Agenda - editie 1504

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uit in brussel | vos sorties à bruxelles | out and about in brussels

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14 | 1 | 2016 #1504

NL FR EN

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Manu Riche

Surplacen in Problemski Hotel

roda

Sa vie en vrai, sa vie en faux

Gökhan Girginol

Robin Hood in de cité

tutu puoane Fluorescence Collective pascale platel tom struyf Lylac charlotte rampling

It’s a new day, it’s a new life

lisa simone



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in short 37 ABC Stephen Shank retrouve l’intimité avec Tennessee Williams 39 De Koe David Lynch legt het aan met Samuel Beckett 40 one, two, three...Party! The Purrfect Party; Claptone; Playlabel Records 41 Karl Ove KnausgÅrd The Norwegian author speaks volumes 43 Tom Struyf Another great year for fishing fileert onze dolgedraaide levensstijl 53 Charlotte Rampling Two months in the company of the British icon with the steely stare

Plan your escape 36 Events 46 Expo 50 Cinema

in depth 06 The Sound of Brussels Le psychédélisme bucolique de Lylac 08 Brussels Jazz Festival Lisa Simone has come to terms with her mother’s troubled soul Black Flower switches on Ghost Radio 14 Gökhan Girginol Robin Hassan Hood en de brute creativiteit van de mijnwerkerscité 16 Fluorescence Collective Elles sont trois mais elles ne sont qu’une 18 Manu Riche Wie incheckt in Problemski Hotel is deel van de wereld, en toch weer niet 22 River Jazz FEstival Tutu Puoane rend hommage à Joni Mitchell 24 Pascale Platel En al mee eene keer de ontmoeting met het onbekende 26 Roda Un seul en scène aux allures de conte d’aujourd’hui

reviewed 30 The Hateful Eight Quentin Tarantino 31 Demain Cyril Dion & Mélanie Laurent 32 Dynamo Bier in de bloemetjes gezet 34 Belge Une Fois Concept Store Ranimer notre nationalisme avec humour

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COVER: Lisa simone © Frank Loriou/Agence VU

inhoud sommaire inside 8 14/1


flash a-aaah!

Rock jusqu’à la moelle 14 > 16/1, L’Os à Moelle, www.osamoelle.be

FR | Rock à gogo, animée par Jacques de Pierpont (photo), a été pendant plus de 20 ans une émission de référence pour les amateurs de cultures alternatives et de talents émergents. Depuis trois ans, c’est le nom d’un festival qui met le rock à l’honneur et dans lequel on retrouve l’increvable Pompon, qui a quitté les ondes de la RTBF en mars dernier mais est loin de rester inactif. Outre son DJ set et celui de DJ Saucisse/DOP Massacre, l’affiche du festival réunit notamment des groupes bruxellois comme Nervous Shakes, Mary M, Son of Disaster ou Goddog et les Français de The Hyènes, avec Denis Barthe et Jean-Paul Roy, respectivement ex-batteur et ex-bassiste de Noir Désir. The Hyènes assurera aussi le son du « BD concert » basé sur l’album Au vent mauvais de Thierry Murat et Rascal.

Step into the dark 11/1, 21.00, Beursschouwburg, ww.beursschouwburg.be

EN | A few people climbing into a small, dark hole to listen to music: that is what the Beursschouwburg is aiming for with its Black Box series. In the fourth edition, organised in collaboration with Mad About Music, the British artist Qual will fill the dark room with melancholic, minimalistic electronica that appeals to the “concealed yearns of a desolate heart, trying to scratch that unscratchable rotting itch from within.” Sounds like a Kinder Egg.

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And...action! 6 > 10/1, Bozar, www.bozar.be

NL | Dat noemen wij het jaar feestelijk openen: tijdens de Bozar Cinema Days krijgt u 25 films in 5 dagen gepresenteerd! Aftrappen doet Todd Haynes met het in Cannes gelauwerde liefdesdrama Carol. De Rus Aleksandr Sokoerov mag afsluiten met Francofonia, een waardige opvolger van Russian ark. En tussendoor is er nieuw werk van Claire Simon, Sharunas Bartas, Ethan Hawke en vele anderen.


free tickets Wonderjaren

9/1, 15.00, Passa Porta, www.passaporta.be

NL | Een “kermisritje dat meer dan veertig jaar mocht duren”, zo omschrijven schrijver, filmmaker, columnist, voormalig docent en muziekjournalist Marc Didden (66) en fotograaf Herman Selleslags (77) hun jarenlange samenwerking. In het boek Onderweg blikken beide heren met tekst en beeld terug op hun ‘wonderjaren’, waarin onder meer Tom Waits, Frank Zappa en The Ramones hun pad kruisten, ze overzeese avonturen beleefden in het New York van de jaren 1970 en ze Brusselse filmsets bij nacht in grootstedelijke poëzie goten. Geschreven in de typische relativerende, droogkomische stijl van Didden en gevat in Selleslags’ schrandere, maar eerlijke uitsneden van een zwart-witte wereld.

EN | The American composer and

conductor Eric Whitacre is a phenomenon in the world of choir music: not only does he have the looks of a pop star, his debut CD won him a Grammy Award. For his first series of concerts in Belgium, this class act will be teaming up with the Flemish Radio Choir. We’re giving away five pairs of tickets for the performance on 12 January at Flagey. E-mail “whitacre” Info: www.vlaamsradiokoor.be

FR | Chaque année pendant deux

Read that, Rorschach! 14/1, 20.00, Passa Porta, www.passaporta.be

EN | What is the link between the Turin Shroud of Christ, a spinning hub on a bicycle wheel, an oil spill, a parachutist fallen to his death, South Pacific Cargo Cults, and a buffering symbol? Tom McCarthy’s Satin Island, after C, the second novel for which he was awarded a spot on the Man Booker Prize shortlist. The English author will be in Brussels to present his at once mind-boggling and terrifying book about the corporate anthropologist U. trying to make sense of the world for the greater good of the “Project” and his “Great Report”. As McCarthy puts it: “We’re all just readers trying to bring the messy oil and ink stains of the world into some kind of meaningful focus.”

semaines, le festival Djangofolllies rend hommage au virtuose de la guitare et inventeur du jazz manouche Django Reinhardt. On vous offre 3x2 places pour la prestation de son arrière-petit-fils Lévis Reinhardt et de son complice le violoniste Costel Nitescu le 23 janvier aux RichesClaires. Envoyez « django ». Info : www.brosella.be

NL | Hoe ziet meerstemmigheid

eruit als je die danst? In Vortex temporum confronteert Anne Teresa De Keersmaeker de polyfonie van het gelijknamige meesterwerk van Gérard Grisey met een gedanst contrapunt voor zes dansers. Wij geven 5x2 tickets weg voor de voorstelling van 9 januari in het Kaaitheater. Mail ‘vortex’ Info: www.kaaitheater.be Mail het trefwoord naar Envoyez le mot-clé à Mail the keyword to

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The Sound of Brussels FR | Chaque semaine, AGENDA part à la recherche des images et des sons de Bruxelles. Lylac laisse voyager ses mélodies sur les cordes d’une guitare acoustique. Entre musique folk et pop intimiste, l’artiste dévoile ses sentiments et son penchant pour les choses simples. Nicolas alsteen · photos : Ivan put

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u côté d’Ixelles, entre la place Saint-Boniface et le quartier Matonge, on suit la trace de Lylac, le projet d’Amaury Massion. L’âme et la voix du groupe My TV Is Dead a récemment tourné le dos au grand cirque rock’n’roll pour s’affirmer dans l’intimité d’un deuxième album solo, Living by the Rules we’re Making. Plantée sur le pavé de la rue Longue Vie, la maison de Lylac ressemble un peu à ces bâtisses élancées qui fleurissent le long des canaux d’Amsterdam. Derrière l’étroite façade, on découvre le jardin secret de l’artiste bruxellois. « Dès qu’on a trouvé cet endroit, j’ai aménagé une pièce de 16 m² pour en faire un studio », raconte-t-il sous ses boucles dorées. « J’avais besoin de cette zone de retranchement. Pour bosser convenablement, je dois nécessairement m’isoler. Ma création passe par cet état de solitude. Ce studio est un peu ma grotte. Et puis, aujourd’hui, avec quelques bons micros et un matériel informatique performant, on peut enregistrer un disque chez soi. En cela, mon deuxième album, c’est vraiment du fait maison ». Les nouvelles chansons de Lylac dégagent un doux parfum nostalgique : un psychédélisme bucolique qui, entre passé et présent, déjoue les logiques de la ligne du temps en courant à travers champs. « Ma musique évoque effectivement la nature et les grands espaces. Paradoxalement, je me sens terriblement citadin. Je suis profondément attaché à la ville. J’aime l’énergie qui s’en dégage ». Ouvragées avec cœur pendant près de deux ans, les chansons de Living by the Rules we’re Making se sont construites sur les routes du monde, au contact de paysages exotiques, lors de voyages à l’étranger. « Certains morceaux sont inspirés par des trips en Asie, au Cambodge notamment. Et même si le disque a concrètement vu le jour en Belgique, il est traversé d’innombrables envies d’ailleurs. De ce point de vue, à Matonge, je suis dans mon élément. Quand je sors de chez moi, je peux entendre parler huit langues différentes en moins de 300 mètres. J’aime le côté polyglotte et cosmopolite du quartier. Ici, culturellement, ça bouillonne ». Le coin présente visiblement de nombreux avantages pour Lylac. Cependant, quelques inconvénients subsistent... « Ça peut être bruyant. Pendant l’enregistrement de l’album, j’ai ainsi été confronté à la jungle urbaine, aux bruits générés par plusieurs chantiers. J’ai tout eu : scie sauteuse, marteau-piqueur, foreuse… Dès que les ouvriers prenaient une pause clope, j’en profitais pour détaler dans mon studio et enregistrer. Parfois, c’était un peu le chaos. Pourtant, j’apprécie ce rapport à l’extérieur. Ces moments-là sont clai-

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lylac rement venus nourrir la genèse du disque. Living by the Rules we’re Making ne découle pas d’une mise en œuvre aseptisée ou coupée de la réalité ».

Stephen King, Nina Simone et Led Zeppelin « Je me situe à des années lumières de l’image de l’artiste maudit qui compose la nuit entre une bouteille de Jack Daniel’s et un paquet de cigarettes. Je suis plutôt matinal et organisé. Je commence mes journées entre 9 et 10 heures. Pour composer, j’ai besoin d’être en forme. D’être sain d’esprit aussi. Quand j’arrive ici, je m’installe en essayant d’adopter les préceptes de l’improvisation. Je me laisse porter par la musique, par le son ». Sur le mur du studio, face au matériel d’enregistrement, un escadron de guitares parade aux côtés d’un poster à l’effigie de Led Zeppelin. L’affiche montre le groupe anglais sur le bitume d’un aéroport, à l’atterrissage. « Mes premiers émois rock’n’roll, je les dois à Led Zep », reconnaît Amaury Massion. « Les morceaux Since I’ve Been Loving’ You et Babe I’m Gonna Leave You sont d’ailleurs les pierres angulaires de mon pan-


Traits en détail Posée sur le rebord d’une table basse, une plaquette en aluminium souligne les traits de Lylac en noir et blanc. « C’est une photo prise avec un appareil du XIXe siècle. Elle a été réalisée au Studio Baxton, en plein cœur de Bruxelles. Je voulais absolument bosser avec ces gens pour réaliser la pochette du disque. Les images sont d’une redoutable précision. Sur un portrait, par exemple, les moindres détails du visage apparaissent : rides, imperfections de la peau, etc. On voit tout. Cette représentation correspond bien à l’esprit du disque. Dans sa forme, Living by the

« Même si mon album a concrètement vu le jour en Belgique, il est traversé d’innombrables envies d’ailleurs »

théon personnel. C’est ma cousine qui m’a initié à cette musique. C’était au début de mon adolescence, pendant les vacances. J’ai vécu cette découverte comme une révélation. J’écoutais ça en boucle en lisant des bouquins de Stephen King. Aujourd’hui, j’ai délaissé la littérature du ‘maître de l’horreur’ et le rock de Led Zeppelin. Mais ça reste dans mon ADN ». En une prise de sang, on décèle en effet quelques traces laissées par ces vieux démons (le single My Bird vient siffler sa mélodie sur les braises de Stairway to Heaven). On se délecte aussi d’une reprise de Lilac Wine, titre écrit en 1950 par James Shelton et popularisé par de grands écorchés (Nina Simone, Jeff Buckley). Ailleurs, entre la guitare et le violoncelle, Lylac abandonne ses sentiments sur des arrangements moelleux, toujours confortables. Soit un havre de paix pour les âmes sensibles.

Commune : Ixelles album : Living by the Rules We’re Making Concert : 12/1, 19.30, Botanique,

www.botanique.be Info : www.lylac.be À suivre sur

Rules we’re Making procède d’une véritable mise à nu. Avec Lylac, je m’efforce d’être authentique. Parce que dans les faits, chaque musicien veut plaire, toucher un public et séduire de nouvelles oreilles. Mais si on veut rester entier, il faut juste s’écouter, sans chercher à être aimé. Pour ça, je ne trompe pas les gens sur la marchandise. Mes chansons enferment à la fois mes forces et mes faiblesses. Voilà ce que cet objet suggère. Ce cliché découle donc d’une réflexion sur mon rapport à la création ».

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Š Frank Loriou/Agence VU

Brussels Jazz Festival It’s a new dawn, a new day, a new life

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‘Not many geniuses are happy-go-lucky people’

Lisa Simone EN

Nina Simone was not just an iconic singer, pianist, and civil rights activist – she was also a troubled soul. Something her only daughter, Lisa, has now come to terms with in an arresting piece of personal testimony in the documentary What Happened, Miss Simone? and on a solo album, All Is Well, twelve years after her mother’s death. Tom Peeters

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er life and career have been radically different, but Lisa Simone (born in 1962), a former musical actress and once an engineering assistant in the US Air Force, sees more and more parallels between her own life and that of her mother, Nina Simone (1933–2003). In an intimate documentary portrait that came out last year, What Happened, Miss Simone?, Lisa revealed that she had to run away from her own mother at the age of fourteen because she could no longer cope with her hurtful insults and intimidation. The jazz legend’s dark, tormented

side may have helped to raise songs like “My Baby Just Cares for Me”, “I Put a Spell on You”, “Ain’t Got No, I Got Life”, and “Feeling Good” to the level of soulful musical heritage, but she could be unbearable for the people closest to her. “She never completely got over the pain that was inflicted on her when, as a young black woman, her dreams of becoming a classical concert pianist were dashed,” Lisa Celeste Stroud, alias Lisa Simone, told us on the phone. Nina Simone’s 53-year-old daughter had just checked into the La Créole Beach Hôtel & Spa in Guadeloupe, and we offered her our best

wishes, as it was 4 December. Her father was born in 1925, her parents were married in 1961 (they divorced when Lisa was ten), and in 1995, she met her present partner – all on the same day of the year. It’s nice to be able to celebrate that in Guadeloupe. Nina Simone: Yes, but I’m here in the first place to perform. My husband isn’t with me. He’s catching the plane this evening with my daughter, and we’ll see each other in 48 hours’ time in France, where I live and where I recorded All Is Well. All is indeed well now, but on the album’s title song, things don’t seem to be completely

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Brussels Jazz Festival It’s a new dawn, a new day, a new life Simone: No, because it is my truth and my mother’s too. It happened when I was between nine and fourteen. I suppose that, in her eyes, I made the mistake of growing up, asking questions, being independent, starting to get breasts, because suddenly she didn’t see her baby any more, and she couldn’t handle that. When I was sixteen, I wrote her a letter. It said in it, literally: “Do you know that I tried to commit suicide in January 1977?” I’m so open about it because too many people go to psychiatrists, take pills, drink, and so

“My mother never got up with the intention of fucking up her child. People who are brought up in painful situations often pass that pain on” on in order to get cured, while we don’t talk to each other any more. I want to help them realise that they aren’t alone with their pain. I kept hearing people say, “Oh my god, you’re Nina Simone’s daughter! What a great life you must have.” While all I could think was: “If only you knew.” But I didn’t want to share my pain from a perspective of anger. I have learned to forgive. That distinguishes me from people who are still angry all the time. Believe me, if I had given that interview three years ago, I would have sounded very different. I have the feeling that people only started to see me as Lisa and not as “the daughter of” after my move to France in September 2013 and the release of All Is Well a year later.

NL | De tweede editie van het Brussels Jazz Festival wordt ingeluid door Lisa Simone, de dochter van de iconische zangeres en burgerrechtenactiviste Nina Simone, die op haar nieuwe album in het reine komt met de pijn. FR | La seconde édition du Brussels Jazz Festival sera lancée par Lisa Simone, la fille de la légendaire chanteuse et défenseuse des droits civiques Nina Simone. Sur son nouvel album, All Is Well, elle se réconcilie avec la douleur.

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Over the first years of your career on Broadway, even your own parents didn’t support you. How did it feel when they were finally sitting there in the audience as you stole the show in Rent in the late 1990s? Simone: I was completely on edge! But afterwards, my father said, “Wow!” He finally seemed to accept my choice; and my mother, who had always asked me reproachfully, “Why would you take up singing?”, had come round too. For a long time, she couldn’t imagine that I would end up in the industry in which she herself had suffered so much pain. Why should her only child go through the same hell? “You nigger, what do you mean you want to do classical music?!” That’s what they said to her back then. Whites played classical music; blacks had to stick to blues, gospel, and jazz. It was hard enough for my mother being naturally gifted, but having ambitions to make it in the classical world was just about the same thing back then as saying she wanted to be president of the US. When you were a child, you and your parents lived right next to the family of the late Malcolm X, who, like your mother, fought for equal rights for the black population. Are you still in contact with them? Simone: Yes, we’re still very close. Malcolm X had six daughters. I was seen as a bit like the seventh daughter in the family. We really grew up together. Especially during our childhood years, our families did a magnificent job of sheltering us from the outside world, so that, even in an exceptional family, we could lead a normal life. We went to school and to camp just like every other child, we cycled and skipped, in

© Frank Loriou/Agence VU

resolved: “All is well I keep telling myself / When the tears won’t stop / and I keep rocking back and forth.” Simone: Nonetheless, those three words have more or less become my mantra since I recorded the album. I wrote the song earlier. During that particular fit of weeping, I was really melancholy and miserable. I still remember it well: when I was finished crying – I was in the car – I was so quiet that a squirrel actually stuck his head in. [Laughs] The turning point came not long afterwards, when I learned to meditate. I did a three-year course to see how I could heal myself. I finished that in April. I have learned to put the pain behind me and to go through life in a more carefree way. So everything really is well with me. So, in a sense, that song was a prophecy. Did your testimony in the documentary about your mother’s life not lead to a catharsis? Simone: Oh yes. The documentary-maker, Liz Garbus, interviewed me for three hours: she started with the day I was born and worked her way through my whole life. When we started, I was in the mood for it. I was just back from meditation school, and I felt completely zen. [Laughs out loud] But, oh boy, 45 minutes later I was a wreck… It was chastening because, when she was on her deathbed, I had promised my mother that I would make sure she wasn’t forgotten. The last time I spoke to her, I said, “Don’t worry. I have your bag. You can go.” With this documentary realised, my promise has been kept. I definitely see it as a part of my healing process… Lots of people wondered how I could share some not very pleasant things about her with the world. But I thought the time was right. Not many geniuses are happy-go-lucky people, and I’m forgiving. I know my mother never got up with the intention of fucking up her child. People who are brought up in painful situations often pass that pain on. So you’re not sorry you revealed that a time came when your mother was no longer the comfort in your life, but had become the monster in your life.


short, we had fun – and all that while our parents were going on the great marches and were being shadowed by the FBI and God only knows what else. The motto of the documentary about your mother has become extremely topical once again: “I tell you what freedom is today: no fear.” The struggle still isn’t over, to judge by, for example, the constant stream of reports of disproportional US police violence against blacks. Simone: I think that will never stop. I still see a lot of segregation and discrimination.

And it is now also inflicted on other colours, or more subtly. With a black president, I find it worrying to see so much barefaced racism. But as they say in America, and I’m sure it’s the same in other parts of the world: the more things change, the more they stay the same. More and more people realise that America, the land of the free and the home of the brave, is just bullshit. Isn’t it tragic that we still have to talk today about things that my parents, my neighbours, my uncles and aunts, and so many people before them, marched against and

It is painful, yes. Do I wish things were different? Yes! But what can you do if your homeland rejects you? I know that the whole country didn’t betray me…but, for healing, going away was the best solution. People keep asking me when I’ll come back and give some concerts again, but I just don’t feel like it. So, paradoxically enough, I once again find myself in the same situation as my mother. She once said that you were both griots, like the traditional, hereditary West African musicians and story-tellers, who sought to develop a special bond with their public.

“Isn’t it tragic that we still have to talk today about things that my parents, and so many people before them, marched against and were lynched for?” were lynched for? Where are today’s heroes? When is another public figure going to stand up who will use his or her influence to make a difference? Not many artists speak out either. Simone: But look at the state of the music industry! We’re talking about corporations, about money, propaganda, and brainwashing… I first heard that last word spoken by my mother. She said exactly the same things. And then everyone, held spellbound by the screens on their telephones and computers, is so caught up in individual stuff that it is almost impossible for a social dynamic to emerge again. The first thing I heard an executive of an American record company say when I submitted my CD was, “How old is she?” A little later, they said, “Sorry, we can’t help you any more.” So I have now left the US for the second time. After serving eleven years in the armed forces [from 1980 to 1991 – TP] and as a veteran of the [first] Gulf War, my disgust with my own country goes deep. I have noticed that people in Europe are not so judgemental. I have regained my faith in humanity. Is it hard to take a stand against your country like that? Simone: My country forced me into that position, just like it did to my mother.

Simone: Yes, that’s true, and believe me: I’m about to start recording my second album [two earlier solo albums, Simone Superstar and Simone on Simone, clearly belong to a chapter that is now closed – TP], and more than ever, I’m aware that it’s about sharing emotions. For most of my life, I’ve lived in pain. Whether I was angry or miserable, worried or in despair, it was all a form of pain. Now I want to be able to look at that pain, take myself in hand, and at the same time write songs that can also heal other people. I don’t do angry songs any more, and if another one happens to slip out, then I certainly don’t want to be angry when I perform it in concert. The last time we saw you performing here was in the Sing the Truth project in honour of your mother, when you paid her a tribute along with the singers Angélique Kidjo, Dianne Reeves, and Lizz Wright. Simone: If other people wish to pay a tribute to my mother, then I’m delighted to be part of it. I had made her that promise, you know, and sometimes you have to be the squeaky wheel to get people to recognise that. I’ve had to do that for most of my career. It has not been easy for me.

Lisa Simone

13/1, 20.15, Flagey, www.flagey.be

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Brussels jazz festival In bloom

Black Flower

‘It’s only now that this musical amalgam could emerge’

EN | Black Flower’s Ghost Radio, which they’ll be presenting at the Brussels Jazz Festival, is the first of a series of albums with improvised material. “Our music sounds like it’s coming out of one of those old radios with knobs and all sorts of interference: you never know exactly what you’re listening to.” Tom Peeters

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B

ut what exactly you’re listening to doesn’t really matter that much, according to Nathan Daems (also of the Ragini Trio and the Antwerp Gipsy-Ska Orkestra), Black Flower’s composer, saxophonist, and flautist. Since their debut album, Abyssinia Afterlife, the fivestrong combo has built up a following as the most exciting local representative of the Ethio-jazz genre, first made popular in the 1960s by Mulatu Astatke. “I play Ethiopian melodies, but maybe with the phrasing and articulation of Balkan Gypsies and with harmonic progressions from Greek rebetika from before the Second World War. So it all sounds like a mishmash in which it becomes very difficult to distinguish where everything comes from. Precisely by bringing so many things together, it also becomes music of today. Yesterday, here in Brussels, I found myself in a Syrian’s home, jamming with a Greek and a Gypsy. Forty years ago, that wouldn’t have been an option. So that’s another reason I like to call it today’s traditional Flemish music, no matter what nationalists might think of that.” And so the vision of Prester John, the mythical Christian priest-king/musician from Ethiopia, whom you focused on on your debut album, is finally fulfilled. Nathan Daems: Europeans really did go looking for him in the Middle Ages. They wanted to form an alliance in order to hem in the Muslims, but they never found him. Our point is that maybe he didn’t want to be found, because people’s minds weren’t ripe enough yet to allow different cultures to encounter and to enhance each other. Four hundred years ago, Europeans, who were afraid of everything that wasn’t white, were not open to that. Today that’s beginning to change, although there are certain political and social forces that would still rather see a clash. Our music, which reconciles influences from Ethiopia, Africa, the Middle East, and India with Western music and lots of jazz – which is itself already a blend of classical music, slave music, blues, and work songs – symbolises the Prester John vision of the future. The fact that someone can enjoy our music without having a clue about where it comes from is itself a consequence of that blend of cultures.

The new CD you are presenting at the Brussels Jazz Festival is a shadow album. Tell us what that means. Daems: For some time now, we have been playing with the idea of recording a jam session. But we never found the time, until our trumpeter, Jon Birdsong, booked a studio. Over a single weekend, we recorded about ten hours of music and we have now selected just under an hour of it. The realisation that we could also just “play” an album, rather than “make” it, gave us such a boost that we have decided that, after every normal album, we will record an improvisational album or interim report. Why does the sleeve show an old black-and-white photograph of a man with two huge ear trumpets, listening to the universe? Daems: The image of someone from the past who is listening to the future just seemed right. Behind Ghost Radio there also lurks the idea of one of those old radios with knobs and all sorts of interference. On the first improvised track, we are clearly looking for an appropriate station. On the second, which sounds a bit more tuneful, you can hear that it is already more of a real number. What was the advantage of that way of working? Daems: We could work our way into the purity of the notes. Sound suddenly became more important than harmony and composition. That results in a somewhat more abstract and more impressionistic overall sound. We didn’t need any brilliant chord progressions to make the difference. For a composer, that is pretty challenging, as sometimes you spend whole nights looking for the perfect composition, whereas it now turns out that tossing off an amazingly simple little tune can be more efficient. Take “Bones”, for example. Originally, I had improvised that slow waltz for a soundtrack [for the Palestinian film noir Love, Theft and Other Entanglements, TP], but I reworked it later with the group. When we performed it live recently on French radio, everyone was crazy about it. So maybe the greatest thing about improvising is that you get there when you don’t try too hard.

“I like to call it today’s traditional Flemish music, no matter what nationalists might think of that”

Black Flower

15/1, 22.30, Flagey, www.flagey.be

That’s a first! Antoine Pierre Urbex 16/1, 20.15, Flagey

You might know the young drummer and percussionist Antoine Pierre as the sideman of Philip Catherine’s, Jean-Paul Estiévenart’s, or Toine Thys’s trios, or as a quarter of TaxiWars led by Tom Barman and Robin Verheyen. But the winner of the Toots Thielemans Jazz Award 2014 is more ambitious than that. He went to New York for extra training and is now presenting Urbex, the first album by his octet (!), featuring not only leading wind players like Estiévenart and Thys, but also Bram De Looze on piano.

Celebrating Jacques Brel: David Linx & Brussels Jazz Orchestra 20/1, 20.30, Flagey

Musicians from the Brussels Jazz Orchestra (BJO) wrote new arrangements for songs by Jacques Brel and then recorded them at De Bijloke in Ghent. Orchestra director Frank Vaganée compares Brel’s chansons to those in the Great American Songbook; they are thus ideally suited to be transformed into jazz standards. And with David Linx, the Parisian Belgian who has collaborated with the BJO several times already and recently tackled Claude Nougaro’s work, they have also found a perfect voice.

Tord Gustavsen feat. Simin Tander 21/1, 20.15, Flagey

This month, Norwegian pianist Tord Gustavsen is presenting What Was Said, his first album with the Afghan-German vocalist Simin Tander (and drummer Jarle Vespestad). They called in the help of an Afghani songwriter to translate traditional Norwegian hymns into Pashto, but Tander also sings texts by the Persian mystic Jalal ad-Din Rumi and by the American poet and Beat-poet inspirer Kenneth Rexroth. Unconventional but hyper-sensual. Brussels Jazz Festival

13 > 23/1, Flagey, www.flagey.be

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Gökhan Girginol

‘Theater is meer dan acteren’

© steven de vries

NL | In zijn eerste eigen grote KVS-project evoceert de Genkse theatermaker Gökhan Girginol de brute kracht van het creatieve leven dat hij opzocht in de mijnwerkerscité waar hij opgroeide, en dat hij later ook terugvond in andere gemeenschappen in de marge. MichaëL Bellon 14

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Theater Robin hood in de cité

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ökhan Girginol studeerde drie jaar geleden af als theatermaker aan het RITCS en rolde daarna meteen van het ene project in het andere. Hij speelt een van de hoofdrollen in de film Problemski Hotel van Manu Riche, had een belangrijke rol in de VTM-serie Spitsbroers en maakte, naar aanleiding van vijftig jaar Turkse migratie, met de bewoners van de mijncités in zijn geboortestad Genk het grootschalige theaterproject Herzaman. Enkele onervaren jonge kunstenaars die daaraan meewerkten, dragen ook bij aan de nieuwe theaterproductie Robin Hassan Hood, waarin Girginol op een heel beeldende manier de sfeer van het creatieve leven in de marge schetst. Als we hem spreken, heeft Girginol pas een workshop voor het jongerenproject Transfo-Collect gegeven in GC De Kriekelaar. “Transfo-Collect organiseert toneelateliers voor Brusselse jongeren, in de hoop dat ze daarna op de een of andere manier hun weg in het theater vinden,” legt hij uit. “Het RITCS en De Kriekelaar namen het initiatief omdat niet alle Brusselse jongeren de weg naar de toneelscholen vinden, of een plek hebben om zich op langere termijn te ontwikkelen. Het is geen school, maar een soort werkplaats die professioneel structuur biedt en toonmomenten mogelijk maakt.” Mooi dat je je als jonge maker ook al bezighoudt met lesgeven. Gökhan Girginol: Voor mij is dat niet lesgeven. Het is kennis verspreiden en daar zelf ook wijzer van worden. Voor er in mijn leven sprake was van kunst of theater, was ik altijd al bezig met mensen samen te brengen om samen dingen te creëren. Mijn grootvader en mijn vader waren mijnwerkers, en ik ben geboren in 1988, het jaar waarin de mijnen bij ons zijn gesloten. Ik heb dus wel wat meegekregen van de solidariteit die er toen heerste. Het huis zat altijd vol met vrienden en buren, kinderen mochten buiten spelen zonder dat hun ouders paranoïde werden, het gebeurde geregeld dat je eten kreeg en ging slapen bij de buren om dan ’s anderendaags terug naar huis te komen. Ik denk nog wel eens met nostalgie terug aan die tijd, maar dat collectieve gaat ook goed samen met theater maken. Ik was amper uit de humaniora of ik regisseerde al gastjes in een buurthuis. Voor mij is theater meer dan gewoon wat kunst maken en acteren. Ik vind de ziel belangrijk. Dat zie je ook in de vorm van de din-

gen die we maken. Het is geen repertoire. Ik wil samen iets vertellen en probeer dat op een universele manier te doen. De kunsthumaniora waren jouw spreekwoordelijke redding. Hoewel je pa sceptisch was, ben je daar uiteindelijk thuisgekomen. Girginol: Ik had al zoveel uitgeprobeerd dat ik ongeloofwaardig was geworden. Maar wat ik tot dan had kunnen uitproberen, was heel beperkt, hoogstens het beste van het slechtste. Als ik zei dat ik muziek wilde spelen, dan moest ik mijn plan trekken met die gitaar die toevallig thuis stond, begrijp je? Mijn pa wilde me na enkele verpeste kansen de bouw in sturen, maar mijn passie lag bij zelfexpressie: schrijven, muziek maken, discussiëren, een groot bakkes opzetten… zolang er maar iets bewoog. Toen ik hoorde dat dat in de kunsthumaniora mogelijk was, kwam mijn motivatie terug. Ik ben nooit meer blijven zitten en op het RITCS haalde ik twee keer onderscheiding. Voordien werd ik weleens als een zot afgeschilderd. Ik had me die rol ook eigen gemaakt omdat ik me zo meer kon permitteren. Maar je mag nooit iemand onderschatten of vastzetten in een rol. Ik zat anders in elkaar en moest mijn plek vinden. Ook op het RITCS had je het niet makkelijk. Girginol: Het was een zware studie. Mijn pa raakte ook opeens verlamd, en ik heb toen een jaar na mijn studie in een kraakpand aan de Kruidtuin gewoond. Maar ik had er veel voor over. Mensen die me zagen spelen in Spitsbroers dachten dat ze mij rechtstreeks van de straat hadden geplukt. Maar achter die rol zat een hele opleiding en een lang nomadenverhaal. Wat was het uitgangspunt voor Robin Hassan Hood? Girginol: Ik wilde niet het verhaal van Robin Hood vertellen. Ik vond het skelet geschikt als vertrekpunt voor een stuk in de beeldende taal die ik had ontwikkeld met Woyzeck Serdi Faki, Herzaman en tijdens mijn opleiding aan het RITCS. In het levensverhaal van de verstotenen, de paria’s of de vrijbuiters van Sherwood Forest, herkende ik mijzelf, vandaar die woordspeling. Robin wordt Hassan, en de “hood”, dat zijn de getto’s, de cités, de

achterbuurten waar ik vandaan kom en waar ik altijd weer in beland – of ik nu in Genk, Brussel, Istanbul of Nepal ben. Ook in Nepal heb ik de slums bezocht, waar verschillende gemeenschappen moeten zien samen te leven en creatief moeten zijn met het weinige dat ze hebben. Creatief zijn behoort daar tot het gemeenschappelijke erfgoed. Zelf speelgoed maken bijvoorbeeld – de poëzie daarvan spreekt me heel erg aan. Onze voorstelling is een beeldenstorm van oerbeelden die de sfeer van zo’n universele “hood” neerzet. We hebben daarvoor met mijn vrienden van Vidski gefilmd op verschillende plaatsen met een tijdloos karakter in Genk, en die beelden laten we samen-

“Mijn pa wilde me de bouw in sturen, maar mijn passie lag bij zelfexpressie: schrijven, muziek maken, een groot bakkes opzetten” komen of botsen met de toneelbeelden. Op het podium staan Recep Yagizoglu, een oudere acteur, danser Mohamed Boujarra en acteur Soufiane Chilah, die recent nog in Black heeft gespeeld. Ikbal Muhammet is een soefizanger, en onze coach, Willy Thomas, spreekt live slogans uit en werkt vooral langs de zijlijn mee aan de voorstelling. Ik doe de inleiding en heb dus als een zwerver verschillende bronnen aangeboord en daarbij geen negatieve of positieve oordelen uitgesproken, maar ook niets verbloemd. Robin Hassan Hood

14 > 16/1, 20.00, KVS, www.kvs.be

FR | Dans son premier grand projet, l’homme de théâtre gantois Gökhan Girginol évoque la force brute de la vie créative dans la cité minière où il a grandi et qu’il a retrouvée plus tard dans d’autres communautés marginalisées. EN | In his first big project, Genk-based theatre director Gökhan Girginol evokes the brute force of the creative life in the mining town where he grew up, and which he later discovered in other marginalised communities.

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Forcément multiples

Fluorescence collective FR | Elles sont trois mais elles ne sont qu’une. Les trois filles de Fluorescence Collective incarnent trois facettes d’une même personne dans Nous qui sommes cent. estelle Spoto

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’une est suisse, l’autre française, la troisième belge et c’est à Bruxelles, lors de leurs études à l’INSAS qu’elles se sont rencontrées. Pour leur première création ensemble, Noémi Knecht, Sophia Geoffroy et Hélène Lacrosse, les trois filles de Fluorescence Collective, montent Nous qui sommes cent de l’auteur suédois d’origine tunisienne Jonas Hassen Khemiri (Invasion !, monté

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simultanément au Théâtre de Poche et au Théâtre Varia en 2012, le roman Un œil rouge). Une pièce sur nos identités forcément multiples. Qu’est-ce qui vous plu à ce point dans ce texte pour vous motiver à le monter comme premier projet de votre collectif ? Sophia Geoffroy : Ce qu’il y a de particulier dans cette pièce, c’est que c’est une matière textuelle, un texte-matériau que

l’on peut vraiment s’approprier. Il y a très peu de didascalies et les personnages ne portent pas de noms comme dans une pièce classique. Les personnages, c’est juste 1, 2 et 3. Noémi Knecht : 1, 2 et 3 sont trois femmes d’âges différents, mais qui sont en fait trois facettes d’une même personne. On traite ces trois personnages comme trois pulsions de vie, trois désirs différents. C’est une pièce sur la construction personnelle, l’identité multiple, le conflit intérieur. Qui joue qui ? Noémi Knecht : En fait, on a respecté l’ordre de nos âges dans la réalité. Je suis 1, le personnage le plus jeune. C’est la pulsion qui tend vers la révolution, la confronta-


théâtre 1, 2, 3, ce sera bien toi ! Hélène Lacrosse : Mais je pense qu’on se

tion au monde, elle teste tout ce qu’elle peut tester. Hélène Lacrosse : Je suis 2, la femme d’âge moyen. Elle représente plutôt l’envie de construction, que ce soit dans la vie en couple ou la vie professionnelle. Elle ne veut pas laisser les autres bousiller tout ce qu’elle essaie de mettre en place pour avoir une vie un peu stable. Sophia Geoffroy : Je suis 3, la voix de la sagesse, celle qui est peut-être moins en prise directe avec les conflits, qui porte sur tout ça un regard un peu attendri. Elle essaie de négocier. Ces personnages collaient avec vos âges, mais aussi avec vos caractères ? Noémi Knecht : Je crois que ça colle pas mal...

reconnaît toutes dans les trois personnages. On n’est jamais totalement une seule chose et on peut passer dans sa vie par des moments où on a envie de tout balancer et de partir vivre dans un autre pays, et puis par d’autres moments où on a envie de construire... Je ne veux pas me laisser enfermer dans un seul de ces trois personnages. Noémi Knecht : Ça nous arrive dans notre vie d’être complètement mièvre et de se dire que tout ce qu’on a envie de faire, c’est de rester à la maison avec son copain et de lui préparer à manger. Et puis deux jours après, on se dit que ce n’est pas possible du tout et ce qu’on voudrait, c’est sortir et se bourrer la gueule avec des copines. Cette pièce parle des choix qu’on fait, de la vie qu’on a envie de se construire, de s’inventer. Quand on a lu cette pièce, ça nous a frappées toutes les trois par rapport à l’endroit où on en était dans nos vies : ça ne faisait même pas un an qu’on était sorties des études, c’était le moment où on commençait vraiment à faire des choix : qu’est-ce qu’on va faire ? quelles batailles on mène pour construire une vie qui nous plaît ? Hélène Lacrosse : Ces trois personnages, ce sont trois désirs différents mais qui ne peuvent pas exister l’un sans l’autre. Il y a entre ces trois femmes une espèce de lutte à mort pour prendre le pouvoir et imposer leur vison de la vie parfaite et en même temps, ça ne fonctionne pas quand elles se retrouvent isolées ou seules. Elles doivent fonctionner de manière complémentaire. On est multiple et il faut l’assumer. Nous sommes tous cent à l’intérieur de nous-mêmes. Il y a quelque chose d’universel là-dedans. Sophia Geoffroy : Je me suis demandé comment l’auteur, qui est un homme, avait écrit cette pièce. Je l’imaginais à 30-35 ans (la pièce a été publiée en 2009, NDLR), en tant qu’auteur d’origine tunisienne, juste avant le Printemps arabe et je me suis dit que ce type se posait ces questions : est-ce que je vais mener un combat politique, écrire pour faire avancer les choses ? Ou est-ce que

j’écris des romans en me déconnectant de tout ça ? J’ai l’impression que Jonas Hassen Khemiri a écrit cette pièce avec les masques de trois femmes mais qu’en fait, ça le concerne lui directement. La pièce suit-elle un fil narratif précis ? Noémi Knecht : On suit de façon plus ou moins linéaire la vie de cette femme, qui passe par des extrêmes, des retours en arrière... Il y a une forme très légère qui finit sur quelque chose de plus sérieux, qui dit que finalement, ce qui était important dans cette vie, c’était qu’on soit passé par tout ça, par des envies différentes.

« Il ne faut pas abandonner le combat de vouloir mener tous ces rêves de front » C’était important d’avoir rêvé à la fois d’être une femme au foyer modèle et d’aller sauver des enfants en Ouganda. Il ne faut pas abandonner le combat de vouloir mener tous ces rêves de front. Quelque part, cette pièce nous dit de ne pas nous laisser enfermer dans une seule voie. En fait, même les rêves qu’on a perdus, c’était chouette de les avoir rêvés. Hélène Lacrosse : Ce qui est étonnant, c’est que l’écriture est assez ludique, très drôle. Il y a vraiment beaucoup d’humour. Les situations sont hyper cocasses, c’est énorme ce qui arrive à cette femme. Et en même temps, c’est assez banal. C’est parfois ce qu’elle en fait à l’intérieur d’ellemême qui devient énorme. L’écriture a un côté un peu caricatural, mais en même temps, c’est très juste dans ce que ça touche au final. C’est une pièce où l’on rigole et qui en même temps pose vraiment des questions profondes. nous qui sommes cent

13 > 23/1, Théâtre National, www.theatrenational.be

NL | In Nous qui sommes cent, een stuk van de Zweedse auteur met Tunesische roots Jonas Hassen Khemiri, vertolken de drie jongedames van Fluorescence Collective drie facetten van eenzelfde personage. EN | In Nous qui sommes cent, a play by Jonas Hassen Khemiri, a Swedish author of Tunisian heritage, the three young ladies of the Fluorescence Collective play three facets of the same character.

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cinema de asielzoeker versus Beckett

‘Ik probeer de verdwazing te vertellen’

Manu Riche

Manu Riche verrijkte de wereld met reportages voor het legendarische RTBF-programma Strip-tease, de documentairereeks Hoge bomen en een portret van dEUS-opperhoofd Tom Barman. Sinds een jaar of vier is hij overgeschakeld op fictie, eerst met een theatervoorstelling over voetbalprofeet Raymond Goethals, nu met een verfilming van Dimitri Verhulsts boek over de surplacende asielzoeker: Problemski Hotel. “Een komedie om te wenen.” Niels Ruëll 18

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© KRis dewitte

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“Het is geen film over de vluchtelingenproblematiek, maar hij zegt wel via die mensen iets over wat wij vandaag zijn: verloren�

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Cinema de asielzoeker versus Beckett

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eetje voor de Brusselaars: Problemski Hotel is opgenomen op de bovenste verdieping van de bruinzwarte torens die de Generale Bank eind jaren 1970 liet optrekken naast Bozar. Ze worden straks met de grond gelijkgemaakt om plaats te ruimen voor een nieuw Belgisch hoofdkwartier van BNP Paribas Fortis. Aan dezelfde achtergebleven grote vergadertafel waar ooit de Belgische financiën werden beslist, liet regisseur Manu Riche asielzoekers uit alle hoeken van de wereld aanschuiven. In de op het boek Problemski Hotel van Dimitri Verhulst gebaseerde, gelijknamige film observeert Bipul onthecht en illusieloos het wedervaren van asielzoekers die achteruit noch vooruit kunnen, die verleden noch toekomst hebben, die gevangen zitten in een heden dat nooit de bedoeling is geweest. Bipul moet zijn houding en ideeën in vraag stellen wanneer hij verliefd wordt op de jonge, levenslustige Lidia, die wél nog gelooft in een betere toekomst. Links en rechts wordt Problemski Hotel een erg actuele film genoemd. Klopt dat wel? Ik zie enkel oppervlakkige verbanden tussen jouw film en de opvangcrisis of het fel toegenomen aantal mensen dat asiel aanvraagt. Manu Riche: Je hebt gelijk. We konden ten eerste onmogelijk voorzien dat er een asielcrisis zou losbarsten. Ten tweede is het mijn wil geweest om uit de realiteit van ‘de vluchtelingenproblematiek’ te stappen. Het is meer een film die met die mensen iets vertelt over wat wij vandaag zijn: verloren. We zitten in een situatie die we met onze intellectuele infrastructuur niet kunnen uitleggen. Het boek, de bewerking, de setting, de personages, de samensmelting van realisme en het burleske proberen dat te vertellen. De verdwazing. Waar zijn we vandaag? Problemski Hotel gaat over de surplacende asielzoeker en het accent ligt eerder op het surplacen dan op de asielzoeker? Riche: Ja. Dat was voor mij van in het begin duidelijk. Het boek dateert uit 2003 en ging verder dan de typering van de asielzoeker. Ik wou het verfilmen omdat het niet verviel in realisme en eigenlijk over ons gaat. De mensen die voor de vluchtelingen moeten instaan, zijn niet minder verloren. Voor mij is het een zeer beckettiaanse situatie. Ik heb Beckett destijds heel graag gelezen. Wat hij zegt, is zo juist. Beckett vindt de woorden en de

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manier om te zeggen dat het uiteindelijk hopeloos is. Mijn eerste reportage voor Strip-tease draaide ik in de Mokafé in de Koninklijke Sint-Hubertusgalerijen. Ik filmde twee oude dames die de tijd doden, een zeer beckettiaans tafereel. We proberen van alles uit te vinden om ons schoner te maken maar uiteindelijk weten we waar we naartoe gaan. Ik vind dat we daarmee mogen lachen. Ik hoop dat de film dat ook overbrengt. Het is een komedie om te wenen. Hopeloos maar niet wanhopig? Riche: Hopeloos maar niet wanhopig. Een verschil met het boek van Verhulst is dat je het Kempische dorp Arendonk hebt vervangen door de anonieme stad Brussel. Wat leverde dat op? Riche: In Arendonk zou ik hebben vastgezeten aan realisme en dat wou ik niet. Dan was ik verplicht om rekening te houden met het Vlaams-provinciale aspect. De Vlaamse dorpsbewoner die de vreemdeling niet begrijpt… Dat vond ik niet interessant. Ik wou een stad, maar ik wou vooral een plek in de hoogte. Iemand uit Aalst gaat het Fortis-gebouw niet herkennen. Er is geen duidelijke aanwijzing dat het

Volgens mij is ze voor de camera zelfs nog beter dan op de planken. Zoals bijna elke acteur in Problemski Hotel had ze een verhaal. Ze heeft een gedeelte van de film meegemaakt. Ze kwam van Kazachstan naar hier. Ook bij Tarek hebben we gebruikgemaakt van zijn persoonlijkheid en ervaring. Hij is van geboorte een Palestijn. Zijn ouders zijn naar Jordanië gevlucht en vervolgens naar de Verenigde Staten. Zij wonen nog altijd in Chicago. Zelf is hij via New York naar Brussel getrokken om een opleiding bij P.A.R.T.S. te volgen. Hij kon Bipul zeer goed gestalte geven omdat hij door zijn taal en referenties Amerikaan is, maar tegelijk heel erg bezig is met de Palestijnse kwestie en de wereld rondreist met Brussel als uitvalsbasis. Dat maakt er een non-iemand van. Net als Bipul. Toen ik de set bezocht, zag ik Josse De Pauw verkleed als Sinterklaas, maar in de film ontbreekt hij. Wat is er gebeurd? Riche: In de montage zie je dat sommige scènes werken en andere niet. Ik moet eerlijk toegeven dat de Sinterklaas-scène op papier grappig was, maar in mijn regie kwam het er niet uit. “J’ai foiré,” zeggen ze in schoon Vlaams. Met Josse heeft dat

“We proberen van alles uit te vinden om ons schoner te maken maar uiteindelijk weten we waar we naartoe gaan. Ik vind dat we daarmee mogen lachen” verhaal zich in Brussel afspeelt. Ik zocht een plek waar je tegelijk deel uitmaakt van de wereld en niet. Een wereld boven de wereld waar de mensen geen greep krijgen op de realiteit. Het is een metafoor voor de dingen nooit echt vast kunnen pakken. Opvallend: je werkt met acteurs van heel verschillende pluimage. Neem nu je hoofdrolspelers: Tarek Halaby is een aan de Brusselse dansschool P.A.R.T.S. opgeleide performer, Evgenia Brendes een jong talent dat al acteerde voor Toneelgroep Amsterdam. Riche: Tijdens de casting konden we niet weten dat Evgenia zo snel zou doorbreken. Maar haar talent was manifest. Het is geen toeval dat ze al meespeelde met Toneelgroep Amsterdam en tg STAN.

niets te maken, hij was perfect. Problemski Hotel was je eerste fictiefilm. Hoe evalueer je de ervaring? Riche: Daar kan ik kort op antwoorden: ik ben al in de weer met een nieuw fictieproject. Het was een chaotische, maar heel fijne ervaring. Ik heb vooral genoten van de casting en de samenwerking met de acteurs. Ik heb het gevoel dat dat juist zat. Ik broed niet alleen op een fictiefilm, maar ook op een documentaire en een theatervoorstelling. Fictie kost me vier jaar. Dat is veel te lang. Ik moet ondertussen ook met andere zaken bezig kunnen zijn. Je tempo is dat van een restless soul? Riche: Ik weet niet hoe dat komt. Ik werk liever aan drie dingen tegelijk dan aan één. Heb ik geen ideeën voor het ene, dan


De asielzoekers proberen al dansend te ontsnappen aan hun beckettiaanse situatie

hou ik me even met het andere bezig. De projecten hebben rijpingstijd nodig. Het moet bezinken en dan krijgt het vorm. Die tijd staat ook toe om na te gaan of het wel belangrijk genoeg is om het project verder te zetten. Ik ben geen film- of theatermaker die een leuk verhaaltje kan vertellen. Ik keur dat niet af, maar ik omhels het niet. Als het niets vertelt over de wereld van vandaag, dan is het voor mij zinloos. Op een of andere manier probeer ik telkens om een document te maken over wie we zijn, vandaag. Verschillen we vandaag zoveel van vijftien of vijftienhonderd jaar geleden? Riche: Misschien niet, maar ik denk dat het belangrijk is om die vraag telkens opnieuw te stellen. Hoezeer we ook op de mens van 1.500 jaar geleden lijken. Het is belangrijk steeds weer te vertellen wie we zijn. Daarom heb ik zo graag voor Strip-tease gewerkt. Ook dat was, soms toch, een constatatie van vandaag, van de hedendaagse wereld. Kan je nog naar die eerste Strip-teasereportages kijken? Riche: Toch wel. Problemski Hotel heeft veel dingetjes van Strip-tease. Het is nogal

immédiat: met een natuurlijke narrativiteit, een spontane cameravoering, een lichte toon. Ik denk dat ik die Strip-teasereportages vandaag niet meer zo goed zou kunnen doen. De spontaniteit en de naïviteit waren tof. Televisie is veranderd. Reality-tv is erbij gekomen. Je kan Striptease nu niet meer maken. Ook daarom vind ik het schoon om Strip-tease terug te zien. En het vertelt me iets over de media. Die manier van televisie maken bestaat niet meer en komt nooit meer terug. De release van Problemski Hotel valt samen met de herneming in Flagey van N: The madness of reason, Peter Krügers bekroonde film over Raymond Borremans die obsessioneel aan de eerste Afrikaanse encyclopedie werkte, maar nooit verder raakte dan de letter n. Riche: Dat moet je me niet vertellen. Dat was eerst mijn project. Ik ben in Abidjan nog Borremans’ encyclopedieën

gaan opkopen. Ik sta op de generiek. Ik kwam vijftien jaar geleden op het idee, maar liep vast. Soms heb je tijd nodig. Cinematografisch en intellectueel zie ik vandaag veel beter waar ik naartoe wil dan vroeger. Met Snake dance (een bijzondere documentaire over de merkwaardige Duitse kunsthistoricus en antropoloog Aby Warburg, nr) liep ik niet vast omdat ik mijn ideeën beter kon uiten. Peter Krüger heeft trouwens ook tien jaar nodig gehad voor N: The madness of reason. Ik ben heel blij dat het hem wel is gelukt. Zijn film is super. Peter en ik vertrekken niet van een bestaand format. We willen de dingen uitvinden. No problemski. PROblemski hotel

Release: 13/1 Re-release N: The madness of reason: 8/1

FR | Après son spectacle sur le prophète du foot Raymond Goethals, le réalisateur bruxellois Manu Riche revient avec Problemski Hotel, une adaptation du livre de Dimitri Verhulst sur un demandeur d’asile qui fait du sur-place. EN | After his theatre production about football prophet Raymond Goethals, the Brussels-based director Manu Riche is back with a film adaptation of Dimitri Verhulst’s book about an asylum seeker who has gotten stuck.

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© Hugo Van Beveren

River Jazz Festival Tutu puoane en bleu

Avec Joni Mitchell, entre pop et jazz

tutu puoane

FR | Après avoir mis à l’honneur Miriam Makeba et Billie Holiday, Tutu Puoane rend aujourd’hui un hommage musical à Joni Mitchell, l’artiste qui a réalisé, avec des albums comme Court and Spark, Blue et surtout Mingus, la symbiose parfaite entre la pop et le jazz. Georges Tonla Briquet

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a chanteuse sud-africaine Tutu Puoane peut déjà se targuer d’un beau CV. Des albums comme Song, Quiet Now et Mama Africa (avec le BJO) ont assis sa réputation aussi bien parmi les critiques qu’auprès d’un large public. Son hommage à Billie Holiday (dont il n’existe malheureusement aucun

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enregistrement) a connu lui aussi un grand succès. À l’occasion du River Jazz Festival, elle présentera son nouveau tribute, dédié à Joni Mitchell. Cette chanteuse canadienne (qui était aussi photographe et peintre) a commencé sa carrière à la fin des années 60 dans le circuit de la musique folk et des singer-songwriters.

Blue, sorti en 1971, a été un premier sommet dans sa carrière. Progressivement, Joni Mitchell s’est intéressée au jazz et a enregistré des albums avec les plus grands noms du genre. Pour Mingus, elle a pu collaborer avec des personnalités comme Herbie Hancock, Wayne Shorter et Jaco Pastorius.


Pourquoi aimez-vous tant vous glisser dans la peau d’autres chanteuses ? Tutu Puoane : Je ne me mets pas vraiment dans la peau d’un autre personnage, ce n’est pas le but. Ce qui est central, c’est la musique qui me touche et que je veux mettre en avant. Ce que cette personne a fait ou fait dans sa vie est secondaire. Bon, évidemment, si ce qu’il y a derrière les chansons ne collait pas vraiment, je ne me lancerais pas là-dedans.

« On apprend à apprécier encore plus les chansons de Joni Mitchell au fur et à mesure qu’on vieillit » Pourquoi avez-vous choisi Joni Mitchell pour ce nouveau projet ? Puoane : Pourquoi pas ? (Rires) La réponse est très simple : ses chansons sont tout simplement fantastiques, aussi bien la musique que les textes. Pour moi, Joni Mitchell compte certainement parmi les plus grands poètes de tous les temps. La richesse de son lyrisme est énorme, et aussi tellement profonde. Il m’a fallu des années pour comprendre vraiment à fond certaines paroles. A Case of You en est un bon exemple (Jef Neve a récemment livré une version magistrale de ce morceau pour son album One, NDLR). C’est un des premiers morceaux que j’ai découverts, mais c’est seulement dix ans plus tard que j’ai vraiment compris sa signification. Évidemment, j’ai moi-même vécu entretemps beaucoup de choses en tant que femme, en tant qu’être humain, en tant qu’artiste, j’ai évolué. C’est pour cela que les mêmes paroles ont pour moi un tout autre sens aujourd’hui. C’est justement ce

qui fait la force des textes de Joni Mitchell. On apprend à les apprécier encore plus au fur et à mesure qu’on vieillit. Comment avez-vous établi le choix final de ce répertoire ? Puoane : Ça n’a pas été facile. Au final, la liste des morceaux tournera principalement autour de son œuvre la plus connue, Blue. C’est le premier de ses albums que j’ai acheté et j’ai tout de suite été fan. Je me suis ensuite procurée le reste de sa discographie, mais Blue reste pour moi le sommet absolu. Et bien sûr, c’est sur cet album qu’il y a A Case of You ! Qui vous accompagnera pour ce concert ? Puoane : Au piano, il y aura Ewout Pierreux, mon mari. Pour le reste de la formation qui m’accompagne, j’ai choisi un trio néerlandais : à la batterie Jasper van Hulten, avec qui je travaille déjà depuis des années, le contrebassiste Clemens van der Feen et la saxophoniste Tineke Postma. Tineke et moi, on se connaît depuis très longtemps. Lorsque j’ai lancé ce projet, j’ai automatiquement pensé à elle et elle a été tout de suite emballée par l’idée. Tineke Postma a collaboré avec pas mal de grands noms, dont Terri Lyne Carrington et Esperanza Spalding, mais aussi avec Nathalie Loriers. Qu’est-ce qu’elle peut apporter de particulier à ce programme ? Puoane : C’est de toute façon une incroyable musicienne, mais ce que j’apprécie surtout, c’est son approche subtile. Contrairement à d’autres saxophonistes, chez elle, l’accent est plutôt placé sur l’atmosphère et le sentiment. Et puis il y a le fait qu’elle a aussi collaboré avec Wayne Shorter, l’homme qui a contribué à former le son de Joni Mitchell. Vu qu’il s’agit ici d’un répertoire fortement teinté de jazz, c’était pour moi le choix le plus évident. Ce groupe est un groupe acoustique, ce qui permet aux musiciens de passer sans problème de la pop au jazz. Mais dans l’ensemble, ce sera très jazzy. Tutu Puoane: In Joni’s World

16/1, 18.00, Jazz Station, www.theatremarni.com/river-jazz-festival

NL | De Zuid-Afrikaans-Belgische jazzzangeres Tutu Puoane brengt op het River Jazz Festival hulde aan Joni Mitchell, de Canadese artieste die in de jaren 1970 op een sublieme manier folk en pop versmolt met jazz. EN | The South African-Belgian jazz singer Tutu Puoane is coming to the River Jazz Festival to pay tribute to Joni Mitchell, the Canadian artist who, in a sublime way, blended folk and pop with jazz in the 1970s.

5 immanquables du River Jazz Nikolas Anadolis Trio 9/1, 20.30, Espace Senghor

Grexit ou pas, la scène jazz grecque est toujours en pleine effervescence. La nouvelle sensation du moment est le pianiste de 23 ans Nikolas Anadolis. Pour son premier concert en Belgique, il pourra compter sur le batteur allemand Jonas Burgwinkel et le contrebassiste français Simon Tailleu.

Jazz Station Big Band 14/1, 20.30, Jazz Station

Les Big Bands n’ont jamais eu autant de succès. Depuis dix ans, la Jazz Station a elle aussi sa propre formation avec dans ses rangs des musiciens de haut niveau de différentes générations du jazz belge. Parmi eux, Jean-Paul Estiévenart, Stéphane Mercier et Daniel Stokart.

Roby Lakatos & Biréli Lagrène Quintet 19/1, 20.00, Théâtre Marni

Deux artistes de niveau mondial seront sur la scène d’un club de jazz bruxellois dans le cadre des Djangofolllies. Roby Lakatos et Biréli Lagrène livreront leur version personnelle de morceaux du répertoire de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Pour la première fois en Belgique.

Manu Hermia 20/1, 15.00, Théâtre Marni

Du jazz pour les enfants ? C’est possible et c’est ce que prouvent le flûtiste-saxophoniste Manu Hermia, le contrebassiste François Garny et le pianiste Cédric Raymond avec leurs adaptations improvisées de tubes de la chanson pour enfants. Pour les petits entre 3 et 8 ans, mais les parents aussi sont les bienvenus.

River Jazz Night Laurent Blondiau

23/1, 18.00, Jazz Station, 20.00, Espace Senghor & 22.00, Théâtre Marni

Triplé pour le trompettiste Laurent Blondiau, qui a reçu en 2015 le prix SABAM du « musicien confirmé ». Trois scènes différentes avec trois groupes différents (LB Quartet, Mw’Soul feat. Ghalia Benali, LB Sextet). Un vrai feu d’artifice !

River Jazz Festival

8 > 23/1, Théâtre Marni, Jazz Station & Espace Senghor, www.theatremarni.com/river-jazz-festival

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Pascale Platel ‘Er kloef op’

NL | Pascale Platel breng je niet snel van haar à propos. Van haar theaterwerk vliegt al wel eens een hoek af, en hier en daar zit er een vreemde kronkel in. Maar aan een aparte tegenspeler als Frank Brichau van Theater Tartaar moest ze zelf toch ook even wennen. En al mee eene keer is dan ook het verhaal van een ontmoeting met het onbekende. Michaël Bellon

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theater Dag vreemde man

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heater Tartaar is een kunstenwerkplek waar een grote groep kunstenaars met en zonder verstandelijke beperking samenwerken aan allerlei projecten. Tartaar ontstond in de Lennikse deelgemeente Eizeringen als theateratelier in een zorginstelling, maar is nu een zelfstandige vzw, die vier jaar lang structureel gesubsidieerd wordt in het kader van het Vlaamse Kunstendecreet. Daardoor kan het grote publiek nu ook kennismaken met dit kleine broertje van Theater Stap. Het eerste stuk waarmee Theater Tartaar door Vlaanderen toert, is een intieme ontmoeting tussen theatermaakster Pascale Platel en de ervaren Tartaar-acteur Frank Brichau, die behalve zijn talent ook zijn syndroom van Down en zijn autisme naar de ontmoetingsplek meebracht. ”Ik mocht van Theater Tartaar kiezen of ik met één grote groep of met één persoon wilde samenwerken,” zegt Pascale Platel. “Maar ik werk nogal graag een op een, dus heb ik een soort auditie gedaan en Frank gekozen. Hij is al twintig jaar acteur bij Theater Tartaar en hij ontroerde mij vanaf de eerste minuut.” Was dat de “en al mee eene keer” van de titel? Pascale Platel: Ook, maar alles is bij Frank mee eene keer. Je kan je niet op hem voorbereiden, je kan alleen maar met hem in het moment zijn omdat hij niet in het verleden of de toekomst leeft. We hebben nu wel een stuk gemaakt, en hij kan daarvoor zaken onthouden, maar we hebben ook veel ruimte voor improvisatie gelaten. Als ik hem gewoon een vraag stel, dan zal Frank waarschijnlijk zijn gebruikelijke antwoord geven: “Ik denk het wel.” Maar als ik hem in een bepaalde situatie trek, dan is hij spontaan en zit hij er altijd kloef op. Of bepaalde fragmenten in het stuk lang of kort zullen zijn, zal dus afhangen van hoe Frank het op dat moment aanvoelt. Als je hem genoeg vrijheid geeft, dan laat hij zien wat voor een voortreffelijk acteur hij is. Zag hij jou trouwens ook meteen zitten? Platel: Dat is een vraag waarop hij je waarschijnlijk het antwoord niet zal geven omdat hij zo niet in elkaar zit. Hij speelt sowieso graag theater en nu hebben we zeker een band. Maar het duurde wel een tijd voor we met elkaar leerden omgaan. We hebben daar bewust onze tijd voor genomen, want we zijn al in mei met dit stuk begonnen. Over dat proces gaat het

stuk: het is “een bijzondere ont-moeting tussen een man en een vrouw in een magnifiek decor.” Dat is de essentie. Dat decor was er al van bij het begin van de repetities, toen we een aantal weken aan het Kasteel van Gaasbeek hebben samengezeten. Op het terras, maar ook in het kasteel zelf, en in de School van Gaasbeek, waar er repetitieruimtes zijn midden in de velden, in een oase van lucht en licht. Je moet niet verwachten dat er ook op het podium zo’n kasteel zal staan, maar het is een mooi decor dat we samen maken. En hoe zit dat met dat ont-moeten? Platel: Daarmee bedoelen we niet zozeer dat alles mag, maar dat we om elkaar beter te leren kennen het ‘moeten’ hebben ontmanteld. In het begin dacht ik dat ik Frank moest entertainen en veel moest vertellen, maar gaandeweg leer je alles wat je hebt geleerd en denkt te moeten doen in zo’n situatie met iemand waarmee je niet vertrouwd bent, los te laten. Je begint weer van nul en dat is spannend en

In een later stadium zijn er kunstenaars bij gekomen, de artistieke ploeg, zeg maar, die letterlijk mee in het verhaal zijn gedoken. Zij voegden via filmpjes, geluid, licht en decor nog iets van henzelf toe aan het verhaal. Mogen we iets over het verhaaltje weten? Platel: Het begon voor mij bij de rug van mijn moeder, die zo groot is als een zwembad – zeventien meter op acht, om precies te zijn – vol sproeten waar je tussen moet zwemmen. We houden allebei van water. Frank zwemt graag en we zijn alle twee kreeften. In het stuk zit ik in mijn comfortzone, in een soort veilige onderwaterwereld, wanneer hij daar plots binnendringt. Mijn eerste reflex is hem niet toe te laten, ook al weet ik niet wie hij is. Hij spreekt een andere taal die ik niet begrijp en ik wil gewoon niet. Ik ben beter af zonder hem. Hem toelaten is een echte worsteling. Maar geleidelijk aan ontdekken we dat er plekken zijn waar wij elkaar wél begrijpen. In de beweging of in het gevoel bijvoorbeeld.

“Ik had nog nooit te maken gehad met iemand die spreekt zoals hij spreekt. Niet alleen verbaal maar ook fysiek” verrassend. Ook dat syndroom van Down doet er dan niet meer toe. In het begin hebben we eigenlijk niet veel gepraat, maar naar elkaar zitten kijken en glimlachen. We hebben ook veel samen getekend omdat we niet goed wisten wat te doen. Het was zoeken naar een gemeenschappelijke taal, die niet bij mij ligt, niet bij hem, zelfs niet tussen ons in, maar ergens van ons beiden verwijderd – in het spel, in het theater. Uiteindelijk zijn we wel tot een verhaal gekomen, maar dat was niet het vertrekpunt. Ik wilde bij hem beginnen, zoals een beeldhouwer die vertrekt vanuit de materie. Naar hem kijken, iets beginnen en zien wat er dan gebeurt. Een boeiend leerproces is dat.

Ik ben bij dat verhaal van de indringer terechtgekomen, omdat Frank voor mij echt een vreemde man was. Ik had nog nooit te maken gehad met iemand die spreekt zoals hij spreekt. Niet alleen verbaal maar ook fysiek. Dat microverhaaltje is dus intuïtief ontstaan, maar misschien vertelt het ook wat over wat er kan gebeuren in een land als er indringers zijn die je niet toelaat omdat ze een vreemde taal spreken. Zoek je dan naar een manier om toch te praten of duw je hen weer buiten? Die zoektocht is niet evident, maar in dit stuk leidt overgave tot overwinning. en al mee eene keer

8 & 9/1, 20.00, Bronks, www.bronks.be

FR | Les spectacles de Pascale Platel ne manquent pas de loufoquerie, mais cette fois, elle a dû accorder son excentricité à celle d’un partenaire hors du commun, Frank Brichau, acteur trisomique du Theater Tartaar. EN | Pascale Platel’s theatre work contains the occasional strange twist, but even she had to get used to an eccentric co-star like Frank Brichau, an actor with Down’s syndrome from the Theater Tartaar collective.

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« Moi, je suis tout »

roda

© kim leleux

FR | Jeune comédien aux origines multiples, Roda revient sur son parcours dans un seul en scène aux allures de conte d’aujourd’hui qui joue avec humour sur les préjugés des autres et sur ceux qu’on a sur soi-même. gilles bechet

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théâtre la part du colibri

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e type-là est difficile à glisser dans une case. De par ses origines d’abord, suivant qu’on regarde le pays de ses parents, celui où il a grandi ou celui où il est né, on voyage du Liban à la Belgique en passant par la Guinée et le Maroc. Comme comédien ensuite, Roda Fawaz a abordé des styles très différents, du seul en scène façon stand-up ou conte, du théâtre avec une pièce de Genet et de la télé avec une série d’espionnage d’Eric Rochant ou les capsules humoristiques Babelgium avec Stéphane De Groodt. Dans son premier spectacle Quarts d’identité, il jouait son questionnement identitaire à coup de vannes. Il revient sur ce sujet dans son nouveau spectacle où il aborde son parcours en slalomant entre vérités et possibles. Vous avez beaucoup tourné avec votre premier spectacle Quarts d’identité. Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir sur ce thème ? Roda : J’avais envie d’en explorer d’autres facettes. Je me suis écarté du stand-up en mélangeant les styles. Ce n’est pas une suite de vannes, il y a un scénario avec un début et une fin. Je raconte une histoire, la mienne, qui se veut drôle. Dans Quarts d’identité, j’abordais l’identité à partir de l’origine. Je parle ici d’avantage de la transmission, de la complexité identitaire et de son conditionnement. J’évoque toutes ces actions qu’on accomplit consciemment ou inconsciemment et qui créent l’identité. En fait, je m’intéresse à tout ce qui dépasse l’origine. C’est aussi un voyage ? Roda : J’ai des origines très diverses. Originaires du Liban, mes parents vivaient en Guinée, mais ma mère est venue accoucher au Maroc parce que les conditions médicales y étaient meilleures. Ensuite, à 6 ans, je suis venu vivre en Belgique. Dans ce spectacle, j’aborde l’identité comme un mouvement. Ça parle de ma vie mais on n’est pas dans la confession intime parce que je joue en permanence avec le vrai et le faux et j’espère que le public va me suivre. L’identité est aujourd’hui brandie comme affirmation mais aussi comme repoussoir... Roda : Le mot identité n’a aucun sens. On sait que cette notion d’identité est abordée pour faire de la politique et manipuler les gens. Pour moi, l’identité n’existe plus. Il faut voir ça dans un ensemble. Désormais nous sommes tous liés les uns aux autres. Il y a un moment où les

problèmes viennent à nous et deviennent les nôtres. Ma petite personne influence le monde et le monde m’influence. C’est une perte de temps que d’enfermer l’identité dans une case. L’identité se partage aussi ? Roda : Évidemment. Même si je déteste l’expression « Je suis Charlie », et toutes celles qui ont suivi parce que ça veut dire que je ne suis pas le reste. Moi, je suis tout. Deux jours avant les attentats de Paris, il y a eu des attentats à Beyrouth. J’ai reçu des SMS qui me demandaient comment allait ma famille. C’est très gentil, mais des attentats à Beyrouth, il y en a tout au long de l’année. Quelle est la première phrase que vous avez écrite pour ce spectacle ? Roda : C’est ce qui fait le début du spectacle : ma première blague, je l’ai faite à ma naissance. Je ne pleurais pas, je faisais le mort. Silence dans la salle. Les médecins ont eu tellement peur qu’ils m’ont flanqué une fessée. Pour les détendre, j’ai souri. Ils étaient tellement heureux que je sois vivant qu’ils en ont profité pour me circoncire. Ce jour-là, j’ai compris qu’on n’a pas tous le même sens de l’humour. « Pour dire vrai, il faut mentir » a dit Jean Genet, que vous avez joué au Rideau.. Roda : Je ne sais pas exactement comment l’entendait Genet, mais moi quand j’écris, je suis toujours en décalage avec la réalité. Je pars de moi et je me demande : « Et si un jour j’avais plutôt ce choix-là ? » Je joue entre les deux à tel point qu’en répétition Éric De Staercke, qui me met en scène, me demandait souvent si telle chose que je racontais était vraie ou non. Je travaille beaucoup sur le possible. Plus une chose a l’air fausse, plus elle est réelle. Vous avez également joué dans un film qui parle... d’identité. Roda : Je l’ai co-écrit et réalisé avec Cyril Guei. Il est déjà tourné, Ariane Ascaride y joue ma mère. J’espère pouvoir le monter dans le courant de l’année. Au début, le personnage principal reçoit une enveloppe qui lui vient de son grand-père et où il est écrit : « À n’ouvrir qu’au Liban ». On est partis là-bas et on a beaucoup improvisé. On est dans l’ordre de la trans-

mission avec un personnage qui ne comprend pas ses origines mais qui va être obligé de s’y confronter. Le film mélange le documentaire, la fiction et la comédie. L’identité du film est aussi complexe que celle du personnage. Comme le dit Amin Maalouf dans Les identités meurtrières, « C’est notre regard qui enferme les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer ». Pourquoi êtes-vous devenu comédien ? Roda : Quand j’étais encore à l’école primaire, ma mère m’a inscrit à des cours de théâtre. Je l’avais oublié mais ça m’est revenu bien plus tard quand j’étais à l’Académie. J’ai fait des études de Tourisme et

« Plus une chose a l’air fausse, plus elle est réelle » lors de mon premier stage, quand j’ai vu les gens arriver au boulot en tirant la tronche, je me suis dit que je ne pouvais pas faire ça. J’ai choisi le métier de comédien pour être libre, ou au moins pour choisir mes chaînes. C’est pour ça que je suis à l’initiative de tous mes projets. Pensez-vous que ce parcours puisse en inspirer d’autres ? Roda : Je ne sais jamais ce que les gens vont prendre de mon histoire. Je me sens comme le colibri dans le conte amérindien La part du colibri. Il y a le feu dans la jungle et tous les animaux sont paniqués sauf un colibri qui fait des allées et venues jusque à la rivière. Il prend quelques gouttes qu’il va poser sur les flammes. Un toucan lui demande « Mais qu’est-ce que tu fais, colibri ? Ça ne sert à rien ». « Je sais », répond-il, « mais je fais ma part ». Avec ce spectacle, je fais ma part, le public en prendra ce qu’il veut. On the road... A

14 > 30/1, Les Riches-Claires, www.lesrichesclaires.be

NL | Roda, een jonge stand-upcomedian met multiculturele roots, giet in zijn nieuwe onemanshow op een humoristische manier vooroordelen over de andere en over jezelf in een erg actueel verhaal. EN | In his new one-man show, Roda, a young stand-up comedian with multicultural roots, presents a funny and very relevant show about prejudices towards the other and towards oneself.

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UN TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR COLLECTIF ALCANTAREA Création

DU 12 AU 23 JANVIER

www.theatredelavie.be

Rue Traversière 45 - 1210 Bruxelles (arrêt Botanique) T 02 219 60 06

YOU ♥ iVO DiMCheV Paris

Wed 6, thu 7/01 20:30 kaaistudio’s

FB Theater Fri 15, sat 16/01 20:30 kaaitheater

+ eXtra CoNCert:

15 songs from my shows thu 7/01 22:00 kaaistudio’s Book your seats 24/7 at kaaitheater.be


reviewed C I N E M a / e x p o / e a t / d r in k / s h o p / m u s ic / b o o k s

no go zone •••••

superbad •••••

The Hateful Eight

bad bad not good •••••

good good not bad •••••

not to be missed •••••

one of a kind •••••


The hateful eight

review cinema

A coffee klatsch in hell EN | Quentin Tarantino’s second western is more like Reservoir Dogs than Django Unchained – there is even more talking than in your average dialogue-driven French film. Niels ruëll

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he more digital the age, the more Quentin Tarantino clings on to analogue. He shot The Hateful Eight in Ultra Panavision 70 widescreen, which fell into disuse years ago. It is a wider than wide format that is great for capturing the grandeur of panoramic landscapes, but half an hour into the film, he gathers all his characters together in Minnie’s Haberdashery, a roadside café in the Wyoming wilderness, and nails the door shut. Goodbye grand vistas, hello indoor acting. But these are no ordinary interior scenes. Tarantino has invented a murder mystery worthy of Agatha Christie’s bastard child. Only once you have resigned yourself to the fact that the duels are fought out with words, hell breaks loose after all. Reviewers have hailed The Hateful Eight in as a masterpiece, but Tarantino will never make one of those until he brings in the assistance of a strict editor. The director of Kill Bill and Inglourious Basterds knows no equal when it comes to racing monologues and cool dialogues, but that is no reason to allow long speech after

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long speech. We must admit that the three hours fly by and that Samuel L. Jackson is even more impressive than in Pulp Fiction. He plays a bounty hunter who during a snowstorm gets stranded in Minnie’s Haberdashery with a racist general who has committed crimes during the Civil War (Bruce Dern), a sinister cattle breeder (Michael Madsen), an eloquent British torturer (Tim Roth), a Mexican who claims to be Minnie’s replacement (Demián Bichir), a reptilian sheriff to be (Walton Goggins), and a colleague (a brilliant Kurt Russell) who has chained himself to a hellish bitch (Jennifer Jason Leigh). The hateful eight treat each other as cruelly as possible, and all the while, Tarantino again puts his finger on the wound that has been festering in America for two hundred years: racism. the hateful eight •••••

US, 2015, dir.: Quentin Tarantino, act.: Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Tim Roth, 187 min.

Aventure, Galeries, Le Stockel, UGC De Brouckère, UGC Gulden Vlies/Toison d’Or

NL | Quentin Tarantino mag The hateful eight dan wel hebben gefilmd in het al jaren in onbruik geraakte Ultra Panavision 70 widescreen, waarmee je de grandeur van panoramische landschappen kan vastleggen. Dat belet hem niet om na een halfuur al zijn personages te verzamelen in baancafé Minnie’s Haberdashery en de deur dicht te nagelen. Dag weidse landschappen, welkom kamerspel, zij het geen gewoon kamerspel. Pas wanneer je je allang hebt neergelegd bij het feit dat de duels met woorden worden uitgevochten, breekt alsnog de hel los. Een meesterwerk is The hateful eight niet, maar de regisseur kent zijn gelijke niet als het op razende monologen en coole dialogen aankomt. Ter vermaak van de kijker doen de hatelijke acht – onder wie premiejager Samuel L. Jackson, die nog straffer uit de hoek komt dan in Pulp fiction, zijn indrukwekkende collega Kurt Russell en duivels kreng Jennifer Jason Leigh – om ter gemeenst tegen elkaar en onderwijl legt Tarantino opnieuw de vinger op de wonde die al 200 jaar ettert in Amerika: racisme.


reviewed cinema

Demain

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FR, 2015, dir.: Mélanie Laurent, Cyril Dion, 118 min.

Actor’s Studio, Le Stockel, Vendôme

FR | Quentin Tarantino a beau avoir tourné The Hateful Eight (Les Huit Salopards) en Ultra Panavision 70, une technologie oubliée avec laquelle on peut fixer la grandeur de paysages panoramiques, ça ne l’empêche pas de réunir après une demi-heure tous ses personnages dans le relais de diligence Minnie’s Haberdashery et de fermer la porte. Bye-bye paysages somptueux, bonjour le huis clos ! Mais pas n’importe lequel. C’est seulement quand on s’est résigné à ce que les duels ne se fassent qu’à l’aide de mots, que l’enfer se déchaîne. The Hateful Eight n’est pas un chef-d’œuvre, mais le réalisateur n’a pas son pareil en matière de monologues enragés et de dialogues hyper cool. Ces huit salopards – dont le chasseur de primes Samuel L. Jackson, encore plus remarquable que dans Pulp Fiction, son impressionnant collègue Kurt Russell et la diabolique garce Jennifer Jason Leigh – se font les coups les plus bas pour le plus grand plaisir du spectateur. Entretemps, Tarantino met à nouveau le doigt sur la plaie qui suppure depuis 200 ans en Amérique : le racisme.

FR | Depuis qu’elle a fait exploser Hitler dans Inglourious Basterds de Tarantino, Mélanie Laurent est devenue une spécialiste de la résolution des problèmes mondiaux. Avec Cyril Dion, elle a réalisé un documentaire qui mérite cinq étoiles pour son intention et son message : ne pas se contenter de jouer les oiseaux de mauvais augure à propos des catastrophes écologiques et socio-économiques qui nous menacent, mais écouter des gens qui se sont retroussé les manches et qui développent des alternatives intéressantes, localement mais concrètement. À Copenhague, le vélo est roi, à San Francisco, on composte à grande échelle, un village indien engrange des résultats impressionnants en impliquant tout le monde dans l’administration, à Totnes, le professeur de permaculture Rob Hopkins montre les avantages des villes en transition en termes de durabilité et d’autonomie. Malheureusement, on ne trouve pas le temps d’aborder les sujets en profondeur ou de manière critique. Plus embêtant : le ton parfois trop condescendant et puis les jolies musiques et les belles images façon spot télé trop lisse. (NR) EN | Since she blew up Hitler in Quentin Tarantino’s Inglourious Basterds, Mélanie Laurent has become specialised in solving the world’s problems. The French actress has made a documentary with Cyril Dion that deserves five stars for its purpose and message: not just lament about the ecological and socio-economic catastrophes that face us, but to travel around the world and listen to people and movements who have rolled up their sleeves and developed interesting alternatives that may be local, but which are very real. For example, bikes rule Copenhagen, while San Francisco composts on an enormous scale, Finland has incredible education, an Indian village is getting great results by involving everyone in governance, and in Totnes the British professor of permaculture Rob Hopkins explains the advantages of transitional cities for sustainability and self-sufficiency. Unfortunately, there is never a moment to stop and reflect on the matter more deeply and more critically. But what is worse is the patronising tone and annoying music and shots that are reminiscent of glossy adverts.

NL | Sinds ze Adolf Hitler opblies in Inglourious Basterds van Quentin Tarantino is wereldproblemen oplossen een specialiteit van Mélanie Laurent. Met Cyril Dion maakte de actrice een documentaire die vijf sterren verdient voor haar opzet en boodschap: niet jammerend orakelen over de ecologische en socio-economische catastrofes die ons boven het hoofd hangen, maar wereldwijd het oor te luister leggen bij mensen en bewegingen die de mouwen hebben opgestroopt en, lokaal maar concreet, interessante alternatieven uitwerken. In Kopenhagen is de fiets koning, in San Francisco wordt op grote schaal gecomposteerd, in Finland hebben ze een zeer performant onderwijs, een Indiaas dorp boekt verbluffende resultaten door iedereen actief te betrekken bij het bestuur, en in Totnes toont een Britse prof permacultuur welke voordelen transitiesteden hebben bij duurzaamheid en zelfredzaamheid. Helaas is er nergens tijd om dieper op de zaak in te gaan. Nog vervelender zijn de soms betuttelende toon en de muziekjes en mooie plaa tjes die je met te gladde reclamespots associeert.

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reviewed Eat & drink

elektriciteit uit de tapkraan NL | Brussel kan eindelijk pronken met een unieke bar. Bar de soif Dynamo wil betekenis, toenadering en… plezier opwekken. michel verlinden • foto: Saskia Vanderstichele

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e adressen waar bier in de bloemetjes wordt gezet, volgen elkaar op zonder op elkaar te lijken. Dat bewijst ook Dynamo, een bar als geen ander. De geest ervan komt recht uit Londen, de stad die volop de craft beer revolution omarmt, die zich wijdt aan artisanale bieren. Het hart van de stad aan de Theems telt zeventig brasserieën, terwijl de hoofdstad van ons zogenaamde ‘bierlandje’ het met een luttele vier moet stellen. Die trieste vaststelling heeft eigenaars Grégoire Rifaut en Sylvain Eekhout ertoe aangezet om met Dynamo een plek te openen die de bakens verzet. Er worden hier alleen producten van Europese artisanale microbrouwerijen geserveerd, die ook nog eens alleen van het vat te krijgen zijn. Pal in het midden van Dynamo prijkt een vreemde, opgehangen bar in geborsteld metaal en Zimbabwaans graniet, met achttien tapkranen waaruit

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bieren vloeien die je zelden van de tap krijgt aangeboden. De dag van ons bezoek bleek het assortiment, dat voortdurend varieert, vooral uit Belgische (Dupont, De Ranke, Senne…) en Engelse bieren te bestaan (Partizan, Beavertown, Siren…). Talrijke soorten passeren zo de revue, van een pils over een porter tot een dark ale. En dat tegen redelijke prijzen (€2,50 > 4,50). De raadgevingen van de barman, zelf een microbrouwer, zijn goud waard. De inrichting zorgt ervoor dat barman en gasten elkaar recht in de ogen kunnen kijken, wat maakt dat ook de passie vrijelijk vloeit. De barman aarzelt bovendien niet om je verschillende bieren te laten proeven zodat je je keuze welbewust kan maken. Andere troeven: de maat van de glazen (25 cl) die je uitnodigt om voluit te degusteren, de selectie natuurwijnen, de snacks en de onbekrompen sfeer, die je toelaat zelfs coladrinkers mee te tronen.


FR | Les adresses mettant la bière à l’honneur se succèdent sans se ressembler. La preuve avec Dynamo, bar d’un genre inédit. Son esprit arrive en direct de Londres, ville très « craft beer revolution », mouvance qui sacre les bières artisanales. La cité sur la Tamise compte 70 brasseries en son sein, là où la capitale belge en fait valoir… 4. C’est ce triste constat, au soi-disant « Pays de la Bière », qui a poussé les deux propriétaires, Grégoire Rifaut et Sylvain Eekhout, à ouvrir une enseigne pour faire bouger les lignes. Dynamo est un bar où l’on ne trouve que les produits de micro-brasseries artisanales européennes, uniquement servis à la pompe. Au centre de l’endroit trône un étrange bar suspendu en métal brossé et granit du Zimbabwe. Celui-ci fait place à dix-huit pompes d’où s’écoulent des jus d’orge et de houblon que l’on a trop rarement l’occasion de siroter à la pression. Le jour de notre visite, l’assortiment, en constante évolution, était majoritairement belge (Dupont, De Ranke, Senne…) et anglais (Partizan, Beavertown, Siren…). Sa force ? Proposer de nombreux styles de bière, de la pils à la dark ale, en passant par le porter. Le tout à prix raisonnables (de 2,50 à 4,50 euros). La cerise sur le gâteau vient du conseil du barman, micro-brasseur lui-même. L’aménagement de l’endroit est fait de telle sorte qu’entre lui et nous, il y a une grande proximité. Du coup, la passion circule et il n’hésite pas à faire goûter les bières pour que le choix se fasse en connaissance de cause. On aime également le format parfait des verres (25cl) qui invite à multiplier les dégustations, la carte de vins nature (une dizaine de références), les grignotages (planche mixte, saucisse sèche…) ainsi que le côté pas borné du lieu qui permet d’y emmener quelqu’un qui boit du… Coca.

EN | A variety of new beer-focused establishments has emerged

Info dynamo •••••

chaussée d’Alsembergsesteenweg 130, Sint-Gillis/Saint-Gilles, 02-539.15.67, www.dynamobar.be ma/lu/Mo, wo/me/We & do/je/Th 17 > 0.30, vr/ve/Fr 17 > 1.30, za/sa/Sa 15 > 1.30, zo/di/Su 15 > 22.30

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over recent times. For example, an unusual bar that goes by the name of Dynamo. Its inspiration comes straight from London, a city very much into the “craft beer revolution”, where there are no fewer than 70 breweries – whereas the Belgian capital only has… four. A sad admission that has motivated Dynamo’s two proprietors, Grégoire Rifaut and Sylvain Eekhout, to open a watering hole that aims to shake things up somewhat. Dynamo is an independent bar, with no ties to any brewery – all the drinks they sell have been freely chosen by the patrons. That explains why everything they stock comes from European craft micro-breweries. And they are all served using traditional pumps. At its heart is a strange suspended bar in brushed metal and Zimbabwean granite. There are no fewer than eighteen pumps, from which are drawn beers that one rarely has the opportunity to drink on draught. The day we dropped in, the range, which changes all the time, was mostly Belgian (Dupont, De Ranke, Senne, etc.) and English (Partizan, Beavertown, Siren, etc.) The great thing about this place is that you can sample a number of different styles of beer, from Pils to dark ale, not to mention porter. All the prices, moreover, are reasonable (from €2.50 to €4.50). The cherry on the cake comes from the advice offered by the barman, himself a micro-brewer. The set-up is such that one is brought into close proximity with him. Enthusiasms are shared; exchanges are encouraged. He is more than willing to let you sample beers, so you know what you’re asking for. We liked the glasses of the right size (25 cl) that encourages one to try a lot of different brews, the list of (eight to ten) organic wines, the nibbles, and the broad-minded spirit that allows you to bring along a companion who drinks…Coke.

Tendance craft ●●●●●

BrewDog Brussels

Putterij 20 Putterie, Brussel/Bruxelles, www.brewdog.be

NL | Het mooiste succesverhaal uit de craft beer revolution. FR | La plus belle success-story de la craft beer revolution. EN | The craft beer revolution’s great success story.

God save the cream

rue de Stassartstraat 131, Elsene/Ixelles, 02-503.07.75, www.godsavethecream.be

NL | In deze prachtige plek gewijd aan groenten vind je uitmuntende Engelse bieren. FR | On trouve d’excellentes bières anglaises dans cette chouette enseigne dédiée aux légumes. EN | Excellent English beers in an excellent establishment with a soft spot for vegetables.

Hopla Geiss

chaussée d’Alsembergsesteenweg 105, Sint-Gillis/Saint-Gilles, 02-544.14.22

NL | Artisanale, ongewone bieren uit de Elzas naar het voorbeeld van de Perle dans les Vignes. FR | Des bières alsaciennes artisanales et pas banales, à l’image de la Perle dans les Vignes. EN | Craft Alsatian beers – tasty, in the style of the Perle dans les Vignes.

L’Aubièregiste

Waterleidingstraat 63 rue de l’Aqueduc, St.-Gillis/ St-Gilles, 02-537.38.67, www.laubieregiste.com

NL | Een 85-tal uiterst pertinente bieren die een panorama bieden van de Belgische bierbrouwerij. FR | 80-85 bières d’une pertinence absolue offrant un panorama de la Belgique brassicole. EN | Some 80-85 well-chosen beers offer a panorama of Belgian brewing.

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Parade

rue de Savoiestraat 59, Sint-Gillis/Saint-Gilles, 02-534.69.13

NL | Bellettrie en artisanale bieren als Redor Pils, Zinnebir… FR | De belles lettres et des bières artisanales – Redor Pils, Zinnebir… EN | Literature and craft beers, such as Dupont’s Redor Pils and the Brasserie de la Senne’s Zinnebir.

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reviewed shop

bref, je suis belge FR | « Viens en stoemmelings ce soir», « Un vrai dikkenek » ou « Chaud comme une baraque à frites »... À travers ces belgicismes, le label Belge une fois ranime notre nationalisme avec humour. hilke andries • photo : Saskia Vanderstichele respectueux des animaux puisqu’ils sont en Partant de sa marque, le couple créatif formé crochet et destinés à décorer la chambre des par Natacha et Arthur lance aujourd’hui le Belge une fois enfants. Pour concevoir son bavoir extra large concept store qu’ils ont pu mettre sur pied concept store qui peut se métamorphoser en cape de supergrâce à un crowdfunding. Il y a un an, ils ont ••••• héros, une designer a collaboré avec un atelier commencé par des slogans imprimés sur des Hoogstraat 89 rue Haute, protégé... Le tout Made in Belgium, avec un sweats, des posters et des badges. Les réacBrussel/Bruxelles, 0494-23.61.58, souci de production locale et durable. tions de leur clientèle étaient tellement posibelgeunefois.com, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 10 > 18.30 Les prix de ce qui est proposé ici démarrent tives qu’ils ont pu en faire leur boulot à temps à 2 euros pour une carte postale ou un badge plein. Parallèlement à ça, ils ont rassemblé original et vont jusqu’à plusieurs centaines des créateurs et des entrepreneurs belges prod’euros pour un meuble. metteurs, actifs dans différents domaines. Selon eux, il est très important de les mettre en avant car vivre de sa créativité en tant À l’arrière, le magasin est aménagé avec des meubles vintage. que jeune indépendant n’est pas évident. Depuis novembre, on Dans cette zone « Chill and Food », les clients peuvent commander un café, un verre de vin ou une bière belge accompagnés ou peut se rendre dans leur propre boutique, à la rue Haute. non d’une gaufre salée servie avec de la Mostoed ou du Brussels Chaque objet (réalisé à la main) renferme une histoire personKetjep. Et si après la pause café il est impossible de vous décoller nelle que les vendeurs partagent volontiers. Pour les sous-verres, pots de fleurs et frisko en béton, la conceptrice a inventé sa du siège, vous pouvez parfaitement l’emmener à la maison car propre « recette ». Derrière les imposants luminaires suspendus tout le mobilier est à vendre. Et de temps en temps, l’endroit se se cache un ingénieux esprit mathématique : grâce à la pesanteur, transforme en salle de concert intimiste. la lampe composée de bâtonnets peut prendre différentes formes. Même si l’on vit dans un pays grand comme un mouchoir de poche, on ne manque pas de talent créatif. Les créations de Oh Deer sont des trophées de chasse colorés,

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plan your escape MUSIC cinema THEATRE dance expo PARTY performance LITERATURE lectures KIDS circus guided tours festivals

Onze huisillustrator STEVE MICHIELS is weer een ontgoocheling rijker: op het 94e AUTOSALON (14 > 24/1) worden de schaarsgeklede pin-ups, die traditioneel de nieuwe modellen aanprijzen, dit jaar vervangen door heren in camouflagepak.


AGENDA 8 Vrijdag Vendredi Friday

8/1

14/1

Anderlecht 0483-59.92.29 / www.fourire.be La Boule Rouge

Ivana + Danity Back. 22.00

Steenstr. 52 rue des Pierres Brussel/Bruxelles 02-830.57.29 / www.laboulerouge.be

Jazz & Blues Sounds Jazz Club

Philip Catherine quartet. 22.00 Tulpstr. 28 rue de la Tulipe Elsene/Ixelles 02-512.92.50 / www.soundsjazzclub.be Théâtre Marni

River Jazz Festival:

Dick Annegarn. 20.00 rue de Vergniesstr. 25 Elsene/Ixelles 02-639.09.80 / www.theatremarni.com Folk & World Music Art Base

Charigüé Dúo Musical Trip Through Latin America. 20.00

Zandstr. 29 rue des Sables Brussel/Bruxelles 02-217.29.20 / www.art-base.be Dans Danse Dance Kaaitheater

Vortex temporum. Chor. A. T. De Keersmaeker. 20.30 sq. Sainctelettesq. 19 Brussel/Bruxelles 02-201.59.59 / www.kaaitheater.be Jeugd BRONKS

En al mee eene keer. Met P. Platel

en F. Brichau, Theater Tartaar (12+). 20.00 Varkensmarkt 15-17 rue du Marché aux Porcs Brussel/Bruxelles 02-219.99.21 / www.bronks.be Theater

La Clarencière

Sur un air de cinéma. Mise en scène M.-L. Coenjaerts. 19.45 rue du Belvédèrestr. Elsene/Ixelles 02.640.46.76 / www.laclarenciere.be La Flûte Enchantée

La Poire. Mise en scène F. Dumortier. 20.30 Lentestr. 18 rue du Printemps Elsene/Ixelles 02-660.79.50 / www.lafluteenchantee.be Le Koek’s Théâtre

Michel Frenna. 20.30 Jetseln. 18 av. de Jette Koekelberg 02-428.66.79 / www.koeks.be Théâtre de la Balsamine

Cataclop Enzovoorts. Mise en scène L. Moreau. 20.30 av. F. Marchalln. 1 Schaarbeek/Schaerbeek 02-735.64.68 / www.balsamine.be Théâtre de la Toison d’Or

Brussels Volkstejoêter: BOSSEMANS + COPPENOLLE. 20.00 rue Veeweydestr. 24 Anderlecht 02-555.06.00 / www.zinnema.be Théâtre

Li Fet Met. Mise en scène B. Vanderyse, par la Cie Ras El Hanout. 14.00 & 20.15 rue Stuckensstr. 125 Evere 02-241.15.83 / www.lentrela.be Centre Armillaire/CC de Jette

Hard Copy. Par la Cie Osmose. 20.15 bd de Smet de Naeyerln. 145 Jette 02-426.64.39 / www.ccjette.be

Cirque Royal

Jamel Comedy Club. 20.00

Onderrichtsstr. 81 rue de l’Enseignement Brussel/Bruxelles 02-218.20.15 / www.cirque-royal.org

9/1

Pop, Rock & Reggae Ancienne Belgique

Mister Cover. 20.00

bd Anspachln. 110 Brussel/Bruxelles 02-548.24.24 / www.abconcerts.be

Rock Classic Bar

Dissident. 21.00

Kolenmarkt 55 rue du Marché au Charbon Brussel/Bruxelles 02-512.15.47 / www.rockclassic.be Club & Party

Bloody Louis

CLAPTONE + CHARMER ALBUM WORLD TOUR. 23.00 Louizaln. 32 av. Louise Elsene/Ixelles 0477-08.22.22 / www.bloodylouis.be

Café Bonnefooi

Brussels Buzzing: HVL. 22.00 Steenstr. 8 rue des Pierres Brussel/Bruxelles 0487-62.22.31 / www.bonnefooi.be

Théâtre Royal des Galeries

Dj Niels. 22.00 Vlaamsestwg. 9 rue de Flandre Brussel/Bruxelles 02-503.51.54 / www.cafe-roskam.be

La Revue. 20.15

Koningsgalerij 32 galerie du Roi Brussel/Bruxelles 02-512.04.07 / www.trg.be

CC d’Auderghem

Dick Whittington and His Magical Cat! 20.00

Vorstln. 183 bd du Souverain Oudergem/Auderghem 02-660.03.03 / ecc.theatreinbrussels.com www.cc-auderghem.be Voordrachten & literatuur

Aula Toots

zaterdag samedi saturday

Juke Box. Mise en scène N. Uffner, chor. B. Boubert. 20.30 Gulden Vliesgalerij 396 galerie de la Toison d’Or Elsene/Ixelles 02-510.05.10 / www.ttotheatre.be

Theatre

Zinnema - Vlaams Huis voor Amateurkunsten Brussel

Brussel/Bruxelles 02-210.04.60 / www.bop.brussels www.seniorencentrum-brussel.be

GC De Kriekelaar

Winterschool: LUCAS CATHERINE. 10.00

rue Gallaitstr. 86 Schaarbeek/Schaerbeek 02-245.75.22 / www.dekriekelaar.be Rondleidingen Bozar

Bozar Lunch Tours: Anatolia.

12.30 rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be Varia

Café Roskam

Fuse

FUSE PRESENTS: PLAY LABEL RECORDS SHOWCASE WITH DACHSHUND AND EXON BACON. 23.00 rue Blaesstr. 208 Brussel/Bruxelles 02-511.97.89 / www.fuse.be

Madame Moustache

Saturday Jamboree: Nasty Bartender. 22.00

Brandhoutkaai 5-7 quai au Bois à Brûler Brussel/Bruxelles 0485-53.44.94 / madamemoustache.be Jazz & Blues

CC d’Etterbeek - Espace Senghor

Nikolas Anadolis (Trio). 20.30

Waversestwg. 366 chée de Wavre Etterbeek 02-230.31.40 / www.senghor.be

Jazz Station

River Jazz Festival: Natacha Wuyts. 18.00

Leuvensestwg. 193A-195 chée de Louvain St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-733.13.78 / www.jazzstation.be

Fou Rire

Brussels Ouderenplatform

Sounds Jazz Club

F. de Paeuw et M. Thierry. 20.15 Tweestationsstr. 124B rue des Deux Gares

14.00 Zaterdagpl. 6 pl. du Samedi

Tulpstr. 28 rue de la Tulipe Elsene/Ixelles 02-512.92.50 / www.soundsjazzclub.be

Ils se sont aimés, une fois ! Avec

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Winterklanken. Huiskoor Bocantus.

Philip Catherine quartet. 22.00

Opera & operette Flagey

To Be Sung. Orchestre symphonique de la Monnaie, comp. Dusapin. 20.15 Heilig Kruispl./pl. Ste-Croix Elsene/Ixelles 02-641.10.20 / www.flagey.be Klassiek Classique Classical Music Art Base

Violosandouro: Music from the Greek Islands, Asia Minor & Rebetika. 20.00

Zandstr. 29 rue des Sables Brussel/Bruxelles 02-217.29.20 / www.art-base.be

Kaaitheater

Das Wohltemperierte Klavier.

Dir. A. Franco. 19.00 sq. Sainctelettesq. 19 Brussel/Bruxelles 02-201.59.59 / www.kaaitheater.be Dans Danse Dance Kaaitheater

Vortex Temporum. Chor. A. T. De Keersmaeker. 20.30 sq. Sainctelettesq. 19 Brussel/Bruxelles 02-201.59.59 / www.kaaitheater.be Jeugd BRONKS

En al mee eene keer. Met P. Platel

en F. Brichau, Theater Tartaar (12+). 20.00 Varkensmarkt 15-17 rue du Marché aux Porcs Brussel/Bruxelles 02-219.99.21 / www.bronks.be

Gemeentelijke Openbare Bibliotheek Herman Teirlinck Evere

Voorleeshalfuurtje met Hilde

Vandenhoute. 10.30 sq. S. Hoedemaekerssq. 10 Evere 02-247.63.89 / www.evere.bibliotheek.be

Théâtre de La Montagne Magique

Leeghoofd. Woordloze voorstelling

door Tuning People (4+). 15.00 Broekstr. 57 rue du Marais Brussel/Bruxelles 02-210.15.99 www.theatremontagnemagique.be

W:Halll

Kinderconcert: Als de muziek stopt. 16.00 av. Charles Thielemansln. 93 St.-Pieters-Woluwe/Woluwe-St-Pierre 02-773.05.88 / www.whalll.be Theater Zinnema - Vlaams Huis voor Amateurkunsten Brussel

Brussels Volkstejoêter: BOSSEMANS + COPPENOLLE. 20.00 rue Veeweydestr. 24 Anderlecht 02-555.06.00 / www.zinnema.be Théâtre Aula Toots

Li Fet Met. Mise en scène B. Vanderyse,


ABC

Stephen Shank FR | Après quelques grosses productions estivales, le metteur en scène belgo-américain Stephen Shank retrouve l’intimité d’une des grandes pièces de Tennessee Williams. Portrait en trois mots. Gilles bechet • Photo : Ivan Put « Mes racines sont américaines », glisse le comédien et metteur en scène Stephen Shank. Avec Un tramway nommé Désir, il ne joue pourtant pas l’Amérique. « Cette pièce pourrait se jouer n’importe où ». La pièce de Tennessee Williams qui a marqué la naissance du mythe Marlon Brando sous la caméra d’Elia Kazan est devenue une des facettes de l’Amérique fantasmée. Pourtant, si on s’y arrête un peu, l’action prend place à La Nouvelle Orléans et commence aux Champs-Élysées. Non, s’il a choisi cette pièce, peu jouée sur nos scènes, c’est parce que Shank y voit un texte excessivement puissant autour de la vulnérabilité et de la marge. Il se souvient de l’avoir vue pour la première fois à 15 ans, seul, un soir, à la télévision. « J’avais été bouleversé par le texte final de Blanche qui dit : ‘Je me suis toujours abandonnée à l’étranger’. C’est une sortie magnifique d’un personnage qui marque sa volonté d’avoir une sortie à ses conditions ».

On pourrait croire que Stephen Shank est boulimique de public après avoir mis en scène à plusieurs reprises les spectacles d’été à l’abbaye de Villers-la-Ville. Non sans rappeler que la tragédie grecque se jouait devant 5.000 personnes, il confirme qu’on est avec Un tramway nommé Désir dans le registre de l’intime. « On est dans l’appartement avec les personnages, acculés au fond d’un cul-de-sac. Comme ils sont sept à vivre dans ce lieu exigu, on apprend vite à les connaître ». La troupe de jeunes acteurs et le metteur en scène ont commencé à travailler sur ce texte il y a deux ans. « C’est un luxe qu’on s’est offert puisqu’on produit nous-mêmes le spectacle. On a travaillé en se disant qu’on trouverait ce qu’on trouverait, au niveau du jeu, mais aussi des lumières, des décors. L’intensité et l’épaisseur d’un spectacle découlent du temps qu’on lui consacre. Tout ce que l’acteur peut donner en couches successives sortira en pleine figure du public ».

Stephen Shank apprécie le théâtre anglo-saxon pour la place qu’il laisse au corps. « Ce que fait le corps et ce qui n’est pas dit est souvent plus important que ce qui est porté par les mots ». Avec un texte qui exacerbe les pulsions refoulées de la chair, Stephen Shank estime qu’il n’a pas eu grandchose à faire. « Nous sommes des êtres de désir, de choix. Le travail d’acteur est d’une grande simplicité. Si on a la base et un sens de l’espace où l’on se trouve, les choses se mettent en place d’elles-mêmes ». Le travail du metteur en scène est aussi d’attiser l’alchimie entre les acteurs. Magnétique, Blanche en joue dès la première séquence où elle arrive comme une boule de bowling dans un jeu de quilles. Et ça ne s’arrête plus avant la dernière réplique. « Elle force les autres à mettre sur la table ce qu’ils n’avaient pas forcément envie de mettre. C’est d’une densité exceptionnelle. Si je ne devais plus rien faire après, je serais content d’avoir terminé avec ça », conclut-il.

Un Tramway nommé Désir 12 > 23/1, Théâtre de la Vie, www.theatredelavie.be

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par la Cie Ras El Hanout. 20.15 rue Stuckensstr. 125 Evere 02-241.15.83 / www.evere.be Centre Armillaire/CC de Jette

Hard Copy. Par la Cie Osmose. 20.15 bd de Smet de Naeyerln. 145 Jette 02-426.64.39 www.ccjette.be

Fou Rire

Ils se sont aimés, une fois ! Avec F. de Paeuw et M. Thierry. 20.15 Tweestationsstr. 124B rue des Deux Gares Anderlecht 0483-59.92.29 fourire.be / www.fourire.be La Flûte Enchantée

La Poire. Mise en scène F. Dumortier. 20.30 Lentestr. 18 rue du Printemps Elsene/Ixelles 02-660.79.5 www.lafluteenchantee.be La Maison du Conte de Bruxelles

Contes galettes et chocolat: Pantera. De et par M. Minotti et Ed.

Rubio. 16.00 Rood-Kloosterstr. 7D rue du Rouge-Cloître Oudergem/Auderghem / 02-736.69.50 www.lamaisonducontedebruxelles.be

Le Koek’s Théâtre

Michel Frenna. 20.30 Jetseln. 18 av. de Jette Koekelberg 02-428.66.79 / www.koeks.be Théâtre de la Balsamine

Cataclop Enzovoorts. Mise en

scène L. Moreau. 20.30 av. F. Marchalln. 1 Schaarbeek/Schaerbeek 02-735.64.68 www.balsamine.be

Théâtre de la Toison d’Or

Juke Box. Mise en scène N. Uffner, chor. B. Boubert. 20.30 Gulden Vliesgalerij 396 galerie de la Toison d’Or Elsene/Ixelles 02-510.05.10 www.ttotheatre.be Theatre

zondag dimanche sunday

BOSSEMANS + COPPENOLLE. 14.30

10/1

Pop, Rock & Reggae Ancienne Belgique

Louane. 20.00

bd Anspachln. 110 Brussel/Bruxelles 02-548.24.24 / www.abconcerts.be

Koninklijk Circus/Cirque Royal

Ella & Frank The Concert. 20.00 Onderrichtsstr. 81 rue de l’Enseignement Brussel/Bruxelles 02-218.20.15 / www.cirque-royal.org Club & Party Café Monk

Swing Is King. 15.00 Sint-Katelijnestr. 42 rue Ste-Catherine Brussel/Bruxelles 02-511.75.11 / www.monk.be Folk & World Music Art Base

Oaktree. 19.00

Zandstr. 29 rue des Sables Brussel/Bruxelles 02-217.29.20 / www.art-base.be Klassiek Classique Classical Music

Bozar

Notos Quartett. R. Markow (piano), comp. Mozart, Walton. 11.00 Alain Altinoglu. Comp. Ibert, Berio, Bizet, Ravel. 20.00 rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be Flagey

Out At S.E.A. (Someone Eats All). dir. L. Liao. 20.15 Heilig Kruispl./pl. Ste-Croix Elsene/Ixelles 02-641.10.20 / www.flagey.be Dans Danse Dance Kaaitheater

CC d’Auderghem

Dick Whittington and His Magical Cat! 20.00

Vorstln. 183 bd du Souverain Oudergem/Auderghem 02-660.03.03 / ecc.theatreinbrussels.com www.cc-auderghem.be Rondleidingen Excelsior

Driekoningentocht. Wandeling in Kuregem over thema’s als racisme en een respectvolle interculturele samenleving. 13.30 rue Eloystr. 80 Anderlecht 02-270.28.61 / www.kwb.be/meise

Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België

2050. Een korte geschiedenis van de toekomst. Rondleiding bij de

expositie. 16.00 Regentschapsstr. 3 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-508.32.11 www.fine-arts-museum.be

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Vortex temporum. Chor. A. T. De Keersmaeker. 15.00 sq. Sainctelettesq. 19 Brussel/Bruxelles 02-201.59.59 / www.kaaitheater.be Jeugd BRONKS

Het meisje van de touw-

rue Veeweydestr. 24 Anderlecht 02-555.06.00 / www.zinnema.be Théâtre

La Flûte Enchantée

La Poire. Mise en scène F. Dumortier. 16.00 Lentestr. 18 rue du Printemps Elsene/Ixelles 02-660.79.50 / www.lafluteenchantee.be Le Koek’s Théâtre

Michel Frenna. 15.00 Jetseln. 18 av. de Jette Koekelberg 02-428.66.79 / www.koeks.be Ligue d’Impro

Le Match d’Impro: Finale 2015: La revanche. 20.00

Prins Albertstr. 44 av. du Prince Albert Elsene/Ixelles 02-538.96.10 / www.ligueimpro.be Theatre CC d’Auderghem

Dick Whittington and His Magical Cat! 20.00

Vorstln. 183 bd du Souverain Oudergem/Auderghem 02-660.03.03 ecc.theatreinbrussels.com www.cc-auderghem.be

Brussels Volkstejoêter:

12/1

Pop, Rock & Reggae Botanique

Lylac. 19.30 Koningsstr. 236 rue Royale St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-218.37.32 / www.botanique.be Jazz & Blues

Rondleidingen Museum van Elsene

Sounds Jazz Club

rue J. Van Volsemstr. 71 Elsene/Ixelles 02-515.64.21 / www.museumvanelsene.be

Tulpstr. 28 rue de la Tulipe Elsene/Ixelles 02-512.92.50 / www.soundsjazzclub.be

Meet the Curators. 11.00

maandag lundi monday

11/1

Jazz & Blues Sounds Jazz Club

Master Session. 21.30

Tulpstr. 28 rue de la Tulipe Elsene/Ixelles 02-512.92.50 / www.soundsjazzclub.be Klassiek Classique Classical Music

Bozar

Akademie für Alte Musik Berlin: Water music. 20.00

rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be

Regentschapsstr. 30 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-500.87.22 / www.crb-concerts.be

Zinnema - Vlaams Huis voor Amateurkunsten Brussel

dinsdag mardi tuesday

Kunstln. 16 av. des Arts St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-220.26.91 / www.charliermuseum.be

Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België

Theater

Théâtre Marni

Le Match d’Impro: 30 + 1. 20.00 rue de Vergniesstr. 25 Elsene/Ixelles 02-639.09.80 / www.theatremarni.com

Midis Jazz: Pierre Vaiana + Mathieu Robert duo. 12.30

Koninklijk Conservatorium van Brussel/Conservatoire Royal de Bruxelles

kinderen (8 > 12 jaar). 16.30 Regentschapsstr. 3 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-508.32.11 / www.fine-arts-museum.be

Cataclop Enzovoorts. Mise en scène L. Moreau. 20.30 av. F. Marchalln. 1 Schaarbeek/Schaerbeek 02-735.64.68 / www.balsamine.be

Charliermuseum/musée Charlier

slagerij. Kopergietery (6+). 15.00 Varkensmarkt 15-17 rue du Marché aux Porcs Brussel/Bruxelles 02-219.99.21 / www.bronks.be

2050. Een korte geschiedenis van de toekomst. Creatief atelier voor

Théâtre Théâtre de la Balsamine

Christianne Stotijn + Hugo Wolf. 10.30

Theater Kunst en Cultuur in Sint-PietersWoluwe

Ernst! Naar O. Wilde, door J. Decleir, D. Timmermans, A. Tuts. 20.15 av. C. Thielemansln. 93 St.-Pieters-Woluwe/Woluwe-St-Pierre 02-773.05.92 www.woluwe1150.be/kunstencultuur

Contemporary quartet. 21.30

Klassiek Classique Classical Music Bozar

Ein Abend in Wien. 20.00 rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be

Flagey

Vlaams Radio Koor. Dir. E. Whitacre. 20.15 Heilig Kruispl./pl. Ste-Croix Elsene/Ixelles 02-641.10.20 / www.flagey.be

Koninklijk Conservatorium van Brussel/Conservatoire Royal de Bruxelles

Christianne Stotijn + Hugo Wolf. 10.30

Regentschapsstr. 30 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-500.87.22 / www.crb-concerts.be Theater

Bozar

Another Great Year For Fishing. Spel T. Struyf, chor. N. Hens. 12.40 rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be Théâtre CC d’Uccle

Sous la robe. Mise en scène N. Uffner. 20.30 Rodestr. 47 rue Rouge Ukkel/Uccle 02-374.64.84 / www.ccu.be


Theater

De Koe

david Lynch meets Samuel Beckett NL | In het nieuwe, surrealistische stuk van De KOE gaan personages langzaam ten onder aan duistere middelpuntzoekende krachten. Michaël Bellon

W

e wilden iets doen met de absurditeit van Samuel Beckett en het universum van David Lynch,” legt Natali Broods uit, die samen met Willem de Wolf en Peter Van den Eede de kern vormt van de Antwerpse compagnie De KOE. “We hebben dus veel Lynch gekeken en Beckett gelezen, zonder er uiteindelijk iets letterlijks uit over te nemen. Wat ik fijn vind aan films en boeken, en wat je bijvoorbeeld ook bij dansvoorstellingen kan hebben, is dat ze mensen een bepaald gevoel kunnen bezorgen, zonder dat die achteraf precies kunnen uitleggen wat ze nu precies hebben gezien of gelezen. Ik hoop dat wij zoiets nu ook kunnen bereiken. We zijn de teksten die Peter en Willem hebben geschreven nog voortdurend aan het bewerken, en meer en meer begint alles op een goede manier te wringen en in zichzelf te keren. We maken nooit echt stukken met een duidelijk begin, midden en einde, maar nu proberen we alle bouwstenen uit elkaar te halen, zodat er andere zaken aan het licht kunnen komen.” Want hoe kom je eigenlijk tot aantrekkelijk absurdisme? Natali Broods: Je moet concreet genoeg blijven. Ik hou er zelf niet van als er zomaar wat geheimzinnigheden op een hoop worden gegooid om een bepaald effect te krijgen. Het absurde moet worden gevoed, het moet een bepaalde inhoud hebben, anders geloof je het niet meer. Als je daarvoor kan zorgen, dan geloof ik dat je door bepaalde ongerijmdheden op elkaar te laten volgen, of plots door te steken naar iets anders, een

afstand creëert waardoor je alles anders gaat bekijken. Oorspronkelijk zou dit ook een voorstelling worden over de politieke ambities van een actrice. Is van dat gegeven nog iets overgebleven? Broods: Het komt nog ter sprake dat we een voorstelling aan het maken waren over het voornemen om aan politiek te doen – en dan niet rechts of links maar in het midden. Het ‘midden’, waar iedereen zich tegenwoordig bevindt en dat tegelijkertijd en paradoxaal genoeg verdwijnt, is een van de kernwoorden van onze voorstelling. Verder kan ik zeggen dat het stuk wat mij betreft gaat over een afdaling in onszelf, waarbij we elkaar en onszelf kwijtraken. We beginnen de voorstelling ook met een afdaling in een ondergrondse parking waar we de uitgang niet meer van vinden. Lynch associëren we behalve met het unheimliche ook met humor en interessante beelden. Broods: Er zitten ook grappige teksten en momenten in het stuk. Het feit dat we ons amuseren op de scène, en dat we nooit zwaar spelen, geeft de voorstelling iets lichts. Maar tegelijkertijd creëren we ook de bevreemdende sfeer van de angstdroom. Het zou ook kunnen dat we met beelden werken, maar zeker is dat nog niet. © Karoly Effenberger

becket boulevard

14 > 16/1, 20.30, Kaaistudio’s, www.kaaitheater.be 18/2, 20.30, CC Den Blank, Overijse, www.denblank.be 24/3, 20.30, Westrand, Dilbeek, www.westrand.be

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one, two, three...party!

© Sabrina Feige

Claptone

The Purrfect Party

Claptone

Playlabel Records

8/1, 18.00, Beursschouwburg, www.beursschouwburg.be

9/1, 23.00, Bloody Louis, www.bloodylouis.be

9/1, 23.00, Fuse, www.fuse.be

EN | Bring your hangover from the last few parties to The Purrfect Party! The Beursschouwburg is ringing in the New Year with the cuddliest party. A Catpéro, a cat-friendly lounge, and a Catfest will get our whiskered friends into a party mood. The notorious collector of record covers with cats Kurt Overbergh (Ancienne Belgique) and Kong (Catclub) will loosen up your paws on the dancefloor. And don’t forget to wear your cat suit! Meow.

EN | The single “No Eyes” lodged itself firmly in our brains two years ago, and last year his remix of Gregory Porter’s “Liquid Spirit” inspired some amazing dance parties. Since October, Claptone has been touring the world to promote his album, Charmer. He is coming to Brussels next Saturday. Put your hands in the air because the masked Venetian musketeer will not stop until he makes the dance hall implode.

EN | Brussels-based house label Playlabel Records has been fishing up local talent for years. Just think of DkA, Red’Out, and Latence, to name but a few. They are hosting a showcase in the second hall at Fuse with the Swiss Dachshund. This is definitely a guy to keep an eye on because his remixes have been featured on record labels like Noir Music, Systematic, and Gruuv. Last year he was recruited to make a remix for Exon Bacon’s Crepuscule EP. (KVD)

More party tips? Listen to FM Weekend on FM Brussel, every friday from 4 to 7 pm

La Civilisation, ma Mère! Mise en scène G. Pitisci. 12.30 Arduinkaai 9 quai aux Pierres de Taille Brussel/Bruxelles 02-210.11.12 / www.kvs.be

classe. Mise en scène É. de Staercke. 20.30 rue Braemtstr. 64-70 St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 0800-944.44 www.theatrelepublic.be

woensdag mercredi wednesday

La Flûte Enchantée

Théâtre National

Pop, Rock & Reggae

KVS_Box

La Poire. Mise en scène F. Dumortier. 20.30 Lentestr. 18 rue du Printemps Elsene/Ixelles 02-660.79.50 / www.lafluteenchantee.be Rideau de Bruxelles

Elle(s). Mise en scène S. Landuyt. 20.30 rue Goffartstr. 7A Brussel/Bruxelles 02-507.83.60 / www.rideaudebruxelles.be

Théâtre de la Balsamine

Cataclop Enzovoorts. Mise en

scène L. Moreau. 20.30 av. F. Marchalln. 1 Schaarbeek/Schaerbeek 02-735.64.68 / www.balsamine.be Théâtre de la Place des Martyrs

Huis Clos. Mise en scène M. Delval. 19.00

Rhinocéros. Mise en scène C. Delmotte. 19.00 Martelaarspl. 22 pl. des Martyrs Brussel/Bruxelles 02-223.32.08 / www.theatredesmartyrs.be Théâtre de la Vie

Un Tramway nommé Désir. Mise en scène S. Shank. 20.00 Dwarsstr. 45 rue Traversière St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-219.60.06 www.theatredelavie.be Théâtre Le Public

Big Bang, ou l’histoire d’un professeur de philo face à sa

40

agendamagazine.be

Cœur de pierre. Mise en scène

Théâtre Marni

13/1

River Jazz Festival: Bai Kamara Jr. 20.00

rue de Vergniesstr. 25 Elsene/Ixelles 02-639.09.80 / www.theatremarni.com Klassiek Classique Classical Music

M. Simons. 20.15 bd E. Jacqmainln. 111 Brussel/Bruxelles 02-203.53.03 www.theatrenational.be

Ancienne Belgique

Théâtre Royal des Galeries

Café Monk

Regentschapsstr. 4 rue de la Régence Brussel/Bruxelles / 02-274.29.80 www.brussels.korean-culture.org

Sint-Katelijnestr. 42 rue Ste-Catherine Brussel/Bruxelles 02-511.75.11 / www.monk.be

MIM Muziekinstrumentenmuseum/ Musée des Instruments de Musique

Magasin 4

12.30 Hofberg 2 rue Montagne de la Cour Brussel/Bruxelles 02-545.01.30 / www.mim.be

La Revue. 20.15 Koningsgalerij 32 galerie du Roi Brussel/Bruxelles 02-512.04.07 / www.trg.be Wolubilis

Sois belge et tais-toi ! Par la Cie

Victor. 20.00 Cours P.-H. Spaak Promenade 1 St.-Lambrechts-Woluwe/Woluwe-StLambert 02-761.60.30 / www.wolubilis.be

Conférences & littérature Maison du Spectacle - la Bellone

Portrait de la putain en anarchiste. 12.40 Vlaamsestwg. 46 rue de Flandre Brussel/Bruxelles 02-513.33.33 / www.bellone.be Rondleidingen Bozar

Bozar Lunch Tours: Anatolia.

12.30 rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be

Dominique A. 20.00

bd Anspachln. 110 Brussel/Bruxelles 02-548.24.24 / www.abconcerts.be

Them Chemicals. 21.00

Locrian + Jason VAN GULICK + Bear Bones, Lay Low. 19.00

Havenln. 51 av. du Port Brussel/Bruxelles 02-223.34.74 / www.magasin4.be Jazz & Blues

Flagey

Brussels Jazz Festival: Lisa Simone. 20.15

Heilig Kruispl./pl. Ste-Croix Elsene/Ixelles 02-641.10.20 / www.flagey.be Jazz Station

Gare au Jazz: Eve Beuvens Heptatomic. 20.30

Leuvensestwg. 193A-195 chée de Louvain St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-733.13.78 / www.jazzstation.be

Sounds Jazz Club

Geoffrey Fiorese tentet. 21.30

Tulpstr. 28 rue de la Tulipe Elsene/Ixelles 02-512.92.50 / www.soundsjazzclub.be

Korean Cultural Center

Dietrich Henschel + Hugo Wolf. 10.30

Strijkkwartet: Noga Kwartet.

Jeugd Muntpunt

Voorlezen. (3 > 10 jaar). 15.00 Munt 6 pl. de la Monnaie Brussel/Bruxelles 02-278.11.11 / www.muntpunt.be Jeunes Musée des Sciences Naturelles

Raconte-moi. (4 > 7 ans). 14.30 rue Vautierstr. 29 Brussel/Bruxelles 02-627.42.38 www.sciencesnaturelles.be Théâtre Bozar

LIVE Magazine. 20.00


rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be

Lentestr. 18 rue du Printemps Elsene/Ixelles 02-660.79.50 / www.lafluteenchantee.be

Théâtre de la Place des Martyrs

Huis Clos. Mise en scène M. Delval.

Brussel/Bruxelles 02-203.53.03 / www.theatrenational.be

CC d’Uccle

La Samaritaine

La Revue. 20.15 Koningsgalerij 32 galerie du Roi Brussel/Bruxelles 02-512.04.07 / www.trg.be

Comédie Claude Volter

Samaritanessestr. 16 rue de la Samaritaine Brussel/Bruxelles 02-511.33.95 www.lasamaritaine.be

Rhinocéros. Mise en scène C. Delmotte. 20.15 Martelaarspl. 22 pl. des Martyrs Brussel/Bruxelles 02-223.32.08 / www.theatredesmartyrs.be Théâtre de la Vie

Wolubilis

Sous la robe. Mise en scène N. Uffner. 20.30 Rodestr. 47 rue Rouge Ukkel/Uccle 02-374.64.84 / www.ccu.be Illusions. Avec J. Cooper. 20.15

Gebroeders Legrainln. 98 av. des Frères Legrain St.-Pieters-Woluwe/Woluwe-St-Pierre 02-762.09.63 / www.comedievolter.be Fou Rire

Ils se sont aimés, une fois ! Avec F. de Paeuw et M. Thierry. 20.15 Tweestationsstr. 124B rue des Deux Gares Anderlecht 0483-59.92.29 / fourire.be / www.fourire.be KVS_Box

La Civilisation, ma Mère!.. Mise en scène G. Pitisci, en FR, NL ondertitels. 20.30 Arduinkaai 9 quai aux Pierres de Taille Brussel/Bruxelles 02-210.11.12 / www.kvs.be La Flûte Enchantée

La Poire. Mise en scène F. Dumortier.

20.30

Quand Fatima se fait appeler Sophie. Mise en scène L. Katina. 20.30

Le Jardin de ma Sœur

Rions entre Amis avec les Frères ennemis. 21.00

Grootgodshuisstr. 54 rue du Grand Hospice Brussel/Bruxelles 02-217.65.82 www.lejardindemasoeur.be

Le Koek’s Théâtre

20.15

Un Tramway nommé Désir. Mise

en scène S. Shank. 20.00 Dwarsstr. 45 rue Traversière St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-219.60.06 / www.theatredelavie.be Théâtre Le Public

Big Bang, ou l’histoire d’un professeur de philo face à sa classe. Mise en scène É. de Staercke.

Michel Frenna. 20.30

20.30

Rideau de Bruxelles

20.30 rue Braemtstr. 64-70 St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 0800-944.44 www.theatrelepublic.be

Jetseln. 18 av. de Jette Koekelberg 02-428.66.79 / www.koeks.be

Elle(s). Mise en scène S. Landuyt. 19.30 rue Goffartstr. 7A Brussel/Bruxelles 02-507.83.60 / www.rideaudebruxelles.be

Théâtre de la Balsamine

Cataclop Enzovoorts. Mise en scène L. Moreau. 20.30 av. F. Marchalln. 1 Schaarbeek/Schaerbeek 02-735.64.68 / www.balsamine.be

L’échange. Mise en scène P. Thomas.

Théâtre National

Cœur de pierre. Mise en scène M. Simons. 19.30

Nous qui sommes cent. Mise en scène Fluorescence collective. 20.30 bd E. Jacqmainln. 111

Théâtre Royal des Galeries

Sois belge et tais-toi ! Par la Cie Victor. 20.00 Cours P.-H. Spaak Promenade 1 St.-Lambrechts-Woluwe/Woluwe-StLambert / 02-761.60.30 / www.wolubilis.be Rondleidingen Centraal Station

Bezoek aan het Vlaams Parlement. 13.00

Europakruispunt 2 Carrefour de l’Europe Brussel/Bruxelles / 02-218.38.78 www.brukselbinnenstebuiten.be

Europees Parlement

bezoek aan het Parlement. 14.00

rue Wiertzstr. 60 Brussel/Bruxelles 02-284.21.11 / www.gcdendam.be Varia les brigittines

T Dansant. Met/avec dj’s Kasla Barak,

Karl Ove Knausgård 14/1, 20.00, Bozar, www.bozar.be

EN | If you have read the six parts of My Struggle, which together amount to about 3,800 pages of compelling autobiographical literature, you probably know Karl Ove Knausgård much better than most people around you. Knausgård (1968) is the Norwegian author who got rid of his writer’s block by penning one of the biggest and most read literary projects of this century. My Struggle is an almost entirely uncensored depiction of his life and the lives of his closest friends and relatives in volumes which centred on themes like his father, his son, his wife, love, and death. Whether he is describing his unsympathetic father who eventually drank himself to a lonely death, his wife who is trying to live with a bipolar disorder, or himself and his tremendous difficulty of aligning a self-contained author’s life with the demands of family life and social interaction, Knausgård tells it like it is. He describes his past and everyday reality in great detail, only to infuse them – like a modern Proust – with a variety of literary, philosophical, psychological, and sociological reflections that make you think. Knausgård is coming to present the sixth and final volume at Bozar, where he will talk about his wife and the effect of (the success of) his books on himself and those close to him, as well as his magnum opus’s explicit reference to Hitler’s Mein Kampf. This may be one of

Knausgård’s last discussions of this project that got a little out of hand. He will do so in dialogue with radio presenter Ruth Joos. Already the literary event of the year. (MB)

agendamagazine.be

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Charlotte Pété & Atka. Org. Recyclart, Les Brigittines & de rusthuizen van de Marollen/ les maisons de repos des Marolles. 14.00 Korte Brigittinenstr./Petite rue des Brigittines Brussel/Bruxelles 02-502.57.34 www.recyclart.be

donderdag jeudi thursday

14/1

Pop, Rock & Reggae Rock Classic Bar

Grand Larceny. 20.30 Kolenmarkt 55 rue du Marché au Charbon Brussel/Bruxelles 02-512.15.47 / www.rockclassic.be Jazz & Blues Flagey

Brussels Jazz Festival: Paolo Fresu Devil Quartet. 20.15 Heilig Kruispl./pl. Ste-Croix Elsene/Ixelles 02-641.10.20 / www.flagey.be

Jazz Station

River Jazz Festival: Jazz Station Big Band. 20.30

Leuvensestwg. 193A-195 chée de Louvain

St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-733.13.78 www.jazzstation.be

Brussel/Bruxelles 02-201.59.59 / www.kaaitheater.be

Sounds Jazz Club

Robin Hassan Hood. Regie G. Girginol, W. Thomas, R. Yagizoglu, A. Kravtchenko. 20.00 Lakensestr. 146 rue de Laeken Brussel/Bruxelles 02-210.11.12 / www.kvs.be

Margaux Vranken trio. 21.30

Tulpstr. 28 rue de la Tulipe Elsene/Ixelles 02-512.92.50 / www.soundsjazzclub.be Klassiek Classique Classical Music Art Base

Thibaut Surugue Piano Solo.

20.00 Zandstr. 29 rue des Sables Brussel/Bruxelles 02-217.29.20 / www.art-base.be Korean Cultural Center

Dietrich Henschel + Hugo Wolf. 10.30

Regentschapsstr. 4 rue de la Régence Brussel/Bruxelles / 02-274.29.80 www.brussels.korean-culture.org Theater

CC d’Uccle

Sous la robe. Mise en scène N. Uffner.

20.30 Rodestr. 47 rue Rouge Ukkel/Uccle 02-374.64.84 / www.ccu.be Comédie Claude Volter

Illusions. Avec J. Cooper. 20.15 Gebroeders Legrainln. 98 av. des Frères Legrain St.-Pieters-Woluwe/Woluwe-St-Pierre 02-762.09.63 / www.comedievolter.be Fou Rire

La Samaritaine

Quand Fatima se fait appeler Sophie. Mise en scène L. Katina. 20.30

Samaritanessestr. 16 rue de la Samaritaine Brussel/Bruxelles 02-511.33.95 www.lasamaritaine.be Le Jardin de ma Sœur

Rions entre Amis avec les Frères ennemis. 21.00

Grootgodshuisstr. 54 rue du Grand Hospice Brussel/Bruxelles 02-217.65.82 www.lejardindemasoeur.be

Le Koek’s Théâtre

21 SECOLO. Regie N. Vereecken. 20.00 rue Gallaitstr. 86 Schaarbeek/Schaerbeek 02-245.75.22 / www.dekriekelaar.be

Michel Frenna. 20.30 Jetseln. 18 av. de Jette Koekelberg 02-428.66.79 / www.koeks.be

Kaaistudio’s

La Clarencière

O.L.V. van Vaakstr. 81 rue N.-D. du Sommeil

scène M.-L. Coenjaerts. 19.45

rue Goffartstr. 7A Brussel/Bruxelles 02-507.83.60 www.rideaudebruxelles.be

Beckett Boulevard. De Koe. 20.30

La bourgeoisie s’expose De bourgeoisie in vol ornaat

&CIE

The bourgeoisie on display

1850 – 1890 Musée du Costume et de la Dentelle Museum voor het Kostuum en de Kant Costume and Lace Museum Rue de la Violette 12 Violetstraat Bruxelles 1000 Brussel(s) www.museeducostumeetdeladentelle.be www.museumvoorhetkostuumendekant.be www.costumeandlacemuseum.be

agendamagazine.be

Théâtre

La Flûte Enchantée

La Poire. Mise en scène F. Dumortier. 20.30 Lentestr. 18 rue du Printemps Elsene/Ixelles 02-660.79.50 / www.lafluteenchantee.be

Ils se sont aimés, une fois ! Avec F. de Paeuw et M. Thierry. 20.15 Tweestationsstr. 124B rue des Deux Gares Anderlecht 0483-59.92.29 / fourire.be / www.fourire.be

GC De Kriekelaar

CRINOLINES

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KVS_Bol

rue du Belvédèrestr. Elsene/Ixelles 02.640.46.76 / www.laclarenciere.be

Sur un air de cinéma. Mise en

Rideau de Bruxelles

Elle(s). Mise en scène S. Landuyt. 20.30


theater

tom struyf De taal voorbij

NL | Tom Struyf fileert in Another great year for fishing onze dolgedraaide levensstijl en de vervagende grens tussen fictie en werkelijkheid. patrick jordens

D

e intrigerende titel van Tom Struyfs performance is afkomstig van een dossier van de Amerikaanse overheid uit 2008. “De volledige titel klonk: Another great year for U.S fishery, en daarin klopt de overheid zichzelf op de borst voor de succesrijke visvangst van dat jaar,” zo vertelt hij. “Wat ze er niet bij vermeldden, is dat de fauna en flora van de kusten bijna volledig vernield waren door hun manier van vissen. Dat leek me een perfecte metafoor voor waar ik het in de voorstelling over wilde hebben, namelijk de kracht van communicatie en over hoe een bepaald soort communicatie de realiteit bepaalt waarin we leven. En dat die vaak compleet losstaat van de waarheid.” Met andere woorden, we worden bedrogen terwijl we erbij staan. Is dat voor jou de kern van de voorstelling? Tom Struyf: Ik heb inderdaad het gevoel dat we vandaag in een wereld leven waarin de grens tussen wat er echt aan de hand is en wat aan ons wordt verteld almaar meer vervaagt. Dat thema – noem het een verregaande vorm van manipulatie en indoctrinatie – heb ik gecombineerd met het gegeven van de burn-out waar zoveel mensen vandaag mee te maken krijgen. Want niet alleen politici of de media, ook wijzelf maken ons bepaalde dingen wijs. Zoals de overtuiging dat we moeten presteren tot we er zo ongeveer bij neervallen. Met die twee vaststellingen ben ik dan naar een zestiental ervaringsdeskundigen gestapt: psychiaters, mensenrechtenactivisten, journalisten, spindoctors… Ik heb hen uitgebreid geïnterviewd en uiteindelijk zijn zes van die interviews via een gemonteerde videoregistratie in de voorstelling terechtgekomen. Mensen als Dirk De Wachter, Eva Brems en Joris Luyendijk geven

openhartig hun visie op waarheid, leugen en leven tout court. En die videofragmenten, die vaak met elkaar interfereren, wissel ik af met een deels autobiografische vertelling over een man die wegvlucht uit zijn leven en in een Afrikaans land op de dool geraakt. De voorstelling balanceert op de grens van theater/vertelling en documentaire/essayistiek? Struyf: Klopt, maar het is bij momenten ook een heel fysieke performance geworden die aan de taal voorbijgaat. Want ondanks de ernst van de thematiek, wilde ik absoluut geen zwartgallige of pessimistische voorstelling maken. Behalve ikzelf staat er ook een danseres op de scène, Nelle Hens. Door haar onderga ik een sterk lichamelijke uitputtingsslag, waarbij ik soms tot het uiterste van mijn krachten ga. Maar we dansen op een moment ook een intimistisch duet. Ik hoop dat dat fysieke ‘verhaal’ een soort alternatief voor onze ontspoorde manier van leven biedt: het feit dat we twee mensen zijn met twee lichamen die tot elkaar veroordeeld zijn en zich tot elkaar leren verhouden. Ook al spreken die twee individuen een compleet andere ‘taal’, want ik ben natuurlijk geen danser en communiceer helemaal anders dan Nelle. Ik hoop dat uit die lichamelijke momenten solidariteit en empathie spreken. Of sterker nog: het besef dat je jezelf pas leert kennen dankzij de ander die op een andere manier naar de werkelijkheid kijkt, zoals de antropologe Sara de Wit het in een van de interviews verwoordt. another great year for fishing

12/1, 12.40, Bozar, www.bozar.be

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Théâtre de la Balsamine

Cataclop Enzovoorts. Mise en scène L. Moreau. 20.30 av. F. Marchalln. 1 Schaarbeek/Schaerbeek 02-735.64.68 / www.balsamine.be Théâtre de la Place des Martyrs

St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-219.60.06 / www.theatredelavie.be Théâtre Le Public

Big Bang, ou l’histoire d’un professeur de philo face à sa classe. Mise en scène É. de Staercke.

Huis Clos. Mise en scène M. Delval.

20.30

Rhinocéros. Mise en scène

C. Delmotte. 20.15 Martelaarspl. 22 pl. des Martyrs Brussel/Bruxelles 02-223.32.08 / www.theatredesmartyrs.be

20.30 rue Braemtstr. 64-70 St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 0800-944.44 www.theatrelepublic.be

Théâtre de la Vie

Théâtre National

en scène S. Shank. 20.00 Dwarsstr. 45 rue Traversière

Nous qui sommes cent. Mise en

20.15

Un Tramway nommé Désir. Mise

L’échange. Mise en scène P. Thomas.

Cœur de pierre. Mise en scène M. Simons. 20.15

scène Fluorescence collective. 20.30 bd E. Jacqmainln. 111 Brussel/Bruxelles 02-203.53.03 www.theatrenational.be Théâtre Royal des Galeries

La Revue. 20.15 Koningsgalerij 32 galerie du Roi Brussel/Bruxelles 02-512.04.07 www.trg.be Théâtre Royal du Parc

Un conte d’hiver. Mise en scène

G. Lini, d’après W. Shakespeare. 19.00 Wetstr. 3 rue de la Loi Brussel/Bruxelles 02-505.30. 30 www.theatreduparc.be

Lectures & Literature Bozar

meet the author: Karl Ove Knausgård. 22.00 rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 www.bozar.be Salons Brussels Expo

Auto/Moto. 94th European motor show Brussels. 14 > 24/1, 10 > 19.00, 15, 18 & 22/1 > 22.00 Belgiëpl. 1 pl. de Belgique Laken/Laeken www.autosalon.be

festivals+ongoing salons Brussels Expo

Auto/Moto. 94th European motor show Brussels. 14 > 24/1, 10 > 19.00, 15, 18 & 22/1 10 > 22.00 Belgiëpl. 1 pl. de Belgique Laken/Laeken / www.autosalon.be ongoing Grote Markt 8 Grand-Place

Brussels Pub Crawl.

Meeting point: Grote Markt 8 Grand-Place. Every Mo, We, Fr, Sa 21.00 Brussel/Bruxelles / 0478-23.60.32 www.brusselspubcrawl.com kids

ABC: Art Basics for Children

EXPO Jean-Jacques Gailliard. > 24/12, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 10.30 > 12.30 & 14.30 > 18.30, za/sa/Sa 10.30 > 18.30 pl. Gaucheretpl. 13 Schaarbeek/Schaerbeek 02-502.00.27 / www.abc-web.be Jeugdcentrum Aximax

De wetenschapsclub Junior.

(8 > 10 jaar). > 4/6, za 10.30 > 12.30 Atelier fabriek Mini. (4 > 6 jaar). > 4/6, za 10.30 > 11.30 Kleuterturnen. > 4/6, za 10.30 > 11.30 (3 > 4 jaar) & 11.30 > 12.30 (5 > 6 jaar)

Youssra’s kamer vol

verhalen. (2,5 > 4 jaar). > 4/6, za 10 > 11.30 Skaten. (6 > 8 jaar). > 4/6, za 15 > 16.00 Rolschaatsen. (6 > 12 jaar). > 4/6, za 13 > 14.30. Culturebeats. (6 > 12 jaar). > 4/6, za 10 > 12.00 rue J.W. Wilsonstr. 19 Brussel/Bruxelles 02-280.45.56 / www.jcaximax.be

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me 10.30 > 11.15

> 9/12, me 14 > 16.00 Peinture. (6 > 12 ans). > 9/12, me 14 > 16.00 Théâtre. (6 > 11 ans). > 9/12, me 14 > 16.00

> 15/6, me 14.30 > 16.00 rue Defacqzstr. 1 Brussel/Bruxelles 02-507.83.3 www.jeunessesmusicales-bxl.be

(5 > 8 ans). > 9/12, me 16.30 > 18.00 Collegestr. 27 rue du Collège Elsene/Ixelles 02-535.93.80 / www.america-latina.be

Jeunesses Musicales de Bruxelles

agendamagazine.be

Ateliers d’éveil musical parent/bébé. (0 > 3 ans). > 15/6, Ateliers Musicaux. (3 > 5 ans).

Maison de l’Amérique latine

Dessin et peinture. (6 > 12 ans).

MET-X: Karkaba.

Création chorégraphique.

MET-X

Karkaba. (14+). Wo/me 18.30 > 20.00.

rue de Lenglentierstr. 20 Brussel/Bruxelles 02-218.70.52 / www.metx.be Roodebeekcentrum

’t Frank model: animatie, keramiek, verf. Atelier (6+). > 29/6, wo 14 > 16.00 chée de Roodebeeksestwg. 270 St.-Lambrechts-Woluwe Woluwe-St-Lambert 02-770.64.48 www.roodebeekcentrum.be


randAGENDA asse

8/1 napoleon XXIII.

Jelle Cleymans. 20.30 CC Asse/Oud Gasthuis, Huinegem 4 02-456.01.60 / www.ccasse.be dilbeek

13/1 inside/out. Dirk Brossé. 20.30 Westrand, Kamerijkln. 46 02-466.20.30 www.westrand.be

Linkebeek

14/1 On n'oublie rien.

Brel door Riguelle. 20.00 GC De Moelie, St.-Sebastiaanstr. 14 02-380.77. 51 www.demoelie.be

OVerijse

12/1 Raymond van het groenewoud. Kreten en gefluister.

14.00 CC Den Blank, Begijnhof 11 02-687.59.59 / www.denblank.be sint-genesius-rode

10/1 aperitiefconcert

academie orfeus. 11.00 GC De Boesdaalhoeve, Hoevestr. 64 02-381.14.51 www.deboesdaalhoeve.be vilvoorde

8/1 god only knows.

Sien Eggers & Jan Hautekiet. 20.30 GC De Kam, Beekstr. 172 02-731.43.31 / www.dekam.be podium

alsemberg

8/1 de snoek van sjestov. Johan Petit en het MartHa!tentatief. 20.15 CC De Meent, Gemeenveldstr. 34 02-359.16.00 / www.demeent.be asse

9/1 and you may now kiss the bride. Bosmans, Janssens,

Meersman e.a. 20.30 14/1 kloenke. Han Solo. 20.30 CC Asse/Oud Gasthuis, Huinegem 4 02-456.01.60 / www.ccasse.be dilbeek

8/1 man van de wereld. Steven Goegebeur. 20.30 Westrand, Kamerijkln. 46 02-466.20.30 / www.westrand.be Grimbergen

8/1 gastroseksueel. Joost Van Hyfte. 20.30 CC Strombeek, Gemeentepl. 02-263.03.43 www.ccstrombeek.be meise

8, 9 & 10/1 La scarlati.

Kris Kras. 20.00 (10/1: 15.00) GC De Muze van Meise, Brusselsestwg. 69 02-892.24.40 www.demuzevanmeise.be

Vilvoorde

6/1 van peel overleeft 2015. 20.30 CC Het Bolwerk, Bolwerkstr. 17 02-255.46.90 / www.hetbolwerk.be jeugd Vilvoorde

10/1 pierrot of de geheimen van de nacht. Pantalone. 15.00 CC Het Bolwerk, Bolwerkstr. 17 02-255.46.90 www.hetbolwerk.be Film alsemberg

10/1 phantom boy. 15.00 10/1 affliction. 20.00

CC De Meent, Gemeenveldstr. 34 02-359.16.00 www.demeent.be dilbeek

8/1 black. 21.45 8/1 our city. 20.00

Westrand, Kamerijkln. 46 02-466.20.30 www.westrand.be OVerijse

6/1 black. 20.30

GC De Bosuil, Witherendreef 1 02-657.31.79 www.debosuil.be tentoonstelling

asse

7 > 24/1 toch ne wêilnd, hé.

© Johannes Vande Voorde

Muziek

Jan De Rop. Ma 8.30 > 12.00, di, do, vr 8.30 > 12.00 & 13 > 16.30, wo 13 > 18.00 CC Asse/Oud Gasthuis, Huinegem 4 02-456.01.60 www.ccasse.be varia asse

12/1 gelukkig zijn. Fast Forward. 20.30 CC Asse/Oud Gasthuis, Huinegem 4 02-456.01.60 www.ccasse.be Jezus-eik

9/1 't prochiefEest.

Nederbelgië viert feest. 19.30 GC De Bosuil, Witherendreef 1, 02-657.31.79 www.debosuil.be meise

14/1 het geheim van geluk.

Leo Bormans. 20.30 GC De Muze van Meise, Brusselsestwg. 69 02-892.24.40 www.demuzevanmeise.be

Van Peel overleeft 2015. 6/1, Vilvoorde

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45


expo 8

14/1

Marie-Françoise Plissart. > 31/1, Botanique

ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 9.30 > 17.00, w-e 10 > 18.00 Paleizenstr. 7 rue des Palais Brussel/Bruxelles 02-500.45.54 / www.belvue.be

Eendrachtstr. 21 rue de la Concorde Elsene/Ixelles 02-503.04.98 / www.charlesrivacollection.com

Bibliotheca Wittockiana Rassenfosse. > 31/1, di/ma/Tu > zo/di/Su 10 > 17.00 rue du Bemelstr. 23 St.-Pieters-Woluwe/Woluwe-St-Pierre 02-770.53.33 / www.wittockiana.org

Nikon 3D World Magic & Fun. > 3/4, 11 > 19.00 Koninginnegalerij 26 galerie de la Reine Brussel/Bruxelles 02-514.74.98 / www.galeries.be

Boekhandel/Librairie UOPC

Clara Thomine. > 16/1, do/je/Th > za/sa/Sa 14 > 18.00 Varkensmarkt 10 rue du Marché aux Porcs Brussel/Bruxelles / www.c-o-m-p-o-s-i-t-e.com

artisanat monastique en Biélorussie. > 15/1, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 9.30 > 19.00 av. G. Demeyln. 14-16 Oudergem/Auderghem 02-648.96.89 / www.uopc.eu Botanique

Marie-Françoise Plissart. > 31/1, wo/me/We > zo/di/Su 12 > 20.00 Koningsstr. 236 rue Royale St.-Joost-ten-Node/St-Josse-ten-Noode 02-218.37.32 / www.botanique.be Boutique Culturelle

50 regards de femmes: regards croisés. > 15/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 9 > 17.00 rue Van Lintstr. 16 Anderlecht 02-522.62.35 / www.boutiqueculturelle.be BOZAR Aeroplastics Contemporary dark ages. > 23/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 13 > 18.30, za/sa/Sa 14 > 18.00 rue Blanchestr. 32 St.-Gillis/St-Gilles 02-537.22.02 / www.aeroplastics.net Archief en Museum voor het Vlaams Leven te Brussel Archives et Musée de la Vie flamande à Bruxelles Karel Buls: een inspiratie. > 4/2, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 10 > 17.00 Arduinkaai 28 quai aux Pierres de Taille Brussel/Bruxelles 02-512.42.81 / www.amvb.be Archives & musée de la littérature Moi, Suzy Falk. > 5/2, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 9 > 17.00 Keizersln. 4 bd de l’Empereur Brussel/Bruxelles 02-519.55.76 / aml-cfwb.be Art)&(marges musée/museum From navel to cosmos. > 24/1, di/ma/Tu > zo/di/Su 11 > 18.00 Hoogstr. 312 rue Haute Brussel/Bruxelles 02-533.94.90 / www.artetmarges.be Art Center WSL

Jean-Marc De Pelsemaeker. > 9/1, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 10 > 18.00 rue J.-B. Degrooffstr. 5 St.-Lambrechts-Woluwe/Woluwe-St-Lambert 02-779.21.33 / www.artcenterwsl.be Artitude

Jocelyne Coster. > 16/1, do/je/Th > za/sa/Sa 13 > 18.00 Lange Haagstr. 23 rue de la Longue Haie Elsene/Ixelles 02-641.14.12 / www.artitude.be

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Atelier 34zero

Le Grand Retour. > 14/2, di/ma/Tu > zo/di/Su 14 > 19.00 drève De Rivierendreef 334 Jette 02-428.33.06 / www.atelier34zeromuzeum.be Atelier d’artistes - Art Gallery

A fantastic illusion : Deconstructing the Aesthetic of Forms. > 8/1, do/je/Th > za/sa/Sa 10 > 18.00, zo/di/Su 11 > 17.00 St.-Jansstr. 33 rue St-Jean Brussel/Bruxelles 0477-59.74.27 / atelierdartistes.be Atomium Modernika. > 10/4, 10 > 18.00 sq. de l’Atomiumsq. Laken/Laeken 02-475.47.77 / www.atomium.be Autoworld

Italian Car Passion, la bella macchina. > 31/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 10 > 17.00, w-e 10 > 18.00 Jubelpark 11 parc du Cinquantenaire Brussel/Bruxelles 02-736.41.65 / www.autoworld.be Begramoff Gallery Visions du monde. 22/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 11.30 > 15.00 rue Stevinstr. 206 Brussel/Bruxelles 02-734.64.38 / www.begramoff.com Belfius Tower

Belfius Open Art. > 16/4, za/sa/Sa 10 > 18.00 pl. Rogierpl. 11 Brussel/Bruxelles 02-222.12.02 / www.belfius.be/art Belvue Museum

Gender@war 1914-1918. > 10/1,

Tina Gillen. > 25/1, Europalia.Turkey: Anatolia. > 17/1, Europalia.Turkey: Imagine Istanbul. > 24/1, Architecture is Life. Aga Khan Award for Architecture. > 17/1, The Long Journey. > 10/1, di/ma/Tu, wo/me/We, vr/ve/Fr > zo/di/Su 10 > 18.00, do/je/Th 10 > 21.00 rue Ravensteinstr. 23 Brussel/Bruxelles 02-507.82.00 / www.bozar.be Brussels Museum van de Molen en de Voeding/musée bruxellois du moulin et de l’alimentation Food & War. > 31/8, wo/me/We > vr/ve/Fr 10 > 17.00, w-e 13 > 17.30 Windmolenstr. 21 rue du Moulin à Vent Evere 02-245.37.79 / www.molenevere.be CC de Schaerbeek Gürcan Gürsel. > 8/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 10 > 12.00 & 14 > 16.00 rue de Lochtstr. 91-93 Schaarbeek/Schaerbeek 02-245.27.25 / www.culture1030.be CENTRALE for Contemporary Art

Europalia.turkey: Gülsün Karamustafa & Koen Theys. > 28/2, wo/me/We > zo/di/Su 10.30 > 18.00 St.-Katelijnepl. 44 pl. Ste-Catherine Brussel/Bruxelles 02-279.64.35 / www.centrale-art.be Centre médical albert Bruxelles: Photos de rue. > 2/2, chée d’Alsembergsestwg. 243 Vorst/Forest Charles Riva Collection Steven Shearer. > 29/2, wo/me/We > za/sa/Sa 12 > 18.30

Cinéma Galeries

c-o-m-p-o-s-i-t-e

Constant Anna K. > 17/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 9.30 > 17.00 rue du Fortstr. 5 St.-Gillis/St-Gilles 02-539.24.67 / www.constantvzw.org Contretype

Matthieu Litt. > 17/1, Johan Legraie. > 17/1, Cité Fontainashof 4A St.-Gillis/St-Gilles 02-538.42.20 / www.contretype.org D+T Project

Mona Vatamanu & Florin Tudor. > 16/1, do/je/Th > za/sa/Sa 12 > 18.30 rue Bosquetstr. 4 St.-Gillis/St-Gilles 0494-62.43.13 / www.dt-project.com dépendance

Sergej Jensen. > 30/1, wo/me/We > vr/ve/Fr 14 > 18.00, za/sa/Sa 12 > 18.00 Varkensmarkt 4 rue du Marché aux Porcs Brussel/Bruxelles 02-217.74.00 / www.dependance.be Design Vlaanderen Galerie Konijn met pruimen. > 30/1, di/ma/Tu > za/sa/Sa 12 > 17.00 Kanselarijstr. 19 rue de la Chancellerie Brussel/Bruxelles 02-227.60.60 www.designvlaanderen.be Feizi Gallery

Boris Lafargue & Du Zhenjun: Hard Rain. > 9/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 11.30 > 13.00 & 14.00 > 18.30 Abdijstr. 8B rue de l’Abbaye Elsene/Ixelles 02-647.55.16 / www.feizi-gallery.com Francis Carrette Galerie Ief Spincemaille: Ends. > 16/1, do/je/Th > za/sa/Sa 13 > 18.00 chée de Waterloosestwg. 690 Ukkel/Uccle 0476-67.20.29 / www.franciscarrette.com Galerie Catherine Bastide

Rosa Aiello, Renaud Jerez, Jason Matthew Lee. > 16/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 10.30 > 18.30, za/sa/Sa 12 > 18.00 Regentschapsstr. 67 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-646.29.71 / www.catherinebastide.com Galerie Champaka

Luis & Romulo Royo. > 10/1, wo/me/We > za/sa/Sa 11 > 18.30 rue E. Allardstr. 27 Brussel/Bruxelles 02-514.91.52 / www.galeriechampaka.com


galerie de l’Alliance Française de Bruxelles-Europe Kiss & Brol. > 26/2, ma/lu/Mo > do/je/Th 8.30 > 18.30, vr/ve/Fr 8.30 > 12.30 Kunstln. 46 av. des Arts Brussel/Bruxelles 02-736.47.00 / www.alliancefr.be Galerie Dupuis/Crelan Momentum in motus. > 22/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 10 > 17.00 bd S. Dupuisln. 251 Anderlecht 02-558.73.81 / www.crelan.be Galerie Gaëtane Duez Judith Meurrens. > 30/1, do/je/Th > za/sa/Sa 13 > 18.00 Afrikaansestr. 1 rue Africaine Elsene/Ixelles 0475-96.67.43 www.galeriegaetaneduez.com Galerie Greta Meert Valerie Krause. > 6/2, Stef Driesen. > 6/2, Michael Venezia. > 6/2, di/ma/Tu > za/sa/Sa 14 > 18.00 Vaartstr. 13 rue du Canal Brussel/Bruxelles 02-219.14.22 / www.galeriegretameert.com GALERIE JEANROCH DARD A Perfect Lie. > 23/1, Chris Lecler: Zest. > 23/1, wo/me/We > za/sa/Sa 12 > 18.00 Regentschapsstr. 67 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02- 513.91.15 / www.jeanrochdard.com Galerie Micheline Szwajcer Jef Geys. > 23/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 10 > 18.30, za/sa/Sa 12 > 18.30 Regentschapsstr. 67 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-540.28.57 / www.gms.be Galerie Michel Rein Just drawings! > 16/1, do/je/Th > za/sa/Sa 10 > 18.00 rue Washingtonstr. 51A Elsene/Ixelles 02-640.26.40 / www.michelrein.com Galerie Nardone Paul Dumont : Monotypes. > 9/1, do/je/Th, vr/ve/Fr 14 > 18.00, za/sa/Sa 15 > 19.00 St.-Jorisstr. 27-29 rue St-Georges Elsene/Ixelles 02-333.20.10 / www.galerienardone.be Galerie OMs Pradhan Abstract Matters. > 9/1, do/je/Th 15 > 19.00, vr/ve/Fr, za/sa/Sa 13 > 18.00 rue de Praeterestr. 47 Elsene/Ixelles omspradhan.com Galerie Passerelle Louise

Regards Croisés: Identités déracinées. > 15/1, 13 > 18.00 rue Dejonckerstr. 34 St.-Gillis/St-Gilles 0475-74.62.49 / www.passerelle-louise.be Galerie Super Dakota

Pieterjan Ginckels: My LIttle Barbara. > 12/1, di/ma/Tu > za/sa/Sa 11 > 18.00 rue Washingtonstr. 45 Elsene/Ixelles 02-649.17.72 / www.superdakota.com

Galerie Verhaeren

Marc Palau Gibert. > 24/1, Alain Dewez. > 24/1, 
wo/me/We > za/sa/ Sa 14 > 18.00, zo/di/Su 10 > 13.00 rue Gratèsstr. 7 Watermaal-Bosvoorde/Watermael-Boitsfort 02-662.16.99 GC De Maalbeek

Brussel helpt: expo Minor-Ndako. > 29/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 9 > 17.00 Hoornstr. 97 rue du Cornet Etterbeek 02-734.84.43 / www.demaalbeek.be GC De Markten

Kunst ten dienste van de Regenboog. 8/1, 12 > 18.00 Oude Graanmarkt 5 rue du Vieux Marché aux Grains Brussel/Bruxelles 02-512.34.25 / www.demarkten.be Generalitat de Catalunya Dalí, breaking news. > 29/2, ma/lu/Mo > do/je/Th 10 > 16.30, vr/ve/Fr 10 > 16.00 Wetstr. 227 rue de la Loi Etterbeek 02-231.03.30 / www.gencat.cat/eu

Regentschapsstr. 67 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-514.10.10 / www.janmot.com Jos Joos art wine design Spyk: Before the buff. > 9/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 12 > 18.00 rue Belliardstr. 200 Brussel/Bruxelles 0495-63.59.36 / www.josjoosartwinedesign.be Jubelparkmuseum Musée du Cinquantenaire sarcophagi. > 20/4, Djehoetihotep. > 15/2, di/ma/Tu > zo/di/Su 10 > 17.00 Jubelpark 10 parc du Cinquantenaire Brussel/Bruxelles 02-741.72.18 www.kmkg-mrah.be Keitelman Gallery

Lisette & evsa Model. > 6/2, di/ma/Tu > za/sa/Sa 12 > 18.00 rue Van Eyckstr. 44 Brussel/Bruxelles 02-511.35.80 www.keitelmangallery.com

Koninklijke Bibliotheek Bibliothèque Royale

Van pen tot pers. De Emblemata Evangelica van Hans Bol/ De la plume à la presse. Les Emblemata Evangelica de Hans Bol. > 23/1, Librarium gaat de poëtische toer op/Librarium se met aux vers. > 10/1, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 9 > 17.00 Keizersln. 2 bd de l’Empereur, Kunstberg/Mont des Arts Brussel/Bruxelles 02-519.53.11 / www.kbr.be Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique 2050. > 24/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 10 > 17.00, w-e 11 > 18.00 Regentschapsstr. 3 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-508.32.11 www.fine-arts-museum.be

Hangar 18

André Dekeijser. > 16/1, di/ma/Tu > za/sa/Sa 12 > 18.00 Kasteleinpl. 18 pl. du Châtelein Elsene/Ixelles 02-538.00.85 / www.h18.be Home Frit’ Home

Olivier Swenne: Volle Gas. > 9/1, w-e 13.30 > 18.30 Bondgenotenstr. 242 rue des Alliés Vorst/Forest 0495-23.01.63 / www.homefrithome.be Huis van Culturen en Sociale Samenhang/Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale Incarnation(s). > 20/1, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 10 > 17.00 rue Mommaertsstr. 4 Molenbeek 02-415.86.03 maisoncultures1080.blogspot.com Ifa Gallery

Unique Editions. > 7/2, do/je/Th > zo/di/Su 10 > 19.00 Vossenstr. 28 rue des Renards Brussel/Bruxelles 02-502.40.58 / www.ifa-gallery.com ING Cultuurcentrum Espace Culturel ING Pop Art in Belgium! > 14/2, di/ma/Tu, do/je/Th > zo/di/Su 10 > 18.00, wo/me/We 10 > 21.00 Koningspl. 6 pl. Royale Brussel/Bruxelles 02-547.22.92 / www.ing.be Jablonka Maruani Mercier Gallery

12 New Yorkers b.40’s-50’s. > 11/2, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 11 > 18.00 Regentschapsstr. 17 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-512.50.10 / www.jmmgallery.com Jan Mot Tris Vonna-Michell: Wasteful Illuminations: Distracted Listening. > 30/1, wo/me/We > vr/ve/Fr 14 > 18.30, za/sa/Sa 12 > 18.30

Johan Legraie. > 17/1, Contretype

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Koninklijke SintHubertusgalerijen/Galeries Royales Saint-Hubert

Nikon 3D World Magic & Fun. > 3/4, ma/lu/Mo > zo/di/Su 11 > 19.00, vr/ve/Fr 11 > 21.00 Koningsgalerij 5 galerie du Roi Brussel/Bruxelles Koninklijk Legermuseum Musée Royal de l’Armée

Waterloo 1815- 2015: Europa uitgedaagd/Le défi à l’Europe. > 31/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 9 > 17.00, w-e 10 > 18.00 Jubelpark 3 parc du Cinquantenaire Brussel/Bruxelles 02-549.60.49 / www.klm-mra.be Korean Cultural Center Korea Now. > 30/1, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 9 > 17.00 Regentschapsstr. 4 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-274.29.80 brussels.korean-culture.org Kunstcentrum van het RoodKlooster Centre d’Art de Rouge-Cloître François Roca. > 31/1, wo/me/We > zo/di/Su 14 > 17.00 Rokloosterstr. 4 rue du Rouge-Cloître Oudergem/Auderghem 0497-78.20.75 www.rouge-cloitre.be

La Fonderie - Brussels Museum voor Arbeid en Industrie/Musée bruxellois de l’Industrie et du Travail

Faites quelque chose de beau ! 150 ans d’Académie de Dessin à Molenbeek. > 7/2, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 10 > 17.00, w-e 14 > 17.00 rue Ransfortstr. 27 Brussel/Bruxelles 02-410.99.50 / www.lafonderie.be

La Galerie Particulière - Galerie Foucher-Biousse

Carte Blanche à Michel Poivert: Construction/Apparition. > 30/1, wo/me/We > vr/ve/Fr 14 > 19.00, za/sa/Sa 11 > 19.00 Kasteleinpl. 14 pl. du Châtelain Elsene/Ixelles 02-537.82.05 / www.lagalerieparticuliere.com La Patinoire Royale Let’s move. > 26/3, di/ma/Tu > za/sa/Sa 11 > 13.00 & 14 > 19.00 rue Veydtstr. 15 St.-Gillis/St-Gilles 02-502.78.24 / www.lapatinoireroyale.com Laurentin Gallery Raoul Ubac. > 9/3, di/ma/Tu > za/sa/Sa 10.30 > 13.00 & 14 > 18.30 rue E. Allardstr. 43 Brussel/Bruxelles 02-540.87.11 / www.galerie-laurentin.com Le Cercle des Voyageurs/Travel arts café

Kevin Scarlet: Between Two

Rivers. > 10/1, 11 > 23.00 Lievevrouwbroersstr. 16-18 rue des Grands Carmes Brussel/Bruxelles 02-514.39.49 / www.lecercledesvoyageurs.com l’ISELP

Amélie Bouvier. > 25/6, ma/lu/Mo > za/sa/Sa 11 > 18.30 bd de Waterlooln. 31 Brussel/Bruxelles 02-504.80.70 / www.iselp.be LKFF Art & Sculpture Projects Mario Dilitz. > 9/1, wo/me/We > za/sa/Sa 12 > 18.00 rue Blanchestr. 15 Elsene/Ixelles 02-345.92.26 / www.lkff.be Lumières d’Afrique Bers Grandsinge. > 31/1, wo/me/We > zo/di/Su 14 > 20.00 Waversestwg. 200 chée de Wavre Elsene/Ixelles 0484-95.26.94 / lumieresdafrique.eu Maison Maurice BéjartHuis Béjart, Parcours libre. > 28/5, di/ma/Tu > zo/di/Su 14 > 18.00 Greepstr. 49 rue de la Fourche Brussel/Bruxelles 02-347.44.68 www.maisonbejarthuis.be Maison Pelgrimshuis Schuun Brussel! > 26/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 13.30 > 16.30, w-e 14 > 18.00 Parmastr. 69 rue de Parme St.-Gillis/St-Gilles 02-534.56.05 www.stgillesculture.irisnet.be

Mazel Galerie Blackout. > 6/2, di/ma/Tu > za/sa/Sa 11 > 19.00 Kapitein Crespelstr. 22 rue Capitaine Crespel Elsene/Ixelles 02-850.29.28 / www.mazelgalerie.com Meessen De Clercq A.N.T.H.R.O.P.O.C.E.N.E. > 6/2, di/ma/Tu > za/sa/Sa 11 > 18.00 Abdijstr. 2 rue de l’Abbaye Brussel/Bruxelles 02-644.34.54 www.meessendeclercq.com Mini-Europe

Mini-Europe remembers 14-18. > 31/12/2018, 9.30 > 18.00 Bruparck, Eeuwfeestln. 20 bd du Centenaire Laken/Laeken 02-478.05.50 / www.minieurope.com MOTinternational I The Funnies. > 30/1, di/ma/Tu > za/sa/Sa 10 > 18.00 Louizaln. 423 av. Louise Brussel/Bruxelles 02-511.16.52 / www.motinternational.com MOTinternational II Emmanuelle Lainé. > 23/1, di/ma/Tu > za/sa/Sa 10 > 18.00 Kleine Zavel 10 pl. du Petit Sablon Brussel/Bruxelles 02-511.16.52 / www.motinternational.com Muntpunt Whispering Walls. > 1/7, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 10 > 20.00, za/sa/Sa 10 > 18.00 Muntpl. 6 pl. de la Monnaie Brussel/Bruxelles 02-278.11.11 / www.muntpunt.be Museum van de Hallepoort Musée de la Porte de Hal

Kleine soldaatjes van de Groote Oorlog/Petits soldats de la Grande Guerre. > 31/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 9.30 > 17.00, w-e 10 > 17.00 Zuidln. 5 bd du Midi Brussel/Bruxelles 02-534.15.18 / www.kmkg-mrah.be Museum van de Stad BrusselBroodhuis/Musée de la Ville de Bruxelles-Maison du Roi

Renaissance van een uniek meesterwerk: Pieter Coeckes karton voor een wandtapijt/ Renaissance d’une œuvre d’exception: Le carton de tapisserie de Pieter Coecke. > 30/4, di/ma/Tu > zo/di/Su 10 > 17.00, do/je/Th 10 > 20.00 Grote Markt/Grand-Place Brussel/Bruxelles 02-279.43.71 / www.brucity.be Museum van Elsene Musée d’Ixelles

Nervia/Sint-Martens-Latem/ Laethem-Saint-Martin. > 17/1, Sophie Cauvin. > 17/1, di/ma/Tu > zo/di/Su 9.30 > 17.00 rue J. Van Volsemstr. 71 Elsene/Ixelles 02-515.64.21 www.museumvanelsene.be www.museedixelles.be

Ugly Belgian Houses. > 26/1, Recyclart

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agendamagazine.be

Museum voor het Kostuum en de Kant/Musée du Costume et de la Dentelle Crinolines & cie. > 10/4, di/ma/Tu > zo/di/Su 10 > 17.00 Violetstr. 12 rue de la Violette Brussel/Bruxelles / 02-213.44.50 www.museeducostumeetdeladentelle.be


Museum voor Natuurwetenschappen Muséum des Sciences Naturelles WoW: Wonders of Wildlife. > 28/8, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 9.30 > 17.00, w-e 10 > 18.00 rue Vautierstr. 29 Brussel/Bruxelles 02-627.42.38 / www.natuurwetenschappen.be www.sciencesnaturelles.be Nationale Bank/Banque Nationale

Tijdelijk Museum/Musée temporaire. > 1/4, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 9 > 17.00 bd de Berlaimontln. 3 Brussel/Bruxelles 02-221.22.06 / www.nbbmuseum.be

Nathalie Obadia Mickalene Thomas. > 16/1, di/ma/Tu > vr/ve/Fr 10 > 18.00, za/sa/Sa 12 > 18.00 rue C. Decosterstr. 8 Elsene/Ixelles 02-648.14.05 / www.galerie-obadia.com NICC

Huseyin Oylum. > 24/1, 7/7 rue L. Crickxstr. 1 Anderlecht 0485-62.51.34 / www.nicc.be Office Baroque Gallery Leigh Ledare. > 16/1, wo/me/We > za/sa/Sa 11 > 18.00 Bloemenhofpl. 5 pl. du Jardin aux Fleurs Brussel/Bruxelles 0484-59.92.28 www.officebaroque.com

Office Baroque Gallery II Kyle Thurman. > 16/1, wo/me/We > za/sa/Sa 11 > 18.00 rue Ravensteinstr. 44 Brussel/Bruxelles 0484-59.92.28 / www.officebaroque.com

wo/me/We > za/sa/Sa 14 > 18.00 Regentschapsstr. 65A rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-538.08.18 www.sorrywereclosed.com

Pépin la Lune

Stripmuseum/Musée de la B.D.

Armel Barraud. > 30/1, di/ma/Tu > za/sa/Sa 11 > 19.00 Kartuizerstr. 44 rue des Chartreux Brussel/Bruxelles 02-610.97.36 www.pepinlalune.be PointCulture Bruxelles Turquitudes. > 16/1, di/ma/Tu > za/sa/Sa 11 > 18.30 Koningstr. 145 rue Royale Brussel/Bruxelles 02-737.19.60 / www.bruxelles.pointculture.be Qu Art Brussels Arica Hilton. > 9/1, di/ma/Tu > zo/di/Su 12 > 18.30 av. Legrandln. 41 Elsene/Ixelles 02-644.91.76 / www.quart-brussels.com Recyclart

Ugly Belgian Houses. > 26/1, ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 11 > 17.00 Ursulinenstr. 25 rue des Ursulines Brussel/Bruxelles 02-502.57.34 / www.recyclart.be Sorry We’re Closed Jansson Stegner. > 16/1,

Jean-Pol: Plezier in beweging/Le plaisir en mouvement. > 29/5, Fred jannin, gewoon te veel/ Jannin et nous... Trop de tout ! > 28/2, di/ma/Tu > zo/di/Su 10 > 18.00 Zandstr. 20 rue des Sables Brussel/Bruxelles 02-219.19.80 www.comicscenter.net Studio Baxton Picto Benelux. > 15/1, di/ma/Tu > zo/di/Su 13.30 > 18.30 Oud Korenhuis 29 pl. de la Vieille Halle aux Blés Brussel/Bruxelles 02-513.22.24 / www.studiobaxton.com Vanderborght

I Belgi. Barbari e Poeti. > 24/1, di/ma/Tu > zo/di/Su 11 > 19.00 Schildknaapstr. 50 rue de l’Écuyer Brussel/Bruxelles 02-333.20.10 / www.ibelgi.org VanhaerentsArtCollection Man in the Mirror. > 30/10/2017,

Philippe Parreno: Marilyn. > 30/1, za/sa/Sa 14 > 17.00 na afspr./sur rdv./by appointment

rue Anneessensstr. 29 Brussel/Bruxelles www.vanhaerentsartcollection.com Verschillende locaties in de Marollen/divers lieux dans les Marolles

14-18: De Marollen herinneren zich/Les marolles se souviennent. > 15/2, open-air installations Brussel/Bruxelles Villa Empain Sarkis with Paradjanov. > 31/1, di/ma/Tu > zo/di/Su 10 > 18.30 av. F. Rooseveltln. 67 Brussel/Bruxelles 02-627.52.30 www.villaempain.com

Waldburger Wouters Jakub Nepra. > 2/4, do/je/Th > vr/ve/Fr 14 > 19.00, za/sa/Sa 12 > 17.00 Regentschapsstr. 67 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 0494-76.39.47 www.waldburgerwouters.com Wiels

Stan Douglas. > 10/1, Klara Lidén. > 10/1, wo/me/We > zo/di/Su 11 > 18.00 av. Van Volxemln. 354 Vorst/Forest 02-340.00.50 www.wiels.org

13-01 2016

Meet the artists [EN] GÜLSÜN KARAMUSTAFA & KOEN THEYS

© VIDSKI

Mystic Transport Robin Hassan Hood

Gökhan Girginol THEATER 14 > 16.01.2016

“Ik wil graag een bewerking maken van Robin Hood, al kan het wat mij betreft ook Hassan Hood heten. Het is het gegeven van ‘hood’ dat me interesseert, het getto, de wijk.” – GÖKHAN GIRGINOL

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centrale.brussels argosarts.org europalia.eu

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07/12/15 12:31


cinema 6

12/1

La piscine, UGC Gulden Vlies/ Toison d’Or

actor’s Studio

cc d'uccle

Greepstr. 17-19 rue de la Fourche Brussel/Bruxelles 02-503.31.45 / www.actorsstudio.cinenews.be

Rodestr. 47 rue Rouge Ukkel/Uccle

Coup de chaud OVnl 12.10 (9, 10/1) Demain OVnl 14.45, 17.00, 19.15 El club OV+ 15.55, 21.50 Ixcanul OV+ 14.05, 20.00 La vie très privée de Monsieur Sim OVnl 15.10 Le tout Nouveau Testament OVnl 17.50 Mon roi OVnl 12.45 Much Loved OV+ 17.05 Our Little Sister OV+ 21.10 Son of Saul OV+ 21.30 Suffragette OV+ 19.05 Une histoire de fou OV 12.10 (9, 10/1)

www.ccu.be

Aventure ciné confort

Centrumgalerij 57 galerie du Centre Brussel/Bruxelles 02-219.92.02 / www.cinema-aventure.be

Black OV+ 21.20 (6, 8, 10, 12/1) Bureau de chômage OVen 16.30 El botón de nácar OV+ 13.30 He Named Me Malala OV+ 13.20 (8, 11/1) Le Petit Prince OV 13.10 (10/1) Les merveilleux contes de la neige stille film sans paroles 13.30 (9, 10/1) Rams OV+ 15.10, 19.20 (6, 8, 10, 12/1), 21.30 (7, 9, 11/1) Star Wars: Episode VII – The Force Awakens OV+ 19.00 (7, 9/1), 21.30 (6, 8, 9, 12/1) - FR 14.30 (9, 10/1) The Good Dinosaur FR 13.20 (6, 9/1) The Hateful Eight OV+ 15.10 (6, 8 > 12/1), 18.10, 21.10 The Lobster OV+ 17.00 (6, 8 > 12/1), 19.20, 21.30 (7, 9/1) Youth OV+ 14.40 (8/1), 17.00

CC d’ETTERBEEK - ESPACE SENGHOR

Waversestwg. 366 chée de Wavre Etterbeek 02-230.31.40 / www.senghor.be

Taxi Téhéran OV 18.00 (10/1)

02-374.64.85

Exploration du monde: Kirghizistan, des chevaux et des hommes OV 10.00 (10/1)

CINÉMA LE STOCKEL

av. de Hinnisdaelln. 17 St.-Pieters-Woluwe/Woluwe-St-Pierre 02-779.10.79 / www.lestockel.be

Belle et Sébastien, l'aventure continue OV 16.00 (9/1) Demain OV+ 18.00 (13/1) La vie très privée de Monsieur Sim OV+ 18.30 L'Hermine OV 18.00 (7, 12/1) Mia madre OV+ 17.45 (11/1) Son of Saul OV+ 18.10 (8/1), 20.15 (12/1) Star Wars: Episode VII – The Force Awakens OV+ 15.50 (10/1), 17.30 (6/1), 18.00 (9/1) The Good Dinosaur FR+ 14.00 (9/1) The Hateful Eight OV+ 20.15 (6/1), 20.30 (8, 10/1) The Peanuts Movie OV+ 14.00 (10/1), 15.30 (6/1)

cinéma nova

rue d'Arenbergstr. 3 Brussel/Bruxelles 02-511.24.77 / www.nova-cinema.org

Howard Zinn, une histoire populaire américaine (O. Azam, D. Mermet) OVfr 19.00 (10/1) La seconde fugue d’Arthur Rimbaud (P. Taliercio) OV 19.00 (10/1)

CINEMATEK

rue Baron Hortastr. 9 Brussel/Bruxelles 02-551.19.19 www.cinematek.be

90 Years of Belgian Film Press Union: Unie van de Belgische Filmpers/Union de la presse cinématographique Belge: Before the Rain (M. Manchevski) OV+ 20.30 (6/1) Blackboards (S. Makhmalbaf) OV+ 21.45 (10/1) Breaking the Waves (L. von Trier) OV+ 18.00 (12/1) Schindler's List (S. Spielberg) OV+ 17.30 (9/1) Shoah (2) (C. Lanzmann) OVfr 17.00 (10/1) The Straight Story (D. Lynch) OV+ 17.30 (8/1) Anthologie van de Stille Film/Anthologie du cinéma muet: Die Frau, nach der Man sich sehnt (K. Bernhardt) (stille film muet) OV+ 19.00 (8/1), 21.15 (7/1) High Treason (M. Elvey) (stille film muet) OV 17.00 (7/1), 21.00 (9/1) Master of the House (C. Dreyer) (stille film muet) OV 19.00 (11/1) Charlotte Rampling: Immortel (E. Bilal) OVfr 19.30 (8/1) Jeune & jolie (F. Ozon) OVnl 20.45 (12/1) Stardust Memories (W. Allen) OV+ 18.00 (6/1) Un taxi mauve (Y. Boisset) OV+ 19.30 (10/1) Vers le sud (L. Cantet) OV+ 20.30 (11/1) Christopher Lee: Le fantastique en jeu OV 19.30 (7/1) Scream and Scream Again (G. Hessler) OV+ 19.00 (12/1) The Terror of the Tongs (A. Bushell) OV+ 19.00 (9/1) The Wicker Man (R. Hardy) OV+ 21.30 (7/1) They Were Not Divided (T. Young) OV+ 19.00 (6/1), 21.00 (8/1) Classics: Bonjour tristesse (O. Preminger) OV+ 15.00 (7/1)

OV: originele versie/version originale/original version, NL: Nederlands nagesynchroniseerd, FR: doublé en francais, + : sous-titré en français & Nederlands ondertiteld, nl: Nederlandse ondertitels, fr: sous-titres français, en: English subtitles, 16+: kinderen niet toegelaten/enfants non-admis

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Brazil (T. Gilliam) OV+ 15.00 (10/1) Eric de Kuyper: A Strange Love Affair (E. de Kuyper, P. Verstraten) OV+ 21.30 (8/1) Harrison Ford: Getting Straight (R. Rush) OV+ 19.00 (7/1) Raiders of the Lost Ark (S. Spielberg) OV+ 17.30 (10/1) Jonge Filmfans 2015-2016/Jeunes Fans de Ciné 2015-2016: Lang leve de koningin (E. Lammers) OV 14.00 (6/1) Masters and Pioneers of Turkish Cinema: Europalia Turkije/ Turquie: Birds of Exile (H. Refig) OVen 17.30 (7/1) Night of Silence (R. Çelik) OVen 21.30 (9/1) Pandora's Box (Y. Ustaoglu) OV+ 18.00 (11/1)

fLAGEY

d'or: Yol (S. Gören, Y. Güney) OV+ 17.30 (10/1) Martin Scorsese: Bringing Out the Dead OV+ 17.30 (7/1) The Aviator OV+ 17.30 (6/1), 19.30 (11 & 12/1) The Departed OV+ 19.30 (10/1), 20.30 (6/1) Onuitgegeven/Inédits: N - The Madness of Reason (P. Krüger) OVnl 19.30 (8/1) Slow West (J. Maclean) OV+ 16.00 (9/1) Richard Brooks: Blackboard Jungle (R. Brooks) OV+ 17.30 (12/1), 21.30 (9/1) Key Largo (J. Huston) OV+ 17.30 (8/1) Vader & zoon / Père & fils: Sur la piste de Yu Bin (J. Yu) OVnl 17.30 (11/1), 19.30 (9/1)

Galeries

Heilig Kruispl./pl. Ste-Croix Elsene/Ixelles 02-641.10.20 / www.flagey.be

Cineclub/Ciné-club: Sunset Boulevard (B. Wilder) OV+ 19.45 (7/1) Cyd Charisse: Silk Stockings (R. Mamoulian) OV+ 15.30 (10/1), 22.00 (8/1) Singin' in the Rain (S. Donen, G. Kelly) OV+ 17.30 (9/1), 21.45 (7/1) Europalia Turkije: Gouden Palmen/Europalia Turquie: Palmes

gc de linde

Kortenbachstr. 7 rue de rue Cortenbach Haren 02-242.31.47 / www.gcdelinde.be

Oorlogsgeheimen OV 14.00 (6/1)

gc elzenhof

Kroonln. 12 av. de la Couronne Elsene/Ixelles 02-648.20.30 / www.gcelzenhof.be

Kleine Anna en Lange Oom OV 10.30 (7/1)

Kinepolis

Eeuwfeestln. 20 bd du Centenaire Laken/Laeken 0900-00.555 / www.kinepolis.be

Koninginnegalerij 26 galerie de la Reine Brussel/Bruxelles 02-514.74.98 / www.galeries.be

Avril et le monde truqué OVfr 11.00 (9, 10/1) Mountains May Depart OV+ 14.00 (6, 7, 9 > 12/1), 16.30, 19.00 Suburra OV+ 21.30 The Good Dinosaur FR 11.00 (9, 10/1) The Hateful Eight OV+ 13.40, 16.50, 20.00

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Koninklijke Musea voor Schone

Hot shots

our favourite films in the cinemas

Bridge of Spies •••••

US, 2015, dir.: Steven Spielberg, act.: Tom Hanks, Mark Rylance, Amy Ryan, 135 min.

UGC De Brouckère, UGC Gulden Vlies/Toison d’Or

NL | Spielbergs Koude

Oorlog-thriller is zo spannend als Munich en zo politiek, humaan en historisch-actueel als Lincoln. FR | Ce thriller de Spielberg sur la guerre froide est aussi captivant que Munich et aussi politique, humaniste et actuel que Lincoln. EN | Spielberg’s Cold War thriller is as gripping as Munich and as political, humanist, and historicalbut-relevant as Lincoln.

El club ••••• CL, 2015, dir.: Pablo Larraín, act.: Alfredo Castro, Roberto Farías, Antonia Zegers, 97 min.

Actor’s Studio, Vendôme

NL | Bruut maar niet hyste-

risch rekent de Chileense regisseur af met de katholieke Kerk die misdadige en perverse priesters een hand boven het hoofd houdt. FR | De manière agressive mais jamais hystérique, le réalisateur Pablo Larraín règle ses comptes avec l’Église catholique qui a protégé des prêtres pervers. EN | The Chilean director settles scores aggressively but never hysterically with the Catholic Church that protected criminal and perverted priests.

Ixcanul ••••• GT/FR, 2015, dir.: Jayro Bustamante, act.: María Mercedes Coroy, 93 min.

Actor’s Studio, Vendôme

NL | Een soms bittere maar

meeslepende onderdompeling in de Maya-cultuur, met aandacht voor de positie van de vrouw in het moderne Guatemala. FR | Une plongée parfois amère mais captivante dans la culture maya, avec une attention pour la position de la femme dans le Guatemala moderne. EN | An occasionally dire but compelling and intoxicating immersion into Mayan culture, with special attention to the place of women in modern Guatemala.

Rams ••••• IS, 2015, dir.: Grímur Hákonarson,

Son of Saul •••••

Aventure, Vendôme

Actor’s Studio, Le Stockel, UGC Gulden Vlies/Toison d’Or

act.: Sigurður Sigurjónsson, Theodór Júlíusson, 93 min.

NL | Twee IJslandse scha-

penboerbroers testen uit wie nu de grootste keikop is. Eenvoudig maar deugddoend mooi, grappig en aandoenlijk. FR | Deux frères éleveurs de moutons en Islande testent leur obstination respective. Simple mais beau, drôle et émouvant. EN | Two Icelandic sheep farmer brothers test which of them is the most stubborn. Simple, but satisfyingly beautiful, funny, and touching.

HU, dir.: László Nemes, act.: Géza Röhrig, 107 min.

NL | Nooit eerder bracht een

fictiefilm de doodsfabriek Auschwitz-Birkenau zo dichtbij. Op ontzagwekkende wijze wordt de herinnering eraan levendig gehouden. FR | Jamais un film de fiction ne nous a menés aussi près de l’usine de la mort d’Auschwitz-Birkenau. De manière redoutable, le souvenir est gardé vivant. EN | A fiction film has never brought the AuschwitzBirkenau factory of death so close. The memory is kept alive in an awe-inspiring way.

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Kunsten van België/Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique

Regentschapsstr. 3 rue de la Régence Brussel/Bruxelles 02-508.32.11 / www.fine-arts-museum.be

Les midis du cinéma: De l’Orient à l’Occident, l’Empire ottoman et le monde occidental OVen 11.30, 12.30, 13.30, 14.30 (7/1)

la tricoterie

rue Théodore Verhaegenstr. 158 St.-Gillis/St-Gilles 0486-88.29.96 / www.tricoterie.be

Projection sur grand écran des films de l'atelier vidéographie de l'Académie OV 15.00 (10/1)

la vénerie/espace delvaux

rue Gratèsstr. 3 Watermaal-Bosvoorde/WatermaelBoitsfort 02-663.85.50 / www.lavenerie.be

19.00 (11/1) Much Loved OV+ 19.00 (10/1), 21.40 (12/1) Mustang OV+ 16.30 (9/1), 21.40 (11/1) Nous trois ou rien OV 11.00 (6, 9, 10/1), 13.10, 17.25, 19.35, 21.50 Pension complète OV 11.10 (6, 9, 10/1), 15.10 (7, 8, 11, 12/1) Son of Saul OV+ 14.00 (9/1), 16.30 (7/1) Spectre OV+ 20.30, 21.40 (8/1) Star Wars: Episode VII – The Force Awakens OV 11.15 (6, 9, 10/1), 13.00, 16.00, 19.00, 21.45 FR 11.00 (6, 9, 10/1), 14.00, 17.00, 20.30 Star Wars: Episode VII – The Force Awakens 3D OV 13.00, 16.00, 19.00 (7 > 12/1), 21.45 Suburra OV+ 13.45, 21.30 Suffragette OV+ 13.00 The Big Short OV+ 11.00 (6, 9, 10/1), 13.35, 16.20, 19.05, 21.45 The Good Dinosaur FR 11.00 (6, 9, 10/1), 13.05 (6, 9, 10/1), 15.15 (6, 9, 10/1) The Hateful Eight OV+ 11.00 (6, 9, 10/1), 13.00, 14.30, 16.30, 18.00, 20.00, 21.20 The Hunger Games: Mockingjay - Part 2 OV+ 19.00 (8/1), 21.50 The Lobster OV+ 13.45 (12/1), 21.30 (8/1), 21.45 The Peanut Movie FR 11.30 (6, 9, 10/1), 13.30 (6, 9, 10/1), 15.30 (6, 9, 10/1) Tous les chats sont gris OVnl 19.00 (7/1) Un +

Cinés apéros: Comme un avion OV 18.00 (6/1), 20.30 (6/1)

UGC De Brouckère

12/1

pl. De Brouckèrepl. 38 Brussel/Bruxelles 0900-10.440 / www.ugc.be

Amy OVnl 19.15 (8/1), 22.00 (6/1) Babysitting 2 OVnl 11.10 (6, 9, 10/1), 13.00, 15.00, 17.00 Belle et Sébastien: l'aventure continue OVnl 11.00 (6, 9, 10/1), 13.10 (6, 9, 10/1), 15.20 (6, 9, 10/1) Black OV+ 13.25 (7, 8, 11, 12/1), 15.30 (7, 8, 11, 12/1), 17.35 (7, 8, 11, 12/1), 19.45, 22.00 Bridge of Spies OV+ 19.10 Comment c'est loin OV 17.00 D'Ardennen OVfr 14.00 (8/1), 17.00 (12/1), 22.00 (9/1) Dheepan OV+ 11.30 (6/1), 16.30 (9/1), 21.45 (10/1) Far from the Madding Crowd OV+ 16.35 (10/1), 19.30 (6/1) Hotel Transylvania 2 FR 11.00 (6, 9, 10/1) Inside Out OV+ 14.00 (12/1), 22.00 (7/1) In the Heart of the Sea OV+ 22.00 La isla mínima OV+ 17.00 (8/1), 19.30 (11/1) Le grand partage OV 10.55 (6, 9, 10/1), 13.00 (7, 8, 11, 12/1), 15;10 (7, 8, 11, 12/1), 17.20 (7, 8, 11, 12/1), 19.30 Le nouveau OV 13.15, 15.10 Le Petit Prince OV 11.30 (9, 10/1) Les nouvelles aventures d’Aladin OV 11.00 (6, 9, 10/1) Le tout Nouveau Testament OV+ 17.00 (7/1), 19.30 (9/1) Maryland OVnl 19.30 (10/1), 22.00 (12/1) Mon roi OVnl 14.00 (10/1), 16.30 (6/1) Mustang OV+ 14.00 (6/1), 19.30 (12/1) Nous trois ou rien OV 13.00 (7, 8, 11, 12/1), 15.15 (7, 8, 11, 12/1), 17.30, 19.45, 22.00 Pension complète OV 11.00 (6, 9, 10/1) Spectre OV+ 21.45 Star Wars: Episode VII – The Force Awakens OV+ 11.00 (6, 9, 10/1), 14.00, 17.00, 20.00, 22.00 - FR 11.00 (6, 9, 10/1), 13.00, 16.00, 19.00, 22.00 (6 > 11/1) Star Wars: Episode VII – The Force Awakens 3D OV+ 19.00 (6 > 11/1), 22.00 The Big Short OV+ 13.45, 16.30, 19.20, 22.00 The Good Dinosaur FR 10.55 (6, 9, 10/1), 13.00 (6, 9, 10/1), 15.10 (6, 9, 10/1), 17.20 The Hateful Eight OV+ 11.00 (6, 9, 10/1), 13.30, 14.30, 17.00, 18.00, 20.30, 21.30 The Hunger Games: Mockingjay Part 2 OV+ 13.00 (7, 8, 11, 12/1), 16.00, 19.00 - FR 13.00 (6, 9, 10/1) The Lobster OV+ 19.30 (7/1), 22.00 (11/1) The Peanut Movie FR 11.30 (6, 9, 10/1), 13.30 (6, 9, 10/1), 15.30 (6, 9, 10/1), 17.30 (6, 9, 10/1) Tous les chats sont gris OVnl 14.00 (9/1) 17.00 (11/1) Victoria OV+ 14.00 (7, 11/1), 21.45 (8/1)

UGC Gulden Vlies/Toison d’or

cinema 6

Guldenvliesgalerij 17 galerie de la Toison d’Or Elsene/Ixelles / 0900-10.440 / www.ugc.be

Amy OV 16.15 (12/1), 21.45 (9/1) Babysitting 2 OVnl 11.05 (6, 9, 10/1) Belle et Sébastien: l'aventure continue OVnl 11.00 (6, 9, 10/1), 13.10 (6, 9, 10/1), 15.20 (6, 9, 10/1) Black Mass OV+ 21.40 Bridge of Spies OV+ 13.10, 16.00, 19.00, 21.45 Burnt OV+15.10 Citizenfour OVfr 14.00 (6/1), 16.30 (10/1) Hotel Transylvania 2 FR 11.00 (6, 9, 10/1) Inside Out OV+ 14.00 (11/1), 21.30 (6/1) La loi du marché OVnl 14.00 (8/1), 19.00 (6/1) La piscine OVnl 19.00 (10/1) La vie très privée de Monsieur Sim OV 13.10 (7, 8, 11, 12/1), 15.20 (7, 8, 11, 12/1), 17.30, 19.40 Le goût des merveilles OV 13.00 (7, 8, 11, 12/1), 15.20, 17.30 (11/1) Le grand partage OV 11.00 (6, 9, 10/1), 13.05, 17.20, 19.30 Le Petit Prince OV 11.15 (10/1), 11.30 (9/1) Les Cowboys OV+ 17.25, 21.50 Les nouvelles aventures d’Aladin OV 14.00 Le tout Nouveau Testament OV+ 13.45 (10/1), 21.30 (7/1) L'Hermine OV 11.00 (6, 9, 10/1), 16.30 (6, 8/1), 19.35 Marguerite OVnl 13.30 (7/1), 19.00 (9/1) Mia madre OV+ 11.30 (6/1), 13.00 (7, 8, 11, 12/1), 15.15 (7, 8, 11, 12/1), 16.30 (11/1), 17.30 (6 > 10, 12/1), 19.00 (6, 7, 9, 11, 12/1) Mon roi OVnl

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Key Largo, Flagey

une OVnl 16.30 Youth OV+ 19.00 (12/1), 21.30 (10/1)

VEndôme

Waversestwg. 18 chée de Wavre Elsene/Ixelles 02-502.37.00 / www.cinema-vendome.be

Demain OV+ 13.45, 16.20, 18.55, 21.20 El club OV+ 14.55 (6, 9, 10/1), 15.10 (7, 8, 11, 12/1) Ixcanul OV+ 13.00 (6, 9, 10/1), 13.15 (7, 8, 11, 12/1), 19.20 Les hommes d’argile OV+ 17.10, 21.30 (7, 9, 11, 12/1) Les merveilleux contes de la neige OV 15.30 (6, 9, 10/1) Mia madre OV+ 13.00 (6, 9, 10/1), 14.00 (7, 8, 11, 12/1), 16.30 (7, 8, 11, 12/1), 16.40 (6, 9, 10/1), 19.10, 21.30 Mountains May Depart OV+ 13.20, 16.00, 18.45, 21.20 Problemski Hotel OV+ 19.00 (7/1, avt-pr.) Rams OV+ 13.10 (6, 9, 10/1), 14.10 (7, 8, 11, 12/1), 19.30, 21.35 (6, 8, 10/1) The Good Dinosaur OV 15.05 (6, 9, 10/1) Youth OV+ 16.10 (7, 8, 11, 12/1), 16.55 (6, 9, 10/1), 21.15


Cycle

chillingly brilliant

Charlotte Rampling

NL | Few beautiful women have the severe, steely stare of Charlotte Rampling. Cinematek dedicates two months of films to the British actress. Niels Ruëll “

W

hen I watch her onscreen, I see a hurricane of emotion underneath the surface, behind those eyes. You are invited to watch, but also warned to keep your distance. I think that is incredibly accurate. There are things that we should keep to ourselves.” This is what British director Andrew Haigh has said about Charlotte Rampling. There are worse descriptions of what makes her such an exceptional actress. She is now garnering similar praise for Qui je suis, her unconventional biography that tantalises rather than reveals. Rampling says what she has to say, but without revealing very much. Last year, Rampling won the Silver Bear in Berlin for her performance in a film by the aforementioned Andrew Haigh: 45 Years. This is a pointed drama about the relationship between a couple that is preparing for its 45th wedding anniversary, but are unexpectedly confronted with a serious crisis.

ICE QUEEN 45 Years will only be released in early February, but Cinematek is already starting its Rampling cycle. It is very varied. She has been in the business for fifty years, and has starred in English, French, and Italian cinema. Although Hollywood has never really been her habitat, she has also appeared in movies by famous American directors like Woody Allen (Stardust Memories), Todd Solondz (Life During Wartime), Mark Romanek (Never Let Me Go), and Sidney Lumet (The Verdict). She debuted in 1965 with The Knack ...and How to Get It and became famous for her performances in the baroque masterpiece The Damned by Luchino Visconti and

The Night Porter (photo). In the latter, controversial film by Liliana Cavani, she played a concentration camp survivor who recognises a tyrant from the camp years later and starts a sadomasochistic relationship with him. “That film was my lucky number. I suddenly became a muchsought-after star. I am still proud that I had the courage to do The Night Porter,” Rampling told the Flemish newspaper De Standaard several years ago. She built a brilliant career by not relying on her beauty, intelligence, class, or acting talent and instead being utterly fearless and resilient in her refusal to shrink away from any challenge. In the satire Max mon amour by the Japanese director Nagisa Ôshima, she falls in love with a chimpanzee. In Vers le sud by Laurent Cantet, she plays one of the western women who went to Haiti in the 1970s looking for eager male flesh. Rampling, the daughter of an English colonel, Frenchified when she married Jean-Michel Jarre. Among others, Claude Lelouch (Viva la vie!), Patrice Chéreau (La chair de l’orchidée), and Dominik Moll (Lemming) jumped at the opportunity to cast her in their films. But no Frenchman or director likes to film her as much as François Ozon. Just think of Jeune & jolie or Swimming Pool. But it was especially in his mourning film Sous le sable that she exhibited her exceptional gift to convey complex emotions with a minimum of movement and expression. You can only call her an ice queen if the ice refers to her chilling brilliance and the queen refers to her class. charlotte Rampling

> 27/2, Cinematek, www.cinematek.be

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