HOG Magazine - Fall 2013 (FR)

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6,99 $ can automne 2013

pour l’enthousiaste harley-davidson depuis 1916 ®

édition canadienne

2014 Harley-Davidson® CVOTM Limited®

Le numéro sur le PROJET RUSHMORE

À la découverte des rues de Toronto / Sur la piste des grizzlis / De la C.-B. à Big Sur / Liberté 55 à moto La patrouille en or de la P.P.O. / Comment conduire un trike / 30 raisons D’AIMER SON ADHÉSION AU H.O.G.®


Voici

le

PROJET RUSHMORE

C o n stru i t p a r n o us t o us .

P O U R NO U S T O U S .

Modèles illustrés : Electra Glide® Ultra Limited®, Street Glide®, Road King®, Tri GlideTM Ultra and Electra Glide® Ultra Classic® À l’achat de toute nouvelle motocyclette Harley-Davidson® chez un détaillant Harley-Davidson® canadien autorisé, vous devenez membre, gratuitement et pour un an, du regroupement H.O.G.® Quand vous conduisez, portez toujours un casque protecteur. Conduisez prudemment. Distribué exclusivement au Canada par Deeley Harley-Davidson® Canada, Richmond et Concord. Deeley Harley-Davidson® Canada est fière de commanditer Dystrophie musculaire Canada.


Elles sont nées des rues, des autoroutes, des bars de motards, des paysages époustouflants et des rallyes. Elles sont nées de 110 ans passés en selle et des randonnées dont la destination n’avait pas d’importance. Elles sont nées des rêves de milliers de motocyclistes. Elles sont nées de Milwaukee en parcourant chaque route de la planète. Et, maintenant, elles nous transportent vers des horizons inexplorés. Voici le Projet RUSHMORE et la prochaine génération de motocyclettes Harley-Davidson®. Construit par nous tous, pour nous tous.

Des milliers de chemins, un état d’esprit ©2013 H-D ou ses filiales. Harley, H-D, Harley-Davidson et le logo Bar & Shield font partie des marques de commerce de H-D U.S.A., LLC.


Rubriques 6

E MOT DE L BIENVENUE

« Ch-ch-ch-ch-changes » sur un air connu 7

OTE DU RÉDACTEUR N ET LA PAROLE EST À VOUS

Le bal des couleurs… et des randonnées épiques 8

Dans les coulisses

À Rome …

11 LA BOUTIQUE 12 Nouvelles P réparez-vous à faire pousser votre moustache 16 Retour en arrière Les droits de douane des années 1980 : HarleyDavidson écrit une nouvelle page d’histoire 18 La galerie Un peu de tout de la part de nos lecteurs Sur la page couverture : La moto Harley-Davidson® CVO™ Limited® 2014

45 L’ARRIÈRE-BOUTIQUE 46 Le garage La moto Fat Bob® : une carrure qui fait tourner les têtes 47 L e garage La gamme Sportster® 2014 maintenant avec l’option des ABS 48 Le garage Comment conduire un trike 50 Randonnées de rallyes Les Golden Helmets de la P.P.O. 52 Randonnées de rallyes 30 raisons d’aimer son adhésion au H.O.G.® 56 Récits de randonnée Liberté 55 58 Récits de randonnée Accros aux longues équipées 60 Récits de randonnée J amais trop tard pour apprendre les rouages 62 Récits de rallyes es événements L H.O.G.® de 2014

Les véhicules illustrés peuvent différer visuellement d’un marché à l’autre et peuvent ne pas être identiques aux véhicules fabriqués et livrés. Veuillez consulter votre détaillant pour plus de détails.

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64 Archives L’expo Designing a Celebration 66 Échappement Un mariage chez un détaillant H-D®

« … Les gens pensent que la conduite d’un trike est bien plus facile que la conduite d’une moto. Ce n’est pas vraiment le cas. C’est juste… différent. » ↓ voir à la page 48


TABLE DES

MATIÈRES /

AUTOMNE 2013

Articles de fond 22 Destination : le

Distillery District

C’est parfois quand on reste chez soi qu’on vit la plus belle des escapades Texte : Dustin Woods Photos : Matt Barnes 28 PROJET RUSHMORE Une toute nouvelle façon d’envisager la construction d’une moto Harley-Davidson® avec, pour point de départ, l’expérience du motocycliste lui-même Matt King 36 TOUT À FAIT UNIQUE ! Un couple de Victoria roule le long du Pacific Coast Highway de la C.-B. jusqu’à Big Sur Ed Sager 41 Sur la piste DES grizzlis

Des membres d’un chapitre allemand accumulent plus de 5 000 km à moto dans le Pacific Northwest Reproduit avec l’aimable autorisation du Chapitre Rhein-Neckar

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LE MOT DE bienvenue / automne 2013 « I said that time might change me, but I can’t trace time » – Tiré de la célèbre chanson « Changes » de David Bowie

« On dit que le temps change les choses, mas c’est en fait nous qui avons à les changer nous-mêmes. » – Andy Warhol

HOG® MAGAZINE CANADA EST PUBLIÉ PAR HARLEY OWNERS GROUP® CANADA. FAITES-NOUS PARVENIR VOS ARTICLES À : EDITOR@HOGCANADA.CA Hogmagazinecanada.ca HOG® MAGAZINE CANADA REPREND DES SECTIONS PROVENANT DE L’ÉDITION AMÉRICAINE DE HOG® MAGAZINE ET DES ÉDITIONS EUROPÉENNES DE HOG® MAGAZINE.

« Ch-ch-ch-ch-changes » sur un air connu Au cours des dernières années, des membres de l’équipe H.O.G.® de par le monde ont travaillé en très étroite collaboration afin de recueillir vos commentaires quant à la façon de vous offrir, en adoptant une approche unifiée, un programme encore plus intéressant. Au nombre des résultats clés issus de cette collaboration figurent le nouveau site members.hog.com, la mise à jour du Planificateur de randonnées, la Charte générale des chapitres, le nouveau rôle de gérant de chapitre et l’amélioration du processus relatif aux marchandises H.O.G.® Et nous n’avons certainement pas l’intention de nous en tenir à cela ! Au cours de la prochaine année, vous verrez des changements formidables, toujours motivés par notre souci d’être à l’écoute de vos attentes. Résolument tournés vers l’avenir, nous tenons à connaître vos réflexions et opinions sur ce que devrait être le nouveau logo du H.O.G.® pour les 30 prochaines années. Depuis la création du Harley Owners Group® en 1983, ce club officiel de motocyclisme de Harley-Davidson porte le même emblème distinctif. Il a bien servi les membres H.O.G.® au cours de toutes ces années et nous sommes fiers de l’héritage, de la camaraderie et de la passion qu’il représente. Il est maintenant temps d’actualiser ce logo classique – et nous aimerions que vous nous aidiez à choisir le nouveau design. Il est normal que vous ayez voix au chapitre en la matière. Nous continuons à nous efforcer d’améliorer encore davantage notre regroupement et c’est justement pour refléter l’évolution du H.O.G.® que nous désirons remanier ce logo – tout comme la HarleyDavidson Motor Company l’a fait, plus d’une douzaine de fois, avec son célèbre logo Bar & Shield depuis son apparition au début des années 1900. Le logo actuel ne va pas disparaître ; il sera toujours présent sur les épinglettes, les écussons et d’autres articles H.O.G.® Mais maintenant vous aurez un choix. Après tout, le H.O.G.® est synonyme de liberté et d’expression de soi. À vous donc de vous prononcer en votant sur le site members.hog.com ! Nous voyons tous ces changements positifs dans un esprit tourné vers l’avenir et nous tenons à ce que vous soyez de la partie. Envisagez cela comme une immense randonnée Poker Run... où vous avez déjà vu quelques-unes de nos cartes jusqu’ici et où il y a encore quelques autres arrêts super le long de notre route pour composer une main gagnante ! - Gina McNeil

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L’ÉDITION CANADIENNE EST PUBLIÉE PAR : GINA MCNEIL Gérante – Services aux enthousiastes DUARTE PITA RÉDACTEUR SCOTT CLARK PRODUCTION TERESA COLUSSI COMMUNICATIONS BRAD JANDREW Directeur du marketing PRODUCTION, DESIGN ET VENTES :

GORDIE BOWLES PRODUCTION KAT MORGENROTH DESIGN don cameron DESIGN EN FRANÇAIS Tyler Hunt CONCEPTION WEB Paul Solovyov PROGRAMMEUR Veuillez adresser toute demande de renseignements au sujet de la publicité à info@freshairpublishing.ca Vous êtes précieux pour nous. Conduisez prudemment, en respectant les autres et la loi et en tenant compte de vos aptitudes. Portez toujours un casque approuvé, des lunettes appropriées et des vêtements de protection et exigez-en autant de votre passager. Ne conduisez jamais si vos facultés sont affaiblies par l’alcool ou des drogues. Familiarisez-vous avec votre moto Harley® en lisant attentivement le guide du propriétaire de la première page à la dernière. HOG® Magazine Canada est publié à chaque trimestre par Harley Owners Group® Canada. Pour des raisons diverses, certains renseignements dans ce numéro sont susceptibles de changer. Harley-Davidson, Harley, H-D, le logo H.O.G. et le logo Harley-Davidson font partie des marques de commerce de H-D Michigan, LLC. Aucune section de cette publication ne peut être reproduite sans l’autorisation écrite du rédacteur. En soumettant un document, vous accordez sans condition à la Harley-Davidson Motor Company, à Harley-Davidson Owners Group® Canada ainsi qu’à leurs filiales et sociétés affiliées le droit, la permission et l’autorité d’utiliser votre nom et le nom de votre ville de résidence et d’utiliser, de réutiliser, de publier ou de republier toute photographie ou image de vous, y compris tout propos que vous tenez, dans HOG® Magazine Canada ou sur members.hog.com, sans rétribution ou compensation de quelque nature que ce soit. En outre, vous cédez de manière irrévocable tout droit, réclamation ou motif d’action que vous pourriez avoir à l’encontre de la Harley-Davidson Motor Company, de Harley-Davidson Owners Group® Canada ainsi que de leurs filiales et sociétés affiliées pour un dédommagement, un libelle ou une atteinte à la vie privée ou toute autre responsabilité de quelque nature que ce soit. Harley Owners Group® se réserve le droit de réviser les articles pour des questions de contenu, de longueur ou de clarté. À l’achat de toute moto Harley-Davidson® neuve chez un détaillant Harley-Davidson® autorisé du Canada, vous devenez membre, gratuitement et pendant un an, du H.O.G.® Quand vous conduisez, portez toujours un casque protecteur. Conduisez prudemment. Distribution exclusive au Canada : Deeley Harley-Davidson® Canada, Richmond et Concord. Deeley Harley-Davidson® Canada est fière de commanditer Dystrophie musculaire Canada. Pour trouver le détaillant Harley-Davidson® canadien autorisé le plus proche, visitez le www.harleycanada.com dès aujourd’hui. ©2013 H-D. Tous droits réservés. Harley, Harley-Davidson et le logo Bar & Shield font partie des marques de commerce de H-D U.S.A., LLC. Imprimé au Canada.


NOTE DU RÉDACTEUR + LA PAROLE EST À VOUS AUTOMNE 2013

DES LETTRES DE NOS MEMBRES Note du rédacteur

Le bal des couleurs… et des randonnées épiques

La question du jour :

Comment ne pas adorer rouler à moto durant l’automne ? Il fait un peu plus frais et Mère Nature a sorti sa plus belle palette de rouges, de jaunes, d’orange et de marron. Quoi de mieux pour clôturer en beauté une autre année en selle ! Mon expérience de motocyclisme la plus mémorable a justement eu lieu par une belle journée d’automne tandis que je roulais le long d’une rivière cristalline avec le soleil qui se faufilait à travers les arbres multicolores en bordure de la route jonchée de feuilles. Vous avez entre les mains encore un autre numéro hors pair de HOG® Magazine Canada, rempli de photos et d’articles provenant des membres et de techniques pour améliorer vos aptitudes de conduite et avoir encore plus de plaisir en roulant. Merci de contribuer à rendre notre publication encore plus captivante. Nous vous incitons à continuer à partager, avec les autres membres H.O.G.® canadiens, vos aventures et vos photos. Je sais que je parle au nom d’un grand nombre en affirmant que ce magazine n’est rien de moi qu’une source d’inspiration pour partir à la découverte, sur deux roues, de son moi intérieur !

Quel est votre plus beau souvenir Harley-Davidson® ?

Duarte Pita Rédacteur, HOG® Magazine Canada

Libérez-vous

les motocyclistes ou les propriétaires d’une moto Harley-Davidson® et croient qu’ils ont une attitude. Elles ont raison. Cette attitude, je crois que ça s’appelle être en vie.

Je crois que j’ai enfin compris. Les gens parlent de liberté, de « vivre pour rouler et rouler pour vivre » et de toute cette philosophie qui fait vibrer les adeptes du motocyclisme. Ça y est : je peux l’exprimer avec des mots. Nous vivons dans une société matérialiste, une société de luxe, incompréhensible pour une bonne partie de l’humanité pour qui le succès matériel est inatteignable. Mais dans l’hémisphère occidental, à cause de la vision de nos ancêtres qui ont aussi lutté pour la liberté et se sont révoltés contre l’oppression, nous avons bâti une société qui récompense le travail assidu et la performance. Je crois que l’essence du motocyclisme, c’est la joie. On part en voyage, un vrai voyage, pas une randonnée d’une journée, mais un voyage qui nous mène assez loin pour ne pas pouvoir revenir avant la tombée du jour. Il y a de l’aventure dans l’air. À part l’attirail qu’on met dans ses sacoches, on est nu en termes de possessions. Les motocyclistes sont différents parce que ce sont des motocyclistes. Certaines personnes stigmatisent

Merci pour cette merveilleuse façon de lire HOG® Magazine Canada ! Comme j’aime les nouvelles technologies, je reçois la majorité de mes magazines sur mon iPad chaque mois. Ce qui est particulièrement intéressant pour moi, c’est que, à 49 ans, ma vue baisse, mais, avec la version iPad, je n’ai pas besoin de lunettes ; les photos sont éclatantes. Félicitations pour cette initiative et merci !

et celles qui ne le sont pas, mais qui n’ont jamais pris le temps d’étudier la physique et l’utilisation adéquate des bonnes techniques de virage. Je suis propriétaire d’un café racer et d’une moto Harley-Davidson® Touring et je fais de la moto depuis 41 ans. Le motocyclisme sportif et de grand tourisme n’a plus de secrets pour moi. Je vois souvent des novices du motocyclisme de grand tourisme mal positionnés sur leur selle, choisissant la mauvaise trajectoire dans un virage, abordant la courbe à la mauvaise vitesse, fixant un point particulier, freinant incorrectement, etc. – des erreurs qui rendent la conduite non seulement dangereuse, mais moins agréable pour eux.

Courriel non signé

Courriel non signé

Peter Byrne Vancouver, Colombie-Britannique

Bravo pour la version iPad !*

* Téléchargeable à partir de www.hogmagazinecanada.ca pour les membres seulement.

La négociation des courbes Merci pour l’article de Becky Tillman sur les techniques de virage plus évoluées. Ses conseils sont particulièrement utiles pour les nouveaux motocyclistes ou pour ceux

La reine-mère de toutes les courbes Nous venons de lire avec beaucoup d’intérêt l’article intitulé « Avertissement : route sinueuse » dans le numéro Été. Excellent ! En espérant qu’il aidera plus de motocyclistes à adorer le type de routes que nous, nous recherchons. Au cours de notre plus récent Forever Young Run – California Dreamin’ Tour en septembre 2012, nous avons trouvé, d’après nous, « la reinemère de toutes les courbes ». Les 76 participants s’en sont tous sortis sains et saufs, mais avec les bras bien fatigués ! Mike et Marlene Gorman Sharon, Ontario

Contrairement à ce qui était indiqué, l’auteur de l’article intitulé « Tous invités au rallye provincial H.O.G.® du Québec ! » dans le numéro Été 2013 de HOG® Magazine Canada est Gilbert Bélanger.

Nous sommes toujours heureux de vous lire. Veuillez faire parvenir vos lettres et commentaires (maximum de 100 à 150 mots) à editor@hogcanada.ca en prenant soin d’écrire « La parole est à vous » dans la ligne objet. N’oubliez pas de nous indiquer votre nom, votre numéro de téléphone et votre adresse de courriel. Nous nous réservons de droit de réviser vos textes pour des raisons de longueur et de clarté. hog® magazine canada

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DANS LES COULISSES À Rome … Des adeptes de Harley-Davidson® se rassemblent à Rome pour le 110e anniversaire Cent mille inconditionnels de motos Harley-Davidson® de tous les coins de la planète ont participé à une fête épique de quatre jours à Rome, en Italie, à la mi-juin. L’événement marquait l’étape européenne des célébrations mondiales du 110e anniversaire de la Harley-Davidson Motor Company. Depuis le port d’Ostie, des milliers ont participé à un défilé à moto guidé par des policiers à travers les quartiers les plus légendaires de Rome, y compris devant le Colisée vieux de 2 000 ans, et à une exposition de motos custom uniques en leur genre, dont un éventail de motos Harley-Davidson®, dans les terrains du complexe sportif Foro Italico. Le personnage sans doute le plus célèbre de Rome, le pape François, s’est vu présenter le Freedom Jacket et expliquer son périple à travers la planète, depuis le plateau du Tibet l’an dernier. A suivi une visite du Vatican le dimanche, où le souverain pontife a béni des milliers de motocyclistes et de motos Harley-Davidson® tandis qu’il circulait parmi eux dans sa papamobile, bercé par les joyeux vrombissements des moteurs V-Twin.

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S/

AUTOMNE 2013

La photo provient des archives de la Harley-Davidson Motor Company. Copyright H-D.

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MC

Des récompenses qui tiennent la route. Depuis de nombreuses années, Best WesternMD est au cœur du tourisme d’accueil et des voyages au Canada. Nous nous soucions des besoins des motocyclistes qui voyagent. C’est pourquoi nous avons conçu le programme gratuit Ride RewardsMD à l’intention des amateurs de Harley-DavidsonMD. Les membres du H.O.G.MD obtiennent le statut élite Platine à l’adhésion : vous obtiendrez donc des nuitées gratuites plus rapidement. Vous pouvez parcourir les routes en sachant que vous pouvez arrêter à plus de 100 hôtels adaptés aux motocyclistes au Canada*. Vous trouverez sûrement le Best Western qu’il vous faut. Venez rencontrer Des gens soucieux de votre confortMS et commencez à amasser des récompenses.

Inscrivez-vous aujourd’hui et réservez | BWrider.com | 1 888.BW2BIKE *Ce nombre est approximatif et peut fluctuer. Best Western et les marques Best Western sont des marques de service ou des marques de service déposées de Best Western International, Inc. ©2013 Best Western International, Inc. Tous droits réservés. Harley Davidson, Harley, H-D, le logo « Barre et bouclier » et H.O.G. sont des marques de commerce de H-D U.S.A., LLC. Chaque hôtel de la marque Best WesternMD est exploité par un propriétaire indépendant.


LA BOUTIQUE / Nouvelles

automne 2013

Motos, moustaches et promotion de la santé masculine

Retour en Arrière

Les droits de douane des années 1980 : Harley-Davidson écrit une nouvelle page d’histoire

La Galerie

Un peu de tout de la part de nos lecteurs

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LA BOUTIQUE / AUTOMNE 2013 NOUVELLES RETOUR EN ARRIÈRE LA GALERIE •

Rome, Italie Amérique du Nord

Le pape bénit les propriétaires de motos HarleyDavidson® La culture des « bikers » a été mise en évidence au Vatican le dimanche 16 juin tandis que le pape François a béni des milliers de motocyclistes et leurs montures Harley-Davidson® réunis pour célébrer le 110e anniversaire du fabricant dans un défilé de vrombissements et de cuir. Le retentissement des moteurs Harley-Davidson® a presque étouffé la récitation en latin du Pater Noster qui accompagnait François au moment où il a accueilli la foule avant la messe. Debout dans une jeep à toit ouvert, le pape a parcouru la voie principale menant à la place St-Pierre, bénissant les gens rassemblés dans ce qui était devenu pour l’occasion un vaste parc de stationnement de motos Harley-Davidson®. Une fois le service religieux commencé, les motocyclistes revêtus de leurs blousons en cuir Harley® traditionnels se sont assis sur la place aux côtés de nonnes

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et de dizaines de milliers de fervents catholiques participant à un autre événement sans lien aucun, un rallye pro-vie de deux jours. Les principaux événements furent la bénédiction des motos au Vatican et le défilé en procession deux jours plus tard, notamment devant le Colisée – ce qui a su ajouter de la couleur, du trafic et du bruit au centre-ville de Rome. Le révérend père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a fait remarquer qu’il y avait probablement un assez grand nombre de motocyclistes catholiques dans la foule et que, peu importe, tout le monde est bienvenu à une masse papale. « Je connais des gens formidables qui possèdent de grosses motos », a rajouté en souriant le père Lombardi.

La Randonnée mondiale HarleyDavidson® dépasse les 16 millions de kilomètres Des motocyclistes de tous les coins du monde se sont joints avec enthousiasme aux membres du Harley Owners Group® les 23 et 24 juin en vue de fracasser le record mondial de kilométrage de la Randonnée mondiale Harley-Davidson®, ce qu’ils ont réussi en totalisant plus de 16 millions de kilomètres, soit 28 % de plus qu’en 2012. Lancé en 2008 sous le nom du Lundi du million de milles H.O.G.®, l’événement annuel est devenu, depuis 2012, la Randonnée mondiale HarleyDavidson®, qui se déroule sur deux jours afin de donner aux motocyclistes plus de souplesse pour y prendre part. En 2012, les participants ont enregistré 12 551 156 km, mais, en cette

année du 110e anniversaire de la Harley-Davidson Motor Company et du 30e anniversaire du H.O.G.®, ayant tous les deux culminé le week-end de la fête du Travail à Miwaukee, ils ont éclipsé ce record par plus 25 % en totalisant 16 122 339 km. Les motocyclistes ont cumulé leurs kilomètres en solo, en petits et grands groupes et dans le cadre de divers événements organisés par des détaillants de par le monde.

Les pneus Dunlop® : les pneus officiels du 110e anniversaire de la HarleyDavidson Motor Company La Harley-Davidson Motor Company lance un hymne à la passion et à la liberté à l’occasion de son 110e anniversaire en parcourant le monde et en


revenant à la maison-mère à Milwaukee en compagnie de Dunlop®, commanditaire officiel, en matière de pneus, des célébrations marquant cet important jalon du fabricant de motos. Harley-Davidson et Dunlop® jouissent toutes deux d’une tradition de grand respect au sein de la communauté des motocyclistes dans le monde entier. Les pneus Dunlop® pour les motos HarleyDavidson® sont fabriqués aux É.-U. et montés sur ces motos comme équipement d’origine depuis 1984. Dunlop® est reconnue comme l’un des leaders mondiaux pour l’excellence de ses pneus en termes de conception, d’ingénierie et de fabrication. Dunlop® célèbre, elle aussi, un important anniversaire en 2013, soit ses 125 ans.

Deux géants célèbrent ensemble 110 ans d’excellence Nées l’une en face de l’autre sur la même rue à Milwaukee, Miller High Life et la Harley-Davidson Motor Company fabriquent des produits américains indémodables depuis 110 ans. Maintenant elles fabriquent quelque chose ensemble. Le mercredi 22 mai, Bill Davidson, vice-président du Harley-Davidson Museum™ et petit-fils de William A. Davidson, cofondateur de Harley-Davidson, a lancé officiellement un partenariat pluriannuel avec Miller High Life en aidant des maîtres-brasseurs à préparer ce qui est désigné comme « The Champagne of Beers ». « C’est incroyable : Harley-Davidson et Miller High Life ont vu le jour sur la même rue il y a 110 ans, souligne Bill Davidson. Ce partenariat et nos événements du 110e anniversaire célèbrent notre histoire commune, nos liens actuels et nos avenirs prometteurs. »

Nouveaux accessoires pour la moto Harley-Davidson® Breakout™

De nouveaux accessoires Genuine Motor Accessories, conçus spécialement pour la moto Harley-Davidson® Breakout™, ont été lancés en milieu d’année en guise de complément à la gamme des modèles Harley-Davidson™ 2013. Ces accessoires peuvent également convenir au modèle

CVO™ Breakout™ 2013. Votre détaillant Harley-Davidson® autorisé peut vous fournir de plus amples détails à ce sujet. La selle solo Breakout™ Sundowner™ (N/P 52000098), avec sa forme baquet profonde et son rembourrage généreux, offre un confort optimal lors de longues randonnées. En fait, sa forme concave procure un soutien dorsal accru et le large profil minimise les points de pression. Le style de cette selle ressemble à celui de la selle d’origine du modèle Breakout™ et se caractérise par une incrustation de vinyle texturé et par le médaillon Harley-Davidson® intégré. Pour une randonnée

à deux, combinez la selle solo au pouf passager détachable Sundowner™ (N/P 52400066). Le guidon Breakout™ Reduced Reach (N/P 55800188), dont la forme est conçue pour offrir l’équilibre idéal en termes d’inclinaison et de largeur, rapproche le motocycliste des commandes, pour une position verticale confortable. Lorsqu’utilisé en combinaison avec les supports de guidon courbés d’origine sur la moto Breakout™, le guidon Reduced Reach offre une position rapprochée de 17,8 cm (7 po). Le guidon d’un diamètre de 3,2 cm (1 ¼ po) peut être câblé à l’intérieur.

UN MANUEL À SUIVRE À LA LETTRE La formule est courante : « Pour en savoir plus, consultez le Manuel du propriétaire. » Ce n’est pas une figure de style, mais bien plutôt un conseil avisé. Voici comment, par exemple, votre Manuel du propriétaire Harley-Davidson® peut vous aider à tirer le meilleur parti de votre expérience de motocyclisme. INFORMATION. Quelques-uns des renseignements à consulter régulièrement :

› Pression des pneus recommandée › Procédures pour vérifier l’huile › Intervalles recommandés pour l’entretien › Directives pour la maintenance générale › Maintenance et entretien des batteries et du système électrique › Détails au sujet de la garantie IDENTIFICATION. Presque au début du manuel, il y a une page pour les renseignements personnels où vous devriez inscrire le NIV de votre moto, le numéro de la clé de contact et, s’il y a lieu, le numéro de série du fob mains libres. LIEU DE RANGEMENT. Si vous rangez votre Manuel du propriétaire dans votre moto (bravo !), il vaut peut-être mieux mettre les renseignements d’identification ailleurs (ordi, téléphone intelligent,

carnet), dans un endroit où vous les trouverez facilement. Vous pouvez aussi utiliser les fiches à l’intention du propriétaire à la fin du manuel. AUTRE EXEMPLAIRE. Vous pouvez commander un autre exemplaire de votre Manuel du propriétaire au h-d.com/owners. Allez sous l’onglet Owners ou tapez « Manuel du propriétaire » dans la barre de recherche. EXEMPLAIRE NUMÉRIQUE. Si vous êtes propriétaire d’une moto Harley-Davidson® 2005 ou plus récente, vous pouvez accéder au Manuel du propriétaire au h-d.com/owners. Vous devez avoir un profil en ligne et inscrire votre moto sous « My Bikes ». TRADUCTION. Le Manuel du propriétaire existe en une vingtaine de langues, selon le modèle et l’année. Rappelez-vous : pour en savoir plus au sujet du Manuel du propriétaire, consultez le Manuel du propriétaire !

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LA BOUTIQUE / AUTOMNE 2013 NOUVELLES RETOUR EN ARRIÈRE LA GALERIE •

MOTOS, MOUSTACHES ET PROMOTION DE LA SANTÉ MASCULINE

Contribuer à améliorer la santé des hommes, voilà de quoi est faite l’étoffe des légendes. En 2012, 587 légendaires Mo Bros et Mo Sistas au sein du réseau Harley-Davidson® canadien, incluant de nombreux membres H.O.G.®, ont aidé à récolter, dans le cadre de la campagne Movember, plus de 180 000 $ et ainsi réussi à se classer 13e au Canada et parmi les 40 premiers à l’échelle internationale. Au pays, plus de 247 000 Mo Bros et Mo Sistas, dont les quatre meilleurs collecteurs individuels de fonds au monde, ont recueilli plus de 41 millions de dollars. Participant à sa première campagne Movember, Reed Ludwig de Medstead, en Saskatchewan, a décroché la deuxième place parmi les collecteurs individuels de fonds l’an dernier. Il a amassé un peu

Prévue pour le dimanche 20 octobre, la randonnée « Legends Grow » vise à promouvoir encore davantage la santé masculine par un nombre accru d’inscriptions. moins de 100 000 $ grâce à MEG Energy, qui s’est mobilisée en vue de soutenir Reed. Le nom de Reed a ensuite été tiré au port parmi toutes les personnes qui avaient recueilli au moins de 100 $ et c’est ainsi qu’il a gagné une moto Harley-Davidson® Street Bob® 2012, avec un écusson Movember personnalisé. Les Fonds amassés au Canada servent à soutenir des initiatives axées sur le cancer de la prostate et les problèmes de santé mentale chez les hommes. « Chaque année, nous lançons un défi à nousmêmes, à nos détaillants

et aux membres H.O.G.® afin de renforcer encore davantage notre partenariat avec Movember », explique Brad Jandrew, directeur du marketing chez Deeley Harley-Davidson® Canada. « Nous nous préparons déjà à participer à notre troisième campagne Movember ; il est clair que c’est là une cause qui mobilise notre clientèle clé et c’est pourquoi nous sommes toujours en quête de nouvelles façons de recueillir des fonds et de sensibiliser le grand public, ajoute pour sa part Pete Bombaci, directeur national de Movember Canada.

Étant moi-même un aspirant motocycliste Harley-Davidson®, c’est fantastique de constater que non seulement l’équipe, mais aussi la collectivité au sens large, s’impliquent dans Movember. J’ai hâte de voir ce que va apporter le partenariat de cette année. » Ce qu’il a de nouveau : Cette année débute une nouvelle tradition Movember : la randonnée « Legends Grow ». Prévue pour le dimanche 20 octobre, l’initiative vise à promouvoir encore davantage la santé masculine par un nombre accru d’inscriptions. Parlez au directeur local ou régional de votre chapitre H.O.G.® ou communiquez avec un détaillant canadien Harley-Davidson® autorisé afin de savoir comment participer à cette randonnée. Taso Mascalidis

Motos Harley® à l’écran

Modèle H-D® Heritage Softail™ Classic dans le film Retour vers le futur II, 1989 Modèle H-D® Sportster® 2006 dans le film Ghost Rider, 2007 Modèle H-D® Road King® 2008 dans la télésérie Rescue Me, 2004-2011 Modèle H-D® Softail® Rocker® C 2010 dans la télésérie Le Mentaliste, 2008-2013

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NOUS AVONS BESOIN DE VOS TÉMOIGNAGES ! Oui, de vos témoignages à vous, chers membres H.O.G.® canadiens. Nous sommes en quête d’encore plus d’anecdotes, de récits, d’exposés et de commentaires au sujet de vos aventures à moto. Voici le genre d’histoires qui nous intéressent :

Super-adeptes ! Tatouages Avez-vous une pièce ou un garage rempli de motos ou de souvenirs Harley-Davidson® ? Faites-nous parvenir une photo avec une description de votre collection.

Motocycliste aguerri ?

Vous faites de la moto depuis si longtemps que vous devez faire un effort pour vous rappeler quand cela a commencé ? En quoi le motocyclisme d’alors se compare-t-il au motocyclisme d’aujourd’hui ? Y a-t-il des expériences intéressantes que vous avez vécues au fil des ans que vous aimeriez partager ?

Envoyez-nous une photo de votre tatouage en hommage à la marque H-D® et racontez-nous dans quelles circonstances il a été fait.

Épinglettes et écussons

Montrez-nous des photos de votre épinglette ou écusson H.O.G.® ou Harley-Davidson® préféré ou le plus original ou faites-nous la liste des principaux éléments de votre collection en nous racontant ce qui fait que certains sont encore plus spéciaux pour vous.

Avez-vous la chance d’avoir moins de 35 ans ? Si oui, nous aimerions connaître votre opinion au sujet du regroupement H.O.G.® – ce qu’il signifie pour vous, où vous êtes allé et ce que vous appris depuis que vous êtes membre H.O.G.® ? Et nous voudrions même savoir ce que vous souhaiteriez voir d’autre.

Note :

Veuillez envoyer votre courriel à editor@hogcanada.ca en prenant soin d’indiquer vos nom, numéro de téléphone et numéro de membre H.O.G.® Pour les photos, il doit s’agir d’un fichier d’au moins 2 Mo et la résolution doit être de 300 PPP. Nous nous réservons le droit de réviser vos textes pour des raisons de longueur et de clarté.

Femmes motocyclistes

Faites-vous partie des nombreuses Ladies of Harley™ ? Qu’estce qui vous incitée à apprendre à faire de la moto et à saisir la vie par le guidon ? Quelles sont certaines des expériences les plus mémorables que vous avez eues sur une moto Harley-Davidson® ?

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LA BOUTIQUE / AUTOMNE 2013 NOUVELLES RETOUR EN ARRIÈRE LA GALERIE •

Impossible de couper les ailes pour toujours à un bon constructeur de motos Les droits de douane des années 1980 : la Harley-Davidson Motor Company écrit une nouvelle page dans l’histoire commerciale. Le retour ou le redressement de la Harley-Davidson Motor Company est généralement considéré comme l’un des événements les plus incroyables de l’histoire commerciale des États-Unis. Vaughn Beals (à gauche), ancien président de l’entreprise, s’est entretenu avec l’ancien président américain Ronald Reagan en mai 1987. La rencontre avait pour but de célébrer la demande de Harley-Davidson d’éliminer les droits de douane sur les motos étrangères. Ce qui fut fait, prouvant ainsi que Harley-Davidson avait repris l’avantage sur ses concurrents. Impressionné par le redressement de l’entreprise, le président Reagan est allé visiter l’usine de York afin d’offrir ses félicitations personnelles pour le nouvel engagement de la Motor Company envers les parties concernées. Depuis, Harley-Davidson occupe une place de chef de file au sein du secteur de la moto.

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La photo provient des archives de la Harley-Davidson Motor Company. Copyright H-D.

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LA BOUTIQUE / AUTOMNE 2013 NOUVELLES RETOUR EN ARRIÈRE LA GALERIE •

LA GALERIE DES MEMBRES

Manon Drolet de Burlington, en Ontario, à la découverte de la Devils Tower au Wyoming.

La moto V-Rod® de Bruno Gagné prise dans une tempête de neige au Luther Pass, dans la Sierra Nevada, en Californie.

Vaughn Rawding de Caledonia, en Nouvelle-Écosse, à la frontière de l’Alaska en juillet 2012.

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Catherine Keller posant fièrement avec sa moto Sportster® 1200 XL Custom 2006 à Calgary, en Alberta.

Claude Roy de Petit-Rocher-Nord, au NouveauBrunswick, en vacances à Haleiwa, dans l’île d’Oahu, dans l’État d’Hawaï.

Rob Buchanan de Kamloops, en Colombie-Britannique, faisant une pause à Buchanan, en Saskatchewan, en route vers Thunder Bay, en Ontario.

Pat Kelly de Stratford, en Ontario, à St. Petersburg, en Floride, en mars 2013.

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LA BOUTIQUE / AUTOMNE 2013 NOUVELLES RETOUR EN ARRIÈRE LA GALERIE •

LA GALERIE DES MEMBRES

Daniel Lauzon de Saint-Anicet, au Québec, profitant du printemps à Ogunquit, dans le Maine.

Lynda Cossey de Nakusp, en ColombieBritannique, et sa moto H-D® Switchback™ 2012 au lac Summit, en Colombie-Britannique.

La moto de Chris Miksic de Georgetown, en Ontario, devant le barrage de Fontana en Caroline du Nord.

Arja Bingham, Steven Elsey ainsi que Daniel et Sharon Elsey s’amusant en famille aux chutes Kakabeka en Ontario.

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Une randonnée d’une journée en juillet 2012 au lac Cameron au parc national du Canada des Lacs-Waterton en Alberta avec le Chapitre Lethbridge.

Chantal Croteau de la ville de Québec, au Québec, profitant de l’été sur sa moto H-D® Street Glide® 2012.

Robert Butterworth et Jackie Johnston se reposant sur la plage après une randonnée de cinq heures dans l’île antillaise de St-Martin.

Frank Davidson de Winterbourne, en Ontario, en route vers Sedona, en Arizona, durant ses vacances en mars 2013.

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Dustin A. Woods. Photos : Matt Barnes

C’est parfois quand on reste chez soi qu’on vit la plus belle des escapades hog® magazine canada

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Il n’y a pas très longtemps, le quartier qui est maintenant désigné comme le Distillery District était en pleine décrépitude et en danger d’être détruit pour laisser place à des condos et à des mails linéaires. Heureusement, après moult débats, il a été déclaré lieu historique et est devenu…

UN ENDROIT BRANCHÉ,

qui abrite des restaurants, des boutiques et des microbrasseries.

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our le Torontois moyen, le long week-end estival idéal, c’est une escapade à un chalet ou à un terrain de camping en pleine nature et donc loin de la vie trépidante de la Ville reine. Moi aussi, j’aime la tranquillité et la solitude. Passer des heures, emprisonné dans des embouteillages, à respirer des gaz d’échappement, ce n’est pas là exactement mon idée de la meilleure façon de profiter de mes heures précieuses en dehors du bureau. M’ayant vu accorder, après avoir voyagé pour affaires à l’étranger tout au long du printemps, l’accès à une moto Harley-Davidson® Street Bob® 2013, j’ai décidé de passer le long week-end de la fête du Canada à Toronto afin de me familiariser avec cette bête à paillettes Lucky Green et de renouer avec ma ville bien-aimée. Comme j’ai la chance de faire des voyages d’affaires et d’agrément de par le monde, il m’est arrivé de tomber sous le charme de bien des villes ; je dois avouer toutefois que j’avais le sentiment d’être déconnecté de ma ville natale. Toronto n’est certainement pas exempte de lacunes et de problèmes et c’est sans doute la source de tous les débats dont elle est l’objet. Fautil étendre les systèmes de transport en commun ? Que faire avec nos ordures ? Comment redorer le blason de nos équipes de sport professionnelles à qui la victoire échappe sans cesse ? Cela dit,

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nous avons une ville de classe internationale, reconnue pour son indéniable multiculturalisme et son dynamisme extraordinaire. L’époque de « Toronto the Good », comme on l’appelait, est bel et bien révolue : finis les magasins fermés le dimanche, les propriétaires de bar montrant la porte à leurs clients à minuit et les rues désertes du centre-ville à compter de 20 h. Je suis très accoutumé aux longues randonnées à moto, mais il faut dire que la plupart des motocyclistes attirés par un modèle Street Bob® l’utiliseront plutôt pour des balades quotidiennes ou des promenades le long des boulevards les week-ends. Tout comme pour les longues randonnées les mieux réussies, j’ai commencé par me faire une liste dans ma tête des endroits que je voulais aller visiter et décidé de laisser le heureux hasard faire le reste. Bien que je joue souvent le rôle du touriste armé d’une carte et d’un appareilphoto dans d’autres villes, je n’avais jamais, en mes 32 ans de vie ici, exploré quelques-uns des hauts lieux incontournables de Toronto. La première visite qui est suggérée à tous les touristes qui viennent à Toronto est la Tour du CN. Pourquoi ? Parce qu’elle est là, je suppose. Largement dépassée maintenant par le Burj Dubaï qui remporte le titre de la structure autoportée la plus élevée au monde, la tour d’observation et


de communication en béton de Toronto en offre plein la vue, du haut de ses 147 étages. Culminant à 553,33 m, la Tour du CN comprend un cinéma, un restaurant tournant et diverses terrasses panoramiques et surtout un sol en verre et, depuis quelques années, la vertigineuse promenade L’Haut-da-cieux, une corniche qui encercle la tour au-dessus du restaurant et où on peut marcher, exposé aux éléments et retenu par un baudrier. C’est pour le moins hallucinant de circuler sur un sol tout en verre, mais je n’ai eu vraiment peur que lorsque j’ai vu un enfant, laissé sans surveillance, arriver en courant et commencer à sauter à pieds joints sur le verre. Comme le verre en question est d’une épaisseur de 2,5 pi (0,76 m), il y a peu de risque d’accident, mais l’enfant m’a pris par surprise et j’avoue m’être presque pissé dessus. Je suis certain que les gens autour s’en sont aperçus. Pourquoi donc m’aura-t-il fallu 32 ans pour faire quelque chose que les gens font en un week-end ? Pour la même raison que je ne vais pas chez le dentiste : cela peut coûter extrêmement cher et l’expérience n’est pas très agréable, à ce qu’on dit. Lorsque mon oncle venait nous garder, ma sœur et moi, il avait l’habitude de nous amener à la Casa Loma, ce qui signifie la « maison sur la colline ». Je suis étonné que si peu de Torontois connaissent l’existence de cette résidence qui surplombe majestueusement la ville. J’adorais explorer les tourelles et les tunnels secrets lorsque j’étais enfant, mais l’histoire et l’architecture de ce château de la démesure sont tout aussi fascinantes pour l’adulte que je suis devenu. C’est Sir Henry Pellatt, un riche financier et industriel, qui en a entrepris la construction en 1911. L’ambitieux projet a nécessité le travail de 300 hommes durant trois ans et 3,5 millions de dollars, mais les revers financiers de Sir Pellatt l’ont forcé à se défaire de sa demeure de rêve et d’une partie de ses possessions à une fraction de leur valeur. Une histoire bien triste, qui peut servir à rappeler à la ville et à ses habitants ce que nous pouvons accomplir quand nous voyons grand.

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Peu importe ce que vous recherchez,

toronto vous l’offre

« Je n’ai peut-être pas été me plonger dans la nature ni manger des guimauves autour d’un feu en chantant Kumbaya, mais je me suis certainement couché lundi soir le sourire aux lèvres. »

Côté bonne bouffe, on a l’embarras du choix dans la Ville reine. Vous pouvez dépenser 35 $ pour déguster le fameux hamburger de Bymark en compagnie des professionnels de la finance de Bay Street ou faire la queue pendant une heure pour la meilleure pizza en ville chez Pizza Libretto. Mais le secret le mieux gardé est sans doute un petit resto appelé le Black Camel près de la station de métro Rosedale. On y prépare rapidement, dans la bonne humeur et sans prétention aucune, les sandwichs au porc effiloché et à la poitrine de bœuf fumé les plus délicieux qui soient. Ne vous laissez pas décourager par la longue file d’attente ; ça va assez vite. Un petit conseil : essayez le porc effiloché avec de la roquette et de la mayonnaise à la chérimole. Vous m’en serez éternellement reconnaissant. Il n’y a pas très longtemps, le quartier

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qui est maintenant désigné comme le Distillery District était en pleine décrépitude et en danger d’être détruit pour laisser place à des condos et à des mails linéaires. Heureusement, après moult débats, il a été déclaré lieu historique et est devenu un endroit branché, qui abrite des restaurants, des boutiques, une microbrasserie et des espaces pour des événements toujours très courus le soir et ce, tout au long de l’année. C’est dans ce quartier que j’ai décidé de m’arrêter pour siroter un café glacé par cette journée de grande chaleur. La rue Queen West est bordée de nombreux bars et boutiques. C’est un endroit idéal pour regarder les gens passer. Même chose pour le Trinity Bellwoods Park – un havre qui accueille une faune humaine variée tous les week-ends durant l’été. Je m’étais toujours demandé où est située

l’allée pleine de graffitis où déambule Rick Mercer en débitant ses fameuses tirades chaque semaine lors de son émission Rick Mercer Report. C’est justement dans ce quartier – un arrière-plan parfait où photographier l’étincelante moto Street Bob® au profil raccourci. Poursuivant l’exploration de ma ville, j’ai décidé d’aller me balader à moto du côté du Kensington Market. L’adjectif qui s’impose ici, c’est « éclectique ». Le quartier regroupe des hippies, des toxicos et des jeunes branchés. Et les commerces ? Des friperies, des magasins de surplus d’armée, des magasins de vélos, des cafés, des restaurants, des bars et même des fromageries et des poissonneries. Selon une rumeur qui court, un Walmart pourrait venir envahir ce quartier si typique, mais j’espère sincèrement que c’est faux parce que cela


EASY RIDER AU MAX

la moto HarleyDavidson® FXDB Dyna® Street Bob® 2013

ruinerait l’un des derniers coins de la ville qui a réussi à tenir à distance ce type de magasin à grande surface. Le soir venu, Toronto propose un riche éventail de possibilités. Selon votre âge, votre niveau d’imposition et vos goûts musicaux, vous préférerez tel ou tel établissement, chacun ayant sa personnalité propre. À cause de la multiplication des condos, par contre, ce quartier des spectacles autrefois florissant n’est plus ce qu’il était, le gros de la clientèle aimant mieux maintenant la King Street, plus à l’ouest. La plupart des contestataires préfèrent la Queen Street West, mais Ossington est aussi un lieu de prédilection pour les oiseaux de nuit, la Dakota Tavern remportant mon vote. The Beauties, le groupe de musiciens maison, est incroyable, tout comme les prestations des invités. C’est plein tous les soirs

quand c’est ouvert. Le secret de sa réussite n’est pas compliqué : il y a de la bière, de la musique et du whisky. Ajoutez des femmes et des motos et… qui a envie de partir ? Que vous aimiez les boutiques de luxe prétentieuses de Yorkville ou les clubs de rock pur et dur du quartier Queen West, les délices culinaires de Little Italy et de Danforth ou le thé glacé et le poulet Kung Pao au petit matin dans le Chinatown, Toronto vous l’offre. Je n’ai peut-être pas été me plonger dans la nature ni manger des guimauves autour d’un feu en chantant Kumbaya, mais je me suis certainement couché lundi soir le sourire aux lèvres. Je n’ai peut-être pas quitté la ville du week-end, mais j’ai quand même réussi à cumuler plus de 300 kilomètres en la parcourant dans tous les sens, heureux d’avoir renoué avec ma ville bien-aimée.

C’est impossible de ne pas sentir comme Peter Fonda quand on est assis sur la selle solo Bobber de la moto Street Bob®, les bras allongés pour tenir le guidon « Mini-Ape Hanger » et les bottes sur les commandes au pied avancées installées en usine. Noirci et dépouillé jusqu’à sa plus simple expression comme le veut le style bobber, le modèle Street Bob® comprend un garde-boue arrière raccourci, des feux arrière à profil bas, un support de plaque d’immatriculation latéral, des roues rayonnées noires avec des rayons en acier inoxydable ainsi qu’une roue avant agressive de 19 po. Sont également offerts en option des finis de peinture à paillettes, inspirés des customs classiques des années 60 et 70. Une nouveauté pour 2013 : la peinture Candy Custom à grosses paillettes de métal, que viennent accentuer d’audacieux finis funky, des liserés et un médaillon de réservoir à essence unique en son genre. Le programme de personnalisation en usine H-D1™ s’étend maintenant au-delà des motos Sportster® pour inclure le modèle Street Bob®. Les acheteurs peuvent ouvrir une session sur le site H-D1™ et ainsi choisir leurs guidon, selle, commandes au pied avancées, roues et couleur de peinture (parmi les quatorze offertes) afin de personnaliser leur moto Street Bob® en fonction de leur style personnel. La version améliorée du moteur V-Twin de 103 po3 aux lignes classiques (le Twin Cam 96™ est standard) frémit et gargouille, puis se met à rugir avant d’adopter, au ralenti, son vrombissement, si caractéristique de la marque Harley®, que transmet l’échappement chromé court et décalé à coupe droite. Le cache de filtre à air rétro orné du logo Bar & Shield de la Motor Company donne au moteur à l’âme de fer authentique une présence Bobber indéniable. – D. Woods

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P R O J E T

RU U SS H HM MO R Recherche, design et ingénierie à leur summum. Une toute nouvelle façon d’envisager la construction d’une moto avec, pour point de départ, l’expérience du motocycliste lui-même.

Matt King

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RUSHMORE? RUSHMORE? Ce n’est pas un nouveau nom de modèle et c’est bien plus qu’un code interne pour un vaste projet de recherche, de design et d’ingénierie qui représente une actualisation complète de la gamme légendaire de motos HarleyDavidson® Touring. Essentiellement, le Projet RUSHMORE signifie une nouvelle façon de concevoir la construction d’une moto, laquelle combine des années de recherche sur les expériences vécues par les motocyclistes et les compétences en ingénierie accumulées au cours de plusieurs décennies en vue d’apporter des améliorations qui n’auront jamais été autant axées sur les désirs des clients depuis la création de la Harley-Davidson Motor Company.

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es résultats de cette approche originale peuvent être constatés dans la nouvelle gamme de motos Harley-Davidson® Touring 2014 – une famille de modèles qui représente l’actualisation la plus importante de la plateforme Harley-Davidson® Touring depuis une génération et qui offre un éventail complet et judicieux de nouveaux atouts dans quatre volets fondamentaux pour le motocycliste : le contrôle, la sensation, le style et l’infodivertissement. Voyons cela de plus près.

Le contrôle Avoir confiance en sa moto signifie quelque chose de différent pour chaque motocycliste, mais, pour un grand nombre, cela revient à pouvoir compter sur une moto qui répond à l’appel quand et comme on s’y attend et qui donne ainsi au pilote le sentiment d’avoir toujours la machine et la situation en main. La puissance, le freinage, la maniabilité et l’éclairage font tous partie des aspects clés qui ont été pris en considération dans le cadre du Projet RUSHMORE, chacun contribuant à sa façon à ce que le pilote se sente en pleine possession de ses moyens. Moteur Twin-Cam® de 103 cm3 à haut rendement Tous les modèles de la gamme Touring du Projet RUSHMORE sont équipés du nouveau

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moteur de 103 cm3 à haut rendement, qui fournit 5 % de plus de couple et 6,4 % de plus de chevaux-vapeur que le groupe motopropulseur Twin Cam 103™ standard dans une configuration Touring grâce à une prise d’air repensée et à de nouveaux arbres à cames. L’un des objectifs visés était d’accroître nettement la performance dans l’importante plage des vitesses de dépassement sur une autoroute, soit de 60 à 80 mi/h (95 à 130 km/h). Il y a toutefois une plus grande nouveauté encore au sujet du groupe motopropulseur pour deux modèles, soit le moteur Twin Cam 103™ Twin-Cooled™ à haut rendement, qui fait son apparition sur les modèles Ultra Limited et Tri Glide™ 2014. Faisant appel à un système de refroidissement révolutionnaire assurant un refroidissement de précision par circulation d’eau aux orifices d’échappement dans les cylindres, la combinaison des stratégies de refroidissement par air et par eau permet au moteur Twin Cam 103™ TwinCooled™ à haut rendement de maintenir une performance optimale en présence des charges les plus lourdes et des conditions routières les plus exigeantes. Le liquide de refroidissement est acheminé à travers les culasses dans la section entourant les soupapes d’échappement, puis à travers les échangeurs de chaleur canalisés de

part et d’autre des carénages inférieurs. Le système de refroidissement haute précision est contrôlé par un thermostat et a recours à une pompe électrique pour faire circuler le liquide de refroidissement, ce qui réduit les températures des culasses. « Bien des gens vont passer à côté de la moto sans se rendre compte de l’existence de cette technologie, souligne Ben Wright, ingénieur en chef du Projet RUSHMORE. Elle assure une performance très stable sous toutes les conditions d’utilisation et le motocycliste ne sait même pas que la moto en est dotée. Elle est si intégrée qu’elle est presque invisible. » Levier d’embrayage hydraulique Tous les modèles Touring et Trike 2014, sauf les modèles Road King®, sont équipés d’un nouveau levier d’embrayage hydraulique à entretien minime qui maintient l’effort de fonctionnement nécessaire du levier à câble précédent. Malgré ses ressorts d’embrayage plus solides, son engagement et sa modulation demeurent constants sous toutes les conditions d’utilisation et l’effort nécessaire au fonctionnement demeure constant tout au long de la vie du véhicule. Freins Reflex Linked avec ABS Contrairement aux systèmes de freinage traditionnels qui nécessitent qu’on actionne indépendamment les freins avant et arrière,


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les freins Reflex Linked avec ABS issus du Projet RUSHMORE appliquent juste le bon niveau de pression en avant et en arrière pour équilibrer la puissance de freinage de la moto. Lorsque ce nouveau type système de freinage est activé à des vitesses supérieures à 32-40 km/h, l’utilisation des commandes de frein – avant, arrière ou les deux – agit sur les freins avant et arrière dans une proportion déterminée par le système Reflex Linked afin d’optimiser la performance. À partir de vitesses plus basses, les freins fonctionnent de manière indépendante jusqu’au seuil de 32-40 km/h afin de permettre l’exécution de manœuvres à basse vitesse dans des situations délicates – parc de stationnement, demi-tour et route de terre ou de gravier, par exemple – où il est parfois préférable de moduler manuellement la force exercée sur les freins avant et arrière. Une fois activé, le système de freinage Reflex Linked demeure en fonction pendant que la vitesse diminue sous le seuil précité.

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Suspension avant améliorée Des brides triples plus rigides, de plus gros roulements de direction et des tubes de fourche plus larges de 49 mm (14 % plus larges que les tubes de 43,1 mm sur les modèles Touring précédents) confèrent plus de maniabilité à la partie avant de tous les modèles Touring 2014 dans les virages. La révision de l’amortissement de la suspension adoucit la conduite sur une chaussée un peu irrégulière (joints d’expansion, traînées de goudron, etc.). Accessoires d’éclairage « Nous voulons voir et être vu ». Ce sont là deux des messages les plus fréquents des motocyclistes interviewés au cours de la recherche pour le Projet RUSHMORE. Résultat : de puissants phares à DÉL Daymaker™ et des phares antibrouillard à DÉL Daymaker fournissent maintenant un éclairage mieux ciblé, pouvant repousser l’obscurité de façon exceptionnelle. Cet éclairage ressemble de près à la lumière du jour ; il permet non seulement au pilote de mieux voir, mais aussi d’être bien visible. Le

phare Daymaker comprend deux lentilles en forme de D : l’une focalise la lumière directement à l’avant de la moto et donne un éclairage hors pair en mode feu de croisement et l’autre projette, en mode feu de route, un faisceau lumineux super-brillant qui tranche dans la nuit. Les accessoires d’éclairage Daymaker à DÉL font partie de l’équipement de série sur les modèles Harley-Davidson® Ultra Classic Electra Glide®, Electra Glide® Ultra Limited et Tri Glide™ Ultra Classic® 2014. D’autres modèles dans la gamme sont dotés d’un nouveau phare à halogène double, nettement plus efficace qu’un phare à halogène à élément unique en mode feu de route, parce que le feu de croisement est également activé, ce qui augmente le rendement total en lumen. En mode feu de route, le phare à halogène double offre plus de puissance et de rayonnement que le phare à DÉL Daymaker, mais il ne donne pas la lumière d’un blanc éclatant du phare à DÉL. Le phare à halogène double, sur les modèles qui en sont équipés, est couplé à des phares antibrouillard.


La sensation Comme se sent-on quand on roule à moto ? Bien des réponses viennent à l’esprit. Libre. Audacieux. Confortable. La visée du Projet RUSHMORE, c’était d’optimiser ces sensations, mais, comme le confort est quelque chose de quantifiable, l’équipe a choisi de plancher surtout sur cet aspect. L’aérodynamique joue un rôle clé dans le degré de confort ressenti sur une moto et, quand il s’agit d’une moto avec un carénage, les tremblements de la tête peuvent déranger bien des motocyclistes. Lorsque l’équipe du Projet RUSHMORE s’est attaquée au défi de réduire les tremblements de tête derrière un carénage, elle s’est retrouvée devant une tâche colossale : comment améliorer le confort du motocycliste sans modifier de façon radicale l’une des formes les plus légendaires dans l’univers du motocyclisme – le carénage aile de chauve-souris. « Lorsque nous avons reçu ce mandat, nous savions que nous touchions au SaintGraal en matière de design de moto, révèle Brian Nelson, chef styliste du programme. Le carénage aile de chauve-souris est l’une des formes de moto les plus populaires dans le monde entier. Nous savions que nous ne pouvions nous permettre d’apporter trop de modifications et que nous devions conserver son look de dur à cuire. » Pour le nouveau design du carénage aile de chauve-souris, les ingénieurs et les stylistes de Harley-Davidson, qui y ont travaillé en étroite collaboration, ont d’abord fait appel à une science virtuelle appelée la dynamique computationnelle des fluides (DCF). L’objectif était de réduire les tremblements de la tête sans complètement isoler le motocycliste dans une poche sans courant d’air et de maintenant le flux d’air pour refroidir les composants du groupe motopropulseur. De nombreux prototypes ont été fabriqués, testés et peaufinés sur l’ordinateur ; les designs les plus prometteurs ont été envoyés au tunnel aérodynamique de la Wichita State University, où l’équipe du Projet RUSHMORE a cumulé plus de 3 000 séances de test afin de colliger des données à la fois objectives et subjectives de la part de toute une variété de motocyclistes. « En tant que stylistes, nous avions besoin de comprendre les principes de la circulation de l’air en présence de notre carénage, car

« Lorsque nous avons reçu ce mandat, nous savions que nous touchions au

SAINTSAINTGRAAL GRAAL en matière de design de moto. » — Brian Nelson, chef styliste du programme.

nous voulions conserver la personnalité de notre carénage aile de chauve-souris tout en l’améliorant, explique Brian Nelson. Il nous fallait avoir une expérience directe de ce qui se passait réellement avec le vent et voir ses répercussions sur le confort du motocycliste ; alors nous nous sommes rendus au tunnel aérodynamique et assis sur les motos en portant des casques branchés pour enregistrer la pression de l’air. » L’élément visuel le plus remarquable du nouveau carénage est l’évent Slipstream situé sous le pare-brise, lequel altère la pression de l’air derrière le carénage et contribue grandement à réduire les tremblements de la tête. L’évent non ajustable est conçu pour rester ouvert dans presque toutes les conditions de conduite, mais il peut être fermé avec une touche à effleurement pour empêcher la pluie d’aboutir sur le tableau de bord. Dans la foulée des améliorations aérodynamiques qui ont été apportées, mentionnons que le pare-brise standard des modèles Ultra Classic Electra Glide®, Electra Glide® Ultra Limited et Tri Glide™ Ultra Classic® a été abaissé de 3,35 po (8,5 cm) par rapport aux modèles précédents. Parmi les autres modifications effectuées sur la forme

du carénage figurent un nouveau contour sous le pare-brise, un peu plus d’espace couvert devant les commandes manuelles et un surplombement plus prononcé du phare. Même la forme et l’emplacement des clignotants ont été pris en considération au cours des essais aérodynamiques si bien que tous les modèles Touring 2014 équipés d’un carénage comprennent des clignotants avant en forme de pointe. La forme compacte et la position de la boîte à vent des nouveaux moteurs Twin Cam 103™ à haut rendement et Twin Cam 103™ Twin-Cooled™ à haut rendement améliorent la circulation de l’air autour du motocycliste et donnent plus d’espace pour la jambe du côté droit de la moto. Outre le nouveau carénage aile de chauvesouris, les carénages inférieurs des modèles Ultra Classic Electra Glide®, Electra Glide® Ultra Limited et Tri Glide™ Ultra Classic® ont aussi été redessinés à la suite des essais aérodynamiques afin de pouvoir loger les échangeurs thermiques dans les modèles équipés d’un moteur Twin Cam 103™ TwinCooled™ à haut rendement, ce qui améliore la circulation de l’air pour le motocycliste, le passager et le groupe motopropulseur. La prise d’air ajustable est plus efficace et comporte une nouvelle poignée qui en facilite l’ouverture.

Le confort du passager Comme on le dit souvent, si maman n’est pas contente, personne n’est content. Nulle part ailleurs n’est-ce plus évident que sur une moto. La remarque qui nous est souvent parvenue des passagers, c’est qu’ils aimeraient bien avoir un peu plus d’espace. Ainsi, un volet important du Projet RUSHMORE a consisté à repenser presque tous les aspects de l’espace occupé par le passager sur les modèles équipés d’une valise Tour-Pak®. « Nous avons fait beaucoup d’essais portant sur le confort du passager, notamment l’endroit où il est assis. C’était l’une des choses clés à laquelle nous voulions nous attaquer dans le cadre du Projet RUSHMORE, indique Chris Ojstrsek, ingénieur de projet. D’abord, nous avons organisé des randonnées où des employés de Harley-Davidson employaient nos motos, à la fois comme pilotes et comme passagers. Lorsqu’ils débarquaient de la moto, nous leur avons

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XYZ S T R E E T G L I D E Neserchiti volupta tureperci Assincia venimen autempo stotatur, quas alibus dolupta tiorrovit.

posé plusieurs questions : ‘Qu’avez-vous aimé ?’, ‘Qu’est-ce qui vous a déplu ?’, ‘Quelles améliorations pourrions-nous apporter ?’. Puis, nous avons fait des changements, organisé d’autres randonnées pour valider ce que nous avions prévu ou appris et ainsi de suite jusqu’à ce que nous en soyons arrivés aux résultats voulus. C’est ce genre de processus auquel nous avons fait appel tout au long du Projet RUSHMORE. » Par rapport aux modèles précédents, la nouvelle selle pour passager a 1 po (2,5 cm) de plus en largeur et 1 po de plus en longueur et les nacelles de haut-parleurs arrière ont été déplacées vers l’extérieur de 1 po de chaque côté. La hauteur, la largeur, l’angle et la forme du dosseret ont été changés afin d’offrir un confort optimal et d’améliorer le support lombaire pour un vaste éventail de

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motocyclistes. La forme et l’angle des accoudoirs ont été ajustés pour empêcher les bras du passager de glisser vers l’avant et les protège-sacoches ont été redessinés et abaissés pour minimiser le contact avec les mollets du passager et lui donner plus d’espace pour les jambes (tous les modèles Touring - sauf le modèle Street Glide®, sont équipés de ces protège-sacoches). Les commandes audio du passager sont situées à droite et dans une position facile d’accès et la prise du casque d’écoute du passager se trouve maintenant sur la nacelle du haut-parleur gauche.

Le style Nous avons déjà parlé de ce qui est peut-être le changement de style le plus remarquable pour les motos Touring 2014, soit le carénage aile de chauve-souris. Or, coté style, l’équipe de design a laissé intacts très peu des détails sur ces nouvelles motos. Dans le droit fil de la longue tradition d’évolution, non de révolution, adoptée en la matière par Harley-Davidson, les changements sont

subtils et ont été effectués avec l’intention délibérée d’améliorer la fonctionnalité plutôt que de simplement s’inscrire à tout prix dans les dernières tendances ou de changer pour changer. Un élément clé qui a présidé au choix de plusieurs des changements a été l’adoption du concept touche unique, qui facilite grandement l’ouverture et la fermeture du Tour-Pak®, des sacoches, du nouveau compartiment Jukebox pour les appareils électroniques, des compartiments de rangement dans les carénages inférieurs et de la porte d’accès au réservoir de carburant. « Nous avons regardé comment les gens chargeaient la moto et l’une des choses que nous avons apprises, c’est que la plupart tiennent quelque chose d’une main tout en essayant d’ouvrir la sacoche de l’autre main. Avec nos valises précédentes, c’était difficile, fait remarquer Chris Ojstrsek. Mais nous avons apporté une amélioration importante. Tout bonnement, une poignée permet d’ouvrir vers le haut ; il suffit alors de mettre tout son attirail à l’intérieur. » Nouveau Tour-Pak® Son profil bas peut donner l’impression que la nouvelle valise Tour-Pak® est plus petite que son prédécesseur, mais sa capacité est en fait de 4 % supérieure à celle offerte par le design précédent. À noter : cette nouvelle valise peut contenir deux casques intégraux. Nouvelles sacoches Les nouvelles sacoches rigides ont un profil plus épuré, dans le même style que la valise TourPak®, et offrent une capacité de rangement légèrement accrue. Des poignées à verrou touche unique sont situées entre la selle et la sacoche ; la charnière repensée facile l’ouverture et la fermeture du couvercle avec une seule main. Nouveau compartiment Jukebox Le nouveau compartiment Jukebox sur le tableau de bord du carénage comprend un port USB pour charger et brancher les cellulaires et d’autres appareils électroniques. Le compartiment Jukebox comprend un fond coussiné et un joint d’étanchéité en mousse autour de la porte touche unique. Nouveaux compartiments de rangement dans les carénages inférieurs Les compartiments de rangement dans les carénages inférieurs (modèle Ultra Classic® Electra Glide®) offrent 37 % de plus d’espace


que le design précédent et comprennent des portes à charnière à verrou touche unique. Le nouveau loquet coulissant pour la prise d’air du carénage est plus facile à actionner. Nouvelles commandes manuelles La forme, la position et le fonctionnement de toutes les commandes manuelles ont été améliorés ; grâce à leur forme concave et à leur angle, elles sont plus faciles à activer avec le pouce ou un autre doigt. La texture de la surface du commutateur et la pression à exercer sur celui-ci sont conçues pour améliorer la sensation et le feedback. Le bouton du régulateur de vitesse automatique fait maintenant partie de la commande actionnée par la main gauche si bien que la main droite n’a plus à actionner la manette des gaz et à appuyer sur ce bouton. Nouveaux indicateurs Conçu pour faciliter la lecture sous toutes les conditions, le nouveau design de l’indicateur de vitesse et du compte-tours sur les modèles équipés d’un carénage se distingue par une plus grande surface d’affichage (10 % de plus) et la largeur des chiffres (68 % de gros). Les témoins avertisseurs et l’écran de l’indicateur de vitesse sont également plus larges et plus visibles. L’indicateur de niveau de carburant et

le voltmètre sont de 28 % plus gros. Nouveaux garde-boue Tous les modèles Touring Harley-Davidson® 2014 se reconnaissent au nouveau design contemporain du garde-boue avant – plus profilé et coupé un peu plus haut afin d’exposer une plus grande partie de la roue avant. Il est aussi légèrement incliné vers l’avant pour qu’il soit de niveau avec le sol. Le rail et le pare-chocs en caoutchouc ont été retirés des modèles Ultra Classic Electra Glide® et Electra Glide® et ces modèles ainsi que le modèle Road King® sont équipés d’un feu d’extrémité de garde-boue plus profilé. Nouvelles roues Tous les modèles Touring sont équipés de nouvelles roues en aluminium coulé, qui sont plus légères et rigides que leurs prédécesseurs. Les modèles Street Glide® et Street Glide® Special ont des roues en aluminium coulé Enforcer à cinq rayons et le diamètre de la roue avant est maintenant de 19 po (48,2 cm). Les autres modèles Touring, eux, sont munis des nouvelles roues en aluminium coulé Impeller à 10 rayons et le diamètre de la roue avant est de 18 po (45,7 cm). Le diamètre de la roue arrière de tous les modèles est de 16 po (40,6 cm).

Infodivertissement Imaginez la scène suivante : vous roulez seul et votre femme vous appelle pour que vous alliez chercher du lait avant de rentrer à la maison. Auparavant, vous auriez raté l’appel sur votre cellulaire et seriez revenu chez vous sans le lait et votre femme vous aurait fait de gros yeux. Maintenant, imaginez que l’appel entre par le truchement de vos haut-parleurs ou des écouteurs sur votre casque. Vous arrêtez chercher le lait et elle ne sait même pas que vous aviez décidé de prendre congé du bureau. C’est tiré par les cheveux ? Peut-être. Mais entièrement possible grâce aux systèmes audio avant-gardistes Boom!™ Box offerts sur de nombreux modèles Touring 2014. Bon, peut-être que la dernière chose que vous voulez, ce sont des appels qui viennent perturber votre état de pur bonheur pendant que vous roulez à moto. Mais le nouveau système audio Boom!™ Box offre bien davantage que la connectivité mobile. Peut-être aimerezvous la fonction de reconnaissance vocale pour choisir une chanson dans votre liste d’écoute, faire un appel ou trouver la station-service, l’hôtel ou le resto le plus près à l’aide du GPS intégré. Et que dire de la possibilité de lire des textos affichés sur l’écran de la radio sans avoir à fouiller dans votre proche pour trouver votre cellulaire ! Bien sûr, le nouveau système Boom!™ Box excelle dans la fonction de base d’une radio – la musique – et les options pour jouer vos airs préférés sont maintenant pratiquement en nombre infini. Qu’il s’agisse d’une connexion sur fil ou encore Bluetooth sans fil, vous pourrez écouter de la musique sur tout appareil électronique compatible, incluant un iPod ou iPhone Apple, un lecteur MP3, une carte à mémoire flash et d’autres téléphones cellulaires. Vous pouvez même utiliser sans fil des sources en ligne comme Pandora ou Spotify. Ajoutez à cela des haut-parleurs plus gros et plus de watts par canal et vous aurez droit à un son exceptionnel. « En s’assoyant sur la moto, des gens nous ont dit : ‘Wow, le son est meilleur que dans ma voiture’. Ce genre de réaction de la part de personnes qui n’étaient pas associées au projet RUSHMORE était très gratifiant pour un ingénieur comme moi », a souligné Ben Hodge, l’un de ceux qui ont développé le système audio Boom!™ Box.

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Tout à fait unique ! Le rêve d’un couple de Victoria de rouler le long du Pacific Coast Highway jusqu’à Big Sur Ed Sager

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« Le paysage était varié : dunes de sable, ressacs, arbres à flanc de coteaux, épais bosquets de chaparral et vallées luxuriantes. »

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a première fois que j’ai aperçu le légendaire Pacific Coast Highway, c’était au printemps de 1970 avec ma nouvelle épouse dans notre minifourgonnette VW poussive. Ce serait fantastique, me suis-je dit à l’époque, de parcourir le Highway 1 jusqu’à Big Sur avec une vraie machine, avec deux fois moins de pneus et deux fois plus de puissance – une moto Harley-Davidson® préférablement. L’idée allait continuer à germer ! Ont suivi 43 anniversaires de mariage, diverses carrières, des enfants, des petitsenfants et plus de la moitié d’une vie à faire de la moto. Il a fallu quelques décennies, mais je suis finalement arrivé à m’acheter une moto Harley-Davidson® Electra Glide® 2008 si bien qu’il y a deux ans, ma femme et moi sommes partis de chez nous à Canmore, en Alberta, pour nous rendre au Yellowstone Park en passant par le formidable Beartooth Pass, qui culmine à 3 337 m (« À la conquête de Beartooth », HOG® Magazine Canada, printemps 2011). L’an dernier, nous avons déménagé à Victoria, en Colombie-Britannique, où il est possible de faire de la moto toute l’année. Avant de partir, j’ai fait installer par les experts de Kane’s Harley-Davidson® Calgary – où nous avions acheté notre moto Electra Glide®

– un kit Stage I Screamin’ Eagle® homologué pour la route et un pneu arrière Dunlop, son prédécesseur ayant presque atteint le niveau du repère d’usure après 23 000 km. Je pensais toujours au Pacific Coast Highway ! En avril dernier, quand un important anticyclone permettait de présager du beau temps tout au long de la côte Ouest, de la Californie à la Colombie-Britannique, j’ai dit à ma femme : « Cela me donne envie de rouler à moto jusqu’à Big Sur. » « Tu ferais mieux d’en profiter avant que le temps change, m’at-elle répondu. L’an dernier, il a fait froid et il a plu tout au long de mai et de juin. » Il n’en fallait pas plus pour m’inciter à partir. En route, j’allais reprendre contact avec un vieux copain que je n’avais pas vu depuis le collège, soit plus de 40 ans ! Ma femme n’avait pas envie de faire le long trajet WashingtonOrégon sur le pouf passager. Je partirais donc seul. À l’aide de mon Planificateur de randonnées Harley-Davidson®, j’ai tracé mon itinéraire de Port Angeles (Washington) jusqu’à San Simeon (Californie). Mon intention était de rouler l’équivalent d’un demi-réservoir en faisant des arrêts fréquents pour rester hydraté et bien alerte. Deux jours plus tard, j’ai pris le traversier M.V. Coho de la Black Ball Ferry Line à Victoria. Après une agréable traversée du

détroit de Juan de Fuca (90 minutes), j’ai roulé jusqu’à Port Angeles, où un douanier américain tout souriant m’a souhaité bonne route. Après avoir rempli le réservoir à 40 cents de moins le litre qu’en ColombieBritannique, j’ai filé vers l’ouest. La route 101 serpente le long des Olympic Mountains aux pics enneigés sur environ 90 km, puis plonge en direction sud. Elle sillonne des falaises abruptes, des fleuves côtiers et des terrains marécageux, passe devant des scieries abandonnées et contourne des replats de marée baignés par l’air salin. De temps à autre, un tronçon de route rectiligne donne envie d’accélérer, d’où la présence plus souvent qu’autrement d’une auto-patrouille aux endroits stratégiques. Mais, au fond, j’avais tout mon temps et j’ai donc roulé tranquillement à 80 km/h. D’après le Planificateur de randonnées Harley-Davidson®, je devais arriver à Astoria, à 414 km de là, dans cinq heures et demie. Ce fut le cas, presque à la minute près. Le deuxième jour fut plutôt frais et nuageux, ce qui est typique de la côte ouest. Je me suis mis en route dès 7 h, protégé par de multiples couches de tissu polaire et mon blouson en cuir, avec un passe-montagne autour du cou et des gants calorifugés. Dans ces parages, on peut soudainement traverser, même par temps chaud, un bassin d’air salin humide.

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En plus, les vents côtiers peuvent souffler par rafales, ce qui m’a fait apprécier le poids et la stabilité de ma moto Harley-Davidson®. es nuages se sont dissipés vers le milieu de la matinée, ce qui a donné lieu à une journée quasi parfaite pour rouler à travers une succession ininterrompue de courbes. Fut

L

depuis 40 ans. Miraculeusement, ni lui ni moi n’avions changé. C’est vrai que j’avais enlevé mes lunettes et que je plissais beaucoup les yeux Nous avons passé un après-midi merveilleux sur sa terrasse surplombant la Russian River en nous rappelant nos folies de jeunesse sur le pouce en route vers San Francisco durant les beaux jours de

et excessivement chers – au Lucia Lodge Restaurant, où ma femme et moi avions déjà mangé il y a quelques années. La vue du balcon est tout à fait époustouflante et en valait le coût. On ne vit qu’une fois. Un peu plus loin se trouve la roquerie des éléphants de mer de Point Piedras Blancas, où l’on peut voir des centaines de bêtes étendues sur le sable à se faire chauffer la couenne. L’étape suivante : le kiosque d’accueil du Hearst Castle à San Simeon, où j’en ai profité pour donner un coup de fil à la maison. Sur le chemin de retour, je ne voulais pas perdre de temps. À quelques kilomètres au sud de San Simeon, la route 46 traverse une chaîne côtière de faible altitude et rejoint la route 41 qui, au bout de 55 km en direction est à travers une campagne vallonnée, mène à la route 5. Au moment d’emprunter la bretelle de sortie dans la Central Valley, je ne portais plus qu’un tee-shirt et un blouson. La température était passé de 15 °C sur la côte à au moins 30 °C. À la station-service suivante, j’ai fait le plein : 12 L d’essence pour la moto et 2 L de thé glacé pour moi. La moto Electra Glide® est un modèle qui peut parcourir beaucoup de kilomètres. Ma moto suivait aisément le trafic, le long de champs cultivés à perte de vue, à 120 km/h dans la voie réservée aux véhicules lents. Seuls deux tronçons où le revêtement avait été arraché, sans que cela n’ait été indiqué, en vue d’un nouvel asphaltage ont ralenti ma course. Heureusement, le modèle Electra Glide® est docile et a su faire face à cette chaussée abîmée avec équanimité. Sur ces tronçons, ma consommation de carburant, qui était de 4 L/100 km sur les routes côtières, est passée à 7 L/100 km. Je n’avais jamais vu cela même en roulant à deux à travers le Montana à 120 km/h par vent fort. J’en ai conclu que c’était probablement dû au carburant E10 contenant de l’éthanol et vendue comme de l’essence dans certaines stations-service de la Californie. En arrivant à Santa Nella vers 19 h, après avoir parcouru environ 750 km, j’étais prêt

« Cette vieille route serpente à travers une splendide forêt de séquoias dans le Humboldt Redwoods State Park, où l’on se sent comme un nain parmi ces arbres immenses. » également quasi parfait le brunch substantiel en fin de matinée au Big Wave Cafe à Manzanita, en Orégon, où nous avions passé une semaine avec nos enfants et notre petitefille dans une maison au bord de mer l’année d’avant. J’ai croisé toutes sortes de gens sur la route, du motard barbu sur une vieille moto Harley® tirant une remorque de fabrication artisanale – sa maison depuis trois ans, m’a-t-il raconté – au cycliste de Phoenix en route vers l’Alaska. Un autre motocycliste conduisant une moto Ural revêtue d’une peinture de camouflage avait pour copilote son petit bulldog dans le sidecar. Après avoir parcouru un peu plus de 850 km, je me suis arrêté pour dormir à un Best Western Plus à Arcata, en Californie, où j’ai eu droit à un rabais de 10 % en tant que membre H.O.G.® en plus du tarif pour aînés, qui incluait même le petit déjeuner ! Le lendemain matin, j’ai emprunté, juste au sud d’Eureka, la route 101, qui devient le Redwood Highway. Cette vieille route serpente à travers une splendide forêt de séquoias dans le Humboldt Redwoods State Park, où l’on se sent comme un nain parmi ces arbres immenses. Le clou de ma journée a été mes retrouvailles à Healdsburg, en Californie, avec le copain que je n’avais pas vu

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Haight-Ashbury et en faisant le point sur la vie, sur l’univers et sur tout. Après un souper succulent, j’ai filé vers le sud, traversé le Golden Gate Bridge, réussi à naviguer les rues en pente de San Francisco et choisi d’aller dormir à Half Moon Bay. J’étais enfin arrivé à la légendaire route 1. Le lendemain matin, j’ai roulé sur la route 1 en pensant au roman de 1962 de Jack Kerouac, Big Sur, qui a eu une grosse influence sur la génération actuelle des boumeurs. La plupart des belvédères et des haltes routières étaient situés du côté de la côte, ce qui est pratique pour les motocyclistes en direction sud ; je me suis arrêté souvent pour savourer le paysage et prendre des photos. C’était samedi et il y avait des douzaines de surfeurs debout dans des boîtes de camionnette en train de surveiller les vagues. Le paysage était varié : dunes de sable, ressacs, arbres à flanc de coteaux, épais bosquets de chaparral et vallées luxuriantes. À dix milles (16 km) au nord de Big Sur se trouve le légendaire Bixby Bridge. Construit en 1932, il fait partie des dix ponts à une travée les plus hauts de la planète et il est certainement l’un des plus photographiés. Vers le milieu de la matinée, je me suis arrêté pour une pointe de tarte et un café – excessivement délicieux


pour une douche et une saucette dans la piscine du Best Western Plus. La route 5 commence à sortir de la Central Valley et de son humidité aux alentours de Redding si bien que la température s’est mise à chuter. À Weed, j’ai emprunté la route 97 et ralenti ma vitesse. Le rendement du carburant s’est grandement amélioré avec un plein de super sans éthanol à Klamath Falls, dans l’Orégon. À la fin de la journée, après avoir parcouru un peu plus de 900 km, j’étais heureux de m’arrêter au Best Western de Redmond (Orégon), juste au nord de Bend. Le dernier matin, j’ai pris la direction nord vers Portland en passant par la route 26. Vers le milieu de la matinée, dans la Mount Hood National Forest, j’ai appuyé sur le levier d’embrayage avec mon pied pour rétrograder. Au lieu de passer à la vitesse inférieure, le levier talon a accroché ma botte en arrière. Je me suis dit que c’était bizarre ; ce n’est pas censé faire cela. C’était la première fois que j’avais un problème mécanique avec ma moto Electra Glide®. Je me suis arrêté sur un chemin forestier et j’ai vu que la tringle du bras de changement de vitesse était branlante. La biellette au bout de la tringle était sortie, je ne sais comment, de la cannelure de la transmission. Et pour

ne pas arranger les choses, j’ai tendu la main et me suis marqué à chaud, ce que je fais immanquablement une fois par année pour me rappeler que des tuyaux d’échappement deviennent brûlants. Après avoir lâché quelques expressions de douleur appropriées, j’ai sorti la pochette d’outils, où je mets aussi les pansements. Avec ma lampe stylo, j’ai vu un caillou coincé au-dessus de la cannelure, entre la biellette et le carter. C’était peutêtre lui, le coupable. Armé de gants, j’ai réussi à déloger le caillou avec la lame de mon Leatherman, un outil multifonctions qui vit dans ma sacoche. Puis, pendant une demi-heure, j’ai essayé en vain de remettre la biellette sur l’arbre. Était-il temps de faire appel à l’assistance routière ? Non. Mon cellulaire n’avait plus de jus. La moto Harley® était encore en cinquième vitesse. En m’aidant avec mon pied, j’ai réussi à prendre de la vitesse et à repartir, grâce au couple élevé du Twin Cam 96. Au moins, me suis-je dit, les choses ne vont pas empirer. Erreur ! Des nuages noirs s’amoncelaient autour du Mount Hood tandis que la route 26 grimpait à plus de 1 200 m au pied des pistes de ski. Il a commencé à pleuvoir. C’est seulement de la pluie, ai-je pensé, juste avant

que des grêlons commencent à rebondir sur mon pare-brise. La grêle s’est transformée en grésil pendant que je roulais, depuis le sommet, sur la route sinueuse dans la boue et la grisaille. J’étais content d’avoir des pneus Dunlop en bon état. Je profitais des nombreuses haltes routières pour permettre aux véhicules qui s’accumulaient derrière moi de me dépasser. Vers midi, je suis sorti des nuages et j’ai pu me garer avec soulagement dans une station-service abandonnée à Sandy, dans l’Orégon. Ce n’était pas l’aventure la plus amusante qu’il m’ait été d’avoir sur une moto. Un gentil adjoint au shérif du Clackamas County a utilisé l’ordinateur portable de son auto-patrouille pour chercher des détaillants Harley-Davidson® et m’a remis par écrit l’itinéraire à suivre pour me rendre à celui qui était le plus proche, à environ 25 km de là. J’ai consulté mon Manuel des randonnées H.O.G.® et composé le numéro. Pas de chance. Latus Motors était ouvert, mais n’avait aucun employé disponible le lundi ; en d’autres circonstances, l’entreprise aurait envoyé un camion. Le prochain détaillant à Vancouver, dans l’État de Washington, était fermé, dixit le message téléphonique. C’est là que j’ai décidé de n’avoir des pannes que du mardi au samedi et de m’équiper d’une téléphone satellite Thuraya. À environ 18 km de là, à Gresham, je me suis arrêté chez un détaillant Firestone dans l’espoir d’y emprunter quelques outils. Jay Schwartz, le gérant fort serviable, a réussi, avec son doigté de maître-mécanicien, à remettre sur l’arbre la biellette, que j’ai calée avec un morceau de cuir provenant du rabat de ma trousse à outils et à l’aide de trois attaches autobloquantes épaisses. Pouvant désormais changer de vitesses, je me suis mis en route pour la Colombie-Britannique. Cinq heures plus tard, après avoir filé sans ambages d’Olympia à Seattle dans la voie réservée aux véhicules multioccupants, je suis arrivé au terminal du traversier de Tsawwassen, en Colombie-Britannique, où, après une courte traversée, je me suis retrouvé à la maison. J’avais fait la randonnée de mes rêves. Un petit conseil au sujet des rêves : il ne faut pas attendre trop longtemps, sinon ils risquent de ne jamais se réaliser !

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vec des motos Ultra Classic® Electra Glide® louées chez Eastside Harley-Davidson® à Bellevue, dans l’État de Washington, nous avons filé en direction nord jusqu’à Vancouver, en Colombie-Britannique. Joern, notre capitaine de route, avait préparé pour notre troupe d’audacieux aventuriers une tournée hors pair. Pour notre première soirée au Canada, nous nous sommes rendus par avion dans un restaurant loin de tout sur la côte, mais à quelques kilomètres à peine de la ville, non sans avoir

d’abord survolé la ville de Vancouver et les baies avoisinantes. Après le repas, une limousine de grand luxe nous a ramenés à notre hôtel au centre-ville. Pendant les cinq jours suivants, nous avons parcouru l’île de Vancouver pour le volet observation des ours et des baleines de notre itinéraire. En passant par Victoria et en traversant ensuite l’île d’est en ouest, nous sommes arrivés à Tofino, notre point de chute pour aller voir les bêtes. Au cours de nos deux excursions en bateau, nous avons eu la chance d’apercevoir des ours le long de la rive et deux nageoires

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de baleine. Le Knight Inlet Lodge a certainement été l’un des moments forts de notre voyage. Imaginez : un hôtel bâti sur un gigantesque ponton et nous servant de demeure pendant une journée et demie pour une tournée guidée d’observation des ours. Seul notre capitaine de route connaissait notre programme de réjouissances. Installés dans des hydroglisseurs, nous avons pu observer des ours, puis nous sommes arrêtés au « Bear Island », où notre guide semblait plus nerveux que nous ! Nous nous sommes aussi promenés en canot à moteur le long d’un bras de mer de 110 km et nous avons vu des chutes, fait une excursion en kayak et aperçu de nombreux grizzlis, ours noirs et aigles à tête blanche. L’atmosphère familiale sur l’hôtel-bateau, l’accueil chaleureux des guides et la bonne bouffe autour du poêle… que de beaux souvenirs ! Encore sous le charme, nous avons poursuivi notre route jusqu’à la jolie ville de Port Hardy, point de départ de notre voyage en bateau de 15 heures le long

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du Passage intérieur, une voie navigable côtière qui part de l’Alaska et se rend en direction sud jusqu’au nord-ouest de l’État de Washington. En plein ce qu’il nous fallait pour bien absorber ce que nous avions vécu depuis le début de notre odyssée tout en profitant des paysages pittoresques des îles quasi désertes au large de la côte de la Colombie-Britannique. Un bon petit déjeuner, beaucoup de temps libre et des conditions météo idéales tout au long du Passage ont fait en sorte que les 15 heures se sont vite envolées et, pour couronner le tout, un magnifique coucher de soleil nous attendait à notre arrivée à Prince Rupert. Enfin de retour sur nos motos HarleyDavidson®, nous avons emprunté la Transcanadienne vers une destination inconnue. Passant par Fort St. James, Smithers, Vanderhoof et Dawson Creek, nous nous sommes rendus à Hinton, en

Alberta, la porte d’entrée au parc national du Canada Jasper, à l’est des Rocheuses. Notre direction était maintenant sud-sudest. Après Dawson Creek, nous sommes arrivés au point le plus au nord de notre équipée et, bien sûr, nous nous sommes pris en photo au mille 0 de la route de l’Alaska. Il faisait beau – environ 18 °C –, mais les régions que nous traversions avaient connu des intempéries si bien que les routes étaient à peine praticables par endroits. Pour éviter un détour de 1 200 km, nous avons attendu, au bord de la route, un véhicule d’escorte, qui est arrivé trois heures plus tard. Pendant 90 minutes, nous avons suivi notre guide en première vitesse. Nous étions estomaqués par la destruction causée par de récents glissements de terrain et des volumes d’eau extrêmes. Si nous étions arrivés deux jours plus tôt, nous n’aurions pas pu passer.

Installés dans des hydroglisseurs, nous avons pu observer des ours, puis nous sommes arrêtés au « Bear Island », où notre guide semblait plus nerveux que nous !


Mais nous avons eu de la chance avec l’eau et, en son honneur, nous nous sommes plongés dans les sources thermales de Miette Hotsprings à l’entrée du parc national Jasper, ce qui a probablement réjoui les dieux de la météo puisque, durant tout notre voyage, nous n’avons eu qu’une vingtaine heures de pluie. À partir de là, ce fut un feu roulant de moments forts. Tout en rendant visite à divers détaillants H-D®, nous avons atteint les magnifiques Rocheuses orientales et parcs nationaux qu’elles abritent. Les nombreuses photos que nous avons prises ne peuvent pas vraiment rendre justice à la magnificence de ces montagnes. Une visite du champ de glace Columbia et du glacier Athabasca nous a donné un aperçu de cette zone de neige qui, dit-on, procure 75 % de l’approvisionnement en eau du Canada. Le champ de glace a par endroits une épaisseur de 375 m et ses eaux de fonte alimentent de grandes rivières dans toutes les directions En dépit d’une accumulation annuelle de neige de 7 m, les glaciers rapetissent d’année en année. De retour sur le Bow Valley Parkway en début de soirée, nous sommes arrivés au Fairmont Chateau Lake Louise situé en plein cœur du parc national Jasper. C’était un soir de pleine lune et, comme bien des clients de cet hôtel, nous étions déjà debout le lendemain matin à 4 h 30, ce qui nous a permis de contempler un magnifique lever de soleil tandis que la lune disparaissait de notre vue. Ajoutez à cela le tableau formé par les eaux turquoise du lac Louise niché dans les Rocheuses et vous comprendrez pourquoi nous avons trouvé que notre séjour à cet établissement de rêve, une relique grandiose de l’époque de la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique, a été beaucoup trop court. Poursuivant notre route, nous avons traversé le parc national Banff pour nous rendre à Pincher Creek, en Alberta, où nous attendait une gondole qui nous a menés tout au haut du mont Sulphur. Également au programme : une balade en wagon plat au Bar U Ranch. Aux environs de la frontière entre la ColombieBritannique et l’Alberta, nous avons filé

aux États-Unis en direction du Glacier National Park au nord-ouest du Montana. Roulant dans la neige épaisse, nous avons atteint le Logan Pass, un col qui avait seulement été ouvert deux jours auparavant. Le Glacier National Park est sans doute l’un des plus beaux parcs nationaux des États-Unis bien qu’il soit malheureusement moins connu parce qu’il est situé hors des sentiers battus.

sans incident ; les motos étaient crottées, mais elles furent rendues au détaillant sans la moindre égratignure. Le dernier soir, nous sommes allés visiter la tour du Space Needle de Seattle et dégusté un excellent repas dans son restaurant tournant qui offre un panorama exceptionnel – une merveilleuse façon de conclure un voyage tout aussi exceptionnel.

AGE Y O V L UN ON N E

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T EXC E P

Ici, nous avons eu beaucoup de plaisir dans la neige et les routes sinueuses traversant ce décor de montagnes si varié. Le voyage tirant à sa fin, nous voulions retourner une dernière fois en ColombieBritannique, ce que nous avons fait en partant de Kalispell, au Montana. Nos étapes suivantes en C.-B. ont été Cranbrook, Nakusp, Kamloops, puis Whistler, la ville qui a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver de 2010, et Fort Steele, un lieu historique évoquant la période de la ruée vers l’or. Nous avons également eu le temps de prendre quelques traversiers, là où il n’y avait pas de route, de passer la nuit au pittoresque Hat Creek Ranch à Cache Creek et d’acheter quelques souvenirs au Village olympique avant de nous remettre en route le lendemain matin vers notre destination finale – Seattle, dans l’État de Washington. Il ne nous restait plus qu’à retourner les motos et à acheter nos derniers tee-shirts H-D. Le voyage s’était déroulé

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UNE CARRURE QUI FAIT TOURNER LES TÊTES Le modèle Harley-Davidson® Fat Bob® a toujours été réputé pour sa carrure imposante avec ses pneus costauds et le regard fixe de ses deux phares. Charles Plueddeman

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e modèle HarleyDavidson® Fat Bob® a toujours été réputé pour sa carrure imposante. Avec ses pneus costauds et le regard fixe de ses deux phares, c’est le membre de la famille Dyna® à l’allure la plus féroce et, pour 2014, le modèle Fat Bob® a subi une sombre métamorphose qui en fait le bagarreur par excellence. « Nous voulions plonger le modèle Fat Bob® davantage dans le ténébreux royaume Dark Custom™ et l’une de nos pistes d’inspiration a été Mad Max au NASCAR, explique Tony Pink, gestionnaire – style chez Harley-Davidson. Les lignes compactes et tronquées du nouveau garde-boue arrière, l’angle des amortisseurs et les graphiques inclinés sur le réservoir concourent tous à donner à cette moto un look

agressif, qui est d’ailleurs renforcé par les nouveaux silencieux tronqués. Les détails gravés au laser très contrastés sur les roues noires vont bien de pair avec les graphiques sur le réservoir. L’ensemble montre que le modèle Fat Bob® est prêt à réaffirmer sa présence sur la route. » Côté style, le changement le plus notable est le nouveau garde-boue arrière, qui est raccourci à l’oblique et qui remplace le garde-boue de type bobtail. Sa forme donne l’impression que la moto est plus compacte. Nichés à l’extrémité du garde-boue se trouvent un feu arrière double circulaire à DÉL, rappel des phares jumeaux à l’avant, et un support de plaque d’immatriculation. Le noir remplace partout le chrome : groupe moteur et cache de filtre

à air, caches d’amortisseurs arrière, brides triples, cerclages de phare, console et cache de boîte de batterie. Les roues en aluminium à disque plein fendu ont un fini époxy noir et sont rehaussées par le logo HarleyDavidson® gravé au laser et d’un liseré. Le modèle Fat Bob® conserve son échappement Tommy Gun 2-1-2 avec des pare-chaleur chromés ajourés, mais le système est maintenant fini avec de nouveaux silencieux raccourcis, qui remplacent les silencieux Slash-cut. La selle offre un nouveau profil plus confortable avec un revêtement perforé et des surpiqûres argent. Performance oblige. Depuis son lancement pour l’année modèle 2008, la moto Fat Bob® offre plus qu’une attitude – elle est follement amusante à piloter. Un cadre

à tube central rigide, une paire de fourches épaisses de 49 mm et une géométrie de châssis parfaitement en phase avec ses pneus larges à crampons font du modèle Fat Bob® une moto de croisière qui est plus que prête à s’attaquer aux routes de campagne. Un moteur Twin Cam 103™ sur montures en caoutchouc, qui fournit un couple de 99 pi-lb à 3 500 tr/ min, répond merveilleusement à l’appel tandis que les deux freins à disque avant ralentissent efficacement le modèle Fat Bob® en un rien de temps. Voilà ce qu’on appelle une puissante monture ! Autres atouts de la famille Dyna® 2014 Deux nouvelles couleurs – Amber Whiskey et Sand Camo Denim – sont offertes pour le modèle Fat Bob® 2014. En option : le H-D® Smart Security System avec un fob sécurisé de proximité mains libres et le système de freinage antiblocage (ABS). Le moteur Twin Cam 103™ fait maintenant partie de l’équipement de série des modèles Super Glide® Custom et Street Bob® (il remplace le Twin Cam 96™ sur ces modèles). Les freins ABS font maintenant partie de l’équipement de série des modèles Wide Glide® et Switchback™.

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La gamme des modèles Sportster® 2014 maintenant avec l’option des ABS La cuvée 2014 des modèles Harley-Davidson® Sportster® offre une diversité de styles tout en demeurant la plus abordable des gammes de motos Harley®. Charles Plueddeman

il existe une monture Harley-Davidson® Sportster® adaptée au gabarit, à la vision et à l’attitude de tout motocycliste.

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ue l’on songe à la menace Dark Custom™ des modèles Iron 883™ et Forty-Eight™, à la manœuvrabilité du modèle SuperLow®, à l’angle de chasse chopper du modèle SeventyTwo™ ou des options custom d’usine du modèle 1200 Custom, il existe, on le voit, une monture Harley-Davidson® Sportster® adapté au gabarit, à la vision et à l’attitude de tout motocycliste. Maintenant le système de freinage antiblocage (ABS) est une option offerte sur toutes les motos Sportster® 2014. La

gamme composée des cinq modèles Sportster® se distingue par des commandes manuelles améliorées, de nouvelles pièces de frein et, en option, le H-D® Smart Security System permettant de démarrer sans clé. Tous les modèles Sportster® 2014 sont équipés d’un nouveau système de freinage qui inclut un disque de frein avant plus gros (300 mm), des étriers à l’avant et à l’arrière avec des pistons plus gros (34 mm) et un nouveau maître-cylindre de frein avant en aluminium à haut rendement. Les freins avant et

arrière sont installés en usine avec des conduites tressées en acier inoxydable qui améliorent la sensation au freinage. Offerts comme équipement installé en usine, les freins ABS sont conçus pour aider le pilote à garder le contrôle lorsqu’il doit freiner, surtout dans des conditions moins qu’optimales. Les composants du système ABS sur une motocyclette Harley-Davidson® sont pratiquement invisibles afin de préserver le style épuré de la section autour des roues. Un tout nouveau système

électrique prend en charge un nouvel indicateur de vitesse analogique avec un compte-tours numérique et des commandes manuelles ergonomiques redessinées. Un commutateur à gauche active et désactive les affichages à l’écran sur l’indicateur de vitesse, notamment ceux du compteur kilométrique, du compteur journalier et du nouvel indicateur de rapport de vitesse et afficheur de tours par minute. Le système électrique permet en outre d’ajouter, sur tous les modèles Sportster®, l’option du démarrage sans clé grâce au H-D® Smart Security System installé en usine. Le Smart Security System permet un démarrage mains libres avec un fob sécurisé de proximité. Onze nouvelles couleurs et combinaisons deux tons, plus de nouveaux éléments graphiques, seront offerts pour les modèles Sportster® 2014 (pas toutes les couleurs pour chacun des modèles), dont les nouveaux finis à paillettes de métal Hard Candy Custom™ – Hard Candy Volcanic Orange Flake, Hard Candy Voodoo Purple Flake et Hard Candy Chrome Flake. hog® magazine canada

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La liberté sur trois roues Avec une bonne formation et de la pratique, cela peut être très amusant de piloter une moto à trois roues. Becky Tillman, formatrice RiderCoach de la MSF / Harley-Davidson Motor Company

Des considérations de base sur les trikes On choisit un trike pour toutes sortes de raisons. Certains ont des problèmes de jambe. D’autres avancent en âge ou ne veulent pas avoir à remettre sur ses roues une moto lourde tombée par terre. D’autres encore aiment tout simplement la sensation unique que procure la conduite de ce genre de machine. Mais attention, c’est quand même un genre de bête qu’il faut apprendre à apprivoiser. « Les gens pensent que la conduite d’un trike est bien plus facile que la conduite d’une moto, commente Monty Lish, instructeur en chef du programme de formation pour les sidecars et les trikes de l’Evergreen Safety Council de Seattle, dans l’État de Washington. Ce n’est pas vraiment le cas. C’est juste… différent. » « La conduite, le freinage, tout est différent, soutient Monty. Même si vous êtes un motocycliste aguerri, nous considérons que, mis à part le fait de connaître les commandes et leur mode de fonctionnement, vous êtes un novice quand vous commencez l’un de nos cours. » Une chose qui peut induire en erreur les débutants, c’est que, du point de vue du conducteur, un trike ressemble à une moto ordinaire. C’est facile d’oublier que l’arrière est beaucoup plus large, ce qui peut être la source de rayures et d’égratignures quand on doit manœuvrer dans des espaces restreints. Cela signifie aussi que le maintien de la bonne trajectoire n’est pas vraiment un élément à considérer puisqu’un trike occupe généralement toute la voie, comme un véhicule à quatre roues. Ce sont dans les différentes manœuvres que les différences se font sentir. 48

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L’art du virage La technique de base pour négocier un virage est la même sur un trike que sur une moto à deux roues : il faut ralentir pour entamer le virage à la bonne vitesse et accélérer en douceur et de manière constante au sortir de la courbe. Il faut aussi, bien sûr, tourner la tête et regarder le plus loin dans le virage. Pour les motos à deux roues, la notion de contrebraquage entre toujours en jeu. La séquence à respecter est : ralentir, appliquer une pression et accélérer. La pression s'applique sur la poignée en direction du virage. C'est le contraire avec un trike où il faut utiliser le braquage direct. Il faut tourner la roue avant dans la direction où vous voulez aller, comme pour une voiture. Pour tourner à gauche, vous tirez sur la poignée de gauche tout en poussant sur la poignée de droite. Pour les débutants, cela vient assez naturellement, explique Monty. Mais pour quelqu’un qui pilote une moto à deux roues depuis 20 ou 30 ans, cela requiert un certain apprentissage. » Il faut aussi apprendre – et c’est plus difficile – à s’incliner dans la direction du virage et à déplacer son poids. Sur une moto ordinaire, cela se produit naturellement. Sur un trike, il faut se pencher délibérément vers l’intérieur du virage – et parfois


déplacer son poids légèrement sur la selle – pour changer de direction. « Il y a des gens qui m’arrivent et qui disent : ‘Je vais juste m’asseoir, prendre le guidon et hop, c’est parti.’ Et certaines personnes sont assez petites pour pouvoir faire cela. Mais pour la plupart, il est bon de prendre l’habitude de déplacer son poids et de se pencher vers l’intérieur du virage. Et cela demande pas mal de pratique. » Cette technique plus active exige un peu plus d’effort que de piloter une moto ordinaire. Pour donner un peu de répit aux bras, on doit tourner le torse et les épaules légèrement au début du virage tout en braquant. Au bout d’un certain temps, vous verrez qu’il faudra moins d’effort de cette manière. Certains conducteurs de trike peu expérimentés croient qu’ils ne peuvent pas vraiment donner un coup de guidon pour éviter une situation dangereuse, mais les conducteurs d’expérience savent que ce n’est pas le cas. Il faut juste de la pratique et une autre technique. « Je pose souvent la question : ‘Vous-arrive-t-il de braquer quand vous roulez en voiture ?’, dit Monty. ‘Bien sûr que oui, me répond-on. » Alors pourquoi ne le feriez-vous pas avec un trike ? N’oubliez pas : un coup de guidon, c’est au fond simplement deux virages, l’un pour éviter l’objet et l’autre pour revenir à la position de départ. Avec un trike, le secret, c’est de déplacer son poids vers l’intérieur de chacun de ces tournants. » L’autre chose qui préoccupe les conducteurs de trike, c’est qu’ils puissent tourner le guidon trop brusquement et que la roue intérieure se soulève – et même qu’ils puissent renverser. Oui, c’est possible, d’où toute l’importance de bien maîtriser sa technique. Si vous sentez que la roue quitte le sol, relâchez la manette des gaz, déplacez votre poids encore plus vers l’intérieur et freinez doucement. La puissance de freinage Pour le freinage, un trike offre quelques avantages intrinsèques par rapport à une moto à deux roues. En règle générale, les trikes ont plus de puissance de freinage et ce, pour plusieurs raisons : › Les trois pneus d’un trike – dont les deux en arrière qui sont, habituellement, plus larges que des pneus de moto ordinaires – fournissent une zone de contact plus grande avec la chaussée. › Les trikes sont en général plus lourds – beaucoup plus de poids étant concentré sur ces larges pneus arrière. › Il n’est pas nécessaire de déplacer autant votre poids à l’avant durant le freinage › Un trike ne se renverse pas si les roues se bloquent. › Tout cela signifie qu’un conducteur de trike peut freiner plus énergiquement qu’un propriétaire de moto à deux roues. › Si votre véhicule dérape, vous corrigez cela exactement comme pour une auto. Si vous roulez à un endroit glissant et que vous vous mettez à déraper à haute vitesse, relâchez doucement la manette des gaz et tournez légèrement dans la direction où vous dérapez. Si une ou deux roues bloquent pendant que vous arrêtez, relâchez les freins pendant un instant pour que les roues se remettent à tourner, puis freinez à nouveau un peu plus légèrement.

« … Les gens pensent que la conduite d’un trike est bien plus facile que la conduite d’une moto. Ce n’est pas vraiment le cas. C’est juste… différent. » › L’autre avantage quand vient le temps d’arrêter un trike, c’est que vous pouvez garder la roue avant à un angle tout au long du virage. Il est ainsi beaucoup plus facile d’arrêter dans une courbe en toute sécurité parce qu’il n’est pas nécessaire, tout en vous arrêtant, de redresser la roue avant pour ne pas tomber. Note de pied Un dernier conseil : N’oubliez pas que vous n’avez pas à mettre vos pieds à terre quand vous arrêtez ! En fait, il est préférable de laisser vos pieds sur les marchepieds ou les repose-pieds – pour les écarter des roues arrière. En gardant vos pieds sur les marchepieds et vos yeux sur la route devant vous, en déplaçant votre poids vers l’intérieur du virage et en ancrant vos attentes dans la réalité, la conduite d’un trike devient une expérience passionnante qui n’a pas sa pareille. Becky Tillman est formatrice RiderCoach de la MSF, instructrice Rider’s Edge® et gérante sur le terrain – marketing à la HarleyDavidson Motor Company. Sources : « You and Your 3-Wheel Motorcycle » de la Motorcycle Safety Foundation et le Sidecar/Trike Education Program de l’Evergreen Safety Council. Plusieurs de nos lecteurs nous posent des questions sur les trikes. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer un article sur les préoccupations des motocyclistes à trois roues au sujet de la conduite de ces véhicules. Et vous ? De quel sujet aimeriez-vous qu’on traite dans Le garage ? Envoyez-nous vos suggestions par courriel à editor@hogcanada.ca. hog® magazine canada

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LA PATROUILLE EN OR

La Patrouille motocycliste de précision Golden Helmets de la Police provinciale de l’Ontario existe depuis longtemps – en fait, depuis 1963. Elle célèbre maintenant ses 50 ans en démontrant, dans des foires, des festivals et des défilés partout en Ontario, ses superbes aptitudes à conduire des motos.

Photos reproduites avec l’aimable autorisation de la Police provinciale de l’Ontario

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im Hickling, un membre retraité de la Patrouille Golden Helmets de la Police provinciale de l’Ontario, a commencé sa carrière de motard patrouilleur en 1959 en tant qu’agent de la circulation. Avant cela, il avait piloté pendant des années une moto HarleyDavidson® 1945, dont le modèle exact n’est pas connu. Lorsqu’il est allé chercher sa moto de police au quartier général de la P.P.O., le surintendant du garage a d’abord demandé à un mécanicien d’amener la moto au terrain de

l’Exposition nationale canadienne à Toronto. Puis il a demandé à Jim de démarrer la moto et de la conduire sur ce terrain. Jim a bien sûr réussi le test et a pu piloter lui-même la moto au retour jusqu’à son détachement. En compagnie de près de 25 autres recrues de la P.P.O., Jim a commencé sa formation obligatoire en 1963 au Camp Borden et peu après est née la Patrouille motocycliste de précision Golden Helmets. Jim en a été l’un des premiers membres et n’a quitté l’équipe qu’en 1970. Il


continue d’être très fier des Golden Helmets et garde un excellent souvenir de ses contacts étroits avec les gens lors des diverses prestations de cette patrouille, notamment la fois où les Golden Helmets sont allés donner un spectacle dans le Central Park de New York pour le grand public et des dignitaires. Ce fut seulement une excursion de dix jours en 1967 à l’occasion du centenaire du Canada, mais il ne l’a jamais oubliée. Cet événement avait été organisé par le New York Police Department, qui a accueilli ses frères canadiens avec beaucoup de respect et de dignité. On estime que 40 000 New-Yorkais ont vu les prestations des Golden Helmets au cours de ces quelques journées. Jim a pris sa retraite il y a 20 ans et est toujours convaincu que la Patrouille motocycliste de précision Golden Helmets est un excellent outil de relations publiques pour la P.P.O. Il espère qu’elle va continuer à montrer son savoir-faire. « Je ne me fatigue jamais de les voir en spectacle, dit-il ; j’aimerais encore en faire partie. » Aujourd’hui, l’équipe est composée du maître de route, d’un commentateur, d'un technicien de motocyclettes – un civil rattaché au garage de la P.P.O. – et de 17 motards, qui sont des agents de la P.P.O, soit 20 personnes en tout. Chaque membre de l'équipe doit avoir suivi avec succès le cours de motocyclisme de trois semaines de la P.P.O ; il doit aussi avoir servi au moins une saison complète au sein de la patrouille de motocyclistes et être en bonne forme physique. Les motos utilisées par les Golden Helmets sont des motos de police spéciales Harley-Davidson® noires et blanches, qui pèsent 385 kg et sont équipées d’un moteur de 1 690 cm3. Au cours de chaque présentation de 30 minutes, les motards exécutent une série de manœuvres complexes dans le but de démontrer la maniabilité des motos et les capacités de leurs conducteurs. Même si les éléments centraux de la patrouille sont les mêmes d'une année à l'autre, il y a toujours des changements et, chaque printemps, de nouveaux membres doivent être formés. L'équipe présente une trentaine de prestations par saison à partir du mois de mai.

La Patrouille Golden Helmets de la P.P.O., de 1963 à 2013 1963. Le commissaire de la P.P.O., Eric Silk, a ordonné qu'une formation soit donnée à tous les agents de la patrouille motocycliste, de nombreux agents n’ayant ni les compétences ni l'équipement nécessaires. Quand la formation fournie par le Camp Borden, sous la direction du commandant de l’établissement d’instruction, le lieutenant-colonel B.W.E. Lee, s’est révélé une réussite, l’idée de former une équipe de précision est née. 1963. L’équipe a été officiellement créée à titre d’outil de relations publiques sous le nom de « Patrouille motocycliste de précision de la P.P.O. ». La première prestation a eu lieu à la foire d’automne de Barrie la même année. Malheureusement, ce premier spectacle a été assombri par un accident au cours duquel deux agents provinciaux, Don H. Pursley et G.H. Winter, ont subi des fractures aux jambes. À la suite d’une discussion en groupe, les membres ont décidé de continuer et ont ainsi donné un deuxième spectacle, cette fois à la foire de Norwood, quelques semaines plus tard. 1964. L’équipe était connue sous le nom de « Patrouille des Golden Helmets ». Keith Wellstead, surintendant de la P.P.O. (aujourd’hui à la retraite), faisait partie du premier groupe de la Patrouille des Golden Helmets qui, selon lui, doit essentiellement sa création au commissaire Eric Silk. 1971. Le programme de la Patrouille des Golden Helmets a été interrompu à la fin de la saison après le décès de l’agent provincial John Verral au cours d’une prestation donnée à la foire de Simcoe, le 8 octobre 1971. 1975. La P.P.O. a réinstauré le programme de la Patrouille motocycliste de précision Golden Helmets. 1975-1984. Il y a eu, entre 1975 et 1984, plus de 200 prestations, dont la plupart se sont déroulées lors de foires d’automne. À ces spectacles s’ajoutait une tournée dans l’est et dans le nord à des moments différents au milieu de l’été. 1991. En juin 1991, en raison de difficultés touchant les services de police de première ligne, le programme a été démantelé. 1997. Deeley Harley-Davidson® Canada a proposé une commandite d’entreprise afin de réinstaurer le programme. Depuis, la patrouille continue à donner des spectacles. 2013. L’année 2013 marque le 50e anniversaire de la formation de l’équipe en 1963.

* La sécurité d’abord

› Respectez la règle « Voir et être vu ». Cherchez le regard des autres usagers de la route, apprenez les signaux de la main et utilisez toujours le clignotant pour indiquer que vous allez changer de voie.

Voici les consignes de sécurité qui sont préconisées par tous les organismes chargés de l'exécution de la loi :

› Plus du tiers des collisions à moto ont lieu aux intersections ; approchez-les lentement. › Ne suivez pas de trop près. Laissez assez d’espace et de temps pour pouvoir exécuter une manœuvre d’évitement.

› Roulez toujours à une vitesse convenable, qui tient compte des conditions de la météo et de la chaussée. › Ne conduisez jamais si vos facultés sont affaiblies par des drogues ou l’alcool.

› Soyez à l’affût des dangers potentiels – nids de poule, autres véhicules et gravier, par exemple. Plus vite vous les repérez, plus vous aurez du temps pour réagir.

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raisons D'AIMER SON

® ADHÉSION Au H.O.G.

H.O.G.® célèbre trois magnifiques décennies

Il y a bien plus que 30 raisons de se réjouir d’être un membre H.O.G.®, mais voici celles que nous avons retenues – sans ordre particulier – pour vous aider à célébrer et à anticiper les 30 prochaines années d’aventures inoubliables.

1

La possibilité exaltante de voir votre photo dans HOG® Magazine Canada.

2

Parce que rien n’a meilleur goût qu’un café et des beignes avant une randonnée de chapitre au petit matin.

3

« Une famille élargie tellement accueillante » – Linda Vaillancourt, Toronto, Ontario

4

« Le sentiment de faire partie d’une grande famille planétaire et le bonheur d’être le propriétaire d’une moto légendaire – de loin, la meilleure – et la plus sexy de toutes. » – Greg Rose, Flowers Cove, Terre-Neuve

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« Parce qu’à 50 ans, j’ai réalisé mon rêve… la liberté ! Des week-ends sans destination précise. HarleyDavidson a changé ma vie pour le mieux ! »

– Danielle Perras, Saint-Alexandre-d’Iberville, Québec

6

Les excellentes randonnées au hogmagazinecanada.ca.

7

Le grand plaisir d’aller chercher, à un arrêt-épinglette H.O.G.®, une épinglette unique en son genre à ajouter à votre collection.

8

La tranquillité d’esprit que procurent le Programme d’assistance routière standard H.O.G.® et la Couverture supplémentaire du même programme.


9

L’inspiration tirée des récits publiés dans HOG® Magazine Canada, dans le bulletin électronique et sur members.hog.com.

10

Lire HOG® Magazine Canada sur votre iPad.

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Le design et l’originalité des épinglettes et écussons – des objets de collectioN obtenus lors du renouvellement de votre adhésion.

12

Des liens directs avec des centaines de milliers de membres ailleurs dans le monde.

13

« Des amitiés inébranlables – même si on se voit pas tous les jours, on dirait toujours qu’aucun temps ne s'est écoulé quand on se revoit. » – Crystal Wiersma, Edmonton, Alberta

14

La possibilité de téléverser vos photos favorites au members.hog.com.

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Se vanter des kilomètres parcourus à moto grâce au Programme de kilométrage H.O.G.®

« Le Manuel des randonnées annuel, à la fois pratique, facile à lire et précis. C’est ma bible Harley® ! »

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– Bernard Kendall, Sainte-Julie, Québec

23

Le traitement VIP dans les hôtels Best Western participants.

17

Le tout nouveau site réservé aux membres : members.hog.com.

« Parce que rien ne vaut une randonnée de bienfaisance avec d’excellents amis, dans d’excellentes conditions météo et sur d’excellentes motos ! » – Garry MacInnes, Windsor, Ontario

18

C’est la seule façon de se procurer HOG® Magazine Canada.

19

Les avantages exclusifs offerts par le HarleyDavidson Museum™ aux membres H.O.G.®

20

Parce que vous avez toujours voulu vous rendre à moto à Greenwood, en C.-B., « la plus petite ville du Canada » pour cocher la lettre « G » dans le cadre de l’ABC du Touring 2013.

24

« Un sentiment d’assurance et de confort en sachant qu’on fait partie du groupe réunissant des gens qui partagent la même passion pour la marque et le mode de vie H-D®. »

26

« Pouvoir rester au courant de ce qui se passe dans le monde entier, de voir les meilleurs endroits où aller faire de la moto. En plus, le plaisir de lire d’excellents articles dans le magazine. » – John McFadden, Cremona, Alberta

27

« C’est impossible de voir un autre motocycliste Harley® sur la route sans ressentir un esprit de camaraderie qui se résume dans la devise ‘Live to Ride, Ride to Live’. Aucune autre marque de moto ne suscite un tel élan spontané de fraternité. » – Peter Byrne, Vancouver, Colombie-Britannique

28

« Les services et avantages offerts aux membres. »

– Joan Race, Port Alberni, Colombie-Britannique

– Robert Bachtold, Kelowna, Colombie-Britannique

« En gros, le H.O.G.® magnifie de façon exponentielle l’expérience globale de posséder et de conduire une moto Harley-Davidson®. »

Savoir qu’on fait partie de quelque chose de plus grand que de posséder une moto. »

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25

– Eric Elliott, Stanstead, Québec

« La chance de participer à des rallyes régionaux/ provinciaux H.O.G.® et de découvrir la beauté de l’ensemble du paysage canadien. » – Renée Lessard, Saint-Henri-de-Lévis, Québec

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« LES MOTOCYCLISTES PURS ET DURS LES PLUS SYMPATHIQUES que vous rencontrerez sur votre route. » – Duarte Pita, Richmond Hill, Ontario

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Équipé pour le grand tourisme Bonifiez vos expériences de grand tourisme à moto avec des solutions de rangement faisant partie des accessoires HarleyDavidson® Genuine Motor Accessories. Des valises haut de gamme pour le motocyclisme grand tourisme La collection de bagages Premium Touring Harley-Davidson® comprend huit articles, tous en nylon balistique de 1680 deniers traité anti-UV, où ranger votre attirail quand vous partez pour de longes randonnées. Les sacoches sont dotées de housses imperméables. Les sacoches comme les housses comprennent des garnitures en matériau réfléchissant Scotchlite™ 3M™, ce qui contribue à améliorer leur visibilité dans des conditions de faible luminosité, comme la nuit. Des anneaux entrecroisés en D à usage multiple permettent d’attacher rapidement d’autres bagages Harley-Davidson®, des tendeurs élastiques ou des filets de retenue. Sacs rétractables Les sacs rétractables maximisent la capacité de rangement de votre moto en vous permettant de comprimer, à une fraction de leur volume, des vêtements encombrants. Il vous suffit de remplir le sac d’articles souples, de le sceller et de le rouler pour en retirer l’air. Chaque kit comprend trois sacs, une poignée et une étiquette pour indiquer le contenu. Le sac rétractable de moyenne dimension entre dans les sacoches, les bagages Premium et la valise Tour-Pak®. Le gros sac rétractable peut se loger dans une valise Tour-Pak®, un sac pour porte-bagages Tour-Pak® et des sacs Touring. Sac de sissy bar Ce sac de luxe ajoute 14 x 13 x 18,5 po (35,5 x 33 x 47 cm) de rangement aux motos équipées d’un dossier surélevé. Il comprend deux poches extérieures à fermeture à glissière, deux poches extérieures en filet pour des bouteilles, une poche pour un baladeur avec un port pour les écouteurs, un compartiment rembourré pour un ordinateur portable et beaucoup d’espace à l’intérieur. Des rabats robustes à fermeture autogrippante permettent de fixer en toute sécurité le sac au sissy bar en une seule étape et des sangles de sac à dos, de le porter en tout confort tout en ayant les mains libres. 54

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Sac pour porte-bagages de valise Tour-Pak® Le nouveau sac pour porte-bagages de valise Tour-Pak® comprend une armature en plastique renforcé qui protège la forme du sac et protège le contenu. Offrant 20,5 x 13 x 9,5 po (52 x 33 x 24 cm) de rangement, il est équipé de six poches spacieuses. Il se pose sur un porte-bagages de valise Tour-Pak® et peut être retiré facilement une fois que vous êtes arrivé à destination. Pour en savoir plus sur ces articles et d’autres accessoires Genuine Motor Accessories, consultez le harleycanada.com ou passer voir le détaillant Harley-Davidson® canadien autorisé de votre région.


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Des parents maintenant seuls prennent la route et jouissent de leur liberté. Andy et Anne Wiebe

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’ai mon permis pour les motos depuis l’âge de 16 ans et j’ai piloté des montures de diverses marques, dont Honda, Ducati, Yamaha et Suzuki. Nous nous sommes mariés en 1973 et n’avons pas tardé à avoir des enfants. Nos priorités étaient élever une famille et acheter une maison, une voiture et tout le tralala. Je n’ai pas eu de moto pendant de nombreuses années, principalement parce que je n’en avais pas les moyens. Une fois que les enfants ont terminé leurs études et volé de leurs propres ailes, j’ai recommencé à penser aux motos. J’ai toujours rêvé de parcourir l’Amérique du Nord avec ma femme, Anne. J’ai acheté plusieurs motos avant de porter mon choix sur un modèle Harley-Davidson® Ultra Classic® Electra Glide® 2004. Par la suite, je me suis procuré une moto Ultra Classic® Electra Glide® 2007 et, deux ans plus tard, je l’ai échangée contre une moto Ultra Classic® Electra Glide® 2011, notre monture actuelle. À l’hiver 2012, nous avons mis notre moto sur une remorque et sommes partis en voiture jusqu’à Mesa, en Arizona, où nous avons trouvé un endroit où demeurer et, de là, nous avons effectué de nombreuses randonnées à moto d’une journée. À l’occasion de l’une de ces sorties, nous avons roulé pendant deux heures jusqu’à Sedona pour aller admirer le paysage vallonné. Nous avons aussi beaucoup aimé

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Les tunnels et formations rocheuses le long de la route qui traverse la ville de Custer sont inoubliables. les environs de Jerome et de Prescott. Jerome est érigée sur le flanc d’une montagne ; il faut faire gaffe quand on conduit sur cette route en lacets. Au cours de l’une de nos randonnées d’une semaine, nous avons été jusqu’à Palm Desert, en Californie. Entre Cottonwood et Palm Desert, nous avons eu droit à la première tempête de vent et de sable de notre vie. C’était dangereux, mais nous avons réussi à avancer jusqu’à une bretelle de sortie, où les vents violents ont eu raison de moi. Quand nous nous sommes

arrêtés, je n’ai pas pu retenir la moto plus longtemps et elle est tombée sur le côté. Nous nous sommes ainsi retrouvés debout à côté d’une moto à terre au beau milieu d’une voie et barrant la route aux véhicules derrière nous. Fort embarrassant, je sais, mais que voulez-vous ? Ce sont des choses qui arrivent. Dieu merci, un jeune homme très gentil est venu à notre rescousse. Nous sommes restés chez des amis pendant quelques jours. Autour d’un bon steak cuit sur le barbecue, d’un verre de vin ou

d’une bière, nous avons partagé nos histoires et beaucoup rigolé. De Palm Desert, nous avons filé vers le sud à travers les vallées et sommes rapidement revenus en Arizona, où nous sommes arrêtés à Yuma. Notre étape suivante fut Tucson où nous avons visité le cimetière d’avions du Pima Air & Space Museum – super-intéressant ! Des rangées et des rangées de moteurs à réaction, des carlingues d’avion et même un avion VIP qui a eu à son bord Jacqueline Kennedy. Nous sommes ensuite allés à Tombstone, où nous avons assisté à une reconstitution de la célèbre fusillade de l’O.K. Corral. J’ai rencontré un gars dans la rue avec un étui à pistolet dans lequel était inséré un Colt 45, une arme que j’avais envie de manipuler depuis longtemps. Il m’a permis de le tenir, mais je n’ai pas osé appuyer sur la gâchette puisque j’avais entendu dire que le port d’un pistolet chargé était légal à Tombstone. La nuit tombée, nous étions prêts à revenir à Mesa, la tête remplie de beaux souvenirs. Anne et moi avons fait de nombreux voyages à moto ensemble, mais nous n’étions jamais allés voir les Black Hills dans le Dakota du Sud. Nous voulions aussi visiter Sturgis, dans le même État, et c'est ce que nous avons fait cette année. Ce n’était pas durant la fameuse Bike Week, mais nous avons quand même eu beaucoup de plaisir à découvrir la région. Il faisait un temps


magnifique : que du soleil et 27 0C tous les jours. Les couleurs et les odeurs étaient tout simplement enivrantes, car, comme tout motocycliste le sait, ces sensations sont bien plus fantastiques à moto qu’à bord d’une voiture. Nous avons dormi à Hill City tout près de là – une ville accueillante où nous avons bien mangé. Puis du grand tourisme à moto : le mont Rushmore, le Crazy Horse Memorial et le Needles Highway ! Nous avons adoré les divers tunnels de la route 87 ; c’est fascinant de voir comment ils ont été percés dans le roc. J’ai dû insister pour qu’Anne, qui n’aime pas les hauteurs, jette un coup d’œil de côté. Pas question de passer dans ces magnifiques parages

sans prendre quelques photos. Les tunnels et formations rocheuses le long de la route qui traverse la ville de Custer sont inoubliables. Nous avons beaucoup aimé aussi l’Iron Mountain Road, que nous avons empruntée en direction nord jusqu’à Keystone, où nous passé une bonne partie de la journée à fouiner dans les boutiques. Nous nous sommes arrêtés, bien sûr, chez le détaillant Harley-Davidson® à Sturgis, où nous avons contribué à l’essor de l’économie locale. Impossible pour nous d’aller chez un détaillant Harley® sans acheter un souvenir, mais je ne vous apprends rien, n’est-ce pas ? Nous avons aussi fait un arrêt à un endroit appelé la Loud American Roadhouse, où nous

avons lunché. La bouffe était bonne et le service, excellent. Un employé chez le détaillant Harley® nous avait conseillé d’aller au Spearfish Canyon, près de North Lawrence, ce que nous avons fait, non sans avoir quelque peu cherché notre chemin. Au retour en direction nord, nous nous sommes arrêtés à Sheyenne Crossings, où nous avons rencontré un autre couple en voyage à moto – des gens de notre coin avec qui nous avons passé des heures bien agréables. Nous avons ensuite traversé la ville de Lead et sommes retournés à Hill City en passant par la Vanocker Canyon Road. La journée s’est terminée en beauté avec un bifteck et un verre de vin à l’Alpine Inn, un

souper à l’européenne vraiment délicieux ! Une leçon que nous apprise dans les Black Hills du Dakota du Sud, c’est qu’il est impossible de prendre le mauvais chemin ; c’est toujours juste une autre excellente façon de se rendre à destination. En tout, nous avons passé une semaine à Hill City et, chaque jour, nous faisions une randonnée à moto. Au moment de partir, nous avons compris que nous n’avions eu qu’un aperçu de tout ce qu’il y a à faire dans la région. Nous sommes revenus à la maison sains et saufs et déjà nous planifions notre prochain parcours. Nous avons des petits-enfants à Squamish, en ColombieBritannique ; ce sera notre prochaine belle aventure !

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Déjà accros aux longues équipées Des novices en motocyclisme grand tourisme se lancent dans une odyssée de 17 jours à travers l’Utah, le Colorado, l’Arizona et l’Idaho. Michele Hengen

M

on mari Les et moi sommes des nouveaux venus dans l’univers du motocyclisme grand tourisme. En 2010, nous avons acheté notre moto Harley-Davidson® Electra Glide® Ultra Limited et depuis elle nous a procuré des heures de plaisir. Comme nous habitons en Alberta, notre saison de motocyclisme est courte. Pour passer plus de temps sur notre moto et disposer d’un deuxième cheznous, Les a aménagé pour nos besoins une remorque de 32 pi (10 m), qui comprend une aire d’habitation bien confortable et, à l’arrière, un grand garage où nous remisons la moto et notre attirail. Nous avions choisi la moto Electra Glide® pour son confort et son espace de rangement. J’aime faire de la photo et, dans sa valise, je peux ranger tout mon équipement et il reste encore de la place. Notre équipée de 17 jours a été marquée de nombreux moments forts. Notre Manuel des randonnées H.O.G.® nous a été très utile pour choisir les lieux où nous installer pour les randonnées recommandées. Le 18 mars, nous avons mis le cap sur le sud après avoir pris soin de bien arrimer notre moto. Pas évident ! Deux jours plus tard, nous étions dans l’Utah et il faisait assez chaud pour sortir la moto. Pour notre première balade à moto, nous avons fait une boucle : Richfield, Panguitch, Escalante et retour à Richfield. Nous ne nous sommes pas

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arrêtés à Bryce Canyon cette fois-ci, mais nous avons vu des formations géologiques tout aussi spectaculaires le long de la route. Après un pique-nique le midi au Centre des visiteurs d’Escalante, nous avons filé vers Boulder où nous avons eu droit à d’autres paysages fascinants. De là, nous avons traversé le Zion National Park et installé notre campement près de St. George. Zion est un paradis pour les amateurs de photographie. La ville de

Springdale, toujours dans l’Utah, comprend plusieurs boutiques et galeries branchées ; c’est un excellent endroit où aller se dégourdir les jambes avant d’entrer dans le parc. La sortie du parc en direction est nous a valu d’autres magnifiques paysages, mais le retour vers l’ouest s’est révélé frisquet au passage d’un col. Nous portions des tenues chauffantes, mais nous n’avions pas prévu la demi-heure de randonnée à des températures sous zéro.

Notre prochaine destination fut Kingman, en Arizona, où nous avons effectué quelques randonnées à moto sur la célèbre route 66. Nous avons fait le trajet sinueux jusqu’à Oatman et, le lendemain, nous avons filé vers l’est jusqu’à Seligman. J’ai vraiment aimé Hackberry, où j’ai passé pas mal de temps à photographier d’anciens véhicules – autos et camions – au Hackberry General Store. Évidemment, aucun voyage digne de ce nom dans le nord de l’Arizona n’est


complet sans une randonnée jusqu’au Grand Canyon. Nous nous sommes installés à Flagstaff, d’où nous avons exploré Sedona un après-midi (ce fut trop court) et le Grand Canyon le lendemain. Nous avons pénétré dans le parc par l’entrée du South Rim, mais si vous voulez évitez les files d’attente, il vaut mieux prendre l’entrée est. Le Grand Canyon est superbe et notre randonnée le long du Desert View Drive a été ponctuée de nombreux arrêts qui nous ont

plongés dans l’émerveillement complet. Nous avons ensuite campé dans la Monument Valley dans l’Utah. En route, nous nous sommes arrêtés au Cameron’s Trading Post, où on peut acheter des œuvres d’art et des souvenirs. Cela vaut une visite. Les et moi avions exploré cette région il y a plusieurs années, mais j’avais à l’époque lu, dans un guide de voyage, que l’accès aux visiteurs était limité dans la Monument Valley ; alors nous avions laissé tomber – une décision que nous avions regrettée par la suite. Cette fois-ci, nous avons pris le temps de traverser la partie accessible au public. Wow ! Malheureusement, la route est trop cahoteuse pour y aller à moto. C’est donc à bord de notre camion que nous avons pu admirer les magnifiques monuments. Nous avions ensuite prévu un arrêt de plusieurs jours à Moab. C’était le Jeep Safari annuel et tout était réservé. Alors nous avons continué jusqu’à Green River, où nous avons trouvé un terrain de camping plus tranquille et tout de même assez près de Moab. Au cours des quelques jours qui ont suivi, nous nous sommes reposés le matin et avons fait de la moto l’après-midi et ainsi découvert la Goblin Valley, le Little Wild Horse Canyon, l’Arches National Park et le Canyonlands National Park. Nous avons particulièrement aimé le court trajet de Moab à Cisco en fin d’après-midi sur

notre chemin de retour vers le terrain de camping : les falaises rouges le long du fleuve Colorado nous ont tout simplement ébahis. Malheureusement, il était temps de revenir à la maison. Nous avons étalé le voyage de retour sur trois jours avec un arrêt à Lava Hot Springs, dans l’Idaho, et à Missoula, dans le Montana. Nous avons adoré les sources thermales et, à Missoula, il faisait assez chaud pour décharger la moto une dernière fois pour une courte randonnée. Nous avons

effectué la première moitié de la randonnée recommandée jusqu’à Lewiston mais, encore une fois, nous avons eu droit à de la neige au sommet du col ! Le lendemain, nous avons longé en camion le Flathead Lake, puis nous avons traversé la frontière pour revenir au Canada. C’était notre troisième grand voyage avec notre moto et notre remorque et ce ne sera certainement pas le dernier. L’automne prochain, à nous le sud de la Colombie-Britannique et l’État de Washington !

En haut : Mon mari, Les Hengen, sur la route 128 en direction nordest à la sortie de Moab, dans l’Utah. À gauche : Le Cameron Trading Post, en Arizona. Ci-dessus : Une boutique de souvenirs à Hackberry, en Arizona ; il y avait toutes sortes de vieilleries dans la cour.

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Apprendre les rouages

Une motocycliste de l’Ontario apprend qu’il n’est jamais trop tard pour explorer de nouvelles passions. Dona Brown

P

as tout à fait la liste des rêves à réaliser avant ma mort. Plus simplement une liste de choses à faire. Cette histoire commence juste avant que j’aborde la cinquantaine, moment où je me suis dit que j’avais encore plein d’expériences à vivre, surtout sur deux roues. Mon mari avait piloté une moto de police pendant quelques années ; alors il m’a tout de suite encouragée à aller de l’avant à la condition de suivre le cours de formation en motocyclisme du Conseil canadien de la sécurité. Le collège local venait tout juste de faire connaître l’horaire des cours offerts aux adultes, dont le cours M1, la première étape à franchir en vue de l’obtention d’un permis moto assorti de tous les privilèges dans le cadre du programme de délivrance des permis de conduire en Ontario. Je me suis donc inscrite et j’ai réussi l’examen à l’intention des débutants, puis je suis allée suivre le cours du Conseil de la sécurité. Il y avait seulement quelques femmes dans le cours. Je suis pas mal sûre que j’étais la doyenne de tous les élèves, hommes et femmes compris. Après les cours théoriques en classe, nous sommes allés chercher les motos. Ces machines d’une cylindrée de 125 cm3 étaient légères ; je suis arrivée sans peine à sortir la mienne dehors en marchant à côté. Puis – imaginez-vous –, il nous a fallu les démarrer, les enfourcher et rouler en cercle

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l’un à la suite de l’autre. Je suis certaine qu’en voyant l’énorme écart entre ma moto et la moto d’en avant, les instructeurs ont compris que j’avais « peur de suivre de trop près » (c’était du moins, mon excuse). Ce qui me manquait, c’étaient de bonnes bottes : celles que je portais étaient trop lourdes et encombrantes pour les petites dimensions du levier de changement de vitesse et de la pédale de frein, ce qui me compliquait la tâche. L’un des instructeurs m’a même offert ses bottes ! Dès la sortie du cours, je me suis en quête de bottes convenables. Le lendemain, cela allait mieux. Je roulais en cercle et je réussissais à me faufiler entre des cônes comme le reste de la classe. L’apprentissage des techniques de freinage d’urgence a été un peu plus ardu. Je n’avais trop envie de rouler à toute vitesse pour pouvoir freiner brusquement. Pour quoi faire ? Mais je me suis rendue à l’évidence que si je voulais réussir le cours, il fallait obéir. La dernière journée, après avoir bien répété les exercices, ce fut pour chacun de nous le moment de l’examen. On nous a dit que si la moto tombait par terre ou traversait les lignes, nous échouions. Quand j’ai vu une première moto se renverser, j’étais archi-stressée. Heureusement, je n’ai pas laissé tomber ma moto ; alors j’étais prête pour aller chercher un permis de niveau 2. Nous vivions en dehors de la ville dans un petit patelin où les routes étaient asphaltées. J’ai commencé à rouler sur ma moto d’occasion – pas de marque Harley-Davidson® – dans les alentours. Je me souviens à quel point j’étais excitée d’atteindre jusqu’à

50 km à l’heure. J’ai tôt fait d’apprendre que le meilleur ami de la moto, c’est l’asphalte, et non le gravier. L’allée devant notre maison était moitié en sable et moitié en gravier. Un jour en débarquant de la moto, j’ai sorti la béquille comme d’habitude ; elle s’est enfoncée dans le sable et « nous », la moto et moi, avons pris une débarque. En fait, comme je ne voulais endommager ma moto d’occasion 1986, je suis tombée en premier pour amortir sa chute. Heureusement mon mari était dans le garage et il a soulevé la moto pour me permettre de sortir de là. Tout au long de mes pérégrinations dans mon patelin, je faisais très attention au sable et au gravier sur la chaussée asphaltée. Je me demandais pourquoi tant d’automobilistes inattentifs faisaient des sorties de route, ce qui avait pour conséquence de répandre sur la chaussée les matières potentiellement dangereuses se trouvant dans les accotements. J’ai appris que ces conducteurs étaient partout. À quelle école de conduite étaient-ils allés ? Ils n’auraient pas réussi mon cours de motocyclisme – ils

traversaient clairement les lignes ! Puis vient le jour où je pouvais rouler en toute confiance à 80 km à l’heure. C’était comme si je n’avais plus besoin de mes roues stabilisatrices ! J’ai donc décidé de m’aventurer – doucement, il va sans dire – sur une route de campagne. Je suis certaine que mes jointures de doigt étaient blanches sous mes gants noirs. Quand j’ai croisé une moto, le motocycliste m’a saluée de la main. Je me suis demandé qui c’était et comment il ou elle m’avait reconnue. Était-ce un homme ou une femme? Je n’en avais pas la moindre idée tant mes yeux étaient rivés sur ce qui se passait devant moi – simple précaution pour ne pas heurter quoi que ce soit. Chaque fois que je prenais cette route, tous les motocyclistes que je croisais me saluaient. Qui donc étaient ces gens? J’en ai parlé à mari, qui m’a informée que c’était la coutume. C’est étrange, me suis-dit, mais je vais m’y mettre à mon tour. La fois suivante, j’ai osé un petit salut de la main, mais sans quitter le guidon. En fait, j’ai soulevé un doigt ou deux (j’espère que c’était le bon).

Peu de temps après, je roulais sur une grand-route. Malheureusement, de chez moi, pour aller prendre une tasse de café ou une collation, il y avait pas mal de distance à parcourir. J’habitais vraiment à St-Profond-des-Creux ! Ma moto n’était pas conçue pour de longs trajets. Même chose pour mes fesses. D’après mon mari, c’était le temps de m’équiper d’une plus grosse monture. À peu près à la même époque, nous avons tous les deux pris notre retraite et nous vivions temporairement à Kingston, en Ontario, où notre nouvelle maison était en train d’être construite. Nous sommes allés faire un tour chez le détaillant Harley-Davidson® de Whitby et c’est là que nous avons aperçu deux motos assorties brillant de tous leurs feux : un modèle Ultra Classic® pour lui et un modèle Heritage Softail™ Classic avec tout le bling dont une femme peut rêver pour moi. Elles étaient superbes ! C’était évident qu’elles voulaient que nous les adoptions. Tout à fait envoûtés, nous avons fait des essais sur route sur quelques motos de démonstration. Ce fut pour nous un argument de vente percutant. La cylindrée de 1 585 cm3 me rendait bien sûr nerveuse, mais quelle différence ! La moto était facile à manœuvrer ; le poids était bien réparti et la conduite était douce. Justement mon mari pensait que je devais avoir une monture plus facile à manœuvrer avec une bonne répartition de poids avant de prendre le dernier cours M2. Alors nous avons échangé nos motos et ne l’avons jamais regretté. Et oui, j’ai réussi le cours ! Depuis nous sommes allés à moto à Sturgis et ce, deux fois plutôt qu’une.

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Rallyes régionaux provinciaux

2014

> Squamish, C.-B. > Regina, Sask.

> Saint John, N.-B. > Saint-Hyacinthe, Qc

3 au 5 juillet 2014 14e rallye régional H.O.G.® de l’Ouest Squamish, C.-.B. 10 au 12 juillet 2014 6e rallye provincial H.O.G.® des Prairies Regina, Sask. 17 au 19 juillet 2014 22e rallye régional H.O.G.® de l’Atlantique Saint John, N.-B. 14 au 16 août 2014 18e rallye provincial H.O.G.® du Québec Saint-Hyacinthe, Qc


les avantages offerts aux membres a faire et a eviter La trousse H.O.G.® vous est expédiée chaque année quand vous renouvelez votre adhésion. Si votre adhésion prend fin en juillet 2013 par exemple, vous pouvez renouveler votre adhésion en janvier 2013 afin de recevoir votre trousse au début de la saison de motocyclisme. Veuillez noter qu’en renouvelant votre adhésion plus tôt, votre date d’expiration de juillet 20XX (selon le durée de votre adhésion au renouvellement) ne changera pas et vous ne perdrez aucun mois d’adhésion. En procédant ainsi, vous aurez tout simplement l’avantage de recevoir tout votre matériel avant le commencement de la saison de motocyclisme. H.O.G. et H.O.G. Roadside Assistance sont deux compagnies distinctes, qui travaillent en étroite collaboration, mais qui ont chacune leur système d’adhésion et de renouvellement d’adhésion. Pour bonifier votre programme d’assistance routière, veuillez composer sans frais le 1 866 209-8270. Pour effectuer un appel de service, veuillez composer le 1 888 443-5896. Il faut appeler ce numéro pour obtenir de l’aide à titre de membre H.O.G.® Si vous appelez un autre service de remorquage et que vous soumettez des reçus après coup, vous ne serez pas remboursé. ®

®

La motocyclette doit être inscrite dans le Programme de kilométrage avant toute réclamation de kilomètres. Ceci vaut pour

toutes les motos, y compris les motos louées. Veuillez inscrire la moto chez votre détaillant local, car c’est lui qui doit signer le formulaire pour valider le nombre de kilomètres. Quand vous devenez membre H.O.G.® pour la première fois, vous recevrez la première épinglette (aigle) et le premier écusson H.O.G.® Ce n’est que lorsque vous renouvellerez votre adhésion au cours des années subséquentes que vous recevrez les épinglettes et écussons H.O.G.® propres à chaque année. Saviez-vous qu’une adhésion gratuite au regroupement H.O.G.® obtenue lors de l’achat d’une moto est transférable à un membre à part entière ou associé ? Les mises à jour en ligne concernant le renouvellement de l’adhésion seront visibles sous la section Membres seulement (Members only) dans les 10 jours suivant leur exécution. Dans le cas de nouveaux membres, il est possible de créer un profil en ligne permettant l’accès au members.hog.com dans les dix jours suivant l’entrée de la demande d’adhésion dans le système. Veuillez prévoir de 4 à 6 semaines pour la livraison du matériel H.O.G.®, le délai étant fonction du service postal local.

Votre équipe H.O.G.MD Canada

Gina McNeil Gérante, Services aux enthousiastes

Duarte Pita Coordonnateur, communications et événements

Yvan Lejeune Myles Anderson Coordonnateur, services Directeur régional, aux membres Ouest

Brad Carvery Directeur régional, Prairies

Vern Wilson Directeur régional, Ontario

Michel-André Roy Directeur régional, Québec

Dale Williams Directeur régional, Atlantique


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L’expo Designing a Celebration Dans les coulisses du choix d’une marque unique pour l’anniversaire de Harley-Davidson®

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La photo provient des archives de la Harley-Davidson Motor Company. Copyright H-D.

B

ien que le riche héritage à deux ailes pour les autres de la Harley-Davidson éléments habillant la moto et Motor Company soit pour diverses marchandises. continuellement célébré, Le design a été le fruit d’une l’année de naissance de collaboration. C’est Willie G. l’entreprise, soit 1903, demeure Davidson qui a mis le processus un repère bien spécial. Dès en branle avec la série de 1913, soit seulement cinq ans premières esquisses. Les après sa constitution en société options ont été analysées, puis (et dix ans après sa création), raffinées avec l’aide de Ray Drea les fondateurs ont pris un et d’autres membres de l’équipe moment pour réfléchir au de stylisme. Paul Martin a mis chemin parcouru depuis leurs la dernière main au design en modestes débuts. Aujourd’hui, trois dimensions. c’est la coutume de marquer Depuis le 85e anniversaire, Harley-Davidson a donné plus l’anniversaire de la compagnie d’ampleur à ses célébrations tous les cinq ans avec des Ci-dessus : Des motos à édition limitée pour les 85e, 95e, 100e et 110e anniversaires, chacune avec et souligné chaque jalon célébrations, des randonnées son habillage spécial. En haut à droite : Des esquisses pour le logo du 110e anniversaire. En bas à droite : Des échantillons de peinture pour les modèles 110e anniversaire ainsi que les pigments subséquent par le lancement de spéciales et des produits utilisés pour fabriquer les couleurs retenues. motos d’anniversaire « custom commémoratifs. Les logos d’usine ». Designing a Celebration d’anniversaire distinctifs et les montre bien comment ces éditions spéciales repoussent les limites motos à édition spéciale si convoités rendent hommage à la pérennité du possible. « Nous tenons à ce que cette moto d’anniversaire soit de la marque et donnent de l’inspiration pour l’avenir. Le processus spéciale, précise Ray Drea, mais nous cherchons aussi à utiliser son de design industriel qui est à la source de ces créations est le sujet design pour nous imposer des défis. » de Designing a Celebration, l’exposition la plus récente présentée au Le médaillon de réservoir en cloisonné sur les motos du Harley-Davidson Museum™. Depuis le 75e anniversaire, le service de design de Harley90e anniversaire était une extravagance sans précédent pour les Davidson crée un logo spécial ou une gamme de logos spéciale. Ces motos sport des années 1990. Le fini « métal liquide » sur les logos évoquent généralement les emblèmes du passé, notamment motos du 100e anniversaire a établi une nouvelle norme pour les ® surfaces peintes produites en série ; il avait fallu six ans pour les ailes d’aigle et le logo en dessin H-D Bar & Shield qui sont apparus ensemble pour la première fois dans les années 1930. Le arriver à un tel résultat. Les médaillons en bronze brossé et lettrage manuscrit contribue aussi au look unique en son genre. les riches détails de la peinture donnent aux motos du La polyvalence est une qualité importante, car les logos seront 110e anniversaire le look d’œuvres d’art custom uniques en leur genre. En fait, chacun des médaillons est poli à la main ; il n’y en a utilisés sur toutes sortes de marchandises – motos, bijoux et pas deux pareils. » vêtements brodés, par exemple. L’exposition Designing a Celebration Parce qu’il s’agit de motos de collection, des couleurs donne un aperçu de ce processus artistique complexe – des toutes classiques qui passeront le test du temps sont choisies. Et premières esquisses aux dessins assistés par ordinateur. comme des éditions anniversaire sont offertes pour bien des Paul Martin, directeur du stylisme, explique la philosophie derrière modèles, il faut que les peintures sélectionnées aient une aussi la conception artistique du logo : « Un logo doit être perçu comme belle apparence sur un modèle Sportster® que sur une moto un tout ; il doit être lu d’un point de vue graphique plutôt que culturel. Touring. Dans le cas des modèles du 110e anniversaire, les Dans notre culture, nous lisons de gauche à droite et de haut en bas. couleurs retenues devaient fournir un arrière-fond splendide à la Quand on crée un logo, il faut le considérer comme une silhouette… plaque signalétique en bronze. Des douzaines et des douzaines une silhouette agréable avec un bon équilibre et de l’harmonie. » de formules ont été testées sur plusieurs années et analysées Ray Drea, styliste en chef, décrit plus à fond le processus de à la loupe pour leur apparence non seulement dans la salle réflexion : « La première étape consiste à décider de la composition. d’exposition d’un détaillant, mais aussi (et surtout) en plein soleil. Quelles seront les composantes et leurs proportions ? Quelle taille Ces logos, finis et caractéristiques uniques ne s’improvisent aura le Bar & Shield dans ce design ? Et les ailes ? Seront-elles à la pas : ils exigent une créativité hors pair, beaucoup verticale ou à l’horizontale ? Combien de plumes ? Texture fine ou d’expérimentation et énormément d’efforts. Depuis les non ? S’agira-t-il d’un design de base ou de style Art déco ? Etc. » revêtements perlés jusqu’au métal poli, la conception des plus Pour le 110e anniversaire, deux logos ont été créés : un médaillon pour le réservoir avec une seule aile et une version symétrique petits détails fait l’objet d’une analyse approfondie.


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Un mariage chez un détaillant H-D® Photo et texte : Duke’s Harley-Davidson®

T

out au long de la dernière année, Sue and Don Brown ont partagé leur passion pour le motocyclisme. C’est ce qui leur a donné l’idée de sceller leur union d’une manière tout à fait originale. Ce couple de Chatham, en Ontario, s’est récemment marié chez Duke's Harley-Davidson® à la sortie de Blenheim, en Ontario. Ils en ont parlé à la blague au début, puis ils se sont dit que c’était l’endroit idéal. « Nous voulions quelque chose de simple et quelque chose qui nous ressemblait », a expliqué Don avant la cérémonie. Les mariés et leurs témoins, en tenues MotorClothes® et avec des fleurs dans les couleurs officielles de la marque HarleyDavidson®, étaient debout sur une plate-forme en face d’un éventail de motocyclettes.

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« J’y ai pensé et je me suis dit : ‘Pourquoi pas ?’, a précisé Sue, qui fait de la moto depuis plus de 30 ans. À part pour l’épicerie, nous prenons toujours nos motos. » Sue a obtenu son permis de conduire pour la moto avant son permis pour la voiture et ne l’a jamais regretté. Don ne fait de la moto que depuis un an, mais il n’a pas fallu insister beaucoup pour le convaincre. C’est Sue qui lui a montré à conduire une moto. « J’avais toujours voulu apprendre, mais je ne n’avais jamais eu le temps de le faire », dit-il. Don a jeté son dévolu sur une moto Harley-Davidson® Fat Boy® et sa femme conduit un modèle Harley-Davidson® Sportster®. Sue admet qu’ils travaillent très fort actuellement, mais ils ont hâte à leur voyage de noce à

*

Ils en ont parlé à la blague au début, puis ils se sont dit que c’était l’endroit idéal. moto, qui va durer tout l’été. Sue se dit très liée aux autres enthousiastes Harley®, surtout quand il s’agit de quelqu’un qui est en panne sur le bord de la route. « On rencontre des gens merveilleux, dit-elle. Il n’y a pas un motocycliste Harley® au monde qui passerait tout droit si j’avais besoin d’aide. » Chris Hall, le directeur général de Duke’s HarleyDavidson®, sait que le motocyclisme est un mode

de vie pour bien des gens. Le mariage de Sue et de Don était le premier à avoir lieu chez ce détaillant et c’est, selon lui, une première chez un détaillant Harley-Davidson® au Canada. Il est heureux que les Brown aient choisi son établissement pour ce jour spécial et serait heureux d’accueillir d’autres couples qui voudraient faire de même. « Ce ne sont pas juste de bons clients, dit-il ; ce sont aussi de belles personnes. »


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