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Le pardon…
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Déjà la rentrée ! Sauf pour quelques heureux, les vacances sont déjà terminées. Où le temps passet-il ? Tout le monde est d’accord, c’est comme si les choses s’accéléraient. Nous avons de plus en plus de temps libre, et de moins en moins de temps à consacrer au dialogue en famille, à la réflexion. Quant à méditer… qui peut encore se le permettre ? Le dossier du mois va vous encourager à mettre, pour quelques minutes, le pied sur le frein ! Bon courage, cependant, pour tout ce qui est devant vous ! � ALAIN STAMP
� édito
numéro 8_09
la vie
� le dossier
Le tourbillon de la vie Face aux tourbillons de l’histoire qui s’écrit, une question se pose : et moi dans tout cela ? Qui suis-je ? Un numéro insignifiant dans la masse ? Un fétu de paille entraîné par un courant déchaîné ? Spectateur passif de l’actualité ? Pourquoi, après tout, se poser des questions… – 2002, treize pays européens abandonnent leur monnaie au profit de l’euro. – fin 2004, un tremblement de terre d’une force inouïe décime les populations en Asie du Sud-Est. – en quelques mois, deux personnalités marquantes disparaissent : Yasser Arafat et Jean-Paul II. – 2005, l’Europe est appelée à se prononcer sur le traité fondateur de sa constitution… Une sorte de frénésie semble s’être saisie du monde. Les évènements se succèdent si rapidement que notre notion du temps s’en trouve affectée. Ce qui date d’un an paraît lointain. Seul compte le présent. Face aux tourbillons de l’histoire qui s’écrit, une question se pose :
Et moi dans tout cela ? Il faut le reconnaître Depuis l’an 2000, des bouleversements importants se produisent dans le monde : – 11 septembre 2001, les deux tours du World Trade Center à New York s’écroulent sous les yeux du monde entier. Piqués au vif, les États-Unis s’engagent dans une double guerre : en Afghanistan fin 2001 puis en Irak en 2003.
Qui suis-je ? Un numéro insignifiant dans la masse ? Un fétu de paille entraîné par un courant déchaîné ? Un spectateur passif de l’actualité ? Pourquoi, après tout, se poser des questions… Ne vaut-il pas mieux profiter de la vie ? Tout n’est-il pas fait pour cela ? Pourquoi s’inquiéter de la réalité alors que la télé-réalité nous fait rêver ? Jamais autant que dans notre siècle, la superficialité côtoie le dramatique de si près ! Avec le risque, calculé peut-être, que personne ne fasse plus la dif-
férence ! Anticiper pour savoir qui sera le (la) gagnant(e) de la future « Star Ac’ » mobilise davantage que réfléchir à ce que réserve l’avenir à court terme. Pourtant, le réveil risque d’être douloureux.
Les vraies questions Qu’on le veuille ou non, les vraies questions de la vie nous rattrapent tous un jour ! C’est un cancer ou une autre affection incurable qui frappe. Un ami proche qui disparaît laissant derrière lui femme et enfants. Une connaissance qui, brutalement, met fin à ses jours. Comme un boomerang, la réalité que nous avons ignorée nous revient en pleine face. Notre vie est éphémère. « Le temps de notre vie ? s’interroge un écrivain, c’est soixante-dix ans au mieux : quatrevingts ans pour les plus vigoureux ; et leur agitation n’est que peine et misère. Car le temps passe vite et nous nous envolons 1 ». Ce constat est angoissant. Il y a tellement de choses auxquelles nous sommes accrochés dans ce monde ! Envisager de tout perdre, de tout laisser là pour partir ? La vie n’est-elle qu’une sinistre comédie ? Non ! Au-delà de l’histoire et des faits qui font notre vie, un autre monde existe ! (suite en page 4)
e
� le témoignage
� l’offre
Le pardon…
Questions
fondamentales
J’étais jeune mariée lorsque, il y a 39 ans, ma vie a été bouleversée par ma rencontre avec Jésus-Christ. Je l’ai reconnu et accepté comme mon Sauveur. J’ai expérimenté une paix et une joie indescriptibles. J’étais enfin aimée telle que j’étais, pardonnée, purifiée. Je me sentais légère, j’avais l’impression d’avoir des ailes ! Ma vie n’a pourtant pas été un « long fleuve tranquille » ! J’ai dû faire face aux incartades de mon mari, à son alcoolisme et ses dégâts, à ses problèmes psychiatriques, et à ses graves troubles de comportement. J’avoue humblement avoir eu envers lui des moments de colère, de révolte, de rejet, voire de haine. J’ai vécu des périodes de désespoir… Lorsque je revenais à Jésus, brisée et repentante, la paix, la joie et la force du Seigneur devenaient mon partage. Et je pouvais aller de l’avant… Au travers de la souffrance, Dieu m’a dépouillée peu à peu de mon orgueil. Il m’a façonnée, modelée et m’a fait grandir dans la foi en me rapprochant de lui. En 1998, mon mari a lui aussi rencontré Jésus, trois jours avant la grave et brutale maladie qui l’a emporté, après dix-sept jours de coma. Dès le premier jour du coma, Dieu a effacé de mon cœur tous les mauvais moments de ma vie avec mon mari. J’ai pu l’aimer totalement et lui accorder un plein pardon. Je lui ai aussi demandé pardon pour mon attitude orgueilleuse et intransigeante durant les périodes difficiles et pour mes erreurs, mes fautes…
La santé, l’argent, la famille, l’avenir… la vie est pleine de questions. Nous nous posons aussi des questions profondes. Qui suis-je ? Pourquoi est-ce que j’existe ? Où vais-je ? La vie a-t-elle un but ? Mais les questions fondamentales concernent Dieu. Comment est-il ? Puis-je le connaître et expérimenter sa puissance dans ma vie ? Comment faire cette expérience ? Ce livre aborde ces questions vitales de front. Il y répond simplement, clairement, distinctement. Lisez-le jusqu’au bout avec attention. Il pourrait changer votre vie pour toujours !
Lisez les passage s b i b l i q u e s s u i va n t s :
J. Blanchard, Éditions Europresse.
� Psaume 139, versets 1 à 18 � Évangile selon Luc, chapitre 12 versets 16 à 21
Dans son coma, mon mari m’a-t-il entendue ? Je l’espère. Durant toute l’hospitalisation, l’amour, la paix, la consolation et le soutien du Seigneur ainsi que la communion fraternelle m’ont permis d’être délivrée de mon sentiment de culpabilité et de supporter la séparation. En 2000, atteinte d’une grave affection, j’ai subi une intervention chirurgicale mutilante et un traitement lourd. Mais grâce à Dieu, tout s’est merveilleusement passé. Le Seigneur m’a accordé durant cette période une paix et une force extraordinaires. « Ma grâce te suffit » dit le Seigneur. En lui j’ai tout pleinement. � DENISE, MONTPELLIER.
� pour aller plus loin
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çon d’ par ière le La prem ique gratuit r bl bi mmande s cour ce à co an nd po à: t corres en em l direct 3 Usse – 1920 BP 110 MSD – France x de Ce
[ L E D O S S I E R D U M O I S _ L E TO U R B I L L O N D E L A V I E _ S U I T E ]
� la citation
César Borgia, homme d’État italien, cité par Billy Graham dans Un monde en flammes, Éditions des Groupes Missionnaires, 1967.
VOS POSEZ … Z E À S RÉAGIS NS… ÉCRIVEZ IO m T .co ! QUES europe lf b @ r e publi
Une autre solution
Le monde de Dieu ! Je devine votre réaction : « Si Dieu existait vraiment, on ne verrait pas tout ce que l’on voit ! » C’est mal connaître Dieu de penser ainsi. Est-ce la faute de Dieu si, dans plus de 80 % des cas, l’homme est, par ses choix, responsable de ses propres malheurs ? Chaque paquet de cigarettes avertit du danger mortel qui guette ceux qui fument. Pour autant, si peu de gens changent leurs habitudes ! Le tort de Dieu est bien de nous laisser libres de nos choix. Imaginez quel monde serait le nôtre si, du haut du ciel, Dieu intervenait pour régler, à l’instant même, toutes les injustices qui se déroulent sous ses yeux ? Qui vivrait encore demain ? Pourtant, Dieu voit tout. Chacune de nos décisions, chacun de nos actes est examiné à la loupe, pesé à sa juste valeur devant lui. Aussi pour résoudre le problème du mal qui pourrit nos relations avec lui et entre nous, Dieu a trouvé une autre solution que le jugement.
Il a choisi le pardon. Mais pas un pardon facile qui ne coûte rien. Puisqu’il fallait que quelqu’un paie, Dieu a décidé que ce serait lui. Vous accusiez Dieu d’être coupable du mal qui se produit ici-bas ? Il ne se défendra pas. Devenant homme en Jésus-Christ, il prend sur lui la condamnation que nous méritons. Quels griefs pourriez-vous encore conserver contre lui ? Avec le sang de Jésus pour encre, Dieu fait une croix sur toutes nos fautes. Pour ceux qui le croient, leur rapport avec la vie et l’histoire change. Ils ne sont plus le jouet malheureux des circonstances. Ils possèdent par Jésus-Christ une ancre pour leur vie, une espérance qui va au-delà de la mort. C’est la meilleure nouvelle, toujours d’actualité, qui soit ! Elle est aussi pour vous ! Encore faut-il que vous acceptiez d’en reconnaître le besoin !
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Dans toutes les circonstances de ma vie, j’ai été prévoyant et j’ai toujours pris toutes les dispositions nécessaires. Et voilà que maintenant je dois mourir sans y être préparé.
Un autre monde
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� GILLES GEORGEL 1
Moïse dans le Psaume 90 au verset 10.
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