Interview GILLES TOURE
1 BTENDANCE DECEMBRE 2017
Interview
SOMMAIRE
GILLES TOURE
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2 BTENDANCE MARS 2018
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5 / EDITO INTERVIEW 6 / YEHNI DJIDJI 15 / MOUASSO 17 / CYNTHIA CULTURE 20 / D’AYANA V JACKSON 24 / MFON 29 / AFROCYBERFÉMINISMES 31 / SENTINELLE 37 / MAVIE JOHN’S
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Interview GILLES TOURE
MARS 2018
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CRÉATEURS 42 / Gilles Toure 43 / Melyjah 44 / Mathilde Mé Wé 45 / DADI, Derrière les nuages DÉCOUVERT 52 / Lèche-vitrine et shopping à Dubaï INTERVIEW 58 / La Langouste Chez Cakpo
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RESPONSABLE DU READING Ilias KONE-SORY REDACTEUR EN CHEF Georges AMARI RESPONSABLE ARTISTIQUE Patrick Edooard KITAN ASSISTANT SHOOT Jean PHILIPPE TOUYE-BI RESPONSABLE CREATIF Daniel JURADO PHOTOGRAPHES Kader DIABY DADI, Nathan ABETA REDACTEURS ET CONTRIBUTEURS Loane, Maney, Désirée Maïdi, Éline, Claver, Yasmine, Hermann, Christelle et Jeannine. Merci à toutes les marques qui ont collaboré au READING. www.btendancewebzine.com MARS 2018
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edito
Interview GILLES TOURE
Femme nue, femme noire
Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté J’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux Et voilà qu’au cœur de l’Eté et de Midi, Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle
Femme nue, femme obscure Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’Est Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée Femme noire, femme obscure Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du Mali Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau. Délices des jeux de l’Esprit, les reflets de l’or ronge ta peau qui se moire A l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux. Femme nue, femme noire Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’Eternel Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie. Léopold Sédar Senghor, « Chants d’ombre ».
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Interview GILLES TOURE
YEHNI DJIDJI Inter view
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Interview GILLES TOURE
Photographe : Dadi (@nuits_balneaires) Texte : Orphelie Thalmas MUA et coiffure : Métamorphose by Raph (Raphael Bama) Stylisme : Patricia Waota Directeur Artistique : Patrick Edooard : Les Jardins Akwaba 7Lieu BTENDANCE MARS 2018
Interview GILLES TOURE
Elle fait figure de modèle et de pionnièr
Côte d’Ivoire. Yehni Djidji est la Meilleure blogueuse de Côte d’Ivoir sous l’inspiration de ses devancières nig
Sa ligne éditoriale axée sur les questions ont contribué à sa notoriété. Mais Yehni D dix ans, elle a su se distinguer en div explorés afin de dresser le portrait d’un bien affirmées.
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re dans la sphère du blogging en première lauréate du Prix re. Son blog a été créé en 2008 gérianes Linda Ikeji et Bella Naija.
s de société et sa plume objective Djidji n’est pas que blogueuse. En vers domaines que nous avons ne femme lucide aux convictions
Interview YEHNI DJIDJI
Une identité bien établie.
Yehni djidji est en réalité le pseudonyme de Kacou FonouN’guessan Rosine à l’état civil. Elle a créé cet avatar pour signer ses écrits. Un choix qu’elle explique par la recherche d’une certaine fantaisie. Etant le dernier enfant de mes parents, je taquinais souvent ma mère en lui disant qu’une fois mon tour arrivé, son époux et elle avaient visiblement manqué d’imagination. A part mon nom de famille, je porte respectivement le nom de ma grand-mère paternelle Fonou, N’guessan le nom que l’on donne au troisième enfant du même sexe dans une multitude d’ethnies et enfin le nom de ma mère Rosine. Mais la création de cet avatar répondait à un besoin plus profond : La liberté. Elle illustre sa démarche en faisant l’analogie entre elle et le personnage ordinaire de Clark Kent devenant extraordinaire en tant que Superman. Je pense que le fait d’écrire sous le pseudonyme de YehniDjidji m’a apporté beaucoup de choses positives. Rosine était moins audacieuse que Yehni, beaucoup plus timide. Il y a des concours auxquels elle n’aurait jamais postulé, des opportunités qu’elle n’aurait jamais saisies. Des articles qu’elle n’aurait jamais rédigés. En utilisant le pseudonyme de Yehni, je me sentais moins vulnérable et exposée. Au bout de dix ans, plus qu’une couverture ou un bouclier, Yehni Djidji est devenue une marque forte qui s’est imposéedans le langage de ses lecteurs et collaborateurs. Aujourd’hui le voile est tombé, et la blogueuse n’hésite pas à décliner sa véritable identité. Mais la signature Yehni Djidji est bien installée.
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Interview GILLES TOURE
Ceci n’est pas seulement dû à son blog, mais au dynamisme de la jeune femme en divers domaine. Des épaules chargées. Trouver un créneau pour une interview n’a pas été évident. Yehni est une femme occupée, débordée même certains jours. Epouse, mère de deux enfants, blogueuse, Auteure de sept œuvres littéraires, Entrepreneure, Consultante en communication, scénariste, actrice, membre des programmes internationaux YALI et BSF, Présidente de l’association des blogueurs de Côte d’Ivoire, elle arrive tout de même à s’y distinguer. Lauréate de nombreux Prix dont notamment celui des Jeux de la Francophonie en tant qu’écrivaine, on se demande bien où elle trouve la capacité pour mener de front chacune de ses entreprises.
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Une personne sérieuse et intrépide Avant de la rencontrer, nous avons voulu savoir comment son entourage l’appréciait avant l’y confronter. Il ressortait de cette enquête l’image d’une personne disciplinée et organisée à la grande surprise de la concernée qui n’a éprouvé aucune difficulté à relever autant ses qualités que ses défauts. Ce ne sont pas les premiers mots que j’aurais utilisé pour me définir. Je dis toujours que je suis très mal organisée et qu’il me manque beaucoup de discipline. Je suis la première surprise que je laisse paraître quelque chose de différent. Par contre elle admet être une personne sérieuse voire carrée. Des traits de caractère que l’écriture lui a permis de renforcer ou
Interview GILLES TOURE
d’édulcorer selon le besoin. Je suis effectivement assez sérieuse. Je plaisante souvent en disant que j’ai raté ma jeunesse. Pas de bêtises mémorables, pas d’écarts à raconter à mes petits-enfants. Mais je sais être assez drôle, sauf qu’il faut être dans le secret des dieux pour voir cette facette. J’ai été également très carrée pendant longtemps. Une femme à principes avec une opinion assez tranchée sur ceux qui évoluaient selon des standards différents des miens. L’écriture, encore elle, m’a aidée à être plus tolérante. Pendant plusieurs mois j’ai décidé de donner dans mes textes la parole à des personnes dont j’aurais normalement désapprouvé l’attitude. J’ai tenté de comprendre, de leur trouver des circonstances atténuantes et ça m’a vraiment ouvert les yeux. Ce
sont
certainement
ces
traits
de
caractères exploités à bon escient qui lui ont valu d’être désignée superwoman. En effet Yehni Djidji est intrépide. Son parcours professionnel en témoigne. En 2014, la personne supposée sérieuse et carrée sort de sa zone de confort, de la routine, et des codes établies, pour réaliser son rêve d’entreprenariat dans la littérature. Elle crée l’agence Livresque. J’ai toujours voulu être écrivain et vivre de mes œuvres. Travailler dans une société, avoir 10, 20 ans ou 30 ans de service n’a jamais été mon rêve. Je voulais cette liberté de pouvoir écrire de n’importe où, vivre sa passion et vivre de sa passion. Ce choix a su répondre aussi à son désir de prendre plaisir àtravailler sans compromette sa volonté de consacrer suffisamment de temps à sa famille.
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Interview YEHNI DJIDJI
J’ai arrêté de travaillé en 2014 si j’ai bonne mémoire. Mais j’ai créé ma structure en 2016. Disons donc que depuis 4 ans je suis mon propre patron. Quand je pèse les avantages et les inconvénients de ma vie d’entrepreneur il n’y a pas photo. J’ai fait le bon choix. Je suis beaucoup plus épanouie. J’arrive à dégager plus d’espaces pour ma famille et à saisir plus d’opportunités. Une travailleuse objective et réfléchie Yehni Djidji a rarement pris des décisions sur un coup de tête. Elle pèse le pour et le contre, étudie le bon timing avant de prendre un virage. Si elle a des convictions bien affirmées, elle n’est pour autant pas butée. Si elle a beaucoup de mal avec les conventions sociales, elle sait se montrer prudente. Mes humeurs sont imprévisibles même pour les gens qui me connaissent bien. Mes actes le sont moins. Je n’aime pas les regrets.
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Je réfléchis donc toujours avant d’agir pour pouvoir en assumer pleinement les conséquences. Si je prends des risques, ils sont calculés.
Des valeurs fortes.
Yehni Djidji sait ce qu’elle veut. Aiguisée par ses expériences humaines, attachée à sa foi chrétienne et aux valeurs inculquées par ses parents, ces aspects guident sa vision de la vie. Je crois que chaque époque à ses bons et ses mauvais côtés. Il faut savoir évoluer avec son temps et emporter avec soi le meilleur de chaque étape. Effectivement je suis de ceux qui pensent que les mœurs se dégradent mais je lie cette perte de valeur à une banalisation des préceptes divins. Aimer Dieu, aimer son prochain, les deux commandements principaux ne sont plus observés. Je pense qu’on gagnerait à remettre Dieu au centre de nos vies.
GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview MOUASSO
Interview MOUASSO Bonjour Mouasso, nous te rencontrons dans le cadre du mois spécial Femme de BTENDANCE, première question, quelle est ta vision de la femme d’aujourd’hui ? Bonjour BTendance, c’est un honneur et un plaisir de vous rencontrer dans de telles circonstances. Je regarde la femme d’aujourd’hui et je la trouve très évoluée, mieux équipée, plus audacieuse et plus confiante qu’hier. Certes il n’y’a pas que des bons côtés à ce changement, à cette percée même je dirais de la femme mais il y’a de quoi être fière. Que ce soit l’urbaine ou la rurale, elles se sont dépassées, vraiment. Quelle est ton développement ?
analyse
sur
son
A l’image de la rose, il y’a les pétales et les épines. Autrement dit c’est un développement tant positif que négatif. D’une part je suis ravie de voir que les femmes prennent de plus en plus la parole, elles entreprennent, elles se réalisent et accomplissent de grandes choses pour leur communauté, elles osent et font montre d’une force impressionnante. Cependant d’un point de vue moral, je constate une vraie perte de valeurs, les couples sont mis à rude épreuve, les enfants très peu encadrés, la cellule familiale est plus
que jamais fragilisée parce qu’il y’a un vrai problème de place et de rôle, du coup toute la société s’en trouve affectée. Comment sa position dans notre société peut-elle encore évoluer ? Il faudrait que les femmes puissent accéder à plus de postes de responsabilités et ce dans tous les domaines. Si notre situation est meilleure qu’il y’a 50 ans, nous sommes encore loin du compte en terme de parité professionnelle. La scolarisation de la jeune fille, les mariages et grossesses précoces restent des défis sociaux. Par ailleurs, ce serait bien que la femme soit moins chosifiée et qu’elle retrouve ne serait-ce qu’un minimum de la sacralité avec laquelle elle a été créée. Le regard que je porte est sans doute affecté par ma foi en Christ mais vous conviendrez avec moi que les valeurs morales font cruellement défaut à notre monde actuel. Tu es la fondatrice de l’association Alden qui lutte contre le diabète de l’enfant, que faire pour mobiliser plus les gens sur cette maladie très méconnue? Ma réponse se trouve un peu dans votre question. Je pense qu’il faut en parler, faire en sorte que le mal soit connu, que
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Interview MOUASSO
les gens en sachent plus sur le diabète de manière général et sur celui des enfants en particulier. L’une des meilleures façons d’y parvenir, c’est d’utiliser les médias et je vous remercie à cet effet de m’offrir cette lucarne. J’espère que les acteurs de toutes les autres plateformes médiatiques (télé, radio, presse, affichage…) nous en donnerons l’opportunité également. J’aimerais que des personnes et des marques très populaires sur internet se joignent à l’association ALDEN pour nous aider à faire passer le message et qu’un plus grand nombre soit informé. Les populations ne savent même qu’il est possible de contrôler sa glycémie dans toutes les pharmacies du territoire national à 1000f. Grâce à cette interview, plusieurs sauront, iront se faire dépister, certains se feront désormais suivre et la vie d’autres sera épargnée. (Sourire). La première campagne a été lancée cette année plus précisément en février, quelles sont les prochaines étapes ? Ah grande question (rires). De manière chronologique il faudra s’attendre selon que Dieu le permettra à la mise en ligne du site, au lancement officiel des activités, à des campagnes de sensibilisation et d’information en milieu scolaire, si les moyens le permettent, à des campagnes dépistages, à des visites d’enfants malades en milieu hospitalier et à domicile pourquoi pas pour ne citer que ça. (Sourire). 2018 quel conseil peux-tu donner à ces
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jeunes femmes qui manquent d’inspiration et ont besoin d’être boosté ? Ce que je peux leur dire c’est : levez la tête et regardez autour de vous… Observez votre famille, votre quartier, vos collègues au travail, votre paroisse, église ou mosquée, suivez le journal télévisé, je vous assure que vous trouverez forcément un besoin, un vide à combler. Ensuite regardez vos mains, analysez votre personnalité et trouvez dans tout le potentiel que vous avez, le moyen de répondre un besoin, de lutter pour une cause, de combler un manque. Mon second conseil : voyagez ! Je ne parle pas forcément de prendre l’avion mais j’encourage le changement d’environnement, quitter sa maison un jour férié, découvrir un nouveau cadre le temps d’un week-end par exemple. L’observation et l’évasion, ont été et sont pour moi de grandes sources d’inspiration. Au-delà des jeunes femmes, je voudrais profiter de cette lucarne pour interpeller les femmes « influentes » et les épouses d’hommes publiques à prendre davantage la parole et position face aux besoins et aux maux de notre société parce que l’Etat ne fera jamais certaines choses. Je pense que la sphère dans laquelle elles évoluent, la position qu’elles occupent n’est pas un hasard, leurs voix peuvent se faire entendre très loin. Elles devraient se servir de cela à des fins communautaires. Vous savez, je pense foncièrement que vivre c’est aimer et aimer c’est aider… (Sourire)
Interview CYNTHIA
Interview CYNTHIA
Quelle est ta d’aujourd’hui ?
vision
de
la
femme
Une femme Forte, une battante, une amazone dans tous les domaines de sa vie. La femme d’aujourd’hui sait ce qu’elle veut et elle s’affirme de plus en plus. Elle connaît et assume mieux ses faiblesses ce qui lui permet, dans les difficultés, de reprendre confiance en elle. Qu’elle soit célibataire ou en couple, la femme traverse des moments compliquées (pression familiale, prérequis de la société: mariage, situation professionnelle, etc.) auxquels elle doit faire face. La femme est consciente de ses capacités et sait s’imposer et ainsi se défaire de ce qu’elle «devrait faire», pour faire ce qu’elle estime être «bon»
pour elle. Quelle est ton développement ?
analyse
sur
son
Je pense qu’il n’y a pas eu d’époque plus facile qu’une autre mais aujourd’hui je regarde autour de moi et je suis fière de voir l’évolution de la femme. Aujourd’hui, la femme a de plus en plus confiance en elle et va donc s’accepter. Je suis convaincue que l’acceptation de soi est une des plus grandes richesses de la femme. Ça la rend plus forte et elle se sent capable d’accomplir plus que ce qu’elle pouvait imaginer.
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Interview GILLES TOURE
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Interview CYNTHIA
Combien de femmes s’occupent de leur foyer tout en ayant un travail et parrallélement à cela entreprennent une activité qui les passionne. La passion: une force intérieure qui la pousse à faire ce qu’elle aime et qui lui confère une satisfaction personnelle. Ne plus subir sa vie mais la vivre pleinement en étant épanouie. Comment sa position dans notre société peut elle encore évoluer ? Selon moi, le combat de l’égalité homme/ femme n’est pas forcément la meilleure approche. Comme pour le corps humain où chaque membre a une fonction différente, la femme et l’homme ont chacun leur rôle à jouer dans une relation interdépendante. Il faudrait donc orienter le débat sur la complémentarité homme/femme tout en reconnaissant la capacité de la femme à assumer pleinement certaines fonctions qui sont aujourd’hui, dans notre société, le monopole des hommes. Il y’a un an que Fruitizz ton entreprise a été lancée. Parle nous d’elle ? Fruitizz est un bar à jus de fruits qui propose des jus 100% naturel sans conservateur et sans sucre. Nous proposons une soixantaine de compositions allant du Smoothie, au jus detox/jus verts. Un concept qui se veut être le partenaire bien être. Fruitizz existe depuis plus de 2 ans au Bénin et j’ai ouvert la franchise en Côte d’Ivoire depuis mai 2017. La première réussite c’est de se dire que cest un travail d’équipe, une collaboration entre deux femmes africaines qui ont eu la même vision.
En Afrique on entend souvent que les gens ont peur de s’associer pour de multiples raisons: déception de cette personne qu’on considérait comme un frère ou soeur, trahison, des problèmes dûs à l’appât d’un gain immédiat ou tout simplement venant d’un égoïsme à vouloir gagner SEUL. Selon moi on gagne rarement seul. Fruitizz aujourd’hui est présent au Bénin et en Côte d’Ivoire mais demain ma plus grande satisfaction serait de voir Fruitizz s’étendre sur tout notre continent. Nous voulons sensibiliser les africains à consommer local. Consommer sain et «bon». Quelles sont tes observations sur la question de la nutrition en Côte d’Ivoire penses tu qu’elle évolue dans le bon sens ? En Côte d’Ivoire, nos plats locaux sont tellement bons mais très gras et/ou salé. Ce qui entraîne des problèmes de santé de plus en plus jeunes et plus récurrent (diabète, hypertension, etc.). Les fruits et légumes sont des aliments qui sont bons pour notre organisme et en consommer tous les jours peut créer la différence sur notre bien être. 2018 quel conseil peux tu donner à ces jeunes femmes qui manquent d’inspiration et ont besoin d’être boosté. Il ne faut pas attendre l’opportunité mais se créer des opportunités. La plus grande difficulté est de se lancer et souvent on liste tous les risques que cela implique. Mais comment savoir si nous allons réussir ou échouer (= «apprendre») si nous n’essayons pas ?
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Culture
D’AYANA V JACKSON
L’ACTIVISME PAR LA PHOTOGRA D’AYANA V JACKSON V êtue
d’un costume d’époque et avec pour seul décor un fond noir, l’artiste africaine-américaine Ayana V Jackson regarde le spectateur droit dans les yeux. Se trouvant face et derrière l’objectif, l’artiste se met en scène dans ses propres photos et convoque tout un univers artistique et historique.
Sociologue de formation, Ayana V. Jackson a découvert la photographie via son père qui la pratiquait en amateur et qui lui a appris à manier l’argentique. Plus tard, la photographie s’est peu à peu imposé à elle comme un complément à son travail de chercheuse, jusqu’à ce que les deux ne fassent plus qu’un. Shootés en studio, ses portraits témoignent d’une véritable maîtrise technique. Artiste numérique, chacune de ses compositions demandent un grand travail préparatoire ainsi que du temps en postproduction. Les photos rappellent la peinture flamande du XIXe siècle. D’ailleurs, l’une de ses oeuvres intitulées Lucy est inspirée du tableau Portrait d’une femme noire de Marie-Guillemine Benoist, peint en 1800. Au-delà de l’inspiration, la reprise de cette oeuvre est lourde de sens. «Portrait d’une femme noire était un tableau controversé, car à l’époque, on ne pensait pas qu’on pouvait représenter le corps noir d’une belle manière. Le seul fait que ce tableau existe est exceptionnel», déclarait l’artiste au Mail & Guardian en
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juillet 2017. Ayana V. Jackson utilise la photographie au service de l’activisme. Ses photos, aux références historiques et artistiques nombreuses, possèdent toutes un texte sous-jacent engagé, dont le spectateur ne se doute pas de prime abord. Par exemple, dans sa série Becoming Subject, la photographe fait référence aux lois Tignon, en vigueur à la fin du XVIIIe siècle à La Nouvelle-Orléans. Celles-ci stipulaient que les femmes noires devaient se montrer en public uniquement la tête couverte d’un foulard (appelé tignon) et se vêtir de façon moins élégante, afin de ne plus attirer l’attention. C’est bien la féminité noire qui est au cœur du travail d’Ayana V. Jackson. Et elle lui rend hommage en la représentant dans toute sa beauté et sa diversité. «Intimate Justice in the Stolen Moment», une exposition à découvrir du 16 février au 7 avril 2018 à la galerie Baudouin Lebon, 8 Rue Charles-François Dupuis, 75003 Paris.
APHIE
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Culture MFON
MFON : WOMEN PHOTOGRAPHERS OF THE AFRICAN DIASPORA
MFON
: Women Photographers of the African Diaspora. Ce titre ne vous dit peut-être rien, pourtant, il s’agit d’un livre publié par deux femmes photographes, Layla Amatullah Barrayn et Adama Delphine Fawundu. Ce livre rassemble les images prises par 100 femmes noires photographes travaillant aux Etats-Unis, en Afrique, en Europe et dans les Caraïbes. Bien que la démarche semble novatrice, cet ouvrage propose de faire suite au livre de Jeanne Moutoussamy-Ashe publié en 1986 et intitulé Viewfinders: black women photographers qui met en lumière le travail de femmes noires photographes de la fin des années 1800 aux années 1990. L’oeuvre de Jeanne Moutoussamy-Ashe a grandement inspiré les carrières de Layla Amatullah Barrayn et Adama Delphine Fawundu. Amies de longue date, elles souhaitaient apporter une réponse artistique à cet ouvrage en publiant un livre dédié à la nouvelle et jeune génération de femmes noires photographes. Faisant face à des
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difficultés de financement, elles n’oublient pas ce projet mais le mettent de côté pour poursuivre leurs recherches et leur travail qui vise à refléter les spécificités et la richesse de la diaspora africaine. Ensemble, elles ont parcouru près de vingt pays et ont gardé contact avec les femmes photographes croisées au cours de leurs voyages. En 2015, elles décident de travailler à nouveau sur leur projet : celui-ci prendrait la forme d’un journal, mettant en avant le travail de femmes noires photographes. Dans le premier numéro, Layla Amatullah Barrayn souhaite présenter le travail de 100 femmes. Il lui faut un titre : elle pense alors à la photographe nigériane Mmekutmfon “Mfon” Essien qui a travaillé sur le continent américain dans les années 1990 et est brutalement décédée d’un cancer du sein en 2001. Les deux amies souhaitent que MFON : Women Photographers of the African Diaspora incarne les points de vue pluriels des femmes noires photographes et préserve l’héritage de la photographe auquel le titre du journal rend hommage.
Culture MFON
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Culture MFON
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Culture
AFROCYBERFÉMINISMES
“Afrocyberféminismes” : un
noires oeuvrant dans les n
Événement présenté à la Gaîté lyrique, lieu
des cultures numériques situé en plein centre de Paris, il s’appuie notamment sur l’oeuvre de l’écrivaine de science-fiction africaineaméricaine Octavia Butler, pionnière de l’«afrofuturisme» et il propose, entre autres, d’avoir un regard différent sur l’histoire des sciences et des technologies. Son nom est peu connu en France, mais elle est considérée comme une figure de la science-fiction aux Etats-Unis. L’œuvre de l’écrivaine Octavia Butler, décédée en 2006, est au cœur d’un cycle mélangeant rencontres, projections et performances artistiques,
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baptisé Afrocyberféminismes, qui a débuté courant février et se terminera début juillet. Ce projet de recherche, qui s’articule autour de six rendez-vous mensuels, vise à explorer les technologies numériques sous l’angle du genre, de la race, de l’Afrique et de ses diasporas. Pour réaliser la programmation, les organisatrices ont sollicité des chercheurs, des activistes, des artistes de divers horizons qui ont en commun d’explorer les technologies numériques. Oulimata Gueye, cocuratrice de l’événement, revendique une démarche expérimentale «au croisement de la recherche, de l’art et de la culture populaire». Avec, en toile de fond,
Culture
AFROCYBERFÉMINISMES
n hommage aux femmes
nouvelles technologies
l’ouvrage d’Octavia Butler le Motif, paru dans les années 70, mais qui peut être interprété comme une anticipation d’Internet et de l’intelligence artificielle. «Une jeune femme télépathe crée un réseau à partir d’une mise en liaison cérébrale,résume Oulimata Gueye. Je trouvais cette métaphore du réseau connecté intéressante et on s’est rendu compte que beaucoup d’artistes avaient fait référence à Octavia Butler dans leur travail.» C’est le cas par exemple de la Canadienne Kapwani Kiwanga, invitée du cycle en mai, et qui s’inspire dans ses œuvres de l’afrofuturisme, genre que le critique américain Mark Dery décrivit en 1994 comme une «sciencefiction et une cyberculture du XXe siècle au service d’une réappropriation imaginaire de l’expérience et de l’identité noire». Une pluralité de visions se retrouve autant
dans la programmation de l’événement – où il sera question aussi bien de code que d’innovation technologique sur le continent africain – que dans ses invitées: des chercheuses, des personnalités de la société civile, comme Sylviane Diop, cofondatrice du collectif Gawlab, dédié à la promotion des arts numériques au Sénégal ou des artistes, parmi lesquels Tabita Rezaire, qui appelait dans sa vidéo tournée en 2014 “Afro cyber résistance” à décoloniser un Internet trop «occidentalocentré». Au-delà de l’hommage aux pionnières noires d’Internet, le cycle revendique aussi un ancrage dans le présent, en faisant écho à l’engagement des développeuses et des activistes afroféministes contemporaines. “Afrocyberféminismes” : du 21/02 au 04/07, à la Gaîté Lyrique, 3 bis rue-Papin, 75003 Paris.
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Sentinelle
Modèle : Fatima Kouamé Make up and hair : Blaise Photgraphe et D.A : Kader Diaby Designer : OLOOH Lunette : So sunnies
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Sentinelle
« Nous apprenons aux filles à se Nous leur disons : tu peux être dois viser la réussite, mais pas sans qu’elle soit trop spectacula pour les hommes. Si tu es le sou feins de ne pas l’être, notamme l’émasculeras. » Chimamanda N
Nous n’avons cessé d’essayer de Nous n’avons cessé de leur imp Nous n’avons cessé de leur ap moins qu’un homme. Il est temps que chaque femm veut être.
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e diminuer, à se sous-estimer. e ambitieuse, mais pas trop. Tu s trop. Tu dois viser la réussite aire, sinon tu seras une menace utien de famille dans ton couple, ent en public, faute de quoi tu Ngozi
e cloisonner les femmes. poser une conduite. pprendre qu’une femme valait
me puisse être la femme qu’elle
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M AV I E JOHN’S
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Nouvelle
boutique à suivre et à visiter, Mavie John’s est une des meilleures adresses de costumes et de prêt à porter pour homme. Nous avons pu shooter des pièces de ce magasin exceptionnel qui vous mettra tous d’accord. Photographe : Nathan Abeta Directeur Artistique : Patrick Edooard Kitan Mannequin : Marvin Le Bagnon
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Interview GILLES TOURE
CRÉATEURS La mode ivoirienne évolue depuis plusieurs années et réussie malgré la concurrence à se dépasser et proposer à chaque fois un renouveau stylistique indéniable. Raison pour laquelle nous avons décidé de mettre en avant 3 créateurs d’exception accompagnés d’un mannequin qui correspond au masculin comme au féminin à leur marque.
Photographe : Nathan Abeta Directeur Artistique: Patrick Edooard Kitan
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Interview GILLES TOURE
Gilles Toure est l’indémodable créateur qui réussit à adapter sa mode à notre temps si changeant. Avant gardiste innovant et précis il apporte constamment une touche de chic à ses tenues féminines comme masculines. Ici il est accompagné de Fabien N’Dri, un de ses Mannequins fétiches.
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Interview GILLES TOURE
Melyjah ou Melanie si l’on veut nommer la créatrice de cette
marque aux inspirations tradi urbaines “magnifiques” ... le pagne est sa force et elle a su l’adapter à nos habitudes quotidiennes. Melyjah est une marque jeune qui sourit à la vie et aux belles choses de la Côte d’Ivoire.! Elle est au côté d’Ariel Oulaï, le New Face du moment.
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Créateurs
MATHILDE MÉ WÉ
Mathilde Mé Wé a depuis maintenant 2 ans révolutionné
à sa façon la mode ivoirienne à travers le monde. D’Accra à Paris en passant par Lisbone Madrid ou ailleurs, elle maîtrise le je ne sais quoi à l’ivoirienne qui plaît par son originalité et sa fraîcheur. Mathilde pose au côté de Medina nouvelle venue dans l’univers du mannequinat ivoirien.
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DADI, Derrière les nuages
Photography : Nuits Balnéaires Model : Chérif Douamba Styling/Design : KenteGentlemen
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DADI
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DADI
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Interview GILLES TOURE
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Découvert DUBAÏ
Lèche-vitrine et shopping à Dubaï
S’il
y a un mot qui rime avec Dubai, c’est S.H.O.P.P.I.N.G ! Plus qu’une institution, le shopping à Dubaï un rituel auquel l’on se plie avec grand plaisir. Comment résister devant des chaussures et toutes ces autres offres alléchantes? Quand on est fan de shopping et qu’on visite une ville comme Dubai, autant faire les choses bien et shopper sans se ruiner ;).
Mettez des chaussures confortables, on vous embarque dans les quartiers de Dubai pour une virée shopping.
Eh oui vous l’avez compris. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur les adresses sympas de cette ville qui n’a pour seul but que nous faire sortir la carte de crédit.
Si vous êtes fan des très grands centres commerciaux, plein de monde, et que vous n’avez pas peur de les affronter carte en main et yeux rivés sur les bornes tactiques pour se repérer, c’est l’endroit qu’il vous faut.
Au programme, lèche-vitrine et bons plans garantis. Notre Top 4 des endroits shopping à Dubai !
4- DUBAI MALL.
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Découvert DUBAI
Dubai Mall est le plus grand mall au monde avec plus de 12 000 boutiques et des activités diverses. Il en faut du temps pour son shopping. Textiles, vêtement, bagagerie, high tech, bijoux, etc. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Et comme il fallait de l’espace pour caser toutes ces pépites, Dubai Mall a été construit sur 1 million de mètre carré. Vous avez bien lu : 1 million de mètre carré ! C’est bien connu les Dubaïotes ne font pas les choses à moitié. Vous avez été prévenu : Chaussures confortables exigées ! La première fois qu’on y a mis les pieds, on n’a pas fait plus de 15 minutes. Vous vous demandez pourquoi ? C’était «trop de trop»
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pour nous, plutôt fans de lieux plus sobres. Malgré les bonnes affaires que l’on peut y faire, les prix restent néanmoins plus élevés que les autres mall de Dubai ou d’Abu Dhabi. Mais depuis, on a retenté l’expérience et même trouvé des raisons d’y retourner. Et on vous dit pourquoi. Librairie Kinokuniya Eh oui, dans la case shopping, je mets aussi les livres. Excusez-moi mais je suis une amoureuse de livres. A la librairie Kinokuniya, tout est fait pour vous communiquer la passion pour la lecture. Le design épuré... le parquet boisé... Des rayons à perte de vue...
Découvert DUBAÏ
les livres tellement bien rangés (croyez moi ça compte !)... Comment ne pas succomber à la tentation ? Si vous aimez lire, c’est le passage obligé ! C’est une bulle d’oxygène au milieu de ce monde de la consommation à outrance qu’est Dubai Mall. Texas Roadhouse Après des heures de marche et de lèche vitrine, vous aurez faim à coup sûr. Si vous êtes un carnivore, je vous commande, les yeux fermés, mon coup de coeur : Le Texas Roadhouse. Vous ne serez pas déçus. Par contre, aux heures de pointe, il faut prendre son mal en patience et faire le rang. La célébrité a un prix :).
3. Mall of Emirates. Deuxième mall de Dubai, ce lieu propose plus de 560 marques internationales. Si vous êtes fans de high tech. Chaque semaine Carrefour met en avant des offres spéciales. Vous pourrez vous faire plaisir. Dans ce mall, nous avons aussi fait de très bonnes affaires sur la bagagerie.
2- Deira City Center. Mall familial, il compte 370 magasins qui rivalisent en créativité pour vous proposer des offres alléchantes. Vous pourrez y faire de bonnes affaires. Ce centre commercial propose de bonnes affaires. Petit conseil les filles : Si vous êtes fan de Nine West ou Steve Madden, vous devez A.B.S.O.L.U.M.E.N.T y
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Découvert DUBAÏ
faire un tour. Vous y trouverez une boutique qui propose régulièrement une offre «Deux pour le prix d’un». Un conseil : Si vous avez prévu beaucoup shopper dans ce mall, réservez un hôtel dans le quartier. Cela vous évitera de faire les longueeeeeeessss file d’attente pour le taxi. And the winner is...
1- Dubaï Outlet Mall. Dans le royaume de notre coeur, c’est lui notre préféré. Et croyez-moi, le mot «Préféré» ne rend pas pleinement justice à tout l’amour que l’on porte à ce lieu. Ce temple du shopping à Dubaï se trouve à l’extérieur de la ville. Il faut compter entre 30 et 40 minutes en taxi pour un tarif compris entre 80 et 100 (un peu plus de 10 000 f). C’est LA que tout se passe. Les meilleures
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affaires, les pièces uniques à prix réduits. Valentino, Dolce & Gabanna, Versace, Marc Jacobs, Tod’s etc... Vous pourrez vous offrir de grandes marques à prix défiant toute concurrence. Lorsque vous passez les portes du Dubai Outlet Mall, respirez un bon coup et attaquez avec un plan. D’abord tout le rez de chaussée d’un bout à l’autre. Ensuite le 1er niveau. Cela vous permettra de voir toutes les boutiques et ne rater aucune bonne affaires. Qui a dit qu’on ne pouvait pas faire du shopping à Dubaï sans se ruiner? Astuce : Pour économiser le taxi, n’hésitez pas à demander à la réception de votre hôtel si une navette pour rejoindre un de ces mall est disponible pour les clients. Ce sera quelques dirhams de gagné !
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Interview CHEZ CAPKO
La Langouste Chez Cakpo
Frédéric Cakpo, Bonjour. Depuis plusieurs
Qu’apportez-vous en termes de cuisine que d’autres restaurants ne proposeraient pas ? Comment vous démarquez-vous ? (Comment vous démarquez-vous par rapport à la concurrence ?)
La base de notre notoriété vient de mon père qui a ouvert le restaurant dans les années 70. Il s’est spécialisé dans les grillades de fruits de mer en mettant en avant les langoustes. 50 ans plus tard, nous sommes sur le même site à Vridi Canal malgré l’avancée de la mer qui nous a amenés à reconstruire trois fois le restaurant.
Au restaurant La Langouste, nous avons 3 atouts majeurs : - La constance. Nous sommes le seul restaurant à proposer les langoustes et gambas sur toute l’année quasiment sans rupture. Cela équivaut à une moyenne de 100 kg la semaine - Le meilleur prix du marché sur ce produit.
années le restaurant La Langouste Chez Cakpo marque le palais de milliers d’ivoiriens et d’africains. Comment votre restaurant a pu établir une telle notoriété ?
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GILLES TOURE
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La fraîcheur de nos produits
Depuis quelques années, vous organisez un évènement dénommé le BBQ de la mer. Qu’est ce qui fait le plus de ce rendez-vous ? A quoi devons-nous nous attendre pour l’édition du 2 avril prochain ? Le BBQ de la mer est un buffet de fruits de mer à volonté organisé chaque deux ou trois mois. A travers cet évènement, nous offrons la possibilité aux abidjanais de découvrir les fruits de mer sous différentes formes à un prix défiant toute concurrence. Le 2 avril, « jour de Paquinou », les clients présents au BBQ de la mer pourront déguster du bandji.
Quels sont les objectifs à long terme pour votre entreprise familiale ? Nous travaillons en ce moment sur de nombreux projets. Ce sont notamment le réaménagement de l’espace et la création d’un nouveau service qui va ravir la clientèle. Rendez-vous dans quelque mois pour en savoir plus
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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