Interview GILLES TOURE
1 BTENDANCE JUIN 2018
Interview GILLES TOURE
2 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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3 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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4 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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5 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
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RESPONSABLE DU READING Patrick Edooard KITAN REDACTEUR EN CHEF Georges AMARI DIRECTEUR ARTISTIQUE Daniel JURADO PHOTOGRAPHES Rwolhand TAYORO, Loris KAKOU, Kader DIABY, Nathan ABETA, Eddy DAGHER, Stephane GABOUE REDACTEURS ET CONTRIBUTEURS Florence Okou, Marie Aimée, Richard K, Loane Alonzeau et Ivonomad Merci à toutes les marques qui ont collaboré au READING. www.btendancewebzine.com DÉCEMBRE 2018
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SOMMAIRE
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11 / EDITO INTERVIEW 13 / KAYVON 18 / DAYSIE 24 / BDK 30 / YOS CLARK: THE DANCE 34 / PERSONNALITÉS DE L’ANNÉE 2018 56 / FAMAS... LE NOUVEAU ROI DU RAP 62 / LADY BTENDANCE: LAFALAISE DION 64 / PEINTRE OBOU
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DÉCEMBRE 2018
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88
68 / LAETICIA MORO CULTURE 72 / Ayok’a 75 / BASQUIAT à la Fondation Louis Vuitton 78 / Comme un million de papillons noirs 48 / PEINTRE OBOU 80 / REYN BOOK 88 / MOULAYE FANNY
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edito 10 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Sous le pagne lisse du ciel d’été,
Le soleil a saccagé Le velours vert des jours d’enfance. Et les grêles, les orages Ont déchaîné la fureur de leurs bandes barbares, Dans la plaine où soupire le silence Affaissé, les cigales tout ivres de sang Trompètent mes défaites, Qu’ils dorment les morts d’hier !
Dans tes yeux de fraîcheur et d’aube, Parfumés de l’odeur d’automne, A reverdi mon idéal régénéré, Je veux, sous les étendards de tes cils, bercé Par la flûte matinale des pelouses tendres, Dormir en attendant quel grand réveil sanglant !
Texte : Léopold Sedar Senghor
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Interview GILLES TOURE
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Interview KAYON
KAYON Interview
Hello
Kayvon, 2018 a été une belle année pour toi, comment déjà tu as vécu tout ce qui a pu t’arriver ? Toujours avec beaucoup d’humilité et soif d’apprendre plus du milieu dans lequel j’évolue, des gens que je rencontre et de leur expérience inspirante et optimiste quant à ce que l’univers à en réserve pour moi à l’avenir. On rend grâce tout simplement même quand c’était bizarre on a su gérer. On te définit comme un homme de l’entertainment? Mais toi comment te définirais tu ?
C’est comme cela que je me définis également. C’est souvent fatiguant d’être toujours autour de show, spectacle mais comme j’ai moi même du mal à rester tranquille j’y suis à l’aise et c’est un plaisir de mettre les gens à « l’aise » aussi avec mon énergie. Quand ta carrière a commencé véritablement et comment tu as su imposer ta touche ? En vrai c’est depuis les premières vidéos sur YouTube. De fil en aiguille des portes se sont ouvertes, il y en a que j’ai dû casser « pour forcer l’entrée » (rire) mais c’est tout cela la vie. Aujourd’hui je suis pas super connu mais je suis content de cette relation
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Interview KAYON
assez cool que j’ai pu entretenir avec mon audience. Moi mon truc en plus je dirai que c’est la simplicité. Je ne vais pas me faire passer pour ce que je ne suis pas et je ne cours pas derrière le buzz. Tu as rencontré des personnes “influentes” tu as collaboré avec des personnes connues, avec le recul quelle analyse fais tu de ta carrière? Penses tu avoir atteint tes objectifs ? Et que penses tu réaliser dans 2 ans 3 ans ... ? Je suis rempli de gratitude envers toutes ces personnes parce que comme j’ai dit je suis la pour apprendre des autres aussi. Et il y a des personnes que je n’imaginais même pas rencontré des années plus tôt. Je suis un peu plus proche de mes objectifs personnels mais il y a encore de la route. Pour ce qui est des choses à réaliser dans 2-3 ans que Dieu nous donne longue vie seulement qui vivra « kiffera » (rire). 2019 commence dans peu de temps, qu’est ce que tu te souhaites ? En vérité 2019 a commencé depuis les grandes vacances 2018. Je souhaite juste une santé d’andamantium et plus de sagesse. Et encore une bonne continuation
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Interview KAYON
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DAYSI E Interview
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Interview GILLES TOURE
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Interview DAYSIE
Daysie Bonjour, avant de commencer nos
échanges, nous voulons savoir comment tu ressens ce succès naissant, qui continue de susciter une telle attention des médias et du monde du showbiz ? Bonjour à vous, je souhaite avant tout dire un grand merci à toute la rédaction de Btendance pour l’intérêt. Parlant du succès de mes chansons, je suis plus que ravie de l’accueil des fans et des critiques des professionnels du milieu. Au moins le travail abattu pour mon come back en solo, plaît. C’est gratifiant. Comment ta carrière d’artiste a commencé? Il faut avouer que depuis toute petite déjà j’avais cette passion mais ce n’est qu’en 2013, sur un coup de tête que je fais véritablement mes premiers pas dans le showbiz avec le groupe Les Frangines. Ma Rivale, je t’ai pas envoyé, Nadre, 3 chansons qui ont réussi à s’imposer dans l’univers musical ivoirien, comment se passe ton processus de Writing ? Qu’est ce qui t’inspire ? A vrai dire tout m’inspire: Certaines expériences personnelles, le vecu quotidien et même certains postes sur les réseaux sociaux me permettent de dégager les termes de mes chansons...mais ce qu’il faut retenir c’est avant tout le résultat d’un travail d’équipe acharné.
Quelle est ton analyse sur la musique ivoirienne dans sa généralité? Penses tu que beaucoup de choses ont évolué? Ou tout reste encore à faire ? La musique ivoirienne un melting pot de genres musicaux, dans lequel on retrouve la «folie» de chaque artiste. C’est vrai que nous avons eu une longue disert depuis les années 2000, mais de plus en plus il y’a plus d’effort au niveau des textes et les melodies sont plus soignées. Mais beaucoup reste encore à faire tant au niveau des artistes que dans l’industrie elle même. L’année 2018 se termine, quel bilan peux tu en faire te concernant et à quoi devons nous attendre bientôt ? Avoir démarré cette année avec Nadré et être entrain de la terminer en ayant à mon actif 3 singles qui ont été bien accueilli du public, pour moi le bilan est plus que positif. on progresse. Ce qu’il faut retenir c’est que je suis dans la course et que je bosse sans relache pour satisfaire toutes ces personnes qui ont bien voulu me faire une place dans leur coeur. Daysie Merci..! Merci à vous.
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Interview GILLES TOURE
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Interview
BDK / Interview
GILLES TOURE
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Interview BDK
BDK,
vous êtes une référence en matière de Mix en Côte d’Ivoire et aussi en Afrique subsaharienne, comment tout est parti ? Les choses sont parties de ma passion pour la musique puis d’une vision : celle d’offrir un contenu de qualité à nos mélomanes locaux. Déjà au lycée j’écoutais beaucoup de musique parce que j’en étais fan. Du Reggae de Bob Marley au Rap de 2pac ou au RnB de R. Kelly (dont les textes ont exacerbé ma curiosité pour la langue Anglaise) en passant par le Zouk des Caraïbes pour terminer par le Zouglou et le Youssoumba de chez nous. Je consommais tout. Puis j’ai découvert le Deejaying à travers le travail de DJ Jacob ici ou DJ Cut Killer en France ou DJ Premier aux Etats-Unis et j’ai été comme subjugué par la façon dont ces magiciens du son en créaient de nouveaux ou modifiaient ceux qui existent déjà. Et là, je me suis dit «je veux apprendre». Mais comme il n’y avait personne à portée de main pour m’enseigner les bases du Deejaying, à force de recherches, curiosité et observation, j’ai appris par moi-même avant de commencer à m’exercer sur un logiciel de mixage installé sur mon ordinateur personnel. J’ai commencé par un logiciel parce qu’il faut souligner que les équipements de Discs Jockeys sont relativement chers (encore plus sous nos cieux) et qu’encore étudiant, comprenez le refus anticipé de mes parents si je leur demandais de m’en acheter. Avec les réactions du type «donc tu ne vas plus à l’école?».
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Interview BDK
Donc de manière parallèle, je suivais mes études et mon apprentissage de DJ. Des amis et la famille ont pu entendre quelques unes de mes «créations» (mix, remixes...) et m’ont encouragé. Puis j’ai eu l’occasion de croiser la route d’un aîné qui animait une émission musicale les Samedis sur une radio commerciale à forte audience au début des années 2.000. Je lui ai proposé mes mix pour diffusion dans son émission, il a eu assez confiance en mon travail pour le faire, les feedbacks des auditeurs étaient positifs et j’ai continué à affiner mon style et planifier ce qui se passe aujourd’hui parce que la situation actuelle n’est aucunement le fruit du hasard : c’est précisément l’objectif que je cherchais à atteindre dès le début. Et encore, ce n’est pas fini : la prochaine étape est de conquérir les autres continents parce qu’en ce qui concerne le nôtre, ça a déjà commencé depuis l’an passé. Quel est votre analyse de votre domaine en Côte d’Ivoire? Pensez vous qu’il évolue positivement ? En Côte d’Ivoire il y a maintenant une recrudescence de Discs Jockeys ces dernières années. Des passionnés, des curieux, d’autres qui en vivent. Il y en a même qui se spécialisent dans des genres musicaux précis. J’apprécie encore plus le fait de voir des dames s’y intéresser (Asna, Rhod...). Les concours de Discs Jockeys ou les céremonie de distinction permettent aussi de créer une émulation dans ce corps de métier parce que c’en est un à part entière qui peut nourrir son homme. C’est le mélomane et la musique qui en sont les plus grands bénéficiaires et cela ne peut être que positif.
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Beaucoup d’observateurs considèrent la musique ivoirienne comme dépassée au profit de Genre musicaux nigérians ou ghanéens, comment vous ressentez la chose et êtes vous d’accord avec ce point de vue La côte de la musique Ivoirienne fluctue. A titre d’illustration, quand on remonte aux années 90, le Zouglou a porté haut l’étendard de la musique Ivoirienne puis les choses se sont estompées au profit de la musique de RDC dont le style d’animation a ensuite inspiré le Couper Décaler en 2.000 qui a ramené notre pays en haut de la liste des faiseurs de musique urbaine Africaine puis les Ghanéens et Nigérians ont eu leur heure de gloire avant que le Rap Ivoire vienne encore changer la donne. Pour résumer, il est dangereux de vouloir enterrer la musique made in Côte d’Ivoire car son potentiel est énorme. Même les observateurs les plus avertis ne pourraient prévoir avec acuité l’avenir de la musique qui vient de chez nous. Just wait & see. Qu’est ce que le fait d’être DJ vous apporte? Être Disc Jockey m’apporte un épanouissement moral car je fais ce que j’aime en travaillant pour moi-même mais aussi quand des personnes me désignent comme un exemple à suivre. Cela m’apporte aussi une autonomie financière, certes sur le moment, mais qui ne m’empêche pas de poser les bases d’une reconversion car je ne ferai pas ça toute ma vie. Être Disc Jockey me permet de rencontrer une large palette de personnes allant du mélomane Lambda au chef d’entreprise parce que la musique réunit un grand nombre de personnes. Aujourd’hui, quand je parcours
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Interview BDK
mon répertoire téléphonique, je vois des noms de personnes que je voyais à la TV ou dans les média à une époque, des idoles, des modèles avec lesquels j’ai désormais des contacts réguliers, où qui me sollicitent pour accompagner leurs activités et je me dis que la vie peut être pleine de surprises. Il faut en tous cas bien faire ce que nous avons choisi de faire, quel que soit notre domaine d’activité. Ce qu’être Disc Jockey m’a aussi apporté, c’est une certaine notoriété à laquelle je n’arrive pas à m’habituer jusque là. Que des gens me reconnaissent et me demandent s’ils peuvent prendre une photo avec moi ou me félicitent pour mon travail me donne toujours l’impression que c’est pas à moi qu’ils s’adressent. Espérons que je puisse m’y faire un de ces jours. Quel est votre top 5 des place to be qui ont marqué l’année 2018 selon vous ? Il y en a des centaines ici à Abidjan mais vu que vous me forcez une peu la main, je dirais pêle même °Le Chill Out pour les cocktails de Sylvain et son équipe °Le restaurant SAAKAN pour leur manière de revisiter les plats Africains à leur manière
°Ex aequo le Life Star Discothèque et YOLO comme lieux de vie nocturne et la qualité des personnes qu’on y rencontre °Le BAO Café pour les soirées à thème à travers lesquelles ils essaient chaque fois d’innover °Le VISTA Lounge & sa terrasse pour la vue et c’est dans ma zone d’habitation, j’y passe beaucoup plus de temps qu’ailleurs Quels sont vos objectifs pour cette nouvelle année qui commence dans quelques jours ? Les objectifs sont de finaliser et mettre à la disposition des mélomanes un album de collaboration avec la crème des arrangeurs et des artistes locaux (l’enregistrement de quelques titres a déjà débuté), d’accroître la visibilité de BDK à l’international avec plus de prestations hors de nos frontières et en glânant des distinctions. Pour réaliser ces objectifs, je peux compter sur les réseaux que j’ai eu l’occasion de développer depuis 2014. & enfin, mais pas le moindre des objectifs, faire mieux que l’année précédente. C’est mon leitmotiv depuis que j’ai éclos sur la scène locale en 2014.
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YOS CLARK Autodidacte passionné, révélé par l’émission «L’Afrique a un incroyable talent», le danseur classique ivoirien Yos Clark vient d’intégrer l’école Kate Simmons Dance à Warrington, en Angleterre . Au mois de septembre, quelques jours avant sont départ, nous l’avons photographié à Abidjan. Photographe STÉPHANE GABOUÉ
30 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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31 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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32 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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33 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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Les personnalités
34 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
s de l’année 2018
Interview GILLES TOURE
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Artiste musical de l’année Dj KEROZEN
36 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Révélation Musicale de l’année
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FAMAS
37 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Le DJ de l’année BDK
38 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview
It Boy de l’année
GILLES TOURE
KAYVON
39 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
« Influenceur » de l’année FANTASTYCK
40 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
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Collection de l’année RUE DES PRINCES BY OLOOH CONCEPT
41 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Créateur de l’année NACKISSA ISABELLE
42 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Révélations (Mannequins Homme et femme) ARIEL OULAI & AUDE IRMA
43 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Mannequin homme de l’année GIOVANNI DIBY
44 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview
Mannequin femme de l’année
GILLES TOURE
KATOUCHA DJOUADJI
45 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Jeune Designer de l’année IBRAHIM FERNANDEZ
46 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview
Coup de cœur de la rédaction
GILLES TOURE
PEINTRE OBOU
47 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Le Sportif de l’année WILFRIED ZAHA
48 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview
Le Business Man de l’année
GILLES TOURE
KAHIÑHO LUMUMBA
49 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Le Jeune entrepreneur de l’année AZIZ DOUMBIA
50 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Le Créateur de la Diaspora CAMILLE TANOH
51 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
La personnalité la mieux habillée SERY DORCAS
52 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview
Femme de l’année
GILLES TOURE
LETICIA N’CHO
53 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
L’homme de l’année JULIEN COULIBALY
54 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
Le place to B. de l’année DOZO CONCEPT
55 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview FAMAS
FAMAS Interview Famas,
Bonjour, tu es le nouvel artiste underground qui fait le buzz en ce moment, comment tu as commencé dans le domaine de la musique ? Salam BTENDANCE, je dirais à peu près comme tous les rappeurs. Déjà pour faire de la musique il faut aimer la chose. Je me souviens quand j’étais petit, mon Arrière Grand-Mère avec laquelle, je passais toutes mes vacances à Treichville m’avait offert un poste radio pour enfant avec micro intégré qui prenait des cassettes et c’est quelque chose qui m’a marqué à vie et à 8 ans déjà je venais d’avoir ma première cassette de l’album «MERCI» de ALPHA BLONDY qui d’ailleurs est mon artiste préféré. Chaque matin, à 6h je « cassait » les oreilles aux gens de la maison avec la musique à fond (rire) ... mais bien au-delà de ça à l’époque je ne ratais jamais « MAXIMUM » qui était une émission purement RAP et RNB présentée par Baba Cool qui passait sur la Chaine nationale chaque samedi après midi, je me suis souviens que j’étais toujours assis devant cette émission avec mes galettes de 16h ( rire ) et c’est plus tard vers 2009 / 2010 que j’ai commencé avec les sessions freestyle au quartier avec mes potes et tout ... et faut dire qu’au début c’était vraiment pour le fun, ensuite il y a eu l’étape des enregistrements studio avec le squad qu’on formait mes amis et moi, « DIRTY STREET »c’est comme ça qu’on se faisait appeler j’en profite pour
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passer le salam à toute la DS ( Hassan, Issiaka, Guy Paul, et Cindyn la seule fille du groupe ) et après ça le groupe s’est dissout pour divers raisons... En 2015, j’ai décidé de revenir à la charge et cette fois pour de vrai et je n’ai plus jamais arrêté jusqu’à ce jour ( rire ) Le Rap est une forme d’expression assez forte, quel message véhicules tu dans ta musique ? Effectivement le Rap est une forme d’expression assez forte comme en témoigne les textes de légendes du Rap comme Tupac Shakur, Rakeem pour ne citer que ceux là. Pour moi il est très important de donner un sens à sa musique à travers des lyrics très forte. Comme j’ai eu à expliqué, j’ai été et je continue d’être influencé par la musique d’ALPHA BLONDY et donc dans mes textes je m’efforce de toujours donner des conseils aux gens, qu’ils soient plus jeunes ou plus âgés. Bien vrai que mon Rap soit de la « Trap Noushi »marquée par des mots assez crus , je fais parti de l’élite qui pense que le rap ne doit pas se limiter qu’a du «je nique ta mère». I Yereh Kalon est un des single de ta mixtape qui va sortir bientôt, pourquoi avoir écrit cette chanson et quelle analyse voulais tu dégager ? À travers I YERE KALON j’ai voulu toucher
Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview FAMAS
la classe sociale à laquelle j’appartiens en faisant les éloges du riche patrimoine culturel de notre beau pays et en rendant hommage à des personnes qui ont marqué leurs générations telles que Didier Drogba, Bile Didier, Cisse Cheick Salah, Ta Lou MarieJosée et Murielle Ahoure qui font la fierté de notre Mère Patrie... Et c’est ma manière à moi de venter la diversité de notre pays par «I YERE KALON» qui en Dioula signifie « Toi même tu connais « un peu dans le genre « Toi même tu connais que c’est la CÔTE D’IVOIRE « c’est conhan sahé « comme on le dit dans notre jargon (rire). Autrement dit j’ai voulu montrer ma fierté d’être IVOIRIEN aux yeux du monde entier. « Djidji »si je n’étais pas né Ivoirien j’allais forcément finir par me naturaliser ivoirien. I yere kalon non ou bien?! (rire) Comment vois tu le milieu du rap ivoirien, déception ou satisfaction? Tout d’abord il faut dire que les rappeurs ivoiriens sont bourrés de talents de par leur créativité (flow) et leur humour et donc si je pars de cette idée je peux dire que le Rap Ivoirien se porte bien je constate aussi que de plus en plus de personnes commencent à s’y intéresser ce qui est très positif. Mais au niveau des lyrics ce n’est vraiment pas ça à mon avis, apres tu me diras mais j’ai l’impression que les MC ont à peu près tous la même manière de faire le Rap Ivoire et ils veulent tellement sortir des punchlines qu’au final excusez moi du terme mais ça devient de la « TRÈS GROSSE MERDE », ils debitent des punchlines qui sont dépourvus de sens! Mais je pense très sincèrement qu’on peut faire mieux que ça. Parce qu’il faudrait vraiment qu’on relève le niveau pour asseoir notre
domination sur toute l’Afrique de l’Ouest et pourquoi pas sur toute l’Afrique entière c’est de ça qu’il s’agit. Qu’est ce qui manque au Rap ivoirien pour être plus international? Pour moi le Rap Ivoirien doit se diversifier au niveaux des sonorités pour avoir de la notoriété à l’international. Quand je pense au fait qu’on a tellement d’instruments traditionnels en Côte d’Ivoire et en Afrique et qu’on ne les met pas suffisamment à profit je trouve ça très regrettable. On ne peut pas convaincre l’Europe avec le style de beat des Européens c’est du déjà vu pour eux. Après je n’ai pas dit d’abandonner totalement les kick, les 808, les brass et tout mais je pense vraiment que si on prenait la peine de mettre en valeur nos sonorités traditionnelles dans notre musique en les mélangeant avec la musique urbaine ça changerait considérablement la done et les autres continents pourraient commencer à s’y intéresser de plus en plus parce que ça sort de l’ordinaire. Et ça DSK on the beat et MHD l’ont compris ... il faut vraiment que les MC y réfléchissent. A quoi devons nous attendre pour 2019 te concernant ? « Dougoutigui » a dit de ne pas dire mais pour moi une personne prévenue en vaut 1000. Pour 2019 attendez-vous à la « SALETÉ » parce que en tant que Directeur Général de la Décharge d’Akouédo je viens pour légaliser le SALE et emprisonner Mr Clean (rire) Anitché lombè !
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Lady of B. LAFALAISE DION
Lady of BTENDANCE Il y a plus d’un an le monde de l’événementiel a pu découvrir une perle
parmi les perles, LAFALAISE DION. Visuelle artiste, elle a su imposer son style et son look au fil du temps la rendant incontournable dans la mode et apportant ce « je ne sais quoi » qui dynamise ce milieu parfois tant fermé. Femme de caractère d’une beauté révolutionnaire, elle est en 2018 la fille du moment qui impulse la créativité ivoirienne et repousse les barrières du in 225. THE QUEEN OF COWRIES comme on aime bien l’appeler, a lancé une collection de chapeaux et de Sacs avec des Cauris qui sauront assurément mesdames vous embellir et vous apporter totalement ce plus qui manquait à votre look. Oui Lafalaise est notre Lady de l’année et on ne pouvait pas rêver mieux. Photographe DARON BANDEIRA
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview OBOU
Peintre Obou Interview
Peintre
Obou Bonjour, depuis 1 an déjà nous avons eu le plaisir de découvrir vos inspirations et votre travail dans le domaine de l’art, Qu’est ce que ce domaine vous apporte ? Vous avez été soutenu par votre famille ? Présentement ce domaine m’apporte beaucoup malgré le désaccord de mes parents. Il faut noter aussi que c’est le courage et
la persévérance qui ont incité mes parents à me comprendre et à s’y résoudre. Quand on regarde votre travail on pense beaucoup à Picasso avec un fin mélange de Basquiat comment vous réalisez vos œuvres et qu’est ce qui vous inspire? Je suis beaucoup plus graphiste que peintre, il faut voir dans mes tableaux que je pars du laid pour en fin de compte trouver le beau.
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Interview OBOU
En réalité, je m’inspire surtout des masques de chez moi, ces masques ont aussi inspiré le célèbre artiste Pablo Picasso, je m’inspire aussi des scènes de mon quotidien et de celles de mes souvenirs. MON BIDONVILLE est le nom de votre exposition à la Case bleue, quelle histoire vous nous racontez ? MON BIDONVILLE retrace mon enfance et est également l’univers qui m’a reçu lorsque je fuyais la guerre. Et dans cette série d’œuvres, je montre un peu l’ambiance et la chaleur qui réside dans cet univers. Une manière pour moi de lui rendre hommage. Quelle est votre vision de l’art en
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Côte d’Ivoire qu’est ce qui l’empêche de prospérer comme il se devrait ? Et que faut il faire pour y remédier ? Ma vision est que l’Art commence a bougé en côte d’ivoire mais reste sans soutien du gouvernement. Cela empêche l’artiste de s’exprimer et le démotive. Il faudrait donc que le gouvernement mette une politique en place pour l’encourager et financer ses projets, organiser des biennales comme celles de Dakar. Peintre
Obou
dans
Vous même
découvrirez Peintre
2
par Obou
ans
?
vous2021.
Ivonomad Interview DAKAR GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
68 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview LAETICIA MORO
Laeticia Moro Interview Laeticia
Moro, Bonjour, l’on découvre avec plaisir votre bijoux qui est dans l’air du temps pour la femme africaine. Pourquoi ce besoin de créer un magasin Multimarques comme le vôtre ? Bonjour BTENDANCE, ce besoin est venu naturellement parce qu’en tant que femme ronde je n’arrivais pas à trouver un magasin de prêt à porter à des prix raisonnables qui satisfaisaient mon goût pour la mode. Qu’est ce qui vous inspire dans le choix de vos tenues accessoires et quel message vous voulez apporter ? ce qui m’inspire c’est la joie que je procure à mes clientes, et le message que je voudrai faire passer qui serait de leur dire qu’elles peuvent adapter leur style vestimentaire à leur forme tout simplement et ne pas forcément se laisser dominer par les diktats de la mode. Une nouvelle collection est disponible depuis peu, parlez nous d’elle ? La nouvelle collection disponible actuellement surfe sur la tendance du «day to night», qui veut dire que nous avons des vêtements qui sont adaptés aussi bien pour le bureau que pour une soirée ou une cérémonie.
Nous avons aussi la possibilité de vous accompagner dans la création de vos look. Vous mettez en avant la femme aux formes naturelles mais aussi celle qui a pas peur de les montrer. Quel est votre analyse du prêt à porter ivoirien dans sa généralité? Pensez vous que beaucoup de femmes de ce style ne s’y reconnaissent pas ? Mon sentiment en ce qui concerne le prêt à porter ivoirien en général est qu’il émerge à petit pas. Cependant, j’avoue que je ne trouve pas encore ici, des vêtements qui valorisent la curvy woman. La preuve en est que tout le monde est abonné à la mode ghanéenne ou nigériane(là il y’a plus de produits adaptés). Cela sous entend donc que beaucoup de femmes de ce style ne s’y reconnaissent pas. Quels sont vos conseils pour être toujours à la pointe de la mode en ce moment ? Mes conseils seront de faire beaucoup de recherche, en suivant les bloggeuses curvy sur instagram par exemple, cela est pour moi une bonne source d’inspiration. Evidemment tout n’est pas bon à copier, il faut soi-même savoir faire la part des choses ou venir dans mon magasin, où je vous donnerai des conseils adéquats pour un relooking à la mesure de vos attentes.
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Interview GILLES TOURE
70 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Interview GILLES TOURE
71 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Culture AYOK’A
Ayok’a : la plateform
d’art consacrée aux créa
72 BTENDANCE DÉCEMBRE 2018
Culture AYOK’A
me de vente d’objets
ateurs afro-descendants Cette
période de fêtes de fin d’année, propice aux cadeaux et au partage, est l’occasion parfaite pour découvrir Ayok’a, une plateforme de vente d’objets d’art dédiée aux créateurs afro-descendants. Créée en octobre 2017 par Alice Gbelia, une entrepreneuse française d’origine ivoirienne installée à Zurich, Ayok’a permet aux graphistes, illustrateurs et illustratrices d’origine africaine de vendre des posters, t-shirts, coques de téléphones, imprimés à partir de leurs créations. C’est en cherchant des reproductions d’art à accrocher sur les murs de sa maison que la fondatrice de la plateforme a eu cette idée. D’après sa fondatrice, le site s’adresse “à ceux qui cherchent de beaux objets ou des cadeaux originaux, aux passionnés d’art qui n’ont pas forcément 200 euros à investir dans une œuvre, ou aux férus de décoration pour qui les affiches d’art représentent un moyen simple d’ajouter du caractère à une pièce”. Acquérir une oeuvre d’art devient accessible
puisque les prix oscillent entre 30 et 120 euros. C’est parce que les produits proposés sont destinés à tous que son entreprise porte le nom d’Ayok’a, qui signifie “bienvenue” dans la langue des Bétés, la tribu de Côte d’Ivoire dont Alice Gbelia est originaire. Les artistes qui vendent sur le site vivent dans le monde entier et n’exercent pas tous de métiers artistiques mais ont tous l’art comme passion. Alice Gbelia sélectionne les artistes qui peuvent vendre sur la plateforme en fonction de ses coups de cœur personnels et de leur potentiel commercial. Femme ambitieuse, Alice Gbelia souhaite que la plateforme s’impose comme un choix de prédilection pour celles et ceux qui recherchent des objets d’art et de design créés par des artistes afro-descendant·e·s. Elle espère ainsi représenter des centaines d’artistes et faire connaître sa marque à l’international.
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Interview GILLES TOURE
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Culture BASQUIAT
BASQUIAT à la Fondation Louis Vuitton, l’expo immanquable de cette fin d’année
27 ans, c’est le nombre d’années qu’aura vécu Jean-Michel Basquiat. Né d’une mère originaire de Porto-Rico qui l’emmène régulièrement au musée et d’un père haïtien, les oeuvres de cet enfant terrible de l’art font l’objet d’une rétrospective sur les 4 étages que compte la Fondation Louis Vuitton. Plus de 120 oeuvres retracent la carrière de l’artiste new-yorkais et nombre d’entre elles sont exposées pour la première fois. Pour rappel, Basquiat est un artiste qui a vécu dans le New York underground des années 1980. Victime de racisme dès son plus jeune âge, ses oeuvres reflètent ses interrogations sur les injustices sociales. Également célèbre pour sa grande culture et sa facilité à partager à travers ses oeuvres son expérience d’homme noir dans une Amérique gangrenée par le racisme, cette rétrospective majeure dévoile un artiste complexe mais particulièrement émouvant. L’esprit de Samo (soit «same old shit» ou «toujours la même merde» en français) – sa signature
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Culture BASQUIAT
de graffeur – accompagne le visiteur tout au long de l’exposition. Qui se souvient que les premières œuvres de Basquiat apparaissent dans le film Downtown 81, réalisé par Glenn O’Brien, dans lequel l’artiste joue le personnage principal ? C’est à l’occasion de ce projet cinématographique que Basquiat peint pour la première fois. Sa carrière bascule grâce au magazine Village voice. Jean-Michel Basquiat commence alors sa carrière d’artiste tel qu’on le connaît aujourd’hui. Il quitte la rue pour les galeries. Sa côte monte très vite et il bouleverse le marché de l’art grâce à un nouveau langage artistique qui fait de lui l’un des premiers artistes noirs reconnus en Occident. Parrainé par Andy Warhol, les deux artistes ont scellé une amitié forte et prolifique – en témoignent les 150 œuvres qu’ils ont réalisé ensemble. Une salle leur est d’ailleurs consacrée. Ses oeuvres glorifient des boxeurs noirs ou des musiciens mais elles mettent aussi en scène les policiers – réputés pour leur racisme et leur excès de violence dans les années 1980. La mort est un thème cher au peintre, qui ajoute souvent à ses œuvres des éléments comme des corbeaux, des squelettes ou des croix.
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Culture BASQUIAT
Oeuvres ultra-colorées, géométriques, asymétriques, militantes :autant de mots pour définir les créations de Basquiat qui ne laissent personne indifférent. Exposition Basquiat jusqu’au 14 janvier 2019. Fondation Louis Vuitton, 8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris.
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Culture
Comme un million de papillons noirs : le livre à mettre sous le sapin
C’est un livre illustré pour enfants qui raconte
l’histoire d’une petite fille à la peau noire, aux grands yeux bruns et aux cheveux crépus. Écrit par Laura Nsafou, blogueuse afroféministe très active sur les réseaux sociaux depuis quatre ans sur mrsroots.fr. Son ambition ? Refléter la diversité de la société française au sein du milieu de l’édition. Née en France d’un père congolais et d’une
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mère martiniquaise, son livre est paru une première fois aux éditions Bilibok, en 2017, puis l’ouvrage a été réédité, au mois de septembre dernier chez Cambourakis. En seulement trois mois, les stocks se sont écoulés, poussant ses éditeurs à renouveler le tirage à trois reprises. Ce livre, dont le titre fait référence à une citation de l’auteure afro-américaine Toni Morrison pour parler des cheveux crépus,
nous fait suivre Adé. Un jour, alors qu’il se met à pleuvoir, deux enfants s’approchent d’elle et se moquent de ses cheveux. «Tes deux nattes ressemblent à des carottes tordues», lui dit l’un d’eux. Effondrée, Adé rentre chez elle et explique à sa mère qu’elle ne supporte plus ses cheveux. Au fil du livre, sa mère et ses proches vont lui faire changer d’avis et l’aider à accepter et aimer de nouveau sa chevelure. Cet ouvrage, plein de poésie, a également une visée pédagogique pour aider à développer l’estime de soi chez les enfants. Livre touchant aussi bien pour les petits que les grands, loin des clichés, avec une héroïne qui grandit, en France, dans une famille noire. Un fait assez rare pour être souligné, étant donné que les personnages noirs dans les livres pour enfants sont encore trop souvent absents ou rattachés à un univers exotique à mille lieues du monde occidental dans lequel ils vivent.
La question de la diversité dans la littérature jeunesse doit devenir davantage l’affaire de tous et chacun doit d’y reconnaître. Selon l’auteur : «Les seuls modèles qu’on a quand on est enfant, ce sont nos proches. Moi ça a été ma mère. Cette question dans le livre liée aux cheveux évoque la transmission entre femmes d’un savoir, à comprendre celui de la coiffure. C’est une forme de réappropriation des codes de la beauté.». Comme un million de papillons noirs est le deuxième livre des éditions Bilibok, qui avaient lancé une campagne participative sur le site Ulule, largement relayée sur les réseaux sociaux, pour financer les 1000 premiers exemplaires. En cinq jours, plus de 9 000 euros avaient été récoltés, alors que l’objectif était fixé à 10 000 euros sur un mois.
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Interview GILLES TOURE
THE REYN Book Photographer: Diakus
Models: Natacha Sow, Awa Ndour MUA: Chic & Simple Make-up Hair: Adama Niane
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview
MOULAYE FANNY
MOU L AY E FA N N Y Interview MOULAYE FANNY Bonjour, avant toutes
autres questions, nous voulons savoir comment se porte votre Carrière “foodie” ?
Bonjour, (rire) ça va, je fais mon petit bout de chemin dans l’univers très riche de la food. Je rencontre de très belles personnes, j’apprends et je progresse petit à petit, et surtout je déguste de très très bonnes choses :) Parlez nous de vous, qui est MOULAYE FANNY? Bonne question ! «un hybride» comme dit un de mes amis haha car ingénieur ferroviaire la journée puis amateur pâtissier la nuit... Je me définirai tout simplement comme un passionné ! Passionné de mécanique, art, mode, photo, voyage, gastronomie et surtout de pâtisserie... une passion débordante dans laquelle je m’exprime et m’épanouit pleinement depuis quelques années maintenant. Je n’aime pas trop parler de moi mais bon il faut de temps en temps haha Je suis quelqu’un de simple, curieux, désireux d’apprendre des autres... j’adore communiquer, partager, échanger (qui est pour moi l’essence même de la vie... «life
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is a two way street») et dormir aussi haha la bonne humeur et le sourire tous les jours, quoi qu’il arrive :) Le domaine culinaire est vaste, divers et varié... Pourquoi le choix de la pâtisserie? C’est marrant parce que je n’ai pas vraiment choisi la pâtisserie (rire) j’étais très loin de m’imaginer que j’en serai là aujourd’hui ! Je suis passionné de cuisine à la base depuis tout petit. Ma mère, mon père et ma deuxième maman Véronique (ma nounou) m’ont transmis l’amour pour les sauces, les plats mijotés, les cuissons, les grillades etc... j’ai fais mes premières armes avec Véronique dans notre cuisine à Abidjan et j’ai continué petit à petit à progresser en refaisant les plats et en regardant les émissions de cuisine, les blogs, les vidéos sur YouTube, etc... Je savais faire une sauce arachide et lever des filets de poisson avant même de savoir ce que c’était une ganache ou une crème pâtissière c’est pour vous dire haha ça n’était vraiment pas mon truc la pâtisserie, long, minutieux, compliqué... et aussi une certaine barrière culturelle si je puis dire car nous n’avons pas de tradition pâtissière dans notre culture, c’est donc difficile pour un petit ivoirien de s’identifier à ce monde.
Interview GILLES TOURE
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Interview GILLES TOURE
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Interview
MOULAYE FANNY
Mais comme j’aimais déjà bien manger, les bonnes choses haha et que j’étais curieux, j’ai commencé à m’intéresser à ce monde de la pâtisserie... les crêpes, le gâteau au chocolat, la tarte au citron, la tarte aux pommes... et petit à petit je me suis rendu compte que j’adorai ça ! Après quelques recettes, la machine était lancée, la flamme de la pâtisserie était allumée et elle ne s’est jamais éteinte jusqu’à aujourd’hui, bien au contraire, elle ne fait que grandir de jour en jour :) Vous êtes un autodidacte, et vous avez réussi à imposer votre style, quel est votre analyse de la pâtisserie en Afrique mais précisément en Côte d’Ivoire? Avons nous un plus qui fait la différence ? La pâtisserie est encore peu présente en Afrique. En Côte d’Ivoire il y a eu pas mal d’ouverture de pâtisseries et de salon de thé ces dernière années et c’est très encourageant. La chance qu’on a c’est que le peuple ivoirien aime la nouveauté, aime les nouveaux concepts, est curieux et friand de nouvelles propositions surtout liées à la food ! Ajouté à cela, on a de très beaux et bons fruits sur place, gorgés de soleil... des épices... un terrain formidable pour développer la pâtisserie. Vous êtes venus récemment à Abidjan pour une dégustation de vos mets, quels ont été les retours et pensez vous reprendre l’expérience en 2019? C’était une expérience inoubliable, la première du genre ! Énormément de bons retours, de compliments, la surprise dans le regard des personnes qui étaient présentes et qui se sont rendues compte qu’on peut faire de la pâtisserie avec des produits locaux et que la pâtisserie peut être légère et pas
super sucrée ! ça m’a fait énormément plaisir de partager ce moment avec toutes ces personnes adorables et j’espère vraiment refaire ça en 2019 et plusieurs fois même car j’ai encore beaucoup d’idées gourmandes à partager avec vous :) J’en profite pour faire une petite promo haha Si vous êtes en restaurant, hôtel, coffee shop, particulier, entreprise etc et que vous souhaitez qu’on travaille ensemble autour d’un tea time, d’un brunch, de cours, ateliers,... n’hésitez surtout pas ! je suis ouvert à toutes propositions :) Quels sont vos tops 5 « cake » que vous conseilleriez à ceux qui vous liront? Ma number one : la tarte au citron ! Ya pas match ! Paris-Brest Tarte tatin Tarte au chocolat Mille-feuille vanille Qu’est ce que vous souhaitez apporter de plus à la pâtisserie ivoirienne dans 5 ans ? Dans 5 ans j’ai envie que la Côte d’Ivoire ait au moins un véritable chef pâtissier référant. Quelqu’un qui a pris le temps de véritablement se former à la pâtisserie en école et à travers les grandes maisons de la pâtisserie. Qu’il soit une figure forte et une inspiration pour les générations futures car c’est malheureusement un métier peu valorisé chez nous. On a un potentiel énorme, de la créativité, des matières premières exceptionnelles alors montrons au monde que nous savons faire de la pâtisserie et de la pâtisserie fine !
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