Les chroniques d'Approxima

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Les Chroniques d’Approxima



Dominique Dubedout

Les Chroniques d’Approxima



Les Chroniques d’A pproxima

— Avertissements — Avez-vous déjà eu l’étrange impression, en certains lieux de solitude, que quelqu’un ou quelque chose vous observait et s’insinuait dans votre mémoire pour en faire surgir vos plus noirs souvenirs afin de s’en délecter ? Non ? Alors vous avez la chance de vivre encore dans un univers stable et confortable. Méfiez-vous quand même, car il est des endroits où régnait l’harmonie avant que Grenier Grondin ne joue avec une chose capable de faire pencher le monde vers l’i-monde. Approxima est, en bien des aspects, un monde semblable au nôtre : des espèces, des êtres, des civilisations, se côtoient, se succèdent sous l’emprise éternelle du bien et du très très mal. Si certains personnages marchent sur la tête et que cela vous effraie, regardez bien autour de vous, ils existent aussi et sont parfois même plus effrayants, car le monde d’Approxima a été créé avec les mêmes morceaux que ceux de notre univers stable et confortable. Si certains mots vous paraissent étranges ou inconnus méfiez-vous, car si le bon sens vous dissuade de chercher midi à quatorze heures c’est, peut-être, parce que vous pourriez l’y trouver. Si vous croisez la Main Occulte, Perlin l’Emmancheur ou le Rideau-Féroce, ne paniquez pas ! C’est qu’ils ont une bonne raison d’être là. Si ce n’est pas une pour une bonne raison, alors paniquez ! car ici l’ignoble frise le grotesque et le « hors jante » défrise le réel. Si, malgré ces mises en garde, vous poursuivez cette lecture, vous ne verrez plus jamais les grillons du même œil. Si certaines chroniques sont délirantes, rassurez-vous, les autres non plus. Si vous trouvez qu’il y a beaucoup trop de « si » dans cette page… tournez-la. Alors... Bon voyage ! (NDA) Veillez à garder un pied dans le virtuel et l’autre sur le trottoir !

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Grenier Grondin était un têtu bricoleur de génie s’il se rangeait à son seul avis et cela même si sa pseudo modestie trouvait les mots « têtu bricoleur » un poil superflus. Dans le voisinage, certains autres avis le présentaient comme « gentiment allumé » jusqu’à « irradié du bulbe ». Il faut dire que depuis toujours il cherchait maintes formules et expérimentait maintes machines pour explorer ce que tout scientifique considère comme une référence immuable : la Dimension IV. Hors des trois dimensions de l’espace, la quatrième : le temps, avait toute son attention et tout son temps. Grenier, très jeune, avait connu Philippe K.Duc et se considérait un peu comme son disciple. Celui-ci lui avait légué ses calculs, ses abaques et sa détermination. Grenier Grondin faisait confiance aux expériences de l’ancien, il avait bien vu de ses yeux incrédules disparaître le petit bout de croissant posé sur la table. Grosso modo la théorie de K.Duc reposait sur le fait qu’un observateur se déplaçant plus vite que la lumière recevrait l’image d’un lieu ou d’un événement avec un décalage temporel proportionnel à sa vitesse et pour Grenier la vitesse n’était plus un problème. En effet le « Courbeur d’espace » jadis imaginé par K.Duc l’était devenu (caduque). Grenier avait transformé et miniaturisé l’infernale machine qui ne fonctionnait plus en vitesse linéaire mais par impulsions circulaires exponentielles1. (Les initiés et les amateurs avertis comprendront très bien la différence essentielle entre ces deux procédés.) Le premier ne put faire disparaître qu’un bout de croissant deux secondes dans le passé, le second, le « Courbeur Grondin » devrait, à jamais graver son nom dans le marbre glorieux de l’Histoire du Monde. 1

I.C.E: Impulsions Circulaires Exponentielles

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La communauté scientifique ne l’avait pas jugé digne du titre de Professeur malgré ses nombreuses publications, qu’importe, ils devront désormais se résoudre à l’appeler Maître. Toute cette clique de chercheurs-prêcheurs ratatinés et poussiéreux ne savait pas encore que Maître Grondin avait fait effectuer, à son lagopède de compagnie, une « rebroussade » qui avait duré une heure sans conséquences nocives apparentes. Il ne savait pas où et quand était allé son lagopède mais celui-ci était toujours aussi fantasque et affectueux. Grenier Grondin avait donc décidé de faire lui-même un microtour dans le proche passé et d’en apporter la preuve claquante sur le museau des imbéciles bornés du « Conseil de l’Ordre des Normes Scientifiques »2. Il régla la molette d’impulsions au dixième de la charge utilisée pour le lagopède, ce qui devait faire, selon lui, une bonne minute de « rebroussade ». Il activa le préchauffage du champ d’isolation neutre qui entourait le siège de sa machine. En fait de machine cela ressemblait à une vieille chaise dépaillée à demi encastrée dans un frigo de style Renaissance, le tout reposant sur une sorte de sommier métallique tremblotant plus haut que large de style Prénaissance. Le lagopède fit une irruption en rase-mottes en gloussant comme une hyène puis regagna sa cuisine. Là, étalé sur le carrelage confortable, il se relissa la queue qui venait de friser lorsqu’il avait, malencontreusement traversé le « Champ d’Isolation Neutre ». Grenier descendit du siège et se dirigea vers l’appareil, chargé d’enregistrer la vidéo historique, qu’il avait installé sur un pied. Il vérifia que dans le champ figurassent bien la machine au premier plan et l’horloge plein écran de la chaîne Horloge-Plus au second plan. Il prit la télécommande et s’installa résolument sur le siège ; il décapsula la sécurité du bouton rouge du rebrousse-temps ; le parquet craqua deux fois et loin, dehors, le bruit d’un moteur passa ; un grillon cricria sous sa chaise ; des échos de chocs flasques dans des flaques venant de la cuisine indiquaient que le lagopède ratait des sauts périlleux et s’écrasait sur le carrelage en ricanant ; l’horloge d’Horloge-Plus marquait vingt-trois heures vingtneuf minutes ; il attendit vingt-trois heures trente ; déclencha la caméra et appuya sur le bouton rouge. Il y eut un gros bruit creux… 2

Fastoche !


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Grenier descendit du siège et se dirigea vers l’appareil, chargé d’enregistrer la vidéo historique, qu’il avait installé sur un pied. Il vérifia que dans le champ figurassent bien la machine au premier plan et l’horloge plein écran de la chaîne Horloge-Plus au second plan, il prit la télécommande et s’installa résolument sur le siège ; il décapsula la sécurité du bouton rouge du rebrousse-temps ; le parquet craqua deux fois et loin, dehors, le bruit d’un moteur passa ; un grillon cricria sous sa chaise ; des échos de chocs flasques dans des flaques venant de la cuisine indiquaient que le lagopède ratait des sauts périlleux et s’écrasait sur le carrelage en ricanant ; l’horloge d’Horloge-Plus marquait vingt-trois heures vingtneuf minutes ; il attendit vingt-trois heures trente ; déclencha la caméra et appuya sur le bouton rouge. Il y eut un gros bruit creux… Grenier descendit du siège et se dirigea vers l’appareil, chargé d’enregistrer la vidéo historique, qu’il avait installé sur un pied. Il vérifia que dans le champ figurassent bien la machine au premier plan et l’horloge plein écran de la chaîne Horloge-Plus au second plan, il prit la télécommande et s’installa résolument sur le siège ; il décapsula la sécurité du bouton rouge du rebrousse-temps ; le parquet craqua deux fois et loin, dehors, le bruit d’un moteur passa ; un grillon cricria sous sa chaise ; des échos de chocs flasques dans des flaques venant de la cuisine indiquaient que le lagopède ratait des sauts périlleux et s’écrasait sur le carrelage en ricanant ; l’horloge d’Horloge-Plus marquait vingt-trois heures vingtneuf minutes ; il attendit vingt-trois heures trente ; déclencha la caméra et appuya sur le bouton rouge. Il y eut un gros bruit creux… Grenier descendit du siège et se dirigea vers l’appareil, chargé d’enregistrer la vidéo historique, qu’il avait installé sur un pied. Il vérifia que dans le champ figurassent bien la machine au premier plan et l’horloge plein écran de la chaîne Horloge-Plus au second plan, il prit la télécommande et s’installa résolument sur le siège ; il décapsula la sécurité du bouton rouge du rebrousse-temps ; le parquet craqua deux fois et loin, dehors, le bruit d’un moteur passa ; un grillon cricria sous sa chaise ; des échos de chocs flasques dans des flaques venant de la cuisine indiquaient que le lagopède ratait des sauts périlleux et s’écrasait sur le carrelage en ricanant ; l’horloge d’Horloge-Plus marquait vingt-trois heures vingtneuf minutes ; il attendit vingt-trois heures trente ; déclencha la caméra et appuya sur le bouton rouge. Il y eut un gros bruit creux… … …

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« Les vents soufflant sans fin dans les boucles du temps vont d’ hier à demain et d’arrière en avant. Perdu sera celui, prisonnier de l’anneau, qui va... bien en retard et vient... beaucoup trop tôt. » (Satoush Preskobut)


La Rebroussade

Grenier Grondin n’existait pas, ou plutôt n’existait plus, ou plus exactement existait mais ailleurs, dans un autre temps. Dans cet ailleurs il était devenu irrémédiablement flou aux yeux de ses contemporains de congénères. Il ne restait tout au fond de lui que la vague perception de pousser un bouton rouge éternellement. De grands lambeaux de lui s’étaient reconstitués ici, dans l’autre part où il venait de surgir, mais apparemment toutes les parties de son moi n’avaient pas fait le voyage. Certaines parties n’étaient, peutêtre, même pas parties. Peu importe, il ferait avancer la science avec le matériel embarqué : sa tronche ! Là où il était, il n’avait aucune conscience de son corps mais sa vue, son odorat et son ouïe étaient bien opérationnels… hélas ! Le désert bouillant où il se trouvait tressaillait par dessous lui avec des bruits de bulles crevées, qui distillaient une pestilence de bulles crevées depuis trop longtemps tellement abjecte que ses narines en furent définitivement navrées. Un grondement permanent ronchonnait, avec de loin en proche des explosions, des crachouillats, et des impacts inquiétants. Le ciel était noir mais le sol de poussière tremblotait sous une lueur orangée semblant provenir de derrière lui : immédiatement il vit derrière lui. Ce qu’il vit derrière lui, il eut préféré ne pas le voir et se trouver ailleurs. Il s’y trouva aussitôt. La sorte de météorite échevelée, bavant des bataillons de tentacules en fusion tout à fait démoniaques, passa sous lui en vrombrrrissant et explosa dans un geyser colossal de feu et de glace. Le choc sonore fut d’une violence encore jamais ouïe par lui. Heureusement son apparente nouvelle faculté de se déplacer où sa volonté le guidait, l’avait préservé de la perte de l’audition… et, sans doute, de pires choses encore plus

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vitales. Grenier Grondin se trouva bien. Même s’il n’était qu’une pensée dans une image le spectacle était magnifique et son nouveau pouvoir de « transportation » lui faisait envisager de géniales découvertes. Une image pouvait-elle être aussi brûlante, hurlante et puante ? La partie égo de son être avait dû faire le voyage, car, visiblement, il était le seul touriste, l’unique observateur de la formation d’un système planétaire. L’égo en question enfla si bien qu’il s’imagina surprenant Dieu en train de boucler le chantier : débâcher, un coup de balai, un coup de barbouille pour cacher les malfaçons et bonjour m’sieurs dames, maintenant démerdez-vous ! Le Grenier pensait que Dieu avait été créé par les créatures pensantes et non l’inverse. Manifestement les créatures pensantes ne s’étaient pas encore mises au boulot. C’était sa position. Sa position, un peu au-dessus du paysage, lui dévoilait la courbure de l’horizon d’Approxima ; d’Approxima ? Si ça n’était pas Approxima c’est que les abaques exponentiels de K.Duc3 avaient inversé les grilles de Moébius et, de fait, l’espace et le temps se retrouvaient culs par-dessus tête, sens dessus dessous, mais surtout avec perte et fracas. Il jugea qu’il ne pouvait pas, lui, commettre une telle erreur d’analyse si basique et cruciale. Si c’était Approxima, c’était Approxima quand ? Le futur postapocalyptique suite à l’utilisation de l’Arme-à-Guesdon ? Apparemment il contemplait les premiers âges chaotiques de la planète, car si le rebrousse-temps signait pour lui un exploit, le saut vers le futur restait une aberration scientifique et intellectuelle. Son expérience avait généreusement dérapé au-delà de ses prévisions mais, pionnier qu’il était, il s’en accommoda et même s’en réjouit. Il lui suffisait de prendre garde aux paradoxes temporels et, en aucune manière, d’intervenir sur les événements. Le pouvait-il d’ailleurs ? Son statut d’observateur le protégeait peut-être des menaces de la planète bouillonnante mais il ne se risqua pas à un nouvel « approximage » et se contenta de se déplacer vers la face éclairée. L’espace qu’il occupait, ou que son esprit occupait, au-dessus de la forme tourmentée de la planète, se situait, pour lui, dans ce qu’il baptisa naturellement la « patatosphère ».

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Disponibles en gélules aux éditions Sion-Dubois.


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Ce fut un jeu d’enfant (6 à 8 ans) que de glisser silencieusement, comme une âme en transit, au-dessus des colères sismiques, des boursouflures, et des éruptions. De gigantesques plaques dérivaient sur des océans tumultueux de matières glougloutantes en fusion. Une grêle de roches noires et de météorites ronflantes disloquait les plaques, chaque impact faisait trembler la croûte et jaillir des volcans, c’était grandiose. Sous ses yeux émerveillés, l’infernal chahut malaxait la planète. Les gros blocs attiraient les petits dans leur champ de gravité, formant des conglomérats qui petit à petit viendront à équilibrer les forces et former un système. Les soleils jumeaux : Jake et Jorge apparurent à l’horizon.4 Leur éclatante jeunesse irradiait une implacable chaleur sur ce côté d’Approxima, car c’était bien elle. Il se réfugia coté crépuscule pour observer les constellations et reconnu sans peine celle du Gros-Canard et celle du Serpent-qui-Touille. Cependant celle de la Grande-Gambas affichait un léger strabisme qui validait sa théorie selon laquelle tous les systèmes anarcho-centrés sont susceptibles d’évoluer vers une structure mixte : attraction froide et énergie noire. Et ça, personne ne voulait le comprendre ! Personne ! Son escapade d’une minute dans le passé avait un peu ripé vers l’extrême et il se retrouvait là où le plus loin était impossible. Il résulta d’une cruelle analyse qu’il avait trop négligé la résonnance du rebond temporel : une erreur de débutant… Seule une perturbation accidentelle du champ de gravité neutre aurait pu provoquer ce glissement d’espace-temps : le testicule dans le potage ! Aucun regret ne vint le chatouiller. Quelque Chose pourtant le chatouilla. Quelque Chose, prudemment, le palpa. Quelque Chose de curieux dans son esprit s’insinua, visita, fouilla, Quelquechosa... Grenier Grondin, sidéré, observa en spectateur son cerveau libérer des nuées de souvenirs, de connaissances, d’émotions, comme un tas de feuilles mortes sous un coup de blizzard. Malgré lui, des émotions variées le saisirent en rafales brèves et brutales, puis le Quelque Chose revint sur certaines plus longuement. La peur, le désespoir, la haine, eurent toute son attention : des pensées et des souvenirs enfouis remontèrent au-dessus du tas de feuilles, flottèrent avec une lenteur 4 Selon les saisons c’est Jake ou Jorge qui se lève et se couche en premier. Ils ne sont pas que jumeaux ils sont aussi mâle et femelle, négatif et positif comme dans tout système susceptible d’abriter la vie.

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obscène et finalement furent engloutis avec gourmandise par… qui ? Quoi ? Grenier récupéra ses esprits. Pour le coup il avait là, véritablement, plusieurs exemplaires dispersés à récupérer. Après un peu de rangement cérébral, il estima être de nouveau maître dans sa tête, toutefois, autour de lui, subsistait une pestilence immonde. Quelque Chose lui avait laissé comme des traces de godillots boueux sur la moquette. Quelque Chose de haineux et glacé qui venait de plus loin, de plus longtemps… d’avant. Quelque Chose avide de revanche qui trouvait que l’espèce à laquelle appartenait Grenier était tout à fait propice à ses projets. Celui-ci avait conscience d’avoir « communiqué » avec une entité locale archaïque et indéfinissable mais, en aucune façon, créé de paradoxe temporel ni d’infléchissement de l’espace-temps. Ce en quoi il se gourait complètement : il voulait remonter le temps… il l’avait démonté et venait de mettre un sacré grain de merdier dans les engrenages impassibles des causes et des effets de la grosse bécane spatiotemporelle. Quelque Chose d’immonde et fétide, tapi dans la bouillasse de la boucle temporelle qui l’emprisonnait, avait siroté sans vergogne tous les recoins obscurs du cerveau de Grenier Grondin et même de tous ses ascendants. Il avait pris grand plaisir à absorber les mythes et les légendes enfouis sous les strates de certitudes scientifiques et culturelles. Les sorciers, mages et enchanteurs l’enchantèrent bien moins que les démons, les tyrans et les assassins. Les battements du temps avaient fait que la dernière pulsation de l’univers avait été, pour ce Quelque Chose, une défaite. Bouclée dans une éternité d’apocalypse, la Chose n’aspirait qu’à une seule chose : répandre sur le monde vivant de ce nouvel univers une de ses créations qui faisaient sa fierté : le mensonge. Avec un peu de mauvaise volonté le mensonge, inévitablement, conduirait au meurtre puis… Quelque Chose humait la liberté, la vengeance, le pouvoir. Elle humait aussi une autre présence insignifiante et vacante. Une présence qui avait accompagné l’apparition inespérée de Grenier Grondin : un grillon ! Elle s’installa dedans ou autour ou avec, bref, Quelque Chose de puant s’installa et attendit… « Toute chose a un commencement excepté le commencement lui-même. » (Jean Treutien-Desjardins-De Puylontan)



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