Btendance Mars 2017

Interview GILLES TOURE

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RESPONSABLE DU READING Ilias KONE-SORY REDACTEUR EN CHEF Georges AMARI RESPONSABLE ARTISTIQUE Patrick Edooard KITAN RESPONSABLE CREATIF Daniel JURADO PHOTOGRAPHES Oronce HOUNKPONOU - Jean GOUN Ibrahim TOURE MAKE-UP ARTISTS Masha Glamourissime - Fatou DIABY REDACTEURS ET CONTRIBUTEURS Loane Alonzeau - Sandrine METAN - Sonia GUIZA - Jeannine CHAPLIN Fréderic FELINI - Maxime COURTIER - Claire FAUCHET - Idriss KONE Lamine TOURE - Georges AMARI - Patrick Edooard KITAN

Merci à toutes les marques qui ont collaboré au READING: LA MAISON YHEBE DESIGN - MONSIEUR D - NIKAULE SAMARRA - NACKISSA SMARTLOOK - MAWUSE SALMA B www.btendancewebzine.com MARS 2017

Interview GILLES TOURE

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SOMMAIRE

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INTERVIEW 7 / Manuella Ollo 11 / Mo’’Entertainment 15 / MR AFROPOLITAN LOOKBOOK 23 / Dance et mode MODE 30 / Bijoux 36 / Yhebe Design TENDANCE BEAUTÉ 42 / Le smoky inversé 46 / Beauté en 2018 : Les coiffeurs français pourront être formes aux ceveux frises & crepus Dossier BTENDANCE : CULTURE 49 / Le plus grand Bidonville d’Afrique de l’est magnifié par les photos de son école de ballet.

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INTERVIEW 60 / Magazine MILC CINÉMA 62 / Moonlight ou la fragilité de l’homme noir au cinéma 64 / Cinéma Ivoirien : 2016, L’année des femmes

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INTERVIEW BE A WOMEN !! / Paule Marie Assandre / Marie Michelle / Liliane Boa / Isabelle Béké / Fabienne Dervain / Morgane

82 / NACKISSA FLEUR TROPICALE 90 / BODY ACCEPTANCE 93 / CURVY IN ABIDJAN

Interview

MANUELLA OLLO

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Interview

MANUELLA OLLO

Interview MANUELLA OLLO Bonjour Manuella OLLO, nous vous retrouvons sur BTENDANCE pour ce spécial femme où vous êtes en couverture. 1 an après notre premier échange. Un constat est à faire, Il existe de nombreuses associations de consommateurs en Côte d’ivoire, qu’est ce que le label des consommateurs apporte à la société ivoirienne?

Bonjour, avant de commencer je souhaiterais vous remercier encore une fois de l’intérêt porté à ma personne et au Label des consommateurs Africains. Déjà il faut savoir que le label des consommateurs africains est un programme d’utilité national dont le but est de réconcilier les consommateurs et les industriels afin de créer ce climat de confiance longtemps attendu par les consommateurs africains et ivoiriens en particulier. Le label des consommateurs est volontairement une structure privée et non une association de consommateurs.

Cette structure qui est totalement impartiale, défend les intérêts des consommateurs mais aussi des marques qui ont la culture du client, de la qualité et qui répondent aux attentes des consommateurs en termes de prix, de qualité etc... Avec le Label des consommateurs Africains, les ivoiriens aujourd’hui peuvent

identifier facilement ( à l’aide du logo rouge label des consommateurs africains apposé sur l’emballage du produit / service ou mentionné dans le message publicitaire des marques labellisés) les produits et les services qui ont été jugés par les consommateurs selon les critères de qualité, de prix, de satisfaction, et d’attractivité et qui ont été approuvés par plus de 15 000 consommateurs en Côte d’Ivoire et ce dans les 11 plus grande ville de la CI ( Abidjan, Aboisso, Yamoussoukro, Bouake, Abengourou,Daoukro, Daloa, Korhogo, Man, Bondoukou, San pedro).

Le label des consommateurs Africains réalise cette mission fondamentale pour l’économie ivoirienne et pour le bien être de la population en respectant les principes éthique, d’égalité, de responsabilité et de conformité qu’impose la norme Iso 17065.

Pour terminer, toutes les marques n’ont pas ce prestigieux label, l’obtention du label est une épreuve très difficile pour les entreprises uniquement les meilleurs marques peuvent espérer atteindre le barème imposé.

Pourquoi nous ivoiriens hésitons nous à consommer local?

Justement les ivoiriens hésitent à consommer local car ils ont un certain manque de

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Interview

MANUELLA OLLO

confiance vis à vis des marques fabriquées en Côte d’Ivoire, raison pour laquelle ce Label a été instauré. En effet, la côte d’ivoire regorge de nombreuses marques locales plus ou moins connues qui offrent des produits et services de très bonne qualité mais par faute de moyen en terme de communication sont peu connues. C’est également, sur cette base que ce Label a été créé pour certes instaurer cette relation de confiance mais également faire connaitre ces marques qui offrent des biens et services de qualité mais qui souffre de visibilité .

Le consommateur ivoirien est il exigeant et comment décrire cette «exigence»?

Oui le consommateur ivoirien est très exigeant. Cela est dû à l’accroissement de la classe moyenne qui représente aujourd’hui en Afrique de l’ouest 34% de la population. Cela est le signe d’un développement et d’une croissance sans précédente (soit 8.6% en 2016 contre 3,4% en 2015) résultat de ce changement social et des habitudes de consommations. Cette exigence se traduit sur une demande en termes de produits et de services de qualité constante mais également en termes de prix et de distribution.

Vous êtes une femme entrepreneur, quelle est votre analyse sur la question du genre féminin en Côte d’Ivoire? Peut-on parler d’évolution ou de régression?

Effectivement, avec beaucoup d’humilité je suis très fière de faire partie de ces femmes entrepreneurs ivoiriennes j’encourage

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et je conseille de nombreuses femmes qui souhaiteraient se lancer dans cette belle aventure périlleuse mais tellement bénéfique surtout sur le plan humain.

Pour répondre à votre question, il faut savoir que le développement de la CI à un impact sur ce facteur économique et social qu’est l’accroissement du genre féminin dans le monde des affaires et cela est une très bonne chose. Par ailleurs, nous sommes encore assez peu nombreuses car le combat est long mais nous y arriverons comme l’adage le dit : « ce que Dieu veut, femme veut « rire mais il faut savoir que même si le temps est favorable nous avons peu d’outils et d’infrastructures dédiées à l’autonomisation des femmes ivoiriennes.

Que pouvez-vous donner comme conseil aux entreprises ivoiriennes qui souhaitent satisfaire une clientèle de plus en plus difficile?

D’abord, si vous le permettez, j’aimerais vous rectifier. Les consommateurs ne sont pas difficiles mais plutôt exigeants car ils ont pris conscience que leur santé est liée aux produits qu’ils consomment. Il faut savoir que déjà lorsqu’une entreprise émet le désir de satisfaire sa clientèle, elle est déjà sur une très bonne voie et à franchi déjà un grand pas. Cependant il faut que celle ci accepte de recevoir les critiques positives ou négatives de sa clientèle de manière concrète et qu’elle puisse mettre en pratique efficacement les différentes recommandations. C’est cette démarche qu’effectue le label des consommateurs africains et cela en toute confidentialité.

Interview

MANUELLA OLLO

INTERVIEW

Mo’’Entertainme

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Interview

MO ‘‘ENTERTAINMENT

ent

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Interview

MO ‘‘ ENTERTAINMENT

Lieu: SOFITEL HOTEL IVOIRE Chemise: PATHE’O 12 BTENDANCE MARS 2017

Interview

MO ‘‘ ENTERTAINMENT

H

ello Mohamed Lamine Sanogo...

We, at BTENDANCE are only getting to hear about Mo»Entertainment just now and through you. Please tell us more about your media and Communication group.

Dear, thanks for the honor.

The day you called asking me to be in your beautiful webzine, I was wondering if indeed you were talking about me, lol..... My first ever photo shoot and interview for a magazine in my homeland Côte d’Ivoire were made and done by you. So thanks for the interest.

Mo’’Entertainment is a media and communications strategy empire ( hopefully soon ) that is based in Los Angeles,California where I’ve been living since 2003. We aim to promote third world countries’culture and especially display the unknown and unfamiliar faces and also give a chance to up-and-coming actors ,musicians and people that love art ,culture,journalism and social medias. I want Mo’’Entertainment to be a worldwide platform in the USA and also in Europa. And definitely in Africa. So I’m starting with my homeland and in a few months,Mali Inshallah. «Fremantle Media» of Pop Idol and American Idol are huge.

So is VooDoo communications. Why can’t Mo»Entertainment be the next best thing ....?!

emails, etc). In Abidjan, Alpha CISSE, Yaya Toure and Arnaud BLE-DEBUC. Orlyne Maryse Meney AHOCHI are my go-to guys lol.

In Paris, Regis Doumouya who’s a talented photographer and media mogul is definitely helping to branch out our structure there.

He’s quite vital for the Paris team. We’re a new team trying to understand each other and be on the same path. Not easy but we’re slowly getting there. We’re all from different academics backgrounds: Yaya and myself majored in mass media & communications. Arnaud is a lawyer-tobe. Alpha & Orlyne Maryse are both into Business Management. We shall put our efforts together and make Mo»Entertainment the number one Events group in «Babi» lol.....

Mo’’Entertainment being in Abidjan,what will your activities be throughout the year...any concerts or events or shows planned ?

We’ve been approached by few people for future collabos. Mo’’Entertainment will be organizing few things.... Definitely... Surprises.....

We’ve got the release of 2 magazines coming up and our PR team will also get on board as far as representing new talents. Stay tuned....Abidjan is dope.Abidjan is «doux» and we’ll get our piece of the pie.lol

Tell us about your team.How many people are in it ?!

Last question:How do you see the «events world» in Côte d’Ivoire?

I’ve got 3 main people ,and that since 2011.

They are my ride-and-die crew. Jamie Vidales, Lynn Morgan and Giusseppe Restreppo. Pretty much, as I’m away right now they run the ship. We do a lot of red carpet events and post productions stuff in the Los Angeles Area and they’re trustworthy people. Other than that,whenever I’m in Paris or New York for events,I’ve got a crew that helps out, though all is well coordinated by myself and the main 3 from LA (phone calls,

Abidjan is booming and it’s such a great platform for media and show-business. I’m amazed at people that run the show like yourself and others that I was introduced to ; You guys are geniuses.

All is well run and organized. A lot needs to be done to better things like timing and venues but in general,hats to the events companies here.

I really want to be part of it and I can’t wait for everyone to welcome me.

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Interview GILLES TOURE

Photographe : Eddy Dagher D.A: Patrick Edooard Kitan & Ilias Kone-Sory

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Interview

MR AFROPOLITAN

Interview MR AFROPOLITAN

Monsieur Paul Marius NKENG, bonjour, vous êtes le responsable de Mr AFROPOLITAN qui est l’une des plateformes de référence en matière de mode masculine. Depuis sa création jusqu’à présent êtes vous fier de ce que vous avez accompli?

Hello Btendance. Alors, je ne sais pas si “fier” est le terme adéquat, en revanche, je peux dire que je suis content de ce que nous avons pu accomplir jusqu’à présent. Nous sommes encore loin de nos objectifs en terme de notoriété et surtout dans les actions que nous voulons menées.

J’aimerai apporter une précision. Depuis nos débuts, nous avons beaucoup été rattaché à la ‘Mode masculine”. Cependant, nous aimerions mieux que notre audience comprenne le fond de notre action : “Faire de chaque homme, les afropolitains surtout, de vér itables gentlemen.”

Qu’ils puissent arriver dans une pièce, faire une déclaration, partir et rester à jamais dans les mémoires. Et ils doivent retenir que nous parlons surtout de “STYLE” et non de “Mode”.

Notre audience doit retenir aussi que le plus important est d’avoir du style dans ses manières.

Comment est AFROPOLITAN ?

constituée

l’équipe

Mr

L’équipe a beaucoup évoluée depuis nos débuts. Comme membre permanents, qui travaillent régulièrement pour apporter du contenu et porter la structure, nous sommes au nombre de 4: - Mr Stéphane Diarra : Maître tailleur de formation, le plus haut niveau en matière d’élégance masculine (habillement pour homme). Il est principalement en charge des questions de style, en partant des bases. Il nous permet de vulgariser quelque chose de très technique et d’apporter de la substance basée sur un véritable métier, et un savoir faire acquis durant des années de pratiques chez les maisons les plus prestigieuses : Dolce & Gabbana, Maison De Gan, Corneliani, Smalto, Camps De Luca, Cifonelli, etc....

- Mr Cédric Njiky : Un passionné de l’art sartorial depuis plus de 7 ans. Son goût pour les belles matières et l’excellence n’a d’égal que son caractère de gentleman. Son attitude est toujours en phase avec les p iliers du gentleman.

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Interview GILLES TOURE

Il est en charge de notre rubrique Art de Vivre.

C’est à lui que nous devons des articles tels que: “L ’art de voyager ”,“ L’élogedelaretenue” ouencore“L ’artd’être un homme. ” - Mr Franklin Tchuisseu : Notre DJ personnel en interne. Nous ne saurions avancer sans musique.

Il nous permet de toujours garder le cap sur les tendances en matière de musique. Sur son site Mister En Mode , on découvre des playlists concoctées par des curators. Et c’est exactement ce qu’il fait pour nous, en plus de nous faire un peu d’histoire de la musique, comme dans cet article sur “L’Afrobeat, pionniers vs rookies ”.

- Mr Paul-Marius Nkeng Bakouyack : Je suis le directeur de publication et je maintiens aussi le site. Mon rôle est principalement d’assurer que notre vision reste intacte et que nous gardons le cap sur nos objectifs. Au

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delà des 4 personnes citées, nous avons des contributeurs occasionnels. Ce sont en général des professionnels de leur métier, comme Mr Romarick Atoke, Architecte, qui nous aidé à comprendre l’urbanisation et l’architecture des villes africaines .

Pourquoi cette envie de vous lancer dans le bon goût au masculin?

Imaginez un monde sans gentleman ? Un monde dans lequel la courtoisie, la politesse, les attentions ne sont plus essentielles. Un monde qui manque d’élégance, aussi bien dans le style, son éducation du monde que ses manières. Nous nous devons d’être plus compétitifs dans ce monde globalisé, sinon, nous, afrodescendants, seront toujours relégués à la dernière place. Nous perdrions toute chance d’être pris au sérieux et plus grave encore, nous

Interview

MR AFROPOLITAN

serions incapable de servir notre famille, notre communauté. C’est pour cela que nous avons appuyé notre réflexion sur le triptyque du HEG : Highly Educated Gentleman. C’est homme du XXIè siècle qui s’accomplit sur trois plans principalement.

Social : Est-ce qu’il redonne ce qu’il a reçu ?

Spirituel : Quelles sont les valeurs qu’il est prêt à défendre ? Est ce que le travail, la famille, l’amour, l’excellence sont importants pour lui ?

Style : Tout n’est-il pas une question de style ? Il faut noter que le plus important est d’avoir du style dans ses manières, son rapport à autrui.

Voilà tous les éléments qui m’ont poussé à me lancer dans le bon goût au masculin. Montrer par l’exemple à nos pairs et surtout aux générations à venir, que nous pouvons avoir des têtes bien faites, bien nous présenter et conquérir tout ce que nous voulons ! C’est pour cette raison que nous retrouvons aussi sur notre site des portraits de HEG inspirants.

A l’heure du Vintage tendance, quel est votre regard sur la mode masculine, a t-elle vraiment évolué ?

Bien entendu, la mode masculine a bien évolué. Maintenant, les hommes assument plus facilement leur “coquetterie” si je puis dire. Et cela, les marques l’ont bien compris. Nous avons de plus en plus de choix dans les boutiques en terme de coupe, de couleur et de matière. A travers les âges, la mode masculine a connu des évolutions marquantes. Celle sartoriale, telle que nous la connaissons aujourd’hui, nous vient d’angleterre avec le mouvement des Dandys.

Les hommes commencent à consacrer plus de temps pour parfaire leur toilette. Ils allègent leur “redingote”, la rende plus courte, la décroise.

Elle n’est plus simplement ‘fonctionnelle’, mais elle doit aussi avoir du style et plaire.

Pour ce qui est du Vintage, je me méfie grandement des “tendances” en matière

d’habillement. Ca revient encore à suivre des modes. Chez Mr Afropolitan, nous voulons plutôt parler de style. Et un style, ça se construit dans le temps. Une fois qu’on l’acquiert, il n’y a pas de raison qu’il nous quitte. De plus, question Vintage, je vous invite à suivre “ Classic Proletarians ” et leurs boutiques nomades les FRIPIZ. C’est tout un art de vivre construit autour du vintage, et cela a bien plus de gueule !

Donnez nous selon vous, 5 indémodables chez les hommes.

“La mode passe, le style reste.” Cette maxime de Coco Chanel a tout son sens pour parler d’indémodables. Pour n’en citer que 5, avec l’approche classique sartoriale propre à Mr Afropolitan et moi même aussi, nous allons sur de véritables classiques: - Un costume croisé bleu moyen avec des motifs prince de galles : Vous avez la parfaite combinaison entre élégance et intemporalité. Si vous êtes dans un pays chaud, optez pour une laine d’été ou un mélange de laine/lin/coton ou tout simplement en coton.

- Un blazer bleu marine : Avec lui, vous avez l’assurance d’être élégant sans ostentation.

Il est assez versatile pour aller au bureau et prendre un verre par la suite avec des amis.

En laine légère de préférence, et si vous avez un budget plus conséquent, le cachemire sera votre meilleur allié.

- Un chino camel en coton : Je ne suis pas un fan du jeans, je lui préfère le chino. Plus léger, il peut très vite faire aussi bien habillé que décontracté.

Il suffit de le choisir dans la bonne taille, bien ajusté, et vous êtes “on fleek”.

- La chemise blanche : Nous n’en aurons jamais assez. Une chemise blanche se porte avec toutes les couleurs de costumes, toutes les couleurs de pantalon. C’est le neutre par excellence.

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Interview

MR AFROPOLITAN

- Une paire de double monk marron : Vous ne vous y trompez pas. C’est un classique des hommes élégants. Une paire de bonne facture, bien entretenue vous tiendra des années durant. Elle ira aussi bien avec le costume du bureau que la combinaison chino camel / blazer bleu nuit des sorties entre amis.

L’ultime faute de goût est la goujaterie.

Il est impensable pour un HEG de manquer de style dans ses manières. En effet, c’est d’abord votre attitude qui déterminera votre altitude, et non votre mise. Maintenant, si l’on parle vestimentairement parlant, il y a des éléments à absolument éviter.

Vous noterez que dans notre liste (plutôt restreinte), les éléments vont bien ensemble et permettent des combinaisons intéressantes pour la plupart des situations en ville. C’est aussi cela se construire une garde robe, donc un style.

1 - Des chaussures mal entretenues ou sales : Croyez moi ou non, même si c’est un cliché, les femmes nous jugent à nos souliers. Et ce que les clichés ont de cruels, c’est qu’ils sont souvent vérifiés.

Quelles sont les meilleures adresses à Paris pour «les meilleurs costumes» ?

2 - Les vêtements pas à notre taille : Non messieurs, nous ne pouvons nous permettre de porter des pantalons 3 tailles au dessus ou trop serrés. Les boutons de votre chemise veulent se faire la malle ? Elle est trop petite, n’insistez pas.

En fonction de son budget et de sa morphologie, on trouve de tout à Paris. Je vous invite à découvrir ou redécouvrir notre infographie sur le “Costume Adéquat” , édité par Mr Stéphane Diarra, notre maître tailleur. Vous y trouverez non seulement les bonnes adresses, mais aussi les éléments pour vous permettre de porter des costumes comme de véritables gentlemen en fonction de votre morphologie: Bien ajusté!

En revanche, si vous êtes amateur de costume sur mesure, la véritable grande mesure, je ne saurais que trop vous conseiller de contacter : Mr Stéphane Diarra qui lance sa marque Dappers In Paris , une maison de couture pour homme, ou Mr Daniel Tohou de la maison NEFER COUTURE. Avec eux, vous avez l’élégance à la française, la sprezzatura italienne, la rigueur anglaise et l’héritage afro. Oui, la morphologie des afro a ses spécificités, et ces messieurs sauront vous le démontrer et vous sublimer en vous habillant.

Dernière question, quelles sont les 5 fautes de goût à ne pas faire lorsqu’on se rend à une soirée entre amis ?

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3 - Ne pas être à son aise dans sa tenue: Si quelque chose vous gêne dans votre tenue, cela se ressentira dans votre humeur. Je vous invite à porter des vêtements qui au contraire booste votre confiance en vous, qui vous faites vous sentir invincible.

4 - Ostentation et extravagance : Si ce n’est pas un bal “costumé”, il vaudrait mieux éviter des vêtements criards. Les paillettes, strasses, plumes, couleurs flashies sont à bannir. La sobriété est de mise. L’art de la simplicité est à cultiver pour rester élégant en toute circonstance.

5 - Les chaussettes de sport blanches : Si vous n’êtes pas le Roi de la Pop, Michael Jackson, alors, vous n’avez aucune raison de les porter en dehors d’une salle de sport. C’est une faute de goût qui ne peut être pardonnée.

Interview

MR AFROPOLITAN

Interview

MR AFROPOLITAN

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Interview GILLES TOURE

LOOKBOOK

Dance et mode Pour ce READING de mars, BTENDANCE a décidé de mélanger danse et mode. Collaboration pas forcement aisé mais nous pensons avoir réussi!

Photographe : Jean Goun D.A: Patrick Edooard Kitan & Ilias Kone-Sory 22 BTENDANCE MARS 2017

Chapeau de pailles 10000F Chemise Boob’s wear sur commande

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Interview GILLES TOURE

Interview GILLES TOURE

Bomber Baramens 20000F Jeans 17000FÂ

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Interview GILLES TOURE

Interview GILLES TOURE

Bomber Baramens 25000 Jeans 17000FÂ

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NIKAULE vente sur commande

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Interview GILLES TOURE

Blouson 25900F Chino 17900F Chemise 15900F Ceinture 12000F

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Interview GILLES TOURE

Tshirt 12900F Chino 17900F Jacket 25000F

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Interview GILLES TOURE

MODE

BIJOUX L’univers de la mode ne se limite pas aux vêtements, les bijoux ont aussi une place de choix qui est non négligeable. Nous avons essayé de proposer deux genres de bijoux.

Traditionnels et Modernes qui peuvent être arborer en tout occasion et qui font montre d’un savoir faire souvent inégalé.

Photo 1 Bijoux Modernes ALDO, Photo 2 Bijou Moderne ALDO, Photo 3 Bijoux Modernes ALDO et Traditionnels Akan, Photo 4 Bijou Traditionnel Akan, Photo 5 Bijou Traditionnel Akan Photo 6 Bijoux traditionnel Akan.

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Interview GILLES TOURE

Interview GILLES TOURE

Mannequins: Ian Daniel Mohamed Silué Tony Sant’Anna Fabien N’Dri Vicky Victoria David Adje MUA: Fatou Diaby Photographe: Jean Goun Directeur Artistique: Patrick Edooard Kitan Bijoux Traditionnels Akan Bijoux modernes ALDO

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Bijoux

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MODE

Yhebe Design La marque YHEBE DESIGN a toujours su faire preuve de créativité et de force stylistique.

Nous n’avons jamais caché notre engouement à la sortie d’une nouvelle collection. C’est ainsi qu’ amoureux de la rose et de la marque qui nous impressionne allègrement nous avons décidé de réaliser un fashion street style qui espérons le vous plaira.

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Mode

YHEBE DESIGN

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TENDANCE BEAUTÉ

Le smoky inversé

Le smoky eyes inversé, appelé aussi inverse smoky eye ou upside-down smoky eye, est une technique de maquillage imaginé par les make-up artists sur de nombreux défilé. Il donne au regard un effet Rock tout en agrandissant l’œil. Léger, il est facile à porter en journée mais aussi le soir si vous le désirez.

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Tendance

SMOKY INVERSÉ

Comment faire un smoky eyes inversé ?

Le smoky eyes inversé se marie mal avec un teint trop pâle. Pour adopter ce look, aucun défaut du teint n’est toléré. Celui-ci doit être travaillé de façon à paraître uniforme, mais aussi lumineux. Il ne faut pas négliger la touche de blush qui devra être discrète. Je vous conseille d’utiliser un fard à joue orangé pour les peaux foncées et le rosé pour les peaux plus claires.

Le matériel nécessaire : - Un crayon ou khôl noir ou beige irisé - 1 fard à paupière noir - 1 fard à paupière irisé ou mat de votre carnation - Un anti-cernes - 2 pinceaux plats ou en forme de langue de chat - Un mascara noir

Les étapes à suivre : 1- Tout d’abord il est crucial de bien masquer les cernes pour ne pas finir avec des yeux de panda ou avoir l’air d’enchainer les nuits blanches.

Appliquez votre anti-cernes en tapotant légèrement au doigt la matière.

2- Appliquez une couleur claire, proche de votre couleur de peau ou irisée, sur toute la paupière supérieure. Cela peut être un doré en fine couche.

Cette partie de l’œil, doit en effet être lumineux ou doit rester « nude ». N’oubliez pas d’intensifié le creux de l’œil (la banane située entre la pliure de la paupière et l’os) avec un marron un peu plus foncé.

3- Selon le rendu souhaité, appliquez ensuite un trait de khôl blanc ou noir dans la waterline (la bordure intérieure de la paupière inférieure).

5- Venez ensuite faire « fondre » un fard marron clair sur celui que vous avez précédemment appliqué. En accentuant sur le 1e tiers de l’œil côté intérieur. Cela permettra d’adoucir le regard.

6- Appliquez le fard irisé en petites touches au coin interne de l’œil pour apporter de la lumière.

7- Appliquez un mascara noir en prenant soin de bien séparer et allonger les cils pour un regard frais. Et voilà vous êtes prête !

En somme le smoky inversé est une jolie alternative au smoky classique. Il faut toutefois veillez à avoir un teint lumineux et frais. Selon look que vous voudrez abordé, vous pouvez l’agrémenté avec du rouge sur les lèvres ou porter un « nude » glossy.

4- A l’aide d’un pinceau de type langue de chat, appliquez le fard noir au ras des cils inférieurs. Attention à garder la main légère.

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EN 2018, LES COIFFEURS FRANÇAIS POURRONT ÊTRE FORMES AUX CHEVEUX FRISES & CREPUS

BEAUTÉ

J

usqu’à présent, les cheveux frisés, bouclés et crépus étaient les grands oubliés des centres de formation d’apprentis coiffeurs. En 2018, les choses vont changer et derrière cette initiative se trouve une femme docteure en ingénierie chimique : Aude Livoreil-Djampou. En 2015, après 17 ans de bons et loyaux services chez L’Oréal, Aude Livoreil-Djampou quitte le groupe et décide de s’engager pour faire avancer la représentation de la diversité dans le secteur de la coiffure.

Passionnée de sciences et de cosmétiques, son expérience chez L’Oréal l’amène a collaboré rapidement avec des coiffeurs sur des produits capillaires. Ce contact récurrent avec le milieu de

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la coiffure lui fait avoir un véritable coup de cœur pour la profession et la pousse à ouvrir dès 2015 le studio Ana’e dédié à tous les types de cheveux.

Femme blanche, elle s’est interrogée sur sa légitimité mais ayant beaucoup voyagé et ayant notamment vécu au Japon, elle a sans cesse été confrontée à différentes cultures et a su s’adapter aux autres.

Sa découverte du Brésil constituera une étape fondamentale à sa prise de décision car dans le pays ayant la plus forte population noire du continent américain, elle découvre que les coiffeurs s’occupent de tous types de cheveux

Beauté

COIFFEURS FRANÇAIS

sans difficultés grâce au métissage important.

De retour en France, son constat sera des plus réalistes : « J’ai trouvé le monde de la coiffure extrêmement archaïque, surtout la façon qu’on avait de segmenter et de cloisonner les choses : les blancs d’un côté, les noirs de l’autre, et ceux qui sont entre les deux c’est encore pire. » a-t’elle souligné lors d’une interview au magazine Clique Tv. Pire encore, elle constate qu’il n’existe aucun diplôme national de coiffure et d’esthétique spécialisés sur les cheveux frisés, crépus et bouclés.

Elle s’interroge d’autant plus lorsque sa fille, née d’un père camerounais, naîtra car elle ayant les cheveux bouclés, Aude s’est demandé où estce qu’elle l’amènera : « J’ai découvert qu’il n’y avait aucun enseignement sur le cheveu frisé et crépu dans la coiffure professionnelle. C’est vrai, en esthétique aussi. Les peaux colorées ne sont pas non plus mentionnées dans les diplômes nationaux. Et en fait, j’ai eu l’impression qu’on disait aux gens qu’ils n’existaient pas. » Une fois ce constat établi, Aude travaille en collaboration

étroite avec la Fédération Nationale de Coiffure et le Ministère de l’Éducation nationale pour créer des formations diplomates sur les cheveux crépus, frisés et bouclés auprès des coiffeurs et des apprentis. En parallèle, elle monte des formations d’une à deux journées pour les coiffeurs pour qu’ils viennent apprendre les bons gestes.

En France, le marché de la coiffure représentait en 2014 un secteur économique d’environ 6.2 milliards d’euros donc on estime qu’il faudrait 2 500 salons spécialisés en Île-de-France, or, seulement à Paris, Aude estime qu’il n’y a qu’une trentaine de salons spécialisés. Avec cette initiative, bienvenue dans une époque où l’afroféminisme s’intensifie en France et où le discours de role model international comme Solange et son single « Don’t Touch my Hair » (sur l’album A Seat at the Table) fait écho auprès des jeunes femmes noires françaises, Aude Livoreil-Djampou veut réduire à néant l’idée selon laquelle les cheveux crépus et frisés ne sont pas dignes de professionnalisme.

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Interview GILLES TOURE

PLUS GRAND BIDONVILLE D’AFRIQUE DE L’EST MAGNIFIE PAR LES PHOTOS DE SON ECOLE DE BALLET

CULTURE

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Interview GILLES TOURE

Au Kenya, dans la province de Kibera à Nairobi,

se trouve l’un des plus grands bidonvilles du continent et certains élèves ont la chance de pouvoir y prendre des cours de danse toutes les semaines. Ce projet, rendu possible grâce au soutien de l’ONG britannique Anno’s Africa, permet à près de 800 enfants kenyans d’avoir accès à une éducation artistique et alternative.

Vêtus de collants et tutus aux couleurs chatoyantes, avec les bras et les jambes tendus, les sujets contrastent nettement avec le décor sombre qui les entoure. Le photojournaliste suédois Frederik Lerneryd s’est pris d’affection pour ces danseurs et est resté un an à leurs côtés. Les leçons de ballet sont dispensées par Mika Vamaya, qui travaillait comme danseur en Europe avant de rejoindre le projet. Les cours se focalisent sur le bien-être physique et mental d’une quarantaine d’étudiants afin de construire une confiance en soi nécessaire pour rentrer dans l’âge adulte.

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La série d’images illustre la détermination des participants : on est loin de l’image de rigueur généralement affichée dans ce type de clichés.

Certaines des photos prises montrent également la réalité quotidienne de Nairobi, capitale où vivent près de 2.5 millions de personnes dans près de 200 bidonvilles. Le photographe retrace l’histoire de cette salle de classe qui se transforme en salle de danse chaque semaine après l’école - étudiants et professeurs enlèvent les chaises et les tables, nettoient le sol. En les suivant pendant près d’un an, le photographe constate l’amélioration des mouvements et l’accentuation de la confiance en soi. Quatre des danseurs du programme de Kibera ont pu trouver une école en dehors du bidonville. Ils s’entraînent désormais dans le studio de Karen, une banlieue huppée de Nairobi. En décembre 2016, ils ont même participé à une représentation de «Cassenoisette» au théâtre national de Nairobi.

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Interview GILLES TOURE

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Interview

MAGAZINE MILC

Interview MAGAZINE MILC Bonjour Joe Williams, MILC magazine est disponible depuis plusieurs mois déjà, un rêve devenu réalité?

graphisme et photographie Kouakou guy serge, à la rédaction Lafalaise Dion, et à la communication et logistique Eva Coulibaly.

Un rêve d’étudiant devenu réalité, on peut le dire comme ça, mais il a fallu attendre presque 6 ans pour arriver à réaliser ce projet que j’avais a coeur, ayant fait mes études à Paris.

Après quelques Parutions MILC magazine commence à prendre sa place dans l’univers des medias ivoiriens, comment vous vivez ce succès naissant. Nous sommes encore au début de notre aventure, c’est un plaisir de voir notre magazine conserver et tutoyer comme un papier qualitatif sur la place ivoirienne, mais nous ne voulons pas nous arrêter là.

Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer un magazine fashion Culture et Lifestyle en Côte d’ivoire? j’étais abonné au Magazine prestigieux comme vogue, Numero , L’officiel etc, et je trouvais dommage que, en rentrant chez moi cote d’ivoire je ne trouvais pas de magazine équivalent qui mettrait en avant les designers, les artisans et artistes de notre continent; et c’est de là que m’es venu l’idée de crée MILC MAGAZINE

Quels sont vos objectifs pour 2017?

2017 pour nous est une année pleine d’espoir, notre désir est vraiment de s’imposer comme un magazine de référence dans la mode ivoirienne, des collaborations en vue avec de grands noms internationaux.

Derniere question, MILC dans 5 ans?

Comment votre équipe est elle constituée? le Magazine MILC à la particularité de tout faire en interne donc l’équipe milc est constitué de 5 personnes avec à la direction artistique photographie et mode moi, Joel Williams, à la direction commercial seyam kouassi, au

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Dans 5 ans, milc magazine distribué dans toute la sous région, des couvertures de fashion week à l’international.

Interview

MAGAZINE MILC

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Interview GILLES TOURE

MOONLIGHT OU LA FRAGILITÉ DE L’HOMME NOIR AU CINEMA

CINÉMA

Moonlight, le film de Barry Jenkins nominé

huit fois aux Oscars et qui a reçu prix du meilleur film dramatique aux Golden Globes, raconte en trois actes le passage à l’âge adulte d’un jeune garçon gay issu des ghettos africains-américains de Miami dans les années 80.

Scène pourtant banale dans la vie courante mais que l’on voit rarement au cinéma : un homme noir qui pleure et qui montre donc une fêlure sous sa carapace de muscles, de bijoux clinquants et de dents en or. Ce personnage,

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sans cesse dans l’interrogation, redoutable et fragile, se nomme Chiron. Le long-métrage de 110 minutes, découpé en trois actes (enfance, adolescence, âge adulte), raconte son parcours initiatique semé d’embûches : pas de père, une mère toxicomane, un dealer pour mentor, harcelé dès le plus jeune âge, malmené en permanence car on lui reproche son manque de virilité. Avant même qu’il n’en prenne conscience, on a décidé pour lui : il ne peut être qu’un faggot (homo) et ça n’est ni normal ni acceptable au sein de cette communauté afro-américaine.

Cinéma MOONLIGHT

Fruit de l’adaptation de la pièce de théâtre In Moonlight Black Boys Look Blue de Tarell Alvin Mc Craney, ce second long-métrage de Barry Jenkins est poétique et poignant, porte sur la construction de l’identité et l’acceptation de soi, la masculinité et le passage à l’âge adulte. Sur fond d’inégalités sociales, d’homophobie et de violences scolaires, la ville de Miami devient un personnage à part entière que l’on n’a rarement vu dans ce rôle car le plus souvent représentée en ville extravagante, ville de tous les possibles.

Mais Moonlight, c’est aussi une histoire vraie : celle de l’auteur de la pièce, Tarrell Mc Craney, qui a grandi dans la cité violente de Liberty City, à Miami. Sa mère, accro, est morte du sida. Et il a très tôt été rangé par la communauté noire de son quartier dans la catégorie « homos », comme si son entourage décidait avant lui de son orientation sexuelle.

Centré sur un héros gay, le film ne fait pourtant

pas de la sexualité son sujet principal. Il cherche plutôt à comprendre pourquoi il est si difficile d’exprimer ses sentiments quand on est un homme noir. Face à sa mère, à son père de substitution, à l’homme qu’il aime, Chiron se retranche le plus souvent dans le silence, incapable de confier ce qu’il ressent. Car force est de constater que dans les médias, l’homme noir apparaît dans la majorité des cas comme étant une figure hyper masculine, forte et surtout pas sensible.

Film à petit budget, le film a déjà reçu près de 140 récompenses internationales. De quoi donner des ailes à Barry Jenkins, qui a pour prochain projet d’adapter un roman de James Baldwin, If Beale Street Could Talk, une histoire d’amour à Harlem, toujours avec une équipe constituée uniquement d’acteurs noirs.

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Interview GILLES TOURE

2016, L’ANNÉE DES FEMMES CINÉMA IVOIRIEN En Côte d’Ivoire, jamais autant de productions portées par des femmes n’ont connu tant de succès et fait la une qu’en 2016.

Les festivités ont démarré avec « Sans regret » coproduit par Prisca Marceleney et son époux Jacques TRABI. Cette coproduction de Marceleney ou elle est elle-même actrice a ramené un vent nouveau sur ce qu’est le cinéma ivoirien. Histoire originale, casting au top, jeu des acteurs presque parfait et une bande sonore rafraichissante et locale tout pour rendre le film inoubliable. La preuve, je me souviens de chaque scène du film comme si c’était hier, que je l’avais vu !

Ensuite, s’en est suivi la sortie du deuxième volet de « Et si Dieu n’existait pas.. !? ». Pourquoi, je parle de production féminine alors que les réalisateur et producteur sont des hommes ? Eh bien tout simplement parce que le film a été écrit et pensé par une femme : Madame Victoire KALOU pour être plus précise. Que ce film fasse l’unanimité ou pas il a fait salle comble et a réussi à séduire son public.

A côté, on a le film qui a été le plus gros box-office du cinéma Majestic depuis son ouverture, le film

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qui a battu tous les records d’entrée en salle et fait l’unanimité auprès du public. « L’interprète ». L’interprète est le premier film de l’actrice et nouvellement productrice kadhy TOURE. Pour son entré dans la cour des producteurs, elle a fait sensation grâce à son film bilingue et grâce à la romance et au drame qui y figure. Pour une première et vu les retours récoltés par le film, j’ai juste envie de dire coups d’essai coup de maitre pour le premier volet de la trilogie de « l’interprète ».

Et enfin, Comment parler de succès de femmes dans le cinéma en 2016 sans parler d’Akissi Delta.

Elle tourne en ce moment la saison 2 de sa série à succès « ma famille ». Il y’a quelque mois à la cérémonie du premier clap de la série qui dévient « ma grande famille », la chaine A+ annonçait qu’il produirait presque la moitié de la série. Grâce à son casting panafricain, la série pourra se tourner dans 7 pays avec une dotation de 100 000 du ministère de la communication.

Quand je vois ce bilan de 2016, j’ai juste envie de crier #GirlPower. En tout cas vive les femmes ! Vive le cinéma ivoirien et surtout vivement 2017 pour voir ce que ces éléphantes du Cinéma auront à nous proposer. Une chose est certaine vu ce qu’elles ont produit en 2016 sans qu’on ne s’attend à elles, elles ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Chaud devant messieurs, Garant à vous !

Les femmes sont là !

Cinéma

CINÉMA IVOIRIEN

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Interview GILLES TOURE

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Interview BE A WOMAN!

INTERVIEW

BE A WOMAN !

La Femme Africaine et ivoirienne a su année en année s’imposer à sa façon dans le développement de notre continent et apporter sa force pour une Afrique meilleure. BTENDANCE a voulu avoir l’avis de certaines dames influentes, sur la question de l’impact de la femme dans l’émergence de notre pays.

Interview GEORGES AMARI - Photographe JEAN GOUN Directeur Artistique ILIAS KONE-SORY

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Interview BE A WOMAN!

Interview PAU L E M A R I E ASSANDRE Paule Marie Assandre bonjour, nous sommes avec vous afin d’échanger sur la question de la femme africaine et ivoirienne de nos jours.

Quelle est votre analyse sur le sujet?

La femme africaine actuelle est en train d’écrire sa propre histoire et pour cela, elle doit prendre en compte les valeurs léguées par celles qui l’ont précédé et qui lui ont déjà ouvert des possibilités infinies. Elle doit déployer son plein potentiel pour accéder à la place qu’elle souhaite occuper au sein de la société. Et face aux obstacles, car il y en aura toujours, elle devra faire des choix fermes au quotidien pour bâtir elle-même son indépendance morale et économique. Il faut avant tout qu’elle refuse de se percevoir comme une victime afin de saisir pleinement son rôle fondamental pour l’équilibre du monde.

Nous sommes en 2017 la femme ivoirienne essaie de prendre son envol et montrer ses capacités d’actrice du développement de son pays, pourquoi cela prend t-il autant de temps selon vous?

Je dirai que les choses prennent le temps qu’il

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faut. Les grands changements se forgent dans le temps, ne dit-on pas ? Écrire une nouvelle histoire passe par des cycles qu’il faut nécessairement respecter. Et, même si cela peut s’avérer long et périlleux, le plus important serait d’aboutir finalement à un changement concret, juste et durable.

Aussi, bien qu’un tas de manquements subsistent, je pense que la femme en Côte d’Ivoire demeure un modèle significatif de détermination et de travail qui contribue en une valeur certaine pour son évolution. Le plus important pour y arriver c’est de ne pas chercher à se battre continuellement pour prouver aux autres ce dont elle est capable mais plutôt, de réaliser par ses propres moyens ce qui a de la valeur pour elle, et ce même par toutes les « petites » choses qui sont déjà à sa portée.

Que faire pour que le regard de la femme évolue au-delà des clichés sociaux ?

Les clichés sont faits pour demeurer des clichés.

S’ils ont été crée par ignorance, c’est donc avec naturel qu’ils disparaîtront. Si la femme n’avait

Interview GILLES TOURE

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Interview BE A WOMAN!

pas le droit de porter des pantalons, aujourd’hui, elle est très bien dans ses baskets. Les choses évoluent, c’est à la femme elle-même de peindre la tendance qu’elle souhaite donner à sa vie, même si cela est très dur compte tenu des obstacles auxquelles elle peut être confrontée, mais jamais personne ne le fera à sa place.

les personnes. Si la passion et la positivité qui m’anime peuvent contribuer à éclairer, inspirer ou tout simplement donner assez d’amour pour avoir envie de bâtir à son tour un monde meilleur : alors, je ne cesserai jamais de croire en la vie et ses infinies perspectives qui n’attendent que nous.

Pensez vous comme certains que tout est hypocrisie et que la situation changera jamais?

Qu’est ce que le féminisme pour vous est ce un concept qui vous parle actuellement?

La plus grande hypocrisie ce serait plutôt de compter sur les politiques pour espérer un quelconque changement.

Les choses ont déjà beaucoup évolué depuis des générations, et ce sont les femmes elles-mêmes qui se sont levées. Il faut prendre le temps de remarquer les exploits déjà menés, les chérir et continuer la marche. Les femmes prendront toujours leurs responsabilités pour aller chercher ce à quoi elles ont droit.

Le féminisme est un mouvement dont la légitimité était plus que certaine à la période de sa création historique. Je pense qu’aujourd’hui, face à la violence faite encore aux femmes, aux fléaux atroces comme l’excision, à l’accès limité à l’éducation dans certaines zones et à la discrimination professionnelle encore très claire : c’est un concept duquel on ne peut se distancier en tant que femme. Cependant, il pourrait être repensé et renouvelé dans sa stratégie d’action.

Mais pour cela, il faut que la conscience d’une véritable solidarité féminine soit collective: que celles qui ont pris conscience de ce dont elles sont capables puissent le transmettre aux autres.

En fait, c’est sur un véritable changement de mentalité des femmes elles-mêmes avant tout qu’il faut miser.

Comment contribuez vous au changement?

Donnez nous svp 3 mots représentatifs de la Femme ?

Ce que je fais le mieux c’est écrire mon histoire aussi sincèrement que possible, en menant ma vie de femme comme je l’entends, avec les valeurs qui me sont chères. Puis, je partage ce que je sais ou plutôt ce que je suis avec les autres, hommes ou femmes d’ailleurs car tout le monde est concerné par la place des uns et des autres dans la société. Selon moi, la plus grande force réside justement dans la communion entre

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POUVOIR- COURAGE - GRÂCE

Interview MARIE MICHELLE

Bonjour, nous sommes avec vous afin d’échanger sur la question de la femme africaine et ivoirienne de nos jours. Quel est votre analyse sur le sujet?

Bonjour Patrick et merci de l’honneur que tu me fais en me choisissant pour m’adresser aux

Femmes Africaines et ivoiriennes lectrices de ton webzine. S’agissant de la question que tu me poses, je voudrais dire que je suis chaque fois émerveillée par les exploits que réalisent les femmes africaines en général et les femmes ivoiriennes en particulier. En effet, je suis fascinée de voir comment elles prennent à cœur des

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Interview BE A WOMAN!

problématiques diverses, et s’engagent dans plus en plus de combats nobles et cela au bénéfice de leurs sœurs. Je suis d’autant plus impressionnée quand je vois que souvent elles le font avec très peu de moyens.

Nous sommes en 2017 la femme ivoirienne essaie de prendre son envol et montrer ses capacités d’acteur ou d’actrice du développement de son pays, pourquoi cela prend t il autant de temps selon vous?

Je dirais d’abord qu’à mon avis, la femme ivoirienne est engagée depuis l’indépendance mais aujourd’hui les nouveaux moyens de communication mettent leurs efforts plus en lumière. La femme ivoirienne est une pionnière et les héroïnes se succèdent selon les époques et selon les difficultés du moment. Cependant, il est dommage de constater que l’impact de ces actions n’est que très faible, en raison, bien souvent, du caractère tradi-moderne de notre société et aussi du manque de solidarité des femmes entre elles. En effet, notre société est encore malgré tout fortement marquée par nos traditions dans lesquelles les femmes dirigent mais dans le secret, ou à travers des hommes. Aussi, les femmes ne font pas toujours la promotion de celles qui gagnent, là où des hommes se célèbrent et s’encouragent et font la promotion des leurs.

Que faire pour que le regard de la femme évolue au-delà des clichés sociétals?

Il faut d’abord que les femmes présentent d’elles des images positives. C’est en cela que je félicite toutes les initiatives qui vont dans ce sens, notamment la tienne. Car c’est en présentant des femmes de valeur que d’autres femmes voudront leur ressembler et ainsi de suite. Mais présenter

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des femmes de valeur, c’est aussi revenir sur leurs parcours qui a bien souvent été parsemé d’embûches. Ce n’est donc pas présenter des portraits surfaits ou embellis.

Il faut aussi encourager les femmes à plus de solidarité, à créer des réseaux d’influence, et à s’entraider.

Pensez vous comme certains que tout est hypocrisie et que la situation changera jamais?

Je crois que la situation peut changer mais cela se fera progressivement. Pour cela, nous ne devons pas baisser les bras et devons essayer d’être des exemples à suivre pour nos cadettes et nos filles.

Comment contribuez vous au changement?

Simplement en essayant d’être un exemple à suivre. En échangeant avec les plus jeunes, en m’engageant dans des plateformes de mentoring. Je reste disponible pour toute autres actions allant dans ce sens.

Qu’est ce que le féminisme pour vous est ce un concept qui vous parle actuellement?

Le féminisme est un concept qui je pense a évoluer avec le temps. Comme je l’ai dit tantôt à chaque époque ses combats. Alors, le féminisme en ce qu’il évoque un engagement légitime pour des droits dûs aux femmes est pour moi à saluer.

Mais un féminisme dévalorisant ou ridicule serait pour moi qu’inutile et produirait des effets contraires.

Donnez nous svp 3 mots representatifs de la Femme ?

La Femme est pour moi TENDRESSE, COURAGE et DON DE SOI.

Interview LILIANE BOA

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Interview BE A WOMAN!

Liliane Boa bonjour, nous sommes avec vous afin d’échanger sur la question de la femme africaine et ivoirienne de nos jours. Quel est votre analyse sur le sujet?

Bonjour BTENDANCE , je suis ravie d’échanger avec vous sur le thème de la femme africaine. En Afrique, selon des estimations de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), les femmes constituent près de 70 % de la force agricole du continent et produisent environ 90 % de toutes les denrées alimentaires.

Le taux d’activité économique (qui mesure le pourcentage de gens dont la force de travail assure la production de biens économiques) des femmes africaines (61,9 %) est supérieur à celui d’autres régions du monde, y compris des pays industrialisés de l’OCDE. Aujourd’hui, les femmes n’hésitent plus à prendre leur destin en main. Elles occupent des fonctions de direction et sont à la tête d’entreprises compétitives et bien établies, elles créent des entreprises diversifiées, s’organisent en coopérative ou association afin de prendre une part active dans l’élan de croissance que connaît le continent. Qu’elles aient eu accès à l’éducation ou non, le nombre de femmes décideurs s’accroit.

Nous avons une pléiade de femmes leaders notamment Françoise Le gennou-remack, Agnès Kraidy, Janine Diagou, Isabelle Béké, Isabelle Moreno, Matogoma Coulibaly, Colette Irié Lou …Qu’elles soient directrice, ministre ou encore agricultrice. La femme sait ce qu’elle veut et met tout en œuvre pour l’obtenir sans pour autant rejeter son essence première (femme mère, femme épouse…).

Bien vrai qu’il existe encore des femmes victimes de l’excision ou du mariage forcé, des femmes qui sont encore sous le joug du « soit belle et tais –toi », la balance penche en faveur des femmes leaders, femmes de caractère, femmes fortes, femmes battantes. Nous voyons : des veuves se battre

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pour l’éducation de leurs enfants, le bonheur de leurs enfants ; des femmes ingénieurs travaillant sur des mines ou des plateformes pétrolières ; des femmes directrices, ministres ; des femmes entrepreneurs ; des femmes qui créent des associations et coopératives pour lutter pour leurs droits ; La Côte d’Ivoire nouvelle regorge de femmes qui veulent prendre leur destin en main quel que soit leur âge et j’en suis fière. Fière d’être ivoirienne, fière d’appartenir à cette génération : La femme 2.0 Nous sommes en 2017 la femme ivoirienne essaie de prendre son envol et montrer ses capacités d’acteur ou d’actrice du développement de son pays, pourquoi cela prend t il autant de temps selon vous?

Il faut reconnaitre que nous sommes encore une société traditionaliste. Mais, la pauvreté est le réel frein à l’envol de la femme ivoirienne qui se retrouve encore dans la position d’assistée et de sexe faible inférieur à l’homme. Elle se voit donc souvent contrainte à des mariages forcés très jeune, à l’excision... Elles sont soumises à l’idéologie selon laquelle elles n’ont pas dans les faits les mêmes droits que les hommes alors que légalement depuis 1791 les hommes et les femmes sont égaux.

Que faire pour que le regard de la femme évolue au-delà des clichés sociétals?

Je pense qu’il faut continuer voire même accroître les campagnes de sensibilisation auprès des femmes, les encourager dans chacune de leurs activités en créant des coopératives par exemple pour qu’elles soient plus fortes et aient une plus grande visibilité. Egalement, mettre en place des systèmes de parrainage ou encore coaching pour les plus jeunes afin qu’elles aient des modèles de femmes fortes, battantes et leaders de tous les horizons et secteurs d’activité. Avec toutes ces actions les préjugés disparaitront d’eux même.

Interview BE A WOMAN!

Il faut remercier les différentes associations, organisations qui font de cette lutte un combat perpétuel.

Pensez vous comme certains que tout est hypocrisie et que la situation changera jamais?

Non, pas du tout. Au contraire, je pense que nous sommes sur la bonne voie et que la situation changera, j’y crois fermement. Quand on regarde l’histoire du monde, de notre continent et notre pays en particulier on comprend aisément que les mentalités sont en pleine évolution.

De Rosa Parks à nos femmes leader ivoiriennes (Françoise Le gennou-remack, Janine Diagou, Colette Irié Lou …) en passant par Ellen Jonhson Sirleaf (Sierra Leone), Catherine Samba-Panza (Centrafrique), Wangari Maathai (Kenya), nous constatons aujourd’hui que les femmes ont accès à l’éducation au même titre que les hommes, elles accèdent aussi aux mêmes fonctions que les hommes, leur voix comptent et elles prennent part aux décisions à tous les niveaux. Eh oui, il y a bel et bien un essor de la femme africaine forte, battante, courageuse sans pour autant perdre ses qualités premières de sœur, de mère, d’épouse…

Comment contribuez vous au changement?

Contribuer au changement pour moi passe par des choses assez simples : Aider nos nounous à avoir accès à un minimum d’alphabétisation ; Aller vers les femmes plus jeunes afin de semer la graine dans leur esprit ou encore permettre à celles qui n’ont pas accès à l’éducation de participer à quelque niveau que ce soit à ce changement ; Au sein de plusieurs associations auxquels j’appartiens nous essayons, au travers de partage d’expériences, de sensibiliser nos jeunes sœurs afin qu’elles puissent aussi un jour obtenir les mêmes diplômes que les hommes et accéder aux mêmes fonctions et responsabilités qu’eux dans la société ; Nous aidons aussi nos grandes

sœurs ou mères à l’intérieur du pays à s’organiser pour porter leur projet le plus loin possible.E nfin, je partage toujours mes leitmotivs : « Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années », et « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec on atterrit dans les étoiles ». Il faut retenir qu’il faut rêver, rêver grand et pouvoir vivre ses rêves.

Qu’est-ce que le féminisme pour vous est ce un concept qui vous parle actuellement?

Le féminisme plus qu’une philosophie est un mouvement social qui cherche à étendre le rôle et les droits des femmes. C’est un concept qui parle à la femme ivoirienne d’aujourd’hui qu’elle soit intellectuelle ou non. Sans pour autant en faire une fixation, c’est plus que jamais un mentalité que chacune doit cultiver autant que faire se peut afin que la femme puisse avoir un place de choix dans la société et contribuer à l’essor de la nation ivoirienne, voir même du continent africain. Pour se faire, il faudrait que : ses intérêts soient défendus dans la société par elle-même; sa condition de vie s’améliore ; soit mis fin à l’oppression et la discrimination dont elle est victime au quotidien ; enfin qu’elle soit émanciper

Donnez nous svp 3 mots representatifs de la Femme ?

Courage, education, amour.

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Interview GILLES TOURE

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Interview BE A WOMAN!

Interview Isabelle BÉKÉ Isabelle BÉKÉ bonjour, nous sommes avec vous afin d’échanger sur la question de la femme africaine et ivoirienne de nos jours. Quel est votre analyse sur le sujet?

La femme qu’elle soit africaine ou particulièrement ivoirienne, se veut intelligente,active, moderne, elle veut jouer un rôle important sur le développement de l’Afrique et sur le regard que porte le monde entier sur le continent.

Nous sommes en 2017 la femme ivoirienne essaie de prendre son envol et montrer ses capacités d’acteur ou d’actrice du développement de son pays, pourquoi cela prend t il autant de temps selon vous?

Nous sommes très durs avec nous-mêmes, les pays occidentaux ont pris la durée et les réalités nécessaires pour avancer et devenir les grandes nations d’aujourd’hui. Bon nombre de pays du continent sont tout jeune, la Côte d’Ivoire par exemple n’a que 56 ans. Vouloir bien faire les choses pour avancer demande du temps.

Que faire pour que le regard de la femme évolue au-delà des clichés sociaux?

Un seul mot, l’éducation.

Pensez vous comme certains que tout est hypocrisie et que la situation changera jamais?

En effet, il y a beaucoup d’hypocrisies, mais il faut être plus intelligent et passer au delà de tout cela pour changer les choses.

Comment contribuez vous au changement?

J’ai plusieurs casquettes, l’une d’entre elle, mon métier d’actrice, j’essaie toujours de choisir des rôles qui donnent envie à d’autres actrices ou encore de leur montrer que c’est possible avec beaucoup de travail que tout est faisable, j’essaie aussi de montrer ma vision des choses en apportant beaucoup de soin au choix de tous mes projets que ce soit pour mon contrat avec Maybelline que ce soit mes choix de films que ce soit l’événement AFN, j’essaie toujours de faire des choses de qualité à ma façon et je pense que je contribue à mettre « la petite patte » d’Isabelle Béké et participer à ce nouveau changement mais aussi à l’avancée du développement de notre jolie Côte d’ivoire.

Qu’est ce que le féminisme pour vous est ce un concept qui vous parle actuellement?

Partons du principe que le Féminisme est un mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits de la femme dans la société. Je pense en effet qu’en tant que femme j’ai bien un côté féministe en moi. Cependant, je ne suis pas du tout de celles qui iront manifester dans les rues avec des pancartes.

Donnez nous svp 3 mots représentatifs de la Femme ?

Amour Force et Multitâche

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Interview BE A WOMAN!

Fabienne Dervain, bonjour, nous sommes

avec vous afin d’échanger sur la question de la femme africaine et ivoirienne de nos jours. Quel est votre analyse sur le sujet?

Avant, je faisais systématiquement la différence entre les femmes africaines anglophones et nous.

Je les (Nigérianes, Ghanéennes etc...) trouvais plus dynamiques, plus courageuses, plus agressives dans la vie, dans les affaires... J’avais l’impression que nous étions terrorisées par l’échec, le regard des autres... et que cela avait un impact négatif sur notre ambition. Mais ça c’était avant!

Je ne peux plus penser cela en voyant des jeunes filles comme celles de She is the Code. Je ne peux plus penser cela quand je connais une Patricia Zoundi Yao. Je ne peux plus penser cela quand je vois les femmes de mon pays Oser tout simplement.

Nous sommes en 2017 la femme ivoirienne essaie de prendre son envol et montrer ses capacités d’acteur ou d’actrice du développement de son pays, pourquoi cela prend t il autant de temps selon vous?

L’Ivoirienne se découvre, s’affirme, commence à se faire confiance, elle éclore. Elle ose faire des choses qu’elle n’imaginait sûrement pas il y a quelques années. C’est encore nouveau pour nous...

Que faire pour que le regard de la femme évolue au-delà des clichés sociétals?

intégré ça dans notre vie, aucun cliché ne pourra nous paralyser et nous empêcher de réaliser nos rêves.

Pensez vous comme certains que tout est hypocrisie et que la situation changera jamais?

Je pense que petit à petit la situation change déjà. Nous (les femmes) devons incarner le changement que l’on veut voir. Nous devons apprendre à nous imposer en croyant en nous.

Comment contribuez vous au changement?

Je contribue au changement dans mon quotidien en essayant de consolider tout ce que j’ai déjà entrepris. Je me cherche encore, j’apprends à me découvrir réellement. Cependant, je pense que c’est la somme de toutes les petites actions que nous faisons au quotidien qui permettront un changement à plus grande échelle.

Qu’est ce que le féminisme pour vous est ce un concept qui vous parle actuellement?

Je pense que le féminisme est synonyme d’engagement «actif» pour la cause des femmes.

Ce concept me parle même si pour le moment je ne fais rien de concret pour améliorer la condition des femmes de mon pays.

Donnez nous svp 3 mots representatifs de la Femme ?

Pilier, élégante et profondeur.

Quoique tu fasses dans la vie, les gens trouveront toujours quelque chose à dire. Que tu sois une femme ou un homme... Une fois que l’on aura

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Interview FA B I E N N E D E R VA I N

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Interview MORGANE

Morgane, bonjour, nous sommes avec vous afin d’échanger sur la question de la femme africaine et ivoirienne de nos jours. Quel est votre analyse sur le sujet?

Je ne suis pas ivoirienne mais j’observe depuis quelques années la place réservée à la femme en Côte d’Ivoire et je dois dire qu’elle occupe une place plus qu’importante voire centrale.

J’ai été surprise de comprendre qu’ici, je ne

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pouvais plus rien faire de mes mains…. Chaque chaise ou paquet que je veux soulever, on me l’arrache presque comme si c’était une offense que de le porter moi-même. Je suis la « tata » ou la « maman » de tout le monde… C’est par ces marques de respect (parfois un peu agaçantes) que je comprends la quasi sacralisation de la femme ivoirienne comme centre de la vie et de la société.

Interview BE A WOMAN!

Nous sommes en 2017 la femme ivoirienne essaie de prendre son envol et montrer ses capacités d’acteur ou d’actrice du développement de son pays, pourquoi cela prend t il autant de temps selon vous?

Cela prend du temps quasiment à échelle mondiale. Je pense au contraire que la femme ivoirienne se défend bien. Il y a énormément d’entrepreneuriat féminin, de groupes ou associations, d’initiatives menées par des femmes. Je suis certaine que si on devait calculer la proportion la Côte d’Ivoire se placerait haut en termes d’entrepreneuriat au féminin. Évidemment il y a encore quelques lois à dépoussiérer pour permettre une complète indépendance de la femme mariée, mais je pense que les ivoiriennes peuvent être fières !

Quand j’y pense, j’ai une liste longue comme le VGE d’exemples de femmes actives et battantes que j’admire et respecte… N’en citer qu’une ou deux serait parfaitement injuste !

Que faire pour que le regard de la femme évolue au-delà des clichés sociétals?

Secret de grand-mère : Elevez vos fils dans le respect et l’amour de la femme, et vos filles dans le respect et l’amour d’elles-mêmes.

Cette astuce marche à tous les coups !

Pensez vous comme certains que tout est hypocrisie et que la situation changera jamais?

Absolument pas ! Tout change et l’histoire de l’humanité le prouve. Rien n’a jamais été statique. Il y aura de l’évolution c’est certain.

Messieurs, préparez-vous ! Hahahaha

Comment contribuez vous au changement?

contribuer au changement de quoi que ce soit.

Je mène ma barque avec mon cœur et mes rêves.

Quand j’étais skipper, mon capitaine m’a dit de viser une étoile et de tenir la barre sans quitter cette étoile des yeux. Aujourd’hui je vise toujours mon étoile et j’avance droit vers elle.

Dans mon rêve, on gagne tous, hommes et femmes, noirs ou blancs. C’est cet esprit que j’essaye de répandre autour de moi et c’est peutêtre là ma contribution.

Qu’est ce que le féminisme pour vous est ce un concept qui vous parle actuellement?

Le féminisme n’est plus un concept. Le féminisme a muté. Personne ne peut évoluer dans le monde moderne sans faire face aux réalités sociétales, dont la place de la femme. Ce n’est même plus un débat. Tout être devrait être féministe, comme on se bat pour les droits de l’Homme et la liberté.

Le concept aujourd’hui c’est le machisme. Il y a encore des hommes (et des femmes) qui y croient…

Donnez nous svp 3 mots representatifs de la Femme ?

Oulalalaaah….. Pas évident de résumer la moitié de l’humanité en 3 mots… Je dirais donc : Plurielle, Essentielle, Egale

Je ne suis pas dans la conscience absolue de

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Interview GILLES TOURE

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BODY ACCEPTANCE BTENDANCE a eu le plaisir de faire une immersion dans les ateliers Body acceptance. Occasion pour nous de vous presenter le meilleur en image.

Photographe: JEAN GOUNÂ

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CURVY IN ABIDJAN Mars est le mois de la femme... le mois où nous célébrons «la femme» belle élégante, la femme combative Dynamique, mais surtout la femme qui contribue au développement de sa nation. Au delà de ces points nous avons voulu valoriser les femmes avec des formes representatives d’une grande partie de la société africaine... 4 Designers au féminin ont habillé ces 4 jeunes femmes follement amoureuses du beau.

Nackissa Ysand Yhebe Yalerri Bee’s sont ces maisons qui ont voulu apporter leur touche au meilleur des curvies !!!

Photographe : EDDY DAGHER Directeur Artistique : PATRICK EDOOARD KITAN Assistant Shoot : Ilias KONE-SORY MUA : Fatou DIABY’

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