HOG 042 FRENCH (Sept. 2017)

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SEPTEMBRE HOG

2017 ®

MAGAZINE CANADA

ÉDITION CANADIENNE |

SEPTEMBRE 2017

L A S O F TA I L® R É I N V E N T É E

U N R E T O U R A U X S O U R C E S À M O T O AV E C PA PA

LA NOUVELLE FAT BOB®

LA ROUTE VERS RONDA

MÈNE LA RÉVOLUTION DES CRUISERS 2018

HOG.COM

6,99 $ CA


C’EST COMME PLONGER NU DANS UN OCÉAN DE LIBERTÉ.

Si vous voulez sentir l’énergie brute de la liberté, enfourchez la nouvelle Road King® Special, rincez le moteur Milwaukee-EightMC 107 et accrochez-vous solidement aux poignées. De la puissance et du plaisir, en voulez-vous ? En v’là ! Toute de noir vêtue, avec les suspensions avant et arrière redessinées, dessous, on ne retrouve que du muscle à l’état pur. C’est l’expérience ultime qui surchargera tous vos sens. Arrêtez chez votre détaillant pour un essai routier et plongez dans la liberté. H-D.com/essairoutier ©2017 H-D ou ses affiliées. H-D, Harley-Davidson et le logo Bar & Shield font partie des marques de commerce de H-D U.S.A. LLC.


C’EST COMME PLONGER NU DANS UN OCÉAN DE LIBERTÉ.

Si vous voulez sentir l’énergie brute de la liberté, enfourchez la nouvelle Road King® Special, rincez le moteur Milwaukee-EightMC 107 et accrochez-vous solidement aux poignées. De la puissance et du plaisir, en voulez-vous ? En v’là ! Toute de noir vêtue, avec les suspensions avant et arrière redessinées, dessous, on ne retrouve que du muscle à l’état pur. C’est l’expérience ultime qui surchargera tous vos sens. Arrêtez chez votre détaillant pour un essai routier et plongez dans la liberté. H-D.com/essairoutier ©2017 H-D ou ses affiliées. H-D, Harley-Davidson et le logo Bar & Shield font partie des marques de commerce de H-D U.S.A. LLC.


HOG ® MAGAZINE CANADA

S E P T E M B R E 2 0 17

DANS CE NUMÉRO

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ARTICLES DE FOND

48 La route vers Ronda

24 La Softail® réinventée La gamme de l’année modèle 2018 regroupe pas moins de neuf tout nouveaux modèles Softail qui révolutionnent la catégorie grand tourisme.

32 Un retour aux sources à moto avec papa Becky Goebel resserre ses liens avec son père lors d’une virée de 2 600 kilomètres.

40 Un avec la nature Le motocyclisme et le camping sont faits pour s’entendre. Pour bien des membres HOG®, c’est la façon idéale de communier avec la nature.

44 Touring fait coup double Deux nouveaux baggers custom remettent le noir à l’honneur.

Des amitiés se tissent à moto sur les routes en lacets du sud de l’Espagne.

53 À la croisée de la route et du ciel Des motocyclistes ontariens dans l’Ouest en quête de la combinaison ciel-route-moto parfaite.

56 ABC… simple comme 1-2-3! Le photographe Michael Spain Smith montre à quel point c’est facile de recevoir de petits cadeaux pour le simple plaisir de piloter votre moto Harley®.

60 Les modèles H-D® 115e anniversaire Deux décors peints 115e anniversaire radicalement différents pour habiller la nouvelle gamme de modèles 2018. SUR LA PAGE COUVERTURE

Le nouveau modèle Fat Bob® à la tête de la gamme inédite des motos de croisière Harley-Davidson® Big Twin 2018.

HOG ® MAGAZ I NE C A N A DA

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SEPTEMBRE 2017


48 6 La parole est à vous 10 Au premier plan

DANS LE COUP 14 Équipement Les pièces et accessoires authentiques dernier cri pour 2018.

15 Nouvelles HD Des primeurs en provenance de l’univers de Harley.

17 Jalon à souligner Le Chapitre HOG® Montérégie célèbre ses 25 ans.

18 Prochaine randonnée À moto sur la Creole Nature Trail en Louisiane.

20 Le rallye national en bref Bilan du Rallye HOG® national canadien 2017 à Ottawa.

ÉCHAPPEMENT 62 Enthousiastes Des lecteurs et des motocyclistes échangent des photos et des histoires.

68 Entre les lignes Troisième partie : Les leçons que vous avez apprises en cours de route.

70 H-D Museum La glorieuse histoire de la légendaire famille Softail.

72 Randonnés à 150 dollars Un peu de « thérapie par le vent » peut être bon pour le moral.

74 Dernière étape 32

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SeptembrE 2017

Une passion rallumée après avoir été enfouie pendant 40 ans.


E X PR IM E Z-VOUS – H AUT E T FO RT

LA PAROLE EST À VOUS LE MOT DU RÉDACTEUR

L’année modèle 2018 : notre lancement le plus imposant jusqu’ici

D

de Harley-Davidson Canada, on croirait entendre les pépiements d’enfants qui auraient englouti trop de sucre! Trouvez l’erreur – il suffit de regarder les photos de magnifiques motocyclettes neuves sur les murs et sur les écrans de veille des ordinateurs des employés excités de HD-C pour comprendre que le lancement des nouveaux modèles est à nos portes! Et ce lancement n’a rien d’ordinaire. La gamme 2018 des motos Harley-Davidson® changera la donne pour dire le moins. C’est incontestablement le lancement de produits le plus imposant au cours de nos 115 ans d’histoire. Harley-Davidson dévoile huit modèles Softail® totalement réinventés, équipés d’un tout nouveau cadre et propulsés par les moteurs Milwaukee-Eight™ 107 et 114. La puissance, l’agilité et la réactivité de ces motos de croisière Big Twin n’ont jamais atteint de tels sommets jusqu’ici. Comme ce numéro vous présente plus en détail tous les nouveaux modèles, je ne vous en dirai pas plus, mais croyez-moi – vous voudrez vous précipiter à la prochaine journée démo Test Our Metal™ dans votre coin afin de faire un essai routier sur ces bolides! Nous sommes également ravis de vous présenter un bilan du Rallye national canadien HOG®, qui a attiré plus de 1 600 membres HOG à notre capitale nationale en juillet. À tous ces membres qui ont mis sur le cap sur Ottawa et ainsi pris part aux célébrations H-D 100, un sincère merci. C’est à Michel Roy, directeur régional – Québec, et à Keith Richard, directeur régional – Atlantique, qu’est revenue l’agréable tâche d’accueillir les motocyclistes de la Belle Province et des Maritimes. Les quelque 400 membres qui ont participé au Rallye régional HOG des Prairies au cours du même week-end nous ont certainement manqué, mais le directeur régional – Prairies, Brad Carvery, nous a assurés que vous n’avez pas laissé quoi que ce soit entamer les festivités à Red Deer, en Alberta. Nos pensées accompagnent l’ensemble des membres HOG, des motocyclistes, des familles et de nos amis en Colombie-Britannique qui, au moment même où j’écris ces lignes, continuent d’être aux prises avec les feux de forêt qui ont obligé les autorités à déclarer l’état d’urgence. Quand Harley-Davidson Canada a dû prendre la difficile décision d’annuler le Rallye régional de l’Ouest qui devait avoir lieu à Kamloops, le comité du rallye, sous la direction de Margaret Thompson, coordonnatrice de l’événement, s’est jointe à Barnes Harley-Davidson Kamloops et à Jennifer Smith, directrice régionale – Ouest, pour poser un geste concret de solidarité. Les portes du concessionnaire ont été ouvertes, des activités de remplacement ont rapidement été offertes et des milliers de dollars ont été recueillis pour venir en aide aux sinistrés. En terminant, Harley-Davidson Canada tient à féliciter et à remercier Vern Wilson, maintenant l’ancien directeur régional – Ontario, pour ses nombreuses années de précieuse collaboration au sein de l’équipe HOG. Comme Karen Davidson l’a si bien dit au Rallye national : « C’est grâce à des membres de notre famille comme vous que tout tourne rondement. » On peut en dire autant de tous les membres de la famille Harley-Davidson. Donc un grand merci à vous aussi. Continuez votre quête des plus belles routes. Au plaisir de vous y retrouver! ans les bureaux

KAREN MAYBERRY

Lead, Consumer Experience and Public Relations, Harley-Davidson Canada

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VOS HISTOIRES

Être tout là

La cause réelle de l’accident décrit sous « Attention aux éblouissements » dans « Des erreurs que vous avez faites » (2e partie) (mai 2017) serait, me semble-t-il, que le motocycliste suivait de trop près, ce qui ne lui a pas donné le temps de réagir et d’arrêter. Autre facteur possible : ne pas avoir fait assez attention à ce qui se passe autour. Excellent magazine, en passant. GREG ROSE

Flower’s Cove, Terre-Neuve

Au chaud et au sec

En termes de vêtements, j’apporte ni trop ni trop peu. Tout dépend de l’endroit où je vais. Si je sais que je vais rouler sous le soleil torride de l’Arizona et ensuite grimper à 3 000 mètres à Silverton ou Telluride, au Colorado, je me prépare en conséquence. Sur le versant sud du Grand Canyon en avril 2010, le mercure est passé de 20 0C à 2 0C et j’étais frigorifié tout le long jusqu’à Cameron. J’emporte ce qu’il faut pour la pluie, quelques molletonnés légers et un vêtement en duvet compressible. Mon meilleur achat a été un pantalon tout en cuir – il me garde au chaud même que je suis surpris par la pluie. Mon Tour-Pak® est plein et mes sacoches le sont habituellement à moitié. JAMIE SMITH

Toronto, Ontario Quand je suis devenu propriétaire de ma première moto il y a sept ans, l’un des premiers MotorClothes® que j’ai achetés a été une tenue imperméable. Après ma première randonnée frisquette, un blouson et des poignées chauffantes ont suivi. Après tout, j’ai une moto pour rouler, pas pour rester stationné. En plus, rien ne bat une randonnée par une fraîche journée d’automne; les couleurs des arbres sont si belles. GREG « SPOONER » HUOT

Surrey, Colombie-Britannique

SEPTEMBRE 2017


La moto Switchblade FXDWG3 2002 de Chris Landry

Et Steppenwolf, alors?

J’ai bien aimé votre grande liste d’écoute canadienne dans le numéro de mai 2017. Je suis peut-être vieux, mais Steppenwolf a été oublié. Je suis certain que vous connaissez tous les chansons Born to Be Wild et The Pusher. Elles faisaient partie d’un certain film… ah oui, Easy Rider. Si je peux me permettre d’ajouter mon grain de sel, il me semble que ce groupe aurait dû être mentionné.

Une CVO mirifique

Voici une photo de ma Switchblade FXDWG3 2002, digne représentante de la deuxième année du programme CVO de Harley-Davidson. Moteur Twin Cam 88®, transmission à cinq vitesses, de la feuille d’or dans les flammes et le nom HarleyDavidson! Comme Harley en a sorti 700 en noir cette année-là, la mienne ne court pas les rues. Je suis toujours content de voir HOG® Magazine Canada dans ma boîte aux lettres!

Kootenays à la rescousse

Kimberly, Colombie-Britannique

Chris Landry

Un motocycliste quatresaisons

Croisière et moto?

Je me demandais si des motocyclistes en croisière avaient déjà emporté leur monture. J’ai fait récemment une croisière dans les îles Vierges américaines et je me suis dit que ce serait formidable de les explorer à moto. J’ai découvert par la suite qu’il y avait des passionnés de la moto à bord.

Le jour de la fête du Canada, 13 motocyclistes sont partis de Kelowna, BC. La première étape de ce long week-end : le petit déjeuner à notre chalet à Fairmont Hot Springs. Ma femme, Judy, et moi roulons sur une Ultra Limited 2016, achetée auprès de Mark Potvin chez Harley-Davidson of the Kootenays. Nous étions prêts à accompagner le groupe pour la prochaine partie de leur voyage lorsque l’un des couples, propriétaire d’une Ultra Classic® 2007, a eu un problème de pneu. J’ai appelé Mark sur son cellulaire à 8 h 30 du matin et il a répondu. Je lui ai demandé s’ il pouvait faire le nécessaire pour que le pneu soit changé dès notre arrivée à Cranbrook. Comme tous les mécaniciens étaient en vacances, Mark m’a dit qu’il ne pouvait rien promettre, mais à l’arrivée de nos dix motos chez le concessionnaire quelques heures plus tard, Mark et son technicien en chef, Robin Hein, nous attendaient. À l’équipe de Harley-Davidson of the Kootenays, merci pour votre excellent service à la clientèle. Grâce à vous, nous avons pu faire en toute sécurité une virée très agréable!

Ken Leiper

Bernie Picard

Paul Roggeman

Jim Clive

De tout temps, Mère Nature a posé des défis aux motocyclistes, mais quand je roule, je suis en contrôle et, quand je suis en contrôle, je me sens super bien. Je suis un inconditionnel du motocyclisme quatre-saisons. Je mets Mère Nature au défi tout en faisant preuve de prudence et j’adore ça. Aurora, Ontario

Moose Jaw, Saskatchewan

New Hamburg, Ontario

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Fairmont Hot Springs, Colombie-Britannique

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LA PAROLE EST À VOUS

Le top du top

Le meilleur endroit où faire de la moto, ce sont les Great Smoky Mountains. En Caroline du Nord, il y a plusieurs trajets incontournables, comme la Tail of the Dragon et le Blue Ridge Parkway, et des lieux à visiter, comme le Caesars Head State Park, Cherokee et Asheville. Les États voisins – Tennessee, Caroline du Nord et Géorgie – méritent de faire partie de la liste. Pour la bouffe, je recommande The Dillard House à Dillard, GA, The Old Mill à Pigeon Forge, TN, et Sierra Nevada Brewing Company à Mills River, NC. La région des Great Smoky Mountains l’emporte toutefois haut la main. Robert Caudle

Mills River, Caroline du Nord

Bill J ohnston

Fountain Inn, Caroline du Sud

Pour en savoir plus

Dans l’article « Un homme et son chien » du numéro de juillet, on mentionne qu’Adam Sandoval a écrit le livre Inside My Helmet. Pouvez-vous m’indiquer où je peux l’acheter? Marilyn Frey

On est si bien chez soi

Boyertown, Pennsylvanie

Ma femme, Doris, et moi nous promenons un peu partout à moto, notamment à Milwaukee, où nous sommes allés six fois au cours des huit dernières années. Selon nous, la région de Milwaukee est excellente pour la moto l’été, mais nous préférons le Texas le reste de l’année. On peut se faire une gloire de réussir l’épreuve des Twisted Sisters. Viennent ensuite le Big Bend National Park, Fort Davis et, si vous aimez les défis, la randonnée jusqu’à l’observatoire McDonald.

Vous pouvez l’acheter directement sur le site d’Adam : adamsandovalrides.com. – Le rédacteur

Un lieu de repos tout indiqué

Thomas S. Fortner

Burleson, Texas

Se meuuu-voir dans la mauvaise direction

cause de l’ombre des arbres. Heureusement, j’avais évité les bouses de vache. À peu près au même moment, un shérif de comté m’a aperçu et est venu voir ce que je trafiquais. « Non, Monsieur, je ne suis pas en train de voler les vaches », ai-je dit. On a bien rigolé avant qu’il me laisse repartir.

Tout comme Ray Cloutier, dont la lettre a été publiée dans le numéro de juillet, j’ai dormi sans le savoir dans le champ d’un fermier. Au cours d’une randonnée de Sylacauga, Alabama, à Victoria, Arkansas, je cherchais toujours, à la tombée de la nuit, un endroit où dormir. J’ai vu entre des arbres un espace qui semblait convenir; j’ai garé ma moto, étendu une couverture par terre et dormi comme un bébé. Le lendemain matin, je me suis retrouvé entouré d’un troupeau de vaches en train de brouter en se faisant aller la queue de tous bords. À la brunante, j’avais traversé une grille à bétail très usée que je n’avais pas vue à

L’éditorial de Matt King intitulé « Le meilleur endroit où piloter une Harley » dans le numéro de juillet faisait référence aux routes dans l’ouest du Wisconsin, ce qui m’a rappelé mes belles randonnées à moto le long du Mississippi avec mes deux jeunes frères. C’est par hasard qu’un jour nous nous sommes joints à un groupe de motocyclistes en pleine randonnée semi-annuelle Flood Run la première fois que nous avons emprunté la Great River Road de Prescott à Alma au Wisconsin. L’itinéraire établi par mon frère Matt zigzaguait à travers les grands champs et les petites villes le long du Mississippi. Nous avions là un condensé des plus beaux paysages américains – d’une part, des champs de blé à perte de vue entourant des fermes pittoresques et, d’autre part, des petites localités à deux tavernes où la vie suit son cours loin des feux de circulation et du stress. Peu après ce voyage, nous avons appris que Matt était atteint des premiers symptômes de la SLA, qui l’a d’ailleurs emporté en 2014. À Alma, les hautes falaises du Buena Vista Park surplombent la ville à l’est. C’était l’une de nos étapes

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favorites. Nous nous y sommes rendus une dernière fois pour commémorer la vie de Matt et son amour de l’endroit et répandre ses cendres. On ne pouvait choisir un meilleur lieu de repos pour lui. Nous avons été profondément touchés par le respect et la sympathie de tous les motocyclistes à qui nous expliquions le motif de notre rassemblement. Les motocyclistes forment une famille unie par une passion commune et cela n’a jamais été aussi évident qu’en ce jour solennel. Mark Jones

Camp Verde, Arizona

Quitter le nid

Lorsque notre benjamin a entrepris sa dernière année au secondaire, j’ai commencé à faire allusion à la possibilité d’acheter une moto Harley-Davidson®, mais ma femme m’a toujours dit non. Je cherchais quelque chose que nous pourrions faire ensemble pour éviter le « syndrome du nid vide ». Un mercredi, je lui ai dit que j’allais me procurer un permis pour une moto et elle m’a simplement répondu : « Vraiment? » Le samedi suivant, on était chez le concessionnaire H-D du coin juste pour aller voir et on a fini par acheter notre première moto – une Heritage Softail Classic™ 2009. Trois mois plus tard, on avait déjà parcouru 9 500 kilomètres. Puis, la semaine avant Noël, on a acheté une Road King® 2017. En six mois, l’odomètre indiquait 20 000 kilomètres. Maintenant, on pense déjà à notre prochaine moto! Ron Taylor

Foley, Alabama

ET VOUS, QUELLE EST VOTRE HISTOIRE? Vos lettres, photos et récits de randonnées sont les bienvenus. Voici nos coordonnées : hogmagazine.ca@harley-davidson.com ou HOG® Magazine Canada, 100 New Park Place, Suite 330, Vaughan, Ontario, L4K 0H9. N’oubliez pas d’indiquer vos nom, adresse et numéro de téléphone et/ou adresse de courriel. Tous les envois deviennent la propriété de HarleyDavidson®. Nous nous réservons le droit de réviser les articles pour des questions de longueur et de contenu.

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EN VEDETTE

Nos adieux à un membre du personnel HOG®

A

près d’innombrables rallyes, événements officiels

et randonnées de chapitre au cours des dix dernières années, Vern Wilson, directeur régional HOG® pour l’Ontario, descend de sa moto Harley-Davidson® Ultra Limited 2014 pour laisser le champ libre à un autre directeur, puis remonte en selle sur sa Ultra Limited pour profiter des plaisirs de la route sans aucune responsabilité. « Vern a formé une poignée de directeurs régionaux et géré des centaines de dossiers en lien avec des concessionnaires et des membres de chapitre; il s’est investi non seulement dans chacun des événements, rencontres et rassemblements HOG au sein de sa région, mais aussi dans ceux qui touchaient l’ensemble de H-D, mettant chaque fois à profit son expertise, souligne Karen Mayberry de Harley-Davidson Canada. Il va grandement nous manquer. » Si Vern a surtout mis l’accent sur le Canada au fil des ans, cela n’a pas empêché ce résident de Sudbury de se rendre partout en Amérique du Nord pour représenter l’équipe HOG canadienne lors de réunions, d’ateliers de formation et d’événements divers. « Accueil de nouveaux concessionnaires, démarrage de nouveaux chapitres, achats ou ventes des concessionnaires, Vern a géré tout cela avec beaucoup de savoir-faire, de patience, de professionnalisme et de classe, ajoute Mayberry. Son dévouement lors des rallyes régionaux annuels en Ontario, de nos rallyes nationaux, de ceux des États-Unis et des anniversaires a toujours été remarquable. » On dit que derrière tout grand homme il y a une femme et c’est aussi le cas ici. Vern a pu compter sur le soutien indéfectible de sa conjointe, Linda Wilson, une bénévole émérite. « Je suis un membre actif du HOG depuis 1998, indique Vern, et la ride a été fantastique. C’est un regroupement international incroyable – une famille en quelque sorte, qui m’a permis de me

faire un nombre inimaginable d’amis au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Des personnes qui me resteront chères jusqu’à la fin de mes jours. » De la part de l’équipe de Harley-Davidson Canada : Vern, nous te souhaitons bonne route dans tous les sens du terme et surtout garde bien à l’esprit que nous demeurerons toujours derrière toi, prêts à te rendre la pareille. Félicitations et au revoir.

Rédacteur en chef

MATT KING Design et production ARCHANT DIALOGUE • Directrice – édition et contenu ZOË FRANCIS-COX • Réviseurs • MATT COLLEY ET AMY REID Adjointe à la rédaction CIARA JACK • Directeur artistique RICHARD BERRY • Graphistes – production LUCY PERKINS ET NICOLA PRESTON Graphiste – conception numérique RUPERT BURROUGHES • Chef de la production KAY BROWN • Gestionnaire de compte KATHERINE BERRYMAN Responsable du studio NICKY WRIGHT • Collaborateurs au numéro de septembre 2017 GLEN ABBOTT, COLIN G. FOX, JOHN EVELY, BECKY GOEBEL, CHRISTINA NEWBERRY, CHARLES PLUEDDEMAN, VIKTOR RADICS, JOHN SANDBERG, MICHAEL SPAIN SMITH ET KALEN THORIEN • Contenu canadien FRESH AIR PUBLISHING • Directeur de la rédaction GORDIE BOWLES Réviseure anglophone CHRISTINA NEWBERRY • Conseillère linguistique technique francophone SILVIA LAUNES • Traductrice DENYSE DEMERS Visitez Harley-Davidson Canada sur Internet au www.harley-davidson.com. Vous êtes précieux pour nous. Conduisez prudemment, en respectant les autres et la loi et en tenant compte de vos aptitudes. Portez toujours un casque approuvé, des lunettes appropriées et des vêtements de protection et exigez-en autant de votre passager. Ne conduisez jamais si vos facultés sont affaiblies par l’alcool ou des drogues. Familiarisez-vous avec votre moto Harley® en lisant attentivement le guide du propriétaire de la première page à la dernière. HOG® Magazine Canada est publié par Harley-Davidson Canada LP et le Harley Owners Group, le club de motocyclisme officiel de Harley-Davidson. Nous conservons le droit de réviser tous les éléments qui nous sont soumis en vue d’être publiés dans HOG® Magazine Canada.

Tous les éléments soumis deviennent la propriété de la Harley-Davidson Motor Co. et de Harley-Davidson Canada LP. Si vous désirez que votre photo vous soit retournée, veuillez l’accompagner d’une enveloppe préadressée et préaffranchie. Toutes les illustrations, photos et spécifications de produits H-D® dans ce magazine sont basées sur les renseignements les plus récents sur ces produits au moment de mettre sous presse. Nous nous réservons le droit de modifier en tout temps les prix, les couleurs, les matériaux, l’équipement, les spécifications et les modèles et de mettre fin à la production d’un modèle. Certains véhicules dans ce magazine sont présentés avec l’équipement disponible. HOG® Magazine Canada ne publiera pas intentionnellement de la publicité frauduleuse ou trompeuse. HOG® Magazine Canada ne cautionne aucun annonceur ni aucun de ses produits et ne saurait être tenue responsable des affirmations des annonceurs.

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Pour annoncer dans HOG® Magazine Canada, veuillez faire parvenir un courriel à info@freshairpublishing.ca. Aucune section de HOG® Magazine Canada ne peut être reproduite, en totalité ou en partie, pour quelque raison que ce soit, sans l’autorisation écrite de Harley-Davidson. Harley-Davidson, Harley, H-D, HOG et le logo Bar & Shield font partie des marques de commerce de H-D U.S.A., LLC. Copyright 2017 Convention de la poste-publications no 400337386 Poste-publications de POSTE CANADA : 4161505 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : HARLEY OWNERS GROUP ™, 100 New Park Place, Suite 330, Vaughan, Ontario, L4K 0H9. Tél. : 1-800-668-4836.


Allez hop! L’as du BMX Barry Nobles fait un saut périlleux arrière pendant que le cascadeur Kyle Ives trace des dessins avec le caoutchouc de ses pneus brûlants au Four Seasons Skatepark à Milwaukee en préparation de l’édition 2017 des ESPN X Games à Minneapolis. Il n’est pas du tout conseillé de tenter de faire de même! Photo : Josh Kurpius




DANS LE COUP NE FAITES PAS QUE SUIVRE. PRENEZ LA TÊTE.

VROMBISSEMENTS DANS LA VILLE

Des motocyclistes de partout dans le monde ont roulé dans les rues d’Ottawa et dans les alentours pendant trois journées de grande festivité en juillet. Tous les détails à la page 20. Photo : Colin G. Fox

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DANS LE COUP ÉQUIPEMENT

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Nouveautés

ne nouvelle année modèle Harley-Davidson® signifie l’ajout d’articles intéressants à la gamme d’accessoires Genuine Motor. La sélection de 2018 en comprend plus de 300 pour les tout nouveaux modèles Softail®, en plus de nouvelles collections et d’accessoires sélectionnés pour d’autres motos Harley®. Voici un petit aperçu.

Screamin’ Eagle® Stage I pour Softail® MilwaukeeEight™ 2018 Augmentez la performance du moteur MilwaukeeEight d’une Softail 2018 grâce à un kit Stage I comprenant de nouveaux silencieux Screamin’ Eagle Street Cannon et un filtre à air Screamin’ Eagle Extreme Flow. Les silencieux Street Cannon de 3,5 po (8,9 cm) émettent un beau jappement quand on tourne la manette des gaz et un son velouté en vitesse de croisière. Les silencieux comprennent les embouts chromés assortis et un logo Screamin’ Eagle gravé subtilement. De par son design, le filtre du kit de filtre à air Screamin’ Eagle Extreme Flow fournit 60 % de plus de superficie filtrée pour faire circuler 11 % plus d'air qu'un filtre à haut débit à périmètre traditionnel. Le kit comprend une plaque d’appui moulée sous pression, un filtre exposé en coton huilé lavable ainsi que tous les joints d'étanchéité et toute la visserie nécessaires. Programmation à l’ECM requise sur tous les modèles. Conforme aux normes canadiennes. Silencieux Screamin’ Eagle Street Cannon RÉF. 64900690, 708,95 $ Filtre à air Screamin’ Eagle Extreme Flow RÉF. 29400357, 257,95 $

Collection Brass Envie d’autre chose que des accessoires noirs et chrome? La nouvelle collection Harley-Davidson® Brass, en laiton massif, se distingue par son look artisanal qui s’harmonise parfaitement au look custom old school ou à une moto entièrement noircie. Tous les éléments de la collection ont un fini antique naturel qui se patinera avec le temps. Les poignées de 1,5 po (2,5 cm) de diamètre de la collection Brass sont faciles à installer; leur design sans colle permet de les retirer sans les endommager. La collection Brass comprend aussi des embouts de sélecteur, des repose-pieds pilote et passager, des patins de pédale de frein, des trappes d’embrayage et des carters de distribution, des cache-boulons de culasse, des cache-écrous d’axe de roue et des bouchons de réservoir de carburant qui conviennent à de nombreuses motos Harley-Davidson Street®, Dyna®, Softail®, Sportster®, Touring et V-Rod®. RÉF. 56100134 (poignées), 192,95 $

Système HoldFast™ pour motos Softail® Le tout nouveau système de verrouillage HoldFast™ Detachable pour accessoires amovibles a été conçu en tandem avec le nouveau châssis Softail avec des points d'ancrage compacts qui se fondent parfaitement dans les lignes de la moto. Le mécanisme de verrouillage HoldFast™ dispose d'un système à encliquetage et à déverrouillage faciles pour une installation et un retrait rapides et en toute sécurité des montants de sissy bar, porte-bagages et porte-bagages de valise TourPak® HoldFast™. L'installation des accessoires HoldFast ne nécessite pas de plaques latérales ou un repositionnement des clignotants. Comme tous les accessoires HoldFast, le montant de sissy bar HoldFast, montré ici, existe en deux versions : chrome ou noir. Ce montant et un coussin de dosseret (vendu séparément) assurent au passager un confort sur de longues distances. Le kit inclut un support de coussin de dosseret à trois points assorti. RÉF. 52300442, hauteur standard, chrome, 257,95 $

Module d’interface d’écouteurs sans fil Les propriétaires d’une moto Harley-Davidson Touring peuvent désormais couper le cordon entre les écouteurs et le système d’infodivertissement Boom! Audio 6.5GT. Ce nouvel adaptateur Bluetooth® du module d'interface sans fil se branche à l'arrière de l'unité radio à l'intérieur du carénage et permet une connectivité sans fil pour deux écouteurs HarleyDavidson Bluetooth à toutes les fonctions du système Boom! Audio. Le module offre une qualité audio supérieure à celle des écouteurs sans fil habituels. Il est entièrement compatible avec les écouteurs Bluetooth Harley-Davidson Boom! Audio 20S avec réglage logiciel; donc pas besoin d'acheter de nouveaux écouteurs. Convient aux modèles Touring et Trike à partir de 2014 équipés du système Boom! Audio 6.5GT. RÉF. 76000768, 386,95 $ (écouteurs vendus séparément)

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DANS LE COUP NOUVELLES HD À CHACUN SA ROUTE

Motocycliste des beaux camping jours ou à toute épreuve? 5 FACETTES DU

C’est l’été maintenant, mais bientôt le mercure va commencer à baisser. Préférez-vous faire de la moto quand le soleil est au rendez-vous et qu’il y a peu de risque de pluie? Ou peu vous importe – pluie, grésil, neige fondante – pourvu que vous soyez habillé en conséquence?

NOUS AVONS VOULU SAVOIR :

À TTOUTE OUTE ÉÉPREUVE PREUVE

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Une question de sécurité Placez les objets lourds en premier pour équilibrer la charge. Veillez à ce que rien ne touche à l’échappement ou ne puisse se déplacer en route. Rappelez-vous : si quelque chose s’envole, ce sera quand vous roulez. Si vous voyagez seul, placez votre attirail de manière à qu’il vous serve de soutien lombaire.

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Vous trouverez des anecdotes de camping de nos lecteurs sur les pages 40 à 43. Si vous prévoyez votre propre aventure à la belle étoile, voici quelques conseils qui pourraient vous être utiles.

Une question de prévoyance À ne pas oublier : couteau, lampe de poche, piles, allumettes ou briquet, outils, plaque de béquille, corde de remorquage, papier hygiénique et trousse de premiers soins. Apportez un chargeur solaire au besoin. Rangez votre tente et votre sac de couchage en dernier pour qu’ils soient tout de suite à portée de la main à votre arrivée au site de camping et placez tout ce qu’il vous faut au cours de la randonnée de manière à y avoir accès facilement.

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VOUS AVEZ RÉPONDU : S’il ne pleut

pas, je roule. –Chez Z. … Je vis en Floride où, dit-on, on peut circuler à moto toute l’année, mais je viens juste de vérifier si ma tenue de pluie a séché depuis hier! Je n’ai pas d’auto; alors je roule beau temps mauvais temps. –Cary D. … Je connais des gars qui ne sortent pas leur moto s’il y a un risque de pluie parce qu’ils n’ont pas envie de salir leur moto et de passer des heures à l’astiquer et d’autres gars qui ne roulent pas s’il fait trop froid. Moi je leur dis : « Voyons donc; on vit à Hawaï! » –Tommy A. … Quand j’avais 30 ans, j’enfilais une tenue de motoneigiste et je partais. À 40 ans,

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le mercure devait indiquer au moins 10 0C et, à 50 ans, au moins 15 0C. Maintenant, s’il ne fait pas soleil et 25, je reste chez moi. –Mike S. … Je m’emmitoufle et je prends ma Dyna® Fat Bob® même s’il y a un mètre de neige au sol. –Will B. … J’ai décidé que si j’allais investir dans une Harley®, j’allais m’en servir. Je ne la prendrais pas en pleine tempête de grêle, mais si on fait de la moto, il faut s’attendre à se faire mouiller. –Richard L … Il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais vêtements (au dire de mes copains de l’U.S. Marine Corps) bien que je jette l’éponge quand il neige. –Mike T.

Et la tente? Choisissez une tente avec un fond étanche ou emportez une bâche pour le sol. Il vous faudra des piquets de métal et un maillet pour planter la tente solidement, plus une toile hydrofuge faisant office de double toit. Exercez-vous à monter la tente avant de partir. Et la bouffe? Prévoyez des aliments à cuire en sac et des rations de survie – ils se préparent facilement sur un petit réchaud de camping à essence.

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NOUVELLE QUESTION :

Le trajet ou la destination? En voyage au guidon de votre moto, vous empressez-vous d’arriver à votre destination finale? Ou préférez-vous profiter du trajet pour visiter tout ce qui est intéressant avant d’atteindre votre destination? Envoyez vos commentaires à hogmagazine@harley-davidson.com en inscrivant « À chacun « sa route » dans la ligne objet. Nous publierons les meilleures réponses dans le prochain numéro.

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Le bon campeur Trouvez un site de camping avant que la fatigue vous gagne, puis choisissez un terrain plat et à l’abri. En quittant les lieux, éteignez bien votre feu de camp et ramassez vos déchets.


DANS LE COUP NOUVELLES HD

Une question de puissance

OTO MA M HD

En 1915, le modèle 11-J fut le premier modèle Harley-Davidson® à disposer d'un kit d'équipement électrique complet : générateur, phare, feu arrière et avertisseur sonore. La technologie a progressé depuis, surtout sur le front électrique. En 1965, le nouveau modèle Electra Glide® fut le premier Big Twin à disposer d'un système électrique de 12 volts avec démarrage électrique à boutonpoussoir. Une radio de bord a été offerte en accessoire pour la première fois en 1980 et devint un accessoire de série en 1986 sur les modèles FLTC et FLHTC. Aujourd'hui, la vie moderne exige que nous restions en contact permanent, même sur la route. La prolifération des équipements électriques d'origine et en accessoire – équipement chauffant, systèmes de navigation GPS et d’infodivertissement et éclairage amélioré, tels les phares Daymaker™ à DEL – en demande beaucoup au système de charge d’une moto moderne. En 2017, le système de charge du nouveau moteur Milwaukee-Eight™ a été amélioré pour fournir une sortie plus élevée au ralenti et un régulateur actualisé a été ajouté pour aider à accroître le rendement (pour les propriétaires de modèles Touring antérieurs, un système de charge de 54 ampères à haut débit existe dans les pièces et accessoires H-D®). Alors, comment savoir quand s’arrêter? La manière la plus simple est de vérifier le tirage total du système électrique de la moto (mesuré avec tous les accessoires et le moteur en marche) avant d’ajouter un accessoire. Une fois le tirage déterminé, vérifiez le tirage actuel de chaque accessoire pour voir si le maximum est dépassé lorsque tout est ajouté et activé. Votre concessionnaire peut vous aider à ce sujet. Enfin, n'oubliez pas que votre batterie est au cœur de votre système électrique; elle doit donc être complètement chargée et prête à l'emploi lorsque votre moto n'est pas en marche. Pour en savoir sur l’entretien de la batterie, consultez le h-d.com/battery ou votre concessionnaire local.

NOUVEAU MODÈLE

Nouveau look pour la Sportster® 1200 Custom Pour 2018, la motocyclette Sportster® 1200 Custom entièrement revue offre la combinaison parfaite de composants noirs et chrome et une toute nouvelle attitude allant au-delà du style avec une position de conduite plus agressive permettant au pilote de naviguer habilement et confortablement sur la vague du couple de son moteur Evolution™.

Caractéristiques de la 1200 Custom : • Fourche avant avec hauts de fourreau chromés et bas noirs, tés supérieur et inférieur noirs, visière noire protégeant le cuvelage de phare chromé, rétroviseurs et clignotants noirs sur rehausseur et guidon chromés. • Nouvelle position de conduite : les mains vers l’avant sur le guidon reculé et les pieds en-dessous sur les commandes intermédiaires. • Amortisseurs à émulsion à précharge réglable noirs, fourches de 39 mm avec cartouche d’amortissement, selle biplace pour une conduite en tout confort et en toute confiance. • Moteur 1200 Evolution rehaussé de caches-culbuteurs inférieurs et supérieurs noirs, d’un nouveau filtre à air ovale noir et d’un carter de distribution noir et chrome avec logo Bar & Shield et inscription « Harley-Davidson ». La trappe d’embrayage noire complète le carter de chaîne primaire chromé. L’échappement double court est chromé.

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DANS LE COUP NOUVELLES HD

Le Chapitre Montérégie franchit un jalon

Le Chapitre HOG® Montérégie, qui compte 165 membres, a célébré avec brio son 25e anniversaire en 2016. Ce fut, pour le chapitre, une année forte en émotion, sous la direction de Jean-Claude Major et avec l’appui du concessionnaire HarleyDavidson® local, Léo Harley-Davidson (en particulier, Éric Bouchard, Jean-Luc Dionne et Annie Martel). D’autres personnes ont joué un rôle important au cours des célébrations du 25e anniversaire, notamment Gaétan Villemaire (le premier directeur du chapitre) et Bob Sauvé (le premier membre) tout comme les 16 directeurs ou directrices qui ont su, au fil des ans, protéger les valeurs du chapitre – crédibilité, confiance, fraternité, respect, passion et fierté de faire partie de ce chapitre et de la famille HOG. Le Chapitre Montérégie a souligné son 25e anniversaire en créant un écusson et un chandail commémoratifs et en organisant plusieurs activités, dont une ride ouverte et un méchoui pour remercier tous les membres et tous les directeurs et directrices. En fait, il y eut, au cours de cette année anniversaire, 45 activités en tout, incluant 35 randonnées. Bravo à toute l’équipe du Chapitre Montérégie, aux membres et aux commanditaires.

Gilles Touchette, historien du Chapitre Montérégie

De gauche à droite : Robert (Bob) Sauvé, Éric Bouchard, Gaétan Villemaire

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Jean-Claude Major, directeur du chapitre, et Michel-André Roy, directeur régional


DANS LE COUP PROCHAINE RANDONNÉE

Dans les bayous

Tuyaux des capitaines de route

À moto sur la Creole Nature Trail en Louisiane.

Des conseils du Chapitre HOG® Lake Charles, Louisiane

Glen Abbott

PRAIRIES ET MARAIS

À

l’extrémité du sud-ouest de la Louisiane, parmi les marais côtiers et les prairies se faufile la Creole Nature Trail All-American Road dans une région surnommée « Louisiana’s Outback ». Des kilomètres de route déserte plantée en pleine nature – une destination hors des sentiers battus et pourtant facilement accessible.

PLAGES ET BAYOUS

Le long du golfe, 40 kilomètres de plages de sable, de marais intacts et de bayous. Holly Beach, à moins de 50 kilomètres de la frontière du Texas à l’ouest, a déjà été appelée la « Cajun Riviera ». Ce fut un lieu de rendezvous populaire les week-ends avant les ravages causés par l’ouragan Rita en 2005, puis par les ouragans Ike et Gustav en 2008.

On peut accéder à la Creole Nature Trail par les sorties 20 et 36 de l’I-10 de n’importe quel côté du Lake Charles. Rien d’étonnant que ce soit l’un des trajets favoris du Chapitre HOG Lake Charles. « C’est très bel échantillon du sud-ouest de la Louisiane, explique Dennis Scalia, membre du chapitre. En partant de Sulphur et en filant vers le sud sur la 27, on traverse de vastes prairies avant d’atteindre les marécages. » Il faut rester très vigilant, ajoute le capitaine de route Roger Sutherland : « On ne sait jamais ce qui va surgir devant soi : oiseaux, alligators, opossums et parfois un raton laveur ou deux. »

AIGRETTES ET ALLIGATORS

La piste s’étend sur 290 kilomètres le long des Louisiana Highways 27 et 82 dans les paroisses de Cameron et de Calcasieu. Elle comprend cinq réserves fauniques fédérales et louisianaises où nichent plus de 400 espèces d’oiseaux, des alligators et des papillons migrateurs. C’est le paradis du motocyclisme, de la chasse, y compris la chasse aux coquillages de mer, et de la pêche, incluant la pêche au crabe, sur le golfe du Mexique.

TERRE ET MER Une fois à Holly Beach, longez le golfe du Mexique vers l’est sur le Highway 27/82. Quinze kilomètres plus loin, vous arriverez au Calcasieu Ship Channel. La traversée de ce canal sur le Cameron Ferry ne prend que cinq minutes. « C’est gratuit en direction est, précise Sutherland; par contre, à partir de Cameron en direction ouest, il faut payer un dollar pour pouvoir débarquer! »

BONNE BOUFFE

PHOTOS : GLEN ABBOTT

BON POINT DE DÉPART

Commencez votre virée au Creole Nature Trail Adventure Point, un centre d’accueil touristique situé à la sortie 20 de l’I-10 à Sulphur. Ouvert sept jours sur sept, il propose une exposition interactive sur l’histoire et la culture de la piste et vous indique les meilleurs postes d’observation pour la faune.

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Le resto favori des membres du chapitre sur ce circuit est T-Boy’s Cajun Grill à Creole. « Quand on fait la boucle, c’est l’endroit logique où s’arrêter », dit Sutherland. Et Scalia d’ajouter : « Les hamburgers sont super. » Pas mal pour ce qu’on qualifie de l’une des dernières grandes régions sauvages des É.-U.

Pour en savoir plus : creolenaturetrail.org



UN payS ↙

Quand on arrive à un rallye après une longue route, un passage au poste de lavage s’impose pour que sa moto HarleyDavidson® redevienne propre comme un sou neuf. Ce n’est pas une corvée; c’est une jouissance.

Les passionnés de Harley-Davidson® ont convergé vers la Capitale Nationale et ils ont célébré en grand! Texte : Suzie Wensley, directrice régionale de l’Ontario, Harley Owners Group™ Photos : Colin G. Fox

Le Canada est un pays qui, par ses incroyables routes et paysages d’un océan à l’autre, semble être fait pour y rouler au guidon d’une moto Harley-Davidson®. Ajoutez deux anniversaires importants – les 150 ans de la Confédération canadienne et les 100 ans de Harley-Davidson au Canada – qui ont déclenché un mouvement de masse de la part de membres HOG® de partout au pays, de nos voisins du Sud et de l’étranger en direction d’Ottawa pour célébrer le Canada et Harley-Davidson Canada au cours d’un week-end du tonnerre en juillet. Les pages suivantes vous donnent un aperçu des points saillants du Rallye HOG national.

La culture Harley-Davidson® est à nulle autre pareille. Qui n’est pas fier de rouler sur sa moto Harley-Davidson en compagnie d’autres membres HOG? Chaque moto Harley-Davidson est unique et la camaraderie est toujours de la partie.

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en fête ↖

Beau spectacle ininterrompu de motos HarleyDavidson tandis que les pilotes et leurs passagers s’apprêtent à emprunter les divers trajets suggérés pour profiter pleinement des beautés de la région d’Ottawa.

Belle surprise! Willie G., Nancy et leur fille, Karen Davidson, nous ont fait l’honneur de leur présence au rallye. Ces personnalités légendaires ont fasciné les membres HOG d’autant qu’elles ont pris de temps de parler avec les membres, de se faire prendre en photo et de signer livres, chemises, blousons en cuir et même un réservoir à essence.

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Tout autour, il y avait des motos Harley-Davidson personnalisées. Elles venaient de la côte Ouest, de la côte Atlantique, du Québec et des États-Unis. Partout où elles étaient garées, les motocyclistes et leurs passagers s’arrêtaient pour les admirer.

La soirée du vendredi au Pavillon Aberdeen a été tout un succès! Les membres HOG, véhiculés jusque-là dans des navettes, ont été accueillis par des mannequins en tenue rétro alignées entre des motos Harley-Davidson. En fin de parcours, elles distribuaient des écussons HD 100 aux membres, qui se faisaient ensuite photographier avec elles sur les motos ou juste à côté.

Rien ne se compare aux vrombissements des motos Harley-Davidson, surtout quand il y en a plus de 700 qui prennent place pour défiler. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit cela et c’est sans parler des avions en arrière-plan au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada. L’enthousiasme était de plus en plus palpable à mesure que les motocyclistes se préparaient à démarrer leurs moteurs et à prendre la route. Puis le signal du départ a été lancé!

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Un temps superbe, la foule agglutinée aux clôtures tout autour et une compétition amicale entre les motocyclistes avec leurs passagers, tout était réuni pour assurer la réussite des jeux sur moto chez Freedom Harley-Davidson of Ottawa. Des membres HOG portant fièrement l’écusson de leur chapitre se sont joints à la foule pour encourager les vaillants participants.

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Re i n v e n t é e

La Softail Les tout no uveaux modèles So fta allient la pe il® 2018 rformance redoutable de la famille Dyn a® à l’esthétique custom inégalée de s Softail.

Texte : Cha rles

Plueddeman


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arley-Davidson lance la prochaine génération des cruisers Big Twin : une gamme de modèles Softail® dont la performance exceptionnelle et l’esthétique à faire rougir réinventent la catégorie grand tourisme. Une révolution vous attend. Pour 2018, Harley-Davidson innove avec une gamme Softail alliant héritage et modernité avec un tout nouveau châssis et la puissance du bicylindre en V Milwaukee-Eight™. Il suffit de tourner la manette des gaz pour vivre une expérience grand tourisme révolutionnaire dont seule Harley-Davidson connaît le secret. « Nos nouvelles motos Softail sont le fruit d’un programme de recherche et développement poussé. C’est le plus grand lancement de l’histoire de Harley-Davidson, affirme Paul James, gérant – planification des produits. Des motocyclistes du monde entier nous ont indiqué que la tradition était importante, mais que la technologie l’était aussi. Notre réponse : la nouvelle plateforme Softail. Cette seule plateforme Big Twin remplace tous les modèles Dyna® et Softail précédents et les surpasse en termes de puissance, de maniabilité et de confort. »

Le tout nouveau châssis Softail®

la roue. La course de l’amortisseur étant optimisée par rapport au design Softail antérieur, la performance de la suspension est supérieure – la conduite est souple et la tenue de route, exceptionnelle. La plage de réglage de la précharge est maintenant nettement plus grande. Ce réglage s’effectue de trois façons selon le modèle : mécaniquement en tournant un collier fileté sur l’amortisseur à l’aide d’une clé de serrage ou hydrauliquement en tournant une vis sur le corps de l’amortisseur ou un bouton externe sur le cache latéral. La suspension arrière monoamortisseur permet aussi de préserver la silhouette « Hardtail » si réputée du châssis Softail. « Ce look – un cadre créant une ligne épurée continue de la tête de direction à l’essieu arrière – fait partie de l’ADN de Harley-Davidson, souligne Brad Richards, vice-président – style et conception chez Harley-Davidson. Le cadre Softail est un petit chefd’œuvre qui contribue à l’authenticité du style et du design de chacun de ces nouveaux modèles. » Les nouvelles motos Softail possèdent, à l’avant, des fourches de haute capacité à vanne à double flexion, qui optimisent la tenue de route,

Éclairage à DEL Signature

Le nouveau cadre et la nouvelle suspension Softail forment ensemble un châssis rigide et léger. L’agilité et la performance qui en résultent dépasseront les attentes des pilotes les plus exigeants. La pièce maîtresse du nouveau châssis Softail est la toute nouvelle suspension arrière avec monoamortisseur à ressort placé sous la selle pour un réglage facile de la précharge et dans l’angle optimal pour un contrôle efficace du mouvement de

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le contrôle et les performances de freinage. Le nouveau cadre, 91 % plus rigide que celui des Dyna et 65 % plus rigide que le cadre Softail précédent, améliore considérablement la maniabilité et la dynamique du châssis et permet de mieux sentir la route. Le caisson du cadre loge la majeure partie du faisceau de câbles, qui inclut désormais un port de chargement USB monté sur la colonne de direction de chaque modèle. L’huile est maintenant dans un carter sous le moteur; un cache, dont la forme ressemble au réservoir d’huile traditionnel des Softail, recouvre la batterie et les composants électroniques de la moto. Les composants en aluminium – supports du garde-boue arrière, brides triples, supports de commandes au pied et brides de fixation des silencieux, par exemple –contribuent à réduire le poids de tous les modèles de la gamme. Le châssis complet est de 15 à 20 % plus léger que le châssis Softail actuel. Cet allégement améliore chaque facette de la dynamique du véhicule – conduite, accélération, maniabilité et performances de freinage. Et c’est plus facile de dégager la moto de la béquille et de la pousser jusqu’à son garage.

Chaque nouveau modèle Softail comprend un phare Daymaker™ à DEL d’un blanc éclatant qui centre le faisceau de lumière sur la route pour un éclairage exceptionnel. Ce phare est encadré par des éléments d’éclairage à DEL Signature, qui ajoutent du style tout en signalant efficacement la présence du pilote sur la route. Le démarrage sans clé et un système de sécurité sont aussi offerts de série sur tous les modèles Softail 2018.

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Milwaukee-Eight™ pour les Softail® Les moteurs Milwaukee-Eight 107 et Milwaukee-Eight 114, les plus puissants jamais installés dans un châssis Softail, hissent la performance et la sophistication des cruisers Big Twin HarleyDavidson® à un palier supérieur. Les deux moteurs comprennent des contrebalanciers doubles réglés pour éliminer les vibrations au ralenti, améliorer le confort du pilote et du passager et permettre un montage rigide dans le cadre. Ce type de montage raidit le châssis et connecte mieux le pilote à la sensation du moteur et de la route. Tous les moteurs MilwaukeeEight des modèles Softail ont un système de refroidissement de l’huile qui cible les zones les plus chaudes des culasses et améliore le rendement thermique et le confort du pilote et du passager. La commande électronique du papillon sur tous les modèles rend possible l’utilisation du régulateur de vitesse électronique en équipement de série ou en accessoire. Les nouveaux modèles Softail propulsés par le moteur Milwaukee-Eight 107 sont 10 % plus rapides de 0 à 97 km/h que les modèles Softail 2017 équipés du moteur Twin Cam 103B™ et 16 % plus rapides que ces motos lors des tests d’accélération de 97 à 129 km/h . Le moteur Milwaukee-Eight 114 est le groupe moteur vedette des modèles Heritage Classic 114, Fat Boy® 114, Fat Bob® 114 et Breakout® 114, qui sont aussi équipés d’une admission Ventilator à haut débit et d’un système de freinage antiblocage (ABS) de série. Le moteur Milwaukee-Eight 114 fournit une performance encore plus puissante; les modèles qui en sont équipés passent de 0 à 97 km/h 7 % plus rapidement que le Twin Cam 110 et 17 % plus rapidement de 97 à 129 km/h.

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LES MOTOS Heritage Classic et Heritage Classic 114

« Ces motos Softail s’enracinent profondément dans l’héritage Harley-Davidson. Elles plairont aux motocyclistes qui préfèrent les lignes classiques et le style iconique et qui affichent leur liberté avec de l’ADN Harley non dilué. » Brad Richards Softail Slim®

Une silhouette bien proportionnée ne se démode jamais et le look Bobber élancé de la Softail Slim non plus. La Slim s’inspire du Bobber classique d’après-guerre, un hot-rod dépouillé au maximum afin d’en diminuer le poids et d’en augmenter la performance – parce que vous n’avez vraiment besoin que d’un moteur et de deux roues. La nouvelle Slim reste fidèle à la version originale. « Nous avons radicalement modifié la partie avant en éliminant toute la ferraille et en noircissant les fourches pour mettre en valeur les nouvelles brides triples en aluminium,

ajoute Richards. La selle solo est recouverte d’une nouvelle housse à motif ‘Tuck-and-Roll’ et sa forme est beaucoup plus confortable. » Le style Bobber est accentué par les jantes noires et les roues en fil d’acier, les garde-boues bombés et le guidon Hollywood. La performance est meilleure que jamais grâce à la puissance du moteur Milwaukee-Eight 107 et à une réduction du poids de 16 kilos comparativement à la Softail Slim 2017. Pour tirer le maximum de cette performance, la nouvelle Slim offre plusieurs degrés d’angle d’inclinaison, ce qui fait une grande différence sur la route.

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De style purement américain, le tout nouveau modèle Heritage Classic fait un peu hors-la-loi et rock’n roll. « Le style Heritage s’est toujours inspiré de l’Hydra Glide 1949 – un look qui représente l’essence même de HarleyDavidson pour bien des motocyclistes, précise Richards. La nouvelle Heritage est plus coriace, plus ténébreuse et plus minimaliste. Nous l’avons dénudée afin d’offrir une interprétation fidèle de l’Hydra Glide originale. » L’Heritage Classic attirera les motocyclistes qui désirent parcourir les routes avec panache. La nouvelle plateforme Softail en fait une machine confortable et dynamique. Les nouvelles sacoches à verrous à clé sont étanches et les doublures rigides conserveront leur forme saison après saison. Le pare-brise est amovible et sa partie inférieure old school est noircie. Le réservoir à carburant de 19 litres donne à cette moto encore plus d’autonomie et, avec le régulateur de vitesse de série, ce sera un charme d’avaler les kilomètres. Ceux qui roulent souvent à deux apprécieront l’augmentation de la capacité de charge utile de 50 %.


Fat Bob® et Fat Bob® 114

La nouvelle Fat Bob fonce vers le futur, prête à s’attaquer férocement à l’apocalypse des zombies. « Chaque élément conceptuel de la Fat Bob – moteur bicylindre en V, gros pneu avant, garde-boue arrière bombé — est enraciné dans l’histoire de l’entreprise, précise Richards. La nacelle de phare s’inspire de la Duo-Glide 1961. Nous avons toutefois donné une esthétique contemporaine à tous ces éléments ». La partie avant de la Fat Bob est techniquement avancée : fourche inversée rigide avec amortisseur à cartouche, géométrie de la suspension visant une conduite réactive, freins à double disque et pneu imposant. Combinez la partie avant à la nouvelle suspension arrière monoamortisseur avec réglage à distance de la

précharge, un cadre rigide et léger, une position de conduite agressive et la puissance du Milwaukee-Eight, et vous obtenez un cruiser Big Twin avec une vraie capacité dynamique. La Fat Bob a aussi perdu 15 kilos en 2018. Alors, accrochez-vous.

Street Bob®

Attitude et moteur, voilà les points forts de la Street Bob. Légère, rapide et puissante, la Street Bob est parfaitement adaptée à l’espace urbain. Elle est aussi le cruiser Harley® Big Twin le plus abordable de la gamme. « La Street Bob incarne l’évolution du Bobber, des années 50 à la fin des années 60, enchaîne Richards. Elle a une partie avant qui paraît plus légère que celle de la Slim, mais elle demeure réduite au strict minimum. » Le nouveau guidon mini-ape

est conforme aux limites de hauteur maximale dans toutes les provinces. Le réservoir à carburant aminci de 13 litres met en valeur le moteur. Et toujours dans une optique minimaliste, la Street Bob comprend aussi une jauge électronique numérique sur rehausseur qui porte à croire que l’indicateur de vitesse a tout simplement été balancé sur l’établi.

Fat Boy® et Fat Boy® 114

La toute nouvelle moto Fat Boy redéfinit une icône, avec plus de puissance et une présence beaucoup plus imposante. Le modèle 2018 est nouveau sur toute la ligne, mais c’est incontestablement une Fat Boy. « Après avoir essayé plein d’idées, on a trouvé la bonne formule en surdéveloppant tout simplement le look billette ciselée qui définissait la Fat Boy

originale, dévoile Richards. On a donné plus de définition aux roues pleines Lakester en aluminium et une nouvelle forme extravagante au phare. C’est un design de l’ère atomique complètement modifié et mis en évidence par le nouvel éclairage à DEL Signature et un tas de chrome satiné. » La partie avant de la Fat Boy est massive. Son pneu avant de 160 mm – un record sur un modèle Harley-Davidson – est contrebalancé par un énorme pneu arrière de 240 mm qui semble déborder du gardeboue. La nouvelle Fat Boy est imposante, mais elle pèse en fait 14 kilos de moins que la Fat Boy précédente et elle offre plus de puissance grâce au moteur Milwaukee-Eight 107 ou 114. Les modèles Fat Boy sont équipés du bouton de précharge de la suspension arrière à distance pour tirer le maximum de la nouvelle suspension monoamortisseur.

« Nous avons créé deux nouveaux modèles Softail qui représentent une reprise moderne et agressive des styles Harley-Davidson les plus emblématiques; ils sont manifestement nouveaux et incontestablement Harley-Davidson. » Brad Richards HOG ® MAGAZ I NE C A N A DA

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Deluxe

Low Rider®

La Low Rider était la Harley de votre père… s’il était un rebelle dans les années 70. La nouvelle Low Rider reprend cette attitude pour la nouvelle génération, avec des détails comme la console de réservoir à deux jauges superposées, la visière de phare arquée, la selle monopièce qui s’amincit au-dessus du garde-boue arrière, les roues coulées et le graphique de réservoir rétro. « C’est le modèle Low Rider le plus puissant et le plus dynamique jamais offert par Harley-Davidson, affirme Paul James, gérant – planification

des produits chez HarleyDavidson. Il est léger, rapide, agréable à piloter et d’une beauté rare. » La Low Rider se laisse personnaliser comme un charme. Avec un nombre équilibré de composants chromés et noirs, c’est facile de créer un look custom foncé ou éclatant. Les commandes au pied intermédiaires resserrent le triangle du pilote pour une conduite plus agressive, mais le nouveau châssis Softail permet aussi d’installer ces commandes en position avancée.

La toute nouvelle Deluxe est un coup de cœur classique et le fleuron ultra-lustré de la nouvelle famille Softail. Elle célèbre le chrome et exploite un autre filon de l’héritage Harley-Davidson. « Nous avons éliminé le pouf passager, les rails de la selle et le porte-bagages pour épurer la silhouette de la nouvelle Deluxe, explique Richards. L’arc des deux garde-boues est maintenant exposé et la magnifique peinture couvre encore plus de surface. »

Les clignotants avant et arrière en forme de lame sont exclusifs à la Deluxe. Ils ont un look haut de gamme, mais ils cadrent parfaitement avec l’aspect rétro de cette moto et lui confèrent encore un peu plus de présence. Si la Deluxe affiche un air rétro, son nouveau châssis Softail et son éclairage à DEL témoignent de sa modernité. Avec son nouveau guidon reculé et sa selle remodelée, vous viderez probablement le réservoir avant de vouloir descendre de la moto.

« Nous connaissons tous des motocyclistes dont l’unique désir est de domestiquer une énergie féroce pour la transférer à deux roues. Ils roulent sur des harley-davidson pour ressentir la liberté et mériter le respect en jouant sur le style, la performance et l’individualisme absolu. » Brad Richards

Breakout® et Breakout® 114

Certains motocyclistes refusent de sombrer dans la nostalgie. Ils roulent à fond d’un feu de circulation à l’autre. Le tout nouveau modèle Breakout est plus long, plus bas et plus puissant que l’édition 2017. À la fois Drag et Chopper, la Breakout a tout pour s’imposer avec son gros pneu arrière de 240 mm, sa fourche inclinée, son guidon Drag et ses nouvelles roues coulées Gasser II. Et elle sait livrer la marchandise avec son moteur bicylindre en V Milwaukee-Eight 107 ou 114 et son poids réduit de 16 kilos comparativement au modèle Breakout de l’an dernier.

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« Le nouveau réservoir à carburant à surface lisse de 13 litres a été façonné pour exposer le moteur MilwaukeeEight, fait remarquer Richards. Le moteur paraît énorme sous le réservoir lorsqu’on est assis sur la moto. » Et pour ajouter à son profil flamboyant, le modèle Breakout est équipé d’une nouvelle jauge numérique avec afficheur ACL à profil bas et indicateurs numériques, directement incorporée au rehausseur du guidon. Réglez la précharge avec le bouton externe de la suspension arrière prévu à cette fin et vous voilà parti.


Cadred’action

La manœuvrabilité des motos Softail® entre dans une nouvelle ère avec un tout nouveau cadre qui pousse le look Hardtail classique encore plus loin tout en offrant une machine extrêmement moderne.

Le caisson du cadre loge la principale partie du faisceau de câbles, qui inclut désormais un port de chargement USB monté sur la colonne de direction de chaque modèle.

Trois angles de braquage (28, 30 et 34 degrés) selon le modèle.

La structure du châssis est allégée de 15 à 20 % (6 à 8 kg) par rapport aux Softail et Dyna® actuels (varie selon le modèle).

Le bras oscillant transfère le mouvement de la roue au monoamortisseur sous la selle sans altérer les lignes classiques et pures du cadre Hardtail.

La haute technologie de la suspension à vanne à double flexion offre la performance des fourches à cartouche de course avec les atouts de l’amortissement linéaire tout en réduisant le poids.

La nouvelle suspension arrière monoamortisseur relie efficacement le bras oscillant au châssis, avec un réglage facile de la précharge de l’amortisseur arrière pour augmenter la charge utile et le confort du pilote et du passager.

Deux largeurs de cadre (standard et large) accommodent des pneus arrière de plusieurs dimensions.

Le nouveau cadre est 65 % plus rigide que le cadre Softail actuel et 91 % par rapport à celui des Dyna.

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La combinaison du nouveau châssis plus rigide et de la suspension améliorée de la Softail assure au pilote une manœuvrabilité plus dynamique.


70 4'6174 #7: 5174%'5 ¶ /161 #8'% Une motocycliste de Vancouver et son père resserrent leurs liens lors d’une virée de 2 600 kilomètres el Texte : Becky Goebel @actuallyitsax Photos : John Evely



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uand j’ai terminé mes études universitaires en mars dernier, mon père a invité toute la famille au restaurant pour célébrer. En sortant du resto, un cadeau m’attendait : une moto Harley-Davidson® Roadster ™ 2007 brillant de tous ses feux. Jamais je n’aurais imaginé recevoir un présent aussi utile, aussi bien pensé et aussi peu orthodoxe – et il venait de mon paternel! Il m’a fait promettre que nous ferions un voyage à moto ensemble. Mon père, Mark, pilote des motos depuis toujours. Il a 50 ans et il se balade sur une Harley-Davidson Heritage Softail™ 1993 orné de franges de guidon, d’étiquettes et de tout le bataclan. Quand le moment propice pour nous deux est arrivé, il a réservé une semaine de congé et m’a demandé de lui préciser où je pouvais venir le rejoindre pour notre grand départ. Il était prévu que je parcourrais à moto les 620 kilomètres entre Vancouver et la maison de mes parents à Castlegar, en C.-B. De là, papa et moi allions faire les 1 300 kilomètres jusqu’à notre ville natale, Prince Albert, en Saskatchewan. C’est là où nous avons tous les deux grandi et passé la majeure partie de nos vies. Nos racines y sont encore : le café que mes parents ont bâti de leurs blanches mains et plusieurs membres de notre parenté. Je n’y étais pas retournée depuis des années et je savais que d’y aller à moto avec mon père serait quelque chose de bien spécial. Ma famille est tricotée serrée; durant mon enfance, on faisait tout ensemble d’autant qu’entre nous, les trois enfants, peu d’années nous séparaient. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de moments seuls avec mon père; alors je jubilais de l’avoir à moi toute seule pour une semaine. Je savais qu’on allait se découvrir mutuellement, devoir prendre des décisions et probablement se tomber sur les nerfs au moins une fois. Avant notre départ, mon père m’a aidée à laver ma moto, a gonflé mes pneus et rajouté de l’huile. Il m’a révélé qu’il avait travaillé 37 jours au cours des 38 derniers jours à l’usine de papier et qu’il avait hâte de lever le camp. Bien qu’une longue équipée à moto ne soit pas nécessairement des « vacances », la route est bonne pour la santé mentale parce qu’elle nous libère l’esprit. Il m’a prise par la main avant de réciter une prière pour notre voyage, puis on a sauté sur nos montures et mis le cap sur l’est.


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photos et à évoquer des souvenirs qu’on n’a même pas réalisé qu’on s’en allait directement dans une tempête de pluie. Comme quand j’étais petite, mon père a tout fait pour que je me sente bien. Il a rangé mes appareils-photos dans ses sacoches imperméables et m’a remis une boisson chaude à la station-service où on s’était réfugiés. Remarque-t-il qu’il

PHOTO : BECKY GOEBEL

On avait décidé de ne pas trop prolonger notre première journée (380 km), mais il nous a quand même fallu toute la journée pour nous rendre à Radium Hot Springs, BC. On était si heureux d’être sur la route qu’en plus de circuler lentement dans les cols, on s’est arrêtés à chacun des belvédères et des cafés et on a passé tellement de temps à jaser, à prendre des

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fait ces gestes-là? Moi, oui. Même si j’ai 25 ans, je serais toujours sa petite Becky, la première-née du couple. La traversée de Banff et des Rocheuses et tout le trajet jusqu’à Calgary ont été formidables. La Sportster et la Softail sont des motos géniales, mais avec mon moteur 883 et ma selle modifiée et le guidon rehaussé et le moteur plutôt vieux de mon père, nous pouvions nous attendre à des journées longues et pénibles dans les Prairies. À notre arrivée à Calgary, on s’est dirigés vers Calgary Harley-Davidson. Mon père avait l’idée d’acheter une Road Glide® flambant neuve pour le reste du voyage. Une fois chez le concessionnaire, j’ai demandé, presque à la blague, une bonne grosse moto pour moi. Les gars m’ont répondu en riant qu’il leur restait effectivement une monture dans leur parc de motos de location cette semaine-là et que c’était un trois roues Harley-Davidson Tri Glide®. Je me suis entendu dire : « J’embarque! » et pour les prochains 1 400 kilomètres, mon paternel et moi avons roulé en tout confort. Ce jour-là, on était censés parcourir seulement 600 kilomètres, mais comme nos nouvelles montures étaient si confortables, on en a fait près de 800 si bien qu’on s’est rendus jusqu’à Prince Albert – et on n’avait même pas les fesses en compote. Le ciel à perte de vue, les vastes champs de colza et les différentes odeurs qui venaient chatouiller nos narines à mesure que nous avancions nous ont rappelé tellement de souvenirs. D’une station-service à l’autre, on se décrivait mutuellement ces odeurs. On est arrivés à destination à la nuit tombée et là, un brin nostalgique, je me suis revue toute petite, à moitié endormie sur la moto de mon père, les orteils touchant à peine les appui-pieds et mes bras autour de lui, sur le chemin de retour après une partie de balle molle. Je me sentais si loin de Vancouver et si près de mes racines. C’était merveilleux. Nous retrouver ensemble à moto dans notre ville natale, c’était pour moi la réalisation d’un rêve. J’étais revenue à Prince Albert des tonnes de fois, mais y être toute seule avec mon père et nos montures était vraiment spécial. On s’est arrêtés devant la maison où j’avais grandi, promenés le long de la rive et assis là où on avait l`habitude de regarder les feux d’artifice à la fête du Canada. On est allés à la maison où Baba et Guido vivent depuis


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PHOTO : BECKY GOEBEL

PHOTO : BECKY GOEBEL

40 ans et on les emmenĂŠs faire un tour de moto. On est passĂŠs devant mon ĂŠcole primaire, le cafĂŠ bâti par papa quand j’avais 10 ans et mĂŞme le pĂŠnitencier, oĂš il avait travaillĂŠ Ă un moment donnĂŠ. Prince Albert n’est la ville la plus sĂŠduisante au monde, mais cela avait peu d’importance. Sur le chemin de retour, j’Êtais si reconnaissante. Bien que mon père et moi ayons 25 ans de diffĂŠrence, on a un style semblable, notre amour des motos est le mĂŞme et, sur la route, on dirait qu’on a le mĂŞme âge. Si vous avez la possibilitĂŠ de faire de la moto avec vos parents – ou vos enfants –, ne ratez pas cette chance. On a dĂŠveloppĂŠ tous les deux un nouvel ensemble de signaux de la main et d’habitudes au cours de ce voyage. On avertissait l’autre de la prĂŠsence d’un animal en bordure de la route en faisant semblant de le tirer. On se moquait des routes rectilignes en faisant un geste comme si on ne savait pas dans quelle direction aller, puis en pointant tout droit, tout droit, tout droit. Si jamais vous vous perdez en Saskatchewan, jetez un coup d’œil autour de vous et vous verrez probablement votre destination. C’est ahurissant comme c’est plat, mais, maudit, que le ciel est beau. Il faut aussi dire que vous ne savez rien au sujet des moustiques Ă moins d’avoir traversĂŠ les Prairies. Merci, mon Dieu, pour les postes de lavage pour les motos HarleyDavidson Ă tous les Best Western. Et moi, en plus, j’ai la chance d’avoir un père qui adore laver des motos. C’Êtait la première fois que j’ai vraiment eu la chance de partager avec mon père mon amour des ĂŠquipĂŠes Ă moto. On avait en rĂŠserve tellement d’anecdotes semblables tirĂŠes de nos voyages respectifs et de nos vies qu’on pouvait se renvoyer la balle durant toute une soirĂŠe. C’est merveilleux de partir loin de chez soi avec quelqu’un, sans savoir exactement ce qui va se passer – ce qu’on va apprendre l’un de l’autre, quels souvenirs vont surgir ou quels obstacles il faudra surmonter ensemble. Avec mon père, ce fut encore plus fort. Maintenant, en tant qu’adultes, on peut vraiment se parler de choses dont on ne s’Êtait jamais parlĂŠ auparavant. Après ce voyage, on se connaĂŽt mieux. On a nos petites blagues Ă nous, on s’est confiĂŠ des choses dont on n’a jamais parlĂŠ Ă personne et on a crĂŠĂŠ des souvenirs qu’on n’oubliera jamais. Papa, je te suivrais n’importe oĂš n’importe quand, surtout si c’est sur une Harley-Davidson!

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PHOTO : MARK GOEBEL

Mon expérience de la Tri Glide a été pas mal trippante. Au début, c’était une sorte de la blague : moi, toute petite, sur ce gros trois roues étincelant. Mais la location de cette machine a marqué pour moi un point tournant au cours de ce voyage. La Tri Glide était équipée de six haut-parleurs, d’un régulateur de vitesse automatique et d’un coffre. Et en plus, zéro tremblements de tête! J’ai l’habitude de me faire balloter par le vent et de pousser le moteur de ma Sportster au max, mais la Tri Glide était un charme à piloter sur la grand-route. Je n’étais pas du tout fatiguée ni endolorie à la fin d’une longue journée. Je recommande ce véhicule aux personnes qui ont peur d’enfourcher une moto, qui ne sont pas capables de la faire tenir debout ou qui, à cause d’un handicap, ne peuvent mettre le pied par terre. C’est très stable et facile à manœuvrer. Et c’est une bonne façon de rouler en toute liberté sans avoir à faire travailler autant de muscles que pour piloter une moto.


UN AVEC LA


Quand l’appel de la route résonne, chargez votre attirail de camping sur votre moto et filez vers l’horizon comme un cowboy des temps modernes sur votre monture d’acier. Pour bien des membres HOG®, c’est la façon idéale de communier avec la nature. Compilation : Jeremy Pick Photo : Kalen Thorien

La skieuse professionnelle et grande aventurière Kalen Thorien voyage léger quand elle part sur sa Harley-Davidson® FXR. Vous pouvez la suivre sur Instagram @kalenthorien.


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e motocyclisme et le camping sont faits pour s’entendre. Ne faire qu’un avec la nature, emprunter des routes de campagne et ne pas avoir à revenir à la civilisation pour trouver une chambre pour la nuit, le camping, c’est ça pour un grand nombre d’entre nous. Pourquoi passer une journée le visage baigné par le vent pour ensuite dormir dans un motel? Ces histoires de camping de quelques membres HOG vous en diront plus long.

Notre vie ensemble sur la route Le plus beau voyage de camping que mon mari, Scott, et moi avons fait a eu lieu en 2011 à bord de notre moto Road King® Classic 2002. On est partis de Duluth, au Minnesota, pour dix jours, un périple de plus de 4 800 kilomètres qui nous a fait traverser trois États, trois provinces et trois parcs nationaux (Glacier, Banff et Theodore Roosevelt). On a campé pendant huit des dix jours, été aux prises avec près de 40 0C dans les plaines du Dakota du Nord, essuyé de la pluie verglaçante et vu non seulement un gros accident qui a entraîné la fermeture d’un col en Colombie-Britannique, mais aussi un éboulement en Alberta et des inondations en Saskatchewan et dans le Dakota du Nord. Quelle aventure inoubliable! Ces jours-ci, on ne fait plus tellement de camping, mais on continue à voyager avec notre Harley®. On a fait, par exemple, une virée de dix jours à travers les Rocheuses du Colorado et découvert Arches et le Canyonlands National Park dans l’Utah. Depuis Moab, on a rayonné pendant trois jours sur les routes sinueuses et vallonnées autour des parcs nationaux et le Dead Horse Point State Park. Pour nous, une moto Harley-Davidson®, c’est la seule façon d’explorer ce beau pays.

Bien au sec Il y a quelques années, j’ai fait un voyage de camping d’une semaine. Armé d’une tente, d’un sac de couchage et d’autre matériel de camping, j’ai quitté Huntington pour l’Omega Institute à Rhinebeck, New York, au guidon de ma Fat Boy® 1998 et filé sur la route panoramique du côté nord de Long Island pour aller prendre le Port Jefferson Ferry jusqu’au Connecticut. Pendant ma semaine relaxante à Omega, j’ai pu faire plusieurs belles randonnées à moto. J’étais censé revenir le vendredi, mais il y a eu le jeudi soir des averses torrentielles qui ont duré toute la nuit. Le vendredi matin à mon réveil, ma tente était parfaitement sèche, mais le terrain de camping semblait désert. Quand je suis allé à l’accueil pour prolonger mon séjour, le préposé n’en revenait pas que je sois resté dans ma tente par un temps pareil. Tous les campeurs avaient réclamé des chambres. Je suis resté une nuit de plus à Omega et revenu chez moi par un temps radieux en passant par la route sinueuse du parc de Bear Mountain. Mike McGinniss Huntington, New York

Sherry Seglem Wrenshall, Minnesota

Nature rime avec aventure J’aime partir pour de longues randonnées sur ma Road King Classic avec une tente, le sol, un matelas gonflable et mon cellulaire pour les urgences. Au cours des 36 dernières années, j’ai vécu des expériences de camping pas mal spéciales : j’ai donné mon sac de couchage à un grizzly dans les Rocheuses canadiennes;

je me suis réveillé sous sept centimètres de neige fondante sur ma tente près de West Glacier, dans le Montana; j’ai flotté sur mon matelas au Tennessee quand une pluie forte a inondé ma tente; et près de Baton Rouge, en Louisiane, un homme a secoué mon mât de tente un matin pour me signaler que j’avais dormi sur le lieu de passage des crocodiles entre deux étangs! Brian Bennett Anchorage, Alaska

La tête dans les étoiles Il y a quelques années, je suis allé au rallye motocycliste Colorado 500. J’ai planté ma tente à un endroit merveilleux dans le Grand Canyon National Park et vu des wapitis se promener dans le terrain de camping. À la tombée de la nuit, j’ai fait un feu de camp et ouvert une bouteille de vin. Je me souviens de n’avoir rien fait d’autre que de contempler le ciel noir constellé d’étoiles. James Glubka Yucaipa, Californie

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Un voyage d’agrément en Europe

Un gars prêt J’essaie de faire au moins un voyage en montagne chaque été au guidon de ma moto Road King et je vise habituellement un terrain de camping dans un parc national. Un compagnon de route avait la mâchoire décrochée en me voyant réussir à mettre tente, sac de couchage, matelas pneumatique, chaise, glacière, cafetière, réchaud, garage temporaire et vêtements pour une semaine sur ma moto.

J’ai fait du camping pendant 10 semaines en Europe sur ma moto Harley-Davidson Sportster® 2001, que j’avais fait venir des États-Unis. Je voyage beaucoup de par le monde à cause de mon travail, mais je n’ai pas le temps de visiter et c’est pourquoi j’avais toujours rêvé de partir en camping. En Allemagne, je suis allé voir le Nid d’aigle, les brasseries de Munich ainsi que le Mémorial soviétique et le Palais du Reichstag à Berlin avant de rendre visite à de la parenté éloignée en Suède. C’est dans ce pays que j’ai vu dans un musée une moto Harley-Davidson 1920 avec son side-car. Comme mes grandsparents viennent de Finlande, j’y suis allé par bateau avec ma Sportster et trouvé le lieu où mon grand-père est né et a grandi. À part quelques jours de mauvais temps qui m’ont forcé à rester dans une cabine, j’ai dormi sous ma tente et préparé mes repas sur un réchaud de camping.

Mike Fincher Caroline du Nord

Richard Farb Punta Gorda, Floride

Tout un road trip Ma fiancée, Janet [ci-dessous], et moi sommes tous les deux semi-retraités et notre priorité, c’est de faire de la moto et du camping dans les plus beaux endroits aux États-Unis. Après avoir évité la tente pendant plusieurs années à cause de mes maux de dos, j’ai découvert le hamac, ce qui a grandement amélioré nos voyages de camping. Après quelques essais, nous nous sommes lancés dans ce que nous avons appelé notre « 2016 Epic Road Trip: Harleys & Hammocks », de la Floride au Yellowstone. Cette odyssée de plus de 14 000 kilomètres nous a fait découvrir 23 États, 11 parcs nationaux ainsi que de nombreux monuments nationaux et parcs régionaux dans un peu plus de deux mois. Une expérience fantastique, que nous avons d’ailleurs décidé de répéter cette année. Rich Bernard Ellenton, Floride

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Touring fait


coup

Un ton plus ténébreux pour les modèles Street Glide® Special et Road Glide® Special 2018. Texte : Charles Plueddeman

Harley-Davidson complète son trio de baggers à l’esthétique agressive avec l’introduction des modèles custom d’usine Street Glide Special et Road Glide Special 2018 qui se joignent à la Road King® Special – toutes des motos pour les pilotes en quête d’un look ténébreux. Les modèles Street Glide Special et Road Glide Special héritent des lignes plus basses et du style plus obscur lancés au milieu de 2017 avec la Road King Special. Avec ces motos, le chrome est mis de côté et le noir est à l’honneur, des silencieux à la partie avant. Même les nouvelles roues Talon sont noires. « Les modèles Special ont vraiment eu droit à une cure de rajeunissement, explique Brad Richards, vice-président – style et conception chez Harley-Davidson. Il y a seulement quelques détails chromés sur les groupes moteur noircis pour mettre en valeur la forme du bicylindre en V. Les deux motos rasent de près la chaussée sur une suspension écrasée et les nouvelles sacoches allongées font paraître ces montures encore plus basses. C’est actuellement un look très à la mode sur la scène des baggers custom ». Les deux nouveaux modèles Special sont équipés de roues Talon noir brillant, 19 po à l’avant et 18 po à l’arrière, avec des rayons minces qui mettent en valeur le diamètre de la roue avant. Pare-jambes, guidon et commandes manuelles, fourches avant et garniture, rétroviseurs, clignotants, carters de moteur, cache de filtre à air, silencieux et pare-chaleur, tous sont revêtus de noir. Les nouvelles sacoches allongées enveloppent la partie supérieure des silencieux, ce qui augmente leur capacité de rangement et abaisse visuellement le profil des deux motos. Le panneau qui comble l’espace entre les sacoches et le garde-boue arrière s’harmonise aux lignes abaissées de la partie arrière. Côté technique, la Street Glide Special et la Road Glide Special ont beaucoup à offrir : système d’infodivertissement Boom!™ Box 6.5GT à écran couleur tactile avec GPS intégré, système de freinage Reflex™ intégral avec ABS et système de sécurité Harley-Davidson® Smart, tous en équipement de série. Sous son revêtement ténébreux, le groupe moteur Milwaukee-Eight™ 107 pompe un couple puissant. Le tout dernier Harley® Big Twin comprend des culasses à quatre soupapes à débit élevé avec deux bougies par cylindre pour une combustion plus efficace. Le confort du


pilote et du passager a été amélioré grâce au système de refroidissement de l’huile qui cible les zones les plus chaudes des culasses pour ainsi réduire la chaleur et améliorer le rendement thermique. Un arbre d’équilibrage interne unique annule 75 % des vibrations au ralenti pour une expérience de conduite plus confortable sans pour autant que soit affecté le grondement classique du bicylindre Harley en V. Il est facile d’améliorer la performance du MilwaukeeEight grâce aux kits Stage Screamin’ Eagle®, aux choix d’admission à haut débit et aux silencieux Street Cannon, qui respectent les normes antipollution du Canada ainsi que la garantie d’usine Harley-Davidson. Les composants de la suspension Premium s’accordent parfaitement à la performance remarquable du moteur Milwaukee-Eight. La Street Glide Special et la Road Glide Special sont équipées d’amortisseurs arrière à émulsion avec un bouton

pratique pour régler facilement la précharge selon le poids du passager et de l’équipement. Une fois réglée, la précharge n’a pas à être réajustée. La suspension avant profite d’une nouvelle technologie de suspension haute performance à vanne à double flexion; l’amortissement linéaire qui en résulte optimise la tenue de route et les performances de freinage.

À chacun son modèle Special en fonction de ses préférences personnelles. La Road King Special offre l’expérience classique HarleyDavidson FL sans système de son ni pare-brise (ils peuvent être très facilement installés en option). Sur la Street Glide Special, on bénéficie de la protection offerte par le carénage Harley-Davidson aile de chauve-souris

traditionnel avec évent Splitstream qui réduit la turbulence et par un parebrise à profil bas. Le carénage nez de requin monté sur cadre de la Road Glide Special offre un profil aérodynamique perfectionné en soufflerie, un évent triple Splitstream, un phare double Daymaker ™ à DEL et un déflecteur bas. Les ténèbres n’ont jamais été aussi invitantes.

Pour les motocyclistes qui préfèrent un look plus chromé, les modèles Street Glide et Road Glide de base sont offerts avec le système Boom! Box 6.5GT, l’ABS et le système de sécurité en option.

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LA ROUTE VERS RONDA Des amitiés se tissent à moto sur les routes en lacets du sud de l’Espagne Texte et photos : Viktor Radics


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e la magie s’opère quand un groupe d’étrangers décident de faire une randonnée à moto ensemble. Nos activités chez nous, l’importance ou la non-importance que nous nous accordons ne comptent plus – la simple expérience de rouler ensemble nous ramène à ce qui est fondamental chez l’être humain. C’est pourquoi j’ai sauté sur l’occasion quand on m’a parlé de la possibilité de me joindre à des motocyclistes de l’Italie, de l’Inde et du Canada – incluant Karen Mayberry et Jay Owens de H-D Canada – pour une équipée épique sur le nouveau modèle Street Rod® 750. Quel meilleur endroit où se faire de nouveaux amis que sur les routes de montagne en lacets du sud de l’Espagne? Le trajet : de Marbella à Ronda, tout en montée, en passant par El Burgo et retour par la légendaire Route 97 et ses nombreux virages en épingle. Après avoir fait la rencontre de mes compagnons de route, j’ai accroché avec une sangle mon appareil-photos autour de mon épaule et je me suis assis dans ma position préférée pour prendre des photos – main droite sur la manette des gaz

et main gauche sur le bouton déclencheur (pas conseillé à tout le monde). Puis ce fut le grand départ. En quelques minutes, on s’est retrouvés dans les montagnes sur des routes à faire rêver. Quel bonheur de rouler dans un paysage en constante métamorphose : d’abord des collines verdoyantes couvertes de vergers et de champs de labour, puis des montagnes de moyenne altitude à la végétation luxuriante laissant place à des falaises rocheuses impressionnantes. Partout, des routes asphaltées bien entretenues et surtout sinueuses à souhait – le type de routes pour lesquelles la Street Rod est conçue. Lunch à El Burgo, un village en montagne où aiment s’arrêter les motocyclistes en route vers Ronda. Au Restaurante Casa Pepe, j’ai commandé du thon parce que, quand on nous dit qu’il a été pêché le matin même, c’est la chose à faire. Autour de notre grande table, les conversations ont commencé à fuser – en dépit des barrières linguistiques. Ici, nos egos ont tôt fait de disparaître grâce à la magie de notre passion commune pour la moto. Après le lunch, on a dévalé des collines

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En quelques minutes, on s’est retrouvés dans les montagnes sur des routes à faire rêver.

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vallonnées émaillées de formations rocheuses bizarres et d’arbres rappelant les épinettes des campagnes ontariennes. Puis ce fut la descente vers Ronda. Après avoir traversé cette ville d’est en ouest, on a stationné nos motos à côté des arènes qui, construites au XVIIIe siècle, sont parmi les plus anciennes de l’Espagne. Certains membres du groupe sont partis explorer cette ville superbe, perchée audessus d’un ravin de 120 mètres; d’autres comme moi ont préféré se rendre au Restaurante Don Miguel, un endroit génial situé au bout d’une ruelle pavée et au bord du pont principal, le Puente Nuevo. On a choisi une table dans la cour arrière et commandé des boissons gazeuses et des cafés. On n’en croyait pas nos yeux! Du pont, on pouvait voir les montagnes de la Serrania de Ronda et les routes parfaitement sinueuses qu’on avait empruntées. On avait d’autant plus hâte à l’aventure qui nous attendait sur le chemin du retour. Rien d’étonnant qu’à la fin de cette expérience magnifique vécue ensemble, on était

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À LA DÉCOUVERTE DE RONDA Cette destination adorée des motocyclistes européens vaut le détour Christina Newberry

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rnest Hemingway a dit de Ronda que c’était un lieu idéal pour une lune de miel ou encore une aventure torride. Les deux parties de cette vieille ville fortifiée, perchée sur le Tajo, un ravin profond qui surplombe le fleuve Guadalevín, sont d’une beauté fascinante. Mais le célèbre auteur n’était pas seulement attiré à Ronda par son romantisme. Ronda est l’un des plus anciens centres de tauromachie d’Espagne; les arènes datent du XVIIIe siècle. Hemingway y venait souvent, attiré par le spectacle et la violence des corridas, les toreros avec qui il s’était lié d’amitié, la ville elle-même et ses habitants, dont il se sentait proche.

Aujourd’hui, il y a peu de corridas dans l’historique Plaza de Toros, qui est cependant ouverte aux visiteurs. On peut donc aller se placer au centre de la piste et regarder les gradins où Hemingway s’assoyait avec Orson Welles, un autre adepte des corridas. Sous les gradins se trouve le Musée taurin, qui raconte l’histoire de la tauromachie en Espagne. Si les corridas ne vous disent rien, vous pouvez vous promener le long du Paseo Ernest Hemingway pour admirer les paysages montagneux qui étaient si chers à l’auteur ou encore plonger dans le passé de Ronda. C’est une vieille ville – après tout, le Puente Nuevo ou « pont neuf » a 225 ans.

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En fait, Ronda est habitée depuis l’âge néolithique. Le musée municipal, à l’intérieur du Palacio Mondragón qui date du XIVe siècle, explique bien la longue et complexe histoire de ce lieu géographique, conquis entre autres par les Romains, les Maures et les Rois catholiques de Castille. Les bains arabes du XIIIe siècle sont parmi les mieux préservés d’Espagne. Toute ville qui a fait fondre le cœur d’Ernest Hemingway doit bien avoir quelque chose de spécial. Ajoutez-y les routes de montagne en lacets qui y mènent et il est clair que Ronda est l’endroit idéal pour une aventure, torride ou pas, à moto.

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Des motocyclistes ontariens dans l’Ouest en quête de la combinaison ciel-route-moto parfaite Texte : Ricki Letofsky

À LA CROISÉE DE LA ROUTE

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otre odyssée épique a pour point de départ une carte des É.-U., une fascination pour l’Ouest et six mois de planification avec mon mari, Bernie. Quand le grand jour est enfin arrivé, on a expédié notre monture Limited 2016 d’un noir étincelant d’une banlieue de Toronto jusqu’à Calgary et pris l’avion pour aller à sa rencontre en vue d’une virée de 17 jours. De Calgary à Banff, la route Transcanadienne s’est mise à grimper et à serpenter et l’air s’est fait de plus en plus vivifiant. Chaque nouveau virage nous réservait une autre image splendide des Rocheuses. Comment ne pas se sentir connectés à la terre et aux cieux? Juste avant de passer en C.-B, on a traversé la ligne continentale de partage des eaux.

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On a ensuite piqué vers le sud sur la Route 93. Ce minuscule tronçon sur la carte est époustouflant. Imaginez : une série de petites villes et des terres agricoles, avec des chèvres le long de la route, des montagnes qui cèdent la place à des champs sauvages et à des arbres verdoyants et des ponts qui enjambent des cours d’eau d’un bleu transparent! Dodo à Cranbrook, en C.-B. Le lendemain matin, on a repris la Route 93, nichée dans un écrin montagneux sous un ciel bleu, en direction de Kalispell, au Montana. Les rivières, ruisseaux et lacs du Montana forment un tableau magique avec la nature verdoyante. J’ai ouvert les bras pour mieux sentir le vent glisser tout autour de moi. On ne faisait qu’un avec la route et le ciel.

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On est arrivés tôt en matinée à Kalispell, la portée d’entrée au Glacier National Park, parce qu’on voulait éviter la cohue. L’air était pur et frais dès le début de notre montée de 80 kilomètres jusqu’à une altitude de 1 800 mètres sur la bien nommée Going-tothe-Sun Road. Chaque courbe nous dévoilait un superbe spectacle et il était difficile de voir la ligne de démarcation entre notre voie et le ciel. On a été éclaboussés par de la neige fondante projetée par des chutes et, près du sommet, on a de nouveau traversé la ligne de partage des eaux. C’est comme si on avait été transportés dans une toile dépeignant une route dans un autre monde. Notre prochaine destination était Helena, au Montana, mais Bernie a eu envie d’improviser… pour aller savourer le célèbre sandwich Wop Chop chez Muzz & Stan’s Freeway Tavern (le resto favori d’Evel Knievel) situé à Butte, toujours au Montana mais à 110 kilomètres de Helena! On a l’habitude de prendre des routes panoramiques, mais l’Interstate 15 South est le seul chemin vers Butte. Avec des champs de culture à perte de vue, on s’était préparés pour un trajet en droite ligne. Au bout d’une heure, cependant, des montagnes sont apparues sous la forme de vagues touches de mauve à l’horizon. Plus elles prenaient forme, plus la route devenait intéressante. En fait, on était presque seuls sur ce beau ruban de bitume serpentant à travers les contreforts avec, comme compagne, l’étincelante rivière Missouri. Et pour compléter la scène : des aigles qui s’amusaient à tourner en rond

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paresseusement au-dessus de nous. Le Montana, c’est vraiment le lieu de rencontre des cieux avec la terre. Le lendemain, cap sur Cody, au Wyoming, ce qui nous a permis de découvrir la Beartooth All-American Road (une section de la US Route 212), au pied de laquelle se trouve l’adorable ville de Red Lodge, le point de rendez-vous des motocyclistes qui voyagent entre le Wyoming et le Montana. Après un bref arrêt-lunch, quelques achats chez le concessionnaire Harley-Davidson et une petite visite du Pollard Hotel qui date du XIXe siècle, il était temps de nous attaquer au Beartooth Pass, un col situé à 3 300 mètres. À l’approche des Beartooth Mountains, la route est large et sinueuse. Bien au-delà de la limite des arbres, le paysage est rocheux et aride. Notre émotion était forte à chaque virage. La vue est imprenable quand on est au sommet du monde. On a traversé au Wyoming en passant par le Chief Joseph Scenic Byway, une route agréable en descente qui se faufile autour des contreforts. Pas un chat en vue. Des mésas striées de rouge sur un fond de ciel bleu à l’infini. Je me disais que des pionniers étaient passés par là autrefois et qu’ils avaient contemplé le même spectacle et je me sentais si proche d’eux. Cody est apparue au loin. Une vraie ville de cowboys avec des gens sympathiques et de la bonne bouffe. On en a profité pour visiter l’Old Trail Town, assister à un rodéo et passer une journée au Buffalo Bill Center of the West, qui fait partie du Smithsonian Institute. On est partis deux jours plus tard parce qu’on avait rendez-vous avec l’Old Faithful

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au Yellowstone National Park. La route qui y mène serpente en pleine forêt. Quand on s’est joints à la foule en attente, l’Old Faithful a fait jaillir, à l’heure dite, sa colonne d’eau chaude de 30 mètres. Notre prochaine étape était Jackson Hole. À la sortie du Yellowstone, on a emprunté le Wyoming Highway à travers des forêts luxuriantes bordant de vertes prairies où broutaient des bisons. Une série de courbes fluides nous ont amenés au bord d’un lac tranquille, le Jackson Lake, puis au Teton Mountain Range, qui surplombe le Snake River Canyon.

Après une nuit à Jackson, on a repris le Highway 191 pour piquer vers l’est sur la US Route 26. Le sol était couvert de sauge, qui embaumait l’air sous la rosée du matin. Puis la route a commencé à grimper jusqu’à plus de 2 700 mètres en traversant la superbe Shoshone National Forest encadrée au loin de pics montagneux. Mais ce panorama a vite cédé la place à de vastes fermes agricoles et à des ranches où s’ébattaient des chevaux. Le terrain ne cessait de se métamorphoser à mesure qu’on traversait une série de petites villes. À Shoshoni, on a filé en direction nord sur la Route 20. Fini les terres agricoles; place au Wind River Canyon. Sur la route qui longe la rivière dans les terres de la Wind River Reservation, on a vu des ravins et des gorges.

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Un chemin de fer zigzaguait sur le flanc des montagnes et, entre les montagnes, on pouvait apercevoir de spectaculaires mésas dans un plateau aride. Ça, c’est le genre de route dont rêve tout motocycliste! Au bout du parcours, on a lâché un long soupir. On était maintenant à l’entrée de Thermopolis, qui abrite plusieurs sources hydrothermales et des restes de dinosaures. De Thermopolis à Gillette, on a pris le Sweet 16 Highway, puis en avant toute pour les Black Hills du Dakota du Sud pour la Bike Week. De Sturgis, à Deadwood, à Lead et à Custer, chaque localité fourmillait de Harley®. Ces endroits ne comptent que quelques milliers d’habitants, mais ils déroulent tous le tapis rouge pour les motocyclistes. Ciel bleu, douces collines, brises chaudes, routes fantastiques, campagne superbe et vrombissement continu de motos ont tous été au menu des quelques jours suivants. Une visite du Dakota du Sud ne serait pas complète sans une randonnée jusqu’au Badlands National Park. La chaussée était magnifique, la chaleur, écrasante, et le paysage, aussi vaste que désert. Les formations géologiques, visibles à des kilomètres à la ronde, formaient un spectacle diablement impressionnant! De Custer, on a pris le Highway 16A – l’Iron Mountain Highway, qui figure au palmarès des meilleures routes en Amérique du Nord pour le motocyclisme. Avec ses 314 courbes sur 27 kilomètres en pleine forêt, il est fait pour des Harley. Des tunnels percés dans le flanc de la montagne permettent d’apercevoir le Mount Rushmore. On s’est bien sûr arrêtés pour saluer les quatre grands présidents. Une fois dans le fuseau horaire du Centre, le terrain est plat et se poursuit jusqu’à l’infini. Des épis de maïs et de blé et des tournesols tapissent les champs. La traversée du majestueux fleuve Mississippi marquait pour nous le début du chemin de retour. En 17 jours, nous avons vu dix États et trois provinces, traversé la ligne de partage des eaux six fois et parcouru 6 500 kilomètres. Chaque jour a été pour nous une combinaison parfaite de ciel, de route et de moto. Nous pensons que nous avons découvert la clé de l’univers – elle est dans le moteur de notre Harley-Davidson®!

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Vous aimeriez recevoir des cadeaux HOG® gratuits juste pour le plaisir de piloter votre moto? Il vous suffit de vous inscrire au concours ABC du Touring! Le concept est simple : vous partez à moto, vous photographiez des pancartes et divers points d’intérêt commençant par une lettre de l’alphabet, vous additionnez les points pour chaque photo et vous récoltez! Non, il n’y a pas d’argent à gagner, mais vous aurez droit à une foule de beaux moments et peut-être à un peu plus si vous cumulez assez de points. En plus d’une épinglette et d’un écusson ABC officiels, vous pourriez recevoir des cartes-cadeaux échangeables contre de la marchandise Harley-Davidson et HOG et d’autres prix exclusifs. Pas besoin d’être un pro de la photo pour le concours ABC. Il faut juste suivre quelques consignes importantes. Votre moto doit être visible dans chaque photo tout comme une pancarte « officielle » désignant la lettre de

l’alphabet pour chaque catégorie de points; de plus, au moins cinq des photos doivent être des égo-portraits de vousmême bien qu’il y ait quelques exceptions, nos juges se réservant une certaine latitude à cet égard. Nous tenons à ce que cela soit simple et amusant pour vous. C’est la règle numéro un à garder en tête! Vous pouvez accumuler des points dans toutes sortes de catégories : nom de ville, de comté et de pays, parcs nationaux et provinciaux, concessionnaires HarleyDavidson, rallyes et arrêtsépinglettes HOG, par exemple. Consultez le hog.com/abc pour la liste complète et les règlements; vous pourrez d’ailleurs télécharger vos photos sur ce même site. Pour vous montrer à quel point il est facile de commencer à participer au concours ABC du Touring, nous avons demandé Michael Spain Smith, membre HOG et photographe professionnel, de faire une courte randonnée à moto dans sa ville natale, Las Vegas, en compagnie de quelques amis en se donnant comme objectif de ramasser cinq points en vue d’avoir droit à un écusson et à une épinglette ABC du Touring.

Chaque parc du National Park Service aux États-Unis ou parc fédéral ou provincial au Canada que vous visitez vous donne un point. Portant le nom d’Elwood Mead, le commissaire du Bureau of Land Reclamation pendant la construction de la Hoover Dam sur le fleuve Colorado, Lake Mead est maintenant, sous la direction du National Park Service, un « National Recreation Area ». C’est le premier point récolté par Michael.


On récolte aussi des points pour chaque pancarte de ville, village, canton ou municipalité. De A à Z, cela fait un maximum de 26 points. Avec le « B » pour Boulder City où se situe la Hover Dam – l’une Chaque État américain, des deux villes au Nevada où les paris sont province ou territoire canadien et interdits –, voilà donc deux points. pays visité compte pour un point. Un point pour le « A » d’Arizona. Donc trois points jusqu’ici.

Bienvenue à Las Vegas, sans doute la pancarte de ville la plus célèbre au monde, encore plus cool avec l’enseigne de Las Vegas Harley-Davidson bien visible dans le décor.* Il est permis dans le concours ABC de soumettre la même photo pour réclamer de multiples points si elle correspond à plus d’une catégorie. Cette photo donne un point pour le « L » de Las Vegas et, comme un concessionnaire peut être utilisé pour réclamer des points soit pour la ville, soit pour l’État où il est situé, la photo peut aussi être prise en compte pour le « N » de Nevada. Michel a maintenant cinq points et il obtient son écusson et son épinglette.

LES GAGNANTS DE 2016 Il ne faut que cinq points pour avoir droit à l’épinglette et à l’écusson officiels du concours ABC du Touring. Par contre, les membres qui veulent se hisser au sommet du palmarès doivent s’y mettre sérieusement. En 2016, les première et deuxième places ont été remportées par le couple John et Jill Barber

de Tyler, au Texas, qui ont recueilli respectivement 152 et 151 points. Les Barber se sont vu remettre des cartescadeaux H-D d’une valeur combinée de 2 500 $ et des plaques. Kurt Brandt de Kings Mountain, en Caroline du Nord, s’est classé troisième avec 149 points et a gagné un certificat-cadeau H-D de 500 $.

* Vous ne pouvez pas rouler jusqu’à la pancarte, mais on a fait une exception ici pour Michael parce que la photo est tellement géniale.

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Harley-Davidson a de grands projets pour son 115e anniversaire à commencer par de superbes ensembles de peinture personnalisés pour certains modèles 2018. Texte : Charles Plueddeman

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’est maintenant une tradition chez HarleyDavidson d’offrir un nombre limité de modèles en édition spéciale pour marquer ses anniversaires importants. Pour 2018, H-D rompt avec la tradition en proposant un choix de deux décors peints 115e anniversaire radicalement différents. Chaque décor ne sera disponible que sur certains modèles et, pour ajouter encore plus d’exclusivité, chaque modèle portera un numéro de série. L’édition classique Legend Blue et Vivid Black 115e anniversaire se distingue par une peinture deux tons à liseré triple. Chaque modèle arbore l’emblème 115e anniversaire de couleur bronze représentant un aigle agrippé au Bar & Shield ainsi que l’inscription « 115th Anniversary » sur la console, le carter de distribution et le filtre à air et un numéro de série appliqué à la main sur le réservoir à carburant. Une

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housse de selle perforée à coutures contrastantes complète l’ensemble. Le numéro de série est gravé au laser sur chaque composant. Ce décor peint sera offert en édition limitée sur les modèles Tri Glide®, Ultra Limited, Street Glide®, Fat Boy® 114 et Heritage 114 2018. L’édition Legend Blue Denim 115e anniversaire offre aux motocyclistes une façon moins traditionnelle de célébrer 115 ans de liberté en selle. En plus de la peinture Legend Blue Denim exclusive, ces motos arborent un aigle de style tatouage avec le logo Bar & Shield appliqué asymétriquement sur le réservoir à carburant ou le carénage, une housse de selle perforée à coutures contrastantes, une inscription « 115th Anniversary » sur la console, le carter de distribution et le filtre à air ainsi qu’un numéro de série appliqué à la main sur le réservoir à carburant. Cette édition sera uniquement offerte sur les modèles Forty-Eight®, Street Glide Special, Fat Boy 114 et Breakout® 114.


ÉCHAPPEMENT

ENTHOUSIASTES DES RÉCITS DES PASSIONNÉS DE LA ROUTE

Faites-nous signe Vos photos et récits de randonnées sont les bienvenus. Envoyez-les par courriel à hogmagazinecanada.ca@ harley-davidson.com en prenant soin d’écrire « Enthousiastes » dans la ligne objet et d’inclure vos nom, ville, province et autres coordonnées.


À nos guidons pour une cause 1

Cette photo a été prise au cours d’un événement de collecte de fonds, la Dylan’s Journey, une randonnée pour mieux sensibiliser les gens aux lésions cérébrales acquises. Nous faisions partie du cortège des 160 motos. MEL BOYLE

Hammond, Ontario


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Alberta la magnifique 2

Voici « Ruby », ma Road King® 1996, au lac Bow le 14 juin lors d’une virée sur la Promenade des Glaciers (Route 93) au cœur des Rocheuses en Alberta. Renversant! RON MINISH

Port Hardy, Colombie-Britannique 3 Jaune est le nouveau noir

Quand j’ai acheté cette FLHT 2001 en août 2001, elle était noire. Il m’a fallu trois mois pour la peindre : deux couches d’apprêt, trois couches de Chrome Yellow avec des flammes orange et pourpre et trois couches d’un revêtement transparent. Ma femme, Jane, a voulu que j’ajoute le dragon chinois sur le devant. Certains des accessoires ont été peints par moi et un carrossier s’est occupé du revêtement transparent. J’ai encore le numéro de l’automne 2003 de HOG Tales avec des articles au sujet de ma moto, qui compte maintenant plus de 210 000 kilomètres. Je faisais en moyenne 18 000 kilomètres par année jusqu’à ce que mon compagnon de route se fasse tuer il y a quelques années. Maintenant Jane et moi ne faisons qu’environ 5 000 kilomètres par année. Nous avons tous les deux 72 ans et nous adorons encore rouler en toute liberté. Jamais notre moto ne nous a déçus au cours de nos plus de 16 ans de pérégrinations.

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PAUL LIFCHIS

Mississauga, Ontario 4 C’est ça, la Belle Province

Cette photo a été prise au cours de la célébration annuelle du Chapitre Côte-Nord dans le petit village de Rivière-au-Tonnerre. Chaque année, le chapitre choisit une destination différente. Après une averse en début d’après-midi, le soleil est sorti et nous en avons profité pour faire quelques photos avec nos motos au quai de pêche. Wow! Merci à notre photographe, Chantale Tremblay. MAXIME LAVOIE

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Sept-Îles, Québec

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Bienvenue dans la famille 5

J’ai fait un trajet de cinq heures et demie en voiture pour ce grand jour et hop dans la remorque. Cinq autres heures et demie pour le retour et hop sur la selle! Je suis maintenant propriétaire d’une Harley® – une Road King® Classic 2011. JAMES BRADLEY

Leamington, Ontario 6 Des retraités migrateurs

Nous passons nos hivers à Palm Springs, en Californie. Le clou de cette année a été notre randonnée de 5 400 kilomètres le long de la Baja Peninsula jusqu’à Cabo. On voit sur cette photo notre chienne, Gracie, qui adore faire de la moto.

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KEN ET JAN WEBB

Langley, Colombie-Britannique 7 Un enthousiasme génétique

J’aime beaucoup lire votre magazine. Comme je suis propriétaire d’une Heritage Softail™ 2008, les articles sur les montures plus anciennes et l’histoire des motos Harley® m’intéressent tout particulièrement. Je joins une photo de mon père, Reg Lewis, sur sa moto Indian. Cette photo aurait été prise autour de 1938 alors qu’il avait 18 ans. Mon père est né à Moose Jaw, en Saskatchewan, et, d’après la légende qui circule dans notre famille, lui et ses trois frères avaient l’habitude de s’amuser à faire le va-et-vient à la frontière canadoaméricaine toute proche dans l’espoir de se faire poursuivre par les douaniers locaux qui, eux, se montraient plutôt désintéressés. Cette photo est pour nous un beau rappel de l’amour de mon père pour sa moto. J’ai hâte, comme toujours, de recevoir le prochain numéro de HOG® Magazine Canada.

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TOMMY LEWIS

Vancouver, Colombie-Britannique

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Auprès de ma blonde 8

Après une belle randonnée, ma blonde et moi avons emprunté le traversier entre Pointe-Fortune et Saint-André-d’Argenteuil sur la rivière des Outaouais. PATRICIA DUPUIS

L’Épiphanie, Québec 9 Du fun dans les six chiffres

Me voici en compagnie de ma Ultra Limited 2014 (100 125 km) et du personnel de Rocky’s Harley Davidson à London, en Ontario. BRAD CONLAN

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London, Ontario 10

Le bonheur à deux

Le soleil se lève à Fort Erie, en Ontario, en face de Buffalo, New York. Un matin magnifique, idéal pour partir en randonnée à moto avec Laurie, ma merveilleuse femme et compagne de route préférée. GEORGE BOBOROS

Stevensville, Ontario 11 Une ride sur une nouvelle Glide

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Au guidon de ma Street Glide® flambant neuve sur l’une de mes routes préférées. RODERICK MACLEOD

Quesnel, Colombie-Britannique

Au-delà de l’ordinaire 12

Après le travail au début du printemps sur mon chemin de retour habituel près de Chatham-Kent. Le ciel était tellement incroyable que je me suis arrêté pour le prendre en photo avec ma H-D® Softail® Springer® 2005 à l’avant-scène! DAVE BROOKS

Chatham, Ontario

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Bébé fait dodo

Ainsley Chapman rêve du jour où elle pourra monter sur la Harley® de grandpapa, mais grand-papa lui a dit qu’elle l’emmènera seulement lorsque le casque pourra être porté à l’autre bout. DON LENNARD (GRAND-PAPA)

Morrisburg, Ontario 14

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NEAL ROMANCHYCH

Aurora, Ontario

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Trois amigos

Sur cette photo, on voit nos Road Glide® (CVO) à Holly Beach, en Louisiane. Jeff Langner, Jim Ashmore et moi sommes des membres HOG® depuis fort longtemps. Ce voyage-ci a été planifié à l’aide de divers articles parus dans HOG® Magazine Canada. Partis de Nashville, nous avons emprunté le Natchez Trace Parkway en direction sud jusqu’à Tupelo (Mississippi) et ensuite traversé Austin, San Antonio et Galveston (Texas). Sur le chemin du retour, nous sommes passés par La NouvelleOrléans avant de filer vers Nashville. Notre adhésion au HOG s’est avérée utile lorsque l’un d’entre nous a eu une crevaison juste à la sortie de Muscle Shoals (Alabama). Les gars du HOG ont fait le nécessaire pour que la moto soit ramassée et déposée chez le concessionnaire Harley® le plus proche. À peine 90 minutes plus tard – juste le temps de prendre un bon lunch –, nous étions repartis.

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ÉCHAPPEMENT

ENTRE LES LIGNES

D’autres erreurs que vous avez faites

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ans la section « Entre les lignes » des numéros de décembre 2016 et de mai 2017 de HOG® Magazine Canada, nous avons publié quelques exemples d’erreurs commises à moto par les lecteurs. La rubrique a suscité une telle déferlante que nous avons décidé d’en faire une trilogie!

Attention aux sorties Mon erreur la plus mémorable remonte à mes premières armes à moto. On quittait l’autoroute – ma femme était assise derrière – et voilà que la bretelle de sortie a grimpé de dix degrés tout en s’incurvant vers la droite pour se terminer par un dernier droit de 100 mètres avant le stop. Juste près du sommet de la pente au milieu de la route et à la fin de la courbe se trouvait un égout pluvial plat, que j’ai traversé à environ 65 à 75 km/h. Le trio pente, courbe et huile au milieu

de la voie a eu raison de nous. Aucune blessure, mais mes bottes flambant neuves étaient égratignées et il y avait une rayure d’un bon centimètre sur le côté droit de mon protège-moteur tout en acier. La moto pouvait encore rouler; alors on a redressé la colonne de direction et filé à la maison. La leçon : il faut rester dans les traces de roues, ralentir et rester à l’affût des couvercles de métal. Ma femme a dit que c’était la chose la plus palpitante qui lui était arrivée, mais pour moi ce fut toute une leçon. BRIAN HUGHES

Alstead, New Hampshire

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Dangereuse nonchalance Je m’en allais au travail par un beau matin ensoleillé et je roulais sur la voie de gauche à 70 km/h. J’ai vu, à environ un pâté de maisons de là, une fourgonnette; son clignotant à gauche était allumé et elle s’écartait lentement de la bordure de chaussée. J’ai vérifié nonchalamment mon rétroviseur de gauche et j’ai regardé, tout aussi nonchalamment par-dessus mon épaule gauche, puis en avant, et c’est là que j’ai aperçu en face de moi le côté de la fourgonnette, en train de faire un

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demi-tour. Le conducteur regardait à droite et il ne m’a pas vu. Les yeux exorbités, les dents serrés et les freins au max, je me suis penché le plus possible vers la droite et évité de justesse son pare-chocs arrière. En m’arrêtant en bordure de chaussée, je n’en revenais pas. Il avait terminé son demi-tour et était reparti sans se rendre compte de rien. Mon erreur : ma nonchalance. Je roule depuis plus de 50 ans et un ami m’a demandé combien de temps il m’avait fallu pour apprendre à piloter ma moto. Ma réponse : « Je suis encore en train d’apprendre. » DON SHATTO

Orting, Washington

Soleil, soleil J’étais en train de roder ma moto Road King® 2012 en parcourant le pays depuis Virginia Beach, en Virginie, à Venice Beach, en Californie, et, voyant tout le trafic à Los Angeles, j’ai décidé de partir le plus tôt possible le lendemain. Avant même le lever du soleil, je filais vers l’est sur la I-10 peu fréquentée. Peu après, le soleil a surgi tout d’un coup derrière les montagnes, m’aveuglant totalement à 110 km/h. Jamais au cours de mes quelque 30 ans à moto, je n’ai vécu un moment aussi effrayant. Sans la Providence, je ne serais même pas là pour en parler. La conduite en montagne n’a rien à voir avec la conduite en terrain plat. Je ne traverserais pas de nouveau le pays sans un casque avec une visière rabattable. Récemment, j’ai vu des lunettes photochromiques, qui pourraient être fort utiles. PAUL YOUNG

Newport News, Virginie

L’angle de vision Lorsque je circule sur une route à voies multiples, surtout sur une route à deux voies allant dans la même direction, je

roule sur la bande de roulement de gauche, le plus près de la ligne médiane. Si je dois dépasser, je me place encore sur la bande de roulement la plus proche de la ligne médiane afin d’être plus près des véhicules que je pourrais dépasser. Si un véhicule décide de changer brusquement de voie pendant mon dépassement, le conducteur pourra plus facilement me voir étant donné que je serai plus près de lui.

raison en tenant compte des faits (les conditions de la météo) et du risque. L’idée, c’est de rester en vie pour pouvoir rouler encore! JAY GALLAMORE

Lusby, Maryland

Rouler à la limite

DAVID WATERS

Southside, Alabama

Le cœur ou la raison Ma fiancée et moi sommes tous les deux de fiers membres HOG®. J’ai une Ultra 2009 et elle, une Switchback® 2016. Je suis un pilote retraité de la marine américaine et l’une des consignes de sécurité que nous mettions en pratique en vol était la gestion des risques opérationnels. J’applique les mêmes principes au guidon de ma moto. En termes simples, c’est une méthode pour analyser le risque et décider s’il faut l’atténuer, l’accepter ou l’éliminer. On avait prévu une virée jusqu’à Ocean City, au Maryland, pour l’événement « Bikes to the Beach » au printemps. On devait partir le vendredi, mais il faisait froid et il pleuvait et, d’après les prévisions de la météo, le reste du week-end n’allait guère être mieux. On a des tenues imperméables et des vêtements chauffants et on a décidé quand même d’y aller en voiture, ce qui s’est avérée une sage décision. On s’est retrouvés en plein déluge sur une route achalandée en quittant la région de Washington, D.C., pour le week-end. Il a plu par intermittence tout au cours de l’événement et, quand on est revenus à la maison, ma fiancée avait le rhume. On a pu jouer aux touristes, savourer de succulents fruits de mer et profiter de ce voyage en toute sécurité. Il est bon parfois, au lieu d’écouter son cœur, de suivre sa

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Je l’ai échappé belle au retour du Skyline sur la Route 211 East au guidon de ma moto Ultra Classic® 2010. Avec le régulateur de vitesse à 90 km/h, j’ai quitté la route des yeux pour regarder ma montre et, quand j’ai levé le regard, je roulais littéralement sur le bord de la chaussée, juste à la limite d’une bande de terre qui était 10 cm plus bas. J’avais le choix entre aller carrément dans la bande de terre ou essayer de garder la moto sur la chaussée. J’ai eu peur que, si je tentais cette dernière manœuvre, le pneu avant s’accroche quelque part et que la moto se renverse. Alors j’ai opté pour la bande de terre, sur laquelle j’ai roulé jusqu’à ce que je réussisse à ramener la moto sur l’asphalte. Environ trois quarts de kilomètre plus loin, je me suis arrêté dans un stationnement pour vérifier le dessous de ma moto parce que j’avais ressenti des à-coups en roulant. J’ai alors découvert qu’en heurtant la base de la béquille sur la chaussée, j’avais perdu le ressort. J’ai trouvé dans un magasin un tendeur élastique pour faire tenir le tout en attendant d’aller acheter un nouveau ressort chez mon concessionnaire H-D. Je ne souhaite à personne une aventure pareille. Pour moi, ce fut un rappel salutaire après 30 ans à moto : il ne faut jamais quitter la route des yeux. JAMES SCOTT BARON

Fredericksburg, Virginie

Avez-vous une anecdote ou un conseil en lien avec la sécurité à moto? Communiquez avec nous par courriel à hogmagazine.ca@ harley-davidson.com ou écrivez-nous à HOG® Magazine Canada, 100 New Park Place, Suite 330, Vaughan, Ontario, L4K 0H9.

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ÉCHAPPEMENT H-D MUSEUM

Le modèle Softail® au fil des ans Un style classique et la technologie moderne ont fait de la moto Harley-Davidson® Softail® l’un des modèles les plus emblématiques de la compagnie.

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ien qu’elles soient indéniablement les modèles Harley-Davidson à suspension arrière « dissimulée » les plus reconnus, les motos de la famille Softail ne furent pas les premières Harley® équipées d’amortisseurs fixés sous le cadre.

Les modèles légers Scat et Pacer 1963 proposaient déjà une suspension arrière « Glide-Ride » à deux ressorts hélicoïdaux fixés à la partie inférieure du cadre, l’objectif étant d’amortir le mouvement du bras oscillant arrière. La suspension arrière Glide-Ride fut également utilisée sur la

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moto BTH ou Bobcat. Ces motos n’ont cependant jamais atteint la sophistication ou la popularité des Softail, que des générations de motocyclistes ont appris à connaître et à aimer. C’est au début des années 80 que la Harley-Davidson Motor Company fit

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l’acquisition d’une moto-concept de l’ingénieur Bill Davis, qui testait des amortisseurs arrière dissimulés sur un cadre Big Twin. Davis et les ingénieurs de Harley-Davidson perfectionnèrent ce concept avec le modèle FXST Softail 1984. Le cadre offrait aux motocyclistes une esthétique épurée et le look classique « Hardtail » sans sacrifier le confort et la maîtrise de la suspension arrière. L’installation des amortisseurs horizontaux à gaz sous la transmission permettait aussi une position assise plus basse. Le retour du réservoir à huile en forme de fer à cheval, inutilisé depuis le début des années 60, complétait le look rétro. Introduit sur le modèle EL 1936, ce type de réservoir est devenu un composant important du look Harley-Davidson classique et un élément représentatif de la famille Softail d’hier et d’aujourd’hui. La gamme Softail de l’année modèle 1986 ressuscita le style 1950 avec le modèle FLST Heritage Softail™. La moto Heritage Softail poussait encore plus loin le style classique avec une partie avant de type Hydra-Glide. Aujourd’hui, la moto fait encore partie de la gamme sous le nom de Heritage Classic et a été entièrement repensée pour 2018. C’est en 1988 que fut lancé le modèle FXSTS Springer® Softail®, qui alliait le design et la performance Softail à une partie avant « Springer » classique, actualisée à l’aide de disques de frein. Les fourches avant élégantes aux ressorts apparents, si bien connues des clients Harley-Davidson des années 1920 à 1950,

refaisaient leur apparition, toutes de chrome vêtues et parfaitement en harmonie avec l’allure Softail épurée. Harley-Davidson dévoila en 1990 la fameuse moto Fat Boy®. L’année d’avant, Willie G. Davidson, v.-p. – style, s’était présenté au Daytona Bike Week au guidon d’un prototype Fat Boy, qui avait récolté des critiques élogieuses. D’une esthétique minimaliste, cette première Fat Boy se distinguait par sa peinture argentée saisissante, ses roues à voile plein et son allure large et imposante, qui lui a valu son nom. La Fat Boy est devenue l’un des modèles les plus célèbres de toute l’histoire des motos de croisière. Même les non-motocyclistes la reconnaissent dans le film Terminator 2 : Le jugement dernier, sorti en 1991. L’une des motos de cascade du film T2 est exposée au Harley-Davidson Museum™ à Milwaukee. Dans l’esprit de la plateforme Softail présentée comme un classique des temps modernes, Harley-Davidson introduisit, pour l’année modèle 1997, la moto FLSTS Heritage Springer ™ avec une roue avant de 16 po et un garde-boue pleine longueur, deux éléments qu’on n’avait pas vus depuis 1952. Sacoches classiques, pneus à flanc blanc, garde-boue avant léger et feu arrière en forme de pierre tombale venaient compléter le tout. La moto FXSTD Softail Deuce™ fut introduite à la fin de l’année 1999 comme modèle de l’an 2000. Considérée comme la plus radicale des customs d’usine Softail, la Deuce proposait un réservoir à carburant allongé, des fourreaux de fourche profilés et chromés, un nouveau

garde-boue arrière et un moteur Twin Cam 88B™. Elle offrait aussi un nouvel indicateur de vitesse et un panneau de réservoir à carburant central, qui seront introduits plus tard dans la famille Sportster®. Au fil des ans, la polyvalence de la gamme Softail servit également d’inspiration à l’éventail des motos Harley-Davidson Custom Vehicule Operations (CVO), notamment les modèles Screamin’ Eagle® Deuce 2004 et FLSTFSE Screamin’ Eagle Fat Boy 2005. Les Rocker® de l’année modèle 2008 comptèrent parmi les versions les plus innovatrices de la moto Softail. Le garde-boue arrière de la Rocker était fixé au bras oscillant; étant ainsi plus rapprochés, ils créaient une allure custom abaissée sans pour autant sacrifier la course de la suspension. Le modèle Cross Bones® fit aussi son apparition en 2008. Avec ses finis denim, ses rayures fines, sa fourche avant Springer et son look noirci, il rappelait les motos Bobber de l’après-guerre. Une Cross Bones ressemblant à une moto WLA de l’armée américaine de la Seconde Guerre mondiale fut utilisée dans le film Capitaine America : Le premier vengeur, sorti en 2011. La famille Softail est aujourd’hui l’une des gammes Harley-Davidson qui se vend le mieux. Pour l’année modèle 2018, elle se réinvente avec l’introduction d’un tout nouveau châssis. Associant le style cruiser Harley-Davidson authentique à un nouveau châssis à suspension arrière monoamortisseur, la moto de croisière Harley-Davidson classique renaît. Les photos proviennent des archives de la Harley-Davidson Motor Company. Copyright H-D.®

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ÉCHAPPEMENT

RANDONNÉES À 150 DOLLARS

La thérapie par le vent Texte : JOE LEMIRE

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arfois la vie nous oblige à faire face à de dures réalités; ce fut notre cas au printemps 2017. En mars, le père de ma femme a reçu un diagnostic de cancer et nous avons perdu notre chienne Lucy, qui faisait partie de notre famille depuis 13 ans. La « thérapie par le vent », c’est la seule solution quand vient le moment de faire le bilan de nos hauts et de nos bas et de nous rappeler qu’il nous faut être reconnaissants pour tout ce que nous avons. Alors, ma femme, Kelli, et moi avons mis notre moto Ultra Limited dans une remorque et filé en direction des belles routes de montagne de Sky Valley, en Géorgie, en vue d’aller réajuster notre tir dans un appart en multipropriété que nous avions acheté l’année d’avant. Le soir de notre arrivée, on a décidé d’aller à Toccoa le lendemain pour notre première sortie à moto. On est partis le matin; le soleil brillait et il faisait près de 10 0C. Après avoir descendu la montagne depuis Sky Valley, on a fait le plein à Dillard; c’est là qu’on a rencontré un certain Gary du Colorado, qui traversait le pays à moto pour aller rendre visite à de la famille. Ironie du sort, le prochain arrêt de Gary était Jacksonville, en Floride, notre point de départ et lieu de résidence depuis près de 25 ans! Après lui avoir souhaité un bon voyage, on a filé vers notre première destination : Toccoa Falls. Toccoa Falls est une chute située sur le campus du Toccoa Falls College. On a payé le modeste prix d’entrée et marché jusqu’à la chute. Superbe! Une fois les photos faites, on a repris la moto pour nous rendre à un kiosque sur le campus où on a pique-niqué. Le petit lac et les outardes sont venus ajouter à ce moment de bonheur à deux.

Nous avions choisi Toccoa à cause de son histoire. C’est au Camp Toccoa que les parachutistes de l’armée américaine recevaient leur entraînement tout comme les quatre régiments qui ont été parachutés en France pour le jour J. On est des passionnés d’histoire militaire et des fans finis de l’Easy Company du 506e régiment d’infanterie parachutiste, en vedette dans la série télévisée Band of Brothers/Frères d’armes. Comme on avait regardé cette série une douzaine fois, ce voyage était un must! Notre prochain arrêt a été évidemment le Currahee Military Museum au centre-ville de Toccoa. On a payé nos billets et passé la prochaine heure à regarder les nombreux souvenirs du rôle du 506e lors de la Seconde guerre mondiale. J’ai acheté une épinglette du musée pour mon blouson, puis nous avons poursuivi notre tournée. Prochaine étape : le mont Currahee. Si vous avez regardé Band of Brothers, vous savez que c’est sur cette montagne que les soldats s’entraînaient. Le lieu nous a inspirés une idée : revenir et gravir ce mont en courant, ce qu’on a fait deux jours plus tard. En quittant Toccoa, on a pris le chemin du retour jusqu’à Sky Valley. Avec le ciel bleu omniprésent et des températures avoisinant 20 0C, il n’y avait rien à faire d’autre que de penser aux 12 secondes devant moi.

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Nous avons fait deux arrêts avant d’arriver chez nous. D’abord, à un belvédère donnant sur des terres agricoles au pied de la montagne – spectaculaire! Puis, au Sky Valley Welcome Center, où Kelli a aperçu un gigantesque ours noir… en balles de foin, certes, mais non moins intimidant. De retour à l’appart, nous étions heureux de nos 186 kilomètres sur deux roues!

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ÉCHAPPEMENT DERNIÈRE ÉTAPE

Le plus beau de tous les cadeaux Texte : BELINDA PATRICK

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uand j’avais 11 ans, ma famille s’est installée au beau milieu de nulle part dans le nord de la Californie. Nous étions les gardiens d’une propriété à flanc de colline qui était seulement accessible par une route de terre. Le domaine était bordé par un parc de maisons mobiles où plein de garçons s’amusaient sur des motos tout-terrain. Je les regardais filer dans les collines et le désir ardent qui remplissait mon cœur éclipsait même mon amour pour les chevaux et Michael Jackson. Je voulais une moto plus que tout; alors j’ai fait

ce que tout enfant de 11 ans digne de ce nom ferait : j’ai supplié et plaidé jusqu’à ce que mes parents finissent par céder. Ce que petite fille veut… Ils ont finalement trouvé une moto d’occasion, mais ce n’était pas le robuste modèle d’enfer aux pneus à crampons que j’espérais. C’était une Honda 125 plutôt en bon état. Après tout, ce n’était pas la fin du monde si c’était une moto de route. L’important pour moi, c’était de pouvoir rouler avec les gars dans les collines, sur les sentiers et sur toutes les routes de terre que je trouvais. Nous avons déménagé plusieurs fois et j’ai traîné cette vieille Honda partout avec moi jusqu’à ce qu’elle rende l’âme. Comme ma famille n’était pas riche, l’achat d’une autre moto était hors de question. J’ai donc dû renoncer à ma grande passion et l’enfouir si profondément en moi que je l’ai oubliée pendant presque 30 ans. Nous voilà en 2011, année où j’ai rencontré Steve, mon futur mari. Il avait découvert sa propre passion pour la moto deux ans auparavant. L’élue de son cœur était une Harley-Davidson® Cross Bones® 2009. Il m’a invitée à monter sur la selle derrière; il ne

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m’en fallut pas plus que je redevienne accro. J’avais l’impression de ne m’être pas sentie aussi vivante depuis très longtemps. J’adorais quand il tendait la main derrière pour me serrer la jambe quand on filait le long de la route; j’adorais me blottir contre lui, entendre le vrombissement de la moto et sentir le vent sur mon visage. J’étais parfaitement contente d’être sa passagère et je le lui répétais chaque fois qu’il me parlait de m’acheter une moto Harley®. Puis j’ai rencontré Johnnie, une motocycliste avec un méchant culot qui était, comme moi, répartitrice dans une compagnie de transport où nous travaillions. J’admirais cette femme qui n’avait pas froid aux yeux. Elle venait au boulot sur sa moto Harley custom chromée au max et à démarrage à pied. Inspirée par elle, j’ai suivi un cours de conduite et obtenu mon permis moto. Il m’a fallu du temps, mais un jour j’ai fait ma première randonnée, un peu chancelante, sur ma propre moto H-D® Softail Slim® S 2016. Pendant les neuf mois qui ont suivi, j’ai parcouru plus de 8 000 kilomètres sur mon bébé. J’ai piloté dans toutes les conditions – pluie, boue, neige, grésil, grêle et chaleur torride. Du Crater Lake, en Oregon, jusqu’aux Bonneville Salt Flats dans l’Utah, puis à l’Avenue of the Giants en Californie en passant par des douzaines de destinations intermédiaires, mon mari et moi avons vu des paysages époustouflants avec le meilleur moyen de locomotion possible – sur deux roues. Et c’est comme cela que ma passion pour la moto a été rallumée. C’est sans contredit le plus beau cadeau que j’aie reçu et je le dois à mon mari. Rien me m’apaise plus et me fait sentir aussi libre que lorsque je roule sur ma moto Harley-Davidson.

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