« Si nous voulons que les choses restent les mêmes, tout doit changer. » Giuseppe Tomasi di Lampedusa. « Le Guépard »
U
ne fourmi s’acquitte de son travail quotidien dans les bois. Concentrée sur sa tâche, elle grimpe inopinément sur une feuille tombée par terre avec une telle chance et à l’instant même qu’une vague de la rivière, envahissant la terre ferme, la fait flotter et l’emporte avec le courant. Nous sommes comme cette fourmi sur le fleuve de la vie et du changement. Avec des forces proportionnellement similaires à celles d’une fourmi, face à des puissances énormes, comme le cours furieux d’une rivière qui bondit entre les rochers. Telle est l’humanité, affrontant le fleuve du changement. Aussi petite… et impuissante. C’est pour ça que je souris tristement quand je vois des politiciens promettant l’impossible, quémandant des votes, falsifiant des réalités. Le monde des hommes n’est qu’une bulle nichée dans une plus grande, comme la fourmi et la rivière. La nature des choses est ce qu’elle est. On peut faire un barrage, mais tôt ou tard, l’eau trouve son chemin vers la mer. La rivière de l’histoire a ouvert des vannes et les vases communicants fonctionnent. La globalisation est une puissance historique et même si elle est truquée, l’écoulement des liquides en mouvement provoque de torrents de changements imparables. En Occident, où nous vivions dans notre bulle, ouvrir les vannes commence à faire des victimes. La première est la classe moyenne, parce que, quand votre vase communicant est à 100 et celui de l’autre à 5, vous ne pouvez que descendre. Les pays émergents (quel bon nom ils ont trouvé pour ces économies !) ont déjà émergé et la grande île, la Lémurie primordiale, la Pangée des êtres humains, la mère de toutes les terres, la Chine, a émergé dans son énormité. Sans lever le petit doigt, sans rien changer, sans faire aucune concession, les Chinois ont finalement donné leur coup de pied sur la terre. L’Europe fait naufrage dans les égoïsmes nationalistes et les structures médiévales, se brisant en deux, entre le sud et le nord, tandis que l’est tsariste se brûle les ailes et qu’à l’ouest, la perfide Albion s’empêtre dans ses différences. Dans ce scénario, la poudre du sud explose,
« Le succès consiste à aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » Winston Churchill
le printemps arabe (qui tire déjà vers l’automne) en est quitte pour une rougeole et un peu en bas, la fièvre augmente sérieusement avec l’Ébola. L’Amérique, leader et vainqueur des dernières guerres mondiales, cède sans céder son leadership économique à la Chine et met une épine dans le pied des producteurs de pétrole, qui voient comment s’en est fini de leur aubaine avec cette histoire du fracking, avant même que les réservoirs soient vides. Mais surtout… nous sommes nombreux ! Et ce réchauffement global a probablement plus à voir avec le souffle de tous les êtres humains qu’avec autre chose. Riez ! Mais c’est sûrement comme ça, bien que personne ne le dise, parce que c’est mal vu et que c’est très politiquement incorrect ! Il y a des années, on nous a dit que les flatulences des vaches, avec leur méthane et leur oxyde nitreux en faisait plus pour le changement climatique que toute autre chose. Mais qu’est-ce qui a le plus augmenté ces derniers siècles sur la planète ? Oui, vous avez raison, nous sommes nombreux et comme disait mon ami Lorenzo, il y a plus de 30 ans, tout le monde veut manger trois fois par jour, comme un lord anglais. « On ne saurait tirer du sang des pierres », dit un proverbe. Les bouchons des vases communicants ont été partiellement retirés et dans leurs tubes les liquides s’ajustent et font des vagues. En Occident, il y aura peut-être des moments où nous remontons un peu, comme sous une série de vagues plus fortes qui pourraient nous tromper au milieu d’une marée qui descend, mais il n’existe pas de méthodes magiques capables d’empêcher la nature des choses de suivre son cours. Paradoxalement, « Podemos » est juste un cri d’impuissants, aussi vide et inutile que le sperme stérile du pendu. Personne n’attachera le grelot au cou du chat, parce que ce n’est pas d’un chat qu’il s’agit mais d’un dragon qui crache du feu et personne ne peut surfer sur de la lave. Mauvais moments à venir pour nos cultures occidentales. Le choc des civilisations n’est rien à côté de la lame de fond qui pointe. Le tsunami est là ! Et nous, nous regardons nos ongles…
Alfredo Tucci est Général Manager de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. E-mail : budo@budointernational.com
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« L’ART » DU NÉGOCIATEUR Quelques mois avant le 11 septembre, nous avions pris rendez-vous pour enregistrer avec lui une vidéo. Le lieutenant Omar arriva tout droit de New York avec son équipe d’assistants, en uniformes impeccables. Personne n’imaginait alors le travail que les équipes de sécurité de la ville allaient réaliser pour sauver des vies suite à l’attaque du World Trade Center. Beaucoup de camarades d’Omar, des élèves, des amis, ont sûrement perdu la vie en faisant leur travail. Malgré les nombreuses critiques qui ont été faites à l’encontre des services de renseignements et de la sécurité des États-Unis après l’attentat de New York et de Washington, il est certain que ceux-ci possèdent probablement les meilleurs spécialistes du monde en matière de sécurité. Nous savons tous que la sécurité absolue n’est pas possible, mais le monde refuse de suivre cette loi et choisit d’exiger l’impossible. Omar est l’un de ces experts de première ligne. Il forme certains des individus qui, comme lui, devront affronter les situations les plus dures à l’entraînement pour être capables de résoudre les situations en tant que négociateurs. « Quand on est dans une situation impliquant des otages, on est tout seul et l’on doit être capable de
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prendre des décisions qui, généralement, impliquent la vie et la mort. De ce fait, le personnel sélectionné pour ces tâches non seulement doit posséder une excellente préparation physique, mais aussi et surtout des nerfs d’acier », me dit-il au cours de notre interview. Je lui ai demandé comment quelqu’un pouvait s’entraîner pour une telle tâche et il me répondit : « Ils nous font passer par toutes sortes d’épreuves, jour après jour, sans dormir ni manger, ils nous interrogent et nous soumettent à des situations où nous devons prendre la décision adéquate ». Les pratiquants d’arts martiaux constituent sûrement un groupe d’individus possédant déjà beaucoup de ce dont ont besoin les experts de la sécurité, même si les techniques doivent s’adapter à des situations clairement différentes. « Le Kokkar est un système de combat d’application directe développé pour affronter des situations extrêmes de haut risque et bien qu’il se base sur les ar ts mar tiaux, sa technique est fondamentalement une affaire professionnelle. » Nous l’avons vu en action et ce qu’il faisait nous a plu. Son travail exprimait un professionnalisme, une détermination et une maturité peu fréquente chez quelqu’un de si jeune, mais Omar a beaucoup vécu. Au cours de son séjour en Europe, il fut appelé pour des affectations peu fréquentes, certaines inattendues, d’autres secrètes. Nous savons qu’il passa par Israël et qu’il se rendit en Italie. Alors que j’écris ces lignes, je ne sais rien de lui, mais j’espère et je souhaite qu’il ne se soit pas trouvé le fatidique 11 septembre à New York car en tant qu’expert de « la ligne rouge d’intervention immédiate », il est directement sous les ordres du gouvernement fédéral des États-Unis pour les situations extraordinaires. En tout cas, voici son article pour notre magazine et sa vidéo, un trésor pour les professionnels ou pour ceux qui s’intéressent au combat réel.
Omar Martinez Sesto Un magnifique spécialiste Le Lieutenant Omar Martinez Sesto possède un curriculum impressionnant. Né en Argentine, il fut recruté par les chasseurs de tête américains pour ses dons magnifiques en tant que pratiquant d’arts martiaux et son fort caractère. Il est Officier Instructeur de niveau III –tactiques spéciales– pour le groupe A.P.M.I.A. (American Police & Military Instructor’s Ass.) avec six ans d’expérience en tant qu’enseignant et divers éléments dans les corps spéciaux suivants des États de Floride, New York et Los Angeles : - H.E.A.T. (Hazardous Entry and Arrest Team) – « Équipe entrées et détentions dangereuses ». - S.O.T. (Special Operation’s Team) – « Équipe opérations spéciales ».
- S.W.A.T. (Special Weapon’s and Tactic’s Team) – « Équipe armes et tactiques spéciales ». - H.B.T.T. (Hostage Barricade and Terrorist Team) – « Équipe action avec otages, terroristes et personnel retranché ». - S.O.R.T. (Special Operation’s Response Team) – « Équipe de réponse pour opérations spéciales ». - U.S. Marshalls – S.O.G. (Special Operation’s Group) – « Groupe d’opérations spéciales ». - F.B.I. (Federal Bureau of Investigation) – « Bureau fédéral d’investigations ». - C.I.A. (Central Inteligence Agency) – « Agence centrale de renseignements ». - S.E.A.L. Team’s – « Équipe mer, ciel et terre – U.S. Navy ». - U.S. Army Special Forces – « Forces spéciales de l’armée américaine ». - Sheriff Departament. Omar est également le cerveau qui se trouve derrière le système de combat spécial Kokkar : une méthode spécialisée dans le combat au corps à
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« La complexité inhérente des S.A.R. apparaît de manière évidente dans les différentes matières qui constituent les programmes de qualification professionnelle pour les Groupes Spéciaux, comme c’est le cas du Close Combat et du Hand to Hand Combat qui se développent généralement de manière intégrée dans le secteur du C.B.Q. (Close Battle Quarter). »
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corps à mains nues, le désarmement tactique et les armes optionnelles (avec une importante spéciale accordée au couteau tactique), un système adopté par un grand nombre d’équipes de haut risque et considéré comme l’un des plus réalistes et des plus efficaces dont peuvent disposer les unités de négociateurs et les agents dissimulés. Le Lieutenant Omar Martinez Sesto a reçu deux décorations spéciales au cours de sa carrière : - La « Iron Eagle » (l’aigle de fer) de l’honneur et du mérite (Washington 1966). - La « Golden Eagle » (l’aigle d’or) pour son service méritoire (Washington 2001).
Ce qu’en disent les spécialistes américains Beaucoup de gens disent être comme ceci ou comme cela et malheureusement ne le sont pas… Nous avons voulu obtenir plus d’informations sur cet officier auprès de certains experts reconnus et de haut niveau. Voici ce qu’ils dirent de lui : « Omar a créé le meilleur Programme d’Armes Optionnelles qu’ait utilisé cette unité. Son habileté et sa dextérité font de l’exécution du système quelque chose d’effrayant. » Capitaine Jhon Marino, Directeur O.S.T., Floride.
« Je travaille dans le secteur de la loi depuis 25 ans. Kokkar offre des perspectives d’action extrêmement efficaces pour les corps spéciaux. » Sergent Mark Gibson, Head Instructor Special Team’s, New York. « Le lieutenant Martinez Sesto a démontré avec le système Kokkar que l’augmentation de la marge d’efficacité opérationnelle était faisable dans les Unités de Haut Risque. » Frank Talbott, Directeur F.O.E. New York, Floride, Los Angeles.
Le système de Combat Spécial Kokkar Le nombre de systèmes de combat particulier qui offrent des théories et des réponses opérationnelles aux diverses problématiques qui surgissent inévitablement à la suite de chaque situation de haut risque manquée est réellement très grand. La plupart de ces systèmes prétendent proposer des réponses « simples » à ces problèmes en se basant sur des arguments du type « temps d’absorption » et « ratio d’efficacité opérationnelle ». Leur postulat est : « plus de simplicité = plus de rapidité de transposition à un champ réel (autrement dit moins de temps) = plus d’efficacité. » Si nous effectuons une rapide analyse superficielle, cette
proposition nous paraîtra très logique et hautement fonctionnelle, mais en réalité, elle est inapplicable en son essence même car elle ne considère pas la réalité des situations de haut risque (S.A.R.). Les dites situations se caractérisent précisément par la grande complexité opérationnelle requise pour maximiser la marge de succès des actions, ainsi que par le fait de présenter une dynamique des événements hautement instable et fluctuant rapidement. D’autre part, il se produit le concours d’un important nombre de variables X (facteurs inconnus, par exemple: le nombre exact de délinquants, les données exactes quant à l’armement, les munitions, les aliments, s’il existe une situation d’otages, une information exacte sur l’état et/ou la condition de ceux-ci, un modèle de conduite exact du criminel qui permette d’anticiper ses actions futures, la connaissance de l’existence ou non d’autres issues, etc.). Toutes ces caractéristiques produisent une situation critique qui dépasse la capacité d’action et de réponse des Forces Conventionnelles. La complexité inhérente des S.A.R. apparaît de manière évidente dans les différentes matières qui constituent les programmes de qualification professionnelle pour les Groupes
Kempo Policier Spéciaux, comme c’est le cas du « Close Combat » et du « Hand to Hand Combat » qui se développent généralement de manière intégrée dans le secteur du C.B.Q. (Close Battle Quarter). Le combat spécial sans arme ou avec armes alter natives (par exemple, le couteau) est, de l’opinion de nombreux experts en combat de police spéciale, d’une importance relative ou secondaire. Ils soutiennent que les Forces Spéciales doivent donner la priorité de l’instruction aux armes spéciales et ils ont raison. Il existe cependant des cas ponctuels de groupes hautement spécialisés (par ex. H.B.T.T. « Hostage Barricade and Terrorist Team », S.O.R.T. « Special Operations and Response Team », H.R.T. « Hostage Rescue Team », T.O.U. « Tactical Operations Units ») dans des situations de sauvetage d’otages ou de lutte contre les narcotrafiquants, où l’entraînement en O.W. (Optional Weapons) et
H.T.H.S.C. (Hand to Hand Special Combat) obtient la priorité I. Dans le cas des groupes avec mission de sauvetage d’otages, cette formation est d’importance vitale pour l’agent ou le négociateur qui pénètre dans le « Hot Zone » (zone de conflit), en général désarmé ou dans la plupart des cas dans l’incapacité d’ouvrir le feu sans impliquer un risque mortel pour la vie des personnes séquestrées. D’autre part, les « Unités Spéciales de Lutte contre les Narcotrafiquants » utilisent très régulièrement des agents « dissimulés » qui se retrouvent dans la situation extrêmement délicate de devoir s’introduire, se maintenir et opérer au sein du circuit criminel. Une situation typique de ces agents est l’interview concertée avec les cerveaux de ces activités qui impliquent toujours la possibilité du port d’armes à feu. De sorte qu’en cas de suspicion et/ou de conflit, les possibilités de survie de l’agent sont déterminées par son niveau de
formation en matière d’armes optionnelles et de combat spécial au corps à corps. Pour ces groupes en particulier et pour le reste en général, le K.S.C.S. offre des théories d’action et des programmes d’instruction en matière de combat spécial au corps à corps (H.T.H.S.C. – C.S.C.) et de combat au couteau (Tactical & Fighter Combat Knife) qui répondent aux diverses situations exposées proposées par les Forces de Sécurité. Il est également important de signaler que, malgré le fait que les S.A.R. impliquent la très probable application de « l’option finale », les unités doivent toujours protéger la vie (aussi bien des innocents que des criminels). De ce fait, dans la première phase du K.S.C.S., les actions se déroulent dans le but de neutraliser sans dommage mortel, pour ensuite progresser vers des degrés plus sévères d’application. Une caractéristique du K.S.C.S., ce sont les actions multiples. Les raisons en sont les suivantes:
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1) Étant données les caractéristiques spéciales de ce type de situations, il est très possible que la première action ne produise pas l’effet théoriquement attendu, raison pour laquelle on entraîne et l’on instruit au sein d’un « modèle d’actions » qui développe la capacité de s’adapter aux changements inattendus qui surgissent habituellement au cours des interventions. 2) Annuler chaque réponse possible du criminel avec nos actions. Comme il est très difficile de couvrir la totalité des réponses possibles de la part de l’agresseur, chaque séquence développe une série d’habitudes qui
permettent à travers l’adhérence et la vitesse mentale de contrôler avec une grande efficacité le schéma corporel du délinquant. 3) Saturer la perception neuronale du criminel. Face aux armes ou en situations de combat au corps à co rps , il es t de la plus haut e impo rt ance de comprendre que n’importe quelle action que réalise ou va réaliser le délinquant part d’une perception et d’un ordre cérébral. Afin de surpasser et/ou d’annuler sa capacité de réaction, on développe le concept de sursaturation.
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4) Angles – Positionnement, zone de protection. Les actions continues permettent de manipuler le corps de l’adversaire et d’improviser un bouclier humain face aux autres délinquants. En même temps, le positionnement ininterrompu sur le criminel empêche relativement d’être atteint par le tir et/ou les agressions de ses camarades. De même, la recherche constante d’angles appropriés de défense et d’attaque permet de réaliser l’entrée ou la sortie des zones de combat, de récupérer et/ou de capturer les armes et de chercher des zones de protection. En somme, le K.S.C.S. est un système hautement spécialisé qui compte pour son application sur un cadre scientifique suivant lequel chaque action possède son fondement dans le domaine de la physiologie humaine, ce qui garantit une haute marge d’efficacité opérationnelle en situations C.C.H.T.H.S.C. (Close Combat – Hand To Hand Special Combat) et O.W. (Optional Weapons).
Niveaux du système de Combat Spécial Kokkar Les différents cours offerts se trouvent divisés en trois niveaux. Chacun comporte différents degrés d’agression et la méthodologie logistique de réponse correspondante. Les niveaux sont : I. Blue level – S.R.T. (Strategic Response Team) II. Green level – T.R.T. (Tactical Response Team)
III. Red level – S.O.T. (Special Operations Team)
Blue Level – S.R.T. (Strategic Response Team) Destinataires : Police d’État ou métropolitaine Objectif : Neutralisation I Corps T. C. (Techniques control), divisé en deux: a) Pour la N. D. (Neutralisation Directe) : au moyen de l’application de P.T.P. (Pressure Tactical Points). Comment cela fonctionne-t-il ? À travers la pression directe de nerfs et artères spécifiques dont l’effet porte sur deux zones simultanément : - Le cerveau : au moyen de l’application de P.T.P. on amène l’agresseur à son seuil neuronal de tolérance de la douleur, à la suite de quoi « disparaît » son siège conscient. La cible est, dès lors, la psyché. - Le corps : à travers l’application de P.T.P., il se produit dans le corps de l’agresseur un choc paralysant dont la conséquence est l’incapacité temporelle à réaliser une quelconque action physique. La cible est ici alors physique. Quand l’appliquer ? Dans les situations dont la prolongation comporte un grand danger potentiel, suivant la principale priorité de « briser » l’agression. En résumé, le groupe P.T.P. est applicable dans les situations qui peuvent rapidement déborder la capacité de neutralisation du ou des agents.
b) Pour la N.I. (Neutralisation Indirecte) : Au moyen de l’application d’immobilisations et de déséquilibres (on travaille toujours avec l’application conjuguée de P.T.P.). Comment cela fonctionne-t-il ? À travers la manipulation du système musculaire et squelettique, concrètement ici sur les articulations correspondant aux zones de l’épaule, du coude, du poignet, des doigts. L’objectif de ces manipulations est d’interdire la mobilité articulaire de ces zones considérées comme des zones clés pour le K.S.C.S. car c’est à travers elles que se matérialisent les actions de l’agresseur. L’idée d’indirect dérive du fait que ce groupe technique requiert pour son application efficace d’une préparation préalable. Quand l’appliquer ? Dans les situations où l’on maintient clairement un certain degré de contrôle potentiel, les agressions étant isolées ou prenant la forme d’attaques simples. Ce groupe offre un vaste spectre de manipulation et de mobilité sur le corps de l’agresseur, ce qui rend possible sa conduite immédiate.
Green Level – T.R.T. (Tactical Response Team) Destinataires : police fédérale, agence de renseignements, service secret, U.S. Army ((Marine Corps, U.S. Navy). Objectif : Neutralisation II (inclut l’application possible de l’Option Finale).
Kempo Policier Corps T. C. (Techniques Contrôle) : Le concept de N.D et N.I. se fonde en un seul corps dynamique. A ce niveau, on considère les différentes possibilités d’agression possédant les caractéristiques suivantes : - Attaquants multiples avec et sans armes - Armes à feu (courtes-longues), armes piquantes-coupantes - Espaces réduits (avec et sans civils innocents) - Espaces amples (avec et sans civils innocents) - Scénarios de combat variés : maisons, immeubles, aéroports, etc. Comment cela fonctionne-t-il ? Au moyen de l’application de la sensibilité sélective et de la v i s i o n périphérique, ces
concepts étant exclusifs de la méthode K.S.C.S. L’application de ceux-ci permet à l’agent de s’adapter de manière dynamique au changement brusque et continu caractéristique de ces situations tout en le dotant de réponses dont l’application extrême représente un grand pourcentage de possibilité. Quand l’appliquer ? Situations de prise d’otage et divers degrés d’action terroriste.
Red Level – S.O.T. (Special Operations Team) Destinataires : Forces Spéciales grade III, policiers et militaires. Objectif : Option Finale. Accès aux détails du niveau III : restreint.
DĂŠfense Professionnelle
Kempo Policier
DĂŠfense Professionnelle
VIOL ET CRIME Le nombre de viols a tellement augmenté ces der niers temps, qu’aux États-Unis, par exemple, il y en a plus d’un million par an. C’est donc un problème et une énorme épidémie. Le viol n’est plus seulement le problème des femmes, il touche aussi d’autres êtres comme les enfants et notr e société en général. Celle-ci devrait donc éduquer ses enfants, ses jeunes et ses adultes quant à leurs droits. Mais tant qu’elle ne se réveille pas, vous devez vous aider vous-même !
Les Femmes et les Arts Martiaux
Fu-Shih Kenpo
I
l y a quelques années, on réalisa aux États-Unis une étude de la santé mentale et on interrogea 9000 jeunes filles dans les écoles du pays, avec des résultats étonnants. 25% des jeunes filles dans ces écoles, avaient été violées à un moment ou à un autre. Tout près de 50% de ces viols était le fait de leur petit ami et presque toutes les victimes étaient âgées de 15 et 25 ans. Plus de 90% d’entre elles ne dénoncèrent pas l’incident. En Espagne, au cours de
ces dernières années, nous avons été informés des abus et des humiliations dont sont victimes les femmes et les enfants. Les agressions, abus de toutes sortes, viols et assassinats ne sont pas loin des statistiques américaines. Cela se produit dans le monde entier, comme le cas de ce professeur de gymnastique qui viola plusieurs de ses élèves ou de cet un homme qui a violé 17 fillettes, la plus âgée n’ayant que 12 ans. Il y a chaque mois des femmes assassinées par leur mari. Ces hommes ne sont ni malades ni fous. Ces maris, ex-maris, petits amis, partenaires ou amants qui tuent leurs femmes ne
sont que des assassins. En Espagne, il se produit annuellement 300 000 agressions physiques contre les femmes et beaucoup d’entre elles ont une issue tragique. Ces victimes et beaucoup d’autres dans notre pays nous remplissent de tristesse, mais aussi nous font réfléchir sur la façon de prévenir et d’éduquer nos propres enfants, pour tenter d’empêcher de telles tragédies dans nos familles. Beaucoup d’hommes violents sont capables de conserver, dans leur emploi, une image d’hommes respectables. Le délit de viol est le seul pour lequel on exige de la part de la victime un « Certificat de s’être défendue ».
Les Femmes et les Arts Martiaux Pourquoi y a-t-il tant de viols qui ne sont pas signalés à la police ? Il y a plusieurs raisons : 1) La victime traumatisée ne veut pas de stress ni de traumatismes en plus. Elle préfère essayer d’oublier l’incident. C’est tout à fait compréhensible et cela donne parfois des résultats. 2) Les victimes ont honte, elles craignent la réaction de la famille ou des amis proches. Elles pensent que si leur famille l’apprend, elle pourrait même douter d’elles, de leur propre comportement. En cela, nous devons éduquer les familles, car une victime qui cherche compréhension et affection doit être soutenue. 3) Un autre problème qui se pose souvent c’est que le violeur peut être un membre de la même famille ou un ami proche (cela se produit dans un pourcentage élevé de cas). Il est d’ailleurs prouvé que, dans près de 50% des cas, le victime connaît le violeur. Mon conseil c’est, que malgré cela, la victime devrait toujours aller voir un spécialiste, la police, un membre de la famille ou un ami en qui elle aurait pleinement confiance, pour signaler l’incident. De cette façon, on pourra éviter de futures attaques. « Les problèmes qui viennent de front, il faut les affronter de front. » 4) Il arrive aussi que la victime en vienne à croire qu’elle peut avoir été la cause de ce qui lui est arrivé. Peut-être pour n’avoir pas essayé de l’éviter, si elle avait déjà entrevu cette possibilité. Elle peut même avoir peur que cette personne puisse recommencer, causant encore plus de dégâts. Même si vous croyez cela et que vous ne voulez pas que cela se reproduise, si vous ne voulez pas rester une victime, vous devez utiliser des méthodes qui vous permettent d’éradiquer définitivement ce gros problème ! 5) La victime a aussi peur des poursuites judiciaires, de la honte pendant le processus qui sera à de nombreux moments humiliants pour elle. Chère amie, après avoir subi la plus grande humiliation qu’une femme peut souffrir dans sa vie, vous ne devriez pas avoir peur de parler et de tenter de résoudre ce qui est arrivé devant la justice. Si toutes les victimes dénonçaient leurs agresseurs, les événements seraient de moins en moins fréquents. Le viol peut se produire n’importe où. Près de 50% ont
lieu au domicile de la victime elle-même. La durée d’un viol est habituellement de 2 à 4 heures, la plus courte étant de 20 minutes. D’autres endroits très utilisés sont la voiture, les parcs, les bureaux, les toilettes, les aéroports et souvent même les prisons. Il y a deux principaux facteurs qui ont une influence sur l’enlèvement et le viol, ce sont : a) L’isolement. b) D’incessantes périodes de temps.
Comment pouvez-vous réduire le risque d’être une victime, en pratiquant les arts martiaux Il est clair que l’exercice physique peut grandement améliorer votre image. Les médecins traitent même la dépression avec l’exercice. Les personnes qui réalisent des programmes d’entraînement physique peuvent clairement dire qu’après l’entraînement, elles se sentent généralement beaucoup mieux physiquement et mentalement. Tout ce qu’il faut, c’est un minimum de 45 à 60 minutes par séance, au moins deux ou trois fois par semaine. On croit que l’exercice stimule la libération de produits chimiques qui produisent des sensations agréables. En d’autres termes, ces sensations ou émotions permettent à la personne d’acquérir plus de confiance en soi, des sentiments forts, de meilleures vibrations et des niveaux accrus de sécurité intérieure. Cette combinaison de facteurs se reflète dans la démarche de la personne, ses gestes et son attitude en général. Cela fonctionnera également comme un avertissement pour un attaquant potentiel comme si on disait : « Attention ! Ne vous en prenez pas à moi. » Récemment, une autre étude a montré que, parmi les trois ou quatre principaux facteurs permettant d’allonger notre durée de vie et d’avoir une vie saine, il y a l’exercice physique, conjointement à une alimentation équilibrée, le repos et l’absence d’usage de drogues. Si en plus de réaliser une autre activité physique, vous essayez de connaître les différents systèmes martiaux existant dans votre environnement avant de faire votre choix final, ce sera très bénéfique, parce que même si tous les arts martiaux sont bons, ils ne correspondront peutêtre pas tous à ce que vous aimez ou à ce dont vous êtes capables, cela dépendra de beaucoup de facteurs personnels et des critères techniques de chaque système. En d’autres termes, chaque individu, homme ou femme, enfant ou adulte, a des qualités physiques et mentales différentes et parfois certaines limitations également, soit naturelles, soit suite à un accident, une blessure ou une maladie. Pour vous aider ici à vous faire une idée, je vais vous présenter maintenant les caractéristiques de différents arts martiaux.
Liste des systèmes de arts martiaux 1) JUDO : Son nom signifie « voie souple », c’est une méthode de combat à mains nues. L’art étudie le principe
Fu-Shih Kenpo de rompre l’équilibre, le mouvement, l’utilisation du poids du corps et des efforts de l’adversaire dans les techniques et les attitudes mentales. Développé par le grand maître Jigoro Kano, le Judo moderne possède cinq étapes dans son instruction. Dans une situation de combat, le judoka induit son adversaire à se pencher en avant, lui faisant perdre l’équilibre pour pouvoir ainsi facilement le renverser ou le projeter. C’est une méthode de corps à corps, de saisies, de déséquilibres et de projections. C’est aussi un sport olympique. 2) JU JITSU : Signifie « Art souple ». C’est un terme générique appliqué à un grand nombre de méthodes de combat japonaises, aussi bien armées que non armées, en mettant l’accent sur la flexibilité, caractérisée par des techniques de coups de genou, d’immobilisations, de projections, de coups, en tenant et en utilisant certaines armes. Le Jiu-Jitsu est l’art martial dans lequel s’enracine le Judo. 3) AIKIDO : Signifie « Je trouve la voie spirituelle ». C’est une méthode d’autodéfense sans armes, très belle, créée à Tokyo en 1942 par le Grand Maître Morihei Ueshiba. En Aïkido, le système se base sur le principe de l’harmonie et de la non résistance à
Les Femmes et les Arts Martiaux l’adversaire. Un aïkidoka dans la pratique a tendance à envelopper son partenaire en tournant autour de son centre. Il est en harmonie avec son partenaire, tant qu’il conserve flexibilité et stabilité. En Aïkido, l’idée de détruire une personne n’existe pas. Le Judo, le Ju-Jitsu et l’Aïkido ont une chose en commun, ils appartiennent à la lutte orientale. Tandis que le Karaté, le Kenpo, le Kung-Fu, le Taekwondo et d’autres styles semblables sont des formes de Boxe orientale. 4) KARATÉ : Signifie « mains vides ». C’est un terme japonais moderne qui met l’accent sur le travail linéaire dans les arts de frapper à mains nues, de frapper du pied, de lancer et de bloquer d’Okinawa. Il utilise la décharge d’énergie au point de focalisation. 5) KUNG-FU : Le mot est une interprétation phonétique d’un mot chinois signifiant : « La perfection dans quoi que ce soit de la vie », splendeur, réaliser quelque chose très bien, etc. C’est donc un terme mal utilisé en Occident pour décrire un style d’arts martiaux chinois. Un bon écrivain serait un Kung-Fu de l’écriture, un bon médecin serait un Kung-Fu en médecine et ainsi de suite. Alors, quand quelqu’un dit qu’il pratique le Kung-Fu, la question suivante serait : « Bien, mais quel style de Kung-Fu ? » Et ce pourrait être le style du Tigre, de la Grue, de la Mante religieuse, etc. Il est utilisé par les Chinois occidentaux pour décrire un système de combat en Chine. La plupart des styles de Kung-Fu utilisent des mouvements circulaires plutôt que les lignes droites ou les
mouvements droits japonais. Ils développer plutôt la flexibilité et la vitesse que la décharge d’énergie. 6) TAEKWONDO : Cela signifie frapper avec les poing et les pieds. C’est un terme coréen utilisé pour représenter les styles de Corée. Les arts martiaux coréens utilisent des lignes droites, mais ils mettent l’accent sur l’utilisation de techniques jambes. 7) KOSHO-RYU KENPO : Signifie « chemin spirituel du vieux pin ». C’est l’art familial du clan des moines Kosho-Mitose. Son descendant actuel de la 22ème génération est le grand maître Thomas Clay Mitose. Comme pour les arts et les styles de Karaté, bien qu’antérieur à eux, il travaille des techniques à mains nues et de jambes. Il met l’accent sur la vitesse, la continuité des mouvements enchaînés et les réponses naturelles. Enfin, il combine les lignes droites et les mouvements circulaires. 8) Le Kenpo Karaté, le Lima Lama, le Kajukenbo, le Fu-Shih Kenpo, etc., sont des systèmes modernes d’arts martiaux, qui mettent tous l’accent sur la légitime défense de rue. Ce sont des méthodes innovantes et flexibles issues d’arts martiaux orientaux. Basés sur les principes de continuité et d’économie de mouvement, ils ont cherché à se rapprocher et à résoudre des situations actuelles. Ils appliquent des techniques de blocage, de déviation et l’utilisation de tout l’arsenal corporel : mains, avant-bras, coudes, genoux, pieds, balayages, clés, projections, etc., avec ou sans armes. 9) Le Full-Contact, le KickBoxing, le Koshiki, le Sabaki, etc., sont des systèmes moder nes de sports de combat. Très efficaces, aussi bien dans les rencontres sportives qu’appliqués à l’autodéfense. Ils utilisent surtout les techniques de poing, coups de pied,
balayages, coups de genoux. Le KickBoxing et le Sabaki appliquent également les genoux et des coudes. Le Koshiki permet l’usage des mains ouvertes et des projections. 10) Le Krav Maga (qui en hébreu signifie « combat au corps à corps ») est le système officiel de combat et d’autodéfense, utilisé par les Forces de défense israéliennes (IDF), la police israélienne et les services de sécurité, ainsi que par un grand nombre de forces de l’ordre des États-Unis. Développé et perfectionné au cours des années de conflit, le Krav Maga met l’accent sur la facilité d’apprentissage de techniques qui ont fait leurs preuves d’innombrables fois dans de véritables confrontations. En général, tous les systèmes cidessus sont beaux et efficaces lorsqu’ils sont effectués par de vrais experts qui ont consacré de nombreuses années à leur étude, développement et perfectionnement. Autrement dit, quand ils ont atteint le Kung-Fu de ceux-ci. Rappelons qu’il sera très pratique et nécessaire, que chacun de vous essaye de les connaître avant le choix définitif. Alors seulement, vous pourrez savoir quel est celui qui s’adapte le mieux à vos propres besoins et caractéristiques. Les arts martiaux et les sports de combat ou de défense qui existent aujourd’hui apportent de grands bénéfices physiques, mentaux et spirituels. Ils renforcent la personnalité, le caractère et la santé globale de l’individu. Ils sont bénéfiques en ce sens pour la confiance en soi, la prévention et l’anticipation, les réflexes et l’équilibre physique et mental de l’individu. Dans les situations critiques d’autodéfense, ils apportent les connaissances nécessaires pour repousser les délinquants, les violeurs ou les assassins.
« Les arts martiaux et les sports de combat ou de défense qui existent aujourd’hui apportent de grands bénéfices physiques, mentaux et spirituels. »
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Le « Programme de contrôle tactique du Kyusho » (KTCP), a été conçu pour contrôler l'escalade des conflits à travers la recherche légale, médicale, du déploiement tactique, des essais sur le terrain et la coordination. Ce programme est spécialement destiné, bien que pas exclusivement, aux forces de l'ordre, au personnel de la sécurité et des urgences, aux gardes côtes, aux militaires, aux organismes gouvernementaux, aux escortes et aux gardes du corps. Ce module de base se compose d'un ensemble de 12 objectifs principaux intégrés dans quatre modules de contrôle de l'escalade de la force. Il existe de nombreuses structures faibles dans le corps humain qui peuvent être utilisées par un agent pour obtenir simplement le contrôle d'un individu, plus efficaces que l'utilisation conventionnelle de la force tel que l’indique le protocole. Au-delà du stade de l'ordre verbal, dans une situation d'escalade du conflit, par ces points (vitaux) de Kyusho, l'agent peut utiliser des systèmes internes de contrôle physique, tels que les nerfs, la structure des tendons et les réflexes nerveux naturels du corps. Il n’exige pas une grande force ni un contrôle moteur ou visuel complexe… soumis à l'échec dans les situations d'adrénaline élevée. Cette information est dédiée aux membres courageux et résistants des agences du monde entier… Merci pour ce que vous faites !
REF.: • KYUSHO 22 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Cela fait déjà bientôt dix ans, qu’ils illustrent dans ces pages, pour le monde les arts anciens samouraïs et bien plus de temps qu’ils le font avec leurs cours, classes, livres et vidéos. Ils sont les héritiers et les garants de la tradition de la culture Shizen, un peuple, une tradition, une école qui est en train de sérieusement monter et qui étonne les experts du panorama martial traditionnel japonais par son ér udition, sa profondeur et sa richesse. Le temps est venu de faire un retour en arrière et de présenter à nouveau cette école aux lecteurs, comme si nous partions de zéro, pour mesurer à nouveau sa grandeur et recadrer tant d’années de collaboration fructueuse avec ce magazine. Revenons donc au début, à sa présentation. P o u r t a n t b e a u c o u p d e c h os e s o n t c h a n g é . Shidoshi Jordan Augusto Oliveira et Shidoshi Juliana Galende ont acquis le respect de la communauté martiale et développé une organisation mondiale avec des branches et des représentants sur plusieurs continents. Rien de cela n’est un hasard. Le Kaze no Ryu possède le plus grand ensemble d’enseignements traditionnels japonais jamais vu, embrassant aussi bien la maîtrise d’innombrables armes, dont certaines appartiennent uniquement à cette tradition, que les techniques et systèmes à main nue les plus variés.
Mais son trésor le plus riche est peut-être sa culture singulière qui comprend une écriture unique et une langue complètement différente du japonais, le shizengo, et dans cette culture, brillant de sa pr opr e lumièr e, sa tradition spirituelle personnelle, l’e-bunto, « la grande force » (qu’on appelle en japonais « Ochikara ») un ensemble de connaissances hermétiques qui ont secrètement survécu au passage des siècles. Tout cela fait de cette école une expérience absolument extraordinaire, un trésor vivant du Japon profond, qui, pratiquement perdu dans son pays d’origine, brille de nouveau grâce à ces maîtres depuis leur hombu dojo situé à Valence, en Espagne, pour éclairer le monde avec la sagesse, la grandeur et la force d’un peuple et une culture distincte et unique. Pour les pratiquants d’arts martiaux amateurs des formules de combat samouraïs, cette école est la pierre de Rosette qui leur permettra de compr endr e les ar ts et les styles les plus anciens, base de tout l’édifice martial japonais, qui a rassemblé aujourd’hui tant d’adeptes dans le monde entier. Que ceux d’entre vous qui ne les connaissent pas y remédient, c’est mon bon conseil. Et que nos amis lecteurs qui les apprécient depuis longtemps puissent jouir à nouveau, comme chaque mois, de leur sagesse. Alfredo Tucci
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Bu (militaire, guerre)… Gei (art) « Bu » est en relation avec le militaire, le martial, et « Gei » signifie à son tour « art, performance ». « Bugei » est donc la réunion de deux Kanji que l’on peut traduire par « art ou performance de la guerre », dénotant un aspect plus générique, ce qui inclut et englobe les spécialisations diverses du Bujutsu et de ses sous-spécialisations. Le Bujutsu, à son tour, dénote la stratégie ou la fonctionnalité de ces arts de guerre, la manière dont les pratiques atteignent leurs objectifs. Le Bugei, l’art militaire, trouve son origine dans le Japon antique où il n’était étudié que pour des fins militaires. De nos jours, son idéologie est totalement tournée vers la tradition de l’art. Pour cette raison, toutes les disciplines ont une relation en commun : la recherche du réalisme et de l’efficacité, facteur primordial pour la formation du guerrier. C’est au cours de l’ère Tokugawa (que l’on appelle également période Edo, de 1603 à 1868 après J.-C.) que la culture militaire atteint son apogée historique et technique. La population fut divisée en quatre classes sociales : samouraïs, cultivateurs, artisans et commerçants. Les samouraïs constituaient la classe dominante. Ils possédaient le pouvoir absolu sur le peuple et les terres et leur symbole était l’épée et le nom. Ils possédaient un code d’honneur appelé Bushido. À peu près neuf siècles d’expression du pouvoir militaire au Japon montrent que la nation fut imbue des idéaux et de l’éthique particulière de ces guerriers, avec un important sens de la mission. Ces éléments, qui poussèrent le Bushi à agir sur les scénarios de l’histoire du Japon, furent fortement baignés d’une croyance ferme en l’origine divine du Japon, avec une détermination que confirmerait la croyance dans la force des armes même si cela
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impliquait la mort. Le code de comportement demandait une obéissance indiscutable aux commandements du supérieur immédiat à qui l’on attribuait un échelon de connexion avec le passé divin. Le Bugei était enseigné dans les écoles militaires (Bujutsu Ryu) distribuées dans tout le Japon de telle manière qu’il est impossible d’en préciser le nombre exact. Yorike Mizuguchi, qui plus tard se fera appeler Manabo Ogawa, fut à l’origine de tout l’arbre généalogique de la famille Ogawa. Yorike était prêtre et croyait au message des dieux comme forme initiale de son élévation. Manabo fut reconnu par les prêtres comme Kokeisha (successeur) direct du lignage traditionnel du village Kawa. On pense que le nom qu’il prit (Ogawa « ruisseau ») était un hommage à sa renaissance dans les eaux du ruisseau qui baignait le village. Le Kaze no Ryu Bugei arriva au Brésil à travers la famille Ogawa qui débarqua au port de Santos à une date imprécise de 1935 et s’établit dans l’État de Parana au sud du Brésil. Shidishi Jordan Augusto débuta son parcours dans le Bugei avec Kazuo Ogawa et Kibashi Hirayama. Postérieurement, sous la direction de Roberto Kunio Araki, il reçut le grade de Shidishi des mains d’Ogawa Hiroshi et avec cela, la permission d’enseigner la tradition du lignage. Certains indices de l’histoire se réfèrent au développement de techniques par Ogawa Hiroshi lui-même. Ainsi, on raconte que jusqu’aux années 70, au Brésil notre lignage était également appelé Ogawa Ryu, car il développa beaucoup son efficacité grâce à notre Soke. Il est possible dès lors de voir des différences en ce qui concerne le Kakuto no Bujutsu (forme réelle de la guerre) quand on le compare avec le Kaze no Ryu du Brésil et d’autres pays. Dans le cadre des études de Bugei du lignage Ogawa, on trouve les arts martiaux compris dans le Kobu-Jutsu et le Tai-Jutsu.
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Traduit littéralement comme « vieil art de la guerre » (Ko – vieux ; Bu – guerre ; Jutsu – art), ce mot a été très utilisé pour se référer aux pratiques avec armes. De fait, il y eut au cours des ans une grande confusion quant aux arts martiaux. Il est habituel, dans les arts martiaux japonais, d’utiliser des expressions de la langue natale. Et logiquement, de nombreux termes se ressemblent. Certains styles classiques de Ju-Jutsu, par exemple, appellent habituellement la pratique des armes Kobu-Jutsu, mais sans inclure la pratique de certaines armes anciennes comme le Sai, le Tonfa, le Kama, etc. Il est donc correct d’affirmer dans ce cas que, le terme « Kobu-Jutsu » est utilisé en référence aux pratiques des armes classiques comme le Jo, le Bokuto, le Tanto, etc. et employé uniquement comme « vieil art de la guerre ». De nombreux arts martiaux du Kobu-Jutsu sont pratiqués à l’Ogawa Ryu, parmi eux, le Kenjutsu, Iai-Jutsu, BattoJutso, Ju-Jutsu, Bo-Jutsu, Tanbo-Jutsu, Tanto-Jutsu, Yari-Jutsu (So-Jutsu), Naginata-Jutsu, Sai-Jutsu, Kama-Jutsu, Kusari Fundo, Nawa no Gikko, Kyu-Jutsu, pour ne citer qu’eux. « Tai-Jutsu » est un terme japonais qui désigne les arts martiaux corporels, l’art corporel. « Tai » signifie corps et « Jutsu », art. Malgré que ce soit un nom assez imprécis, qui détermine peu ses caractéristiques prédominantes, le Tai-Justu est un style de combat très ancien, qui essayait de perfectionner et de préparer les élèves pour tout type de situations dans lesquelles on n’utiliserait ni les armes ni n’importe quel autre type de protections qui ne soient le propre corps. Dans cette optique, l’art prit des dimensions très vastes du fait des innombrables et différentes situations de combat corporel. Beaucoup d’armes ont été développées pour fournir des avantages dans les combats et nous devons reconnaître qu’au fil du temps et des diverses cultures, on peut en rencontrer une immense variété poursuivant les buts les plus différents. De même, le corps
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humain a également amélioré les manières d’utiliser ses éléments structurels, la tête, le tronc et les membres poursuivant diverses finalités d’attaque et de défense. Au Japon, tout comme chez d’autres peuples guerriers, les techniques de combat sans armes devinrent si efficaces qu’elles finirent pas être étudiées et appliquées contre n’importe quel type d’adversaire, armé ou pas. L’étude des angles, des tractions, des impacts et des clés qui pouvaient être réalisés avec le propre corps et les dommages que pouvaient provoquer certaines localisations ont été exhaustivement approfondis jusqu’à ce que les arts sans armes puissent obtenir les mêmes avantages qu’un adversaire avec les armes les plus dangereuses. Il est possible de trouver, par exemple, des applications techniques sans armes contre un adversaire avec couteau (Tanto Dori) et avec épée (Shinken Shiraha Dori). Le Tai-Jutsu est essentiellement divisé en trois arts de contact corporel. La partie qui étudie la manière de saisir (immobilisations et étranglements) est le Ju-Jutsu, un art assez ancien qui descend du Kumi-Uchi (Yoroi Kumi-Uchi dans le cas où on l’utilise avec une armure), essayant d’amener les adversaires au sol et d’une grande efficacité pour le développement du binôme corps-esprit. Dans le Ju-Jutsu, du fait de l’immense quantité de techniques et d’immobilisations, on met assez bien l’accent sur le combat debout, mais avec une connotation plus liée à la saisie. Une autre partie du Tai-Jutsu est le Kenpo, un art qui traite de l’agressivité et du renforcement corporel. La philosophie du Kenpo est de chercher la naturalité du corps en rapport avec son agressivité. Cette forme de combat violente fut développée dans un but guerrier. Et pour compléter le Tai-Jutsu, nous avons l’Aïki-Ju-Jutsu, un combat très ancien, basé sur l’harmonie et l’utilisation de l’énergie intérieure appelée Ki.
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Cependant, certaines séquences caractéristiques sont utilisées à l’intérieur du Ju-Jutsu et de l’Aïki Ju-Jutsu en tant que formes de Seiteigata. Cet art est appelé Koppo-Jutsu et met l’accent sur l’attaque aux os. Un autre élément qui rend le Tai-Jutsu extrêmement efficace est l’utilisation des clés et des angles de clés, des fractures et des torsions aux articulations appelées Kansetsu no Gikku. Beaucoup de versions historiques expliquent la raison de tant de techniques consacrées aux articulations. La version la plus habituelle renvoie à l’usage originel de l’armure qui, conçue pour être souple, faisaient exclusivement des articulations les cibles d’attaque.
MAKIMONO, DOCUMENTS TRADITIONNELS Si nous analysons bien la composition d’un papier, même si le texte qu’il contient est très bon, il n’exprimera jamais véritablement le contenu programmatique existant dans la connaissance d’un professionnel. Pour les maîtres les plus traditionnels de Bugei, les dispositions sur les papiers et documents ne peuvent être aussi significatives que l’analyse des techniques et de leurs exécutions. Pourtant, il s’agit de la plus grande référence, du plus grand héritage, d’un maître à un élève en ce qui concerne la tradition de ses pensées et son origine. Anciennement, la valeur d’un apprentissage en Koryu étaient inscrite dans des documents qui s’appelaient Kaiden et les classifications associées s’étendaient aux Menkyo Kaiden, Densho, Kaidensho, Makimono, Ryusho et toutes une série d’autres. Bien qu’il existât des études établissant les différences entre chacun d’eux et leurs applications respectives, avec l’arrivée du Gendai Budo, un grand doute a surgi quant aux grades et titres qui étaient
attribués. Avec la montée des arts martiaux modernes qui utilisent le système Dan/Kyu pour indiquer les grades, les informations du passé ont été un peu oubliées et écrasées par l’ascension des nouveaux arts martiaux et leur divulgation. Le système du Kaiden est connu en Occident comme une « autorisation» de transmettre certaines connaissances. Dans les écoles les plus traditionnelles, outre le Kaiden, on remet le Makimono, un document qui contient les spécifications nécessaires de chaque Ryu et les spécifications de leur généalogie. Pendant des dizaines d’années, nombreuses furent les spécifications à travers des documents. Leurs contenus étaient très estimés du fait de la continuité de la direction d’un Ryu déterminé qui, voyant la consistance des faits, déterminait les vrais héritiers et détenteurs de la connaissance de telle école. Ishiro Shihan présenta la traduction des documents qui représentent la Société Brésilienne de Bugei en la personne de Shidoshi Jordan Augusto, Daihyosha ou représentant des techniques Ogawa en Koryu Seiteigata (formes établies par un ordre déterminé). Le Shidoshi Jordan Augusto, se référant au Makimono, affirma au cours d’une interview : « Tout document doit être considéré à peine comme le souvenir de ce que vous faites ou avez fait partie de quelque chose d’important dans votre vie. Quelque chose que vous avez bien fait. Rien de plus ». Et plus tard : « Le document ne fait pas de vous quelqu’un de spécial, bien au contraire, tout ce dont il est le symbole devient une cible. En ce qui se réfère au fait que beaucoup s’appuient sur les documents pour conquérir un espace dont ils croient avoir besoin, nous devons rappeler que nous tous, en un point déterminé de notre intérieur, sommes fragiles et petits. Le monde illusoire est là et nous participons tous de lui. Le respect doit aller de l’intérieur vers l’extérieur et non de l’extérieur vers l’intérieur ».
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Instructeur Manuel DEBOUZY Directeur Technique Départemental AJL AUDE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav CN 1er Dan Police ROS - Mail. academiejacqueslevinet11@gmail.com Tél. +33.616.63.18.64
Instructrice Christine FOULON onseillère Technique Fédérale AJL Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN. 1er Dan Canne Défense Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Alphonse MAGANA Directeur Technique Départemental AJL ALPES MARITIMES - Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN 2e Dan Canne Défense Mail- grasse.martialacademie@sfr.fr - Tél. +33.621.126.967
Jean Philippe GUERIN Directeur Technique Départemental AJL HAUTE SAVOIE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail. guerin.jp@hotmail.fr Site http://clubspkdouvaine.e-monsite.com
Instructeur Jean Michel DU PLANTIER Directeur Technique Départemental AJL HAUTE GARONNE - Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav, 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - ajl.hautegaronne@gmail.com Site http://www.klubasso.fr/ajl31
Instructeur Michel BOURE Directeur Technique Départemental AJL BOUCHES DU RHONE - Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav 2e Dan Police ROS ajl.bouchesdurhone@gmail.com Site http://ajl13.sportsregions.fr
Instructeur Nicolas BEDRIGNANS Directeur Technique Départemental AJL PYRENEES ORIENTALES Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail - b.angela@wanadoo.fr - Tél. +33.680.06.15.34
Instructeur Nicolas SOENENS Directeur Technique Régional AJL RHONE ALPES Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav - 1er Dan Police ROS - Mail - nilianas74@hotmail.fr Site http://clubspkdouvaine.e-monsite.com
Instructeur Norbert MEMBRIVES Directeur Technique Départemental AJL VAR Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - norstrop@live.fr Tél. +33.661.48.13.19
Instructeur Pascal TABAGLIO Directeur Technique Régional AJL MIDI PYRENEES Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav, 2e Dan Canne et Bâton Défense, 1er Dan Police ROS Mail - ajl.midipyrenees@gmail.com Site http://www.ajl-midipyrenees.fr
Instructeur Patrice VIGEANT Conseiller Technique Fédéral AJL - Ceinture noire 1er Dan Canne Défense, 1er Dan Bâton Défense Mail- patrice.vigeant@free.fr Site http://www.sfl-saintgeorges.fr
Instructeur Patrick GASSELIN Directeur Technique Départemental AJL HERAULT Ceinture noire 3ème Dan Self Pro Krav Mail. ajl.stclement@free.fr Tél. +33.675.61.38.99
Instructeur Pierre GATEAU Directeur Technique Régional AJL PROVENCE COTE D'AZUR Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav CN 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - pierregat@wanadoo.fr - Tél. +33.673.835.926
Chef Instructeur Thierry LECERF Directeur Technique National Adjoint AJL Ceinture noire 4e Dan Self Pro Krav CN. 1er Dan Canne Défense Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Vincent COUDE Directeur Technique Régional AJL Languedoc Roussillon - Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Francis DE HEBLES Directeur Technique AJL ECOLE HARAGEI FRANCE - Ceinture noire 6e Dan Aïkido Mail - hebles@wanadoo.fr Site - http://haragei-ryu.e-monsite.com
Instructeur Dominique QUENNEC Directeur Technique Régional AJL LORRAINE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail - dominique.quennec@wanadoo.fr Tél. +33.663.21.65.77
Tout système a des limites et quand vous passez d’un système à un autre, vous devez apprendre un autre art martial et c’est ce que le Kapap essaye d’éviter. Le Kapap, combat face à face, c’est ça, un pont entre systèmes. Son fondateur fit sienne une expression dont le concept était utilisé par d’autres styles d'arts martiaux traditionnels : « Ne portez pas une arme, soyez vous-même l'arme. » Si votre pensée, votre esprit et votre corps sont l'arme, vous serez une arme qui sera tout aussi efficace lorsque vous porterez une arme. Ce DVD de l’Avi Nardia Academy traite de la connexion entre la « vielle école » d’arts martiaux et le CQB (Close Quarters Battle) moderne. L’expérience de Nardia en tant que commandant à l’IDF (Israel Defense Forces) et entraîneur officiel de la principale unité anti-terroriste israélienne lui a appris que cultiver la pensée et l’esprit du guerrier devait être prioritaire sur le simple entraînement physique. Dans cette vidéo, nous étudierons entre autres, la sécurité avec les armes et les parallélismes convaincants entre l’Iaido et le maniement correct d’une arme à feu. Les armes à feu sont les éléments les plus récents de l’armement individuel, mais elles n’échappent pas à la sagesse et à la logique de la vieille école. Nous verrons également des exercices d’entraînement adaptés du BJJ, des exercices de désarmement et de préparation intelligente du corps avec des explications quant aux bénéfices et les précautions à prendre. Un DVD éducatif, inspirateur et révélateur, recommandé aux pratiquants de tous les styles, anciens et modernes. HYPERLINK "mailto : davidgramage@gmail.com" davidgramage@gmail.com
REF.: • KAPAP8
Tai Chi
L’épée droite dans le style Tai Chi Chuan
Grands Maîtres « L’épée droite, du fait de sa polyvalence, est aussi la plus utilisée par d’autres styles externes de Kung-Fu comme le Hung Gar, le Choy Lee Fut, le Tsui Pa Hisien, le Bak Hoi Pai, le Shaolin Chuan et d’autres. »
Lors de conversations sur le Tai Chi, il m’arrive souvent de rencontrer chez les gens une certaine stupeur quand on parle d’armes telles que le bâton, la lance, la hallebarde ou l’éventail. Pour beaucoup, il est difficile d’associer ces armes avec l’actuel Tai Chi Chuan. Au cours de mon long chemin d’étude et de pratique des styles internes de Kung-fu, j’ai toujours trouvé les instruments pour compléter l’exercice avec les mains nues. Le Tai Chi a également contribué à enrichir mon expérience des armes traditionnelles. J’y ai découvert un monde très attirant et très vaste. Je sens maintenant qu’il est de mon devoir de transmettr e ces trésors de l’art, un art martial aujourd’hui presque méconnu, même pour les pratiquants les plus passionnés du style. Dans mon école, le programme des armes de Tai Chi prévoit, après l’étude de l’épée droite, celle du sabre, du bâton long, de la lance et de l’éventail.
U
ne histoire de 4000 ans met en évidence le vaste secteur des armes traditionnelles chinoises qui s’est développé en même temps que l’histoire du Kung-Fu à mains nues. Il est probable qu’au cours de l’Antiquité, l’emploi d’armes rudimentaires ait représenté un progrès pour les techniques de combat et l’escrime de bras et de jambes. Dans les vieux romans classiques chinois, on trouve souvent des épisodes de combat et presque toujours une référence aux armes. Le Mo Hay ou Pin Hay représente le vaste secteur des armes traditionnelles chinoises. Il peut être subdivisé en deux grands secteurs : les armes Yin et les armes Yang. Au Pin Hei Yin appartiennent les armes peu orthodoxes, autrement dit les outils destinés originellement à d’autres objectifs. Les paysans et les pêcheurs surtout, mais aussi souvent les moines et les ermites, adaptèrent
Grands Maîtres « Il est probable qu’au cours de l’Antiquité, l’emploi d’armes rudimentaires ait représenté un progrès pour les techniques de combat et l’escrime de bras et de jambes. »
Grands Maîtres
leurs ustensiles ou outils de travail pour en faire des armes occasionnelles pour se défendre : bâtons, râteaux, haches, rames, cordes, bâtons dénudés de deux sections ou plus pour frapper le riz et d’autres encore tels que bancs, pipes, chaînes, éventails, cannes, fouets, etc. Avec le temps et grâce au travail de nombreux maîtres, l’utilisation de ces outils suivant des objectifs martiaux se développa et se perfectionna de plus en plus. Les Pin Hei Yang sont les armes proprement dites, autrement dit celles qui furent conçues comme des armes dès le départ. On les considérait comme les armes du guerrier. Anciennement, seule la classe dominante, les aristocrates, les soldats et la police pouvaient porter des vraies armes, qui étaient interdites au peuple. Parmi elles, nous trouvons toutes sortes d’épées, de hallebardes, de lances, de couteaux et bien qu’autres encore. Les différents styles de Kung-fu, au cours de leur évolution, incorporèrent dans leurs programmes l’usage d’une ou de plusieurs armes, créant de nouvelles possibilités techniques, de nouvelles applications et de nouvelles symboliques. Le maniement dans un style d’une arme spécifique naît initialement et dans la plupart des cas d’une nécessité martiale primaire. Là où la technique à main nue n’arrive pas ou est inefficace, une arme habilement manœuvrée peut arriver.
Tai Chi
« Les différents styles de Kung-Fu, au cours de leur évolution, incorporèrent dans leurs programmes l’usage d’une ou de plusieurs armes, créant de nouvelles possibilités techniques, de nouvelles applications et de nouvelles symboliques. »
L’usage d’une arme apporte également au pratiquant des habiletés qu’il ne pourrait atteindre autrement. Le niveau technique du pratiquant progresse quant à la puissance physique, la coordination, la précision, la conscience de la trajectoire et la conscience de la propre énergie. Dans le style Tai Chi Chuan, l’emploi des armes naît également dans ce but. Étant un style très raffiné, les armes qui le complètent et le représentent sont également raffinées. Les armes nobles dans leur forme et leur mouvement, l’épée droite, le sabre, le bâton, la lance et l’éventail, sont dès lors les plus importantes. Anciennement, aucun aristocrate ou seigneur n’aurait jamais combattu seulement avec les pieds et les poings. Avec le temps, certaines de ces armes ont été oubliées par les pratiquants actuels de Tai Chi. Les programmes techniques modernes se sont en effet habitués à la grande transformation que le style a vécue le siècle dernier, perdant une grande partie de son aspect martial pour ne devenir qu’un simple exercice de souplesse.
« Avec le temps, certaines de ces armes ont été oubliées par les pratiquants actuels de Tai Chi. »
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Nous ne devons pas oublier que l’histoire de cette méthode a traversé plusieurs siècles en tant qu’art martial pur, avec ses héros et ses champions qui ont reçu le nom de « maîtres invincibles ». Aujourd’hui, l’épée droite et le sabre sont les deux armes les plus utilisées par la plupart des pratiquants de Tai Chi. Mais malheureusement, comme cela se passa avec la technique à mains nues, ces instruments font également l’objet d’une interprétation erronée qui fausse leur application et leur sens historique. L’épée droite, du fait de sa polyvalence, est aussi la plus utilisée par d’autres styles externes de Kung-Fu comme le Hung Gar, le Choy Lee Fut, le Tsui Pa Hisien, le Bak Hoi Pai, le Shaolin Chuan et d’autres. Les styles internes « Nei Chia », le Tai Chi Chuan, le Pa Kua, le Hisin I, le Li Ho, le Wu Tang et d’autres, utilisent l’épée droite pour pouvoir interpréter pleinement leurs principes et caractéristiques techniques.
Tai Chi Au VIIe siècle, période de la dynastie Tang, on trouve des personnages particulièrement habiles dans le maniement de cette arme, comme le célèbre poète Li Po. Au cours de la plus récente dynastie Ming, surtout dans la région des célèbres montagnes du Wu Tang Shan, naquirent et se développèrent de nombreux styles de Kung-Fu et l’épée droite en particulier trouva là de nombreux pratiquants redoutés et respectés pour leur habileté. Certains spadassins de l’époque sont devenus légendaires, parmi eux : Wang Chen Ming, Wang Tzun Jeh, Il Mo Lan (le célèbre spadassin manchot) et d’autres encore. Cette arme est également souvent représentée dans les figures mythologiques. Un important personnage est Lu Tung Pin, l’un des Huit Immortels qui combat et porte toujours sur lui l’épée droite à deux tranchants. Dans les peintures, le mythique « Kwan Kun », avec son inséparable hallebarde, sacrifié par le peuple, est accompagné de son fils « Kwan Pin » armé de l’épée droite. L’origine de l’épée droite semble remonter à la période de la dynastie Shang, entre le premier et le deuxième millénaire avant J.-C. Depuis, cette arme a toujours été considérée comme une arme noble et dès lors un privilège de la classe dominante. Les officiers utilisaient l’épée droite appelée Jen, tandis que les simples soldats utilisaient le sabre appelé Dan Dao. Les seigneurs et parfois également les femmes d’une certaine classe sociale ne dédaignaient pas l’usage de cette arme. Anciennement, les aristocrates faisaient forger les épées dans des alliages précieux et elles étaient très souvent ornées de pierres précieuses (on utilisait beaucoup le jade). On
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« Les officiers utilisaient l’épée droite appelée Jen, tandis que les simples soldats utilisaient le sabre appelé DAN DAO. »
pouvait trouver, gravés sur la lame, la poignée ou le fourreau, d’anciens symboles (dragons, phénix, lions, etc.), des images légendaires, des scènes de guerre ou simplement le nom du spadassin ou de l’école à laquelle il appartenait. L’image et la forme symétrique, droite, pointue, élégante et en même temps martiale, représentaient symboliquement comment devrait être la volonté et l’esprit du pratiquant. L’arme est composée d’une poignée que l’on peut saisir à une ou deux mains, avec le bout généralement renforcé pour pouvoir être utilisée au combat. La main est généralement protégée par deux pointes retournées à côté de la lame. La lame, relativement fine et symétrique, est à double tranchant et pointue. On trouve souvent au bout de la poignée une finition qui souligne et accompagne les mouvements. Cette finition est utilisée aujourd’hui pour embellir, mais elle servait anciennement à distraire l’adversaire pendant le combat. Le fourreau, mis en valeur par des décorations ou un travail du cuir est utilisé aussi bien pour frapper que pour parer. Le double tranchant de la lame permet beaucoup d’usages : fentes, coups de hache, attaques circulaires, tandis que
« Le fourreau, mis en valeur par des décorations ou un travail du cuir est utilisé aussi bien pour frapper que pour parer. »
Tai Chi l’extrémité pointue est particulièrement efficace dans les attaques directes, les coups d’estoc ou en distance longue. Dans le style Tai Chi Chuan, pendant l’action, l’arme s’empoigne normalement avec la main droite. En revanche, au repos, on la saisit avec la main gauche qui l’empoigne à l’envers, avec le pouce et l’index vers le bas et les trois autres doigts pliés sur la poignée. La lame est appuyée verticalement à l’extérieur du bras, elle passe contre l’épaule et arrive à hauteur de l’oreille. Nous devons considérer que, suivant le maître et l’école pratiquée, les dimensions de l’épée peuvent varier. Par exemple, nous trouvons certains Jen de seulement 70 cm de long et d’autres qui atteignent un mètre et demi. La mesure la plus utilisée cependant approche le mètre. La souplesse ou la raideur de la lame dépend du métal utilisé. Aujourd’hui, on a tendance à utiliser des alliages composés caractérisés par leur légèreté et leur souplesse, mais qui rendent souvent le mouvement moins précis et moins efficace. La main qui n’empoigne pas l’arme joue un rôle particulier appelé Hui Ming Shou ou Hisien Ching Lu, « la main qui indique la voie », ou « la main de l’immortel ». L’index et le majeur sont alignés avec le dos de la main, les deux autres doigts sont pliés et le pouce les serre sous la paume. La position Hui Ming Shou accompagne toutes les techniques de l’épée. Les deux doigts tendus indiquent et dirigent les mouvements de l’arme, canalisant le flux d’énergie. Le Chi circule dans les doigts (canaux de deux méridiens importants de la médecine
Grands Maîtres « Très souvent, dans les arts martiaux, on compare l’emploi de l’épée et l’utilisation du pinceau. »
traditionnelle chinoise) et distribue l’énergie à la lame ou au poignet qui la tient. Parfois, le Hui Ming Shou capte l’énergie de l’extérieur pour la transmettre directement à l’arme, utilisant les bras et le corps comme un pont. De cette manière, le Hui Ming Shou devient un type d’épée virtuelle qui accompagne et consolide l’épée matérielle (on raconte que le secret et l’esprit de cette épée sont cachés dans le Hui Ming Shou). Une autre caractéristique c’est l’universalité de sa symbolique. De fait, on la retrouve dans de nombreuses images sacrées de nombreuses religions et cultures. Très souvent, dans les arts martiaux, on compare l’emploi de l’épée et l’utilisation du pinceau. Un peintre qui observe le maniement de cette épée peut retrouver les gestes qu’il fait habituellement avec un pinceau. L’épée et le pinceau se déplacent dans l’eau et sur la toile. Les mouvements circulaires enveloppent, créent l’espace et appellent à nouveau l’énergie… Les mouvements directs concentrent l’attention, focalisent l’énergie et vivifient le Yang à travers l’action. Utilisée dans le style Tai Chi Chuan, l’épée droite exprime toute son élégance : les mouvements parfois lents et harmonieux, parfois fluides et rapides donnent rythme à la forme. L’alternance des trajectoires circulaires et rectilignes, associée au mouvement classique de charge et décharge du poids, typique du Tai Chi, nous rappelle l’union des deux principes fondamentaux. Le Yin et le Yang, qui à travers leurs transformations, régulent tous les processus vitaux.
Shaolin
Chiang Mai, Thaïlande, 22 janvier 2015 Interview : Shifu Bruno Tombolato, Shaolinspain.com
Il y a quelques années, j’ai eu le plaisir de rencontrer Shi Yang. Il fut le père d’une génération glorieuse qui fit redécouvrir la tradition Shaolin au monde, une époque de renouvellement où il joua le rôle qui lui correspondit et pour lequel il fut certainement bien formé. Une tâche qui ne fut pas facile, avec ses ombres et ses tracas. Mais Yang est un moine guerrier, un homme du Chan (Zen) et, malgré tous les compliments mondains, la célébrité et la popularité, malgré ses difficultés avec l’establishment, les persécutions et les injustices de tout genre, de sa bouche, jamais, jamais, n’est sorti une plainte. De fait, toutes les informations que j’ai pu recevoir à ce sujet ne sont jamais venues directement de lui. Avec une élégance extraordinaire, il est passé au-dessus de tout cela, concentré sur son propre cheminement, sur son idée d’un héritage, d’une voie d’amélioration, sur la certitude d’aimer ce qu’il a reçu avant toute autre considération.
L’esprit du Shaolin éternel
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Grands Maîtres Le Maître que j’ai rencontré l’homme que j’ai appris à estimer, est simple, sensitif et extrêmement sensible, mais il a, dans les yeux, une ardeur intérieure qui jaillit inopinément pour ceux qui sont capables de la percevoir. Pourtant, quand il se sent vraiment vraiment à l’aise, il transmet plutôt la sensation d’un enfant qui joue avec vous, un enfant que vous voulez protéger et embrasser. Il a plein de vie et d’énergie et un mélange de candeur et de force intérieure qui le rend différent et extraordinaire. Au fil des ans, la sympathie s’est transformée en amitié. Mais dès le premier moment, elle a surgi spontanément, possédée par quelque chose de durable et d’intemporel. Ce n’est pas la première fois que quelqu’un nous met en relation téléphonique, rien que pour que nous entendions nos voix, dans une répétition absur de et affectueuse des noms (il parle chinois et pas moi). Au-delà de cette anecdote, Shi Yang a une connaissance approfondie du Shaolin Kung Fu et est considéré comme la plus grande autorité en la matière. Il est tellement menu que, quand il se met à montrer son Kung Fu, sa force, sa souplesse et sa fer meté surpr ennent toujours.
Grands Maîtres Peu partisan cependant de ces manifestations, il y a déjà plusieurs années que De Yang s’est posé en maître spirituel, plutôt qu’en maître martial. Dans son cas, cependant, ce ne sera jamais complètement un divorce parce le Shaolin Kung Fu est pr ofondément imprégné de religiosité, et vice versa, du moins dans la perception personnelle qui émane de ce maître. Aujourd’hui, nous vous offrons en couverture une interview exceptionnelle, parce que toute une nouvelle génération de lecteurs devrait le connaître. Ils apprendront ainsi certainement à l’aimer, comme beaucoup d’entre nous. Alfredo Tucci
« C’est là, dans le Temple, qu’il rencontra son maître Shi Su Xi, l’un des rares moines survivants à la Révolution culturelle, qu’il accompagna jusqu’à ses derniers jours. »
Grands Maîtres Interview du Grand Maître Shi De Yang e Grand Maître Shi De Yang est originaire d’un village appelé Taikang, situé dans la province du Henan, en Chine, à quelques heures de route du Temple Shaolin. Toute sa famille vit là et le maître leur rend souvent visite. D’après ce que l’on raconte, sa passion pour les arts martiaux a commencé très petit, mais ce n’est qu’à l’adolescence, qu’il décida volontairement de se rendre aux terres sacrées du Temple de Shaolin. C’est là, dans le Temple, qu’il rencontra son maître Shi Su Xi, l’un des rares moines survivants à la Révolution culturelle, qu’il accompagna jusqu’à ses derniers jours. Shi Su Xi était l’un des moines les plus respectés de Shaolin et le maître de la plupart des moines de la génération « De » et « Xing » du Temple de Shaolin. Il a consacré plus de 70 ans à la protection et à la propagation de la tradition de Shaolin.
L
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« Une forme de Wushu ressemble à un collier de perles, où les mouvements sont les perles liées par un fil. Il y a des mouvements de combat, entrelacés, de transition et de défense. »
Grands Maîtres Shi De Yang est un moine de la 31e génération de Shaolin et est aujourd’hui l’un des principaux représentants de la culture traditionnelle de Shaolin dans le monde. Il appartient à la porte sud du monastère de Shaolin ou Nanyuan, l’une des deux branches qui ont survécu à fil des ans. Le maître a voyagé un peu partout dans le monde et a enseigné le Shaolin Kung-Fu à d’innombrables personnes de différentes cultures et nationalités.
Certains des pays visités sont l’Italie, l’Angleterre, la Hongrie, l’Argentine, l’Uruguay, le Mexique, le Canada, l’Espagne, entre autres, devenant ainsi le plus haut représentant de la culture de Shaolin dans le monde entier. El maître De Yang est un expert en Shaolin Kung Fu traditionnel, ce qui l’a catapulté au sommet des maîtres les plus célèbres et les plus respectés en Chine et dans le monde. Il est spécialisé dans les Da Hong Quan, Xiao
Hong Quan, Luo Han Guan, Shaolin Gun, Shaolin Jian, entre autres styles de Boxe Shaolin. Shi De Yang dirige actuellement son école Wuseng Houbeidui située à Deng Feng, dans la province de Henan, à seulement deux kilomètres du Temple de Shaolin. Au cours des 10 dernières années tous les amateurs d’arts martiaux ont pu profiter de ses plus de 200 DVD et de près de 50 livres publiés.
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« El maître De Yang est un expert en Shaolin Kung Fu traditionnel, ce qui l’a catapulté au sommet des maîtres les plus célèbres et les plus respectés en Chine et dans le monde. »
Shaolin Indiscutablement, un excellent travail de préservation de la culture et du Kung Fu traditionnel de Shaolin. « Le Shaolin Kung Fu aide les gens à avoir un état d’esprit plus positif et plus sain, ils peuvent ainsi influencer leurs amis ou leur famille, leur apporter de la joie, semer des graines de bonté à tout le monde autour d’eux et apporter l’harmonie à la société. » Shi De Yang
L’interview Alfredo Tucci : Tout d’abord merci pour l’interview, nous savons que vous êtes toujours très occupé. Cela fait des années que vous voyagez en dehors de la Chine pour faire connaître la culture de Shaolin , en quelle année avez-vous commencé à voyager et pourquoi ? Shi De Yang : De rien et merci pour l’interview. Je me souviens que j’ai commencé à voyager à l’étranger en 1993, j’ai été d’abord en Italie, puis je suis retourné en Chine pour aller à Xiamen et plus tard je suis allé à l’île de Taiwan. Ma plus grande impression c’est quand, au cours d’un même mois, j’ai voyagé en voiture, en train, en bateau et en avion. Ce fut une expérience très amusante. A.T. : Jusqu’à ce jour, dans combien de pays avez-vous été ?
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Grands Maîtres S.D.Y. : Je ne les ai pas compté exactement. Depuis 1993, à l’exception de deux années où je n’ai pas voyagé hors de Chine, chaque année, j’ai été invité dans différents pays, au moins un et maximum six ou sept en un seul voyage. Je visite souvent des pays différents et je fais deux à trois voyages par an. A.T. : Connaître différentes cultures vous a certainement enrichi à plusieurs niveaux. Que vous ont apporté de telles expériences ? S.D.Y. : Je n’ai pas tiré des conclusions de mes voyages, parce que chaque culture a sa splendeur et chaque histoire sa beauté. Avec mon expérience, je sens qu’on a besoin d’améliorer la communication dans ce monde de manière à que nous puissions apprendre les uns des autres et faire place à une société plus intégrée. A.T. : Comment voyezvous la demande croissante du Shaolin Kung Fu dans le monde ? S.D.Y. : Au cours des dernières années, nous avons assisté à une demande croissante du Shaolin Kung Fu (少林 功 夫 ). Je ne pense pas que nous ayons besoin de plus d’explications : tout le monde veut avoir un corps sain et atteindre en même temps un développement spirituel. C’est c o m m e profiter d’un bon repas, le Shaolin Kung Fu est le plat gastronomique de notre esprit, et donc de plus en plus de gens veulent le connaître et s’y passionne.
« Au cours des dernières années, nous avons assisté à une demande croissante du Shaolin Kung Fu. Je ne pense pas que nous ayons besoin de plus d’explications : tout le monde veut avoir un corps sain et atteindre en même temps un développement spirituel. »
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Shaolin « Shi De Yang dirige actuellement son école Wuseng Houbeidui située à Deng Feng, dans la province de Henan, à seulement deux kilomètres du Temple de Shaolin. »
Grands Maîtres A.T. : Pourquoi pensez-vous que c’est comme ça ? S.D.Y. : C’est un phénomène qui montre que le Shaolin Kung Fu est un trésor. Il y a un proverbe chinois qui dit : « Si c’est de l’or, ça brille partout » (zhen jin fang zai na li dou hui fang guang 真 金 放在 哪里 都会 放光 的). Avant tout, pratiquer le Shaolin Kung Fu augmente l’énergie positive (zheng neng liang 正 能量). Toutefois, s’il n’est pas pratiqué de manière adéquate, il peut nuire à la fois notre corps et à notre esprit (esprit, xin ling 心灵). Il faut connaître les avantages du Shaolin Kung Fu pour que plus de gens veuillent le pratiquer. A.T. : Le Chan est un outil très puissant pour aujourd’hui, mais beaucoup de gens en Occident ne savent pas clairement ce que c’est, comment le pratiquer et comment l’approcher. Un conseil ?
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Shaolin S.D.Y. : Si c’est le Chan (禅), il se trouve dans notre vie quotidienne. En outre, nous savons tous que c’est un outil très puissant, alors pourquoi ne le cherchons-nous pas dans notre vie quotidienne. Nous disons que marcher, s’asseoir, se coucher, manger, s’habiller, ordonner, travailler, apprendre, etc., tout cela est Chan. Si on le perçoit avec bienveillance, d’abord il améliore la discipline spirituelle et deuxièmement, il fournit des valeurs à la société. À cela, il faut ajouter la méditation. La combinaison du mouvement et du repos augmentera la vitesse de perception du Chan. A.T. : En d’autres interviews, vous nous avez mentionné que, normalement dans le Temple Shaolin, les moines ont des tâches différentes, de sorte qu’ils ont peu de temps pour pratiquer le Kung Fu, à quel moment de la journée s’entraînent-ils habituellement ? Ou y a-t-il un groupe spécial pour pratiquer le Kung Fu ? S.D.Y. : Le Shaolin Kung Fu est un entraînement, pour cela, les moines qui entrent ont besoin d’un tuteur, d’un Shifu (师父), pour les guider. Évidemment, ils doivent effectuer les tâches élémentaires d’entretien du Temple. D’autre part, pour les moines d’un âge plus avancé, en plus de l’étude du bouddhisme et du travail du Chan, l’entraînement du Kung-fu vise à améliorer la pratique du Chan. A.T. : Une personne qui s’intéresse à la culture de Shaolin, par où doit-elle commencer ? Quelles sont les étapes ? S.D.Y. : Les passionnés d’arts martiaux qui découvrent le Shaolin Kung Fu doivent commencer par les bases : coups de pied - ti tui (踢腿), étirements - ya tui (压腿), ba jing (拔 筋). Il est indispensable de suivre les instructions et les orientations fixées par le Shifu. A.T. : Beaucoup de pratiquants de Shaolin Kung Fu traditionnel s’interrogent sur la façon de pratiquer le Shaolin Kung Fu, pourriezvous nous donner quelques conseils.
« Le maître a voyagé un peu partout dans le monde et a enseigné le Shaolin Kung-Fu à d’innombrables personnes de différentes cultures et nationalités. »
« Shi De Yang est un moine de la 31e génération de Shaolin et est aujourd’hui l’un des principaux représentants de la culture traditionnelle de Shaolin dans le monde. »
S.D.Y. : Il n’y a aucune méthode particulière pour la pratique du Shaolin Kung Fu traditionnel, simplement éliminer les humeurs irritables et l’idée de devenir célèbre du jour au lendemain. Nous devons garder les pieds sur terre, pour que chaque pas se fasse sur la terre ferme pour ne pas perdre l’équilibre, et on y arrive avec beaucoup de sueur et de sacrifices. A.T. : Nous vous avons vu, dans plusieurs démonstrations, faire la forme Da Hong Quan et nous savons que c’est votre favorite, pourriez-vous nous raconter brièvement son origine, ses caractéristiques ? S.D.Y. : Bien sûr, Da Hong Quan (大 洪拳), comme d’autres formes, a de nombreuses versions. Pour mieux comprendre cela, nous pouvons la comparer à un cours de langue, chaque élève peut avoir sa propre interprétation des explications de l’enseignant. Da Hong Quan est une forme explosive et rapide, mais fluide comme le flux d’une rivière. Elle a un rythme très marqué, avec des hauts et des bas, mais harmonieux. Tout cela est le résultat de la persévérance : un entraînement intense est la base du Shaolin Kung Fu. A.T. : Croyez-vous que les techniques des formes peuvent être appliquées au combat réel ? S.D.Y. : Une forme de Wushu ressemble à un collier de perles, où les mouvements sont les perles liées par un fil. Il y a des mouvements de combat, entrelacés, de transition et de défense. Néanmoins, le Shaolin Kung Fu donne la priorité à l’apprentissage des mouvements de défense.
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« Il n’y a aucune méthode particulière pour la pratique du Shaolin Kung Fu traditionnel, simplement éliminer les humeurs irritables et l’idée de devenir célèbre du jour au lendemain. Nous devons garder les pieds sur terre, pour que chaque pas se fasse sur la terre ferme pour ne pas perdre l’équilibre, et on y arrive avec beaucoup de sueur et de sacrifices. »
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Grands Maîtres A.T. : Nous avons récemment vu un DVD avec une démonstration de la forme Qi Xing Quan et elle semble très différente de ce que l’on pratique habituellement. Quelle différence y a-t-il ? S.D.Y. : Dans la société, de nombreux artistes martiaux filmèrent des tutoriels de Qi Xing Quan (七星 拳), on en a donc de nombreuses versions. Celle que nous avons enregistrée cette fois est la forme qui a été héritée du Temple Shaolin. Les Taolu (套路) Shaolin ne sont pas très différents, diffèrent simplement dans certaines positions et mouvements. A.T. : Quels autres DVD avez-vous enregistré au cours des dernières années ? S.D.Y. : Les der niers tutoriels comprennent les formes traditionnelles
de Shaolin de Duilian (对 练) et du bâton (棍术). L’un d’eux est le résultat de ma propre expérience et de mon entraînement, j’espère qu’il vous plaira. A.T. : Nous savons que récemment vous avez été en Argentine, en Uruguay, en Bolivie et en Équateur et que là, ils ont créé une association pour la diffusion de la culture de Shaolin. Dites-nous de quoi il s’agit et ce qui a attiré le plus votre attention dans ces pays. S.D.Y. : Oui, comme vous avez dit, je suis allé visiter quatre pays en Amérique du Sud pendant un mois. De cette
expérience, je garde les meilleurs souvenirs, ce que l’on n’obtient que lorsque l’on vit les choses personnellement. Je me souviens d’un garçon de Bolivie de deux ans et trois mois qui, en plus de prononcer en chinois, était capable d’une grande discipline dans son entraînement. Ce fut un plaisir de voir comment il apprenait petit à petit. Dans un hameau en Équateur, le chef fêtait ses 60 ans, mais sa pratique du Chan surprit tous ceux qui étaient présents. Encore une fois, j’ai beaucoup appris de mes voyages. A.T. : Quels sont vos projets pour cette année 2015 ? S.D.Y. : Les pays hôtes seront chargés
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de réaliser le plan de 2015, ainsi tous ceux qui veulent me rencontrer pourront consulter mon itinéraire sur Internet. C’est un honneur pour moi d’être invité par différents pays afin de rencontrer et de m’entraîner avec tous les passionnés de la culture de Shaolin, c’est aussi un plaisir de le faire. A.T. : Un message pour les lecteurs ? S.D.Y. : Je leur souhaite beaucoup de succès dans leur entraînement du Shaolin Kung Fu, qu’ils augmentent leur discipline dans les arts martiaux et apportent cette énergie positive à tous ceux qui les entourent pour créer une harmonie dans le monde. Amituofo !
Kyusho
Dans l’ancien Bubishi, il y a deux méthodes de combat au corps à corps abondamment discutées et représentées : la méthode du Tigre du changement corporel et la méthode de la Grue du changement corporel. Ces deux méthodes (délibérément non appelées styles) utilisent la dynamique du « changement corporel » qui donnent certaines aptitudes physiques et une acuité mentale tout en développant un esprit spécialisé ou une approche tactique. On observe des changements réels dans la fonctionnalité neurologique du corps ainsi que dans les accès mentaux et la programmation neuronale croisée. Ce sont des changements physiologiques plus profonds, pas la chemise de fer plus rudimentaire ou des changements de type renforcement du corps (oui, cela fait partie du concept global de « changement corporel », mais de nouveau, les niveaux de base et pas le plein potentiel de changement).
Le triomphe du tigre Quel triomphe ? Un autre changement corporel plus avancé mais typique et rudimentaire qui se produit par l’entraînement de l’une ou l’autre de ces méthodes, ce sont des réponses fonctionnelles automatiques du pratiquant sur une base structurelle. C’est là que les muscles deviennent plus forts et plus rapides, tout en développant de nouveaux circuits neuronaux pour augmenter une réponse plus automatique ou une réponse réflexe sans pensée consciente. Encore une fois, cela se fait dans tous les arts martiaux, mais pas les changements physiologiques plus profonds que ces méthodes spéciales engendrent. Celles-ci sont appelées « méthodes » (et pas style) car il s’agissait de moyens et d’approches qui ne se contentaient pas d’exercer une forme physique de techniques compilées, mais étaient plutôt une façon de recâbler complètement et de changer l’ensemble du corps. Ce sont également des méthodes d’utilisation des points vitaux de l’adversaire avec de bien meilleurs résultats basés sur la neuro-fonctionnalité et la physiologie. Chacun utilise une approche distincte. La Grue transmet aux pratiquants la capacité de modifier son propre corps et le Tigre engendre un changement corporel chez l’adversaire. À première vue, on croirait que c’est la même chose, mais il y a une distinction importante, le Tigre fait en réalité les deux ! Maintenant, en soi, l’une ne doit pas nécessairement être meilleure que
l’autre… car ceci est complètement entre les mains du pratiquant et dans la manière dont il développe chaque méthode ou dans sa capacité à les utiliser correctement. Toutefois, la plus grande possibilité, probabilité et capacité de tous se trouve dans la maîtrise du Tigre (ou de ses griffes, si vous préférez). Pouvoir améliorer votre propre fonctionnalité et potentiel tout en affaiblissant l’adversaire est un avantage distinct… nous ne parlons pas seulement de frapper une cible plus faible de l’adversaire, mais d’affaiblir fondamentalement sa structure physiologique pour rendre toutes les cibles sensiblement plus faibles. Dans les précédentes présentations du Kyusho, nous avons montré comment l’équilibre de l’individu pouvait créer une faiblesse ou une force dans le corps ou par rapport à sa capacité à résister aux coups. C’est également valable et utilisé dans les deux méthodes du Tigre et de la Grue, mais ces changements physiologiques sont encore plus profonds. C’est pourquoi ces deux méthodes ont été vénérées ci-dessus plus que toutes les autres depuis des siècles ; c’est notre dépendance moderne des machines, des produits chimiques et des mesures qui a obscurci cette connaissance de nous depuis si longtemps.
Alors, qui gagnerait dans un combat ? Encore une fois cela dépend des compétences acquises par les
pratiquants dans chaque méthode, mais pensez à ceci : À notre époque moderne, nous avons vu l’avènement des MMA, où à l’origine, de nombreux combattants de diverses disciplines combattaient en utilisant ces méthodes. Cela attira vivement l’attention de nombreux artistes martiaux, et si le Tigre (grappler) dominait la Grue (striker), il y avait peu de chance de victoire pour la Grue. Ce qui était également évident, c’est qu’avant que les gens ne commencent l’entraînement croisé, le frappeur était pratiquement perdu lorsque le grappler esquivait les coups, mais le grappler pouvait facilement adopter les deux méthodes depuis les deux distances. L’observation ci-dessus n’est pas la base des informations Kyusho sur le changement corporel que nous vous annonçons dans cet article, mais elle aide à définir et expliquer l’idéologie qu’il y a derrière. Ce sont deux hautes compétences, mais complètement oubliées avec le temps. Nous avons pourtant trouvé cette information profondément enfouie dans plusieurs textes et dans des parchemins anciens qui ont exigé plus de 10 ans pour être déchiffrés, une recherche, une recherche croisée avec des appareils et des connaissances médicales et scientifiques et encore des tests sur le terrain. Ce qui a eu et aura de profondes implications pour les arts martiaux (en particulier le Karaté Kata) ainsi que pour tous les sports professionnels et amateurs, leurs entraîneurs et les pratiquants de santé holistique dans le monde.
Quand nous considérons le Bubishi, nous devons comprendre que l’homme avait une compréhension plus intense et naturelle de la condition humaine, basée sur l’expérience et l’observation. Dans les temps modernes, nous avons développé des dispositifs mécaniques très sophistiqués pour regarder à l’intérieur, mais nous avons perdu notre connexion humaine. Quand vous revenez à la loi naturelle de l’expérience et de l’observation, les informations du moment commencent à se révéler. On ne tente pas de repenser l’humain, de le tester avec des dispositifs artificiels, on l’écoute, on l’enregistre et on le perfectionne par des voies naturelles. C’est ce que nous devons faire si nous voulons vraiment comprendre les ramifications profondes dans ces type de documents et dans les arts martiaux euxmêmes.
D’autres applications ? Pour comprendre ce concept un peu plus, regardons les sports professionnels (certains d’entre eux), le football américain et autre, la boxe, le hockey, la conduite de voiture de course, la natation, la gymnastique… et tout le reste, il y a de grands athlètes et il y a les athlètes
« Quand nous considérons le Bubishi, nous devons comprendre que l’homme avait une compréhension plus intense et naturelle de la condition humaine, basée sur l’expérience et l’observation. »
d’élite. L'élite possède cet incroyable attribut naturellement et c’est pourquoi ils sont plus rapides, plus forts, plus agiles, etc., mais en plus, ils ont débloqué tout leur potentiel humain ! Le sport exsude de tous leurs pores et ils se meuvent comme aucun autre dans ce sport. C’est un talent naturel, mais encore une fois, il peut être appris et enseigné car tout est une question de reprogrammation neurale et nous avons découvert que c’était là l’essence et la manière de manipuler certains aspects. Pour l’artiste martial cela peut être incorporé dans les formes, les techniques, les échauffements, même le combat auquel ils doivent toujours conduire, et unir cela à des capacités de ciblage améliorées (pour les cibles de Kyusho, ces structures anatomiques plus faibles qui maintiennent le fonctionnement du corps, l’équilibre et même la conscience) à partir d’une vitesse et d’une dextérité accrue. Cette information affecte les performances du corps humain, ainsi que les moyens de corriger les disfonctionnements qui se produisent au cours de la vie. Si nous pouvons vous aider à améliorer vos actions physiques et votre fonctionnalité physiologique, cela augmentera la santé et la longévité du pratiquant également.
Si vous pouvez effectivement changer le corps (comme avec les compétences de la Grue) pour acquérir une plus grande puissance et capacité neurologique, vous pourrez obtenir un plus grand effet sur un adversaire. C’est une compétence précieuse et fantastique au-delà de l’art martial. Toutefois, si vous pouvez faire cela en réalisant le changement corporel (comme avec la compétence du Tigre), vous pourrez provoquer une plus grande faiblesse neurologique à l’adversaire tout en acquérant vous-même une plus grande capacité neurologique… Ainsi le Tigre triomphe sur tout.
Silat
PUKULAN (« FRAPPE ») EN SILAT Dans mon dernier article, j’ai donné un aperçu de l’ensemble du programme du Satria Fighting Arts Pencak Silat afin que vous puissiez mieux comprendre l’ensemble. Dans cet article, nous allons couvrir les principes fondamentaux de la frappe, une partie très importante de tout le Silat et des arts de combat du Sud-Est asiatique. « Pukulan » est un mot qui signifie « frappe » et le premier aspect de toute frappe, c’est de clarifier quelles sont les parties du corps doivent être utilisés. Tous les systèmes de Silat traditionnels sont basés sur le Pukulan, mais ils n’utilisent pas tous les mêmes parties du corps. Les Asiatiques du Sud-Est ne sont, en général, pas aussi grands ou lourds que les Occidentaux. Donc, ils comptent naturellement sur leurs coups pour être rapides, précis, le timing est crucial ainsi que l’usage des parties corrects et efficaces de l’anatomie.
Silat
Utilisation correcte de l’anatomie Vous avez tous entendu parler de « dur et mou» dans les arts martiaux. Dans le SFA, nous utilisons les termes de « masculin » et « féminin ». Les parties dures du corps représentent les aspects masculins, alors que les parties molles du corps sont féminines. Les deux doivent travailler ensemble pour veiller à ce que l’on soit à la fois projectif et sensible, fermé et ouvert, dur et doux. Les parties dites dures du corps sont le front, les coudes, les jointures, les genoux, les tibias, les talons, la paume de la main et la pointe des pieds. Comme mon professeur, Guru Ma, avait coutume de dire, « pas besoin de compliquer les choses, vous êtes déjà à la fois dur et mou. Vous n’avez qu’à apprendre comment utiliser le dur et le doux intelligemment. » Dans un système que j’ai appris à Java, dans un petit village appelé Ciawi, juste en dehors de Jakarta, ils appliquaient une huile spécifique
appelée « Balur », sur les parties du corps qui allaient être utilisées pour frapper, et cette huile permettait de préparer cette zone particulière. Dans d’autres parties de l’Asie du Sud-Est, ils frappent du pied et du poing les bananiers pour obtenir le même effet de préparation, ou encore, ils enroulent des tiges de bambou sur leurs tibias, dans le but d’augmenter la dureté de cet os en particulier. Personnellement, je préfère frapper en mettant l’accent sur la vitesse et un timing précis dans la zone à frapper correcte. Mais, chacun a sa propre méthode.
L’utilisation correcte des angles Lorsque nous coupons les arbres, nous les coupons normalement dans le bas suivant un angle de 45 à 65 degrés. Il s’agit de garantir l’efficacité de la tâche. C’est exactement le même principe quand nous frappons l’anatomie. La direction et les angles que nous utilisons pour frapper déterminent, bien sûr, les dommages que vous infligez, ainsi que la manière de tomber et la réaction qu’ils provoquent ainsi que leur réaction !
L’utilisation d’angles difficiles à déterminer deviendra un élément de surprise, ce qui est l’un des éléments clés pour renverser quelqu’un.
Zones de frappe correctes sur le corps Chaque partie du corps a ses avantages et ses inconvénients quand on frappe. Par exemple, un coup de coude à la tête fera rebondir les tissus mous du cerveau contre la paroi osseuse, provoquant traumatisme et confusion. Mais comme c’est aussi la partie la plus dure du corps destinée à protéger le cerveau, frapper une surface particulièrement molle à la tête avec vos jointures engendrera dès lors un dommage plus grand.
Un coup à la tempe perturbera votre équilibre, mais en même temps vous risquez de manquer la zone car elle n’est pas précisément très grande. La même chose pour le cou, qui offre d’énormes avantages, mais est facile à éviter. Chaque partie a ses bons et mauvais côtés, c’est pourquoi dans la plupart des systèmes de Silat, ils apprennent à détruire le corps dans ses douze parties les plus vulnérables : la tête, les yeux, la gorge, le nez, les côtes, le plexus solaire, la vessie, l’aine, l’extérieur de la cuisse et le côté du genou.
Timing et précision Un bon combattant peut gagner en lançant moins de coups et en faisant moins d’effort en exécutant simplement le coup avec un timing et une précision parfaite. En outre, comprendre le coup et le mouvement y contribue pour beaucoup. Tout à fait comme quand Bruce Lee déclara dans Enter the Dragon : « les planches ne renvoient pas la frappe », une force qui vient vers vous est très différente d’une force qui va en arrière ou qui glisse sur le côté. Pensez à une balle de tennis en mouvement qui est frappée au bon moment et au bon endroit. Elle sera renvoyée beaucoup plus rapidement. Le même principe s’applique lorsque l’on frappe quelqu’un. C’est pourquoi, parfois, les combattants lancent des coups qui semblent avoir peu de force, mais si vous observez soigneusement, vous remarquerez cependant qu’ils sont exécutés avec un timing et une précision parfaite. Mon DVD d’instruction récemment publié « Sembah Pukulan » (également disponible en ligne pour être téléchargé via VOD) est la suite de « Practising the Sembah ». J’y présente diverses techniques de frappe et leurs applications.
Où apprendre les arts de combat Satria J’ai plusieurs instructeurs un peu partout qui sont qualifiés pour enseigner le SFA. Mon site web en donne la liste. J’organise des cours d’instructeurs au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et un cours annuel en Hollande. Je viens aussi tout juste de commencer un cours en ligne pour ceux qui veulent apprendre l’art pour des raisons personnelles uniquement, ainsi que pour ceux qui veulent faire peut-être carrière et devenir un jour instructeur des Arts Satria (SFA et Satria Yoga). Toutes les informations se trouvent sur notre site Web (www.satria-arts.com) et sur Facebook (www.facebook.com/satriafightingarts) Dans mon prochain article, je vais présenter les méthodes pour réaliser ces principes clés. Jusque-là, profitez bien de votre entraînement et soyez créatif !
Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos e
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Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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En Europe, 38% des cas où les agents ont été blessés avec une arme ont eu lieu lorsque le délinquant a occulté leur port ou a utilisé des armes camouflées. Les armes cachées constituent un problème qui exige une tactique défensive et préventive spécifique, c’est une affaire très sérieuse à considérer lorsque l’on cherche à se préparer à la survie dans les rues. Les lois restrictives quant au port d’armes blanches n’ont fait qu’accentuer l’ingéniosité des malfaiteurs. Par exemple : une lame en forme de petite griffe, facile à cacher, est devenue le cauchemar des portiers des boîtes de nuit à Madrid. Des individus de petite taille et de faible constitution terminent en quelques secondes des bagarres contre des types costaux et musclés avec un rapide et simple coup de lame à l’intérieur de la cuisse… Un individu peut mourir en quelques minutes, vidé de son sang. Pendentifs, téléphones portables, briquets… une liste sans fin de stratagèmes exigent l’attention d’un expert tel que Thierry Delhief qui décrit les formules tactiques efficaces dans son dernier travail vidéo.
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hierry Delhief enseigne le maniement des bâtons de défense (tonfa et bâton télescopique) et la self-défense professionnelle à des professionnels de tous les horizons de la sécurité (publique et privée). Il dispense aussi en parallèle des cours de self-défense au grand public. Fort d’une double expérience opérationnelle et sportive, il a créé, en 1997, la Fédération des Formations de Bâtons de Défense et Self-Défense (F.F.B.D.). Thierry nous présente son organisme de formation et les concepts de base de sa méthode: « Je me suis entouré d’amis et de collaborateurs expérimentés dans de nombreux domaines (juridique, médical, matériel, sportif…) afin de mettre au point une méthode de défense réaliste, efficace et facilement assimilable. De fait, la méthode F.F.B.D. Self-défense rencontre un écho favorable tant auprès des professionnels que des particuliers, pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que la tactique occupe
une place prépondérante dans notre enseignement. Les techniques d’intervention professionnelles sont étudiées et appliquées dans des mises en situation concrètes. Il ne s’agit pas juste d’apprendre des gestes techniques “dans son coin”, il faut les intégrer dans une démarche stratégique d’intervention concertée prenant en compte les c o l l è g u e s ,
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l’environnement et les personnes impliquées dans l’intervention (délinquant, passant, témoin…). Ensuite, notre enseignement s’inscrit dans le cadre du respect strict de la légitime défense et de la législation sur les armes. Cette facette de nos cours fait de nos stagiaires, professionnels ou non, des gens respectueux des lois et sachant adapter leur défense au tort qui leur est causé. Par ailleurs, notre méthode est adaptable. Nous montrons en effet à nos élèves que les techniques à main nues sont les mêmes que celles avec le tonfa ou la matraque télescopique. Ceci permet de bien leur faire comprendre que la “forme de corps” est unique et ainsi d’automatiser les réflexes de défense, quelle que soit la situation. À mon avis, le point le plus important reste le fait que nous véhiculons un message réaliste : il n’est pas question de former des super-héros. Un des concepts forts de la F.F.B.D. Self-
défense est que pour neutraliser un individu avec un maximum de sécurité, les interpellateurs doivent être au minimum deux. Cela permet de privilégier les techniques de clés aux coups frappés, limitant ainsi le risque d’accident ». Thierry enchaîne en expliquant comment l’évolution constante de la méthode F.F.B.D. Self-défense l’a amené à créer, avec ses instructeurs, un pendant du parcours du combattant, destiné à confronter les stagiaires à des situations aussi réelles que possible. « Depuis maintenant plus de 10 ans que je fais des formations pour les professionnels de tous les horizons de la sécurité, que ce soit en tonfa, bâton tactique télescopique ou self-défense professionnelle, une constante se dégage régulièrement des retours de mes stagiaires : la nécessité d’axer les formations sur des situations concrètes, telles qu’ils peuvent être amenés à en rencontrer à tout
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moment dans l’exercice de leur fonction. Au début, mes instructeurs et moi intégrions à nos cours des saynètes que nous essayions de rendre le plus réalistes possible. Mais nous avons vite vu les limites de ce genre d’organisation. En effet, d’un point de vue mémorisation technique, c’était une façon de faire valable, mais il manquait quelque chose. L’atmosphère n’y était pas, l’environnement protégé de la salle n’invitant pas les stagiaires à se glisser dans la peau des personnages que nous souhaitions leur faire jouer. J’ai donc réuni mon équipe pédagogique afin que nous cherchions des moyens de faire vivre les situations à nos stagiaires. La solution s’est alors imposée d’elle-même. Puisque nous avions un g r o u p e d’instructeurs
très étoffé, pourquoi ne pas s’appuyer dessus pour monter des scénarii grandeur nature ? Nous avons donc dès lors commencé à pratiquer de plus en plus de mises en situation en extérieur, le changement de cadre suffisant bien souvent à rendre l’exercice plus solennel et plus crédible. Cependant, nous avons encore constaté, à l’usage, que nous n’étions pas encore suffisamment proches de la vérité à notre goût. Les situations, bien que déjà beaucoup plus crédibles, étaient trop statiques pour être réalistes. L’idée, bien que bonne, était encore perfectible. J’ai donc, une fois de plus, confronté mon expérience opérationnelle à celles des moniteurs de la F.F.B.D. Self-défense, tous professionnels de la sécurité.
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Nous avons cherché ensemble ce qui faisait la particularité des missions de sécurité, qu’elle soit publique ou privée. Et nous nous sommes aperçus que la caractéristique principale et commune de nos missions respectives était… l’incertitude. En effet, aucun professionnel, qu’il soit gendarme, policier national, policier municipal ou agent de sécurité privé, n’est capable de dire au début d’une mission les situations qu’il va être amené à gérer au cours de celle-ci. Nous devions donc, si nous voulions coller à la réalité, créer une épreuve qui enchaînerait des situations de terrain totalement aléatoires dans leur déroulement et non corrélées entre elles. Ainsi, nous arriverions à augmenter l’incertitude au maximum et donc à mettre les stagiaires dans un état d’esprit aussi proche que possible de celui qu’ils ont tous les jours quand ils sont sur le terrain. Le parcours stress dans sa version finale était né ! ». Thierry continue : « Le plus intéressant, dans ce parcours, c’est que nous pouvons aussi y soumettre des particuliers qui viennent s’initier à la self-défense. Sans parler d’interventions de type “professionnel”, tout le monde peut, un jour ou l’autre, se retrouver en face d’un chien dangereux au détour d’une rue ou dans l’obligation d’apporter les premiers soins à une personne en détresse ou bien encore devant la nécessité de se défendre ou de défendre une tierce personne face à une agression injustifiée. Ainsi, confrontés à des situations qui, pour eux, sortent totalement de l’ordinaire, les stagiaires perçoivent pleinement
toute la difficulté de gérer une situation dans laquelle un geste ou une parole inappropriés peuvent avoir de lourdes conséquences… ce qu’une simple pratique technique sur un tapis ne peut leur apporter ». « Et c’est aussi parce que de plus en plus de femmes souhaitent acquérir des techniques de défense réalistes et qui leur sont de plus adaptées que nous avons créé une méthode de self-défense féminine », poursuit Thierry. « Ainsi, nous organisons désormais régulièrement des sessions de formation où des femmes de tous âges (nous avons une stagiaire fidèle qui va vaillamment souffler ses 77 bougies !) viennent apprendre quelques préceptes et techniques simples, spécialement étudiés pour la morphologie féminine, qui leur permettent, dans le respect des lois, de maîtriser un agresseur ou, le cas échéant, de gagner suffisamment de temps pour s'enfuir. La particularité de ce type de formation tient au fait que nous nous attachons plus à la psychologie, tant celle de l'agresseur que celle de la victime, qu'à la technique pure. Nous cherchons avant tout à faire prendre confiance à nos stagiaires féminines, afin qu'elles ne constituent pas des proies potentielles du fait d'une attitude trop craintive ». Inscrivant constamment sa recherche de techniques opérationnelles dans un souci de réalisme et de simplicité, Thierry Delhief n’a, bien qu’évoluant dans le monde de la self-défense professionnelle, jamais renié son passé martial au profit d’un
professionnalisme de bon aloi. Il reconnaît sans détour que l’écrasante majorité des techniques qu’il enseigne est issue des arts martiaux et des sports de combat. Soucieux de la crédibilité de son enseignement et conscient que les techniques évoluent régulièrement, Thierry a donc entrepris, avec les membres de la F.F.B.D. Self-défense, un vaste retour aux sources martiales. C’est dans le cadre de cette recherche technique constante qu’il organise régulièrement des “cross-trainings” (entraînements croisés) avec une discipline du monde martial. Le concept en est simple : sur un thème de self-défense défini, chaque discipline propose ses réponses en fonction de ses spécificités. Le but de ce type de manifestation est de créer une passerelle entre le monde de la sécurité et celui des arts martiaux et des sports de combat, afin de montrer qu’aucune discipline n’est meilleure qu’une autre, mais que la meilleure solution se trouve dans l’utilisation de techniques de différentes disciplines quand celles-ci apportent la réponse la plus appropriée à un problème de sécurité. C’est ainsi que depuis la création de cette manifestation, des “cross-trainings” avec des experts prestigieux tels qu’Alain FLOQUET (Aïkibudo), Dominique VALERA (Karaté Contact), Christian DERVAL (Jiu-Jitsu brésilien), Jean-Marie MERCHET (Kick-Boxing et Muay-Thai), Robert PATUREL (Boxe française) ou encore Raphaël SCHMITZ (Combat Complet) ont déjà été organisés…
« En intervention, il faut regarder partout. Le moindre objet peut dissimuler une arme. Le danger vient des mains et il est primordial de toujours les garder à l’œil (notamment les paumes qui peuvent dissimuler lames et autres bagues). »
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Et cette démarche de rapprochement avec les arts martiaux et les sports de combat ne doit rien au hasard. En formateur avisé, Thierry est conscient que l’expérience des uns et des autres est une ressource très précieuse. C’est pour cela qu’il enrichit tous les jours la méthode F.F.B.D. Self-défense du retour d’expérience des professionnels qui l’emploient, augmentant ainsi la véracité de cette dernière, ainsi que son adéquation avec les réalités de la rue. « Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons suivre les évolutions de la délinquance et, de fait, constamment adapter notre dialogue et nos techniques aux réalités du terrain. C’est cette constante remise en question qui nous a amené à développer un module spécial de prévention des armes cachées », explique t-il. Et il enchaîne : « La délinquance a, au cours des dernières années, connu une forte progression et surtout une importante mutation. Cette nouvelle donne a, à son tour, entraîné de profonds changements dans les métiers de la sécurité, qu’elle soit publique ou privée. Les professionnels de la sécurité doivent maintenant plus que jamais faire preuve de grandes qualités préventives et défensives pour faire face aux situations conflictuelles qu’ils sont amenés chaque jour à affronter dans l’exercice de leur fonction. Les délinquants agissent en effet désormais le plus souvent en bande et, affranchis de tous repères familiaux, sociaux et moraux, ils commettent des délits et des agressions de plus en plus graves. Ils sont mieux organisés et n’hésitent plus à avoir recours à la violence physique, qui que soit leur victime. Bien souvent armés et bénéficiant auprès de gens peu scrupuleux de formations qui n’ont rien à envier aux formations professionnelles, les délinquants disposent maintenant d’un arsenal spécialement étudié pour être le plus létal possible. Désormais, un banal tube de rouge à lèvre, un stylo ou une ceinture peuvent tuer. Je n’exagère pas, j’ai vécu cette violence au quotidien. Au cours des dix années que j’ai passées en tant que cadre opérationnel au Groupe d’Intervention et de Protection des Réseaux parisiens (G.I.P.R.), j’ai été maintes fois confronté à des agressions au moyen d’armes blanches. Durant cette période, et par la suite grâce à des saisies sur le terrain, j’ai récupéré un impressionnant arsenal d’armes blanches et l’ingéniosité dont font parfois preuve les délinquants est tout bonnement effarante. C’est ainsi qu’on peut trouver sur la voie publique des bagues, ciselées et très seyantes, mais munies d’un redoutable croc, tranchant comme un scalpel. Ou encore des briquets, d’apparence ordinaire, qui permettent
bien d’allumer une cigarette, mais desquels on peut, d’une petite pression, faire jaillir une pointe acérée. Et que dire de la carte téléphonique affûtée ou équipée de lames de rasoir et de la casquette bordée d’hameçons ? En intervention, il faut regarder partout. Le moindre objet peut dissimuler une arme. Le danger vient des mains et il est primordial de toujours les garder à l’œil (notamment les paumes qui peuvent dissimuler lames et autres bagues) », assure Thierry Delhief. « Des objets courants, tels qu’une ceinture, peuvent dissimuler une dague dans la boucle ou dans le cuir. Un pendentif, banal, mais qui est en fait un poinçon, peut se révéler d’une redoutable efficacité entre des mains expertes. En vente libre, cet accessoire a déjà été saisi à plusieurs reprises sur des ados dans des trains… D’autres armes cachées, qui sévissent déjà dans d’autres pays, commencent à arriver chez nous, dont certaines sont capables de propulser des projectiles !!! On comprend donc aisément qu’avec ce genre d’objets dans la nature, le moindre contrôle de papiers ou de titre de transport peut très vite basculer », conclut-il. « Ceci est désormais d’autant plus vrai dans des cadres sensibles tels que la sûreté aéronautique pour les raisons que l’on devine. Le 11 septembre 2001, le grand public a découvert que l’on pouvait faire des milliers de morts avec au départ un simple cutter pour seule arme. M’appuyant sur mon expérience de la self-défense en milieu confiné, acquise aux Brigades du Métro, j’ai développé un module de formation spécialement adapté aux techniques de ce qu’on appelle “le combat tubulaire”, c'est-à-dire dans un espace restreint (train, avion, bus…). À ce titre, je suis régulièrement sollicité par des compagnies aériennes pour assurer la formation du personnel naviguant et des agents de sûreté embarqués », rajoute Thierry. « Grâce à ses différentes composantes (tactiques, techniques, juridiques, médicales, simulations de terrain avec le parcours stress, module sur les armes cachées, échanges techniques réguliers avec d’autres disciplines…), la formation F.F.B.D. Self-défense se veut aussi proche que possible de la réalité. L’intérêt des différents modes d’évaluation que nous avons mis en place avec mon équipe (niveau, parcours stress) est de nous permettre d’estimer comment le stagiaire a automatisé les techniques de défense à mains nues ou au bâton. S’il est professionnel, nous évaluons s’il a intégré les méthodes d’intervention coordonnée avec ses collègues, les techniques de négociation et de
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gestion des situations conflictuelles, comment il interprète concrètement le cadre légal qui régit ses interventions, comment il gère des situations inhabituelles (notamment celles touchant aux attaques d’animaux ou au secourisme) et de nombreux autres détails qui feront de lui un professionnel efficace, sûr de lui et capable de porter assistance aux personnes qui en ont besoin. S’il s’agit d’un particulier, nous jaugeons la maîtrise des méthodes de négociation gestuelles et verbales. Bien entendu nous jugeons aussi dans ce cas les techniques de self-défense proprement dites, mais aussi la connaissance des textes de lois, afin que nos stagiaires soient capables de se protéger, de protéger autrui, tout en étant des citoyens conscients et respectueux des lois. Notre cursus permet donc au stagiaire de s’exercer tant sur le plan physique que psychologique. Tous nos efforts tendent à restituer avec fidélité la réalité, où chaque parole ou chaque mouvement inadapté ou mal interprété peut déclencher une situation conflictuelle », conclut Thierry. Ce travail avant-gardiste de la F.F.B.D. Self-défense, notamment sur les armes cachées et la gestion du stress, lui permet de former régulièrement des centaines de stagiaires. Ceux qui sont passés par ces modules sont formels : « On se croirait dans la rue !!! », affirment-ils. Par ce souci constant du réalisme, les formations F.F.B.D. Self-défense tendent toujours plus vers un but unique : la sécurité.
Le Wing Tsun est un excellent style de boxe chinoise, qui permet de consacrer toute une vie à la pratique et à la croissance intégrale du pratiquant. Les idées, la technique, la philosophie… tout cela fait partie d'un art ancestral et devrait être étudié et compris comme un tout. Le Sifu Salvador Sánchez centre son deuxième DVD sur le mannequin de bois et comment celui-ci influence toute la pratique du Wing Tsun. Comme dans le système actuel la forme est apprise dans les derniers niveaux du style, les nombreux pratiquants qui abandonnent n'ont pas la possibilité de connaître ses idées, ses tactiques et ses stratégies et ne peuvent dès lors pas les intégrer dans leur pratique. Pour la TAOWS Academy, il est très important que le pratiquant comprenne ce qu'il fait dans tous ses aspects. Nous poursuivrons pour cela, dans ce DVD, le même schéma que dans un cours, un stage ou une formation. Notre schéma est en 6 étapes : la première, c’est l’idée à développer, ce que nous voulons obtenir. La deuxième, ce sont les formes (Siu-Nim-Tao, Chum Kiu, Biu Jee, mannequin de bois) selon les niveaux. La troisième, ce sont les déplacements, la mobilité. Le quatrième pilier est le Chi Sao/Chi Gerk, l’adhérence, l'âme de notre système. Le cinquième élément est la non-adhérence ou le non-contact, savoir comment faire pour entrer en contact avec l’adversaire en toute sécurité. Enfin, la sixième section est la Sparring, le combat ou Lat-Sao. Bruce Lee disait qu’on apprenait à combattre en combattant, et c’est la chose plus juste qu’ait jamais dite un artiste martial. Comment faisons-nous en sorte que le Wing Chun soit un art martial efficace et respecté ? En pratiquant des exercices qui nous rapprochent progressivement du combat, jusqu'à ce que chacun de nous puisse, en tant que combattant, tirer le meilleur parti de ce merveilleux système de combat.
REF.: • TAOWS-2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
FAIRE UNE SALADE DE FRUITS Si vous pensiez que cet article allait traiter de l’art de préparer les aliments, vous auriez tort. Après tout, c’est un magazine d’arts martiaux sérieux et, même si j’apprécie effectivement de passer un certain temps à une cuisine créative et relaxante (je suis italien !), j’ai choisi le titre de l’article de ce mois comme une bonne analogie pour une tendance inquiétante qui est la prolifération actuelle des arts martiaux dans le monde. Venons-en au fait. Je parle des centaines de jeunes ceintures noires (entre 20 et
Grands Maîtres 30 ans) qui prétendent avoir inventé un « nouveau » système ou style. Vous pouvez penser qu’étant moi-même fondateur d’un style d’art martial, je ne devrais pas être si fortement critique envers les autres qui suivent le même chemin, mais… il y a plusieurs différences importantes. Cependant, avant de souligner ces différences, je vais clarifier ce que le terme « fondateur » signifie dans le contexte des arts martiaux.
Combat Hapkido Il y a trois catégories d’innovation dans les arts martiaux qui fournissent une occasion au pratiquant de s’autodéclarer « fondateur » : 1. Inventer/créer un tout nouvel art martial unique, original. C’est pratiquement impossible en ce moment de l’histoire. Toute discipline martiale et art de combat qui vaut la peine d’être pratiqué existe déjà. La plupart des cultures et des groupes ethniques dans le monde ont, au cours des 5000 dernières années, développé des méthodes de combat (armés et non armés) pour la guerre, l’auto-défense, le sport, le fitness, les r i t u e l s religieux et même le
divertissement. Il n’y a pas plus de coups de poing, coups de pied, clés et projections que ceux que le corps humain peut faire. 2. Créer un « nouveau style » à partir d’un art martial traditionnel existant. Il s’agit de la modernisation de l’art original en ajoutant des techniques soigneusement sélectionnées, en supprimant certains mouvements obsolètes et en réorganisant la structure et/ou la séquence du matériel. C’est ce que j’ai fait avec le Combat Hapkido. Je n’ai pas inventé un « nouvel » art martial. J’ai développé un nouveau « style » de Hapkido et une méthodologie différente pour apprendre et enseigner ce grand art. J’ai simplement fait évoluer un art existant. Et, je suis d’ailleurs très fier du fait que le Combat Hapkido a été officiellement reconnu et inscrit comme un « style officiel »
Grands Maîtres
(Kwan) de Hapkido en 1999 par le corps gouvernemental coréen qui réglemente tous les arts martiaux. 3. Développer un, système de combat « informel », moder ne, peu structuré, pour un groupe spécifique : police, armée, protection civile personnelle, etc. Ces programmes comprennent souvent l’entraînement des armes à feu et des armes tranchantes, il ne nécessitent pas aucuns vêtements traditionnels ou protocoles et n’offrent aucun classement par ceintures. Maintenant que nous avons examiné les trois pistes possibles d’innovation et de créativité dans les arts martiaux, il est temps de se demander comment, avec l’immense corps de matière qui existe déjà, un jeune de 20 ans, qui a à peine passé son 1er dan de ceinture noire, peut « inventer » un nouvel art martial et se faire appeler un « fondateur ».
Combat Hapkido Comme je suis aussi le président d’une organisation appelée « The World Martial Alliance » (avec un conseil d’administration distingué de grands maîtres d’arts martiaux célèbres et légendaires), mon bureau reçoit plusieurs demandes par mois de « reconnaissance » de jeunes instructeurs en tant que « fondateurs » de leur propre art afin qu’il leur soit délivré les pouvoirs officiels appropriés. Alors que dans quelques rares cas, certains des maîtres les plus matures ont été évalués et approuvés, la plupart sont « de la rigolade », comme on dit. Lorsqu’on leur demande de décrire leur nouvel art martial et comment il a été mis au point, la réponse typique est : « J’ai pris quelques coups de pied du Taekwondo, quelques coups de poing de la Boxe, quelques clés de Jiujitsu et certains renversements du Judo et je les combinés. » Ouah ! Quelle créativité ! Fonder un nouveau style ce n’est pas la même chose que faire une salade de fruits où vous mettez juste un tas de morceaux de fruits dans un saladier et vous les mélanger. N’importe qui peut le faire. Fonder un nouveau style implique le mélange minutieux de différentes techniques, souvent de plusieurs arts, dans une structure intelligente et harmonieuse, qui produit un continuum souple et fluide et un p r o g r a m m e d’enseignement sensé et efficace. La question est dons la suivante : qu’est-ce qui sépare le vrai fondateur du fabricant de salade de fruits ? La réponse é v i d e n t e semble être une « connaissance t e c h n i q u e exceptionnelle ». Et ce serait correct. Mais il me semble que ce n’est pas suffisant. Je crois que l’âge et l’expérience doivent également être des p r é r e q u i s indispensables pour que l’appellation très exceptionnelle de « fondateur » puisse être obtenue. L’âge confère la sagesse et la maturité nécessaire pour prendre des décisions responsables. Il nous enseigne également comment contrôler notre ego, permettant une humilité sincère. Enfin, avec l’âge, nous perfectionnons la réflexion éthique qui engendre le respect et l’appréciation du travail des autres. Je ne veux pas dire que pour devenir un fondateur vous devez être vraiment « vieux ». Je crois juste qu’il est ridicule de prendre au sérieux quiconque de moins de 40 ans qui prétend être un fondateur. L’expérience. Dans ce cas, elle ne se réfère pas à la longueur du temps passé à se former (même si c’est aussi très important !). Je me réfère ici à l’expérience globale « de vie » ainsi qu’à la qualité de l’expérience. Cela inclut une expérience des affaires, des compétences organisationnelles, des contributions créatives, un enseignement, une recherche, etc. En d’autres termes, le genre d’expérience pratique, de la vie
réelle, qui ne peut être acquise qu’au cours de nombreuses années (on revient au facteur d’âge !). L’expérience de la vraie vie, comme l’âge, contribue également à la maturité et à la sagesse de l’individu. Les deux sont inextricablement liés. En conclusion, je crois que l’évolution continue et la modernisation des arts martiaux, alimentées par l’introduction de nouveaux styles et de méthodes créées par des instructeurs sérieux, engagés, et profondément compétents, est un facteur positif. La
créativité, la recherche, le travail acharné et le courage des vrais fondateurs bénéficient grandement à l’ensemble de la communauté des arts martiaux et leurs contributions enrichissent notre histoire. Mais les salades de fruits pauvrement et hâtivement concoctées, par de jeunes bouffons égoïstes et bercés d’illusions, ne cherchant qu’à se grandir eux-mêmes, sont une honte et une source d’embarras. La communauté des arts martiaux doit rejeter leurs produits contrefaits et leur refuser la crédibilité qu’ils recherchent désespérément. Envoyons-les à la cuisine faire la vaisselle !