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Gilets de protection pour les forces d’intervention : Équipés pour affronter les couteaux et les projectiles
from Blaulicht 1/2021
by Blaulicht
Équipés pour affronter les couteaux et les projectiles
Depuis que le respect pour les services d’urgence diminue, le nombre des « missions à risques dynamiques », au cours desquelles les forces d’intervention se retrouvent de façon inattendue dans des situations menaçantes, augmente. Les gilets de protection sont alors d’une très grande utilité. De nombreuses institutions au sein des AOSS se fient, à cet effet, aux produits du fabricant belge Seyntex N.V.
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Si le contexte n’était pas aussi déplorable, Armin Landolt, fondateur et propriétaire de « ActionSport Landolt AG » avec siège à Matten près de Interlaken, pourrait exulter de joie. Depuis 2017, pour le compte des institutions suisses d’intervention d’urgence, il importe du fabricant belge Seyntex N.V. des gilets pareballes à porter sous les vêtements, spécialement conçus pour lui. Et comme se plaît à dire Armin Landolt, les affaires marchent : « Bien sûr que je trouve personnellement affligeant, et même scandaleux, qu’un nombre croissant d’autorités et d’organisations chargées du sauvetage et de la sécurité (AOSS) se voient obligées de s’équiper en gilets de protection pour protéger leurs forces d’intervention. D’un autre côté, nous sommes très heureux de constater que de multiples institutions suisses au sein des AOSS font confiance aux produits de Seyntex que nous importons. » D’après Christoph Gilgen, chef des ventes de l’entreprise ActionSport Landolt AG, les » Les forces d’intervention de la police cantonale de Berne portent des gilets de protection qui ressemblent gilets Seyntex équipent fortement à ceux des collègues de la police cantonale de Zurich. déjà les polices cantonales de Berne, Zurich, Fribourg et Schaffhouse, les polices mu de police locale de la ville de Bienne, l’inspection de police nicipales de Winterthour, Baden et Dübendorf, la police communale de Berne, le service de la protection et des « Polizei Region Pfäffikon » (anciennement « Gemeinde secours de la ville de Zurich, ainsi que certaines sociétés polizeiverbund FehraltorfRussikonPfäffikon »), le service privées de sécurité.
Protection composée de manière individuelle
Les gilets de protection Seyntex sont actuellement proposés en trois variantes. Le premier modèle est un gilet qui combine une protection contre les armes blanches (avec une classe de protection « K1 ») et une protection balistique (avec
Info
Structure et classes de protection des gilets de protection modernes
La structure des gilets de protection modernes est basée sur une conception modulaire. Ils existent en plusieurs variantes, dont l’objectif est respectivement d’entraver les coups de couteau, de protéger des armes blanches et des balles (protection balistique). Ils sont aussi disponibles sous forme de gilets à porter sur ou sous les vêtements et cela, en partie avec différentes coupes hommes, femmes ou unisexe. Contrairement à ce qui se faisait dans le temps, les gilets sont minces et légers et leur design est relativement discret.
Gilets pare-lames et pointes
Les gilets protégeant des armes tranchantes sont proposés dans trois classes de protection normalisées : les gilets de la classe de protection « K » offrent une protection contre les attaques aux armes blanches coupantes et tranchantes, telles que les couteaux de cuisine, de poche ou les couteaux de combat. L’énergie cinétique qu’un gilet doit être capable de supporter est définie par des chiffres (1 à 4) : K1 = jusqu’à 25 joules ; K2 = jusqu’à 40 joules ; K3 = jusqu’à 65 joules ; K4 = au moins 65 joules. Les gilets de la classe de protection « I » protègent des objets dangereux et pointus, tels que les seringues, ongles ou aiguilles. Les gilets de la classe de protection « D » protègent des objets spiniformes avec des pointes très fines, comme les tournevis affutés, les rayons de vélo aiguisés, les pics à glace ou les burins.
Les gilets pare-balles
Les gilets dits pare-balles offrent une protection contre les projectiles des armes à feu, sachant que les usagers n ’appartenant pas au secteur militaire ou des commandos spéciaux, se fient en général à la classe de protection « VPAM 3 » (« B2 » selon la norme européenne EN 1522 / EN 1063). Les gilets à cette norme ne laissent pas pénétrer les projectiles de calibre 9 x 19 mm (9 mm Parabellum, 9 mm Luger) tirés par des pistolets (mitrailleurs). En Suisse, on trouve souvent le complément « PP41 », pour indiquer que le gilet certifié correspondant a subi les tests requis, effectués par armasuisse, et qu’il résiste aussi au tir avec la cartouche standard fortement chargée de l’armée suisse « Pistolen Patrone 41 » (PistPat41, PP41), et cela, même avec des tirs à bout portant.
une classe « VPAM 3 »). Le deuxième modèle est séparable, mais doté des mêmes classes de protection. Le troisième est une version combinée, qui protège également contre les attaques d’armes de pointe de la classe « D1 » (plus sur les classes en encadré). Les gilets sont fabriqués et développés par la société Seyntex à Aalter en Belgique. Fondée en 1908, elle compte environ 1 200 collaborateurs à l’échelle mondiale et produit, depuis plus de 100 ans, des articles en textile pour les clients des secteurs de l’armée, de la police, de la protection et du sauvetage, des sapeurspompiers. La gamme s’étend des chaussettes militaires aux vêtements de signalisation, sacs à dos, tentes, filets de camouflage jusqu’aux combinaisons NBC, sans oublier, bien sûr, les gilets de protection.
Justement, pour leur production, le fabricant, qui bénéficie d’une expérience de plus de 50 ans dans la balistique souple, se repose sur des tissus spéciaux qui ont fait leurs preuves et qui sont élaborés par des fabricants renommés, tels que DuPont (Kevlar, Nomex) ainsi que sur les plastiques modernes. « Sa longue expérience et ses propres laboratoires de balistique et de recherche permettent à Seyntex de réaliser une avancée décisive », explique Christoph Gilgen. « Pour exemple : les gilets de protection que nous importons et qui représentent une amélioration substantielle du système “Columbus” de Seyntex, sont très légers, car ils pèsent à peine trois kg en taille L. Ils sont par ailleurs minces, incroyablement souples et par conséquent d’un port particulièrement agréable, tout en restant relativement discrets. Nous pouvons également les proposer en modèles unisexe livrables en 27 tailles différentes, ce qui a l’avantage de convenir aussi bien aux femmes qu’aux hommes et d’alléger durablement la charge logistique des institutions. Et comme le prouvent les tests réalisés par le centre de contrôle d’armasuisse, conformément aux normes VPAM en vigueur, ces gilets offrent aussi une protection extraordinaire. Les valeurs traumas mesurées étaient toutes, et sans exception, nettement inférieures aux plafonds autorisés. »
L’excellente qualité de production de Seyntex est un avantage supplémentaire, déclare Christoph Gilgen. L’entreprise belge exploite ses propres installations de tissage, de tricotage, de teinture, d’apprêtage, de revêtement, d’impression et de finition des gilets de protection. Ils peuvent donc, non seulement être commandés sur mesure d’après les besoins sécuritaires et en classes de protection spécifiques aux unités d’intervention, mais aussi être équipés de housses de port extérieures parfaitement ajustables (lavables en machine à 40 degrés, plus séchage rapide). Le tout dans l’identité visuelle des corps respectifs. Ainsi, dans le cas de la police bernoise, la housse fait partie de l’uniforme en soi. D’après Christoph Gilgen, les utilisateurs disposent ainsi « d’une solution personnalisée, répondant à leurs besoins spécifiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et le tout d’une même source ».
Pour toutes informations complémentaires, contactez Action Sport Landolt AG 3800 Matten b. Interlaken, tél. 033 821 10 01 email : behoerden@aslag.com, www.aslag.com
COMMENTAIRE
Il est inacceptable que des sauveteurs soient attaqués
Déjà en 2019, « Schutz & Rettung Zürich » équipa ses 370 collaborateurs de gilets de protection. L’entreprise prit cette décision au vu des statistiques d’intervention pour 2018, qui révélèrent qu’environ 300 des 38 000 missions effectuées au cours de l’année avaient comporté des situations dangereuses. Il est vrai que pour la majorité des 300 cas, les intervenants en sont restés aux violences verbales, mais on constate également que, pour bon nombre d’opérations, les services de secours ont bien été menacés physiquement et attaqués.
Il s’avère de manière générale, que les forces d’intervention sont principalement confrontées aux menaces, attaques ou violences, lorsque l’alcool et les drogues sont en jeu ou lorsque des processus dynamiques de groupe contribuent à faire escalader la situation. Plusieurs cas de figure peuvent engendrer ces agressions. Elles peuvent être le fait de tiers étrangers à la situation, mais il peut aussi s’agir de personnes dans le besoin (patients) que les sauveteurs tentent d’aider.
Un manque de respect visàvis des forces d’intervention n’est pas un problème propre à Zurich, mais un phénomène national que l’on rencontre également à Berne, Bâle, Lucerne, Lugano, Schaffhouse ou dans le canton des Grisons, et cela de manière répétée et intensifiée. Et pourtant, de nombreux services de secours renoncent encore aujourd’hui à équiper leurs collaborateurs avec des gilets de protection, surtout ceux basés dans des régions plus rurales. Ils recommandent, à la place, aux forces d’intervention de « se retirer lorsque la situation menace de s’aggraver en cours de mission » et font régulièrement remarquer que les agressions sont « généralement des cas isolés ».
Ce qu’il faut dire : À quoi cela sertil à quelqu’un de savoir que « l’agression qu’il vient malheureusement de subir est un cas unique », alors qu’il vient d’être victime de violences – dont on ne sait d’ailleurs pas s’il en gardera des séquelles – et toujours à condition qu’il ait survécu à l’attaque. On ne peut pas plus accepter que les forces d’intervention ne sont pas en mesure d’apporter leur secours parce que leur propre sécurité les oblige à faire marche arrière. Il faut que les institutions régissant les AOSS soient conscientes, en tant qu’employeur, de leur devoir – légal – d’aide et d’assistance envers leurs employés. Les collaborateurs doivent à tout instant bénéficier d’une protection maximale lors de l’exécution de leur mission, quelle que soit la probabilité qu’une éventuelle atteinte à la personne ait lieu ou non. L’acquisition de gilets de protection sert à cela, et devrait donc être réalisée en conséquence. Des mesures complémentaires, telles que la formation des forces d’intervention dans une désescalade efficace, l’envoi de services de protection en accompagnement lors de scénarios à haut risque ainsi qu’une intercession effective sur la politique par les forces des AOSS et des fédérations qui les représentent ont bien sûr aussi toute leur importance pour combattre, enfin efficacement, le nombre croissant d’agressions. Mais la priorité absolue reste avant tout la protection immédiate des forces agissant au front. Pour ce faire, les coûts ne doivent jouer aucun rôle.
» Une collaboratrice de Schutz & Rettung Zürich portant un gilet de protection très discret et parfaitement assorti à l’uniforme. On voit bien les plaques de protection balistique souple.
Info
Action-Sport Landolt AG
Fondée en 1992 par Armin Landolt, l’entreprise ActionSport Landolt AG fournit le secteur public en gilets de protection Seyntex, en technologies de vision nocturne et d’imagerie thermique de L3 Technology (États-Unis), en vêtements pour les autorités publiques de Taiga (Suède), en chaussures spéciales de la marque Lowa (Allemagne) ainsi qu’en lunettes de protection pour usages tactiques de Gloryfy (Autriche). Elle importe aussi des armes ainsi que les accessoires adaptés et des munitions, elle développe et produit par ailleurs ses propres armes de poing de la marque Phoenix, destinées aux tireurs sportifs et aux usagers de l’autorité publique (www.phx.swiss).
PÖSCHL: Tradition, Qualität, Zukunft
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Die Pöschl Tobacco Group Die Pöschl Tobacco Group wird in der vierten Familiengeneration geleitet und beschäftigt inzwischen weltweit über 840 Mitarbeiter. Die Unternehmensgruppe, zu der neben dem Stammhaus auch die rein vertrieblich tätigen 15 internationalen Tochter und Beteiligungsgesellschaften gehören, generierte 2018 einen Umsatz von über 530 Millionen Euro. Die Firma Pöschl Tobacco Switzerland AG mit Sitz in Reiden wurde 2011 gegründet und beschäftigt elf Mitarbeiter.
Nebst den international bekannten Marken wie Pueblo Zigaretten und Tabak (ohne Zusatzstoffe) vermarktet Pöschl Switzerland die Marken Brookfield, Red Bull & Black Hawk Tabak sowie ein breites Sortiment an Schnupftabaken. Weiter ist Pöschl Switzerland der Generalimporteur von OCB Zigarettenpapier & Zigarettenfilter aus Frankreich sowie den qualitativ hochwertigen CLIPPERFeuerzeugen aus Spanien. Schnupftabak Das Schnupftabaksortiment von Pöschl hat in der Schweiz über 73 Prozent Marktanteil. Am bekanntesten ist es wohl in der Innerschweiz. Zum Sortiment zählen Marken wie Gawith Apricot, Gletscherprise, Ozona oder Gawith Helvetic.
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Spannende Facts and Figures rund um die Tabakpflanze
• Der Tabak gehört zur Familie der Nachtschattengewächse. • Die Pflanze stammt aus Süd und Mittelamerika, zeigte allerdings im Laufe ihrer Ausbreitung eine aussergewöhnliche Anpassungsfähigkeit. Es gibt mittlerweile nur noch wenige Länder auf dieser Erde, die keinen Tabak kultivieren. • Die Samen der Tabakpflanze sind sehr klein: Auf einen Esslöffel passen etwa 60.000 Stück. Diese Menge genügt, um Tabak auf einer Fläche von über 800 Quadratmetern anzusäen. • Die Tabakernte wird überwiegend manuell durchgeführt. Dabei werden die einzelnen Blätter der Pflanze nach ihrem Reifegrad gepflückt. Kontakt
Pöschl Tobacco Switzerland AG
Hauptstrasse 37 6260 Reiden/LU Tel.: 062/511 38 50 Fax: 062/511 38 51 info@poeschl.ch www.poeschl.ch