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à 47 RDV : Quinquis, Gargäntua, Algues Vertes, Tachycardie Ensemble Le Cauchemar de Séville, Kalika, Zaho de Sagazan...

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LA MUSICIENNE ET CHANTEUSE QUINQUIS SORT «SEIM», UN TROISIÈME ALBUM EMPREINT DE SON HISTOIRE : UN HÉRITAGE LINGUISTIQUE PLEINEMENT REVENDIQUÉ ET UNE NOUVELLE VIE OUESSANTINE. UN RETOUR À L’ESSENTIEL.

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uessant est un monde à part. En apparence fermée, l’île ouvre ses bras à tous ses naufragés volontaires. Parmi eux, Émilie Quinquis. La chanteuse, qui a grandi au Folgoët, dans le pays du Léon, s’est posée sur ce caillou au large du Finistère en 2013. Seim, son troisième album, est une affirmation de cette nouvelle vie insulaire et de la langue bretonne comme matière première dans sa création Car au fil de sa discographie, le breton, parlé par sa mère et ses grands-parents, s’est fait une place de plus en plus grande dans ses textes et dans l’entièreté de sa démarche artistique. Jusqu’à en devenir un élément central pour celle qui se considère comme Bretonne « jusqu’au bout des ongles, faite de granit ». Une acceptation de sa culture et de ses racines qui lui a permis de faire sa mue. Son nom de famille s’est sobrement imposé comme son nom de scène pour ce nouveau projet en lieu et place de Tiny Feet, qui signait ses deux premiers albums. « Il était trop lié à mes débuts dans la musique, à cette époque où j’étais seule sur scène, où je lançais des boucles avec mes pédales. Je me sentais maladroite, en déséquilibre. J’ai un peu dépassé tout cela. J’ai réussi à me reconnecter à moi-même. » Un retour à l’essentiel et au substantiel qu’Émilie opère donc avec Seim (“la sève” en breton). Un disque intérieur, qui touche à la complainte. On croirait parfois entendre les gwerz bretonnes : des chants et des récits souvent tragiques que Denez Prigent, pour ne citer que lui, a su remettre sur le devant de la scène. Si Quinquis ne s’inspire pas directement de son œuvre, elle est comme lui profondément hantée par les drames qui rythment la vie bretonne depuis

des siècles. Et celle d’Ouessant, où elle vit aux côtés de son musicien de mari, un certain Yann Tiersen. « J’ai pris conscience d’où j’habitais, de ce que cela impliquait. Il y a une forme de dangerosité liée aux éléments, à la nature. L’été dernier, l’île a été secouée par la noyade d’un enfant. Cela s’inscrit dans une histoire plus globale : Ouessant est un endroit qui a été géré par les femmes parce que les hommes partaient longtemps en mer et, parfois, n’en revenaient pas. » Des ingrédients qui ont donc donné naissance à Seim. Mais un autre architecte a grandement contribué à son élaboration : Gareth Jones, producteur phare de la new wave, ayant notamment travaillé sur les premiers albums de Depeche Mode. « J’ai écrit ce disque sur la route, pendant les tournées de Yann, puis à Ouessant pendant les confinements. Gareth, que je connaissais déjà, se demandait ce qu’il avait fait dans sa carrière, mais surtout ce qu’il n’avait pas fait. Au début, il souhaitait juste jouer des synthés sur un morceau. Puis deux. Puis trois. Puis tous. » Sa patte sonore est indéniable et confère à Seim un aspect rétro sans pour autant le plonger dans une nostalgie eighties. Un objet sonore singulier qui a permis à Émilie de conjuguer son insatiable attrait pour l’électronique et les fondamentaux d’une vie entourée par la mer. « Cela peut paraître paradoxal mais travailler avec un ordinateur et des machines permet d’exprimer mon rapport à la nature. Toute cette musique n’existe que parce qu’on fait vibrer de l’air, comme avec des instruments acoustiques. Les formes d’ondes, c’est quelque chose de très concret. »

Brice Miclet

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MONSTRUEUX

MÉLANGER CHANSON FRANÇAISE ET TECHNO HARDCORE, C’EST LA PROMESSE DE GARGÄNTUA. UN DRÔLE DE DUO INSPIRÉ PAR LA DUALITÉ DE L’ŒUVRE DE FRANÇOIS RABELAIS. SI SI.

De François Rabelais à la techno, il n’y a qu’un pas. Ou presque. « Quand on était tous les deux au lycée, deux choses nous ont rapprochés : la drum and bass et l’étude de Gargantua. Un texte qui nous a marqués : d’un côté, c’est une farce vulgaire et violente comme un épisode de South Park et, de l’autre, on y trouve de grandes idées et des valeurs d’humanisme… » Une dualité qui caractérise le projet de Gargäntua, composé de J4n D4rk et de God3froy, deux Orléanais de 28 ans. « Une techno dansante décérébrée sur laquelle on chante nos réflexions : sur les inégalités, le plaisir, la vacuité de l’existence… » Une démarche à la croisée de Sexy Sushi/Rebeka Warrior et de Salut C’est Cool. Comme eux, les deux garçons font désormais partie du catalogue du tourneur morlaisien Wart. Avec un printemps et un été qui s’annoncent bien chargés. « Presque une quarantaine de dates, dont un max de festivals. » Gargantuesque. J.M

Le 15 avril à Panoramas à Morlaix Le 20 mai aux 3 Éléphants à Laval Le 5 juin à Art Rock à Saint-Brieuc Le 17 juillet aux Charrues à Carhaix Le 23 juillet à Art Sonic à Briouze

POP DE CHAMBRE

Pauline Darley Révélée en 2020 avec Soft & Tender, hit tout en douceur (comme son nom l’indique) figurant sur son EP paru l’an dernier, November Ultra passe cette année à la vitesse supérieure : une signature chez une major (Universal), un premier album à paraître le 8 avril (Bedroom Walls) et une jolie tournée de concerts (qui fera notamment étape au Printemps de Bourges et à Rock en Seine). En Bretagne, la chanteuse lo-fi hispanofrançaise, qui rappelle la Feist du début, est à la prog’ du festival Mythos à Rennes (le 2 avril) et d’Art Rock à Saint-Brieuc (le 4 juin). Un bien bel écrin pour sa bedroom pop apaisante et classieuse.

Pierre Van Hove - Éditions Delcourt

MNEMOTECHNIC ET POING PORTENT SUR SCÈNE LA BD CHOC D’INÈS LÉRAUD.

« Un cri d’alerte qu’on intensifie avec notre musique. » Publiée en 2019, l’enquête de la journaliste Inès Léraud, illustrée par Pierre Van Hove, a créé un électro-choc, mettant en exergue le lien plus que ténu entre la prolifération des algues vertes sur les plages bretonnes et l’agriculture intensive. Une bande dessinée à laquelle le trio rock noise finistérien Mnemotechnic et le musicien électronique Poing (l’un des avatars du Brestois François Joncour) se sont attaqués pour un BD-concert. « Un thème qui me touche. Je suis petitfils d’agriculteurs, je passais toutes mes vacances à la ferme. J’ai pu observer l’évolution des pratiques et l’industrialisation des élevages. Les algues vertes sont une conséquence très concrète de ce productivisme », développe Arnaud Kermarrec, chanteur et guitariste de Mnemotechnic, à l’initiative du projet. S’appuyant sur une sélection d’images tirées de la BD, les musiciens amplifient sur scène ce constat clinique. « Avec un son qui tend vers le krautrock pour créer des longueurs, des ambiances intenses… Un genre qui se prête bien au récit. Une forme nouvelle qui permet d’apporter une charge émotionnelle forte. » J.M

Le 6 mai à Hydrophone à Lorient Le 15 juillet à Chauffer dans la Noirceur à Montmartin-sur-Mer

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ÉPIDÉMIE DE POULS

BATTEUR HYPERACTIF, JEAN-BAPTISTE GEOFFROY EST LE CHEF D’UN ORCHESTRE À GÉOMÉTRIE VARIABLE. LE NOM DU PROJET : TACHYCARDIE ENSEMBLE. PALPITANT, FORCÉMENT.

Moitié du duo tourangeau de math rock Pneu, Jean-Baptiste Geoffroy est aussi l’une des têtes pensantes de La Colonie de Vacances, super groupe complété par Marvin, Papier Tigre et Electric Electric aux performances live en quadriphonie devenues culte. Le batteur la joue encore collectif avec un autre projet parallèle qu’il peaufine depuis 2016 : Tachycardie Ensemble. « À la base, c’est une réunion de potes musiciens pour proposer une musique toujours pas mal expérimentale mais avec des instruments plus classiques, clarinette, trombone, violon… L’aboutissement d’un vieux fantasme orchestral. On a composé un album (Probables, sorti en 2019 sur son label Un-je-ne-saisquoi, ndlr) qui sert de pièce pour le live, conçu comme une expérience collective », présente JB. L’expérience collective en question – et c’est là toute l’originalité de Tachycardie Ensemble – se conçoit en invitant des musiciens locaux à se joindre au line-up original. « On est six permanents et on demande aux organisateurs des festivals où on joue de faire venir des gens du coin avec leur instrument de prédilection : accordéon, contrebasse, marimba, saxo, flûte traversière… » La douzaine de musiciens au total sur scène propose ainsi une recréation musicale forcément différente d’une fois sur l’autre et quasi improvisée. « On file les partitions un peu en amont et, idéalement, on se voit le matin du concert pour

SEND NUDES

« Pourquoi, quand et comment la nudité a-t-elle un sens sur scène ? » Dans son spectacle Je rentre dans le droit chemin, Sylvain Riéjo s’interroge sur la création artistique et la nécessité de s’y dévoiler, dans tous les sens du terme. Une pièce sur fond d’autodérision, entre fausse conférence et chorégraphie. Le 28 avril au Triangle à Rennes.

CARAMBA

Ô joie, Los Bitchos revient dans nos contrées. Le génial girl band londonien qui avait fait sensation lors des Trans Musicales en 2019 a enfin sorti en février son premier album au titre engageant : Let’s the festivities begin!. Au menu, un rock garage psyché instrumental qui lorgne vers les sonorités latino-orientales. Le 6 mai à l’Ubu à Rennes.

Julien Sénélas une seule et unique répétition. On l’a déjà fait six ou sept fois et c’est franchement jouissif car on est vraiment dans un projet de réunion musicale hétéroclite où différents milieux se croisent : des musiciens du conservatoire avec de l’underground, du jazz ou du baloche. » R.D

Le 7 mai au festival Les Embellies à Rennes

L’HYMNE DE NOS CAMPAGNES

L’ancêtre du broyeur à végétaux s’appelle le hâche-paille. C’est aussi le nom d’un trio qui a vu le jour dans le Finistère en 2020, avec guitare, basse, batterie. Une mécanique minimaliste au service d’un son roc(k)ailleux et brut, psyché et électro. Un premier album, Cynodrome, est sorti en janvier. Le 7 avril à Bonjour Minuit à Saint-Brieuc et le 30 avril à La Carène à Brest.

DRÔLES D’OISEAUX

DR

Passés par le conservatoire de Rennes, les cinq musiciens d’Agla and the Crows poursuivent leur envol avec leur rock sophistiqué aux influences diverses : prog rock, funk, afro... Un projet musical qui s’articule autour de l’histoire d’Agla, un personnage mystérieux et insaisissable. Des aventures à découvrir le 17 avril au Don Jigi Fest à Vitré.

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ANDALOOSE

« LE CAUCHEMAR DE SÉVILLE » RÉCONCILIE FOOTBALL ET THÉÂTRE, À DÉFAUT DE RABIBOCHER SCHUMACHER ET BATTISTON.

Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne. Cet adage vaut surtout jusqu’aux années 80. Avant que Zidane puis Mbappé accrochent deux étoiles au maillot tricolore, les Bleus ont longtemps fait figure de losers magnifiques. C’était l’époque de Platini et de sa bande, avec en point d’orgue la demi-finale perdue aux tirs au but face à la RFA lors de la Coupe du monde 1982. Une rencontre épique en forme de tragédie (l’attentat du portier allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston), que le metteur en scène Massimo Furlan a voulu transposer en objet théâtral. « L’idée, c’est de faire jouer onze comédiens non professionnels, plus les remplaçants, sur un terrain de foot. Des gars, des filles, des footeux ou pas du tout… Ils reproduisent le plus fidèlement possible les déplacements et attitudes des vrais joueurs, présente-t-il. Le football est le plus théâtral des sports. Et la taille du terrain laisse libre cours à une chorégraphie qui a des similitudes avec la danse. » Une performance sans adversaire ni ballon, mais avec un duo de commentateurs que les spectateurs entendront grâce à de petits transistors. Déprogrammé des Tombées de la Nuit deux années de suite, Le Cauchemar de Séville (c’est dans la ville andalouse que le match eut lieu) va enfin avoir droit à sa représentation. R.D

Le 17 mai au Roazhon Park à Rennes

IN FRENCH

DR Échappé des Slow Sliders, Victor Gobbé poursuit sa quête en solo avec son projet Lesneu (car originaire de Lesneven). Après deux premiers albums chantés en anglais (dont l’excellent Bonheur ou Tristesse sorti en 2019), c’est désormais en français que le Finistérien s’épanouit sur son nouveau disque, Ce qui ne vient jamais vraiment, dévoilé début mars sur le label Music from the Masses. Des textes mélancoliques et flamboyants (écrits depuis sa chambre d’ado dans la maison familiale) qui prennent toute leur dimension sur une indie-pop planante, dansante, haletante.

ANTI-DIVA

Valentin Fabre

TRASH ET COLORÉ, LE PREMIER EP DE KALIKA SE DÉGUSTE EN PLEINE TRONCHE.

« C’est choquant d’entendre une femme chanter une chanson intitulée Chaudasse ? C’est encore plus choquant de se prendre ce mot dans la gueule tous les jours. » Le message de Kalika est clair : avec ses paroles crues, sa musique frontale qu’elle qualifie de « poptrash », l’artiste de 23 ans se place à la frontière de la chanson française, de l’électronique distordue et du punk. Elle manie habilement le concept de diva pour mieux le tordre, renouveler l’image de la chanteuse et affirmer un empowerment féminin et féministe. Elle invoque, en vrac, Nina Hagen, Billie Eilish ou Lady Gaga, toujours désireuse d’affronter le patriarcat et de créer des espaces de sororité dans l’industrie musicale. Révélée en 2017 à la Nouvelle Star, elle s’est associée au guitariste Balthazar Picard pour ses premiers morceaux en 2019, principalement des reprises de hits tels que Cry Me A River de Justin Timberlake. « Ce sont plutôt des adaptations. Adapter ces titres en français me permet de retravailler le texte à ma façon, librement. » Son premier EP, Latcho Drom, conte des histoires d’amour complexes. Qui lui ont visiblement donné envie de tout casser. B.M

Le 8 avril à Mythos à Rennes Le 15 avril à Panoramas à Morlaix Le 20 mai aux 3 Éléphants à Laval Le 4 juin aux Petites Folies à Lampaul-Plouarzel Le 5 juin à Art Rock à Saint-Brieuc

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SURDOUÉE

AVEC UNE POIGNÉE DE CONCERTS ET UN SEUL MORCEAU PUBLIÉ, ZAHO DE SAGAZAN JOUIT DÉJÀ D’UNE SOLIDE RÉPUTATION DE NOUVELLE PÉPITE ÉLECTRO-POP. UNE SENSATION À CLASSER ENTRE MANSFIELD.TYA, STROMAE ET… JACQUES BREL.

l y a déjà ce blaze, mystérieux, digne d’un personnage de roman d’amour et d’aventure :

Zaho de Sagazan. Il y a aussi l’héritage familial, pas banal : le papa, Olivier de Sagazan, est un sculpteur et performeur de solide réputation, aux œuvres inquiétantes évoquant l’univers de Francis Bacon. « J’ai grandi dans une maison décorée de sculptures bizarres. Forcément, ça conditionne… Avec ma sœur, nous avons été beaucoup encouragées à la pratique artistique. La danse d’abord, toutes les deux, avant que je ne m’intéresse au piano que nous avions chez nous. À 14 ans, je voulais faire comme mon idole Tom Odell. Et c’est vite devenu obsessionnel : cinq heures de musique par jour, tous les jours. » Il y a l’itinéraire de surdouée, surtout, qui interpelle. Zaho de Sagazan est une comète. Son tout premier concert, elle le donne à l’Olympia – oui, oui – en première partie d’Hervé en octobre dernier. Le second, toujours à Paris, cette fois au Trianon en première partie de Mansfield.TYA. Dans la foulée, il y a aussi eu le Stereolux à Nantes, salle qui constitue un aboutissement dans une carrière normale. Mais rien n’est vraiment normal avec la Nazairienne propulsée tout de suite sur le devant de la scène, avec déjà une grosse vingtaine de dates calées en 2022, sans album à défendre (un seul morceau, La Déraison, est sorti, en attendant un EP et un album prévus en fin d’année). En sport, on appelle ça être surclassé. L’apanage des futures stars. « C’est fou-fou ce qui m’arrive », reconnaît la jeune vingtenaire, passée du piano à la chanson « pour faire comme Barbara et Jacques Brel ». Seulement accompagnée à la batterie de Tom Geffray, un copain de longue date, elle s’est orientée vers un son électro-pop minimaliste pour habiller ses compos chantées en français de son impressionnante voix grave. « Des thématiques un peu sombres, alors que je suis une fille plutôt joyeuse à la base, même si un peu stressée je crois. J’ai une trentaine de minutes de set. J’explore, j’explore… J’adore ça. De base, je n’ai pas une grosse culture musicale alors je continue d’apprendre. Je m’imprègne de tout : Janis Joplin, Gesaffelstein, Koudlam, Stromae… Je suis encore une newbie. » R.D

Le 17 avril à Panoramas à Morlaix Le 30 juillet aux Escales à St-Nazaire

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