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2016 / WORKPLACE
Showcase Connect to profacility.be/workplace for workplace interior design, build and management best practices
une édition spéciale de
1 STUDIES: PROFACILITY BARCO MAGAZINEONE NR. 35 SEPTEMBER 2012 CASE CAMPUS • DELAWARE • DELOITTE @ THE EDGE (NL) • AG REAL ESTATE HQ • ONVA • ELIA • GUARDIAN (LU) • HAVEN BEDRIJF GENT • MSF • MICROSOFT (LU) • VLAAMSE OVERHEID • WABCO
Photo Ronald Tilleman, courtesy of PLP architecture
Business Interactive Media sprl - Profacility magazine n°49 • Trimestriel d’information • oct. - nov. - déc. • 2016 • Edition francophone • 12,50 EUR • Bureau de dépôt Leuven Mail • P304098
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ÉDITO
Empower your workplace Plus que jamais, l’aménagement des espaces de travail peut servir de levier pour atteindre certains objectifs stratégiques de l’entreprise. Au rang de ceux-ci figure en premier plan la politique HR pour recruter de nouveaux talents et fidéliser les bons collaborateurs. L’importance de l’environnement de travail s’est encore accrue ces dernières années. Les entre-prises sont toujours plus nombreuses à adopter les préceptes du « Smart Way of Working » dont un principe majeur est « Work from anywhere at any time ». Avec le travail à distance, le poste de travail se virtualise et le siège central de l’entreprise revêt un rôle majeur dans le renforcement de la socialisation et de la collaboration entre les équipes. Le QG diffuse les valeurs de l’entreprise et agit sur l’imprégnation de l’imagerie des marques, produits et services pour une culture d’entreprise forte.
ou deux jours par semaine. Cette revendication pour plus de flexibilité ne vient pas uniquement des travailleurs, nombre d’entreprises sont également demandeuses. Les pouvoirs publics abondent aussi dans ce sens. Le gouvernement table sur une réforme de l'organisation du travail qui vise une plus grande flexibilité des heures prestées, permettant davantage de souplesse selon les cycles d'activité, grâce notamment à un calcul du temps de travail désormais sur une base annuelle. Les 38 heures par semaine resteraient d’actualité mais un calcul moyen serait effectué sur une plus longue période et ce serait la règle moyenne de prestation sur une année. La réforme prévoit en plus un stock de 100 heures de travail supplémentaires qui pourraient être payées plutôt que récupérées ou enregistrées dans un comptecarrière.
Face à cette virtualisation croissante accompagnée d’un risque d’appauvrissement des relations à l’entreprise, faut-il accepter le travail à distance ? Actuellement, oui. Les problèmes grandissants de mobilité que nous connaissons dans la plupart des grandes villes en Belgique occasionnent trop de pertes de temps dans le trajet domicile-bureau. Une perte de temps de travail ou d’heures qui auraient pu être mises à profit pour la vie de famille ou pour des loisirs. Solutionner en partie ces problèmes de mobilité par du travail à domicile ou dans des bureaux tiers contribue à un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle. La preuve : près de 40 % des 15.000 répondants à une enquête menée en début d’année par Randstad concernant l'attractivité des grands pourvoyeurs d'emplois de notre pays, estiment que la localisation d'une entreprise et son accessibilité est un des 5 critères les plus importants pour choisir un emploi. Nombre de travailleurs et postulants à une offre d’emploi revendiquent des horaires de travail flexibles et pour certains des possibilités de travail à distance un
ROI des investissements liés à l’optimisation du « Workplace » Dans les objectifs de rentabilité économique des entreprises, le fonctionnement qualitatif – et à un coût optimal – des infrastructures mises à disposition des collaborateurs (bureaux, espaces de réunion, espaces de rencontres, supports et outils ICT, moyens de transport dont encore principalement la voiture de société...) reste la mission prioritaire du Facility Manager. Depuis plus d’une décade de croissance faible, et donc de recherche de réductions de coûts, le Facility Manager est-il arrivé au bout des possibilités pour optimiser cet ensemble ? Je répondrai… non. Pour beaucoup d’entreprises et services publics, les possibilités d’optimisation et d’économies substantielles liées au « Workplace » sont encore multiples. Après les salaires, le coût des infrastructures, et principalement des bureaux loués, est un poste majeur pour les entreprises de services.
Pour les grands employeurs, l’optimisation du taux d’occupation des bureaux devrait figurer au premier plan dans la gestion des infrastructures. La plupart des études de cas que nous publions dans cette édition font état, avant optimisation, d’un taux d’occupation effectif des postes de travail individuels se situant entre 70 et 80 %. Migrer vers un environnement de travail où les postes de travail sont partagés – mais aussi plus diversifiés – peut générer un potentiel important de réduction de la superficie de bureaux à prendre en location. Dans le cadre d’une étude d’optimisation des bureaux, la question d’une relocalisation sera à l’ordre du jour car elle pourrait générer des économies appréciables. Ajoutons qu’en cas de déménagement vers un immeuble moins énergivore, mieux localisé et aux techniques mieux gérées, des économies supplémentaires tant pour l’entreprise, le confort des utilisateurs que l’environnement vont apparaître. Le choix d’un immeuble, la conception et l’aménagement des bureaux restent donc cruciaux. Via les études de cas, retours d’expériences, benchmark, outils et innovations que nous relayons dans cette édition, nous apportons notre contribution à la recherche d’un mieux-être au travail, d’une croissance durable de nos entreprises.
Didier VAN DEN EYNDE Directeur des publications Pro-Facility & Pro-RealEstate dvandeneynde@bimedia.be
WORKPLACE SHOWCASE 2016 3
Les médias Profacility sont des publications de
Éditeur : Business Interactive Media sprl Avenue Louise, 523 -1050 Bruxelles Tél. +32(0)2 669 77 65 - Fax +32(0)2 626 37 17 info@bimedia.be - www.bimedia.be
Luc Van de Sande, Manager de Prorest
Directeur de la publication Didier VAN DEN EYNDE - dvandeneynde@bimedia.be PUBLICITE & BUSINESS PARTNERSHIPS Business Development Didier VAN DEN EYNDE - dvandeneynde@bimedia.be
ELIA
Le Smart Way of Working dans l’ADN
FACILITY SERVICES
Le catering comme composante de l’image de l’entreprise
Advertising Tahnée FERNANDEZ COENEGRACHT - tfernandez@bimedia.be Suivi de production advertorials Kim VERHEGGE - kverhegge@bimedia.be Tarifs publicitaires disponibles sur www.profacility.be/advertising
Anthony Huyghen, Partner Cresa Belgium
RÉDACTION Rédacteur en chef Eduard CODDÉ - redactie@profacility.be Journalistes et contributeurs Patrick BARTHOLOMÉ, Bruno HODITTE, Tim HARRUP, Kim VERHEGGE Traducteurs Michel BUCKINX, Luc FRANCO, Didier LEMAIRE, Annelies VERBIEST
MSF
Encourager la sensation d’être « chez soi »
REAL ESTATE
Les avantage d'un « tenant representative »
Photographes Hélène BINET, Bernard DE KEYZER, Marc DETIFFE, Geoffrey FRITSCH, Philippe VAN GELOOVEN, Yvan GLAVIE, Olivier TOUSSAINT, Ronald TILLEMAN, Dirk VERWOERD, Raimond WOUDA
PRODUCTION Graphisme Kurt THYS - STR8 - www.str8.be Éditeur responsable Didier VAN DEN EYNDE, Avenue Louise, 523 -1050 Bruxelles
© Droits de reproduction (textes, publicités, illustrations) réservés pour tous pays. Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord de leur auteur pour leur libre publication.
© Philippe Van Gelooven
Adressez vos communiqués de presse à redaction@profacility.be (FR) redactie@profacility.be (NL)
BARCO
Créativité architecturale et plus-value fonctionnelle
4 WORKPLACE SHOWCASE 2016
REAL ESTATE STRATEGY
Bonne gouvernance dans le secteur public
SOMMAIRE 08 WORKPLACE / EFFICIENCY AUDIT
Révolutionner la stratégie « workplace »
© Yvan Glavie
10 BUSINESS CASE : BARCO Cocktail ingénieux de créativité, d’efficacité et d’agrément 16 HR BENCHMARK Best Workplaces, un label de qualité pour la gestion RH
AG REAL ESTATE
Une dimension de lieu de vie
18 BUSINESS CASE : ELIA Voie impériale vers le SWOW 24 REAL ESTATE & WORKPLACE STRATEGY La transparence caractérise la sélection immobilière actuelle dans le secteur public
um
28 REAL ESTATE & WORKPLACE STRATEGY FLex Corner by Cofinimmo : le bureau dans l’ère du temps 31 BUSINESS CASE : SERVICES PUBLICS FLAMANDS La durabilité a beaucoup de facettes
ONVA
Ambiance estivale pour un cadre de travail attractif
© Ronald Tilleman, Courtesy of PLP architecture
34 BUSINESS CASE : AG REAL ESTATE HQ Arts&Lux, la vitrine de la culture de l'entreprise 42 BUSINESS CASE : MSF Diffuser son identité propre via le design 52 60
BUSINESS CASE : DELOITTE The Edge, une référence à bien des égards FACILITY SERVICES / CATERING Moment de séduction et expérience totale
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BUSINESS CASE : OFFICE NATIONAL DES VACANCES ANNUELLES Travailler autrement dans un environnement qui a une âme
74 REAL ESTATE MANAGEMENT Gestion locative :faire des économies drastiques et durables reste possible 78 BUSINESS CASE : PORT DE GAND Environnement de travail dynamique axé sur le futur 81 SHOWROOM Innovations pour l’aménagement des espaces de travail 97 WORKPLACE TRENDS L'art d'un environnement de travail de bon goût 102 MANUFACTURING & FIT OUT INNOVATION Processus de maturation durable 110 BUSINESS CASE : DELAWARE La chaleur et le confort rassemblent les collaborateurs 116 BUSINESS CASE : WABCO Le branding des espaces de travail renforce l’image de l’entreprise 120 BUSINESS CASE : GUARDIAN Privilégier la lumière naturelle 124 126
BUSINESS CASE : LANO CARPET Cadre de travail bien orchestré BUSINESS CASE : CLAEYS & ENGELS Avocats accessibles
DELOITTE
Smart offices avec 28.000 capteurs
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FAITES-VOUS CONNAÎTRE
JUNIOR KEY ACCOUNT M/F Business Interactive Media, éditeur et concepteur des plateformes B2B de communications PROFACILITY et PRO-REALESTATE, souhaite renforcer son équipe de vente pour le développement et la commercialisation publicitaire de ses médias (magazines, newsletters, webs, e-mags) par le recrutement d’un(e) Junior Key account. Nos secteurs d’éditions sont régulièrement dans l’actualité : outsourcing & facility management workplace & NWOW / environnement & CSR / mobilité multimodale / immobilier, urbanisme & architecture. Le monde en pleine évolution des médias participatifs vous intéresse ? Vous êtes motivé(e) par un job où le relationnel et le service au client sont primordiaux ? Faites- vous connaître !
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6 WORKPLACE SHOWCASE 2016
/WORKPLACE TRADE FAIRS
AGENDA
Du 25 au 29 octobre, les leaders mondiaux de l’aménagement d’espaces de bureaux seront à nouveau présents à Cologne pour le salon ORGATEC 2016. Avec pas moins de 51.000 visiteurs lors de sa dernière édition, ORGATEC se profile comme le rendez-vous « Office & Facility » incontournable. L’événement endosse aussi la casquette de « think tank » de l’industrie internationale du mobilier de bureaux. La fulgurante progression de la numérisation au cours de ces dernières années modifie les processus de travail des entreprises, crée de nouvelles formes de travail et met les employeurs comme les employés face à des défis majeurs. Entre concepts d’avenir, nouvelle culture du travail et optimisation intelligente des bureaux, cette édition 2016 fera la part belle à ce qu’on appelle le « monde du travail 4.0 ». ORGATEC verra cette année quelque 627 entreprises, issues de 41 pays, présenter leurs nouveaux produits et services sur les 105.000 m2 de la Koelnmesse.
25 > 29 octobre Koelnmesse, Cologne
Dans le courant du mois d’octobre, revient également un autre rendez-vous incontournable des créateurs et designers du monde entier, la 25e édition de la Biennale INTERIEUR. En clin d’œil à son jubilé d’argent, les commissaires OFFICE Kersten Geers et David Van Severen du bureau d’architectes bruxellois éponyme ont choisi « Silver Lining - Interiors » comme thème de cette édition anniversaire. Aspirant à offrir une expérience globale, la biennale ne veut pas se cantonner à une seule dimension, mais offrir un aperçu holistique de ce que le design contemporain a de plus pertinent à offrir, tout en levant le voile sur les innovations et l’habitat de demain. En 2014, cette vitrine du design avait attiré près de 76 000 visiteurs sur le site de Kortrijk Xpo. La Biennale INTERIEUR met en place un mix hybride de 300 marques triées sur le volet dans le domaine de l’architecture et du design intérieur, répandues sur quelques 40.000 m2, et d’un programme culturel remarquable. La journée B2B aura lieu le 14 octobre. WORKPLACE SHOWCASE 2016 7
WORKPLACE, EFFICIENCY AUDIT
Révolutionner la stratégie « workplace » 45%, c’est le nombre d’employés estimant que leur environnement de travail ne fonctionne tout simplement pas. Leesman, le leader dans le domaine de l’analyse de l’efficience du lieu de travail, a dévoilé cet été les résultats de ce qui est sans aucun doute son projet de recherche le plus significatif jusqu’à présent. Sur la base des enquêtes remplies par pas moins de 155.000 travailleurs, se sont petit à petit révélées des caractéristiques communes aux environnements de travail les plus satisfaisants. En partageant ces tendances, Leesman pourrait bien être à l’origine d’une petite révolution en matière de stratégie des environnements de travail. La présence d’un atrium dans bon nombre d’entreprises hautement performantes du point de vue de leur environnement de travail est-elle une coïncidence ? Qu’en est-il du fait qu’aucune de celles-ci ne compte plus de cinq étages ? Ces caractéristiques purement architecturales sont-elles également les marqueurs d’un environnement de travail efficient ? Avec plus de 1.250 bâtiments sondés depuis l’été 2010, Leesman souhaite mettre le doigt sur ce qui permet précisément à ces environnements plus performants de se démarquer. Pour le découvrir, l’organisation a créé au début 2016 le programme de reconnaissance Leesman+. Les différentes tendances qui se sont dégagées de ce programme pourraient avoir un impact non négligeable sur le marché du conseil immobilier et donc sur les promoteurs, architectes, facility managers ou encore architectes d’intérieur. Des scores réservés à une poignée d’entreprises À ce jour, seules 5% des entreprises interrogées ont atteint un score d’efficacité des lieux de travail égal ou supérieur à 70 sur 100. Au travers de l’appellation Leesman+, sorte de label d’excellence en matière d’efficacité, ces entreprises deviennent des ambassadrices de l’efficience « workplace ». En dévoilant leur mode de fonctionnement, elles inspirent par l’exemple et illustrent de façon concrète comment soutenir la performance des employés et, de ce fait, la performance de l’organisation.
8 WORKPLACE SHOWCASE 2016
Efficience scandinave La tête du classement Leesman+ revient au quartier général d’ISS à Copenhague, avec un score impressionnant de 81,7. D’après Simon Svegaard, Business Analytics Manager d’ISS, le géant des services facilitaires et de l’outsourcing utilise l’environnement de travail pour tester de nouvelles idées et des innovations potentielles. Le groupe souhaite utiliser son QG comme laboratoire de cette approche progressive typique de la culture scandinave. Des « single services models » aux services intégrés en passant par une approche axée sur les résultats, le secteur facilitaire a profondément changé ces dernières années. En faisant appel à Leesman, l’organisation souhaitait comprendre comment l’environnement de travail allait évoluer à l’avenir et comment en tirer le meilleur. De nombreuses interrogations ont ensuite fait surface sur la meilleure façon de rendre les collaborateurs productifs et quel environnement correspondrait le mieux à cette finalité. « Nous voulions faire un essai, comme on le ferait avec une nouvelle voiture avant de l’acheter », affirme le Business Analytics Manager. Les anciens bureaux d’ISS à Copenhague étaient répartis dans quatre bâtiments différents. Les aménagements ne bénéficiaient pas de beaucoup d’espace et les employés s’y sentaient isolés. L’ambition d’ISS était de créer un nouveau bureau représentatif de ses talents tout en offrant un espace centralisé conçu spécialement pour être bénéfique à ses occupants. Espace et activité linéaire Loin des anciens bureaux confinés, les employés d’ISS à Copenhague jouissent maintenant de beaucoup d’espace. C’est d’ailleurs l’un des éléments phares du succès de ces nouveaux bureaux : l’espace permet aux travailleurs d’être bien plus productifs et de s’épanouir totalement. D’autres facteurs ont bien évidemment joué un rôle dans l’obtention d’un score Lmi exemplaire. Selon Simon Svegaard, le profil d’activité linéaire du bâtiment n’y est pas étranger. « Nous avons évidemment conçu le bâtiment en fonction de nos différents besoins, mais nous
Le succès du QG d’ISS au Danemark réside dans la capacité du groupe à clairement définir les besoins de ses employés.
© ISS World Services A/S
avons la chance d’avoir un nombre limité de besoins à satisfaire », explique le manager. Petites salles de réunion, matériel de vidéoconférences pour les échanges internationaux, zones de concentration, réception centrale au rez-de-chaussée… un ensemble homogène d’espaces répond aux besoins de fonctions administratives semblables. Le succès ultime du bâtiment réside dans la capacité d’ISS à clairement définir les besoins de ses employés. Simon Svegaard espère qu’en donnant le bon exemple, et en introduisant le Leesman Index auprès de son portfolio de clients, ISS pourra mener le facility management vers une nouvelle ère. Le prestataire facilitaire souhaite d’ailleurs injecter cette dynamique créative dans les 77 pays dans lesquels il est actuellement présent. Points communs étonnants Les entreprises dont l’environnement de travail est labellisé Leesman+ excellent en ce qui concerne les vidéoconférences, en mettant à disposition de meilleurs équipements matériels ou en investissant tout simplement dans des applications web fiables. Autres points importants : la possibilité de prendre des pauses ressourçantes, la présence d’atriums et d’espaces communs agréables, ou encore la grande diversité de types d’espaces de travail différents permettant entre autre l’activity based working (ABW). Enfin, la possibilité d’avoir des réunions informelles et non-planifiées se retrouve également dans le top du classement. Les entreprises Leesman+ facilitent en effet avec brio les collaborations spontanées. De prime abord, ce qui distingue ces entreprises peut étonner, d’autant plus que le top 5 de leurs points forts est constitué d’activités difficilement justifiables d’un point de vue financier. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit bel et bien des activités qui méritent un investissement supplémentaire puisqu’elles permettent d’accroître la satisfaction et la productivité des employés.
Kim Verhegge ✍
Sortir des sentiers battus Mesurer comment les environnements de travail soutiennent ceux qui les utilisent, voilà résumé sommairement l’activité à laquelle se consacre Leesman. L’ambition de l’organisation? Mettre à mal les idées toutes faites, confronter les standards ou normes dépassés et inciter une investigation ouverte et collaborative au sujet du rôle que jouent les environnements de travail dans la performance des entreprises et de leurs employés. Réalisant que l’organisation analysait les données récoltées en adoptant une perspective biaisée – purement « workplace » –, Leesman a remis les données dans les mains de statisticiens indépendants, sans expérience ou attrait particulier pour l’immobilier d’entreprise, afin de sortir des sentiers battus.
Les différences de satisfaction entre les entreprises Leesman+ et les autres 1. Vidéoconférences Leesman+ : 75,1% - Moyenne : 53,4% 2. Pauses ressourçantes Leesman+ : 83,4% - Moyenne : 62,2% 3. Réunions informelles et non-planifiées Leesman+ : 83,5% - Moyenne : 63,1% 4. Atriums et espaces communs Leesman+ : 80,3% - Moyenne : 42,7% 5. Diversité des espaces de travail disponibles Leesman+ : 62,7% - Moyenne : 27,2%
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/BARCO CAMPUS, COURTRAI
Marc Detiffe
BUSINESS CASE
Le plan d’eau à l’extérieur du bâtiment reflète harmonieusement la façade du bâtiment monumental haut de 25 mètres. Il guide les visiteurs vers l’entrée principale.
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Plusieurs années s’écoulent entre la germination d’un projet de construction et sa réception, avec le risque que le résultat final ne corresponde plus à 100 % aux besoins des utilisateurs au moment de l’achèvement. Ce risque a été minimalisé par Barco en créant, à un stade très précoce, une véritable collaboration au sein de l’équipe de construction, avec un grand respect mutuel et un réel engagement d’optimalisation jusqu’à la dernière heure précédant la mise en service du bâtiment ! Une fois le programme pour le nouveau bâtiment défini, une équipe de construction a aussitôt été constituée. En tant que maître de l’ouvrage, Barco s’est écarté du cahier des charges habituel et a posé des exigences de qualité pour chaque partie du projet. « En tant que donneur d’ordre, notre implication et notre apport ont été considérables au niveau de l’équipe de construction », témoigne Guy Eeckhout, Facility & Maintenance Manager. « Nous avons participé au pilotage du concept, nous avons pu rapidement procéder aux adaptations nécessaires tandis que l’aspect maintenance et utilisation future ont fait l’objet d’une grande attention. » Dans une situation classique, l’architecte prend la direction. Au sein d’une équipe de construction, l’architecte se bat pour son concept, pour les valeurs créatives ; l’entrepreneur veut comprimer le budget ; bref, chaque facette y gagne. Autre avantage crucial d’une équipe de construction : la possibilité de tenir compte avec flexibilité des besoins fluctuants pendant le processus de construction. Ce qui, dans le cas présent, ne fut pas un luxe car Barco a connu une évolution importante ces dernières années avec, notamment, la vente d’une division.
« The Circle » Le rayonnement vis-à-vis des clients, l’attraction de nouveaux talents – y compris sur le plan international – et le renforcement des liens relationnels avec les clients faisaient partie des objectifs pour la nouvelle construction. À partir des exigences de qualité imposées par Barco, cinq bureaux d’architectes ont présenté des propositions de concepts et investissements. C’est le concept original de Jaspers-Eyers Architects qui a remporté l’adhésion de Barco. « La forme circulaire du bâtiment est avant tout synonyme de neutralité et d’égalité pour tous : visiteurs, collaborateurs, clients… », explique John Eyers, architecte associé de JaspersEyers Architects. « La perception de l’espace respire aussi la neutralité ; personne n’est mis de côté. Tant la forme que l’habillage stimulent les rencontres entre les gens, l’établissement de contacts et apportent du mouvement à l’ensemble. » Créativité architecturale et plus-value fonctionnelle Le plan d’eau à l’extérieur du bâtiment reflète esthétiquement la façade. Il guide les visiteurs vers l’entrée principale. En outre, il sert de tampon pour la collecte d’eau de pluie et est utilisé pour l’humidification des refroidisseurs. Le prolongement du plan d’eau vers l’intérieur débouche non seulement sur un effet optique assez réussi, mais assure aussi une séparation élégante entre les espaces d’accueil et le restaurant. Le plan d’eau intérieur contribue de plus à maintenir le taux d’humidité adéquat. Les lignes fluides à l’extérieur pénètrent aussi à l’intérieur et évitent d’instaurer une atmosphère clinique froide. Le bois utilisé pour certains aménagements et décorations confère une chaleur supplémentaire à l’ensemble.
Marc Detiffe
Cocktail harmonieux de créativité, d’efficacité et d’agrément
Guy Eeckhout, Facility & Maintenance Manager Barco et Bruno Poelman, architecte et responsable de projet chez Jaspers-Eyers Architects : les piliers les plus actifs de l’équipe de construction.
Guy Eeckhout : « Une analyse TCO est très importante : les coûts d’utilisation et d’entretien ont un impact énorme sur le coût global du bâtiment (construction + utilisation). Certains choix de construction et de finition présentent même un ROI d’à peine 8 mois ! »
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Philippe Van Gelooven
Le rayonnement vis-à-vis du client, l’attraction de nouveaux talents – y compris sur le plan international – et le renforcement des liens relationnels avec les clients étaient des objectifs prioritaires pour la conception du nouveau bâtiment
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/BARCO CAMPUS, COURTRAI
BUSINESS CASE
« Au sein du “Circle”, plusieurs entités : le Research & Development center, le Meeting deck où toutes les infrastructures de réunion sont concentrées, et le Quarter deck équipé de salles de réunion pour la formation et de postes de travail pour l’administration. »
Une autre explication, non moins importante, pour la forme circulaire, c’est le concept de « campus » du site. « The Circle » constitue le cœur du campus et trois autres bâtiments s’y connectent : « The lab » un laboratoire de recherche, « The Pulse » un immeuble de bureaux supplémentaire et « The Engine », une extension des unités de production existantes. Au sein du « Circle », plusieurs entités : le Research & Development center, le Meeting deck où toutes les infrastructures de réunion sont concentrées, et le Quarter deck équipé de salles de réunion pour la formation et de postes de travail pour l’administration. « Les trois parties différentes au sein du bâtiment ne sont pas isolées mais s’enchevêtrent en générant beaucoup plus de rencontres qu’auparavant », complète
Bruno Poelman, architecte et responsable de projet chez JaspersEyers Architects. « Le Meeting deck se trouve toujours à peu près à mi-chemin pour chacun, ce qui en fait un terrain neutre pour des rencontres entre toutes les divisions. » La superficie brute devient un espace de vie net « Dans la plupart des cas, le restaurant d’entreprise n’est utilisé qu’une heure par jour, alors qu’il occupe un grand nombre de mètres carrés », argumente Guy Eeckhout. « Nous devions être plus efficaces et pratiques à ce niveau. Ce constat est à la base de l’aménagement du restaurant d’entreprise en tant qu’espace actif et multifonctionnel. » Le Wifi est disponible partout dans le bâtiment. De ce fait, chaque place assise peut aussi être un poste de travail. Sur un côté, on a créé une belle construction avec des éléments en bois servant de cloisons et qui intègrent aussi des écrans dotés de la technologie Barco « ClickShare » pour la connexion aisée d’ordinateurs portables. C’est ainsi que 30 postes de travail ont été créés mais aussi 5 « satellites » pour les collaborations, les réunions, les présentations en petits groupes. La création de postes de travail dans l’espace restaurant répond en partie à la demande de lieux de réunion. Une étude préalable à la construction avait mis en exergue un manque chronique de lieux de réunion pour 6 à 8 personnes. Guy Eeckhout : « Nous avons beaucoup investi dans le restaurant de l’entreprise. Sa fréquentation est stimulée par une ouverture dès 8 h du matin. Trois fois plus de collaborateurs qu’auparavant le fréquentent ce qui accroît aussi nettement sa rentabilité. Désormais, les 450 places assises sont même occupées à midi en 2 shifts ! »
Klaas Verdru
Sensible au TCO Une analyse critique du TCO (Total Cost of Ownership) a servi de fil rouge tout au long du développement, et ceci dès la phase conceptuelle du projet. Guy Eeckhout : « Les techniques, notamment, ont été étudiées de près avec le constat de départ qu’il n’y avait pas beaucoup d’information concrète utilisable et disponible pour atteindre le but fixé. Nous avons pourtant réussi à modifier sérieusement la première proposition d’équipement technique sur la base de l’analyse TCO. Les coûts d’utilisation et d’entretien ont un impact énorme. Certains choix permettent un ROI d’à peine 8 mois ! » Le BIM (Building Information Model) n’a été appliqué que pour la stabilité du bâtiment. Pour l’installation des techniques, il semble ne pas encore apporter une plus-value manifeste et il existe aussi trop de standards différents en circulation. Dans certains cas, on utilise déjà le BIM pour l’insertion des conduites dans les gaines techniques.
Le rayonnement vis-à-vis du client, l’attraction de nouveaux talents – y compris sur le plan international – et le renforcement des liens relationnels avec les clients étaient des objectifs prioritaires pour la conception du nouveau bâtiment.
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Marc Detiffe
Marc Detiffe
Marc Detiffe
Le “quarter deck” avec ses installations pour les formations et des postes de travail administratif.
La zone verte aménagée autour du bâtiment contribue à une atmosphère de travail encore plus agréable.
14 WORKPLACE SHOWCASE 2016
Le restaurant d’entreprise est conçu comme un espace actif et multifonctionnel où chaque place assise peut se muer en poste de travail en dehors des heures d’utilisation du restaurant.
/BARCO CAMPUS, COURTRAI
BUSINESS CASE
Les espaces de tests sont ainsi partagés à 33 % par les différentes divisions R&D, ce qui génère une utilisation beaucoup plus efficace des investissements.
Marc Detiffe
« Pour les utilisateurs, la transition vers le nouveau cadre de travail flexible va de pair avec un processus d’apprentissage, ce qui exige un suivi du facility management. En ayant anticipé de manière très fine les besoins des futurs occupants, nous avons in fine réceptionné un bâtiment qui répond pleinement à nos besoins. C’est incontestablement dû à la collaboration en équipe », déclare Guy Eeckhout satisfait en se souvenant des cinq dernières années.
L’aménagement des postes de travail contribue à la mobilité qui est visée à l’intérieur du bâtiment. Sur le plan de l’ergonomie, un réglage manuel de la hauteur des tablettes de bureau est prévu.
« La mission du bureau d’architectes ne s’achève pas avec la réception, mais se poursuit tout au long du cycle de vie du bâtiment », souligne John Eyers. « Les adaptations en fonction de l’évolution de l’entreprise doivent idéalement se produire dans l’esprit du concept original. Le bâtiment est dépourvu de poutres et toute la technique est intégrée dans des gaines. Et cela, entre autres, assure une flexibilité maximale pour d’éventuelles transformations dans le futur. » Eduard Coddé ✍
Optimalisation accrue de la superficie Les espaces de réunion elliptiques sont décalés les uns par rapport aux autres, le toit d’un espace servant de terrasse/balcon à la salle de réunion située à l’étage supérieur. Ceci donne un éventail de possibilités d’utilisation et des atouts supplémentaires tandis que cette architecture créative permet à la superficie utilisable nette de se rapprocher de la superficie brute du bâtiment.
L’aménagement des lieux de travail supporte la mobilité recherchée au sein du bâtiment. Sur le plan ergonomique, la possibilité de régler manuellement la hauteur de la tablette des bureaux est prévue. Outre l’ergonomie, le confort acoustique au sein du cadre de travail a été un point important dans le développement du concept. C’est ainsi des « cockpits » permettent de s’isoler pour des tâches qui exigent une grande concentration.
Nouveau « chez soi », nouveau comportement des utilisateurs Un déménagement constitue le moment idéal pour mener à bien un changement car l’utilisation est étroitement liée au bâtiment. « Avec The Circle, nous abandonnons le travail axé sur la division et tout tourne autour de la collaboration axée sur le projet », souligne Guy Eeckhout. « Les postes de travail flexibles soutiennent toute forme d’activité. Pour l’aménagement, on applique un ratio de 80 % entre le nombre de collaborateurs et le nombre de postes de travail. »
Guy Eeckhout : « Pour l’aménagement et l’occupation des espaces, nous avons au préalable réalisé un audit et effectué des mesures sur une longue période afin de déterminer aussi précisément que possible le taux d’occupation et les types de postes de travail nécessaires. Maintenant que le bâtiment est occupé, nous allons effectuer de nouvelles mesures afin d’effectuer éventuellement des ajustements là où cela semble souhaitable. » Même les postes de travail pour les collaborateurs Research & Development sont conçus de manière aussi flexible que possible.
Experience tour Pour les visiteurs, un « experience tour » a été imaginé à travers le bâtiment. Il comprend 6 thèmes et passe dans les divers espaces de démonstration pour donner un aperçu de l’éventail complet des activités et technologies développées par Barco. Le visiteur y découvre ainsi des installations de cinéma, des technique de communication pour le retail, le home cinema, la division health care… La présentation de la division health care est assez originale. Elle se présente avec un carrousel tournant illustrant un aspect spécifique de l’offre de Barco, comme la chambre des patients, le bloc opératoire, etc. L’atrium n’est pas seulement remarquablement lumineux et spacieux, c’est aussi un show-room vivant permanent mettant en scène le savoir-faire de Barco. Ce nouveau bâtiment devient ainsi un porte-drapeau des produits de haute technologie de l’entreprise.
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NEW Facility & Real Estate Management in de zorgsector une édition spéciale du magazine Profacility à paraître le 8 décembre
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Créer de la valeur ajoutée pour une gestion RH optimale
Grâce à leur titre de Best Workplace 2016, EASI et Torfs se démarquent à nouveau comme des exemples de gestion qualitative du personnel en Belgique. Entrée en 5e position en 2014 avant de s’installer à la tête du classement ces deux dernières années, EASI a conscience de l’importance cruciale de l’autonomie sur le lieu de travail. L’entreprise responsabilise ses collaborateurs tout en leur permettant de profiter d’une certaine liberté, notamment par réduction significative des systèmes de contrôle. Cette approche ren-force l’esprit d’entreprise des collaborateurs, qui prennent beaucoup plus d’initiatives dans l’exécution quotidienne de leur travail. Pour la septième fois et la troisième année consécutive, Torfs s’est hissée en tête du classement des grandes entreprises. Dès sa création, la société a mis l’accent sur les personnes. Torfs cherche sans cesse à satisfaire ses clients et employés, les deux seraient d’ailleurs indissociables pour la société. C’est ce que l’entreprise appelle « l’attention à 360 degrés ». Projets d’entreprise excellents Les « Best Workplaces » se distinguent par leur capacité à créer de la valeur ajoutée par le biais de leur pratiques RH. Comme chaque année, des « Special Awards » ont été remis à trois entreprises qui se sont distinguées au travers de projets d’entreprise intéressants. Care s’est ainsi vu remettre le « Recognition » award pour les efforts fournis dans la valorisation du personnel. Le gagnant Torfs a également remporté le prix « Employer Branding ». L’entreprise a l’intime conviction que des collaborateurs heureux
© Great Places To Work
Le Great Place to Work Institute, en collaboration avec la Vlerick Business School et leur partenaire médiatique Jobat, établit chaque année le classement « Best Workplaces » en Belgique, garant d’une sorte de label de qualité. Dans les great workplaces se passe quelque chose qui dépasse la politique et les pratiques d’entreprise. Ce n’est pas tellement ce que font les entreprises qui est déterminant, mais davantage la façon dont les dirigeants l’exécutent.
L’Event Lounge à Bruxelles a accueilli la cérémonie festive dévoilant les « Best Workplaces 2016 ».
feront à leur tour des clients heureux, et inversement. Il est dès lors très important d’être réellement aux petits soins pour ses collaborateurs si on attend d’eux qu’ils aient la même attitude à l’égard de leurs clients. Enfin, l’entreprise Ormit a reçu le prix « Strategic Talent Development ». Pour aider ses employés à évoluer et à tirer le meilleur parti de leur potentiel, l’entreprise veille à ce qu’ils découvrent leurs talents uniques et les exploitent. Selon elle, chacun doit progresser à sa manière, et le développement ne se fait pas nécessairement en vue d’une fonction en particulier. Il s’agit avant tout d’apprendre à se connaître soi-même. Découvrez le reportage « Best Workplaces 2016, créateurs de valeur ajoutée » téléchargeable via www.profacility.be/biblio > 14/04/2016
Lauréats 2016 Moins de 500 employés • EASI • AE • Protime • Ormit • Mars Belgium • AbbVie • Secretary Plus NEW • Solvus NEW • House of talents NEW • Handson & Partners
Plus de 500 employés • Torfs • Accent Jobs • McDonald’s Belgium • Start People • Adecco • Monsanto • KBC Groep • Care NEW • Media Markt • EY NEW
Envie de savoir si votre entreprise peut faire partie des Best Workplaces 2017 ? Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes sur www.greatplacetowork.be
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/SMART WAY OF WORKING @ ELIA, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Espace Worklounge qui permet plusieurs dynamiques de travail avec des espaces de réunions ouverts, fermés et des alcôves plus privatives.
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Voie impériale vers le SWOW Le siège social d’Elia, sis au n°20 du Boulevard de l’Empereur, vient de connaître un réaménagement en profondeur de ses étages 1 à 6. Les 360 collaborateurs qui y travaillent peuvent y vivre pleinement l’expérience professionnelle du Smart Way Of Working qui fait désormais partie de l’ADN d’Elia. « Transformer notre bâtiment du Boulevard de l’Empereur comme nous l’avons fait a constitué une sacrée aventure humaine », ouvre d’emblée Jan Windels, Critical Installations, Admin Support & Fleet chez Elia. Un Jan Windels qui a géré cet énorme chantier où 6 étages de 1000 m2 chacun ont été réaménagés en profondeur et qui - bien au-delà d’un réaménagement architectural de l’espace de travail - a mené à la mise en place du Smart Way Of Working@ Elia (SWOW) pour les 360 hommes et femmes qui y opèrent au quotidien. Un SWOW qui se matérialise dans des open spaces à taille humaine, une politique de clean desks, des postes de travail partagés optimisés en mode flex desk, mais aussi des espaces additionnels de détente, des coffee corners, des espaces de rencontres qui stimulent la communication naturelle et informelle… Ce n’est pas tout, évidemment : le SWOW@Elia intègre également horaires glissants, travail en fonction d’objectifs plutôt que d’heures prestées, encouragement au télétravail, en home working ou en bureau nomade sur l’un des onze sites d’Elia en Belgique. Le projet du Boulevard de l’Empereur a débuté opérationnellement en janvier 2015. Il portait sur les niveaux 1 à 6, qui ont été totalement et successivement évidés, niveau après niveau, et totalement réaménagés dans le plus pur style du SWOW adopté par Elia il y a deux ans lors des aménagements de l’immeuble du site Monnoyer1. « Le défi était de continuer à travailler sans discontinuer sur cinq plateaux pendant les travaux menés sur le sixième. Mais pas dans un ordre strictement croissant, du 1er étage au 6e par exemple : nous
devions tenir compte des impératifs techniques et opérationnels liés à l’activité de nos collaborateurs. Soit un casse-tête permanent afin de fournir des solutions confortables de travail et de minimiser les désagréments pour le personnel », poursuit Jan Windels. « Nous avons pu libérer un premier plateau en répartissant le personnel sur les autres niveaux ainsi que dans nos bureaux du Sablon. Nous avons également dû recourir à l’usage de bureaux temporaires chez Regus, en face de la Gare Centrale. » GLOBAL à la manœuvre et au planning L’entreprise GLOBAL - bureau d’architecture d’intérieur et consultant en réorganisation et réaménagement des espaces de travail a été mandaté pour mener à bien le projet de transformation des six étages du bâtiment Elia du Boulevard de l’Empereur. Philippe Bémont, Administrateur et Head Project Management chez Global nous en parle : « Derrière cet enchaînement de travaux échelonnés entre janvier 2015 et avril 2016, il y avait un travail considérable de planification. L’agencement du premier plateau a pris 8 semaines, les suivants ont été achevés dans le même timing. Le dernier a été plus rapide encore. Quant aux choix d’aménagement, ils faisaient suite à une analyse fine des besoins réels des occupants. Une proposition de design et d’aménagement des espaces a ensuite été soumise par nos équipes. » Jan Windels poursuit : « À chaque niveau, toutes les cloisons ont été démontées, avec un résultat étonnant : nous venions de deux longs couloirs gris très typés ministère… Une fois les cloisons abattues, nous nous retrouvions avec un immense paysager, à peine encombré de quelques murs porteurs. » Lorsque l’aménagement d’un étage était finalisé, le week-end était mis à profit pour assurer le déménagement : le vendredi midi, le personnel devait avoir mis ses effets en caisses ; durant le weekend, le service IT assurait le transfert du matériel informatique, tandis que les déménageurs sélectionnés et mandatés par Global assuraient le transfert des caisses.
1) voir encadré en page 22 « Le SWOW, du Monnoyer à l’Empereur » WORKPLACE SHOWCASE 2016 19
/SMART WAY OF WORKING @ ELIA, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Immersion dans le SWOW au Boulevard de l’Empereur Quand on voit l’espace, la lumière et la couleur qui baignent désormais les six niveaux fraîchement rénovés du n°20 du Boulevard de l’Empereur, il est difficile d’imaginer que, quelques mois plus tôt, chaque niveau était organisé autour d’une colonne vertébrale constituée de longs couloirs gris sur lesquels s’articulaient des bureaux fermés. Un aménagement tristement conventionnel, faisant la part belle au bureau individuel. Avec le Smart Way of Working (le SWOW) adopté par Elia, tout cela semble délicieusement - et heureusement - obsolète. Dans ce mode d’aménagement, un soin tout particulier a été accordé à la fluidité des cheminements et à l’acoustique. Afin de rendre l’utilisation des lieux plus confortable encore, l’éclairage a été minutieusement étudié, privilégiant la lumière naturelle Principe de grappes Les niveaux 2 à 6 ont été réaménagés selon un principe de grappes : des Open spaces de 12 à maximum 16 postes de travail, séparés les uns des autres par diverses salles de réunion, cockpits et autres bubbles. Ces grappes organisées en open space sont constituées d’îlots de 4 bureaux autour de 8 mètres d’armoires linéaires basses. Sans oublier les armoires murales qui permettent d’accueillir la documentation propre à chaque service.
Elia, en bref
Espace bibliothèque et salon installé au 6e étage à proximité d’un coffee corner. Aménagement sous la forme de Worklounge dynamique permettant de combiner travail et détente.
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Elia est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité à haute tension en Belgique, soit plus de 8.000 km de lignes aériennes et de câbles souterrains répartis sur l’ensemble du Royaume. Elia joue également un rôle-clé au niveau européen au service du réseau électrique interconnecté, de par la position géographique belge, située au cœur de l’Europe. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 1.200 collaborateurs en Belgique qui gèrent aujourd’hui et au quotidien c’est pléonastique le réseau haute tension.
L’Elia Hub, un grand coffee corner destiné à accueillir des événements internes ou externes.
Le Hub est équipé d’un bar, de présentoirs et aussi de murs dynamiques avec un tableau noir.
L’atrium, espace forum aménagé dans la rotonde, est directement connecté au Coffee corner.
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/SMART WAY OF WORKING @ ELIA, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Les salles dotées d’écrans et de systèmes de visioconférence peuvent être réservées via le système Outlook maison. Quant aux autres, elles sont à la disposition de tous, sans réservation préalable. « Désormais, chaque étage possède sa propre personnalité », précise encore Jan Windels, « mais tous les aménagements partagent la même philosophie SWOW. Le ratio poste de travail / travailleur est de 0,8. Avec le télétravail, les congés et les déplacements, ce ratio tient la route. Il s’agit du même ratio que celui déterminé au Monnoyer. Chaque niveau possède également 8 speed desks : des postes de travail nomades, pour le personnel d’Elia de passage ou si, d’aventure, les postes de travail étaient tous occupés. » Un premier étage pour les externes Le premier étage est spécifique - il a été conçu afin d’y concentrer les externes : visiteurs, consultants, fournisseurs… dans un souci de sécurité et de confidentialité. C’est le +1 qui accueille également les services Press et HR. Sans oublier l’Elia Hub, un grand coffee corner appelé à accueillir des événements internes ou externes.
Il est connecté directement à l’atrium, un espace forum aménagé dans la rotonde. Autre caractéristique : le +1 est le seul étage à bénéficier d’une salle de réunion et d’un bureau aux cloisons totalement sablées. C’est là qu’ont lieu les assessments et que les ressources humaines peuvent opérer dans un souci naturel de confidentialité. Vingt postes de travail y ont également été aménagés. « Ce n’était pas prévu initialement », se souvient Jan Windels, « mais la flexibilité du projet était telle que les adaptations requises ont pu être menées sans retard et sans heurt. » Recyclage social du mobilier Le projet de réaménagement des six étages du Boulevard de l’Empereur impliquait un renouvellement complet du mobilier, harmonisé et mieux adapté à la Smart way of working @ Elia. « Pour évacuer et recycler l’ancien mobilier - qui était de bonne qualité et restait parfaitement utilisable » - précise Jan Windels, « nous avons pris contact avec Oxfam, qui a pris en charge une bonne partie de celui-ci. Mais le bouche-à-oreille a étonnamment fonctionné, et nous avons dû gérer de nombreuses demandes émanant d’asbl et d’écoles de Bruxelles et environs. Soit une bonne manière d’apporter notre écot au monde associatif. »
Jan Windels, Elia « Le ratio poste de travail / travailleur est posé à 0,8. Avec le télétravail, les congés et les déplacements, ce ratio tient la route. » Le rez-de-chaussée et le 7e étage du bâtiment de l’Empereur n’ont pas été intégrés dans l’aménagement. Le 7e - qui accueille la direction d’ELIA - avait déjà fait l’objet d’un réaménagement répondant aux préceptes du SWOW. Quant au rez-de-chaussée qui abrite notamment l’accueil et la cafétéria, son aménagement devra être intégré dans un programme ultérieur. Le budget global est important, mais il a également permis d’apporter une satisfaction nouvelle dans le travail quotidien des collaborateurs d’Elia. C’est en tout cas le ressenti de Jan Windels qui arbore un sourire… heureux, lorsqu’il évoque ce projet. Bruno Hoditte ✍ Marc Detiffe
Le SWOW, du Monnoyer à l’Empereur Les lecteurs attentifs se rappelleront que nous vous présentions le SWOW @ Elia dans notre Profacility n°41, en mars 2014, avec les aménagements des bureaux schaerbeekois du site dit « du Monnoyer ». Une Smart way of working qui fait désormais partie intégrante de la culture d’entreprise chez Elia, jusqu’au sommet hiérarchique. En effet, même le CEO d’Elia vit pleinement le SWOW. Jan Windels : « L’expérience du Monnoyer était la première en matière d’aménagement selon les principes du SWOW. Nous avons pu corriger quelques points sur lesquels les utilisateurs achoppaient. En matière de taille de paysagers, notamment : les utilisateurs préfèrent des open spaces plus modestes pour travailler. Nous avons également beaucoup travaillé à la personnalisation des étages et, sur chaque étage, à la personnalisation des différents espaces. » Immeuble Elia le Monnoyer
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« Le nouvel immeuble d’Elia invite à la co-création » à télécharger via www.profacility.be/Biblio - date de publication 22/04/2014
Des travaux labellisés zéro accident Les accidents qui surviennent dans le transport d’électricité à haute tension sont souvent critiques. Au fil des ans, la sécurité s’est profondément gravée dans la culture d’entreprise d’Elia. Aussi, le chantier d’aménagement du Boulevard de l’Empereur a-t-il lui aussi été marqué du sceau de la sécurité, avec contrôle strict des accès et livraisons, et un respect permanent et minutieux des consignes édictées par le coordinateur sécurité-chantier. Résultat : pas le moindre accident enregistré sur un chantier qui aura duré plus de 14 mois.
L’espace central regroupe les fonctions meeting, copy et coffee corners. Sans oublier le tri et l’élimination des déchets.
Les open spaces accueillent un maximum de 4 grappes de 4 postes de travail. Une leçon tirée de l’aménagement du Monnoyer.
Les cockpits constituent des espaces de concentration - et de silence - pour une ou deux personnes.
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/POUVOIRS PUBLICS
REAL ESTATE & WORKPLACE STRATEGY
Bonne gouvernance dans le secteur public Dans les pays voisins tels que la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, le recours à un « tenant representative » neutre ou à un consultant immobilier indépendant est très courant pour rétablir l’équilibre entre le propriétaire/loueur, représenté par un agent immobilier classique, et l’utilisateur/locataire, qui doit se débrouiller tout seul sur ce marché immobilier difficile alors que cela ne fait absolument pas partie de son core business. En Belgique, la situation évolue, en particulier dans le secteur public… Vincent Gérin, Founder & Managing Director de Anixton, a débuté voici 10 ans en qualité de tenant representative, en proposant des services indépendants de consultance en immobilier et en investissement. Bien que tous les secteurs économiques soient concernés, le portefeuille des clients de la société a très vite comporté des références importantes issues du secteur public. Vincent Gérin : « Cela s’est développé de cette manière surtout parce que ces clients recherchaient la transparence et la neutralité lors du choix de l’immobilier. En 2012, on a même parlé d’un basculement dans le secteur public suite à une nouvelle organisation des instances au niveau fédéral ou régional, avec de nombreux déménagements comme conséquence. » Les pouvoirs publics dans leur ensemble ont également montré leur volonté d’exemplarité, débouchant sur une approche structurée de la procédure de sélection pour l’hébergement des divers services. Approche structurée En droit national belge, la législation sur les marchés publics ne s’applique pas aux marchés ayant pour objet l’acquisition ou la location d’immeubles existants. Néanmoins, les autorités publiques qui entendent conclure un contrat de bail ou acquérir un droit réel sont tenues de respecter les principes généraux du droit administratif, notamment les principes d’égalité et de non-discrimination, ainsi que les principes généraux du droit européen, plus spécifiquement le principe de transparence.
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Ces principes généraux ont un champ d’application plus large que celui des marchés publics. La conclusion d’un contrat de bail ou l’acquisition d’immeubles doivent être communiquées via publicité (canaux et formes de communication appropriés), les propositions reçues doivent être comparées de manière adéquate sur la base des critères préalablement annoncés, pour aboutir à une décision motivée reprenant les résultats de la comparaison. Pour des dossiers importants, ces obligations et cette méthode de travail sont logiquement respectées. « La transparence, la communication et le sérieux sont aujourd’hui au centre de la procédure de sélection pour l’hébergement des pouvoirs publics, et ceci aussi bien sur le plan fédéral que dans les trois Régions », commente Vincent Gérin. « Il existe clairement une volonté politique d’ouverture et de distanciation par rapport à certains scandales malheureux du passé. » « Waterside » (2012) a été un des premiers projets gérés sur la base de cette approche par la Régie des Bâtiments, pour le compte du SPF Justice, avec pour objectif de trouver un logement approprié pour la Direction générale Établissements Pénitentiaires (EPI). Un cahier des charges de plus de 30 pages a été communiqué aux candidats loueurs. De nombreuses possibilités s’offrent aux locataires En 2014, un grand projet a été lancé pour « Actiris », ceci, entre autres, dans le cadre de la régionalisation de la politique de l’emploi (placement et formation). Vincent Gérin décrit la situation : « Le client se trouvait dans un très vieux bâtiment et ses 15.000 m2 devaient idéalement être doublés. La demande de transparence et d’objectivité du choix était importante et c’est pourquoi une procédure européenne avait déjà été lancée rien que pour la désignation d’un consultant. Nous figurions parmi la dizaine de candidats à se présenter et après avoir été retenus, nous avons ainsi pu gérer ce projet avec comme résultat final, le choix de la Tour “Astro” pour un des emplacements centralisés où tout ce qui concerne l’emploi est rassemblé. Une collaboration avec VDAB y a même été hébergée. Il s’agit là du plus grand bâtiment à
Vincent Gérin, Founder & Managing Director Anixton: « En travaillant avec les services d’un tenant representative, les politiciens et autres décisionnaires ne peuvent plus être accusés de choix émotionnels ou même de “triche”. » caractère passif loué en Europe pour le secteur public. » Le projet comprend 36.000 m2 et représente une valeur d’investissement de 170 millions euros. À Liège, la Région wallonne était à la recherche d’une superficie de bureau de 10.000 m2 pour réunir sous un même toit la SRIW (Société Régionale d’Investissement de Wallonie), la Sogepa (Société Wallonne de Gestion et de Participations) et la Sowalfin (Société Wallonne de Financement et de Garantie des PME).
Depuis le début 2015, tous les projets à Bruxelles faisant l’objet d’un nouveau permis doivent répondre à la norme « Passif 2015 ». Ceci pousse un grand nombre de locataires, notamment du secteur public, à chercher de nouveaux bâtiments ou de très bonnes rénovations à hautes performances énergétiques. Idem pour la Région de Bruxelles-Capitale où, par exemple, le Bureau Bruxellois de la Planification (BBP) a déménagé avec d’autres services liés à l’urbanisme et a opté pour une rénovation en profondeur d’un bâtiment situé rue de Namur 59. Vincent Gérin : « Un budget publicité important a même été réservé à la communication des besoins pour trouver le bâtiment adapté. Ce sont près de 50 dossiers qui ont été présentés, ce qui a permis de justifier pleinement le choix final. » Parmi les projets très récents, citons celui du nouvel OIP (Organisme d’Intérêt Public) Bruxelles Prévention & Sécurité (BPS), avec pour objectif de centraliser tous les services et organisations ayant un rapport avec la sécurité dans la Région de Bruxelles-Capitale. Ce projet a constitué en la sélection et la négociation d’un contrat de location portant sur 13.000 m2. « Évidemment, des critères stricts de sécurité ont été imposés pour le bâtiment », témoigne Vincent Gérin. « Le contrat de location a été signé en juillet et les premiers 3.000 m2 seront mis en service dès novembre. » Responsabilité vis-à-vis des citoyens « Lorsqu’une organisation du secteur public loue un immeuble de bureau, elle le fait avec l’argent du contribuable », souligne Vincent Gérin. « En moyenne, nous avons chaque fois économisé, en tant que « tenant representative », environ 20 à 25 % sur le montant final de location par rapport à ce qui était initialement proposé par le courtier/loueur. En travaillant avec les services d’un « tenant representative », les politiciens et autres décisi-
onnaires ne peuvent plus être accusés de choix émotionnels ou même de « triche ». Le tenant representative est neutre et chaque choix est largement motivé, ce qui débouche sur une transparence maximale. »
La tour Astro à Bruxelles. Un choix d’hébergement pour ACTIRIS conjointement avec VDAB et BRUXELLES FORMATION.
Le souci de la neutralité et de la transparence a mené à l’établissement, par Anixton, d’une liste d’une trentaine de critères de sélection standardisés. Évidemment, le prix de location fait toujours partie de ces critères de sélection, mais aujourd’hui d’autres critères interviennent largement dans le choix d’un bâtiment : les installations techniques (prestation énergétique), l’emplacement (proximité des transports publics), l’image du bâtiment, la valeur architecturale de la façade, etc. Finalement, un top 10 des critères les plus pertinents pour le client est établi avec ce dernier. Ils sont ensuite pondérés (par ex. le prix de location pèse en général pour 30 à 50 % dans le choix d’un bâtiment). Vincent Gérin : « Tous les dossiers reçus peuvent donc être évalués et cotés sur la base d’un classement totalement neutre pour dégager in fine un vainqueur. Pour chaque dossier non retenu, nous expliquons pourquoi il ne l’a pas été. Tous les candidats reçoivent ce rapport et ont 15 jours pour éventuellement réagir. Nous négocions alors le prix de location avec le top 3 afin d’arriver au meilleur deal pour notre client, après quoi un rapport final est rédigé et sert de motivation de la décision. Bref, une transparence de A à Z. » Tendances La principale tendance est évidemment le souhait général de transparence lors de la décision portant sur les contrats de location. « La(es) prochaine(s) réforme(s) de l’État qui ne manqueront pas d’arriver à court ou long terme, déclencheront encore davantage de déménagements », prédit Vincent Gérin. Le bâtiment dans lequel une organisation est logée fait également partie du marketing de l’entreprise et ceci vaut aussi pour le secteur public. Un emplacement doit se distinguer architecturalement et pour ce qui est du secteur public, contribuer aussi à une coloration plus positive de la ville ou de la commune.
Rendering ALTIPLAN Architects
Anixton a été désigné comme consultant immobilier pour gérer cette recherche. Après une étude approfondie du marché, menée sur la base d’un appel d’offres et d’un concours d’architecture, la décision a été prise de procéder à une rénovation à grande échelle du bâtiment « Royal Avroy », actuellement déjà occupé par la SRIW et la SOWALFIN.
Eduard Coddé ✍
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PUBLI-VIEW
CRÉER UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL INTELLIGENT ET FLEXIBLE
Dans un monde économique complexe, les espaces de travail doivent accompagner la stratégie de l’entreprise, en renforçant son image interne et externe, tout en replaçant l’humain au cœur de la performance économique. Ces espaces portent un nom : « intelligent workplaces ». Depuis sa création, il y a maintenant plus de 20 ans, l’entreprise GLOBAL s’est spécialisée dans la conception, la réalisation et le fonctionnement de tels espaces. GLOBAL est une des entreprises leaders en Belgique en matière de consultance en organisation et réaménagement d’espaces de travail. La société propose quatre services : « consult » (définition des modes de travail), « design » (conception du projet architectural et branding des espaces), « build » (réalisation du projet architectural, clé sur porte) et « change » (accompagnement à la mise en œuvre et la stabilisation du nouveau mode de travail). Cette palette de services peut être utilisée comme un ensemble – un one-stop-shopping – ou individuellement. Multidisciplinarité Lors de sa création, en 1995, GLOBAL était avant tout un bureau d’études. Au fil des ans, face aux évolutions des modes de travail rendus plus flexibles grâce aux nouvelles technologies de l’information, GLOBAL a mué et s’est transformée pour pouvoir accompagner ses clients dans un processus complet : • réflexion au niveau de l’organisation du travail dans l’entreprise ; • conception d’un environnement de travail adapté en fonction de l’espace disponible (m2) ; • design et habillage des lieux mettant en avant les valeurs de l’entreprise, l’univers et imagerie de leur marques ; • aménagement et construction des espaces de bureaux, espaces d’accueil, de réunion et réception, en faisant appel à des fournisseurs et corps de métier triés sur le volet, reconnus pour la qualité de leurs prestations et leur fiabilité ; • gestion de projet avec un engagement fort au niveau des résultats en terme de planning et de budget ; • accompagnement au niveau communication pour la gestion du changement, le déménagement et l’emménagement dans les nouveaux espaces, ou espaces transformés.
Smart Way Of Working Il y deux ans, pour une de leurs 11 implantations en Belgique, ELIA testait dans l’immeuble « Monnoyer » un aménagement des espaces de travail différent, basé sur un partage des postes de travail par les collaborateurs de l’entreprise en fonction des activités et tâches qu’ils ont à effectuer. Avec pour but un gain d’efficacité dans l’allocation des différents postes de travail et pour résultat une amélioration du taux effectif d’occupation. Le Smart Way Of Working @ Elia (SWOW) était né. Fort de cette première expérience réussie, GLOBAL – via sa division consulting « New Game » – a accompagné ELIA dans leur réflexion pour implémenter le SWOW dans l’immeuble du Boulevard de l’Empereur où travaillent près de 360 collaborateurs. Il en résulte un environnement de travail chaleureux et très diversifié. En plus des désormais traditionnels bureaux aménagés dans des « open spaces », les lieux intègrent une multitude d’espaces dédiés à une activité spécifique : salles de réunion de tailles diverses, cockpits de concentration, « locker » et mail room, coffee corners, espace presse, auditorium et même … une « gaming room ».1 L’ensemble de ces espaces est harmonieux et fortement personnalisé par des graphismes qui évoquent les activités d’ELIA en matière de réseaux de transport d’électricité à haute tension. Le très haut degré de finition de ces aménagements a pu être obtenu grâce à la vigilance et au suivi de chantier minutieux par les architectes de la filiale de GLOBAL – l’entreprise générale G Entreprises – avec laquelle ELIA a contracté pour la réalisation de ces aménagements. WWW.GLOBAL-DPM.BE / STEVEN VALKENIERS +32 (0)475 83 06 23 / FREDERIC STAINIER +32(0)478 12 36 08
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Découvrez les aménagements réalisés par GLOBAL pour ELIA, dans l’immeuble sis Boulevard de l’Empereur à Bruxelles, dans le reportage publié dans cette édition.
WORKPLACE SHOWCASE 2016 PB
/MARKET OFFER / EVOLUTION TRENDS
OFFICES TO LET
Un bureau dans l’air du temps Les attentes actuelles par rapport à un espace de bureau optimal sont profondément différentes de ce qu’elles étaient voici dix ans. Ceci est dû à d’autres structures d’organisation, une autre manière de travailler, un effectif plus diversifié et le besoin partout revendiqué de flexibilité au sens le plus large du terme. Cofinimmo tient parfaitement compte des besoins actuels avec le concept innovant de « Flex Corner ». « Lorsque le bâtiment “The Gradient” situé sur la prestigieuse avenue de Tervuren à Bruxelles (Woluwe-Saint-Pierre) a été mis en location voici deux ans, ce sont surtout des candidats ayant besoin de superficies plus petites qui ont réagi », explique Marc Van Haelen, Commercial Account Manager de Cofinimmo, au début de notre visite. « Nous n’avons pas pu, à l’époque, concilier cette demande particulière pour des surfaces de 50 à 250 m2 avec une superficie au sol de 2.000 à 4.000 m2 par étage, mais cela nous a poussés à réfléchir. Résultat : notre propre équipe d’architectes a développé le “Flex Corner by Cofinimmo”. » Le 2e étage de The Gradient a été aménagé selon le concept FlexCorner avec, comme atout important, la présence de quatre entrées par étage. Trois salles de réunion, d’une capacité de 2, 4 et 10 personnes, occupent la partie centrale de l’étage. Une zone commune avec kitchenette, sièges et places lounge est aménagée tout autour. Six zones à usage privé de différentes tailles – de 103 à 1.200 m2 maximum – y sont connectées. « Notre groupecible pour le concept “Flex Corner” sont les sociétés plus petites, les équipes de projet qui doivent être logées au même endroit pour une période limitée – nous visons toutefois une location d’un an minimum –, bref des entreprises qui recherchent une flexibilité optimale », argumente Marc Van Haelen. Flexibilité actuelle Les salles de réunion centrales sont mises à disposition en proportion du nombre de mètres carrés de bureaux privatifs loués.
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Danielle Scherens, Corporate Communication Officer : « La facture mensuelle qui comporte la location, toutes les taxes et un forfait pour les charges communes simplifie la tâche administrative du client et suppose un coût fixe connu au préalable. »
Marc Van Haelen, Commercial Account Manager Cofinimmo : « À l’époque, nous ne pouvions pas concilier la demande pour des surfaces de 50 à 250 m2 avec une superficie au sol de 2.000 à 4.000 m2 par étage, mais cela nous a poussés à réfléchir. Résultat : le développement du concept Flex Corner by Cofinimmo. »
Elles sont associées à un système de réservation accessible aussi bien via PC que par le biais d’un écran placé à proximité des salles de réunion. Si les besoins sont plus importants, il est possible de se tourner vers le centre de réunion flambant neuf du rez-dechaussée. La totalité du sol est recouverte d’un tapis. Un sol technique, rehaussé, avec pré-câblage est prévu pour les réseaux Ethernet. Cofinimmo fournit, sur demande, un support pour un agencement personnalisé de la superficie louée et l’équipement technique complémentaire. Les locataires reçoivent une facture mensuelle comprenant la location, toutes les taxes et un forfait pour les
charges communes (entres autres l’électricité, l’entretien des zones communes, le Wifi…). « Cela simplifie la tâche administrative du client et suppose un coût fixe connu au préalable », résume Danielle Scherens, Corporate Communication Officer. En option, il est possible de louer des places de parking à raison de une par 50 m2 de superficie de bureau louée. Cofinimmo offre à tout moment aux locataires d’un espace de bureau la possibilité de déménager vers un autre lieu qui fait partie de son portefeuille immobilier si au moins 20 % de superficie supplémentaire sont nécessaires suite à la croissance de l’entreprise.
Emplacement fort « The Gradient » se trouve sur un terrain en pente, ce qui permet au 2e étage de surplomber totalement l’espace vert. Le bâtiment dispose même de son propre parc récemment enrichi de nouvelles plantations et qui est accessible aux locataires. Le bâtiment se situe en dehors du centre-ville bruxellois encombré et est du coup aisément accessible en voiture. L’arrêt de tram Jules César (lignes 39, 44) se trouve juste en face de l’entrée du bâtiment. Dans les parties communes, l’éclairage est entièrement doté de détecteurs de présence. Installations de réunion sur mesure Les réunions occupent une place importante dans le travail moderne, mais peu d’entreprises réussissent à exploiter les installations nécessaires de manière rentable. Ce qui est logique compte tenu du besoin de salles de capacité très diverses, les salles les plus grandes n’étant utilisées que sporadiquement. C’est pourquoi Cofinimmo a décidé d’aménager, dans The Gradient, un centre de réunion flexible et tourné vers l’avenir.
Le 2e étage du bâtiment The Gradient a été aménagé selon le concept « Flex Corner ». Trois salles de réunion, d’une capacité de 2, 4 et 10 personnes, sont aménagées au centre de l’étage. Une zone commune avec kitchenette, des sièges et des places lounge est aménagée tout autour.
Eduard Coddé ✍
Présence plurielle à la périphérie bruxelloise Le concept « Flex Corner by Cofinimmo » est également disponible dans le bâtiment du Paepsem Business Park d’Anderlecht où des bureaux de 47 à 200 m2 peuvent être loués. Il sera aussi proposé dans un avenir proche au sein d’un large périmètre autour de Bruxelles, avec des emplacements du nord au sud. Un « Flex Corner by Cofinimmo » va ouvrir en octobre sur l’Avenue Culligan à Diegem après quoi suivront Waterloo et le Boulevard du Souverain à WatermaelBoitsfort, programmé pour le début 2017.
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Accelerating success
/POUVOIRS PUBLIC FLAMANDS
REAL ESTATE & WORKPLACE STRATEGY
La durabilité présente de nombreux aspects LE BÂTIMENT HENDRIK CONSCIENCE COMME VITRINE La durabilité est étroitement liée au choix du bâtiment, à son utilisation, au travail d’une organisation et pour de grandes entités comme les services publics de la Région flamande, à la densité des postes de travail dans chaque bâtiment occupé. Ceci force en permanence un travail d’étude et d’analyse approfondi et des prises de décision pour trouver des solutions d’avenir optimales et réalistes. Le Ministère flamand de l’Éducation et de la Formation occupe actuellement l’immeuble Hendrik Conscience dans le quartier Nord à Bruxelles. Après rénovation et réaménagement des espaces, le nombre de collaborateurs qui y sont hébergés passera de 1.300 à 1.635. Les travailleurs de l’Agion (Agentschap voor Infrastructuur in het Onderwijs) et du VLM (Vlaamse Landmaatschappij) seront relocalisés dans cet immeuble. Pour le calcul des superficies nécessaires, la norme de 12,5 m2 de superficie primaire (nette) par ETP corrigé a servi de référence. L’architecte Xavier Suykens, consultant pour l’implémentation du Nouveau Travail à l’Agentschap Facilitair Bedrijf : « Nous avons prévu un ratio de 80 % de postes de travail par rapport au nombre total de collaborateurs, mais des ajustements complémentaires ont été apportés, tenant compte de la fonction du collaborateur. Le calcul précis a débouché sur un taux estimé d’occupation réel actuel des postes de travail fluctuant entre 65 et 70 % ».
Lors du réaménagement des espaces de travail de l’immeuble Hendrik Conscience, les principes organisationnels du « Nouveau Travail » tel que définis par les Autorités flamandes seront implémentés. Les postes de travail seront adaptés en conséquence avec pour but une concertation et une collaboration accrue.
L’isolation du toit et le placement en toiture de panneaux solaires font également partie du projet de rénovation de l’immeuble Hendrik Conscience pour laquelle une certification environnementale « Breeam Excellent » est visée, voire peut-être « Breeam Outstanding in use ».
Centre de réunion « Le rez-de-chaussée et le 1er étage du bâtiment rénové seront semi-publics », commente l’architecte Geert Van den Berghe, Division Projets de construction à l’Agentschap Facilitair Bedrijf. Le restaurant d’entreprise existant implanté au rez-de-chaussée sera entièrement rénové. Pendant la phase des travaux, le « sandwich bar » prendra le relais. Geert Van den Berghe poursuit : « Le restaurant restera ouvert toute la journée, tant pour les collaborateurs que pour les visiteurs car ces espaces sont utilisables comme lieux de rencontre et de réunion. Nous espérons ainsi stimuler les contacts avec les employés du bâtiment et les externes. Du nouveau mobilier adapté favorisera une certaine intimité, se prêtant aussi à des réunions informelles en petits groupes ». Le patio avec jardin extérieur situé au rez-de-chaussée rendra l’ensemble encore plus agréable.
Marc Detiffe
David Manaigre, chef de l’équipe de gestion immobilière de l’Agentschap Facilitair Bedrijf : « Pour le projet de rénovation complet du bâtiment Hendrik Conscience, les Autorités flamandes ont posé des exigences de prestation à propos desquelles un accord a été trouvé avec le propriétaire AXA Belgium. Le propriétaire a la liberté de faire procéder aux travaux selon ses préférences, pour autant que les exigences de prestation du locataire/utilisateur soient satisfaites. Certains choix peuvent aussi être influencés par les délais d’exécution imposés. »
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/POUVOIRS PUBLIC FLAMANDS
REAL ESTATE & WORKPLACE STRATEGY
Optimisation du portefeuille de bâtiments bruxellois
Le futur centre administratif bruxellois – Herman Teirlinck – en construction sur le site Tour & Taxis à Bruxelles.
Le premier étage sera totalement dédié aux réunions et formations. Le nombre de salles de réunions et leur dimension ont été déterminés d’après une analyse approfondie des besoins et disponibilités dans le quartier Nord, en ce compris dans le futur centre administratif bruxellois (VAC Brussel).
Image Neutelings Riedijk Architects / Conix RDBM Architects
Outre les données récoltées suite à cette analyse, des besoins spécifiques ont également été intégrés dans le programme, comme le besoin de salles de formation modulables. Des espaces pour des discussions informelles seront également aménagés à cet étage.
Fin 2017/début 2018, les pouvoirs publics flamands devront quitter et libérer le bâtiment Phoenix et l’immeuble Baudouin. Les occupants de ces bâtiments seront hébergés dans le bâtiment Herman Teirlinck sur le site de Tour & Taxis. David Manaigre, chef de l’équipe de gestion immobilière de l’Agentschap Facilitair Bedrijf : « De plus, les contrats de location d’Arenberg et d’Ellips arriveront à échéance en 20232024. Nous étudions sérieusement les possibilités pour ne plus devoir louer qu’un seul immeuble ou pouvoir relocaliser la totalité de ses occupants dans les autres immeubles que nous occupons. » L’Agentschap Facilitair Bedrijf des Autorités flamandes ne manquent clairement pas de défis à relever pour les années à venir !
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Aménagement standardisé Pour chaque étage, un plan type a été élaboré. Des concertations sont toujours en cours portant sur les adaptations éventuelles par groupe d’utilisateurs. L’architecte Xavier Suykens : « L’organisation diffère de celle d’un espace bureau paysager. Nous avons opté pour une alternance de postes de travail aménagés en open space et des bureaux fermés. Les postes de travail flexibles sont agencés en groupe de maximum 8 unités pour garantir un meilleur confort acoustique et donc un environnement de travail plus agréable. Lors du développement du concept d’aménagement intérieur, notre volonté fut d’obtenir une diversité des postes de travail ainsi qu’une flexibilité optimale en termes de possibilités d’utilisation. » L’objectif est qu’en fonction des tâches à effectuer, les collaborateurs changent de poste de travail au cours de journée et choisissent l’espace de travail le plus adapté à la tâche à effectuer. À noter que 10 % des postes permettent aussi bien le travail assis que debout. « L’aménagement des espaces sera donc très varié : d’espaces paysagers tout à fait ouverts à semi ouverts – une nouveauté pour les pouvoirs publics flamands – aux ‘cockpits’ pour permettre l’isolement lorsqu’une grande concentration est requise », poursuit Xavier Suykens. « Par ailleurs, des “postes de travail de collaboration” et des “intake cockpits” – encore une nouveauté –
« L’interchangeabilité des étages et la multifonctionnalité de leur aménagement contribuent à la durabilité du bâtiment car elles offrent la flexibilité souhaitable pour des adaptations futures. » équiperont le bâtiment Hendrik Conscience une fois rénové. Il s’agit de postes de travail destinés à de brèves concertations entre 3 à 4 collaborateurs, qui sont toujours prêts et pour lesquels aucune réservation n’est nécessaire. » Équipement high-tech Sur le plan technique, chaque poste de travail est doté de trois prises et d’une connexion de données. Le Wifi est disponible partout tandis que le propriétaire AXA Belgium a choisi – une primeur – un déploiement avec la couverture totale interne d’un réseau mobile 4G. La téléphonie classique disparaît définitivement et fait place au VoIP, intégré dans l’unified communication, qui offre aussi un support important pour le travail à distance. Choix minutieux À l’instar du centre administratif de Gand (VAC Gent), avant réaménagement de l’immeuble Hendrik Conscience les pouvoirs publics flamands ont effectué un inventaire minutieux du mobilier et des équipements existants. Une analyse approfondie a été faite de ce mobilier pour déterminer ce qui est encore en bonne condition, ce qui est réutilisable après recyclage sous la même forme ou une autre. Confronté aux besoins identifiés, cela a généré trois listes qui permettent d’établir trois cahiers des charges pour les équipements à déménager, le nouveau mobilier à acheter et les éléments à restaurer. Sur la base de ces cahiers des charges, des appels d’offres ont été établis.
Le choix cohérent d’un mix fonctionnel d’équipements neufs, existants et rénovés permet aux Autorités flamandes de réaliser des économies substantielles sur le coût de réaménagement total du bâtiment Hendrik Conscience. Masterplan « Pour la rénovation en profondeur du bâtiment Hendrik Conscience et la mise en service des nouveaux postes de travail, un masterplan a été établi définissant 15 zones », explique Geert Van den Berghe, Division Projets de construction. « L‘objectif est chaque fois de déplacer les collaborateurs d’une zone ancienne à une zone rénovée. Chaque zone est conçue comme un chantier indépendant ». Point de démarrage : la zone technique pour établir la base du bon fonctionnement de tous les nouveaux postes de travail. Le réaménagement des bureaux a démarré en août. Le premier étage où sera installé le centre de réunion et de formation sera réaménagé en dernier car il sert de zone « tampon » pour garantir la disponibilité pendant les travaux d’un nombre suffisant de postes de travail. La fin de la rénovation est prévue pour la mi-2018. Cette rénovation du bâtiment Hendrik Conscience se déroule en parallèle avec la construction et l’achèvement du centre administratif bruxellois (VAC Brussel) sur le site de Tour & Taxis. Eduard Coddé ✍
Mesurer la performance des espaces de travail Connaître le rapport entre le cadre de travail et les prestations individuelles des travailleurs est essentiel pour une bonne gestion d’entreprise, mais ce rapport n’est pas simple à exprimer en chiffres. Avec les services d’audit de Leesman, les entreprises peuvent mesurer dans le détail l’impact de l’environnement de travail sur la productivité de leurs collaborateurs. Exactement ce qu’ambitionnent les pouvoirs publics flamands. La « Facilitair Bedrijf » souhaite, avec l’outil d’analyse et d’étude LEESMAN, accroître la qualité de son service en l’améliorant de façon ciblée. « L’index Leesman (Lmi) n’offre pas seulement la possibilité de comparer l’expérience sur le lieu de travail entre bâtiments, mais aussi avec le marché et de procéder à un benchmarking des meilleurs prestataires », explique Gert Potoms, directeur général adjoint de la division Immobilier des pouvoirs publics flamands. Leesman va auditer, dans un premier temps, 11 bâtiments des autorités flamandes. http://leesmanindex.com
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/AG REAL ESTATE HEADQUARTERS, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Le siège social d’AG Real Estate, localisé au 58 de l’Avenue des Arts, est la vitrine du savoir-faire du premier opérateur immobilier du pays.
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« L’Arts&Lux est la vitrine de notre culture d’entreprise »
Marc Detiffe
Serge Fautré a pris la tête d’AG Real Estate il y a quatre ans, en provenance de Cofinimmo. Il se souvient de son arrivée à la tête du plus grand groupe immobilier du royaume : « Lorsque j’ai rejoint AG Real Estate, notre siège social était implanté au Boulevard Saint-Lazare. Je me suis très vite dit que ce site ne reflétait pas suffisamment la culture d’entreprise d’AG Real Estate, une culture d’entreprise prônant des valeurs telles que la créativité, la transparence, le travail en équipe et la responsabilité. C’est en ce sens que nous avons décidé de revoir en profondeur notre bâtiment, l’Arts&Lux, pour en faire la vitrine de notre culture d’entreprise ainsi que de notre savoir-faire. »
Marc Detiffe
Serge Fautré, CEO d’AG Real Estate, nous accueille dans le nouveau quartier général du premier investisseur immobilier du pays. Situé à l’intersection de l’Avenue des Arts et de la Rue du Luxembourg - d’où son appellation Arts&Lux -, le QG a été revisité en profondeur par les créatifs du bureau Admos.
Serge Fautré, CEO AG Real Estate « Nous avons aménagé ce bâtiment pour en faire un lieu de vie, reflétant les valeurs de communication et de transparence de l’entreprise. »
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/AG REAL ESTATE HEADQUARTERS, BRUXELLES
BUSINESS CASE
L’expérience, dans l’espace de travail aussi « Aujourd’hui, à l’Arts&Lux, nous sommes un peu plus de 260 collaborateurs », détaille Serge Fautré. « Et chacun dispose de son propre poste de travail. Nous avons aussi apporté un soin particulier aux salles de réunion, dont le nombre a doublé par rapport à notre site précédent. C’était un souhait exprimé par nos collaborateurs. À mes yeux, le travail passe par un cadre de travail agréable. Je dis souvent à mes employés que le bureau est leur maison de la journée. Alors autant qu’ils soient fiers de leurs installations. Et je pense qu’ils le sont. »
AG Real Estate En tant que filiale immobilière du premier groupe d’assurance en Belgique (AG Insurance), AG Real Estate bénéficie d’une importante solidité financière pour exercer ses 5 activités principales tout en gérant un portefeuille actuellement évalué à près de 6,5 milliards € : le développement, l’investissement, le financement immobilier, les partenariats public-privé, la gestion de parkings publics et de centres commerciaux. AG Real Estate gère 6 classes d’actifs : bureaux, entrepôts, commerces, logement, maisons de repos et parkings. Son portefeuille est investi dans l’immobilier direct et indirect, principalement en Belgique, en France et au Luxembourg, mais aussi auprès de marchés européens sélectionnés. AG Real Estate emploie 260 collaborateurs à ce jour.
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Amaury de Crombrugghe, Chief Investment Officer d’AG Real Estate, s’est beaucoup investi dans le projet. Il apporte son éclairage : « Le contenu de l’espace de travail, son aménagement, le ressenti qu’il dégage… ce qu’on résume sous le terme générique “d’expérience” compte aujourd’hui bien plus que les seuls mètres carrés disponibles par poste de travail. C’est une tendance que l’on vit en retail ou en résidentiel mais qui transparaît aussi dans les aménagements de bureaux. Les environnements de travail qui fonctionnent le mieux sont ceux qui intègrent une dimension de lieu de vie, ajoutant des fonctions événementielles et conviviales qui vont faciliter les échanges humains. C’est très important pour des jeunes travailleurs qui sont par définition hyperconnectés. » Un étage dévolu aux « Scholen van Morgen » Les niveaux 3 et 4 du bâtiment Arts&Lux hébergent le quartier général d’AG Real Estate. Le niveau 2 est dévolu aux 65 collaborateurs qui œuvrent au projet de partenariat privé-public (PPP) « Scholen van Morgen » dédié à la construction de 165 écoles pour le compte de la Région flamande. Il s’agit du plus gros PPP d’Europe. Outre la construction, AG Real Estate s’occupe également de l’élaboration du projet et de son financement, de même qu’il se chargera de l’entretien des écoles pendant les 35 années à venir. Budget total de l’opération : un milliard et demi d’euros. Une vingtaine d’écoles ont déjà été livrées et plus de cent autres sont en phase de construction. La totalité des écoles devraient être opérationnelles pour la mi-2017. Une relation de confiance Le projet Arts&Lux a été confié au bureau ADMOS de La Hulpe. Si aucune exclusivité ne lie ADMOS et AG Real Estate, les deux acteurs ont néanmoins noué une relation de confiance en travaillant au jour le jour sur de nombreux projets. « Nous travaillons beaucoup avec AG Real Estate pour des missions de space planning », explique Anthony Shaikh, CEO d’ADMOS.
Marc Detiffe
« L’opportunité était belle, poursuit Serge Fautré. L’Arts&Lux disposait de trois niveaux libres, il nous appartenait et sa localisation était exemplaire. Nous avons réfléchi à la meilleure manière d’aménager ce bâtiment pour en faire un lieu de vie, reflétant les valeurs de communication et de transparence de l’entreprise. Nous avons - à titre d’exemple de ce concept de transparence ouvert tout un niveau pour créer un atrium qui donne vie à l’espace central baptisé Village, véritable cœur de nos bureaux. »
Amaury de Crombrugghe, CIO (OWSH) AG Real Estate « Les environnements de travail qui fonctionnent le mieux sont ceux qui intègrent une dimension de lieu de vie. »
En perçant la dalle du niveau 4, l’espace ouvert est devenu un véritable atrium baptisé Village.
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/AG REAL ESTATE HEADQUARTERS, BRUXELLES
BUSINESS CASE
« Nous avons développé une expertise qui s’enrichit d’une veille constante en la matière qui confère à nos prestations ce “plus” que nous reconnaissent souvent nos partenaires. AG Real Estate connaît nos références et notre mode de fonctionnement, notamment en design & build. Aussi avons-nous pu mener de nombreuses missions ensemble. » « Chez AG Real Estate, nous avons des locataires qui souhaitent une relocalisation », complète Amaury de Crombrugghe. « De leur point de vue, ils ne disposent pas de suffisamment d’espace pour leurs collaborateurs mais un déménagement n’est pas toujours nécessaire. Il arrive fréquemment que nous leur proposions de réfléchir autrement et de redessiner leurs bureaux existants avec nos partenaires designers et architectes au premier rang desquels je citerais sans hésiter ADMOS. »
« Nous avons eu la chance d’avoir en face de nous un comité de direction ouvert aux idées que nous avons pu amener », souligne le jeune CEO d’ADMOS. « Nous avons également beaucoup travaillé sur l’acoustique et sur la lumière. Les couloirs sont larges, l’éclairage a été bien étudié, l’acoustique des planchers structurés a été adaptée afin d’éviter les bruits de résonance. Pour recouvrir certains murs et soigner l’acoustique, nous avons proposé d’utiliser des tissus de qualité - qu’on retrouve d’ailleurs sur certains sièges et fauteuils. Nous avons vraiment soigné les détails. »
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Bruno Hoditte ✍ Yvan Glavie
Interparking en projet Comme souvent dans le monde de l’immobilier de bureau, un projet - réussi - en appelle un autre. L’aménagement du siège social d’AG Real Estate a donné des idées à la direction d’Interparking, filiale à 51 % d’AG Real Estate. Interparking devrait dans les mois à venir abandonner son site historique de la rue de l’Évêque pour rejoindre de nouveaux bureaux situés rue de Brederode. De nouveaux locaux qui devraient à leur tour être aménagés par ADMOS. Gageons que nous en ferons écho dans une prochaine édition de Profacility.
De la 2D à la 3D Anthony Shaikh explique la démarche qui a mené aux transformations du nouveau quartier général d’AG Real Estate : « Nous avons écouté les desiderata exprimés par le comité de direction d’AG Real Estate. L’idée fondatrice était de matérialiser les valeurs de l’entreprise dans l’aménagement de sa nouvelle implantation. La configuration des lieux nous a très vite mené à réfléchir non seulement en deux dimensions - le space planning des niveaux 3 et 4 -, mais aussi à apporter une dimension verticale. Nous avons proposé de percer la dalle du niveau 4 afin d’apporter hauteur et lumière. » Cela a transformé de facto le niveau 4 en mezzanine du niveau 3, faisant de l’espace ainsi ouvert un véritable atrium. Une proposition architecturale qualitative et osée, qui eut l’heur de séduire les décideurs d’AG Real Estate, rencontrant leur souhait initial, à savoir doter l’entreprise d’une vitrine de qualité, matérialisant le savoir-faire d’AG Real Estate tout en assurant aux collaborateurs de l’entreprise un espace de travail tout confort.
Et Serge Fautré de préciser : « Tout cela avec un budget solide, mais dans les limites que nous nous étions données. Parce que nous restons avant tout des gestionnaires ! Nos clients nous le disent fréquemment : les aménagements de l’Arts&Lux sont une réelle réussite. Ils constituent un référentiel qualitatif qui a déjà contribué à conclure de nouvelles affaires. »
Serge Fautré, CEO AG Real Estate ; Amaury de Crombrugghe, CIO (OWSH) AG Real Estate, Anthony Shaikh, CEO ADMOS Design & Build
Interparking assure la gestion de parkings publics dans 9 pays et 350 villes, soit plus de 290.000 places de parking en portefeuille. Avec près de 2.000 employés, Interparking accueille chaque année quelque 85 millions de clients dans ses différents sites et compte parmi les principaux acteurs européens du secteur. Son portefeuille intègre des parkings situés en centre-ville, dans les aéroports, les gares ferroviaires, les hôpitaux, mais aussi dans les centres commerciaux, d’affaires et de tourisme.
Les salles de réunion sont nombreuses et présentent des profils très variés.
Le Village, au cœur de l’atrium d’Arts&Lux, engage aux réunions informelles.
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PUBLI-VIEW
CONSULT. CONCEPT. CONSTRUCT. ONLY COLLIERS! Ce slogan résume parfaitement les différentes tâches assurées par Colliers International Belgium pour ses clients en Belgique. Les équipes multidisciplinaires accompagnent les entreprises et organisations dans l’optimalisation de leurs choix immobiliers. Colliers les aide à développer un environnement de travail efficace et flexible qui soit utile aux collaborateurs et qui renforce la « corporate identity » de l’entreprise. L’indispensable « change management » fait également partie de l’offre de services.
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Workplace Strategy Exprimer l’identité d’une entreprise à travers son espace de bureau est une question de cohérence et de volonté de faire en sorte que toutes les équipes se sentent vraiment à l’aise dans cet espace. Colliers se profile comme un partenaire précieux et inventif dans l’aménagement du cadre de travail et des bureaux tout en respectant l’image de marque et les valeurs de l’entreprise. Un environnement de travail bien conçu stimule la synergie entre les équipes, veille à ce que les gens se comprennent mieux, favorise l’échange de savoirs et d’idées, résout les problèmes de manière plus informelle et apporte parfois davantage de flexibilité dans l’organisation du travail. Un concept et un design réussis renforcent le sentiment d’appartenance, l’implication, l’innovation, les prestations des collaborateurs et donc aussi de l’entreprise. Design & Build Sur la base d’un budget déterminé et d’un planning détaillé, Colliers se charge totalement de la réalisation et de la gestion du projet : élaboration du concept, design et « look & feel », travaux d’aménagement, installation du mobilier, déménagement, planning et gestion de budget. Le client peut ainsi se concentrer sur son propre core business tout en restant impliqué dans le concept de son nouvel environnement de travail.
MCI
Déménager vers un lieu optimal sans soucis La quête de l’immeuble de bureau idéal aux meilleures conditions (de location) requiert une bonne dose de connaissance et d’expertise. Pour que cela se déroule bien, sans mauvaises surprises, il vaut mieux s’appuyer sur un expert. Les consultants de Colliers accompagnent votre entreprise dans tous ses projets immobiliers, de l’idée à la réalisation, de manière à ce que le chef d’entreprise que vous êtes n’ait qu’un seul interlocuteur et puisse entreprendre débarrassé de tout souci.
• Real Estate Services - Workplace Strategy Design & Build • Actif dans 6 secteurs • Compétences spécialisées au sein de Colliers • Témoignages de clients satisfaits • Éthique et excellence garanties : RICS • Leader mondial du marché
« Chaque projet immobilier est suivi chez nous avec le plus grand soin : de la recherche de l’emplacement et du bâtiment approprié au déménagement en passant par les négociations du contrat de location et la réalisation des travaux : pour le client, nous sommes l’interlocuteur qui se charge de tout, en fonction d’un timing et d’un budget convenus », déclare Annick Vandenbulcke, Director Design & Build de Colliers. En Belgique, Colliers emploie 40 personnes. Ses équipes multidisciplinaires (spécialistes immobiliers, conseillers en espaces de travail, ingénieurs, concepteurs, project managers…) apportent une réponse à toute question immobilière dans le cadre d’une approche globale.
COLLIERS INTERNATIONAL BELGIUM Avenue Charles Schaller 54 54, 1160 Bruxelles +32 (0)2 775 95 11 - Belgium@colliers.com www.colliers.be
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/MSF, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Le grand hall d’entrée froid a été transformé en un espace utilisable par tout le monde.
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Diffuser son identité propre via le design Quelque 300 personnes travaillent au siège de Médecins Sans Frontières (MSF) à Bruxelles. Si le bâtiment apparaît régulièrement à la télévision, il n’est pas si fréquent de pouvoir y jeter un œil en coulisses. Roland Raaijmakers, Facility & Property Manager, décortique pour nous la philosophie à la base du nouveau siège bruxellois. Le précédent bâtiment de Jette devenant trop petit, MSF s’est mis en quête d’un nouvel immeuble capable de répondre aux besoins actuels. Ce bâtiment d’Ixelles satisfaisait à toutes les exigences. MSF a réalisé une analyse poussée des besoins par le biais d’entrevues approfondies avec les membres du personnel. MSF n’emploie pas un personnel de bureau typique et devait par conséquent tenir compte de besoins très spécifiques. L’organisation non-gouvernementale possède clairement sa propre identité. MSF a choisi CBRE comme partenaire pour l’aménagement du nouvel immeuble de bureaux. La gestion du projet s’est déroulée en collaboration très étroite. Là aussi, une analyse a d’abord été effectuée. Comment MSF allait-il utiliser le bâtiment ? Quelles sont les divisions qui collaborent le plus étroitement et doivent par conséquent se trouver à proximité les unes des autres ? Un grand nombre de questions étaient sur la table. L’équipe de projet de MSF et de CBRE a parlé avec des représentants de chaque division et avec les directeurs. Ensuite, le concept a été déterminé et les plans dessinés. Il y a eu trois étapes essentielles : la conception, les plans et les particularités. Ensuite, les travaux proprement dits ont pu commencer. Ils ont pris un peu de temps mais cela en valait la peine. Le choix des matériaux, les couleurs… tout a été mis en œuvre pour que les collaborateurs se sentent autant que faire se peut « comme chez eux ».
Quelle est la fonction de ce bâtiment au sein de MSF ? « Il s’agit d’un des centres opérationnels de l’organisation. Nous possédons des bureaux dans différents pays. Certains s’occupent surtout de la collecte de fonds et du recrutement et jouent évidemment un rôle crucial dans le soutien de l’organisation. Les bureaux plus importants, comme celui-ci à Bruxelles, se chargent aussi de nos activités. Un grand nombre de nos projets internationaux sont gérés d’ici. Nous savons très bien où notre aide peut s’avérer nécessaire. Au Népal par exemple, qui a été touché par un important tremblement de terre, nous avions déjà établi de nombreux contacts, même au niveau ministériel, ce qui nous a permis d’agir plus rapidement. Nous connaissons les situations dans les pays et parfois nous disposons déjà de personnes sur place avec le matériel nécessaire pour pouvoir apporter une aide. Nous sommes prêts en cas de besoin. Le bâtiment devait aussi refléter l’identité typique de MSF. Chaque jour, des gens arrivent dans le bâtiment pour une formation, un débriefing, etc. Il doit y avoir un lien, une cohésion entre les collaborateurs qui exécutent nos projets dans le monde entier et ceux qui sont au siège. » Ce bâtiment est-il une initiative « New Way of Working » ? « Pas vraiment. Pour nous, c’était surtout une question de cadre de travail. Voici environ 20 ans, nous nous sommes installés dans notre bâtiment précédent à Jette. Nous étions alors une centaine. Le bâtiment proposait un aménagement classique avec des petits bureaux fermés et il est devenu, au fil du temps, trop petit. Certains collaborateurs devaient même travailler dans le couloir… Notre choix pour ce bâtiment et cet aménagement était donc basé sur une problématique réelle et sur le fait que nous voulions travailler dans un bureau open space plus moderne, et pas dans un open space conventionnel.
Le bâtiment devait refléter l’identité typique de MSF. Chaque jour, des gens viennent ici pour une formation, un débriefing, etc.
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/MSF, BRUXELLES
BUSINESS CASE
1. Le choix des matériaux, les couleurs… tout a été mis en œuvre pour que les gens se sentent autant que possible « comme à la maison ». 2. MSF souhaitait un bureau open space plus moderne, pas un open space conventionnel.
Lionel Andries, Senior Director de CBRE Workspace, explique les spécificités et les résultats obtenus
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Cet immeuble comporte de nombreuses salles de réunion agréables de tailles différentes, y compris de très petites. À Jette, nous en avions 19, ici une quarantaine. Ces espaces peuvent accueillir nos collaborateurs pour un travail en petits ou grands groupes si nécessaire. C’était très important pour nous, car nous travaillons dans le monde entier. Un grand nombre de nos collaborateurs doivent souvent téléphoner et ont donc besoin de lieux pour cela, en combinaison avec un aménagement open space. Nous organisons aussi de multiples formations. Notre organisation a besoin de nombreuses compétences et professions différentes. Il ne s’agit donc pas vraiment d’un concept “New Way of Working”, mais d’un environnement de travail bien adapté à nos collaborateurs et visiteurs. Nous avons toutefois décidé d’utiliser le bâtiment autrement. Et de ce point de vue, il y a un lien avec le “New Way of Working”. Les tâches ne sont plus effectuées seul derrière un bureau. La totalité du bâtiment est disponible et offre différents types d’environnements de travail. Mais on trouve toujours des postes de travail classiques en configuration open space au sein de l’immeuble, par exemple dans la division Finances, où les collaborateurs ne doivent pas circuler partout et où la protection des données est cruciale. »
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Qu’y a-t-il d’autre dans le bâtiment en dehors des salles de réunion ? « Il y a des lounges où les gens peuvent se réunir de façon informelle et d’autres espaces qui sont davantage réservés à la détente qu’au travail pur. Il y a même quelques hamacs où les gens peuvent se coucher pour lire un rapport par exemple. Nous avons dû convaincre nos collaborateurs du fait qu’il s’agissait d’une bonne idée, que l’on n’allait pas penser qu’ils ne s’en serviraient que pour se reposer… Ceci demande un vrai changement de mentalité. Il y a aussi de grands fauteuils-sacs. Nous disposons donc d’espaces très informels et très formels. On trouve quelques salles de réunion ouvertes, avec de nombreuses personnes autour, mais aussi des salles de réunion fermées. Bref, un aménagement de bureau très varié. » Avez-vous aussi renouvelé vos méthodes de travail ? « L’infoflash, le lundi matin, est une de nos innovations. De façon informelle, nous échangeons les informations au sein d’une espèce de tribune, comme dans un terrain de football. Nous briefons nos collègues d’autres divisions sur ce qui va se passer dans la semaine qui suit. Cela peut être de tout. Les gens sont assis ou debout sur la “tribune.” Ceci stimule l’interaction. Nous faisons aussi beaucoup
« Tout d’abord, il est très agréable de voir que l’espace sert à ce pour quoi il a été conçu. Ce n’est pas forcément le cas dans tous les projets. Ici, chacun utilise tous les espaces et MSF s’est approprié toutes les fonctions. Sur la base des résultats de l’analyse et des ateliers qui ont eu lieu avec l’équipe de projet de MSF, nous avons transformé le grand hall d’entrée froid en un espace que tout le monde peut utiliser et utilise aussi effectivement. Ce hall est désormais le cœur battant du bâtiment et canalise tout le trafic et toute la communication dans l’immeuble. Il mène même à une terrasse. D’autres espaces ont été conçus pour les activités quotidiennes des collaborateurs MSF : espaces de bureau flexibles et fixes, salles de rencontre et de réunion (formelles et informelles), lounges et une zone détente. MSF nous a expliqué toute l’importance de cette zone pour les collaborateurs. Ils s’y rendent même parfois pour s’y reposer après une nuit blanche dans un avion ! Nous avons conçu la totalité de l’espace pour MSF afin que les collaborateurs puissent travailler de manière flexible et concentrée. Ce résultat n’aurait jamais été possible sans une étroite collaboration entre les deux équipes. Grâce au project manager Élodie Parisis, Associate Director et architecte d’intérieur chez CBRE Workspace, nous avons été totalement intégrés tout au long du projet dans le personnel de MSF et avons pu convertir leurs besoins et modes de travail en un environnement de travail concret. Du fait de leur passion réciproque pour ce projet, les deux équipes ont fait de leur mieux pour donner ce que MSF souhaitait et méritait. Et je pense que nous y sommes parvenus. »
de vidéoconférences car nous sommes le centre opérationnel pour d’autres bureaux, par exemple à Rome et en Afrique du Sud. Ainsi, ils peuvent aussi participer à nos discussions. » Les collaborateurs sont-ils enthousiastes quant à tous ces changements ? « Dans certains cas oui, dans d’autres évidemment pas. Ils étaient un peu sceptiques par rapport à leur nouvel environnement de travail. Mais le nouveau bâtiment répond parfaitement à nos besoins. Et je suis sûr que le personnel se sent maintenant ici comme à la maison. Certaines choses sont encore un peu sensibles, comme le fait que les fenêtres ne peuvent plus s’ouvrir par exemple. Travailler alors que d’autres peuvent vous entendre… Nous essayons évidemment d’améliorer sans cesse le nouveau cadre de travail. »
Le hall est désormais le cœur battant du bâtiment et canalise le trafic et la communication dans l’immeuble.
Faites-vous œuvre de pionnier ici à Bruxelles pour d’autres bâtiments MSF ? « Pas vraiment, mais d’autres bureaux, comme celui de New-York sont intéressés par ce que nous avons réalisé et passent volontiers nous rendre visite. Tous ceux qui passent d’un autre immeuble MSF à celui de Bruxelles – parfois des Facility Managers et des Project Managers – sont naturellement très enthousiastes quand ils voient le bâtiment. Ils repartent toujours d’ici très inspirés. Ils ne nous imiteront peut-être pas lorsqu’ils changeront de bâtiment ou d’aménagement, mais ils se serviront de notre expérience. Il n’est tout simplement pas possible de réaliser une copie exacte d’un bâtiment. Il faut tenir compte de l’ADN individuel de chaque situation. » Tim Harrup ✍ Marc Detiffe
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PUBLI-REPORTAGE
MANQUE D’OBJECTIVITÉ OU D’INFORMATIONS, LE FONCTIONNEMENT DE VOTRE ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL EST SOUVENT INCOMPRIS « La collaboration avec Measuremen s’est parfaitement déroulée », témoigne Ann Simons. « Le feedback rapide des résultats de l’étude a convaincu. Mais ce n’est pas tout : le reporting n’était pas une donnée standard, mais spécifiquement adaptée aux questions auxquelles nous étions confrontés. En enregistrant le type d’activité des collaborateurs, nous pouvons mieux y adapter les postes de travail. »
Aujourd’hui, l’espace de travail occupe une place primordiale dans le quotidien des collaborateurs. Pourtant, on entend encore assez souvent, dans bon nombre d’entreprise, que le nombre de postes de travail et/ou l’offre d’équipements de réunion ne correspond pas aux besoins des collaborateurs. Un problème en partie lié aux choix concernant l’aménagement des espaces de travail presque toujours tirés sur la base de constatations subjective. Mais comment modifier nos mauvaises habitudes ? Ces reproches son tils réellement justifiés ? Pour répondre à ces questions, une mesure objective de l’utilisation réelle des équipements et poste de travail disponibles est alors recommandée. Ann Simons, program manager d’ING Belgium, s’occupe de grands projets liés au Facility Management. Elle a reçu les plaintes des collaborateurs dans l’un des deux sièges d’ING à Bruxelles, plus précisément l’implantation du Cours St-Michel où un certain nombre de postes flexibles ont été introduits voilà quelques années déjà. « 4000 personnes travaillent dans l’immeuble et disposent de 3800 postes flexibles », explique Ann Simons. « Pour réagir aux insatisfactions manifestées, il nous semblait que la mesure objective de l’occupation des postes de travail constituait l’approche la plus adéquate. Pour cela, nous avons cherché un partenaire externe et nous nous sommes tournés vers Measuremen. »
Analyse approfondie L’analyse approfondie menée par Measuremen, a été effectuée en mars 2015. Durant deux semaines, les collaborateurs de Measuremen formés pour la cause ont mesuré l’utilisation des postes de travail et de la salle de réunion de l’implantation ING du Cours St-Michel. L’enregistrement des données requises a eu lieu manuellement avec des tablettes et des smartphones. L’approche a été plus loin que la simple mesure de l’occupation des postes de travail disponibles. Measuremen a également analysé le rapport entre les activités des collaborateurs et l’utilisation des postes de travail : téléphone, travail informatique par exemple. Quotidiennement, 6 mesures ont été effectuées dans les sept étages de l’immeuble, générant 3000 enregistrements relatifs à l’occupation et aux activités à chaque poste de travail. Comme c’est souvent le cas avec ce type de mesures objectives, un certain nombre de constatations étonnantes ont été tirées. Dans pas moins de 32 % des cas, constatant la connexion d’une personne à un poste de, travail, cette personne n’était en réalité pas présente. En moyenne, 65 % des postes de travail étaient occupés. Les lundis, mardis et jeudis, l’occupation était la plus élevée. En agrandissant l’équipe, ce taux est passé à 96 % pour une division déterminée. La conclusion s’imposait : il y avait largement assez de place pour fonctionner, y compris dans les salles de réunion, mais une amélioration de l’utilisation des espaces était indispensable.
Sensibilisation et changement de culture Les résultats de l’étude de Measuremen ont été discutés avec les responsables de divisions et une personne de contact par département. Ann Simons : « Ils ont organisé des entretiens avec les collaborateurs. Là où il y avait 96 % d’occupation, les collaborateurs ont été déplacés. Pour les autres divisions aussi, nous avons aidé les personnes de contact à solutionner les zones problématiques. » Des actions de communication ultérieures envers les collaborateurs sont indispensables. C’est ainsi que des messages ont circulé dans le sens « Si vous quittez un poste de travail, déconnectez-vous svp’ ou ‘Annulez à temps une salle de réunion réservée, afin de la rendre disponible. » En donnant un aperçu objectif de la situation réelle, l’étude a supprimé l’idée selon laquelle il est impossible de trouver un poste de travail ou une salle de réunion. Ann Simons : « La plupart des collaborateurs étaient satisfaits de l’aperçu, mais tout le monde ne trouve pas amusant d’aller s’installer ailleurs. Certains ne se sont reconnus d’emblée dans les résultats de l’étude. Finalement, chacun s’est adapté, on a utilisé le bureau autrement. On peut parler d’un véritable changement de culture. »
Measuremen rue d’Alost 7-11, 1000 Bruxelles - Tél. : 02 250 22678 brussels@wemeasure.com - www.wemeasure.com
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PUBLI-VIEW
Teamwork makes the dreamwork
© Microsoft Skype Luxemburg
CONSULT. CONCEPT. CONSTRUCT. ONLY COLLIERS!
Malgré des différences de bagage, d’expérience et de culture, l’équipe de conception est parvenue à travailler à l’unisson. La diversité de ses membres les a même servis, leur apportant une expérience riche, propice à un résultat de qualité. L’équipe de PROCOS Group était chargée de la conception intégrale, depuis l’établissement des test‐fits, du space planning et du design intérieur, jusqu’à la rédaction des cahiers des charges et des métrés, en passant par l’intégration des installations techniques du bâtiment. Elle a également été sollicitée pour trouver et sélectionner les entrepreneurs et le fournisseur du mobilier.
© Microsoft Skype Luxemburg © Microsoft Skype Luxemburg
Cet été, le personnel de Skype a eu la chance d’inaugurer son nouvel environnement de travail : d’agréables bureaux, le résultat d’une collaboration bien huilée entre tous les membres d’une équipe internationale. Le siège central mondial de Skype, une division de Microsoft Corp., est établi à Luxembourg. Ses équipes y assistent les clients et les collègues pour l’emploi de l’application Skype, outil bien connu de communication par Internet. Microsoft a voulu regrouper sur un seul étage, dans un cadre avenant, les postes de travail jusqu’alors répartis sur deux étages du bâtiment. L’objectif majeur du projet consistait à appuyer les activités des collaborateurs et des équipes. C’est par son expérience dans le développement et l’implémentation de nouveaux environnements de travail, entre autres au Luxembourg, que la firme PROCOS Group de Microsoft Corp. s’est vue confier cette mission. « Un challenge captivant », reconnaît Irina Vassileva, workplace consultant et architecte de PROCOS Group. « En tant que multinationale, Microsoft a beaucoup d’expérience dans les environnements de travail innovants. Pour ses bureaux luxembourgeois, la société américaine a préféré une approche innovante plutôt que “corporate”, et voyez le résultat : un cadre de travail convivial, perçu par l’ensemble du personnel comme un lieu chaleureux et motivant. »
PUBLI-VIEW
Ce nouvel environnement de travail se compose d’une diversité de postes non attitrés, pouvant accueillir n’importe quel collaborateur. Cela favorise les processus de travail flexibles et stimule la collaboration entre les diverses équipes dans un environnement international. Une table de ping-pong et un baby-foot agrémentent les loisirs dans la salle de détente. Toutes les zones fusionnent entre elles pour créer un environnement de travail intuitif très accessible. Les architectes ont apporté une attention soutenue au confort acoustique ainsi qu’à l’éclairage.
© Microsoft Skype Luxemburg
« Tous les matériaux choisis sont contemporains, mais exploités de façon particulière : leur rôle consiste à stimuler les collaborateurs », explique Ellen Daems, workplace consultant, Interior Designer et membre de l’équipe PROCOS Group. « Les murs sont faits de panneaux en aggloméré blanc aux formes dynamiques. En revanche, le bois massif du plafond produit une sensation de quiétude. Et les bancs – en bois également – sont propices à la communication, formelle ou informelle. »
© Microsoft Skype Luxemburg
L’emploi de mousse et de pierre sur les parois rappelle le « Gründ », l’écrin qui héberge l’immeuble. L’accentuation des perspectives entre l’intérieur et l’extérieur renforce la visibilité de Microsoft pour le passant. La dynamique intérieure est perceptible, jusque sur la place devant l’immeuble. « Malgré des délais d’exécution serrés, la collaboration des entrepreneurs fut optimale », poursuit Irina. « Le déménagement des équipes vers le nouvel étage unifié avait été fixé dès le départ du projet. Le bâtiment n’est pas un immeuble de bureau ordinaire et, pendant les travaux, les interventions prévues aux installations techniques ont dû être adaptées. »
Le résultat n’en est pas moins stupéfiant. L’ancien environnement de travail semble sombre, voire lugubre ; le nouveau, lui, est baigné de lumière naturelle, captée de partout. Assis à la longue table de la salle de détente, on entend le cliquetis de la balle de ping-pong, des collègues discutent face à une tasse de café, tandis qu’un autre est concentré sur un cockpit.
© Microsoft Skype Luxemburg
L’authenticité du concept plaît beaucoup au personnel et aux managers. Tant le processus que le résultat sont très étroitement liés avec les collaborateurs et leur façon de travailler. Ce cadre corporate a maintenant un visage « humain », qui donne une nouvelle signification au mot « travail ». C’est donc une nouvelle balise pour Microsoft, qui renforce encore sa position de leader dans la mise au point d’environnements innovants. Les bases de ce concept, appliqué à Luxembourg, seront certainement réutilisées ailleurs.
Si vous désirez découvrir d’autres réalisations et nos innovations, consultez la page www.procosgroup.com contactez-nous au +32 3 242 94 60 ou à l’adresse info@procosgroup.com
Irina Vassileva - Ellen Daems
Données du projet Surface : 1.000 m² Project Manager : Turner & Townsend Entrepreneur : HBS (Besix Group)
© Ronald Tilleman, Courtesy of PLP architecture
Après réception du bâtiment, The EDGE a été certifié BREEAM-NL avec mention « Excellent » et un score de 98,4 %.
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/DELOITTE @ THE EDGE / AMSTERDAM
BUSINESS CASE
Une référence à bien des égards The Edge, situé le long de la « Zuidas » à Amsterdam, présente la particularité d’être l’immeuble de bureaux le plus durable du monde. Et un quart de l’espace disponible est réservé aux rencontres. L’utilisateur principal, Deloitte, y a prévu 1.000 postes de travail à partager par quelque 2.500 collaborateurs via l’appli « Mapiq ». The Edge est également une référence en tant que « bureau intelligent » avec ses 28.000 capteurs. Profacility a vécu une rencontre passionnante avec Frouwynke Dijkgraaf, Senior Consultant Property Management chez Deloitte, qui a veillé au bien-être de ses collègues dès la naissance du projet.
Avec le déménagement vers The Edge, la superficie occupée a été ramenée de 36.000 à 20.000 m2 ! Les 1.200 collaborateurs, qui disposent tous d’un smartphone et d’un laptop, ont emménagé en une semaine. La forte croissance a entraîné l’accroissement du nombre de collaborateurs disposant d’un poste à Amsterdam pour atteindre aujourd’hui 2.500, et bientôt 3.000. Une grande partie des collaborateurs travaillent toutefois principalement chez des clients de Deloitte. À fond la carte de la durabilité Deloitte occupe 70 % de la superficie disponible et a pris l’initiative, avant la construction elle-même, de prendre de nombreuses
The Edge réunit les collaborateurs Deloitte de trois implantations – deux à Amsterdam, reliées par une passerelle, et une à Amstelveen – dotées chacune d’un service facilitaire. Collaborer de façon plus étroite et mieux partager le savoir sont les principes à la base de ce projet lancé voici 8 ans par une étude sur les surfaces nécessaires. Frouwynke Dijkgraaf : « La liste des aspirations comportait un emplacement A – de préférence la « Zuidas » d’Amsterdam –, la proximité de nos clients, l’accessibilité, la visibilité et l’image. Étant donné que Deloitte intervient dans le monde entier en qualité de partenaire en innovation, il fallait un bâtiment d’avenir, attirant les jeunes talents et incitant les bonnes recrues à rester. Sans oublier l’introduction radicale du nouveau travail ! »
décisions importantes. Notamment l’obtention d’un certificat BREEAM-NL avec mention « Excellent » en phase de conception, débouchant finalement sur une certification avec un score de 98,4 % obtenue le 2/12/2014 après réception du bâtiment. L’atrium constitue le cœur du système climatique de The Edge. Par le biais de panneaux tissés, l’air vicié est évacué des bureaux pour s’échapper via le toit, de manière à créer une circulation naturelle de l’air. Derrière chaque dalle de plafond se trouve une sorte de toile fuselée dans laquelle circule de l’eau pour le réchauffement et le refroidissement sur place. La façade orientée sud est un damier de panneaux solaires et de fenêtres. La toiture sert aussi à l’installation de panneaux solaires.
© Ronald Tilleman, Courtesy of PLP architecture
« Avec le déménagement vers “The Edge”, la superficie occupée a été ramenée de 36.000 à 20.000 m2 .»
L’atrium constitue le cœur du système climatique de « The Edge ».
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/DELOITTE @ THE EDGE / AMSTERDAM
BUSINESS CASE
« Chaque implantation Deloitte dans le monde entier doit veiller à ce que les collaborateurs vivent la même expérience look & feel, avec un éventail de services uniforme. » Les 700 m2 de panneaux solaires fournissent largement assez d’énergie électrique pour le bâtiment, car la consommation énergétique est inférieure de 70 % à celle d’un immeuble de bureaux conventionnel comparable. Le fait que Deloitte et OVG aient décidé de remplacer l’éclairage TL prévu par un éclairage LED novateur, spécialement développé par Philips pour The Edge , n’y est évidemment pas étranger. Les mouvements d’ascenseur sont automatiquement optimalisés en fonction de la vitesse et de l’économie d’énergie. Frouwynke Dijkgraaf : « Ce projet s’est appuyé dès le départ, chez Deloitte, sur une collaboration très étroite entre le facility management et l’ICT. Ce qui a permis d’intégrer totalement l’loT (Internet of Things), avant même qu’il ne devienne un thème d’intérêt général. C’est également ainsi qu’est né l’éclairage LED innovant de Philips qui nécessite si peu d’énergie qu’il peut être alimenté et géré de façon intelligente par le réseau ethernet. »
© Horizon Photoworks, Interior Architect - Fokkema & Partners
Organisation astucieuse « The Edge » compte 14 étages. La brasserie « Mahler » est également accessible à tous de l’extérieur du bâtiment et affiche des heures d’ouverture dépassant largement celles des bureaux. Après l’accueil, l’étage inférieur abrite un shop avec une offre très variée, un joli café avec un vrai barista, une riche gamme de sièges ainsi qu’une salle de fitness haut de gamme. Le premier étage est totalement réservé au centre de réunion, avec une grande variation de capacités et d’équipements pour les différentes espaces. L’étage le plus élevé comporte aussi des salles de réunion, certaines avec une vue impressionnante sur Amsterdam. Les salles portent le nom de sites et bâtiments célèbres de la ville.
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Le restaurant d’entreprise est très vaste, aménagé chaleureusement, et il met l’accent sur les préparations fraîches, sur l’alimentation saine, une approche soutenue aussi par des subsides ciblés. Plus de 2.000 repas sont servis ici quotidiennement. Deloitte occupe 6 étages de bureaux (2 à 7) présentant chacun une configuration assez similaire, avec à chaque fois un coin café. « Personne ne dispose plus d’un poste de travail fixe dans ce bâtiment », souligne Frouwynke Dijkgraaf. « Il existe toutefois des zones par fonction et les secrétaires disposent d’une zone attitrée. Malgré la forte croissance du nombre de collaborateurs, nous sommes toujours en mesure de bien accueillir les nouveaux collègues. » La variation de types de postes de travail comprend des postes partagés assis et debout, des « places balcon », des salles de projet, des cellules « téléphone » et des postes protégés favorisant la concentration. « Pour l’aménagement et l’habillage, un pitch a été envoyé aux bureaux d’architectes avec l’obligation de respecter notre style maison », indique Frouwynke Dijkgraaf. Dirigé par une appli La solide collaboration entre le FM et l’ICT a également débouché sur le fait que le smartphone constitue pour le collaborateur Deloitte la clé personnelle pour accéder à The Edge. Comme chaque poste se situe à 7 m de la fenêtre au maximum, la lumière artificielle est peu nécessaire. Les panneaux de plafond sont remplis de capteurs pour la détection de présence et de mouvement, ainsi que pour l’intensité lumineuse afin que l’éclairage soit réglé de façon aussi peu énergivore que possible.
©Raimond Wouda, Courtesy of PLP Architecture
Le premier étage est totalement réservé au centre de réunion.
« Personne ne dispose plus d’un poste de travail fixe dans ce bâtiment. » Pourtant chaque collaborateur peut intervenir et imposer une préférence personnelle. Ceci vaut aussi pour la climatisation. L’espace est divisé en zones climatiques compactes de 8 m2, ce qui permet un réglage automatique et individuel, y compris en dehors des heures de bureau habituelles. Avec l’appli « Mapiq », certains postes de travail et salles de réunion peuvent être réservés tandis qu’un collègue peut être repéré dans le bâtiment. L’appli génère énormément de données et un feedback utile pour l’amélioration du nettoyage, de l’achat de toutes sortes de produits et services. Et puisque le smartphone s’est vu confier un rôle aussi important, tous les postes de travail sont équipés d’une fonction de recharge sans fil. Grâce à cela, il est même impossible d’oublier de recharger l’appareil !
© Ronald Tilleman, Courtesy of PLP architecture
Le Facility Management prend soin de vous Chaque implantation Deloitte aux Pays-Bas – il en existe 16 actuellement – , et par extension dans le monde entier, doit veiller à ce que les collaborateurs vivent la même expérience look & feel, avec un éventail de services uniforme. La communication sur le projet et le moment clé du déménagement furent une partie importante de la mission de Frouwynke Dijkgraaf et de son équipe. « Les gens devaient surtout continuer à se concentrer sur leur core business », se rappelle-t-elle. « Le Facility management devait se préoccuper de tout ce qui pouvait avoir une influence sur leur nouvel environnement de travail, celui-ci devant être tout à la fois innovant et reconnaissable. » Trois ans et demi ont passé entre le « go » pour The Edge et l’emménagement. Évidemment, les collaborateurs étaient tenus au courant mais sans que cela leur prenne du temps. C’est ainsi qu’une webcam a été placée sur le chantier dont les images étaient diffusées dans le restaurant afin que chacun puisse suivre l’évolution des travaux. Régulièrement, des informations étaient transmises dont des newsletters avec vidéos. Des reportages vidéo ont été réalisés avec des explications des architectes ainsi que des animations vidéo spéciales pour introduire et expliquer le Nouveau Travail. « Les vidéos ont eu un effet éducatif et ont également motivé notre choix pour le NWOW », précise Frouwynke Dijkgraaf.
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« Une mesure du taux d’occupation des postes de travail en situation a permis d’argumenter sur la base de faits réels. » La vidéo a aussi servi de medium remplaçant la visite sur chantier et d’indicateur pour faciliter la mise en service du bâtiment, ce qui a d’ailleurs fonctionné de manière exemplaire. Une partie de l’information diffusée apparaissait sur le portail interne de Deloitte, ce qui permettait aussi aux collègues des autres implantations néerlandaises de rester au courant de la situation. Le premier jour de travail dans « The Edge », 12 collègues se tenaient prêts pour répondre rapidement aux questions de chacun et décharger ainsi le helpdesk téléphonique. Amélioration continue Les 100 premiers jours ont délibérément servi de période d’adaptation et rien n’a été modifié. Les plaintes éventuelles étaient conservées par le helpdesk et filtrées. « Bien que nous exploitions le bâtiment depuis un certain temps déjà, on note toujours des souhaits et des suggestions pour améliorer les choses », commente Frouwynke Dijkgraaf. « The Edge est menacé de saturation. Nous veillons donc constamment à exploiter les mètres carrés disponibles de manière encore plus efficace et à créer davantage de postes de travail. Nous croyons dur comme fer pouvoir atteindre ici un effectif de 3.200 personnes. » Récemment, le nombre de bornes de rechargement électrique du parking est passé à 43. Deloitte possède, avec 350 véhicules électriques, la plus grande flotte électrique des Pays-Bas. Frouwynke Dijkgraaf : « Nous travaillons actuellement à une appli qui indique la disponibilité des bornes de recharge et qui indiquent aux conducteurs dont la voiture est rechargée de la déplacer, afin de permettre aux collègues d’utiliser les installations de rechargement. » Deux ans après sa construction, The Edge reste toujours d’avantgarde au niveau des innovations techniques. Une vraie référence donc ! Eduard Coddé ✍
/DELOITTE @ THE EDGE / AMSTERDAM
BUSINESS CASE
© courtesy FOKKEMA Architecten © Raimond Wouda, Courtesy of PLP Architecture
© courtesy FOKKEMA Architecten
© courtesy FOKKEMA Architecten
Comme chaque poste se situe à 7 m de la fenêtre au maximum, la lumière artificielle est peu nécessaire.
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/DELOITTE @ THE EDGE / AMSTERDAM
The Edge, Amsterdam Zuidas, un projet d’OVG Real Estate Certificat BREEAM-NL « Excellent » en phase de conception : score de 98,4 % certifié le 2/12/2014. 14 étages
Superficie totale : 51 608 m² Superficie bureau : 39.410 m² Parking : 11.710 m² Panneaux solaires : 700 m2
• Financement : ABN AMRO Real Estate Finance • Bureau d’architectes : PLP Architecture (Londen, UK) OeverZaaijer (Amsterdam, NL) en qualité d’architecte exécutant, y compris les documents architecturaux relatifs à BREEAM. • Entrepreneur principal : VolkerWessels (G&S Bouw) • Génie mécanique, plafond climatique, installation électronique, installation sanitaire, installation de données, technique de mesure & de réglage, système d’évacuation cat. A (alarme par messages vocaux), alarme incendie, installation Co/Ch parking, pression de refoulement parking et intercom : Homij-Bosman Combinatie • Stockage de la chaleur et du froid : Eneco • Architecte d’intérieur pour Deloitte et AKD : Fokkema & Partners • Mobilier : Ahrend, Vitra, Haworth, Hay • Éclairage LED : Philips Lighting
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© Helene Binet, Courtesy of PLP Architecture
© Ronald Tilleman, Courtesy of PLP architecture
BUSINESS CASE
The Edge constamment sous les projecteurs Le 8 juillet 2016, The Edge a été nominé pour le prix immobilier FGH 2016 remis annuellement aux initiatives dans le marché immobilier. Ce prix constitue une reconnaissance pour ceux qui, dans la réalisation de projets immobiliers, font preuve d’audace, de vision et d’esprit d’entreprise. Le jury évalue aussi à quel point l’initiative propose un projet économique sain pour un risque responsable. Enfin, des critères comme l’architecture, la durabilité et l’impact social jouent aussi un rôle. Le jury professionnel a nominé trois projets : « The Edge », le « Leyhoeve » à Tilburg et le « Markthal » à Rotterdam. Le vainqueur du prix immobilier FGH sera dévoilé le 7 novembre 2016 à Utrecht. www.fghvastgoedprijs.nl
www.palmberg.nl
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/CATERING
FACILITY SERVICES
Moment de séduction et expérience totale Le catering est généralement considéré comme un des services de base de l’éventail total des prestations dont se charge le Facility Manager. Contrairement au nettoyage, un autre service de base, il s’agit d’une prestation offerte volontairement par l’employeur à ses travailleurs. Pourtant, le catering d’entreprise est soit très présent, soit pas du tout. C’est un monde en évolution constante, plein de subtilités et de tendances. Luc Van Sande, manager de Prorest qui fait partie de Facilicom Services Group Belgium : « Le catering moderne dépasse le simple fait de proposer à manger et à boire aux collaborateurs d’une entreprise. Comme dans tout restaurant ou toute brasserie, on recherche une expérience totale autour du manger et du boire. » Luc Van Sande peut s’appuyer sur une riche expérience dans le monde du catering, il est donc très bien placé pour analyser ce monde dans le détail. « Alors qu’auparavant, on travaillait très souvent à livre ouvert et que le traiteur pouvait compter sur un fee de 10 à 15 %, il en est tout autrement aujourd’hui avec un fee d’à peine 1 à 2 % », commente-t-il. « Pour le traiteur, cela signifie que l’achat des produit est mis sous
Luc Van Sande, Prorest : « Le restaurant propose des équipements de travail et de réunion avec la présence de prises, du Wifi, une offre de café de qualité, etc. »
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pression, ce qui limite la variation des produits et oblige à standardiser. Augmenter les volumes constitue l’approche standard pour comprimer les prix. » Une politique bidirectionnelle se met en place dans le monde du catering. D’une part, les acteurs qui choisissent une offre au prix très serré avec les conséquences qui en découlent et, d’autre part, les fournisseurs qui visent plus haut et jouent clairement la carte de la valeur ajoutée. Luc Van Sande : « Pas question ici d’un jugement de valeur, mais d’un choix stratégique fait par le traiteur. Les deux ont leur raison d’être et leur groupe-cible. » Valeur ajoutée Le catering avec valeur ajoutée diffère clairement du catering appliquant une approche purement axée sur les coûts. Tout dépend naturellement de l’appréciation du client, d’une politique RH et FM qui entend offrir aux collaborateurs un cadre de travail agréable et ceci à tous les niveaux. « Le catering avec valeur ajoutée équivaut, dans le chef de l’employeur soucieux de son personnel, à un siège de bureau ergonomique, une technologie réseau qui fonctionne bien, la possibilité de télétravail… », argumente Luc Van Sande. Un traiteur doit contenter deux clients : l’entreprise qui conclut le contrat et l’utilisateur, le collaborateur du contractant. La tendance est à une baisse du catering subsidié. Alors que cette part était auparavant de 95 % environ, cela a aujourd’hui fortement baissé et on s’attend à une poursuite de la baisse. La subvention du catering par l’employeur est, dans un très grand nombre de sociétés, un droit acquis, mais peut aussi être utilisé par le RH pour stimuler les collaborateurs (maintien et/ou attraction de talents) et les motiver. C’est ainsi que la subvention n’est plus considérée aujourd’hui comme un montant fixe, mais éventuellement comme un moyen d’arriver à des habitudes alimentaires plus saines en faisant varier le pourcentage de la subvention par plat et boisson. Autre tendance : les repas chauds ne sont plus une exigence.
Des sandwichs variés, un salad bar et/ou un bar à soupe attrayant font également l’affaire. Les contrats sont dès lors modulables. Le catering comme composante de l’image de l’entreprise « Le restaurant d’entreprise idéal est aujourd’hui un lieu agréable, attrayant également en dehors de l’heure du lunch et qui s’intègre de manière multifonctionnelle dans le cadre de travail », explique Luc Van Sande. « Le restaurant propose des équipements de travail et de réunion avec la présence de prises, du Wifi, une offre de café de qualité, etc. » L’expérience nous apprend que le service continu (avant et après le lunch) constitue un thème actuel mais qui ne se met pas forcément en place d’un coup de cuiller à pot. Le catering doit être appétissant, rapide et fluide. Aujourd’hui, on assiste toujours plus à un dédoublement avec du « to stay » – consommation de l’offre dans la zone de restauration – et du « to go » – à emporter et consommer ailleurs (à l’extérieur par exemple). « Une offre trendy et variée constitue un must absolu, tout comme une expérience unique du frais », souligne Luc Van Sande. « C’est encore bien plus vrai que pour les foodstores des rues commerçantes où les clients ne passent que deux à trois fois par mois. En tant que traiteur, nous devons en effet séduire et satisfaire nos clients vingt fois par mois ! Le bénéfice pour un traiteur se situe de plus en plus souvent dans la différence entre la subvention par le contractant et les dépenses supplémentaires par l’utilisateur séduit. » L’aspect « durable » est devenu évident pour le catering. Un concept catering tout compris Nous avons déjà signalé ci-avant que le catering dépassait aujourd’hui le fait de servir à manger à et à boire. Un traiteur qui opte pour une offre à valeur ajoutée propose un concept total qui comprend aussi bien l’aménagement de l’espace restaurant que
Miser au maximum sur les détails constitue d’ores et déjà pour Prorest le choix du futur.
l’organisation du personnel, y compris le choix des modalités de paiement et de caisse. Luc Van Sande : « L’idéal est de partir de zéro, car l’aménagement de la cuisine a un grand impact tant sur l’investissement que sur le coût d’exploitation et, par conséquent, influence fortement le prix final. Dans notre propre siège, nous nous en sortons avec 1,5 ETP grâce à une configuration idéale ! » L’expérience du restaurant n’a plus rien de commun avec la cantine d’entreprise d’autrefois. L’habillage (décoration), l’éclairage, la largeur des tables, les sièges et/ou les tabourets de bar de différentes hauteurs… chaque détail joue un rôle dans l’expérience et la séduction. Prorest a développé chaque détail dans le concept « Natural Delicious ».
Attentif à chaque détail Une attention importante est portée à une présentation soignée et moderne. L’utilisateur peut ainsi couper lui-même différentes sortes de pain frais. Alors qu’auparavant des plats froids recouverts d’un film plastique attendaient dans le comptoir réfrigéré, il est aujourd’hui possible de se servir selon ses propres goûts au salad bar, où les produits sont de préférence présentés sur de la glace pilée et non pas dans un frigo. « Vous prenez ce dont vous avez vraiment envie et vous gâchez ainsi moins de nourriture », remarque Luc Van Sande. « Les petites portions contribuent à la baisse du gaspillage mais favorisent aussi le choix d’un deuxième plat (principal) ou d’un dessert. En proposant des sauces et des assaisonnements, le client peut composer les plats selon ses propres goûts. »
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FACILITY SERVICES
Un buffet « soupes » séparé avec pain et garniture est également très apprécié. Le service et la préparation « in front » débouche aussi, en raison du contact client direct, sur une expérience plus prisée que le self-service pur. Le souci de chaque détail signifie aussi que la forme des assiettes et des plats en combinaison avec le dressage interviennent dans la séduction du client. « On prépare le plat spécialement pour moi », telle est la valeur de l’expérience qui en découle. Une offre variée de jus et de smoothies soutiennent la philosophie de l’alimentation saine et plaît beaucoup à un jeune public. Axé sur l’efficacité Davantage d’efficacité, voilà le crédo pour tous les aspects du facility management, donc évidemment aussi pour le catering. Dans la mesure où les paiements sont repris dans le concept total, on recherche là aussi toutes les possibilités. « Les caisses selfservice constituent une tendance », indique Luc Van Sande. « Plus de 25 % de nos clients possèdent déjà une caisse de ce type. Dans les grands restaurants d’entreprise, on en trouve 4 à 5 avec une hôtesse ou un hôte pour apporter une aide si nécessaire. » L’utilisation de ce type de caisse est, lui aussi, constamment optimalisé. Non seulement tout l’assortiment y est représenté, mais aussi des menus avec les produits en dessous. « Avec le scanning, nous allons encore un peu plus loin : de nombreuses boissons sont déjà pourvues d’un code à barres et nous essayons aujourd’hui d’apposer un code à barres sur des produits et même des assiettes », complète Luc Van Sande. « Les caisses selfservice jouent aussi un rôle dans l’offre d’un service catering en dehors des heures de lunch car dans ces périodes, le personnel n’est pas rentable. » Et demain ? Demain, c’est parfois déjà aujourd’hui et il est clair que le monde du catering va continuer à bouger. « Le co-branding – l’achat et la vente par le traiteur de produits et plats concoctés par d’autres –
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peut dans certains cas s’imposer comme une tendance », précise Luc Van Sande. « Miser au maximum sur tous les détails constitue pour Prorest un choix d’avenir. L’alimentation et l’expérience ont la même valeur dans ce contexte. C’est pourquoi les restaurants d’entreprise existants subissent un relooking pour devenir plus attrayants. » Le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises de catering progresse toujours chaque année en Belgique, tandis qu’il a plutôt tendance à baisser aux Pays-Bas. L’accent sur une expérience totale va encore s’affiner avec, notamment, une attention accrue pour l’affichage et la communication au sens large, de préférence interactive avec le client. Les codes QR se prêtent bien à un feedback automatisé. Luc Van Sande : « Dans une époque pleine d’applis, il est logique que le catering s’intéresse aussi à ces possibilités. Les applis permettent au client de demander le menu du jour, de commander des sandwichs sur mesure, de payer ses consommations, etc. La technologie existe déjà, mais l’implémentation reste limitée pour l’instant à cause de son coût. De plus, les applis autorisent des échanges de données intéressantes avec le client et fournissent des informations utiles susceptibles d’intéresser nos fournisseurs. » Prorest s’attend à davantage de contrats plus faiblement subventionnés par le client ou des subventions sur mesure. Par ailleurs, les utilisateurs opteront toujours plus pour le « grap & go ». « Pour séduire les invités, une inventivité et une créativité constantes sont nécessaires », conclut Luc Van Sande. « Nous travaillons déjà avec des semaines à thèmes – légumes oubliés, crazy burgers… – et avons déjà expérimenté plusieurs fois la réalisation sur place de sushis avec un chef asiatique. L’implication des clients, nos propres collaborateurs, les utilisateurs et l’environnement seront déterminants dans l’évolution positive future. » Eduard Coddé ✍
« Le catering avec valeur ajoutée s’inscrit tout aussi bien dans la politique d’un employeur soucieux de son personnel qu’une chaise de bureau ergonomique, une technologie réseau qui fonctionne parfaitement ou la possibilité de télétravail. »
Gazelles Tendances
Grâce à la croissance constante et régulière au cours des 5 dernières années, portée par le concept « Natural Delicious » basée sur l’alimentation saine, Prorest est cette année nominé comme « Gazelle Tendances » dans la catégorie entreprises de taille moyenne.
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BUSINESS CASE
Les postes de travail partagés sont aménagés sur le mode open space en clusters de quatre. Ils sont aménagés de manière à suivre la forme arrondie caractéristique de la partie de l’immeuble historique « Chambon » occupée. Pour chaque collaborateur, 3 m courants d’étagère sont prévus dans des armoires d’archives conventionnelles. Chacun dispose d’un PC portable. Un écran 24’’, un clavier à touches et une souris additionnelle sont disponibles à chaque poste de travail partagé, pour une utilisation ergonomique de l’ordinateur.
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Travailler autrement dans un environnement avec une âme
Rendering A2RC Architects / Jaspers-Eyers Architects for ALLFIN
Grâce à une automatisation continue depuis les années ‘90, le nombre de collaborateurs de l’Office National des Vacances Annuelles (ONVA) est passé de plus de 600 à 200 aujourd’hui. De plus, l’organisme manifestait le souhait explicite de travailler autrement et d’offrir un cadre de travail attractif aux collaborateurs. La quête pour un lieu adapté offrant une réponse à ce défi a commencé voici plus de 5 ans. L’ONVA est propriétaire de l’immeuble de bureau dans lequel il a établi son siège administratif, une donnée aujourd’hui plutôt exceptionnelle. Ce fut déjà le cas auparavant pour l’immeuble situé le long de la Chaussée d’Ixelles 213 et il devait en être de même pour le nouvel immeuble. Une étude menée en 2009 portant sur une rénovation profonde et la suppression d’une partie de la superficie excédentaire Chaussée d’Ixelles a débouché sur la conclusion que cette option s’avérait trop chère. Une exploration du marché immobilier bruxellois a révélé le projet de rénovation unique « Chambon », mais le délai de réception prévu de 3 ans a été jugé trop long… Bizarrement, toutes les autres alternatives n’étaient pas suffisamment consistantes pour y adhérer d’emblée et « Chambon » a donc retrouvé de l’intérêt. « L’automatisation de nos processus suppose d’emblée l’accroissement de l’efficacité de notre organisation et c’est une priorité absolue », explique Guy Van Laethem, Direction Finances Conseiller Général. « La vente du précédent bâtiment à BBR Belgique et le déménagement vers Chambon s’inscrivent dans ce contexte, car en effet nous réalisons une sérieuse économie en nombre de mètres carrés et comprimons aussi considérablement nos factures d’énergie grâce à une superficie moindre et aux nombreuses meilleures prestations énergétiques du bâtiment rénové ».
Chaque étage dispose d’un vaste coffee corner avec kitchenette. Cet espace est multifonctionnel et fournit des postes de travail et de réunions supplémentaires lorsque cela est nécessaire.
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BUSINESS CASE
« Le déménagement fut le moment idéal pour introduire la nouvelle organisation du travail dans un cadre de travail agréable, décoré en harmonie avec les activités de notre organisation. »
L’achat de « Rigoletto », qui fait partie du site « Chambon » et situé à l’angle de la rue du Fossé-aux-Loups et de la rue Montagne-auxHerbes-Potagères, a été conclu en juin 2014. La réception du gros œuvre a eu lieu à la fin de la même année. Après divers travaux préparatoires – notamment éclairage, sols rehaussés, équipements électriques et transfert de données, HVAC, détection du feu et protection – , l’aménagement proprement dit a pu commencer en juin 2015. À la mi-décembre 2015, les collaborateurs ont déménagé vers leur nouvel environnement de travail au Chambon. Étude préalable, concept et réalisation « La nouvelle implantation s’étend sur 4.500 m2, mais nous venons de plus de 10.000 m2 à la Chaussée d’Ixelles », commente Guy Van Laethem. Il y a 5 étages et 2 niveaux souterrains, réservés à l’archivage et l’espace test ICT. Un mois après l’achat du bâtiment, une étude a été commandée à AOS Studley, aujourd’hui Colliers International. « L’impulsion pour le télétravail avait déjà été donnée, mais le déménagement allait constituer une opportunité idéale pour aller plus loin dans l’implémentation du Nouveau Travail », explique Guy Van Laethem. « Travailler deux jours par semaine à la maison était déjà une réalité dans notre précédente implantation et concernait une centaine de collaborateurs. Dès l’an prochain, soit en 2017, nous passerons à trois jours pour les 200 collègues qui travaillent à « Chambon ». Et ce n’est pas tout, car 2017 sera aussi l’année au cours de Près d’un tiers des postes de travail partagés est doté d’un réglage manuel de la hauteur du plan de travail.
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laquelle nous allons intégralement passer au travail par objectifs et à la mesure de résultats ». Sur la base du concept issu de l’analyse préalable des besoins, un cahier des charges a été établi pour pouvoir passer à la réalisation proprement dite. Finalement, Colliers International a pu passer à la supervision complète de la mise en œuvre. Le concept de l’étude préalable a été repris intégralement. « Nous avons pu en informer l’entrepreneur de manière que ce dernier puisse en tenir compte lors de la finalisation, en particulier le placement de l’éclairage de base et des conduites HVAC », explique Guy Van Laethem. Change Management Team Des groupes de travail ont été constitués en interne pour réfléchir et « brainstormer » sur les changements amenés par l’opération de déménagement et pour impliquer au maximum les collaborateurs. Les différents groupes de travail ont été chapeautés par une équipe de change management. Guy Van Laethem : « Au départ, il y a eu un peu de résistance, très spécifiquement de la part de collaborateurs proches de la pension et qui ne voyaient pas cette modification radicale d’un bon œil pour les quelques mois qui leur restaient à prester. » Le changement apporté par le déménagement avait déjà été « expérimenté » progressivement dans le bâtiment précédent afin de permettre à chacun de bien percevoir l’orientation prise.
Poste travail partagé prévu pour des tâches nécessitant beaucoup de contacts téléphoniques : cellules plus isolées avec paroi acoustique en forme de U à mi-hauteur.
Dans les espaces paysagers, les poste de travail partagés sont en général regroupés par clusters de quatre.
À l’entrée de chaque étage, des casiers ont été installés sur lesquels une grande image est apposée illustrant le thème de décoration de l’étage. Au-delà, quelques alcôves équipées de sièges ont été aménagées pour des contacts informels.
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BUSINESS CASE
Colliers International a développé le concept de design en fonction du nom de l’organisation et défini un thème : « les vacances ». Pour illustrer le thème des « vacances à la côte », la grande photo murale du coffee corner offre comme perspective une vue large de la mer et de la plage avec ses cabines de plage.
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Au premier étage, le thème retenu de « city trip » est illustré par des vue de Londres. Chaque étage bénéficie, en plus de l’éclairage de base, d’un éclairage décoratif spécifique, en rapport autant que possible avec le thème de décoration retenu pour l’étage.
Le thème de décoration « nature » est visuellement représenté dans l’espace coffee corner par une superbe et impressionnante photo de chute d’eau. Les tapis de sol sont assortis à chaque étage à la palette de couleurs du thème de décoration. Cette palette de couleurs est aussi utilisée pour les panneaux acoustiques des espaces paysagers.
« La décoration de chaque étage et son habillage avec soins en fonction du thème retenu confère chaleur et personnalité à ces bureaux. » Des sessions ont été organisées pour intégrer de nouvelles habitudes comme le principe du clean desk. Des exercices ont aussi été organisés avec les nouveaux moyens de communication, en particulier l’Unified Communications (UC comprend la gestion de l’agenda, la présence, l’e-mail, l’audio/vidéoconférence et l’instant messaging), ce qui s’imposait vu que les collaborateurs n’allaient plus travailler sur un poste de travail fixe et que la collaboration devait être possible même lorsque les collègues ne sont pas physiquement présents dans le bâtiment. Cela s’est déroulé de mieux en mieux et, finalement, la haute direction se trouve sans bureau individuel, parmi les collaborateurs. Des ambassadeurs volontaires ont accompagné leurs collègues afin que le processus de déménagement et changement se déroule bien. Ils ont même organisé une journée d’accueil inoubliable dans la nouvelle implantation. Space Management Pour le calcul du nombre de postes de travail partagés à prévoir, un taux d’occupation moyen de 70 % a été pris comme référence. Chaque étage propose 4 postes de travail différents : poste ouvert pour travail de bureau individuel standard en clusters de quatre, poste ouvert pour travail de bureau individuel avec beaucoup de contacts téléphoniques (cellules plus isolées avec paroi acoustique en forme de U à mi-hauteur), places assises protégées pour collaboration et bubbles avec une table ronde et deux sièges. Ambiance estivale Colliers International a développé le concept en fonction du nom de l’organisation et défini un thème : « les vacances ». Pour chacun des 4 étages du bâtiment, un type de vacances a été sélectionné : côte, montagne, nature et ville.
Le 1er étage abrite les services de support, le 2e est réservé à l‘ICT, aux 3e et 4e se trouvent les collaborateurs qui s’occupent des transactions financières. « Il y a de petites différences par niveau, mais on peut parler d’un plan-type par étage », précise Guy Van Laethem en expliquant l’aménagement. « C’est ainsi qu’à l’entrée de chaque étage sont installés des casiers sur lesquels une grande image a été apposée illustrant clairement le thème des vacances choisi pour l’étage. Outre ce bloc de casiers, quelques alcôves aménagées avec des sièges permettent des réunions et contacts informels. Chaque étage dispose en outre d’un vaste coffee corner équipé d’une kitchenette. Cet espace est multifonctionnel et fournit des postes de travail et de réunion supplémentaires lorsque cela est nécessaire. Enfin, un espace pour l’imprimante et les copies est prévu à chaque étage. » Un certain nombre de salles de réunion de tailles différentes ont été aménagées à chaque étage. La majorité d’entre elles ont une capacité de 3 à 4 personnes. Elles sont équipées d’un système de réservation que l’on peut activer via Outlook ou directement sur l’écran placé sur la porte. Toutes les salles de réunion sont équipées du Barco ClickShare pour le partage des données des PC des participants via un écran commun. Les salles plus grandes facilitent la vidéoconférence. Un « plus » particulièrement efficace : le GSM des personnes participant à une réunion est automatiquement désactivé dès que débute la réservation d’une salle de réunion. Cadre de travail chaleureux La décoration de chaque étage et son habillage avec soin en fonction du thème retenu confère chaleur et personnalité à ces bureaux. C’est ainsi que le thème « nature » est visuellement bien présent par l’image d’une grande carte d’état-major illustrée sur
Au rez-de-chaussée, une salle combinée attente/guichet est aménagée à côté de la réception. Un habillage très original a été choisi ici aussi : un mur décoré des feuillets d’un calendrier journalier.
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Le restaurant d’entreprise est aménagé de façon ludique dans le même esprit que les étages. Des alcôves invitent à la relaxation. Une place centrale pavée comportant de tables de bistrot lui confère un petit air de Provence.
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BUSINESS CASE
Le premier étage dont le thème est « vacances en ville » commence par un plan du métro londonien illustré sur tous les casiers. Pour la paroi à côté des compartiments, une photo prise à partir d’une rame de métro suggère l’évasion. Pour illustrer le thème du 4e étage, « vacances à la côte », les compartiments offrent une vue qui donne l’impression d’être prise de l’intérieur du tram qui parcourt la côte belge. La grande photo murale du coffee corner offre comme perspective une vision large de la mer et de la plage avec ses cabines de plage. Chaque étage bénéficie, en plus de l’éclairage de base, d’un éclairage décoratif spécifique, en rapport autant que possible avec le thème de décoration retenu pour l’étage. Les tapis de sol sont assortis à chaque étage à la palette de couleurs du thème de décoration. Cette palette de couleurs est aussi utilisée pour les panneaux acoustiques des espaces paysagers. Le gris est utilisé pour les espaces de circulation, les démarquant mieux des espaces de travail. Au rez-de-chaussée, la cafétéria est aménagée de façon ludique dans le même esprit que les étages. Elle est aussi utilisable, le cas échéant, comme espace « overflow » avec des postes de travail supplémentaires. C’est ainsi que quelques alcôves invitent à la relaxation, qu’une place centrale pavée comporte de petites tables de bistrot rappelant l’atmosphère provençale… Le sentiment de vacances n’est ici jamais très loin !
« Pour le calcul du nombre de postes de travail partagés à prévoir, un taux d’occupation moyen de 70 % a été pris comme référence. » Chambon
Rendering A2RC Architects / Jaspers-Eyers Architects for ALLFIN
le bloc de casiers, une vue panoramique sur une forêt à partir des compartiments situés à l’entrée et un papier peint simulant des planches de bois comme motifs pour accéder au coffee corner, où une photo de chutes d’eau sur le mur du fond est du plus bel effet.
Le nom du projet de la rue du Fossé-aux-Loups à Bruxelles fait référence à l’architecte Alban Chambon, qui dans la période 1910-1918, a ajouté une extension au complexe servant depuis 1893 de quartier général de la CGER (Caisse Générale d’Épargne et de Retraite). Sous la direction du CEO Marnix Galle, le promoteur Allfin a réalisé une transformation radicale de l’ex-siège de la CGER avec un mix de rénovation et de nouvelle construction. Les 60.000 m2 du site ont été repensés pour donner naissance à un ensemble multifonctionnel, comprenant des bureaux (11.500 m2), des appartements, des kots pour étudiants, un hôtel et des espaces commerciaux.
Eduard Coddé ✍ Marc Detiffe
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PUBLI-VIEW
ADMOS : FEEL THE BEAT « Think out of the box »… Voilà ce qui motive les collaborateurs du bureau de Design & Build ADMOS, spécialisé dans l’aménagement de bureaux. Cette équipe de maintenant quelque 30 collaborateurs conçoit pour des entreprises telles que Google, Swift, Dimension Data, AG RealEstate, pour ne citer qu’eux, des espaces de travail aussi agréables à vivre qu’efficaces en termes de productivité. Leur crédo ? L’humain, l’architecture comme ADN et le travail bien fait.
Come @ ADMOS Café Installés depuis quelque temps dans le splendide environnement du Dolce La Hulpe, ils viennent de se poser dans 850 m² de bureaux flambants neufs dont ils ont réalisé la création. « En tant que précurseurs dans notre métier, nous cherchons à participer à la mise en œuvre du New Way Of Work afin d’améliorer la qualité de la vie au bureau tout en visant la performance de l’entreprise », explique Anthony Shaikh, un des deux fondateurs d’ADMOS. Recette qu’ils appliquent bien entendu à leur propre espace de travail dans lequel ils ont créé un « ADMOS Café » : lieu de rencontre pour les clients, partenaires, fournisseurs et collaborateurs, le temps d’un rendez-vous ou d’un précieux moment de ressourcement. Dans cet espace convivial, il est possible de s’installer pour travailler, mais surtout de goûter les saveurs de l’univers créatif d’ADMOS. Véritable cocktail stimulant où faire naître les idées, parfois même au rythme des platines, lors d’une partie de kicker ou encore de billard. « Nous permettons ainsi à nos contacts de percevoir comment nous aimons travailler », ajoute Anthony.
Une ambiance décontractée qui rappelle que l’on peut prendre du bon temps tout en travaillant efficacement. Les plus motivés sont d’ailleurs invités à l’occasion de Friday Drinks animés par un DJ pour terminer la semaine sur une touche informelle. Un impact sur les collaborateurs Si un accueil convivial des clients est capital, le bien-être des collaborateurs ne l’est pas moins. « Nous avons également choisi de nous installer ici en pleine nature au Dolce et d’investir dans un univers de travail hors du commun pour nos collaborateurs », souligne Christophe Erkens, le co-fondateur d’ADMOS. Tout y est pensé en termes de confort de travail, mais aussi de collaboration entre les équipes de la création, les équipes opérationnelles, le support administratif et commercial. Différents espaces permettent de circuler et de se réunir de manière formelle ou informelle, selon les besoins du moment. Avec tout à la fois la possibilité de se voir, mais également de travailler dans le calme. La qualité des relations au travail est très largement privilégiée. « Nous avons constaté de nouvelles collaborations au sein même de nos propres équipes qui vivent véritablement l’espace en se l’appropriant », explique Christophe non sans une certaine satisfaction.
Un show-room grandeur nature Outre le fait que ces nouveaux espaces de travail permettent de s’imprégner de l’ambiance ADMOS, ils permettent également d’illustrer la créativité et la qualité des mises en œuvre de ses réalisations. Design minutieusement étudié, matériaux soigneusement sélectionnés, finitions tirées à quatre épingles, mobilier original et représentatif… tout est à consommer avec les yeux pour se faire une idée de ce que pourrait être votre prochain bureau réalisé par ADMOS. Une véritable mise à disposition, jusqu’aux moindres échantillons, pour travailler constructivement sur les projets en cours et à venir. Aude Fischer - photos : Yvan Glavie
Chaussée de Bruxelles, 135A - 1310 La Hulpe +32 (0) 2 634 30 10 contact@admos-group.com www.admos.be
WORKPLACE SHOWCASE 2016 PB
/GESTION DU CONTRAT DE LOCATION
REAL ESTATE & WORKPLACE
Épargner à tout prix et en permanence reste d’actualité Tout Facility Manager se trouve continuellement sous pression pour réduire les coûts, mais se met traditionnellement et avec fébrilité en quête d’épargnes du côté des postes standard tels que le nettoyage, le catering... avec pour résultat quelques pourcents économisés à peine. Pourtant, il est possible de réaliser une économie considérable et, de surcroît, récurrente, en analysant avec soin le contrat de location. De préférence avec l’assistance de spécialistes neutres comme un « tenant representative » tel Anthony Huygen, Partner Cresa Belgium. « Aujourd’hui, il existe un potentiel d’épargne réaliste de - 20 à - 40 % pour celui qui se penche sérieusement sur les termes du contrat de location », entame Anthony Huygen. « De plus, cet important potentiel d’épargne n’a pas d’impact de qualité pour le personnel, contrairement au fait de rogner sur le nettoyage par exemple ou le catering. Les raisons pour lesquelles une entreprise devrait choisir un tenant representative sont multiples : celui-ci examine la situation du point de vue du locataire, pas en fonction des intérêts du courtier qui représente le loueur, et possède une connaissance globale du marché immobilier que le locataire ne peut avoir. Le locataire n’est que sporadiquement confronté à la
Bernard DeKeyzer
Anthony Huygen, Partner Cresa Belgium : « Contrairement au courtier immobilier qui se base sur l’offre de bâtiments, le représentant du locataire analyse l’emplacement en fonction des besoins de l’utilisateur. Il s’intègre dans l’organisation pour se faire une idée exacte de ce qui est précisément nécessaire et remet en question l’utilisation de l’espace. Nous partons ensuite à la recherche du bâtiment le plus approprié au meilleur prix. C’est précisément la base de notre service. »
74 WORKPLACE SHOWCASE 2016
problématique qui ne concerne en outre qu’une partie des activités de gestion totales. On peut affirmer qu’en général, les locataires ne sont pas sûrs d’eux quand ils recherchent un bâtiment, ont du mal à évaluer l’avenir de leur société et c’est pourquoi ils visent un maximum de flexibilité. » S’écarter de l’ordinaire « Le représentant du locataire n’entérine pas comme ça le bail 3-69 généralement proposé », explique Anthony Huygen. « Il négocie des modifications si le locataire y trouve un intérêt. Un directeur financier est capable, dans la plupart des cas, de présenter un plan financier pour les 5 prochaines années, ce qui permet de décider avec des certitudes raisonnables pour un délai de 5 ans. Un bail 5-7-9 correspond dès lors mieux à la pratique. On injecte ainsi la flexibilité supplémentaire au moment où elle est vraiment nécessaire. User de la possibilité de résilier le bail après 3 ans signifie d’ailleurs en pratique qu’il faut se reposer les mêmes questions d’hébergement après deux ans. C’est un signe que le business case initial n’avait pas été suffisamment préparé. » Personne ne dispose d’une boule de cristal et ne peut correctement prévoir les besoins de son entreprise en termes d’espace sur une période de 9 ans. Intégrer de la flexibilité peut aussi se faire autrement. « Nous proposons aux entreprises qui sont sûres de 75 % de leurs besoins futurs de verrouiller par exemple 3 des 4 étages loués et de prévoir la possibilité de résilier le contrat annuellement pour le 4e étage. » L’indexation des loyers coûte cher En Belgique, les loyers sont automatiquement indexés. Pour la période 2006-2015, cette augmentation a atteint 18 % du loyer initial ! Pourtant, au cours de cette période, les loyers ont connu une stagnation voire une baisse de 5 à 10 %. Un loyer de 140 euros/m2/an atteint donc neuf ans plus tard 165 euros/m2/an, tandis que des bâtiments comparables coûtent maintenant
130 euros/m2/an voire même moins. Anthony Huygen : « Mettre tout simplement la clé sous le paillasson et aller voir ailleurs peut déjà entraîner une sérieuse économie. De plus, un bien inoccupé de bonne taille constitue un avantage dans le cadre de la recherche de bâtiments meilleurs à un loyer moindre. » Les immeubles vacants sont considérables dans la plupart des grandes villes, et en particulier dans la périphérie bruxelloise (> 30 %). Il en découle une bonne marge de négociation pour comprimer les loyers. Tel mètre carré n’est pas l’autre Le coût de location est toujours calculé par rapport au nombre de mètres carrés bruts loués, tandis que les différences entre la superficie brute et la superficie nette effectivement utilisable peuvent être importantes d’un bâtiment à l’autre. Exemple :
également pertinents pour l’aménagement et pour le loyer final. Tous les mètres carrés ne se valent donc pas et ceci devrait aussi se refléter dans le loyer. Une analyse spatiale des différents bâtiments vaut vraiment la peine. Il est rare que les entreprises disposent de cette expertise. Frais de courtier, incentives, coûts cachés… Anthony Huygen : « Chaque courtier a pour mission de louer un maximum de surfaces. Pour cela, il touche des commissions de 10 à 15 % de la location annuelle. Des commissions plus élevées sont attribuées – jusqu’à 30 % d’une année de revenu locatif – pour les bâtiments à problème, ceux qui sont souvent inoccupés, qui connaissent un ratio brut/net défavorable, qui doivent être rénovés, etc. Les loueurs ne veulent pas de biens inoccupés et rendent par conséquent les bâtiments particulièrement attractifs pour les courtiers. Il en découle le risque que seule une sélection de
Emplacement A
Emplacement B
Emplacement C
Prix de location : euros/m /an
125
120
115
Rapport brut/net superficie louée
75%
70%
65%
Superficie brute louée
1.333
1.429
1.538
Superficie nette : m
1.000
1.000
1.000
166.625
171.480
176.870
2
2
Coût de location annuel total : euros
Dans les trois cas, le locataire dispose d’une superficie de bureau nette utilisable de 1.000 m2, tandis que la superficie louée brute diffère de plus de 200 m2. L’emplacement apparemment le meilleur marché – loyer/m2 le plus avantageux – devient ainsi le choix le plus cher ! La forme du bureau et le rapport entre le nombre de mètres carrés dans la première zone de lumière naturelle (6 m à l’intérieur à partir de la fenêtre) et le nombre total de mètres carrés loués sont
bâtiments à problèmes soit présentée à un locataire potentiel, une sélection basée sur les incentives les plus élevés possibles pour le courtier, tandis que des bâtiments plus appropriés sont passés sous silence. » Dans la mesure où un bien inoccupé représente une perte financière pour le loueur, il existe aussi des incentives visant à convaincre les nouveaux locataires de choisir un bien de ce type. Il s’agit par exemple de plusieurs mois de location gratuite ou d’une interven-
tion financière (TIA – Tenant Improvement Allowance) en guise de compensation pour les coûts de déménagement et d’aménagement. Mais les locataires qui restent peuvent aussi prétendre à des incentives considérables de la part du loueur. En effet, un locataire qui loue 10 % dans un bâtiment dont 20 % sont inoccupés pourrait faire croître l’inoccupation de 50 % ! « Le « tenant representative » n’est jamais lié aux loueurs ou mandataires, mais détermine sa propre sélection d’immeubles en fonction du client sur la base d’un screening constant de l’offre totale », ajoute Anthony Huygen. L’optimisation des coûts de location ne concerne pas seulement le loyer du bâtiment, tous les coûts afférents doivent aussi être pris en considération. C’est ainsi que la remise en état ne peut être négligée au niveau des coûts cachés. Il s’agit des coûts pour remettre, en fin de bail, la superficie louée dans l’état dans lequel il était au début du contrat de location. « C’est rarement budgété, ne seraitce que parce que cela paraît loin », commente Anthony Huygen. « En tant que représentant du locataire, nous examinons tous les paramètres qui influencent le loyer total sur l’ensemble de la durée du contrat. Par exemple, un poste de travail qui occupe moins de surface nécessite un autre mobilier, mais le coût qui y est lié est généralement vite récupéré. Il y a aussi les frais généraux, les assurances, les taxes locales, les indexations annuelles, etc. » Effet combiné Différentes composantes débouchent sur des épargnes diverses : efficacité du bâtiment (ratio superficie brute/nette), superficie attribuée par poste de travail, partage des postes de travail et optimalisation du niveau des loyers. Anthony Huygen : « Partager des postes de travail génère une belle économie d’environ 20 %, mais cela implique aussi un grand nombre de travaux de réaménagement et une gestion du changement. Cela ne se fait pas pour des seules considérations de coûts.
WORKPLACE SHOWCASE 2016 75
/GESTION DU CONTRAT DE LOCATION
REAL ESTATE & WORKPLACE
165€
170€
40€
160€ 150€
140€
Prix de location €/m2/an
140€
135€
135€
130€
130€
125€
130€
Dans notre pays, l’indexation automatique des loyers pèse beaucoup plus sur les coûts d’hébergement que ce que l’on pense généralement.
125€
120€ 110€ 100€
Entreprise X Entreprise X Locataire A Locataire B Locataire C Locataire D Locataire E 12/2006 12/2015 transactions dans le même bâtiment 2013 - 2015
La renégociation du prix de location peut atteindre jusqu’à - 40 % sans que le collaborateur en pâtisse. Celui qui joue intelligemment et simultanément sur les quatre composantes peut réaliser jusqu’à 70 % d’économies. » No cure no pay Évidemment, le tenant representative doit aussi être indemnisé. Anthony Huygen : « Notre indemnité est basée sur le succès obtenu, en d’autres termes un pourcentage sur l’économie annuelle réalisée pour le locataire. Cette méthode de travail suppose un win/win maximal pour les deux parties, car plus on économise sur le coût de location total pour le client, plus les gains sont élevés pour nous, mais l’indemnisation reste toujours nettement plus petite que l’économie réalisée. Il n’y a donc pas d’effet négatif. On nous fait parfois la remarque qu’un courtier ne coûte rien – logique vu que ce dernier est payé par le propriétaire. Mais un courtier ne vous rapporte rien non plus. De plus, le travail d’un courtier opérant quand même sur la base d’une mission de tenant representation comporterait un danger essentiel : celui du conflit d’intérêt par lequel le courtier peut gagner davantage avec le loueur professionnel qui possède plusieurs bâtiments à louer
76 WORKPLACE SHOWCASE 2014
Locataire F
potentiel d'économies
qu’avec vous, client occasionnel. Il ne fera pas le maximum pour le locataire et ne verra dans son mandat qu’un moyen d’obtenir le contrôle complet sur la transaction. En raison de ce qui précède (entres autres une offre limitée et influencée par la commission) il n’est pas raisonnable pour le locataire d’avoir une confiance aveugle dans un courtier rétribué par le loueur. Vous ne demandez pas à l’avocat de la partie adverse de vous défendre… ». Plutôt le faire soi-même ? « Négocier un bail, cela doit être dans nos cordes, entendon souvent. La qualité du résultat ne dépend pas seulement de la capacité du négociateur à bluffer mais surtout aux arguments ainsi qu’aux faits et chiffres mis sur la table. » La réalisation d’un business case y compris la performance spatiale, technique, financière et contractuelle du bâtiment actuel et les alternatives, exige une expertise qui n’est pas présente dans la plupart des entreprises. Pourtant, cette approche génère une liste d’atouts qui peuvent être avancés avec compétence par un tenant representative au profit du locataire. Eduard Coddé ✍
Anthony Huygen, Partner Cresa Belgium : « Notre indemnité est basée sur le succès obtenu, en d’autres termes un pourcentage sur l’économie annuelle réalisée pour le locataire. Cette méthode de travail suppose un win/win maximal pour les deux parties. »
7th
year
Belgium Real Estate Showcase 2016 → SHOWCASE I Major town planning projects fitting with the objectives of creating dense and mixed-use districts, rehabilitating old industrial wastelands and enhancing mobility. The construction or renovation of an office or residential building, of a shopping centre, a hospital, public buildings, logistics or semi-industrial parks have to fit into the vision of the sustainable development of a district, a city and a region. → BAROMETER I Real estate market trends for letting and investment. → REFERENCE I Best practices in asset, property, workplace and facility management.
e/bres2016 w.pro-realestate.b ww via e lin on n itio Discover this ed
© The ‘Belgium Real Estate Showcase’ and Pro-RealEstate media are published by Business Interactive Media www.pro-realestate.be I info@bimedia.be I tel. +32(0)2 669 77 65 Advertising: www.pro-realestate.be/advertising I tfernandez@bimedia.be - tel. +32(0)476 725 341
À DÉCOUVRIR SUR WWW.PROFACILITY.BE/WORKPLACE
PORT DE GAND
Environnement de travail dynamique axé sur le futur Au fil des années, le Port de Gand a évolué d’un service de la ville vers une organisation plus indépendante. En 2000, la société s’est affranchie de la ville de Gand pour prendre un nouveau cap : devenir une organisation à la fois plus flexible et plus commerciale. C’est dans cette optique que l’entreprise a lancé il y a quelques années le projet PRONTO qui ambitionne de faire mieux travailler ensemble les collaborateurs. Avec une moyenne d’âge de 49 ans, l’entreprise se voit en effet confrontée à un défi non négligeable dans le domaine de la gestion des connaissances. Il fallait dès lors se tourner résolument vers l’avenir, non seulement pour déterminer quelle serait la gestion optimale des employés et de la direction mais aussi pour minimiser toute perte d’expertise. L’aménagement intérieur a entre autres été pensé pour servir à ce nouveau monde du travail. Différents groupes de travail ont été mis sur pied dans le cadre de PRONTO. Le groupe de travail « Bâtiment et lieu de travail » s’est entre autres penché sur un concept attrayant pour les réunions formelles et discussions informelles. En collaboration avec le spécialiste Kinnarps, le Port de Gand a réussi à mettre en place une ambiance dynamique. Se réunir de manière active est une nouvelle tendance et correspond parfaitement au nouveau mode de travail au sein du Port de Gand. Pour stimuler cette approche, l’administration portuaire a opté pour une table haute assortie de tabourets très colorés. Des coins « cocon » ont également été aménagés par le biais de fauteuils à parois hautes qui se prêtent à la perfection aux discussions courtes et informelles. Afin d’assurer une expérience de réunion optimale en offrant une vue dégagée sur le mur de projection à tous les participants, des tables aux formes tonneau et trapèze ont été privilégiées. Les salles de réunion ont également été équipées de chaises modernes dont les accents boisés rappellent le hêtre des moulures murales. Aucun détail n’a été négligé dans ce projet, avec un concept global très dynamique comme résultat. Découvrez le reportage dans la bibliothèque de projets en ligne sur > www.profacility.be/workplace/HavenbedrijfGent
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WORKPLACE & HR
/ WORK/LIFE BALANCE
WWW.PROFACILITY.BE/BIBLIO
Bernard De Keyzer
L’avènement du bonheur au travail
Bart de Bondt, Executive Coach et auteur de l’ouvrage ReRAMP your Business: the way to create happy workers and great results.
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NWOW, design inclusif, budget mobilité, bars à siestes, Leesman Index, Best Workplaces… Alors que les études quantifiant le stress et la souffrance au travail deviennent de plus en plus alarmantes, les initiatives visant à concrétiser et contribuer au mieux-être professionnel fleurissent. Bien qe la notion de « bonheur au travail » puisse faire sourire de prime abord, de nombreux travaux universitaires prouvent la corrélation directe entre « bonheur » et « performance ».
ment du concept de bonheur au travail, les plus prestigieux établissements de l’enseignement supérieur conçoivent des programmes qui y sont dédiés. Parmi les initiatives prestigieuses figure une première mondiale issue de notre petit pays : HEC-ULg Executive School, en collaboration avec le cabinet conseil Happyformance, a en effet lancé en 2015 le premier Executive Master Class Programme au monde qui se concentre sur le bonheur au travail.
Les entreprises ont dû se rendre à l’évidence : le bien-être au travail accroît la productivité et réduit les « risques psychosociaux ». Des risques qui peuvent potentiellement revenir très cher aux entreprises. Bien que la prise de conscience se soit opérée et que le sujet soit tendance, force est de constater que trop peu de choses s’opèrent au niveau des entreprises. « La peur de la part des dirigeants d’entreprises résulte dans le peu d’actions adéquates entreprises à ce sujet », avance Bart de Bondt, Executive Coach et auteur de l’ouvrage ReRAMP your Business: the way to create happy workers and great results, vendu à plus de 35.000 exemplaires. La crainte de passer pour quelqu’un de naïf ou, plus encore, de perdre son poste retient le management de privilégier une approche centrée sur le bien-être.
Passer du mieux-être au bien-être Si la percée de ces nombreuses initiatives, aspirant à un mieuxêtre au travail, est incontestablement un pas dans la bonne direction, le chemin à parcourir n’en reste pas moins long. Selon une étude à grande échelle réalisée par Gallup, seuls 13% des employés à travers le monde se disent être engagés dans leur travail. Un engagement que l’on sait fonction du degré de bienêtre perçu au sein de son environnement de travail. Idéalement, un changement de conception devrait s’opérer du côté des employeurs, pour qui cette quête du bonheur professionnel reste encore bien trop souvent un simple levier de performance à visée économique. Un défi que les passeurs de bonheur au travail et autres professionnels du happiness@work relèveront sans aucun doute avec plaisir.
Une génération en quête de sens « L‘économie du bonheur » n’est sans doute pas étrangère à l’entrée dans le monde professionnel des « millenials », aussi désignés comme formant la Génération Z. Entre burnout, boreout et reconversions professionnelles, ces jeunes professionnels ont été témoins – plus encore que leurs prédécesseurs de la Génération Y – des torts que peuvent causer le manque d’équilibre travail-vie privée ou encore le manque d’épanouissement professionnel. Conscients de l’enjeu que représente le développe-
Kim Verhegge ✍
Découvrez l’intégralité du reportage sur www.profacility.be/biblio > 30/05/2016
S SHOWROOM
NOUVEAUTÉS EN MOBILIER ET ÉQUIPEMENT POUR L’AMÉNAGEMENT DES BUREAUX, SALLES DE RÉUNIONS ET ESPACES D’ACCUEIL
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SHOWROOM
Modulo par Kinnarps
LE RANGEMENT FLEXIBLE AVEC MODULO
Baptisé Modulo, ce nouveau système de rangement imaginé par Materia permet une plus grande flexibilité pour l’organisation de vos présentoirs. Bien qu’elle puisse être utilisée en tant qu’unité compacte, cette gamme offre également la possibilité de combiner les modules d’étagères et d’ainsi créer une structure originale et personnalisée. Le rangement et l’exposition de magazines, livres ou accessoires devient plus simple. L’ajout d’un tableau d’affichage est également possible : idéal pour afficher des éléments ou laisser des notes à l’attention des collègues. www.kinnarps.be
LC 67 LED par Trilux L’ÉCLAIRAGE JOUE UN DOUBLE RÔLE
La lumière est devenue un élément essentiel dans l’élaboration de projets architecturaux. Si l’éclairage doit pouvoir offrir une quantité de lumière assez élevée, il peut également devenir un élément clé de l’aménagement. À cet effet, Trilux lance le système de gaines lumineuses LC 67 LED, une solution d’éclairage extrêmement polyvalente permettant une marge de création illimité à ses concepteurs. Composé d’un module central – une gaine en aluminium de 67 mm – ce système propose une série de raccords en T, à angle droit et en croix, offrant une multitude de possibilités quant à son prolongement. www.trilux.com
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Framery 0 de Framery Acoustics QUAND S’ISOLER AU BUREAU DEVIENT SIMPLE
Directement prête à l’emploi, la dernière-née des entreprises Framery Acoustics se démarque tant par sa simplicité d’utilisation que par ses qualités techniques. Idéale pour passer un appel ou pour prendre part à des vidéoconférences, cette cabine très design offre un environnement de travail frais, confortable et sans écho. Elle offre ainsi, au sein de zones bruyantes, un endroit pour se concentrer
sur des tâches qui demandent une attention accrue. Parfaitement insonorisée, la Framery O dispose des dernières innovations technologiques en matière d’acoustique et comporte les équipements pratiques nécessaires pour un travail optimal – table, système de ventilation, prise électrique et éclairage LED. www.frameryacoustics.com
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SHOWROOM
Back-App 2.0 par back App Office S’ASSEOIR REDEVIENT BON POUR LE DOS
S’asseoir sur le tabouret Back-App 2.0, c’est offrir à votre dos une expérience unique. À l’inverse d’une chaise de bureau classique, le Back-App 2.0, conçu à partir d’un repose-pied rembourré avec un matériau amortissant mou, assure un repos deux fois plus important des muscles de votre dos. Et pour cause : le doux
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mouvement du tabouret exerce les muscles qui soutiennent directement la colonne vertébrale. Autre point fort, l’oscillation du siège est entièrement contrôlable par son utilisateur. Soucieux de l‘écologie, le tabouret Back-App 2.0 possède un cadre réalisé en fonte d’aluminium, recyclée à 99,9 %. www.backapp.eu
Screen Nature Ultimetal by Hunter Douglas GAIN D’ÉNERGIE MAXIMAL
Le lancement du Screen Nature Ultimetal (SNU) est synonyme d’une nouvelle avancée majeure sur le marché des systèmes d’écrans solaires. Repoussant toujours plus loin les limites techniques dans le domaine, ce tout nouveau film pour projets immobiliers associe un confort visuel et thermique sans précédent à un respect total de l’environnement. Grâce au SNU, les espaces de travail abondamment vitrés voient leur consommation d’énergie réduite de 25%. Autre point fort : l’écran est capable de diminuer drastiquement la réverbération mais aussi la chaleur à hauteur de 50%. La climatisation se voit donc modérée, et ce, même en plein été. www.helioscreenprojects.be
Fields par Kinnarps FACILITATEUR DE RÉUNIONS
Avec Fields, Kinnarps donne vie à un concept contemporain alliant réunion et travail solitaire, où l’individuel et le groupe peuvent se côtoyer. Cette nouvelle gamme a été pensée pour créer à la fois des zones de réunion, des lieux fermés pour le travail concentré mais aussi pour mettre en place des « espaces dans l’espace » pour les discussions courtes. Développée et conçue en collaboration avec le designer suédois Olle Gyllang de Propeller Design, Fields se décline en plusieurs modules qui peuvent être combinés et disposés selon les besoins de l’entreprise. Une large sélection de couleurs, matériaux et accessoires permet de créer n’importe quelle atmosphère. www.kinnarps.be
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SHOWROOM
Sopha par Sedus LIEU D’ÉMERGENCE D’IDÉES
Plusieurs études le soulignent : la créativité des travailleurs est bien plus forte lorsqu’ils se sentent bien. C’est dans cette optique que Sedus lance sur le marché sa gamme Sopha, favorisant cette ambiance stimulante nécessaire à la productivité intellectuelle, l’échange et l’émergence d’idées. Tantôt zone d’isolement, tantôt espace de communication, les différents modules permettent d’envisager une multitude de configurations. Grâce son design élégant et à une structure aux côtés clairement définis, Sopha s’inscrit dans un langage des formes haut de gamme. www.sedus.com
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It has been proven, people are
working better with Art
#estatefoscarini par Foscarini CLASSIQUES NOUVELLE GÉNÉRATION
La lampe de table Rituals est le fruit du savoir-faire du groupe FOSCARINI mêlé à l’habilité des maîtres de Murano. L’ambition ? Traduire la légèreté du papier washi des lanternes orientales dans une association de lampes en verre. Lors de la dernière campagne de la marque à destination des réseaux sociaux, la lampe Spokes a revêtu des allures de cage pour oiseau, l’éclairage Rituals s’est métamorphosé en ballons tandis que l’emblématique suspension Le soleil s’est retrouvée perchée au-dessus de l’océan. En s’associant au jeune illustrateur créatif Luciano Cina, Foscarini promeut une vision nouvelle, une réinterprétation des lampes les plus célèbres et populaires de la marque italienne. www.foscarini.com
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SHOWROOM
Omega par Drisag
ATTENTE ET CONFORT FONT DÉSORMAIS BON MÉNAGE
Issue d’une collaboration avec le designer Eelco Meyer, la banquette d’attente Oméga est également disponible sous la forme d’une série de chaises. Élégance et simplicité sont les maîtres-mots de ce mobilier qui associe tissu et cuir à un piètement chromé ainsi que des coques en multiplex teintées en noir ou noyer. Pour se conformer à tous les besoins, Oméga peut se décliner en 2, 3 ou 4 places. Des options comme la possibilité d’inclure une connectique, de numéroter ses chaises ou encore de disposer d’un chariot d’empilage complètent les atouts de la banquette. www.drisag.be
88 WORKPLACE SHOWCASE 2016
Halo Lineal par Vibia
LE DESIGN AU SERVICE DE LA LUMIÈRE
Cette nouvelle suspension de lampes proposée par Vibia dispose de compositions à base de pièces droites. Conçu par Martín Azúa, cette collection intitulée Halo Lineal offre la possibilité de fusionner la lumière et la matière grâce à une utilisation subtile et invisible de la technologie LED. Elle permet ainsi de dégager une apparence immatérielle et légère. Disponible en métacrylate laqué blanc, cette nouvelle collection offre à ses utilisateurs une série de variantes, permettant une utilisation tant dans les espaces privés que publics. www.vibia.com
Egg² by Drisag
S’ISOLER AU MILIEU DE TOUS
© Isabelle Rottiers
© Isabelle Rottiers
Le principe du siège imaginé par Robin Van Helvoort est simple : offrir un espace d’isolement dans un espace ouvert sans pour autant se couper de son environnement. Grâce à ses deux possibilités d’assise, Egg2 permet donc à ses utilisateurs de rester à tout moment soit en contact visuel, soit en contact acoustique avec l’espace qui l’entoure. Alliant confort et design, ce siège atypique permet aussi bien de passer un coup de fil en toute discrétion que de faire une pause-détente en se berçant doucement. www.drivk.com
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SHOWROOM
Window par Abstracta FAIRE ÉCRAN AUX NUISANCES SONORES
Le besoin de tempérer le bruit dans les espaces publics se fait de plus en plus ressentir. C’est dans cette optique que le designer Jonas Forsman a conçu Window, un présentoir pour magazine qui allie aspects décoratifs et pratiques. Ce mur de magazine en feutre, intéressant aussi bien sur le plan visuel qu’acoustique, crée un environnement invitant et serein. En associant plusieurs présentoirs, Window peut également faire office de séparateur dans une grande pièce et lui conférer une intimité acoustique et visuelle. Avec son design intemporel et épuré, Window s’intégrera facilement dans tous les environnements et est disponible dans deux nuances de gris – clair et foncé – mais aussi en noir. www.abstracta.se
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Tables dynamiques par Wilkhahn LA SIMPLICITÉ INCARNÉE
La gamme de tables dynamiques Wilkhahn a été conçue pour répondre à trois défis majeurs : l’adaptabilité, l’innovation et l’évolutivité. Aussi esthétiques que faciles à manipuler – elles se déplient et replient sans le moindre outil –, ces tables dynamiques offrent de larges possibilités de configuration convenant à tous les espaces. Ces tables se déclinent en 4 modèles : TimeTable, TimeTable Shift, Confair et Logon. Favorisant les échanges et le changement, elles impliquent les participants, optimisent l‘exploitation de l’espace disponible et minimisent sensiblement les coûts du Facility management. www.wilkhahn.com
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SHOWROOM
LifePack par Adrian Solgaard LA VIE ET LE TRAVAIL À PORTÉE DE MAIN
Loin du sac à dos conventionnel, le LifePack se revendique comme votre nouveau partenaire de travail. Offrant une résistance inédite à l’eau, ce sac à dos 2.0 permet à ses utilisateurs de recharger Smartphone et/ou tablette grâce à une banque solaire intégrée. De plus, sa batterie permet jusqu’à 6 recharges complètes d’un téléphone. Multifonction, ce LifePack dispose de haut-parleurs Bluetooth – à l’arrière de la banque solaire –, de plusieurs compartiments cachés pour sécuriser vos documents, d’un cadenas ainsi que d’un ouvre-boîte. www.indiegogo.com
Pipe Mesh par Diesel Creative Team RENCONTRE UNIQUE ENTRE L’UNIVERS INDUSTRIEL ET DE LA MODE
Librement inspirée des tuyaux industriels (« pipes » en anglais), cette nouvelle collection de luminaires est signée par la célèbre marque italienne de prêt-à-porter Diesel en association avec Foscarini. La collection mêle esprit casual chic et esthétique industrielle à une haute qualité de fabrication, le point fort de Foscarini. Véritable totem lumineux, Pipe Mesh se distingue par le côté brut de ses formes sans oublier ses dimensions XXL. Le tout est savamment contrebalancé par la douceur du revêtement en tissu noir, séduisant et raffiné, rappelant les codes de l’univers de la mode. www.foscarini.com 92 WORKPLACE SHOWCASE 2016
NEW
→ Édition digitale complémentaire au ‘WORKPLACE SHOWCASE’, édition spéciale du magazine Profacility. Vous y découvrirez les plus belles et plus innovantes réalisations en matière de conception et aménagement intérieur de bureaux, espaces d’accueil, de réunion et de réception. → Pour une consultation aisée via une tablette, l’e-magazine inclut un descriptif succinct de chaque réalisation illustrée par de nombreuses photos. Un hyperlien permet d’accéder directement au reportage complet publié dans la bibliothèque en ligne www.profacility.be/workplace. Cette présentation inclut une galerie de photos/vidéos ainsi que la liste des principaux fournisseurs ayant participé au projet.
BEST WORKPLACES © L’e-magazine ‘Best Workplaces’ est une publication de Business Interactive Media (Bimedia) I www.profacility.be I info@bimedia.be I TÉL. +32(0)2 669 77 65 Advertising : pour publier un profil d’entreprise et des études de cas d’aménagement intérieur dans cette édition, contactez-nous via advertising@bimedia.be. Tarif publicitaire disponible via www.profacility.be/advertising
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SHOWROOM
Brody by Steelcase CONÇU POUR VOTRE CONFORT
Le Brody, une des dernières créations Steelcase, propose un concept du bureau minimaliste et cosy. L’objectif est de se recentrer, de disposer d’un espace plus personnel au bureau. Pratique, il dispose de son propre coin rangement et d’une prise de courant personnelle. Grâce à ses multiples possibilités de forme, ce bureau cocon s’adapte à tous les contextes. La vitre du Brody évite quant à elle d’être totalement isolé et permet de 94 WORKPLACE SHOWCASE 2016
garder un œil sur son environnement. Atout supplémentaire, le Brody dispose du LiveLumbar, une technologie qui permet à votre dos d’épouser parfaitement les deux parties du siège, garantissant un maintien idéal. Enfin, la surface de travail ajustable permet de réduire les tensions éventuelles sur le cou et les épaules. www.steelcase.com
FLEX by Luctra LAMPADAIRE NOMADE
Avec son design épuré, la solution d’éclairage sans fil FLEX a été pensée pour le travailleur mobile. Tant au bureau qu’à son domicile, cette lampe offre à son utilisateur une liberté totale, tout en garantissant un éclairage de haute qualité. Quatre LEDs haute performance sont alimentés via une batterie intégrée d’une autonomie d’environ 4 heures. L’éclairage LED utilisé diffuse une lumière proche de la lumière naturelle assurant un confort et bien-être aux utilisateurs. La membrane antidérapante du lampadaire est ajustable en hauteur pour assurer une stabilité et une sécurité optimale dans toutes les positions. www.luctra.fr
Less than five by Coalesse
NOUVELLES FORMES POUR DE MULTIPLES POSSIBILITÉS
Fruit d’une collaboration entre le Coalesse Design Group et Michael Young, le siège LessThanFive invite son utilisateur à une expérience unique. Conçu entièrement à base de fibre de carbone, ses créateurs ont pu élaborer des formes avec de nouvelles possibilités structurelles. Grâce aux milliers de microfibres tissées au cœur de sa structure, le siège LessThanFive se voit doté d’un matériau plus résistant, offrant une légèreté inégalée. Cette innovation offre également une excellente alternative aux matériaux non durables. Avec seulement 2,3 kg, le siège propose une multitude de possibilités dans la configuration des espaces de collaboration et d’échanges. www.coalesse.fr
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SHOWROOM
Pod par Into the Nordic Silence SE RÉUNIR DIFFÉREMMENT
Pour Into The Nordic Silence, l‘amélioration de l’intimité, de l’ergonomie et la flexibilité au sein des espaces de travail est un impératif. Cette ambition se voit comblée par le lancement de la cabine POD, application visuelle et pratique de cette idée où le travailleur, en fonction de la tâche qu’il doit accomplir, peut choisir l’espace de travail qui lui convient. Totalement « soundproof », la cabine offre à ses utilisateurs un endroit de quiétude permettant l’échange et la concentration à l’abri du brouhaha quotidien. Autre point fort : elle ne nécessite aucune installation. Livrée avec sa connectique et ses luminaires, POD est directement prête à l’emploi. www.intoconcept.com
Livelink par Trilux L’ÉCLAIRAGE INTELLIGENT
Si les LED permettent une économie d’énergie, l’exploitation du potentiel de cette technologie est encore limitée. Conscient de cette problématique, Trilux lance l’application LiveLink. Sa philosophie : optimiser et simplifier. Grâce à une installation guidée par « Plug-and-play », cette nouvelle application permet aux utilisateurs une gestion optimale de l’éclairage, notamment grâce à une série de capteurs détectant le pourcentage de lumière du jour dans les différentes zones de travail. L’application se charge ensuite d’y apporter l’éclairage nécessaire. La valeur ajoutée de LiveLink ? Une série d’économies d’énergie mais aussi la proposition de scénarios lumineux axés sur les besoins des utilisateurs. www.trilux.com
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Coworking Europe 2016 Biggest internaaonal conference on Coworking November 28-29-30
BEL Brussels / Tour & Taxis
www.coworkingeurope.net
Social Workplace Conference December 13 / Brussels www.socialworkplaces.com
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Découvrez les dernières nouveautés en mobiliers et équipements pour l’aménagement des espaces de travail dans les salles d’exposition des fabricants et revendeurs multi-marques.
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WORKPLACE SHOWCASE 2016 99
PUBLI-VIEW
LE BIEN-ÊTRE DU PERSONNEL AVANT TOUT Lorsque pour des raisons philosophiques, Christof Stoll introduisit au début des années 50 la notion de qualité comme passerelle entre économie et écologie dans le développement des produits de Sedus, il était loin d’imaginer que cela conduirait son entreprise à se concentrer à ce point sur la durabilité, comme elle le fait depuis des décennies. Après la qualité, le design devint le second facteur de durabilité. Lorsque cela fut à son tour insuffisant, il apparut clairement que la fonctionnalité du mobilier de bureau contribuait, elle aussi et de façon fondamentale, à la longévité chère aux yeux de Christof Stoll.
Depuis 2005, on constate une prise de conscience progressive de l’importance du lieu de travail sur les prestations des collaborateurs. Sedus a donc conclu une collaboration avec le célèbre Fraunhofer Institut pour mettre au point une « projection du bureau de demain ». Le départ de collaborateurs plus âgés et les arrivées insuffisantes de jeunes collègues attisent la « guerre des talents ». Un poste de travail bien pensé à tous les niveaux est crucial pour les attirer : aménagement, localisation, équilibre travail/vie privée, etc. Un autre défi de taille tient dans la motivation du personnel. D’après une étude de l’institut Gallup, seulement 20 % des effectifs seraient vraiment motivés. La grande majorité (entre 50 et 65 %) se contente de faire son travail, ni plus ni moins. Mais entre 15 et 30 % des travailleurs se rangent dans la troisième catégo-rie : ceux qui, partisans de l’acte de présence plutôt que de l’absentéisme, se fondent dans la masse et en font le moins possible. Le cadre de travail est l’un des facteurs les plus cités pour expliquer cette démotivation, notamment sa localisation, l’état sanitaire du bâtiment, le mobilier inadapté ou péchant par manque d’ergonomie, le manque de luminosité naturelle… Autant d’éléments qui laissent penser que l’employeur ne se préoccupe guère du bien-être de son personnel. C’est d’autant plus regrettable que ces facteurs de proximité permettent précisément d’améliorer de 40 % le rendement des collaborateurs.
Évaluations pratiques Le département conception de Sedus ne tire pas uniquement parti des études des instituts Fraunhofer et Gallup, mais aussi d’une intense collaboration avec de grandes entreprises, acteurs mondiaux dans leurs secteurs respectifs. Cela génère de précieux retours d’expérience, entre autres à l’aide de plusieurs configurations d’essai. Erik De Keersmaecker, general manager de Sedus Stoll SPRL : « Chez Vodafone, le personnel a marqué sa préférence pour les réunions qui se tiennent debout ; une sur dix seulement se fait assis. Pour les postes de travail aussi, la demande en « high benches », des postes de travail de 160 cm de large, entièrement électrifiés et adaptés à la position debout, augmente progressivement ». Fruit de cette collaboration avec de grandes sociétés, on a constaté qu’un banal tabouret de bar faisait merveille pour de brèves réunions ou de courts moments de concertation, mais pas pour le travail. Cela a débouché sur la mise au point d’un tabouret ergonomique, complément logique des « high benches ».
« Le show-room de 400 m² ne se contente pas de présenter un catalogue vivant, mais veut surtout être une source d’inspiration tant pour les Facility Managers que pour les architectes d’intérieur et les experts en aménagement de bureaux », commente Erik De Keersmaecker. « Nous mettons volontairement l’accent sur la façon dont Sedus manie la notion de bien-être au travail. Outre diverses propositions d’aménagement des infrastructures de réunion, salles polyvalentes et locaux de réception, nous présentons 8 types de postes de travail. Dans la pratique, nous constatons que les entreprises veulent plus de diversité : s’il n’y en avait encore récemment que trois ou quatre postes de travail, la tendance est aujourd’hui à sept ou huit configurations différentes. »
Entrée dans le bureau contemporain Le tout nouveau show-room Sedus au Clintonpark d’Erembodegem présente un panorama concret, avec une grande diversité de types de postes de travail, d’aménagements et de décorations, qui donnent l’impression de provenir en ligne droite de bureaux existants.
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WORKPLACE SHOWCASE 2016 PB
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WORKPLACE FURNITURE
Processus de maturation d NNOF (Nearly New Office Facilities) a germé au sein du holding familial PMC en s’appuyant sur le principe selon lequel le mobilier de bureau existant peut constituer une matière première pour la réalisation de nouveaux aménagements de bureau. Après une phase de démarrage privilégiant les études, les expériences et le développement, NNOF a été présenté officiellement en 2010 en tant que nouvelle entité au sein du holding PMC. Aujourd’hui, NNOF personnifie ce qui conquiert le monde sous le nom d’économie circulaire. « Pour un nouvel aménagement de bureau, l’objectif est toujours de réutiliser au maximum le mobilier de bureau existant reconditionné avec un nouveau design, de manière à préserver l’environnement en réduisant les déchets », explique Anne Lenaerts, Business Unit-manager NNOF, pour résumer la philosophie de la société. « L’activité de NNOF ne peut être confondue avec le rafraîchissement de mobilier existant. Il s’agit de nouvelles créations de meubles basées sur des pièces récupérées. En pratique, environ 80 % du matériel récupéré et récyclé pour fabriquer un meuble NNOF. » Dans la mesure où le but n’est évidemment pas que le nouvel aménagement de bureau porte des traces du passé, le design est également très important pour NNOF.
Geoffrey Fritsch
Les activités de de NNOF et de D&C Services, bureau d’étude et de conception pour l’aménagement de bureau qui fait aussi partie du holding PMC, se sont de plus entremêlées au fil des ans même si ces entités ont aussi leurs propres clients. Kurt Florus, Business Unit, Director D&C Services : « Alors que NNOF se distingue surtout par le design des produits et la production de mobilier de bureau, D&C Services propose une approche conceptuelle globale de l’environnement de bureau dont la réalisation s’appuie au maximum sur du matériel recyclé. » D&C Services et NNOF se sont positionnés, au cours des six dernières années, comme un duo particulièrement solide, y compris en dehors des frontières du pays.
Anne Lenaerts, Business Unit-manager NNOF et Kurt Florus, Business Unit, Director D&CServices
102 WORKPLACE SHOWCASE 2016
Les voisins du Nord convaincus Depuis quelques années déjà, NNOF est présent au salon facilitaire de ‘s-Hertogenbosch où les visiteurs sont initiés au concept et à la philosophie de l’économie circulaire pour l’aménagement de bureau. Cette année, l’intérêt était au rendez-vous et on peut parler
n durable d’une véritable percée. Kurt Florus : « Les premiers projets font maintenant l’objet de contrats tandis que D&C Services et NNOF collaborent désormais aussi aux Pays-Bas. Il est étonnant de voir que dans un pays comme les Pays-Bas, avec une telle conscience écologique, il n’y ait pas d’offre comparable. » Pour desservir le marché néerlandais de façon optimale, une collaboration avec VELTO, établi à Zoeterwoude, a été établie. VELTO est l’importateur des sièges de bureau Interstuhl pour les Pays-Bas. Anne Lenaerts : « VELTO va commercialiser notre catalogue NNOF comprenant un large assortiment de mobilier pour l’aménagement de bureau et accompagner la réalisation des projets. Progressivement, nous installerons aussi chez VELTO une équipe créative pour le marché néerlandais, soutenue par la division conception de NNOF et D&C Services à Vilvorde. » « Nous réaliserons en automne pour le Groupe Brink un premier projet néerlandais dont nous sommes très fiers », indique Kurt Florus. « Cette organisation bénéficie d’une solide réputation dans le domaine du conseil immobilier durable avec une équipe de 300 collaborateurs. » Partenariat dynamique Le Holding familial PMC (Your Mover, Vandergoten, Your Mover Logistics, D&C Services, NNOF et Remus Verhuizingen) a conclu une joint-venture 50/50 avec le néerlandais VEBEGO, société familiale elle aussi et active sur le plan international dans les facility services, le secteur public et les soins de santé. Anne Lenaerts : « VEBEGO s’est révélé être le meilleur allié en raison de son approche axée sur la personne, son caractère familial et sa politique poussée en termes d’emploi social. Vebego englobe une centaine d’entreprises dont Care par exemple ». Kurt Florus : « Le but de ce partenariat est d’offrir un management totalement intégré du lieu de travail, une approche full service du
marché, offrant au client un avantage one-stop-shopping pour le déménagement, le change management, l’économie circulaire, le nettoyage, etc. » Ce partenariat sera pleinement opérationnel en 2017. Boost créatif Dans la mesure où le design, au sens le plus large, joue un rôle clé tant pour NNOF que pour l’approche par projets de D&C Services, l’équipe créative a été sérieusement renforcée.
« Nous recevons des signaux forts du marché qui confirment notre conviction que l’économie circulaire démarre. » Anne Lenaerts : « Nous sommes très enthousiastes par rapport au mix équilibré entre les jeunes talents et les personnes plus expérimentées. Les deux se renforcent mutuellement. Pour NNOF, il est en outre très important de permettre la fusion homogène de la créativité et d’une production ingénieuse avec l’utilisation de matériel recyclé. Nous constatons avec enthousiasme que les plus jeunes ont déjà très souvent assimilé l’esprit et les valeurs de l’économie circulaire, bien avant de découvrir NNOF. » Le renforcement de l’équipe créative vise aussi bien l’approche des projets que la poursuite du développement du catalogue NNOF avec du mobilier de bureau moderne répondant aux besoins des nouvelles organisations du travail. Fidèle à sa propre philosophie « Le marché pense enfin autrement », observe Anne Lenaerts. « Nous recevons des signaux forts du marché qui confirment
notre conviction que l’économie circulaire démarre. Même les entreprises qui ne sont pas explicitement axées sur l’écologie et/ou la RSE se rendent compte que les flux de déchets doivent être maîtrisés. Ces entreprises sont aujourd’hui attentives au phénomène NNOF. » Kurt Florus : « D’autre part, il arrive que des entreprises nous contactent pour une approche conceptuelle et choisissent finalement un tout nouvel aménagement tout en nous sollicitant pour le rachat de leur mobilier de bureau usagé. Ceci n’est évidemment pas possible car nous restons fidèles à notre philosophie consistant à donner une nouvelle vie à des éléments existants en les utilisant comme matières premières. C’est la seule façon d’obtenir une véritable durabilité. » Vider un bureau et évacuer les « déchets » coûte cher. Un grand nombre de sociétés y sont confrontées après le choix d’un nouvel aménagement de bureau via l’achat classique de matériel neuf. Les appels d’offres pour les grands projets sont de plus en plus souvent établis en prévoyant l’inventaire du matériel existant et le restyling. L’approche par projet appliquée par D&C Services s’appuie toujours sur l’économie circulaire et ne se limite plus à l’aménagement proprement dit, mais comprend aussi le processus de construction (transformation) complet. L’économie circulaire telle que pratiquée par NNOF et D&C Services réduit fortement le volume de matières premières, de déchets et évite une pollution importante causée par les divers mouvements de transport. Un certificat est même décerné aux clients pour les émissions, CO2 évitées.
Eduard Coddé ✍
WORKPLACE SHOWCASE 2016 103
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WORKPLACE SHOWCASE 2016 105
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PUBLI-VIEW
ART @ THE OFFICE
L’art d’un environnement de travail de bon goût La firme belge « Little Van Gogh » établit un lien direct entre un environnement de travail professionnel et l’atelier d’un artiste de talent. L’art permet en effet de donner plus de cachet au cadre habituel de travail. Ce faisant, les artistes s’ouvrent à un public nouveau. À l’heure actuelle, les entreprises clientes de « Little Van Gogh » ont à leur disposition un catalogue de plus de 7.000 œuvres d’art, qui leur sont réservées en exclusivité. « Little Van Gogh » est aujourd’hui actif en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et dans tout le Benelux. L’entreprise emploie 22 personnes, dont 6 en Belgique. Son assortiment ne comprend que des œuvres originales (peintures modernes, sculptures, photos), liées au contrat d’exclusivité avec l’artiste.
© courtesy of Little Van Gogh
Des enquêtes ont montré que la présence d’œuvres d’art sur le lieu de travail stimule les contacts informels entre les travailleurs et contribue, par des échanges spontanés, à l’amélioration de la compréhension mutuelle et de la collaboration. La présence de créations artistiques montre également que l’entreprise accorde de la valeur à son image de marque et cherche à proposer un environnement de travail agréable à son
personnel. Elle ne donne pas seulement une plus-value esthétique, mais suscite de nouvelles expériences au sein de l’environnement de travail professionnel et contribue ainsi à la sensation de bien-être. Diversité et alternance « Little Van Gogh » loue et vend aux entreprises et institutions des œuvres d’art originales. Ses différentes formules de location permettent d’agrémenter le lieu de travail de créations remplacées régulièrement, éveillant ainsi l’intérêt du personnel et des visiteurs. Toutes les œuvres disponibles sont reprises dans un catalogue en ligne, mais on peut solliciter « Little Van Gogh » pour des conseils avisés portant sur l’œuvre la plus adaptée au cadre de travail. La formule de location concerne une ou plusieurs séries de 10 œuvres d’art d’un artiste, remplacées tous les 30 ou 60 jours, ou une sélection exposée en exclusivité dans l’entreprise pendant une année complète. « Little Van Gogh » assume tous les aspects pratiques visant à exposer au mieux son attrayante collection : installation de systèmes de suspension adaptés, traitement logistique, assurance. Naturellement, la formule location est 100 % déductible.
Alfredo Lopez - Bouquet de Femmes
Marc Hernandez - Urbaines 2
Pour valoriser au mieux l’œuvre d’art Pour laisser une première impression positive, l’accueil des visiteurs est d’une importance capitale. « Little Van Gogh » recommande dès lors de choisir une œuvre d’art en harmonie avec la réception et les signes de communication de l’entreprise, par exemple le logo. Les bureaux de type paysage valorisent à merveille les œuvres d’art, chaque collaborateur les embrassant du regard. Dans les salles de réunion, des créations soigneusement choisies sont parfaites pour briser la glace et amorcer la conversation. L’art apporte une contribution non négligeable à l’image de marque de l’entreprise et révèle aux visiteurs la personnalité des gens qui y travaillent. La présence d’œuvres d’art dans la cantine ou le restaurant d’entreprise va presque de soi, car quoi de plus normal que d’entretenir d’agréables conversations à table ? Chaque changement d’œuvres exposées suscite de nouveaux commentaires et conversations, tout en soulignant le dynamisme de la firme. Oui, l’art fait partie de la vie quotidienne. Eduard Coddé ✍
www.littlevangogh.be
Petra Herdtle - Feurig
/DELAWARE CONSULTING, GAND
BUSINESS CASE
Le comptoir dans l’espace de réception, réalisé en Corian®, témoigne d’un choix résolu pour des matériaux et une finition de qualité.
110 WORKPLACE SHOWCASE 2016
La chaleur et le confort rassemblent les collaborateurs Delaware Consulting a ouvert, au printemps, une quatrième implantation belge dans les « Blue Towers » de Gand située à côté de l’iconique Ghelamco Arena. À fin mai 2016, plus d’une centaine de personnes avaient déjà signé un nouveau contrat avec Delaware Consulting et cette croissance énorme de l’organisation est en partie à la base de ce nouvel hébergement qui s’ajoute au siège de Courtrai et aux bureaux d’Anvers et de Wavre. Le choix de Gand s’explique en partie par sa position centrale entre Courtrai et Anvers. « Une analyse de notre effectif nous a appris que près de 40 % de nos collaborateurs habitaient dans la province de Flandre orientale », indique Patrick Andersen, managing partner de Delaware Consulting Belgique. En outre, de nombreux clients se trouvent dans la zone retenue, ce qui réduit voire supprime les déplacements contribuant ainsi à un meilleur équilibre « work-life » pour les collaborateurs. Le choix d’une 4e implantation à Gand correspond aussi au souhait de se positionner encore plus nettement en tant qu’employeur attractif dans la course implacable aux jeunes talents. Approche double Colliers International s’est vu confier le space planning, le développement du concept et le design des deux étages loués dans les « Blue Towers ». Benjamin Vandamme, responsable de projet pour Colliers International : « Il y avait le souhait d’appliquer une double approche pour l’aménagement des bureaux : le 4e étage serait réservé au travail individuel demandant de la concentration avec des postes de travail ergonomiques et des espaces silencieux tandis que le 3e étage a été défini comme étage de projet, axé sur le travail en équipe. Chez Delaware
Consulting, on travaille énormément en équipes de différentes tailles. » Le donneur d’ordres tenait à ce qu’il y ait une différence visuelle entre le 4e et le 3e étage, ce qui conférait à Colliers International un paramètre intéressant pour le développement du concept. La superficie disponible était importante pour les 170 membres du personnel prévus, sans laisser toutefois beaucoup d’espace excédent. Personne n’allait disposer d’un poste de travail attitré et les espaces fermés étaient exclus. Benjamin Vandamme : « L’approche voulue par le client absorbe pas mal d’espace pour les salles de réunion avec des équipements de vidéoconférence. L’aménagement des postes de travail en équipe avec des tables de forme organique réclame aussi davantage d’espace que des postes de travail individuels. Heureusement, l’équipe de projet a bénéficié d’énormément de liberté pour exprimer sa créativité ». Le fait qu’aujourd’hui quasi tout le monde préfère travailler au 3e étage montre bien que la créativité a fait mouche. Chaud et coloré Le projet d’une 4e implantation belge de Delaware Consulting est fortement axé sur le futur et joue un rôle clé dans « the war for talent », en particulier en ce qui concerne l’attraction de jeunes
Le choix d’une 4e implantation à Gand correspond au souhait de se positionner encore plus nettement en tant qu’employeur attractif dans la course aux jeunes talents.
Les concepteurs ont bénéficié de la confiance de la direction de Delaware et ont pu pleinement faire parler leur créativité.
WORKPLACE SHOWCASE 2016 111
Le 4 étage est réservé au travail individuel demandant de la concentration avec des postes de travail ergonomiques et des espaces silencieux. e
L’équipe de projet a bénéficié d’énormément de liberté pour exprimer sa créativité : « chaud et coloré », tel fut le fil conducteur pour un habillage ludique et convivial.
spécialistes IT et freelances. « Chaud et coloré », tel fut le fil conducteur pour un habillage ludique et convivial. « La palette de couleurs ne s’est pas limitée au rouge prescrit par la corporate identity », explique Benjamin Vandamme. « Sur ce plan aussi, les concepteurs ont bénéficié de la confiance de la direction de Delaware et ont pu pleinement faire parler leur créativité. » Pour le donneur d’ordres, le bien-être des collaborateurs a toujours été un point central, même si cela va de pair avec des conséquences budgétaires. « C’est ainsi que le placage de bois a été privilégié pour la réalisation des différents concepts que nous avons présentés », témoigne Benjamin Vandamme. « Même le comptoir dans l’espace de réception, réalisé en Corian®, témoigne d’un choix résolu pour des matériaux et une finition de qualité. » Bien que Delaware Consulting ait intégré le « nouveau travail » et par conséquent le travail à domicile, l’aménagement de l’implantation gantoise stimule clairement le sentiment d’appartenance, le poste de travail a été rendu à ce point chaleureux que les collaborateurs lui donnent spontanément la préférence. Eduard Coddé ✍ Marc Detiffe
Delaware Consulting Delaware Consulting a été créé en 1981 et est, depuis 2003, une société indépendante. La société de consulting est active sur le plan mondial dans le domaine des solutions et services de pointe pour des organisations qui veulent renforcer durablement leur position concurrentielle. En tant que partenaire de premier plan de SAP et Microsoft, le groupe bâtit ses activités sur trois piliers essentiels : operational excellence, business insights et customer experience. Delaware Consulting emploie plus de 1.300 personnes dans ses 24 implantations réparties en Europe, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique.
112 WORKPLACE SHOWCASE 2016
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BUSINESS CASE
Bien que l’entreprise ait intégré le « nouveau travail », l’aménagement stimule clairement le sentiment d’appartenance. Le poste de travail a été rendu à ce point chaleureux que les collaborateurs lui donnent spontanément la préférence au travail à domicile.
WORKPLACE SHOWCASE 2016 113
PUBLI-VIEW
LA CRÉATIVITÉ AU-DELÀ DU DESIGN
En évoquant la notion de « créativité », on pense d’emblée à des concepts remarquables qui impressionnent par leur originalité ou leur audace, mais dans la démarche de Buroconcept, la « créativité » va bien au-delà. Elle est mise au sens large au service du client et de ses objectifs. Buroconcept peut s’appuyer sur plus d’un quart de siècle d’expérience dans le domaine de l’environnement de travail. La société a évolué rapidement, et se positionne aujourd’hui comme un partenaire complet de la genèse du projet jusqu’à sa réalisation. Christine Rillaerts, Architect-Partner pour Buroconcept : « Au départ, l’aménagement se limitait souvent à implanter quelques cloisons et du mobilier. Ceci a progressivement évolué vers une approche totale en vue d’une utilisation efficace de l’espace mais aussi de la mise en place d’un outil qui soutienne les objectifs de l’organisation ou encore le développement d’une identité propre au client. » La philosophie de Buroconcept est d’assister ses clients tout au long du trajet qui les mènera à un cadre de travail inspirant et efficace. Une approche possible grâce à un panel de compétences et une longue expérience ; de l’analyse des besoins à la réalisation en clé sur porte. La majorité des organisations est confrontée pour la première fois à un projet de déménagement/rénovation et peut se sentir désemparée par l’ampleur de la tâche (aspects techniques, gestion administrative et financière…). Buroconcept se charge de tout, soulageant ainsi le client. « Aujourd’hui les missions sont plus larges et l’analyse est faite plus en profondeur », déclare Christine Rillaerts. « Les organisations sont de plus en plus conscientes de l’importance que revêtent leurs espaces de travail dans leur efficacité. » Respect pour chaque budget « L’approche humaine est centrale », poursuit Christine Rillaerts. « Cela signifie que nous ne nous contentons pas d’analyser la structure et le fonctionnement de l’organisation nous nous penchons aussi sur l’identité, la culture de l’entreprise et de ses
collaborateurs. Une approche qui demande, en plus des compétences classiques, de l’écoute et de l’empathie. Quelle que soit leur taille, toutes les organisations soucieuses de leur cadre de travail et attentives au bien-être de leurs collaborateurs constituent dès lors notre groupe-cible. »
expérience et notre écoute mise au service du développement de solutions adéquates constructives et originales. Tel est notre engagement explicite par rapport à chacun de nos clients. » Buroconcept revendique une attitude constructive en collaboration très étroite avec le client afin d’arriver à une solution optimale.
Il est désormais acquis qu’un environnement de travail bien conçu influence les prestations des collaborateurs et, par conséquent, les résultats d’une entreprise. Christine Rillaerts : « Chez Buroconcept il n’y a ni “standard” ni “à priori” chaque nouveau projet est abordé comme une page blanche. Chaque projet est développé surmesure, une démarche qui prend en compte les besoins de l’organisation et des utilisateurs ainsi que les contraintes spatiales et financières. Le respect du budget ne limite pas forcément la créativité, bien au contraire, car la recherche de solutions créatives dans une enveloppe limitée peut constituer un exercice très stimulant. »
« La réalité du monde du travail a changé. Les nouvelles technologies, le travail en mode projet, les attentes des nouvelles générations d’employés sont autant de changements auxquels les organisations sont confrontées. Mais il appartient à chacune d’entre elles de développer son nouvel environnement », poursuit Christine Rillaerts. « Le NWOW n’est pas une recette. Le passage à un tel concept dépasse la mise en place de différents types de postes de travail (Activity Based Stations) dans un espace donné. Les spécificités de l’organisation doivent être analysées et ce sont elles qui guideront le concept. Dans quelle mesure les nouvelles technologies sont-elles effectivement mises à disposition des collaborateurs ? La politique des Ressources Humaines offre-t-elle le cadre nécessaire ? Quels sont les profils des collaborateurs ? Autant de questions qu’il convient de se poser et qui vont influencer le développement du concept. »
La créativité au delà du design « La créativité dépasse le simple fait d’imaginer un concept », souligne Christine Rillaerts. « La créativité est un état d’esprit ; notre
Il est essentiel que les collaborateurs « trouvent leur place » et aient le sentiment de faire partie de l’organisation. Chaque modèle doit être reconnaissable et personnalisé. Christine Rillaerts : « Nous investissons beaucoup de temps dans le diagnostic de la situation existante et la définition du cadre de travail souhaité. Nos équipes créatives sont constituées en fonction de chaque projet ce qui instaure une réelle dynamique et stimule la créativité de nos collaborateurs. Bref : We make an office your office ! »
BUROCONCEPT NV/SA Chaussée de Wavre 1509 - 1160 Bruxelles +32 (0)2 660 22 23 - info@buroconcept.be www.buroconcept.be
116 WORKPLACE SHOWCASE 2016
/WABCO HEAQUARTERS EUROPE, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Le branding des espaces de travail renforce l’image de l’entreprise Le quartier général de Wabco Europe ne correspondait plus à leur image de leader technologique mondial. Après un an de recherche, ils choisirent de relocaliser leurs bureaux dans un bâtiment mythique à Bruxelles : le « Glaverbel ». Le design et l’aménagement créatif des espaces, réalisés en pleine harmonie avec l’architecture du bâtiment, contribua à rétablir le déficit d’image des précédents bureaux. L’innovation caractérisant Wabco fut aussi un leitmotiv pour décider de l’architecture intérieure des quatre étages que l’entreprise a pris en occupation dans le Glaverbel. Peter Bal, CIO de Wabco, a véritablement challengé certains bureaux d’architecture bruxellois pour ces aménagements. L’entreprise ADMOS a remporté le marché pour sa vision et maîtrise architecturale du projet qui a permis d’aboutir avec succès dans la réalisation du projet sans trahir le concept initial. Anthony Shaikh, CEO d’ADMOS s’exprime à ce sujet : « De plus en plus de grandes entreprises font appel à ADMOS pour créer un environnement de travail fortement personnalisé; des espaces de travail et de réception dont le “branding” est cohérent avec les valeurs et la culture de l’entreprise. » Le résultat de la transformation des lieux est spectaculaire avec un percement de la trémie entre deux niveaux pour y installer un escalier monumental reliant la réception située au 3e étage et les bureaux de la direction du groupe installés au 4e étage. Un accueil royal pour les visiteurs extérieurs empruntant cet escalier ! Le choix de Wabco s’est porté sur le bureau d’architecture et de design ADMOS également pour la solution clé-en-mains proposée par l’entreprise par laquelle la gestion globale du projet est outsourcée à ADMOS qui s’engage au niveau résultats, budget et délai. Un engagement considérable car ce projet a été réalisé en 4 mois à peine pour l’aménagement de près de 4.000 m2.
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/WABCO HEAQUARTERS EUROPE, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Recherche immeuble de caractère
WABCO Fondée en 1869, l’entreprise Wabco est devenue un des leaders mondiaux dans les technologies liées à la sécurité, l’efficience et la connectivité de véhicules commerciaux, principalement dédiés au transport routier de marchandises ou de personnes. L’entreprise occupe 12.000 collaborateurs dont 2.000 ingénieurs répartis dans 39 pays.
118 WORKPLACE SHOWCASE 2016
Une autre face visible de cette innovation est la présence de deux écrans géants dans la salle de réunion magistrale aménagée pour le Conseil d’Administration. Ces écrans facilitent l’organisation de vidéoconférences structurées. Un écran permet d’afficher des documents et présentations supports, l’autre écran, les interlocuteurs. Une caméra motorisée détecte automatiquement la personne qui prend la parole dans la salle et cette personne apparaît alors à l’écran. Innovation et créativité, image de marque, maîtrise de l’ingénierie, respect du budget et délai ont caractérisé ce projet d’aménagement, à la grande satisfaction de Wabco. L’histoire de cette réalisation réussie, achevée en ce début d’année, se poursuit depuis lors par l’aménagement par ADMOS d’un autre site de Wabco, un centre de formation à Grand-Bigard.
Didier Van den Eynde ✍ Yvan Glavie
Marc Detiffe
Connected workplace L’innovation technologique chère à Wabco est visible aussi dans l’aménagement des bureaux, notamment par le système et l’interface de réservation de salles de réunions : il rend possibles ces
réservations sur place par l’intermédiaire de l’écran tactile placé à l’entrée de chaque salle de réunion ou à distance via l’applicatif Outlook de la suite Microsoft Office (technologie Evoko Room Manager).
Mixité des concepts Un classicisme a été de rigueur dans l’aménagement de bureaux à l’étage de direction; la confidentialité des discussions nécessitant d’agencer l’espace avec des bureaux privatifs. Aux autres étages, un mix de bureaux paysagers et bureaux privatifs a été aménagé de façon ingénieuse. Les représentants commerciaux étant souvent en déplacement à l’extérieur de l’entreprise, ils partagent dès lors un certain nombre de postes de travail aménagés au 2e étage dans un espace paysager.
Lorsque la décision fut prise de relocaliser le quartier général européen de Wabco, la mission d’étude pour la sélection de l’immeuble adéquat fut confiée à Cushman & Wakefied. Harold d’Otreppe s’en est chargé. Le choix final s’est porté in fine sur l’immeuble mythique Glaverbel. Conçu en 1967 par l’architecte Jacqmain pour la société Glaverbel, le bâtiment circulaire est rapidement devenu l’un des plus connus de la capitale. Cette image forte du Glaverbel building fut l’un des éléments qui a séduit Wabco dans son choix de relocalisation.
www.profacility.be/abo
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/GUARDIAN, LUXEMBOURG
BUSINESS CASE
Le grand espace de bureau ouvert au premier étage est utilisé par le personnel commercial et possède une énorme ouverture de toit vitré.
120 WORKPLACE SHOWCASE 2016
Privilégier la lumière naturelle AVANTAGE TANT POUR LES OCCUPANTS QUE POUR L’ENVIRONNEMENT Filiales et succursales comprises, Guardian emploie quelque 17.000 personnes habitant dans plus de 25 pays répartis sur les 5 continents et qui sont actives dans divers secteurs. Guardian propose différents produits, allant du verre, qui réduit la consommation énergétique et accroît le confort, aux pièces « automotive » innovantes améliorant la consommation et la connectivité. Corinna Lehnert, Directrice Human Resources de Guardian Industries Glass Group en Europe, nous explique la nouvelle philosophie de bureau de l’entreprise. « Pour déménager de l’implantation de Dudelange au nouveau bâtiment de Bertrange, nous avons modifié l’aménagement de bureau traditionnel pour adopter cette nouvelle façon de travailler, principalement parce que Guardian pouvait ainsi réunir sous le même toit les principales fonctions centrales comme l’approvisionnement, la logistique, la planification de la demande, le marketing, la gestion de produits et les finances. Grâce à la collaboration plus étroite entre les différentes divisions, l’entreprise est en mesure d’offrir à tous ses clients en Europe une expérience exceptionnelle et donc une valeur ajoutée. » Corinna Lehnert ajoute à propos de cette localisation : « Notre siège est établi depuis des années maintenant au Luxembourg, un excellent endroit pour un siège central aisément accessible, d’après nous. » Show-room vivant Une des grandes différences réside dans l’utilisation abondante du verre pour les nouveaux bureaux. Guardian a en outre investi dans un nouveau mobilier ergonomique. L’ambiance générale y est moderne et colorée, mais aussi détendue. La société a exploité pleinement ses propres produits pour faire du bureau un grand show-room.
Les différentes équipes peuvent désormais collaborer plus étroitement et il existe aussi quelques locaux communs comme une cuisine et une terrasse où les gens peuvent se réunir de façon informelle. La lumière du jour a une influence positive sur l’humeur et les salariés sont fiers de pouvoir travailler dans une vitrine aussi vivante. Mais le déménagement a eu aussi un grand impact sur le fonctionnement de l’entreprise. C’est ainsi que le nouveau siège a sans conteste influencé positivement l’image de la société. Les visiteurs sont par exemple impressionnés par l’environnement de travail moderne. Et cette réputation « cool » rend Guardian plus attrayant pour d’éventuelles nouvelles recrues. New Way of Working Guardian encourage aussi le New Way of Working, selon Corinna Lehnert. « Nous avons introduit les horaires de travail flexibles afin que nos collaborateurs puissent maintenir un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Ils peuvent par exemple amener leurs enfants le matin à l’école avant d’aller au travail ou alors se rendre au travail plus tard pour éviter les embouteillages, etc. Autant d’atouts qui nous donnent un avantage concurrentiel lorsque nous voulons engager et conserver des talents. »
Corinna Lehnert, Directrice Human Resources de Guardian Industries’ Glass Group en Europe: « Dans la nouvelle organisation, les horaires de travail sont désormais plus flexibles au grand bénéfice d’une meilleure harmonie entre vie privée et vie professionnelle. »
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« Dans les travaux d’aménagement, nous avons privilégié l’apport de lumière naturelle qui a sans conteste un effet positif sur le moral de chacun »
Outsourcing de la gestion de projet CBRE a été désigné comme architecte d’intérieur et concepteur (aménagement intérieur, organisation de l’espace, réalisation de mobilier sur mesure et accompagnement dans le choix du mobilier) et était, en tant qu’entrepreneur principal, l’interlocuteur le plus important pour Guardian tout au long du projet. Guardian confirme que CBRE a été très réactif et a respecté toutes les deadlines, même les plus serrées. L’immeuble de bureaux de Bertrange n’était pas en service pendant les travaux préparatoires et les activités n’ont donc pas été perturbées. Le travail a seulement dû s’interrompre pendant le déménagement. Pour le projet, une équipe de déménagement a aussi été créée au sein de Guardian. Les membres de cette équipe ont travaillé à temps plein sur le projet et ceci en étroite collaboration avec CBRE. Le déménagement proprement dit a été très bien organisé et Guardian souligne à nouveau que cela était également dû à la prévoyance et bonne planification de CBRE. Les gens étaient enthousiastes à l’idée de déménager, les attentes étaient élevées et elles ont été satisfaites. La division IT a également travaillé dur et a joué un rôle crucial pour faire du déménagement un succès. Enfin, Corinna Lehnert précise encore : « L’empaquetage pour le déménagement s’est déroulé dans une ambiance très positive. Cela ressemblait à une chouette activité de team building ! » Tim Harrup ✍ Marc Detiffe
122 WORKPLACE SHOWCASE 2016
Un projet de lieu de travail avec une requête spéciale
Lionel Andries, Directeur Workspace & Information Management de CBRE : « Le grand atout de ce projet réside dans le fait que toutes les parois sont vitrées. Nous avons sablé des éléments dans certaines parois et avons fixé des panneaux de verre sur d’autres parois ordinaires. Le bâtiment compte trois étages et l’accueil est très vaste avec des éléments de lumière décoratifs spéciaux. Le comptoir d’accueil est totalement en verre. L’intérieur promeut ainsi les produits propres de Guardian, en l’occurrence le verre. Pour CBRE Luxembourg, ce fut un projet formidable, sur une superficie de 3.000 m2, et pour lequel nous disposions d’un délai très serré, mais nous y sommes parvenus. »
/GUARDIAN, LUXEMBOURG
BUSINESS CASE
Des postes de travail partagés pour les collaborateurs qui doivent téléphoner.
Le coin café.
Chaque salle de réunion porte le nom d’une fleur, que l’on retrouve aussi dans le mobilier. Certaines salles, comme celle sur la photo, sont équipées d’un équipement de vidéoconférence.
Le show-room qui est aussi utilisé comme salle de réunion.
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/WWW.PROFACILITY.BE/WORKPLACE
À DÉCOUVRIR SUR
LANO CARPET, HARELBEKE
Cadre de travail bien orchestré Le siège central de l’entreprise Lano Carpet, de renommée internationale, est établi à Harelbeke sur un site de 30.000 m². Les installations de production ont récemment été agrandies de 2.500 m² par un bâtiment à l’architecture compacte mais visuellement parlante. Le rez-de-chaussée de cette construction neuve héberge la réception, le show-room et les salles de réunion, l’étage étant affecté aux espaces de bureaux, individuels ou paysagers.
© Dtonic
Pour l’agencement des bureaux un point attention a été l’ergonomie et facilité d’emploi de chaque poste de travail. Pour faciliter des tâches alternant la position assise ou debout, l’entreprise a opté pour un système électrique de réglage de la hauteur des plans de travail de chaque bureau, gage d’un environnement de travail dynamique. Plutôt que les traditionnelles armoires à tiroirs, chaque poste de travail est doté d’une sorte d’armoire à pharmacie qui sert également de séparation visuelle entre les bureaux et délimite les espaces. Pour ces armoires, le fabriquant Palmberg, fournisseur du mobilier pour l’aménagement de ces bureaux, a utilisé un mix de matériaux qui diminue la résonnance de bruits par rapport à l’utilisation plus conventionnelle d’armoires d’archives en acier. Pour atténuer encore plus les bruits, les open spaces sont équipés d’un plafond acoustique avec éclairage LED intégré. L’éclairage installé est particulièrement économique et écologique car il est peu énergivore et intelligent car muni de détecteurs de présence et d’apport de lumière naturelle. L’intensité de l’éclairage s’adapte en fonction des informations fournies par ces capteurs.
124 WORKPLACE SHOWCASE 2016
© Dtonic
© Dtonic
Tout a donc été bien étudié pour obtenir un environnement de travail fonctionnel, ergonomique et agréable pour les collaborateurs de l’entreprise qui y travaillent. Découvrez le reportage dans la bibliothèque en ligne de projets sur > www.profacility.be/workplace/LanoCarpet
PUBLIREPORTAGE
CLEANING : OUTSOURCING GAGNANT Le cleaning constitue un des plus importants postes facilitaires des organisations, tant privées que publiques. Pour en optimiser les coûts et les prestations, JETTE CLEAN propose une formule flexible et évolutive qui permettra de trouver la solution la mieux adaptée à chaque client. La plupart des études placent le cleaning dans le top 3 des postes de coûts non-core d’une entreprise. Mais l’entretien des bâtiments joue aussi un rôle fondamental au sein de ces organisations, un rôle qui justifie pleinement l’investissement qu’il représente au quotidien : le niveau de propreté du lieu de travail a une influence majeure tant sur le bien-être des travailleurs que sur leur productivité. Quant à l’image des locaux et l’aspect général qui s’en dégage, ils sont vitaux lorsqu’on évoque la première impression donnée aux clients. Si elle est vitale pour les organisations, l’activité de nettoyage est aussi confrontée à un absentéisme important, à de nombreux accidents de travail et à une forte rotation du personnel. En externalisant les missions de cleaning à un prestataire spécialisé, l’entreprise-cliente gagnera non seulement en efficacité et en flexibilité, mais réalisera aussi de solides économies. La majorité des entreprises belges l’ont compris. En effet, près de 55 % des entreprises ont fait le choix d’externaliser leurs prestations de nettoyage.
Burak Sezer, COO de JETTE CLEAN : « Certaines organisations redoutent d’être confrontées à des mouvements sociaux en cas d’externalisation. Une solution sur mesure peut être envisagée. »
Les atouts de l’outsourcing « Certaines organisations redoutent d’être confrontées à des mouvements sociaux en cas d’externalisation, explique Burak Sezer, COO de JETTE CLEAN. Mais nous avons mis en œuvre diverses modalités nous permettant de les rassurer et de mettre en place cette évolution majeure. Nos services comprennent un accompagnement complet de nos clients, lors des remplacements ponctuels, mais aussi lorsqu’il faut envisager des plans sur le long terme. Nous pouvons notamment mettre en place une planification de remplacement du personnel de cleaning au fur
et à mesure des départs à la retraite. Nous sommes également disposés à reprendre le personnel en place : le transfert conventionnel du personnel se fait dans le respect de la CCT n° 32 bis. La seule chose qui change, c’est l’employeur. Les solutions sont multiples, et adaptées individuellement à chaque client. » Par le biais de cet exercice, nous pourrons petit à petit accompagner ces organismes vers un outsourcing complet » Au-delà du bénéfice organisationnel, l’entreprise-cliente va également dégager de réelles économies. Burak Sezer : « Je peux vous assurer qu’en externalisant ses prestations de nettoyage, une entreprise pourra atteindre de 20 % à 45 % d’économies. » JETTE CLEAN s’appuie sur un vaste portefeuille de travailleurs parfaitement formés, permettant de répondre immédiatement aux urgences. « Dans un premier temps, explique Burak Sezer, nous pouvons très rapidement remplacer le personnel absent afin d’épauler le personnel restant dans ses tâches quotidiennes. Dans un deuxième temps, nous pourrons étudier avec le client la meilleure manière d’envisager sur le long terme le cleaning de ses locaux. » Autre avantage inhérent au soutien dans la gestion quotidienne proposé par JETTE CLEAN : le client paie uniquement les heures productives, c’est-à-dire les heures réellement prestées sur site. Quant aux prestations liées à la gestion des ressources humaines (encadrement, formation, versement des salaires…), elles sont assurées par JETTE CLEAN. De solides arguments, non ? JETTE CLEAN Siège d’exploitation : Rue Isidore Meyskens 222B, 1780 Wemmel Tél.: 02 426 03 08 - Fax: 02 420 55 95 E-mail: jetteclean@jette-clean.be
WORKPLACE SHOWCASE 2016 PB
À DÉCOUVRIR SUR WWW.PROFACILITY.BE/WORKPLACE
CLAEYS & ENGELS, ANVERS
Avocats accessibles
Confiance, discrétion, mais aussi une certaine crainte d’y faire appel sont autant de sentiments associés aux bureaux d’avocats. Le bureau d’avocats Claeys & Engels a voulu favoriser une autre approche pour son implantation anversoise dont il a confié le concept et la réalisation à Colliers International. Le bureau d’avocats Claeys & Engels a sélectionné une ex-implantation d’Arcadis en tant que siège de la branche anversoise qui opère, en parallèle à la branche bruxelloise plus importante, avec une quinzaine de personnes. L’espace qui allait être occupé par Claeys & Engels a été totalement vidé pour repartir de zéro. Après le premier meeting, Colliers ne disposait que d’informations pratiques telles que le nombre de collaborateurs ou encore la capacité de réunion souhaitée. Pour le reste, le bureau d’avocats a fait le pari (réussi) de faire une confiance totale à Colliers International pour répondre au mieux à ses besoins. Le concept final est basé sur une ambiance chaleureuse pour les parties communes, la volonté de ne pas en faire trop et de supprimer cette crainte qui peut naître chez certains en entrant dans l’immeuble. La cafétéria joue un rôle clé en tant que lieu de rencontre central. Autre « hotspot » : la bibliothèque qui a été conçue pour être particulièrement accueillante. La superficie totale du bureau atteint 550 m2. Une surface qui peut paraître importante par rapport au nombre de collaborateurs, mais la nécessité de bureaux individuels, une zone de lecture/bibliothèque agréable et des archives vivantes occupent une large part de la superficie totale. L’utilisation de bois dans l’aménagement confère non seulement une ambiance chaleureuse et agréable à l’ensemble mais introduit également un rythme visuel intéressant.
Marc Detiffe
Découvrez le reportage dans la bibliothèque en ligne de projets sur > www.profacility.be/workplace/ClaeysEngels
126 WORKPLACE SHOWCASE 2016
To be creative we must lose our fear of being wrong Joseph Chilton Pearce