HOG 047 FRENCH (Jan. 2019)

HOG ® Magazine Canada | Janvier 2019

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Édition canadienne

LE 115E À MILWAUKEE : LE CŒUR DE HARLEY® • LES LADIES DE LA MONTÉRÉGIE • CE PAYS BIEN À NOUS : RANDONNÉES SUR LES CÔTES OUEST ET EST • LA DISTINGUISHED GENTLEMAN’S RIDE À TORONTO • LE NOUVEAU-MEXIQUE : LA VÉRITÉ EST DÉTENUE QUELQUE PART • TRÉSORS HOG® CACHÉS : LA VILLE DE QUÉBEC • ROULER AVEC UN GPS

CREATED TO MEET THE NEEDS OF CONÇUE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS

EXPERIENCED HARLEY-DAVIDSON DES CONDUCTEURS EXPÉRIMENTÉS

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Bienvenue

HOG® MAGAZINE CANADA EST PRODUIT POUR HOG® CANADA PAR Archant Dialogue, Prospect House, Rouen Road, Norwich NR1 1RE, Royaume-Uni Tél. : +44 (0) 1603 664242 www.archantdialogue.co.uk ET Fresh Air Productions 375 Water St., Suite 200 Vancouver, BC, Canada V6B 5C6 www.freshairpublishing.ca info@freshairpublishing.ca

Réviseurs Amy Reid, Christina Newberry et Matt Colley Directrice de la production Rosie Pearce Graphistes – production Sian Osborne et Lucy Perkins Chef de la production Kay Brown Gestionnaire de compte Katherine Berryman Responsable du studio Nicky Wright Directeur artistique Richard Berry Directeur – contenu et marque Ryan Battles Directrice de l’agence Zoë Francis-Cox Éditorial et ventes (Canada) Dustin Woods Directeur de la rédaction Gordie Bowles Conseillère linguistique technique Silvia Launes Traduction Denyse Demers

Vous êtes précieux pour nous. Conduisez prudemment, en respectant les autres et la loi et en tenant compte de vos aptitudes. Portez toujours un casque approuvé, des lunettes appropriées et des vêtements de protection et exigez-en autant de votre passager.

Ne conduisez jamais si vos facultés sont affaiblies par l’alcool ou des drogues. Familiarisez-vous avec votre moto Harley® en lisant attentivement le guide du propriétaire de la première page à la dernière.

HOG ® Magazine Canada est publié par Harley-Davidson Canada LP et le Harley Owners Group™, le club de motocyclisme officiel de Harley-Davidson.

Nous conservons le droit de réviser tous les éléments qui nous sont soumis en vue d’être publiés dans HOG ® Magazine Canada.

Tous les éléments soumis deviennent la propriété de la Harley-Davidson Motor Co. et de Harley-Davidson Canada LP. Si vous désirez que votre photo vous soit retournée, veuillez l’accompagner d’une enveloppe préadressée et préaffranchie.

Toutes les illustrations, photos et spécifications de produits H-D® dans ce magazine sont basées sur les renseignements les plus récents sur ces produits au moment de mettre sous presse. Nous nous réservons le droit de modifier en tout temps les prix, les couleurs, les matériaux, l’équipement, les spécifications et les modèles et de mettre fin à la production d’un modèle. Certains véhicules dans ce magazine sont présentés avec l’équipement disponible.

HOG ® Magazine Canada ne publiera pas intentionnellement de la publicité frauduleuse ou trompeuse. HOG ® Magazine Canada ne cautionne aucun annonceur ni aucun de ses produits et ne saurait être tenue responsable des affirmations des annonceurs.

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Harley-Davidson, Harley, H-D, HOG et le logo Bar & Shield font partie des marques de commerce de H-D U.S.A., LLC. Copyright 2019 Convention de la poste-publications no 400337386 Poste-publications de POSTE CANADA : 4161505 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : HARLEY OWNERS GROUP™, 100 New Park Place, Suite 330, Vaughan, Ontario, L4K 0H9. Tél. : 1-800-CLUBHOG.

Collaborateurs : Glen Abbott, Becky Goebel, Darren Hauck, Sergey Kamenev, Lovell Photography, Jeremy Pick, Keith Richard, Alex Ruck, Vanessa Ruck, John Sandberg, Dustin Woods.

D’UN OCÉAN À L’AUTRE ET AUTOUR DU GLOBE PENDANT QUE NOS MOTOS sont bien à l’abri, du moins pour un certain temps encore, le moment est tout choisi pour repenser aux belles aventures vécues la saison dernière tout en rêvant à celles qui s’en viennent.

Le but de ce magazine et notre mission chez Harley-Davidson Canada, ce sont éduquer, motiver et inspirer nos fidèles membres HOG®, que ce soit, par exemple, par le biais d’observations judicieuses et de conseils avisés – sur comment tirer le meilleur parti d’un GPS sans ruiner votre expérience à moto (voir Désorienté?, page 62) – ou dans le cadre de réflexions sur l’entretien de sa moto à faire soi-même ou à confier à un expert chez votre concessionnaire (voir Bricoler ou se fier à un expert?, page 7).

Il y aussi, bien sûr, des récits de randonnées. Ce n’est pas ça qui manque! Ce magazine sert aussi à vous donner des idées de possibles voyages. La traversée de cols des Alpes avec Tour1, un voyagiste Harley-Davidson Authorized Tours officiel (voir Envol vers les cols, page 54). Ou, pour les plus intrépides encore, l’exploration d’une contrée lointaine, question de se retrouver en compagnie de membres de votre famille HOG, comme l’ont fait huit motocyclistes qui se sont lancés dans la difficile étape russe du Silk Way Rally (voir Steppes, marécages et déserts, page 27). De nombreux membres HOG le découvrent lors de leurs voyages : la cuisine, la musique, la langue et les cultures diffèrent, mais un lien puissant nous unit, notre passion pour les motos Harley-Davidson.

Comme à l’accoutumée, nous vous présentons une échappée à moto plus près de chez nous, cette fois autour de la belle ville de Québec. C’est Michel-André Roy, directeur régional HOG du Québec, qui nous dévoile ici, dans ce deuxième article de la série intitulée « Trésors HOG cachés », son parcours favori (voir page 42).

Mais j’avoue avoir un faible dans ce magazine pour les photos et anecdotes que nous proviennent de vous, chers membres HOG canadiens. Chaque fois que nous dépouillons tous nos courriels, nous constatons à quel point à quel point vous êtes passionnés de motocyclisme et de l’histoire de HarleyDavidson. L’auteure et enthousiaste Harley® Becky Goebel est venue rejoindre un groupe de joyeux lurons avec qui elle a roulé jusqu’à Milwaukee pour les célébrations du 115e (voir Le cœur de Harley, page 20).

Pendant quelques jours, ils ont vécu le rêve Harley, explorant la ville de fond en comble, dont le HarleyDavidson Museum™, et profitant pleinement de tous les événements. Et que dire enfin du voyage de Keith Richard, directeur régional HOG® de l’Atlantique, l’été dernier d’ouest en est de notre pays (voir Ce pays bien à nous, page 46). Le mot de la fin de Keith résume bien ce qu’il y a à retenir : « Alors profitez-en. Vous trouvez des Canadiens chaleureux partout et, si vous allez à un rallye HOG, vous retrouverez votre sympathique famille HOG! » En parlant de rallyes, l’année s’annonce exceptionnelle avec cinq rallyes régionaux ici et là au pays (voir À inscrire dans votre agenda, page 8). Nous vous suggérons de mettre à profit les quelques prochaines semaines enneigées pour faire vos plans en vue de décamper sur votre moto dès que ce sera possible.

Une nouveauté en 2019 : RIDE365 – un super nouveau programme de kilométrage HOG qui remplace celui que nous avions auparavant – incluant un concours ABC du Touring remanié, avec des prix et des éléments de reconnaissance exclusifs pour les membres canadiens. Vous trouverez des renseignements importants sur RIDE365 au HOG.com. N’oubliez pas de mettre à jour votre adresse de courriel sur HOG.com pendant que vous êtes. Il y aura, dans les mois qui viennent, plein d’autres nouvelles que nous voudrons vous transmettre!

Karen Mayberry Expérience de la clientèle et relations publiques Harley-Davidson Canada HOG ® MAGAZINE CANADA

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TABLE DES MATIÈRES

Strap

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Table des matières

DANS CE NUMÉRO 03 MOT DE BIENVENUE

D’un océan à l’autre et autour du globe.

06 DANS LE COUP Des actualités en provenance de l’univers de Harley®.

10 LA PAROLE EST À VOUS 12 LA GALERIE DES MEMBRES Des lecteurs et des motocyclistes échangent des photos et des histoires.

18 GROS PLAN Matt Levatich, PDG de Harley-Davidson, a électrifié la foule à Milwaukee au guidon de la nouvelle moto électrique LiveWire™.

ARTICLES DE FOND 20 LE CŒUR DE HARLEY® Becky Goebel part en pèlerinage vers la mère-patrie de Harley sur une CVO Street Glide® Special.

27 STEPPES, MARÉCAGES ET DÉSERTS Ce qui s’est passé quand huit intrépides inconditionnels de Harley se sont attaqués à la fameuse étape russe du Silk Way Rally.

32 CAP SUR MILWAUKEE Trois membres du Chapitre HOG Central à Halifax se mettent en route vers le berceau de Harley pour le 115e anniversaire.

36 LA VÉRITÉ EST DÉTENUE QUELQUE PART La traversée du Nouveau-Mexique jusqu’au Southwest HOG® Rally : bien plus qu’une incursion au pays des ovnis à Roswell.

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42 TRÉSORS HOG® CACHÉS Michel-André Roy, directeur HOG du Québec, nous décrit son trajet favori.

44 UNE TOURNURE NOUVELLE À L’ABC DU TOURING Cheryl Haw, membre à vie HOG, a abordé le concours ABC avec une approche bien personnelle.

46 CE PAYS BIEN À NOUS Des voyages d’ouest en est révèlent toute la beauté du Canada et la camaraderie présente au sein de la communauté HOG®.

50 TOUR DE FORCE Découvrez la puissance des nouveaux modèles Touring 2019.

54 ENVOL VERS LES COLS Une escapade fantastique dans les Alpes avec Tour1, voyagiste Authorized Tours.

58 « THE SKINNY » VOLE LA VEDETTE Pleins feux sur la moto custom qui a raflé bien des prix en 2018.

ÉCHAPPEMENT 60 ARCHIVES Cinq artefacts fascinants provenant du Harley-Davidson Museum™.

62 ENTRE LES LIGNES Les GPS : les deux côtés de la médaille.

64 RANDONNÉES À 150 DOLLARS Une aventure vertigineuse à travers les Rocheuses du Colorado.

66 DERNIÈRE ÉTAPE Scott Jacobs, artiste licencié de H-D, parle de sa peinture, des motos et de son processus de guérison.

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LES DERNIÈRES ACTUALITÉS DE L’UNIVERS DU HOG® ET DE HARLEY-DAVIDSON®

DE BEAUX MOMENTS POUR UNE EXCELLENTE CAUSE DANS LE COUP

LORSQUE MARK HAWWA a créé la première Distinguished Gentleman’s Ride en 2012, cet Australien de Sydney n’aurait jamais pu deviner que sa randonnée de gentilshommes distingués allait prendre une telle envergure et devenir l’un des plus grands rassemblements caritatifs de motocyclistes sur la planète.

Hawwa y voyait tout simplement une occasion de changer la perception qu’on a des motocyclistes en réunissant des hommes en tenue élégante pour une bonne cause.

Maintenant à sa sixième édition, l’événement annuel

Des membres HOG® de Toronto participent à la Distinguished Gentleman’s Ride de 2018.

Dustin Woods

Ken Bessant, membre HOG de Toronto

a permis de recueillir des millions de dollars dont bénéficient ses partenaires, ce qui représente 1 200 programmes dans plus de 20 pays. Le partenaire de choix est la Fondation Movember, une organisation qui finance des recherches sur le cancer de la prostate et qui soutient aussi maintenant des programmes en santé mentale.

Le dimanche 20 septembre, des motocyclistes en tenues chic ici et là dans le monde ont enfourché leurs motos vintage ou d’allure rétro afin de récolter des fonds pour la santé masculine et sensibiliser la population à cette cause. À Toronto, 389 motocyclistes, dont plusieurs membres HOG®, ont convergé vers le Polson Pier en dépit du temps frisquet et des menaces de pluie.

Cette année, des équipes d’un peu partout au Canada ont amassé en tout 78 176 $.

Chapeau, messieurs!

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Dans le coup

À CHACUN SA ROUTE

BRICOLER ou SE FIER À UN EXPERT?

5 FACETTES DES

NOUS AVONS VOULU SAVOIR : Aimez-vous

faire vous-même les changements d’huile et l’entretien préventif sur votre moto Harley-Davidson®? Ou préférez-vous confier cela aux experts chez votre concessionnaire?

64 % BRICOLEUR

18 %

SE FIER À UN EXPERT

18 % LES DEUX

Je fais toujours moi-même l’entretien parce que c’est moins cher et plus pratique pour moi. Et si jamais j’ai un pépin sur la route, je vais pouvoir mieux me débrouiller. –Wes Y. … La mémoire est une faculté qui oublie; je confie donc ma monture à ceux dont c’est le métier. –Jeff M. … C’est moi qui fais l’entretien de ma moto Heritage Softail™. C’est une excellente façon de mieux la connaître et d’économiser pour pouvoir rouler plus! –Joe S. … Si ma moto Street Glide® roule si bien, c’est parce que ce n’est pas moi qui travaille dessus! –Mark M. … Ma dernière moto est un modèle FXWG 1980, une machine simple et élégante dont je fais l’entretien moi-même. – Jim C. … Je n’irais chez un concessionnaire qu’en cas d’absolue nécessité. –German G. …

Si je connais ma monture par cœur, c’est parce

que je mets la main à l’ouvrage. C’est le moment où je la dorlote entre nos randonnées ensemble.

–Richard E. … Ma première moto Harley® a été un modèle Softail® Custom 1987 flambant neuf. J’en ai bricolé un coup sur cette machine de base, qui compte maintenant plus de 160 000 kilomètres. Ma moto Road King® 2014 est plus évoluée; je la confie donc à un mécanicien H-D®. –Keith H. … Mon mari et moi nous occupons nous-mêmes de l’entretien de nos motos. J’adore le temps passé ensemble à le faire. –Jenny S. … Quand je travaille sur ma moto, je me sens heureux, mais je me fie aussi sur le travail garanti chez mon concessionnaire.

–Nick F. … Je préfère faire moi-même les changements de fluides. Comme je parcours plus de 32 000 kilomètres par année, j’économise ainsi beaucoup d’argent. –Adam H.

NOUVELLE QUESTION :

FAN FINI DES COURBES ou GRAND AMATEUR DES HORIZONS DÉGAGÉS? Adorez-vous vous lancer à l’assaut des routes sinueuses sur votre moto Harley-Davidson ou préférez-vous filer tout droit vers l’horizon?

Envoyez vos commentaires à hogmagazine.ca@harley-davidson.com en inscrivant « À chacun sa route » dans la ligne objet. Nous publierons les meilleures réponses dans le prochain numéro.

CÉLÉBRATIONS DU 115E ANNIVERSAIRE DE HARLEY-DAVIDSON La naissance de la Motor Company est maintenant marquée aux cinq ans par une immense fête à Milwaukee et divers événements à travers le monde.

Voici quelques faits historiques au sujet de ces célébrations.

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La première célébration de l’anniversaire de Harley-Davidson s’est déroulée en 1953. Cette petite fête pour marquer les 50 ans de l’entreprise a eu lieu devant l’usine de Capitol Drive dans le cadre de la réunion de vente annuelle. La célébration officielle suivante, en 1978, a pris la forme d’une randonnée réunissant des cadres de l’entreprise et leurs invités qui se sont rendus à Louisville (Kentucky), puis à Milwaukee.

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Le cycle des célébrations aux cinq ans a débuté avec le 85e anniversaire, sous le thème « The Reunion ». Dix randonnées partant de diverses villes aux États-Unis et au Canada ont alors convergé vers Milwaukee. La tradition se poursuit encore aujourd’hui.

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Les célébrations du 115e anniversaire de H-D à Prague ont coïncidé avec le 90e anniversaire du club hôte, H-D Club Praha, qui est le plus ancien club H-D au monde.

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Le 115e anniversaire de H-D a attiré plus de 150 000 personnes dans la région de Milwaukee pour une dose généreuse de « motoculture » et de fêtes de rue.

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Plus de 6 500 motos ont participé au défilé du 115e anniversaire de H-D le long de la Wisconsin Avenue à Milwaukee, incluant des chapitres de la Chine, du Vietnam, du Cambodge, de la Colombie et de l’Indonésie. Le premier anniversaire comprenant un défilé de motos remonte à 1988.

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Dans le coup

DANS LE COUP

HARLEY-DAVIDSON CRÉE UNE INSTALLATION DE R ET D DANS LA SILICON VALLEY EN VUE DE FAIRE PROGRESSER LA TECHNOLOGIE DES VE

Harley-Davidson a annoncé en septembre des plans pour établir une nouvelle installation de recherche et de développement dans la Silicon Valley au nord de la Californie en vue d’étayer son futur portfolio de produits, qui inclura la première gamme complète de véhicules électriques de la compagnie. « Récemment, nous avons annoncé nos plans accélérés en vue d’attirer la prochaine génération des utilisateurs de Harley-Davidson®, a souligné Matt Levatich, PDG de Harley-Davidson, Inc. Cette nouvelle installation R et D au cœur de la Silicon Valley nous aidera à mettre ces plans à exécution et témoigne de

À INSCRIRE DANS VOTRE AGENDA Voici le calendrier des rallyes HOG® 2019 : 8

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notre engagement à établir notre leadership dans l’électrification du sport. » Harley-Davidson lancera en 2019 sa première moto électrique, la LiveWire™.

Elle sera la première d’une vaste gamme de deux roues électriques sans embrayage conçus par la Motor Company. D’ici 2022, la LiveWire sera suivie par des modèles complémentaires pour élargir les possibilités parmi un choix de produits plus légers, plus petits et encore plus accessibles qui inciteront les nouveaux pilotes à découvrir de nouvelles façons de rouler.

La nouvelle installation en Californie servira de satellite à la Willie G. Davidson

Product Development Facility à Wauwatosa, au Wisconsin. Au début, ce centre sera surtout centré sur la recherche et le développement en matière de véhicules électriques, ce qui inclura la conception de la batterie, de l’électronique de puissance et de la machine elle-même. À plus long terme, la compagnie pourrait envisager pour ce centre un éventail plus étendu de technologies de pointe mettant à profit les riches talents de la Silicon Valley en vue d’offrir sa gamme de motos la plus complète et compétitive avec un vaste éventail de prix, de sources d’énergie et de styles de conduite.

Rallye du Québec 4 au 6 juillet 2019 Concessionnaire : Abitibi H-D Chapitre : Chapitre Abitibi

Rallye des Prairies 15 au 17 août 2019 Concessionnaire : Heritage H-D Chapitre : Chapitre Old Strathcona

Rallye de l’Ontario 18 au 20 juillet 2019 Concessionnaire : Barrie H-D Chapitre : Chapitre Huronia

Rallye de l’Ouest 4 au 6 juillet 2019 Concessionnaire : Barnes H-D Victoria Chapitre : Chapitre Vancouver Island

Rallye de l’Atlantique 25 au 27 juillet 2019 Concessionnaire : Privateers H-D Chapitre : Chapitre Central Nova Scotia

Dans le coup

LES LADIES DE LA MONTÉRÉGIE

Avec 55 femmes membres du Chapitre Montérégie et d’autres qui se joignent chaque année, la nouvelle directrice du chapitre, Julie Guillemette, a accepté de relevé le défi de poursuivre cette croissance et le travail de sensibilisation.

Les femmes sont présentes et activement engagées tant dans la communauté que dans le chapitre. Lucie est la quatrième directrice depuis la création du chapitre en 1991. L’ont précédée Guylaine Cyr, 1995-1996, Camille Brassard, 1998-2001, et Sylvie Brassard, 2002. « En tant qu’historien du chapitre, c’est important pour moi de souligner l’implication des femmes dans le passé, le présent et le futur du chapitre, explique Gilles Touchette. Les femmes membres de notre chapitre continuent à offrir un point de vue différent tout en restant fidèles aux principes directeurs de HOG® et de notre commanditaire, Léo Harley-Davidson. » Félicitations au Chapitre Montérégie.

LA ROUTE VERS VOUS APPELLE

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POUR EN SAVOIR PLUS :

NATIONAL GYPSY TOUR ACCRÉDITÉ PAR L’AMA, COURSES RÉTRO, COURSE DE CÔTE, COURSES FLAT TRACK, RANDONNÉES, CAMPING, HÉBERGEMENT, KIOSQUES ET PLUS ENCORE!

La parole est à vous

ENVOYEZ-NOUS DE VOS NOUVELLES

Vos lettres, photos et récits de randonnées sont les bienvenus. Voici nos coordonnées : hogmagazine.ca@harley-davidson.com ou HOG ® Magazine Canada, 100 New Park Place, Suite 330, Vaughan, Ontario, L4K 0H9. N’oubliez pas d’indiquer vos nom, adresse et numéro de téléphone et/ou adresse de courriel. Tous les envois deviennent la propriété de Harley-Davidson.

Nous nous réservons le droit de réviser les articles pour des questions de longueur et de contenu.

LA PAROLE EST À VOUS

Entre les lignes

Entre les lignes C’est ce que constatent deux instructeurs de conduite à moto sécuritaire qui, depuis des décennies, voient des milliers de motocyclistes répéter les mêmes erreurs. La vérité, c’est que, quand il s’agit de piloter une moto, on n’a jamais fini d’apprendre.

Ray Petry et Don Rains sont des instructeurs certifiés qui passent leurs week-ends à montrer à des novices et à des pilotes expérimentés comment devenir de meilleurs motocyclistes. Ils ont tout vu et ils ont accepté de nous indiquer ici comment relever avec brio les défis liés à la conduite sécuritaire d’une moto.

ÉCHAPPEMENT

FREINAGE MAXIMAL

OBSERVATIONS D’UN

INSTRUCTEUR DE CONDUITE À MOTO

Prêt à recevoir votre bulletin de notes? Regardez-vous toujours au loin quand vous roulez? Dans les virages, commencez-vous à tourner la tête vers l’endroit où vous voulez aller au lieu de regarder droit devant vous?

Savez-vous comment faire une embardée en utilisant la technique du contrebraquage? Comment tourner la manette des gaz et appuyer sur l’embrayage et les freins plus doucement? Vous exercez-vous à faire des arrêts d’urgence? À la lumière de ces questions, nombreux sont ceux parmi nous qui obtiendraient une note entre C+ et B-.

Texte : John Sandberg 62

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UN SUJET PRESSANT Dans « La parole est à vous » du numéro de septembre, un lecteur a fait un commentaire sur l’article « Observations d’un instructeur de conduite à moto » [Entre les lignes, juin] et parlé d’une possible confusion à propos des embardées. Dans l’article original, il est dit : « Si vous devez faire une embardée à droite, appuyez sur le côté droit du guidon vers l’avant. » Le lecteur, un diplômé de la Harley-Davidson® Riding Academy, dit que pour faire une embardée vers la droite, il faut appuyer sur le côté droit du guidon vers le bas. Je dois dire que je suis d’accord avec l’article original. Je suis instructeur à la Harley-Davidson Riding Academy et je suis d’avis qu’il est plus facile d’appuyer vers l’avant sur le guidon dans la direction où on veut aller. Il en résulte aussi une pression vers le bas.

Appuyer seulement vers le bas exige trop de pression et cela ne donne pas l’effet désiré.

Jim Jackson Fruita, Colorado

PAS DE CAGE Des vacances à moto n’ont rien à voir avec des vacances en auto. Dans une 10

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Gérant de projets à la Harley-Davidson® Riding Academy et instructeur certifié depuis 2004, Petry a vu plus d’écoles de conduite et passé plus de temps sur la route que la plupart d’entre nous. Lorsqu’on lui demande quelle est l’aptitude de conduite à moto qui représente le plus grand défi, il répond tout de go : « Le freinage maximal. Ce n’est pas quelque chose qu’on utilise tous les jours; c’est donc une aptitude qui se perd facilement. Mais il y a de temps à autre des situations qui nous obligent à freiner au max, comme lorsqu’une auto nous coupe la route. » Dans une telle situation, il y a un protocole à suivre, que la moto soit équipée ou non d’un système de freinage ABS. En bref, il faut positionner le guidon de façon à ce qu’il soit droit et appuyer doucement sur les freins avant et arrière; une fois la charge transmise au pneu avant, on augmente graduellement la pression sur le frein avant jusqu’à l’arrêt de la moto (ou l’atteinte d’une vitesse adaptée à la situation).

Il n’est pas rare pour Petry de voir encore des pilotes expérimentés qui ne se servent pas du frein avant; ce dernier fournit pourtant 70 % de la puissance de freinage. « Certains pilotes croient à tort que l’utilisation du frein avant peut provoquer un accident, dit-il. Utiliser l’un ou l’autre frein de la mauvaise façon peut provoquer un accident, mais ne pas utiliser le frein avant double au moins la distance requise pour s’arrêter. » Comment maîtriser la technique du freinage maximal? « En pratiquant des arrêts rapides à chacune de vos escapades à moto, suggère Rains, un instructeur certifié de la Riding Academy et de la MSF depuis 2001. Des freinages rapides bien exécutés sont à la base d’une conduite à moto sécuritaire.

C’est une aptitude qui doit être pratiquée de façon répétée. »

MAÎTRISER LES EMBARDÉES L’art de faire des embardées mérite, lui aussi, plus d’attention. Comme l’arrêt rapide, c’est une manœuvre d’évitement dont on peut ne pas avoir à se servir pendant des mois jusqu’au jour où une pelle tombe du camion d’un paysagiste juste devant vous ou qu’un piéton distrait se met à traverser en parlant au téléphone.

Lorsque viendra le temps d’exécuter une embardée, vous connaîtrez la procédure pour l’avoir pratiquée quelques fois par mois. Si vous devez faire une embardée à droite, appuyez sur le côté droit du guidon vers l’avant. C’est faire ce qu’on appelle un contrebraquage et c’est le moyen le plus efficace de vous écarter rapidement de l’obstacle. Immédiatement après, appuyez sur l’autre côté du guidon pour revenir à votre position originale.

Faire une embardée n’est pas toujours la meilleure manœuvre d’évitement. Il vous faudra décider si la traction, les dangers routiers et la circulation sont tels qu’il est préférable et possible de faire une embardée plutôt que de ralentir ou de vous arrêter.

PRÉVOIR CE QUI POURRAIT ARRIVER Des arrêts rapides et des embardées efficaces sont deux aptitudes que tout motocycliste doit maîtriser, mais la philosophie de Petry est de miser sur une stratégie de conduite plutôt que sur des aptitudes. « La meilleure stratégie à adopter [pour une conduite sécuritaire], c’est d’éviter les manœuvres d’urgence », explique-t-il.

Et la meilleure façon d’éviter presque tous les dangers? Regardez devant vous! « D’après mon expérience, bien des pilotes ne regardent que devant leur roue avant plutôt que de scruter l’horizon, dit-il. Si vous regardez seulement deux secondes devant, vous n’aurez que deux secondes pour réagir. » En balayant constamment du regard ce qui est devant vous (ou plus loin) pendant une à douze secondes, vous aurez amplement le temps de réagir aux risques potentiels plutôt que de vous fier à une embardée ou à un arrêt rapide. Cette stratégie s’applique également aux virages. « Regarder vers la sortie d’un virage et tourner la tête pour avoir une vue complète, voilà ce que doivent communément améliorer tous les motocyclistes, explique Rains. C’est aussi important que le freinage d’urgence. » Bien que regarder au loin soit une priorité, il faut aussi évaluer constamment

les choses que l’on voit. À quoi ressemble la surface de la route? Y a-t-il des nids-de-poule, des débris ou une chaussée mouillée? Un autre usager de la route montre-t-il des signes d’inattention?

Les indices visuels sont là, qu’il s’agisse du véhicule surchargé ou d’un camion à ordures qui laisse tomber une partie de son contenu. Il faut juste les avoir vus pour pouvoir réagir à temps en bénéficiant de l’espace voulu.

Cela pourrait signifier faire clignoter votre feu de freinage, augmenter la distance entre vous et les automobilistes devant vous, changer de voie ou trouver une voie de repli.

CONDUIRE EN DOUCEUR Petry conclut en soulignant que la conduite en douceur est un élément important de la gestion de la traction et du maintien du contrôle. « Conduire en douceur, c’est gérer la traction, dit-il. En maniant doucement les freins, la manette des gaz, l’embrayage et le guidon, vous maximiserez votre traction sans trop solliciter les surfaces de contact des pneus. » On trouve sur Internet une foule de vidéos de motocyclistes qui se retrouvent dans le décor pour avoir été trop brusques dans leur freinage ou leur accélération. De même, un changement abrupt de position au beau milieu d’un virage peut avoir une incidence négative sur le châssis de la moto et vous faire dévier de la trajectoire.

Comme on dit, qui veut aller loin ménage sa monture.

est en contact direct avec tout. On n’est pas un spectateur; on est dans le décor.

Tout est extraordinairement présent.

Cette expérience est encore plus spéciale si on la partage avec des amis.

C’est ce que j’ai vécu en compagnie de Massimo, Marco et Sabrina lors de notre voyage inoubliable au guidon de nos Harley® à travers la Californie, le Nevada, l’Utah, l’Arizona et le Colorado.

Bonne route à tous les motocyclistes!

À FORCE DE PRATIQUE, ON Y ARRIVE Il y a un mot que Petry et Rains ne cessent de répéter lorsqu’ils parlent de conduite sécuritaire : la pratique.

Voilà le fondement de tout apprentissage réussi et de l’amélioration de ses aptitudes.

C’est d’ailleurs de cette façon que tous les instructeurs de la Riding Academy donnent leurs cours pour débutants et pour pilotes expérimentés. Sur cette même note, les deux hommes croient fermement à la formation continue des motocyclistes. Comme le dit si bien Rains : « Un seul cours de conduite ne fera pas de vous un expert.

Suivez d’autres cours assez régulièrement et pratiquez, pratiquez, pratiquez! ».

Enzo Borrelli Italie

QUAND VITE EST TROP VITE

Un commentaire ou une question au sujet de cet article? Faites-nous-en part par courriel au hogmagazine.ca@harleydavidson.com ou par la poste à HOG® Magazine Canada, 100 New Park Place, bureau 330, Vaughan, Ontario, L4K 0H9.

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voiture, on est toujours dans le siège du passager; on y est habitué et on ne se rend pas compte que tout ce qu’on voit à travers la fenêtre n’a rien à voir avec la réalité. On est un observateur passif, emprisonné dans une cage. Sur une moto en mouvement, il n’y a pas de cage. On

Depuis l’invention de la motocyclette, la vitesse devient un must pour certains.

De nombreuses motos actuelles peuvent filer à plus de 250 km/h, mais je ne connais aucune autoroute où cette vitesse est légale. Comprenez-moi bien : je veux une machine capable de me transporter plus vite que tout ce que j’aurais pu espérer. Mais cela ne signifie pas pour autant que j’aie l’intention d’aller à une telle vitesse. Soyons réalistes :

La parole est à vous

RÊVE D’ENFANCE

Je vous écris dans l’espoir que les fans de motocyclisme comme moi réfléchiront deux fois avant d’y aller à pleins gaz. Votre vitesse doit être alignée sur vos aptitudes de conduite sécuritaire.

Certains estiment qu’une moto, c’est dangereux en soi. Moi, je crois que le caractère sécuritaire d’une moto est en lien direct avec la personne à son guidon.

Les motos d’aujourd’hui sont équipées de freins extraordinaires et elles sont aussi sécuritaires que possible, mais rouler à très grande vitesse sur une moto est rarement, voire jamais, une bonne idée.

John Braswell Par courriel

Giuseppe Piroddi Belgique

MARCO PERAZZINI

toute erreur d’appréciation, même légère, sur une moto qui circule à très haute vitesse peut être fatale.

Je roule depuis des années et je n’ai jamais eu d’accident. Quand j’enfourche une moto, mon attitude change. J’adopte une conduite préventive; autrement dit, j’essaie de me préparer à l’inattendu.

J’ai connu des motocyclistes pas mal fous et peu d’entre eux sont encore en vie. Tristement, certains de mes amis sont morts de cette façon. Si vous pilotez une moto depuis un certain temps, vous avez probablement évité des accidents de justesse. Posez-vous la question : si vous étiez allé plus vite, seriez-vous encore là pour en parler?

Quand j’étais petit, mon père m’avait donné comme jouet une HarleyDavidson® miniature. J’en étais fou et je l’avais toujours avec moi – à l’école, en vacances, partout où j’allais. Nous étions inséparables. À 12 ans, j’étais sur un bateau près de l’île de Capri quand le jouet est tombé à l’eau. J’ai plongé pour le récupérer, mais en vain. Depuis ce jour, j’ai toujours eu Harley-Davidson tatoué dans le cœur, mais je n’avais jamais osé me rendre chez un concessionnaire Harley-Davidson parce que je croyais que c’était réservé à de « vrais bikers ».

Finalement, en septembre 2017, à l’âge de 51 ans, je me suis décidé.

J’étais comme un enfant à Disneyland – un rêve enfin réalisé! En une heure à peine, j’avais choisi ma moto et, le 15 septembre 2017, j’ai pris livraison de ma Street Rod® 750.

La moto est restée dans le garage jusqu’à ce que j’obtienne mon permis de conduire le 22 mars de cette année et depuis je suis sur la route tous les jours. Chaque fois, je pense au petit garçon que j’étais, en train de pleurer sur ce bateau parce que je trouvais que la vie était injuste. Quarante ans plus tard, la vie est belle et je la passe sur la route. Merci, H-D!

TROIS FOIS PLUS DE PLAISIR Je pilote des motos Harley-Davidson® depuis 20 ans. Ma première monture a été une Sportster® 1996 d’occasion que ma femme m’a offerte pour mes 40 ans. Ma deuxième moto a été un modèle Dyna® Wide Glide 2000 flambant neuf, que j’ai toujours.

J’ai vraiment envie d’une moto Harley® neuve et j’ai pensé à un trois roues Tri Glide® Ultra. Ma femme m’accompagnerait plus souvent.

Je connais peu ce genre de véhicule et j’aimerais bien lire que vous publiiez un article là-dessus – ses caractéristiques, son comportement dans les courbes, etc. Je suis certain que cela intéressait beaucoup vos lecteurs.

Mike Holloway Cincinnati, Ohio HOG ® MAGAZINE CANADA

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FAITES-NOUS SIGNE

Vos photos et récits de randonnées sont les bienvenus.

Envoyez-les par courriel à hogmagazinecanada.ca@ harley-davidson.com en prenant soin d’écrire « Enthousiastes » dans la ligne objet et d’inclure vos nom, ville, province et autres coordonnées.

La galerie des membres

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1. FINALEMENT, UNE HARLEY ®!

2. BONHEUR FAMILIAL

Après avoir encaissé un autre coup dur dans ma vie, j’ai décidé qu’il était temps de vivre à fond et d’assouvir mes rêves et mes passions. En mai, je me suis acheté ma première Harley-Davidson® : une Heritage Classic 2015. Je l’ai contemplée dans mon garage pendant environ un mois avant de l’enfourcher pour de vrai. Je me souviens de m’être demandé : « Est-ce que je suis folle? » Le dernier jour de mon cours sur la sécurité à moto, j’ai appelé mon ami et lui ai dit : « Je suis prête à partir. » Impossible de vous décrire à quel point j’étais nerveuse et excitée à la pensée de prendre le large sur ma moto! En août, j’ai parcouru 4 500 kilomètres en sept jours à travers les États-Unis avec des parents et amis. J’ai vécu des moments inoubliables. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps?

Nous nous sommes mariés le 23 juin 2018. Voici mon épouse, Nathalie, nos petits-fils, Lukas, Nolan et Dylan, et ma Harley® CVO Street Glide® 2017. Je suis un inconditionnel de motos depuis 50 ans.

J’ai dit à mon copain : « J’aimerais tellement aller en Alaska. » « Allons-y », m’a-t-il répondu. En juillet, on a mis nos bagages sur ma Road King® 2014 et la Screamin’ Eagle® Road Glide® 2009 de Mike et quitté Camrose pour un voyage de 12 jours. On a emprunté l’Alaska Highway, traversé Fairbanks, puis en direction sud le Denali National Park jusqu’à Anchorage, Homer et Whittier. Ce fut un voyage fantastique. Camping tous les soirs, sauf un, et 8 766 kilomètres à nos compteurs!

KRISTIN STRONSKI Taber, Alberta

IAN WOODS Camrose, Alberta

GILLES CORRIVEAU Mascouche, Québec

3. ROUTES ALASKIENNES

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La galerie des membres Strap 4. ON DONNE AU SUIVANT

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Chaque année, nous sommes plus d’une douzaine du Central Chapter Nova Scotia à gérer la circulation et le stationnement lors de l’événement Hope for Wildlife Annual Open House.

En cette journée portes ouvertes, les visiteurs font le tour du centre de réhabilitation faunique et en apprennent davantage sur sa mission.

Chaque année, Hope for Wildlife vient au secours de milliers d’animaux, qui sont soignés avant d’être relâchés.

L’événement attire aussi des journalistes et tout le monde en parle pendant plusieurs jours après. Nous portons toujours fièrement nos vestes de sécurité Harley-Davidson® et nos blousons HOG® afin de montrer aux gens qui nous sommes et ce qui nous tient à cœur. C’est notre façon à nous de nous investir dans la communauté.

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DAVE GALBRAITH Nine Mile River, Nouvelle-Écosse

5. ROI D’UN JOUR Par une belle journée d’automne en 2016, j’ai été chez mon concessionnaire Harley-Davidson au Saguenay pour un entretien périodique sur mon Ultra Classic® 2010. Comme la réparation durait plus longtemps que prévu, mon concessionnaire m’a offert d’essayer un Road King®. J’en ai profité pour aller voir les bateaux de croisière au port de Saguenay. J’ai pu apprécier le confort et la puissance de ce modèle.

ERROL LAPIERRE Saint-Félicien, Québec

6. CHROME AUTOMNAL En route par une belle journée d’automne pour aller faire repeindre mon Breakout® qui a du chien!

BILLY CHAMBERLAIN Sicamous, Colombie-Britannique

7. 48 BONNES RAISONS Je suis le fier nouveau propriétaire d’une Sportster® Forty-Eight® Special 2018.

STEVEN HAMEL Dorval, Québec

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La galerie des membres Strap 8. UN DRAGON QU’ON AIME Sur la célèbre Tail of the Dragon en avril 2018 lors de notre troisième road trip annuel entre copains. J’adore ma nouvelle Street Glide® 115TH Anniversary!

MARC LANTEIGNE Dieppe, Nouveau-Brunswick

9. HORIZONS ILLIMITÉS 7 8

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L’an dernier, ma femme, Kenda, et moi avons acheté notre Street Glide® Special 2017. Cette année, on a fait la route de chez nous, à Victoria (C.-B.), jusqu’en Arizona. Nous voici à Horseshoe Bend.

Remarquez mon écusson HOG® fièrement cousu sur mon veste de cuir. On a déjà hâte de repartir!

MIKE TATTON Victoria, Colombie-Britannique

10. NOUVEAUX MARIÉS Voici une belle photo de mon fils, Dave, et de ma nouvelle bru, Kendra. Ils adorent tous les deux les Harley® et ils ont pensé que ce serait génial d’avoir une photo de mariage sur ma Harley-Davidson® Street Bob® 2014.

GORD GRUDGFIELD Calgary, Alberta

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Strap La galerie des membres 11. BLACK HILLS C’est une photo de ma femme, Cindy, à côté de sa nouvelle Softail® et de ma vieille Road King® Classic.

Nous sommes à l’ancienne usine hydro-électrique Homestake sur le Spearfish Canyon Scenic Byway dans les Black Hills au Dakota du Sud. Partis d’Edmonton, nous voulions tester la monture de Cindy dans les côtes et les courbes.

LA GALERIE DES MEMBRES

DARYL MAHONEY Edmonton, Alberta

12. STURGIS ALLER-RETOUR Voici une photo prise à Sturgis en 2018. Ce fut un voyage incroyable : 8 500 kilomètres aller-retour avec plein de randonnées là-bas.

SCOTT MORRISON Lincoln, Nouveau-Brunswick

13. BIENVENUE, OAKVILLE! Notre chapitre a deux mois. Nous sommes 46 et nous adorons la culture HOG®. Nous venons de lancer notre site Web : oakvillehog.ca. Voici une photo de notre groupe en face du concessionnaire qui nous parraine, Policaro H-D Oakville.

TERRY WALSH, DIRECTEUR DU CHAPITRE Oakville, Ontario

14. 101 PRINTEMPS Voici ma mère, Mary Magdalene Sussko, qui célèbre ses 101 ans sur ma moto. Je vais faire imprimer une affiche avec le secret de sa longévité : « secret to life, enjoy the ride ».

MARY JANE SUSSKO Dryden, Ontario

ri, accumulé plein de souvenirs, vu des paysages spectaculaires et rencontré des gens extraordinaires.

Nous nous disons toujours que, sans nos motos, nous n’aurions jamais vécu ce genre d’expériences.

15. TRIPPANT!

GEORGINA COOPER Edson, Alberta

Chaque année, pendant les journées mornes de l’automne et de l’hiver, je planifie mon voyage à moto de l’été suivant. Pour 2018, j’avais décidé d’aller à Sturgis avant mes 50 ans. Sturgis était aussi sur la liste des vœux les plus chers d’Arden, mon conjoint. Nous avons pris tout notre temps pour nous y rendre depuis l’Alberta où nous vivons. Nous avons 16

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16. UN CORTÈGE AUX ANGES Vous est-il arrivé de revenir de l’enfer sur votre Harley®? Nous, oui… puisqu’on a visité Hell, au Michigan!

Vingt-quatre membres du Chapitre York Region sur 19 Harley escortées d’un véhicule très sexy ont fait le tour du Michigan depuis la Motor City à

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Mackinaw et au-delà, ce qui a inclus une partie de l’Ontario le long de la superbe côte est du lac Supérieur.

Nous avions décidé pour notre virée de nous inspirer du titre de l’album du chanteur Marvin Gaye : « Let’s Get It On ». Nous étions vraiment enthousiastes à l’idée de remonter le temps à Mackinac Island après notre visite de Motown Harley-Davidson à Taylor (Michigan) et du Motown Museum au cœur de Detroit. Il y a eu de la pluie au cours de notre équipée de dix jours, mais rien pour freiner notre enthousiasme!

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MIKE ET MARLENE GORMAN Sharon, Ontario HOG HOG®®MAGAZINE MAGAZINECANADA CANADA

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L AVENIR, C EST MAINTENANT Matt L ev atich, PDG de Harley -Dav ids on, a ØlectriØ la foule durant le dØlØ du 115 e anniv ers aire Milw aukee au guidon de la nouv elle m oto Ølectriq ue L iv eWire Prem ier Œtre dØv oilØ dans un portfolio de v Øhicules Ølectriques « tw is t and go » faciles piloter, le m odŁle L iv ew ire s era offert au public en 2019.

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Photo : Darren Hauck HOG ® MAGAZINE CANADA

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LE CŒUR DE

HARLEY

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Une gang d’exaltés canadiens convergent vers la mère-patrie de Harley® avec pour mission d’explorer Milwaukee de fond en comble.

Texte et photos : Becky Goebel @actuallyitsaxel

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ilwaukee: La cité de Harley-Davidson®.

Le berceau de la marque. La ville elle-même est un musée du motocyclisme. Quel meilleur endroit pour célébrer le 115e anniversaire?

Avec des concerts dans chaque rue, des bars éphémères ici et là et des motos éblouissantes dans chaque parc, on ne voudrait pas être ailleurs quand on adore Harley.

Je suis une fan de Harley-Davidson depuis toujours. J’aime tout de cette marque parce je l’ai dans le sang. Mes grandsparents maternels et paternels et mes deux parents font de la moto et j’ai grandi sur une ferme en Saskatchewan où les motos étaient omniprésentes. Harley-Davidson, c’est mon style de vie. Cet été, j’ai parcouru plus de 15 000 kilomètres sur mon chopper Sportster® – aller-retour Vancouver/Mexico, retour à L.A. et virées ici et là en ColombieBritannique. Quand l’occasion d’aller célébrer cet anniversaire spécial au cœur même du territoire de Harley s’est présentée, je ne pouvais vraiment pas résister.

Quatre jours plus tard, je prenais l’avion en direction de Toronto pour aller rejoindre mon équipe. Notre destination : le paradis de l’histoire de Harley.

La prochaine chose que j’ai sue, j’avais dans les mains les clés de ma moto de location : une CVO Street Glide® Special 2019. Je leur avais dit auparavant que je voulais la plus grosse machine disponible, mais à 6 h ce matin-là, dans une ville que je découvrais pour la première fois et à la veille de parcourir des routes sur lesquelles je n’avais circulé, j’ai regardé fixement ce méga-bagger et je me suis dit qu’il pesait probablement dix fois plus que moi. Et en plus, on annonçait une tornade et de la pluie là où on allait.

C’est là qu’on se dit : « Quand il faut, il faut. C’est ça que tu as demandé. Alors, assume. » Et c’est exactement ce que j’ai

115e anniversaire de Harley-Davidson – Milwaukee

fait. Je n’étais d’ailleurs pas la seule dans l’équipe sur un Big Daddy du genre. La sortie du stationnement a été un peu branlante, mais dès qu’on a commencé à filer sur la grand-route, j’ai fait fonctionner ma machine et ma musique à plein tube. Ce fut le coup de foudre. Six haut-parleurs, écran GPS, régulateur de vitesse – un petit peu mieux que mon rigide chopper Sportster!

Une fois rendus au Michigan, il y avait un peu de pluie, mais aucun signe d’une tornade. La traversée du lac Michigan en bateau qui nous dépose directement dans la ville de Milwaukee prend deux heures et demie. D’habitude. Mais la tempête nous attendait. Les systèmes d’alarme de nos motos ne lâchaient pas et il nous a fallu les attacher pour éviter qu’elles ne tombent par terre. Très vite, on avait tous le mal de mer… sur un lac. L’enfer! À notre arrivée à Milwaukee – après 720 kilomètres et cette traversée infernale en bateau –, des rangées et des rangées de motos Harley® étaient déjà alignées le long des rues. Devant chaque hôtel, les 22

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trottoirs étaient encombrés de motos. Le hall d’entrée de notre hôtel était plein de motocyclistes et tous les restaurants et autres commerces avaient déposé dans leurs vitrines des pancartes « Welcome Bikers ». Quel accueil! Inutile de dire qu’on avait hâte à la suite.

LES MEMBRES HOG AU 115E DE H-D Mes personnes favorites à Milwaukee cette semaine-là? Les membres HOG®, bien sûr.

Pour entamer des conversations avec eux, je leur demandais si je pouvais les photographier avec leurs écussons.

Personne n’a refusé. La plupart m’ont raconté une anecdote au sujet de leur blouson ou d’une randonnée et expliqué d’où ils venaient. Il fut un temps où je me sentais vraiment tellement différente des membres HOG, mais ce n’est plus le cas maintenant.

Nous formons une communauté de gens qui ont simplement envie de rouler à moto sur des Harley avec des copains. Pas vrai?

Jour 1 : visite du siège social de Harley.

Juste de l’autre côté de la rue en face de l’édifice, j’ai pensé au fait que c’était le lieu même où avait été inventée la marque.

Le même bout de rue où un groupe d’amis avait donné naissance à la Serial Number One dans une petite remise il y a 115 ans. Ces gars-là n’avaient aucune idée de la destinée de leur marque, des personnes qu’elle allait influencer et de la manière dont elle allait changer des vies.

J’ai traversé la rue. Bill Davidson, l’arrière-petit-fils du fondateur de HarleyDavidson, souhaitait la bienvenue à chaque personne qui entrait dans le building.

Bien que j’aie été probablement l’une des quelques femmes et de loin l’un des plus jeunes visiteurs sur les lieux ce jour-là, personne ne semblait me traiter différemment. C’est pas mal cool de voir comment l’industrie a changé et à quel point moi, une petite inconnue aux yeux tout ronds et chaussée de bottes de cow-boy, je suis acceptée.

Nous sommes restés ensemble tout

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Je n’aurais pas voulu être ailleurs qu’au guidon de ma grosse Harley en compagnie d’amis HOG ® MAGAZINE CANADA

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MENU DES CHAMPIONS Le programme pour notre semaine était inimaginable. C’était une succession de tout ce qu’un être humain pourrait avoir envie de faire à Milwaukee :

• Visite du Harley-Davidson Museum™ • Visite de l’usine Harley® • Visite du siège social mondial de Harley • Flat Out Friday : une course Flat Track dans l’aréna le plus grand de Milwaukee

• Courses de côte • The Race of Gentlemen sur la plage • Courses d’accélération • The Moto Carnival • Concerts après concerts

L’ÉQUIPE

Becky Goebel

Charles-Édouard Carrier

Lyndsey Westfall

Theron Lane

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au long de la semaine. Chacun voulait tout voir, chacun avait sa propre histoire avec la marque Harley et chacun avait ses endroits favoris en ville à explorer. Nous formions l’équipe des jeunes hurluberlus du Canada filant ensemble sur nos Harley jour après jour aux quatre coins de Milwaukee pour ne rien rater. En soirée, on a siroté de drôles de margaritas dans de petits pubs, assisté à des concerts à des endroits petits et vieillots, mangé dans des restos mexicains suspects et continué à découvrir la ville.

On a adoré The Wall Of Death au Veterans Park en bordure du lac Michigan.

Je n’avais jamais rien vu de semblable de ma vie. Dans une sorte de tente de carnaval, un mur circulaire en planches de bois avait été érigé; c’est dans cet espace de sept mètres que de vieilles motos réussissaient à prendre assez d’élan pour grimper sur ce mur. Un vieux knucklehead a fait trembler toute la structure de la plateforme en surplomb d’où nous regardions ce maniaque tourner en rond. À un moment donné, il s’est assis de côté sur sa selle sans tenir le guidon afin de s’emparer de l’argent que lui donnaient les gens accrochés au rebord.

La visite guidée de l’usine Harley a aussi été un moment fort. C’est dans cette même usine que des moteurs Harley sont fabriqués

depuis près de 100 ans. Tous les moteurs Evolution® et Milwaukee-Eight® proviennent de ce building. C’était formidable de les voir être sculptés ici à Milwaukee dans de gros morceaux de métal. L’usine est ouverte pour des visites guidées durant toute l’année.

Si vous êtes à Milwaukee, c’est un must.

L’événement The Race of Gentlemen sur la Bradley Beach nous a aussi beaucoup plu. C’était la première course de motos sur cette plage depuis 100 ans. J’adore tout ce qui est historique; rien ne pouvait donc mieux clore en beauté notre semaine d’immersion dans le passé de Harley. La course a eu lieu sur une piste de sable ovale en bordure de l’eau. Les motos étaient fidèles à l’époque, les vêtements aussi – comme s’ils étaient sortis du HarleyDavidson Museum™ lui-même. Les organisateurs avaient su parfaitement recréer l’atmosphère d’antan. De vieux flatheads et knuckleheads ont repris vie sous nos yeux et on aurait dit qu’ils volaient en rond dans le sable. C’était un spectacle ahurissant – à en oublier pour quelques instants dans quel siècle on est. Un bel hommage à la marque et à la culture que nous aimons tant. En plus, notre groupe était assis à côté de Willie Davidson. Voir le coucher de soleil sur la plage en sa compagnie demeurera pour moi une expérience à nulle autre pareille.

Le lendemain matin, on s’est mis en route aux aurores et on a roulé pour les 12 prochaines heures et, pendant tout ce long trajet éreintant, je n’aurais pas voulu être ailleurs qu’au guidon de ma grosse Harley en compagnie d’amis après une semaine qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Je suis maintenant de retour chez moi et ma CVO Street Glide Special me manque!

Dans cinq ans, vous me reverrez dans le Midwest en route vers le cœur de Harley sur la plus grosse moto qu’on me laissera piloter (ou peut-être j’en aurai acheté une d’ici là). Entretemps, je serai sur la côte Ouest à l’affût d’une autre histoire à vous raconter.

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Improbable, presque impossible – comment huit héros Harley® ont remporté l’étape russe ardue du Silk Way Rally. * Seules sept motos apparaissent ici. La huitième appartient à Sergey Kamenev, à qui l’on doit cet article et les photos.

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L E CANEV AS DE L A V IE ES T DIF F R ENT P O U R CH ACU N D ENT R E NO U S . À chacun ses mets préférés, son style de musique, son métier. Nous parlons des langues différentes et nous nous réveillons dans des fuseaux horaires différents.

Il y a cependant une chose qui nous unit : notre passion pour les motos HarleyDavidson®. Si vous êtes l’un des nôtres, vous vous sentirez toujours chez vous et vous ne serez jamais seul. Nous sommes une famille unie par ces moments qui ne peuvent

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être vécus qu’au guidon d’une moto.

Grâce à la force du nombre, notre famille se moque des obstacles qu’elle rencontre. Chaque année, nous sommes prêts à conquérir des sommets que les autres ont peur d’envisager. Nous sommes un million. Nous faisons partie d’une légende. Nous sommes le HOG®!

DF I R EL EV !

Au début, l’idée de participer au Silk Way Rally semblait insensée. Et c’est peut-être ce qui la rendait si attirante – irrésistible, même. L’itinéraire est ambitieux, parfois tortueux et totalement rempli d’imprévus.

Notre équipe : huit gaillards venus de villes différentes. Tous en bonne santé, tous des motocyclistes habitués aux longues distances, tous armés d’une volonté de fer et tous reconnus pour leur bon caractère et leur grand sens de l’humour.

Nous avons discuté ensemble de la préparation spéciale de notre équipement,

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« L’ITINÉRAIRE EST AMBITIEUX, PARFOIS TORTUEUX ET TOTALEMENT REMPLI D’IMPRÉVUS »

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car, à cause du terrain, les motos allaient être soumises à des conditions plutôt extrêmes. À l’approche du départ, je maintenais catégoriquement qu’il était impossible de trouver une meilleure monture pour la tâche que la Harley-Davidson Heritage Softail™ 2018. Je sentais que la route la convoquait à cette odyssée.

Au fond, l’idée était de participer au Silk Way Rally juste pour le plaisir. Sans en faire une course contre la montre, nous voulions nous mesurer aux camions et aux véhicules hors-route – tester la durabilité de nos Harley dans le désert d’Astrakhan, les steppes de Volgograd et les marécages de Lipetsk avant d’aboutir à la place Rouge à Moscou. Nous tenions à prouver que, pour de vrais membres HOG, les barrières n’existent pas.

D’ABORD LES STEPPES Le rallye a débuté à Astrakhan en Russie, près de la mer Caspienne et de la frontière avec le Kazakhstan. Astrakhan surgit au beau milieu de déserts et de steppes à perte de vue, mais, en cette première étape, de fortes pluies nous attendaient, bientôt supplantées par un soleil brûlant.

L’apparition de notre bande sur nos Harley au milieu des steppes d’Astrakhan a suscité l’admiration et l’enthousiasme tant des spectateurs que des participants.

Nous avons ainsi été chaleureusement accueillis par les vainqueurs du très célèbre Rallye de Dakar, Anastasia Nifontova et Sergey Karjakin, deux inconditionnels de la marque Harley-Davidson.

La traversée des steppes sur nos motos Harley n’a pas été aussi difficile que prévu. Nous visions les pistes tapées en évitant les dunes et le sable mouvant. À la tombée du jour, nous avions atteint le premier endroit où nous avons fait halte.

dans nos tentes parmi les coups des masses, les grattements des tournevis et le rugissement des moteurs.

Nous nous sommes déplacés d’Astrakhan à Volgograd, puis dans la province de Lipetsk, où une autre épreuve nous attendait : les steppes métamorphosées en une forêt marécageuse et la route de terre devenue de la boue gluante.

Cette partie de l’aventure fut bien moins agréable que les souvenirs de notre traversée à vive allure dans les prairies.

Cependant, nous avons tous réussi à nous en sortir grâce à notre soutien mutuel dès que l’une de nos montures se trouvait soudainement embourbée.

BIVOUACS ANIMÉS L’une des facettes les plus intéressantes de ce rallye était le bivouac, où les équipes techniques et les mécaniciens peaufinent les montures avant l’étape suivante de la course. Des journalistes y sont aussi présents pour interviewer les athlètes.

Notre bivouac était situé sur un terrain d’aviation militaire transformé en un campement agrémenté de bonnes boustifailles et d’un programme pour la soirée. La plupart des participants ont dormi dans un hôtel non loin, mais nous, nous avons décidé de nous mettre à l’épreuve, étendus dans nos sacs de couchage entre les motos.

Un concert de bruits métalliques généré par les mécaniciens qui préparaient les véhicules pour l’étape suivante de la course résonnait dans la nuit. Épuisés par notre odyssée, nous avons très bien dormi

UNE BRILLANTE RÉUSSITE Surmontant toutes les entraves, l’Équipe HOG a franchi le fil d’arrivée. C’est dans l’atmosphère électrisante de la place Rouge au cœur de Moscou que s’est déroulée la cérémonie de clôture du Silk Way Rally 2018. Transportés de joie, les participants ont gravi le podium à la tour Spasskaya du Kremlin pour être couverts d’applaudissements bien mérités.

Ce fut un vrai test d’endurance que l’Équipe HOG et les motos HarleyDavidson ont réussi haut la main.

Tout au long de la course de près de 2 000 kilomètres sur certains tracés quasi-impossibles, nous n’avons eu aucune défaillance technique et toutes les motos et tous leurs propriétaires ont franchi le fil d’arrivée en bon état.

De ce point de vue, ce fut peut-être un parcours doux comme de la soie.

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MIL WAU KEE Brian Meade

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a vie nous amène sur des chemins intéressants quand on est propriétaire d’une moto HarleyDavidson®. Ce n’est pas juste parce qu’on en possède une; c’est aussi à cause du style de vie ou de la façon de penser qu’on adopte.

Quand Harley-Davidson a annoncé les célébrations de son 115e anniversaire et du 35e anniversaire du HOG® à Milwaukee, j’ai pensé que ce serait merveilleux d’y aller avec ma femme, mais après avoir calculé la longueur du trajet, je n’avais plus envie de me lancer dans une telle odyssée à deux sur la même moto. Puis j’ai vu sur les médias sociaux que Cal et Wayne, deux membres comme moi du Chapitre HOG Central à Halifax, avaient déjà réservé une chambre à Milwaukee. Est-ce eux qui m’ont invité à me joindre à eux ou est-ce moi qui me suis invité?

Je ne me souviens plus des détails exacts.

SURPRISE DANS LE MAINE Après quelques rencontres de planification avec notre directeur régional et beaucoup de séances de remue-méninges, on a établi en gros notre plan pour nous rendre à Milwaukee. À la fin de l’automne 2018, on a été escortés

jusqu’à la sortie de la Nouvelle-Écosse par plusieurs membres de notre chapitre, heureux d’avoir ce prétexte pour chercher en même temps un endroit pour un autre événement au Nouveau-Brunswick.

Direction Bangor (Maine) : la météo s’annonçait belle et, après quelques ajustements au système de navigation de Cal, on s’est retrouvés à l’hôtel où on avait fait nos réservations, fin prêts à aller boire quelque chose pour étancher notre soif. Or voici qu’à la réception une demoiselle pas très agréable nous annonce qu’elle ne trouve pas nos réservations et que l’hôtel est plein. Et vlan pour la planification! Heureusement, le bon vieux Howard Johnson’s en face avait encore des chambres. Mais juste pour ajouter l'insulte à l'injure, Wayne reçoit, au cours du souper, un courriel lui indiquant que la note pour les trois chambres à l’hôtel initial avait été portée à son compte de carte de crédit.

Inutile de dire qu’on est allés régler cela au plus vite avec la demoiselle en question, un peu moins désagréable cette fois-ci.

PIZZA EN ROUTE VERS LAKE PLACID Jour 2 : sur le Highway 2 en direction du Lake Placid. Avant le lunch prévu au resto Sunday

River Brewing Company, un arrêt pour voir les Rumford Falls et diffuser le premier des nombreux événements divertissants de Wayne sur Facebook Live.

On a très bien mangé à cette brasserie.

La pizza pour une personne était assez grosse pour trois – Wayne et moi avons emporté les restes – et Cal a choisi comme d’habitude du poisson, qui était délicieux. Je ne me souviens plus combien de temps le trajet jusqu’à Lake Placid était censé prendre.

Qu’il suffise de dire qu’on est arrivés juste à la tombée du jour après avoir emprunté des chemins plutôt détournés. On a passé la soirée à l’extérieur de l’hôtel et on s’est bien amusés.

LE POUVOIR DES TEE-SHIRTS Jour 3 : on a filé vers Niagara Falls (Canada) après un arrêt à la patinoire de hockey à Lake Placid. Le trajet s’est fait sur des routes secondaires jusqu’à Rochester (New York), puis, avec Cal en tête, sur une autoroute où la circulation était plutôt dense d’après nos critères de Néo-Écossais. Durant notre soirée à Niagara Falls, on a profité des attractions touristiques, visité la boutique de tee-shirts Harley® et Wayne nous a divertis avec un HOG ® MAGAZINE CANADA

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‹‹[LE DÉFILÉ] FUT

LE CLOU DE NOTRE VOYAGE. IMAGINEZ : DES HARLEY À PERTE DE VUE...

››

autre de ses événement Facebook Live.

Le lendemain, on avait prévu de se rendre à l’hôtel qu’on avait réservé à Muskegon (Michigan), mais le sort en a décidé autrement.

Au cours d’un arrêt à Port Dover (Ontario), Wayne a aperçu un gros clou planté dans son pneu arrière; après quelques jurons bien sentis de sa part, on a décidé d’aller chez le concessionnaire Harley-Davidson le plus proche à London (Ontario) après un court arrêt chez un commerçant de motos local pour faire boucher le trou avec une cheville.

Je dois dire que la garantie pneus et roues qu’avait achetée Wayne en valait le coût puisqu’il a obtenu un pneu neuf chez Rocky à London et il n’a pas fallu attendre très longtemps alors que nous n’avions pas de rendez-vous.

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La mascotte du concessionnaire, un gentil chien, nous a tenu compagnie pendant ce temps-là. On en a aussi profité pour afficher des infos sur notre prochain rallye de l’Atlantique sur le babillard du concessionnaire. Après quelques calculs, on s’est dit qu’on avait le temps de se rendre à Muskegon avant la tombée de la nuit. Mais un énorme orage était annoncé; alors, on a dû retourner sur nos pas et dormir à Lansing (Michigan).

Heureusement qu’on a pris cette décision parce qu’il y a eu des éclairs, du tonnerre et des trombes d’eau. Et comme on nous a permis de garer nos motos sous l’auvent de l’hôtel, elles n’ont pas été mouillées. Wayne a d’ailleurs trouvé que c’était l’endroit parfait pour un autre événement Facebook Live – l’un de ses meilleurs, à mon avis.

EN ROUTE VERS MILWAUKEE Jour 5 : destination Muskegon pour prendre le traversier menant à Milwaukee. Encore un peu de pluie. Comme on avait beaucoup de temps devant nous, on est allés manger des mets chinois dans un resto près du terminal des traversiers. Il y eut de grosses vagues sur la lac Michigan. On était tous un peu inquiets pour nos motos; il n’y eut aucun dommage, mais nos egos n’en menaient pas large. Petit conseil : n’oubliez pas de mettre votre moto en mode transport au besoin – mes phares ont clignoté et ma sirène a hurlé pendant presque toute la traversée.

Après un court trajet sur l’autoroute, on était à notre hôtel.

Il aurait été difficile de faire mieux pour un adepte des motos et des rallyes que ces jours

passés à Milwaukee pour le 115e anniversaire de Harley-Davidson. Il y avait des activités à faire jour et nuit, que ce soit d’aller regarder des courses Flat Track dans un aréna, de visiter le Harley-Davidson Museum™ ou d’assister à des démonstrations d’adresse de policiers à moto. Je n’avais jamais vu un policier faire un « burnout »! Tout au long de notre séjour, j’ai rencontré des membres HOG des quatre coins du monde et tous étaient aussi heureux d’être là que nous. Wayne et Cal ont décidé de prendre des photos de leurs blousons indiquant d’où ils venaient. Nous avons tous pris part au défilé le dernier jour. Il faisait chaud, mais ce fut le clou de notre voyage. Imaginez : des Harley à perte de vue et la foule le long des rues qui nous acclamait comme des vedettes.

Notre retour en Nouvelle-Écosse a ressemblé

à notre aller à Milwaukee, sauf pour un détail. Cal ayant remarqué un écusson de Hell (Michigan) sur le blouson de quelqu’un, on a décidé, comme de nombreux motocyclistes, d’aller y faire un tour. Le reste de notre parcours jusque chez nous a été éreintant (le mercure à 38 0C n’a pas aidé), mais on était enchantés de notre virée et, pour ma part, je n’aurais pas pu trouver de meilleurs compagnons de voyage.

Chacune des personnes que nous avons rencontrées avait une histoire intéressante à raconter et, peu importe l’endroit dont elles venaient, un lien nous unissait. Quiconque a la chance d’aller à un événement du genre devrait la saisir. C’est une expérience vraiment extraordinaire.

On a ramené tellement de bons souvenirs.

Je vous raconte les deux meilleurs pour moi.

D’abord, durant notre traversée de l’Ontario, quand Wayne roulait avec son pneu réparé temporairement, on est passés par la ville de Tillsonburg et tout ce qu’on pouvait y voir, c’étaient des champs et des champs de tabac. Je me suis alors rappelé que Stompin’ Tom Connors avait écrit une chanson sur cet endroit. Je l’ai fait jouer sur mon téléphone et elle m’est restée dans la tête pendant une semaine. La deuxième anecdote digne de mention, c’est quand Cal a décidé de décamper et est passé devant un shérif quelque part au Vermont.

J’étais convaincu qu’il allait lui donner une contravention, mais le policier, tout sourire, lui a juste conseillé d’être prudent et souhaité un bon voyage de retour jusqu’en Nouvelle-Écosse.

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Le Nouveau-Mexique est fidèle à son surnom, Land of Enchantment. Et parmi ses attractions qui enchantent : Billy the Kid, Pie Town, du chili superpiquant (rouge ou vert?) et, bien sûr, Roswell.

Glen Abbott

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Nouveau-Mexique

a brise du désert me rafraîchissait le visage et le soleil à peine levé me réchauffait le dos à ma sortie de Roswell (Nouveau-Mexique) à la mi-juin. J’avais déjà parcouru 2 500 kilomètres au guidon de ma H-D® Ultra Limited 2018 depuis mon départ de chez moi en Floride il y a trois jours, mais mon voyage au Nouveau-Mexique ne faisait que commencer.

Bien calé sur mes repose-pied d’autoroute et mon régulateur de vitesse à 110 km/h, il ne me restait plus qu’à profiter du paysage.

Le U.S. Highway 380 se déroulait devant moi comme un long ruban de bitume à travers le désert avec pour toile de fond les Capitan Mountains. Le sable à perte de vue était tapissé d’herbes desséchées et parsemé de bouquets de sauge bleu-vert. Si le Nouveau-Mexique occupe le cinquième rang aux États-Unis pour la superficie, il est le sixième pour la densité de population, ce qui en fait un endroit idéal où circuler à moto.

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est une petite ville western admirablement bien conservée, peut-être mieux connue comme le lieu de la dernière évasion au XIXe siècle du hors-la-loi Billy the Kid avant qu’il ne soit poursuivi et abattu par le shérif Pat Garrett.

Au Lincoln County Courthouse, l’historien Drew Gomber m’a raconté l’incident. « Il n’y a jamais eu de cellule ici au palais de justice, m’a-t-il dit. Billy avait été menotté aux mains et aux pieds et, par précaution, enchaîné au sol. » Mais dans les toilettes extérieures, il a réussi à enlever ses menottes, s’est emparé de l’arme de son geôlier et a tué deux gardiens. « Au lieu de déguerpir, Billy the Kid est monté sur un porche et a harangué les gens qui étaient accourus en les assurant que si personne n’interférait, personne d’autre ne serait blessé. » Puis il est sorti

En 1947, un phénomène étrange se produisit sur un ranch à 50 kilomètres du village de Corona.

Mac Brazel, le contremaître de ce ranch, fit la découverte de débris étalés dans un grand champ : du bois, du papier, du papier d’aluminium et du caoutchouc.

Quelques semaines plus tard, il en parla au shérif de Roswell qui, à son tour, communiqua avec la base aérienne locale, le Roswell Army Air Field. Fait étonnant : dans un premier communiqué, l’armée décrivit les débris comme l’épave d’une « soucoupe volante », puis elle s’empressa de publier un rectificatif : il s’agirait plutôt des restes d’un ballon-sonde météorologique. Il n’en fallut pas plus pour donner naissance à un million de théories du complot, 38

garantissant à la petite ville de Roswell un afflux de touristes.

Ni moi ni le magnifique moteur Milwaukee-Eight® de ma moto Ultra Limited n’avons pu échapper à la force d’attraction de Roswell.

C’est connu : les extra-terrestres magnétisent les curieux.

L’International UFO Museum and Research Center de Roswell, dont la mission est d’investiguer « l’Affaire Roswell » de 1947 et l’ensemble des phénomènes OVNI, a accueilli quelque 328 000 visiteurs l’an dernier.

Chaque été, l’UFO Festival de la ville attire environ 40 000 touristes.

Après une brève exploration de l’UFO Museum, j’ai fait la rencontre de Lauren et Madison Bogle, deux sœurs dont l’arrière-grand-père Hal avait acheté le ranch à l’est de Corona en 1952. Avec leur troisième sœur et la bénédiction de

leur famille, elles ont créé récemment une entreprise qui offre, au cours de l’UFO Festival, des tours guidés du site de l’écrasement. « Le ranch est toujours en opération, m’a expliqué Lauren.

C’est une chose de rassembler un troupeau à cheval et un autre d’essayer de garder des touristes ensemble afin que rien ne soit dérangé ou que personne ne coure un risque. » Piquant vers l’ouest à travers le désert à la sortie de Roswell, j’ai mis le cap sur Lincoln, à 90 kilomètres de là. Lincoln

lentement de la ville sur un cheval volé, apparemment en chantonnant.

De Lincoln, j’ai continué sur la U.S. 380 – une section appelée la Billy the Kid Trail – traversé Ruidoso, puis emprunté la U.S. 70, gravi l’Apache Summit et abouti dans le coin nord-ouest de la réserve apache Mescalero. Culminant à plus de 2 300 mètres, le sommet de cette montagne est un havre de verdure et de fraîcheur – une pause bienvenue avant la longue descente dans le Tularosa Basin, une large portion (16 000 km2) du Chihuahuan Desert situé entre les Sacramento et Andres

Mountains et comprenant le White Sands National Monument et le White Sands Missile Range. À mon arrivée au White Sands National Monument, il faisait 37 0C. White Sands est le plus grand désert de gypse au monde (700 km2). Rouler dans ce décor surréaliste donne presque l’impression d’être sur la lune.

J’ai terminé la journée à Las Cruces. Avec Chuck « Fuzzy » Butcher, directeur du Chapitre HOG® Southern New Mexico, et d’autres membres de ce chapitre, nous sommes allés non loin, à Mesilla, déguster au Chala’s Wood Fire Grill la cuisine familiale typique du Nouveau-Mexique.

Le lendemain matin, j’ai filé vers le nord sur la NM 185, en direction de Hatch, à travers une succession de plantations de pacaniers. En franchissant un petit pont sur le Rio Grande, j’ai vu un véhicule de la U.S. Border Patrol qui faisait le guet à l’ombre en bordure de la route. Un peu plus loin, à un poste frontalier isolé, j’ai salué l’agent d’un « Good morning! » qui m’a salué à son tour de la main sans dire un mot.

Le village de Hatch s’est autoproclamé la capitale mondiale du chili. Le comté de Doña Ana, où se trouve Hatch, produit 21 000 tonnes de ce piment à saveur piquante chaque année.

Le chili est si emblématique de la cuisine du Nouveau-Mexique qu’au resto on vous demande « Rouge ou vert? ». Si vous n’arrivez pas à vous décider, dites « Christmas » et on vous servira une combinaison des deux. À l’ouest de Hatch, j’ai piqué à travers le désert sur la NM 26 et la NM 27; je voyais au loin les pics des Black Mountains. Tournant à gauche sur la NM 152 à Hillsboro, j’ai emprunté le Geronimo Trail National Scenic Byway. Cette route panoramique grimpe à travers les Black Range Mountains et la Gila National Forest; c’est un parcours spectaculaire dont le point culminant est l’Emory Pass, un col à 2 489 mètres d’altitude.

Après ma nuitée à Silver City,

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Nouveau-Mexique

je voulais m’arrêter à Pie Town en route vers Albuquerque, point de départ du Southwest HOG Rally.

Cette collectivité non constituée en corporation compte moins de 200 habitants; elle est située sur la U.S. 60 près de la ligne de partage des eaux. Pie Town doit sa célébrité – vous l’aurez deviné – à ses tartes.

Kathy Knapp s’est présentée comme la « Pro-pie-etor » de Pie-O-Neer, l’une des tarteries les plus connues de Pie Town. C’est une femme pétillante qui a lancé son commerce avec sa mère en 1995. La tarte Pie-O-Neer’s Very Berry est peut-être la meilleure tarte aux petits fruits que j’aie mangée. Je lui ai demandé son ingrédient secret. « L’amour », m’a-t-elle répondu sans hésiter.

Ce que j’aime des rallyes HOG, c’est entre autres d’avoir la chance d’explorer les meilleures routes de la région. Et pour cela, rien ne vaut les excursions guidées, planifiées par les membres HOG du coin. Le premier jour du Southwest HOG Rally, j’ai participé à la randonnée Wild Hogs jusqu’à la ville de Madrid, en vedette dans la populaire comédie de bikers de 2007. Le capitaine de route, Bill « Hardrock » Maier, nous a fait découvrir le Turquoise Trail National Scenic Byway et, sur une section bien particulière de la fameuse Route 66, la Musical Road. Près de Tijeras, quand vous roulez sur la série de ralentisseurs sonores du côté droit de la voie à exactement 45 mi/h ph (72,4 km/h), soit la limite de vitesse, vous entendrez la musique d’America the Beautiful ! À Madrid, tout le groupe s’est réuni pour une 40

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photo sur la galerie de Maggie’s Diner – en fait, une boutique de souvenirs – qui fait partie du film Wild Hogs.

Le lendemain matin, des montgolfières flottaient au-dessus de la Rio Grande Valley. J’avais rendez-vous au Balloon Fiesta Park pour une randonnée guidée. Avec notre capitaine de route, Lennie « Taz » Dixon, on a parcouru 320 kilomètres à travers plusieurs pueblos autochtones et le long du Jemez Mountain Trail National Scenic Byway. De tout mon voyage, ce fut l’un des décors les plus beaux et variés, allant des canyons rouges à une forêt de pins verts à perte de vue. Dans la Valles Caldera National Preserve, on a fait un arrêt à un endroit isolé qui surplombait un ancien cratère de volcan de 21 kilomètres de diamètre et observé des wapitis en train de brouter au loin. Plus tard, au White Rock Overlook, un belvédère près de Los Alamos, on a eu droit à une vue spectaculaire de 270 degrés sur le White Rock Canyon et les Jemez Mountains avec, en prime, le Rio Grande serpentant au fond de la vallée. « Le Nouveau-Mexique est l’un des plus beaux États des U.S.A., affirme Michael Heilman, membre du Chapitre Turquoise Trail. La diversité du paysage – du désert aux montagnes – est hallucinante.

C’est merveilleux de se balader à moto dans la nature qui nous a été donnée et de pouvoir admirer tout ce que nous avons ici. »

POUR EN SAVOIR PLUS : newmexico.org pieoneer.com roswellufomuseum.com ufofestivalroswell.com

2019 H-D ou ses compagnies affiliées. HARLEY-DAVIDSON, HARLEY, H-D et le logo Bar & Shield font partie des marques de commerce de H-D U.S.A., LLC. Toutes les marques de commerce de tiers sont la propriété de leurs titulaires respectifs. Route fermée à la circulation. Nous avons fermé la route pavée de montagne la plus élevée des États-Unis pour démontrer la puissance explosive des moteurs Milwaukee-Eight®.

[ENCORE PLUS]

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Cette année, les grosses nouvelles pour les pilotes de modèles Touring se mesurent en pieds-livres. Selon le modèle et la configuration, vous obtenez jusqu’à 121 pi-lb du couple maximal du Milwaukee-Eight 114 disponible dans les versions Road Glide Special, Street Glide Special, Road King Special, Road Glide Ultra, Ultra Limited et Ultra Limited Low. Passez chez votre concessionnaire pour en faire l’essai et préparez-vous à décoller! ®

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TrésorS hog® cachÉS Le directeur régional HOG® du Québec dévoile son parcours préféré à moto.

RÉGION – QUÉBEC

Dustin Woods

Ce deuxième article d’une série dans laquelle des directeurs régionaux HOG nous vendent la mèche sur leurs itinéraires favoris à moto porte sur la région de Québec. Quiconque a visité la ville de Québec elle-même connaît très bien les charmes de son architecture historique, de son héritage culturel et de sa cuisine, mais il y a beaucoup à voir en dehors de ce centre urbain.

Nom/titre : Michel-André Roy, directeur régional HOG® du Québec Port d’attache : Ville de Québec, QC Modèle de moto : Harley-Davidson® Heritage Softail™ 2009 Longueur du trajet : 480 kilomètres Points forts : Fromagerie de Portneuf, la Route 155, La Tuque Déli 42

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Le directeur régional HOG® du Québec, Michel-André Roy, admet qu’il est difficile de faire de mauvais choix de routes pour les motos à partir de son magnifique port d’attache, mais pour vous faire gagner du temps si vous vous aventurez dans son coin, Roy vous dévoile son trajet favori.

Prémont Harley-Davidson, le principal concessionnaire H-D du pays, est un excellent endroit où se regrouper, surtout pour le parcours qu’il suggère parce que ce concessionnaire se trouve du côté ouest de la ville d’où l’on peut sortir facilement. Au départ de Prémont H-D, il faut suivre le boulevard Pierre-Bertrand en direction sud, puis faire demi-tour vers le nord afin de prendre l’autoroute Félix-Leclerc en direction ouest et ainsi

Trésors HOG cachés

Grand-Mère, où vous pourrez filer sur la Route 155 qui, selon lui, est l’une plus belles routes panoramiques du Québec.

Ce lisse ruban de bitume longe la splendide rivière Saint-Maurice d’un côté et est bordé de montagnes de l’autre. Le seul hic, admet Roy, c’est qu’il faut faire des efforts constants pour se concentrer sur la route tant le paysage est hallucinant.

Probablement surtout connue comme le lieu de naissance de Félix Leclerc, auteur-compositeur-interprète, poète, écrivain, comédien et nationaliste québécois, La Tuque est une charmante petite ville d’à peu près 11 000 habitants selon le dernier recensement et un endroit décent où s’arrêter pour manger et faire le plein ou pour dormir.

Le resto La Tuque Déli appartient

à Paul Triantopoulos, membre HOG très enthousiaste, qui vous accueillera les bras ouverts s’il n’est pas lui-même sur la route au guidon de sa Harley®.

Vous pouvez prendre les mêmes routes pour retourner à Québec et avoir ainsi un point de vue inverse sur le trajet déjà parcouru ou, si vous vous sentez d’humeur aventureuse, vous lancer sur d’autres chemins.

Si cette série vous incite, vous et vos amis, à aller explorer l’un ou l’autre de ces trajets, nous aimerions bien le savoir. Partagez avec votre famille HOG vos découvertes et expériences!

Faites-nous parvenir vos anecdotes et photos par courriel à hogmagazine.ca@harley-davidson.com.

se rendre à l’autoroute 573 (autoroute Henri-IV) qui passe devant la base des Forces canadiennes Valcartier.

En rejoignant ensuite la Route 369, puis la Route 367, vous arriverez à Saint-Raymond, où Roy vous recommande de faire un arrêt à la Fromagerie Alexis de Portneuf. La Route 367 menant à Lac-aux-Sables vous réservera un tronçon magnifique de 15 kilomètres entre Rivière-à-Pierre et Notre-Dame-de-Montauban. « Ce coin est un vrai paradis pour les motocyclistes, dit Roy. La route vient d’être asphaltée, il y a des courbes à revendre et très peu de circulation. C’est un must! » De là, Roy suggère de prendre à droite la Route 153 qui traverse une jolie campagne presque jusqu’à HOG ® MAGAZINE CANADA

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A B C D U T O U R I N G H O G® : U N E TO UR N U RE NOUVELLE Cheryl Haw, membre à vie

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ABC du Touring

L

e Concours ABC du Touring HOG® est l’excuse parfaite pour prendre le large au guidon de votre moto. Il y a tant de lieux et de routes à découvrir!

Cette année, Jean-Yves, Jack (notre chien HOG) et moi avons décidé de donner une tournure nouvelle à l’ABC. Disons que Jack n’a pas vraiment décidé, mais il adore autant faire de la moto avec nous que nous avec lui. Au Québec où nous habitons, il y a une foule de villes qui commencent par « Saint ». Alors au lieu de chercher ce qui commence par A, B ou C, on a décidé de chercher des Saint-A, Saint-B ou Saint-C. Ce fut pour nous l’occasion de découvrir des routes de campagne et de petits villages où nous ne serions jamais allés sans le HOG. C’est merveilleux de faire partie du HOG et ce l’est encore plus quand on sait tirer avantage des « avantages » qu’il offre.

L’ABC DU CONCOURS ABC Le Concours ABC du Touring HOG est une « chasse aux lettres de l’alphabet » pour vous et votre motocyclette Harley-Davidson®!

Accumulez des points et gagnez des prix en collectionnant des photos de vous, de votre moto et de « pancartes officielles » de A à Z. Vous avez seulement besoin de votre moto, d’un exemplaire de HOG® Magazine Canada ou du Manuel des randonnées HOG et de votre envie de rouler en toute liberté.

Plus de détails : hog.com

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BIEN À NOUS Ce pays

D’ouest en est.

Keith Richard, directeur régional HOG® de l’Atlantique

Big White Resort, près de Kelowna (C.-B.).

es beautés du Canada de la côte ouest à la côte est méritent d’être explorées systématiquement! Cet été, ma femme, Karen, et moi avons eu l’occasion de participer non pas à un rallye HOG® régional canadien, mais à deux : le Rallye régional de l’Ouest dans la magnifique ville de Kelowna, en C.-B., et le Rallye régional de l’Atlantique dans la ville historique de St. John’s, à Terre-Neuve-etLabrador, deux régions qui ont leurs atouts bien particuliers.

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Ne pouvant pas nous rendre à nos destinations sur notre moto en raison du temps dont nous disposions et d’autres engagements, nous avions dû prendre divers vols pour franchir le pays et compter sur le vaste réseau de concessionnaires HarleyDavidson® qui offrent des motos de location. Et c’est ainsi que nous avons décidé que ces deux rallyes seraient nos mini-vacances.

Nous avons d’abord pris l’avion pour nous rendre à Calgary afin de rendre visite à des amis et de

profiter du Calgary Stampede avec ses concours de baril, ses montées de taureaux ou de chevaux sauvages et sa très populaire course de chariots. À ne pas rater si vous avez la chance d’y aller. Après ces quelques jours à Calgary, nous avons fait route jusqu’à Kelowna. Cette journée nous a permis de traverser certains des plus beaux paysages de l’Alberta et de la ColombieBritannique. Après un arrêt à Banff et à Lake Louise, nous avons suivi des routes qui

serpentaient à travers les montagnes et longeaient de magnifiques lacs.

Une fois installés à notre hôtel à Kelowna, nous sommes allés chez Gasoline Alley HarleyDavidson pour aller chercher notre moto de location. Le personnel était très pris par les préparatifs du Rallye régional de l’Ouest, mais tout était prêt pour nous et notre Ultra Limited 2018 nous attendait. Il était déjà temps le jeudi matin de nous rendre chez le concessionnaire pour nous

Récits de randonnées inscrire au rallye et prendre connaissance des événements et randonnées au programme afin de faire nos choix.

Mère Nature nous a réservé du temps beau et chaud. Pour notre première randonnée, nous avons opté pour une courte virée en montagne jusqu’au Big White Ski Resort. Au départ de Kelowna, il faisait 36 0C, mais nous sentions la température baisser à mesure que nous grimpions en serpentant vers notre destination. Au Big White, le mercure indiquait 21 0C – un répit bienvenu après la chaleur qui régnait à Kelowna.

Comme vous le savez sans doute, on ne s’ennuie jamais à un rallye!

La réunion de bienvenue du jeudi soir a été l’occasion de faire la connaissance de tas de gens venus d’un peu partout au Canada et aux États-Unis et de leur parler de notre région dans le Canada atlantique.

Greg Amyotte, le coordonnateur du rallye, et son comité avaient mis au menu du vendredi toute une série de randonnées. Chose certaine, que l’on ait choisi la randonnée au sud à travers des vignobles ou celle au nord le long du lac, le soleil tapait fort. Notre capitaine de route nous a guidés dans des coins féeriques et fait découvrir de beaux belvédères le long des lacs. À l’un de ces arrêts, nous avons eu la chance de rencontrer d’autres motocyclistes avec qui nous avons échangé nos coordonnées non sans leur avoir parlé de nos régions. Tout

La vue sur l’Atlantique à partir de la colline Signal, à St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador).

comme la côte ouest était sur notre liste d’endroits à explorer, la côte est faisait aussi partie de la liste de nombreux membres HOG que nous avons rencontrés.

Après la randonnée, nous sommes revenus à notre hôtel pour nous reposer un peu avant le souper et le programme musical de la soirée. Le personnel de Gasoline Alley et les bénévoles du rallye avaient réussi à merveille à transformer le stationnement en une aire de concert où nous avons dansé en profitant de la fraîcheur du soir.

Le samedi matin, j’ai dégusté un bon café sur mon balcon tout en regardant le soleil se lever. Vers 6 h 30, il faisait 17 0C, ce qui était fort agréable. En voyant tout à coup au loin une montgolfière, je me suis dit que la journée allait être formidable. Très vite, le mercure s’est mis à grimper et nous avons filé chez le concessionnaire pour le petit déjeuner et d’autres festivités, dont le Show ‘N Shine et des jeux sur motos, sans oublier les jeux hors moto toujours très amusants.

Après une journée bien remplie, nous étions de retour à l’hôtel pour relaxer et nous préparer pour le souper et la danse qui suivrait.

Il faut dire que, dans un rallye HOG, on ne se repose pas tellement tant il y a des choses à faire. Avec plus de 500 inscrits, les navettes qui nous déposaient à l’événement de la soirée ne chômaient pas. Le buffet était délicieux et, de nouveau, nous

nous sommes retrouvés à une table avec des gens venus de loin. Plus tard dans la soirée, nous avons rencontré des TerreNeuviens installés dans l’Ouest depuis un bon bout de temps, mais qui avaient encore de la parenté dans notre coin. Certains habitent tout près de chez nous à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse!

Le dimanche matin, il était déjà temps de préparer nos bagages, de faire nos adieux et d’entamer notre voyage de retour à Calgary où nous avions prévu quelques autres jours d’exploration avec nos amis. Après avoir pris livraison de notre moto de location chez Kane’s Harley-Davidson à Calgary, nous nous sommes mis en route avec notre ami et adepte de Harley®, Dave Gorsline (alias Bubba).

Comme nous avions peu de temps, il a fallu mettre les bouchées doubles. Nous voulions à tout prix voir les Badlands de l’Alberta, le Royal Tyrrell Museum à Drumheller et le Last Chance Saloon à Wayne, un village albertain de 51 habitants.

Nous avons aussi fait un arrêt à Longview au Twin Cities Hotel.

La journée fut intense, d’autant plus que le ciel était orageux. À notre arrivée chez Dave, il a commencé à pleuvoir à torrents.

C’est là que nous avons décidé de nous asseoir dans le garage pour écouter de la musique, prendre quelques consommations et revenir sur nos merveilleuses vacances dans l’Ouest, rallye compris. Le lendemain, nous

Le long de la promenade en bois dans le village de Quidi Vidi (Terre-Neuve-et-Labrador).

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Récits de randonnées avons pris un vol pour Halifax en vue de préparer notre aventure au Rallye régional HOG de l’Atlantique à St. John’s.

Le 1er août est vite arrivé.

C’était notre signal de départ pour St. John’s et le 25e Rallye régional HOG de l’Atlantique sous le thème « The Rally in Iceberg Alley ». C’est Sean LeFresne, directeur général de Rugged Rock Harley-Davidson, anciennement Mile 1 HarleyDavidson, qui est venu nous accueillir à l’aéroport et nous déposer à notre hôtel, puis chez Rugged Rock où notre moto Harley-Davidson nous attendait.

Nous étions là depuis à peine dix minutes que le téléphone sonnait.

Un confrère néo-écossais, arrivé avant nous, nous invitait, par cette belle journée ensoleillée, à une randonnée le long de la côte et jusqu’à un petit site historique du nom de Brigus en compagnie de deux de ses amis du coin. Nous avons tout de suite accepté.

Le rallye a débuté le jeudi à midi chez le concessionnaire. Il y avait de l’excitation dans l’air, de la musique entraînante et tout plein de bénévoles en tee-shirt orange pour donner un coup de main aux participants. Il faut dire que l’exposition de quelques véhicules uniques, la multitude d’objets en solde chez le concessionnaire, la présence de saltimbanques dans le stationnement et le vrombissement des motos Harley qui arrivaient contribuaient tous à l’effervescence qui régnait. Comme directeur régional HOG, je me suis fait un point d’honneur de prêter main forte au comité et d’accueillir les participants à leur arrivée.

La réception de bienvenue a eu lieu derrière Rugged Rock, l’un des véhicules uniques servant de scène aux musiciens. Ce fut une belle occasion pour les membres de se faire de nouveaux amis, d’échanger des anecdotes sur leurs aventures et de faire leurs plans pour les randonnées du vendredi.

Les activités ont commencé tôt le vendredi matin. Le ciel était menaçant, mais la brume épaisse s’est rapidement dissipée sous un soleil brûlant qui a fait monter le mercure à 30 0C et plus. À 48

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partir de 9 h le matin chez le concessionnaire, des randonnées guidées étaient offertes aux membres pour les amener jusqu’à la célèbre George Street pour le Show ‘N Shine du rallye.

La George Street est unique avec ses nombreux restaurants, bars et pubs. La rue était ouverte aux personnes inscrites au rallye et seules leurs motos pouvaient y être garées. Très vite, la rue a été remplie de belles motos HarleyDavidson. À 14 h, dans sa précieuse Chevy Nomad 1955 custom, Bert Hickman, concessionnaire-propriétaire de Rugged Rock, a mené le groupe jusqu’au Foggy Mountain Motorcycle Museum. Ce n’était pas au programme, mais Bert avait fait les arrangements nécessaires à la dernière minute. Ce fut, avec certaines motos primées, l’un des clous du rallye. Après la visite, Bert nous a ramenés chez Rugged Rock; chacun est ensuite retourné à son hôtel afin de se préparer pour les festivités de la soirée au centre communautaire où un autre concert avait été prévu.

Le samedi matin, Mère Nature a une fois de plus été bienveillante, la brume cédant la place à un soleil de plomb. Le concessionnaire était de nouveau le point de ralliement animé; la musique battait son plein et les motos vrombissantes n’attendaient que le signal de départ des randonnées

La vue depuis le Brigus Tunnel à Brigus (Terre-Neuve-et-Labrador).

à 9 h. Vers le milieu de l’après-midi, tous étaient de retour à temps pour faire un brin de toilette en vue du souper, de la cérémonie de clôture et de la danse.

Les randonnées au programme ont permis aux participants de découvrir maints sites historiques dans la presqu’île d’Avalon, dont la colline Signal et la tour Cabot où avait été reçu le premier signal transatlantique sans fil, Quidi Vidi et le cap Spear, le point le plus à l’est de l’Amérique du Nord.

Les motocyclistes ont aussi pu admirer, au centre-ville de St. John’s, les célèbres maisons en rangée peintes dans des couleurs si vibrantes que le quartier porte le nom de Jellybean Row. Tôt dans la soirée, les navettes étaient de nouveau en action; un autocar avait même été ajouté pour que tout le monde arrive à temps au centre communautaire pour le souper, la remise des prix et la danse. Après les remerciements d’usage, un bénédicité a été récité par l’un des membres du comité du rallye.

Puis il était temps de déguster le succulent repas préparé par Bonnie’s Catering. Bonnie est aussi une employée du concessionnaire et faisait partie du comité organisateur. Son personnel et elle se sont vraiment surpassés.

Le repas a été suivi d’autres remerciements et de la remise des prix Show ‘N Shine. Ensuite,

Récits de randonnées

Le lac Louise (Alberta).

le Chapitre Newfoundland, hôte du rallye, a présenté son bureau de direction et expliqué que les billets de tirage vendus – avec un gros lot de 30 000 $ chez Hickman Auto Group – serviraient à soutenir The Autism Society.

L’un des membres, atteint du syndrome d’Asperger, a pris la parole. On aurait pu entendre une mouche voler pendant son témoignage bouleversant. Dans l’auditoire de plus 250 membres, plusieurs avaient la larme à l’œil.

Il a eu droit à une ovation debout.

Après le tirage du gros lot (non, je ne l’ai pas gagné), la danse a commencé. La piste est restée bondée toute la soirée, ce qui est

assez rare le dernier soir d’un rallye.

Sean LeFresne, le directeur général de Rugged Rock, a offert une randonnée en prime à tous les membres le dimanche puisqu’un grand nombre attendait le départ du traversier pour la Nouvelle-Écosse le lundi. Il a offert de mener au Foggy Mountain Motorcycle Museum quiconque avait raté la première visite. J’avais eu la chance d’y aller, mais le dimanche matin je me suis rendu chez le concessionnaire pour voir combien de personnes étaient intéressées. J’étais super-surpris, Sean aussi je crois, de voir, en réponse à son invitation, environ

50 motos, certaines avec un passager, dans le stationnement.

Plus tard dans la journée du dimanche, à l’hôtel, tout le monde en parlait – pas juste du musée, mais du fait que Sean avait renoncé à son congé du dimanche pour ajouter cette randonnée. Pour moi qui viens de la côte est, ce n’était guère étonnant. C’est le genre de chose que nous faisons. C’est qui nous sommes : des gens chaleureux qui vont tout mettre en œuvre pour vous faire passer un bon moment et partager ce que nous avons ici dans la région de l’Atlantique. S’il y a une chose que j’ai entendue à maintes reprises de la part de Bert et de

Sean, comme de Patrick Lafreniere, le coordonnateur du rallye, et de tous ses bénévoles, c’est : si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez-le-nous et nous vous aiderons. Et c’est ce qu’ils ont fait.

Maintenant il est temps, non pas de comparer l’ouest à l’est, mais bien de réfléchir à la chance que nous avons. Vous savez, le Canada compte bien des régions très distinctes, chacune avec ses propres charmes. C’est ce que j’aime de ce beau pays. Alors profitez-en. Vous trouvez des Canadiens chaleureux partout et, si vous allez à un rallye HOG, vous retrouverez votre sympathique famille HOG! HOG ® MAGAZINE CANADA

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De nombreux modèles HarleyDavidson® Touring 2019 offriront plus de puissance et une nouvelle technologie d’infodivertissement – autant de changements apportés pour 50

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optimiser l’expérience des motocyclistes sur un court ou un long trajet.

PLUS DE PUISSANCE MILWAUKEE-EIGHT® On n’a jamais trop de puissance sur la route! Or, certains modèles Touring 2019 sortiront de l’usine équipés du moteur Milwaukee-

Eight® 114 de 114 po3 (1870 cm3), la plus grosse cylindrée offerte par Harley-Davidson sur des motos de série. Le Milwaukee-Eight 114 améliore le couple de 5 %, comparativement au moteur Milwaukee-Eight 107 qu’il remplace sur ces modèles, et augmente l’accélération de 5 % de 0 à 60 mi/h (0 à 95,5 km/h). C’est plus de

puissance de dépassement avec moins de rétrogradation pour filer sur une bretelle d’autoroute et laisser derrière les autres usagers de la route, tout spécialement quand on transporte un passager et de l’équipement.

Les motos Harley-Davidson 2019 suivantes seront les seuls modèles propulsés par le moteur Milwaukee-

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Nouvelle puissance et nouvelle technologie pour les modèles Touring 2019.

Eight 114 : Ultra Limited, Ultra Limited Low, Road Glide® Ultra, Road Glide Special, Street Glide® Special et Road King® Special.

NOUVEAU SYSTЀME D’INFODIVERTISSEMENT HARLEY-DAVIDSON BOOM! BOX GTS Le nouveau système

d’infodivertissement Boom! Box GTS offre le look et la fonctionnalité des tout derniers appareils mobiles et tablettes, avec des caractéristiques spécialement conçues pour la moto, ainsi que la compatibilité sans fil Apple CarPlay® et la reconnaissance vocale mains libres. Le système GTS remplace le Boom! Box 6.5GT sur certains

modèles Harley-Davidson 2019.

Le système Boom! Box GTS de 16,5 cm comprend un écran tactile entièrement fait de verre – du Corning® Gorilla® Glass résistant – dont le revêtement minimise les réflexions. En fait, le verre est lié optiquement à un écran à cristaux liquides TFT (à couche mince de transistors); l’affichage offre ainsi

une résolution 100 % supérieure et un rapport de contraste quatre fois supérieur à ceux de l’écran qu’il remplace. Résultat : une bien meilleure lisibilité, même en plein soleil.

Le nouveau Boom! Box GTS traite les données plus rapidement et possède plus de mémoire que les systèmes Boom! précédents.

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Nouveaux modèles Touring

APPLE CARPLAY ET APPLE IPHONE SONT DES MARQUES DÉPOSÉES D’APPLE INC.

Le temps de démarrage passe de 21 à 10 secondes et le temps de calcul de l’itinéraire de 10 à 2,5 secondes. L’écran d’accueil est simplifié et ne comprend que trois touches – Navigation, Téléphone et Musique – et les autres écrans subséquents présentent des informations condensées faciles à lire. La fonction Apple CarPlay est activée au moyen de l’Apple iPhone® 5 ou plus récent du propriétaire et

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du microphone d’écouteurs d’origine Harley-Davidson offerts en option. Lorsque CarPlay est activé, les applis audio, messagerie et appel à la voix de l’iPhone sont accessibles via le Boom! Box GTS. Le système de navigation Boom! Box GTS permet de télécharger des itinéraires créés sur l’appli Harley-Davidson® Ride Planner depuis un téléphone intelligent ou une tablette au moyen

d’une connexion sans fil ou du port USB. Le système de base Boom!

Box GTS offre 25 watts par canal via deux ou quatre haut-parleurs, selon le modèle.

Les mises à niveau du système, disponibles par l’entremise de Harley-Davidson Genuine Motor Accessories, peuvent prendre en charge jusqu’à trois ensembles de haut-parleurs Boom! Stage II pour une

puissance totale de 900 watts.

Le Boom! Box GTS est offert de série sur les modèles Ultra Limited, Ultra Limited Low, Road Glide Ultra, Road Glide Special, Street Glide Special, CVO Limited, CVO Street Glide, CVO Road Glide et Tri Glide® Ultra 2019 et, en option, installé en usine, sur les modèles Harley-Davidson Street Glide, Road Glide et Electra Glide® Ultra Classic®.

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Une membre HOG® fait un voyage de 4 300 kilomètres à travers les plus beaux cols alpins de l’Europe avec Tour1, voyagiste Authorized Tours.

Photos : Alex Ruck

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Vous songez à un road trip épique?

Réservez et partez Tour1 est un voyagiste Harley-Davidson Authorized Tours officiel qui offre des excursions aux États-Unis, au R.-U. et en Europe. Le forfait Altitudes with Attitude, qui s’adresse aux motocyclistes d’expérience en quête d’une vraie aventure Harley-Davidson, est axé sur 35 cols de montagne en Suisse, en Italie et en Autriche et comprend le trajet jusqu’aux Alpes et le retour.

Pour en savoir plus : tour1.com

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Qu’est-ce que vous attendez? Le monde est rempli de routes hallucinantes.

Prenez les Alpes, par exemple. Vous perdrez le compte des « wow » que vous lancerez dans les montées audacieuses et les descentes vertigineuses. J’ai fréquenté ces montagnes d’innombrables fois sur mes planches à neige, mais je ne soupçonnais pas toutes les merveilles que ces cols réservent aux motocyclistes l’été. Imaginez des paysages sauvages et accidentés à perte de vue, des lacs d’un bleu profond, des chutes torrentielles, de puissantes rivières et des virages à n’en plus finir. En somme, un paradis dont on ne veut plus se passer!

Un tout nouveau départ Comment en suis-je arrivée là? Un voyage de noces sur des motos Softail®, une virée sur une Street Bob® à l’occasion d’un anniversaire de mariage et un grave accident de la route en 2014 ont tous contribué à me faire comprendre que je ne pouvais imaginer ma vie sans ma Harley-Davidson®.

Maintenant que je suis physiquement incapable de pratiquer les sports qui ont occupé une grande place dans ma vie,

c’est ma façon d’explorer la campagne autour de chez moi. Sans cela, je ne sais pas comment j’aurais réussi à garder le moral.

Voici que maintenant je traverse la France, la Belgique et l’Allemagne sur la superbe B500, qui enrubanne des paysages de toute beauté – l’apéritif par excellence avant le plat de résistance : les cols des montagnes de l’Autriche, de l’Italie et de la Suisse.

Quand on se lance dans un road trip de 4 300 kilomètres, c’est facile de se sentir stressé. Est-ce le meilleur itinéraire?

Les routes seront-elles en bon état? Les distances entre les arrêts prévus sont-elles trop longues? Mais je n’avais aucun souci de ce genre puisque j’avais réservé une excursion auprès de Tour1. Nous avions juste à nous concentrer sur le voyage de nos rêves en suivant notre guide.

Une grande tournée sans stress Les gars de Tour1 ont tout fait le repérage : les meilleurs trajets, les hôtels où dormir, les restaurants et les cafés où s’arrêter – tout pour que la randonnée se déroule aussi parfaitement que possible. Ils ont même prévu les imprévus. Si votre Eurotunnel est retardé de quatre heures (comme c’est arrivé), ils savent comment vous faire retrouver le groupe. Un éboulement bloque un col de montagne? (C’est arrivé aussi.)

Détendez-vous en prenant un café pendant qu’ils trouvent une autre route tout aussi intéressante. Le seul impondérable : la météo qui, dans les Alpes, peut changer d’un col à l’autre, sans parler d’un jour à l’autre. Cette organisation méticuleuse combinée à des nuitées dans des hôtels trois et quatre étoiles justifiait amplement le prix de cette excursion.

Dans les Alpes, on peut s’attendre à de longs virages et à des vues spectaculaires toute la journée durant. Certains itinéraires sont particulièrement exigeants. Culminant à 2 757 mètres, le col du Stevio, par exemple, occupe le troisième rang parmi les plus hauts cols des Alpes et offre 75 virages en lacets et des vues plongeantes à couper le souffle.

Pour gravir le col de Gavia, qui figure parmi

Alpes les routes les plus dangereuses au monde, on emprunte une voie simple; il faut s’attendre à des nids-de-poule, à du gravier, à des éboulis sans compter les voitures, motos et bicyclettes en sens inverse. Pour certains, c’est le défi ultime; pour d’autres, un trop gros risque – mais personne ne vous force à l’affronter. Il y aussi le col du Gothard en Suisse, aussi saisissant qu’exigeant avec ses tournants à angle aigu sur une route en pavés. Au début, je vacillais comme un Bambi nouveau-né, mais après quelques lacets, j’ai compris comment il fallait les négocier et c’est devenu l’un des points forts du voyage.

La force du nombre Il y a bien d’autres cols qui ne sont pas aussi connus et les routes qui les relient serpentent souvent à travers de petites localités nichées dans de superbes vallées où il fait bon reprendre son souffle avant d’entamer la prochaine montée. Certains jours, j’avais mal à mes abdominaux après avoir négocié tant de lacets sur tant de cols au guidon de ma Sport Glide® de 320 kg.

Il est vrai qu’il était sécurisant de rouler en groupe. Difficile pour les automobilistes de ne pas tenir compte d’un cortège de 15 motos Harley-Davidson®. En plus, notre éventail d’expérience et de compétence nous permettait d’avoir une solution à toute éventualité. Et on apprend en roulant en groupe, ne serait-ce que du guide qui est un motocycliste chevronné. Souvent, nos autres compagnons de route sont aussi

des motocyclistes aguerris. La roue arrière de la moto d’un gars de la Nouvelle-Zélande est devenue celle que je préférais suivre. Ses trajectoires et sa vitesse m’ont servi de guide et permis d’améliorer ma conduite comme jamais, surtout dans le col du Stelvio. À l’assaut du Stelvio On passe en première, les mains agrippées au guidon, et on part. Le pote-pote-pote de nos V-twin se répercute en écho tandis que nous accélérons dans le premier lacet.

Un petit coup sur le levier du frein arrière en négociant le deuxième lacet, la tête bien relevée. Troisième lacet… inclinaison de la moto, lacets quatre, six, neuf… repose-pied raclant le sol sur le lacet 10…, le pneu bien agrippé au macadam… 13… 17… 21… la main toujours sur la manette des gaz, les r/min grimpent comme nous… 25… 27… changement de vitesses en succession rapide… 31… le vent qui siffle… 34, 35… accélération dans les tronçons rectilignes.

Virage à gauche, virage à droite, traversée en zigzag du décor accidenté. À la sortie du 48e lacet, le sommet est en vue.

Nous nous arrêtons. Le temps ralentit à la vue du panorama formé par les montagnes escarpées. Jamais je n’ai éprouvé une telle montée d’adrénaline.

Jamais je ne me suis sentie autant en vie!

Toujours sur la bonne voie Comment garder ensemble 15 motos en terrain inconnu quand le guide en tête voit à ses tâches de navigateur? Chacun d’entre nous était jumelé à un autre motocycliste, les plus rapides occupant le devant. Nous avions tous ainsi la responsabilité de faire en sorte que notre compagnon attitré – le motocycliste derrière – sache où aller : où tourner et où attendre à tel ou tel carrefour, par exemple. À en juger d’après le regard des habitants locaux devant qui nous filions, notre groupe ne manquait pas de susciter l’étonnement. À l’un de nos arrêts, les résidents d’un centre pour aînés sont même sortis, tout souriants,

sur le trottoir. Je suis certaine qu’ils ont parlé de nous pendant des semaines.

Notre excursion nous a fait traverser neuf pays et le changement de cultures en passant d’une frontière à l’autre ajoute une saveur toute particulière à chaque étape. Des chalets de montagne en Suisse aux cloches à vache et culottes courtes autrichiennes, sans oublier la quasi-infinie multitude de sortes de bières à déguster après une journée à moto, ce genre de voyage permet de se rapprocher de l’âme de chaque pays.

L’ingénierie requise pour construire ces routes est incroyable : cols de très haute altitude avec des dénivelés pas possibles sans glissières de sécurité et des virages en épingle à cheveux sans protection.

L’éboulis occasionnel, le troupeau de vaches ou les hordes de cyclistes ne font qu’ajouter aux défis du trajet. Il est libérateur de rouler dans un endroit sans inspecteurs en santé et sécurité, mais la surcharge sensorielle demeure un fait bien réel. On essaie de tout capter le paysage avec ses dangers potentiels qui font grimper le taux d’adrénaline tout en veillant à ne pas fixer du regard les précipices. Dans ce nirvana pour motocyclistes, on a le sentiment de vivre sur le fil du rasoir.

Je n’avais pas prévu qu’il y aurait autant de cyclistes tout de Lycra vêtus et dévalant les montagnes à la vitesse de l’éclair. J’en ai suivi un manifestement très agile sur un bon kilomètre. Étant donné les très courtes distances entre les lacets et les véhicules en sens inverse, il était impossible de le dépasser. C’est fou quand j’y pense : j’avais un moteur de 1745 cm3 et lui, juste ses jambes!

Par contre, dans les montées, c’est moi qui avais l’avantage, et certaines de ces montées étaient vertigineuses. En passant, les routes en meilleur état – sans nids-de-poule – où on peut négocier en toute confiance les virages se trouvent en Autriche et en Suisse.

Pour une motocycliste relativement nouvelle, n’ayant adopté un deux roues qu’après mon accident, les Alpes étaient tout un défi. Mais il ne m’a pas fallu longtemps pour m’y sentir à l’aise et rouler avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles. Après ce voyage de 4 300 kilomètres, je me sens plus en confiance et en sécurité que jamais dans mes escapades quotidiennes.

Vous pouvez suivre Vanessa sur Instagram @thegirlonabike.

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« THE SKINNY » VOLE LA VEDETTE Fabrizio Caoduro a créé un chopper remarquable qui a réussi à rafler tous les prix dans les salons de motos Harley-Davidson® custom de cette année.

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Custom La création de la plupart des motos custom suit le même processus – d’abord la construction de la moto elle-même, puis la peinture. Pas dans le cas de « The Skinny », le magnifique chopper Ironhead qui a remporté le premier prix – Best In Show – au cours des trois grands événements Harley-Davidson européens de cette année, soit l’Euro Festival dans le golfe de St-Tropez, le 115e anniversaire à Prague et l’European Bike Week® à Faaker See. C’est moins surprenant quand on sait que son propriétaire, Fabrizio Caoduro, possède aussi 70’s Helmets, une entreprise basée à Vicence, en Italie, qui se spécialise dans la peinture custom de casques et motos. « The Skinny » a été conçu pour être la vitrine ambulante des compétences picturales de cet atelier dans les salons et expositions en Europe. « Je rêvais du travail de peinture avant même de commencer à construire la moto, raconte Fabrizio; la forme, les dimensions et le design de la construction dérivent du style de la peinture, et non l’inverse. » Le décor peint est, comme on peut s’y attendre, vraiment extraordinaire. S’inspirant librement de la Fête des morts au Mexique, le design intègre aussi des thèmes liés à l’Extrême-Orient et à la Californie des années 70, pour ne citer que ces influences.

Fabrizio participe à de nombreux salons de la moto de par le monde. Rien d’étonnant de voir apparaître autant de sources d’inspiration hétéroclites dans le style si particulier de « The Skinny ». « En plus de prendre part à de nombreux salons internationaux, nous suivons de près les tendances esthétiques dans de nombreux pays, y compris le Japon, explique Fabrizio.

J’ai toujours eu un très grand souci du détail; mon plan était de créer une œuvre

d’art sur deux roues avec un moteur. » Ce plan a débuté par la recherche d’une moto appropriée. Un modèle Ironhead Sportster® 1975 a été repéré au R.-U. et transporté au siège social de 70’s Helmets près de Venise. Le travail de réflexion sur le design a pu alors commencer. C’est le grand spécialiste italien de l’art de la personnalisation, Andrea Radaelli, de Radikal Chopper à Milan, qui fut choisi pour une bonne part du travail de fabrication, tandis que la peinture a été confiée à l’équipe et au maître de la peinture custom Manuel Castello de 70’s Helmets.

La conception du design a été le fruit du travail de toute l’équipe, le style original de l’Ironhead et le choix de la peinture créant un look minimaliste très particulier, évocateur des motos de course d’autodrome, sans toutefois perdre de vue l’objectif initial que la peinture devait demeurer le héros de l’histoire.

Le cadre de style speedway a été construit par l’atelier ChopWorks. Toute la carrosserie, incluant le minuscule réservoir de carburant, le réservoir d’huile et le garde-boue arrière recourbé, est l’œuvre d’Anvil’s Disciples.

La selle a été confectionnée par L.R. Leather.

Les détails réalisés à la main abondent partout où l’œil se pose, depuis la superbe fourche à ressorts jusqu’au double système d’échappement le long des tubes du cadre.

Finalement, la moto était prête pour recevoir sa grande parure – le décor peint complexe conçu par Manuel Castello de Castellodesign et réalisé par l’équipe de 70’s Helmets.

Le résultat final parle de lui-même. La qualité de la construction et de la peinture est une réelle merveille, récompensée par les plus grandes distinctions, comme le trophée Jammer Old School de la Verona Expo 2018 et la première place au podium des trois événements Harley-Davidson les plus importants en 2018. Bellissimo!

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H-D Museum

ÉCHAPPEMENT

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Dans un nouveau livre, The Harley-Davidson Story: Tales from the Archives, l’auteur, Aaron Frank, raconte la création de la Motor Company et les grands jalons de son histoire à partir de 45 artefacts se trouvant au Harley-Davidson Museum™ et dans la collection des archives – des articles aussi divers que des documents commerciaux, des albums-souvenirs, des trophées de course, des vêtements, des motos prototypes et même un moteur de fusée.

Voici cinq des artefacts décrits dans ce livre.

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H-D Museum

1. LE TOPPER EN STÉRÉOSCOPE

3. ALBUM-SOUVENIR DE VIVIAN BALES

Vers la fin des années 1950, on aurait dit que presque tous les ados en Amérique du Nord avaient accès à un scooter bon marché. Harley-Davidson est entrée officiellement dans ce marché avec le Topper, un scooter aux lignes carrées dont le cadre facile à enfourcher était en fibre de verre. Sa transmission « Scootaway Drive » et sa faible consommation d’essence de 2,3 L aux 100 km ont rapidement conquis le cœur des jeunes. Afin de mettre en vedette son scooter, Harley-Davidson a fait appel à de nouvelles techniques de publicité accrocheuses, dont le stéréoscope, qui était immensément populaire auprès des jeunes dans les années 50 et 60.

Des femmes motocyclistes comme Vivian Bales entraînent d’autres femmes dans leurs sillons depuis plus de 100 ans.

L’album-souvenir de Bales révèle à quel point elle était connue dans les années 1930. Surnommée « The Enthusiast Girl » à cause de ses nombreuses apparitions dans le magazine The Enthusiast de H-D, Bales avait d’abord attiré l’attention de cadres de la compagnie par son odyssée à moto en 1929. Partie d’Albany (Géorgie), elle s’est rendue au siège social de H-D à Milwaukee – et au-delà – et est retournée chez elle trois mois plus tard après avoir parcouru environ 8 000 kilomètres. Bales a appris par elle-même à piloter à 17 ans en 1926 après s’être acheté sa première moto HarleyDavidson®. « J’ai toujours eu envie de faire ce que la plupart des filles ne feraient pas, a-t-elle expliqué à la suite de son odyssée de 1929, et ma moto m’a donné la chance de mettre à profit mon esprit d’aventure. »

2.TROPHÉE DU CHICAGO MOTOR CYCLE CLUB Walter Davidson, un passionné de courses à moto, a reçu cette modeste coupe en argent le 4 juillet 1905 après avoir remporté le Ten Mile Open du Chicago Motor Cycle Club – sa première victoire au niveau national. Son exploit le plus important a eu lieu en 1908 lorsqu’il a remporté la 7e édition de l’Endurance and Reliability Run annuelle de la FAM (Federation of American Motorcyclists) avec un score parfait de 1 000 points à la suite d’un parcours de 573 kilomètres en deux jours dans les Catskills de New York. Walter avait alors battu 65 autres pilotes au guidon de 17 marques de motocyclettes différentes, établissant ainsi clairement la supériorité de la qualité et de la performance des motos H-D®.

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4. SOUVENIRS DU SALON DES CONCESSIONNAIRES DE 1947 Dans la soirée du 24 novembre 1947, les concessionnaires et leurs invités venus à Milwaukee pour une réunion nationale « ultrasecrète » sont montés à bord d’un train pour se rendre 13 kilomètres plus loin, à Wauwatosa, où ils ont eu droit à une visite guidée de la nouvelle usine sur Capitol Drive, construite récemment au coût de 1,5 million de dollars US. C’est à cette occasion que leur fut révélé le petit modèle S de 125 cm3, une toute nouvelle moto d’entrée de gamme destinée au marché du transport mondial en plein essor après la guerre. Ce modèle simple et relativement peu coûteux (seulement 325 $ US) s’est rapidement attiré beaucoup d’adeptes chez les jeunes.

Pas moins de 10 000 modèles S ont été vendus dès la première année.

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5. STYLO-FEUTRE FLAIR Ce modeste stylo-feutre Paper Mate Flair a été utilisé le 23 juin 1981 pour la signature des documents officiels de transfert de propriété d’AMF à des employés de la Motor Company – un moment crucial dans l’histoire de Harley-Davidson sans lequel la firme serait tombée dans l’oubli. Confrontée à un marché en constante évolution et à une compétition grandissante de la part du Japon, Harley-Davidson avait pris la décision d’entrer en bourse en 1965 en vue d’utiliser les fonds générés par la vente initiale des actions pour améliorer ses opérations. Les difficultés ont toutefois continué et, en janvier 1969, Harley-Davidson a fusionné avec AMF. Des investissements majeurs ont permis à la marque de rester compétitive, mais de graves problèmes de contrôle de la qualité ont surgi. Les cadres de H-D se sentaient de plus en plus mis à l’écart par les décideurs chez AMF; c’est ainsi que treize des dirigeants de H-D ont mis leurs ressources en commun et, le 16 juin 1981, dans un geste incroyablement risqué, ils ont racheté la compagnie, remettant la marque entre les mains de vrais enthousiastes.

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The Harley-Davidson Story: Tales from the Archives, publié chez MotorBooks International, est en vente au Harley-Davidson Museum, dans des librairies et en ligne.

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ÉCHAPPEMENT

DÉSORIENTÉ?

Pour ses détracteurs, la navigation à l’aide d’un GPS est une source de distraction, élimine la joie fondamentale de piloter une moto et crée une génération de motocyclistes qui savent peut-être où ils s’en vont, mais qui n’ont pas la moindre idée de l’endroit où ils se trouvent. C’est le symbole même de tout ce qui cloche dans notre monde truffé de technologie.

Texte : John Sandberg Pour ses partisans, un GPS donne des indications sûres, rehausse la sécurité des motocyclistes et ajoute au plaisir de prendre le large à moto. Il règle bien plus de problèmes qu’il n’en crée.

UNE TECHNOLOGIE DÉRANGEANTE Au cours des quelque 20 ans qui ont suivi l’apparition des unités portables de positionnement mondial à usage civil, la navigation humaine s’est transformée. La plupart disent que c’est pour le mieux, mais d’autres n’en sont pas aussi certains.

Ont à peu près disparu les cartes pliables et les vieilles blagues sur les hommes qui refusent de s’arrêter à une 62

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station-service pour demander leur chemin.

Avec l’omniprésence des téléphones et des systèmes d’infodivertissement, nous savons maintenant quel est l’itinéraire le plus rapide pour nous rendre chez grand-maman ou à un restaurant donné ou encore dans combien de minutes nous arriverons à la maison.

Mais toute médaille a son revers.

Pendant la seconde ou deux que l’on prend pour regarder notre position sur l’écran, un chevreuil peut traverser la route, un automobiliste freiner ou le pneu d’une semi-remorque éclater. « Un GPS pose le même genre de problème de distraction que lorsqu’on décide de changer de poste à la radio ou

de se pencher pour aller chercher une bouteille d’eau; on n’est plus concentré entièrement sur la conduite de son véhicule, explique Ray Petry, gestionnaire de projet à la Harley-Davidson® Riding Academy et utilisateur d’un GPS sur sa moto Road Glide® Special 2017.

On n’est pas vraiment en mode multitâche; on change de tâche. « Et si on change de tâche, ce qu’on fait à peu près tous l’espace d’un instant quand on vérifie quand il faudra tourner par exemple, alors il faut faire preuve de la plus grande prudence. » Pour Petry, rouler avec un GPS peut être sécuritaire et agréable si on le fait correctement.

Entre les lignes

MAÎTRISEZ LES FONCTIONS AVANT DE PRENDRE LA ROUTE Ce qu’il faut surtout dire à propos de toutes les fonctions d’une moto, ce qui comprend le géonavigateur, c’est qu’il est impératif d’en avoir la parfaite maîtrise avant de se lancer sur la route. Et pour cela, il faut faire ses devoirs lorsque la moto est stationnée. « Personne ne devrait apprendre à utiliser un GPS en roulant, dit Petry. Il faut plutôt vous asseoir sur la moto quand elle est stationnée et travailler avec le GPS jusqu’à ce que vous en compreniez parfaitement le fonctionnement. Ne commencez à vous servir du GPS sur la route que lorsque ça devient une seconde nature. » Pour Petry, le même principe s’applique à tous les aspects de base de la conduite d’une moto. « Quand on apprend à piloter une moto, les changements de vitesse exigent beaucoup de concentration à tel point qu’on peut ne pas prêter suffisamment attention à la route devant soi, dit-il. Même chose pour les changements de voie. Ces tâches demeurent compliquées jusqu’à ce qu’on ait appris à les maîtriser. « Quand je forme de nouveaux motocyclistes, nous pratiquons les changements de voie encore et encore.

Au début, ils doivent se concentrer sur la tâche; après, cela devient plus automatique.

C’est la même histoire pour les changements de vitesse. Il devrait en être de même pour le système de navigation et la chaîne audio de votre moto. » En somme, la technologie doit être à votre service et non, l’inverse. À vous de devenir le maître à bord!

CONCENTREZ-VOUS SUR LES TÂCHES IMPORTANTES La conduite sécuritaire d’une moto exige une bonne dose de concentration.

Il faut faire attention à la route, aux automobilistes, aux piétons, aux animaux et à tout danger potentiel. Mais ce n’est pas tout. Il faut établir des priorités dans ce qui nécessite notre attention.

Selon Petry, voici le bon ordre de priorité en la matière : 1. les autres usagers de la route, les panneaux de signalisation et les feux de circulation; 2. la route elle-même, y compris l’état de sa surface (trous, sable, fissures, débris) et les pièges (fin de voie, par exemple); 3. la voie de repli possible.

Remarquez que la consultation du GPS

pour savoir le nombre de kilomètres à franchir pour arriver à destination ne fait pas partie des trois priorités les plus importantes. « Selon moi, dit Petry, il ne faut pas détourner notre attention de la conduite pendant plus d’une demi-seconde; si on le fait, les vraies priorités ne sont pas respectées. » Alors que faire si on doit consulter son GPS pendant quelques secondes? « Il faut quitter carrément la route, dit-il.

Pas seulement s’arrêter sur l’accotement.

Allez dans un stationnement ou sur une rue résidentielle où vous pouvez être complètement stationnaire et loin de la circulation intense. Prenez le temps qu’il faut sur votre GPS pour vous situer avant de reprendre la route. »

PRÉPROGRAMMEZ VOS ITINÉRAIRES ET UTILISEZ L’AUDIO En tant qu’utilisateur d’un GPS sur sa moto Road Glide, Petry a une expérience bien concrète de cette technologie. Il en a retiré des leçons importantes. « D’abord, évitez de consacrer trop d’attention au GPS lorsque vous roulez, dit-il. S’il faut jeter plus qu’un simple coup d’œil ou utiliser un interrupteur à bascule, attendez d’être à un arrêt ou arrêtez-vous quelque part. Programmez toujours votre destination dans le GPS avant d’être en mouvement. « Ensuite, dans la mesure du possible, suivez les indications à travers la chaîne audio de votre moto ou de votre casque d’écoute. « Dernier point : le GPS est seulement une aide à la navigation. N’hésitez à faire fi d’une directive. Autrement dit, ne tournez pas à droite s’il n’y a pas d’endroit à droite où tourner. » Harley-Davidson offre de multiples produits de navigation – du système d’infodivertissement BOOM! Box sur certains modèles aux géonavigateurs autonomes que l’on peut jumeler à des casques d’écoute et à des haut-parleurs compatibles avec Bluetooth. Votre concessionnaire Harley-Davidson peut vous expliquer toutes les options.

LA FIN DU MONDE TEL QUE NOUS LE CONNAISSONS? Pour ceux qui croient que la navigation par GPS est la preuve de la fin du monde tel que nous le connaissons – et que cette technologie est dangereuse –, il est important de reconnaître que le « bon vieux temps » n’était peut-être pas aussi

sécuritaire que nous nous plaisons à l’évoquer. « Avant le GPS, se rappelle Petry, j’écrivais mon itinéraire sur un papier ou un ruban adhésif que je fixais sur mon pare-brise ou mon réservoir. La consultation de cette liste me déconcentrait plus de la conduite de ma moto que de jeter un coup d’œil sur un écran de GPS ou d’écouter des indications audio. » Il se souvient aussi de ne pas avoir tourné à gauche ou à droite par erreur et d’avoir dû faire des manœuvres de dernière seconde pour se remettre sur le bon chemin. Avec un GPS, si on oublie de tourner au bon endroit ou si on modifie son itinéraire, on est automatiquement réorienté dans la bonne direction. « Avec un GPS, on n’est jamais perdu, ajoute Petry. Oui, on peut tourner au mauvais endroit, mais pas de panique : le système nous guide vers le bon chemin.

Pas besoin de faire une manœuvre imprudente au dernier moment. » Est-ce que le recours quasi universel au GPS a affecté notre capacité de nous situer dans le monde et de nous orienter par nous-même? Peut-être.

Il n’y a pas de doute qu’il est encore utile d’utiliser des cartes routières (imprimées et en ligne) lorsqu’on prépare un voyage afin d’avoir une vue d’ensemble de l’itinéraire, plutôt que d’avoir juste le nez collé sur la route sur laquelle on file. C’est agréable d’avoir en tête ce portait global quand on roule.

PERDEZ-VOUS ET PRENEZ LE CHEMIN DE RETOUR LE PLUS LONG Demandez-vous pourquoi vous adorez faire de la moto. Si le plaisir de rouler en toute liberté fait partie de vos réponses, alors gâtez-vous et débranchez la techno quand cela vous chante. « Le GPS suggère habituellement l’itinéraire le plus rapide et non celui qui est le plus intéressant », fait remarquer Petry.

Il y a des découvertes à faire tout simplement en prenant le chemin le plus long. Et certaines des randonnées les plus mémorables ont lieu quand on se perd.

Alors de temps en temps perdez-vous et prenez le chemin le moins fréquenté.

En conclusion, la navigation par GPS devrait contribuer au plaisir de rouler et à votre sécurité et non leur nuire.

Un commentaire ou une question au sujet de cet article? Faites-nous-en part par courriel au hogmagazine.ca@harleydavidson.com ou par la poste à HOG® Magazine Canada, 100 New Park Place, bureau 330, Vaughan, Ontario, L4K 0H9.

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RandonnĂŠes Ă 150 dollars

Ă€ MOTO VERS LES ROCHEUSES

ÉCHAPPEMENT

Nous vivons au Colorado; on n’a donc pas loin à aller pour faire de merveilleuses randonnÊes à moto. Ce fut le cas de cette randonnÊe-ci un dimanche en compagnie de mon ami, Chuck Kopelson, lui, sur sa moto HarleyDavidsonŽ V-RodŽ 2014 et moi, sur mon modèle HarleyŽ CVO FXR2 1999.

Texte : Tony DiMarco On est partis de lĂ oĂš j’habite Ă Evergreen, l’une des premières villes dans les Rocheuses juste Ă l’extĂŠrieur de Denver. Ă€ la sortie des plaines et de Denver sur la I-70 en direction ouest, l’altitude est de 1 600 mètres. Ni Chuck ni moi ne trouvons les autoroutes bien amusantes Ă moto et c’est pourquoi nous avions hâte d’en ďŹ nir avec ce sprint Ă l’approche de la sortie menant au Highway 40 en passant par la petite ville d’Empire. Puis ce fut le dĂŠbut de notre montĂŠe en lacets dans les Rocheuses jusqu’à notre premier arrĂŞt, Ă Berthoud Pass, un col Ă 3 446 mètre d’altitude. Après quelques photos, nous sommes redescendus jusqu’à Winter Park, un endroit fort apprĂŠciĂŠ de la population locale pour ses installations de ski de calibre mondial l’hiver et ses concerts de musique l’ÊtĂŠ.

On a ensuite piquÊ vers le nord à travers la Fraser Valley jusqu’aux lacs – là oÚ l’ancien prÊsident Dwight D. Eisenhower adorait pêcher la truite. Après avoir longÊ le Lake Granby et le Shadow Mountain Lake, on s’est arrêtÊs à Grand Lake, une ville pittoresque offrant une multitude de restaurants et de boutiques de cadeaux le long de la rue principale.

Après avoir fait le plein, on a mis le cap sur le Grand Lake Lodge. Ce pavillon, situÊ dans le Rocky Mountain National

Park, surplombe le lac. C’est un endroit rêvÊ pour faire de belles photos.

La traversĂŠe du Rocky Mountain National Park – environ 100 kilomètres de l’entrĂŠe Ă la sortie – fut mĂŠmorable. On s’est arrĂŞtĂŠs avec tous les autres touristes pour regarder les orignaux qui broutaient dans les champs avant de reprendre notre chemin sur la Trail Ridge Road. D’une altitude de 3 713 mètres, c’est la route asphaltĂŠe continue la plus ĂŠlevĂŠe des États-Unis. On ĂŠtait heureux d’avoir enďŹ lĂŠ, mĂŞme en juin, nos tenues de randonnĂŠe complètes. Ă€ notre dĂŠpart de Denver, il faisait 24 0C et ici, dans le parc, le mercure indiquait 4 0C. Les vents de travers ĂŠtaient tellement forts qu’il fallait lutter pour garder nos motos dans la trajectoire, une manĹ“uvre d’autant dĂŠlicate qu’il n’y avait pas de glissières de sĂŠcuritĂŠ pour nous protĂŠger du prĂŠcipice le long de la montagne. Après un bref arrĂŞt pour photographier la neige, on a continuĂŠ Ă traverser le parc en direction de la ville d’Estes Park Ă la sortie est.

Durant l’ÊtÊ, la rue principale d’Estes Park regorge de touristes, surtout le dimanche. L’une des attractions est le Stanley Hotel, inaugurÊ en 1909 par F.O. Stanley, cÊlèbre crÊateur d’une voiture à vapeur, d’autant que c’est l’hôtel qui a servi d’inspiration à Stephen King pour la

crĂŠation de son roman culte The Shining.

En quittant Estes Park, on s’est arrĂŞtĂŠs sur le Highway 7 pour dĂŠguster ce qui nous est apparu, après notre longue route, comme les meilleurs burgers du coin. Après ce court repos, on a ďŹ lĂŠ vers le sud sur le Highway 7, puis sur le cĂŠlèbre Highway 72, le Peak to Peak Scenic Byway. Cette route en excellente condition offre aux motocyclistes tout ce que leur cĹ“ur peut dĂŠsirer dans un État comme le Colorado : de longues courbes et de magniďŹ ques vues sur les montagnes. Après ce trop court sĂŠjour au paradis, on a pris le chemin du retour.

Au cours de notre ÊchappÊe de plus de huit heures, on a parcouru près de 365 kilomètres. Ce fut intense, mais on s’est bien amusÊs dans les montagnes pour moins de 100 $ US.

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Dernière étape

DES MOTOS HARLEY HYPER-RÉALISTES ®

Scott Jacobs exprime sa passion pour la Motor Company à travers ses toiles. ÉCHAPPEMENT

Texte : Jeremy Pick Photos : Lovell Photography Scott Jacobs est reconnu pour ses tableaux de motos Harley-Davidson® qui ont l’air plus réalistes que des photos et qui suscitent l’admiration des adeptes de Harley® de par le monde.

Autodidacte, Jacobs est devenu l’artiste du journal de son école à l’âge de 15 ans. Il a ouvert sa première galerie à 19 ans et il vit de son art depuis. À la suite d’une rencontre fortuite avec un cadre de Harley-Davidson à la New York Art Expo de 1993, il devint le premier artiste licencié officiel de Harley-Davidson. Il a produit jusqu’ici près de 600 œuvres pour la Motor Company. Jacobs est aussi le créateur du tableau reproduit sur la page de couverture du guide officiel annuel du Sturgis Motorcycle Rally. « Faire de la moto, c’est en quelque sorte pour moi un processus méditatif, d’où surgissent d’ailleurs un grand nombre de mes toiles. L’un de mes tableaux les plus connus s’intitule Panacea – autrement dit, « ce qui guérit des maux ». C’est ce que représente pour moi une randonnée au guidon d’une Harley. Souvent j’enfourche ma moto juste pour aller faire une balade et je reviens tout revigoré à mon chevalet. » Jacobs a rapidement développé une passion

pour les motos Harley anciennes après avoir participé à la Motorcycle Cannonball Endurance Run de 2010 afin de prendre des photos de motos pour des toiles futures. Il possède une collection de 18 modèles H-D®, dont le plus vieux remonte à 1915. Au cours du deuxième jour de l’édition 2016 de cet événement toutefois, en négociant un virage, sept motos se sont retrouvées dans le décor sur un tronçon de route récemment revêtu de gravier; parmi elles, il y avait la H-D F-Head 1915 de Jacobs. « J’ai dû pencher la moto pour éviter un obstacle, explique-t-il. Mon marchepied s’est coincé dans le gravier et j’ai été projeté en l’air avant de retomber sur la tête et sur une épaule. Je me suis disloqué l’épaule, fracturé le bras à quatre endroits et déchiré le biceps. J’ai dû passer huit jours dans un hôpital du Maryland. » Les médecins lui ont dit qu’il ne pourrait probablement plus jamais peindre ni faire de la moto. « Avant l’accident, j’étais l’un des artistes commerciaux les plus cotés au monde. J’ai fait de la moto partout sur la planète. Après, je n’arrivais même plus à écrire mon nom, dit-il. J’ai commencé à apprendre à peindre de la main gauche. » Après plus d’un an de réadaptation, Jacobs a pu recommencer à peindre de la main droite. « Je dirais que mon bras est mobile à environ 60 pour cent, dit-il. Je peux peindre, mais je n’arrive pas à me soulever le bras au-dessus de la tête. J’ai dû renoncer au Cannonball de cette année, ce qui a amèrement déçu ma famille pour qui la moto est archi-importante. Ma femme a participé au Cannonball avec moi deux fois, ma fille Olivia pilote une Cross Bones® et mon autre fille, Olivia, une Fat Boy®. Nous avons roulé tous ensemble d’un océan à l’autre, ce qui est précieux pour moi. » Deux ans après l’accident, Jacobs travaille sur quatre tableaux en hommage au 115e anniversaire de HarleyDavidson et vend des gravures à édition limitée. Il s’est même associé avec le célèbre designer Steve Soffa pour lancer une gamme de bijoux et de montres haut de gamme – une manière de transformer ses toiles en des œuvres d’art prêtes-à-porter. « J’ai toujours dit que j’allais mourir un pinceau à la main. Mais ce n’est pas demain la veille – j’ai encore beaucoup de pain sur la planche. C’est merveilleux de faire quelque chose qui donne aux gens tant de plaisir, qui les fait sourire et parfois même pleurer. C’est émouvant et réconfortant. » jacobsgalleryshop.com Instagram: @scottjacobs_art

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