Pléiades #9

1001 Nuits #9

jeudi 10 mai L’ascension d’Elzear Maison de Sainte-Victoire 13100 Saint-Antonin-sur-Bayon

En continu entre 13h et 20h Campement avec buvette, cantine, exposition et bibliothèque

13h30 Elzear et la religion industrielle

16h30 Elzear et les paysages érémitiques

19h45 Coucher du soleil

20h50

Coucher de soleil à l’Oppidum Untinos

Pléiades

1001 nuits Qu’est ce que le projet 1001 nuits ?

1001 NUITS c’est une collecte de récits et une série de rendez-vous artistiques pour passer ensemble du jour à la nuit. Le principe est d’inviter habitants de proximité et voisins métropolitains à découvrir ensemble un endroit du territoire de manière originale, au travers de rencontres et d’histoires qui entrent en résonnance avec les paysages.

Quand ?

Du 17 février au 2 septembre 2018.

Où ?

Dans des lieux insolites autour du sentier GR2013.

Qui ?

1001 NUITS est un projet proposé par le Bureau des guides du GR2013, coproduit par MP2018, avec le soutien de la Banque Populaire Méditerranée, en partenariat avec Bouches-du-Rhône Tourisme et le Comité Départemental de Randonnée Pédestre des Bouches-du-Rhône.

1001 NUITS #9 a été réalisée avec : Xavier Boutin, Mireille Provensal, Thierry Tortosa, les associations Les Amis de Sainte-Victoire, des spéléologues de Trets, des Excursionnistes Provençaux, le One Shot Gospel Chorus, les équipes de la Maison Sainte-Victoire, de la mairie et habitants de Saint-Antonin-sur-Bayon, de Beaurecueil et le Grand Site Sainte-Victoire.

Illustrations © Laurent Eisler Graphisme © Lindsay & Bourgeix

P L É i A D E S . Groupe de sept étoiles qui constitue un petit amas très groupé dans la constellation du Taureau et bien visible les nuits d’hiver. Par glissement, groupe de sept poètes français du 16ème siècles.

Dérivé : une pléïade, une grande quantité.

« « Ma sœur, dit Dinarzade, voilà un conte qui promet beaucoup ; je m’imagine que la suite en est fort extraordinaire. » « Vous ne vous trompez pas, répondit la sultane ; et si le sultan me permet de vous la conter, je suis persuadée qu’elle vous divertira fort. » Schahriar se leva comme le jour précédent, sans s’expliquer là-dessus, et ne donna point ordre au grand-visir de faire mourir sa fille. » Sixième nuit, les Mille et une nuits

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ELZEAR : _ « Très loin dans une montagne nommée Ladack, au dessus d’un fleuve nommé Indus, nous avons vu pendant les tempêtes les ermites en prière au sommet d’une montagne. Ils lançaient dans le vent de minuscules images de chevaux. Ils envoyaient ces chevaux aider les voyageurs en détresse. »

Fouiller les lisières du réel

Oppidum de Saint-Antonin-sur-Bayon, dessin rupestre et inscription runique, auteur inconnu, 2016 ou 2017 (photo CH).

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Les personnages de Jules Verne, Otto Lindenbrock et son neveu Axel,

découvrent dans le cratère d’un volcan islandais, une inscription runique identique à celle du parchemin qui les a conduit jusque-là, le centre de la Terre. D’après la note de l’alchimiste islandais du XVIème siècle Arne Saknussemm, c’est là que se trouve le passage vers le centre de la Terre.

Gravure d’Édouard Riou de Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne, pour l’édition originale, 1864.

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Echelle des temps géologiques et fossiles de Provence (Réserve Naturelle de Sainte-Victoire).

Croquis des formations géologiques de Sainte-Victoire.

(Grand Site Sainte-Victoire).

DEPLIER LA MONTAGNE « (...) A l’ouest de Saint-Ser, l’avancée vers le sud du Baoù des Vêpres marque un changement spectaculaire dans la structure du massif. A l’anticlinal déjeté vers le sud de la partie orientale succède brutalement un flanc inverse constitué de calcaires portlandiens qui surmontent des calcaires néociens ou des brèches du Crétacé supérieur, le tout affecté de replis et d’écaillages. L’ensemble de l’unité dont la crête escarpée se maintient aux environs de 1000 mètres, s’avance vers le sud sur la marge septentrionale du grand synclinal du Cengle établi dans les terrains éocènes du bassin d’Aix et qui se développe d’est en ouest sur plus de 6 kilomètres en avant du front de chevauchement. (...)

Perché à une altitude de 566 mètres au-dessus du village, l’oppidum de Saint-Antonin forme un éperon recouvert d’une carapace de brèches épaisse d’une vingtaine de mètres, qui repose à la base sur des argiles rouges paléocènes traversées par une faille inverse. La partie frontale et profonde de cette carapace est constituée par une brèche d’écroulement à très gros blocs de calcaires portlandiens, qui « passe » verticalement et latéralement à une brèche de faciès cryoclastique caractérisée par un litage fruste (épandage subtorrentiel). (...) A l’amont de l’éperon les cailloutis quaternaires s’appuient sur une lame de brèches paléocènes déversée vers le sud. Un affleurement d’argiles rouges crétacées, évidé en col de flanc, précède le front du chevauchement de la Sainte-Victoire, souligné à la base par un miroir de faille subvertical (...) qui tranche les calcaires portlandiens sur une trentaine de mètres de hauteur. »

Maurice Jorda, Mireille Provansal La montagne Sainte-Victoire. Structure, relief et morphogenèse antérieure au Postglaciaire

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Gouffre : du grec kolpos, puis du latin colpus qui signifie golfe.

Le 26 décembre 2016, une équipe de spéléologues tretsois a découvert un réseau de galeries inédit et un puits de 160 mètres, le plus profond du massif de Sainte-Victoire.

Extraits vidéo J.-M. Maurice, Association Spéléologique du Sud Est, 2017

Caverne : du latin cavus : creux, puis caverna : caverne.

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Garagaï : nom provençal désignant un gouffre naturel ou aven.

Les garagaïs de Sainte-Victoire sont creusés par les infiltrations d’eau dans la roche qui dissolvent le calcaire.

Antre : du latin antrum, mot d’origine grec qui signifie creux.

Abîme : du grec abussos : sans fond, puis du latin abyssus qui a donné abysse et s’est également altéré en abismus, puis abyme au moyenâge et enfin abîme, cavité naturelle très profonde.

Grotte : du grec kruptos qui signifie caché et qui a donné crypta en latin : crypte, grotte.

Baume : nom provençal désignant une caverne, emprunté au gaulois « balma », le mot étant attesté dans l’aire géographique où s’établirent les Celtes (domaine gallo-roman, Italie du Nord, Suisse).

« Amoureux de la solitude où il avait vu tant de grands spectacles, il ne tarda pas à chercher un asile où il pût fuir quelquefois le bruit des flots et des hommes. La Sainte-Baume devait naturellement toucher son coeur, et rien sans doute ne pouvait lui rappeler davantage ses admirations du Nil. » Henri Lacordaire (1802-1861) à propos de Jean Cassien

Ayant accosté aux Saintes-maries-de-la-mer, Marie-Madeleine aurait passé dans la baume les

trente dernières années de sa vie. Sept fois par jour, elle était élevée par les anges au saint-pilon, sur la ligne de crête où se trouve aujourd’hui une chapelle.

Reliques de Sainte Marie-Madeleine, enchâssées en châsse reliquaire en la crypte de la Basilique Saint Maximin la Sainte Baume (Var) : le Saint Crâne.

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Saint-Antoine d’Egypte aurait vécu aux IIIèmeIVème siècle de notre ère.

Fondateur des kellia en Thébaïde, il est considéré comme le fondateur de l’érémitisme chrétien.

« A l’extrémité de la chaîne montagneuse qui se trouve près de la mer, s’ouvre la grotte du prophète Élie, dans laquelle cet homme extraordinaire, après avoir vécu comme les anges, fut emporté dans le ciel ».

La rencontre des ermites Saint-Antoine d’Egypte et Saint-Paul de Thèbes représentée par le peintre siennois Sassetta vers 1440.

Elie aurait vécu au IX ème siècle avant Jésus-Christ et résidé dans une grotte du mont Carmel. Il est reconnu et célébré par les chrétiens, mais aussi par les juifs et par les musulmans.

Déployer le motif

Moine Jean Phocas, de l’île de Patmos, relatant son voyage en Terre Sainte, vers 1170 ou 1185.

« Sur une montagne, à l’ horizon, le désert ; à droite, la cabane de saint Antoine, avec un banc devant sa porte ; à gauche, une petite chapelle de forme ovale. Une lampe est accrochée audessus d’ une image de la sainte vierge ; par terre, devant la cabane, corbeilles en feuilles de palmiers. Dans une crevasse de la roche, le cochon de l’ermite dort à l’ ombre.

Antoine est seul, assis sur le banc, occupé à faire ses paniers ; il lève la tête et regarde vaguement le soleil qui se couche. » G. Flaubert, la Tentation de Saint Antoine, 1849.

ELZEAR : _ « Pour comprendre les paysages érémitiques de Provence, allez par vaux et par monts.

Voyez Saint-Jean-du-Puy sur le mont Régagnas, la célèbre Sainte-Baume, voyez sur l’Etoile Notre-Dame-des-Anges voisine de la baume Vidal, Saint-Michel d’Aigue-douce à Callelongue et Notre-Dame-du-Mont-Carmel nichée dans les falaises escarpées des Aygalades... Allez aussi par-dessus la Durance, à la grotte du Saint-Sépulcre et celle de Saint-Eucher, et ainsi de suite... »

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Les paroles colportées oralement pendant des décennies furent mises par écrit et indexées dans la première moitié du Ve siècle.

Ce fut l’origine de documents connus plus tard sous le nom de « Verba Seniorum », dont les textes furent traduits en de nombreuses langues à partir du milieu du VIe siècle.

Trois ouvrages résumeront la vie des pères du désert : « L’histoire lausiaque » par l’évêque Pallade d’Hélénopolis, puis « Les institutions cénobitiques » et les « Conférences des Pères » de Ioannès Cassianos, Jean Cassien en français, qui après avoir luimême vécu l’expérience du désert en Thébaïde (Egypte), fonda l’abbaye Saint-Victor à Marseille, ainsi que les ermitages de la Sainte-Baume et de Saint-Jean-du-Puy sur le mont Régagnas.

Illustration extraite du « Pélerin véritable de la Terre Sainte, auquel sous le discours figuré de la Jérusalem antique et moderne, de la Palestine, est enseigné le chemin de la Céleste. » 1615

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elzear le solitaire n’oeuvre pas tout seul

Carte de Cassini, planches d’Aix et de Pertuis (BNF)

A partir de 1546 au moins, le 24 avril avait lieu le Roumavagi dou Mont-Venturi, pélerinage perpétué par la confrérie de Sainte-Victoire de Pertuis qui consignait chaque année les détails du cérémonial dans un livre.

Après avoir traversé la Durance, les pèlerins font une halte pour prier dans l’église

de Meyrargues. Puis par un sentier escarpé, ils arrivent à Vauvenargues : musiques, aubades, dévotions, distribution de pain et de noix. Une fois aux Cabassols, ils

entreprennent l’ascension du versant nord de la montagne au sommet de laquelle ils arrivent à la tombée de la nuit. Un grand feu est allumé devant l’ermitage qui prévient les Pertuisiens restés sur place de leur arrivée.

Le lendemain, rejoints par ceux des communes voisines, ils assistent à la messe célébrée dans la chapelle par le curé de Vauvenargues, avant de refaire en sens inverse les 36 kilomètres vers Pertuis.

Tableau d’une chapelle de Pertuis, représentant Saint-Ser et ses trois filles.

Une légende locale dit que SainteVenture (nom originel de Sainte-Victoire) est une des 3 filles du martyr Saint-Serf, les 2 autres étant Sainte-Perpétue et Sainte-Confosse (mentionnée aussi comme fille de Saint-Eucher). Saint-Serf, connu pour ses dons de guérisseur, aurait été tué dans son ermitage en 476 par les soldats d’Euric, roi des Visigoths. Jadis de nombreux pèlerins allaient visiter la grotte Saint-Ser à Puyloubier et sa chapelle, consacrées en l’an1001.

Ex-votos contemporains dans la chapelle Saint-Ser.

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Extraits d’une vidéo produite par l’association des Amis de Sainte-Victoire.

Cette association créée en 1955 a réactivé le pélerinage vers le prieuré qu’elle a restauré et dont elle a reconstitué précisément l’histoire.

Pour voir les vidéos : http://www.amisdesaintevictoire.asso.fr/

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Photo Xavier Boutin architecte.

Brèche du prieuré de Sainte Victoire, agrandie à l’explosif au XVIIème siècle, pour le projet de l’abbé Aubert fondateur du prieuré de Sainte-Victoire .

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élans verticaux Ce poète mystique espagnol est le réformateur des Carmes déchaux aux côtés de Thérèse d’Avila. Il est né en 1542, mort en 1591, béatifié en 1675, canonisé en 1726, docteur de l’Église en 1926, saint patron des poètes espagnols depuis 1952.

« (...) Tant plus haut je m’élevais ainsi, Et tant moins je comprenais.

C’est là ce nuage ténébreux Qui rend la nuit toute claire.

Or, pour ce, qui vient à le connaître Demeure toujours sans rien savoir, Transcendant toute science.

Celui qui pour de bon parvient là, Se voit défaillir à soi, Tout ce qu’il connaissait autrefois Qui paraît chose si basse Et tant s’accroît en lui la science Qu’il demeure sans plus rien savoir Transcendant toute science.

Ce savoir du non-savoir Recèle un si haut pouvoir, Que les sages et les arguments Ne le peuvent jamais vaincre Car leur savoir ne saurait atteindre À n’entendre pas en entendant, Transcendant toute science.

Chose si hautement excellente Est ce souverain savoir Qu’il n’est ni faculté ni science Qui le saurait entreprendre Celui qui soi-même se vaincra À l’aide d’un non savoir savant, S’en ira toujours plus outre. (...) » Extrait d’un poème de Juan de la Cruz (Jean de la Croix).

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Ce calligramme se lit de bas en haut.

« La montée au Carmel » (Subida del Monte Carmelo), poème de Juan de la Cruz, publié dans son traité du même nom.

Un escalier plonge dans le garagaï pour relier l’ermitage à une grotte ouverte sur le versant sud de la montagne, là des échelles permettent d’accéder aux restanques du jardin des moines.

Dessin : Xavier Boutin architecte.

ELZEAR : _ « Je vous accompagnerai un court moment sur l’oppidum avant de m’élever. Je vous ferai un bref signe de lumière quand j’aurai franchi le garagaï par les trois échelles qui relient le jardin des moines, la grotte et la brèche, tout là-haut.

Puis je disparaitrai à jamais dans l’ombre du prieuré, dans l’obscurité de ma cellule, dans la nuit de mes prières. »

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APOPHTÈGMES Il n’y a pas de poésie antécédante à l’acte du verbe poétique. Il n’y a pas de réalité antécédante à l’image littéraire. L’image littéraire ne vient pas habiller une image nue, ne vient pas donner la parole à une image muette. L’imagination, en nous, parle, nos rêves parlent, nos pensées parlent. Toute activité humaine désire parler....

L’image littéraire est un explosif. Elle fait soudain éclater les phrases toutes faites, elle brise les proverbes qui roulent d’âge en âge, elle nous fait entendre les substantifs après notre explosion, quand ils ont quitté la géhenne de leur racine, quand ils ont franchi la porte des ténèbres, quand ils ont transmué leur matière. Bref, l’image littéraire met les mots en mouvement, elle les rend à leur fonction d’imagination. [...]

Mais les images ne s’accommodent guère des idées tranquilles, ni surtout des idées définitives. Sans cesse l’imagination imagine et s’enrichit de nouvelles images. C’est cette richesse d’être imaginé que nous voudrions explorer.

abba Gaston Bachelard

Un apophtègme est une proposition concise qui résume une pensée en ce qui concerne la voie à suivre pour conduire sa vie extérieure ou intérieure.

Facile à mémoriser et digne de mémoire, c’est une sorte d’adage auquel on confère une autorité particulière en l’attribuant à une personnalité remarquable

des temps anciens. Ainsi ont circulé jusqu’à nous les apophtègmes des Pères (« abba ») du désert qui firent autorité dans les communautés érémitiques du Moyen-Orient aux débuts de notre ère.

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En 1635 le savant aixois Peiresc avait entrepris le premier projet de cartographie de la lune, avec son ami Gassendi et le graveur Claude Mellan. Ils effectuèrent leurs premiers relevÊs lunaires depuis la montagne Sainte-Victoire.

Cartographie de la lune, 1679, S. Leclerc et J. Patigny, suivant les observations de Gian Domenico Cassini.

1001 nuits Qu’est ce que le projet 1001 nuits ?

1001 Nuits c’est une collecte de récits et une série de rendez-vous artistiques pour passer ensemble du jour à la nuit. Le principe est d’inviter habitants de proximité et voisins métropolitains à découvrir ensemble un endroit du territoire de manière originale, au travers de rencontres et d’histoires qui entrent en résonnance avec les paysages.

Quand ?

Du 17 février au 2 septembre 2018.

Où ?

Dans des lieux insolites autour du sentier GR2013.

Qui ?

1001 Nuits est un projet proposé par le Bureau des Guides du GR2013, coproduit par MP2018 avec le soutien de la Banque Populaire Méditerranée, en partenariat avec Bouches-duRhône Tourisme et le Comité Départemental de Randonnée Pédestre des Bouches-du-Rhône.

1001 NUITS #1 a été réalisée En coproduction avec la Friche la Belle de Mai.

www.gr2013.fr

PLÉiADES.

Groupe de sept étoiles qui constitue un petit amas très groupé dans la constellation du Taureau et bien visible les nuits d’hiver. Par glissement, groupe de sept poètes français du 16ème siècle.

Dérivé : une pléiade, une grande quantité.

« Si vous voulez bien vous approcher un peu plus. La voix porte mal avec le vent. Mais cela fait longtemps qu’il parle aux hommes… nous ferons avec lui ce soir. » Chacun y va d’un petit pas. Nous voilà bien serrés les uns contre les autres, pléiade de curieux du ciel que le ciel attire.

— Ballades sous les étoiles, François Barruel

L’ascension d’Elzear

Prochaines NUITS

Où Christine Breton et Clémentine Henriot nous emmènent sur les traces de l’ermite Elzear.

1001 Nuits #10

« Nous avons cherché entre le plateau de Cengle et la muraille Sainte-Victoire.

Nous avons trouvé Elzéar, dernier ermite de Sainte-Victoire qui quitta le sommet en 1880. Il nous a dit : “Ici c’est la pierre qui parle, les hommes la vénèrent.”

Dernière âme solitaire parmi les grottes, les gouffres et les garagaïs, son souvenir nous a entraîné dans un sublime enfer guttural.

Ce sont ces paysages anachroniques que nous vous invitons à découvrir en deux promenades narratives, géologicopaléontho-spéléo-historiques et une oraison crépusculaire à l’oppidum d’Untinos, où la nuit tombant, la montagne se transformera en un théâtre d’ombres pour parachever le récit ascensionnel de notre héros. » Christine Breton, conservateur honoraire du patrimoine, aime à renverser le point de vue sur la ville et sur nos récits de fondation. Ici, le récit métropolitain s’invente collectivement en mobilisant la marche comme outil d’inventaire et d’invention.

Clémentine Henriot est auteur et paysagiste. A travers l’écriture du paysage, elle fouille les lisières du réel.

Coucher du soleil à 20h52 Le chant du signe Où les tracés d’Alias IPIN naviguent de ruines en ruines en quête d’harmonie. [Installation in situ] — Le samedi 12 mai, Plage de la Romaniquette (Istres)

1001 Nuits #11 Coucher du soleil à 20h59 Les agneaux sont dans la bergerie Où Stéphane Massy & la Troupe Secrète nous proposent, perdus dans la montagne, une rave tendre et un concert sauvage pour humains civilisés. [Veillée musicale] — Le samedi 19 mai, Parc départemental de Saint-Pons (Gémenos)

www.gr2013.fr