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Business Interactive Media sprl - Profacility magazine n°53 • Trimestriel d’information • oct. - nov. - déc. • 2017 • Edition francophone • 12,50 EUR • Bureau de dépôt Leuven Mail • P304098
année
2017 / WORKPLACE
Showcase Connect to profacility.be/workplace for workplace interior design, build and management best practices
Wellbeing @ work also by catering services
une édition spéciale de
1 PROFACILITY MAGAZINE NR. 35 SEPTEMBER 2012 CASE STUDIES : AXA • DELOITTE • VLAAMSE OVERHEID • COCA-COLA • INGRAM MICRO • HAVENHUIS • CORDA CAMPUS • VAN DE VELDE • BEFIMMO
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ÉDITO
L’arbre ne doit pas cacher la forêt… Vous découvrirez dans cette édition de très belles réussites dans la mise en œuvre de moyens pour attirer et conserver les talents. Vous y lirez les témoignages d’entreprises qui veillent et œuvrent à une meilleure qualité de vie au travail. Ces bonnes pratiques encourageantes ne doivent cependant pas masquer la réalité économique actuelle ainsi que les dangers présents et futurs pour un grand nombre de travailleurs en Belgique. De nombreux experts déclarent que la chasse aux talents* – entendez compétences – va s’intensifier. On nous explique la nécessité de cette chasse comme une réponse à une pénurie. Certes, le nombre de travailleurs disponibles en Belgique va se réduire fortement dans un futur proche vu le renversement progressif de la pyramide des âges de la population belge et la masse de départs à la retraite dans les décades à venir. Mais, aujourd’hui, les jeunes arrivant sur le marché de travail n’ont jamais été aussi nombreux à sortir de l’enseignement supérieur bardés de diplômes. Jamais non plus on n’a évoqué autant de dégâts dans les entreprises tels que burnout et « bore out » ainsi que la prolifération d’intellectuels précaires et de multimastérisés sans emploi. Et la réduction du marché de l’emploi salarié au profit du travail numérique dématérialisé sous-traité, voire du travail robotique, semble encore une contradiction qui interpelle. Cette dernière menace n’est pas vaine si l’on considère la situation dans le
secteur Banque et Assurance, important pourvoyeur d’emplois en Belgique. Ainsi ING Group annonçait il y a un an déjà un vaste plan de restructuration mondiale qui implique la perte de 3.150 emplois en Belgique soit un tiers de ses effectifs ! Aussi faut-il veiller à ce que les moyens utilisés pour la chasse aux talents soient efficients. Cette chasse est certainement plus fructueuse quand la responsabilité sociétale ne se limite pas à un habillage ou une déclaration d'intentions, quand l’aménagement de bureaux dans l’esprit « comme à la maison » et les services offerts (catering, fitness, conciergerie…) ne sont pas un moyen de développer une dépendance au (lieu de) travail. Même si nos reportages décrivent abondamment les aménagements favorisant communication et socialisation, les lieux de détente, les espaces de discussion et de réunion, les espaces verts, les restaurants agréables à l’offre variée et équilibrée, les coffee corners... n’oublions pas que le résultat recherché est davantage de motivation et de fidélité des travailleurs à l’entreprise avec comme corollaire obligatoire une augmentation de leur productivité et du retour sur investissement de l’entreprise et de ses actionnaires. Le propre des experts, dans tous les domaines, est d’être rarement d’accord entre eux. Les colonnes de Profacility sont ouvertes aussi à ceux qui auraient une analyse divergente ou complémentaire de la situation.
Ainsi précédemment nous avions engagé le débat sur les méfaits et bienfaits des « Open spaces » dans les bureaux. Aujourd’hui, avec la création croissante d’espaces de travail dits « activity based », l’implémentation des « open spaces » continue de croît ; elle est couplée pour les grandes entreprises et administrations à l’instauration de postes de travail partagés. Mais les méfaits des « open spaces » décroissent, compensés par l’usage accrus de « bubbles », par la multiplication de salles de réunions, par l’instauration de « quiet zones », par une étude attentive de l’acoustique des lieux. Une discussion contradictoire est dès lors toujours utile pour affiner des solutions ou mesurer l’impact réel des mesures prises ou l’influence d’autres phénomènes. En attendant cette confrontation d’idées, que cette édition vous stimule et fasse avancer le débat pour atteindre un mieux-vivre au travail, que ce soit au siège de l’entreprise, dans des espaces de coworking ou à la maison.
Didier VAN DEN EYNDE Directeur des publications Pro-Facility & Pro-RealEstate dvandeneynde@bimedia.be
* War for talents
WORKPLACE SHOWCASE 2017 PB
©
Les médias Profacility sont des publications de
Éditeur : Business Interactive Media sprl Avenue Louise, 523 -1050 Bruxelles Tél. +32(0)2 669 77 65 - Fax +32(0)2 626 37 17 info@bimedia.be - www.bimedia.be Directeur de la publication Didier VAN DEN EYNDE - dvandeneynde@bimedia.be
PUBLICITE & BUSINESS PARTNERSHIPS Business Development Didier VAN DEN EYNDE - dvandeneynde@bimedia.be
AXA TRÔNE Smart Office
HERMAN TEIRLINCK
Durabilité et NWOW en tête des priorités
Suivi de production advertorials Kim VERHEGGE - kverhegge@bimedia.be
RÉDACTION Rédacteur en chef Eduard CODDÉ - redactie@profacility.be Journalistes et contributeurs Patrick BARTHOLOMÉ, Bruno HODITTE, Tim HARRUP, Kim VERHEGGE Traducteurs Michel BUCKINX, Didier LEMAIRE, Annelies VERBIEST Photographes Marc DETIFFE, Geoffrey FRITSCH, Ronald TILLEMAN, Philippe VAN GELOOVEN, Steven MASSART, Tom D’HAENENS, Sarah BLEE, Filip CLAESSENS, Serge BRISON, Hubba!,
© Lieven Gouwy
Tarifs publicitaires disponibles sur www.profacility.be/advertising
DELOITTE @ GATEWAY
Projet polyvalent et multidisciplinaire mené par le FM
CORDA CAMPUS
Une expérience campus très attrayante
PRODUCTION Graphisme Kurt THYS - STR8 - www.str8.be Éditeur responsable Didier VAN DEN EYNDE, Avenue Louise, 523 -1050 Bruxelles
© Droits de reproduction (textes, publicités, illustrations) réservés pour tous pays. Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord de leur auteur
© Jan Kempenaers
Adressez vos communiqués de presse à redaction@profacility.be (FR) redactie@profacility.be (NL)
SHOWROOM
Nouveautés mobiliers et équipements
WELLBEING @ WORK
Recherche de solutions pour un mieux vivre au travail
©
SOMMAIRE
Jonas-Prising
THINK TANK
Digitalisation de notre économie et de nos entreprises
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BUSINESS CASE : AXA TROON « AXA Smart Office », la vision d’AXA Belgium sur le nouveau travail
18 BUSINESS CASE : BÂTIMENT HERMAN TEIRLINCK Vlaggenschip voor de Vlaamse Overheid 26 BUSINESS CASE : VAN DE VELDE La coupe parfaite 28 BUSINESS CASE : HAVENHUIS ANTWERPEN Point de repère pour le travail « activity based »
HAVENHUIS ANTWERPEN
Vision futuriste sur la collaboration entre travailleurs
33 THINK THANK : WELLBEING@WORK Bonnes pratiques pour améliorer la qualité de vie au travail 38
BUSINESS CASE : DELOITTE @ Gateway Take-off pour un environnement de travail attractif
46 BUSINESS CASE : INGRAM MICRO Des bureaux qui ne laissent personne indifférent 48 GLOBAL WORKPLACE TRENDS Evolutions stratégiques à venir pour les entreprises?
CATERING ON THE MOVE Evolution de l’offre et des attentes
54 BUSINESS CASE : COCA-COLA A free address for Coca-Cola Services 58 THINK THANK : HR & FM Une révolution des compétences s’annonce 61 WORKPLACE DESIGN & BUILD NWOW et la stratégie liée au lieu de travail : une approche réaliste 64 HR BENCHMARK Les Best Workplaces mettent l’accent sur l’humain 65 SHOWROOM Innovations pour l’aménagement, équipement et gestion des espaces de travail 78 BUSINESS CASE : CORDA CAMPUS Lorsque l’innovation est inscrite dans les gènes 84 WELLBEING BY CATERING Restaurants d’entreprise : 5 tendances qui impactent l’offre et prestations de services 92 BUSINESS CASE : BEFIMMO Le SWOW au banc d'essai 98 WORKPLACE & TELEWORKING RESEARCH Chiffrer les effets et évolutions du télétravail en Europe
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© Lieven Gouwy
BUSINESS CASE
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in het achterhoofd. “
Ceci n’est pas un déménagement ! « AXA Smart Office », la vision d’AXA Belgium sur le nouveau travail, a germé en 2012 et a récemment trouvé son aboutissement avec l’emménagement dans le bâtiment « Trône », situé sur la place du même nom, à Bruxelles. AXA Smart Office devait représenter bien davantage que l’abandon du bâtiment emblématique situé au Boulevard du Souverain et qui symbolise 40 ans de culture d’entreprise AXA. « Il était clair, dès de la naissance du concept en 2012, qu’il devait représenter bien davantage qu’une opération de déménagement », se souvient Elly Swalens, project manager au sein du département RH. « Introduire une nouvelle manière de travailler, être attentif à la mobilité des collaborateurs, opérer un important revirement culturel au sein de l’organisation par le biais d’un support technique et du bâtiment, tout ceci était inscrit dans la note conceptuelle à un stade très précoce. Tout comme le travail flexible, la collaboration virtuelle et le travail sans papier. » Jean-Luc Coster, Directeur du programme NWOW 2017, poursuit : « AXA Smart Office s’articule autour de trois thèmes : bricks, bytes and behaviour. C’est ce dernier surtout qui a bénéficié de toute notre attention ! Il suppose en effet le changement de comportement de chaque collaborateur. » Au moment du développement d’AXA Smart Office, quatre principes étaient au cœur du concept : le travail orienté résultat, la confiance, la cohésion tant humaine que virtuelle et le sens des responsabilités associé à l’autonomie. Processus de changement Nathalie Claus, responsable au sein de l’équipe de projet, de la gestion du changement, de la communication et de l’accompagnement du changement sur le terrain : « Le basculement vers le NWOW était impensable sans miser simultanément sur bricks, bytes and behaviour. Une culture d’entreprise continuant à se
développer sur la confiance et le dévouement a été jugée moins importante que relever le défi de créer un environnement de travail moderne, numérique et collectif. Le travail indépendant du temps et du lieu était inhérent au changement visé. » Tous les collaborateurs dont la fonction le permet ont la possibilité – pas l’obligation – de travailler deux jours par semaine à la maison. l’individu. Dans la pratique, cela signifie que chaque équipe de collaborateurs veille elle-même au fonctionnement opérationnel sans faille vis-à-vis du client et, par conséquent, au choix des moments de travail à la maison qui y sont subordonnés. « Le processus de changement de culture dure neuf mois et son contenu change légèrement selon la fonction », explique Nathalie Claus. « Le processus de changement a débuté, pour tous nos collaborateurs, six mois avant le déménagement prévu et a bénéficié d’un accompagnement pendant trois mois suivant l’emménagement. La méthode « blended learning » développée en interne met clairement l’accent sur le changement de comportement. »
Elly Swalens : « La force de notre vision d’avenir et l’engagement solide de l’ensemble de l’équipe de projet ont permis de maintenir le concept à flot tout au long de la période de déploiement. » La modification radicale au sein de l’organisation AXA doit toujours placer le client en tête (« Customer First ») devant l’équipe et puis
Un outil a été développé en collaboration avec la KUL et UGent dans le but d’effectuer un scan régulier qui permet de vérifier à quel point les quatre principes sont bien assimilés par chaque collaborateur. « Il est possible d’aider les équipes à s’adapter, mais chacune d’entre elles bénéficie d’une certaine liberté pour donner elle-même du contenu au NWOW au sein du cadre élargi d’AXA Smart Office lui-même », précise Nathalie Claus. « Actuellement, l’essentiel de nos collaborateurs indiquent arriver à un meilleur équilibre travail/vie privée grâce au NWOW et qu’AXA est devenu un meilleur employeur grâce au projet AXA Smart Office. »
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Le rez-de-chaussée accueille une agence de banque et d’assurances AXA dont l’aménagement étonne car elle adopte l’approche NWOW telle qu’elle est appliquée dans le siège principal. Aucune trace du moindre guichet classique !
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Un triptyque passionnant La nouvelle maison AXA du boulevard du Régent à Bruxelles est le fruit d’une intégration architecturale particulièrement réussie de trois constructions : la plus vieille datant de la période 1920 – 1930 fut à un moment donné le « Grand Hôtel Britannique », une deuxième date des années 60 et la partie la plus récente a été construite dans les années 90. Le lieu fut aussi longtemps le siège d’Electrabel. Le propriétaire AXA a procédé à la démolition de la partie centrale jusqu’au niveau – 3, suivie d’une rénovation en profondeur de l’ensemble, entraînant la disparition de la grille de colonnes peu pratique. On n’en remarque plus rien aujourd’hui car dans la partie centrale actuelle du bâtiment, les niveaux ont une portée de pas moins de 18 m ! Les colonnes y sont à peine suggérées. Le tout est un exemple d’élégance et de maîtrise technique de la part des équipes d’AXA Real Estate en collaboration avec le bureau d’architectes A2RC. La façade ne fait pas spontanément référence à AXA bien que le « X » apparaisse symboliquement dans sa structure qui, en plus de la créativité architecturale, cache aussi l’installation de nettoyage des vitres de façon pratique. Smart Building avec certification BREEAM « Avec la construction du bâtiment Trône, de très nombreuses mesures ont été prises pour tâcher d’arriver à la neutralité énergétique : une isolation parfaite avec notamment du triple vitrage, un éclairage de bureau au moyen de lampes LED combiné à la détection de mouvement et à l’utilisation de la lumière naturelle, l’installation de 350 panneaux solaires et la récupération d’énergie sur toutes les centrales de traitement d’air à haut rendement », argumente Raf Boterdaele, Head of Building Management d’AXA Belgium. « Tout ceci constitue la partie importante de la certification d’excellence BREEAM dont la demande est actuellement en cours. » Le département Building Management veille à obtenir une efficacité écologique élevée, y compris dans la gestion opérationnelle quotidienne. Une centaine de sous-compteurs énergétiques sont raccordés à un système de gestion centrale et permettent de
contrôler et d’ajuster en permanence la consommation d’électricité, de gaz et d’eau. Toutes les installations techniques du bâtiment sont suivies de façon optimale sur la base de paramètres de confort par le biais d’un système central de gestion de l’immeuble. Une collecte sélective poussée des déchets est également prévue. L’électricité achetée provient d’énergie totalement renouvelable. Raf Boterdaele : « De plus, tous les bureaux sont équipés de capteurs sans fil qui permettent de contrôler en permanence l’occupation des postes de travail, ce qui prouve par la même occasion la valeur ajoutée de l’Internet des Objets (IdO) dans ce bâtiment intelligent. » Ancrage à Bruxelles Jean-Luc Coster : « En 2012, nous nous étions déjà penchés sur la problématique de la mobilité qui était à l’époque moins aiguë qu’aujourd’hui. Dans notre vision d’avenir, nous avons opté pour une implantation dans le centre de Bruxelles, aisément accessible par transport public. Pour les navetteurs, Bruxelles Central, Midi et Luxembourg sont facilement accessibles. » L’utilisation du vélo étant fortement encouragée, un parking pour vélos vaste et confortable flanqué de douches a été aménagé. Pour un grand nombre de collaborateurs, c’est l’accès principal au bâtiment. Le rez-de-chaussée accueille une agence de banque et d’assurances AXA dont l’aménagement étonne car elle adopte l’approche NWOW telle qu’elle est appliquée dans le siège principal. Aucune trace du moindre guichet classique ! On y trouve en revanche des « bubbles » pour le travail qui nécessite de la concentration, les négociations et la réception discrète des clients. Trois centres de réunion sont disposés au rez-de-chaussée, aisément accessibles aux visiteurs externes, mais totalement isolés des plateaux de bureau situés plus haut. Les concepteurs ont pu donner libre cours à leur créativité, ce qui a débouché notamment sur différentes ambiances par le biais du mobilier et d’éléments architecturaux étonnants.
A2RC a signé l’architecture du bâtiment dans sa globalité. Michel Verliefden, architecte-urbaniste et cofondateur du bureau d’architectes : « Nous aimons les projets de rénovation dans lesquels il faut intégrer des éléments modernes. La situation de départ reposait sur 3 bâtiments très différents qui devaient se fondre en un ensemble affichant une identité architecturale uniforme. » La partie gauche du trio a été préservée au maximum, la partie centrale a été en grande partie détruite et la partie droite – le bâtiment Trône – restaurée. L’imbrication des bâtiments a eu lieu notamment en intégrant deux grands jardins, un du côté du boulevard du Régent et adjacent au Forum, un second à l’arrière. L’unification architecturale des trois bâtiments a été réalisée au moyen d’une structure de façade en acier qui intègre de façon créative le ‘X’ en guise de référence symbolique à AXA. Michel Verliefden commente : « La structure en acier confère à l’ensemble un look actuel, opère comme pare-soleil et cache en outre les coursives qui permettent de nettoyer efficacement les superficies vitrées. Enfin, il abrite l’éclairage LED qui donne au bâtiment, le soir, un éclat exclusif. » Au début de l’an prochain, la structure de façade en acier sera encore prolongée au bâtiment Trône, mais le permis s’est fait attendre. Michel Verliefden : « Le concept est tel que tout ce qui s’y trouve peut aussi en être retiré avec une flexibilité maximale en vue d’un réaménagement possible voire d’une réaffectation future. Ceci est possible grâce aux grandes portées de 18 m. L’ex-forêt de colonnes a été élaguée pour ne plus former qu’une rangée de colonnes portantes contre les façades avant et arrière. »
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Étude approfondie Outre les propres équipes AXA qui ont étudié et défini le concept AXA Smart Office, l’expertise de partenaires externes a également été sollicitée. La mise en service du site Marnix (octobre 2014) constituait un préambule à la réalisation concrète de l’AXA Smart Office. « Marnix nous a appris beaucoup de choses, mais les expériences n’ont débouché que sur de petits détails pratiques et pas sur un ajustement du concept », commente Elly Swalens. « La transition vers notre interprétation du NWOW a également été engagée avant le déménagement proprement dit. Finalement, plus de 3 000 personnes ont vécu un processus de formation et de croissance interne qui a duré 5 ans. »
renforce aussi le lien des collaborateurs avec l’entreprise. De façon délibérée, aucun logo AXA ni aucune couleur maison ne sont visibles à l’intérieur. La décoration est déterminée par la recherche de thèmes importants pour la société et inspirée par le sponsorship et le soutien à de bonnes causes. Par étage, deux « cœurs » assurent l’accessibilité. Les zones d’accès, où a lieu le plus de mouvement et donc les moins calmes, ont chaque fois été utilisées pour y placer des casiers numériques, aménager un coin café chaleureux et un centre de déchets. Chaque étage compte six zones « activity based ». Le choix du type de poste de travail évolue en fonction de son utilisation : interaction, semi-concentration, travail en silence aux extrémités
“L’étude préliminaire avait montré qu’un ratio de 0,7 pour les bureaux était réaliste (7 postes de travail pour 10 personnes). L’expérience Marnix a permis de le corriger à 0,6 pour Trône.“ L’étude préliminaire avait montré qu’un ratio de 0,7 pour les bureaux était réaliste (7 postes de travail pour 10 personnes). L’expérience Marnix a permis de le corriger à 0,6 pour Trône. La percée de l’IOT a été exploitée par AXA pour réunir davantage d’informations détaillées sur l’occupation des postes de travail. Si les réunions devaient montrer qu’une redistribution sur les plateaux est souhaitable, il est possible de réagir rapidement. Au moment du déménagement vers l’implantation Trône, les archives papiers ont été limitées à 1 m/collaborateur ou l’équivalent au niveau des équipes. Aujourd’hui, un grand nombre d’armoires sont vides ou à moitié vides. Exclusivement pour les collaborateurs Les étages sont exclusivement réservés aux collaborateurs AXA et ne sont pas accessibles aux visiteurs. Un plan type a été conçu pour chaque étage, mais le revêtement est différent à chaque niveau afin d’amener de la diversité et de faciliter l’orientation au sein du bâtiment. Le développement du concept intérieur était symbolique et devait convaincre les collaborateurs AXA du changement avec un look & feel qui attire les gens mais qui
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de la zone. En outre, des équipements de réunion sont prévus à chaque étage dont des bubbles qui sont mis à disposition sans réservation. Le mobilier du bâtiment Trône a été choisi sur la base de l’expérience Marnix. Certains choix ont été confirmés, d’autres ont fait l’objet d’une nouvelle procédure de sélection et d’achat sous la direction des équipes Procurement d’AXA. Le mobilier a été choisi pour offrir un maximum de confort et d’ergonomie aux collaborateurs. La technologie disponible pour les salles de réunion a fortement évolué ces dernières années, avec le choix du Microsoft Surface Hub comme solution intégrée pour l’écran, les caméras, le son et le partage de documents. Directement du concept à la pratique quotidienne « Le principal défi au cours des 5 dernières années consistait à faire converger toutes les équipes et les diverses spécialités vers un seul et même but : une nouvelle manière “idéale” de travailler et un nouvel environnement de travail », conclut Elly Swalens. Jean-Luc Coster complète : « Pendant les 5 années qu’a duré
le projet de changement, aucun retard n’a été à déplorer grâce à l’excellente collaboration entre toutes les équipes et tous les services : AXA Real Estate, Building management, IT, RH, Procurement. Cinq week-ends à peine furent nécessaires pour permettre aux 2 600 collaborateurs d’emménager dans leur nouvelle implantation boulevard du Régent. » AXA continuera à s’accrocher, dans les 5 prochaines années, aux trois thèmes : bricks, bytes and behaviour tant pour l’ancrage dans les implantations Trône et Marnix que pour les projets en chantier dans les régions.
Un parcours de 5 ans effectué ensemble Colliers International a accompagné, étape par étape, toute la procédure de déploiement de l’AXA Smart Office. À chaque étape, il a fallu battre la concurrence pour remporter le nouvel appel d’offre. « La mission initiale consistait à accompagner le processus au niveau des postes de travail, à créer un cadre de travail efficace et attractif », se souvient Pierre-Gilles Solvit, General Manager de Colliers International Belgium. « Notre étude préliminaire portait sur le ratio d’occupation, les types de poste de travail recommandés, la budgétisation, le nombre de mètres carrés, le type de bâtiment nécessaire si celui du boulevard du Souverain était abandonné. » Pendant les 5 ans nécessaires au déploiement du projet, trois CEO se sont succédé à la tête d’AXA Belgium, mais le concept a résisté. « La mise en service du bâtiment Marnix fut une étape importante en tant que projet pilote à grande échelle en préambule au bâtiment Trône », commente Pierre-Gilles Solvit. « Colliers International a signé le concept intérieur et a pris en charge la gestion du projet, les cahiers des charges, les tests des propositions et des dispositifs expérimentaux, la négociation des achats et la logistique. »
Chaque étage compte six zones « activity based ». Le choix du type de poste de travail évolue en fonction de son utilisation : interaction, semi-concentration, travail en silence aux extrémités de la zone.
La décoration est déterminée par la recherche de thèmes importants pour la société et inspirée par le sponsorship et le soutien à de bonnes causes.
Les zones d’accès, où a lieu le plus de mouvement et donc les moins calmes, ont chaque fois été utilisées pour y placer des casiers numériques, aménager un coin café chaleureux et un centre de déchets.
De façon délibérée, aucun logo AXA ni aucune couleur maison ne sont visibles à l’intérieur.
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Le « Forum » est une grande zone multifonctionnelle de 3 500 m2 qui s’étend sur deux niveaux et est intégrée au cœur de l’organisation. Nous trouvons ici une formule innovante pour le restaurant d’entreprise, des fonctionnalités de réunion (informelles) très variées, un vaste coin café.
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Le restaurant d’entreprise du Forum devait être extrêmement attractif pour résister à la concurrence caractérisée par une riche offre horeca à l’extérieur du bâtiment.
Pôle d’attraction multifonctionnel aux ambiances variées Le « Forum » est une grande zone multifonctionnelle de 3 500 m2 qui s’étend sur deux niveaux et est intégrée au cœur de l’organisation. Nous trouvons ici une formule innovante pour le restaurant d’entreprise, des fonctionnalités de réunion (informelles) très variées, un vaste coin café. Le Forum fonctionne comme lieu de rencontre et d’accueil des visiteurs mais offre aussi et surtout une grande variété de postes de travail pour les collaborateurs. L’offre « food » est répartie sur trois « corners » à la décoration différente pour une reconnaissance claire. C’est ainsi qu’un salad bar royal arbore des couleurs claires alors que le grill adopte un habillage plus chaleureux comme s’il s’agissait d’un établissement horeca en rue. En approfondissant le concept, il a été décidé que le restaurant d’entreprise du Forum devait être extrêmement attractif pour résister à la concurrence caractérisée par une riche offre horeca à l’extérieur du bâtiment, et pour inciter les collaborateurs à entretenir un maximum de contacts avec les collègues. La zone extérieure aménagée au premier étage constitue, pour le Forum, un pôle d’attraction particulier. Une vaste terrasse déborde du Forum et se transforme en arène verte qui forme une zone-tampon acoustique et visuelle vis-à-vis du boulevard du Régent très fréquenté situé juste derrière.
Cluster d’espaces aux ambiances différentes qui s’interpénètrent harmonieusement, le Forum plaît beaucoup aux collaborateurs qui souhaitent y travailler.
Cluster d’espaces aux ambiances différentes qui s’interpénètrent harmonieusement, le Forum plaît beaucoup aux collaborateurs qui souhaitent y travailler. Dès lors, l’ensemble n’est pas vraiment identifiable en tant que restaurant d’entreprise et encore moins comme cantine. L’énorme ouverture ne domine pas, n’avale pas le visiteur, mais incite à bouger, à partir à la découverte de nouveaux panoramas et de points de repos. La grande variété de meubles réalisés sur mesure n’y est certainement pas étrangère. Initiative particulièrement réussie : l’intégration visible de « points de service » toujours accessibles. Il s’agit d’une espèce de « desk » auquel peuvent s’adresser les collaborateurs pour poser toutes leurs questions et soumettre leurs problèmes relatifs à l’IT, au fleet, à l’économat ou au mail-center. Le service RH a établi une police BOYD (Bring Your Own Device) à un stade très précoce du projet AXA Smart Office, ce qui n’exige pas seulement des mesures de protection complémentaires, mais suppose aussi l’intervention rapide et le soutien du propre helpdesk ICT. Dans la mesure où le Forum représente une plaque tournante pour toutes les rencontres sociales au sein de l’entreprise, c’est aussi le lieu idéal pour la communication interne. Les trois syndicats y disposent de leur écran sur lesquelles défilent leurs informations. AXA dispose évidemment aussi de ses écrans un peu partout pour communiquer avec les collaborateurs. ✍ Eduard Coddé Marc Detiffe
Un monde de saveurs et de séduction en mouvement Les défis actuels auxquels sont confrontés le secteur du catering et en particulier l’exploitation des restaurants d’entreprise constituent le terrain d’action de NC & BHAM. Mauro Brigham, associé et Architecte d’intérieur : « Nous nous penchons sur un projet global, y compris l’identité et look & feel ainsi que la conception des espaces de distribution et cuisine. » Concernant le Forum, A2RC a sollicité NC & BHAM pour développer l’ensemble des espaces eat & meet y compris les « food corners ». NC & BHAM a mis au point un concept pour exploiter de manière optimale l’espace et le faire vivre tout au long de la journée. Ceci a donné naissance à un concept hybride pour manger, travailler et rencontrer, réparti sur deux niveaux. Le propriétaire du bâtiment, AXA Real Estate, lui a également confié la mission de concevoir et implémenter les cuisines au sous-sol. Pour les collaborateurs d’AXA, quatre comptoirs sont disposés à différents endroits dont le Expresso Bar à l’entrée au rez-de-chaussée. Les thèmes qui font référence à Bruxelles – la Grand Place, le Mont des Arts… – facilitent l’orientation dans ce grand espace. NC & BHAM a également conçu le mobilier sur mesure. Mauro Brigham : « Nous avons proposé de diversifier les typologies d’assises et de tables. On trouve ainsi des zones axé sur l’exploitation du restaurant, des clusters pour un court passage et une disposition des sièges plus confortables pour des périodes d’utilisation plus longues en mode meet & work. L’ensemble diffère radicalement de l’ambiance traditionnelle d’un restaurant d’entreprise ! »
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BUSINESS CASE
AXA Trône, partenaires & prestataires pour la construction et l’aménagement workplace Propriétaire / maître d’œuvre : AXA Real Estate Architecture (bâtiment) : A2RC Architects Architecture d’intérieur : Colliers International Architecture d’intérieur « Forum et coeurs » : NC & BHAM en sous-traitance pour A2RC Architects et Colliers International Éclairage LED en façade : Magic Monkey Plafonds climatisants: Interalu Sièges de bureau ergonomiques : Steelcase Meubles de bureau : Gispen
« Acoustic pods » : OrangeBox Capteurs pour monitoring des bureaux : Cobubundu Space Monitors / MCS Catering : Baxter Storey Casiers numériques : Ahrend Sèche-mains toilettes : Dyson Sécurité et services de réception : G4S Moniteurs PC : Dell Écrans dans les couloirs pour la communication corporate : NEC Équipement A/V salles de réunion : Microsoft Surface Hub 84 Inches Numérisation externe trafic postal : Ricoh
Le NWOW chez AXA avec son programme « Smart Office » La volonté d’appliquer les principes du « nouveau monde du travail » était présente chez le spécialiste en assurances depuis 2012. Bien que le projet AXA Smart Office ait été finalisé en 2017, plus de 1.300 collaborateurs ont commencé à bénéficier bien plus tôt de ce qu’il avait à leur offrir. Dans l’article « AXA Smart Office : Saisir à pleines mains une occasion unique », paru dans le Workplace Showcase 2015, vous pourrez découvrir la genèse et les objectifs du projet aux côtés d’Elly Swalens, pilote ce projet au sein du département RH. Découvrez le reportage complet via www.profacility.be/biblio > 25/09/2015
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UNE EXPÉRIENCE UNIQUE POUR CHAQUE PROJET
Mauro Brigham, architecte d’intérieur et directeur artistique de NC & BHAM : « Chez NC & BHAM, chaque projet est unique. Notre signature n’est pas formelle, mais réside au cœur de notre processus créatif. »
Thalys HQ
Belfius
Pour NC & BHAM, chaque projet d’aménagement est unique. Que ce soit en aménagements de bureaux, en retail ou en espaces de restauration, la seule signature qui doit prévaloir est celle d’un projet où créativité et innovation se conjuguent pour offrir une expérience optimale aux utilisateurs. NC & BHAM est un studio de design implanté dans la deuxième ville la plus cosmopolite au monde1: Bruxelles. Ce multiculturalisme se reflète dans l’atelier fondé par Mauro Brigham et Nicolas Ntalakidis, installé dans un hôtel de maître signé Horta, rue de l’Hôtel des Monnaies : y évoluent 16 individualités revendiquant 7 nationalités différentes. Une pluralité qui génère créativité et diversité, la double marque de fabrique de NC & BHAM. Le studio décline son expertise sur trois secteurs d’activité : l’aménagement de bureaux, le retail et les espaces de restauration. Trois secteurs distincts qui enrichissent les approches respectives des designers, comme le souligne Mauro Brigham, architecte d’intérieur et directeur artistique de NC & BHAM : « L’aménagement des espaces de restauration implique une approche hyper pragmatique, où chaque mètre carré compte. Cette approche, nous en tenons compte dans nos projets d’amé-nagements de bureaux. Autre exemple : le concept d’expérience client, cher au secteur du retail, que nous transposons dans nos projets d’aménagements d’espaces de restauration. » Le bâtiment AXA à Marnix, l’immeuble Glaverbel de La Hulpe, le siège de Thalys à Ixelles, celui du groupe Rossel ou du SELOR à Bruxelles sont autant de belles réalisations en matière d’amé-
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AXA
nagements de bureaux auxquelles NC & BHAM a très largement contribué. Et qui ne doivent pas faire oublier les réalisations de NC & BHAM en retail ou en aménagement d’espaces de restauration. En effet, InBev, Belfius, AXA, RTL, la Zenith Tower, MSF, le One Campus de Barco à Courtrai... tous ont eu recours pour l’aménagement de leurs espaces restauration aux talents de NC & BHAM, dont les créatifs contribuent à réduire le décalage encore trop souvent présent entre, d’une part, les us et coutumes de la restauration collective et, d’autre part, l’expérience plaisir liée au monde de la restauration. Espaces Eat, Meet & Work Mauro Brigham détaille un cran plus loin la philosophie qui prévaut dans ses projets : « En matière d’aménagement d’espace de restauration, notre ambition est de faire évoluer des zones mortes en dehors des temps de restauration vers des zones de vie, d’activité, de rencontre, de travail. Ce qui implique une convergence des fonctions. Si certaines zones de restauration sont parfaites pour la convivialité, la créativité et la rencontre, d’autres devront favoriser l’intimité et la confidentialité. D’autres encore seront propres à la tranquillité et à la concentration. Nous avons mené un projet d’aménagement de ce type chez AXA, rue Marnik en collaboration avec le bureau d’architecte ARC en travaillant en profondeur sur l’attractivité des espaces, l’acoustique et l’éclairage. Avec un résultat favorisant désormais l’utilisation des espaces de restauration tout au long de la journée de travail. » Le nouveau siège de l’OTAN a également bénéficié de l’expertise de NC & BHAM, qui y a conçu en collaboration avec Aramark des espaces à même de restaurer au quotidien 4 500 personnes.
Pourcentage de la population née à l’étranger (compilation de l’OIM – Organisation internationale pour les migrations).
Bruxelles se situe juste derrière Dubaï en tant que ville cosmopolite. Dans Le Soir, 18/01/2016.
MSF
Nicolas Ntalakidis : « Le projet OTAN symbolise parfaitement notre processus créatif : durant le concours, nous nous sommes immergés dans le projet et avons imaginé une histoire, mise en image et en musique, évoquant les liens qui se tissent autour de la table. Notre approche répondait aux attentes des décideurs de l’OTAN qui nous ont confié la conception et la réalisation de tous leurs espaces de restauration. » Pour tous ces projets, NC & BHAM travaille en étroite collaboration avec les plus grands prestataires de catering, comme Aramark, Baxter Storey, Compass, Sodexo. Mauro Brigham explique ce qui justifie la confiance de ces références internationales : « Notre expérience en matière d’aménagements d’espaces de restauration, personnalisée par mon associé et co-fondateur de l’agence Nicolas Ntalakidis, ses connaissances techniques des process du catering, tant en amont qu’en aval du moment et de l’espace de fooding, tous ces éléments nourrissent techniquement la créativité de l’atelier. Et font de NC & BHAM un prestataire unique, pour des projets uniques. »
Rue de l’Hôtel des Monnaies 66 1060 Bruxelles Tél.: +32 (0) 2 538 60 13 info@nc-bham.be www.nc-bham.be
/BÂTIMENT HERMAN TEIRLINCK, BRUXELLES
BUSINESS CASE
L’accès au bâtiment Herman Teirlinck est conçu comme une vaste rue : diverses fonctions accessibles au public sont regroupées autour de la rue intérieure, comme le restaurant.
Fleuron des pouvoirs publics flamands L’emménagement dans l’immeuble de bureaux Herman Teirlinck situé sur le site de Tour & Taxis a démarré à la miaoût. Ce projet de nouvelle construction s’est en grande partie déroulé parallèlement au projet de rénovation en profondeur du bâtiment Hendrik Conscience. Au total, plus de 4 000 collaborateurs des autorités flamandes ont intégré quasi simultanément un nouvel environnement de travail. Pour les deux projets, la « durabilité » et le déploiement systématique du « Nouveau Travail » tel que défini par les pouvoirs publics flamands sont en tête des priorités. Les contrats de location pour les bâtiments Boudewijn et Phoenix arrivent à peu près à échéance en même temps (fin octobre 2017 pour Phoenix et début janvier 2018 pour Boudewijn). La quête d’un nouvel hébergement qui devait répondre aux exigences actuelles en termes de prestation énergétique et de climat intérieur a débouché sur un projet de déménagement et de nouvelle construction. Le bâtiment Herman Teirlinck baptisé à l’origine « Meander » a pu largement être adapté aux souhaits des autorités flamandes, mais est loué pour une durée contractuelle de 18 ans. Le montant annuel de la location atteint 8,8 millions. C’est moins que le montant actuellement versé pour Boudewijn et Phoenix (respectivement 8,3 et 4,2 millions €). En plus de l’épargne locative, ceci présente de nombreux avantages en termes de synergie, d’économie d’échelle et de qualité résultant de la concentration des services publics flamands. Ceci vaut pour le catering, le nettoyage, la gestion et l’entretien. Le bâtiment Herman Teirlinck est un concept de Neutelings Riedijk Architects de Rotterdam. Le chantier a débuté en avril 2015. Il s’agit d’un bâtiment passif selon la norme en vigueur en Région bruxelloise.
Herman Teirlinck réunit les collaborateurs des Bâtiments Boudewijn, Phoenix ainsi que le VMSW (Vlaamse Maatschappij voor Sociale Wonen) de la rue des Colonies et l’INBO (Instituut voor Natuuren Bosonderzoek) de la rue de la Clinique à Anderlecht. Au total, cela concerne plus de 2 500 collaborateurs. « La capacité du nouveau bâtiment est d’environ 2 600 personnes », explique Trees Verhoogen, ingénieur architecte et chef de projet étude & coordination, Division Projets de construction auprès des pouvoirs publics flamands. « Il abrite 1 740 postes de travail aménagés selon la norme d’occupation actuelle ». Soit 12,5 m2/ETPc (Équivalent Temps Plein corrigé = le nombre de têtes multiplié par le taux de présence selon le contrat de travail multiplié par le taux de présence selon le profil de la fonction, fois 80 % comptés pour maladie/vacances/télétravail). Pour Herman Teirlinck, ceci donne un rapport ETPc/tête de 65 %. Multifonctionnel et flexible « Nous avons rédigé des notes conceptuelles indiquant la manière dont nous voulions travailler », précise Trees Verhoogen pour expliquer le chemin parcouru. « Le bureau d’architectes devait ensuite se mettre au travail pour établir un plan d’exécution. » L’architecte Xavier Suykens, consultant pour le Nouveau Travail auprès de l’Agence de Gestion Facilitaire : « Le Nouveau Travail a été systématiquement déployé au cours de ces dernières années par les autorités flamandes. Les gens y sont donc déjà habitués en partie. Le concept de fonctionnement avait déjà été défini précisément pour le bâtiment Hendrik Conscience, mais Herman Teirlinck est le premier bâtiment où le concept peut être implémenté totalement en partant de zéro. » Pour les pouvoirs publics flamands, le Nouveau Travail comprend notamment le travail basé sur le résultat, la suppression de la pointeuse, un service performant, l’utilisation efficace des moyens, la recherche de talents, l’équilibre travail/privé… Leur ambition est d’abriter, d’ici à 2020, toutes les entités en respectant les principes du Nouveau Travail.
Au centre de la rue intérieure, deux grands escaliers mènent vers le centre de réunion du premier étage.
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1) zie kader op pagina 22 ‘ SWOW: van Le Monnoyer tot de Keizerslaan’
/BÂTIMENT HERMAN TEIRLINCK, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Pour l’aménagement du bâtiment Herman Teirlinck, l’activity based working constituait une priorité. Divers groupes de travail, avec des représentants de toutes les entités à déménager, se sont penchées sur « bricks, behavior & bytes ». Xavier Suykens : « Nous avons d’abord déterminé un rapport entre les postes de travail ouverts et fermés afin de générer un plan type pour les étages. Les utilisateurs ont eu leur mot à dire sur l’aménagement des espaces clos et le type de postes de travail individuels et de postes collaboratifs dans l’espace ouvert. L’utilisation multifonctionnelle de tous les locaux et de toutes les zones avec un accent sur la flexibilité maximale et axés sur l’avenir fut une exigence. » Le travail en mouvement Trois grands types de blocs ont été décrits pour l’environnement de travail : les postes de travail individuels, les postes permettant la collaboration et les facilités de support. Le groupe des postes de travail individuels comprend des îlots ouverts, des postes combinés debout/assis, des postes de travail protégés, des postes d’accueil, des cockpits de concentration, des bureaux de management et des postes flexibles. Une primeur pour Herman Teirlinck : 20 à 30 % des postes de travail permettent le travail debout. « Dans d’autres bâtiments, nous avons déjà installé ça et là des postes assis/debout », commente Xavier Suykens. « Ceux-ci sont vraiment utilisés et très demandés. Le réglage en hauteur électrique permet de passer facilement du travail debout au travail assis. Les prochaines années, nous installerons jusqu’à 20 % de postes de travail debout dans tous nos bâtiments et définirons ainsi un exemple visant à combattre le comportement sédentaire considéré aujourd’hui comme un risque professionnel. » Dans le cas des postes permettant la collaboration, une distinction est opérée entre les intake cockpits, les team cockpits, les salles de réunion, les espaces de brainstorming, les zones de détente, les lieux de concertation informelle. En ce qui concerne ces derniers, les coins café jouent un rôle important avec leur atmosphère « comme à la maison ». Il s’agit de véritables lieux de rencontre multi-usages.
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Xavier Suykens & Trees Verhoogen
On trouve moins de locaux de service (copy corners) en vue de stimuler le mouvement. Avec le « follow me printing », ceci ne pose pas de problème. L’utilisateur peut, avec son badge personnel, imprimer sur n’importe quelle imprimante multifonctionnelle du bâtiment. Les locaux de service tombent sous la catégorie « facilités de support » dont font aussi partie l’archivage dynamique, les espaces de réception ou d’attente, les casiers et les corbeilles à courrier. Support ICT Tous les collaborateurs disposent d’un PC portable avec Microsoft Office 365, ont accès au SharePoint pour le partage de documents et juste avant le déménagement, Skype for Business a été adopté en tant que solution pour une communication unifiée. Le trafic
téléphonique passe donc par le laptop (VoIP) qui est équipé pour la cause d’un casque. La plupart des collaborateurs disposent aussi d’un smartphone. « Chaque poste de travail est équipé d’une seule connexion réseau fixe mais nous jouons principalement la carte de la connexion sans fil via WiFi », indique Trees Verhoogen. « Le WiFi est déployé sur toute la superficie et la capacité est quadruplée par rapport à ce que nous avions dans le Bâtiment Boudewijn. Il y a aussi une couverture totale dans le bâtiment pour les réseaux téléphoniques mobiles. » En fonction de la division, on peut opter pour des accessoires périphériques comme des écrans, sur pied ou non, des claviers, etc. Ceux-ci sont achetés par le biais de contrats-cadres.
Le groupe des postes de travail individuels comprend des îlots ouverts, des postes combinés debout/assis, des postes de travail protégés, des postes d’accueil, des cockpits de concentration, des bureaux de management et des postes flexibles.
L’utilisation multifonctionnelle de tous les locaux et de toutes les zones avec un accent sur la flexibilité maximale et axés sur l’avenir fut une exigence.
On trouve moins de copy corners par étage en vue de stimuler le mouvement, ceci est facilité par le « follow me printing ».
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/BÂTIMENT HERMAN TEIRLINCK, BRUXELLES
BUSINESS CASE
“L’utilisation multifonctionnelle de tous les locaux et de toutes les zones avec un accent sur la flexibilité maximale et axés sur l’avenir fut une exigence.“
Espace semi-public L’accès au bâtiment Herman Teirlinck est conçu comme une vaste rue, inspirée de l’imposant Entrepôt Royal (construit en 1904 – 1906) sur le site de Tour & Taxis. Diverses fonctions accessibles au public sont regroupées autour de la rue intérieure, comme le restaurant, l’espace polyvalent et le grand auditorium. Il y a aussi deux jardins internes et au centre de la rue intérieure, deux grands escaliers mènent vers le centre de réunion du premier étage. À l’étage réservé aux réunions et aux étages de bureaux, toutes les salles de réunion ont été équipées d’un système de gestion pour la réservation. Il est possible de réserver via Facilipunt, le FMIS de la société facilitaire accessible aux collaborateurs à partir de n’importe quel appareil. Les réservations sont visibles sur le display des salles de réunion. Celles-ci ont une capacité qui varie de 4 à 40 personnes. Par ailleurs, citons encore les espaces VIP, les salles de cours, les zones de brainstorming, un petit et un grand (100 et 250 personnes) auditorium. Un équipement audiovisuel adapté est toujours associé à la capacité de l’espace.
Le bâtiment dispose d’un petit et d’un grand auditorium, pouvant accueillir respectivement 100 et 250 personnes.
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Au-dessus de l’étage de réunion, on trouve les étages de bureaux. Ils serpentent autour de deux jardins intérieurs aménagés aux 2e et 3e étages. Le premier est conçu comme un verger avec des bancs
de pique-nique facilitant la collaboration. Le deuxième est un jardin totalement vert situé à côté de la bibliothèque. Une terrasse de toit est également mise à disposition au 6e étage. Chaque étage de bureau dispose de ses propres facilités de réunion d’une capacité de 12 personnes maximum. « Nous avons réalisé un bon mix de salles de réunion avec, également, des espaces plus petits pour 3 à 4 personnes, car il existe une forte demande à ce niveau », commente Trees Verhoogen. « Réserver des salles de réunion de moins de 6 personnes n’est pas possible ici car le but est surtout que les collègues puissent s’isoler rapidement dans un espace disponible pour ne pas déranger les autres. » « En ce qui concerne le catering, notre concept a lui aussi constamment évolué », affirme Trees Verhoogen. « Étant donné le grand nombre de collaborateurs, une circulation rapide était importante. En dehors d’un buffet pour les plats du jour, les pâtes et les grillades, une zone free flow est également prévue pour notamment des légumes froids et chauds, de la soupe, des desserts et des plats froids. Le concept en gestion propre vise en outre à éviter les gaspillages alimentaires. Outre le restaurant pour le lunch, un bar à sandwichs est ouvert toute la journée avec des snacks chauds. Le jardin intérieur adjacent aménagé en terrasse constitue un “plus” agréable en termes de ressenti. »
Les étages de bureaux serpentent autour de deux jardins intérieurs aménagés e aux 2 et 3e étages. Le premier est conçu comme un verger avec des bancs de pique-nique facilitant la collaboration.
/BÂTIMENT HERMAN TEIRLINCK, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Durabilité consciente Le principe « DRA » (Déménager, Recycler et Acheter neuf) est désormais bien intégré au sein des autorités flamandes. Il a été appliqué à nouveau aussi bien pour Herman Teirlinck que pour Hendrik Conscience. Auparavant, tous les éléments d’aménagement existants ont été inventoriés et évalués pour les classer en 3 catégories : ce qui est encore suffisamment bon pour être déménagé et donc utilisé, ce qui nécessite une remise en état et ce qui doit être remplacé par du neuf car en trop mauvais état. Trees Verhoogen : « Pour l’achat de nouveau mobilier, nous travaillons avec des contrats-cadres et cherchons des entreprises attentives à l’économie circulaire. Tant pour les éléments neufs que pour ceux à recycler, nous faisons attention aux labels écologiques dans le choix du textile. » Réduire la consommation de papier est une autre mesure favorisant l’entreprenariat durable. Les pouvoirs publics flamands ont fixé une norme d’archivage qui autorise 5 mètres courants au maximum d’espace de stockage par ETP, dont 3 dynamiques et 2 semi-statiques (bâtiment à noyau central ou sous-sol). « Un projet de déménagement tel que celui-ci est idéal pour appliquer strictement cette norme et réfléchir sur l’archivage », remarque Trees Verhoogen. « Chaque entité doit archiver de manière uniforme et contribuer à la gestion et à l’utilisation efficaces de nos archives centralisées à Vilvorde. » Périodes d’accueil Il est évident qu’un projet de déménagement de cette ampleur s’accompagne d’une large communication vis-à-vis des collaborateurs, tant globalement qu’au niveau des entités. Dans ce but, un groupe de travail a été créé à un stade précoce. Des visites du site sont organisées, des sessions d’information mises sur pied ainsi qu’un site web spécifique avec la possibilité de questions directes à l’équipe de projet. Certaines de ces questions ont été reprises dans la rubrique FAQ. Un rôle important a également été réservé à l’équipe d’ambassadeurs baptisée « La bande à Herman ».
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Le nouveau centre administratif des pouvoirs publics flamands est implanté sur le site de Tour & Taxis, un district en pleine transformation et évolution, situé à proximité de ce qui deviendra l’un des plus grands parcs de Bruxelles, mais aussi le long du canal et à proximité la gare de la Gare du Nord, hub multimodal.
Dès le début de l’emménagement, des périodes d’accueil ont été prévues en collaboration avec les RH et ceci au rythme des entités qui emménagent. Elles consistent en une promenade avec petitdéjeuner et un mode d’emploi pour le nouveau travail à Herman Teirlinck. Et maintenant ? Xavier Suykens : « Le nouveau travail est une mission permanente. Nous lui avons même consacré un site web spécifique avec, notamment, un catalogue de postes de travail, un certain nombre de bonnes pratiques et la possibilité d’échanger les expériences. Mais surtout, nous réfléchissons au prochain projet d’hébergement, un projet ambitieux qui doit être achevé en 2013 ! »
Eduard Coddé ✍ Marc Detiffe
Mobilité Tant le bâtiment Boudewijn que le Phoenix se situaient à faible distance de la gare de Bruxelles Nord. Ceci vaut aussi pour Herman Teirlinck, mais en raison de certaines critiques sur la distance quand même plus longue, les pouvoirs publics flamands se sont inscrits au service de navettes du site Tour & Taxis. Autre option proposée : le parking pour vélos à la gare avec une centaine de places. Celui qui le souhaite peut donc effectuer le trajet entre Herman Teirlinck et la gare en vélo et le ranger en toute sécurité avant de poursuivre sa route en train. À peine un peu plus de 300 places de parking pour voiture sont prévues dont la moitié sont réservées aux véhicules de service. Dans le cadre du passage aux véhicules électriques, 32 bornes sont disponibles pour une recharge semi-rapide.
/VAN DE VELDE, SCHELLEBELLE
BUSINESS CASE
La coupe parfaite Le groupe Van de Velde s’achemine vers son 100e anniversaire. Créé en 1919, il est aujourd’hui un acteur mondial dans le secteur de la mode, notamment avec les marques de lingerie « Marie Jo », « Prima Donna » et « Andres Sarda ». Mais alors que la mission de l’entreprise – « Shaping the bodies and minds of women » – a rencontré le succès, le look & feel du siège principal laissait à désirer.
La zone centrale et multifonctionnelle fait la part belle au blanc renforçant la luminosité et bénéficie d’accents plus chauds avec des aménagements en bois et des éléments décoratifs.
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Le siège situé à Schellebelle en Flandre orientale est depuis longtemps trop petit compte tenu de l’expansion de l’entreprise, et se heurte aux limites d’un terrain clos. Au fil des ans, il a fallu agrandir, transformer pour répondre aux besoins essentiels. L’entreprise était bien consciente du manque de place et, de surcroît, son rayonnement n’était pas en phase avec l’image high-tech que véhicule le milieu de la mode. Alors, « stay or leave ? » La question s’est régulièrement posée jusqu’à ce que la décision soit prise, en 2013, de lancer un appel pour un plan directeur. PROCOS Group a impliqué ELD dans l’approche architecturale de l’enveloppe extérieure et a lui-même imaginé un nouveau concept pour la vie à l’intérieur. Wim Van Hove, administrateur délégué de PROCOS Group : « L’incohérence entre l’image de qualité des marques et l’hébergement était frappante. Il y avait une zone centrale close où aucune lumière ne pénétrait. De petits bureaux étaient éparpillés partout et souvent coincés entre deux départements. Des postes de couture ont surgi un peu partout. Le défi qu’il a fallu relever ne se limitait pas seulement au développement d’un nouveau concept qui devait rassembler, dans le confort, toutes les fonctions nécessaires au sein d’une superficie très limitée. L’accord sur la réalisation imposait aussi que l’entreprise reste opérationnelle pendant les travaux ! »
Faire entrer la lumière Avant d’arriver à une proposition de concept, de nombreuses interviews ont été menées afin de recueillir l’input des différentes divisions sur le travail au sein de l’organisation. En interne, Herman Van de Velde a pris en charge la direction du projet de rénovation. La riche histoire du bâtiment a débouché sur la décision de procéder à une rénovation en profondeur. « La lutte contre les nombreuses zones sombres fut notre premier souci », commente Wim Van Hove. « Nous avons imaginé une sorte de grand bac de lumière pour la zone centrale du terrain, avec une structure de toit ajourée au maximum de sorte que la lumière naturelle inonde non seulement la partie centrale mais déborde aussi sur les zones adjacentes. » La zone centrale fait la part belle au blanc renforçant la luminosité et bénéficie d’accents plus chauds avec des aménagements en bois et des éléments décoratifs. Des courbes cassent la forme rectangulaire de la zone utilisée de façon multifonctionnelle pour l’accueil des clients et des visiteurs, comme zone « break-out » pour les réunions internes, comme « marché » pour les journées
commerciales et même comme « show place » pour les défilés de mode qui ont lieu chaque saison. « La zone centrale établit une forte connexion entre les différents départements », explique Wim Van Hove. « Nous y avons intégré aussi bien des espaces de concertation ouverts que quelques cockpits. Un centre de meeting a été aménagé directement à l’entrée du bâtiment. » Collection variée « Le processus d’immersion dans la société, qui précède la phase de concept, est toujours important, mais a été ici particulièrement intense vu la spécificité de l’entreprise avec des fonctions commerciales, le marketing, la comptabilité, mais aussi des ateliers créatifs pour les équipes de conception, des ateliers de couture pour réaliser les collections, le stockage d’échantillons et de matériaux… » se souvient Wim Van Hove. Le centre de design a reçu une place entre l’atelier de préproduction et la zone centrale multifonctionnelle. La lumière naturelle pénètre également dans l’atelier via un sas de lumière. La spécificité des
activités du Groupe Van de Velde a permis toute une série de projets partiels au sein du concept global et a également imposé un important travail d’aménagement sur mesure. C’est ainsi que les échantillons ont nécessité une paroi comportant une quantité immense de petites cases. Les cabines d’essayage et les vestiaires furent également l’objet d’une étude préalable spécifique, ce qui a notamment débouché sur un miroir mural plein et une cloisonplacard. De grands panneaux d’affichage ont été suspendus là où opère l’équipe créative. Ils sont destinés à la composition des collections de lingerie. Outre l’élaboration d’un concept qui devait revaloriser le lieu existant et favoriser une communication forte sur l’identité des marques et de l’entreprise, l’établissement d’un plan de rotation qui devait garantir la continuité du travail pendant la rénovation ne fut pas le moindre des défis relevés par PROCOS Group. Les travaux ont démarré en septembre 2014 pour s’achever en novembre 2015 après 286 jours de travail, avec une coupe parfaite pour ce siège qui revit. Eduard Coddé ✍
© Procos
La lumière naturelle pénètre également dans l’atelier via un sas de lumière.
Le nouveau concept revalorise le lieu existant et favorise une communication forte sur l’identité des marques et de l’entreprise.
La spécificité des activités du Groupe Van de Velde a imposé un important travail d’aménagement sur mesure : ainsi les échantillons ont nécessité une paroi comportant énormément de petites cases.
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/HAVENHUIS, ANTWERPEN
BUSINESS CASE
Le chef-d’œuvre de la fameuse architecte Zaha Hadid est l’extériorisation d’une vision futuriste sur la collaboration entre travailleurs.
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Point de repère pour le travail « activity based » « Havenhuis Antwerpen » est un édifice particulier à plus d’un titre. C’est un point de repère de la ville, marquant de façon prononcée la transition entre l’ancien et le nouveau port. C’est aussi l’un des derniers chefs-d’œuvre de la fameuse architecte Zaha Hadid. Mais surtout, c’est l’extériorisation d’une vision futuriste sur la collaboration entre travailleurs, qui met l’accent sur la transparence, le partage de l’information et une activité professionnelle affranchie d’un lieu et d’un horaire. Comme l’immeuble donnant sur les Willemdok et Bonapartedok était devenu trop exigu, obligeant le personnel de la Havenbedrijf Antwerpen à se relocaliser ailleurs en différents endroits, la société a décidé en 2008 de bâtir un nouveau siège central. Société portuaire de droit public depuis début 2016, Havenbedrijf Antwerpen emploie 1 600 personnes environ. Elle est chargée de la gestion de l’infrastructure du domaine portuaire, de la gestion du trafic et de la promotion du port d’Anvers dans le monde. En collaboration avec le Vlaamse Bouwmeester a été lancé un concours d’architecture. Les candidats étaient obligés d’intégrer dans leur projet la caserne de pompiers de 1912, classée monument historique, où était déjà hébergé le service technique de Havenbedrijf Antwerpen. Parmi la centaine de projets introduits, 5 candidatures ont été retenues. Finalement, la création du cabinet Zaha Hadid Architects (Londres) a décroché la palme. Revirement En 2010 a été mis en place un important projet de mutation, baptisé « Overstag » (« Virement de bord »). Ce nom est en fait emprunté à la voile, lorsqu’il s’agit de remonter contre le vent, de vaincre une résistance, mais surtout de changer totalement sa méthode de travail, à 180°. « Overstag » représente la vision de Havenbedrijf Antwerpen sur la « nouvelle méthode de travail » au sens le plus large, ce qui inclut naturellement l’affranchissement par rapport aux lieux et aux horaires habituels.
Marleen Eyssen, chef de projet « Overstag » à la Havenbedrijf Antwerpen : « À l’occasion de la construction de notre nouveau siège central, la direction a formulé ses objectifs en 2010 pour implémenter une nouvelle méthode de travail dans les futurs édifices. Tout a été coulé dans une charte. Nous mettons désormais l’accent sur la transparence, le travail axé sur l’activité, la création de connaissances et la collaboration ».
“« Overstag » représente un important projet de mutation. Il est question de gestion réfléchie de l’information, de partage des connaissances, d’affranchissement par rapport aux lieux et horaires de travail habituels et d’adaptation aux besoins.“ Fin septembre 2016, 540 collaborateurs ont pris leurs quartiers dans la nouvelle Maison portuaire et appliquent désormais ces principes. Mais cette nouvelle méthodologie est également de mise sur tous les sites de Havenbedrijf Antwerpen et pour tous les travailleurs de la connaissance. Dans sa phase ultime, « Overstag » sera implémenté dans tous les lieux de travail ainsi que dans la gestion technique de la flotte. Havenbedrijf Antwerpen occupera le nouveau site K602-612 à la fin de l’année 2017. Marleen Eyssen : « L’objectif consistait à mettre le personnel sur la même longueur d’onde et à l’intégrer dans la nouvelle méthode de travail. Nous y arriverons bientôt. »
Marleen Eyssen
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/HAVENHUIS, ANTWERPEN
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Élan « Overstag » a été entièrement intégré au projet de la nouvelle Maison portuaire, qui a démarré en 2012. Mais de nombreuses entreprises avaient été visitées au préalable. En 2011 avait déjà démarré un projet pilote pour un groupe de travailleurs qui devaient temporairement déménager vers un site dans la rue Hofstraat. Ce fut l’occasion de tester un aménagement de bureau de type paysage. Il concerna d’abord une centaine de personnes, puis environ le double. Un dialogue soutenu avec le personnel a permis de fixer ses attentes et ses souhaits quant au nouvel environnement de travail. Marleen Eyssen : « Un projet de déménagement comme le nôtre crée une forte pression, mais comme il fixe une date butoir, il faut impérativement être prêt. Tout cela accélère le mouvement. » Approche globale Le choix en faveur d’un travail « activity based » a logiquement impliqué que chaque collaborateur ait à sa disposition un ordinateur portable, afin de pouvoir travailler en nomade. La téléphonie conventionnelle a laissé place à Skype for Business. Tous les lieux de travail sont ergonomiques, dotés d’une station d’accueil pour ordinateurs portables. Ceux-ci ont été choisis à l’issue d’un projet pilote, qui a révélé une nette prédilection du personnel pour des appareils compacts et légers. L’une des nouveautés les plus importantes du projet « Overstag » est l’affranchissement du travail aux horaires et aux lieux. Marleen Eyssen : « Chaque collaborateur à temps plein peut travailler un ou deux jours par semaine depuis son domicile ou ailleurs. Ce n’est pas un luxe quand on voit à quel point le trafic dans et autour d’Anvers est englué. La confiance, des travailleurs compétents, des accords bien ficelés et – bien entendu – un support ICT efficace ont assuré la réussite de ce projet. Qui est d’ailleurs attrayant pour de nouveaux collaborateurs potentiels. » La nouvelle Maison portuaire est désormais équipée d’un restaurant d’entreprise de 170 places, ce qui n’était pas le cas autrefois. Et comme manger sur son lieu de travail est interdit, tous les collègues se retrouvent sur le temps de midi, ce qui contribue fortement à encourager la communication mutuelle.
« Wiki », le surnom donné par Havenbedrijf Antwerpen à Microsoft Lync, crée une plate-forme universelle pour la messagerie instantanée, la vidéoconférence et la téléphonie.
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Havenbedrijf Antwerpen a mis en place un plan de mobilité pour son personnel, où la priorité s’est déplacée de la voiture au vélo. L’entreprise affrète des bicyclettes ordinaires ou électriques et s’est d’ailleurs équipée d’une station de location du système
« Velo Antwerpen », qui jouxte le nouvel immeuble. « Nous constatons que beaucoup de personnes abandonnent la voiture au profit du cycle », commente Marleen Eyssen. « Nous avons dû considérablement agrandir notre parking à vélos. Et fin de l’année prochaine, nous serons directement desservis par le tram. » Diversité de postes de travail « Overstag » a également eu des implications sur les lieux de travail. Marleen Eyssen : « Plus personne ne peut désormais prétendre à un poste de travail attitré. Nous avons résolument opté pour un “activity based office”, mais pas nécessairement pour un système de type paysage. Dans l’ancienne caserne de pompiers, de nombreux locaux de concertation fermés subsistent encore, alors que dans le nouvel immeuble, par le choix du mobilier, nous avons surtout créé des espaces de rencontre et de dialogue. » « Nous avons sciemment privilégié une grande diversité de types de postes de travail », souligne encore Marleen Eyssen. « Nos collaborateurs se déplacent souvent dans le bâtiment, ce qui est d’ailleurs facilité grâce à un ordinateur portable léger. Bref, chacun dispose ainsi d’un lieu de travail numérisé, avec accès à tout moment aux informations et données requises. » La charte « Overstag », fixée en 2010, semble encore bien d’actualité et montre aujourd’hui que la théorie fonctionne dans la pratique. « Nos collaborateurs sont fiers de travailler ici », conclut Marleen Eyssen. « DeLTa » Bien évidemment, le changement ne s’arrête pas du jour au lendemain. Peu après l’arrivée du nouveau CEO Jacques Vandermeiren, le 1er janvier dernier, a démarré le volet « DeLTa », acronyme de Durf Experimenteren, Leer en Trigger anderen (traduction libre : Oser Essayer, Enseigner et Dynamiser Autrui). Un slogan finalement relativement simple, mais qui appelle une attitude tout autre, qui s’inspire et se forge sur l’innovation technologique. Les silos, qui avaient déjà été démolis, disparaissent maintenant du champ de vision mental. Marleen Eyssen : « Par un fonctionnement thématique poussé, un nouveau sens de l’organisation, le travail sur des valeurs et la culture, notre entreprise a changé du tout au tout. Après le déménagement physique, l’heure est venue d’opérer une révolution mentale ! » Eduard Coddé ✍ Sarah Blee Photography & Filip Claessens
Des coffee corners informels stimulent la communication entre collaborateurs.
Les « lounges », sans connexion IT, servent de lieu de concertation et de travail informel.
« Corner » est un local de réflexion avec un tableau au mur.
Destiné aux groupes plus grands, la salle « Werf » est équipée d’une table de réunion basse.
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Wellbeing @ Work Même si l’on parle abondamment de la ‘nouvelle méthode de travail’, presque tout le monde est conscient que cette notion généraliste ne signifie rien d’autre que la méthode de travail actuelle… et que celle-ci est déjà dépassée. Tant les « early adopters » que ceux qui prennent le train en marche donnent à ce concept leur propre interprétation, taillée à l’aune de leur entreprise, mais surtout des collaborateurs qu’ils souhaitent attirer ou fidéliser. Bref, l’accent porte sur le bien-être dans l’environnement de travail. Bien entendu, la question se pose de savoir comment le travailleur envisage son employeur et ce qu’il attend de son environnement de travail. Lors du FM Congres organisé par Ki’ Communications le 26 octobre dernier, quatre experts d’un panel ont apporté leur vision. Kristian Vandenhoudt, Vice President HR d’Atlas Copco Airpower SA et récemment élu HR Manager of the Year : « Il s’agit plus que du simple environnement matériel dans lequel ont lieu les tâches professionnelles. Les entreprises doivent s’efforcer de rendre le travail soutenable. Le personnel doit venir au boulot en étant motivé, il attend également plus d’autonomie. L’équilibre idéal est atteint lorsque le salarié découvre chez son patron les mêmes valeurs que celles qu’il promeut. Plus que la guerre (pour dénicher) des talents, il convient d’exploiter au mieux ces talents et trouver le candidat le plus approprié pour chaque fonction ». Jos Marinus, président du VIV (Achat & Logistique) et qui a travaillé pendant plus de 30 ans dans des fonctions de ressources humaines chez Danone : « La culture d’entreprise est très importante, et l’image de marque que véhicule la firme doit être positive. Le candidat doit spontanément avoir l’envie de travailler pour une entreprise. En outre, on accorde aujourd’hui beaucoup plus d’attention à l’équilibre entre travail et vie privée. Le personnel attend aussi quelque chose du support technologique».
Alexander Bos
Frank Geets
Alexander P. Bos, CFM de BCiM b.v., consultant et expert stratégique en Facility Management au Benelux, mais également assessor en formations FM chez NHTV Breda : « Le travail orienté résultats attire surtout les jeunes. Ils envisagent différemment le travail. À leurs yeux, il n’est plus nécessaire de tout savoir ni tout connaître soi-même, mais d’être capable de trouver l’information ». Quant à Frank Geets, administrateur général de la Facilitair Bedrijf Vlaamse Overheid : « Autrefois, on ne retrouvait pas plus de trois générations dans une entreprise ; désormais, il y en a quatre, et elles semblent totalement différentes les unes des autres. Le challenge consiste par conséquent à créer un environnement de travail adapté à tous, où se retrouvent les spécificités individuelles de chacun. Dans une équipe, il est important de conserver des personnes expérimentées et d’attirer des jeunes compétents. L’environnement de travail devra par conséquent s’adapter constamment aux uns et aux autres. Mais aujourd’hui, les jeunes déterminent eux-mêmes pour qui ils veulent travailler. Le Facility Management peut clairement faire la différence ». Faciliter le travail, une surenchère sans fin ? On dit souvent que le Facility Management facilite le travail. C’est un résumé très pertinent, jusqu’où faut-il aller ? Alexander P. Bos : « Ce que l’on est censé faire soi-même à la maison, le salarié d’aujourd’hui s’attend à ce que, sur son lieu de
Jos Marinus
Kristian Vandenhoudt
travail, d’autres le fassent pour lui. En tant que facilitateur du travail, il convient d’essayer de faire les choses comme on les envisagerait à la maison. C’est-à-dire, chercher des solutions simples, sans aller trop loin ». Frank Geets : « En qualité de Facility Manager, il faut adapter l’environnement de travail pour que le collaborateur se sente comme chez lui. En faire juste un peu plus qu’à la maison suffit pour créer un accueil agréable. On doit donner au personnel et aux visiteurs l’impression que l’on prend soin d’eux. Bref, que l’employeur se soucie du bien-être de ses travailleurs. Le Facility Management participe à ce que tout cela paraisse couler de source, rapidement et sans y réfléchir. Le service prodigué au personnel semble aller de soi ». Après le débat avec ces quatre ténors du Facility et HR management qui s’est tenu en séance plénière du congrès, les participants ont été invités à échanger lors de workshops animés par des professionnels chevronnés. Parmi les 15 animateurs de ces workshops, nous avons épinglé le témoignage de six d’entre eux.
Eduard Coddé ✍ Geoffrey Fritsch
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THINK THANK
Gino Cauwel
Le FM joue le rôle clé dans la sensation de bien-être au travail Gino Cauwel, Facility Manager Benelux chez Mondelez, deuxième plus grand groupe alimentaire mondial, a encadré deux projets de déménagement en l’espace de quelques années à peine. « L’entreprise et le monde dans lequel elle est active changent constamment. Et le changement est de plus en plus rapide », avance-t-il pour recadrer son projet le plus récent. « Chez Mendelez, la surface louée est passée de 6500 à 4000 m², la surface moyenne par poste de travail de 18 à 12 m². Paradoxalement, les lieux de travail de nos collaborateurs semblent mieux aménagés et plus agréables ». La fonctionnalité, le confort et l’apparence de l’aménagement intérieur ont un impact direct et personnel sur la perception de l’environnement de travail, et cela influence par conséquent la productivité du personnel et le sentiment de bien-être. « Nous avons au préalable testé plusieurs configurations de postes de travail et de casiers de rangement, pour amener nos collaborateurs à éprouver leur nouvel environnement de travail en conditions réalistes », se souvient Gino Cauwel. « Le budget affecté au projet de déménagement était très serré, mais finalement, semble assez coûteux. Respecter ce budget a été rendu possible en optant pour une déco intérieure sur mesure, ce qui s’est révélé plus avantageux que l’achat de mobilier de marque. Pour maintenir le budget en équilibre, une partie des meubles de bureau existants a été rafraîchie, mais également perfectionnée, par exemple via un système de réglage en hauteur. Ce concept a germé dans l’esprit d’ambassadeurs internes, des gens persuadés du bien-fondé du changement », commente Gino Cauwel. « Ils “vendent” très bien ce projet en interne. Suite à cela, 90 % du personnel avait accepté le changement le jour venu ».
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1) zie kader op pagina 22 ‘ SWOW: van Le Monnoyer tot de Keizerslaan’
Guy Storms
Éprouver plus de plaisir dans la vie et au travail Telenet compte 3300 travailleurs – âge moyen 38 ans. Et 60 % des postes vacants trouvent preneurs parmi le personnel existant. Avec son programme « Home @Work », Telenet aspire à procurer à ses salariés « plus de plaisir dans la vie et le travail ». Un questionnaire leur a demandé ce qu’ils estimaient nécessaire pour travailler efficacement et se sentir bien dans l’entreprise. Guy Storms, Facility Manager & Security chez Telenet : « Nous tenons compte de groupe d’âges très disparates, depuis de jeunes diplômés jusqu’aux quasi-pensionnés ; mais aussi de divers niveaux de formation, d’un personnel multiculturel parlant différentes langues, qui a des besoins de mobilité très variés, avec aussi des personnes moins valides, des situations familiales diverses, etc. » L’enquête a produit des réactions très hétéroclites, entre autres une offre de restauration économique, un service d’accueil pour les enfants malades, des « game rooms », des sanitaires pour la pratique sportive, une salle pour les mères allaitantes, la possibilité de travailler à domicile, des points de recharge pour la mobilité électronique, un service de livraison de pains, un barista et un smoothie-bar, des places de stationnement, la possibilité de prester comme bénévole un jour par mois sans perte de salaire, un service de repassage, une salle de repos ou de sieste, une installation de fitness, etc. Guy Storms : « Dans quelles limites l’employeur doit-il répondre à toutes ces aspirations ? Pour chaque individu, il doit chercher ce qui est possible mais demeure gérable. Les services offerts doivent être réévalués et adaptés : doivent-ils être sponsorisés par l’employeur, partiellement ou totalement payants ? » D’autant qu’on ne sait pas si ces services fidélisent le personnel à l’entreprise.
Robert De Colfmaker
HR-IT-FM en front commun Robert De Colfmaker, Facility Manager chez NN Belgium, a introduit en 2013 la nouvelle méthode de travail dans ce qu’on appelait encore à l’époque ING Life & Non-Life Belgium, et encadre aujourd’hui la fusion entre NN Belgium et Delta Lloyd Life. « Aujourd’hui, presque tous nos collaborateurs peuvent travailler depuis leur domicile ou à leurs bureaux, ceux-ci sont accessibles de 5 à 22 heures. Nous avons prévu un large plan cafétéria et proposons une gamme étendue de services pour le travail ou la vie privée », explique Robert De Colfmaker. « Alors que nous sommes en phase de fusion, nous devons néanmoins nous demander si les souhaits de nos clients internes sont toujours les mêmes qu’en 2013 et s’ils seront différents en 2020. » « Le bien-être au travail » est en fait une obligation légale, souligne notre interlocuteur. Santé, ergonomie, hygiène, embellissement du lieu de travail, sécurité, bien-être psychosocial… autant de facettes du travail couvertes par la loi. Il faut exécuter une analyse des risques pour les domaines pertinents dans l’entreprise, la couler dans un plan d’action annuelle et une vision à cinq ans au Plan de prévention globale. Robert De Colfmaker : « L’humain est le capital prépondérant. Maintenir le personnel plus longtemps actif et en bonne santé, développer une vision à long terme sur le bien-être au travail s’avère nécessaire pour trouver un équilibre harmonieux entre travail et vie privée. Mais les attentes des collaborateurs évoluent avec l’âge et dépendent entre autres de la phase de vie dans laquelle ils se trouvent. Ils devront, toujours mieux, déterminer à la place de leur employeur ce à quoi ressemblera leur carrière, quelles sont leurs préférences en matière de rémunération et de solutions de mobilité. La collaboration entre HR-IT-FM permet d’avoir l’endroit le plus approprié pour travaille. »
Jan Oostens
HR et FM se retrouvent au niveau du bien-être Acerta est un prestataire de services HR qui emploie 1200 personnes et exploite 21 agences. En sa qualité de Facility Manager, Jan Oostens informe le CFO de l’entreprise. « Les départements FM et HR partagent un objectif commun, à savoir exploiter dans le long terme les ressources disponibles chez tous les collaborateurs », argumente Jan Oostens. « En ce sens, HR vise à exploiter de façon optimale le talent humain, tandis que FM vise à utiliser au mieux l’espace disponible pour procurer un environnement de travail adapté. » ‘Le bien-être au travail’ présente de multiples facettes. Le bien-être physique va de soi, et implique un environnement de travail sain. « Une bonne santé favorise l’engagement et augmente la résilience mentale », souligne notre interlocuteur. Le lieu de travail doit être ergonomique, adapté aux tâches et permettre d’en faire certaines debout. Il ne faut pas non plus oublier la perception de confort qui contribue au bien-être, avec des aspects comme l’éclairage, les nuisances sonores, l’hygiène (nettoyage), la mise à disposition de boissons, fruits ou potages. Et bien sûr, la sécurité : des raccordements électriques sûrs, un plan d’évacuation accessible à tous, des exercices de lutte anti feu, etc. Jan Oostens : « Le Facility Management peut considérablement contribuer à améliorer le bien-être en milieu professionnel, mais le cadre de travail ne semble impacter qu’à hauteur de 20 % la sensation qu’on y éprouve. Le bien-être émotionnel est très important et peut être décrit comme le plaisir ressenti pendant et après le boulot. Stimuler cette sensation implique du changement, il faut oser prendre une certaine distance des habitudes et faire preuve d’altruisme. »
Erwin Olivier
Changement culturel Erwin Ollivier, Managing Director d’Athlon : « En prenant nos quartiers dans l’établissement actuel, nous avions l’intention de créer un cadre de travail à taille humaine, un endroit où le personnel se sentirait comme chez lui. C’est pourquoi nous lui avons demandé comment il percevait la culture de l’entreprise ». Parmi les réponses : des notions comme famille, ambiance, flexibilité, ouverture, convivialité, collégialité. « Cela, nous l’avons associé à la fonction sociétale de notre entreprise : diminuer les rejets de CO2 et contribuer à améliorer la mobilité », explique Erwin Ollivier. « Nous avons promu le recyclage, ce qui a permis de récupérer un immeuble vide depuis 10 ans, de remettre en état du vieux mobilier de bureau, etc. » Le siège central d’Athlon emploie 220 personnes, mais il y a environ 330 places de travail, dont 80 % ergonomiques. « On ne doit jamais se battre pour un poste de travail, il y a toujours beaucoup de choix, mais personne ne peut non plus s’en approprier un. Même les divers départements ne sont pas attachés à un espace déterminé. Il y a partout des écrans, claviers et souris à disposition. Le télétravail est possible, mais presque tous nos salariés préfèrent venir au bureau ». Ce concept a pris forme par un processus de conception conjointe : pas moins de 180 des 220 collègues ont participé aux séances de co-création pour l’aménagement intérieur, qui avaient d’ailleurs été organisées en dehors des heures de travail. Un autre fait singulier est le recrutement de nouveaux talents résidant à proximité de l’entreprise. « Nous sommes établis dans un quartier d’habitation et recruter sur place diminue les déplacements domicile-travail », commente Erwin Ollivier.
Marc Moris
Feel great@work En tant que géant des télécoms en Belgique, Proximus s’efforce tout spécialement d’éviter le burn-out de ses collaborateurs. « Le personnel est confronté à des changements constants et très rapides, à la fois au niveau des clients, de l’environnement de travail et des technologies», analyse Marc Moris, Head of corporate prevention & protection. « Il aspire à de la reconnaissance, de l’autonomie et une pression moins forte sur la nécessité d’atteindre les objectifs. » En tant qu’employeur, il convient d’oser prendre en considération les risques de nature psychosociale. La résilience des gens est toujours limitée, que ce soit au niveau physique, mental ou relationnel. Parfois, des choses apparemment simples peuvent avoir un impact important. « Par exemple inciter à bouger davantage au travail, à prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur », argumente Marc Moris. « Nous organisons des promenades en équipe sur le temps de midi. Dans les départements, certains sont formés comme coachs à l’ergonomie. Ils veillent à l’emploi correct des postes de travail, conseillent et aident leurs collègues à prendre une meilleure posture sur leur chaise de bureau, à mieux ajuster la hauteur de celui-ci. » Dans ce cas, on s’éloigne de l’analyse conventionnelle des forces et faiblesses des travailleurs, où l’on s’efforçait avant tout de détecter les faiblesses pour les corriger. Autrefois, les recyclages demeuraient souvent sans résultat. Aujourd’hui, l’accent vise à améliorer les forces, les choses que les gens aiment faire spontanément, et qu’ils font d’ailleurs mieux. On cherche également à plus de complémentarité entre collègues, en compensant les faiblesses des uns par les talents des autres.
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PUBLI-VIEW
VITAMINES 4B EN AUTOMÉDICATION Aider les entreprises à développer un environnement de travail efficace et flexible qui soit utile aux collaborateurs tout en renforçant la « corporate identity » de l’entreprise, tel est le défi que relève Colliers International Belgium au quotidien. Ni purs architectes, ni purs conseillers en immobiliers, chez Colliers on se définit comme un accélérateur de succès. Les équipes multidisciplinaires cherchent ainsi à développer des leviers d’efficacité pour le business de leurs clients dans une démarche structurante en 4 B : Bricks, Bytes, Behaviour, mais aussi Branding. « J’aime associer un quatrième B aux trois B consacrés de Bricks, Bytes et Behaviour. Aux aspects immobiliers, données et comportement, le Branding constitue une donne fondamentale », explique Annick Vandenbulcke, Head of Occupier Services. « Avec le New Way of Working, on constate souvent un estompement du sentiment d’appartenance du travailleur à son entreprise. Or, la fierté d’appartenir à une organisation, d’être associé, identifié à une culture d’entreprise est fondamentale pour la motivation des collaborateurs à contribuer au projet commun. » Chez Colliers International, les concepts véhiculés sont des concepts d’autonomie, de responsabilité, de transparence et de synergies. Consult. Concept. Construct. Exprimer l’identité d’une entreprise à travers son espace de bureau est une question de cohérence et de volonté de faire en sorte que toutes les équipes se sentent vraiment à l’aise dans cet espace. Colliers se profile comme un partenaire précieux et inventif dans l’aménagement du cadre de travail et des bureaux tout en respectant l’image de marque et les valeurs de l’entreprise. Un environnement de travail bien conçu stimule la synergie entre
Annick Vandenbulcke, Head of Occupier Services : « Avec le New Way of Working, on constate souvent un estompement du sentiment d’appartenance du travailleur à son entreprise. Or, la fierté d’appartenir à une organisation, d’être associé, identifié à une culture d’entreprise est fondamentale pour la motivation des collaborateurs à contribuer au projet commun. »
les équipes, veille à ce que les gens se comprennent mieux, favorise l’échange de savoirs et d’idées, résout les problèmes de manière plus informelle et apporte parfois davantage de flexibilité dans l’organisation du travail. Un concept et un design réussis renforcent le sentiment d’appartenance, l’implication, l’innovation, les prestations des collaborateurs et donc aussi de l’entreprise.
nagement, planning et gestion de budget. Le client peut ainsi se concentrer sur son propre core business tout en restant impliqué dans le concept de son nouvel environnement de travail.
Faire mousser les complémentarités Colliers International, qui propose des solutions à chaque étape du cycle immobilier des entreprises, présente des profils très variés : des ingénieurs, architectes, experts immobiliers, économistes, architectes d’intérieur, facility managers, etc. « En interne, nos métiers sont complémentaires », poursuit Annick Vandenbulcke, « et pour faire mousser cette complémentarité, il faut éviter le travail en silo : nos collaborateurs doivent impérativement interagir. » Sur la base d’un budget déterminé et d’un planning détaillé, Colliers se charge totalement de la réalisation et de la gestion du projet : élaboration du concept, design et « look & feel », travaux d’aménagement, installation du mobilier, démé-
Chaussée de la Hulpe 166 1170 Bruxelles +32 (0)2 775 95 11 Belgium@colliers.com www.colliers.be
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BUSINESS CASE
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Gateway est le premier bâtiment achevé dans le cadre d’un développement à grande échelle pour le compte de BIAC, dont le nom de baptême est « Airport Village », et qui s’étend sur 400 000 m2 environ.
Take-off pour un environnement de travail attractif Deloitte s’est installé au début de cette année dans le bâtiment « Gateway », le premier immeuble achevé du « centre d’affaires » de Zaventem d’environ 400 000 m2 soulignant la volonté de l’aéroport de se diversifier parallèlement au trafic aérien. Deloitte a réuni 70 % de son organisation belge dans ce bâtiment, un projet polyvalent et multidisciplinaire mené par le facility management, et achevé en un an à peine.
Travail Activity Based Annuellement, quelque 400 juniors entament leur carrière chez Deloitte. Il est de la plus haute importance qu’ils soient plongés, via l’environnement de travail, dans l’atmosphère et les valeurs propres à l’entreprise. C’est la raison pour laquelle la communication et la connexion entre les personnes, qui a tant fait défaut précédemment, sont extrêmement importantes.
Isabelle De Becker, Chief of Staff to COO National Management et Project Manager pour le déménagement vers l’immeuble « Gateway ». « Notre précédent hébergement se trouvait à Diegem, où nous nous sommes développés pour disposer finalement de 4 bâtiments et d’un immeuble central qui abritait notamment le restaurant d’entreprise. Grand inconvénient : l’absence de connexion et de communication entre les collaborateurs. Étant donné que le contrat de location arrivait à échéance, il était temps de procéder à une évaluation de la situation par rapport au cadre de travail souhaité. »
Isabelle De Becker : « En planifiant l’aménagement, nous avons travaillé par “quartiers”, zones de collaboration et de meeting pour des branches d’activités qui collaborent souvent. La superficie de bureau a augmenté de 37 % par rapport au bâtiment précédent. » On a tenu compte d’une occupation moyenne de 50 %, à l’exception des installations de réunion, zones de concentration et bubbles. Pour certaines divisions, ce pourcentage est encore plus faible – 40 % – tandis que pour d’autres il peut atteindre 80 %. « Clean desk et flex desk ont été introduits au moment du déménagement, mais la sensibilisation doit se poursuivre », constate Isabelle De Becker. « Il n’est plus autorisé de sortir la nourriture du restaurant d’entreprise pour la consommer à son poste de travail. Le restaurant d’entreprise occupe aujourd’hui 55 % de superficie en plus qu’auparavant. Nous servons plus de 900 couverts par jour. »
En établissant la liste des souhaits, il est apparu que Deloitte voulait d’abord devenir un employeur attrayant. Un environnement ouvert et inspirant qui relie tout le monde, qui invite au travail, avec une bonne accessibilité aux transports publics, tel fut l’objectif du project management. Ce que vivent les clients et les collaborateurs est particulièrement important et se traduit par le « Client Experience », applicable aux clients internes comme aux employés, clients externes et visiteurs. « Le but n’était pas de rassembler les personnes sur une surface moins grande », témoigne Isabelle De Becker. « Le nouvel emplacement a été choisi et aménagé en pensant à une forte croissance de notre organisation. C’est pourquoi nous avons prévu un plateau en réserve. »
Isabelle De Becker, Chief of Staff to COO National Management et Project Manager “Le nouvel emplacement a été choisi et aménagé en pensant à une forte croissance de notre organisation.“
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BUSINESS CASE
Espace de rencontre Au moment d’aménager l’espace loué, une surface de réunion très importante a été prévue. Deux étages ont été totalement réservés au centre de réunion, en particulier pour l’accueil des clients. Au total, 101 salles de réunion et 3 salles spécifiquement aménagées pour la formation sont mises à disposition. La superficie des installations de réunion a augmenté de 46 % par rapport à ce qui était disponible à Diegem. Par ailleurs, on trouve une « Dining area » avec sa propre cuisine et chaque étage dispose de salles de réunion de différentes capacités.
© Jaspers-Eyers Architects
Une appli pour se sentir comme chez soi Le développement d’une appli propre a été lancé dans le cadre du grand projet de déménagement. Cette appli offre une aide à la navigation, y compris des plans d’étage, pour trouver son chemin au sein du bâtiment. De plus, l’appli prévoit un « manuel de l’utilisateur » sur le bâtiment, toutes les facilités et l’éventail de types de postes de travail qui y sont installés. Chaque type de poste est illustré, expliqué et enrichi de conseils d’utilisation. Sur le plan de la mobilité, l’appli aide aussi les collaborateurs de Deloitte. « Get2Work » donne des informations sur le transport public et calcule, à partir d’informations actualisées, quel est le moyen de transport le plus rapide. Le vélo y est également repris. De plus, l’appli affiche l’information actualisée sur les places de parking disponibles et y mène ensuite l’utilisateur. Deloitte utilise, en plus de son propre parking, les places de stationnement de l’aéroport. L’appli évite de devoir tourner en rond à la recherche d’une place de parking.
L’atrium est orné d’une œuvre d’art d’Arne-Quinze.
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Une montagne de papier Des vendredis « clean-up » ont été organisés six mois avant le grand déménagement. « Chacun pouvait prendre au maximum un mètre du contenu de l’armoire à classeurs », précise Isabelle De Becker. « Les clean-up ont permis de collecter un petit 62 tonnes de déchets supplémentaires ! » Travailler « paperless » est sans aucun doute l’objectif de la nouvelle maison Deloitte, et ceci notamment par la numérisation du courrier avec un centre de scannage sur site. Opérer des choix d’avenir pour l’archivage et la numérisation constitue un projet en soi, qui est toujours en cours. Il n’est pas simple, compte tenu du cadre légal et des divers besoins des divisions, de déterminer ce qui doit être conservé et sous quelles formes.
L’aide à la navigation permet de trouver son chemin dans le bâtiment, les facilités, les types de postes de travail, l’information sur le transport public, l’information actualisée sur les places de parking disponibles… Le développement d’une appli propre a été lancé dans le cadre du grand projet de déménagement.
Le bien-être sur le lieu de travail est favorisé par un espace de fitness pour les employés, équipé d’une grande variété d’appareils et par un espace pour les sessions de groupe.
La superficie de bureau a augmenté de 37 % par rapport au bâtiment précédent.
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BUSINESS CASE
© Jaspers-Eyers Architects
L’atrium (1 404 m2) peut être utilisé pour divers événements et accueillir jusqu’à 600 personnes. Un auditorium équipé d’une capacité de 199 auditeurs et un orateur est directement accessible de l’atrium. Il y a également deux vastes foyers et un lounge VIP avec terrasse pour des événements.
Équipe de projet Le déploiement du projet s’est déroulé en à peine 12 mois. Il était donc indispensable de constituer une équipe de projet qui pouvait se concentrer à 100 % sur le déménagement. Le grand projet de déménagement devait être divisé en fonction des workflow connus pour l’implémentation du nouveau travail « bricks - bytes behavior ». L’équipe real estate de la société s’est chargée du premier volet. Elle a cherché le lieu le plus adapté et assuré le suivi de la construction. Pour l’aménagement, une collaboration avec des tiers externes a été organisée. Les « bytes » ont constitué le terrain d’action de la division IT et de l’équipe Deloitte Digital.
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Ceci comprenait la sélection de la nouvelle technologie, la création d’applis et le suivi de l’installation des techniques. Dans le cadre du « behavior », la collaboration a eu lieu avec « l’équipe talent », la communication interne et les différents business. « Le déménagement vers un nouvel environnement de travail a un grand impact sur les collaborateurs », commente Isabelle De Becker. Toutes les trois semaines, le business était informé de l’évolution des décisions du groupe de pilotage qui déterminait et dirigeait aussi la communication vers les collaborateurs. Au cours des 6 derniers mois du déploiement du projet, la communication s’est systématiquement intensifiée, via Intranet, un « Gateway Newsflash », Yammer et des vidéos réalisées en
collaboration avec le marketing. Isabelle De Becker : « Parmi les initiatives particulières, citons la mise sur pied d’une « experience room » pour permettre aux collaborateurs de découvrir au préalable le look & feel de leur nouvel environnement de travail, ce qui donnait aussi la possibilité de poser des questions ou d’exprimer des inquiétudes. Il s’agissait surtout de sessions matinales ou pendant le lunch. Par ailleurs, des visites de chantier ont également été organisées. » À mesure que la date du déménagement approchait, des « ambassadeurs » ont été mobilisés dans chaque business unit pour accompagner leurs collègues-collaborateurs dans le processus de changement, pour le « clean-up » dans l’ancien bâtiment et le déménagement proprement dit.
Organisation centrale du Project Management Sur les 12 mois qu’a duré le déploiement total du projet, une vingtaine de sous-projets ont été menés en parallèle. Ils présentaient chacun leurs propres accent, expertise, processus, directives… Isabelle De Becker : « Chaque sous-projet est confronté à l’expérience vécue par les collaborateurs et le client, à l’ADN-Deloitte, à nos objectifs sur le plan de la durabilité, de la mobilité, de l’impact du changement de comportement. L’installation d’une PMO centrale (Project Management Organisation) était à ce niveau d’une grande importance. » Un responsable a été désigné pour chaque sous-projet. Il était attentif à la réception E2E (end to end). Traduire une vision en implémentation opérationnelle est importante, y compris le suivi et le réglage des processus sur la base de la réalité. Tous les meubles existants ont été inventoriés et évalués. « Compte tenu de notre stratégie de durabilité, se débarrasser des meubles et en acheter de nouveaux ne constituait pas une option », souligne Isabelle De Becker. « Ce qui était encore bon a reçu une nouvelle affectation dans le bâtiment Gateway ; ce qui était réutilisable a été repris en mains par NNOF et a bénéficié d’un nouveau design pour notre nouvel hébergement. Pour les installations de réunion particulièrement, nous avons largement fait appel à NNOF. Les éléments qui n’étaient plus utilisables ont été vendus aux enchères en vue de leur donner une nouvelle vie. Notre propre personnel avait la priorité, après quoi la vente aux enchères devenait publique. Avec une partie des revenus, nous avons soutenu une bonne œuvre. » Des sessions de test ont facilité la sélection des sièges de bureau et de réunion. Notre personnel, ainsi qu’un ergonome ont contribué au choix final. Des tables réglables ont également été prévues. L’installation d’un service desk s’est imposée avec la possibilité de choisir entre une réception physique ou un service center téléphonique. On peut s’y adresser pour toute question ou assistance en lien avec la technologie, la mobilité, les RH… « Les polices d’assurance, qui doivent être adaptées et/ou modifiées, constituent une donnée trop souvent oubliée ou négligée dans le cadre d’un projet de déménagement », constate Isabelle De Becker. « Il est clair que le changement d’adresse doit être signalé, mais il n’est pas toujours évident de savoir qui doit en être informé et quand. »
Autre aspect : le « procurement management ». La gestion des différents appels d’offres dans un tel projet représente un projet en soi… Finalement, fin janvier 2017, l’emménagement a débuté avec deux moments particuliers pour les collaborateurs. « Le jeudi était le jour de l’empaquetage, le vendredi un jour de travail à la maison et le lundi on reprenait le travail dans le nouveau bâtiment », résume Isabelle De Becker. « Il a fallu moins d’une heure et demi pour redevenir opérationnel ! Les ambassadeurs des différents business units ont joué un rôle-clé à ce niveau. Ils nous ont aidés pour le clean-up de l’ancien bâtiment, la réception dans le nouveau siège et la gestion du changement. » Airport Village L’immeuble « Gateway » retenu a été réceptionné gros œuvre fermé et loué pour une durée contractuelle de 18 ans. Il s’agit du premier bâtiment achevé dans le cadre d’un développement à
“Ce fut également le “take-off” pour les Facilities 2.0 chez Deloitte.“
grande échelle pour le compte de BIAC, dont le nom de baptême est « Airport Village », et qui s’étend sur 400 000 m2 environ. Le masterplan donne corps au développement de la zone côté ville de l’aéroport, avec ses connexions spécifiques aux différents réseaux. Il suit l’exemple du « World Trade Center » de Schiphol (NL), de « Square » à Francfort (D) et des développements de bureaux autour de l’aéroport de Munich (D). Le concept de rénovation en profondeur que représente le bâtiment « Gateway » porte la signature du célèbre bureau d’architectes bruxellois Jaspers-Eyers Architects. Il s’agit de l’ancien bâtiment Sabena en U datant de l’Expo ’58.
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BUSINESS CASE
La situation du site sur l’aéroport assure à l’immeuble « Gateway » une connexion unique aux transports publics.
© Jaspers-Eyers Architects
Sur le bâtiment, la tour de contrôle originale est toujours opérationnelle.
Il répond désormais à toutes les exigences actuelles dans le domaine de l’EPB, de la ventilation et de l’isolation acoustique pour les immeubles de bureau. La façade originale a été totalement démontée et entièrement « emballée » thermiquement. Les concepteurs ont eu recours à la technologie géothermique pour le chauffage et la ventilation. Finalement, l’immeuble « Gateway » est certifié BREEAM, malgré le fait qu’une installation de panneaux solaires était exclue en raison du trafic aérien. La tour de contrôle originale sur le bâtiment est également opérationnelle et est conservée comme back-up pour la tour de contrôle actuelle de Steenokkerzeel. Au total, plus de 30 000 m2 de superficie de bureau – 3 500 m2 par plateau – et 15 000 m2 de parking souterrains sont mis à disposition.
du site sur l’aéroport assure à l’immeuble « Gateway » une connexion unique aux transports publics. Pas moins de 86 gares ferroviaires sont en liaison directe avec l’aéroport. En outre, 600 correspondances de bus sont à disposition des employés et des visiteurs. En collaboration avec la SNCB, un projet-pilote de 9 mois a été mis sur pied avec des billets de train gratuits pour tous les collaborateurs qui veulent s’engager à se rendre au travail en transport public, structurellement ou de temps à autre. Le but est évidemment d’inciter à faire le pas. Le car pooling est également expérimenté.
Mobilité multimodale La mobilité fut une autre priorité au moment de l’élaboration du projet, avec une attention maximale pour la durabilité. La situation
✍ Eduard Coddé Jaspers-Eyers Architects Photography Philippe van Gelooven, Steven Massart & Tom d’Haenens
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Gateway, Zaventem un projet de CODIC & IMMOBEL • • • • • •
Architectes : Jaspers-Eyers Architects + A2RC Quantity Surveyor : CETIM Stabilité et techniques spéciales : VK Group Acoustique : D2S Inspection technique : SECO Consultance BREEAM : B4F
Workplace & Facilities • Services d’accueil : Securitas • Catering : Belgocatering • Mobilier : NNOF + Vitra • On site document management & scanning : Ricoh • Archivage & digitalisation : Merak • Lockers : Nedap
8th
year
Belgium Real Estate Showcase 2017 → SHOWCASE Major town planning projects fitting with the objectives of creating dense and mixed-use districts, rehabilitating old industrial wastelands and enhancing mobility. The construction or renovation of an office or residential building, of a shopping centre; a hospital, public buildings, logistics or semi-industrial parks have to fit into the vision of the sustainable development of a district, a city and a region.
→ BAROMETER Real estate market trends for letting and development investment. (stock, vacancy, average and prime rents; take-up, projects pipeline)
→ REFERENCE Best practices in property, workplace and facility management.
res2017 state.be/b le a e -r ro w.p e via ww ition onlin d e is th r Discove
© The ‘Belgium Real Estate Showcase’ and Pro-RealEstate media are published by Business Interactive Media www.pro-realestate.be I info@bimedia.be I tel. +32(0)2 669 77 65 Advertising: www.pro-realestate.be/advertising I advertising@bimedia.be
/INGRAM MICRO, DIEGEM
BUSINESS CASE
Les salles de réunion thématiques sont illustrées par des photos de pays comptant un ou plusieurs établissements d’Ingram Micro elles ne laissent personne indifférent.
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Renforcer les liens Ingram Micro est un grossiste actif au niveau mondial dans le secteur des produits et services liés aux PC. Son établissement néerlandais a récemment fait l’objet d’une analyse par le cabinet SB Projects. La difficulté consistait à mener un chantier en peu de temps, avec un budget restreint, tout en respectant les conditions fixées par un avant-projet strict. Ayant réussi avec brio, SB Projects fut également retenu comme prestataire pour repenser le QG de la filiale belge. Maarten Spreeuwenberg, Director of Business Operations Benelux d’Ingram Micro : « Notre site de Vilvoorde manquait de standing. Nous voulions qu’il exprime davantage nos valeurs, à savoir une entreprise transparente, un cadre de travail agréable, stimulant l’implication et la collaboration du personnel. Par notre position de marché et notre bagage, il était souhaitable de recourir à tous les moyens de communication optimisés possibles. » Malgré la grande satisfaction qu’a générée la collaboration entre Ingram Micro et SB Projects aux Pays-Bas, un nouvel appel d’offres a été émis, auquel ont réagi quatre candidats. « Notre budget était clairement délimité, mais nous n’en avons pas communiqué le montant dans cet appel d’offres », commente Maarten Spreeuwenberg. « L’inventivité de SB Projects et le budget proposé étaient bien meilleurs que les autres candidats. Ce qui nous a convaincus de nouer une nouvelle collaboration. » Valorisation de l’espace disponible « Le nouvel immeuble pris en location à Diegem offre 1417 m² d’espace au sol », esquisse Chiel Heijnsdijk, architecte de SB Projects. « Mais nous étions confrontés à une vaste zone sombre, qui a requis une étude approfondie de la luminosité naturelle et débouché sur la décision d’y aménager les espaces de rencontre et de réunion ainsi que quelques lieux dédiés au flexitravail. » Si la surface au sol est clairement rectangulaire, cet effet de symétrie a été annulé en disposant les parois en oblique, soit 120 espaces
de travail pour un effectif total de 160 collaborateurs. Ce compartimentage a permis de gagner en confort acoustique, tout en évitant la formation de recoins. « La proposition introduite par SB Projects a été optimalisée en concertation avec nos équipes », se souvient M. Chiel Heijnsdijk : « L’entrée a été conçue comme un “square” servant de goulet conduisant à la zone de rencontre et de réunion. Derrière celle accessible au public se trouve l’espace sécurisé pour le personnel. » Des thématiques comme source de lumière « Nous avons imaginé des thématiques pour décorer les zones où la lumière naturelle est absente », explique Chiel Heijnsdijk. « Toutes les infrastructures de réunion sont des salles thématiques illustrées de photos de pays comptant un ou plusieurs établissements d’Ingram Micro. Mais plutôt qu’une disposition d’images très conventionnelle en mode “skyline”, nous avons opté pour l’audace, les photos couvrant le mur et se poursuivant jusqu’au sol. Que l’on trouve cela beau ou pas, personne n’y reste indifférent ! » Quoi qu’il en soit, les photos compensent remarquablement l’absence de lumière naturelle dans ces zones obscures. Chaque photo est éclairée différemment, par une ampoule dont la température de couleur a été spécialement choisie en fonction de la photo à illuminer. « Pour chaque local, nous avons recherché l’ampoule adéquate, c’est un élément clé de l’éclairage d’ambiance », complète Chiel Heijnsdijk. « Chaque espace de réunion dispose de son équipement IT complet pour télé ou vidéoconférences, ce qui évite de devoir au préalable vérifier si l’espace à réserver est techniquement au point. Le projet a été réalisé de A à Z en seulement 12 mois, grâce à une excellente gestion et une collaboration de premier ordre entre la direction, les exécutants et les équipes de finition », conclut Maarten Spreeuwenberg. Eduard Coddé ✍
2016 Hubba!
Si la surface au sol est clairement rectangulaire, cet effet de symétrie a été annulé en disposant les parois en oblique. Un compartimentage qui permet de gagner en confort acoustique.
Des thèmes photo ont été intégrés pour compenser l’absence de lumière naturelle dans des zones plus sombres.
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/TRENDS & EVOLUTION
GLOBAL WORKPLACE
Quels changements les e En 2017, les entreprises auront investi des milliards au niveau mondial dans leurs lieux de travail. Plus que jamais elles doivent relever le défi de se débarrasser de leurs vieilles habitudes d’investissement. La stratégie liée au lieu de travail évolue si rapidement que le défi consiste déjà à ne pas être à la traîne, et a fortiori à être en avance sur les autres. Colliers International, réputé pour son expertise dans le développement de stratégies d’organisation, met les différents aspects de ce sujet en lumière dans une série de 5 « white papers ». Dans ce dossier, Profacility explique les principaux éléments et conclusions de ces recherches et analyses. Auparavant, la stratégie liée au lieu de travail consistait à assurer la maintenance des facilités et réduire les dépenses, mais les choses ne sont plus aussi simples. Les entreprises ne doivent pas seulement créer des lieux de travail qui attirent les plus grands talents, qui soient adaptés aux développements démographiques parmi le personnel et qui favorisent le bien-être des collaborateurs, mais sont aussi tenues d’anticiper les nouvelles demandes et technologies. Tout ceci en maintenant les coûts aussi bas que possible dans un contexte toujours plus compétitif en termes de recrutement et de conservation du personnel.
© Marc Detiffe
« AXA Smart Office », la vision d’AXA Belgium sur le nouveau travail.
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Colliers a constaté que les entreprises les plus performantes considèrent leur stratégie d’organisation comme une véritable opportunité et pas seulement comme un défi en termes de design. S’appuyant sur des idées et des expériences en provenance des quatre coins du monde, les experts de Colliers ont déterminé 5 grands changements que les entreprises devraient opérer dans les cinq prochaines années sur leur lieu de travail. Nous avons demandé à Annick Vandenbulcke, Head of Occupier Services de Colliers, de nous donner davantage d’explications sur le degré de maturité et d’avancement en Belgique.
Het gebouw telt elf bouwlagen met een totale oppervlakte van 27.700m².
s entreprises devront-elles opérer dans les 5 prochaines années ? •
Placer l’expérience du salarié en centre de la stratégie d’entreprise Augmentez l’implication et la productivité en attachant de l’importance à l’expérience du salarié et en introduisant une mentalité d’hospitalité axée sur le service dans le lieu de travail. Toujours plus de salariés choisissent un employeur sur la base de ce qu’il a à leur offrir. Il est dès lors essentiel de gérer le capital humain d’une autre manière. Dans ce contexte, il est devenu crucial de considérer les salariés comme les principaux clients de l’entreprise.
• Créer un environnement bon pour la santé Veillez à ce que les collaborateurs soient en meilleure santé en quittant le lieu de travail qu’en arrivant, en les « guidant » vers leur propre bien-être, en utilisant des technologies visant à accroître ce bien-être et en aménageant encore mieux le cadre de travail. Annick Vandenbulcke est persuadé que le bien-être et la santé sur le lieu de travail et l’aspect mobilité (le fait que les gens travailleront davantage de la maison ou d’une autre implantation) vont sérieusement gagner en importance. Ceci sera aussi un différenciateur dans l’attirance de nouveaux collaborateurs. •
L’Internet du lieu de travail L’ICT jour un rôle très important dans la réalisation de concepts de bureau flexibles. D’un point de vue technique, tout est désormais possible, en principe. Pour les sociétés, c’est une question de choix, dans la mesure où ceux-ci ont un impact sur l’image et la culture d’entreprise. Mais le « facteur humain » reste un élément non négligeable dans l’utilisation d’applica- tions ICT. De nombreuses personnes préfèrent une réunion où les participants sont présents physiquement plutôt qu’une vidéoconférence. En fait, les gens souhaitent se rencontrer,
boire un café ensemble… Sur un écran vidéo, on ne peut pas tout voir. Il faut de plus en plus l’un et l’autre. L’ICT devient alors un facilitateur toujours plus important plutôt qu’un objectif en soi. •
Conséquences sur le marché du bureau « Le marché du bureau est à la veille de grands changements », explique Annick Vandenbulcke. « Non seulement pour les locataires, mais aussi pour les propriétaires et les courtiers. En raison des évolutions futures incertaines au sein des
Les entreprises les plus performantes considèrent leur stratégie d’organisation comme une véritable opportunité et pas seulement comme un défi en termes de design. La Belgique adopte les « nouvelles manières de travailler » à un rythme accéléré..
entreprises, celles-ci souhaitent encore disposer d’un siège fixe, mais en combinaison avec des espaces flexibles qui peuvent être loués en fonction de besoins ponctuels ». Aujourd’hui, le marché du bureau n’y est pas préparé. Les grands immeubles de bureau traditionnels devront être proposés autrement à l’avenir, par exemple avec quelques étages loués sur une base fixe en combinaison avec des étages que les locataires pourront louer selon leurs besoins.
•
Assouplir l’organisation En basant l’environnement de travail sur le modèle de l’organisation flexible, on peut non seulement mieux tenir compte des besoins fluctuants des clients et du marché, mais les entreprises ont aussi une petite longueur d’avance sur le reste.
Où en est la Belgique ? Annick Vandenbulcke confirme que les idées les plus progressistes en matière d’environnement et de méthode de travail viennent du nord de l’Europe : Pays-Bas, Scandinavie… Plus on descend vers le sud, plus on réfléchit encore de manière traditionnelle. La Belgique se situe un peu entre les deux mais il faut constater qu’elle accueille avec enthousiasme et à un rythme accéléré de « nouvelles manières de travailler ». La présence d’un grand nombre de multinationales dans une région déterminée peut aussi avoir une grande influence. Leur culture est souvent plus ouverte aux nouvelles tendances. Il est clair que la manière de penser et de travailler est en train de changer. Les articles suivants approfondissent deux des cinq tendances. Les trois autres seront abordées dans le prochain « Workplace Showcase », l’édition spéciale du magazine Profacility qui se concentre sur le lieu de travail. Tim Harrup ✍
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1) zie kader op pagina 22 ‘ SWOW: van Le Monnoyer tot de Keizerslaan’
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GLOBAL WORKPLACE
I. Du financier à l’humain : un changement de paradigme s’impose Pour ouvrir cette série consacrée aux changements-clés que les entreprises doivent opérer d’ici 2020 au niveau de la gestion des lieux de travail afin de rester compétitives, l’accent est mis sur l’atout le plus précieux de chaque entreprise : les collaborateurs. Keith Perske, Executive Managing Director, Workplace Innovation pour Colliers International à New York, explique le changement de paradigme qui s’impose : l’expérience-employé. La course aux talents est bel et bien amorcée. Si auparavant les entreprises choisissaient leurs employés, la dématérialisation des lieux de travail et l’arrivée d’une nouvelle génération aux priorités différentes ont radicalement changé la donne. De plus en plus, ce sont les employés qui choisissent leur entreprise en fonction de ce qu’elle a à leur offrir. Une façon nouvelle de gérer le capital humain s’impose donc. Dans ce contexte, considérer les employés comme les premiers clients de l’entreprise devient tout à fait pertinent. Keith Perske estime que le contexte de digitalisation de l’économie qui est le nôtre rend ce défi encore plus intéressant. Créer de la valeur ajoutée Tout comme les entreprises se concentrent sur l’expérienceclient, il devient nécessaire d’accorder la même importance à l’expérience-employé. Dans cet ordre d’idées, le secteur de la vente offre une belle source d’inspiration. Avec l’avènement de l’e-commerce, la visite en magasin pourrait devenir optionnelle. Les commerces traditionnels doivent donc ruser avec de nouvelles façons d’attirer les clients en leur offrant des expériences authentiques, impossibles à égaler en ligne. De la même manière, souligne Keith Perske, les employeurs doivent aujourd’hui fournir aux employés des expériences attractives afin de valoriser le milieu de travail physique, que ce soit par la cohésion culturelle, le fait de stimuler l’innovation ou encore l’interaction personnelle.
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L’authenticité comme valeur-clé Keith Perske cite en exemple l’un des clients de Colliers, une entreprise de consultance dont les employés passent la majeure partie de leur temps à voyager et visiter des clients : « Pour favoriser l’engagement et la connexion, l’entreprise a instauré un “come home day” tous les vendredis. Les employés sont alors encouragés à se rendre au bureau pour travailler, mais surtout pour se réunir, socialiser, former, encadrer et être encadrés — autant de moyens efficaces de maintenir la culture d’entreprise et booster les affaires. » Flouter les frontières entre travail et plaisir L’attention accrue portée à l’expérience-employé contribue à créer une atmosphère particulière : le « bleisure », mêlant business et loisirs. La possibilité de travailler de n’importe où et n’importe quand augmente le besoin d’instaurer des plages pour les contacts sociaux, le plaisir et la détente. Créer un tel environnement de travail permet notamment de booster les collaborations et l’innovation. Trois approches principales semblent se distinguer sur ce thème : la création d’un « campus », l’intégration dans un quartier et le développement de services partagés. •
La création d’un « campus » Certaines entreprises estiment qu’il y a un lien entre l’engage- ment, la productivité et le fait que les employés passent autant de temps que possible sur le lieu de travail. Le géant techno- logique Google, par exemple, a choisi de calquer la vie au sein de l’entreprise sur le mode de fonctionnement des campus américains. Qu’est-ce que cela implique concrètement ? D’intégrer aussi bien des possibilités de loisirs que diverses options de restauration et de divertissement directement sur le lieu de travail. Les entreprises ayant adopté ce mode de fonctionnement se positionnent comme des entreprises très
compétitives sur le marché de l’emploi. Au nord du pays, le Barco Campus courtraisien et le Corda Campus limbourgeois illustrent parfaitement cette philosophie. •
L’intégration dans un quartier D’autres entreprises, plutôt que de mettre tout à disposition sur le lieu de travail, misent sur la localisation de leurs bureaux dans un quartier attractif. Contrairement à l’approche « campus », détente et socialisation sont ici stratégiquement maintenues hors du lieu de travail. Dans cette vision, ce sont les nombreuses infrastructures de détente, de loisirs et de restauration à proximité du lieu de travail qui font la force des entreprises. Le nouveau bureau de Booking.com à Amsterdam, qui ouvrira ses portes en 2020, s’inscrit dans cette stratégie par son emplacement sur l’Oosterdokseiland, un hub croissant d’affaires, de loisirs et de divertissements urbains. À Bruxelles, Danone a fait ce choix en relocalisant ses bureaux au cœur du nouveau complexe commercial Docks Bruxsel.
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Le développement de services partagés Pour de plus petites entreprises, il peut être difficile de mettre en place certains services – comme une cafétéria – au sein de leurs propres bureaux. C’est pourquoi il devient de plus en plus important pour les propriétaires d’immeubles de bureaux de fournir ces espaces partagés de récréation et de détente à leurs locataires. Des services tels que la mise à disposition d’espaces de conférence et de réunion décontractés, équipés de bon matériel technologique et dotés de possibilités de restauration, représentent des arguments forts pour les propriétaires d’immeubles de bureaux afin d’attirer de nouveaux locataires. C’est l’approche qui a été adoptée par le promoteur immobilier de l’Airport Plaza à Diegem et du bâtiment Zuiderpoort à Gand.
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Créer du lien Inutile de souligner qu’en déployant la stratégie de l’expérienceemployé, les entreprises vont contribuer à l’engagement des travailleurs. En moyenne, les employés heureux font en effet preuve d’une plus grande productivité (31 %), d’un rendement des ventes plus élevé (37 %) et d’un niveau de créativité trois fois plus élevé que leurs homologues insatisfaits Désigner un « curateur d’expérience » Keith Perske remarque que l’engagement des employés souffre de ne pas encore avoir un responsable attitré en la matière. Est-ce du ressort des ressources humaines ? Du service de communication de l’entreprise ? Ou encore de la direction ? Tout cela reste encore très flou à l’heure actuelle. Les entreprises ont pourtant besoin de ce « curateur d’expérience » qui, à l’instar des curateurs d’art, maîtrise l’information, part à la recherche des tendances émergentes, du concept ou du style novateur qui va s’imposer. Chaque département de l’entreprise devrait évidemment jouer un rôle dans l’engagement des employés, mais le défi des prochaines années consistera à désigner un vrai « curateur d’expérience » dont la mission est de flouter les limites entre travail et plaisir. « Pensez à ce que cela représenterait pour vos employés d’avoir accès à d’intéressants conférenciers, des expositions inspirantes et des activités sportives, en somme des moments spontanés laissant la place à l’amusement et boostant l’innovation au cours de la journée de travail » conclut Keith Perske. Cette « économie du bonheur » n’est sans doute pas étrangère à l’entrée dans le monde professionnel des millenials. Entre burnout, bore-out et reconversions professionnelles, ces jeunes professionnels ont été témoins des torts que peuvent causer le manque d’équilibre travail-vie privée ou encore le manque d’épanouissement professionnel. Bien que la prise de conscience se soit opérée et
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GLOBAL WORKPLACE
que le sujet soit tendance, force est de constater que trop peu de choses s’opèrent au niveau des entreprises. Pourtant, selon Bart de Bondt, Executive Coach et auteur de l’ouvrage « ReRAMP your Business: the way to create happy workers and great results », vendu à plus de 40 000 exemplaires, les employeurs qui ne se rendent pas compte de ce phénomène ou refusent de s’y intéresser pleinement risquent d’en souffrir dans un futur proche.
Cinq éléments principaux sont de nature à améliorer le bien-être : apport de lumière naturelle, choix des couleurs, lieu de travail paisible, présence de plantes d’intérieur et vue sur l’eau ou d’autres éléments naturels.
La part belle à « l’hospitality » sur le lieu de travail En plus d’aider les employés avec la réservation de salles de réunion ou de problèmes technologiques, de plus en plus d’entreprises transposent le modèle de l’hospitality sur le lieu de travail. À l’instar des conciergeries des grands hôtels, ces entreprises transposent ce modèle sur le lieu de travail pour faciliter la vie professionnelle de leurs collaborateurs, mais pas seulement. Les besoin personnels, comme l’envoi de colis ou encore le service de nettoyage à sec par exemple, sont également pris en charge. Les employés peuvent ainsi mieux se concentrer sur leur travail. De plus en plus d’entreprises estiment que pour attirer et retenir les meilleurs talents, il est essentiel de faire passer la conception des environnements de travail et le facility management à un niveau supérieur. Kim Verhegge ✍
De la théorie à la pratique Quelques questions à se poser pour promouvoir l’expérience-employé au sein de votre entreprise :
• Où en est l’expérience-employé dans votre entreprise aujourd’hui ?
l’importance ?
Et quels points peuvent être source d’énervement pour eux ?
• Quelles sont les problématiques qui préoccupent vos employés ?
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© Ronald Tilleman
• Quelles sont les valeurs de vos employés ? À quoi accordent-ils de
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GLOBAL WORKPLACE
II. Biophile et technophile, tel est le lieu de travail propice au bien-être Parmi les changements-clés que les entreprises doivent mettre en place sur le lieu de travail dans les 5 ans, Colliers épingle le bien-être au travail. Retrouvez ici les réflexions et conclusions de Truddy Cheung, Associate Director, Workplace Strategy & Change Management à Hong Kong, à ce sujet.
Plus généralement, l’auteure prévoit que l’importance du benchmarking sur la performance des bâtiments en termes de bien-être va s’accroître significativement. Elle mentionne le succès de la certification WELL et son développement très rapide aux ÉtatsUnis, en Chine, Australie, France, Canada, et Royaume-Uni.
Dans son article, l’auteure commence utilement par démontrer en chiffres ce qui est admis par tous : les pertes de productivité liées au stress et à d’autres problèmes de mal-être physique, le nombre élevé d’entreprises qui offrent des programmes de wellness à leur personnel et le niveau élevé de demande des salariés pour ce type d’accompagnement. L’intérêt direct des entreprises à suivre cette tendance est donc évident et, souligne Teddy Cheung, le bien-être au travail consistera donc avant tout à influencer positivement les comportements des salariés. « Mais les individus sont en fin de compte responsables de leur santé », insiste-t-elle. Toutefois l’article ne fait pas l’impasse sur les causes éventuelles du mal-être qui pourrait résulter (aussi) des conditions de travail, mentales et physiques… donc cette fois de la responsabilité de l’entreprise. Le rapport StressPulse, cité ici, établit que pour ¾ des personnes interrogées, la charge de travail et les relations interpersonnelles sont les causes principales du stress.
La technologie et la biophilie à la rescousse du bien-être Les appareils de suivi de l’activité physique (montres connectées, bracelets de fitness) sont d’un apport certain pour la motivation à l’activité physique. Pour preuve, un programme basé sur ces appareils a été lancé dans plusieurs bureaux de Colliers Europe avec succès. Mais, déplore Truddy Cheung, ces bracelets ne sont pour l’instant que peu subsidiés par les employeurs, et elle les invite à y remédier.
Aménagements bénéfiques pour le bien-être Le bien-être repose aussi sur les conditions matérielles du lieu de travail. Truddy Cheung propose une vingtaine de points d’attention très concrets, parmi lesquels la qualité de l’air intérieur, la hauteur de plafond, l’éclairage multi-spectral ou encore le pouvoir bactériostatique des revêtements de surface. Des investissements non négligeables, mais dont le ROI est de 3 pour 1 en termes de baisses de coût de soins de santé et d’élévation de la productivité.
En Europe, Moyen Orient et Afrique, 42 % des employés de bureau n’ont pas de lumière naturelle et 55 % n’ont pas accès à un espace vert. Beaucoup plus fondamental est le lien qui unit les humains à l’environnement naturel et le besoin de contact avec celui-ci, un phénomène désigné sous le nom de biophilie. Cinq éléments principaux, développés dans l’article, sont de nature à améliorer le bien-être : apport de lumière naturelle, choix des couleurs, lieu de travail paisible, présence de plantes d’intérieur et vue sur l’eau ou d’autres éléments naturels.
Une feuille de route pour commencer maintenant Truddy Cheung propose pour conclure une check-list allant de l’ergonomie des équipements à la réduction de bruit en passant par la conception transparente des cloisons, l’accès à des aliments et boissons sains, des bureaux debout et des technologies portables. Autant de raisons et de moyens d’agir. Maintenant. Patrick Bartholomé ✍
Une approche cohérente du bien-être dans les bureaux
Le bureau d’études et de consultance énergétique et
environnementale 3 E (Bruxelles) a décroché la première
accréditation belge du Well Building Institute Int., comme certificateur pour le plus récent des labels « verts ».
Le label WELL objective par la mesure, certifie et surveille
les caractéristiques des bâtiments influant sur la santé et le
bien-être des travailleurs dans les bureaux d’une entreprise. Dans l’article « Une approche cohérente du bien-être dans
les bureaux », à paraître dans le Workplace Showcase du 20
avril 2018, Profacility vous livre un tour d’horizon de cette nouvelle certification volontaire de bâtiments.
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/COCA-COLA, BRUXELLES
BUSINESS CASE
L’image de marque de Coca-Cola a été parsemée avec soin et équilibre dans tous les espaces, parfois de façon subtile, comme dans le papier peint aux formes de bouteilles de Coca-Cola. Design et sobriété sont les maîtres-mots.
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pour le campus!“
A free address for Coca-Cola Services Coca-Cola Services, dont les bureaux sont implantés Chaussée de Mons 1424 à Anderlecht, souhaitait développer un nouvel environnement de travail pour environ 150 de ses employés sur une surface de quelque 3.000 m². L’aménagement était devenu trop conservateur. Exit donc les bureaux alignés comme dans un hôpital. L’objectif était, avant tout, de créer un environnement efficace, correspondant aux besoins de ses utilisateurs et dans lequel les employés se sentiraient à la maison tout en reflétant l’esprit jeune et le dynamisme de Coca-Cola. Sébastien Berlanger, Europe Facilities Manager Coca-Cola Services : « Nous voulions offrir aux employés un environnement de travail plutôt qu’un poste de travail. Créer une dynamique où les gens préfèrent venir travailler au bureau plutôt qu’à la
maison, même si les collaborateurs ont le droit de travailler un jour par semaine chez eux. » Le projet de réaménagement des espaces a démarré au printemps 2016, avec les équipes de project management de JLL et Tétris. Les travaux ont duré 3 mois et les nouveaux bureaux ont été inaugurés en juillet 2017. Free Address En ce qui concerne l’aménagement de l’espace, le plus gros changement était l’évolution d’un bureau par personne à ce que Coca-Cola appelle un « free address ». Il n’y a désormais plus de bureau fixe. Les employés sont équipés de PC portables et de GSM pour faciliter cette transition. Grâce à ce nouveau concept, de l’espace a été gagné et a pu être alloué à d’autres fonctions. Des espaces différents ont également été créés, car les jeunes
En matière de l’aménagement de l’espace, le changement majeur était l’évolution d’un bureau par personne à ce que Coca-Cola appelle un « free address ». Il n’y a désormais plus de bureau fixe, dédié à chaque personne.
d’aujourd’hui, éduqués dans le monde numérique, n’ont plus besoin d’un bureau avec trois ou quatre fenêtres, mais préfèrent travailler – assis ou debout – dans un environnement dynamique. Grâce à l’espace gagné, des « quiet zone » ont pu être créées. Ces espaces aménagés dans un esprit bibliothèque, permettent aux employés de Coca-Cola de s’isoler et de se concentrer lorsque la tâche le nécessite. Des espaces plus dynamiques appelés « huddle rooms » ou « focus rooms » ponctuent également les aménagements. Les employés peuvent s’y retrouver pour dialoguer ensemble sans déranger leurs collègues. Enfin, de petits espaces de réunion ont été ajoutés pour les conversations confidentielles, entre collègues ou en conférence téléphonique.
Objectifs de ces aménagement : offrir aux collaborateurs un environnement de travail agréable plutôt qu’un poste de travail dédié.
WORKPLACE SHOWCASE 2017 55
/COCA-COLA, BRUXELLES
BUSINESS CASE
Le but ultime de ce projet était donc de réduire l’attention sur le bureau, et de créer toute une série d’espaces propices au dialogue et à l’échange. Dans la partie bureaux à proprement parler, l’espace a été divisé en quatre grandes zones pour les différents départements. Chaque zone dispose de casiers fermés, dans lesquels les effets personnels des employés peuvent être mis en sécurité pendant la journée.
Les espaces bureax ont été divisés en quatre grandes zones. Chacune d’entre elles dispose de casiers fermés qui permettent aux employés de mettre leurs effets personnels en sécurité pendant la journée.
Bernard Sergeant, Head of Project & Development Services chez JLL : « Le grand atout de ce projet est bien évidemment son orientation vers le “new way of working”. La transition vers le concept “free address” avec la création de petits et grands espaces, propices aux échanges et à la concentration, a permis une optimisation efficace de l’espace bureaux. » Il poursuit : « Dans les aménagements, l’accent a été mis sur le design et la sobriété. L’image de marque de Coca-Cola a été parsemée avec soin et équilibre dans tous les espaces, que ce soit avec des images représentatives de la marque ou parfois de façon plus subtile, comme dans le papier peint aux formes de bouteilles de Coca-Cola par exemple. » Le personnel a accueilli ce nouveau mode de fonctionnement très positivement et a été agréablement surpris par le concept. Sébastian Berlanger : « Les mots qui sortaient le plus souvent étaient “on a l’impression d’être chez soi, dans un salon, à la maison, mais en fait on est chez Coca-Cola”, ce qui donne un sentiment de fierté… ». Un projet qui dépasse les frontières Coca-Cola Services compte environ 220 employés auxquels s’ajoutent une cinquantaine de contractants et autres. Ils n’occupent qu’une partie de l’immeuble Chaussée de Mons 1424. Le nouveau concept de bureaux de Coca-Cola a suscité l’intérêt des occupants voisins, désireux d’introduire un mode de fonctionnement similaire dans leurs espaces.
Objectif des aménagements: créer un environnement efficace correspondant aux besoins des utilisateurs mais aussi un environnement où les gens se sentent à comme à la maison.
56 WORKPLACE SHOWCASE 2017
Le projet d’aménagement de Coca-Cola Services fait également parler de lui à l’étranger. D’autres implantations de Coca-Cola vont s’inspirer du projet belge pour s’approprier ce concept novateur
tout en l’adaptant aux cultures locales. Le concept belge se voit même partiellement installé à Atlanta, au siège de Coca-Cola, mais sans le partage des bureaux, pour l’instant. La branche belge est bien la première à avoir installé et testé ce partage, le « free address », et Coca-Cola encourage ses collaborateurs à varier les zones de travail afin de favoriser l’échange et les synergies entre les départements et employés. Tim Harrup ✍
Serge Brison
Les partenaires : JLL et Tétris Pour ce chantier, l’équipe Project & Development de JLL a répondu à un appel d’offres lancé par Coca-Cola Services. La réalisation du projet a été pilotée par une des architectes d’intérieur de JLL qui a géré tout le project management du chantier. Elle s’est entre autres occupée de la coordination de tous les corps de métiers actifs sur le chantier, dont Tétris, contractant général et filiale de JLL, mandaté pour le lot principal des travaux, environ 60 %. « Les aménagements réalisés au sein des bureaux Coca-Cola devaient répondre à un cahier des charges très précis. Nous avons dû nous adapter aux matériaux souhaités mais qui n’étaient pas toujours disponibles sur cette partie du globe. Il a alors été nécessaire de proposer des alternatives qui se rapprochaient le plus possible des exigences de Coca-Cola », confirme Ignace de Haut de Sigy, Head of Tétris Belux. Sébastian Berlanger : « Un des plus grands défis pour JLL et Tétris, était de réaliser les aménagements tout en permettant à Coca-Cola Services et à ses voisins de continuer à travailler dans l’immeuble. Un défi relevé puisque le projet a été finalisé dans les délais et budget fixés. » La collaboration entre JLL et Coca-Cola Services n’en est pas à ses débuts. JLL est chargé du Facility Management du bâtiment Chaussée de Mons 1424 et actuellement 6 projets de petite et moyenne envergure sont en cours avec ce même client.
Ignace de Haut de Sigy Head of TETRIS BELUX idehautdesigy@tetris-db.com +32 (0)2 550 25 52
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/THINK TANK
HR & FM
NUMÉRISATION DE NOTRE ÉCONOMIE ET DE NOS ENTREPRISES
Une révolution des compétences s’annonce Automatisation, internet des objets, applications intelligentes… Les questions relatives à l’intelligence artificielle et aux innovations technologiques sont plus que jamais d’actualité, mais quel sera l’impact de cette digitalisation sur l’univers professionnel tel que nous le connaissons ? Partenaire stratégique du Forum Économique Mondial (WEF) depuis 12 ans, le spécialiste en ressources humaines ManpowerGroup a dévoilé son white paper sur la « Révolution des compétences » lors de la réunion annuelle de Davos en janvier dernier. Profacility décrypte pour vous les principales conclusions de cette enquête. L’enquête réalisée par Manpower auprès de quelque 18 000 employeurs issus de 43 pays différents livre une véritable radiographie du Zeitgeist du monde professionnel. Pour prédire la tournure que prendra le monde des entreprises à court terme, le spécialiste en ressources humaines a interrogé ces employeurs sur leur degré de préparation face à cette « Révolution des compétences » qui s’annonce. Dans quelle mesure seront-ils impactés par l’automatisation au cours des deux prochaines années ? Auront-ils besoin de nouveaux profils ? Quelles actions ont-ils mis en place pour aider leurs collaborateurs à se préparer à des emplois dont on n’a pas encore entendu parler aujourd’hui ? Le talent comme nouvelle monnaie « Dans cette “Révolution des compétences”, la capacité d’apprentissage (aussi appelé « learnability », ndlr) – c’est-à-dire la volonté et la capacité d’acquérir de nouvelles compétences pour rester “employables” sur le marché du travail – deviendra la
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clé de réussite », explique Jonas Prising, Président et CEO de ManpowerGroup. À l’heure de la numérisation, cette faculté d’acquérir de nouvelles compétences devient la priorité numéro un de chaque acteur du monde du travail. Ce concept de « learnability » permet, tant aux employeurs qu’aux employés, de s’adapter aux changements technologiques continus qui ponctuent notre quotidien, et donc aussi aux mutations du monde du travail qui en découlent. Plus que jamais, le talent devient la nouvelle monnaie dans le monde du travail, et son cours de change sera fonction de la capacité d’apprentissage des individus. La numérisation bénéfique à l’emploi Bien que les coûts d’implémentation des nouvelles technologies diminuent, leur impact sur les compétences reste tel que les employeurs ne sont pas encore prêts à remplacer les hommes par les machines. Suite à la question de savoir si la numérisation et l’automatisation vont créer ou détruire des emplois dans leurs entreprises endéans les deux ans, 19 % des employeurs participant à l’enquête de Manpower ont estimé que le recours aux technologies entraînera une augmentation de leurs effectifs, et seulement 12 % pensent que cela permettra de réduire leurs effectifs. Une vaste majorité reste convaincue que cela n’aura pas d’impact du tout sur leur masse salariale, à condition que leurs collaborateurs possèdent les bonnes compétences et soient prêts à apprendre et à s’adapter. À l’instar de la plupart des pays européens, les employeurs belges (-1 %) n’anticipent pas de destruction importante d’emplois en raison de l’automatisation.
La nécessité de se réinventer continuellement Saviez-vous que près de 45 % des tâches effectuées par des employés rémunérés pourraient en fait être automatisées grâce aux technologies disponibles ? C’est ce qui ressort d’un rapport du géant en consultance McKinsey. Pourtant, nous sommes très loin d’une disruption totale du monde du travail. On aborde souvent l’impact de la technologie sur le marché de l’emploi en termes de création ou de perte d’emplois, pourtant le véritable débat réside souvent dans la nécessité d’acquérir les compétences pour rester pertinent dans nos fonctions actuelles ou pour pouvoir accéder à des postes dont nous ne soupçonnons pas encore l’existence aujourd’hui. Le changement majeur induit par la digitalisation sur le marché de l’emploi réside dans le raccourcissement de la durée de vie de nos compétences : pour pouvoir rester pertinent, nous devons nous former continuellement. Et le FM dans tout ça ? Pour faire face à la numérisation, les Facility Managers devront – comme tous les autres employés – faire preuve de créativité, et plus spécifiquement de créativité technologique. En s’intéressant aux nouvelles possibilités en matière de gestion des services, de livraison et de reporting mais aussi en combinant les outils technologiques à leur disposition de façon créative, les FMers pourront répondre au mieux aux besoins facilitaires des entreprises et ainsi assurer l’environnement de travail innovant dont les organisations ont besoin. La compréhension de nouveaux applicatifs pour la gestion des services, des nouvelles possibilités offertes par les FMIS, les progiciels comme le BIM ou des innovations liées à l’internet des objets rendant les bâtiments de plus en plus « smart » sont autant de domaines pour lesquels le facility manager devra faire preuve de « learnability ».
“Le talent devient la nouvelle monnaie dans le monde du travail, et son cours de change sera fonction de la capacité d’apprentissage des individus.“
Faites-vous preuve de « learnability » ? Lancé à l’occasion du dernier Forum économique mondial de Davos, le nouveau test interactif de ManpowerGroup permet de mesurer votre quotient d’apprentissage. Le test révèle par ailleurs quel est votre profil d’apprenant : innovateur, penseur, esprit libre, explorateur, traditionaliste, etc. Faites le test via www.learnability.com.
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/THINK TANK
HR & FM
Kim Verhegge ✍
Éviter l’obsolescence des compétences Si 65 % des jobs que les moins de 20 ans – la fameuse génération Z – occuperont à l’avenir n’existent pas encore aujourd’hui, le Forum économique mondial estime néanmoins que plus d’un tiers des compétences clés des emplois à pourvoir d’ici 2020 ne sont pas encore considérées comme cruciales aujourd’hui. Mais dans ce cas, comment se préparer aux changements à venir ? « Nous assistons à l’émergence d’une révolution de compétences – dans laquelle aider les employés à se former et à s’adapter à un monde du travail en évolution rapide représentera l’enjeu décisif de notre époque. Les personnes disposant des bonnes compétences tireront de plus en plus les ficelles, créeront des opportunités et pourront choisir comment, où et quand elles travaillent », souligne Jonas Prising. Pour rester attractif sur le marché de l’emploi, ne seront plus déterminantes les compétences déjà acquises mais bien la capacité et la volonté à maîtriser de nouvelles compétences. Le concept de « learnability » devient clé. Créativité, intelligence émotionnelle et flexibilité cognitive deviennent ainsi les atouts majeurs des travailleurs. Et ce, toutes générations confondues.
Jonas-Prising
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© ManpowerGroup®
Le FM, une affaire de personnes Peu importe le rôle de la technologie, le FM restera toujours un métier de personnes. Puisque la guerre des talents met l’accent sur l’expérience-employé avec la création d’un environnement de travail sain et propice au bien-être, les facility managers joueront un rôle de plus en plus crucial dans cette thématique. L’empathie devient dès lors un atout crucial : le facility manager qui en fait preuve pourra en effet plus facilement se mettre dans la peau des travailleurs mais aussi des visiteurs de l’entreprise. Dans un contexte où l’expérience devient clé, être capable de mieux comprendre le quotidien des visiteurs et employés permet d’anticiper et éviter d’éventuelles frustrations. De cette façon les facility managers pourront mettre en place un environnement de travail qui répond réellement aux besoins des usagers.
/BEST PRACTICES
WORKPLACE DESIGN & BUILD
NWOW et la stratégie liée au lieu de travail : une approche réaliste Nous constatons que la manière de travailler a énormément évolué au cours de la dernière décennie. Lorsque les organisations abordent aujourd’hui la question des nouveaux concepts de bureau ou du New Way of Working, il n’est pas toujours évident de savoir ce qu’elles entendent par là. Quelles sont les raisons sous-jacentes expliquant le choix d’un NWOW ? Annick Vandenbulcke, Head of Occupier Services de Colliers, explique l’approche pragmatique appliquée pour rencon-trer les attentes des entreprises afin d’arriver à un concept NWOW. Dans la phase stratégique, il convient tout d’abord de fixer, chez le client, un cadre conceptuel stratégique au niveau du management. Quelle direction l’organisation veut-elle prendre demain et surtout quels sont les principes de base auxquels le concept d’environnement de travail du futur doit répondre ? Une fois ceci défini, il est important que le management s’aligne aussi sur ces principes. Cette phase se déroule au moyen d’interviews et de workshop(s). Il est important que la direction ressente et reconnaisse elle-même que le changement est nécessaire parce qu’elle
est, en définitive, le futur « sponsor » du projet. Si le management n’est pas convaincu de la nécessité du changement, l’exercice devient très difficile avec peu de chances de réussite. Chez Colliers on sait, par expérience, que cette première phase n’est pas la plus facile parce que le management doit souvent quitter sa zone de confort et qu’il ne partage pas toujours les mêmes idées. Pourtant, la tâche de Colliers consiste à le mettre au défi pendant cette phase, à condition de rester pragmatique et de ne pas vouloir absolument le pousser dans une direction qu’il ne veut pas prendre ou pour laquelle il n’est pas encore mûr. Ensuite, Colliers peut déterminer un cadre stratégique, ce qui permet d’analyser ce qui doit et peut arriver à un niveau opérationnel. Phase opérationnelle Une phase opérationnelle, au cours de laquelle des infos concrètes provenant du terrain sont réunies, succède à la validation du cadre stratégique par le management. Quelles sont les tâches effectuées par les collaborateurs ? Comment travaillent-ils ? De quoi
ont-ils besoin ? Il est également très important, pendant cette phase, d’intégrer la vision d’avenir et donc de ne pas s’arrêter à la manière dont cela se passe aujourd’hui. Pour cela, Colliers applique une méthodologie avec des outils veillant à ce que cela se déroule aussi efficacement que possible sans négliger des aspects importants. Cette analyse opérationnelle a lieu en concertation très étroite avec le client et fournit toute l’information de base pour développer ensuite le concept d’aménagement. Ceci se traduit par la suite en macro- ou micro-lay-outs. À la fin du processus, il s’agit très souvent de voir comment l’environnement de travail, dans le sens le plus large du terme, contribue à la réalisation des objectifs de l’organisation et de quoi les salariés ont besoin pour effectuer leur job avec efficacité. L’optimalisation des coûts joue naturellement toujours un rôle mais on assiste de plus en plus à une évolution vers des projets pilotés par les RH. Les aspects RH spécifiques comme « attract & retain » deviennent les moteurs des nouveaux projets d’aménagement. Tim Harrup ✍ Marc Detiffe
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PUBLI REPORTAGE
LA BATAILLE DE L’HYGIÈNE DES MAINS : MISE AU POINT Lorsque Dyson a débuté la commercialisation de ses sèchemains Airblade comme alternative à l’utilisation de serviettes en papier coûteuses et non durables, c’est une véritable lutte d’influence qui a éclaté autour de l’équipement des toilettes publiques. Les dernières études de marché estiment que les sèche-mains électriques vont représenter, pour les fabricants de serviettes en papier, un manque à gagner de 873 millions de dollars entre 2012 et 2020.
Lorsque Dyson a lancé son premier aspirateur sans sac en 1993, les fabricants conventionnels s’y sont opposés bec et ongles. Logique, car à l’époque, la vente des sacs pour aspirateurs représentait plus de 100 millions de livres sterling rien qu’au Royaume-Uni. Par la suite, un cadre supérieur de Hoover a exprimé le regret de ne pas avoir acheté la technologie de la start-up. Aujourd’hui c’est le secteur industriel de production de serviettes en papier qui, dans une tentative de contrer nos développements et innovations technologiques, sème la confusion en matière d’hygiène en se basant sur des enquêtes scientifiques aux résultats non probants. La vérité doit se faire jour.
L’European Tissue Symposium (ETS) est un groupe basé à Bruxelles qui représente les intérêts de l’industrie des serviettes en papier. Il compte parmi ses membres des géants comme Kimberly-Clark et SCA, et a pris note de ce manque à gagner dû aux nouvelles technologies. Selon un dossier publié au printemps 2017 sur leur site Internet, il existe un plan détaillé, destiné à dénigrer les sèche-mains électriques au moyen d’une vaste campagne publicitaire reposant sur des faits scientifiques douteux et alarmistes. Des représentants de sept fabricants principaux de serviettes en papier ont participé à des réunions de l’European Tissue Symposium au cours desquelles les discussions ont porté sur l’orientation des résultats de recherches scientifiques confiées à l’université de Leeds et sous-traitées à des hôpitaux et la rédaction d’un contrat avec l’Université de Leeds qui échapperait au cadre de gouvernance de la recherche médicale du NHS (le système britannique de soins de santé publique – National Health Services –).
Les sèche-mains Dyson Airblade sont non seulement moins coûteux, mais aussi plus durables et aussi hygiéniques que les serviettes en papier alors qu’ils ne demandent pratiquement aucun entretien.
Mais tout cela n’est pas nouveau. Dyson peut démontrer que l’ETS a financé et publié des recherches depuis 2008, dans le but de discréditer la nouvelle technologie. En 2015, l’ETS a versé des « honoraires » à un chercheur de l’Université de Westminster qui a artificiellement contaminé des gants dans
PUBLI REPORTAGE
Mais la véritable tragédie concerne l’environnement. L’industrie du papier en général est l’un des principaux acteurs du réchauffement climatique, et les serviettes en papier proprement dites produisent des quantités de déchets colossales. Par exemple, elles ne se recyclent pas et finissent donc leur parcours dans une décharge ou un incinérateur, en même temps que leur conditionnement et les sacs poubelle utilisés pour les récolter.
La prochaine manœuvre de l’ETS, exposée dans les documents présentés sur son site Internet, est destinée à publier des conclusions similaires. L’étude à venir, qui sera soustraitée par l’Université de Leeds, se concentrera sur la dispersion des bactéries résistantes aux antibiotiques et se déroulera dans les toilettes de trois hôpitaux en France, en Italie et au Royaume-Uni. Le chercheur dirigeant l’étude sera prié de ne publier aucuns résultats sans le consentement de l’European Tissue Symposium, et de veiller à ce que ce dernier ait la mainmise sur la manière dont les résultats seront présentés aux hôpitaux participant à l’étude. L’implication du groupement hospitalier Leeds Teaching Hospital dans ce type de recherche fait débat, surtout en sachant que les services de santé publique britanniques euxmêmes consomment d’importantes quantités de serviettes en papier. Un autre groupe hospitalier public britannique, le Royal Brompton & Harefield, ne cache pas qu’il utilise un peu moins de 30 millions de ces serviettes par an, bien qu’il ne rassemble que deux hôpitaux.
Pour ce qui est du marché des aspirateurs, tous les grands fabricants (y compris Miele, qui est peut-être le défenseur le plus acharné du sac) construisent à présent des modèles sans sacs. Au lieu de déplorer le recours aux informations mensongères pour inciter le consommateur à continuer à utiliser un produit obsolète et nuisible pour l’environnement, il serait rafraîchissant de voir l’attention se porter sur l’aptitude de la technologie à résoudre les problèmes liés au séchage des mains.
Les serviettes en papier peuvent rendre les toilettes malsaines et bon nombre d’entre elles se retrouvent avec un distributeur de serviettes vides.
une solution infectée de microbes avant de les sécher immédiatement (en omettant de se laver les mains entretemps). Sur base de cette méthode, le chercheur a conclu que les serviettes en papier étaient plus hygiéniques. L’European Tissue Symposium a ensuite payé plus de 110 000 euros à Duo Media, une agence de relations publiques bruxelloise, pour rendre ces résultats publics.
au Royaume-Uni, et le fait que des entreprises de premier plan comme Ikea visent d’ambitieux objectifs de zéro déchet en décharge. L’idée de jeter à la poubelle plusieurs feuilles de papier à chaque fois que nous nous lavons les mains semble à tout le moins désuet.
Le CO2 moyen par utilisation des sèche-mains Dyson Airblade est jusqu’à 5 fois plus bas que celui des serviettes en papier (Source: Carbon Thurst, Technavio)
Des calculs réalisés par le Carbon Trust démontrent que les sèche-mains Dyson Airblade produisent jusqu’à 83 % de CO2 en moins par séchage que les serviettes en papier. D’autres sèche-mains électriques rapides réalisent des économies de carbone du même ordre. Mais tant que l’European Tissue Symposium continuera à financer et à rendre publiques des recherches que Dyson considère comme mensongères ou trompeuses, en soutenant que les serviettes en papier sont plus hygiéniques que les nouvelles technologies, certains propriétaires de toilettes seront réticents à adopter ces nouvelles solutions, pourtant plus durables et nettement moins chères. Chaque année, les USA continuent à consommer, puis à jeter, quelques 13 milliards de serviettes en papier. La bonne nouvelle est que les consommateurs et les entreprises sont de plus en plus attentifs et soucieux de l’environnement, et à juste titre ! En témoignent les mouvements s’opposant aux gobelets et aux sacs en plastiques jetables
Le laboratoire de test microbiologie de Dyson effectue des tests sur la technologie Airblade afin de s’assurer que ces sèche-mains sont aussi hygiéniques que les serviettes en papier.
Dyson Benelux Mechelsesteenweg 271 2018 Anvers
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/HR BENCHMARK
WORKPLACE
WWWW.PROFACILITY.BE/BIBLIO
Les Best Workplaces mettent l’accent sur les personnes Dans les « great workplaces » se passe quelque chose qui dépasse la politique et les pratiques d’entreprise. Obtenir un bon résultat dans un tel classement est une chose. Se maintenir au top pendant des années constitue une prestation encore plus remarquable. Cette année, le palmarès est inchangé : EASI et Torfs occupent, respectivement pour la troisième et quatrième fois consécutives, la première place du top 10 des Best Workplaces 2017 en Belgique. En quoi ces « great workplaces » se distinguent-elles des autres entreprises ? Tout d’abord par leur capacité à créer de la valeur ajoutée par le biais de leurs pratiques RH. Elles font beaucoup plus que ce que l’on attend d’elles pour atteindre les objectifs de l’entreprise. Ce faisant, elles ont la possibilité de construire une relation de confiance importante avec les collaborateurs. Ce n’est pas tellement ce que font les entreprises qui est déterminant, mais davantage la façon dont les dirigeants l’exécutent. Les atouts des Best Workplaces Comment procèdent EASI et Torfs pour se maintenir à tous les coups au top ces dernières années ? En mettant l’accent sur les personnes. Chez EASI, les collaborateurs peuvent faire la différence non seulement pour leurs clients mais aussi pour eux-mêmes. L’entreprise sait à quel point l’autonomie et le plaisir au travail sont cruciaux. Notons que les collaborateurs peuvent aussi devenir actionnaires à terme, manière ultime de stimuler l’implication parmi les collaborateurs. Chez Torfs, l’accent est mis sur les personnes depuis la création de l’entreprise. Torfs ne mise pas seulement sur des collaborateurs et des clients satisfaits, mais est également attentive aux fournisseurs et actionnaires. La société appelle cela la « sollicitude à 360° ». Torfs tend vers une communauté. Les valeurs de l’entreprise sont en partie déterminées par les salariés eux-mêmes et c’est pourquoi les collaborateurs sont de vrais ambassadeurs de la culture d’entreprise. Découvrez le reportage « Confiance, fierté et plaisir sont les ingrédients des Best Workplaces 2017 » téléchargeable via www.profacility.be/biblio > 17/10/2017
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Envie de savoir si votre entreprise peut faire partie des Best Workplaces 2018 ? • En tant qu’ambassadeurs de l’entreprise, les collaborateurs ont joué le rôle principal dans la campagne de recrutement au sein de 14 des 20 organisations du top. • 92 % des collaborateurs de ces Best Workplaces indiquent que des occasions spéciales sont fêtées dans leur organisation. • 50 % des Best Workplaces fournissent un lunch sain à leurs collabo rateurs. • L’an passé, 8 organisations sur 20 sont parties en team building à l’étranger : d’Ibiza à l’Islande, de Rio de Janeiro au Népal.
Gagnants 2017 Moins de 500 employés 1. EASI 2. AE 3. Thuiszorg Vleminckveld NEW 4. Protime 5. Secretary Plus 6. ORMIT 7. House of talents 8. Solvus 9. AbbVie 10. Actief Interim NEW
Plus de 500 employés 1. Torfs 2. McDonald’s Belgium 3. Accent Jobs 4. Start People 5. Adecco 6. KBC 7. IBA NEW 8. Carglass NEW 9. Media Markt 10. EY
Envie de savoir si votre entreprise peut faire partie des Best Workplaces 2018 ? Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes sur www.greatplacetowork.be
S SHOWROOM
NOUVEAUTÉS EN MOBILIER ET ÉQUIPEMENT POUR L’AMÉNAGEMENT ET LA GESTION DES BUREAUX, SALLES DE RÉUNIONS ET ESPACES D’ACCUEIL
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SHOWROOM
Rhythm Horizontal
LE DESIGN AU SERVICE DE LA LUMIÈRE
Innovation et design sont les maîtres mots de cette lampe signée Arik Levy et produite par Vibia. RHYTHM est une lampe suspendue innovante qui permet une infinité de configurations grâce à ses 40 modules de bâtons horizontaux courts et longs. Idéal pour les zones d’accueil ou de restauration, ces luminaires proposent un éclairage dirigé vers le bas. La lampe peut être encastrée mais également utilisée en surface. Économe, chaque bâton de cette lampe est équipé de LED. RHYTHM est disponible en deux coloris : laqué blanc cassé ou marron foncé mat. www.vibia.com
M / CONNECT
FAIRE RIMER TECHNOLOGIE ET ERGONOMIE
Qui n’a jamais rêvé de mettre fin à l’enchevêtrement des câbles sur son poste de travail ? C’est précisément l’idée de ce projet réalisé par HUMANSCALE. Baptisé M/CONNECT, cette station d’accueil USB 3.0 se veut élégante, pratique, ergonomique et est compatible avec les bras support écran M2, M8 et M/FLEX (voir photo). Le hub USB se situe sur le plan de travail tandis que la station est installée sous le bureau. La plupart des câbles sont ainsi branchés sous l’espace de travail pour un aspect ordonné et une accessibilité immédiate aux ports de chargement haute vitesse. Malgré son poids (2,3 kg), la structure en aluminium et en acier de M/Connect peut supporter des écrans pesant jusqu’à 18 kg – deux moniteurs externes plus un écran d’ordinateur portable. www.humanscale.com
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Nap Bar
DÉCONNECTONS-NOUS
De nombreuses études le prouvent : une micro-sieste au travail permet de retrouver toute sa concentration et son énergie. Pour surfer sur cette tendance, la maison de création française SMARIN propose le Nap Bar, un lieu qui invite à faire une pause, à déconnecter et se ressourcer. Le Nap Bar est équipé d’une série d’éléments dont un oreiller spécialement conçu pour la sieste, un poncho, une berceuse originale, quelques huiles essentielles ou encore une tisane spéciale. www.smarin.net
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se:connects
BIEN RELIÉS, PARFAITEMENT CONNECTÉS
Pour travailler de façon optimale, en toute flexibilité, il est impératif de pouvoir disposer de batteries chargées en permanence et d’une bonne connectivité. Pour accompagner les travailleurs au mieux, Sedus propose le système innovant se:connects : grâce à une application installée sur leur smartphone ou tablette, les collaborateurs peuvent trouver, depuis chez eux ou sur le chemin du travail, le poste disponible le plus proche répondant à leurs attentes en termes de zone et d’équipements, et localiser aisément leurs
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collègues au bureau. Cette appli innovante permet par ailleurs aux facility managers de collecter de précieuses informations (anonymes) pour gérer au mieux l’occupation des espaces, par une utilisation optimale des surfaces. Ils savent ainsi quand et comment les différentes zones sont occupées et connaissent les préférences des employés en termes d’équipements. www.sedus.com
The End Of Sitting
BIENVENUE DANS LE BUREAU DU FUTUR
À la fois visuel et innovant, le projet The End Of sitting a été imaginé par l’agence d’architecture néerlandaise Rietveld Architecture-Art Affordances (RAAAF) et l’artiste Barbara Visser afin de lutter contre le travail sédentaire. Selon plusieurs études, la sédentarité est en effet responsable d’une diminution de l’espérance de vie. The End Of Sitting est une installation à la croisée entre l’art visuel, l’architecture, la philosophie et la science. Les employés peuvent y travailler
debout, assis ou allongés. Exit la chaise et le bureau : les possibilités sont légion et les travailleurs doivent explorer les différentes positions qu’ils peuvent y occuper. Un bureau du futur qui risque bien de révolutionner notre environnement de travail ! www.raaaf.nl
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IRYS
ENTREZ DANS UNE NOUVELLE ÈRE DE FLEXIBILITÉ
Pour répondre le plus possible aux besoins de notre société toujours plus mobile, CLESTRA HAUSERMAN a développé IRYS, une gamme d’espaces autonomes, adaptables, autoportants et non reliés à la structure du bâtiment. Totalement modulaire, ce concept innovant de bureau global intègre l’éclairage, le traitement d’air, les réseaux électriques, les équipements multimédia, le rangement. Grâce au système Clestra Mediawall, les cloisons amovibles d’IRYS, sont devenues interactives pour répondre aux besoins en matière de confort, mais également en matière de travail collaboratif, développement technologique et préservation de l’environnement. Facile à monter, démonter et relocaliser, cette bulle de liberté peut contenir jusqu’à 12 personnes. www.clestra.com
BACKUP CUBE MODULER À L’INFINI
Imaginée par le designer italien Angelo Pinaffo, cette bibliothèque ouverte est modulable à souhait. Idéale pour les bureaux, ces étagères en verre trempé, bois et tôle d’acier sont disponibles en différentes tailles. Les blocs en aluminium moulé permettent de basculer le haut de l’étagère dans différentes positions. La structure de la bibliothèque est disponible en version murale mais également dans une version autonome. Surfant sur les dernières tendances, Backup Cube peut également être équipé de bandes lumineuses LED. www.diemmebi.com
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Cloud
SALLE DE RÉUNION MOBILE Une fois gonflé, ce « Cloud » (nuage) offre à ses occupants une bulle de tranquillité, un espace nomade à porter de main le temps d’une réunion de travail ou encore d’une séance de méditation. Une dose de « zen attitude » signée Monica Förster. L’ambition du designer suédois ? Donner le même sentiment de confort que si l’on était dans les nuages. Pour y parvenir, Förster s’est tournée vers un matériau transparent résistant à l’air. En seulement quatre minutes, le ventilateur gonfle votre cocon d’évasion. Silencieux, le ventilateur permet par ailleurs de maintenir Cloud gonflé aussi longtemps que nécessaire. www.offecct.com
Innovation C
UN SIÈGE AUX MULTIPLES POSSIBILITÉS Tout droit sorti de l’imagination du designer suédois Fredrik Mattson, le siège pivotant Innovation C se démarque par son caractère multifonction. Tantôt dossier, tantôt tablette, avec ce siège ludique vous pouvez choisir la position que vous désirez. Il est par ailleurs possible d’ajouter une tablette supplémentaire pour déposer votre ordinateur et transformer Innovation C en véritable poste de travail. Avec son design épuré, Innovation C se fondra parfaitement dans tous les décors. www.blastation.com
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se:joy
REMETTRE LA JOIE AU CENTRE
Cloisons amovibles Cloisons mobiles Menuiserie intérieure
PAN-ALL nv | Diebeke 13 | 9500 Geraardsbergen | Belgique t +32 54 41 24 71 | e info@pan-all.be | www.pan-all.be
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Reflet de la quête de sens au travail, le bureau est devenu un espace synonyme d’attractivité et de liberté, alliant design et bien-être. Pour qu’il soit synonyme de plaisir, le travail au bureau implique que les salles et espaces soient aménagés avec un mobilier coloré, empreint d’aisance et de légèreté. Avec ses lignes épurées et son design agréable, Sedus se:joy s’affiche en parfait allié dont le confort ne manquera pas de surprendre. Affichant des lignes modernes et agréables, ce siège conçu par Martin Ballendat se distingue par son grand confort et ses fonctionnalités intuitives. Il s’intègre à merveille dans tous les espaces de bureaux où dynamisme et mouvements sont les maîtres mots – qu’il s’agisse de salles de conférence, de zones dédiées aux projets ou de home offices. www.sedus.com
SHOWROOM
The Hut
DEUX BUREAUX EN UN
Développée par Workspace Finland, Dong Uk Lee, cette maisonnette puise son inspiration directement dans le Monopoly. À l’instar des pièces du célèbre jeu de société, les lignes simples et droites de The Hut confèrent un caractère intemporel à ce mobilier sur le concept des pièces imbriquées. Poste de travail individuel, petite salle de réunion où les personnes ont le choix d’être debout ou assises, zone de relaxation… Ces maisonnettes versatiles sont réalisées et fabriquées par la société Gotessons, spécialiste dans la production et le développement de produits de bureaux et de salles de conférence. www.gotessons.com
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SHOWROOM
Mimesys Connect
TÉLÉPORTEZ-VOUS, PARTOUT DANS LE MONDE
Vous pensez que les hologrammes sont réservés aux films de sciencefiction ? Ce n’est plus le cas ! Grâce à MIMESYS CONNECT et sa technologie holographique, vous pouvez maintenant rejoindre vos collègues dans un même espace virtuel, peu importe où ils se trouvent en réalité. Par le biais de lunettes de réalité virtuelle et de manettes, cette technologie en partie développée en Belgique vous permet de vous projeter sur un écran où se trouvent également vos collègues, et d’ainsi interagir avec eux en temps réel partout dans le monde. Une petite révolution! www.mimesysvr.com
D-ART
FAIRE ENTRER L’ART AU BUREAU
Régler l’acoustique d’une pièce ? Oui, mais pas au détriment de l’esthétique. Avec D-ART, DOX ACOUSTICS propose un nouvel outil pour revêtir des murs entiers de manière transparente. Entièrement personnalisable, ce tissu acoustique est tendu et monté dans un fin cadre en aluminium. La cavité est ensuite remplie de panneaux en mélamine absorbant le bruit. Ce tissu acoustique permet une impression personnalisée de votre choix : avec D-art l’art est facilement associé au confort acoustique. www.doxacoustics.be
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Windowseat
UNE PIÈCE DANS LA PIÈCE
Où s’arrête l’architecture et où commence le mobilier ? Cette question résume le projet Windowseat imaginé par les designers Mike & Maaike : explorer l’idée d’un espace sous-architectural, la création d’une « pièce-dans-la-pièce » avec sa propre perspective. Entièrement tapissé, ce siège possède une base pivotante à retour automatique et un tissu Camira Blazer. Également disponible dans une large palette de coloris, ce siège a pour objectif de procurer une intimité dans un espace ouvert et d’offrir la possibilité de passer d’une activité concentrée à un mode collaboratif dans un espace réduit. Windowseat propose ainsi une perspective unique et permet chacun de choisir, le lieu, le moment et la façon dont il veut travailler. www.haworth.com
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SHOWROOM
Découvrez les dernières nouveautés en mobiliers et équipements pour l’aménagement des espaces de travail dans les salles d’exposition des fabricants et revendeurs multi-marques. BRUXELLES AHREND / GISPEN INSPIRATION CENTRE Romboutstraat 9 1932 Sint Stevens Woluwe TEL (0)2 716 22 00 ALL OFFICE CONCEPT INTERNATIONAL Nieuwe Gentsesteenweg 10/4 1702 Grand-Bigard TEL (0)2 469 11 84 info@allofficeconcept.com ALTERNATIV WORKSPACE SOLUTIONS Rue de l’été 1050 Bruxelles TEL (0)2 627 18 55 tania@alternativ.be BENE Corporate Village Da Vincilaan 2/b7 Business Centre -1 1935 Zaventem TEL (0)2 421 41 80 office@bene.com
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BENJO Voskenslaan 232 9000 Gent TEL 0(9) 321 91 90
BURO INTERNATIONAL Galgenveldstraat 6 8700 Tielt TEL (0)51 404 411
BENJO Kuringersteenweg 514 3511 Hasselt - Kuringen TEl (0)11 253 206
BUZZISPACE Groeningenlei 141 2550 Antwerpen - Kontich TEL (0)3 846 10 00 info@buzzispace.com
BIS Wayenborgstraat 1 2800 Mechelen TEL 0(15) 287 487 info@bis.be BULO Blarenberglaan 6 Industriezone Noord B 2800 Mechelen TEL (0)15 28 28 28 info@bulo.be BULVANO Koralenhoeve 20 Industriepark Kapelleveld 2160 Wommelgem TEL (0)3 355 37 40 info@bulvano.be BUROPROJECT Korte Keppestraat 9/41 9320 Alost/ Erembodegem TEL (0)53 605 646 info@buroproject.be BURO INTERNATIONAL Industriepark-Drongen 4 9031 Drongen TEL (0)9 233 45 96 info@burointernational.be
DELTA LIGHT Muizelstraat, 2 8560 Wevelgem TEL (0)56 435 735 info@deltalight.com DOX ACOUSTICS Starrenhoflaan 43-04 2950 Kapellen TEL (0)3 309 14 22 info@doxacoustics.be DRISAG Diamantstraat4, 2200 Herentals TEL (0) 14 231 111 drisag@drisag.be ERES Bruggsesteenweg 255/1 8500 Kortrijk TEL (0)56 235 454 info@eres.be INTERFACE Industrielaan 15 – bus 16 3925 Scherpenzeel TEL (0)2 475 27 27 Interface.be@interface.com
JORI Hoogweg 52 8940 Wervik TEL (0)56 313 501 jori@jori.com JOYE KANTOOR Ter Donkt 30 8540 Deerlijk TEL 0(56) 707 000 info@joyekantoor.be LANO CARPET SOLUTIONS Venetiëlaan 33 8530 Harelbeke +32 (0)56 65 40 00 marketing@lano.be PAMI Industrielaan 20 Nolimpark 1408 3900 Overpelt TEL (0)11 800 700 info@pami.be PAMI Overzet 16/A 9000 Gent TEL (0)9 222 44 32 SEDUS STOLL Clintonpark, Ninovesteenweg 198 9320 Erembodegem TEL+ 32 (0)9 369 96 14 info.be@sedus.com www.profacility.be/sedus-stoll
STEELCASE RE:FLEX Business hub & Steelcase Showroom Mechelen Campus Toren Schaliënhoevedreef 20 2800 Mechelen TEL (0)15 644 344 SV Eikerlandstraat 118 2870 Ruisbroek TEL (0)3 866 53 26 info@sv.be ZUMTOBEL LIGHTING Light Centre Rijksweg 47 Industriezone Puurs Nr. 442 2870 Puurs TEL (0)3 860 93 93 info@zumtobel.be
MOBELSA Avenue du Faucon, 39 1410 Waterloo TEL (0)2 354 15 73 info@mobelsa.be WOOH Chaussée de Nivelles 26 1420 Braine L’Alleud TEL 0(2) 389 10 60 info@wooh.be WOOH Chaussée de Bruxelles, 716 1410 Waterloo TEL (0)2 389 10 60 info@wooh.be
WILKHAHN Lange lozanastraat 262 2018 Antwerpen TEL (0)3 232 93 91 info@wilkhahn.be
WALLONIE BEDIMO Zoning Sainte Henriette 7140 Morlanwelz TEL (0)64 238 330 info@bedimo.com BERHIN Avenue Prince de Liège 205 5100 Jambes TEL 0(81) 310 510 info@berhin.be
www.profacility.be/guide Ce carnet d’adresses référence une sélection des showrooms des fabricants et magasins multi-marques. La liste plus étendue de salles d’exposition et points de ventes est consultable en ligne sur www.profacility.be/guide .
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/CORDA CAMPUS, HASSELT
© Tomas Vandecasteele
BUSINESS CASE
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Corda A, une ancienne usine de 6 m de haut couvre 3 500 m². Des passerelles se croisant en de nombreux endroits créent une réelle dynamique.
Lorsque l’innovation est inscrite dans les gènes Au milieu des années 50, Philips a lancé un vaste investissement à Hasselt, pour y construire un site industriel particulier regroupant la production, la recherche et le développement. On lui doit plusieurs inventions qui ont déferlé sur le monde, comme la cassette compacte et le fameux Compact Disc (CD)… jusqu’à sa fermeture, en 2002.
« La sensation d’être sur un campus crée une ambiance et un cadre de travail uniques, fondamentalement différents de ceux des immeubles de bureaux conventionnels », insiste Kristof Vanvelk. « Pourtant, chaque entreprise y jouit de la place nécessaire pour développer sa propre identité au sein de l’ensemble plus vaste qu’est le “Corda Campus”. »
Quinze ans plus tard, ce site de 75 000 m² abrite plus de 3 000 travailleurs et regorge de vie et d’animation. Il est en effet devenu le « Corda Campus », propriété de la LRM (la Société Limbourgeoise d’Investissement ou Limburgse Inversterings Maatschappij), qui attire les entreprises de tout acabit. Kristof Vanvelk, Operations Manager : « Corda Campus met moins l’accent sur la location d’espace industriel ou de bureaux que sur
Ambiance loft Le tout nouveau pôle d’attraction du « Corda Campus » est le bâtiment « Corda A », inauguré juste avant l’été. Cette ancienne usine de 6 m de haut couvre 3 500 m². D’ici à la fin de l’année s’ouvrira « Corda B », selon le même concept, mais cette fois dédié aux entreprises un peu plus grandes. La rénovation des bâtiments visait d’abord à optimaliser la consommation et la
“Aujourd’hui, des travailleurs du site envisagent de changer d’employeur, mais pas de lieu de travail. Difficile d’imaginer plus beau compliment pour le campus !“ le ressenti du personnel sur site. Les entreprises deviennent des voisins, des collègues et des fournisseurs mutuels. Et cela dans un cadre motivant, suggestif, où germe une forte sensation communautaire et où les relations sont denses et nombreuses ». L’inauguration de « Corda 1 », un bâtiment flambant neuf avec une singulière toiture végétale inclinée en forme de V, a représenté une étape importante dans l’historique du site. Le bureau d’architecture ELD avait dessiné ce bâtiment qui, fort de 14 000 m² d’espaces de bureaux, héberge un incubateur d’entreprises, un centre de réunion, un café et un restaurant. « Corda Campus » héberge déjà plus de 200 entreprises et leur fournit des services généraux pour la gestion des lieux de travail, la politique de stationnement et de mobilité autour et sur le site, la connexion et la communication avec les résidents.
production d’énergie. Toute la surface en toiture a été couverte de panneaux solaires, les murs ont été isolés au maximum, les vitres et châssis remplacés par des modèles aux prestations thermiques inédites. La forme originelle des fenêtres, qui s’élevaient du sol au plafond, a été reconstituée à l’aide de matériaux contemporains. L’ancien plancher a laissé place à un sol en Polybéton. Entre les bâtiments a été aménagé un parc servant de zone de loisirs et de lieu de travail en plein air. Un appel d’offres a été émis l’an dernier pour l’aménagement intérieur. Les propositions inventives de PROCOS Group ont séduit le jury. Jos Duchamps, administrateur délégué de PROCOS Group : « Notre idée reproduit le concept du village avec une place centrale. Corda A enveloppe en quelque sorte ce village. Pour le lotissement de cet espace, nous nous sommes basés sur une grille de 5 m sur 5. »
Kristof Vanvelk, Operations Manager “La sensation d’être sur un campus crée une ambiance et un cadre de travail uniques, fondamentalement différents de ceux des immeubles de bureaux conventionnels. Pourtant, chaque entreprise y jouit de la place nécessaire pour développer sa propre identité au sein de l’ensemble plus vaste qu’est le “Corda Campus”.“
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/CORDA CAMPUS, HASSELT
© ELD
BUSINESS CASE
Support facilitaire Le « Corda Campus » se charge de toute l’organisation facilitaire de l’environnement de travail, dont il veut délester les utilisateurs. Kristof Vanvelk, Operations Manager du « Corda Campus » : « C’est en respectant cette philosophie que nous considérons chaque locataire comme un client ayant des aspirations spécifiques que nous devons satisfaire. Non seulement en lui apportant une solution pour ses attentes immobilières, mais également pour tous les aspects techniques, d’accueil, de sécurité, etc. Pour nous, ce qui importe, c’est de savoir ce que veulent les locataires ! » Ainsi, un service d’assistance automatisée avec le logiciel ARCHIBUS a été installé afin de relier directement les interventions nécessaires et les collaborateurs concernés. Nous avons des salles de réunion d’une capacité de 8 à 240 personnes, ce qui permet aux entreprises de limiter au strict nécessaire la surface louée en permanence et de louer le surplus lorsqu’elles en ont besoin. Les sociétés plus petites peuvent quant à elles recevoir leurs clients dans un cadre majestueux. Le support facilitaire se concentre également sur l’animation du campus, et cela se traduit par l’organisation d’événements variés, des contacts et échanges avec le quartier, etc. Nous invitons chaque mois un orateur de talent à s’exprimer dans l’auditoire.
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L’intérieur de l’immeuble est subdivisé en modules compatibles de 35 m² au sol, avec possibilité de s’élever sur 2 étages. Il en résulte plus de 5 000 m² d’espaces de bureau utiles, pour seulement 3 500 m² au sol de l’ancienne usine. Tous les équipements techniques sont intégrés aux plafonds, pour garantir une souplesse d’aménagement maximale afin de pouvoir en modifier à tout moment les subdivisions intérieures. Jos Duchamps : « Le choix des matériaux a fait l’objet d’études approfondies, il est maintenant imposé pour tous, mais l’aménagement de chaque module par les locataires demeure libre. Ils sont facturés non par mètre carré, mais par module. » Ces modules sont accolés aux façades du bâtiment. Les îlots en forment le système nerveux. Des passerelles se croisant en de nombreux endroits créent une réelle dynamique. « Les travailleurs de talent qui sont attirés par Corda Campus n’en attendent pas un aménagement léché, mais plutôt une disposition inédite », commente Kristof Vanvelk. « Bref, ils aiment cette ambiance de loft. Nous avons comme objectif de réunir des entreprises innovantes de différentes natures afin de stimuler une dynamique mutuelle ». Sur l’avant, les deux anciens halls d’usine ont été réunis par un bâtiment neuf, où dominent le verre et l’acier. Alors que ce lieu se trouvait autrefois sur l’arrière du site, il fait aujourd’hui office d’impressionnante porte d’accès au parc d’entreprises, et est idéalement situé pour les navetteurs qui rejoignent le « Corda Campus » en train. Un cadre de travail branché dans lequel on se sent naturellement bien « Le succès que connaît le “Corda Campus” n’est pas dû au panorama depuis les bâtiments, mais à l’ensemble du cadre dont bénéficient les entreprises et leur personnel. C’est vraiment une expérience de campus très attrayante », souligne Kristof Vanvelk. En effet, on aurait tort de considérer le « Corda Campus » comme de banals lieux de travail ou espaces de bureau. La « CordaPlaza » est une vaste zone de rencontres, offrant divers services : salon de coiffure, agence bancaire, sandwicherie, bar à soupe, et même cabinet de kinésithérapie. La « Corda Cuisine » est un restaurant de grande capacité en self-service, mais avec un
aménagement soigné et fort agréable qui évoque le passé industriel du site. Il est également utilisé comme espace de réception pour les fêtes d’entreprise. Le « Corda Bar » est ouvert tous les jours de 11 à 23 heures. Sa carte plus sophistiquée et son service à table sont aussi le gage d’un niveau de luxe supérieur. On y trouve une grande terrasse, avantageusement orientée, et l’on y sert évidemment les clients ne travaillant pas sur le campus. Car celui-ci est ouvert à tous. Dans tout cela, il ne faudrait pas oublier le rôle important joué par les espaces verts et les sentiers de promenade qui agrémentent le site entièrement piéton. Il n’en est pas moins aisément accessible en voiture, car l’un des anciens bâtiments d’usine a été reconverti en parking pour 550 véhicules. Continuer à grandir ELD et PROCOS Group ont développé ensemble un Master plan pour le « Corda Campus », prévoyant deux nouvelles constructions complémentaires : « Corda 2 » (réception en 2018) et « Corda 3 » (réception en 2019). Tous les espaces disponibles sont loués et plusieurs dizaines d’entreprises rongent leur frein sur une liste d’attente. Kristof Vanvelk en conclut : « C’est une tendance qui se dessine depuis quelques années : les entreprises veulent quitter Bruxelles. Le “Corda Campus” en héberge plusieurs ayant des relations avec la capitale. La présence de l’Université de Hasselt joue évidemment un rôle important. Nous pensons que notre succès s’amplifiera encore, au point d’atteindre le cap de 5 000 travailleurs d’ici 2020 et 70 000 m² de surface utile. » Eduard Coddé ✍
Lisez aussi le reportage « Résurrection d’un site industriel, privilégiant le ressenti et la plus-value relationnelle » au sujet du Corda Campus paru dans le Profacility Guide 2017 via www.profacility.be/biblio > 01/10/2017
“La sensation d’être sur un campus crée une ambiance unique et le cadre créatif séduit toutes sortes d’entreprises innovantes.“
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MISSION : RENDRE POSSIBLE LE RÊVE
Outre des réalisations en design intérieur, nous nous chargeons de tout le project management et si nécessaire, assumons aussi la responsabilité pour l’intégration des techniques et la finition de l’ensemble, ainsi que pour les travaux d’études dans les domaines du change management, du real estate consultancy et du space planning.
© 2016 Hubba!
PUBLI-VIEW
Ingram Micro
Fort de plus de 30 ans d’expérience, le cabinet SB Projects concentre aujourd’hui ses activités sur la gestion de projets, le design et la construction, en particulier sur des aspects comme le change management, le real estate consultancy et le space planning. Sa longue expertise lui a permis de rassembler une base de données permettant de prendre en considération la mobilité, la guerre des talents ainsi qu’une analyse approfondie des coûts pour l’élaboration de conseils concernant la décision « stay or move ». SB Projects a vu le jour comme entreprise du bâtiment, mais s’est rapidement mué en acteur international spécialisé dans la réalisation de projets globaux, y compris l’extérieur, l’intérieur et les techniques. Sa mission se résume parfaitement en ces mots : « Décharger le client de tout souci ». C’est encore à ce jour la priorité de ce bureau. En tant qu’entreprise à vocation internationale, faire sa place sur le marché belge allait de soi. Le déménagement de la firme ICT Getronics couplé à l’introduction du NWOW fut l’une des réalisations majeures de SB Projects, au même titre que la construction de son propre quartier général servant de vitrine pour les clients. Ce chantier a été élu Meilleur projet FM dans le cadre des IFMA Facility Awards et a en outre reçu le prix du public.
Olympus
de creatieve directie
Pour SB Projects, cette récompense signifie une percée importante sur le marché belge, dont l’angle d’approche est différent des Pays-Bas. Ben van den Bos, CEO SB Projects : « Outre des réalisations en design intérieur, nous nous chargeons de tout le project management et si nécessaire, assumons aussi la responsabilité pour l’intégration des techniques et la finition de l’ensemble, ainsi que pour les travaux d’études dans les domaines du change management, du real estate consultancy et du space planning. » SB Projects n’est donc plus une simple entreprise dans le secteur de la construction, mais collabore avec des partenaires soigneusement sélectionnés, avec lesquels la firme a tissé une relation de confiance depuis de longues années, ce qui est devenu gage de rapidité d’exécution, de qualité et de concordance optimale durant le chantier. Approche globale de chaque projet « Il est essentiel de regrouper les bonnes personnes autour de chaque projet, mais cela ne suffit pas pour en garantir le succès », prévient Ben van den Bos. « Le contrôle permanent de la sécurité financière et le respect des législations et règlements forment une part importante dans la sélection des sous-traitants avec lesquels le contrat est conclu. Établir un agenda réaliste revêt en outre une grande importance, mais il s’agit d’en surveiller le bon respect, conformément aux accords passés avec le maître d’ouvrage. »
© 2016 Hubba!
© Stijn Poelstra 2009-2017
Getronics
Les réalisations sont de plus en plus complexes et englobent moult facettes, ce qui accentue la pression sur la tâche de coordination des travaux et des intervenants. C’est la raison pour laquelle SB Projects emploie ses propres managers de projet, exécutants et chefs d’équipe, qui ont bénéficié de plusieurs années de formation au sein de l’entreprise. Ben van den Bos : « Beaucoup de projets sont longs et complexes. Nous conseillons souvent nos clients durant la totalité de chaque projet, que nous subdivisons en principe en plusieurs phases distinctes. Nous recommandons à nos clients une collaboration spécifique pour chacune d’entre elles. Si elle a lieu de façon optimale, il est plus facile d’exécuter ensemble la suite du projet. Avantage : tant le commanditaire que l’exécutant ne sont pas scotchés l’un à l’autre pour des mois et des mois s’ils ne le désirent pas. Et de notre côté, nous devons chaque fois donner le meilleur de nous-mêmes pour remporter les missions suivantes. »
Mechelsesteenweg 271 2018 Anvers +32 (0)3 303 44 45 info@sbprojects.eu www.sbprojects.eu
/CATERING
WORKPLACE & FACILITIES
Exploitation d’un restaurant d’entreprise 6 ÉVOLUTIONS MAJEURES QUI PRIVILÉGIENT L’EXPÉRIENCE GLOBALE
Aujourd’hui le restaurant d’entreprise devient une composante stratégique : il apporte une valeur ajoutée certaine pour le bien-être des collaborateurs et devient un lieu multifonctionnel agréable qui aide à plus de socialisation et de collaboration. L’offre de catering se diversifie, s’anime et devient disponible toute la journée. Pour mettre en exergue les tendances de fond qui dictent l’évolution tant de l’offre, des prestations de catering, que de l’exploitation et de l’aménagement des espaces de restauration, nous avons rencontré plusieurs prestataires leaders de ce secteur d’activité. Interviews de Luc Van Sande, directeur de Prorest, Stefan Lem, operations director bij ISS catering, et Alain Crabs key accounts director chez Compass.
Dans le nouveau QG bruxellois d’AXA, le « Forum » est une grande zone multifonctionnelle de 3 500 m2 avec une formule innovante pour le restaurant d’entreprise, des fonctionnalités de réunion (informelles) très variée et un vaste coin café.
© Marc Detiffe
1. Évolution vers un modèle commercial renforcé pour l’exploitation d’un restaurant d’entreprise
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« La diminution ou suppression des subventions par l’employeur pour les repas des salariés est un fait et ceci permet au marché belge de la restauration collective d’être en adéquation avec la situation internationale où c’est déjà le cas depuis longtemps », déclare Luc Van Sande, directeur de Prorest. « Le restaurateur est dès lors forcé d’adopter un modèle plus commercial; le restaurant d’entreprise doit être rentable avec peu de subsides, voire aucun. » Cela signifie en pratique que l’exploitation d’un restaurant d’entreprise se rapproche toujours plus de celle d’un établissement horeca. Des facteurs tels que la localisation géographique, la communication, la promotion… jouent un rôle déterminant dans les résultats finaux. Une ouverture du restaurant d’entreprise aux clients extérieurs à l’organisation – d’autres entreprises ou même des particuliers – est une option qui est certainement à considérer.
Stefan Lemm, operations director ISS catering le confirme : « Une tendance vers un modèle plus commercial se dessine dans l’exploitation de restaurants d’entreprise. Un grand nombre d’entreprises pensent à économiser et à réduire leur intervention dans le coût des repas ; en d’autres termes, elles laissent leurs collaborateurs payer une part plus importante. » A contrario, de nombreuses entreprises qui font la chasse aux talents, choisissent souvent d’investir davantage dans le catering car dans ce contexte le catering peut être un atout non négligeable. Le partage d’un restaurant d’entreprise par un certain nombre d’organisations ou entreprises voisines constitue une piste intéressante pour offrir aux salariés des services de catering attractifs. Chaque organisation peut décider de sa politique RH en la matière en subsidiant ou non ces services de restauration. Stefan Lemm détaille l’évolution du métier : « On attend des traiteurs qu’ils investissent davantage dans l’exploitation d’un restaurant d’entreprise et, par conséquent, prennent plus de risques. L’installation d’une cuisine industrielle up-to-date est souvent exigée. Les contrats doivent dès lors inévitablement être conclus pour une plus longue durée. » Par ailleurs, de plus en plus de SLA et de KPI sont imposés par le client pour rendre le service délivré par le traiteur aussi « mesurable » que possible. Les clients font de plus en plus part de leurs attentes, comme celles concernant les heures d’ouverture à respecter par exemple. « Pour le traiteur, il est dès lors nécessaire d’opérer un contrôle strict sur les coûts et de trouver un équilibre viable », souligne Stefan Lemm. « Un travail mixte – par exemple X heures de nettoyage + Y heures de catering – peut y contribuer. Il est communément admis que la Belgique souffre d’un lourd handicap salarial. Le nouveau règlement de travail récemment introduit pour les collaborateurs horeca améliore aujourd’hui légèrement la situation. »
Alain Crabs, Key Accounts Director chez Compass, explique le fonctionnement pour les restaurants d’entreprise que Compass exploite chez Belfius. La présence de cette entreprise en qualité de restaurateur chez Belfius remonte à 28 ans. En ce temps-là, le restaurant d’entreprise était exploité en interne avec du personnel de Compass. Après une interruption momentanée de la collaboration, la décision inverse a été prise il y a quelques années par Belfius : sous-traiter le catering. Compass a remporté l’appel d’offres et assure la gestion du restaurant avec des collaborateurs de Belfius. Pour les services de restauration, Belfius combine deux modèles : une offre subsidiée et non subsidiée. Alain Crabs, explique : « Dans le restaurant d’entreprise, ils travaillent exclusivement avec une formule de menu avec plusieurs choix ». Les collaborateurs Belfius peuvent choisir entre recevoir des chèques repas ou accéder au restaurant d’entreprise, pour une durée qui est toujours fixée à 6 mois. Pour ceux qui optent pour le restaurant d’entreprise, la facturation est effectuée de manière forfaitaire par la présentation d’un badge à l’entrée du restaurant. Outre le restaurant d’entreprise classique, un nouveau concept « trendy » non subsidié a été conçu et baptisé « Madelyne » (voir plus loin dans cet article). Ce restaurant « trendy » est ouvert depuis moins d’un an. Grâce à une communication adaptée via les écrans placés dans le bâtiment et la communication adressée au personnel, le chiffre d’affaires augmente continuellement. « Le concept est suivi de façon continue pour y apporter des modifications nécessaires », indique Alain Crabs. « Il a ainsi été décidé de favoriser la vente de café en offrant une meilleure qualité, car il est également possible de se servir un café gratuitement dans des distributeurs automatiques. »
Luc Van Sande
Stefan Lemm
“La diminution ou suppression des subventions par l’employeur pour les repas des salariés est un fait et ceci permet au marché belge de la restauration collective d’être en adéquation avec la situation internationale.“
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WORKPLACE & FACILITIES
Le partage d’un restaurant d’entreprise par différentes organisations occupant le même immeuble à le vent en poupe. Le catering a déjà fait ses preuves en tant que valeur ajoutée importante dans la lutte contre de la vacance immobilère. Ce fut le cas pour le restaurant d’entreprise partagé par les occupants de la tour Zenith situé dans le quartier Nord à Bruxelles
2. Services de restauration partagés par différentes organisations « Le catering partagé par différentes organisations a aujourd’hui déjà le vent en poupe », constate Luc Van Sande. « Sur ce plan, nous faisions partie des pionniers avec les aménagement à l’Airport Plaza. Suivis récemment par ceux dans le Corporate Village – Aramis. Chaque organisation participante est libre d’appliquer ses propres règles pour les transactions. » Le catering a déjà fait ses preuves en tant que valeur ajoutée importante pour l’immobilier dans la lutte contre l’inoccupation. Le contrat de catering est alors conclu avec le gestionnaire/ propriétaire immobilier et pas avec l’entreprise qui y loue des bureaux. Luc Van Sande : « Une telle exploitation ne peut compter sur aucun subside et doit satisfaire une large palette de clients. On ne peut l’envisager que si un certain nombre de critères sont remplis comme le potentiel et la taille de l’exploitation, la situation du restaurant dans le bâtiment, la liberté d’action et de choix par l’exploitant… L’environnement immédiat du bâtiment joue aussi un rôle prépondérant. Une offre de restauration pléthorique dans le voisinage immédiat peut attirer les clients hors de l’entreprise potentiels et réduire l’utilisation du restaurant d’entreprise. »
3. Nouveaux concepts en restauration
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« Nordic Light » by ISS « Nordic Light » est le nouveau concept de catering développé au siège danois d’ISS et dans de grandes entreprises au Danemark. À l’occasion de la mise en service récente du nouveau quartier général d’ISS en Belgique, ce
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© NC-BHAM / Rannjan Joawn
Un suivi permanent du marché et une analyse approfondie des tendances alimentaires et de consommation donnent constamment lieu au développement de nouveaux concepts. Les concepts les plus récents sont de plus en plus proches de ceux des établissements horeca de la vie quotidienne. Le changement de génération chez les clients potentiels et/ou la collaboration des différentes générations créent d’autres attentes par rapport à l’offre de catering, une offre qui doit être plus diversifiée pour répondre à ces attentes.
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
Le concept ‘Madelyne’ a été conçu par Compass autour de l’univers du pain, avec une véritable boulangerie installée sur place.
concept a été exporté pour la première fois hors du Danemark. Stefan Lemm, operations director ISS catering, présente « Nordic Light » : « Il consiste à offrir tous les jours aux visiteurs du restaurant trois formules lunch complète. L’installation de terminaux de paiement sans personnel, à l’entrée et non à la sortie, contribue à fluidifier les flux de clients et évite que les repas refroidissent en attendant de passer à la caisse. Chacune des formules est présentée sous forme de buffet et comprend trois plats ainsi que des boissons. » Le choix est proposé entre un buffet sandwich, un salad bar ou un buffet de plats principaux chauds et froids. Celui qui choisit par exemple la formule sandwich, peut se servir de soupe fraîche et de fruits ou d’un dessert « sain », tandis que tous les ingrédients sont présents sur un buffet pour composer son sandwich. En ce qui concerne l’offre de boissons, les eaux aromatisées sont mises à l’honneur. Des fiches spéciales informent sur les allergènes ; les collabora teurs du restaurant peuvent aussi en informer les consom- mateurs.
• « The Market » par Prorest Le concept « The Market » est caractérisé par la fraîcheur des produits utilisés, l’authenticité et l’honnêteté. Luc Van Sande :
« Le concept pose un nouveau défi au chef qui doit se montrer aussi créatif que possible au sein d’un cadre défini », souligne Stefan Lemm. « Ce cadre précise par exemple que le
buffet sandwich doit prévoir chaque jour une sorte de charcuterie de qualité supérieure, un type de fromage et une salade. Les salades, comme par exemple le poulet-curry, sont exclusivement faites maison. Le salad bar se soucie aussi des végétariens avec une offre de produits substituts à la viande. » Le chef n’est plus confiné dans la cuisine. C’est à lui de prendre l’initiative d’animer le restaurant d’entreprise avec des semaines à thèmes, un show cooking, etc. Stefan Lemm : « Cela rend le job plus passionnant, plus créatif et plus varié. » Outre les formules buffet pour le lunch, un « take away » est disponible tout au long de la journée. Un aménagement accueillant avec des couleurs et des matériaux chauds fait aussi partie intégrante du concept « Nordic Light ». Ce concept est progressivement introduit dans exploitations existantes, ou du moins les 4 piliers du concept : qualité, durabilité, santé et service. Stefan Lemm : « Le déploiement rectiligne d’un concept de catering réussit rarement ; des ajustements sur mesure en fonction du client sont toujours souhaitables. »
« The Market est axé sur le marché, ce qui suppose un suivi précis de l’offre et la prise en compte d’une durabilité accrue. Cela signifie toutefois aussi que le coût des produits utilisés pour la restauration varie constamment et qu’un prix unique ne peut plus être appliqué pour le plat du jour. » « The Market » propose l’offre sous forme de buffets, mais sa grandeur et sa variété sera fonction du nombre attendu de clients. La diversité de l’offre a un grand pouvoir d’attraction du public. Avec « The Market », le restaurateur prend en compte tant les tendances alimentaires que l’arrivage du jour. Le concept s’écarte du menu traditionnel imposé et comporte davantage de possibilités notamment pour limiter les déchets alimentaires et revaloriser les restes.
L’application de ce concept dans le restaurant de la Haute École Artesis Plantijn d’Anvers est particulier. Luc Van Sande : « Différentes actions sont entreprises pour renforcer la fidélisation du client. Des thèmes sont créés autour du café, des limonades spéciales développées et, pour stimuler la durabilité, des tasses de café réutilisables sont vendues au prix raisonnable de 2,50 euros. La communication se déroule via Instagram, un canal par lequel les étudiants peuvent aussi donner aisément leur feedback. » Le concept existant « Natural Delicious » implanté dans 25 restaurants d’entre- prises peut, si souhaité, évoluer chez les clients vers le nouveau concept « The Market » mais les deux concepts restent commercialisés en parallèle.
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« Madelyne »par Compass Chez Belfius, outre le restaurant d’entreprise classique subsidié, un nouveau concept « trendy » non subsidié a été développé et baptisé « Madelyne » (voir plus haut). « Le concept a été conçu autour du pain, avec une véritable boulangerie installée sur place », commente Alain Crabs. « Chaque semaine, l’accent est mis sur un autre type de pain. En outre, des “madeleines” fraîches sont proposées avec, naturellement, des boissons et des sandwichs ».
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/CATERING
WORKPLACE & FACILITIES
Luc Van Sande souligne : « L’aménagement et la décoration du restaurant d’entreprise connaît un essor énorme et n’est plus une donnée de seconde importance. Au contraire, le client est exigeant aussi bien pour l’alimentation que pour l’environnement et ceci impacte le coût. » Dans un grand nombre d’implantations, l’aménagement et la décoration sont particulièrement soignés pour valoriser l’atmosphère et l’expérience vécue. Il s’agit aujourd’hui de changer le look & feel du restaurant d’entreprise avant même que le client ne le demande et de rester ainsi en avance sur la concurrence.
“Le catering ne concerne pas seulement l’alimentation, mais aussi le service, la présentation et la décoration du restaurant d’entreprise .“
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Mise en scène
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
NC & Bham, créé par Nicolas Ntalakidis et Mauro Brigham, respectivement spécialisés dans les « concepts food » et l’architecture d’intérieur, se sont vus confier une double mission chez Belfius : l’amélioration du restaurant d’entreprise existant qui s’étend sur environ 2.000 m2 par un (ré) aménagement plus attractif des lieux et la création d’un espace restaurant multifonctionnel complémentaire de près de 1000 m2. Pour le restaurant d’entreprise existant, une analyse des flux de visiteurs a été effectuée dans le but d’en optimaliser l’organisation. Pour les nouveaux espaces de restaurant multifonctionnels, différentes zones et ambiances ont été créées autour d’un point central où sont aménagés la boulangerie, les cuisines et comptoirs : • « the garden » aménagé avec tables basses et mobilier lounge • « the library » aménagée comme espace multifonctionnel convenant également pour y travailler, seul ou en équipe • « the local zone », composée de multiples espaces plus intimistes. Pour le confort des utilisateurs, l’acoustique des lieux a été minutieusement étudiée. L’aménagement des espaces aux couleurs locales est surprenante ! Belfius se voulant être proche des gens, la tour Belfius étant implantée à Bruxelles dans le centre-ville, Mauro Brigham et son équipe ont puisé leur inspiration dans les paysages urbains. À l’image des rues bruxelloises, avec ses façades et figures caractéristiques, différents lieux scéniques ont été recréés. Mauro Brigham explique le concept : « Nous avons imaginé ces espaces, comme si on avait retiré les façades d’une rue de manière à voir ce qui se passe derrière les murs. Ainsi on découvre la salle à manger de grand-mère, un salon de coiffure, un boucher, un restaurant chinois, un bistro, un tea-room et une bibliothèque. » Le concept contraste de manière ludique avec l’atmosphère plus sévère propre au monde bancaire. Ces espaces thématiques sont aménagés et décorés avec justesse et précision. Accueillants, ils invitent à y prendre place et à se laisser prendre par l’atmosphère des lieux. « Ces espaces sont hautement appréciés par les utilisateurs qui s’en servent également souvent pour des événements “after work”, » constate Mauro Brigham avec satisfaction.
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
« Non seulement l’offre “food” est importante, avec une offre diversifiée et équilibrée comme principales caractéristiques, mais l’ambiance dans le restaurant d’entreprise doit également être agréable », précise Stefan Lemm qui parle d’expérience globale. « La cantine d’entreprise froide et distante a fait son temps. Les restaurateurs doivent veiller à un aménagement chaleureux, agréable, à l’image d’une ambiance hôtelière moderne. » Autre tendance : les espaces de restauration sont de plus en plus souvent utilisés de façon multifonctionnelle comme espaces de réunion, zone de travail de réserve, lieu de rencontre, etc. Pour ces raisons, les organisations qui en ont l’opportunité installeront le restaurant d’entreprise dans une zone aussi centrale que possible du bâtiment. Le catering ne concerne pas seulement l’alimentation, mais il s’agit d’une expérience totale.
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
4. Un décor soigné pour une ambiance savoureuse
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
Design faisant référence à l’univers de la boucherie
Pour le design de certains espaces du nouveau restaurant d’entreprise chez Belfius, l’équipe de NC & Bahm a été inspirée par le paysage urbain des rues bruxelloises, avec ses façades et figures caractéristiques. Différents lieux scéniques ont ainsi été recréés.
Invitation à la détente dans l’espace ‘jardin’
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WORKPLACE & FACILITIES
© NC-BHAM / Rannjan Joawn
“La durabilité est un pilier essentiel du food concept ‘Nordic Light’ développé par ISS.“
5. Agir pour un développement durable
6. Self-service, aussi pour le paiement à la caisse
La « durabilité » est un thème récurrent dans la restauration collective. C’est une composante fréquente des cahiers des charges qui accompagnent les appels d’offres. La demande croissante de gestion des déchets constitue une facette importante de la durabilité. C’est un pilier essentiel du concept « Nordic Light » d’ISS. C’est pourquoi ISS Catering garantit 80 % de produits ultra frais. Le service achat s’appuie sur deux plates-formes d’approvisionnement pour le frais, une pour le nord et une pour le sud du pays. D’autres produits alimentaires sont achetés chez « Solucious », une gamme de produits alimentaires proposée par Colruyt destinée aux restaurateurs. La préférence est donnée aux fournisseurs locaux et, autant que possible, à un achat régional. L’achat est sélectif, avec une attention pour la composition de chaque produit alimentaire. Tous les transports sont centralisés au maximum.
« La tendance est au self-service par le client. Ceci vaut pour les paiements à la caisse avec la disparition de la caissière et la forte progression du “self scanning” mais aussi pour l’attitude si typique consistant à vider les plats (chauds). On donne davantage de responsabilités au client. » Il est toujours possible d’exagérer en remplissant son assiette à ras bord, un problème qui se solutionne en principe tout seul après quelque temps, mais le risque persiste pour le calcul des coûts d’exploitation et la montagne de déchets.
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Le self-service à la caisse va hélas de pair avec une certaine fraude, mais qui ne pèse pas lourd face au coût salarial d’une caissière. Mais, comme le chef est de moins en moins confiné en cuisine, il peut aussi contrôler par sondage aléatoire le paiement correct par les visiteurs, qui placent de façon visible leur ticket de caisse sur leur plateau.
Luc Van Sande : « Le paiement a déjà lieu à 80 % sans argent cash et le but est de passer totalement au paiement numérique. De nouvelles technologies apparaissent comme le paiement NFC (Near Field Communication). » Dans cette ère du numérique, le catering exploite également les possibilités qui en découlent comme les applis. « Chez Siemens, nous proposons des menus via une appli et demandons un feedback sur les propositions de menus ainsi que sur le passage proprement dit au restaurant. Une autre technique consiste à exploiter des tablettes intégrées dans un pilier à la sortie du restaurant d’entreprise sur lesquelles les clients peuvent rapidement donner leur avis. » Le catering est aujourd’hui un puzzle complexe découlant d’une législation plus stricte, des exigences et attentes des clients, et de la nécessité d’un contrôle précis et d’une maîtrise des coûts. ✍ Eduard Coddé
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BUSINESS CASE
Les valeurs de Befimmo sont clairement arborées dès l’accueil.
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Befimmo met les SWOW au banc d’essai Befimmo est un acteur majeur de l’immobilier de bureaux en Belgique et en particulier sur la place bruxelloise. Profitant de l’annonce de différentes initiatives — parmi lesquelles une alliance stratégique avec Silversquare —, Profacility a pu découvrir les nouveaux aménagements de siège, le Goemaere, qui intègre les principes des Smart Ways of Working. Émilie Delacroix est CSR Manager chez Befimmo. Caroline Kerremans est IR & External Communication Manager. C’est ce duo qui nous reçoit au siège de Befimmo, le Parc Goemaere, Chaussée de Wavre, afin de nous en faire découvrir les nouveaux aménagements. Et de nous dévoiler comment un des leaders de l’immobilier de bureaux s’est appliqué à lui-même les préceptes des Smart Ways of Working… « Nous venons d’espaces de bureaux classiques. Cloisonnés. Typiques pour un bâtiment construit en 1997. Ce qui en soit ne constituait pas un problème, commence Émilie Delacroix. Nous disposions de beaux espaces, mais répartis sur plusieurs niveaux. » Un éclatement progressif sur 2 étages qui avait répondu à la croissance de Befimmo. « Nous venions d’une petite équipe d’une vingtaine de personnes, concentrée au premier niveau, où toutes les fonctions étaient réunies : bureaux, salles de réunion, cuisine. Progressivement, avec la croissance de Befimmo et l’arrivée de nouveaux collaborateurs, nous avions dû nous étendre, au 4e étage. » Smart Ways of Working Émilie Delacroix poursuit : « En tant que propriétaire d’immeubles de bureaux, nous sommes très attentifs à l’émergence des nouveaux modes d’organisation et d’aménagements des espaces de travail. Les bureaux deviennent de plus en plus un espace de rencontres et d’échanges entre les différents membres d’une équipe. C’est aussi ce qui contribue à leur implication dans la vie de l’entreprise. Il y a trois ans, nous avons commencé à mener
une réflexion en la matière. Et en 2015, nous avons mis au point notre propre projet d’implémentation des « Smart Ways of Working » fera l’objet pour nos collaborateurs, qui s’est concrétisé fin 2016. » Pour l’équipe Befimmo, intégrer les Smart Ways of Working faisait sens. « Notre ambition était de mener une évolution en douceur, poursuit Émilie Delacroix. Qui soit bien acceptée par les équipes, et où tout le monde se sentirait à l’aise. C’est sur cette base que nous avons mené une analyse de nos besoins. »
Une flotte de vélos électriques Ahooga a également été mise à la disposition du personnel.
Change management Caroline Kerremans confirme : « Befimmo accorde une importance toute particulière au bien-être de ses collaborateurs. Les valeurs fondatrices qui caractérisant l’identité de Befimmo sont l’engagement, l’esprit d’équipe et le professionnalisme. Aussi, dès le début, nous avons souhaité impliquer les collaborateurs dans cette évolution, interrogeant l’équipe sur les critères qui, selon elle, garantiraient la réussite du projet SWOW de Befimmo. L’accent a dès lors été placé sur l’ouverture des espaces de travail, la collaboration, l’ergonomie, l’amélioration de l’informatique et la facilité de déplacement et de connexion. Avec des points d’attention marqués en matière d’acoustique, de HVAC et d’éclairage. Au-delà de la transformation physique du cadre de travail, les Smart Ways of Working impliquent également un changement de philosophie dans l’organisation du travail. Nous avons organisé une série d’ateliers afin d’accompagner les responsables d’équipe dans la gestion de ce changement : flexibilité du travail, responsabilisation, règles de vie dans les espaces de travail partagés constituent autant de thèmes abordés, avec l’objectif de permettre à tous d’accompagner le changement, dans une transition sereine et constructive, afin d’exploiter aux mieux les possibilités d’échange et de communication mises à disposition dans le cadre des SWOW. »
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1) zie kader op pagina 22 ‘ SWOW: van Le Monnoyer tot de Keizerslaan’
/BEFIMMO – BRUXELLES
BUSINESS CASE
L’espace restauration peut également servir de salle de réunion – formelle ou informelle.
Caroline Kerremans, IR & External Communication Manager : “Nous avons découvert un cadre de travail ouvert, lumineux et adapté aux technologies modernes, qui stimule échange et créativité.” Caroline Kerremans complète : « Nous avons également mené un important travail de communication interne et mis en place trois cellules de travail, impliquant une dizaine de collaborateurs : sur le paperless, la mobilité et le mobilier. Une logique paperless, s’est traduite par une diminution de 60 % du nombre d’armoires nécessaires. Nous avons également supprimé toutes les imprimantes individuelles en proposant désormais 2 copy centers. » Concentration sur un seul niveau Pour mettre en œuvre le projet, Befimmo va notamment s’appuyer sur le métier de Frédéric Devos, du bureau d’architecture LD2, ainsi que sur l’expertise de Nathalie Ulrich en tant que consultante RH. « Nous avons récolté de nombreux avis, se souvient Émilie Delacroix, et avons pu constater que nous disposions de nombreuses ressources en interne. Au bout de la réflexion, le 4e étage, qui accueillait cuisine et salles de réunion est redevenu un espace à louer, après une légère rénovation. Le rez-de-chaussée du Goemaere, que nous n’occupions pas, a été transformé en Meeting Center qui bénéficie à tous les locataires du bâtiment. De notre côté, nous avons concentré nos espaces propres sur le 1er étage, en y intégrant notre espace cuisine (rebaptisée « Créaco »), et en ouvrant les espaces de bureau pour toute l’équipe, en ce compris le management. » Les travaux d’aménagement se sont déroulés de juillet à midécembre 2016. Durant cette période, l’équipe déménage au bâtiment Triomphe à Ixelles, un joyau du portefeuille Befimmo, qui abrite notamment le siège d’Aliaxis (qui feral’objet d’un reportage dansla prochaine édition du ‘Wrokplace Showcase, édition spéciale du magazine Profacility). Émilie Delacroix : « Nous nous y sommes installés en mode occupation précaire, sur deux étages. Sur des open-spaces pas vraiment aménagés pour le confort des utili-
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sateurs. Mais cela constitua une expérience plutôt excitante, parce que nous savions que c’était temporaire, nous en connaissions le terme. Avant de découvrir nos nouveaux bureaux, que personne dans l’équipe n’avait encore vu parachevés. » L’arrivée dans les nouveaux locaux du Goemaere fut un moment fort, pour les collaborateurs de Befimmo, se souvient Caroline Kerremans : « Nous avons découvert un cadre de travail ouvert, lumineux et adapté aux technologies modernes, qui stimule échange et créativité. Et flexible aussi : depuis la prise en occupation de notre nouvel espace, nous avons accueilli 10 personnes supplémentaires, sans nécessiter le moindre aménagement. »
Bruno Hoditte ✍ Marc Detiffe
Befimmo, en un clin d’œil Befimmo est une société Immobilière Réglementée (SIR), cotée sur Euronext Brussels. En tant qu’opérateur immobilier spécialisé en immeubles de bureaux de qualité, situés pour la plupart à Bruxelles, dans les principales villes belges et au Grand-Duché de Luxembourg, Befimmo investit dans des projets immobiliers d’envergure répondant à des critères de qualité tels que la localisation, l’architecture, les services et le respect de l’environnement. Au 30 juin 2017, sa valeur de portefeuille a été évaluée à 2.477,1 millions € pour une surface globale de plus de 850.000 m² pour 85 immeubles. Entreprise à visage humain, aux aspirations citoyennes, et dotée d’une forte responsabilité sociétale, Befimmo a l’ambition de proposer à ses occupants des infrastructures qui allient efficacité et confort de travail.
Des pictogrammes rappellent les bons usages pour un partage bien vécu des espaces ouverts.
Des touches de couleur sont savamment distillées à divers endroits du siège Befimmo.
Stimulant échange et créativité, le nouveau cadre de travail lumineux est adapté aux technologies modernes.
La nouvelle structure en open space a été accueillie favorablement par le personnel.
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BUSINESS CASE
Silversquare @ Befimmo En septembre dernier, lors d’une conférence de presse, Benoît De Blieck, CEO de Befimmo, dévoilait différentes initiatives traduisant la volonté d’anticiper l’évolution profonde et rapide de son marché : « Befimmo élargit sa mission et sa vision sur les espaces de travail de demain, la manière de les concevoir et de les utiliser. De plus en plus, les occupants sont à la recherche d’un propriétaire qui leur propose bien plus qu’un immeuble “premium”. Il doit leur offrir des espaces de travail évolutifs et collaboratifs, des services et des réseaux d’entreprises dans un environnement ouvert à la multifonctionnalité. » Dans ce cadre, Befimmo a conclu un partenariat stratégique avec la société Silversquare, un des leaders belges de centres de coworking. Le concept Silversquare @ Befimmo entend repenser la dynamique du bâtiment. Les espaces les plus adéquats des immeubles de Befimmo — complémentaires aux espaces classiques de bureaux — seront aménagés en espaces de coworking. Ceux-ci seront destinés non seulement à des utilisateurs externes, mais aussi aux locataires de Befimmo, qu’ils soient occupants de l’immeuble concerné ou non. Silversquare @ Befimmo compte développer 4 à 5 espaces dans les deux prochaines années. Les premiers 4.000 m² de coworking seront aménagés au sein du bâtiment Triomphe à Ixelles, choisi pour son excellente localisation. L’ouverture de ce premier Silversquare @ Befimmo est prévue au premier trimestre 2018. À terme, l’ensemble des immeubles de Befimmo occupés en multilocation, ainsi que les nouveaux projets pourraient être qualifiés pour intégrer un centre Silversquare @ Befimmo. Lors de la conférence de presse, plusieurs implantations ont été évoquées sur la place bruxelloise : un immeuble dans le parc IKAROS à Diegem, la Blue Tower Avenue Louise, la rue de Bréderode, porte de Namur et les projets d’immeubles en développement dans le quartier Nord dont les ex-tours WTC ainsi que sur le projet Quatuor qui prendra place sur le site du Noord Building actuel voué à la démolition. À terme, si Silversquare @ Befimmo remporte un franc succès, c’est un véritable réseau national de centres de coworking qui devrait émerger.
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Émilie Delacroix, CSR Manager chez Befimmo : “En tant que propriétaires d’immeubles de bureaux, nous sommes très attentifs à l’émergence des nouveaux modes d’aménagements des espaces de travail.”
L’immeuble Triomphe dont Befimmo est propriétaire, sera le premier à accueillir des espaces de coworking sur plus de 4.000 m2. La localisation de ce premier centre [Silversquare @ Befimmo] est stratégique : face à la VUB, à côté du nouveau complexe hospitalier CHIREC, et à proximité de l’ULB.
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/RESEARCH
WORKPLACE & TELEWORKING
WWWW.PROFACILITY.BE/BIBLIO
Les effets et évolutions du télétravail Le rapport « Working anytime, anywhere: the effects on the world of work* », rendu public en février dernier par Eurofound et le Bureau International du Travail, puise ses données dans l’enquête européenne « European working conditions survey » réalisée en 2015. Que peut-on en retenir ? À la lecture des données, Laurent Taskin, Président de I’Institut des Sciences du Travail de l’UCL tire des conclusions que nous avons rassemblées dans un article publié dans le Profacility Guide 2017. La typologie employée pour l’étude est originale puisqu’elle se concentre d’une part sur le télétravail à domicile et d’autre part sur le télétravail mobile à l’aide des TIC. Trois types d’usage en sont dérivés : • les télétravailleurs à domicile réguliers • les utilisateurs intensifs des technologies mobiles qui ont l’habitude de travailler en différents lieux • les télétravailleurs à domicile et/ou mobiles occasionnels. Une quatrième catégorie est isolée des données et concerne celles et ceux qui travaillent essentiellement « au bureau ». On retrouve donc la notion de fréquence dont on connaît le rôle dans l’explication des effets de ces formes de télétravail sur les outcomes tels que le bien-être, la performance, la collaboration, etc. L’approche est donc plutôt technologique qu’organisationnelle. On peut regretter les limites de l’exercice : quid de l’hybridité des pratiques – on peut télétravailler à domicile ET de manière mobile ? Quid du télétravail indépendant, des télécentres et autres espaces de co-working ? Disparités entre pays Il ressort du rapport que la pratique du télétravail poursuit son développement et que la Belgique se situe dans le peloton européen, au regard des formes étudiées ici, au même titre que la France et le Royaume-Uni. Toutes formes de télétravail confondues, c’est le
Danemark qui remporte la palme de ces formes de travail flexible (37 % des travailleurs le pratiquent) et l’Italie qui ferme la marche (avec 7 %). Effets induits par le télétravail Établis depuis trente ans dans la recherche scientifique, les liens entre télétravail, bien-être, autonomie et intensification sont confirmés par le rapport et l’on peut regretter qu’une régulation de ceux-ci n’ait pas eu lieu avec les années, malgré la vivacité, rapportée dans le rapport, de la négociation collective sur ces sujets. Il ressort des données que l’intensification du travail est corrélée à l’intensité de l’usage des TIC, mais aussi au degré d’autonomie dans le travail. Ainsi par exemple 40 % des télétravailleurs mobiles rapportent ressentir du stress tout le temps ou la plupart du temps, pour des taux inférieurs chez les télétravailleurs occasionnels (33 %), réguliers à domicile (30,5 %) et ceux qui travaillent essentiellement « au bureau » (24,5 %). De manière inattendue, le rapport croise aussi la pratique du télétravail avec les troubles du sommeil : 25 % des télétravailleurs réguliers à domicile et des télétravailleurs mobiles rapportent en souffrir plusieurs fois par semaine ; plus de 30 % des télétravailleurs mobiles estiment que leur travail affecte négativement leur santé.
Découvrez l’intégralité du reportage « Ce que l’on peut retenir de l’enquête pan-européenne Working anytime, anywhere » téléchargeable via www.profacility.be/biblio > 17/10/2017
Le rapport complet « Working anytime, anywhere: The effects on the world of work » publié par Eurofound et ILO (International Labour Office) est téléchargeable en ligne via www.eurofound.europa.eu > Publications
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inclut un descriptif succinct de chaque réalisation illustrée par de nombreuses photos.
Un hyperlien permet d’accéder directement au reportage complet publié dans la bibliothèque en ligne www.profacility.be/workplace.
Cette présentation inclut une galerie de photos/vidéos ainsi que la liste des principaux fournisseurs ayant participé au projet.
© Best Workplaces est une publication de Business Interactive Media (Bimedia) I www.profacility.be I info@bimedia.be I TÉL. +32(0)2 669 77 65 Advertising : pour publier un profil d’entreprise et des études de cas d’aménagement intérieur dans cette édition, contactez-nous via advertising@bimedia.be Tarif publicitaire disponible via www.profacility.be/advertising
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