Numéro Issue 21 • Ruminants
Un départ rapide pour une meilleure rentabilité à long to Greater Lifetime terme Profit
Fast Start Croissance Rearing Dairy des Heifers en génisses élevage laitier
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L‘indice Why Wede Need a Holistic View of consommation Feed sa dans Effiglobalité ciency
Editorial La course à la rentabilité Le système des quotas laitiers en vigueur dans 28 pays de l’UE depuis plus de 30 ans a pris fin le 31 mars 2015. En l’absence de quotas, la concurrence entre les différents pays pour produire du lait de manière rentable va considérablement s’intensifier. L’alimentation et le renouvellement des animaux sont les principaux postes de dépense d’un élevage laitier. Ce numéro de Science & Solutions s’intéresse de plus près au lien capital qui existe entre la gestion et l’alimentation des veaux femelles et leur future production de lait. En ce qui concerne la conduite d’élevage, l’objectif, en termes d’âge au 1er vêlage, communément visé par les éleveurs est de 22 et 23 mois, en respectant la taille, le poids et l’état de santé nécessaires au vêlage. Cependant, en pratique, ce paramètre est plutôt de 27 mois aux ÉtatsUnis et de 25 à 29 mois en Europe. De récentes données montrent qu’un premier vêlage plus précoce permet une meilleure rentabilité de la génisse à long terme. Quant à l’alimentation, il est essentiel d’optimiser la croissance précoce de l’animal. En effet, l’indice de consommation du veau est de 60 % au cours de ses deux premiers mois de vie, ce qui signifie que pour 100 g ingérés, sa prise de poids sera de 60 g. Hors, cet indice n’est plus que de 7 % vers l’âge de 16 à 20 mois. Il a été mis en évidence que l’utilisation d’additifs phytogéniques permettait de stimuler la croissance précoce. Les répercussions économiques et environnementales de l’indice de consommation méritent également qu’on s’y intéresse. Le fait d’adopter une approche globale, et ce à chaque étape, de la production de l’aliment jusqu’à sa distribution et, pour finir, à sa conversion chez l’animal permet de donner un nouveau regard sur l’indice de consommation. Grâce à ces différents outils, les éleveurs seront mieux armés pour optimiser la rentabilité de leur exploitation.
Zanetta CHODOROWSKA Responsable technique, Ruminants
Science & Solutions • Numéro 21
Photo : catnap72
Sommaire
Génisses laitières : un départ rapide pour une meilleure rentabilité à long terme
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L‘optimisation de la rentabilité d‘une vache à long terme requiert une attention continue, et ce dès sa naissance.
Photo : zlikovec
Par Bryan Miller
L‘indice de consommation dans sa globalité
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Le développement de la concurrence peut mener à l‘adoption d‘une approche plus complète. Par Mark Nooijen
Science & Solutions est un magazine mensuel de BIOMIN Holding GmbH, disponible gratuitement pour nos clients et partenaires. Chaque numéro de Science & Solutions comprend plusieurs rubriques relatives aux dernières nouveautés scientifiques en matière de nutrition et de santé animales, en ciblant spécifiquement une espèce (volaille, porc ou ruminant) chaque trimestre. ISSN:2309-5954 Pour obtenir une copie numérique ou de plus amples informations, consultez le site http://magazine.biomin.net Pour une reproduction des articles ou pour vous abonner à Science & Solutions, veuillez nous contacter à l’adresse magazine@biomin.net Rédactrice en chef : Daphne Tan Contributeurs : Zanetta Chodorowska, Bryan Miller, Mark Nooijen Marketing : Herbert Kneissl, Cristian Ilea Graphistes : Reinhold Gallbrunner, Michaela Hössinger Recherches : Franz Waxenecker, Ursula Hofstetter, Mickaël Rouault Éditeur : BIOMIN Holding GmbH Industriestrasse 21, 3130 Herzogenburg, Autriche Tél : +43 2782 8030, www.biomin.net ©Copyright 2013, BIOMIN Holding GmbH Tous droits réservés. Aucune partie de ce magazine ne peut être reproduite, sous quelque forme que ce soit, à des fins commerciales sans l’autorisation écrite du détenteur des droits d’auteur, sauf dans les cas prévus par les dispositions de la loi sur les droits d’auteurs, les dessins industriels et les brevets de 1988 (Copyright, Designs and Patents Act). Toutes les photos présentées sont la propriété de BIOMIN Holding GmbH ou sont exploitées sous licence.
Un magazine de BIOMIN
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Génisses laitières: un départ rapide pour une meilleure rentabilité à long terme Par Bryan
Miller - Responsable technique Ruminants, Amérique du Nord
L’optimisation de la rentabilité d’une vache à long terme, nécessaire à la rentabilité globale d’un élevage laitier, requiert une attention continue, et ce dès la naissance de l’animal. Le déroulement des 9 premières semaines de vie d’une génisse peut déterminer sa rentabilité à long terme.
L
e renouvellement des animaux fait partie de tout élevage laitier moderne. Cette pratique permet d’améliorer les caractéristiques génétiques du troupeau et d’augmenter la production.
2
L’éleveur doit veiller à ce que les veaux contribuent pleinement à la rentabilité du système, et adopter une conduite d’élevage permettant d’optimiser le nombre de jours de production d’une vache (c’est-à-dire le nombre
Science & Solutions • Numéro 21
L’optimisation du potentiel de la vache commence tôt Pour pouvoir améliorer la rentabilité en réduisant l’âge au premier vêlage, les génisses doivent être en bonne santé lorsqu’elles atteignent l’âge de vêler afin d’assurer une production de lait satisfaisante et, à l’instar des vaches laitières qu’elles deviendront plus tard, doivent avoir un poids adéquat (ni trop grasses ni trop maigres). L’âge est un facteur moins important que le poids
Un magazine de BIOMIN
et la taille lors de la première mise à la reproduction. Chez les vaches Holstein, les poids et taille recommandés sont d’environ 350 kg et 120 cm, respectivement. Il est important que le squelette et la masse maigre se développent, plutôt que le tissu adipeux. La masse musculaire est logiquement moins importante chez les races laitières que chez les races à viande ou les races mixtes. Les races laitières ont essentiellement été sélectionnées pour optimiser la production laitière plutôt que le développement musculaire : le maintien d’une masse musculaire plus élevée que nécessaire représenterait une perte de rentabilité. Néanmoins, la conduite d’élevage adoptée doit tout de même permettre un développement musculaire adéquat chez les génisses. En effet, le système musculo-squelettique des vaches laitières intervient non seulement dans la mobilité, mais sert également de réservoir nutritionnel. Les protéines musculaires sont utilisées pour fournir les acides aminés nécessaires à la
Photo: robynmac
de jours en lactation), par rapport à l’âge au premier vêlage et à la durée des périodes de tarissement. De nombreuses études ont montré que le fait d’avancer l’âge au premier vêlage de 24-25 mois à 22,5-23,5 mois permettait d’améliorer la rentabilité de l’animal à long terme. Les données interprétées de Changhee Do et al. montrent que la rentabilité de la vache à long terme est maximale lorsque le premier vêlage a lieu vers l’âge de 23 mois (figure 1). Par la suite, lorsque l’âge au premier vêlage augmente, le rendement net par vache diminue.
Photo : catnap72
Il a été prouvé que les additifs alimentaires phytogéniques à base d’extraits végétaux sont une composante efficace au sein d’un programme de croissance des veaux.
3
Figure 2. Comparaison des lactoremplaceurs avec (néomycine/oxytétracycline) et sans traitement médicamenteux, avec un lactoremplaceur contenant Digestarom® P.E.P. 80
70
5 000 0
Poids du veau [kg]
11 400
10 000
600
700
800
900
6 175
15 000
19 950
26 125
20 000
23 750
Rentabilité de la vache à long terme ($)
30 000 25 000
1 000
Âge au premier vêlage (jours)
4
a,b P < 0,05
75 n Avec traitement médicamenteux
Figure 1. Impact de l’âge au premier vêlage (en jours) sur la rentabilité de la vache à long terme.
n Sans traitement médicamenteux n Digestarom® P.E.P.
ab
a b
65 a
60
b
ab
55 50 45 40 35 30 Jour 1
Jour 42
Jour 56
Source: Changhee Do et al., 2013.
Source: Chester-Jones, et al., 2010.
production de protéines, mais également pour fournir le squelette carboné nécessaire à la production de glucose par le biais de la néoglucogenèse, notamment en début de lactation lorsque l’ingestion ne permet pas de couvrir les besoins énergétiques de la vache. (Pour en savoir plus sur le bilan énergétique négatif chez la vache laitière, consulter le numéro 17 de Science & Solutions). Il existe actuellement de nombreux programmes d’élevage de veaux destinés à stimuler cette croissance précoce. Les programmes qui optimisent la croissance et qui se basent sur un sevrage des veaux avec un aliment sec moins onéreux assurent une meilleure croissance à long terme. Comme le montre le tableau 1, l’augmentation du gain moyen quotidien (GMQ) avant sevrage peut accroître la production de lait de la future vache. La croissance des veaux doit faire l’objet d’une attention toute particulière afin de réduire la morbidité et la mortalité chez les animaux. L’un des secrets d’un développement réussi consiste à inciter les veaux à manger de manière régulière et à les faire passer d’une alimentation lactée à une alimentation sèche, c’est-à-dire à un aliment de démarrage pour veaux. L’ alimentation et l’état de santé des veaux sont deux éléments étroi-
tement liés. Les veaux qui mangent plus ont tendance à être en meilleure santé et les veaux en meilleure santé ont tendance à manger davantage. Quel que soit l’ordre dans lequel ces phénomènes ont lieu, l’objectif reste le même. Dans ce contexte, des antibiotiques ont souvent été ajoutés au lactoremplaceur. Cependant, dans de nombreux pays, les consommateurs ont exprimé de vives inquiétudes concernant l’utilisation sous-thérapeutique d’antibiotiques chez les vaches laitières et autres animaux de rente. Le recours aux antibiotiques facteurs de croissance est désormais interdit dans un nombre croissant de pays, en raison de leur possible rôle dans le développement de l’antibiorésistance des bactéries. Comment améliorer la croissance des veaux Heureusement, nous disposons aujourd’hui d’autres moyens pour préserver la santé, augmenter l’ingestion et améliorer les performances des veaux. Il a été prouvé que les additifs phytogéniques à base d’extraits végétaux sont une composante efficace au sein d’un programme d’alimentation. Les recherches menées à l’université du Minnesota ont montré que les performances des veaux nourris avec un aliment d’allaitement (AA) contenant
Science & Solutions • Numéro 21
Photo : timsa
Génisses laitières : un départ rapide pour une meilleure rentabilité à long terme
Bryan Miller
Tableau 1. Différences prévues, selon un modèle, concernant le lait résiduel (kg) pour les 1ère, 2ème et 3ème lactations, ainsi que la production totale de lait entre les 1ère et 3ème lactations, en fonction du gain moyen quotidien avant sevrage et de la consommation énergétique par rapport aux besoins d’entretien prévus pour l’élevage de l’Université de Cornell. Lactation
n
Différence prévue de production de lait pour un gain moyen quotidien avant sevrage de 100 g
Valeur p
Différence prévue concernant la production de lait (kg) pour chaque Mcal supplémentaire ingérée par rapport aux besoins d’entretien
Valeur p
1ère
1 244
85,0
<0,01
236
<0,01
2ère
826
88,8
<0,01
109
0,26
3ère
450
4,8
0,91
352
<0,01
1ère – 3ère
450
228,0
0,01
905
<0,01
Photo : Vitalina Rybakova
Responsable technique Ruminants, Amérique du Nord
Source : M. E. Van Amburgh et al., Université de Cornell, New York 2014.
Un magazine de BIOMIN
Figure 3. Augmentation du gain de poids après l’ajout de Digestarom® Lait dans deux types d’aliment d’allaitement (AA) pendant 42 jours.
20 15
20,6
25
23,9
30,8
30
33,2
35
Gain de poids (kg)
Digestarom® P.E.P. étaient équivalentes ou supérieures à celles des veaux nourris avec un AA contenant un traitement médicamenteux (figure 2). Outre l’augmentation du poids, l’indice de consommation des veaux nourris avec un AA contenant Digestarom® P.E.P. était également nettement meilleur (P < 0,05) que celui des veaux nourris avec un AA ne contenant aucun traitement médicamenteux, et la mortalité moins élevée que celle observée chez les veaux nourris avec un AA contenant un traitement médicamenteux. De la même manière, les frais vétérinaires étaient moins élevés chez les veaux nourris avec un AA contenant Digestarom® P.E.P. que chez les veaux nourris avec un lactoremplaceur traité ou non. Il a également été démontré que l’ajout de Digestarom® Lait (dans le lait de remplacement) et Digestarom® Veau (dans l’aliment de démarrage) permettait d’améliorer l’ingestion et les performances des animaux. Une étude menée par un grand fabricant d’aliments d’allaitement aux États-Unis a montré que l’ajout de Digestarom® Lait permettait d’améliorer les performances des veaux dont l’AA contenait 20 % de protéines et 20 % de matière grasse (20/20) ou 28 % de protéines et 20 % de matière grasse, comme le montre la figure 3. En moyenne, une augmentation du gain de poids de 2,850 kg a été observée. D’après les données de l’étude menée à l’université de Cornell, cela laisserait présager une augmentation de la production de lait de 154 kg au cours des 3 premières lactations. Au cours d’une étude sur Digestarom® Lait et Digestarom® Veau menée en Autriche, une augmentation de 100 g de GMQ a été observée chez les veaux. S’il était
10 n AA 20/20 n AA 28/20
5 0
Témoin
Digestarom®
Source: BIOMIN
possible de transposer de tels résultats aux veaux en élevage laitier, l’augmentation de la production de lait au cours des 3 premières lactations serait de 228 kg. Conclusion La croissance précoce des veaux est un facteur essentiel à la rentabilité de l’animal à long terme. Il convient ainsi d’améliorer les caractéristiques physiologiques du veau afin de favoriser les lactations suivantes, et d’augmenter le nombre de jours de lactation au cours de la vie de l’animal. Digestarom® Lait et Digestarom® Veau peuvent contribuer à améliorer la croissance et ainsi, à augmenter la future production de lait de la génisse.
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L’indice de consommation dans sa globalité Par
Mark Nooijen - Chef de produits Probiotiques
L’indice de consommation constitue l’un des paramètres de la gestion des performances intestinales. Le fait d’améliorer cet indice permet d’augmenter les bénéfices économiques et de réduire l’impact environnemental. La définition de l’indice de consommation se limite généralement à la conversion de la matière sèche chez l’animal, mais cette définition est un peu restrictive et il est nécessaire d’appréhender cet indice de manière plus globale.
A
lors que la surveillance de l’indice de consommation dans les ateliers d’engraissement est une mesure plutôt fréquente, les élevages laitiers du monde entier ont mis plus de temps à l’adopter. Cette pratique semble désormais gagner du terrain, notamment depuis la récente disparition du système des quotas laitiers en vigueur en Europe depuis 31 ans, qui promet de laisser libre cours à une pression concurrentielle considérable au sein de l’industrie laitière.
6
Distribution de la matière sèche L’ efficacité alimentaire est généralement calculée comme un rapport entre l’ingestion et la production. Dans l’industrie laitière, cet indice correspond à la production de lait par rapport à la consommation de matière sèche (CMS). Il est par conséquent préférable que cet indice soit élevé. En engraissement, c’est l’indice de consommation qui est utilisé : il s’agit de la consommation de matière sèche par rapport au gain moyen
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Photo : bizoo_n
Un magazine de BIOMIN
Figure 1. Deux scénarii reflétant les pertes totales de matière sèche. 1 000 Matière sèche en kg
quotidien (CMS/GMQ) et dans ce cas, il est préférable que l’indice de consommation soit faible. Dans les deux situations, la distribution de la matière sèche est un facteur essentiel. Dans la plupart des élevages laitiers, la plus grande partie de la ration totale mélangée (RTM) se compose de fourrages produits sur l’exploitation, le reste étant essentiellement constitué de concentrés achetés. La rentabilité liée à la transformation des fourrages en aliment ingéré est souvent ignorée. Cependant, l’efficacité de la distribution de la matière sèche (par le biais de méthodes efficaces/inefficaces) peut être très différente d’un élevage à l’autre. La figure 1 illustre les pertes que subit une production initiale de 1 000 kg de matière sèche lors de la récolte et de la production de l’ensilage, avant que celui-ci puisse être ingéré par l’animal. Cet exemple suppose à la base une bonne gestion des sols, qui peut avoir un impact positif sur la production de fourrages. Globalement, un processus de récolte, de stockage et de distribution efficace de l’ensilage génère une perte de matière sèche de 10 %, alors que ce chiffre peut dépasser 50 % si le processus est inefficace, en raison du gaspillage et de la décomposition de l’ensilage. Une meilleure connaissance des différents types de pertes survenant à chaque étape permet d’établir certaines stratégies pour mieux conserver la matière sèche.
900 800 700 600 500 400 Fourrage initial
Récolte Fermentation Prélèvement Distribution n Efficace
n Inefficace
Source: BIOMIN
Récolte La récolte génère des pertes sur le terrain, comprises entre 3 et 10 %. Fermentation Des pertes liées à la fermentation ont toujours lieu lors de la conservation de l’ensilage et varient de 2 à plus de 10 %. En augmentant et en accélérant la production
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L‘indice de consommation dans sa globalité
Production de fourrage
Pertes au champ
Figure 2. Biomin® BioStabil permet de réduire les pertes liées à la fermentation.
Photos : spooh, zlikovec
Types de pertes de matière sèche
Figure 3. Réduction du développement des levures et des moisissures avec Biomin® BioStabil. 1 000 000
UFC/ensilage de grains
10% 8% 6% 4% 2%
100 000 10 000 1 000 100 10 En (ess silage ai 1 d’h ) : L erb evu e res (ess Ensi ai 1 lage ) : M d’h oisi erb ssu e res Ens (ess ilage ai 2 d’h ) : L erb evu e res (ess Ensi ai 2 lage ) : M d’h oisi erb ssu e res Trit ical e:L evu res Trit ical e:M oisi ssu res ent Ma ière ïs pl : Le ante vur Ma es ïs p lan te e Mo ntiè isiss re : ure s CCM : Le vur es
1
0% Ensilage d’herbe (essai 1)
Ensilage d’herbe (essai 2) n Témoin
Ensilage d’herbe (essai 3)
Ensilage de maïs plante entière
n Biomin® BioStabil
Source: BIOMIN
n Témoin Source: BIOMIN
La rentabilité liée à la transformation des fourrages en aliment ingéré est souvent ignorée. d’acide lactique qui diminue le pH, Biomin® BioStabil empêche le développement de micro-organismes de décomposition et permet ainsi d’améliorer la qualité de l’ensilage. Des études menées sur Biomin® BioStabil ont montré que son utilisation permettait une réduction des pertes de matière sèche pouvant atteindre 3 % (figure 2). Prélèvement Lorsque l’ensilage est exposé à l’oxygène, les levures et les moisissures peuvent devenir actives et générer des pertes liées au prélèvement pouvant atteindre 30 %. L’ensilage moisi est facilement identifiable avant d’être éliminé. Les levures consomment une grande quantité de précieux nutriments comme les sucres et l’acide lactique,
8
n Biomin® BioStabil
diminuant ainsi la quantité de matière sèche et la valeur énergétique de l’ensilage. Avec Biomin® BioStabil, le nombre de levures et de moisissures est 10 à 10 000 fois moins élevé (figure 3). Les différentes souches bactériennes hétéro-fermentaires contenues dans Biomin® BioStabil produisent de l’acide acétique et empêchent le développement des levures et des moisissures. Le nombre de levures présentes dans l’ensilage n’est généralement pas mesuré au niveau de l’élevage ; par conséquent, l’augmentation de la température de l’ensilage constitue souvent le seul élément indiquant le développement de levures. La stabilité aérobie, c’est-à-dire la durée nécessaire pour que la température de l’ensilage dépasse de deux à trois degrés la température ambiante, est un bon moyen d’évaluer la qualité de l’ensilage après une exposition à l’air. La figure 4 présente les résultats d’études montrant que Biomin® BioStabil permet d’augmenter la durée de conservation de l’ensilage de deux jours pour l’herbe et de plus de cinq jours pour le maïs. Plusieurs autres mesures peuvent contribuer à réduire
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Mark Nooijen Chef de produits Probiotiques
Pertes liées aux fermentations
Pertes liées au prélèvement
Figure 4. Augmentation de la durée de conservation de l’ensilage traité avec Biomin® BioStabil par rapport à un ensilage non traité.
ensilage de maïs
Pertes liées à l’alimentation
Figure 5. Augmentation de l’indice de consommation avec Biomin® BioStabil.
Biomin® BioStabil Green ajouté à l’herbe
ensilage d’herbe
Biomin® BioStabil Maïs ajouté au maïs 0
50
100
150
0
1%
2%
3%
heures Source: BIOMIN
Source: BIOMIN
les pertes liées au prélèvement, à savoir le maintien du stockage anaérobie, un compactage adéquat afin de limiter l’exposition à l’air, une vitesse d’avancement au silo élevée (permettant au front d’attaque du silo de ne pas être exposé à l’air trop longtemps), l’obtention du pourcentage optimal de matière sèche et l’utilisation de techniques de prélèvement adéquates.
Étude de cas néo-zélandais En Nouvelle-Zélande, l’élevage laitier est souvent entièrement basé sur la mise au pâturage. Étant donné que la quantité d’aliment achetée est moindre, l’indice de consommation est généralement considéré comme la quantité de matière dans le lait (kg de matières grasses plus protéines) par hectare. Il est assez intéressant de constater qu’il s’agit là d’une vision globale du processus de distribution et de conversion de la matière sèche.
Distribution Une distribution adéquate de l’ensilage est nécessaire pour que l’animal soit bien nourri. Des pertes modérées surviennent au cours de cette étape. Les vaches en lactation doivent pouvoir accéder à la nourriture en permanence ; il est par conséquent normal de constater un taux de perte de 3 à 5 %. Bénéfices pour l’animal Une distribution efficace de la matière sèche, associée aux différentes étapes précitées, se solde par l’obtention d’une quantité de fourrage plus importante et d’un ensilage de meilleure qualité, plus appétent, dont la valeur énergétique et la teneur en protéines sont plus élevées. Il a ainsi été démontré que l’ajout d’un produit comme Biomin® BioStabil dans l’ensilage permettait d’augmenter l’indice de consommation des vaches laitières de 1 à 3 % (figure 5).
Un magazine de BIOMIN
Conclusion L’efficacité alimentaire constitue l’un des paramètres de la gestion des performances intestinales. En raison du développement de la concurrence dans l’industrie laitière, l’efficacité alimentaire va devenir un paramètre de plus en plus important. La définition habituellement utilisée se limite à la conversion de la matière sèche chez l’animal. L’adoption d’une approche générale tenant compte de toutes les étapes, de la production des fourrages à la conversion de la matière sèche, permet d’améliorer l’efficacité alimentaire de manière considérable, grâce à une réduction du gaspillage et à une augmentation du rendement avec à la clé, des bénéfices économiques et environnementaux.
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