Numéro 1, Volaille
Photo: Bryan Allen/CORBIS
Un magazine de
En route pour l’avenir
Un probiotique multi-souches issu de la volaille pour la volaille Un intestin sain pour un meilleur avenir
Optimiser sa production
Des volailles protégées grâce à une microflore intestinale équilibrée
Des additifs alimentaires pour un rendement optimal
Éditorial Poser les jalons et établir les normes L’alimentation est au cœur des préoccupations (mais aussi de l’estomac !) des consommateurs du monde entier, qui exigent aujourd’hui des produits alimentaires sûrs élaborés de manière transparente et naturelle. L’utilisation d’antibiotiques facteurs de croissance dans l’alimentation des animaux de rente est interdite au sein de l’UE depuis 2006, notamment en raison des exigences des consommateurs toujours plus axés sur une alimentation naturelle. Ce type de décision fait désormais pression sur les fabricants d’additifs au sein de l’UE, mais également dans le reste du monde. Chez BIOMIN, nous sommes convaincus que si nous voulons avancer, il convient d’établir de manière proactive la norme à suivre plutôt que de réagir aux lois imposées. La recherche scientifique oriente les tendances et les normes dans le domaine de la nutrition, et offre les solutions adéquates. BIOMIN a récemment reçu un avis favorable de l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) pour la commercialisation d’un additif alimentaire novateur, un probiotique multi-souches issu de la volaille pour la volaille et disponible dans la gamme PoultryStar®. Il s’agit du premier additif de ce type à obtenir une autorisation de la Commission Européenne ; cela signifie non seulement que les experts scientifiques ont approuvé la sécurité d’emploi du produit pour les animaux, l’homme et l’environnement, mais également qu’ils ont démontré ses effets bénéfiques chez les espèces cibles. Vous pouvez en apprendre davantage sur le mode d’action spécifique des souches uniques approuvées par l’EFSA dans notre premier numéro de Science & Solutions dédié aux volailles. PoultryStar® a été mis au point dans le cadre d’une collaboration scientifique débutée en 2003, avec le soutien de l’UE, entre BIOMIN et des partenaires industriels de plusieurs universités et laboratoires. Le fait d’avoir obtenu l’autorisation de l’UE de commercialiser notre produit ne rime pas seulement avec développement prestigieux pour BIOMIN et ses partenaires scientifiques. En effet, cela vient également confirmer notre vision stratégique, à savoir l’importance que nous accordons à l’aspect sanitaire de la nutrition animale. Nous sommes convaincus que la solution aux problèmes rencontrés passe par la recherche, qui constitue l’élément-clé par lequel les entreprises peuvent agir de manière proactive sur l’industrie de la nutrition animale. Nous espérons que nos collègues de la filière avicole apprécieront ce magazine de BIOMIN et trouveront Science & Solutions pratique, instructif et surtout agréable à lire.
Franz WAXENECKER Directeur du département Développement
Science & Solutions • Octobre 2013
Sommaire
Name, title position
Un intestin sain pour un meilleur avenir
2
Avec l’abandon des antibiotiques facteurs de croissance, l’action synergique des probiotiques et des prébiotiques au cœur d’un additif pour volaille s’est révélée efficace en termes de santé et de performances des volailles.
Photo: iStockphoto
Par Wael Abdelrahman
Optimiser sa production, notamment en période difficile
6
L’abandon des additifs peut permettre de réduire le coût de production total, mais est-ce vraiment un moyen judicieux d’améliorer la rentabilité globale de votre exploitation avicole ? Par Andrew Robertson
Actualités & événements Le programme NutriEconomics® arrive en Asie et aux États-Unis BIOMIN accueille les forums régionaux asiatique et américain sur la nutrition (Asia and American Nutrition Forums) en octobre et novembre 2013, respectivement.
8
Aléas météorologiques et développement des cultures : quel impact ont-ils sur la qualité des céréales fourragères ? Science & Solutions est un magazine mensuel de BIOMIN Holding GmbH, disponible gratuitement pour nos clients et partenaires. Chaque numéro de Science & Solutions comprend plusieurs rubriques relatives aux dernières nouveautés scientifiques en matière de nutrition et de santé animales, en ciblant spécifiquement une espèce (volaille, porc ou ruminant) chaque trimestre. ISSN:2309-5954 Pour obtenir une copie numérique ou de plus amples informations, consultez le site http://magazine.biomin.net Pour une reproduction des articles ou pour vous abonner à Science & Solutions, veuillez nous contacter à l’adresse magazine@biomin.net Rédactrice en chef : Daphne Tan Contributeurs : Wael Abdelrahman, Andrew Robertson Marketing : Herbert Kneissl, Cristian Ilea Graphistes : Reinhold Gallbrunner, Michaela Hössinger Recherches : Franz Waxenecker, Ursula Hofstetter, Mickaël Rouault Éditeur : BIOMIN Holding GmbH Industriestrasse 21, 3130 Herzogenburg, Autriche Tél : +43 2782 8030, www.biomin.net Imprimé en Autriche par : Johann Sandler GesmbH & Co KG Imprimé sur du papier recyclé : label écologique autrichien (Österreichisches Umweltzeichen) ©Copyright 2013, BIOMIN Holding GmbH Tous droits réservés. Aucune partie de ce magazine ne peut être reproduite, sous quelque forme que ce soit, à des fins commerciales sans l’autorisation écrite du détenteur des droits d’auteur, sauf dans les cas prévus par les dispositions de la loi sur les droits d’auteurs, les dessins industriels et les brevets de 1988 (Copyright, Designs and Patents Act). Toutes les photos présentées sont la propriété de BIOMIN Holding GmbH ou sont exploitées sous licence.
Un magazine de BIOMIN
1
2
Science & Solutions • Octobre 2013
Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles
Le bon équilibre de la microflore intestinale permet de protéger les volailles, tous âges confondus, d’une colonisation par des bactéries pathogènes. Avec l’abandon des antibiotiques facteurs de croissance, l’action synergique des probiotiques et des prébiotiques au cœur d’un additif multi-souches issu de la volaille pour la volaille s’est révélée efficace en termes de santé et de performances des volailles, et d’augmentation des bénéfices pour le producteur.
Un magazine de BIOMIN
Photo: Jubal Harshaw/shutterstock
Un intestin sain pour un meilleur avenir
3
Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles
de développement du produit a commencé par l’isolement de bactéries “ Le processus plusieurs poulets en bonne santé. Afin d’obtenir les isolats les plus efficaces, diverses parties du tube digestif de poulets d’âge et de génotype différents ”
P
endant plusieurs décennies, les antibiotiques facteurs de croissance ont été utilisés en productions animales dans de nombreuses régions du monde afin d’éviter les maladies et d’améliorer la production. Néanmoins, l’utilisation d’antibiotiques à des doses thérapeutiques ou sous-thérapeutiques est sans doute responsable de l’augmentation de la résistance aux antibiotiques observée au sein de la filière avicole. En outre, ces antibiotiques perturbent l’équilibre de la microflore intestinale et les performances de l’animal peuvent alors ne pas correspondre aux attentes du producteur. De plus, les préoccupations en matière de santé publique et la demande de produits sans résidus médicamenteux ont entraîné l’interdiction complète de ces antibiotiques facteurs de croissance dans l’Union Européenne depuis 2006. Le besoin croissant d’intégrer dans la composition des aliments d’autres ingrédients s’est fait depuis largement ressentir, notamment dans l’UE. De ce fait, il y a une demande de plus en plus importante en solutions alimentaires alternatives à ces médicaments, notamment en Europe.
Photo: jsandoval/iStockphoto
Des probiotiques aux vertus protectrices L’une des alternatives possibles consiste à utiliser des probiotiques ; ces micro-organismes peuvent être définis comme des additifs microbiens vivants ayant une action bénéfique sur l’organisme hôte en améliorant son équilibre microbien intestinal. L’efficacité des probiotiques sur l’équilibre de la microflore intestinale et l’amélioration des performances de croissance des poulets de chair a été bien documentée. Outre des effets immunomodulateurs et anti-inflammatoires, les probiotiques ont une action bénéfique qui passerait par l’exclusion
4
Dans les élevages de poulets de chair modernes, les poussins d’un jour ne sont pas mis au contact de leur mère, ce qui retarde le développement de leur microflore intestinale. Par conséquent, ils sont particulièrement sensibles à la colonisation intestinale par des agents pathogènes.
compétitive des agents pathogènes, l’augmentation de la prise alimentaire, l’amélioration de la digestion, la production de substances antibactériennes ou encore la réduction du pH intestinal. L’action protectrice des bactéries probiotiques, généralement connue sous le terme d’exclusion compétitive, a été décrite pour la première fois par Nurmi et Rantala, qui ont démontré que l’utilisation d’un mélange de préparations bactériennes issues du contenu cæcal de poulets adultes en bonne santé permettait d’éviter les salmonelloses chez les jeunes animaux. Il a été mis en évidence que certaines espèces de probiotiques comme les lactobacilles, les bifidobactéries et les entérocoques augmentaient le ratio entre la hauteur des villosités et la profondeur des cryptes jéjunales, ce qui permet d’augmenter la surface d’absorption du tube digestif et ainsi, d’améliorer l’indice de consommation et les performances de croissance de l’animal. L’effet des probiotiques sur la croissance peut également s’expliquer par leur capacité à réduire les effets néfastes des bactéries pathogènes et de leurs toxines dans le tube digestif. L’animal conserve ainsi un niveau d’énergie satisfaisant puisque ses cellules immunitaires ne sont pas mobilisées pour lutter contre ces mêmes agents pathogènes et les ressources de l’organisme sont moins sollicitées pour réparer les tissus endommagés. Il existe de nombreux moyens d’améliorer encore davantage l’efficacité des probiotiques, parmi lesquels la sélection de plusieurs souches efficaces qui interagissent de manière synergique et l’introduction de prébiotiques. Les prébiotiques sont des composants alimentaires non digestibles qui ont une action bénéfique sur l’hôte en stimulant de manière sélective la croissance et/ou l’activité d’une ou plusieurs bactéries bénéfiques au sein du tube digestif. Sélection des souches entrant dans la composition de PoultryStar® Le processus de développement du produit a commencé par l’isolement de bactéries provenant de l’intestin de plusieurs poulets en bonne santé, ce qui justifie l’utilisation, en toute sécurité, de ce type de bactéries comme additif alimentaire pour les volailles. Afin d’ob-
Science & Solutions • Octobre 2013
L’un des isolats présents dans PoultryStar®, capable d’inhiber la croissance des salmonelles in vitro.
provenant de l’intestin de différentes souches ont été sélectionnées dans
tenir les isolats les plus efficaces, différentes souches ont été sélectionnées dans diverses parties du tube digestif de poulets d’âge et de génotype différents. Une large gamme de techniques classiques de mise en culture microbiologique a été utilisée afin d’isoler un mélange de différentes bactéries intestinales aérobies, anaérobies facultatives et anaérobies obligatoires à partir de quatre compartiments intestinaux fondamentaux, à savoir le jabot, le jéjunum, l’iléon et le cæcum. Des cultures pures des souches isolées ont été conservées en vue de recherches plus approfondies et ont été dûment caractérisées en fonction de leurs propriétés métaboliques, leurs performances en termes de croissance et de fermentation, leur capacité d’adaptation aux processus industriels, leur stabilité dans le produit final et leur activité inhibitrice. Évaluation des souches entrant dans la composition de PoultryStar® Les critères probiotiques essentiels, parmi lesquels l’adhésion aux parois des cellules intestinales, l’inhibition des agents pathogènes, la variété des produits métaboliques finaux, les performances en termes de fermentation, la stabilité vis-à-vis des acides et des sels biliaires, la stabilité lors du stockage et le statut d’innocuité, ont été évalués dans les souches les plus prometteuses. Un système de culture tissulaire a été utilisé afin d’étudier la capacité d’adhésion de différents isolats aux cellules intestinales. Les résultats ont clairement montré que plusieurs isolats possédaient cette caractéristique in vitro. Un test de mise en culture combinée sur plaque de gélose a été utilisé afin d’évaluer la capacité des isolats à inhiber la croissance de certains agents pathogènes comme Salmonella Enteritidis, Salmonella Typhimurium, Salmonella choleraesuis, Campylobacter jejuni, E. coli et Clostridium perfringens. Plusieurs isolats possédaient la capacité d’inhiber les souches pathogènes et les résultats ont montré que le potentiel d’inhibition des isolats seuls vis-à-vis de ces souches était très différent. Sur la base de ces résultats, les chercheurs ont décidé d’associer plusieurs souches très prometteuses provenant de différentes parties du tube digestif de poulets afin de mettre au point un pro-
Un magazine de BIOMIN
duit multi-espèces. Outre des souches probiotiques, PoultryStar® contient de l’inuline, un prébiotique qui stimule de manière sélective la croissance des souches bénéfiques. Évaluation critique Pour BIOMIN, les évaluations de sécurité représentaient une étape essentielle du développement de l‘agent probiotique. L’innocuité de chaque souche contenue dans le produit final a été soigneusement évaluée. En outre, un processus de fermentation performant a été mis au point pour la production des souches sélectionnées pour le produit final, dans le respect des normes de qualité les plus strictes. Plusieurs études sur l’alimentation menées à travers le monde ont déjà confirmé que l’utilisation de PoultryStar® permettait de prévenir efficacement plusieurs affections comme la coccidiose, l’entérite nécrotique, les boiteries d’origine bactérienne ou encore les salmonelloses, et d’améliorer certains paramètres de performance.
Quels sont les critères qui font d’un additif alimentaire un produit sûr et efficace ? L’isolement, la caractérisation et l’évaluation des risques des souches intestinales sont des éléments essentiels au développement d’un additif probiotique sûr. Les souches probiotiques destinées à être utilisées dans un additif doivent être soigneusement sélectionnées, en tenant notamment compte des exigences propres à chaque région. Dans l’UE par exemple, l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a autorisé l’enregistrement d’un produit novateur en août 2013. Il s’agit du premier produit probiotique multi-souches destiné aux volailles à être autorisé sur le marché européen (PoultryStar ®, BIOMIN GmbH, Autriche).
5
Andrew Robertson
Responsable Technique Volaille
Optimiser sa production notamment en période difficile Dans ce contexte économique difficile qui s’accompagne d’une tendance à la hausse des prix des matières premières, il ne suffit pas de réduire le coût de l’alimentation pour augmenter la rentabilité. Il serait plus judicieux de réduire le coût de l’alimentation par unité produite, tout en surveillant et en améliorant l’efficacité de la production.
L
es années 2012 et 2013 ont été des années difficiles pour la filière avicole à travers le monde. De nombreux facteurs viennent expliquer les difficultés rencontrées : la récession économique avec un impact négatif sur la croissance globale de la filière, l’augmentation du prix des matières premières destinées à l’alimentation en raison de mauvaises conditions météorologiques, également à l’origine de variations de qualité plus importantes que la moyenne, et l’éternel problème du coût de l’alimentation augmentant plus rapidement que le chiffre d’affaires du producteur. Les sécheresses observées en Amérique du Nord, du Sud et en Europe méridionale, ainsi que les sécheresses précoces suivies d’une période de récolte froide et humide dans le nord de l’Europe en 2012, ont considérablement limité la quantité de graines de qualité disponibles, ce qui est encore venu aggraver le problème du prix des matières premières destinées à l’alimentation. Dans le monde entier, la réponse la plus fréquemment apportée en période difficile consiste à essayer de réduire au maximum le coût de l’alimentation, qui représente tout de même entre 60 et 70 % du coût de production total. En effet, cette démarche repose sur l’idée que la réduction du coût de production permet d’augmenter la rentabilité. Mais est-ce la meilleure conduite à adopter pour sauver une entreprise en difficulté, même si cela permet d’améliorer le flux de trésorerie ? Une réponse plus progressive consisterait à rechercher des solutions permettant d’optimiser la production en réduisant le coût de production de chaque unité. Additifs alimentaires : les premiers à être supprimés En période difficile, les premiers produits à être supprimés ou réduits sont les additifs alimentaires, même Le coût de production unitaire fait référence au coût de production de chaque unité de produit avicole, comme un œuf ou un gain de poids d’un kilo par exemple. Un coût total plus élevé peut être compensé par un nombre plus important d’œufs produits ou un poids corporel plus élevé, ce qui se traduira par un coût unitaire plus faible et des bénéfices plus importants pour le producteur.
6
s’ils ne représentent qu’un très faible pourcentage, souvent inférieur à 1 %, du coût total de l’alimentation. Ces additifs ont été inclus dans l’alimentation en raison de leur action bénéfique, alors pourquoi les supprimer à ce moment-là ? Les frais vétérinaires sont aujourd’hui considérés comme nécessaires au bien-être et à la santé de l’élevage, et sont souvent comptabilisés à part (c’est-à-dire séparément du coût de l’alimentation). Le coût de l’alimentation est souvent considéré comme négociable et lorsqu’il augmente, des mesures visant à réduire le coût total sont prises, même si leur effet net peut être délétère pour l’entreprise. En réalité, il serait plus judicieux de considérer l’ensemble des frais (alimentation et soins vétérinaires) afin de pouvoir établir au plus juste le coût de production réel. De nombreux paramètres peuvent intervenir sur le coût de production unitaire, à savoir la réduction de la mortalité, l’augmentation du taux de croissance ou de la production d’œufs, et l’amélioration de l’indice de consommation et de la fonction intestinale. Une meilleure immunité ou une exposition plus faible aux agents pathogène permet par conséquent de réduire les frais vétérinaires. Toutes ces mesures, ou certaines d’entre elles, permettent une réduction du coût de production unitaire. Il existe également de nombreux frais fixes, comme le chauffage, le personnel et l’amortissement du matériel. Si la productivité augmente grâce à l’utilisation d’additifs, il en résulte une diminution du coût de production par unité de frais fixes. Les additifs ne sont pas inutiles ! Les probiotiques visent essentiellement à permettre le développement rapide d’un équilibre microbien intestinal favorable et ainsi, à réduire les risques de colonisation par des agents pathogènes grâce à l’exclusion compétitive de sites de fixation sur la muqueuse intestinale et/ou à la production d’acides organiques et de bactériocines. Ils permettent également de réduire le nombre total d’agents pathogènes présents dans l’intestin, ce qui diminue l’exposition de l’animal aux maladies. L’un des principaux bénéfices observés est une diminution du déséquilibre bactérien (dysbactériose) de la flore intes-
Science & Solutions • Octobre 2013
Tableau 1. Effet économique de la suppression des additifs de l’alimentation. Le calcul des coûts présenté ci-dessous a été réalisé à différents moments à l’aide de différentes valeurs pour le prix des aliments et les bénéfices par kilo de poids corporel. Nbre de volailles
Économie réalisée
PoultryStar®
20000
252,00
+0,30
-160g
+0,10
2797,33
Acides organiques
Biotronic® Top3
41200
461,13
-0,46
-50g
+0,07
2240,77
Acides organiques
Biotronic® SE forte (L)
10000
137,81
+1,93
-130g
+0,12
1477,84
Phytogéniques
Digestarom P.E.P. Volaille
46600
421,04
-0,40
-10g
+0,07
3066,44
Phytogéniques
Digestarom® Volaille
588616
6986,28
+0,07
-171g
+0,04
43398,90
Type de produit
Produit
Probiotique/Prébiotique
®
Performances zootechniques Viabilité Poids corporel IC
Perte de revenus
Données provenant des études menées sur le terrain par BIOMIN
tinale, qui s’accompagne généralement d’une augmentation de la viabilité, du taux de croissance et de l’indice de consommation grâce à une meilleure digestibilité des aliments. Les données recueillies semblent indiquer qu’en Europe, la boiterie, l’ostéomyélite ou la chondronécrose (nécrose de la tête fémorale) d’origine bactérienne sont responsables d’environ 30 % des cas de saisies en abattoir. De récentes études menées à l’Université de l’Arkansas à partir d’un modèle de boiterie ont mis en évidence une diminution significative de la boiterie induite lorsqu’un probiotique multi-souches (PoultryStar®) était introduit dans l’alimentation des animaux. Les études actuellement menées sur le terrain tentent de quantifier les bénéfices d’une diminution de la boiterie dans des conditions commerciales classiques. Des résultats éprouvés Les aliments pour volailles contiennent des additifs phytogéniques afin de les rendre plus digestes et de moduler le microbiote intestinal, ce qui permet de renforcer l’état de santé de l’animal et de réduire son exposition aux agents pathogènes. Les performances de l’animal, notamment l’indice de consommation, le taux de croissance et la viabilité, se voient augmentées à leur tour. De nombreuses études portant sur Digestarom® P.E.P. et Digestarom® Poultry ont montré que ces produits présentaient des bénéfices constants en termes d’indice de consommation et de gain moyen quotidien. Lorsque les améliorations observées s’accompagnent d’une augmentation des bénéfices pour le producteur, quel est l’intérêt de retirer ces produits de l’alimentation des volailles ? Lors d’une étude de terrain de grande envergure menée aux Pays-Bas sur plus d’un million de poulets de chair nourris avec Digestarom® Poultry, une augmentation d’environ 170 g du poids corporel moyen des volailles a été observée par rapport au groupe témoin standard, avec une diminution de 4 points de l’IC. De la même manière, une augmentation de la production de poids vif de 50,26 tonnes ainsi qu’une augmentation des revenus de 49 256 € à 0,98 € le kg de poids vif vendu ont été observées. Une amélioration de la santé de l’élevage a également pu être constatée, comme l’a montré une diminution de moitié des frais vétérinaires. Cela révèle
Un magazine de BIOMIN
clairement qu’il est nécessaire d’associer le coût de l’alimentation aux frais vétérinaires pour déterminer le véritable bénéfice que peuvent présenter les additifs alimentaires. Les acides organiques, qu’il s’agisse d’acides simples, protégés ou d’acides combinés à une substance à libération progressive, sont destinés à avoir une action antibactérienne dans les aliments, l’intestin, ou les deux, et sont utilisés depuis de nombreuses années contre Salmonella spp. Ils possèdent également un effet tampon dans les aliments, ce qui permet une meilleure digestion des protéines. Il est résulte une amélioration de l’état de santé et des performances zootechniques des volailles. Si les acides organiques ont été ajoutés dans les aliments pour les raisons précitées, le fait de les supprimer lorsque le coût de l’alimentation augmente aura un impact négatif sur l’ensemble des performances.
Outre une augmentation de la croissance et une amélioration de l’indice de consommation, les additifs permettent également de limiter les interventions vétérinaires. Les économies ainsi réalisées doivent également être prises en compte. L’utilisation adéquate des additifs permet surtout au producteur d’augmenter les revenus provenant de son élevage.
Des économies, mais à quel prix ? Comme le montre le tableau 1, le fait de supprimer les additifs de l’alimentation des volailles permet de réduire le coût de l’alimentation. Revers de la médaille, il existe une diminution des performances des volailles et de la rentabilité de l’entreprise. Les chiffres présentés dans le tableau sont issus de diverses études de terrain menées sur des poulets de chair nourris avec des aliments supplémentés avec des produits BIOMIN. Il est probable que le prix de l’alimentation reste élevé en raison d’une population mondiale en constante expansion rivalisant pour l’obtention d’aliments de base, même s’il est possible de voir ce prix diminuer sur de courtes périodes, si les conditions climatiques permettent de bonnes récoltes à l’échelle mondiale. Le fait de réduire uniquement le coût de l’alimentation n’est pas une mesure suffisante pour permettre aux entreprises de survivre dans ce contexte économique difficile. Il convient de surveiller et d’améliorer les indices de production, tout en mettant l’accent sur la diminution du coût de production unitaire.
7
Actualités & événements
L’UE a autorisé l’enregistrement d’un probiotique multi-souches issu de la volaille pour la volaille plus d’informations pages 2-6
Légère amélioration de la production américaine de soja et de maïs
Forum américain sur la nutrition (American Nutrition Forum) BIOMIN San Antonio, 4-6 novembre 2013
Saviez-v
… ous « que le DON cible directement le cerveau de l’animal hôte, entraînant vomissements ou anorexie ? » Venez découvrir le sujet brûlant consacré à cette mycotoxine dans le blog d’informations sur les mycotoxines de BIOMIN !
Sur le continent américain, le Ministre Brésilien de l’Agriculture fait pression pour que les exportations de volailles augmentent ; la diminution du coût de l’alimentation est de bon augure pour la filière américaine des poulets de chair et des poules pondeuses
Actualités concernant BIOMIN BIOMIN achève sa deuxième usine au Vietnam dont l’inauguration est prévue le 2 octobre 2013. L’usine de prémix de Binh Duong, qui s’étend sur 4,7 ha, est fière de posséder un système de micro-dosage, un laboratoire et des technologies de pointe qui présentent des caractéristiques écologiques dans la veine du concept Nutri-Economics® de la société. Le forum américain sur la nutrition (American Nutrition Forum), sponsorisé par BIOMIN, propose deux journées complètes de conférences ainsi que divers
8
programmes consacrés à la redéfinition de l’avenir de la production animale (« Reshaping the Future of Animal Production »). Le programme comprend également trois sessions de travail en petits groupes dédiées aux volailles, aux porcs et aux ruminants. Différents leaders de l’industrie de la nutrition animale interviendront au cours de cet événement. www.americannutritionforum.info BIOMIN organise cette année, au mois d’octobre, le forum asiatique biennal sur la nutrition (Asia Nutrition Forum) dans six villes de la région. Avec pour thème « Nutri-Economics®—Balancing Global Nutrition & Productivity » (Nutri-Economics®—Comment trouver l’équilibre entre
nutrition mondiale et productivité), le forum abordera les différentes questions que soulève ce sujet, en s’intéressant plus précisément aux personnes, aux performances, au profit et à notre chère planète. http://anf.biomin.net BIOMIN a obtenu l’autorisation de l’UE pour l’utilisation de son probiotique multi-souches issu de la volaille pour la volaille innovant en tant qu’additif pour l’engraissement des volailles. Commercialisé dans l’UE sous la marque PoultryStar® au succès mondial, cet additif probiotique est le premier et le seul additif de ce type à avoir recueilli un avis positif de la part des experts scientifiques.
Science & Solutions • Octobre 2013
Dans quelles mesures les bouleversements climatiques interviennent-ils sur la qualité des céréales fourragères ?
Forum asiatique sur la nutrition (Asia Nutrition Forum) BIOMIN six villes, 14-24 octobre 2013
Les inondations du début de l’été en Europe centrale ont été à l’origine d’un risque de contamination des céréales fourragères par le déoxynivalénol, également appelé DON. Il s’agit de l’une des mycotoxines les plus fréquemment rencontrées dans le monde, connue pour attaquer directement les cellules intestinales de l’animal, notamment celles des porcs, entraînant de graves conséquences.
s effets e l t n o s s Quel entation m i l a e n d’u ée par le n i m a t n e co le systèm DON sur s porcs ? de digestif ge
En 2013, l’Asie a fourni 40 % de la production mondiale de poulets de chair
vanta ndre da n appre ro de é m Venez e u n rochain dans le p s. Solution & ce n e Sci
BIOMIN ouvre une usine de prémix au Vietnam
Actualités mondiales Photo: unpict - Fotolia.com
Il est probable que la consommation de viande de poulet dépasse celle de porc d’ici 2020, devenant ainsi la viande la plus consommée au monde avec 128 millions de tonnes par an. Pour l’année 2013, il est prévu que la consommation de viande de poulet dépasse 105 millions de tonnes, avec 40 % de la demande provenant d’Asie. Sources : Rabobank, The Economist
Malgré sa position de leader sur le marché de la volaille, le Brésil craint une perte de parts de marché mondial ainsi qu’une perte de plusieurs milliards de dollars en raison d’une concurrence acharnée. Les
Un magazine de BIOMIN
revenus liés à l’exportation de volailles ont tout de même augmenté au cours des huit premiers mois de l’année par rapport à 2012. Aux États-Unis, la production avicole a augmenté en 2013 grâce à un coût de l’alimentation moins élevé que prévu et cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2014. Sources : Globalmeatnews, Brazilian Poultry Union (UBABEF), USDA
Le marché américain du soja et du maïs a connu une légère amélioration cet automne grâce à des conditions météo rologiques favorables dans l’est du pays. Les prévisions en termes de production et de rendement de ces céréales sont supérieures à celles de l’année dernière. Les graves sécheresses dans les régions du Midwest sont cependant à l’origine de certains problèmes pendant la période de remplissage au cours du développement des cultures de maïs et de soja. Source : USDA
9
Votre exemplaire Science & Solutions
PoultryStar
®
Une bonne santé intestinale - un poussin résistant Probiotique multi-souches bien défini, issu de la volaille pour la volaille, associé à un prébiotique afin de promouvoir la microflore intestinale bénéfique
Pour un élev age plus rent able !
BIOMIN France, 22440 Ploufragan Tél : 02 96 76 54 80
poultrystar.biomin.net Naturally ahead