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es années passent… et elles passent pour tout le monde. Cela ne signifie toutefois pas que nous vivions tous cela de la même manière. Pour certains, les années sont une source de croissance personnelle, une succession d’étapes où la vie nous rend plus sages ou, du moins, un peu moins ignorants. Pour d’autres, c’est juste un processus de détérioration, le regret des jours meilleurs, l’incongruité permanente d’un anachronisme lamentable continuel. Alors que certains prétendent que « la jeunesse est une trésor divin », d’autres proclament les bienfaits de la paix et la sagesse de la vieillesse… Quelle différence ! La vie, dans le meilleur des cas, est un échange d’énergie contre de la sagesse. Après avoir atteint le point culminant du physique, vers les 18 ans, tout à ce niveau commence inévitablement à se détériorer. L’accélération des dégâts est une autre constante de ce processus, plus on avance, plus la spirale logarithmique est rapide. Haillons physiques et lointains vestiges de ce que nous fûmes, à partir de quarante ans chacun est responsable de son visage. Finalement la loi s’accomplit toujours, tout ce qui commence a une fin et personne ne sort vivant de cette existence. Les plus spirituels d’entre nous croient cependant que le processus ressemble à la métamorphose du papillon et que le fait que l’esprit quitte le corps physique n’est qu’une étape dans la chaîne des transformations du cycle de l’Être, où la conscience d’une forme impensable survit et existe dans les dimensions ineffables, où les constantes de l’espace-temps ont une valeur complètement différente et où la « réalité » ne pose pas les mêmes constantes ou la même valeur que celles que nous attribuons à notre dimension. Mais parlons de ce qui est connu, car le reste appartient au cadre des expériences personnelles ou, à défaut, des croyances. Malgré les différences dans la façon dont elle est vécue, l’expérience des années qui passent a quelques points communs pour tout le monde, qui nous rendent, si pas égaux, du moins semblables. Il ne pouvait pas en être autrement, parce que les êtres humains ont en commun le fait d’être semblables. Pour tous, le temps va de plus en plus vite. C’est une sensation étrange, mais les jours s’entassent les uns sur les autres constituant des semaines, qui deviennent des mois, sans que nous nous en rendions compte, et puis des années. Notre idée de la vie, façonnée au cours des interminables journées de l’enfance, forge une perspective toujours erronée de notre coexistence avec le temps. Nous pensions qu’elle était très longue et nous la percevons de plus en plus courte. À la fin, pour tout le monde, le temps d’une vie est de plus en plus un souffle et l’espace entre le premier souffle et le dernier se rétrécit progressivement au fil des ans. Les premiers signes de détérioration physique arrivent parfois brusquement, mais ils surviennent presque toujours par inadvertance. Personne ne nous explique que la vue s’use, que nous perdons la sensibilité tactile et qu’à un moment donné, on ne récupère plus une nuit de bringue en moins d’une semaine. Ce qui s’est passé ? Quand avons-nous cessé d’être jeunes ?
Ces signes et symptômes si évidents ne sont rien comparés à ceux qui se produisent dans la pensée et dans l’esprit de ceux qui les vivent. Les années vous rendent nécessairement plus tolérants et, si vous n’êtes pas complètement stupides, moins arrogants et impétueux. Quel que soit votre nature, les années ont tendance à tempérer votre agressivité, comme le fait la corrida avec le taureau, où le déchaînement du départ est tempéré par les « suertes » et les punitions reçues. La vie nous en inflige à tous ; un peu plus aux uns, un peu moins à d’autres. Nous recevons la médecine éternelle : les piques du picador, celles qui, plus vous engagez votre bravoure, plus elles s’enfoncent profondément. Le sang qui coule de cette blessure, nous retire de la force et nous rend conservateurs, mesurés, prudents. Tôt ou tard, nous finissons par devenir conservateurs, quand nous avons quelque chose à conserver, même s’il ne s’agit que de notre souffle ! Nous regardons ensuite les coups que la vie nous envoie avec des yeux différents et même les plus braves parmi les braves, doivent serrer les dents et y mettre toutes leurs tripes pour faire front à certaines situations. Comme le taureau, la vie nous met à l’épreuve et nous vide à chaque attaque pour que nous sortions ce que nous avons en nous, pour que nous fassions ce que nous avons à faire. La pensée, qui est biologique, est directement affectée par cette dégradation, mais l’esprit rarement accompagne le processus. Un jour simplement nous ne nous reconnaissons plus dans le miroir. Vous vous attendez à voir une personne… et vous en trouvez une autre. La presbytie, ce n’est rien d’autre que cela, l’anesthésie de la bonne vie qui atténue les signes du vieillissement. Dans cette société si infatuée et livrée au culte du corps, des milliers de systèmes internes et externes, qui vont de la chirurgie à l’addiction à l’exercice physique, prennent leurs aises, parce que la vanité est le dernier recours du déni de la vieillesse. Des visages qui cachent leurs rides dans un jeu d’étirements et de relâchements qui défigurent leurs porteurs. Ces rides, ces jolies rides, fruits du rire de mille journées, des efforts soutenus, des douleurs qui nous ont grandies, ces rides qui proclament clairement comme le dit Neruda : « J’avoue que j’ai vécu ! », celles-là sont désormais niées, aplaties ou rembourrées dans un rictus inexpressif, beaucoup plus proche de celui d’un bouffon, d’un mime histrionique, que de celui d’une personne. La vieillesse s’accompagne de nombreuses limitations pesantes, d’inconvénients fonctionnels et de limitations physiques auxquels personne ne nous prépare. Au lieu d’apprendre la liste des rois mérovingiens, il vaudrait mieux que les maîtres d’école nous préparent pour cela, nous avertissent, nous signalent, nous expliquent que la vie ce sont des cycles et que chacun a sa place au soleil, sa mission et sa manière positive ou négative de la vivre. Mais la vieillesse peut aussi, quand on a vraiment vécu, apporter beaucoup de choses agréables. La tranquillité face aux situations qui, avant, vous auraient abattus, parce que les années donnent de la perspective. La force de la certitude de l’expérience, face à l’angoisse du doute. La tempérance et la capacité de jouir des petites choses,
du moment présent, de la compagnie agréable. La capacité de reconnaître la différence sans se sentir remis en question, sans avoir besoin de prouver quoi que ce soit. L’appréciation de la différence, le respect de celle-ci. Un regard vivant où la douceur se mêle à l’intensité n’a pas son pareil. Le sage apprend à écouter et à dormir sans sensiblerie si ça ne l’intéresse pas. Il perd la honte, pas la dignité. Il sait être gentil sans effort et sincère sans faire mal. Il apprend à se taire, parce qu’il sait la futilité du bavardage. Il peut donner des conseils quand on le lui demande et se taire si on ne le fait pas. Il apprend à se détacher vraiment, à cheminer avec peu de bagages, s’occupant de l’important, écartant l’accessoire. La vieillisse simplifie la vie, tout comme celle de l’enfant, à l’autre extrémité, est simple. Quand il n’est plus nécessaire de rien démontrer, mais qu’on sait comment le faire, on est vraiment sage. Quand vous regardez en arrière, habituellement vous ne vous repentez que de ces fois où vous fûtes un rustre arrogant, un imbécile impétueux qui se croyait éternel et que vous avez inutilement blessé quelqu’un. Au lieu d’avoir frappé votre chien chéri qui n’est plus, n’auriez-vous pas pu simplement le gronder ? La vie nous tempère si nous sommes assez intelligents pour apprendre de ce qu’elle a mis sur notre chemin. Sinon la vieillesse est une épreuve, un enfer impitoyable sans la moindre once de bonté visible, un petit tyran sans rémission. Pas de truc ici, on devient vieux comme on a vécu. Vivez donc bien votre présent, parce que c’est la seule façon de se préparer pour la prochaine étape du chemin. Acceptez les cycles et comprenez le sens de chacun d’eux. Et surtout, ne soyez pas pressés d’arriver, parce que, comme dans le voyage à Ithaque, à la fin, vous comprendrez, que le sens du voyage est dans le voyage lui-même.
Quand tu partiras pour Ithaque, souhaite que le chemin soit long, riche en péripéties et en expériences. Souhaite que le chemin soit long, que nombreux soient les matins d'été, où (avec quelles délices !) tu pénètreras dans des ports vus pour la première fois. Visite de nombreuses cités égyptiennes, et instruis-toi avidement auprès de leurs sages. Garde sans cesse Ithaque présente à ton esprit. Ton but final est d'y parvenir, mais n'écourte pas ton voyage : mieux vaut qu'il dure de longues années, et que tu abordes enfin dans ton île aux jours de ta vieillesse, riche de tout ce que tu as gagné en chemin, sans attendre qu'Ithaque t'enrichisse. Ithaque t'a donné le beau voyage : sans elle, tu ne te serais pas mis en route. Elle n'a plus rien d'autre à te donner. Même si tu la trouves pauvre, Ithaque ne t'a pas trompé. Sage comme tu l'es devenu à la suite de tant d'expériences, tu as enfin compris ce que signifient les Ithaques. « Ithaque » de Cavafy, traduction de Marguerite Yourcenar adaptée à la chanson de Lluís Llach
Alfredo Tucci est General Manager BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. E-mail : budo@budointernational.com
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Grands Maîtres En raison de la présentation du deuxième DVD, consacré à un des thèmes les plus intéressants du Brazilian Jiu Jitsu, les techniques de finalisation, nous avons voulu afficher une nouvelle fois cet homme exceptionnel en couverture de la revue, maître du Jiu Jitsu du Brésil, et connaître ainsi plus de chose sur son art et sur sa vie passionnante. Nous avons demandé à notre collaborateur Marcelo Alonso de se charger d’une investigation sur ce sujet au Brésil et de faire des recherches sur l’histoire et les opinions que le maître Mansur suscite dans le monde du Jiu Jitsu. Le résultat est un reportage exceptionnel dans lequel l’aspect humain du maître apparaît clairement comme modèle d’une façon d’être et d ’ a g i r, q u i l u i a v a l u l e respect unanime du secteur. Maître Mansur a édité récemment son premier livr e « La Bible du Jiu Jitsu », dans lequel les passionnés de « l’ar t doux » ont enfin trouvé, un vrai manuel d’étude et de perfectionnement. Dans de prochaines éditions, de nouveaux travaux techniques du maître verront le jour. Ce mois-ci, ce sont les finalisations... mais également... Eh oui ! Comment se libérer des finalisations ! Un sujet que personne n’a encore abordé. Après tout... les maîtres sont là pour ça, non ? Ne manquez pas ça ! Nous vous laissons en de très bonnes mains...
Reportage Texte : Marcelo Alonso Photos : Š Alfredo Tucci
Grands Maîtres Francisco Mansur, La légende vivante du Jiu-Jitsu Descendant d’un certain Samuel, qui en 1210 occupa une région montagneuse du Liban, appelée Mansur, Francisco Mansur est un exemple d’homme prêt à tout pour réaliser ses rêves. Né et élevé dans la petite ville tranquille de Muriaé, dans l’état de Minas Gerais, au Brésil, Francisco a franchi tous les obstacles que la vie a mis sur sa route, pour atteindre ses objectifs. Arrivé à Río de Janeiro à l’âge de 16 ans, sans même savoir où il allait dormir, Mansur réalisa son rêve de faire la connaissance d’Hélio Gracie, mais il devint aussi l’un des 12 hommes qui réussirent à obtenir la ceinture rouge et noire de maître 8e grade, donnée par le créateur du Gracie Jiu-Jitsu.
« Mansur a été avec ma famille pendant de nombreuses années, tant dans les bons que dans les mauvais moments. Depuis l’enfance je me souviens de lui toujours à notre côté. Un homme bon, un bon caractère et un excellent professeur. » Royce Gracie
Reportage Il créa l’Académie Kioto et la transforma en la plus grande puissance du Jiu-Jitsu pour enfants. Maître Chico (Paco) développa une méthode singulière d’enseignement, utilisant « l’art doux » pour aider les enfants et les adultes souffrant de problèmes neurologiques, visuels, auditifs et de comportement, devenant ainsi l’une des grandes références du sport et méritant les divers prix nationaux et internationaux, en reconnaissance de son travail. Dans cet article, le lecteur apprendra beaucoup de choses sur l’histoire de cette vraie légende vivante du sport, qui aujourd’hui enseigne toujours le Jiu-Jitsu à New York. Depuis son plus jeune âge, Francisco Mansur entendait son père raconter les histoires d’un
Grands MaĂŽtres
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Grands Maîtres certain Hélio Gracie, une sorte de héros national qui affrontait et battait tout lutteur qu’il croisait sur son chemin. Il était dommage que ce Gracie vive si loin, plus exactement à Río de Janeiro, à 10 heures d’autobus depuis sa maison de Muriaé. « J’ai toujours rêvé d’aller à Río pour rencontrer Hélio Gracie et d’être cadet dans l’aéronautique », se souvient Mansur qui, dès qu’il eut 16
ans, décida sans avoir le consentement de ses parents de tenter de réaliser son rêve. En septembre 1955, l’adolescent arriva à la gare routière de Río. Sans aucune famille dans la ville et sachant encore moins où il allait dormir, Francisco passa la première nuit dans un jardin public, dans le quartier de « Flamengo ». Le lendemain, il utilisa les dernières pièces qui lui restaient pour aller au centre de l’aéronautique en autobus où il fut finalement admis. En mois de trois mois, le jeune Mansur découvrit que, dans la vie, nos rêves ne deviennent pas toujours réalité. « Mon expérience dans l’aéronautique fut un calvaire, les cadets se moquaient beaucoup de nous et nous traitaient comme des animaux. Je ne suis pas adapté à ce système, j’ai fini par me disputer avec un supérieur et je suis parti », raconte Francisco, qui après avoir trouvé un emploi dans une banque, décida de réaliser son autre rêve. L’adolescent s’en alla alors au centre de la ville à la recherche de l’avenue Río Branco 151 (17e étage), adresse de la célèbre académie Gracie. « Dès mon arrivée, l’académie me rendit fou, c’était l’endroit le plus beau que j’avais jamais vu. Pleine de miroirs, avec plusieurs salles pour les cours particuliers, l’académie pleine de gens, c’était vraiment impressionnant », se souvient Francisco qui, ce jour-là, sans encore avoir rencontré Hélio Gracie, fit de l’Académie Gracie son nouvel objectif dans la vie. Le problème : le prix de la cotisation ! Car l’académie Gracie
Reportage était fréquentée uniquement par les hautes classes de Río de Janeiro. Autrement dit, il existait seulement deux façons de s’entraîner là-bas : soit avoir un bon salaire, soit être un lutteur hors-pair, qui fasse partie de l’équipe Gracie. Comme le salaire qu’il gagnait à la banque lui permettait à peine à subvenir à ses besoins, Mansur décida que la meilleure manière de réaliser son rêve, serait de s’entraîner dur dans une autre équipe, pour essayer de se faire un jour une place parmi les meilleurs. Le gamin de Minas Gerais s’inscrivit alors dans une académie gratuite de Judo, à l’Association des jeunes chrétiens. Après plusieurs années d’entraînement avec le maître japonais Nagashima, Mansur reçut la ceinture marron de Judo et dit à son professeur qu’il allait aller à l’Académie Gracie qui, à cette époque, avait la réputation de lancer des défis aux athlètes de toutes les autres modalités. « Nagashima devint fou et me dit de ne pas y aller car Hélio disait dans les magazines que tout les judokas étaient des peureux, mais moi je voulais lui montrer que j’étais son admirateur et que je n’avais pas peur. » Mansur raconte qu’il décida de désobéir à son professeur et il se rendit à l’Académie Gracie. « Dès mon arrivée, j’ai dit à Hélio que je l’admirais beaucoup et que je
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Reportage « J’ai fait jusqu’à 39 combats de Vale-Tudo, souvent sur des sols de ciment recouverts de tapis. Les gens payaient pour voir et remplissaient les gymnases. »
Grands Maîtres rêvais de pouvoir m’entraîner ici et que je voulais lui montrer que j’avais beau être un judoka, je n’avais pas peur. » Comme son professeur le maître Nagashima lui avait dit, Hélio Gracie le mit à l’épreuve avec un de ses disciples. D’abord en kimono, avec Moacir Luzia Valle. « Je le renversais, mais dès que nous touchions le sol, il me soumettait rapidement. La lutte commença à s’échauffer, Hélio décida alors de me soumettre à un entraînement sans kimono avec Ivan Lemos, qui me donna une raclée. J’avais les yeux gonflés, les oreilles abîmées », se souvient Chico qui, blessé, sortit tout de même la tête haute de l’académie avec son plus grand trophée, la reconnaissance du maître Hélio Gracie à la fin de l’entraînement. Dès que nous avons terminé, il s’est approché de moi et m’a dit : « Tu es le seul judoka que je connaisse qui n’ait pas peur », raconte Mansur avec émotion, et il finit par être invité à s’entraîner avec les phénomènes de l’équipe d’Hélio. Ainsi, Francisco finalement réalisa son grand rêve, être l’élève d’Hélio Gracie et il s’entraîna à l’Académie Gracie avec les grandes figures de l’époque : João Alberto Barreto, Hélio Vigio, Carlson Gracie et Walter Guimarães. Le gamin se fit tout de suite remarquer dans les entraînements et, en peu de temps, il défendait déjà le nom de l’Académie Gracie dans des rencontres de Vale-Tudo. « J’ai fait jusqu’à 39 combats de Vale-Tudo, souvent sur des sols de ciment recouverts de tapis. Les gens payaient pour voir et remplissaient les gymnases », se souvient le maître, qui malgré tant d’années d’expérience en tant que combattant de Vale-Tudo, n’a jamais poussé ses élèves à monter sur le ring. L’excellente technique et la grande habileté pour enseigner de Francisco Mansur lui ont permis d’être invité par Walter Guimarães, lutteur de Vale-Tudo et policier, à être instructeur dans sa première académie (Walter Guimarães Jiu-Jitsu). Mansur passait alors ses journées entre la banque où il travaillait, les entraînements à l’académie Gracie et les cours qu’il donnait à l’Académie de Walter Guimarães. Très vite, le policier l’emmena pour donner des cours à l’académie de Police où Mansur collabora durant presque 10 ans, à l’entraînement des forces armées.
Le roi des enfants En 1965, Francisco Mansur décida de monter sa propre académie, qu’il appela Kioto, en hommage à la première ville japonaise où le Jiu-Jitsu arriva en provenance de l’Inde. « J’ai compris que le Jiu-Jitsu n’était pas seulement pour frapper et qu’il pouvait être utilisé comme une excellente méthode pour éduquer les enfants », révèle Mansur. Grâce à sa discipline, son charisme et à la méthode spéciale qu’il développa, des enfants qui souffraient de problèmes de comportement et de
coordination motrice, obtinrent des améliorations significatives. « J’ai été recommandé par des parents d’élèves et même par des médecins », raconte Mansur qui, en peu de temps, transforma la Kioto en la plus grande académie pour enfants du Brésil. Elle devint l’académie toujours située la première dans les championnats de Jiu-Jitsu, devant l’académie Gracie et même devant celle de Carlson Gracie, qui était toujours la meilleure dans toutes les catégories pour adultes mais qui se voyait toujours menacée dans le calcul général des points par l’académie de Mansur. Après 19 années d’invincibilité, Mansur finit par succomber à la pression de Carlson, qui voulait que dans le résultat total des points des championnats, on sépare les enfants des adultes. Grâce à son incroyable sens de l’organisation, Francisco Mansur joua un rôle très important dans la structuration du Jiu-Jitsu en tant que sport. Avec son Maître Hélio Gracie et d’autres élèves comme João Alberto Barreto et Élcio Leal Binda, Mansur fut l’un des fondateurs de la Fédération de JiuJitsu de Río de Janeiro et de la Confédération brésilienne de Jiu-Jitsu. Président du Conseil de maîtres et vice-président du Département technique, Maître Mansur fut l’un des principaux responsables de l’adoption de règles pour les compétitions et de nouvelles règles d’arbitrage, et de la hiérarchie des ceintures, au Brésil et dans le monde.
Jiu-Jitsu pour handicapés Aidé de son fils Krauss et de son neveu Álvaro, Paco Mansur développa une méthode en utilisant la technique du Jiu-Jitsu pour traiter les problèmes neurologiques, les problèmes d’équilibre des sourds-muets, de coordination motrice et de comportement. Une des sources d’inspiration du travail de Mansur pour handicapés fut Fabrício Martins, frère d’un de ses meilleurs élèves. Devenu aveugle suite à un accident de voiture, il sombra d a n s u n e p ro f o n d e d é p re s s i o n , s o n f r è re l’emmena alors voir « Tonton Paco » qui, avec le charisme qu’on lui connait, s’occupa du jeune homme comme si c’était son fils. « Le Jiu-Jitsu lui redonna la joie de vivre et il devint même c h a m p i o n r é g i o n a l , l u t t a n t c o n t re d e s adversaires voyants ». Dès lors, Mansur reçut des personnes avec divers handicaps dans son académie. Un autre cas emblématique que le maître Mansur et son fils Krauss ne se lassent de raconter, c’est l’histoire de cet enfant autiste qui, après six mois d’entraînement sans avoir prononcé aucun mot à l’académie, émut les maîtres en disant : « Ils ont offert à ma sœur un ballon de basket ». Depuis, le petit garçon ne cessa de progresser, impressionnant même les médecins.
« Mansur fut un des pionniers et aida à organiser les fédérations et les premiers championnats de Jiu-Jitsu. Il a toujours été une personne sérieuse qui a donné une image très positive du Jiu-Jitsu, avec une forte équipe infantile. » Murilo Bustamante
Reportage « Aujourd’hui encore, Krauss s’émeut en racontant cette histoire », révèle le maître qui est orgueilleux d’avoir atteint aujourd’hui cet incroyable chiffre de 20 milles élèves et d’avoir formé 39 ceintures noires.
Divinement protégé L’envie de toujours se surpasser a été la principale caractéristique de la personnalité de Francisco Mansur, cela
« Mansur fut l’un des fondateurs de la Fédération de Jiu-Jitsu de Río de Janeiro et de la Confédération brésilienne de Jiu-Jitsu. »
Grands Maîtres
Grands Maîtres « J’admire le fait que tout son travail ait été consacré à notre profession. Il mérite tout mon amour et le respect. Aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup de contact car il vit aux États-Unis depuis longtemps. C’est très bon ami à moi et il a toujours été très proche de nous. Je demande à Dieu de le préserver et qu’il continue d’être la grande personne qui m’a toujours donné de la joie. » Hélio Gracie l’a conduit à étudier Éducation physique (il ne termina pas ses études) pour ensuite faire du Droit, terminant sa carrière en 1976, à 36 ans. En 1982, la polyvalente ceinture noire passa des concours et devint délégué de police. Vu son excellente formation et son caractère, le maître ne tarda pas à avoir des problèmes et se fit bientôt plusieurs ennemis parmi les délinquants et même les policiers. La légion d’ennemis augmenta quand le maître Mansur décida d’ouvrir une entreprise de sécurité, engageant 400 hommes pour s’occuper de la sécurité de 16 hôpitaux de Río de Janeiro. Le résultat ne se fit pas attendre. Après 3 attentats et avoir reçu dans son corps un total de 11 balles, Mansur entendit dans la pratique le sens du blason de sa famille : « Divinement protégé ». Il se récupéra complètement. L’élève d’Hélio Gracie interpréta ces tentatives d’assassinat comme un signe de Dieu et décida de prendre sa retraite. Il partit pour les États Unis en janvier 1999, pour repartir à zéro. « Il n’y avait rien à faire, si j’étais resté au Brésil, ils m’auraient tué », révèle le professeur qui, à 59 ans, avec 4 filiales de la Kioto fonctionnant à Río, repartit à zéro aux U.S.A. « Je n’ai jamais eu peur des défis. J’avais déjà donné plusieurs stages sur la self-défense pour la police américaine et je possédais plusieurs contacts à New York, ce qui rendit les choses plus faciles. » Grâce à l’excellent travail de Mansur, le Kioto Brazilian JJ System devint rapidement une référence de qualité. Maintenant, en plus de la maison-mère à Long Island, Mansur possède déjà 6 filiales. « Je donne des cours tous les jours, de 7h du matin à 10h su soir, avec 10 horaires différents », dit le fondateur de la New York State BJJ Federation.
Académie Kioto Fondée en 1965 à Río de Janeiro, Brésil, par le grand maître Francisco Mansur, l’Académie Kioto de Jiu-Jitsu a eu une histoire pleine de succès et fait aujourd’hui encore partie des académies de Jiu-Jitsu les plus respectées au monde. Plus de 19.000 élèves sont passés par ses installations et elle a formé 39 ceintures noires, instructeurs et éducateurs.
Le Système Kioto de Jiu-Jitsu Les mouvements du système Kioto de Jiu-Jitsu obéissent à une forme progressive d’actes réfléchis, de contrôle et d’intelligence. L’étude et la pratique de ce système ont été constamment recommandées par des médecins, psychologues et éducateurs, parce que c’est une activité complète quant au processus éducatif, qui fonctionne aussi en tant que palliatif des tensions psychiques et facteur de développement physique et mental de ceux qui la pratiquent. Le système se base sur la discipline, mais il stimule et développe aussi : • La proprioception : capacité de recevoir des stimulations qui naissent à l’intérieur de l’organisme, obtenant une meilleure adaptation et « intégration polysensorielle » avec la maîtrise du propre corps, notion de latéralité, d’espace et positionnement corporel. • La psychomotricité : développement de la conscience de l’action, coordination motrice et équilibre. • Les intelligences multiples : « savoir faire », connaissance logico-mathématique, connaissance des propres limites et relations interpersonnelles. • La confiance en soi : stimulée en donnant à l’individu la possibilité de se vaincre « soi-même », ainsi que ses peurs.
Reportage « Après 3 attentats et avoir reçu dans son corps un total de 11 balles, Mansur entendit dans la pratique le sens du blason de sa famille : divinement protégé. »
Reportage « Celui qui connaît le système Kioto Jiu-Jitsu (SKJJ), même s’il est encore physiquement faible, est en condition de se défendre de tout type d’agression. »
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1er Clé de bras dans la 2e immobilisation
Les techniques de soumission sont une des plus appréciées par les pratiquants de styles autres que celui du Brazilian Jiu Jitsu. Les séries que vous pouvez voir sur ces photos appartiennent au livre "La Bible du Jiu Jitsu" Ces techniques et beaucoup d'autres ont été développées spécialement dans le dernier travail en DVD du Maître Mansur, consacré exclusivement aux finalisations.
Reportage • Le système cardiovasculaire : augmente le volume d’oxygène qui est conduit à toutes les cellules du corps à travers le sang, diminuant la fréquence cardiaque de repos et augmentant le « rendement », en plus de rendre les artères plus souples, diminuant le dépôt de plaques de graisse sur leurs parois, ce qui réduit relativement la pression artérielle et facilite le retour sanguin. • Le système musculo-squelettique : travaille les muscles, ce qui est bénéfique pour la résistance physique et le tonus, développant les muscles thoraciques, améliorant la captation d’oxygène. • Le systèmes nerveux et psychologique : le Jiu-Jitsu est une activité qui permet de libérer les tensions et de réduire le stress, régulant les heures de sommeil, de repos et de l’appétit, améliorant la confiance en soi, la vie en commun, la socialisation et la discipline.
Méthode de l’Académie Kioto de Jiu-Jitsu Le maître Mansur explique que la méthode Kioto a pour finalité le développement du potentiel de tous les hommes, en se centrant plus spécialement sur la défense de l’individu, sans la pratique de la violence. « Celui qui connaît le système Kioto Jiu-Jitsu (SKJJ), même s’il est encore physiquement faible, est en condition de se défendre de tout type d’agression par le biais de mouvements qui ont pour base le principe du levier, sans avoir à utiliser la force ou la violence », explique le créateur du système, signalant le développement physique et mental de l’athlète comme point fort du Jiu-Jitsu qu’il enseigne, lui et ses instructeurs. « Notre méthode développe les qualités positives morales et intellectuelles du pratiquant, car il ne s’agit pas d’une lutte mais d’un système de défense, qui exige avant tout l’utilisation de l’intelligence pour réussir le coup que l’on prétend appliquer », résume Mansur. Se basant sur les enseignements de son idole et maître, Hélio Gracie, le maître Mansur a toujours veillé à ne pas créer des fanfarons, mais à transformer les pratiquants en des personnes confiantes. « En éliminant du subconscient la peur du coup physique, que nous possédons tous, le pratiquant devient naturellement apte à affronter toute sorte d’agressions, ainsi que toute situation difficile dans tous les secteurs d’activité, car s’il n’a pas peur d’être agressé et d’avoir mal, il n’aura peur d’aucune agression psychologique », conclut le maître, expliquant la raison pour laquelle son système est tellement apprécié par les parents et médecins. « Les enfants et les jeunes sont les principales victimes de l’insécurité et des craintes et très vite, ils apprennent à avoir confiance en eux et ont de meilleurs résultats scolaires et sportifs en général, y compris dans leur relation familiale, car la confiance qu’ils acquièrent leur permet de diminuer et même d’éliminer l’agressivité caractéristique des personnes qui en manquent et elle leur permet de se désinhiber, qualité indispensable pour entamer des relations avec ses semblables. C’est aussi valable pour les adultes, car la confiance en soi est le mot clé du succès, dans tout secteur de l’activité humaine. »
« Le maître Mansur a toujours veillé à ne pas créer des fanfarons mais à transformer les pratiquants en des personnes confiantes. »
« À l’époque où nous avons fondé la Fédération Carioca de Jiu-Jitsu à travers le Conseil national du sport, il fut d’une valeur incalculable. Mansur a toujours été un leader formidable. Il fait partie de l’histoire du Jiu-Jitsu brésilien. » João Alberto Barreto
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OPINIONS SUR FRANCISCO MANSUR « Francisco Mansur a été quelqu’un de très important pour le Jiu-Jitsu. De par son engagement et son intérêt pour le sport, il peut être considéré comme l’un des grands professeurs et grands promoteurs du Jiu-Jitsu. C’est un exemple de correction et d’éthique, et compter sur Paco Mansur dans le JiuJitsu n’a pas de prix. Il a le grand courage de le diffuser comme un art éducatif, capable de régénérer et de restaurer le caractère et le corps physique. Il met en pratique le rêve de mon père Carlos Gracie, pour qui le JiuJitsu avait un grand rôle social à jouer. » Robson Gracie, Président de la Fédération de Jiu-Jitsu de Río de Janeiro et père de Renzo Gracie.
« À l’époque où nous avons fondé la Fédération Carioca de Jiu-Jitsu à travers le Conseil national du sport, il fut d’une valeur incalculable. Mansur a toujours été un leader formidable. Il fait partie de l’histoire du Jiu-Jitsu brésilien. » João Alberto Barreto, l’un des maîtres les plus respectés formés par Hélio Gracie. « Quand je suis allé à la recherche du Jiu-Jitsu à 19 ans, après 14 ans de Judo, je me suis beaucoup identifié avec le maître Mansur et avec l’académie Kioto, où je me suis inscrit pour apprendre le Jiu-Jitsu. L’Académie Kioto du maître Mansur a pour caractéristiques : la
méthodologie d’enseignement, la discipline et l’esprit de famille. Le maître est devenu un second père pour nous, presque un gourou. Je me sens très fier de faire partie de l’équipe de ceintures noires du maître Mansur. Le maître Mansur a une importance fondamentale dans ma formation professionnelle et personnelle. » Marcus Vinicius de Lucia, Formé ceinture noire par Mansur et aujourd’hui propriétaire de l’une des plus célèbres académies de Jiu-Jitsu d’Amérique, le Beverly Hill Jiu-Jitsu Club. « C’est la personne la plus généreuse, sincère et charismatique que je connaisse. Son charisme fut capable de
Reportage « Le maître Mansur est l’une des figures les plus respectées du Jiu-Jitsu. Je suis fier d’avoir eu le plaisir de pratiquer avec lui dans son académie à Tijuca. Un modèle de maître et de figure humaine. » Ricardo Liborio
briser la froideur des Américains. Quand il est arrivé aux États Unis, les élèves lui donnaient la main. Après un certain temps, les élèves lui donnaient des accolades et embrassaient la tête chauve du maître, comme le font les Brésiliens. » Krauss Mansur, son fils. « Un homme unique, d’un grand charisme et avec un cœur gigantesque. » Álvaro Mansur, son neveu. « Le maître Mansur est l’une des figures les plus respectées du Jiu-Jitsu. Je suis fier d’avoir eu le plaisir de pratiquer avec lui dans son académie à
Tijuca. Un modèle de maître et de figure humaine. » Ricardo Liborio, l’une des plus célèbres ceintures noires de Carlson Gracie, aujourd’hui leader de l’ATT (American Top Team) « Le travail de Francisco Mansur pour moi est une véritable inspiration de travail avec les enfants. Un travail technique et éducatif qui brille par sa discipline. Je me souviens que lorsqu’il était moins diplômé, je l’admirais énormément pour ces qualités. Il était très compétent en tant qu’éducateur et travaillait le Jiu-Jitsu en faveur du sport et des enfants. Il en est de même encore aujourd’hui, avec le Kioto, champion de
la plupart des évènements dans les catégories pour enfants. Ils maintiennent cette tradition. Je pense que notre travail consiste à faire voir le Jiu-Jitsu comme un sport, avec une grande discipline. » Leonardo Castello Branco, l’un des maîtres de Jiu-Jitsu brésilien les plus respectés. « Mansur fut un des pionniers et aida à organiser les fédérations et les premiers championnats de Jiu-Jitsu. Il a toujours été une personne sérieuse qui a donné une image très positive du Jiu-Jitsu, avec une forte équipe infantile. » Murilo Bustamante, l’un des lutteurs de Vale-Tudo les plus respectés au monde.
Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos e
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Raúl Gutiérrez Clarifier les concepts Nous vivons tous une expérience similaire, mais différente au cours de notre vie. Les chemins, les rivières, les océans, les continents sont divers et variés. Les gens avec qui nous entrons en relation au cours de notre passage sur Terre aussi. Les sports, les loisirs, les études, les aspirations, les passe-temps. Dans notre monde martial tout est également très relatif et varié. Heureusement, nous vivons constamment en m o u v e m e n t e t c e m ou v e m e n t devrait toujours être vers l’avant… même si beaucoup d’empotés, de naïfs, d’ignorants et souvent de « crétins » nous obligent à nous arrêter et même à « reculer », produisant ainsi une perte de temps inestimable.
Fu-Shi Kenpo
emander, si non, à un malade en phase terminale, à un mourant ou à quelqu’un qui n’en a plus pour très longtemps à vivre. Le temps c’est de l’argent, dit-on. Beaucoup d’entre nous savent ce que c’est et ce que cela signifie vraiment : « Avoir juste un peu de temps, dans certaines circonstances, peut devenir extrêmement nécessaire ou vital. » En Espagne, dans un pays où l’on vivait merveilleusement bien, on observe aujourd’hui tous les jours de nombreuses personnes qui souffrent, voyant comment au lieu de progresser leurs salaires sont réduits, les primes sont supprimées et ces personnes se retrouvent dans l’incertitude de perdre également leurs emplois, d’être jetées à la rue pour non-paiement du loyer ou de mourir de faim ou sous les coups de feu parce qu’on les aura surpris en train de voler dans un supermarché. Vous pouvez lire tout cela dans la presse quotidienne. En bref, c’est un recul, une stagnation, une perte de temps causée par des individus sans scrupules, que malheureusement, nous ne pouvons pas freiner ni corriger, car ce n’est pas à notre portée, ce n’est pas entre nos mains ni en notre pouvoir. J’ai commencé à pratiquer les arts martiaux en 1967. Mais mes incursions dans la rue datent de 1960 pour ainsi dire. Et honnêtement, les arts martiaux ou les sports avaient peu ou rien à voir avec les réalités de la rue. Les grades, les diplômes, les médailles, les trophées et les titres se heurtaient à une réalité inamovible : « Quand celui qui est debout, ce n’est pas vous et quand celui qui est par terre, c’est vous ». Cela vous fait regardez l’avenir de deux manières : avez-vous appris la leçon ou voulezvous rester un fantôme ? Disons-le d’une autre manière. Quelqu’un qui porte une vraie arme à feu. Il aura ou pas pratiqué le tir à sec, le tir en mouvement ou le tir dans l’action, à la guerre, là où soit vous tuez, soit vous vous faites tuer… vraiment. Pas du tir de salon, de club, de championnat ou de spectacle. Lequel des deux va réussir ? Mais il ne s’agit pas seulement du succès obtenu, mais de savoir dans quel trou vous vous êtes fourré et si vous êtes prêt à le vivre. Je comprends que tout a un processus, une période d’adaptation, de compréhension et d’analyse de qui nous sommes en réalité, de ce que nous cherchons, de ce que nous voulons dans cette vie, d’où nous voulons aller, etc. Dans mes séances d’entraînement personnel, dans mes cours, mes contacts et mes expériences constantes dans ce monde, tous les jours, j’apprends quelque chose de nouveau. Et je comprends que la manière dont je comprends ces expériences, dont je les considère et les canalise, marquera le résultat que j’obtiendrai.
D
Fu-Shi Kenpo Je repense à mon passé. Et je peux distinguer toutes sortes de choses, la majorité toujours bonnes et certaines négatives également. Nous sommes de simples mortels et dès lors, parfois absurdes, parfois géniaux. Jamais dans ce passé, je n’ai eu besoin de me compliquer la vie à apprendre différents styles, techniques et tactiques. Cependant, et « presque sans rien savoir », je n’en suis sorti toujours indemne de toutes les rencontres dans la rue. Même si elles étaient très embrouillées. Inversement, je n’ai jamais appliqué les nouvelles matières que j’étudiais, tout simplement parce qu’elles étaient trop « compliquées ». Cette réflexion, je la propose aujourd’hui avec ce qui se passe dans notre société depuis quelques années. On a beau voir beaucoup de nouvelle technologie qui, bien sûr, mérite mon respect et mes louanges, le vrai problème c’est que les parents doivent faire des efforts incroyables pour que leurs enfants étudient et réussissent une carrière décente et bien considérée. Et pour ensuite faire face au problème qu’il n’y a tout simplement pas d’emploi. Et on voit des ingénieurs, des architectes, des chimistes ou des médecins qui sont obligés d’accepter un emploi endessous que la préparation acquise avec tant d’efforts et de sacrifices. Ou bien, comme cela se passe ces derniers temps, nos professionnels doivent aller tenter leur chance dans d’autres pays qui offrent certaines possibilités à cet égard. Évidemment, c’est un commentaire cocasse qui essaye de mettre un peu d’ironie. La vérité c’est que tout est relatif, rien n’est éternel et il y a de tout. Notre société nous demande de plus en plus d’effort, de collaboration, de participation, d’impôts et de sacrifices personnels et familiaux. Mais nous avons moins de prestations. Et je vais prendre l’exemple simple d’une voiture achetée au prix de grands sacrifices, elle aura besoin d’une bonne assurance, il faudra également payer la taxe de circulation, passer un jour le contrôle technique, et ainsi continuellement. Il nous faut toujours donner et donner de l’argent régulièrement. Et quand nous allons à un endroit en ville pour remplir toute la paperasserie, nous tournons en rond pendant une demi-heure pour essayer de trouver une place pour nous garer et qu’il faudra également payer. Mais parfois, en plus, nous ne trouvons pas cet endroit
Fu-Shi Kenpo et il n’y a pas de parking public dans le quartier ou en tout cas pas avec des places libres. Cela nous oblige à laisser notre voiture loin de l’endroit où nous devons aller pour ces papiers ou alors nous n’avons pas d’autre option que de laisser la voiture mal garée avec le risque sérieux de choper un PV ou, pire, d’avoir notre voiture retirée par la grue. Comme nous pouvons le voir, nous sommes acculés, surveillés, contrôlés et exploités, à tous points de vue. Si la ville n’a pas aménagé des aires de stationnement ou n’a pas construit un parking public, pourquoi est-ce le contribuable qui doit en supporter les conséquences ? Nous sommes de plus en plus nombreux sur cette merveilleuse planète, le climat est en train de changer en raison de la négligence de l’être humain et de son audace. Et avec ça, notre précieux monde se déglingue. Heureusement, dans notre monde des arts martiaux, la question suit un parcours impressionnant et une évolution constante. Je suis frappé de voir aujourd’hui, comment ces rêves que j’avais dans mon enfance ont pris leur envol avec des résultats impressionnants. Maintenant, après 50 ans, on a démontré que dans certaines « limites », c’était possible. Aussi bien YouTube que Facebook et d’autres moyens du Net, nous offrent une profusion d’exercices superbes et réalistes, d’acrobatie, de magnifiques athlètes et des exploits qui semblent relever du film de fiction. Tout cela ne nous fait-il pas réfléchir sur les limites ou pas de l’être humain sur cette planète ? Parce que nous parlons de prouesse physique, mais c’est « l’homme » qui défie la génétique, la médecine et plus encore. Dans ce genre de choses, il y a des premières étapes et certains prérequis. Comme dans l’alphabet, il faut aller de A à Z. Dans les arts martiaux, il existe également des styles, des niveaux, des programmes, des diplômes, etc. Ensuite, interviendra ce que chacun veut obtenir de sa formation dans les arts martiaux. Si votre but est d’apprendre les arts traditionnels de l’ancien Orient, étudiez les styles traditionnels. Si vous voulez apprendre l’autodéfense, recherchez des styles pratiques, fonctionnels et simples. Si ce que vous voulez c’est
faire de la compétition… analysez à quel point vous aimez la compétition, le type de règles, le semi-contact ou le full contact. Si vous êtes un membre des forces de sécurité de l’État, découvrez quels sont vos paramètres d’action en fonction du corps auquel vous appartenez. Et si vous êtes un vulgaire délinquant, alors « vous allez souffrir ». Je l’ai souvent dit, verbalement ou par écrit, dans des conversations privées, des cours ouverts ou dans les médias. Personnellement, depuis que j’ai commencé à pratiquer les sports de contact et les arts martiaux, je l’ai toujours fait en m’engageant pleinement, avec effort, sérieux et enthousiasme. J’ai ainsi toujours su apprécier chaque style ou maître que j’ai eu le grand plaisir de rencontrer, qui m’a formé et entraîné. J’ai obtenu différents grades tels que : 3ème dan de Tae-Kwon-Do pour la « United TaeKwon-Do International », 3ème Dan Lima Lama avec Jorge Vazquez, UTI, 4ème Dan de Karaté Shotokan, de la Fédération d’Alava de Karaté en Espagne, reconnue par le Conseil des sports, 6e Dan Full-Contact avec Bill Wallace, 9e Dan Kosho-Ryu Kenpo, Mikka, 10e Dan Fu-Shih Kenpo. La pratique et la connaissance d’autres styles sont nécessaires pour comprendre les valeurs de chacun d’eux. Pour les admirer aussi, les respecter et être reconnaissant envers tous les points positifs qu’ils ont apportés à notre façon de voir et de pratiquer les arts martiaux. Quand nous sommes jeunes et que nous jouissons de tant de santé vitale, d’énergie et d’enthousiasme, nous sommes capables d’absorber beaucoup de connaissances, comme des éponges qui s’imbibent et puis s’expriment. Avec la santé et la jeunesse, cela se fait sans problème. Il y a un gaspillage d’énergie et beaucoup de fantaisie dans notre « Ego ». Mais quand le temps passe et que nous vieillissons, nous refermons le cercle et nous ne restons qu’avec ce qui nous convainc vraiment, ce que nous aimons et qui nous semble correct. Nous simplifions. Au cours de ma longue carrière, j'ai vu comment un compétiteur, par exemple, fut capable de gagner tous ses combats dans un championnat du monde, simplement avec son coup de
Raúl Gutiérrez pied latéral droit. C’était ce qu’il faisait de mieux, et il le savait. Peu importe l’angle où se trouvait son adversaire. Il le plaçait toujours là, où, et quand il voulait. C’est ça l’intelligence. Je dis toujours à mes élèves, qu’il faut exercer et niveler nos habiletés. Que ce qu’on ne fait pas bien, il faut l’entraîner suffisamment pour surmonter cet obstacle. Mais quand nous sommes dans un vrai combat, ou dans un championnat, je leur recommande de ne pas utiliser leurs techniques déficientes et de ne pas non plus exhiber tout son répertoire. Il suffit simplement d’utiliser ses meilleures techniques, ses meilleures armes. Le reste est un risque inutile. Dans mon entourage, je vois beaucoup de pratiquants désorientés. Déplacés peut-être, opportunistes aussi. Qui considèrent les arts martiaux comme un simple commerce. Et si c’est un moyen de gagner leur vie et de soutenir leurs familles, ils peuvent compter sur mon soutien, mes conseils et ma collaboration. Je l’ai toujours fait durant toute ma carrière et j’ai été à la fois loué et critiqué pour ça. Peu importe. Ce n’est pas mon problème, quand on travaille en conséquence. Comme nous le savons, il est nécessaire et il doit y avoir de tout. Ainsi est notre monde et notre société. Les intrus qui ne sont pas à la hauteur, et les autres, dureront peu dans ce secteur et dans n’importe quel autre. Il y a d’autres cependant qui sont bons pour organiser ou recruter des élèves. Ils parlent bien et font mieux que certains experts qui ne savent que montrer leurs propres compétences physiques et techniques, mais qui manquent de dévouement, de charisme ou de marketing pour regrouper, réaliser ou canaliser le « business ».
J’ai rencontré de faux 6e Dan qui étaient les pires pratiquants d’arts martiaux que j’ai rencontrés dans ma vie, mais en dirigeant, organisant et instruisant, ils ont été capables de créer de grands artistes et de grands compétiteurs martiaux. Tout a son mérite et tout est relatif. D’autre part, j’ai également pu me rendre compte, dans mon propre entourage, qu’il n’est ni prudent ni souhaitable d’être condescendant avec les gens médiocres, sans charisme, maladroits quand ils pratiquent ou quand ils enseignent au point de ressembler à des blocs de béton quand ils se déplacent, avec une insécurité brutale et que, par respect, prudence ou négligence, on tolère sans leur dire en face leurs propres réalités. Avec le temps, dans une situation un peu « bipolaire », ils finissent par croire au personnage qu’ils se sont créés. Un jour, ils se lèvent soudain avec l’intention de devenir des « grands maîtres », les créateurs de nouveaux styles, de faire du marketing pour essayer se présenter comme « Le Must ». Puis vient la grande honte, pas la leur, parce qu’ils continuent de penser qu’ils sont « différents », mais celle de ceux qui ont été condescendants avec eux, qui les ont appuyé par pitié, la honte quand publiquement nous voyons et entendons les rires et les critiques terribles de ceux qui comprennent et savent de quoi il en retourne. D’autre part, il y a une énorme quantité de gens formidables, d’excellents experts martiaux, qui pourraient et mériteraient d’avoir été au plus haut de notre monde martiale. Et qui malgré leurs nombreuses valeurs, leur grand talent et leurs magnifiques apports, n’y sont pas
« Kung Fu ne se réfère pas à un style particulier. Kung-Fu signifie bien faire les choses. Être le meilleur dans tout ce que nous faisons. Pratiquons le Kung-Fu, sans faire de mal ni blesser personne, mais pour gagner le respect, la crédibilité, la confiance, l’amitié et la prudence. »
Fu-Shi Kenpo parvenu. Peut-être parce que celui qui est véritable, authentique, celui qui réellement connaît et mérite, est humble, respectueux et ne se considère ni créateur ni découvreur de rien de nouveau. Il a seulement étudié, cherché et travaillé dur à « la recherche de lui-même ». Parler des fanfarons, des médiocres, des traîtres ou des imbéciles, et donner leurs noms n’est pas l’œuvre d’un bon citoyen, d’un compagnon ou d’un frère. Mais mentionner certains de ceux que j’ai eu le plaisir de rencontrer et avec qui j’ai le plaisir de travailler et d’échanger me semble correct. Je voudrais pour cela transmettre tout mon respect, mon admiration, ma loyauté et ma gratitude envers : Luis Antonio Palao, Asencio (RIP), José Banaclocha (RIP), Yee Seil (courage mon frère, je t’ai admiré dès le premier instant), maître Sergio Hernandez (frère, tu mérites la gloire et un grand statut mondial parce que tu es très grand), Martin Luna (tu y arrives mon frère, et tu sais, je suis à tes côtés), Mario P. del Fresno (j’ai toujours su que tu étais une personne formidable et très bon artiste martial et que tu pourrais devenir un très bon maître), David Domínguez et Esther (continuez comme ça, vous êtes un bel exemple de couple dans la vie et de binôme martial), Dario Diaz Castro (oui tu es noble et cohérent, chercheur infatigable, studieux et honnête. Tu mérites d’être là où tu es et tu arriveras plus loin encore). C’est maintenant qu’un imbécile en puissance, un complexé ingrat viendrait commenter qu’il faudrait me punir pour citer avec tant de facilités « trop d’anges ». Comme a dit JésusChrist, « Pardonne-lui, Seigneur, il ne sait pas ce qu’il fait. » Mes amis, simplifions notre vie. Analysons quelles sont les choses dans cette vie qui, en ce moment, nous font du mal et quelles sont celles qui nous causent de la joie, du bonheur et de la satisfaction. Éliminons les maux sans revanche ou mauvais désirs et cramponnons-nous aux belles choses de ce monde. Ne faisons pas 20 coups différents, seulement ceux qui nous sont vraiment utiles, pratiques et qui consomment le moins d’énergie pour réussir. Si nous savons où nous devons aller et que, là où nous allons, il n’y a pas de stationnement et qu’on dresse des PV, allons-y en métro, en bus ou à pied. C’est plus sain. Cherchons la meilleure façon d’essayer d’être utile à la société, d’être civiques et respectueux de la nature et de nos semblables. Et n’oublions pas qu’un artiste martial ne doit pas seulement l’être pendant ses entraînements dans un dojo ou à l’école, mais 24 heures sur 24 et dans tous les aspects normaux et habituels de son existence. Kung Fu ne se réfère pas à un style particulier. Kung-Fu signifie bien faire les choses. Être le meilleur dans tout ce que nous faisons. Pratiquons le Kung-Fu, sans faire de mal ni blesser personne, mais pour gagner le respect, la crédibilité, la confiance, l’amitié et la prudence. Au mois prochain. Merci
Réduire l’écart entre les hommes et les femmes
Combat Hapkido C’est quoi le « fossé entre les hommes et les femmes » ? Dans les arts martiaux, il se réfère à la grande différence entre le nombre de pratiquants masculins et féminins. Assez simple. Cette question ronde autour de nous depuis de nombreuses années et a fait l’objet d’analyses d’experts, d’études professionnelles, d’enquêtes de l’industrie, d’articles dans les magazines et autres tentatives bien intentionnées pour comprendre et pour offrir des solutions possibles. Rien n’a fonctionné.
Les hommes continuent d’être plus nombreux que les femmes 70% contre 30% dans les écoles d’arts martiaux dans le monde. Mais pourquoi ? Est-il culturel ? Une question d’éducation sociale ? Psychologique ? Physiologique ? Est-ce que cela a à voir avec le temps (les femmes sont-elles plus occupées que les hommes) ? L’argent ? Un environnement intimidant ? Les attitudes des instructeurs masculins ? Personne ne sait vraiment et je soupçonne qu’il n’y a pas une seule réponse. C’est probablement une combinaison de nombreux facteurs. Mais la question demeure : comment pouvonsnous changer cela ? Et pourquoi devrions-nous le faire ?
Combat Hapkido
Répondons d’abord à la deuxième question, car c’est le plus facile. Nous devrions avoir beaucoup plus de femmes dans les cours d’arts martiaux parce qu’elles ont besoin la self-défense bien plus que les hommes ! Il y a littéralement des millions de cas de violence domestique chaque année dans le monde (dont beaucoup non déclarés) où les femmes sont les victimes. Ajoutez à cela les vols, viols, car-jacking, enlèvements, violations de domicile, agressions, etc. Dans tous ces crimes, les femmes sont plus susceptibles d’être les victimes et les habiletés en terme de protection personnelle pourraient faire une différence cruciale entre une fuite sûre ou des blessures graves. Par conséquent, il est un fait incontestable que les cours d’arts martiaux mettant clairement l’accent sur la self-défense bénéficieraient grandement aux femmes et préviendraient des souffrances indicibles. Maintenant, revenons à la première question, comment pouvons-nous arriver à avoir davantage de femmes pratiquant les arts martiaux ou, au moins, participant à une formation à la self-défense ? Honnêtement, je ne sais pas ! J’ai passé plus de 40 ans dans les arts martiaux et je ne comprends toujours pas. À un moment donné, entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 1990, j’ai eu et exploité une petite chaîne d’écoles d’arts martiaux et j’ai fait tout mon possible pour attirer les femmes. J’ai annoncé des cours rien que pour elles, j’ai offert du personnel féminin pour les cours de self-défense, j’ai donné des conférences sur la sécurité des femmes, j’ai dirigé des stages gratuits de prévention du viol pour la communauté, j’ai été volontaire pour enseigner la self-défense à des organisations de femmes, etc. Rien n’a fait une différence tangible. Le rapport hommes/femmes dans mes écoles a continué de rester obstinément 70% d’hommes contre 30% de femmes. Je n’avais pas d’autre choix que de l’accepter, même si je continue à ce jour à chercher de nouvelles façons d’attirer plus de femmes à s’entraîner à la self-défense. Au cours des 20 dernières années, j’ai appris un peu plus de choses et je
suis, je l’espère, devenu un peu plus sage. Je ne sais toujours pas pourquoi les femmes, qui représentent 51% de la population, ne constituent que 30% des pratiquants des arts martiaux, mais je suis venu avec quelques suggestions pour les propriétaires d’école sur la façon d’améliorer la situation. Je vais les partager ici avec vous : 1. Rompre l’attitude « macho » ! Prévoyez un environnement accueillant, non intimidant dans votre école. Ne laissez pas les étudiants de sexe masculin agir d’une manière autoritaire, supérieure, agressive ou menaçante. 2. Ne pas concentrer l’entraînement sur le sport de compétition (sauf si c’est clairement la spécialité de votre école). L’écrasante majorité des élèves de sexe féminin sont à la recherche d’une self-défense pratique, réaliste. 3. Offrir un programme de « Fitness » qui intègre un grand nombre de techniques « de combat », tels que coups de pied, coups de poing, coups de coude et de genou, amortir les chutes, etc. Cacher des mouvements d’arts martiaux dans des exercices de fitness rendra la formation plus amusante et plus facile et attirera celles qui initialement ne cherchent qu’à se mettre en forme. 4. Sauf si vous avez une école très traditionnelle qui enseigne un art très traditionnel, réduisez les rituels, la terminologie asiatique, la tenue traditionnelle (pieds nus) et l’atmosphère de secte. Le comportement servile et soumis requis des élèves par ces écoles est un répulsif pour de nombreuses femmes qui peuvent être en prises avec des problèmes d’égalité ou de discrimination dans leur vie. 5. Si possible, ayez une instructrice ceinture noire qui dirige un cours rien que de femmes pour les femmes qui ne sont pas à l’aise quand elles doivent travailler avec des hommes. Ne ridiculisez pas et ne portez pas de jugement… vous ne savez pas quelles expériences négatives ou traumatiques ces femmes ont pu subir. 6. Si vous avez des classes mixtes, gardez un œil sur vos élèves de sexe masculin pour éviter les attouchements inappropriés (en particulier lors de
l’entraînement des prises au sol). Un seul incident ou une seule plainte peut ruiner la réputation de l’école. 7. Vos élèves de sexe masculin peuvent être votre meilleure ressource… Ils ont des mères, des sœurs, des filles, des épouses, des amies, des collègues femmes, etc. Demandez-leur de leur parler de sécurité, de protection personnelle et de tous les avantages d’une formation dans les arts martiaux. Demandez-leur de les inviter à un cours d’introduction gratuit. Pratiquer avec un parent ou un ami est moins intimidant et plus confortable. 8. Passez en revue votre horaire de cours et assurez-vous d’offrir au moins un cours par jour à un moment opportun pour les femmes qui doivent s’occuper des enfants et autres obligations familiales. Donnez-leur l’occasion d’avoir un peu de temps « pour elles ». Ce ne sont là que quelques recommandations, apprises par l’expérience, mais elles se sont avérées utiles pour attirer et retenir les élèves de sexe féminin. En terminant cet article, j’ai réalisé qu’il manquait une chose : LE POINT DE VUE D’UNE FEMME ! Pour étudier la question du faible taux de participation des femmes dans les arts martiaux avec objectivité et crédibilité, nous devons écouter le point de vue d’une femme. C’est indispensable si nous voulons vraiment comprendre les enjeux. J’ai donc décidé de corriger cet oubli et de demander à une femme de contribuer à ce débat en écrivant un article qui soit une suite sur le même sujet. Je voulais quelqu’un de particulièrement qualifié avec une vaste expérience en tant que femme, quelqu’un qui avait affronté les défis du monde des arts martiaux dominé par les hommes. Je n’ai pas eu à chercher trop loin… J’ai demandé à ma femme Trina qui, ces 23 der nières années, a non seulement prit part à ma carrière, mais a également réussi à établir sa propre identité et sa réputation dans le monde des arts martiaux. J’espère que vous avez hâte de lire son article qui sera présenté dans un prochain numéro de BUDO INTERNATIONAL.
KUMOBITOU & ONIGUMO Si nous regardons en arrière, nous verrons que dès les premiers temps, et pas seulement dans le royaume des hommes, le combat au corps à corps était réalisé dans diverses circonstances où on finissait presque toujours par rejoindre les corps. Les Mongols, les Indiens d’Amérique du Nord, les Indiens d’Amazonie ont des mouvements similaires qui nous rappellent différentes perspectives d’observation. Le mot japonais « Kumobito » (蜘蛛人) provient de ce qu’on appelle le « Kumo Gassen », le combat d’araignées, un sport sanglant, qui a lieu de différentes manières dans différentes parties du monde, parmi elles le Japon, les Philippines et Singapour. Normalement, au Japon, on utilise des araignées femelles, car elles tueraient leur rivale, si celle-ci ne faisait p a s l’objet de l’intervention et des soins de son propriétaire. Dans le cas de Singapour, le sport utilise de préférence des araignées mâles sauteuses, qui se battent à peine pour dominer et où l’adversaire, bien que blessé, ne meurt pas, comme dans le cas des femelles. Cette culture des paris dans les combats d’araignées ou « Kumo Gassen » existe toujours aujourd’hui. Des
Arts du Japon
combats d’araignées ont lieu chaque année à Kajiki, Kagoshima. On croit qu’ils remontent au XVIe siècle. Une des araignées (Kamae) est placée à l’extrémité d’un bâton de bois et l’autre (Shikake), à l’autre extrémité. Elles se battent au milieu du bâton. La théorie, développée pour être utilisée par des personnes et qui basait ses mouvements sur les mouvements des araignées, avait comme objectif principal d’affronter un adversaire revêtu d’une armure. Mais les changements sociaux ont conduit à la réadaptation d’une proposition qui donnerait des résultats plus efficaces en un moindre temps pour la confrontation. C’est ainsi que surgit l’ « Onigumo » (鬼蜘蛛), que l’on traduit par diable-araignée. Deux versions anthropologiques sont employées dans la transmission de ses connaissances : la première c’est que ses techniques étaient appliquées aux jambes des chevaux des samouraïs ; la deuxième, contemplait la destruction complète de l’adversaire et son immobilisation en un seul mouvement. Contradictions et différences mises de côté, les deux sont considérées comme des méthodes qui s’ajustent à la force de l’adversaire en utilisant les leviers comme points égaliseurs de force physique. Au cours des siècles, le « Kumobito » et l’ « Onigumo » ont été introduits comme armes adjacentes dans des arts comme le Kumiuchi, le Yoroi Kumiuchi et le Jujutsu. Sa richesse et ses manœuvres structurelles sont vastes. Pour bien apprendre ces aspects dans le Jujutsu, il fait savoir qu’aussi bien debout qu’au sol, trois piliers sont nécessaires : 1 - Apprendre à défendre. 2 - Créer des occasions.
3 – Bien les saisir. Voyons cela. 1 - Apprenez à se défendre signifie égaler les forces d’attaque et de défense. Autrement dit, l’attaque ne peut pas avoir d’effet quand on est prudent. Dans le cas du combat au sol, bien étudier les positions et comment les reconquérir au cas où on les perdrait. Cela veut dire, isoler la force de Tori afin qu’il se sente impuissant. Savoir appliquer la force aux bons endroits, comme dans les angles qui fournissent le meilleur mouvement. Si nous voyons la signification du mot « défendre » : du lat. Defendere - v. tr., protéger; secourir ; parrainer ; parler en faveur de ; prêter assistance à ; abriter ; empêcher ; interdire ; v. réfl., se justifier ; s’excuser ; résister à une attaque ; se protéger ; s’abriter. Si nous analysons chaque aspect de ce signifié, nous voyons qu’il nous faut faire un long chemin pour comprendre ce que signifie se protéger ou se défendre. 2 - Créer des opportunités signifie utiliser parfaitement de la stratégie. Dominer l’adversaire au point de le placer dans une position qui nous favorise largement. Se déplacer dans son mouvement. Avoir toujours une longueur d’avance sur ses idées. Faire de l’attaque de l’adversaire une opportunité. Ouvrir les yeux et l’esprit jusqu’à visualiser toutes les circonstances. Laisser l’adversaire fait son jeu et, dans son jeu, créer des opportunités. Beaucoup mettent longtemps à se libérer de l’ordre des choses. L’ordre signifie un état mental dans lequel il n’y a pas de contradiction et dès lors, pas de conflit. Cela n’implique pas stagnation ou décadence. L’ordre qui obéit à une formule, à un idéal ou à un concept est tout simplement
désordre. Si une personne s’ajuste à un modèle de pensée – une certaine chose idéale qui devrait être – elle se limite purement et simplement, s’ajustant, se disciplinant, s’efforçant, afin de s’adapter à un moule. Dans le jeu réel qu’implique une attaque et une défense, il n’y a pas d’ordre. 3 – Bien profiter des occasions, signifie que toutes les opportunités ne doivent pas être une voie pour vos pensées de victoire. Avoir les intentions bien claires pour ne pas devenir victime de sa propre stratégie. Cela signifie une technique de finalisation. De nombreux athlètes ont un bon jeu, mais ils pèchent au moment de conclure. Étudier bien les angles de force et les muscles, pour que la technique fonctionne au moment nécessaire. Rechercher la finalisation est une erreur. Profiter du moment opportun pour réaliser une finalisation est correct. Dans le fait de chercher, il y a une entité qui cherche et une chose recherchée, par conséquent, dualité. Et que pourra trouver le « je » qui cherche ? Si vous êtes fatigué et que votre esprit est lent, ce que vous trouverez sera en accord avec votre conditionnement. Si un individu ne pratique que le Jujutsu, il trouvera ce
que sa culture et la propagande respective lui ont montré ; s’il pratique un autre art, il trouvera ce que la culture originale de cet art lui a enseigné et ainsi de suite. Saisir les opportunités c’est par dessus tout se vider, devenir sans volonté et sans intention et, en une seconde, devenir féroce et indéfendable. Voilà pour le « Kumobito » et l’« Onigumo », nous devons comprendre que toute force générée dans sa traction a une forte centralisation sur son axe d’équilibre. La rationalisation de la force dans la distribution sur les deux pôles, supérieur et inférieur, du corps correspond à la réflexion de la réverbération de cette énergie qui, centrée sur l’axe, joue le rôle de promoteur principal des techniques utilisées dans Jujutsu. Cela consiste à attaquer exactement ce point chez l’adversaire, qui perdra l’équilibre et donc sa force. Beaucoup de maîtres du passé enseignaient à leurs élèves à saisir la taille des adversaires pour les sortir de leur axe, annulant leur force, qui se dirigera vers les extrémités. Autrement dit, leur force principale se retrouve dans les bras et les jambes. Ainsi, les manières suivantes d’attaquer de Uke doivent chercher ces points parce que s’il est compétent en tant que combattant, il protégera le cou et les points faibles. De nombreuses postures dans le passé furent développées à cet effet. D’une manière générale, les techniques de combat au sol développées dans le Jujutsu, consiste en cinq postures de base : Tate Osae, Kami Osae, Yoko Osae, Ushiro Osae, Renkaku Osae. Celles-ci correspondent à toutes les manières nécessaires pour les exécutions primaires des techniques de Katame no Gikkou – manières de saisir l’adversaire sur le tatami. En outre, de nombreuses formes debout ont été développées pour immobiliser l’adversaire, misant principalement sur les attaques Uchi no Gikkou, que l’on p e u t
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grossièrement traduire par techniques de rossées. Les techniques qui engendrent un traumatisme à Uke sont également de grande valeur une fois associées aux formes d’immobilisation. Il est à noter cependant que beaucoup de ces formes développées pour la lutte contre un seul adversaire doivent être adaptées quand l’attaque est réalisée par plus d’un adversaire. La combinaison de ces techniques utilisant la saisie et le traumatisme fait du Jujutsu une grande arme de guerre qui écrase les adversaires en les attrapant dans une toile difficile à renverser. Toutefois, contrairement à ce que les gens pensent, le Jujutsu était une forme de self-défense utilisée par les samouraïs dans leur vie quotidienne. L’idée c’était, lorsqu’ils étaient attaqués par surprise, de pouvoir avoir une réaction rapide, pour ensuite étudier le pas suivant à réaliser. Ces techniques partaient du principe d’une malveillance dans la forme de défense en cas d’attaque dans n’importe quelle position à n’importe quel moment. De nombreuses écoles ont innové en utilisant l’aide de l’environnement à leur avantage. Certaines sont arrivées au point de former leurs élèves aux contre-attaques dans des lieux insolites comme les Onsen (bains thermaux), les auberges, les forêts, etc. À partir de là, il fut possible de caractériser chaque école en fonction de la particularité de sa pensée. Différentes stratégies peuvent également être utilisées pour obtenir la victoire, entra autre celle de faire en sorte que Uke se perde. Utilisée dans presque tous les arts pratiqués par le Bugei, cette forme de Heiho établit un lien naturel avec l’époque de Sengoku Jidai, car dans ses structures de mouvement et de tromperie, il favorise une marge de victoire. Dans le passé, cette forme de stratégie était utilisée à l’aide d’un certain environnement qui permettait la confusion de Uke avant l’attaque. Autrement dit, Tori utilisait un mur, un grand arbre ou encore se déplaçait au milieu d’un fourré, de manière à couvrir une partie de son corps. Lorsque ce n’était pas possible, il créait une ligne de mouvement qui confondait la coordination de Uke, faisant qu’il se perde le long de son mouvement. Voyons un exemple de cela. Yuki-chigai signifie se perdre le long du chemin. Lorsque Tori utilisait un artifice tels que ceux mentionnés cidessus, il cherchait à conduire Uke afin que celui-ci avance avec l’intention de l’atteindre et, avant même qu’il ait terminé le mouvement, il effectuait un petit pas vers l’arrière donnant l’impression qu’il avait perdu. Ensuite, il le surprenait avec une attaque. S’il ne pouvait pas utiliser tous ces artifices et était contraint d’esquiver Uke, il exécutait, au moyen de pas rapides, un mouvement latéral dans les pas pairs pour que l’interruption ait lieu dans un nombre impair. En d’autres termes, dans l’intention d’un déplacement de six pasos fermes vers la droite, comme Uke accompagnerait le mouvement, il reculerait au cinquième pas et avancerait en ligne droite vers l’adversaire, l’amenant, sans qu’il s’en aperçoive, à poursuivre sa trajectoire, le forçant à tourner son corps pour essayer de rester de face. Ce type de mouvement était entraîné jusqu’à ce qu’il ait l’air naturel et qu’il ne dépende plus d’un certain nombre de pas.
Pas besoin d’expliquer que, dans tout mouvement, la vérité est relative et jamais absolue. Lorsque Tori, par ses mouvements, dit qu’il n’y a pas de mouvement, cela veut dire que le mouvement est entièrement composé de choses qui ne sont pas compréhensibles. Que vous perceviez ce mouvement ou pas, cela dépend de nombreux facteurs. Ce qui nous amène à conclure que cela dépend de la façon dont Uke perçoit les choses. Considéré du point de vue de l’interdépendance, nous pouvons toujours concilier les deux vérités : relative et absolue. Pour cela soit possible, Tori doit faire un « don ». Dans ce cas, ce mouvement signifie ne pas convoiter, ne pas être gourmand pour ne pas précipiter le mouvement. En termes stratégiques, on dit que ne pas être gourmand, cela veut dire ne pas vouloir l’atteindre. Le mener comme un grand jeu de plaisanterie. Dans ce contexte stratégique (Yuki-chigai), bien que dans le fond, il est vrai que rien n’appartient à personne, cela ne nous pas empêche pas de faire un avec le mouvement de Uke pour connaître le moment exact. Peu importe l’insignifiance du moment de l’altération des pas, ce qui importe c’est que l’effort soit authentique. Quand nous abandonnons la Voie pour aller vers la Voie, nous atteignons la Voie. Quand nous atteignons la Voie, la Voie cesse nécessairement d’être la Voie. Un grand Maître a dit : « D’abord, ôtez d’abord la possibilité de mouvement à votre adversaire pour ensuite démarrer votre mouvement. » En d’autres termes, il voulait dire que nous devons d’abord immobiliser l’adversaire, puis ensuite commencer un travail constructif pour une finalisation. Immobiliser, c’est la même chose qu’établir une position spécifique afin que l’adversaire ne parvienne pas à appliquer ses techniques et ses mouvements. Pour le dictionnaire, le mot « immobilisation » est un mot féminin qui signifie acte ou effet d’immobiliser, stabilisation. Si nous observons l’énorme richesse de l’univers des combats au sol, nous voyons qu’il y a beaucoup de façons d’immobiliser l’adversaire et qu’il y a également énormément de manières de contre-attaquer, une fois que l’on est immobilisé. Mais s’il existe des possibilités de contre-attaquer, c’est qu’on n’est pas immobilisé ! En réalité, rien n’est immobile, tout est en mouvement. Ainsi, la condition de mouvement de l’adversaire doit également être immobilisée pour que celui-ci se retrouve effectivement immobilisé. Nous pouvons comprendre que chaque mouvement a un centre et que tout centre fluctue en fonction de ce qui l’entoure – les opportunités. Une fois qu’on a bien compris cela, le deuxième point c’est de savoir que vous êtes également en mouvement. Pendant le combat, tout est en mouvement, dès lors
Arts du Japon votre mouvement et votre immobilisation sont temporaires. Ils serviront de base pour la construction de vos objectifs. Le centre d’équilibre se trouve dans l’abdomen. Une bonne façon d’immobiliser l’adversaire c’est de le maintenir dos au sol, de sorte que son centre soit immobilisé. Les muscles abdominaux sont composés de plusieurs groupes ayant différentes positions et fonctions. Le simple fait de réaliser un exercice connu comme « faire des abdominaux » a une importance beaucoup plus grande que ce que la plupart des gens peuvent imaginer. La première information à retenir c’est qu’ils se trouvent dans la région centrale du corps et, dès lors, interfèrent avec les structures sur sa périphérie, car ils servent de soutien aux organes (viscères) et jouent un rôle essentiel dans le maintien de la posture.
Les principaux groupes musculaires sont : muscle droit de l’abdomen et muscles obliques externe et interne. Leurs fonctions sont liées au mouvement du tronc : ils facilitent le travail du diaphragme dans la respiration ; ils exercent une pression infra-abdominale pour vider l’intestin ; et, plus fondamentalement, tous les muscles interviennent dans divers mouvements. Lors d’un combat sur le terrain, ce sont les muscles abdominaux qui permettent les mouvements des bras et des jambes, qui invertissent les positions et créent les opportunités. Ainsi, même si une immobilisation est efficace, il faut veiller à ce que le centre de l’adversaire qui fournit la force, soit également immobilisé. Un bon entraînement consiste à savoir voir et appliquer les techniques depuis différentes directions. Shiho, qui signifie
« quatre directions », veut dire que les techniques de Jujutsu doivent toujours être appliquées : Mae – de face, Ushiro –derrière, Yoko – de côté, Mawaru – en cercle. Autrement dit, dans les quatre directions, se trouve la vérité. Tout mouvement qui représente le déplacement de l’adversaire et la manipulation de celui-ci est classé comme « Shihopo Méthode des quatre directions », un terme encore utilisé par certains maîtres. Initialement, cette forme faisait allusion aux quatre points cardinaux : nord, sud, est, ouest. Le nord indiquait votre volonté de progresser, mouvement vers l’avant. Le sud se référait aux attaques de l’adversaire et la nécessité de se défendre, déplacement vers l’arrière. L’ouest était le moment maximum de définition, mouvement latéral. Et l’est se référait à la qualité du déplacement, à la recherche d’appuis pour une nouvelle attaque, mouvement circulaire. Nous pouvons certainement dire que, quand nous déplaçons le centre de l’adversaire, nous le poussons à vider sa force centrale située dans le hara. Nous disloquons son centre et nous transformons sa force d’action en vide. Pour atteindre la voie, simplement restez modeste et l’esprit ouvert, permettez à l’adversaire d’utiliser sa force et fluctuez avec elle. La coopération est non-opposition. C’est ne pas s’opposer à soimême et ne pas s’opposer aux autres. Nous devons apprendre à travailler les forces opposées dans toutes les directions. Pour pouvoir être fluides, nous devons apprendre l’art de faire cesser - arrêter notre pensée, la force de nos habitudes, de notre manque d’attention, ainsi que les émotions intenses qui nous gouvernent. Lorsque une émotion nous obsède, elle est comme une tempête qui emporte notre paix. Vous ne
parviendrez pas à fluctuer avec la force de l’adversaire, ni à être en harmonie avec vous-même. Que pouvons-nous faire pour arrêter cette agitation ? Comment pouvons-nous faire cesser la peur, le désespoir, la colère et les désirs ? C’est simple. Nous pouvons le faire par la pratique de la respiration consciente, la marche consciente, le sourire conscient et la contemplation profonde, pour être capables de comprendre. Lorsque nous faisons attention et que nous entrons en contact avec le moment présent, les fruits que nous recueillons sont la compréhension, l’acceptation et le désir de soulager la tension et de fluctuer avec l’énergie opposée. L’histoire a beau nous renvoyer aux différents chapitres de la création de tel ou tel art, et même si la contradiction est le point fort des passionnés, l’intelligence humaine est elle-même une force créatrice des plus puissantes. La nécessité a toujours été un point d’appui de cette montée vers le résultat désiré. Les siècles ont été les observateurs et les témoins les plus importants des transformations qui ont fait de tel ou tel point de réflexion la base d’une conclusion juste et raisonnable sur, dans ce cas-ci, le Jujutsu. Pourtant, il faut considérer que chaque école a sa version de l’histoire qui mène à ses racines et ses origines. Cette ligne de pensée est ce qui permet à chacune d’exister à sa manière, de se déplacer selon les règles qui faisaient partie des protocoles de l’époque, de la région, des créateurs, etc. Cela signifie que, bien que pour l’époque et les ennemis, le développement et l’amélioration des postures et des formes aient été considérés comme un grand secret, comme une arme de guerre de pointe pour les autres, elles n’atteignirent pas totalement la perfection et l’organisation, comparées à aujourd’hui.
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Nous pouvons dire qu’aujourd’hui encore, ces techniques sont altérées en raison de la condition même de l’homme, qui observe les choses depuis la perspective qui est la plus pratique et actualisée pour lui, évidemment. C’est facile si nous pensons que si l’équilibre se rétablit soudain et que le progrès se manifeste immédiatement, l’épreuve contient toujours une usure que l’intelligence ne peut éviter : le monde évolue tout seul ! Nijyugogi Happo en est un autre exemple. Tous le Jujutsu appris était là ! Vingt techniques appliquées dans huit directions. Les anciens affirmèrent que tout le Jujutsu était là, dans ses types de saisies, de projections, de torsions… De là surgirent les idées, les changements, les nécessités de rediriger certaines techniques à des fins spécifiques, comme Torite, Mugen, Mukeru etc. Ensuite, de grands spécialistes affirmèrent que ce qui se pratiquait aujourd’hui en tant que Jujutsu dans nos institutions était plus des variantes (Mugen Mukeru, Torite, etc.) que les véritables techniques anciennes, même si elles étaient pratiquées tous les jours dans leurs formes et spécificités. En outre, ces mêmes spécialistes affirment que ça peut être simple si nous pensons que les formes n’avaient rien à voir avec la conservation, comme dit aujourd’hui une publicité qui utilise le « jargon » traditionnel. Contrairement à cela et observant de manière empirique et impartiale, toutes les formes militaires croient que la technique est à peine un point d’usurpation de l’attitude qui, soit dit en passant, est une puissance stable et assure une bonne utilisation de la forme, quelle qu’elle soit. Cela nous amène à croire que, quand le contraire se produit, la technique tente de la saisir de façon constante, l’usurpant avec une violation de l’équilibre, croyant possible l’absurdité des formes qui ne résolvent pas la situation sans l’attitude qui le rend possible. Pendant des années, on a cru que la force était un raccourci pratique qui produisait des effets immédiats. Nous pouvons ajouter que, face à la technique, confronté à elle, leurs équilibres
peuvent être instables et céder facilement à la réaction naturelle. Il y a donc huit directions, que certains traduisent de huit manières, avec huit formes, qui ne correspondent pas au kanji originale. Nijyugo – vingt-cinq. Happo correspond à Hachi (huit) et Hou (méthode) qui associé à Hou devient « Po ». Mais la force de l’habitude est généralement plus forte que notre volonté. Au moment de la bataille, nous continuons avec nos mouvements habituels et nous faisons des choses que nous ne voulons pas et dont ensuite nous nous repentons. Nous provoquons une souffrance en nous et dans les autres, et de manière générale, nous provoquons une grande destruction. Nous avons besoin de l’énergie de l’attention pleine pour percevoir quand l’habitude nous entraîne et faire cesser ce comportement destructeur. Avec l’attention pleine, nous sommes capables de reconnaître la force de l’habitude, chaque fois qu’elle se manifeste.
Instructeur Manuel DEBOUZY Directeur Technique Départemental AJL AUDE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav CN 1er Dan Police ROS - Mail. academiejacqueslevinet11@gmail.com Tél. +33.616.63.18.64
Instructrice Christine FOULON onseillère Technique Fédérale AJL Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN. 1er Dan Canne Défense Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Alphonse MAGANA Directeur Technique Départemental AJL ALPES MARITIMES - Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN 2e Dan Canne Défense Mail- grasse.martialacademie@sfr.fr - Tél. +33.621.126.967
Jean Philippe GUERIN Directeur Technique Départemental AJL HAUTE SAVOIE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail. guerin.jp@hotmail.fr Site http://clubspkdouvaine.e-monsite.com
Instructeur Jean Michel DU PLANTIER Directeur Technique Départemental AJL HAUTE GARONNE - Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav, 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - ajl.hautegaronne@gmail.com Site http://www.klubasso.fr/ajl31
Instructeur Michel BOURE Directeur Technique Départemental AJL BOUCHES DU RHONE - Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav 2e Dan Police ROS ajl.bouchesdurhone@gmail.com Site http://ajl13.sportsregions.fr
Instructeur Nicolas BEDRIGNANS Directeur Technique Départemental AJL PYRENEES ORIENTALES Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail - b.angela@wanadoo.fr - Tél. +33.680.06.15.34
Instructeur Nicolas SOENENS Directeur Technique Régional AJL RHONE ALPES Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav - 1er Dan Police ROS - Mail - nilianas74@hotmail.fr Site http://clubspkdouvaine.e-monsite.com
Instructeur Norbert MEMBRIVES Directeur Technique Départemental AJL VAR Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - norstrop@live.fr Tél. +33.661.48.13.19
Instructeur Pascal TABAGLIO Directeur Technique Régional AJL MIDI PYRENEES Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav, 2e Dan Canne et Bâton Défense, 1er Dan Police ROS Mail - ajl.midipyrenees@gmail.com Site http://www.ajl-midipyrenees.fr
Instructeur Patrice VIGEANT Conseiller Technique Fédéral AJL - Ceinture noire 1er Dan Canne Défense, 1er Dan Bâton Défense Mail- patrice.vigeant@free.fr Site http://www.sfl-saintgeorges.fr
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Instructeur Pierre GATEAU Directeur Technique Régional AJL PROVENCE COTE D'AZUR Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav CN 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - pierregat@wanadoo.fr - Tél. +33.673.835.926
Chef Instructeur Thierry LECERF Directeur Technique National Adjoint AJL Ceinture noire 4e Dan Self Pro Krav CN. 1er Dan Canne Défense Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Vincent COUDE Directeur Technique Régional AJL Languedoc Roussillon - Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Francis DE HEBLES Directeur Technique AJL ECOLE HARAGEI FRANCE - Ceinture noire 6e Dan Aïkido Mail - hebles@wanadoo.fr Site - http://haragei-ryu.e-monsite.com
Instructeur Dominique QUENNEC Directeur Technique Régional AJL LORRAINE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail - dominique.quennec@wanadoo.fr Tél. +33.663.21.65.77
Karaté Nous sommes fiers de vous présenter Davide Benetello, l’un des personnages les plus populaires et estimés du Karaté moderne inter national. Connu dans le milieu non seulement pour son habileté et son talent inégalable, mais également pour le grand esprit spor tif et chevaler esque dont il a toujours fait preuve, que ce soit au cours de ses nombreuses victoires ou de ses rares défaites, il est aujourd’hui la star la plus célèbre du circuit de la World Karaté Fédération grâce aussi à sa grande disponibilité vis-à-vis du public. Champion du Monde et tr ois fois Champion d’Europe, Davide, actuellement Vice Champion du Monde, est un athlète qui ne manque jamais dans les grandes rencontres et ne renonce pas à sa manière spectaculaire de pratiquer, ce qui fait de lui l’athlète le plus recherché des photographes qui ont, avec lui, toujours la garantie d’une photo spectaculaire. Une carrière sportive comme celle de Davide est peu fréquente et moins encore l’excellente impression qu’il a laissée derrière lui. De lui, le Président de la Fédération Mondiale a dit : « Des sportifs comme Davide font la grandeur de notre sport et pas seulement dans ses aspects techniques, mais également dans sa dimension humaine. C’est un magnifique jeune athlète, plusieurs fois récompensé pour son esprit sportif ». Nous avons demandé à Davide de p a r t a g e r, a v e c v o u s t o u s , s o n expérience et d’enregistrer une vidéo sur l’entraînement qui permet de forger un champion. Au sommet de sa carrière et étant donné l’extrême exigence de la compétition de Karaté moderne, Davide pense déjà à se retirer, mais il ne le fera que lorsque son rendement commencera à décliner. Profitons donc, tant que nous le pouvons, de ce splendide sportif, un grand talent qui peut faire beaucoup pour aider ceux qui aiment le Karaté sportif à aller toujours plus loin. À ne pas manquer !
Karaté Après de nombreuses années de sacrifices et de succès sur les tatamis de tous les coins de la planète, on m’a offert l’opportunité de partager mes expériences avec le grand public. À travers cette vidéo didactique, je veux essayer de rendre le Karaté moderne plus compréhensible et plus proche des exigences de tous les pratiquants, en offrant des bases didactiques plus ou moins solides, applicables par tous les karatékas et les différents styles de combat. Je n’ai pas l’intention de cataloguer le Karaté moderne (il est toujours en incessante évolution), ni
d’imposer un style de combat unique pour tous les combattants. Je crois cependant qu’une technique « franche », s’appuyant sur une conception tactique du combat et centrée sur la recherche constante de l’élimination d’erreurs grossières, vous permettra d’entrer sur le tatamis plus sûrs de vos capacités, avec la certitude de ne pas perdre une fois de plus (et jamais plus) à cause de ces malheureuses et sottes erreurs qui vous ont trop souvent fait manquer une victoire méritée pour une bagatelle. Vous aurez la possibilité de comprendre et de corriger vos erreurs
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les plus communes et vous comprendrez l’importance d’être attentifs à vos sensations pendant la séance d’entraînement. Enfin, vous aurez l’occasion de découvrir et de « dérober des yeux » les méthodologies d’entraînement que je perfectionne depuis des années à travers l’application quotidienne. J’aimerais en particulier attirer votre attention sur la nécessité d’accorder un soin minutieux à la technique de base, élément indispensable et point de départ de toutes les sessions d’entraînement, aussi bien des champions à la recherche de résultats prestigieux que des jeunes ou des simples amateurs dont les
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victoires sont les progrès quotidiens et la maturation technique. Un soin qui doit être un travail d’ermite pour obtenir des résultats positifs tant avec les coups des bras et des jambes (l’arme qui me caractérise le plus au niveau international), mais également avec d’autres éléments de base du point de vue tactique tels que les déplacements, la position de garde et la posture. Ce n’est que de cette manière qu’il sera possible d’accéder à une vision générale du combat avec pour objectif principal d’éliminer les mouvements et les actions superflues qui sont souvent la cause de l’échec d’une technique. Nous analyserons ensemble toutes les séquences de coups et les combinaisons les plus efficaces que j’ai appris à travers mes expériences professionnels qui m’ont permis d’atteindre des sommets mondiaux et d’y rester pendant plus de dix ans. Nous accorderons une attention toute particulière aux techniques de coups de pied qui sont, d’après moi, devenues de vitale importance avec l’entrée en vigueur du nouveau règlement de la World Karaté Fédération.
Karaté Nous étudierons en outre l’importance de modifier les trajectoires et le point d’impact des techniques afin de ne pas détruire tout le travail de préparation en tombant sous le coup de dangereuses sanctions du fait d’un manque de contrôle des coups. Enfin, un conseil sincère : essayez toujours de vous amuser et de recevoir mes enseignements (et ceux de vos
maîtres et instructeurs) avec l’esprit libre, sans jamais tomber dans une vision trop schématique et limitée du « Karaté de compétition ». Davide Benetello : ses succès internationaux et un palmarès sans précédent sont le fruit de nombreuses années de préparation et d’étude (presque trois lustres –
15 ans) consacrées surtout au soin approfondi des détails qui peuvent faire la différence (et cela n’a jamais été aussi vrai que maintenant) et créer un espace décisif entre la victoire et la défaite. Le Karaté moderne doit, d’après moi, être considéré comme un sport éloigné de ces « traditions » qui souvent ont limité et modéré la course de cet art martial vers la finalité olympique. Pour cela, tout en essayant toujours de conserver le plus grand respect pour cette discipline splendide qu’est le Karaté, nous devons essayer de nous affranchir complètement de ces freins traditionnels qui peuvent nous conduire hors du chemin, loin de l’objectif et de la plus haute prestation sportive. Je ne voudrais pas être mal compris car je crois profondément en l’esprit des arts martiaux et du Karaté, mais nous devons également nous rendre compte que, quand nous nous trouvons sur un tatami, outre le plus grand respect pour notre adversaire, nous devons avoir également une préparation technique, tactique et physique comparable à celle de n’importe quel autre sport professionnel. Essayez d’en apprendre un maximum de cette vidéo, mais essayez également de rester vous-même: chaque combattant a son propre style de combat qui est inné
Karaté et inconscient et qui, pour cela, ne doit pas être modifié, mais simplement amélioré afin de pouvoir exprimer au maximum la personnalité, le cœur, la détermination et le génie de ce combattant. Souvenez-vous toujours qu’en fin de compte, sur le tatami, nous sommes complètement seuls, assaillis par des peurs et des doutes qui nous poursuivent dans chaque combat. Depuis l’époque de mes débuts, je crois fermement à cette théorie personnelle, depuis cette lointaine année 1985, lorsque, très jeune, je faisais mes premiers pas dans le monde de cette brillante discipline, découvrant le kimono dans une petite localité appelée « Monfalcone », grâce à l’activité d’une association dirigée par Gianfranco Oggianu, mon premier maître. Au fil du temps et avec l’appui d’une merveilleuse famille qui a toujours été à mes côtés lors de mes succès les plus prestigieux, j’ai commencé à regarder autour de moi, essayant d’apprendre un maximum d’autres réalités (comme le travail avec le Maître Roberto Ruberti) pour ensuite entrer par la grande porte, une fois devenu champion italien junior, dans l’association considérée comme la meilleure association italienne de Karaté : le groupe sportif de la « Guardia di Finanza » et les prestigieuses « Fiamme Gialle », dirigées par le maître Claudio Culasso. Là, j’ai été totalement appuyé dans mes théories et, en collaboration avec mon entraîneur, Marco Lanzilao, et mes préparateurs athlétiques, Paolo Tedeschi et Roberto Mazucato, je suis parvenu, entre mille sacrifices, à réaliser le changement de qualité nécessaire pour être convoqué à ma première réunion collégiale de la Sélection Nationale Italienne Senior (1991), dirigée par le professeur Pierluigi Aschieri et j’ai pu porter, pour la première fois, les couleurs bleues (couleurs de la sélection italienne) qui représentent le drapeau italien dans le monde. Depuis, ma carrière professionnelle n’a fait que croître, m’apportant beaucoup de satisfactions dont le simple souvenir me comble
aujourd’hui encore de sincères et incomparables émotions. Pendant les nombreuses années de pratique professionnelle, en plus d’atteindre de prestigieux résultats, j’ai toujours essayé de respecter les règles et l’adversaire, me battant toujours avec le maximum de fairplay, pour ensuite gagner. Et je suis particulièrement fier du respect général et sincère des arbitres et des présidents de fédérations. Devenant un point de référence constant pour
beaucoup d’athlètes, j’ai compris l’état d’esprit des plus jeunes d’entre eux qui viennent découvrir, enthousiastes et avec un peu de saine ingénuité, cet art merveilleux. Il serait présomptueux de ma part de dire que ce que je suis parvenu à être, c’est mon œuvre. En réalité, l’un des principaux mérites que je me reconnais à moi-même, c’est d’avoir été capable de réunir à mes côtés une équipe passionnante de collaborateurs bien préparés et d’amis sincères. Des
KaratĂŠ
personnes qui, en plus de m’avoir aidé à développer mon rôle, m’ont également appuyé dans les moments moins brillants de ma carrière, ont été capables de ne pas me faire souffrir lors de mes déceptions et de m’apporter les stimulations nécessaires quand les choses n’allaient pas bien. Je les remercie tous ici. Un pas un, ce serait pratiquement impossible. Mais ceux qui ont été à mes côtés durant toutes ces années savent de qui je parle et savent qu’ils constituent une partie fondamentale de mes victoires. Il y a cependant une personne que je ne peux éviter de citer avec une affection toute particulière et c’est celle qui partage ma vie de tous les jours, les plus heureux comme les plus tristes. Pour elle, ma fiancée Debora, je suis et je serai toujours un champion. Je remercie également tous les athlètes que j’ai eu l’honneur d’affronter, ceux que j’ai vaincus et également ceux qui m’ont battu, car de chacun d’eux j’ai eu l’occasion d’apprendre quelque chose, de grandir du point de vue sportif et humain. J’envoie également une pensée particulière aux personnes qui n’ont pas cru en moi et qui n’ont pas manqué, dès qu’elle en ont eu l’occasion, d’insinuer que j’étais fini. Vous aussi, d’une certaine manière, m’avez donné la force d’atteindre les buts les plus prestigieux et de monter sur le plus haut des podiums, la poitrine ornée de médailles. Il ne me reste plus qu’à vous transmettre à vous tous mes salutations les plus sincères, en espérant que mes paroles et mes expériences puissent vous aider à atteindre vos objectifs et vos rêves d’athlète et, je l’espère, à dépasser également vos limites dans un étonnement heureux. Je vous salue et à la prochaine victoire…
Des sportifs comme Davide font la grandeur de notre sport et pas seulement dans ses aspects techniques, mais également dans sa dimension humaine. C’est un magnifique jeune athlète, plusieurs fois récompensé pour son esprit sportif. Par delà ses évidentes habiletés techniques, Davide est un exemple de comment le Karaté en tant que sport peut nous faire grandir en tant que personne et devenir meilleurs. C’est un splendide champion. Antonio Espinos Président de la Fédération Mondiale de Karaté
Tout système a des limites et quand vous passez d’un système à un autre, vous devez apprendre un autre art martial et c’est ce que le Kapap essaye d’éviter. Le Kapap, combat face à face, c’est ça, un pont entre systèmes. Son fondateur fit sienne une expression dont le concept était utilisé par d’autres styles d'arts martiaux traditionnels : « Ne portez pas une arme, soyez vous-même l'arme. » Si votre pensée, votre esprit et votre corps sont l'arme, vous serez une arme qui sera tout aussi efficace lorsque vous porterez une arme. Ce DVD de l’Avi Nardia Academy traite de la connexion entre la « vielle école » d’arts martiaux et le CQB (Close Quarters Battle) moderne. L’expérience de Nardia en tant que commandant à l’IDF (Israel Defense Forces) et entraîneur officiel de la principale unité anti-terroriste israélienne lui a appris que cultiver la pensée et l’esprit du guerrier devait être prioritaire sur le simple entraînement physique. Dans cette vidéo, nous étudierons entre autres, la sécurité avec les armes et les parallélismes convaincants entre l’Iaido et le maniement correct d’une arme à feu. Les armes à feu sont les éléments les plus récents de l’armement individuel, mais elles n’échappent pas à la sagesse et à la logique de la vieille école. Nous verrons également des exercices d’entraînement adaptés du BJJ, des exercices de désarmement et de préparation intelligente du corps avec des explications quant aux bénéfices et les précautions à prendre. Un DVD éducatif, inspirateur et révélateur, recommandé aux pratiquants de tous les styles, anciens et modernes. HYPERLINK "mailto : davidgramage@gmail.com" davidgramage@gmail.com
REF.: • KAPAP8
La science du désarmement des armes à canon long
« C’est comme ça que meurent beaucoup d’agents de police », pensais-je en m’approchant d’Harvey dans son jardin. « Je crois que je peux le désarmer sans tirer. Il a bu et c’est un cas de violence domestique. Oui. Mais ça pourrait se passer comme ça et de fait, cela arrive ». Harvey saisit un fusil de chasse. Il était comme fou et, ce qui est pire, ivre de whisky. Sa véritable cible était la femme de Dallas, deux fois plus jeune que lui, qui venait de jeter sa valise dans la voitur e qu’Har vey venait de lui acheter. Elle l’abandonnait et Harvey était décidé à la tuer et peut-êtr e même à se tuer luimême et à me tuer aussi ! Je l’avais arrêté plusieurs fois et je savais que je pouvais le convaincre de se r endr e. Le canon de son fusil et ses yeux injectés de sang étaient dirigés vers la fille.
Self-dĂŠfense
« Harvey, lâche-le. Donne-moi ce fusil », lui dis-je en m’approchant de lui. Il répondit de manière incohérente, aboyant des choses du style : « Reviens à la maison », « Je vais te tuer ». Quand j’ai vu et senti que toute son attention physique était centrée sur elle et pas sur moi, j’ai sauté dans sa direction et j’ai saisi son fusil avec les deux mains. D’un mouvement de rame, je l’ai désarmé. Un autre agent est arrivé en courant et lui a saisi le bras. Nous l’avons menotté tandis que la fille faisait claquer sa portière pour démarrer à toute vitesse et filer par la rue Morse. Nous l’avons laissée partir et avons arrêté Harvey pour altération de l’ordre publique, une accusation typique de l’époque, cela se passait en 1978. e mouvement de rame était un désarmement de fusil que nous avait enseigné notre sergent instructeur quand nous suivions l’entraînement de base de l’armée à Fort Polk (Los Angeles). Cela se passait à l’époque de l’entraînement du Vietnam, les vétérans enseignaient alors toutes sortes de combat en distance courte, ceux qui venaient dans les livres et les autres. Ils me convainquirent ensuite d’enseigner ce mouvement aux gars de la police et je me suis vite rendu compte qu’à l’académie de police, on ne nous apprenait pas le désarmement de fusil et de carabine. Les policiers militaires disaient qu’eux non plus n’avaient pas appris le désarmement de fusil. On ne l’enseignait pas non plus dans les cours de Karaté que nous avions suivi. Heureusement, le sergent instructeur McKaskill, vétéran de la guerre du Vietnam, avec deux genoux en plastique Dupont, prit la peine de nous enseigner cette chose qu’il croyait importante. Désireux ensuite de l’enseigner à mon tour, je me mis à étudier scientifiquement ce problème. Je vous présente ici ce que j’ai découvert. Depuis l’introduction du rifle, les criminels et les soldats ont tué, blessé, visé, menacé, enlevé, escorté ou contrôlé des gens sous la menace de leur canon. Cette étude analyse comment contrer la menace du rifle en identifiant scientifiquement les positions d’affrontement possibles et en les résolvant ensuite. Les armes que nous considérons comme des armes à canon long sont le rifle, la carabine, la semi-automatique et l’automatique.
L
Self-dĂŠfense
L’affrontement Comment se produit-il ? On capture des soldats, des gardes et des agents de police, on vole, séquestre et retient les citoyens, aussi bien en milieu rural qu’urbain. Tous les facteurs de chacune des situations doivent être soigneusement soupesés dans l’action que nous allons entreprendre. La psychologie de ce jeu pourrait faire l’objet d’un livre, voire d’un diplôme, mais ici nous ne considérerons que les tactiques physiques.
Les problèmes physiques Problème physique 1 : Estimation de l’ennemi Problème physique 2 : Distance Problème physique 3 : Position Problème physique 4 : Manière de porter l’arme PF1 : Estimation de l’ennemi Nous devons évaluer la qualité et la quantité d’ennemis. Quelle est la taille, l’état d’esprit, la condition physique et l’habilité de l’individu qui empoigne l’arme ? Est-il près de ses acolytes ? Dans le pire des cas, nous devrons entrer en action. PF2 : Distance L’ennemi nous menacera depuis trois distances différentes. Distance 1 : De contact Lorsque la bouche du canon est en contact avec notre corps. Tous ceux qui empoignent une arme, qu’ils s’y soient ou non entraîné, ont tendance à toucher leur cible avec le canon. Il se peut que la personne soit pressée et nous pousse avec le canon. Elle peut être furieuse et nous toucher avec le canon pour nous intimider. Elle peut progressivement avoir de plus en plus confiance en elle. Et bien que cela paraisse une mauvaise stratégie, cela se produit très souvent. Distance 2 : D’attaque Quand la personne tient l’arme à une distance à laquelle nous pouvons avoir l’occasion de nous jeter sur elle et de la lui ôter. Distance 3 : Éloignée Quand le rifle nous vise d’une distance d’où il est impossible de
« Suivant les recherches des autorités policières des États-Unis, l’emploi de riffles pour attaquer et tuer des citoyens et des agents de police est en augmentation. »
« Nous devons évaluer la qualité et la quantité d’ennemis. Quelle est la taille, l’état d’esprit, la condition physique et l’habilité de l’individu qui empoigne l’arme ? »
nous jeter dessus jusqu’à la distance du franc-tireur. Ici, la seule chose que nous pouvons faire, c’est utiliser la psychologie pour nous sauver. PF3 : Position L’ennemi présentera son rifle suivant quatre positions de base avec trois variantes pour chacune d’elles. Position 1 : Devant nous Position 2 et 3 : Du côté gauche ou du côté droit Position 4 : Derrière nous Variante A : Au-dessus de nous Variante B : À notre hauteur Variante C : En dessous de nous PF4 : Manière de porter l’arme Comment mon ennemi tient l’arme ? La tient-il simplement avec les mains ? Ou pire, l’a-t-il assurée avec une courroie ? L’adversaire tiendra l’arme principalement de trois manières : avec les mains, avec la courroie, avec un harnais de sécurité. • Avec les mains Les criminels emploient généralement des armes « civiles » comme des fusils de chasse et autres, souvent volées. Les criminels civils portent leurs armes de manière à pouvoir les sortir rapidement. • Avec la courroie Pendant des années, je me suis consacré à l’étude intensive de l’histoire militaire analysant aussi bien les photographies de troupes internationales sophistiquées et très bien entraînées que celles de rebelles sans entraînement. Des plusieurs milliers de photographies du personnel militaire examinées, on voyait que près de la moitié utilisait la courroie de l’arme tandis que l’autre moitié la laissait pendre en dessous de l’arme. Pour être plus précis, la plupart de ces photographies concernaient des captures de prisonniers et des escortes. Une arme dont la courroie est accrochée à une partie du corps de l’ennemi présente un obstacle ajouté pour le désarmement. Le personnel militaire utilise les courroies. L’idée de base des courroies, c’est de pouvoir porter l’arme aussi bien en position de repos que d’attaque. On découvrit ensuite que cela permettait d’améliorer la visée. La courroie est attachée au canon pour pouvoir glisser par terre en silence et en toute sécurité. La courroie permet les positions de l’arme suivantes : - Traversant la poitrine - En dessous de l’aisselle - Dans le dos - À travers l’aisselle et l’épaule • Avec un clip. Ces dernières années, les gilets et les équipements d’appui tels que les « lanyards » (sangles avec un clip) sont devenus très populaires. Cela présente un problème en ce qui concer ne le désarmement.
Est-ce le moment d’attaquer ? Beaucoup de prisonniers se sont enfuis alors qu’on les escortait pour être interrogés, au moment du repas, pendant les douches ou la nuit quand tout le monde dormait. Beaucoup ont surpris un garde fatigué ou peu entraîné. Beaucoup ont attendu que le garde se retrouve seul. Beaucoup sachant qu’ils allaient être exécutés ont décidé de mourir en se battant… et gagnèrent et survécurent !
Self-défense
« Frappez l’ennemi avec l’arme à deux mains s’il le faut. Une fois que vous parvenez à saisir l’arme, ne vous fiez pas de trop dans le fait qu’elle fonctionne. »
De sorte que nous devons toujours observer où se trouve l’ennemi, quel est son aspect, où il porte son arme et identifier comment il peut l’utiliser avant de résoudre physiquement la plus mauvaise de toutes les situations.
Solutions de base pour la survie Peu importe la position de l’arme qui menace, peu importe que le canon nous touche ou se trouve à une distance d’attaque. L’équation pour la survie est la suivante : Photo 1 : La menace Photo 2 : Action nº 1 : Écarter le canon Photos 3 : Action nº 2 : Contrôler l’arme et frapper le cou et/ou la tête pour étourdir l’ennemi. Photo 4 et 5 : Action nº 3 : Frapper le ou les bras qui tiennent l’arme. Photo 6 : Action nº4 : Arracher l’arme ou l’utiliser comme appui pour lancer l’arme accrochée.
Continuer de frapper l’adversaire Variantes : Variante 1 : Affronter une arme sans courroie. La meilleure manière de réussir ce désarmement c’est en frappant les bras qui tiennent l’arme pour l’ôter à l’ennemi. Photo 7 : Après avoir donné un coup puissant, on utilise la courroie pour le lancement. Remarquez que le canon frappe le plexus brachial, ce qui augmente l’élan. Variante 2 : Faire face à une arme accrochée à la courroie. Il faut pour cela saisir l’arme et tirer fortement sur elle pour pouvoir amener l’ennemi au sol. Frappez sans vous arrêter autant que nécessaire. Pour réussir ce désarmement, vous devez décrocher la courroie ou ouvrir le clip qui relie l’épaule et l’arme. Pour décrocher la courroie, vous devez d’abord avoir réduit l’ennemi de manière significative, suffisamment pour pouvoir manœuvrer son corps pour agir. Déconnecter le clip d’une arme exige également d’avoir sérieusement réduit l’adversaire. Ce n’est qu’alors que vous pourrez accéder au système de déconnexion pour décrocher l’arme ou couper la courroie (vous avez besoin pour cela de votre couteau ou d’utiliser celui de l’adversaire). Il est important de mentionner que si vous jetez l’arme, vous aiderez à activer le système d’embrayage. De nombreux experts suggèrent qu’il vaut mieux pousser l’arme pour retarder cette action. J’ai analysé de nombreux assassinats et de nombreux échanges de coups de feu où les combattants luttèrent avec des armes à canon long. Ils moururent quand ils essayèrent de l’ôter à ceux qui l’avaient.
Commentaires Certains instructeurs mal entraînés insistent trop sur la manière de forcer le rifle pour faire des clés sans s’arrêter sur le fait qu’il faut d’abord frapper l’ennemi. Il est naturel qu’un être humain s’accroche à son arme, spécialement avec le coude et l’avant-bras. À moins que nous ne frappions l’adversaire, il nous sera très difficile de
Self-défense déplacer son arme pour faciliter les clés de bras et de poignet. J’ai vu de nombreux instructeurs enseigner à leurs élèves à déplacer le canon avec la paume de la main vers le haut. En poussant avec la paume de la main, nous permettons à l’ennemi de lever le canon et de le diriger directement vers nous. Si nous poussons vers le bas, nous pourrons éviter cela. D’autres instructeurs préfèrent passer par une série de nœuds marins ou scouts avec la courroie pour ligoter l’adversaire. S’il vous plaît, considérez ces options avec le plus grand soin.
Après le désarmement Frappez l’ennemi avec l’arme à deux mains s’il le faut. Une fois que
vous parvenez à saisir l’arme, ne vous fiez pas de trop dans le fait qu’elle fonctionne. Il se peut qu’elle ne soit pas chargée. Elle peut être avoir été rendue inutilisable dans le combat. Et, du fait de la grande variété d’armes à canon long existant, il se peut aussi que vous ne parveniez pas à la faire fonctionner. En outre, le coup de feu peut attirer l’attention et faire venir les complices de votre adversaire. Vous devrez peut-être improviser un type d’entrave, voire tuer votre adversaire si la situation le justifie. Une fois que vous êtes en sécurité et si vous avez suffisamment de temps, fouillez-le et confisquez toutes ses armes et son équipement d’appui.
Rétrospectivement J’aurais pu avoir tiré et tué le pauvre Harvey ce jour-là avec mon revolver. Personne n’aurait rien dit et encore moins les voisins effrayés qui avaient observé la situation et nous avaient appelés. Et il aurait pu me tuer lui aussi ! C’est une décision que nous devons prendre en tant qu’agent de police. Harvey, sans la fille et sans la voiture, serait devenu vieux et serait mort de causes naturelles pendant son sommeil, comme j’espère que cela vous arrivera après avoir appris ces tactiques et ces stratégies dans le cas où vous en auriez besoin. Et… Bien le bonjour, sergent McCaskill, où que vous vous trouviez !
Suivant les recherches des autorités policières des États-Unis, l’emploi de riffles pour attaquer et tuer des citoyens et des agents de police est en augmentation. Les criminels décidés et calculateurs préfèrent les armes au canon long. De nombreux agents de police sont morts pour avoir reçu un coup de feu provenant d’un rifle en s’approchant trop près d’une situation conflictuelle et en essayant de traiter de près avec des suspects armés. La plus grande quantité d’agents morts des suites d’un coup de feu provenant d’un rifle se produit lorsqu’ils s’approchent pour donner un ordre ou pour arrêter un véhicule (beaucoup d’entre eux moururent avant même d’être parvenu à sortir de leur voiture). La plupart de ceux qui sont morts des suites d’un coup de feu provenant d’un rifle avaient reçu l’impact de face et la moitié de ceux-ci à la tête. Naturellement, il existe autour du rifle tout un trafic d’action militaire. Les citoyens de nombreux pays du monde ont peur des régimes fascistes, communistes, dictatoriaux et armés et sont paniqués devant les armées d’envahisseurs procédant au nettoyage ethnique, au viol, au vol, à la mutilation et à l’assassinat.
Self-dĂŠfense
Le Wing Tsun est un excellent style de boxe chinoise, qui permet de consacrer toute une vie à la pratique et à la croissance intégrale du pratiquant. Les idées, la technique, la philosophie… tout cela fait partie d'un art ancestral et devrait être étudié et compris comme un tout. Le Sifu Salvador Sánchez centre son deuxième DVD sur le mannequin de bois et comment celui-ci influence toute la pratique du Wing Tsun. Comme dans le système actuel la forme est apprise dans les derniers niveaux du style, les nombreux pratiquants qui abandonnent n'ont pas la possibilité de connaître ses idées, ses tactiques et ses stratégies et ne peuvent dès lors pas les intégrer dans leur pratique. Pour la TAOWS Academy, il est très important que le pratiquant comprenne ce qu'il fait dans tous ses aspects. Nous poursuivrons pour cela, dans ce DVD, le même schéma que dans un cours, un stage ou une formation. Notre schéma est en 6 étapes : la première, c’est l’idée à développer, ce que nous voulons obtenir. La deuxième, ce sont les formes (Siu-Nim-Tao, Chum Kiu, Biu Jee, mannequin de bois) selon les niveaux. La troisième, ce sont les déplacements, la mobilité. Le quatrième pilier est le Chi Sao/Chi Gerk, l’adhérence, l'âme de notre système. Le cinquième élément est la non-adhérence ou le non-contact, savoir comment faire pour entrer en contact avec l’adversaire en toute sécurité. Enfin, la sixième section est la Sparring, le combat ou Lat-Sao. Bruce Lee disait qu’on apprenait à combattre en combattant, et c’est la chose plus juste qu’ait jamais dite un artiste martial. Comment faisons-nous en sorte que le Wing Chun soit un art martial efficace et respecté ? En pratiquant des exercices qui nous rapprochent progressivement du combat, jusqu'à ce que chacun de nous puisse, en tant que combattant, tirer le meilleur parti de ce merveilleux système de combat.
REF.: • TAOWS-2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Le Kihon Waza (techniques de base) est la partie la plus importante de l'entraînement de tout art martial. Dans ce DVD, le maître Sueyoshi Akeshi nous montre divers types d'entraînement du Kihon avec Bokken, Katana et à mains nues. Il explique dans tous les détails chaque technique afin que le pratiquant ait une idée plus claire de chaque mouvement et de la manière dont le corps doit correspondre au travail de chaque Kihon. Toutes les techniques ont comme base commune l'absence de Kime (force) afin que le corps puisse se développer en accord avec la technique du Battojutsu et, bien que cela puisse paraître étrange à première vue, tout le corps doit être détendu pour atteindre une capacité de réponse rapide et précise. Toutes les techniques de base sont effectuées à la vitesse réelle puis sont expliquées afin que le pratiquant puisse atteindre un niveau adéquat. L'absence de poids dans les pieds, la détente du corps, le fait de laisser tomber le centre de gravité, sont des éléments importants sur lesquels le maître insiste et qui permettent d'obtenir un bon niveau technique et une relation directe entre la technique de base et l'application réelle.
REF.: • IAIDO7
Tous les DVDs produits par Budo International sont scell s au moyen d une tiquette holographique distinctive et sont r alis s sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De m me, l impression des jaquettes ainsi que les s rigraphies suivent les plus strictes exigences de qualit . Si ce DVD ne remplit pas ces crit res et/ou si la jaquette ou la s rigraphie ne co ncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s agit d une copie pirate.
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Reportage
Histoire
Après 13 ans d’étude, le judoka Rildo Heros de Medeiros lance un livre avec des révélations explosives sur l’histoire du Japonais qui enseigna le Jiu-Jitsu à Carlos Gracie. Malgré l’importance pour l’histoire du Jiu-Jitsu et du Vale Tudo de Mitsuyo Maeda (le Conte Koma), on n’avait jamais été étudié en profondeur et avec le sérieux qu’il mérite cet homme qui enseigna le Jiu-Jitsu à Carlos Gracie qui, avec son frère Hélio, développa la technique et rendit possible la popularisation du Jiu-Jitsu et du MMA dans le monde entier.
Le Japonais qui introduisit le Jiu-Jitsu au Brésil
Reportage
E
n résumé, ce que nous savions, c’est que le Conte Koma était un champion japonais de Jiu-Jitsu qui arriva à la ville de Belem en 1917, pour une mission diplomatique, en vue d’aider la grande colonie japonaise qui existait dans l’État de Pará. C’est là qu’il fit la connaissance de Gastão Gracie et qu’ils devinrent de grands amis. Leur grande amitié aurait conduit Maeda à enseigner au fils de Gastão, Carlos Gracie, les secrets de l’art du JiuJitsu avec la condition de ne l’enseigner qu’aux membres de sa famille, car si un Japonais enseignait les secrets du Jiu-Jitsu aux Occidentaux, c’était un crime de lèse patrie. Ces informations furent confirmées par le propre maître Carlos Gracie au cours de sa dernière interview publiée dans la revue TATAME en novembre 1994. Bien que divers points ne concordent pas et que beaucoup d’autres aient été mis en question par les journalistes et les historiens japonais, c’est la version qui a toujours prévalu, en tout cas dans le monde du
Jiu-Jitsu et du MMA. « Le Conte Koma est l’un des personnages les plus importantes de l’histoire des arts martiaux. Il n’est pas possible que son histoire ait été si peu documentée », s’exclame le judoko amazonien Rildo Heros Medeiros (33 ans), qui se consacre depuis 13 ans à l’étude de la vie de Koma. Vous pourrez apprécier le résultat de son travail dans le livre « Conte Koma, le mythe du Jiu-Jitsu », que Rildo pense lancer en novembre, à l’occasion du 55e anniversaire de la mort du Japonais.
Rildo et Koma L’intérêt de Rildo pour l’histoire de Koma commença en 1993, au cours d’une compétition de Judo à Porto Alegre, quand l’Amazonien fit la connaissance de Makoto Inokuma, un maître japonais 6e dan. « Il pensait que le Conte Koma était passé par Manaus avant de s’établir à Belem en 1917 et me demanda de
l’aider à consulter les vieux journaux de l’Amazonie », explique le judoka qui, au cours de ses premières visites à la Bibliothèque publique de l’Amazonie, trouva dans le journal « O Tempo » du 19 décembre 1915, la preuve de l’arrivée de Koma et de son groupe à Manaus (nord du Brésil). D’après la publication, « Le Japonais était arrivé avec son groupe et avait donné des représentations au théâtre Polytheama, avec une roulotte ouverte et en costumes orientaux ». Après le choc que représenta la découverte du passage de Koma par Manaus, Rildo fut intrigué par le
fait qu’un Japonais envoyé en mission diplomatique au Brésil défilât dans une roulotte avec son groupe, donnant des représentations publiques de lutte. « À partir de ce jour-là, j’ai commencé à me rendre à la bibliothèque publique tous les jours, à la recherche de journaux et d’ouvrages qui m’aideraient à révéler la véritable histoire », raconte Rildo qui ne tarda pas à faire une autre découverte importante. « Contrairement à ce que l’on imaginait, le Conte Koma est arrivé au Brésil en entrant par Porto Alegre (sud du Brésil) avec quatre élèves : Satake, Laku, Okura et
Royler et Clizia, la fille adoptive de Koma, dans la maison où le Japonais vécut à Belem.
représentations et de défis. Mais son maître Jigoro Kano n’était pas d’accord, car il voulait diffuser le Jiu-Jitsu sportif qu’on appellera ensuite “Judo”. Maeda se sépara donc de la Kodokan et avec Shinchiro Satake, un autre dissident de la Kodokan, il se lança dans le monde, faisant des démonstrations et lançant des défis », révéle Rildo. L’histoire des défis de Maeda dans le monde aurait même incité un célèbre dessinateur japonais à éditer en 1996 des dizaines de livres du style « revue de BD de super héros », racontant les centaines d’histoires des mille combats du Conte Koma. En haut de chaque couverture, on pouvait lire : « Conte Koma : le précurseur du Gracie Jiu-Jitsu ». En 1906, après avoir fait quelques combats aux États-Unis, Maeda arriva à Mexico où, d’après Rildo, il reçut le surnom de Conte Koma. « C’était une blague. On l’appela “Conte” parce qu’il avait beaucoup de classe et des gestes nobles et “Koma” pour sa déplorable situation financière (Komaru en japonais veut dire “en difficulté”) », éclaire le chercheur. Avant d’entrer au Brésil par Porto Alegre, Koma et Satake passèrent par le Guatemala, Costa Rica, Panama, la Colombie, l’Équateur et le Pérou, où le troisième japonais, Laku, rejoint le groupe. Au Chili, Maeda incorpora Okura et Shimitsu vint compléter le quintette en Argentine. Le 14 novembre 1914, après être passé par l’Uruguay, Koma arriva au Brésil par Porto Alegre, traversant divers États avant d’arriver à Manaus le 18 décembre 1915.
Gracie et Koma : Rencontre au cirque Schimitsu. Il se dirigea vers le nord offrant des combats et des exhibitions dans divers États jusqu’à arriver à Manaus », révéle le chercheur, expliquant comment était ces défis. « D’après divers journaux, les Japonais faisaient des combats de résistance. Ils défiaient n’importe qui de n’importe quel style (Boxe, Capoeira, Lutte Libre). Le combat avait des règles qui permettaient de frapper avec la main fermée mais pas de donner des coups de poing au visage. D’après ce que j’ai pu comprendre, très peu duraient plus d’une minute, car immédiatement, ils les renversaient et les soumettaient, généralement avec des clés de bras qui étaient leur point fort », explique Rildo. Sur les pas de Maeda, le judoka découvrit qu’il y avait d’autres experts dans le monde qui, comme lui, se consacraient à démonter le casse-tête de la vie de Koma. Échangeant ainsi des informations avec Gotta Tsutsumi (Belém/Brasil), Noryio Koiyama (Tokio/Japon), Carlos Loddo (Canada), Stanley Virgilio (Campinas/Brésil), l’Amazonien comprit de mieux en mieux l’histoire de cet homme qui introduisit le Jiu-Jitsu au Brésil.
Faisant les Amériques À chaque découverte, la curiosité de Rildo augmentait un peu plus à tel point qu’il élargit sa recherche jusqu’en 1905, quand, d’après les écrits, Maeda abandonna le Japon. « J’ai traduit certains textes en japonais et j’ai eu des conversations avec d’autres experts et d’autres maîtres. D’après ce que tout indique, Maeda voulait faire connaître le Jiu-Jitsu de combat au moyen de
Une autre curiosité découverte par Rildo concerne les premières rencontres entre Koma et Gastão, à Belem. « J’ai découvert des récits qui disent que Gastão Gracie était le directeur de l’American Circus de son ami Henrique Melo. Le cirque se trouvait au Palace théâtre, sur la place de la République (où aujourd’hui se trouve l’hôtel Hilton). C’est là que Koma et Gastão firent connaissance », affirme Rildo, révélant les détails de l’histoire qu’il découvrit dans les vieux journaux à la Bibliothèque publique de Belem. « Koma fit la connaissance de Gastão parce qu’il défia le combattant de l’American Circus, Alfredo Leconte, qui était alors l’Hercule (le lutteur principal) du cirque. Après cela, tous deux devinrent amis. D’après ce que j’ai pu apprendre du Japonais Oatake qui a connu le Conte Koma et Gastão, Carlos Gracie apprit le Jiu-Jitsu à l’académie que Koma ouvrit en 1916 dans les salons du cinéma Théâtre Moderne, situé à côté de l’église de Nazaré (aujourd’hui une place) », raconte Rildo qui a trouvé diverses coupures de journaux qui annonçaient l’académie. « Les cours étaient largement annoncés dans les journaux pour ceux qui voulaient apprendre en payant », commente Rildo, révélant que le premier élève de Koma fut l’arrimeur Jacinto Ferro. « Il était de la gréco-romaine et fut le premier Brésilien qui apprit le Jiu-Jitsu. Il fut instructeur de Koma et l’aida à donner cours à Carlos », assure-t-il. Mais les découvertes de Rildo ne se terminent pas là. Au cours de ses innombrables visite aux bibliothèques de Manaus et de Belem, l’Amazonien a découvert que les
Reportage
Le théâtre Polytheama où Koma fit ses premières démonstrations à Manaus, en 1915.
disciples de Koma ouvrirent également des académies où ils enseignèrent à divers autres Brésiliens en plus des Gracie. « Satake, par exemple, ouvrit une académie à Manaus en janvier 1916. Luis França qui forma le maître Fadda (responsable de la divulgation du Jiu-Jitsu dans les favelas de Rio de Janeiro) fut l’un de ses élèves et prit également des cours avec Koma », assure Rildo. Un autre initié à la lutte par Satake fut Vinicius Ruas, oncle de Marco Ruas et responsable de l’initiation du créateur du Ruas Vale Tudo dans les arts martiaux. Ceinture noire 7e dan de Judo, Vinicius (82 ans) exerce encore une fonction à la Fédération de Judo de l’État de Rio de Janeiro. Laku donna également cours de Judo au Club de la Banque du Brésil puis au siège du Nacional Futebol Clube jusqu’au début de la guerre de 40 et se rendit ensuite au Pérou. Shimutsu et Okura continuèrent à donner cours à l’académie du Conte Koma à Belem jusqu’en 1920, quand ils retournèrent au Japon. Quand termina le cycle du caoutchouc, Koma retourna au Japon où il fit la paix avec Jigoro Kano dont il reçut le 7e dan pour l’aider à divulguer son Judo. En 1942, Koma retourna à Belem où il commence à enseigner le Judo aux enfants. Cette même année, il épousa May Iris. Conscient du caractère explosif de ses révélations, Rildo insiste à dire que son principal objectif est d’éclairer les détails de l’introduction du
Histoire
Rildo Medeiros.
En dessous : Au Japon, Koma étaient déjà le thème des BD dont il était le héros aux mille combats.
Royler Gracie rendant visite Ă la tombe du Conte Koma en 1996.
Histoire ARBRE GÉNÉALOGIQUE DU JIU-JITSU ET DES MMA
JIGORO KANO Kodokan
MONIR SALOMÃO CONDE KOMA
LUIS FRANÇA
JULIO CESAR (UGF)
OSWALDO FADDA RESENDE - FLORES - WENDELL ALEXANDER NOVA UNIÃO
PEDERNEIRAS CARLSON GRACIE BRAZILIAN TOP TEAM CARLOS GRACIE
HÉLIO GRACIE Academia Gracie
ALLIANCE ROLLS GRACIE
ROYCE GRACIE SAKATE
HASHINE ISOGAI Botukukai
VINÍCIUS RUAS
BRASA CARLOS GRACIE
BARRA GRACIE
MARCO RUAS
IVAN GOMES TAKEO YANO
ROMERO JACARÉ
BUILSON OSMAR
RICKSON GRACIE
MACHADO
RORION GRACIE
RENZO GRACIE
ROYLER GRACIE
INDIO
Jiu-Jitsu au Brésil. « Mes recherches essayent de comprendre comment le Jiu-Jitsu est arrivé ici et qui fut le Conte Koma. Je ne cherche pas la polémique », conclut l’Amazonien qui pense lancer son libre avant la fin de l’année, en collaboration avec le journaliste Leanderson Lima.
MAEDA KOMA PAS À PAS • 1905 – Maeda n’est pas d’accord avec Jigoro Kano et abandonne la Kodokan avec Satake. • 1906/1913 – Maeda se bat aux États-Unis et passant par l’Amérique Centrale, arrive en Uruguay. • 1914 – Maeda et son groupe entrent au Brésil par Porto Alegre. • 1915 – Maeda se présente à Belem (octobre) et à Manaus (décembre). • 1916 – Maeda établit un horaire pour enseigner le JiuJitsu dans les salons du cinéma théâtre de Belem. Cette même année, il fait connaissance de Gastão Gracie et commence à enseigner à son fils Carlos. • 1920/1923 – Maeda retourne au Japon où il rétablit la relation avec Jigoro Kano et reçoit le 7e dan pour enseigner le Judo. • 1924 – De retour à Belem, Maeda fait la connaissance de May Iris et l’épouse. • 1931 – Takeo Yano arrive en Amazonie et commence à donner cours avec le Conte Koma. • 1932 – Maeda prend la nationalité brésilienne et commence à utiliser le nom d’Octavio Mitsuyo Maeda.
• 1941 – Le Conte Koma meurt à Belem à la suite de problèmes rénaux. Invité en 1996 par sa ceinture noire Fredson Alves pour donner une série de stages à Belem, Royler (fils d’Hélio Gracie) profita de l’occasion pour connaître un peu mieux l’histoire de l’homme qui enseigna l’art martial à son oncle. À cette occasion, il se rendit sur la tombe de Koma et de son épouse May Iris et voulut également connaître la maison du Japonais où vit actuellement leur fille adoptive Clizia. Le plus grand compétiteur de la famille (dans les championnats de Jiu-Jitsu) commenta l’émotion de pouvoir se trouver où tout commença. Résumant l’importance du Japonais pour l’histoire de sa famille, le Gracie commenta : « Le Conte Koma importa l’arbre généalogique du Jiu-Jitsu au Brésil. Les Gracie (mon oncle Carlos et mon père Hélio) l’implantèrent et aujourd’hui nous en récoltons les fruits ». Pour ce qu’il nous révéle, il est indiscutable que le livre de Rildo sera une pièce extrêmement importante pour aider à élucider l’histoire de l’introduction du Jiu-Jitsu au Brésil. Mais il est important qu’il soit très clair que l’épine dorsale reste la même. D’autres personnes ont appris le Judo et le Jiu-Jitsu avec Maeda, Satake et Yano et ont même formé des élèves, mais seuls les Gracie ont développé le Jiu-Jitsu à travers une dynastie de combattants qui a permis la popularisation du sport au Brésil, puis dans le monde. Si aujourd’hui le Jiu-Jitsu et le MMA sont populaires mondialement, c’est grâce à Mitsuyo Maeda Koma et à la famille Gracie.
Le « Programme de contrôle tactique du Kyusho » (KTCP), a été conçu pour contrôler l'escalade des conflits à travers la recherche légale, médicale, du déploiement tactique, des essais sur le terrain et la coordination. Ce programme est spécialement destiné, bien que pas exclusivement, aux forces de l'ordre, au personnel de la sécurité et des urgences, aux gardes côtes, aux militaires, aux organismes gouvernementaux, aux escortes et aux gardes du corps. Ce module de base se compose d'un ensemble de 12 objectifs principaux intégrés dans quatre modules de contrôle de l'escalade de la force. Il existe de nombreuses structures faibles dans le corps humain qui peuvent être utilisées par un agent pour obtenir simplement le contrôle d'un individu, plus efficaces que l'utilisation conventionnelle de la force tel que l’indique le protocole. Au-delà du stade de l'ordre verbal, dans une situation d'escalade du conflit, par ces points (vitaux) de Kyusho, l'agent peut utiliser des systèmes internes de contrôle physique, tels que les nerfs, la structure des tendons et les réflexes nerveux naturels du corps. Il n’exige pas une grande force ni un contrôle moteur ou visuel complexe… soumis à l'échec dans les situations d'adrénaline élevée. Cette information est dédiée aux membres courageux et résistants des agences du monde entier… Merci pour ce que vous faites !
REF.: • KYUSHO 22 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Self-dĂŠfense
Krav Maga
Le Krav Maga, littéralement « le toucher du combattant » a acquis une réputation spectaculaire ces dernières années. Comme toujours dans ce cas, ont surgi de tous côtés des « petits amis », des « cousins » et des « voisins », mais la paternité du style n’a pu être mise en doute. Imi Lichtenfeld en a développé les bases et le professeur et maître d’art martial Moni Aizik l’a restructuré avec lui pour en permettre l’application et l’enseignement à l’armée israélienne. Il s’agit là dès lors d’un argument d’autorité indiscutable pour ceux qui veulent approfondir le sujet. Comme nous n’aimons pas en rester aux mots, nous avons préparé un DVD pour tous ceux qui souhaitent aller plus loin. L’article qui suit vous présente les origines et l’histoire de ce magnifique professeur qui possède une expérience incomparable dans les nombreux secteurs qui constituent notre monde martial, où il fut aussi bien entraîneur de l’athlète qui fut médaille olympique d’Israël, que coach de combattants de l’UFC, mais aussi officier et survivant de l’un des épisodes les plus durs de l’histoire récente de l’armée d’Israël. Un homme aimable et accessible qui aime par tager ses connaissances avec d’autres, un vrai trésor que nous avons l’honneur de vous présenter ici. Alfredo Tucci
Moni Aizik, co-créateur du Krav Maga moderne La popularité du Krav Maga Le Krav Maga est l’un des arts martiaux les plus populaires et reconnaissables dans le monde actuellement. Cela se doit à la réputation des forces armées israéliennes et au fait qu’il soit facile à apprendre et à appliquer. En Israël, le Krav Maga est partout. Les hommes, les femmes, les enfants de tous âges s’entraînent au Krav Maga. Celui-ci a été intégré dans de nombreuses écoles israéliennes, des primaires aux secondaires. Le Krav Maga a été conçu pour être un système de combat, pas un sport. On apprend aux élèves à viser les parties vulnérables du corps et à poursuivre l’attaque jusqu’à neutraliser la menace. Il n’y a pas de compétition ni de formes (katas) inutiles, ni aucun élément qui le dévie de ses objectifs originaux d’être une méthode de self-défense facile à apprendre et à utiliser. Les Forces de Défense israéliennes, les Unités de Sécurité interne des Israéliens et la police utilisent des variantes de Krav Maga. De même, certains groupes chargés de l’application de la loi et de l’ordre public en Europe et en Amérique du Nord ont également inclus le Krav Maga dans leur programme d’entraînement. Le principal avantage du Krav Maga est sa simplicité (il exige relativement peu de temps pour être appris et pouvoir être utilisé).
Krav Maga
Cela attire particulièrement les unités militaires et policières car elles ont besoin d’entraîner leurs recrues en une période de temps limitée pendant laquelle celles-ci doivent apprendre correctement les habiletés au combat.
L’histoire du Krav Maga Les racines du Krav Maga remontent à la naissance d’Israël en 1948, quand Imi Lichtenfeld commença à enseigner le combat au corps à corps aux nouvelles forces de défense israéliennes récemment créées. Ces premières années, Israël devait faire face à des affrontements quotidiens avec ses voisins et avait besoin d’hommes expérimentés dans le combat pour l’enseigner à ses troupes. Imi, excellent boxeur et lutteur, venait d’émigrer à Israël depuis l’Europe et fut choisi pour enseigner le Kapap (combat à mains nues) et des exercices de mise en condition physique. À cette époque, les techniques se limitaient à des mouvements simples et essentiels. Mais à mesure que l’appareil militaire israélien se développa, un entraînement plus complet devint nécessaire. Fin 1973, l’Armée israélienne commença à réassigner des soldats dont les unités avaient été disséminées au cours de la récente guerre de Kippour. On nomma un officier, le major Moni Aizik, pour actualiser le Krav Maga. Moni fut l’un des six
Self-défense survivants (d’un total de 64 hommes) d’un commando qui fut attaqué par les troupes syriennes. Du fait de sa grande expérience du combat et de sa maîtrise du Ju-Jitsu et du Judo (il était le champion d’Israël), l’armée israélienne lui assigna la tâche d’actualiser le Krav Maga. Moni fit équipe avec Imi Lichtenfeld qui abandonna sa retraite (il était pensionné) pour partager ses connaissances. En un an, ils développèrent la génération suivante de Krav Maga. Imi et Moni travaillèrent durement à cette époque pour rendre le Krav Maga plus efficace, éliminer les mouvements compliqués et superflus et ajouter des techniques défensives pour armes blanches, armes à feu, sol et frappe. De cette collaboration naquit la base que pratiquent aujourd’hui encore les Forces spéciales israéliennes. Le Krav Maga commença alors à se diviser en trois groupes : militaire, police/sécurité et civil. Chaque groupe approfondissait les concepts et les tactiques nécessaires pour couvrir ses niveaux de menace spécifiques. De plus en plus de gens pratiquaient le Krav Maga et la nouvelle génération d’instructeurs commença à ajouter sa propre expérience martiale au système. Des instructeurs formés en Karaté, en Judo, en Aïkido, en Ju-Jitsu et en Arnis introduisirent ces éléments dans le Krav Maga. Le Krav Maga en tant que système ou style organisé ne fut réellement reconnu comme tel qu’au début des années soixantedix. Il commença comme un concept, absorbant et incorporant le meilleur de chacun des arts martiaux existant alors. Le mot « Krav » signifie « combat» et « Maga », « contact». Actuellement, du fait de l’influence d’Hollywood, le terme de Krav Maga est devenu le synonyme des d i v e r s e s méthodes de
Krav Maga
lutte israéliennes, mais il n’est pas le seul style. Il en existe d’autres, moins connus, qui coexistèrent avec le Krav Maga, coude à coude depuis le début des années soixante-dix. Ces styles n’ont été enseignés qu’aux unités militaires d’élite. Actuellement, on croit erronément que le Krav Maga est gouverné par un corps régulateur, ce qui est faux. Le Krav Maga, comme de nombreux autres arts martiaux bien établis, est envahi par des dizaines de factions politiques qui proclament chacune être l’originale. De même, de nombreuses académies civiles de Krav Maga annoncent faussement que leur programme est le même que celui qui est enseigné aux militaires. Et il n’en est pas ainsi. La version militaire du Krav Maga est assez différente de celle qui est enseignée aux civils et il existe
très peu de personnes enseignant la version militaire au secteur civil.
Après l’armée En 1976, une fois terminée sa tâche de réorganisation du Krav Maga pour les militaires, Moni abandonna l’armée et ouvrit sa propre académie, « Maccabi Tel Aviv », où il commença à enseigner le Krav Maga, le Judo et le Ju-Jitsu. Là, Moni eut l’occasion d’enseigner des techniques plus avancées de l’armée régulière. Parmi elles, on trouvait : le désarmement de pistolet, des techniques de coup, la défense du couteau, des renversements, des techniques de contrôle et de soumission. C’est alors que Moni eut l’idée d’un nom pour son nouveau système : « Combat Survival/Commando Krav Maga ».
U t i l i s a n t l ’ a r m é e e t l e s f o rc e s spéciales d’Israël, Moni expérimenta ses concepts et ses techniques j u s q u ’ à ê t re s a t i s f a i t d e l e u r efficacité et de leur praticabilité. Ces expériences incluaient l’affrontement d’adversaires de taille et de poids différents pour lutter en situation de stress, des techniques faciles à réaliser, et autres critères vitaux. Ces concepts et techniques furent largement mis à l’épreuve au cours des opérations militaires et sont actuellement enseignés à ses élèves du programme de Combat Survival.
Formant des champions Pour Moni, le close-combat a toujours été quelque chose de très naturel après l’étude, très jeune, du
Judo et du Ju-Jitsu en Hollande. Moni a continué de pratiquer le sport quand sa famille retourna en Israël et parvint même à devenir champion de Judo d’Israël. La maîtrise de Moni n’était pas un hasard, elle était le fruit d’un travail dur et persévérance. Il avait coutume de se rendre au Japon où il s’entraînait intensément avec les champions et les légendes mondiales de Judo et de Sambo : Isao Okano et Katsuhiko Kashiwazaki. De retour à Tel Aviv, Moni forma plusieurs champions de Judo. Parmi les plus remarquables se trouve Yael Arad, première médaille d’Israël aux Jeux Olympiques et aux Championnats du Monde (il gagna une médaille d’argent dans les deux événements) et médaille d’or aux Championnats d’Europe. Un autre élève remarquable de Moni, expert reconnu, c’est Avi Nardia. Ancien instructeur senior du Yamam, la plus grande unité anti-terroriste israélienne, et ancien chef de combat au corps à corps, il a récemment introduit le Lotar et le Kapap en Californie et a exercé une influence décisive sur les systèmes de combat israéliens aux États-Unis. Avi commente : « Moni nous enseigna que les arts martiaux sont plus qu’une lutte, ils sont une manière d’être. Il nous enseigna à être des professionnels et à ne pas chercher d’excuses ». En 1985, Moni laissa son académie aux mains de ses principaux élèves et s’en alla au Canada pour faire connaître le Combat Survival à un niveau international. En 1986, il ouvrit une académie à Toronto appelée Samouraï Club. Ce club veilla à étendre la popularité du Ju-Jitsu, de la lutte No Holds Bared et de l’entraînement RealityBased au Canada. Les élèves de Moni dominent la compétition. Parmi ses lutteurs, on trouve le champion de l’UFC, Carlos Newton, le champion de Soto du Japon, Joel Gerson, et les champions de Ju-Jitsu, Mark Bocek et Omar Salvosa. Reconnue par la majorité, la discipline qui fut à l’origine de tous ces champions est le système de Moni de Combat Survival. Le système de Moni constitua la base de son succès postérieur dans la lutte professionnelle. En 1998, Moni vendit le Samouraï Club et
Self-défense retourna en Israël pour travailler avec les Forces spéciales israéliennes.
Moni retourne au Canada En 2003, Moni retourna au Canada et en automne 2004, il ouvrit avec Joel Gerson, son meilleur élève canadien, une nouvelle académie de « Edge Combat Fitness » à Concord, Toronto. C’est là que se trouvent également les bureaux centraux internationaux de Combat Survival. L’académie n’est pas une idée nouvelle, mais une évolution du système de combat de Moni. Le Combat Survival fut conçu surtout pour être un système complet reality-based pour tout le monde, indépendamment de l’expérience ou de l’habileté. L’idée a toujours été de préparer les élèves à affronter n’importe quelle éventualité, y compris les attaques avec et sans armes, avec un seul attaquant ou plusieurs.
Le système Dans le Combat Survival, Moni a mélangé différents éléments de son expérience du combat, du Judo de niveau olympique, du Ju-Jitsu, du combat N o
Krav Maga
Holds Barred et des arts martiaux mixtes. Comme il a coutume de le dire à ses élèves, les techniques de Combat Survival ont été éprouvées dans des situations réelles et fonctionnent indépendamment de la taille et de la force. L’un des anciens élèves de Moni, Doran Kay, associé vétéran de Global Impact, un consulting de sécurité international, raconte comment l’expérience au combat de Moni a établi les bases du système de Combat Survival. « Dans un cours d’entraînement intensif de base (en Israël), il nous enseigna les leçons qu’il avait apprises au cours de l’une des batailles les plus sanglantes de l’histoire d’Israël. Moni et ses camarades tombés au combat payèrent ces leçons de leur sang ». Il existe huit niveaux dans le Combat Survival : jaune, orange, vert, bleu, marron et trois niveaux de noirs. La plus grande nouveauté, c’est qu’il n’existe pas de ceintures traditionnelles ni d’uniformes. Le seul vêtement nécessaire est un T-shirt noir de Combat Survival (au-dessus des vêtements civils). Le rang est indiqué par la couleur des lettres du logo de Combat Survivial sur le T-Shirt. Par exemple, si elles sont jaunes, elles indiquent une ceinture jaune. Le programme est également innovateur. Le niveau 1 (ceinture jaune) consiste dans la défense et l’attaque contre la tête, de devant, des côtés ou de derrière. Le niveau 2 (ceinture orange) ajoute des défenses et des attaques à la section centrale et supérieure du corps. Le niveau 3 (ceinture verte) ajoute des attaques et des défenses au reste du corps. À partir de la ceinture bleue, les défenses et les attaques se font progressivement plus étendues et plus intensives. Il existe de nombreux points qui séparent le Combat Survival de la compétition
1) On n’enseigne aucun art martial traditionnel avec armes, seulement la défense contre les armes modernes. On met également l’accent sur les armes improvisées. 2) On enseigne la lutte au sol, surtout à dominer et à échapper. 3) Il n’y a pas de postures spécifiques. 4) On n’enseigne que les coups de pied bas, du centre vers le bas. 5) Les scénarios d’attaque-surprise font intégralement partie de l’entraînement. 6) On établit une frontière verbale et
Self-défense physique avant le contact physique. 7) On apprend à travailler aux différentes distances et à serrer rapidement la distance. 8) Il n’y a pas d’uniformes ni de ceintures. 9) On entraîne les habiletés mentales et physiques. Bien qu’en Combat Survival, on apprenne aux gens à se protéger, Moni insiste également sur le fait, pour l’élève, d’avoir une vision positive de toutes
« Pour cette raison, il pousse ses élèves à s’entraîner le plus possible. »
les facettes de la vie, y compris dans les pires circonstances. Il croit fermement que c’est un facteur déterminant pour la survie ou la défaite, que ce soit sur le champ de bataille, sur le ring ou dans la rue. La meilleure manière d’obtenir la maîtrise et le contrôle, c’est en surmontant les obstacles physiques ou mentaux. Pour cette raison, il pousse ses élèves à s’entraîner le plus possible.
Krav Maga
Self-défense
« Moni insiste également sur le fait, pour l’élève, d’avoir une vision positive de toutes les facettes de la vie, y compris dans les pires circonstances. »
Krav Maga
Le terme « auto-défense » a une connotation négative car depuis le début, il peut signifier l'échec de l'individu. Le problème c’est que cette étiquette connote l'idée que la personne est victime de violence ou d'agression et que le pratiquant doit réaliser une action défensive. Cette prémisse d'agir après coup est la raison pour laquelle la plupart des gens succombent aux actions de l'agresseur et ne se remettent jamais complètement de l'attaque initiale ou d'une situation induisant la peur. La femme ne doit pas être défensive, elle doit être consciente de sa situation et ne pas rejeter ou ignorer une menace possible, elle doit devenir proactive et prendre l'initiative et choisir le moment tout en manipulant l'état d'esprit des attaquants afin d'avoir la possibilité d'un avantage. Le « Kyusho Self Protection » est une méthode d’entraînement des points vitaux qui contemple les réalités d’une attaque. C’est une méthode simple mais puissante, qui offre aux individus plus faibles, plus lents, plus âgés ou moins agressifs, une possibilité de faire face à un attaquant plus grand, plus fort et plus agressif. Au moyen de l’usage des cibles anatomiques les plus fragiles du corps, en utilisant vos propres actions et tendances naturelles corporelles, vous pourrez facilement vous protéger ainsi que protéger d’autres, tout en considérant les limites physiques provoquées par le stress, quand votre adrénaline grimpe. Grâce à un travail échelonné et progressif de vos propres habilités motrices générales (plutôt qu’avec les techniques des autres), vous augmenterez vos possibilités de succès.
REF.: • KYUSHO-21
Dog Brothers
avais coutume de considérer le temps des vacances de Noël comme une époque de folie collective où, en même temps, chaque année, la plupart des gens dépensaient avec frénésie bien plus que de coutume et consommaient un max, impliquant dans cette histoire la mort de nombreux arbres. Les gymnases avaient réduit les heures et étaient même fermés certains jours. Et le 25, on ne faisait que dalle ! Maintenant, de nombreuses années plus tard, j’en suis venu à réaliser que je pissais dans le vent, que de Thanksgiving jusqu’à la première semaine de janvier, c’était un temps pour hiberner et pour se recharger la pensée, le corps et l’esprit. CORPS : En ce qui me concerne, cette année, du printemps à l’automne, j’ai fait un peu d’entraînement intensif physique, d’enseignement et de voyage, y compris quelques voyages avec un grand décalage horaire. Je me suis beaucoup efforcé et j’ai bien progressé. L’hiver venu, il est temps que je concentre mon entraînement à me recharger et à jeter les bases d’une croissance future. Après plusieurs mois au loin, je suis retourné sur le site de mon entraînement à Bluff Cove, sauf que maintenant je fais une course légère de 40 minutes, avec des chaussures de running, au lieu de courir pendant trois heures avec
J’
Dog Brothers
des bottes et une veste qui pèse vingt-cinq kilos. J’ai beaucoup travaillé à ouvrir les hanches et à rétablir l’alignement et la force cardiaque (les long vols internationaux en classe touriste n’aident pas !), à rétablir les niveaux d’aérobie, un cycle de flexion de jambes un jour par semaine et un autre de sprints et d’agilité de type football ou crosse, et ainsi de suite. Aujourd’hui, Cindy et moi avons commencé ensemble un cours de Bikram yoga. Le Bikram se fait en une pièce chauffée à plus d’une centaine de degrés, parfait pour une saison d’hibernation !
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PENSÉE : J’ai coutume de faire ma série de flexions de jambes dans une salle de sport appelée « The Yard » sur la plage d’Hermosa Beach. La semaine dernière, j’étais là-bas, c’était de belles journées d’été, comme dans le milieu des années quatre-vingt. La jetée d’Hermosa Beach n’est pas plus grande qu’un gros pâté de maisons J’ai donc marché jusqu’au bout. Avec la chaleur du soleil sur ma peau, de bonnes vagues pour les surfeurs et quelques dauphins, le Feng Shui était assez agréable. J’étais assis là un torse nu dans la douce lumière du soleil d’après-midi et je me concentrais sur l’altération de l’espace. En vieillissant, nous commençons à nous rendre compte que nous nous retrouvons avec le résultat de ce que nous avons fait là où nous avons été. Dès lors, comment diable suisje arrivé là où j’en suis ? C’est un mystère pour moi ! Comme les paroles d’une chanson de Grateful Dead : « What a long strange trip it has been ! » ESPRIT : Souvent nous cherchons simultanément à devenir à la fois plus résolus dans la façon dont nous vivons et plus humbles quant à savoir ce que nous faisons. À mon humble avis, que nous nous rendions compte ou pas, finalement, après tout ce que nous avons parcouru et planifié, vient le moment de mettre notre mot sur les choses et, comme disait Juan Matus, d’ « agir en nous abandonnant »… et de tout laisser entre les mains de notre Créateur. Je me souviens vaguement d’une phrase dans un film : « Les choses vont s’arranger. Nous ne savons pas comment. C’est ça le mystère. » Désormais, en cette saison d’hibernation, je vous souhaite de prendre un peu de temps pour vous reposer et vous ressourcer, je vous souhaite un peu de temps pour réfléchir sur d’où vous venez et où vous allez, et je vous souhaite du temps en connexion avec la Conscience de notre Créateur. L’aventure continue ! (Crafty Dog)
Kyusho réel Unsu (雲手), littéralement « mains de nuage », est un kata avancé que l’on trouve dans le Shotokan et le Shito-Ryu. Ils ont sont tous les deux des tournois de katas très populaires, mais ils sont légèrement différents… Cependant, même avec ces différences, on retrouve le message de base. Cet ancien kata contient de nombreuses techniques de main spécialisées, telles que le typique ippon-nukite (« brin d’herbe unique ») que l’on retrouve dans l’ancien Bubishi appelé six Ji. Beaucoup pensent que Unsu a été créé par Arakaki Seisho (新垣 世璋) vers 1860-1870, interprète de japonais et de chinois à la cour de Shuri, ainsi que maître des styles du Poing du Moine et de la Grue Blanche. D’autres pensent que c’était l’un des katas Wang Ji enseignés à Bushi Matsumura au cours de la période d’échanges entre les deux pays. La version la plus communément acceptée c’est que Sakayama Matsumura introduisit le kata à Okinawa et qu’Arakaki le modifia pour ôter et remodeler certaines techniques. Nous ne le saurons jamais avec certitude, mais ce que nous pouvons découvrir en utilisant le Kyusho c’est que c’est un kata très puissant et très dangereux dans les bonnes mains (Ji - Cloud Hands). Une explication typique ou description de ce kata serait : Le symbolisme est un thème récurrent dans l’histoire des arts martiaux et on a suggéré que les mouvements dans Unsu représentaient un orage. Le premier mouvement pourrait ainsi représenter une ligne de bourrasques à l’horizon et la façon dont les pieds dessinent des cercles sur le sol avec des coups des doigts dans les mouvements ultérieurs représenterait les tourbillons de poussière et la foudre frappant le sol. Ensuite, les mouvements rapides dans toutes les directions pourraient être considérés comme la représentation du vent soufflant dans toutes les directions, et de manière générale, dans tout le kata, les mouvements lents peuvent être considérés comme le calme dans la tempête avant qu’elle n’explose à nouveau férocement. Enfin, vers la fin d’Unsu, le saut, le coup de pied vers l’arrière peut être considéré comme une tornade. Derrière la norme : Si nous considérons les interprétations les plus anciennes jusqu’aux variations transitoires ou stylistiques modernes d’aujourd’hui… nous constatons un ensemble plus simples d’actions où les détails sont plus prononcés et où certaines actions qui ne semblaient pas être puissantes ou athlétiques ont été modifiées. Non pas que ce soit mauvais ou incorrect, car seul le pratiquant peut déterminer ce qui est correct, mais illustrant la façon dont le Karaté et ses interprétations ont été transformés. Lorsque nous observons le kata le plus original de Nakayama Sensei, par exemple, nous voyons plus clairement l’usage des positions spécifiques de la main plutôt que les aspects vitesse,
puissance et performance. C’est dans cette information ou dans les possibilités qui existaient derrières ces postures et ces positions de mains étranges que se trouve le véritable trésor. Peut-être le terme « mains de nuage » pourrait-il être une référence aux « mains de vent » du Bubishi et à la tempête imminente que vont souffrir les structures internes du corps et le fonctionnement physiologique quand on appliquera le Kyusho ? En observant le kata, nous pouvons tous voir que c’est un kata plus avancé, mais nous ne pouvons pas seulement nous fixer sur les mouvement pour déterminer cela (remarque de l’éditeur : en réalité, le kata est aussi avancé que l’est le pratiquant), c’est toujours dans les interprétations que nous pouvons voir le degré d’avancement des possibilités. Nous ne pouvons pas simplement nous baser sur des conjectures, la spéculation ou l’interprétation d’une seule personne (Bunkai), nous devons appliquer tout ce que nous avons compris dans notre entraînement de chaque main, chaque posture ou chaque action pour libérer notre vérité personnelle. Tous ceux qui lisent ma colonne le savent, je ne suis pas un fan des jeux de techniques car ils sont voués à l’échec dans une situation spontanée et dynamique. Prenons donc un exemple de ce kata (un exemple assez unique en fait) et voyons où cela nous mène. La position de la main de la photo ci-jointe (ippon-nukite, main en « brin d’herbe unique » du Bubishi), se retrouve dans de nombreux arts martiaux mais malheureusement la pensée du pratiquant ou l’enseignement de frapper seulement avec le bout du doigt la bloque. Cette perspective nie la nature même des arts martiaux comme étant un assemblage de dualité (aux possibilités dès lors infinies) qui ouvrirait de nombreuses portes pour ceux qui embrasseraient cette dualité changeante (Yin-Yang). A i n s i , l e s d o i g t s q u i s ’ o u v re n t e t s e re f e r m e n t illustrent parfaitement cette dualité… mais si nous allons au-delà de l’action des mains, (la version de Nakayama, plus lente, permet de voir cette action), ils sont d’abord tous deux dans cette position à partir des paumes ouvertes étendues (Épée de Fer du Bubishi) tandis que le corps prend la position Neko Ashi Dachi (posture du Chat). Si nous examinons le processus de fermeture de la main ouverte à cette position de la main, nous pouvons envisager (ou appliquer) deux étranglements sanguins sur les artères (carotides) et les veines (veine jugulaire) du cou ainsi qu’une attaque des structures nerveuses critiques (nerf hypoglosse et/ou nerf vague). On peut le faire à partir d’une position frontale, latérale ou arrière et le taux de compression appliqué sur n’importe laquelle de ces structures sera déterminé par la force de la prise, la pénétration des doigts et les tailles comparées des mains qui a p p l i q u e n t e t d u c o u d e l ’ a d v e r s a i re . L a s i m p l e compression peut être suffisante pour stopper le flux sanguin tandis que vous affaiblissez simultanément les muscles à travers la compression du nerf, mais les possibilités de dommages résident dans la rotation du poignet pour étirer ces structures vitales (Kyusho). Ensuite on avance cette arme au lieu de la rétracter, symbolisant le concept de dualité opposée de commotion… mais est-ce seulement une commotion avancée ou pourrait-il y avoir une dualité (compression et commotion) ? On presse la main en tournant vers le bas, vers la jambe avant, et ça a l’air d’être un coup du bout des doigts à un adversaire tombé. Cela pourrait en effet être une interprétation, mais que se passe-t-il si cette
rotation vers le bas a infligé des blessures graves ou des dommages pour neutraliser l’adversaire sur le nerf vital et le tissu vasculaire. La main qui effectue cette rotation peut également être utilisée comme une action d’accaparement rapide (comme la main de la Mante Religieuse des styles chinois), pour tirer vers l’avant et déséquilibrer l’adversaire car on expose à nouveau les structures vitales du cou. En fait, pratiquement tous les mouvements dans ce vieux kata pourraient être dirigés vers cette zone, avec des actions préalables pour l’exposer afin d’obtenir des résultats invalidants ou mortels. Les mains de l’ancien Bubishi sont présentes à travers ce kata, nous informant d’abord de son origine chinoise et de sa valeur pour l’ancien Bushi. Cela ne s’est pas nécessairement perdu avec le temps car nous pouvons reconstituer divers documents et méthodes d’autrefois avec ce kata et voir comment cela entre en corrélation avec les informations connues et documentées que nous avons maintenant et sur lesquelles nous pouvons travailler. Il faut vraiment se demander comment le monde de karaté prendrait une exécution plus simple (et originale) avec application réelle du Kyusho dans le Bunkai au lieu des applications plus sportives et conventionnelles des tournois modernes. Nous connaissons tous l’acceptation et ce que l’on pense des tournois d’aujourd’hui… mais que se passerait-il si un concurrent l’exécutait plutôt comme Nakayama Sensei et ensuite réalisait des applications de Kyusho avec des mouvements précis et des effets réels… Qu’en penseriez-vous, vous, surtout maintenant que la « TV réalité » et le MMA font rage ? Juste par curiosité… Grand merci à Jesse Enkamp de KaratebyJesse.com pour cette photo. Si vous êtes intéressé par un séminaire particulier sur le Kyusho Bunkai de ce « vieux kata » (ou de n’importe quel kata), contactez-nous.
Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
Une fois révisés et ajustés les concepts et les méthodologies d'une école qui provient d'une méthode de combat réel, la Zen Nihon Toyama-Ryu Iai-Do Renmei (ZNTIR) s'efforce actuellement de maintenir cette tradition vivante et de conserver les formes originales à travers un système qui unifie le corps, la pensée et l'esprit de manière réaliste et efficace. Ce DVD a été créé à la demande des pratiquants de la filiale espagnole de la Zen Nihon Toyama-Ryu Iaido Renmei (ZNTIR - Spain Branch) afin de faire connaître au monde entier un style de combat avec une vraie épée, créé au XXème siècle dernier, mais dont les racines plongent dans les anciennes techniques guerrières du Japon féodal. Il vous présente la structure de base de la méthodologie qui est appliquée dans le style, depuis les exercices d'échauffement et de préparation codifiés, en passant par les exercices de coupe, les gardes, les katas de l'école, le travail avec un partenaire et l'initiation au Tameshigiri, les exercices de coupe sur une cible réelle, la pierre angulaire sur laquelle se base le Toyama-Ryu. Nous espérons que la connaissance de l'existence d'un style comme le Toyama-Ryu Batto-Jutsu soit un stimulant envers ce style traditionnel, très différent des disciplines de combat actuelles et qu'il attire ceux qui désirent aller plus loin dans leurs pratiques martiales. Ce DVD sera utile à tous ceux que le sabre japonais intéressent, amateurs ou professionnels, pour appuyer leur apprentissage ou comme objet de consultation.
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