Btendance Decembre 2017 by btendance

Interview GILLES TOURE

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Interview GILLES TOURE

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Interview GILLES TOURE

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RESPONSABLE DU READING Ilias KONE-SORY REDACTEUR EN CHEF Georges AMARI RESPONSABLE ARTISTIQUE Patrick Edooard KITAN ASSISTANT SHOOT Jean PHILIPPE TOUYE-BI RESPONSABLE CREATIF Daniel JURADO PHOTOGRAPHES Oronce HOUNKPONOU, Stephane GABOUÉ, Eddy DAGHER, Nathan ABETA, Rwolhand TAYORO et REGIS DOUMOUYA MAKE-UP ARTISTS Masha Glamourissime - Fatou DIABY REDACTEURS ET CONTRIBUTEURS Loane, Maney, Désirée Maïdi, Éline, Claver, Yasmine, Hermann, Christelle et Jeannine. Merci à toutes les marques qui ont collaboré au READING: LA MAISON YHEBE DESIGN - MONSIEUR D - NIKAULE SAMARRA - NACKISSA SMARTLOOK - MAWUSE SALMA B www.btendancewebzine.com DECEMBRE 2017

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Interview

A l’aube de cette nouvelle année, qu’émettre comme vœux pour

vous que ceux d’une grande et généreuse sérénité. Quel message faire passer en cette fin d’année ? Tout d’abord vous remercier, chères lectrices et chers lecteurs, de votre fidélité. Grâce à vous, BTENDANCE WEBZINE reste la revue en ligne de référence sur la mode et la culture urbaine. Sérénité personnelle emplie de Joie, Bonheur, Amour et Santé. Sérénité professionnelle pleine de satisfactions et de bien être dans l’accomplissement de vos tâches quotidiennes. Aussi émettons nos Vœux les plus chers afin que soient, sur cette terre, bannies à tout jamais, la colère des hommes, la misère sociale, les souffrances physiques et morales, l’injustice, l’hypocrisie, la jalousie, la méchanceté, l’indifférence, la discrimination, l’intolérance, etc. ... Mais que plutôt émergent des talents nouveaux, des stylistes illuminés par le savoir et l’envie de présenter des créations à couper le souffle, etc… Qui d’entre nous ne rêve pas d’un monde idéal, où tout ne serait que bonheur partagé ? Hélas, trois fois hélas, que de vœux pieux qui malheureusement mettront certainement des millénaires pour se réaliser, si l’on veut bien admettre qu’il nous est permis de rêver d’accéder un jour à cette grande et généreuse sérénité au bénéfice de tous sans distinction. Qu’il nous soit aussi permis de vous souhaiter nosvœux de bonne et nouvelle année, pleine de promesses enfin tenues, pleines d’actions concrètes dans l’amélioration de nos conditions de vie. Nous ne pouvons qu’au travers de ces vœux, avoir aussi une pensée très émue à l’égard de tous ceux qui ne pourront les accepter faute de nous avoir, malheureusement et tristement, quitté. Enfin, l’équipe de rédaction de BTENDANCE WEBZINE s’associe aux vœux de bonheur et de réussite que je forme pour vous et vos proches. Bonne année 2018 !

edito

GILLES TOURE

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SOMMAIRE

INTERVIEW 8 / ISABELLE ANDOH-VIEYRA 10 / REBECCA ZORO 12 / PACY KADIO MOROKRO 14 / NACKISSA ISABELLE 16 / LA MAISON GILLES TOURE INTERVIEWS DESIGN 24 / SIBYL YACÉ 26 / JET CLASS 30 / MOMO WANG 35 / SESS ESSOH 36 / LES PERSONNALITÉS DE L’ANNÉE 57 / MODE, ROCK WITH YOU 60 / DIDIER ALFRED GNEPA CULTURE 64 / EXU MOTOBOY 66 / JUNIOR D. KANNAH

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DECEMBRE 2017

108

70 / CASINO BARRIÈRE 74 /WINH INTERVIEW 77 / TIECOURA SANGARÉ 80 / LA B’GIRL Yiby BAPES 86 / BTENDANCE FANS SHOOT 90 / HERVÉ DOUMOUYA 92 / MALI TWIST 100 / SMARTLOOK 102 / ASALA, SAAKAN, NORIMA, LE MONDIAL 108 / BIEN-ÊTRE

7 BTENDANCE DECEMBRE 2017

Interview

ISABELLE ANDOH

ISABELLE ANDOH-VIEYRA

Femme de charisme et businesswoman de

talent, Isabelle Andoh-Vieyra est une des femmes d’exception qui apportent le meilleur de la mode ivoirienne à travers des créations tout aussi fortes les unes des autres. Nous avons voulu avoir son analyse sur le prêt à porter ivoirien et sur sa marque YSAND qui n’en finit jamais de nous étonner.

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Ysand existe depuis plusieurs années déjà qu’est ce qui vous a plu dans le PAP que n’a pas forcément la haute couture ou la couture classique? Ce qui ma plu dans le prêt à porter, c’est le fait de pouvoir avoir des vêtements tous faits, bien finis et disponibles tout de suite. Pour

Interview

ISABELLE ANDOH

moi un vêtement se doit d’être porté dans la vie de tous les jours. La haute couture est pour moi le pur reflet de la créativité illimitée du créateur, donnant très souvent des vêtements qui ne sont pas portables. Quelles sont les étapes de votre création? 1: la recherche d’un thème 2:la recherche d’idées, de volume, de détails 3: les croquis 4: l’élaboration du plan de collection, ensuite pour chacun des vêtements 5: la construction du patronage 6: la confection des prototypes 7: la correction du prototype 8: la gradation et ensuite la coupe et la production en série Le marché de la couture ivoirienne est relativement bon diront certains, quel est votre analyse sur le sujet ? Le marché est relativement bon néanmoins le prêt à porter reste encore un domaine pas exploité à fond par manque de technique et de professionnalisme. Le « sur mesure » et la coupe à main levée reste le principal mode de fonctionnement de beaucoup de maisons de couture en place. La couture ivoirienne est en pleine expansion, des grands noms se font connaitre de plus en plus. Comment voyez-vous Ysand dans 5 ans avec tout ce que vous accomplissez au quotidien? Plus de ventes et l’implantation de la marque dans la sous région et à l’international.

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Interview REBECCA ZORO

REBECCA ZORO

Yhebe Design depuis 2 ans maintenant est

la marque Buzz qui nous éblouit à chaque nouvelle collection... lors du shoot de cette couverture de décembre, nous avons pu discuter avec Rebecca Zoro sa créatrice, sur sa signature et sur les projets 2018... rencontre..! Quand avez-vous décidé de vous lancer dans le Prêt à porter et pourquoi? Mon désir de me lancer dans le prêt-à-porter a vu le jour en 2015, cette volonté de réaliser se justifie par le fait que je voulais absolument proposer à la clientèle ivoirienne mais aussi étrangère du prêt-à-porter Made in Côte d’Ivoire avec un large choix de vêtements et d’accessoires adaptés autant pour des allures

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extrêmement sophistiquées que pour celles plus simples et pratiques. À travers le prêt-à-porter que je propose à la clientèle je m’évertue à donner du relief au vestiaire de la femme africaine afin de la sublimer quotidiennement. L’industrie du prêt- à -porter en Côte d’Ivoire commence à prendre des couleurs, pourquoi selon vous ? Tout simplement parce que nous avons une génération créative qui veut aller au bout de ses idées. Ces idées se nourrissent par une valorisation de notre culture afin de permettre à la clientèle

Interview REBECCA ZORO

africaine de se vêtir comme il se doit sans pour autant envier les marques étrangères. Votre collection « l’Abidjanaise » est une des meilleures que vous ayez lancée, d’où vous est venue l’inspiration de ce beau cadeau de fin d’année? Merci pour cette appréciation, déjà ce qu’il faut savoir L’abidjanaise est une collection de 15 pièces composées de divers tissus lin à rayure d’inspiration ouest ivoirienne, du pagne et des tulles … Pour cette collection, mes inspirations sont tirées de ma tendre enfance tout simplement, parce que j’étais tellement subjuguéepar la manière dont ma mère valorisait le pagne de chez nous, en plus, elle le portait avec fierté. Ce début d’inspiration a eu un impact sur mon désir de rendre hommage à mes origines ivoiriennes aux yeux de tous , mais aussi de montrer la nouvelle Abidjanaise qui se crée une histoire d’élégance mosaïque, pleinement à l’image de son époque, autant traditionnelle que moderne voire même avant-gardiste. Yhebe Design a su s’imposer depuis maintenant 2 ans comme l’une des marques coup de cœur des ivoiriens, comment avez vous réussi à réaliser cela en si peu de temps ? Tout simplement par le travail et la volonté de bien faire les choses surtout en proposant des créations qui valorisent la femme ivoirienne ou même étrangère. Mon équipe et moi nous attelons chaque jour à offrir à notre clientèle le meilleur service en matière de produits et de communication afin de respecter la logique de l’offre et de la demande.

Rebecca Zoro et Yhebe Design dans 5 ans..??! Yhebe design dans 5 ans aspire à l’ouverture de boutiquesdans les quatre coins du monde. Mon objectif est d’étendre les effluves de la rose Yhebe à toutes femmes, nationalités et pays confondus. Avec mes créations je veux que les femmes peu importe leurs tailles ou leur origine puissent trouver ce qui leur convient. Ceci étant dit les créations Yhebe sont dans une fourchette de prix moyen de gamme afin de permettre à un maximum de femmes de s’inscrire dans l’univers sensuel et romantique de la marque. D’ailleurs je vous invite à visiter notre plateforme yhebedesign.org et aussi à vous abonner à nos différents comptes Instagram et Facebook. On vous réserve de belles surprises en cette fin d’année 2017.

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Interview PACY KADIO

PAC Y KA DIO MOROKRO

Créatrice

de la marque de Prêt à porter YALERRI, Pacy Kadio Morokro, est une des dames du P.A.P made in Côte d’Ivoire qui plaît et contribue au développement économique de notre pays. Dans un court entretien, elle nous parle de la mode ivoirienne et nous fait son analyse sur le sujet.

Pacy Kadio Morokro, bonjour. Vous partagez la couverture avec 3 jeunes dames talentueuses comme vous, qu’estce qui vous a poussé à vous lancer dans le prêt à porter? Avec le recul, je me rends compte que la mode que je propose est faite pour être

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portée au quotidien. Elle a les pieds sur terre, elle est sage, touche un grand nombre. Quoi de mieux que le prêt-à-porter porter pour cela? La question de la production dans le prêt à porter est un des grands problèmes pour vous créateurs, comment vous percevez cela et comment arrivez-vous à vous en sortir? Tout le processus est compliqué ici. Du patronage à la production. Le personnel qualifié et surtout expérimenté est difficile à trouver. Cependant je suis méticuleusement tout le processus en m’assurant que mes

Interview PACY KADIO

créations ressortent in fine telles que je les ai imaginées.

Quels sont les objectifs de la marque Yalerri?

Une fois que les prototypes sont bien corrigés, et que les tailles suivent, la production est beaucoup plus facile.

Avec YALERRI je souhaite participer aux fondements d’une véritable industrie textile en CI.

La gestion des ressources humaines reste difficile mais ceux qui ont compris l’enjeu, que le prêt-à-porter est l’avenir de leur métier, prennent le pouls et arrivent à s’adapter.

L’industrialisation est une étape indispensable afin que YALERRI soit accessible à tous les ivoiriens et que la marque soit suffisamment solide pour s’implanter à l’international. Nous y travaillons d’arrache-pied.

Ailleurs, beaucoup de banques ou d’entreprises financent le prêt à porter. Qu’est ce qui selon vous pose problème ici en Côte d’Ivoire? Il faudrait d’abord qu’on nous voie comme des entrepreneurs et non pas comme le «couturier du coin». Cela permettrait de mettre de côté des préjugés sur notre activité. Pour l’instant j’ai pu obtenir de petits financements par des organismes de microcrédits. Mais avec le recul je me dis que chaque chose en son temps. Il faut structurer et consolider son entreprise. Nous devons mettre les bouchées double afin que les banquescomprennent que nos business peuvent être intéressants à financer. Yalerri lance AYA sa nouvelle collection. Dites nous tout,qu’est ce qui vous a inspiré pour ce nouveau bijou. Dès mes premiers pas dans le prêt à porter j’ai utilisé le pagne baoulé que j’aime particulièrement. Je reviens donc à mes premières amours! La collection AYA est plus qu’une collection de prêt à porter, c’est une collaboration avec un tisserand, garant de la tradition. C’est une collection de pagnes conçus et réalisés pour YALERRI. AYA est l’exemple de la dynamique de développement que je souhaite insuffler au travers de cette collaboration.

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Interview NACKISSA

NACKISSA ISABELLE

Nackissa

est une des marques qui a su imposer sa touche dans l’univers du In en Côte d’Ivoire. Nous avons échangé avec sa créatrice qui développe le meilleur du savoir faire ivoirien à travers des collections tout aussi inspirante.

Bonjour BTENDANCE, Il serait prétentieux de ma part de parler de prêt à porter ivoirien sans faire référence à nos aînés que sont Ciss st moise, Pathé’O et bien d’autres qui ont su se faire connaître depuis bien longtemps.

Nackissa Isabelle, Bonjour c’est votre première couverture pour le magazine BTENDANCE que vous partagez avec 3 femmes d’exception et spécialisées dans le Prêt à Porter. Quelle est votre vision du PAP en Afrique et en Côte d’Ivoire particulièrement?

C’est vrai que depuis quelques années une nouvelle génération de stylistes s’oriente vers le prêt à porter comme mes trois consœurs et moi.

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Pour nous, le chemin est encore long mais le départ est lancé. Le travail régulier a déjà commencé à porter ses fruits. J’ai entièrement

Interview NACKISSA

confiance en l’avenir du PAP made in Côte d’Ivoire qui est progressivement en train de se faire une place au milieu de ce prêt à porter africain qui lui est en pleine explosion. Y’a t’il en Côte d’Ivoire une vraie culture du prêt à porter comme c’est le cas à l’extérieur en Afrique Anglophone ? Le prêt à porter féminin made in Côte d’Ivoire n’était pas vraiment développé il y’a quelques années.

Je parle de la mode, de la musique, du street art... J’ai pris énormément plaisir à travailler sur cette collection. Comment voyez vous la marque évoluer ? Avec foi, je vois ma marque traverser lentement mais sûrement les frontières et laisser une belle empreinte à chaque passage. Je vois «Nackissa» créer de plus en plus d’emplois dans mon pays.

Du coup les ivoiriennes se sont laissées attirer par le made in France, le made in Espagne, le made in China,... Aujourd’hui qu’il est plus présent, les ivoiriennes sont charmées, heureuses et fières de porter du made in «chez elles». Bien sûr qu’on a encore un gros travail de communication à faire mais je suis à 100% optimiste. Vous avez lancé Nackissa depuis quelques années, quelles collections vous ont le plus marqué en terme d’impact sur le marché? Mes collections ont eu chacune à leur façon un assez bel impact mais je dirais que «27» a été ma collection la plus connue donc la plus vendue. C’est aussi grâce à elle que j’ai obtenu en 2016 le prix de la meilleure collection aux Top 10 de la mode ivoirienne. 80’s Street style votre nouvelle collection est enfin sortie, cette période vous a tant marqué? Et comment retrouve t’on ces influences dans vos créations ? Ma nouvelle collection parle des années 80 et 90 années de ma naissance, de mon enfance et de mon adolescence. C’est une collection bercée par tous ces souvenirs.

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Interview GILLES TOURE

LA MAISON GILLES TOURE Pour les fêtes de fin d’année, le Créateur ivoirien GILLES TOURE lance sa nouvelle collection, shootée par nos soins....! Photoshoot extraordinaire que nous vous proposons en image.

Photographe : Oronce Hounkponou Directeur Artistique : Patrick Edooard MUA : Fatou Diaby Lieu : Radisson Blue Hôtel Mannequin : Charles Giovanni Laurent Fabien Boubacar Bacary Lynaress Raoul

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Interview GILLES TOURE

INTERVIEWS DESIGN

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Interview GILLES TOURE

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Interview SIBYL YACÉ

Interview S I B Y L Y A C É Sibyl Yacé bonjour, BTENDANCE vous met en couverture de ce mois de décembre spécial fête, qu’est-ce que ce mois exprime pour vous en termes de festivité? Bonjour BTendance, Le mois de Décembre, représente pour moi le mois de la décadence, Le mois des folies et de l’union. On y ressent aussi bien la luxure que la convivialité. Pour nos évènements festifs, on recherche généralement, àcette magnifique période de l’année un cadre somptueux, des objets et matières qui nous font ressentir la magie de Noel, la féerie des lumières et l’enchantement de l’amour et la convivialité. Orchidea est votre entreprise que vous gérez de main de fer... Pourquoi avez vous fait le choix de vous lancer dans la décoration en général? Je dirais plutôt que la décoration m’a choisie (rires). Elle s est imposée à moi. Je suis une passionnée et elle l’a ressentie. A un moment dans ma vie je ne pensais, rêvais, parlais que déco, tout est parti très vite ensuite. Quel est l’impact d’Orchidea depuis sa création ? Comment avez vous réussi à imposer votre style ?

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Je crois que l’impact d’Orchidéea a été de provoquer l’envied’avoir de la décoration de qualité chez les ivoiriens et faite par les ivoiriens. Mais derrière tout cela, nous avons surtout cette belle aventure qui a été de se lancer à son propre compte, et de susciter auprès de mes proches et des autres personnes cet esprit d’entreprenariat. Je ne pense pas avoir imposé un style, mais plutôt proposer une nouvelle tendance. A Orchidéea nous aimons les fleurs et le raffinement. Pour cette nouvelle année 2018, comment vous percevez l’avenir de votre entreprise’ quels sont les objectifs? 2018 sera la continuité de tous nos efforts et expériences de 2017 et des années passées. Nous envisageons de nous implanter encore plus dans la sous région. Le challenge serait de rester toujours au top sur nos prestations et satisfaire une clientèle plus diversifiée.

Interview GILLES TOURE

25 BTENDANCE DECEMBRE 2017

Interview JET CLASS

JET CLASS

Bonsoir Germain, Jet Class est l’espace de décoration de luxe qui a marqué l’année 2017. Qu’est ce qui vous a poussé à vous lancer dans ce domaine ? C’est le don que j’ai eu quand je suis né. J’ai toujours ressenti que j’adorais ce métier, que j’avais des choses à faire dans le monde. Plus que travailler c’est donner beaucoup de moi même. J’ai toujours eu les instincts que je sentais. Je n’ai jamais eu peur de dire que quand il faut il faut, c’est une vrai passion. adorer décorer ,adorer amenager , adorer creer des choses, je suis un créateur c’est vrai.

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J’adore les relations humaines, et cest tout cela qui me fait vivre d’une façon tellement passionnée, dans tout ce que je fais dans ma vie , pas uniquement mon métier. Parceque mon métier il est vaste sachant que je suis un créateur, décorateur et designer aussi. J’adore aider les autres, j’adore faire rever les autres aussi. J’adore pouvoir donner ce qu’ils n’arrivent pas á faire d’une façon três compliquée moi je le fais d’une façon très facile. Et voila c’est donner de moi même. Qu’est ce qu’on pourrait retrouver chez vous?

Interview JET CLASS

Tout ce qui est lié à la dédco, à l’aménagement, tout ce qui est lié à la création d’espace, et quand je parle de la création d’espace c’est plus q’un meuble, c’est créer une ambiance, oú on peut avoir un canapé, une chaise, une table, un lit peu importe un bureau. Mais surtout c’est de créer une ambiance , pas uniquement, parfois il faut les casser,alors si il faut les casser je le fais et c’est exactement ça , c’est donner vie à quelque chose qui n’a pas de vie. C’est un espace vide oú il faut donner une vie pour que les gens se sentent très bien, autant qu’ils soient dans une cuisine, ou alors quand ils sont entrain de prendre leur douche dans leur salle de bain, donner ce plaisir d’y être. Nous le faisons aussi pour les restaurants et les hotels. Nous n’avons pas de limite ,la limite c’est le client, ses idées ,son rêve, son budget. Nous allons plus loin que le client et parfois moi j’ose dire et c’est le slogan Côte d’ivoire : OSEZ VIVRE VOS REVES !!! Pour que le client aille au dela de lui même, et de sentir sa maison.

Pourquoi avoir choisi la Côte d’Ivoire pour lancer votre business ? Déja on commence parce que on est en Afrique, et je ne l’ai jamais dit mais je suis né en France , j’ai mes parents portuguais ,j’ai un coté allemand , et italiens et un grand coté africains, alors moi je suis africain, meme si je ne le parais pas à la couleur de la peau mais je suis africain. La Côte d’Ivoire, nous avons étudier l’Afrique, elle n’est pas trop compliquée ,mais il faut la connaitre, et je suis entrain de la connaitre. Il y a un endroit en Afrique qui reste en pleine croissance et qui rassemble plusieurs pays c’est l’Afrique subsahrarienne dans laquelle

Comment s’effectue le choix des produits que vous commercialisez ? Le choix de nos produits commence par un choix três critèrieux vers nos fournisseurs. On est une usine c’est vrai, mais pour être usine on achète nos matières premières . on achète le bois, le médium dans lequel on fait une grande partie de notre collection de meuble parce qu’il faut les lacquer. On achète le verre ,on achète les tissus, on achéte plein de choses. Alors c’est três três exigent, parce que on veut savoir quelles sont les origines en terme du respect du produit en lui même. Si on achète un verre il faut que ce soit un três bon verre, l’or la même chose ,la qualité de l’or, les tissus il faut que ce soit les meilleurs tissus et qu’on sache aussi que nous sommes entrain d’aider la planète. Savoir qu’on achéte pas du bois de contrefaçon dans un marché paralléle. Nous faisons des choix três três ciblés afin d’etre tranquille avec nos clientes et que le client soit tranquille d’acheter chez nous.

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Interview JET CLASS

la Côte d’Ivoire est présente. On a 220 000 personnes qui habitent dans cette région et la Cote d’ivoire c’est le centre des affaires, c’est l’endroit ou les pays voisins viennent chercher ce que la cote d’ivoire consomme. Cest comme le Paris d’Europe. C’est comme le Dubai qui d’un seul coup prend la mode de faire des business. Et tout le monde va à dubai parce que c’est la mode. Ce qui se vend à dubai va se vendre au Qatar, aux Emirats et dans tous les pays du golf. Sauf ceux qui ont une petite vision de la Cote d’ivoire ne le voient pas et j’en parlais encore ce matin avec Marie Candice (Business and Management Assistant Jetclass CI), que toute la politique et que tous les agents économiques et sociaux puissent aider afin que ce pays ait ce qu’il mérite c’est à dire être dans l’élite du monde. Il a tout , il a de bonnes personnes en terme professionnel,

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dans la gestion des grandes sociétés car toutes les grandes entreprises sont présentes ici, et celles qui n’y sont pas encore ont l’envie de s’y installer parcequ’elles sentent que c’est un pays qui a envie de garder sa stabilité économique et sociale et politique. Et c’est pour cela que les grandes entreprises comme Jetclass qui sont dans l’elite du monde ont eu l’envie de parier en Côte d’Ivoire. Quels sont vos objectifs en matière de promotion de la décoration de luxe ? Mes objectifs: conquerir le monde, dans mon domaine ,cest un domaine três vaste avec beaucoup de choses déja faites ,mais il reste encore tellement d’autre choses à faire. Je pense qu’il y a un grand concept à changer, le concept décoration, le concept

Interview JET CLASS

aménagement, car plus qu’acheter un canapé, plus qu’acheter un lit ,plus qu’acheter une table, c’est créer une ambiance. C’est le concept Jetclass , donner de la vie à ce qui n’a pas de vie. Et avec ce concept la on est différent des autres pas parcequ’on le veut ,mais on l’est déja.parce qu’on vit cette différence tous les jours, en chaque chose qu’on fait. Nous allons au dela de nous même, nous osons vivre nos rêves et laisser une marque dans l’histoire. Nous créons ,nous proposons des choses qu’auparavant tout le monde avait peur de proposer et sentir le client comme un partenaire et non comme quelqu’un qui va passer un chéque à la fin ou faire un virement. Qu’il soit vraiment satisfait et que ce soit lui demain qui soit notre ambassadeur qui au sortir d’ici, dira à ses amis, à sa familles, à ses collaborateurs, vous savez quoi on a des amis et c’est Jetclass ,là bas Germano vous recevra et plutot que de vous vendre quelque chose ,il vous servira.

Quels sont vos objectifs pour 2018? 2018 c’est simple, stabiliser l’investissement en Côte d’ivoire, conquerir une part de marché. Je ne regrette rien de ce que j’ai ici. Et le retour des ivoiriens est magnifique, car ils ne s’attendaient pas qu’on soit ici , ils ne s’attendait pas à cette façon de vivre parcequ’on est à part. Si on peut commencer en 2018 le projet de la ligne de montage Jetclass CI, oui j’aimerais beaucoup. Que l’Etat puisse nous aider ou que les agents financiers et pas uniquement nous aide à trouver la solution pour créer une ligne de montage ici. Ce sera un échange de compétences et des emplois pour les ivoiriens.Parce que le rêve en 2021 peut être, c’est vraiment avoir ici une usine, une soeur de celle qui est au Portugal et qui fera près de 12000m2. Mr Germano Pereira Mme Marie Candice Ahui

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Interview MOMO WANG

MOMO WA N G

Producteur et Arrangeur reconnu, Momo Wang est une des figures musicales ivoiriennes.

2017 a été une année extraordinaire pour lui tant son travail dans le milieu de la culture n’est plus à prouver. Nous l’avons rencontré pour une interview exclusive.

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Interview MOMO WANG

omo Wang Bonjour, BTENDANCE te rencontre aujourd’hui dans le cadre de son Cover shoot qui te met en avant avec plusieurs autres jeunes tout aussi talentueux. Comment perçois-tu ton année 2017? Positive ? Salut à vous ! Je tiens à saluer votre équipe, c’est encouragent de voir de plus en plus de sang neuf redynamiser la culture urbaine ivoirienne. Encore merci pour cette couverture c’était une belle expérience de la partager avec des gens que j’ai découvert sur les réseaux sociaux pour la plus part. Parlant de 2017, je dirais que sur le plan professionnel il y’a eu que du positif. De belles rencontres, une ouverture sur le monde de l’audiovisuel, et des projets musicaux challengeant sur l’international…2017 a tenu ses promesses. Tu es un des arrangeurs et producteurs les plus influents de l’année... d’où est venu cet amour pour la musique ? Merci du compliment en tout cas (rire)…je devais être réalisateur car j’ai quasiment grandi dans cet univers, maisla musique a pris le pas et me le rend bien aujourd’hui. Pour faire court, ma rencontre avec la musique est un cliché. Tout est parti des petits pianos et autres instruments que je recevais en cadeau. Après j’ai pris des cours et je me suis retrouver pianiste dans une église. La musique a vraiment pris un autre virage quand J’airencontré dans l’underground des artistes comme Kajeem et Mike Danon qui ont un univers artistique engagé, pluriel et tellement libre à la fois. C’était stimulant ! Aujourd’hui faire partir des arrangeurs et producteurs qui ont marqué 2017 me prouve que le travail abattu plait… alors je tiens à remercier ceux qui étaient là

au début : ma mère et les ainés comme Milo Sahouet, Thura de la Tour2Garde, Force one, Rico Amaj qui m’ont encouragé dans le métier. Quels sont les sons sur lesquels tu as travaillé et comment trouves tu l’inspiration pour tous les hits que tu as réalisé ? Pour 2017 je citerais « Vendeur d’illusion » de Josey, « Vis tes rêves » de Janiel, « Boomerang » de Iann qui est l’une de mes prods coup de cœur et bien d’autres en local, comme le dernier album des PATRONS qui est en train d’être peaufiner…à l’inter il y’a l’album de Doc Gynecosur lequel j’ai des productions, NG Bling du Camerounfeat Anonyme du Tchad, Jupiter de la Guinée, quelques projets au Gabon, Valery William de Wati B et plusieurs collaboration avec UNIVERSAL et SONY pour ne citer que ça… Pour ce qui est de l’inspiration, à vrai dire, je n’ai pas de processus de création particulier. Généralement je préfère travailler avec des personnes qui ont un univers artistique avec lequel je me sens à l’aise. Il m’arrive de prendre entièrement en charge de la direction artistique d’un projet ; mais ce qui me stimule avant tout c’est l’échange entre deux univers. Cerner au mieux l’artiste m’aide à trouver l’inspiration, j’agrémente le tout de mes influences personnelles vu que je suis quelqu’un d’assez curieux et après je laisse la magie opérer toute seule…voici un peu la recette (rire). La Musique ivoirienne a perdu son lustre d’antan, la musique Nigériane Ghanéenne ou même Camerounaise a pris énormément de gallons, quel est ton analyse sur le sujet? Penses tu qu’il y a des choses à faire ? La

musique

Ivoirienne

est

pleine

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Interview MOMO WANG

mutation. On a l’impression qu’elle ne fait que suivre, mais ce n’est pas nouveau nous avons déjà subi plusieurs vagues d’influences par le passé : le zouk de Kassav qui a inspiré le groupe WOYA, Monique Seka etc…, le Makossa du Cameroun dans les années 70, la rumba et le N’Dobolo du Congo à qui on doit la Coupé Décalé. Tout ça pour dire que La musique Ivoirienne est une vraie éponge, elle n’aura aucun mal à retrouver ses repères. Ce que notre musique à traversé ces dernières années n’est pas du fait de la qualité des acteurs, mais de la demande. Aujourd’hui, voir des artistes coupé décalé comme Mix DJ ou Ariel Sheney qui ont des textes et qui s’essaient au live c’est encouragent…..De grandes majors se sont installées ici, alors le débat est ailleurs. Il faut que nos artistes osent plus et rééduquent les mélomanes à la bonne musique. Le marché est tellement saturé que le talent ne suffit plus, il faut de la structuration et beaucoup de rigueur. L’Afrobeat est le succès commercial qu’il est parce qu’ils ont su assoir

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une industrie du divertissement forte qui fait la promotion de leurs cultures, c’est ça le vrai enjeu. Quels sont tes projets pour 2018 à quoi devons nous attendre? Il y’en a pas mal, mais celui qui me tient le plus à cœur c’est le lancement de mon label pour rejoindre ce que j’ai dit plus haut. 2018 sera pleine de surprise du coté de WANG RECORDS, le studio est un vrai laboratoire en ce moment. Produire une musique métissée assez forte pour réconcilier l’ivoirien à sa culture et aller à l’assaut de l’international, voici notre défi. Pour l’instant, notre écurie compte deux artistes, qui ont été lancé en ce mois de décembre: Daysie qui signe son retour en solo avec « Nadré » un single très coloré dans le style afro et le groupe 2BOYZ composé de Marcel et Chris que vous aurez l’occasion de redécouvrir avec la chanson « Titina »… pour le reste vu que j’aime bien les effets de surprise, je vous dis à très très vite.

Interview GILLES TOURE

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Interview GILLES TOURE

SESS ESSOH

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Interview SESS ESSOH

Artiste

peintre, Sess Essoh est une des références artistiques de cette année 2017. Nous l’avons rencontré pour un petit moment d’échanges sur sa carrière et sa vision de l’art 225. Sess Essoh Bonjour, BTENDANCE a le plaisir de te rencontrer aujourd’hui afin de parler de toi, de ta carrière mais également de tes réalisations. Ma première question concerne ton année 2017, quelle est ton analyse, as tu pu atteindre tes objectifs en terme de création ? Bonjour BTendance. Il est toujours difficile de répondre à cette question car en terme de création, ilest difficile de se fixer des objectifs. Par contre, je me réjouis de ce qu’on a pu réaliser en cette année, même si je pense qu’on aurait pu faire mieux et plus. Tu es une des révélations artistiques et culturelles de l’année 2017... Comment vois tu l’intérêt si fort que les amateurs d’art ont pour toi? Nous pratiquons un métier qui reste aujourd’hui encore méconnu de la majorité des gens dans ce pays, c’est donc un plaisir de savoir que notre action arrive à créer un intérêt, une émulation au sein de la société. C’est également le lieu de prendre conscience de ce que l’on pourrait représenter pour cette société et d’assumer cette responsabilité, ce devoir. Qu’est ce qui t’inspires dans la réalisation de tesœuvres, que veux tu véhiculer? Je travaille à ce que mon œuvre soit l’image de moi-même, autrement dit, je veux pouvoir exprimer ce que je pense, ce que je ressens. Tout ce qui me semble important, vital, est un sujet potentiel de réflexion, de

création. Je ne choisis rien à l’avance, je veux juste être à l’écoute des questions de mon temps et pouvoir y jouer un rôle en étant le plus sincèrepossible. Je dirai tout de même que je suis particulièrement passionné d’histoire, de politique entre autres. Début 2017 tu exposais au BAO Café, expérience inédite et exceptionnelle qu’on a eu le plaisir de découvrir et d’admirer, comment as tu vécu l’expérience? L’exposition du Bao café reste pour moi une étape très importante aussi bien que le projet « Cité des Arts » l’est pour la scène culturelle et artistique ivoirienne. En effet, ce qui manque réellement à cette scène, ce sont justement ces projets alternatifs, ces endroits de tous les jours où l’on peut boire un verre et visiter une expo. Personnellement, c’était une très belle expérience qui m’a non seulement fait connaitre mais qui m’a également permis de rencontrer des gens formidables, talentueux et motivés pour la chose culturelle. Comment prévois tu ton année 2018? J’espère déjà être en parfaite santé toute l’année. J’ai des projets d’expositions ici à Abidjan et ailleurs.je ne pourrai pas vous en dire plus avant que cela ne soit effectif. Je m’accorderai un peu plus de temps d’écriture, j’ai un projet en ce sens également. A coté de cela, je suis impliqué dans des projets collectifs au sein du collectif YES GRAFFITI et de REGGAE ART, une exposition autour du REGGAE et de la culture RASTAFARI, projet que nous avons initié depuis 2016 avec deux autres confrères Yeanzi et Philippe Ekra.

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Interview GILLES TOURE

Les Personnalités d e l ’a n n é e 2 0 1 7

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Interview GILLES TOURE

Mannequins de l’année: BOUBACAR TRAORÉ ET ROUHANA KONATÉ

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Interview GILLES TOURE

Le coup de coeur de l’année: TCHONTE MIREILLE

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Interview GILLES TOURE

Femme de l’année: ÉLINE ARNAUD

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Interview GILLES TOURE

L’animatrice de l’année: KONNIE TOURE

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Interview GILLES TOURE

L’artiste musical de l’année: MIX 1er

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Interview GILLES TOURE

La « sportive » de l’année: MARIE JOSÉE TA LOU

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Interview GILLES TOURE

La vlogueuse de l’année: YVIDERO LA DIDI

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Interview GILLES TOURE

L’homme de l’année: CISS ST MOÏSE

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Le mec in de l’année: YANNICK KONAN

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Interview GILLES TOURE

La personnalité digitale de l’année: EDITH BROU

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Interview GILLES TOURE

Le concert de l’année: KAARIS

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Interview GILLES TOURE

Créateur de la diaspora de l’année: LAURENCE AIRLINE

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Interview GILLES TOURE

La blogueuse de l’année: FANTA KONÉ

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Le vlogueur de l’année: PAPOUNI

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La collection de l’année: L’ABIDJANAISE

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La fille in de l’année: SABINE NV

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Interview GILLES TOURE

Le IT boy de l’année: TONY SANT’ANNA

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Entrepreneur de l’année: BEN AZIZ KONATÉ

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La start up de l’année: AIRSHOP

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Groupe ou collectif de l’année: AU NOM DU SLAM

Jeune créateur de l’année: IBRAHIM FERNANDEZ

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Interview GILLES TOURE

MODE ROCK WITH YOU Beauté Élégance et Rock’attitude nous avons voulu monter la température à un degré raisonnable quoique.... série mode réalisée par Ange Lise Boulaud et dirigée par BTENDANCE...!! Vêtements signés MAISON KORIME et SMARTLOOK BOUTIQUE

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Interview GILLES TOURE

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Interview GILLES TOURE

DIDIER ALFRED GNEPA Didier Alfred Gnepa est un artiste peintre et model que BTENDANCE a shooté pour cette série de fin d’année. Photographer and stylist : Stéphane Gaboué Model : Didier Alfred Gnépa

Jeans, Model’s own Headband Sergio Tacchini

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Interview GILLES TOURE

Shorts Wrangler

Shorts, Socks, Wrangler

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Shorts and visor, Wrangler

Briefs, The White Briefs

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Interview GILLES TOURE

Briefs, The White Briefs

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Culture

EXU MOTOBOY

“EXU MOTOBOY” : QUA

RELIGIEUX S’INVITE S amedi

7 octobre se tenait à Paris la 15ème édition de la Nuit Blanche, un événement annuel et gratuit organisé par la Ville de Paris chaque année le premier samedi d’octobre. Cet événement festif invite les Parisiens à déambuler dans les rues de la capitale pour découvrir des installations artistiques dans l’espace public ou dans des bâtiments incontournables. Le thème de cette édition était “Faire oeuvre commune”. Le styliste brésilien Cássio Bomfim réalisait une performance à la galerie d’art 59 RIVOLI en plein centre de Paris. Nous y étions. Cássio Bomfim, styliste natif de l’état du Pernambouc, est venu présenté en Europe le fruit de ses recherches sur la représentation des figures religieuses de l’umbanda et le rôle que joue le vêtement dans la diffusion des idées reçues. Rouge, blanc et noir sont les couleurs de cette collection. La performance se déroulait dans une partie de la galerie et dans la rue. Le passage piéton se transformant alors en podium et les passants en spectateurs. Hommes, femmes, enfants, brésiliens ou non, tous se sont mélangés le temps de ce happening rythmé par du funk brésilien. La collection, intitulée EXU MOTOBOY, rend hommage à l’orixá et messager Exu et à la figure du motoboy, sorte de transporteur et de messager dans les

villes brésiliennes, toujours à moto. De l’association de ses deux figures, naît un Exu contemporain. Le vêtement n’est alors plus le personnage principal mais un outil visant à inverser les clichés liés au syncrétisme et au motoboy. Plus qu’un défilé, c’était une véritable performance où les participants étaient invités à danser, faire la fête et à s’approprier les vêtements portés. Les participants ont été recrutés sur les réseaux sociaux. Le “Salve Exu Motoboy” Tour s’est déjà produit dans huit villes brésiliennes au cours d’événements culturels majeurs et Paris est la deuxième capitale européenne à avoir accueilli ce happening. En septembre, et sur invitation du gouvernement allemand, l’événement avait lieu à Berlin, en Allemagne. Cássio Bomfim n’en est pas à son premier coup d’essai : c’est en 2006 qu’est née sa première collection et sa marque, Acre Recife. D’ici la fin de l’année, Exu Motoboy sera le personnage principal d’un épisode de la série “África da sorte”, réalisée par les cinéastes Renata Pinheiro et Sérgio Oliveira. Cette série, qui comporte cinq épisodes, racontent les histoires de personnages originaires d’un pays africain fictionnel colonisé par le Portugal. Réseaux sociaux Acre Recife : Facebook

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Culture

EXU MOTOBOY

AND LE SYNCRÃ&#x2030;TISME

E DANS LA MODE

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Culture

JUNIOR D. KANNAH

Les sapeuses congolaises sous l’oeil de Junior D. Kannah

Tout le monde ou presque a déjà entendu

parler de la SAPE - la Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes - l’incarnation du néo-dandy à l’africaine. Mouvement de mode populaire né au Congo-Brazzaville – alors colonie française – après la fin de la Seconde guerre mondiale, ce sont les anciens combattants revenus de la métropole qui importent alors l’élégance à la française.

Nombreuses sont les photographies de sapeurs se baladant dans les rues de Kinshasa, particulièrement bien habillés, excentriques et indifférents à l’égard de l’agitation qu’ils suscitent. Plusieurs expositions et documentaires leur ont été consacrés et ils s’affichent même dans une campagne publicitaire pour la marque Guiness. On en oublierait presque qu’ils existent des sapeuses et c’est au travail du photographe Junior D. Kannah que l’on doit cette découverte. Ces dernières sont au coeur de son dernier ouvrage intitulé Lady Dandies of the Democratic Republic of Congo. Ces photographies font d’ailleurs l’objet d’une

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exposition à Londres, à la Brunei Gallery, jusqu’au 16 décembre 2017. En s’assumant pleinement, les sapeuses contribuent à faire évoluer progressivement les mentalités bien qu’elles soient encore victimes de préjugés. Aussi élégantes et excentriques que leurs confrères, la communauté de sapeuses est incarnée par des femmes libres, fortes et qui se moquent de la critique. Elles s’habillent avec goût : Rei Kawakubo, Versace, Roberto Cavalli, Alexander McQueen pour ne citer que certaines marques. Le photographe Junior D. Kannah accompagne les sapeurs de Kinshasa depuis des années – et notamment chaque 10 février, journée officielle de la sape. Cette date marque la mort du père fondateur de la sape, Stervos Niarcos, décédé à Paris. Chaque année, les sapeurs se réunissent dans leurs habits de lumière pour rendre hommage au « Pape » de la sape, sur sa tombe.

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Interview

CASINO BARRIÈRE

Casino Barrière

Bonjour Emilie FANYO, nous vous rencontrons aujourd’hui afin d’échanger avec vous sur le Casino Barrière qui a ouvert ses portes depuis Mai de cette année, que pouvez-vous nous dire sur lui. Le Casino BARRIERE l’Éléphant d’Or Abidjan, communément connu sous le nom de Casino de l’Hôtel Ivoire, qui avait cessé ses activités depuis 2008, a rouvert ses portes le 1er Mai 2017 sous la houlette du groupe français BARRIERE, véritable référence dans le monde de l’hôtellerie de luxe et du divertissement.

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En plus de la rénovation totale de l’espace de l’Eléphant d’Or, le Groupe BARRIERE a spécialement mis en place une école pour former les croupiers des tables de jeux afin d’offrir à sa clientèle un service sur-mesure à l’image Barrière. Le casino compte près de 90 collaborateurs, ivoiriens en majorité. Avec une superficie de 1400 m2, ce lieu comprend quatre espaces : Une grande salle de jeux avec près de 70 machines à sous de dernière génération, 14 postes de roulette anglaise électronique, 10 tables de jeux traditionnels (Roulettes Anglaises, Black Jack et Poker Progressif), un restaurant, un

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CASINO BARRIÈRE

Lounge Bar et une salle de spectacles d’une capacité de 150 personnes, privatisable pour l’organisation de spectacles, de réunion, de diners privés. Le Casino BARRIERE Abidjan est ouvert tous les jours à partir de 10h à 03h et 04h du matin les week-end. Nous sommes situés au SOFITEL Abidjan Hôtel Ivoire (Côté Tour) Nous découvrons un espace magnifique et lumineux où il fait bon vivre, qu’est ce qui fait la particularité de l’endroit au-delà de ces points cités. Une des particularités du Casino Barrière Abidjan est son emplacement d’exception à côté du resort SOFITEL Abidjan Hôtel Ivoire, dans un environnement sécurisé, épuré qui confère aux visiteurs, un sentiment de grandeur et bien-être.

Nos salles de jeux sont accessibles à partir de 21ans et sur présentation d’une pièce d’identité. Conformément aux lois en vigueur en Côte d’Ivoire, les personnes avec une pièce d’identité ivoirienne n’ont pas accès aux jeux de tables : c’est-à-dire les tables de Poker, de Black Jack et de Roulette anglaise. Exceptée cette restriction, les personnes de nationalité ivoirienne, ont accès à tous les autres espaces du Casino, c’est-à-dire le Lounge Bar, le Restaurant, la Salle de réception mais aussi la salle de Machines à Sous (accessible à partir de 21 ans sur présentation d’une pièce d’identité) où ils peuvent se divertir avec un parc de près de 70 machines à sous et 14 postes de Roulette Anglaise Electronique. Les

En plus de l’expertise internationale en terme de services et de professionnalisme reconnu du groupe Barrière, le casino propose l’offre de jeux la plus complète de Côte d’Ivoire. Les maximums sur tous les jeux sont les plus élevés du pays et parmi les plus grands d’Afrique de l’ouest. Le restaurant, le Lounge Bar et la salle de réception à proximité font du Casino Barrière d’Abidjan, un espace complet de divertissement dans une atmosphère chaleureuse et conviviale. Pour finir, la décoration contemporaine et luxueuse, nichée sous des cases typiquement africaines font du casino Barrière Abidjan, un endroit unique en Côte d’Ivoire. Que vous soyez joueur ou pas, le casino Barrière Abidjan est un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs du bien vivre et de l’élégance. Beaucoup d’ivoiriens hésitent à venir parce qu’ils se disent que c’est interdit. Est-ce vrai ? Le lieu est-il ouvert à tous ? En effet, il subsiste depuis notre ouverture cette mal-compréhension et je vous remercie de me donner l’occasion de rétablir les choses :

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mises aux machines à sous sont à partir de 2F CFA, donc parfaitement accessibles à toutes les bourses. Quels sont vos objectifs pour l’année 2018 ? Nos objectifs pour l’année 2018 consistent à développer et fidéliser notre clientèle, en

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continuant d’offrir des services de qualité exceptionnelle, et une offre de jeux de plus en plus innovante correspondant aux attentes des amateurs de jeux. Nous prévoyons aussi de développer nos activités avec plus de spectacles et d’activités culturelles, pour faire du casino BARRIERE L’Eléphant d’Or Abidjan un lieu de divertissement pour tous.

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CASINO BARRIÃ&#x2C6;RE

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WINH : LE LANCEMENT DE LA NOUVELLE LIQUEUR DE LUXE

Le samedi 09 Décembre dernier, s’est déroulée à l’Ivoire Golf Club, la présentation officielle des liqueurs de luxe made in Côte d’Ivoire. Et il faut croire que c’est l’entreprenariat au féminin qui est en marche, car la fondatrice est une femme (Lala Soumahoro) dans l’ère du temps ! Au cours de cette soirée, les invités ont pu en savoir d’avantage sur la naissance et la particularité de cette liqueur fait maison avec de vrais fruits de chez nous. La particularité de cette liqueur est assurément le goût de vrais fruits que l’on retrouve dans chacun de ses écrins en cristal. Il y a d’ailleurs au compteur 6 parfums : mangue, passion, cocota, orange, citron, et menthe. La fin de cette soirée conviviale a été marquée par la dégustation des 6 parfums de Winh (qui signifie « boisson forte » en Gouro) N’hésitez pas à passer vos commandes, vous nous en direz des nouvelles: https://www.facebook.com/ Winhdrinks/

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TIECOURA SANGARÉ

TIECOURA SANGARÉ De passage à Abidjan ce mois de décembre L’ivoirien Tiecoura Sangaré nous a donné l’occasion de shooter des pièces phares de sa nouvelle collection... aussi fraiche que décalée..... Le Pagne dans toute sa splendeur...

Photographe Regis Doumouya Post Prod Oronce Hounkponou Direction Artistique: Patrick Edooard KITAN Mua: Tyty Shu Model: Juliana et Fabien

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LA B’GIRL Yiby BAPES

C’est à l’âge de 4 ans au côté de Boni Gnahoré que notre jeune Yiby pétillante, montre ses

talents de danseuse “charismatique” sur scène avec d’autres performers plus habitués à la scène. Amoureuse de la rythmique et de l’art elle a su évoluer dans ce domaine difficile et discipliné qui ne pardonne rien. Belle, cultivée et drôle, elle a du travailler d’arrache pieds afin d’être au top et apporter sa touche aux meilleurs spectacles auxquels elle a participé.

2016 et 2017 ont été ses années. 9Dances The Voice Afrique Rythm & Black pour ne compter que ceux là. Notre jeune Yiby âgée de 23 ans a su apporter le plus de cette nouvelle année. A l’heure de l’apparence et du « buzz » éternel.... elle évolue pour toucher les étoiles.

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Interview GILLES TOURE

IBRA FERNA

Ibrahim Fernande créateurs coup d année 2017. Tant s impressionnent e adorer la mode iv a permis de shoo de ses pièces ma avons

Photographe Mannequins : D.A : Patrick

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AHIM ANDEZ

ez est un de nos de cœur de cette ses inspirations nous et nous motivent à voirienne.... il nous oter quelques unes asculines que nous s aimé.

: Nathan Abeta : Ariel & Cherif Edooard Kitan

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Interview FANS SHOOT

BTENDANCE FANS SHO OT Il y’a peu BTENDANCE organisait un jeu sur sa page et un autre avec le MAJESTIC CINÉMA mettant en avant les fans du moment... Résultat en image avec cette série mode à la fois classe et fun. Photographe: Eddy Dagher Maquillage: Fatou Diaby Lieu: Casino Barrière D.A: Jean Philippe Touye Bi

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HERVÉ DOUMOUYA

Hervé D O U M O U YA

Bonjour,

nous vous rencontrons dans le cadre de votre livre L’AUTRE MOI paru cette année 2017... que pouvez-vous nous dire sur le sujet ? L’autre moi est le premier livre que je publie. Il est un résumé de beaucoup d’expériences, une volonté de partage.

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A la base, j’écrivais que des chansons pour qui voulait. J’ai longtemps caressé le rêve d’être un artiste chanteur. Au final, j’ai abandonné ce rêve derrière moi pour des raisons diverses et je me suis converti en « parolier ». Après, j’ai voulu graver dans l’histoire au travers d’un livre des moments de vie. J’ai contacté des maisons d’Edition en local, je n’ai pas eu de

Interview

HERVÉ DOUMOUYA

suite. Je me suis donc tourné vers internet et là j’ai eu un éditeur en ligne en ligne pour accompagner la sortie Europe du livre. Ce que vous tenez entre vos mains est la version Afrique avec un poème inédit. Quel a été le déclencheur ? Le déclencheur a été la première chanson écrite pour le Groupe Ivoirien Leitmotiv le titre « existe-t-il » par leur confiance et l’accueil réservé par la public au parole de la chanson je me suis dit que ce que je veux dire peux plaire ou séduire. J’ai donc décidé d’y croire et de réaliser mon rêve.

Un dernier mot aux lecteurs ? Je souhaite vous remercier pour cette opportunité de parler de mon livre c’est pas évident, surtout vis-à-vis d’un auteur inconnu. Je souhaite mes vœux les meilleurs aux lecteurs et RDV pour le prochain livre.

Ce recueil est votre forme d’expression sur des sujets qui vous touchent... l’écriture de ces poèmes a t’il été une forme d’exutoire pour vous ? Qu’est-ce qu’écrire vous apporte ? La poésie est mélodieuse, elle permet d’apaiser un peu comme la musique. Elle impose un rythme qui soulage. Parler au travers de la poésie était un moyen pour moi de me trouve rle droit de tout dire comme je veux le dire. Ecrire est une porte de sortie pour moi du quotidien et de ses affres. Un saut dans le vide pour tout oublier, tout pardonner et tout reprendre. L’autre Moi un TOME 2 pour 2018? (Rire) pas un tome 2 mais un prochain livre. Je garderai toujours l’essence de la poésie pour garder toujours ma liberté. Il en cours, j’espère que je pourrai le boucler avant le premier trimestre 2018. Cela me permettra de bien préparer la sortie.

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Culture MALI TWIST

MALI TWIST, l’exposition consacree au photographe malien Malick Sidibé

C onsidéré

comme étant le “reporter de la jeunesse” malienne dans les années 1960-1970, Malick Sidibé se voit consacré un an après son décès une rétrospective à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. L’exposition, qui rassemble plus de 250 oeuvres de l’artiste, dresse le portrait insouciant de la jeunesse malienne au lendemain de la proclamation d’indépendance. A cette époque, le photographe, qui était à peine plus âgé que ces modèles, allait de soirées en soirées dans la capitale. André Magnin, le commissaire d’exposition, résume la vitalité de l’époque : “ Il avait une bicyclette, ce qui lui permettait de faire au moins cinq ou six soirées chaque vendredi. Quand il arrivait, il se signalait par un coup de flash. Il observait la jeunesse, et quand la musique lui plaisait, quand il voyait les jeunes danser, se montrer, prendre les poses les plus incroyables, paf, il prenait la photo. “ A cette époque où la musique est reine et afin de s’imprégner différemment de l’exposition, une playlist rythmée accompagne le visiteur pendant une partie de la visite.

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L’exposition met également en avant les portraits en noir et blanc réalisés en studio jusque dans les années 1980, avant que la montée en puissance de la photographie couleur ne pousse le photographe à se reconvertir en réparateur d’appareil photo. Pour la première fois, des photographies vintage et des portraits retrouvés dans les archives de Malick Sidibé sont exposés. Certains de ces clichés, pris sur le vif, ont été exposés pour la première fois hors continent africain en 1995. L’exposition se tenait déjà à la Fondation Cartier. Depuis lors, Malick Sidibé a reçu de multiples récompenses. Mali Twist, aussi celui Traoré, qui Bamako en

le titre de l’exposition, est d’une chanson de Boubacar faisait danser la jeunesse de 1963.

Mali Twist, du 20 octobre 2017 au 25 février 2018. 26 boulevard Raspail, 75014 Paris. Facebook Fondation Cartier : https:// fr-fr.facebook.com/FondationCartier/ Instagram Fondation Cartier : https:// www.instagram.com/fondationcartier/

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Culture MALI TWIST

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Interview SMARTLOOK

Interview SMARTLOOK Depuis 2 ans maintenant Smartlook est la boutique masculine par excellence, quelle est sa genèse? Je tenais à dire un grand merci au webzine de mode Btendancequi en ce mois féerique de décembre nous accorde cet interview. Pour ce qui est de la Genèse de Smartlook!!! La Boutique smartlook a ouvert officiellement le 07 Mars 2015 à la Riviera Cité Attoban 1, mais bien avant Smartlookcommercialisait en majorité des pulls (Cardigan et Chandail) et également des déodorants. Au fil du temps, nos clients ont manifesté le besoin de s’habiller Chic et Décontracté, C’est ainsi que nous avons orienté nos offres dans le style Décontracté en leurs offrant des produits de qualité à prix SMART (chemises, jeans, chaussures, accessoires et bien d’autres services) Comment faites vous pour proposer des vêtements de qualité et toujours tendances? Pour toujours proposer des vêtements de qualité et tendance nous pratiquons continuellement L’ECOUTE auprès de notre aimable clientèle. Elle nous guide dans la sélection de nos articles et cela nous permet de toujours mieux les satisfaire. 2017 a été une super année pour vous nous dirons, quel bilan vous en faites ?

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Exactement 2017 fut une superbe année pour nous!! Le bilan positif ce trouve sur le volet PARTENARIAT. 2017 fut pour nous une année de collaboration avec plusieurs magazines et webzines mode de la place et nous en sommes très fier. Cela nous a permis de participer à de nombreux shootingphotos qui ont mis en avant notre Marque-Boutique. Mais disons que 2017 nous a aussi apporté de nombreux autres merveilleux clients. Quels sont les objectifs pour cette nouvelle année ? Pour 2018, Smartlook a l’intention de vraiment se développer sur le volet de la vente en ligne (site internet, Facebook,Instagram...) pour une meilleure satisfaction de sa clientèle. Nous comptons également organiser de nouveaux conceptsévènementiels afin d’être toujours plus proche de nos clients et afin d’accentuer la collaboration avec nos partenaires en particulier Btendance webzine. Merci à toute l’équipe Btendance et en particulier à Mr Patrick Edouard Kitan. Que cette nouvelle année vous ouvre les portes du succès et permette une meilleure collaboration.

Interview GILLES TOURE

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SAAKAN, NORIMA SAAKAN NORIMA LE MONDIAL, 3 grands restaurants ivoiriens qui ont marqué l’année 2017 de part la qualité du service et la beauté des espaces. Nous avons rencontré les responsables avec lesquels nous avons passé un moment exceptionnel....!! Bonjour Monsieur et Madame ANET, vous êtes les responsables de 3 grands restaurants en Côte d’Ivoire, comment l’aventure a t’elle débuté et que souhaitezvous mettre en avant? Bonjour, pour ma part je suis né «dedans».

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Mon père exerçait ce m naissance et est toujours femme quant à elle y est ven Malgré des études en c n’a vraiment jamais travaill restaurants. Nous avons eu l rencontrer aux états unis da pour lequel nous avons trav avons racheté quelques ann

On était jeunes et on rêva partager notre passion d Nous sommes donc rentrés commencé à travailler.

Interview GILLES TOURE

A, LE MONDIAL

métier avant ma en activité. Ma nue par vocation. comptabilité elle lé que dans des la chance de nous ans un restaurant vaillé et que nous nées plus tard.

ait de rentrer et dans notre pays. en 2010 et avons

En rentrant nous avions juste prévu d’ouvrir un restaurant et d’en faire un des meilleurs sinon le meilleur, mais le contexte étant favorable, nous en avons ouvert plusieurs. Chaque restaurant ou espace culinaire a son esprit, qu’est ce qui vous a inspiré dans la conception de chacun d’entre eux? Nous avons débuté le 12 juillet 2011 avec l’ouverture de Norima, notre restaurant Américain. Le but était de partager à travers ce restaurant cette culture américaine qui nous avait tant impacté.

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Malgré le contexte socio-politique difficile à cette époque, le restaurant à connu un succès, la qualité de nos plats avait plu, mais la notion de service à l’américaine, plus relax et rapide afait la différence je pense. Nous avons décidé en 2012 sur pratiquement un coup de tête et avec très peu de moyens d’ouvrir un second restaurant qui lui présenterait différemment la cuisine Africaine. Ce restaurant est Saakan. Il fut primé en 2017 aux Abidjan restaurant awards, restaurant de l’année, meilleur restaurant Africain, et meilleur service. La passion de l’entrepreneuriat grandissant nous avons ouvert Thaimaya un restaurant Thaï et Mexicain qui partageait 2 des cuisines préférées de Christelle. Il a malheureusement fermé après un an. Mondial qui a ouvert en 2015 propose de la cuisine moderne

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internationale, qui fait fusionner des cultures de différents continents dans ses assiettes. Nous avons aussi un traiteur, Zanda. Nous sommes des passionnés de restaurants et nous avons plaisir à offrir aux habitants et visiteurs d’Abidjan des expériences différentes et intéressantes. L’univers de la gastronomie en Côte d’Ivoire prend un nouveau souffle puisqu’on découvre de nouvelles adresses régulièrement? Quelle est votre vision de la cuisine ivoirienne ou même internationale? Que doit elle véhiculer selon vous? Nous sommes très heureux de cette nouvelle dynamique dans notre industrie, nous en profitons tous et cela fait belle image à notre pays.

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Concernant la cuisine ivoirienne, elle est pour moi une des meilleures que je connaisse, je déplore malheureusement le manque d’hygiène au niveau des acteurs locaux. Vous avez reçu il y a peu plusieurs prix pour votre travail comment vous percevez ce type de reconnaissance? Qu’est-ce que cela exprime pour vous? C’est juste génial, on voulait révolutionner et être les meilleurs mais on en rêvait juste, nous avons réussi à motiver des dizaines de jeunes qui ont cru en ce projet et voir ce travail apprécié à ce niveau après quelques années est juste magique. Rencontrer les plus hautes personnalités du

pays et d’autres pays, servir des méga stars c’est super! Après cela vous donne envie de faire beaucoup mieux, de donner plus, d’aller plus loin, de dépasser les attentes de ceux qui aiment notre travail. C’est pour ça notamment que nous rénovons toutes nos enseignes. Bientôt l’ouverture du nouveau SAAKAN, à quoi devons-nous nous attendre autant en terme de décoration que de cuisine ? Le but est de faire de Saakan, un restaurant qui serait un peu une icône touristique de nôtre pays. Je ne peux vous en dire plus.

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Interview GILLES TOURE

BIEN-ÊTRE 7 bonnes habitudes à adopter pour les fêtes fin d’année Comment garder la forme même pendant les fêtes ? Vous avez beau ne pas être un athlète, vous mettez quand même un point d’honneur à bien vous nourrir et à prendre soin de vous. Quelques séances en salle de sport, un cours collectif de gym ou encore un jogging en sortant du travail, vous essayez au mieux de maintenir la forme au quotidien. Puis décembre arrive et les choses se compliquent. Il n’y a rien de plus facile que se laisser-aller durant cette période festive. Alors pour éviter des lendemains de fêtes difficiles et devoir rajouter un régime alimentaire à votre (longue) liste de résolutions, voici 7 attitudes saines qui vous permettront de parfaitement allier joie et santé durant cette période intense.

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1. Dosez vos quantités de nourriture Tout excès nuit. Même durant les fêtes, vous devez garder une attitude responsable à l’égard de votre corps en mangeant de manière saine et équilibrée. L’idée n’est pas de se priver mais plutôt de modérer. Quoique vous consommiez, veillez à ce que cela ne soit : ni trop sucré, ni trop salé, ni trop gras. Mieux vaut prévenir que guérir.

2. Limitez votre consommation d’alcool « Evitez l’excès d’alcool », cette recommandation n’est pas valable que pour les conducteurs. Les repas de fêtes sont généralement alcoolisés, toutefois autant pour votre santé que pour votre sécurité, vous devez vous fixez des limites. Sinon vous risquez de vous retrouver avec un « petit bidon » le 2 janvier. Que ce soit le vin, la bière ou la liqueur, l’alcool contient environ 7 calories par gramme. Plus d’alcool égal donc plus de calories. 3. Pensez à boire de l’eau Durant les fêtes, c’est à croire que l’eau est passée de mode. Pourtant il n’y a rien de mieux pour éliminer et palier aux éventuels excès. Veillez à boire une bonne tasse de thé (sans sucre) au réveil et au coucher, buvez de l’eau à chaque repas et surtout n’attendez pas d’avoir soif pour boire. N’oubliez pas, l’eau est source de vie, et toutes les autres boissons, aussi bonnes et colorées soient elles ne pourront jamais la remplacer. 4. Reposez-vous Un mariage par-ci, une manifestation par-là, les événements sont légion à l’occasion des fêtes de fin d’année. Certes il faut en profiter pour se rapprocher des autres mais ne vous

oubliez pas pour autant. Faites l’effort d’avoir de bonnes nuits de sommeil et de petites siestes lors de vos pauses. Gardez un bon rythme et une bonne hygiène de vie sauf quoi, vous risquez de commencer la nouvelle année à l’hôpital. 5. Sachez dire non ! Ecoutez votre corps pas vos yeux. Une jolie table bien garnie, des petites friandises irrésistibles, des cocktails servis comme jamais… vos yeux sont soumis à rude épreuve et vos bonnes habitudes aussi. Avant de céder, souvenez-vous qu’il y’a un lendemain à chaque jour. Pour ne pas se retrouver à culpabiliser, soyez forts et dites non à la tentation. 6. Faites du sport Avec tout ce qu’il y’a de nourriture, de boissons durant les fêtes de fin d’année, l’on a tendance à stocker davantage de graisse. A cela s’ajoute le stress crée par l’émulation des fêtes, un peu d’exercice vous aiderez donc à garder l’équilibre. Si vous n’avez pas de temps pour d’aller à la salle de sport, faites au moins une demi-heure de cardio chez vous à l’aide d’une corde à sauter par exemple. Privilégiez la marche ou le jogging, ou encore la natation. Quoiqu’il en soit, veillez à rester actif 7. Chouchoutez votre corps La fin de l’année est la période parfaite pour libérer votre corps du stress, des toxines et des mauvaises ondesaccumulées. Pour ça rien de mieux qu’un bon sauna et/ou un bon massage. Vous vous sentirez bien mieux, apaisé et plus zen pour embrasser la nouvelle année sereinement. Alors dans vos mille et une courses, pensez à marquer un arrêt à la case institut de beauté. Votre corps et votre santé vont vous remercier.

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