ARDENNES & ALPES 179 – 1er trimestre 2014 • revue trimestrielle du CLUB ALPIN BELGE® asbl • 129 Av. Albert 1er • 5000 Namur • N° d’agréation : P202292 • BUREAU DE DÉPÔT : NAMUR • (5000)
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BELGIQUE – BELGIE P.P. – P.B. 6099 CHARLEROI X BC 1477
1er trimestre 2014 Autorisation d’envoi clos BC 1477
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CAB-RCT : Chinoiserie s
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Brus Boulder sels 2013
Dave : c chute de blo
CLUB ALPIN BELGE ® Fédération francophone asbl (CAB) Numéro d’entreprise RPM 0418.823.432
www.clubalpin.be Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique • Siège social, secrétariat général et bureaux : Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur • Secrétariat : Eveline Groetembril – Frédérique Gomrée informations générales, gestion des membres, facturation, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23 43 20 – Fax : 081/22 30 63 secretariat@clubalpin.be
Éditorial José Vandevoorde
• Direction administrative et financière : Marianne Coupatez Gestion journalière, réservation massifs rocheux, assurances, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23 43 21 dir.adm@clubalpin.be • Direction rochers Joe Dewez massifs rocheux GSM : 0483/046 126 dir.rochers@clubalpin.be • Agents techniques : Paul Lejeune – Gwenaël Renard surveillance et maintenance des massifs rocheux, gestion du matériel agent.technique@clubalpin.be • Gardien de Freÿr : Marc Debaecke gardiendeFreÿr@clubalpin.be GSM : 0491/37.80.79 • Direction technique : Patrick Kelders formations de la fédération, brevets sécuritaires, politique sportive lundi au vendredi, de 9 h 00 à 17 h 00 Tél. : 081/23 43 23 dir.sportif@clubalpin.be • Centre de formation : Coordinatrice des formations Marie Pierret Tél. : 081/23.43.22 GSM : 0491/37 80 81 mardi, mercredi de 9 h 00 à 17 h 00 et le jeudi de 9 h 00 à 13 h 00 formation@clubalpin.be • Compétitions – Haut niveau : Olek Kazimirowski organisation des compétitions nationales, gestion des compétiteurs. GSM : 0491/08 17 41 competitions@clubalpin.be • Bibliothèque : accessible pendant les heures d’ouverture des bureaux ou sur rendez-vous
rde José Vandevoo
Même si nous regardons devant, cela ne veut pas dire que nous oublions ceux qui nous ont fait naître. Aussi, nous fêtons sans tambours ni trompettes le centième anniversaire d’un prix Nobel (de la Paix) encore un, et un Belge de surcroît. Henry Lafontaine, un féru d’alpinisme qui, comme tous, a fait ses premiers pas avant d’être fondateur du Club Alpin Belge. Juriste, sorti de l’ULB, il entreprend, comme pacifiste, une campagne qui l’amène à être un éminent défenseur du suffrage universel et de l’enseignement pour tous. Sénateur pendant 40 ans, il prône déjà la suppression des intermédiaires, combat qui n’est pas encore achevé. La paix est son incessante préoccupation, il la défend ardemment, ce que nous avons tous oublié. Lafontaine, avec d’autres, soutient Marie Popelin qui se voit refuser son accession au barreau, car le seul prétexte est celui d’être femme et cela en 1888.
On parlait peu de sécurité, cela allait de soi. Malgré les cordes en chanvre et les baudriers inexistants, parfois des sandales de gym, le sport se pratiquait librement. Aujourd’hui, le Ministre en place qui défend (à juste titre) une sécurité maximale évoque les sports à haut risque. Mais qu’est-ce que cela veut-il réellement dire ? Ne faut-il pas tout simplement supprimer l’alpinisme ou, alors, il pourrait, le cas échéant, être réservé aux seuls professionnels. Bien sûr, nous prenons un risque calculé et nous le savons, chacun à sa mesure, mais cela ne vaut-il pas mieux que de ne pas en prendre du tout ? C’est là notre liberté, mesurée bien sûr. Il ne faut pas que le CAB, quelle que soit sa forme, ne trahisse ceux qui l’ont initié dans un esprit de grande tolérance d’humanisme, de pacifisme et non de contraintes.
• Président : José Vandevoorde president@clubalpin.be • Site Web : secretariat@clubalpin.be • Ardennes & Alpes : secretariat@clubalpin.be
N’hésitez pas à nous envoyer le récit de vos courses ou séjours escalade pour les partager avec les autres membres.
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Ardennes & Alpes Revue trimestrielle du Club Alpin Belge Fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBL Avenue Albert 1er, 129 5000 Namur
Editeur responsable : José VANDEVOORDE
Ardennes & Alpes est ouvert à tous les correspondants belges ou étrangers. Les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Reproduction autorisée (sauf mention contraire) avec l’accord de l’auteur et mention de la source : extrait d’Ardennes & Alpes, revue du Club Alpin Belge, no 179
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BELGIQUE – BELGIE P.P. – P.B. 6099 CHARLEROI X BC 1477
er 2014 no179 – 1 trimestr e janvier – février – mars COMPETITIONS Brussels Boulder 2013 Echos du championnat de Belgique sur Bloc aux Halles Saint-Géry Compet régionale 2013 à New Rock
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FORMATIONS Recyclages – Formation continue des moniteurs sportifs 2014
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MONTAGNES NUN 2013 – La fin d’un beau rêve ou rien ne sera plus comme avant Nun, un rêve… Le Chamois (La Bérarde, Oisans)
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ITINERAIRES Topo ski de rando : Tête de la Cassille
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FALAISES CAB-RCT : Chinoiseries Punt-X L’aventure highline à Freÿr Premières grandes voies dans les Calanques Cap sur les Calanques ! Le rappel vu par Christophe et Eric Hubert Ça bouge ! Cinq jours cet automne…
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PORTFOLIO Lumières de montagnes
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OPINION A propos du livre de Bernard Marnette…
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HOMMAGE Hommage à Pierre De Radzidsky
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SANTE Les plaies en randonnée : les phlyctènes du pied Les plaies en randonnée : les piqûres d’hyménoptères
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SENTIERS Vercors : une boucle de 6 jours avec âne et bagages
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VIE DE NOS ROCHERS Bloc de la Fontaine à Dave, retour sur un « peignage » particulier Equipement falaise Sisymbre d’Autriche ou Hippocrépide ?
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1er trimestre 2014
ARDENNES & ALPES 179 – 1er trimestre 2014 • revue trimestrielle du CLUB ALPIN BELGE® asbl • 129 Av. Albert 1er • 5000 Namur • N° d’agréation : P202292 • BUREAU DE DÉPÔT : NAMUR • (5000)
Sommaire
Autorisation d’envoi clos BC 1477
CAB-RCT : Chinoiseries
Nun,
e… un rêv
Brus Boulder sels 201
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Dave : chute de bloc
VIE DE LA FEDE
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INFOS
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VIE DE LA BIBLIOTHEQUE Remerciements et appel aux lecteurs Sommaire des revues
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AGENDA Calendrier des Clubs Annonce des Clubs
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COTISATIONS
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BOUTIQUE DU CAB
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n io t c a d é r la e d t o m Le Marianne Coupatez
Que nos bénévoles sont formidables et que ferions-nous sans eux ! Il faut bien reconnaître qu’en 2013 ils ont été particulièrement sollicités : pour les peignages des rochers, mais aussi pour de grands événements comme l’exposition de l’été à Freÿr, la compétition nationale Brussels Boulder en décembre et l’exploit réussi de faire tomber un énorme bloc à Dave sans causer aucun dommage. Savez-vous que c’est presque dans tous les domaines de nos activités que nous recevons l’aide de bénévoles ? Tout d’abord, pour la gestion du CAB, la plupart des décisions étant prises par le conseil d’administration, soit actuellement treize hommes et femmes qui travaillent bénévolement pour vous tout au long des réunions, de leurs préparations et de leurs suites. Ensuite, par les commissions et groupes de travail qui aident l’équipe professionnelle et le conseil d’administration dans des matières aussi variées que l’évolution des formations, la gestion des rochers, la santé de nos affiliés, la diversification du CAB ou l’évolution de nos outils informatiques. Les bénévoles (appelés volontaires par la loi) sont aussi présents pour alimenter et améliorer nos moyens de communication, en nous fournissant la matière pour l’Ardennes & Alpes et notre site Internet, et pour faire vivre notre centre de documentation, par les livres et documents que nous recevons, mais surtout par le travail persistant et méticuleux de notre bibliothécaire, purement bénévole. C’est également grâce aux bénévoles que nous pouvons réaliser de grands événements pour lesquels l’équipe professionnelle ne suffit pas. Enfin, il y a la gestion des rochers, tâche immense que Joe et ses trois adjoints à temps partiel ne pourraient mener à bien sans le dévouement sans cesse renouvelé d’une équipe de bénévoles fidèles à laquelle quelques autres s’ajoutent à l’occasion des peignages. Donc, un tout grand merci à vous tous qui aidez le CAB et lui accordez une partie de votre temps et de votre dynamisme. Dans cet Ardennes & Alpes, vous découvrirez les dernières expériences de nos membres, mais aussi l’œuvre de ces bénévoles, notamment par un survol des travaux du conseil d’administration, l’évolution de notre bibliothèque ou la gestion des rochers. J’espère que 2014 nous permettra d’étoffer encore la formidable équipe du CAB et je vous souhaite à tous une très bonne année sportive, des activités passionnantes et de belles découvertes.
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COMPÉTITIONS
Brussels Boulder 2013
Cette année 2013 s’est clôturée, comme vous le savez peut-être, par l’organisation du Brussels Boulder 2013. Le championnat de Belgique de bloc se déroulait cette année dans les Halles St-Géry, lieu prestigieux s’il en est, dans le centre de notre capitale, à deux pas du marché de Noël et des Plaisirs d’Hiver. Les invités de marques comme le nouveau Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, une délégation entière de l’Adeps dont le Directeur Général M. Alain Laitat, les Présidents des Clubs, les membres du Conseil d’Administration de la Fédération ainsi que les nombreux spectateurs ont répondu présents pour cet événement d’envergure et pu apprécier le spectacle d’une concurrence sans merci entre les athlètes. Les médias ont également répondu présents puisque plusieurs reportages sont passés sur la RTBF dont voici quelques statistiques d’audience : –
A cela, s’ajoutent toutes les visions sur Internet ainsi que les articles journaux parus dans plusieurs quotidiens… Mais l’organisation de cet événement hors du commun pour notre Fédération a évidemment nécessité le soutien de nombreux bénévoles, ouvreurs, testeurs, arbitres, etc. Qu’ils soient ici remerciés chaleureusement pour leur implication généreuse dans cet événement qui n’aurait évidemment pas pu avoir lieu sans eux. Bien entendu, l’organisation n’était pas parfaite et bien des points restent à améliorer, mais on peut dire que les objectifs premiers sont bien atteints et qu’on fera certainement encore mieux la prochaine fois. Notre Fédération a également démontré, à travers cet événement d’envergure, plus qu’une volonté de renouveau, mais bien une capacité à produire des événements d’ampleur, un signe encourageant pour l’avenir sans aucun doute…
nombre de personnes qui ont regardé le reportage « Brussels Boulder 2013 » : o o o
le JT de 13 h 00 : 253 000 ; le Week-end sportif de 18 h 30 : 162 000 ; la rediffusion du Week-end sportif à 23 h 30 : 48 000
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Olek Kazimirowski
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COMPÉTITIONS
e u q i g l e B e d t a n n o i p m a ch u d s o ch E nt-Gér y sur Bloc aux Halles Sai
Bonjour Patrick, J’ai vraiment trouvé l’événement super à tout point de vue : l’endroit, les murs, les blocs et en plus d’avoir les médias, c’est une super pub pour l’escalade en générale ! Beau travail. J’ai regardé le W-E sportif et le reportage était très bien. Muriel Sarkany, ancienne championne du monde d’escalade
accompagnée par quelques personnalités du monde de l’escalade (Muriel Sarkany, Stéphane Hanssens, John Ellison, ...) se rend ensuite au Manneken-Pis, pour accueillir à l’événement, Yvan Majeur, le nouveau Bourgmestre de Bruxelles, l’Adeps ainsi que l’Ordre des Amis de Manneken-Pis. Le Petit Julien avait pour l’occasion revêtu son costume d’alpiniste. Climb2climb
Salut Olek, Je voulais vous remercier, toi et l’équipe qui a bossé vraiment dur pour organiser le championnat. Le résultat y est certainement pour quelque chose, mais c’était la plus belle compétition à laquelle j’ai eu l’occasion de participer ! Ouvertures et cadre étaient exceptionnelles ! J’espère que vous en êtes aussi ravi que les athlètes, parce que j’en entends énormément de bien (public et amis non grimpeurs). Merci. Thomas Salakenos
Bonjour Patrick, bonjour Olek, Je vous l’ai déjà exprimé lors de la compétition et tiens encore à vous féliciter ainsi que toute l’équipe pour l’organisation de cet événement qui, je pense, a été une très, très belle réussite et qui restera dans les mémoires et les annales du CAB ; vous pouvez être fiers du résultat ! Avec, cerise sur le gâteau, les 2 reportages TV lors du JT de 13 h 00 et du Week-end sportif ! Pas grandchose à dire en tout cas au niveau de l’organisation, de la compétition, du timing. Au niveau des points auxquels il faudrait peut-être donner plus d’attention, je noterai la communication autour de l’événement (plus de publicité avant, médias, + sponsors) et le choix d’un présentateur plus professionnel (qui peut animer et mettre de l’ambiance). En tout cas, on peut se mobiliser pour 2015 et un championnat d’Europe ! Bien cordialement. Denis Timmermans
Monsieur Kelders, (…) Par ailleurs, j’ai pu visualiser quelques reportages sur l’événement, félicitations, ce fut une belle réussite. Sportivement vôtre. Pierre Wiliquet (Cabinet du Ministre des sports de la Communauté française) Hayen et Timmermans sacrés Champions de Belgique de bloc aux Halles St-Géry 22 décembre 2013 Il a fallu attendre deux décennies pour qu’une compétition officielle soit organisée en dehors du cadre d’une salle d’escalade. Non que ces lieux ne s’y prêtent pas, mais bien pour attirer un public non averti sur une compétition d’escalade sportive. Ce challenge, c’est le Club Alpin Belge qui l’a relevé. Pleine d’ambition, l’équipe de la fédération francophone a serré les boulons pour concocter ce qui s’avère à ce jour être une des plus belles compétitions nationales organisées dans notre pays. Certes, tout ne fut pas parfait. Trop désaxées du parcours du Marché de Noël de la Capitale (les Plaisirs d’Hiver), les Halles St-Géry n’ont pas attiré autant de public qu’escompté. Il n’empêche, il fallait jouer des coudes pour apercevoir les grimpeurs s’acharner sur le mur. Les spectateurs ont eu leur lot d’émotions. Le spectacle fut au rendez-vous. Certainement lorsque Chloé Caulier tenta un essai désespéré dans son troisième bloc pour recoller au wagon de tête. Ou quand une Magali Hayen pleine de lucidité réussissait avec beaucoup de brio ce même troisième bloc. Belclimb.be Le Championnat de Belgique de Bloc s’est déroulé le samedi 21 décembre 2013. Le CAB, qui organisait cette année le championnat, a eu l’idée folle de sortir la compétition en dehors des salles pour aller à la rencontre du public au centre de Bruxelles, dans les Halles Saint-Géry. Pari réussi avec une magnifique compétition et un public venu en masse, le tout dans un superbe cadre. Au bout des 4 blocs de demi-finale et 4 blocs de finale, ce sont Magali Hayen et Loïc Timmermans qui se sont logiquement imposés. Une délégation du CMBel et du CAB
Cher Patrick, J’ai été très heureusement surpris du succès de la journée au Saint-Géry. Le succès de la semaine dernière est méritoire. Bravo pour ce succès. Bien à toi. José Vandevoorde, Président du CAB Patrick, Olek, Juste un petit mail pour vous dire que nous avons tous (je parle au nom des Arlonais) énormément apprécié la journée de samedi. Je pense que c’était un vrai succès et ce, grâce à votre investissement en organisation, en temps et en énergie. Bravo et merci pour cet évènement réussi ! Eric Berthe, gestionnaire de la salle d’escalade l’Escale à Arlon Bravo Patrick, Le reportage RTBF était en effet bienvenu pour montrer notre activité. Michel Govaerts, administrateur du CAB Bonjour Monsieur Kelders, Nous vous remercions pour l’invitation, mais malheureusement, Monsieur Courtois sera à l’étranger demain et ne pourra être présent. Nous vous souhaitons néanmoins un très bel événement qui sera certainement une magnifique promotion pour l’escalade en Belgique. Bien à vous. Fabien Watteyne (Cabinet de Monsieur Alain Courtois, Sénateur, Premier échevin et Echevin des Sports de la Ville de Bruxelles) Merci Patrick ! Plein de succès pour ce beau projet … qui va très vite se concrétiser maintenant. Meilleures salutations. William Froidville, Direction Générale du Sport – Fédération Wallonie-Bruxelles
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COMPÉTITIONS
Compet régionale 2013 à New Rock
Kévin Lévêque
honorer cette dernière manche. Beaucoup de ces jeunes découvraient l’agrandissement de notre salle et étaient donc excités et impatients de toucher les nouveaux murs. Ils se mirent directement à la recherche des 3 voies qu’ils auraient à grimper pendant cette journée. Un petit briefing et, hop, tout le monde commence à grimper. Grâce à sa nouvelle structure, les voies ont été ouvertes de sorte que chaque catégorie puisse passer en même temps sans se gêner. Ce qui a permis de terminer assez vite les 2 premières voies. Petite pause pour manger ou, pour les plus téméraires, pour se tester à quelques blocs, ouverts pour l’occasion. Ensuite, vint le moment le plus stressant pour les moniteurs de la salle, des démonstrations dans les voies de finale : va falloir être à la hauteur ! Heureusement, les moniteurs n’ont pas failli à leur image et enchaînèrent leurs voies, sous les applaudissements du public. C’est donc maintenant au tour des jeunes de se lancer dans leur voie de finale. Le dimanche 24 novembre 2013, a eu lieu la dernière manche du circuit de compétitions régionales Bruxelles/ Brabant. Après une manche à Evolution Verticale, CCM, Terre-Neuve et Brussels Monkeys, c’est à la Salle New Rock que ce circuit se termine. Dès 9 h 30 du matin, plus de 60 jeunes, entre 6 ans et 18 ans, venant de tous horizons, se sont rassemblés pour
Grosse surprise, ces jeunes sont vraiment trop forts ! Nous allons devoir faire des super-finales pour presque toutes les catégories. La compétition se termine doucement et il est temps pour nous de calculer les vainqueurs de cette manche, mais aussi les gagnants généraux du circuit. Remise des prix pour notre manche avec cadeaux aux 3 premiers de chaque catégorie, offerts par Petzl et le magasin Starpole, remise de médailles aux trois premiers de chaque catégorie du circuit, offertes par la fédération Club Alpin Belge. Contents que tout se soit, une fois de plus, bien passé dans le fair-play et la bonne humeur.
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FORMATIONS
COORDINATION FORMATION : erratum Ardennes et Alpes n°178 Horaire de travail et coordonnées de la coordinatrice Formations : mardi, mercredi (de 9 h 00 à 17 h 00), jeudi (de 9 h 00 à 13 h 00) – 081/23.43.22 – 0491/37.80.81 – formation@clubalpin.be
CYATCIONLCOANTGINEUESDES MONITEURS SPORTIFS 2014 RFOERM Conformément à la législation en vigueur, les moniteurs encadrant des activités sportives sont tenus de s’inscrire dans une logique de formation continue en participant à une session de recyclage tous les 5 ans. Cette formation courte permet aux professionnels de réactualiser et d’uniformiser leur savoir et savoir-faire en regard des évolutions du métier. Seuls les moniteurs recyclés sont admis à encadrer les activités reconnues par la fédération et ses clubs. Dans ce cadre, le CAB vous propose plusieurs sessions de recyclage en 2014 pour les filières randonnée et escalade. Parallèlement, nous envisageons la possibilité d’organiser un recyclage alpinisme (pour les compétences d’encadrement spécifiques « montagne »). Afin de nous aider dans l’éventuelle planification de ces sessions : inscrivez-vous sur la liste d’intérêt via notre site Internet.
Inscriptions Via le formulaire on line au plus tard 1 mois avant le recyclage. Inscription validée après réception de votre paiement et au plus tard 8 jours après votre inscription on line (passé ce délai, nous ne pouvons garantir votre participation).
Brevet Être breveté moniteur niveau 1, 2, 3 pour l’accès aux modules respectifs 1, 2, 3. Les moniteurs brevetés niveau 2 s’inscrivent aux modules 1 ET 2. Les moniteurs brevetés niveau 3 s’inscrivent aux modules 1, 2 ET 3. Les moniteurs d’alpinisme niveau 1 s’inscrivent aux modules 1 pour valider leurs compétences équivalentes aux moniteurs d’escalade niveau 1, c’est-à-dire « falaise équipée » uniquement.
RECYCL AGEESSCALADE Sessions programmées en 2014 RECYCLAGES ESCALADE 2014 Niveau 1
29 et 30 mars
18 et 19 octobre
Niveau 2
27 avril
26 octobre
Recyclages des moniteurs encadrant régulièrement : Sur demande et par groupe formé de 10 personnes, la fédération organisera des sessions de recyclages pour les professionnels encadrants régulièrement. Contactez Marie Pierret (formation@clubalpin.be) pour connaître les conditions. L’objectif est de mettre à jour et d’uniformiser les compétences de savoir et savoir-faire des moniteurs brevetés en sécurité (tous niveaux), sauvetage (niveau 2) et en entraînement (pour les niveaux 3). Les cours seront donnés sous forme de démonstrations, applications au sol et en falaise, échanges et mises en situation sans évaluation. Une partie révision (autoapprentissage) est imposée comme prérequis au recyclage (techniques de base) : les formateurs s’assureront en début de session que les participants maîtrisent les techniques sécuritaires de base.
Public Les moniteurs d’escalade niveaux 1, 2 et 3. Les moniteurs d’alpinisme 1 : recyclage du module « falaise équipée » uniquement.
Conditions préalables d’accès aux recyclages : – Les techniques de bases – Les techniques de base doivent être maîtrisées (voir programme sur notre site Internet) et constituent un prérequis pour participer au recyclage. Vous recevrez à l’inscription, le matériel pédagogique pour vous y aider. – Nombre de participants : limité à 12 personnes par module. – NB : certains clubs participent au financement de leurs encadrants bénévoles, renseignez-vous ! Inscriptions, programme infos : on line sur notre site web : www.clubalpin.be Contact : Marie Pierret, coordinatrice Formations : 081/23.43.22 – 0491/37.80.81 – formation@clubalpin.be
RECYCLRAAGNEDSONNÉE RECYCLAGES RANDONNEE 2014 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
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MONTAGNES
Nun 2013
plus comme avant ra se ne n rie ou ve rê au be La fin d’un Yves Raymaekers Raymaekers, chef d’expédition fier de ses troupes
En 2006, grâce à François Promel, j’eus la chance de découvrir le Ladakh et le Zanskar. Son projet : parcourir la rivière gelée, le « Tchadar », au cœur de l’hiver, mais en y accédant par un itinéraire peu parcouru, les « chemins du Jumlam ». Le passage clé en était le « Char Char la », un col à 5 000 m. Ce fut pour moi un trekking magique et inoubliable, je me liai d’amitié avec Catherine et François au cours de cette aventure et tombai inévitablement amoureux de ces grands paysages minéraux, de ces villages soigneusement aménagés pour l’agriculture au creux des vallées et de leurs habitants sympathiques, timides et joyeux à la fois, et pour la plupart bouddhistes dans cette région qu’on appelle aussi le « petit Tibet ». De fil en aiguille, j’appris l’existence au Zanskar d’un massif de plus de 7 000 m. Le Nun-Kun comprend deux sommets jumeaux : le Nun, 7 135 m et le Kun, 7 087 m. Je repris contact en 2008 avec Sonam Dawa, l’organisateur ladakhi du premier trek qui connaissait déjà Catherine et François depuis 2004, pour avoir parcouru avec eux la « diagonale du Zanskar », un autre trek de grand intérêt. J’étais attiré par la beauté de ce parcours assez sportif dont Sonam m’avait vanté la beauté et les difficultés. Avec son aide, j’organisai un parcours un peu modifié de la « diagonale ». Nous fûmes 11 à vivre ce trek d’envergure, parmi lesquels Guy Carbonnelle et Edouard Deramée, des amis et compagnons d’aventure du Gurla Mandhata, tout comme Lambert Martin. J’appris qu’au cours du raid, on franchirait le Kanji la (5 200 m) duquel, par beau temps, on pouvait admirer le Nun. Bien entendu, nous n’eûmes pas la chance de le voir : il neigeait au passage du col et la visibilité était insuffisante. Le rêve d’aller voir de plus près ce massif m’avait définitivement contaminé. Hésitant au début, je compris peu à peu que le Nun était celui qui m’attirait le plus par sa beauté sauvage. Le Kun, plus facile sans doute, était plus massif, donjon solitaire d’un côté, escalier de neige et de glace de l’autre. Je me renseignai : le Nun avait été conquis pour la première fois en 1953, année de ma naissance. Ce fut le déclic pour la décision : avec l’espoir d’une première belge, nous relèverions le gant l’année du 60e anniversaire de la première victoire francosuisse, dont firent partie Bernard Pierre, Claude Coghan et Pierre Vittoz. Depuis 2012, je me suis attelé à ce défi, après avoir contacté François, Guy, Lambert et Edouard. Quant à Jean-Luc Fohal, nous avions fait connaissance à l’occasion de l’expédition belge au Gasherbrum en 2001. Par la suite, j’ai évidemment suivi ses exploits en Himalaya, dont le dernier fut l’ascension du Manaslu en 2011. Dernièrement, j’ai pu participer, avec Lambert Martin et Guy Carbonnelle, à l’expédition au Chili qu’il organisa fin 2010
au Tupungato. C’est là aussi que j’ai connu Christiane Blaise, une amie de Jean-Luc, grande amoureuse de la montagne dont j’ai pu admirer la robustesse face à des conditions climatiques pénibles. Christiane sera de la partie et c’est finalement un peu par hasard que JeanLuc nous a rejoints, après un grand projet avorté dans des circonstances dramatiques. Guy m’a proposé d’emmener son fils Colin et Lambert m’a conseillé Benoît Vanden Weghe, avec qui en 2009, il avait conquis le Chopicalqui et tenté le Huascaran au Pérou. Ce sera le médecin du groupe. Jean-Luc, d’ores et déjà surnommé Mamadou pour ne pas confondre avec le deuxième (un surnom donné par ses collègues), avait déjà accompagné quelques-uns d’entre nous dans des trekkings assez durs, pour ne pas dire engagés. Sa bonne humeur assez constante et son sens du groupe en faisaient déjà une bonne recrue, tout au long de nos parcours d’entraînement. Mais nous ne fûmes finalement que huit à participer à ce challenge. Mon ami Guy chopa une pneumonie dans la dernière ligne droite avant le départ. Une catastrophe pour lui, comme pour moi : il avait été un des principaux artisans dans la préparation de l’expé et ce coup du sort me paraissait particulièrement injuste. Mais Colin, son fils, a vaillamment réparé l’injure du destin par une brillante victoire : il était le plus jeune de l’équipe (27 ans). Nous serons six, finalement, à gravir les pentes le 11 septembre pour l’assaut final victorieux, mais avec des fortunes diverses. Mamadou eut les orteils du pied droit gelés, ainsi que quatre doigts de la main gauche. On n’insistera jamais assez sur le caractère insidieux des gelures et qu’il me pardonne pour cela : ma première
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semaines d’inconfort, il a totalement récupéré. Il gardera, comme les autres une sensibilité plus grande au froid, le temps de se reconstituer les terminaisons nerveuses.
expérience de gelure grave, je l’aurai connue lors de cette fabuleuse victoire. Sa main fût traitée assez rapidement, le soir de la descente au camp de base, ce qui a pu limiter au final les dégâts. Mais ce n’est que le lendemain soir de son départ avec l’officier de liaison qu’on s’est rendu compte à l’hôpital de Kargil de ses gelures au pied, quand Sonam les rejoignit pour l’y accompagner. Et malgré une rentrée relativement rapide en Belgique, 6 jours s’étaient déjà écoulés depuis le sommet. Marianne, sa compagne, l’attendait à l’aéroport avec Edouard, pour le conduire directement à l’hôpital militaire de Neder-over-Hembeek, spécialisé dans les brûlures et les gelures. Malgré des séjours fréquents en caisson hyperbare, force fut de constater qu’il fallait amputer les phalanges du pied droit ainsi que deux phalanges de la main gauche. Ce fut une épreuve pénible pour Marianne, bien sûr, mais surtout pour Jean-Luc. Il est passé en quelques semaines de l’optimisme sans faille au découragement le plus noir. Deux mois se sont écoulés depuis et j’ose penser aujourd’hui que sa nature résolument optimiste lui a permis de surmonter ces pénibles opérations pour se reconstruire avec l’envie furieuse d’avancer et de continuer à croquer la vie à belles dents. Nous étions une équipe soudée, nous l’accompagnerons dans ses problèmes. Christiane s’est gelé le pouce. Ce fut douloureux, mais cette épreuve est aujourd’hui derrière elle. Benoît, notre médecin, doit avoir, à l’heure actuelle, plus ou moins récupéré de ses gelures à deux doigts de la main droite. Colin s’est gelé les orteils des deux pieds. Gelures au premier degré, très douloureuses, mais après quelques
Lambert avait contracté une toux tenace depuis plusieurs semaines déjà et a dû se contenter de franchir le cap du camp 1. Il voulait absolument voir son sommet et le filmer. Il y est parvenu avant de sagement décider de ne pas continuer l’aventure. François, sans doute plus prudent que les six autres, a estimé, avec raison sans doute, vu la suite des événements, qu’il n’était pas prudent pour lui de continuer, considérant que son acclimatation n’était pas encore suffisante. Le malheur pour lui a été qu’après le succès des 6, les circonstances climatiques ne lui laissaient plus la possibilité d’une tentative. Et sans doute les problèmes de Mamadou ont fini par occulter son désir de partir tenter un beau sommet secondaire. Les sherpas ont d’ailleurs définitivement démonté le camp 1 le lendemain de notre arrivée au camp de base, en même temps que l’arrivée du mauvais temps. François a quand même pu profiter des jours passés au camp de base à nous attendre, pour explorer le glacier qui le bordait. Avec Lambert et Borang, l’officier de liaison, ils sont partis à la recherche d’un point de vue sur le Nun et le Kun et en ont rapporté de superbes images vidéo et de magnifiques photos. Il est évident qu’on ne sort pas indemne d’une aventure pareille. Physiquement, Jean-Luc Fohal et moi-même avons été les seuls à ne pas souffrir de gelures. Mais au cours de la montée finale, j’ai subi un gros coup de pompe, environ deux heures avant le sommet et je peux affirmer que c’est grâce à Nima et Ang Kami, les 2 sherpas qui m’ont immédiatement entouré et aidé à surmonter cette sérieuse baisse de régime que j’ai pu finalement gagner le sommet, plus ou moins ¾ d’heure après les 5 premiers vainqueurs, arrivés vers 7 h 00 sur la crête. Epreuve intense et finalement assez courte, aventure humaine dense et forte, je dédie cette victoire à Mamadou, artisan injustement frappé de cette expédition. Je la dédie aussi à mon ami Guy, accablé par un coup du sort avec qui, peu de temps à peine avant sa pénible décision, je nourrissais encore, mais en vain les espoirs les plus fous. Elle fut sans doute à deux vitesses : Jean-Luc, Colin et Christiane étaient physiquement, selon moi, un cran audessus des autres. Cela n’ôte rien cependant au mérite des autres lauréats et la cohésion du groupe est restée sans faille tout au long de l’expédition. Si j’écris les mots « mille bornes », ou « c’était mieux avant », le reste du groupe aura à coup sûr, le sourire aux lèvres à leur lecture. Nous avons aussi tous, sans exception, été éberlués de voir le dynamisme, la force morale et physique, le dévouement de nos sherpas népalais dans cette aventure. Et personnellement, j’étais déjà habitué à la jovialité des « kitchen boys » ladakhis, accoutumés à accomplir des miracles culinaires avec des moyens très sommaires et dans une bonne humeur constante. Merci à Tsering, Ringchen et Topchen. Merci à Sonam pour sa souplesse et son sens de l’organisation, merci aussi pour sa compréhension et son humanité. Et n’oublions pas Wim De Troyer, notre routeur météo, qui nous a permis de prendre rapidement la décision finale. Je laisse à Christiane le soin de nous faire revivre ce fabuleux périple par ses écrits enthousiastes.
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MONTAGNES
Christiane Bl aise
Nun,
un rêve…
C’était il y a 60 ans, en 1953, la conquête de l’Everest, le toit du monde. Grand exploit pour l’époque qui voyait l’explosion des réalisations en matière d’expédition. A l’ombre de ce géant de la terre, une fière et esthétique montagne – le Nun – dresse ses faces et arêtes barrées de séracs, crevasses, tour rocheuse. C’est une cordée mixte franco-suisse qui – en cette année 1953 – trouvera la solution de l’itinéraire après avoir dû surmonter de grosses difficultés.
pour accomplir les formalités administratives à l’IMF : dossier, droit d’accès au sommet et premier contact avec Borang qui sera notre « LO » ou officier de liaison. Vingtquatre heures pour découvrir très superficiellement cette ville : quelques parcs, quelques beaux bâtiments, palais, mais j’ai été bien plus frappée par la pauvreté, la pollution, la saleté, la vétusté, la dégradation, … S’introduire dans le trafic relève du défi, le klaxon est d’ailleurs la commande la plus utilisée par le conducteur.
Lors d’un trek, Yves Raymaekers observe cette montagne avec envie. Soixantième anniversaire de sa conquête… cela se fête ! L’occasion d’essayer d’emmener une équipe, belge cette fois, sur ce sommet que le Net nous dit très peu fréquenté. Connaissant mon envie de découvrir l’Himalaya après plusieurs expéditions andines, Yves me propose de rejoindre le groupe qui, en septembre, va essayer de suivre les traces de Claude Kogan et Pierre Vittoz.
Heureusement, nous quittons rapidement cette ambiance et par un vol d’une bonne heure au-dessus des premiers sommets himalayens nous atteignons Leh – 3 500 mètres –, sympathique petite ville du NordOuest de l’Inde. Dès l’aéroport, nous sommes frappés par l’omniprésence de l’armée. L’altitude se rappelle à nous… dès la première montée à l’étage de l’hôtel. Visite de la Shanti stupa de Leh, ensuite repos de ce long voyage, mais l’organisme, lui, travaille : l’acclimatation commence.
Sept Brabançons, un Hennuyer et moi, la Namuroise, 8 hommes et moi, de 27 à 65 ans, venus d’horizons différents, avec une expérience alpine variable, mais tous avec une motivation, un enthousiasme bien affûtés. De randonnées en parcours montagne, de Freÿr à Beez en passant par les Vosges, les activités permettent au groupe de se connaître, puis de se souder… l’ambiance est au top à Zaventem.
La région est majoritairement bouddhiste, les temples y foisonnent. Nous consacrons une journée à leur visite. C’est impressionnant de s’imprégner de l’ambiance des monastères ancestraux : la litanie des prières récitées par les moines, les odeurs d’huile et d’encens, les couleurs vives des peintures, la multitude des bouddhas, les dra-
Guy doit renoncer à l’aventure pour des raisons de santé, il nous soutiendra de loin. A la frénésie des derniers jours : achats, boucler et faire maigrir les sacs, suit un vol vers New Delhi sans histoire. C’est la chaleur étouffante… et Sonam qui nous accueillent. Vingt-quatre heures à Delhi
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peaux et moulins à prières… Les trajets nous donnent l’occasion de découvrir aussi le paysage minéral qui sera le nôtre tout au long du séjour, multiples couleurs chatoyantes de ces immenses étendues quasi désertiques, quelques rares points de verdure là où l’eau permet la vie. Enfin, les choses intéressantes vont commencer. Après un long mais magnifique parcours routier de Leh au petit village de Kanji, nous faisons connaissance avec notre équipe cuistots et passons notre première nuit sous tente. Puis entamons le trek. Des paysages grandioses, une nature riche où alternent rivières à franchir, rare végétation, beaucoup de caillasse, mais aussi des couleurs extraordinaires, un silence reposant et ressourçant. Sans trop de difficultés, le deuxième jour, grâce à un rythme lent, régulier, efficace, nous atteignons le Kanji La, col à 5 200 m… où, par beau temps, il serait possible de voir le Nun. Nous n’aurons pas cette chance et notre curiosité devra s’armer de patience. Par une combe exclusivement minérale qui se referme progressivement en gorges, puis en canyon, nous arrivons au bivouac. Ambiance ! L’espace est restreint, quelques minuscules emplacements sur une terrasse surplombant un torrent impétueux que nous devrons franchir demain. Eole s’invite au montage des tentes. C’est bien fatigués que nous profitons d’un délicieux repas et, ce soir, pas besoin de berceuse, même le bruit des flots quelques mètres plus bas ne nous empêchera pas de sombrer dans le sommeil réparateur. Le lendemain marque la dernière journée de trek. Le débit de l’eau a bien diminué et le passage à gué se réalise facilement. Nous suivons cette rivière Suru jusqu’au monastère de Rangdum, des paysages à couper le souffle, tantôt des immensités à perte vue, tantôt des gorges fermées… je ne m’en lasse pas. Après avoir remercié les muletiers et visité le temple, nous reprenons la route ou plutôt la piste où le croisement avec les camions doit être minutieusement apprécié. J’ai parfois l’impression de m’exposer à plus de risques sur la route qu’en montagne ! Le camp est monté à la sortie du village de Tangol. Les enfants sont curieux, ils observent notre installation. Tôt le matin, nous sommes éveillés par des bruits de voix : les porteurs sont déjà arrivés, ça discute ferme ! Sonam reste calme, il semble intraitable dans la négociation des tarifs. Par un chemin aisé, puis une moraine instable, nous arrivons au camp de base avancé, 4 600 m d’altitude, en deux jours. Nous découvrons cet univers
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qui sera le nôtre pendant presque trois semaines. Aménager un emplacement, monter la tente, nous prenons progressivement nos repères. Première étape de l’acclimatation : aller-retour camp de base, camp 1 à la journée. Le sac est bien chargé : sac de couchage, quelques vêtements, de la nourriture, une demi-tente. Départ sur une moraine un peu raide, mais stable, un sentier y est tracé. Je suis perplexe : un sentier évident pour une montagne si rarement gravie… Après une heure, nous arrivons au pied de la cascade de glace : un mur de près de 200 m de haut, barré de crevasses, c’est magnifique, mais impressionnant. Les sherpas l’ont équipé de cordes fixes. Le début est raide, en pointes avant… à cette altitude et avec le sac, c’est costaud, mais ça passe et je monte lentement, efficacement. Chapeau aux sherpas d’avoir trouvé l’itinéraire : si le début est « dri del pentu », le haut louvoie entre crevasses, ponts de neige/glace. Une heure de cet exercice et nous atteignons une belle pente de neige. Il n’y a plus de corde fixe, la glace est devenue neige et nous pouvons progresser en solo, en sécurité, en restant vigilant, à sauter l’une ou l’autre crevasse. Mais c’est là que le regard est attiré par une magnifique montagne qui se dévoile progressivement… le Nun… nous le voyons enfin. Majestueux il se profile dans toute sa splendeur. Impressionnant par ses pentes abruptes, les séracs, la fameuse tour – passage clef lors de sa conquête –, l’arête sommitale effilée et raide. Avant de s’inquiéter de l’itinéraire, nous restons un moment en admiration devant ce sommet, objet de nos rêves ces derniers mois. Camp 1, installé sur le plateau à 5 500 m. Nous y montons la tente, puis pause réparatrice. Il y a du soleil, pas de vent. Il fait doux, la vue est magnifique : le Nun, bien sûr, mais aussi son jumeau le Kun ; un peu plus loin, le Pinnacle Peak, autre grand du coin (6 900) et, ensuite, ce plateau dont les dimensions m’échappent et que nous devrons traverser pour atteindre le pied de notre montagne. L’ambiance est détendue, la montagne est belle, c’est confiant que nous redescendons au camp de base. Le lendemain, après avoir dressé un hôtel de prières, les sherpas organisent une puja, cérémonie bouddhiste pendant laquelle ils sollicitent la protection de dieux pour notre expédition. Notre participation est faite de recueillement, émotions, curiosité aussi de découvrir les pratiques et croyances de l’autre. Seconde étape de l’acclimatation, nous montons au camp 1 afin d’y passer la nuit. Connaître l’itinéraire et ses difficultés est rassurant. Nous arrivons aux tentes après
3 heures de montée. Le soleil nous a accompagnés, mais il nous quitte et c’est le grésil et le brouillard qui s’invitent l’après-midi. Une éclaircie en fin de journée nous permet d’admirer le coucher de soleil, ses lumières chaleureuses sur le Nun. Avant de redescendre au camp de base, nous accompagnons les sherpas, l’occasion de les observer dans leur travail. Nous plantons les fanions sur le plateau et eux vont équiper de cordes fixes les passages exposés vers le camp 2. Ils poursuivront le jour suivant jusqu’au camp 3 ; puis le sommet, ensuite, ils viendront nous aider lors de notre ascension. Ils réalisent un boulot énorme, sans leur participation, il nous aurait fallu 2 mois pour atteindre le sommet. Dimanche 8 : notre routeur, Wim De Troyer, nous annonce une bonne fenêtre météo avec dégradation dès le jeudi 12. Juste 4 jours de bon. Alors, Mingma, le sirdar (chef des sherpas), propose de tenter d’emblée le sommet, la phase d’acclimatation lui paraît suffisante. Le sac est bouclé, petit détour à l’autel de la puja, encouragements des cuistots et de Lambert qui préfère renoncer et, la gorge un peu serrée, je quitte le camp de base. Dans quelle aventure me suis-je lancée ? Jusqu’où serais-je capable d’aller ? J’ai tellement envie de fouler ce sommet, mais aurais-je les capacités d’aller jusqu’en haut ? Je suis prête à donner le meilleur de moi-même. La moraine, la cascade de glace, montée sur le plateau, vue sur le Nun – moment toujours aussi émouvant que la première fois – se laissera-t-il gravir ? Camp 1, fondre la neige, boire, manger et se reposer. Lundi 9 : préparatifs sous la tente : s’habiller, déjeuner, préparer le sac… c’est autre chose que dans les Alpes, il nous faut 1 h 20 pour être prêts. Météo correcte, un léger brouillard peu gênant qui viendra nous envelopper l’après-midi. En une heure, nous traversons le plateau et arrivons au pied de la tour. Nous l’attaquons gentiment, corde fixe après corde fixe. La brume s’installe plus dense et m’isole, je ne vois plus Jean-Luc qui me précède ni les copains qui me suivent. Je ne vois évidemment pas non plus le haut ni le bas. Sentiment de solitude, mais pas d’oppression, pas de bruit, c’est extraordinaire d’évoluer dans cette ambiance presque opaque. Je poursuis tel un automate tout en restant hyper vigilante aux manœuvres avec le jumar. Et puis sortis du néant : des drapeaux à prières… c’est le sommet de la tour, la pente se couche. Traversée aérienne, puis courte descente de l’arête, à sa base le camp 2 apparaît. Jean-Luc m’y accueille avec du thé, il y est seul. Quatre heures quarante de montée bien raide, 6 000 m. Boire, manger, repos, tel est le menu de l’après-midi tandis que les copains et sherpas arrivent progressivement. François est descendu au camp de base, il préfère renoncer.
Mercredi 11 : courte nuit. Lever vers minuit. Le petitdéjeuner ne passe pas. Préparatifs au ralenti, enfiler les bottines demande un effort inouï. Gants, moufles, crampons, dur, dur ! Vers 1 h 00 ; nous quittons le camp 3. Rythme très lent afin de ne pas brusquer la mécanique. Tout doucement, le corps se met en température. Il fait normalement froid, peu de vent, les étoiles scintillent de mille feux. Cordes fixes, la montée dans le noir est un peu monotone, j’ai l’impression d’être sur une via ferrata. Nous butons sur une portion mixte, sans doute le bastion final. Je ne me souviens plus des repères et ne peux donc pas évaluer notre progression. Il a un peu neigé hier soir et les cordes fixes sont dissimulées sous la neige. Les dégager demande aux sherpas un effort monumental à cette altitude, le rythme s’en ressent, nombreux arrêts. Le jour se lève avec son lot de couleurs. Longueurs après longueurs, nous avançons. Nous basculons sur l’arête quelques mètres à peine sous le sommet. Le sherpa dégage la dernière corde… une belle arête neigeuse effilée… 7 135 m… Nous atteignons chacun à notre tour ce sommet tant rêvé. Il est 7 h 00. Vues à 360 degrés, les vallées sont dans les nuages. Félicitations, émotions, … ce sommet atteint, c’est tellement de rêves, de projets, d’efforts, de tracasseries… Je ne suis pas trop fatiguée et peux ainsi profiter pleinement de ce moment de bonheur. Je voudrais dédier cette victoire à Mamadou qui – atteint de gelures graves – va souffrir dans sa chair de cette réussite. Je le dédie aussi à ma famille, amis, connaissances, collègues qui m’ont encouragée, suivie dans cette merveilleuse aventure. Après une nouvelle nuit au camp 3, nous sommes tous redescendus au camp de base. La météo s’est rapidement dégradée, il a neigé, il y a du vent, la trace a disparu. Les sherpas sont attentifs, nous les sentons inquiets, vigilants pour la sécurité de tous. Le brouillard me rattrape pendant la descente de la tour. Je suis à nouveau seule, vigilance maximale malgré la fatigue,
Mardi 10 : j’imaginais qu’après la tour la seule difficulté serait le souffle. Magnifique, mais tortueux cheminement entre séracs et crevasses, bien assurés par les cordes fixes. Quel magnifique travail d’équipement réalisé par nos sherpas. Le soleil s’est invité, les lumières sont extraordinaires, Jean-Luc en profite pour filmer un max… avant de tomber dans une crevasse : un pont de neige foireux a cédé. Mais, heureusement, bien assuré par le jumar, il y a plus de peur que de mal ! L’itinéraire se poursuit sur un plateau qui n’en finit pas, une bosse franchie en cache la suivante, et ainsi de suite. Camp 3 : 6 400, les sherpas nous accueillent avec une boisson fruitée. Quelle délicate attention, une de plus à leur actif. Repos. J’ai froid aux pieds, il me faudra l’après-midi pour les réchauffer. Les sherpas ont équipé la montagne jusqu’au sommet. La trace part droit dans la face et ne rejoint l’arête que quelques mètres sous le sommet.
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Situation géographique Le Nun est situé dans la chaîne montagneuse du Zanskar, l’une des trois épines dorsales de l’état du Jammu-etCachemire, région du Ladakh, dans le Nord-Ouest de l’Inde. Le Nun et son sommet jumeau, le Kun, sont les seules montagnes qui dépassent les 7 000 m de cet état. Seul, le Rimo (7 385 m), plus au Nord, dans le Karakoram indien, les dépasse en altitude.
ici l’erreur ne pardonnera pas. Descendre, descendre, perso, huit, perso, toujours les mêmes manœuvres. De temps en temps, un morceau de glace ou de neige sur mon casque, les copains sont plus haut, mais je ne les vois pas. Traversée du plateau, une heure et je serai au camp 1. La visibilité diminue, les traces dans la neige disparaissent à cause du vent. Bientôt, je n’aurai plus que les fanions pour me guider… alors, tel un automate, j’avance. Mon corps souffre, le vent se lève, j’ai froid, j’ai faim, je suis fatiguée, je m’oblige à avancer encore et encore ; marcher me demande un effort presque surhumain. Le brouillard m’a fait perdre mes repères, je ne sais pas où j’en suis, depuis combien de temps je marche sur ce plateau… Camp 1, enfin. « Je t’attendais ». Pour cela et pour tout le reste, merci Jean-Luc ! Je mange, bois, me réchauffe, puis le suis dans la cascade. Le brouillard se dissipe un peu et le vent semble faiblir. Peut-être la perte d’altitude ? Ou le fait d’avoir mangé ? Les forces reviennent et puis cette cascade, on finit par la connaître ! La moraine, le camp de base est en vue. Le torrent, François vient à ma rencontre. Lambert m’accueille à son tour, l’émotion prend le dessus. Les cuistots ne sont pas avares de félicitations et de gestes prévenants. Nous leurs devons aussi beaucoup dans la réussite de notre expédition. Dans les jours qui ont suivi, la météo s’est fortement dégradée ainsi que nous l’avaient laissé sous-entendre les prévisions de Wim De Troyer. Nous avons eu beaucoup de chance, nous étions prêts pour la saisir. Depuis mon retour, la famille, les amis, copains, collègues se manifestent : félicitations, un exploit. C’est peutêtre un peu vrai. Mais personnellement je souhaitais vivre
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Vers l’Ouest, à près de deux cents kilomètres de là, se trouvent les prestigieux sommets de 8 000 m du Karakoram pakistanais, comme le Nanga Parbat, le K2, le Broad Peak et les Gasherbrum. Vers le Sud-Est, le Garwal indien abrite d’autres majestueux sommets de 7 000 m, comme le Kamet (7 756 m) ou la Nanda Devi (7 816 m).
une belle aventure, mon souhait a été exaucé. J’espérais découvrir un peu un pays, une région, des montagnes, j’ai pu admirer des paysages à couper le souffle. J’espérais apprendre l’himalayisme avec ses dimensions immenses, la vie au camp de base, approcher la plus haute altitude par les camps successifs, utiliser les cordes fixes… en tout cela, j’ai été plus que comblée. Bien sûr, je rêvais aussi de relever le défi sportif, j’ai pu atteindre le sommet, une magnifique aventure humaine et physique à la découverte de l’autre, mais principalement de moi-même. Mon rêve maintenant ? Que chacun dans sa vie puisse rêver un projet, se donner les moyens et parvenir à concrétiser son rêve. L’équipe complète : Jean-Luc Fohal, Christiane Blaise, Colin Carbonnelle (27 ans), Jean-Luc Thelen, Lambert Martin, François Promel et Yves Raymaekers. Guy Carbonnelle, atteint d’une pneumonie peu avant le départ, a dû renoncer à son rêve. A ceux-là s’ajoutent aussi nos 5 sherpas ainsi que 3 cuistots, sans oublier Sonam Dawa, patron de l’agence de trekking, qui a organisé avec brio la logistique de l’expé.
Invitations Le club du Brabant, le jeudi 27 février 2014, et le club de Namur, le samedi 10 mai 2014, organiseront la projection d’un film réalisé grâce aux nombreuses images ramenées de cette magnifique aventure. Précisions d’organisation sur les sites respectifs.
MONTAGNES
Le Chamois
(L a Bérade, Oisans)
Petit hameau de la commune de Saint-Christophe-en-Oisans, au cœur du massif des Écrins, La Bérarde est situé à 1 727 m d’altitude, dans le fond de la vallée du Vénéon. C’est un centre réputé pour la pratique de l’alpinisme et de l’escalade. En juillet 2013, la cinquantième édition du rassemblement d’alpinistes en Oisans s’est déroulée à La Bérarde. Organisée par le CAB Namur-Luxembourg et encadrée par des guides de haute montagne, cette activité réunit chaque année de nombreux amateurs de montagne en Oisans. J’aurais voulu aller sur place pour interviewer Chantal Ghyse-Detry et Quentin Delavignette de vive voix. Malheureusement, ce n’était pas possible… Mais grâce à la technologie moderne que constitue la communication par e-mail, voici néanmoins une interview croisée de Chantal et de Quentin. Depuis 10 ans, Chantal organise les stages pour le CAB Namur-Luxembourg. En effet, au traditionnel « Rassemblement » sont venus s’ajouter le stage d’autonomie et les deux stages de perfectionnement. Le « quartier général » de ces activités est « Le Chamois », refuge dont Chantal est la responsable.
Didier Marchal : Bonjour, Chantal. Si tu es d’accord, je vais te poser quelques questions pour que les lecteurs d’Ardennes & Alpes connaissent un peu mieux tes activités à La Bérarde. Tout d’abord, j’aimerais savoir quand tu as découvert l’Oisans. Chantal Ghyse-Detry : J’ai découvert l’Oisans début des années 1980 lors du Rassemblement d’alpinistes organisé par Georges Janty pour la « section de NamurLuxembourg » comme on disait alors (actuellement, c’est le CAB Namur-Luxembourg), d’abord à La Grave, puis à La Bérarde.
de jeunes qui se rencontraient en haute montagne pour partager diverses activités. Ils venaient de tous les coins de France et du monde. On y trouvait des Irlandais, des Allemands, des Américains, des Australiens, des Hollandais, des Scandinaves et déjà pas mal de Belges. Des guides réputés se tenaient à la disposition de la clientèle. En août 1997, le Foyer est à vendre. Son prix est raisonnable, sachant qu’il est implanté sur un terrain de 21 ares. L’occasion est trop belle ! L’achat du bâtiment, dont Georges Janty fut le promoteur, date d’octobre 1997. Des travaux d’aménagement ont été rapidement entrepris, en grande partie par des bénévoles de la « sec-
DM : Qu’est-ce qui t’a attirée en Oisans ? CGD : Au début, une « autre montagne », moins fréquentée. J’avais l’habitude d’aller en Suisse et, par la suite, c’est l’aspect sauvage de l’Oisans qui m’a attirée. La vallée du Vénéon est particulière à cet égard. Le « non équipement » rend toute l’authenticité à cette montagne et ses paysages miraculeusement préservés. Juste une invitation à la découverte… DM : Pourrais-tu nous raconter l’histoire du « Chamois » ? CGD : Le bâtiment du « Chamois » date des années 1960. A cette époque, c’était le « Foyer Saint-Benoît ». Le père Jean t’Kint de Roodenbeke (1913-2003), oncle d’Arnould t’Kint, bien connu des grimpeurs dans les années 1980, était curé de Venosc, petite commune sur la route de La Bérarde. Il a fondé le « Foyer Saint-Benoît » qui comprenait 3 chalets situés respectivement aux Deux-Alpes, à Venosc et à La Bérarde. Celui de La Bérarde pouvait recevoir jusqu’à 50 personnes. C’était une communauté
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Didier Marcha l
tion de Namur-Luxembourg », Georges Janty en tête, sans qui rien n’aurait pu être possible. Ainsi transformé, le « Chamois » peut recevoir 32 personnes et est ouvert de mi-juin à début octobre. Aujourd’hui, le « Chamois » fonctionne grâce à une équipe soudée, passionnée et BENEVOLE, tant pour le gardiennage que pour les divers travaux de maintenance. Cela fait donc maintenant 15 ans, qu’un Centre Alpin Belge est implanté au milieu du Parc National des Écrins. DM : Combien de temps sur l’année passes-tu au « Chamois » ? CGD : Pas assez ! Une année se déroule souvent de la manière suivante : je pars pour l’Oisans parfois à Pâques, suivant les réservations et l’ouverture de la route. Mais, en général, je prends la route au mois de mai, avec l’équipe du « Chamois » pour accomplir les travaux de mise en route du refuge pour la saison. L’ouverture en juin est assurée par Philippe. En ce qui me concerne, j’y séjourne un peu plus de 3 semaines en juillet pendant la période des stages. Fin juillet, début août, je passe le relais à Mario et Jacques et à Philippe. J’assure 3 semaines en août et Guy se charge de 3 semaines en septembre. Vers le 20 septembre, pendant que Jean fait la transhumance avec le berger de La Muzelle, je suis là pour accueillir les derniers randonneurs ou grimpeurs. A cette époque, le « Chamois » est le seul établissement du village encore ouvert. Je me retrouve donc seule làhaut, avec Max (le chien de la Cordée) bien connu des habitués, et j’en profite pour faire le « grand nettoyage » de fin de saison avant la fermeture. Tout en travaillant, je fais le bilan de la saison : l’ambiance des stages, tous les bons moments partagés, les belles rencontres toujours enrichissantes, les choses à améliorer, les travaux à prévoir au printemps… tout cela, dans un paysage déjà bien coloré de début d’automne ! La montagne, en automne, c’est un festival de couleurs ! En novembre, je reviens dans la vallée pour une dizaine de jours. Mais pour le plaisir, cette fois : pour prendre le temps de vivre avec les gens du pays, s’imprégner de l’ambiance de la vallée, assister aussi aux quelques réunions – toujours intéressantes – concernant les différents projets de la vallée, passer une soirée avec Quentin pour faire le point sur la saison d’été suivante. DM : Quel est ton emploi du temps en tant que gardienne du « Chamois » ? CGD : Comme le « Chamois » fonctionne en gestion libre, le principal emploi du temps des gardiens est d’être « présents », en premier lieu pour l’accueil, mais aussi pour gérer les réservations sur place, être attentif à l’horaire de retour de ceux qui rentrent de course ou de randonnée et, parfois aussi, prévenir les secours. Et puis, il y a le travail d’entretien quotidien pour garder le refuge propre et accueillant. DM : Tu as parlé de « gestion libre ». Qu’est-ce que tu veux dire par là ? CGD : Au « Chamois », une grande cuisine avec tout l’équipement requis est mise à la disposition des occu-
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pants pour qu’ils puissent préparer leurs repas, ce qui permet d’appliquer un tarif raisonnable. Le fait de préparer les repas et de manger ensemble favorise aussi la convivialité. DM : Merci, Chantal. Et à un de ces jours au « Chamois » ? DM : Bonjour, Quentin. Tu es l’un des rares guides belges en France et tu assures depuis plusieurs années l’encadrement du rassemblement d’alpinistes en Oisans pour le CAB Namur-Luxembourg. Tu organises également d’autres stages en été ainsi que plusieurs stages en hiver. On a pu lire des éléments de ton parcours professionnel dans l’un ou l’autre article paru dans Ardennes & Alpes. On ne reviendra donc pas sur ces aspects-là. Comment as-tu découvert l’Oisans ? Quentin Delavignette : J’ai découvert l’Oisans pour la première fois avec mes parents, j’avais 8 ans, en 1983. Nous avions l’habitude d’aller randonner en famille chaque été, entre Bourg-d’Oisans, La Bérarde, Briançon et Vallouise. Il s’agissait de randonnée en moyenne montagne : montée vers un refuge, pique-nique et descente en vallée. J’ai commencé les premières courses en haute montagne en 1990 : le Col du Sélé et le Dôme des Écrins. Depuis, je n’ai pas arrêté…
Aussi, la face Sud de la Meije, voie Pierre Alain, avec un client. Encore, tous ces bons moments vécus avec les stagiaires lors des encadrements des stages en Oisans…
DM : Qu’est-ce qui t’a attiré en Oisans ?
DM : Ta moins bonne expérience ?
QD : L’Oisans représente toujours pour moi le côté sauvage de la haute montagne. Pas de remontées mécaniques (si, une seule, à la Grave), de longues marches d’approche, des refuges « typiques » et des sommets peu fréquentés. Chamonix, par exemple, est nettement plus fréquenté et l’accès à la haute montagne beaucoup plus rapide. Cela a des avantages et des inconvénients. Mais le choix de mon lieu de vie, le massif des Écrins, a été vite fait… (même si je vais régulièrement à Chamonix et ailleurs).
QD : Une vilaine fracture en ski, en amateur, et la longue attente avant de retrouver les grands espaces. Cela fait partie des risques de la pratique assidue des sports de montagne… Le moins souvent possible :-) DM : Merci, Quentin. Et au plaisir de te croiser un jour en Oisans ! Soyez attentifs à la rubrique « Annonces des clubs » CAB Namur-Luxembourg lorsque vous lisez Ardennes & Alpes. Vous y retrouverez les activités encadrées par Quentin !
DM : Depuis quand encadres-tu des activités du CAB Namur-Luxembourg, en Oisans ? QD : Depuis 2007, je propose, avec Chantal et via le CAB Namur-Luxembourg, des stages d’initiation, de perfectionnement et d’autonomie au départ du « Chamois », à La Bérarde. Je me suis occupé également de la formation des initiateurs montagne niveau 1 (estival) jusqu’en 2009. Et j’encadre le rassemblement d’alpinistes du CAB Namur-Luxembourg depuis 2010. Un tout grand merci à Chantal ! DM : Un de tes meilleurs souvenirs en Oisans ? QD : Difficile… Il y en a beaucoup… Une trilogie à la Meije, comme découverte, avec Jody Laoureux (en face Sud, « le Dossier du fauteuil » ; en face Ouest, « Nous partirons dans l’ivresse » ; et « la Traversée des arêtes »), le tout en 3 jours. L’acceptation comme membre permanent dans les Bureaux des guides de l’Oisans et de l’Alpe d’Huez. Je savais alors que je pouvais rester, été et hiver, et m’investir dans la région. Je suis d’ailleurs maintenant Président du Bureau des guides de l’Alpe d’Huez.
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.42.15.96 Tél. : 0033/624 gmail.com jodylaoureux@ uillon To du in em Ch 38570 La Pierre
ITINÉRAIRES
Jody Laoureux
po rando ToSk i de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fiche 1
» Sommet : Tête de la Cassille » Altitude : 3 069 m » Massif : Cerces – Thabor – Mont Cenis (sect. Haute-Durance, Briançonnais) » Orientation : N » Dénivelé : J1 :1 800 m. +200m, J2 » Difficulté : 4.1/AD+/E3 » Pente : 45° sur 150 m » Nombre de jours : 2 » Type : boucle » Cartes : 3436ET – 3535OT » Commentaires : face Nord de la Tête de la Cassille, froide et austère (ne voit pas le soleil). Couloir Sud du col 2 738 de Roche-Colombe à aborder en neige transformée. Ensemble de l’itinéraire très esthétique avec des vues magnifiques sur les Cerces et les Ecrins, mais on garde une vue sur les Alpes du Nord. » Matériel : piolet, crampons » Accès : depuis la Belgique, descendre sur Grenoble, La grave, col du Lautaret et puis Alpe du Pont. » Itinéraire : » J1 : Depuis le Pont de l’Alpe (1 710 m), suivre le tracé d’été pour arriver aux chalets de l’Alpe du Lauzet (1 940 m) et continuer toujours en direction du NE le vallon principal en restant rive gauche, vers 2 300 m le vallon par plein N. Une fois arrivé au pied de la Tête de Calisse (vers 2 400 m) que l’on enroule à sa base pour arriver entre le col des Béraudes et sa face Nord, remonter la pente N évidente jusqu’à buter à mi-hauteur sur des rochers qui déterminent 2-3 petits couloirs. Mettre les skis sur le sac et finir les couloirs et la pente sommitale à pied. Rester plus tôt côté droit à la montée. Une fois la vue appréciée, redescendre au pied de la pente pour repeauter et monter au col des Béraudes, descendre par le lac du même nom et arrivée au refuge de Laval (2 000 m) pour y passer la nuit. » Option : » J1 : possibilité de faire en A/R le Pic de la Moulinière par la pente SE. » Sommet : Col de la Grande Manche et Pic Ombière » Altitude : 2 823 m
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» Massif : Cerces – Thabor – Mont Cenis (sect. Haute-Durance, Briançonnais) » Orientation : toutes » Dénivelé : 1 200 m » Difficulté : 3.1/F/E1 » Pente : 35°/200 m » Nombre de jour : 1 » Type : aller/retour » Carte : 3535OT » J2 : se laisser glisser le long de la petite route enneigée sur 2 kilomètres. Se trouver une place au soleil 500 m après le pont de Javis et mettre les peaux pour remonter le vallon du ruisseau du Chardonnet, via le petit hameau des chalets du Queyrellin, pour arriver au refuge du Chardonnet. Remonter plein Sud un petit ressaut vers le vallon de la Grande Manche évident entre la crête du Diable et la crête du Raisin. Le vallon se redresse à 35° sur les 200 derniers mètres. On peut atteindre à skis les deux cols, à gauche et à droite du petit sommet central (2 823 m). Laisser les skis au col de droite pour gagner le sommet en quelques minutes. Redescendre côté Guisane dans le vallon de la Moulette, puis remonter au pic Ombière. La descente qui s’ensuit est longue et variée… Par le grand vallon, rejoindre le haut de Monêtier-les-Bains. Il faudra faire un peu de stop pour rejoindre la voiture qui est quelques kilomètres plus haut sur la route en direction du col du Lautaret. » Remarque : si la remontée sur le pic Ombière vous semble trop longue, on peut descendre directement sur Monêtier-les-Bains par le vallon de la Moulette.
FALAISES
T C -R B A C u d s lle e v u No Chinoiseries
La terre nous appartient à tous, comme elle n’est à personne. Préservons-la. La question revient à chaque fois. Est-ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle ? Dans mon dernier article, j’essayais d’expliquer pourquoi je faisais des expéditions, que j’essayais de conquérir l’inutile. A la suite de chaque aventure, cette question revient et j’essaye d’y apporter une réponse. Personnellement, je prends une balance et j’y mets d’un côté les aspects que je trouve positifs et de l’autre, les côtés négatifs. Après, tout est subjectif, évidemment. Chacun a son échelle de jugement. Puis la balance se stabilise sur une position. Il arrive que la réponse soit évidente, mais pas toujours. Il faut parfois attendre quelques temps avant de voir la balance trouver un point d’équilibre. Une expé n’est pas finie lorsqu’on revient en Belgique. Elle ne se termine jamais. Elle reste en mémoire. On a parfois des résurgences de souvenirs, bons ou moins bons. On peut aussi sélectionner de manière consciente ou inconsciente tel ou tel moment. Un peu comme chaque chose dans la vie. Si on a une tendance à l’optimisme, on va en garder les bons ; sinon, on ne retiendra que les mauvais et on oublie la beauté qui nous entoure, les moments joyeux, ces choses insignifiantes, mais tellement bienfaitrices de bonheur. Enfin, voilà. Pour la Chine, je n’ai pas encore choisi de quel côté finira par se poser la balance. Mais cela m’étonnerait très fort qu’elle bascule sur le regret. Cela ne veut pas dire que j’y retournerai demain. Les résultats du passé ne constituent pas une garantie pour l’avenir, comme disent certains. Les débats philosophiques sont intéressants, mais j’en abuse un peu trop ces derniers temps. J’ai envie de partager avec vous deux choses. La première est la vie en portaledge. Cette vie suspendue au-dessus du vide, en
plein milieu d’un océan de rocher, er, intrigue beaucoup. Il y a beaucoup up d’a priori et de questionnement par ar rapport à ce qu’on vit là-dedans. s. Vous comprendrez un peu mieuxx ce à quoi vous attendre lorsque e vous serez confronté à vivre la a même chose lors de vos prochainess aventures. Puis j’ai envie de parlerr de l’équipe. J’y reviens souvent, mais c’est un élément essentiel dans une expédition. En tout cas, dans le type d’aventure que nous effectuons. La vie en portaledge a quelque chose de spéciale et d’unique. Ce sont des moments difficiles à expliquer. Lorsqu’on est en expédition, c’est en partie ce qu’on recherche. Pour nous, ça commence vraiment quand on est confortablement couché à l’intérieur de ces tentes suspendues. Tout le travail réalisé avant n’a pour but que celui-là ou presque. On nous demande souvent comment on fait pour dormir tranquillement, comme cela, suspendu au-dessus du vide. Une expérience concrète permettrait à ces personnes de comprendre beaucoup plus facilement qu’en lisant ces lignes. Mais bon, il n’est pas possible d’organiser la grande nuit du portaledge afin que chacun puisse essayer, quoique. En fait, on se sent complètement en sécurité à l’intérieur de ces tentes et, a fortiori, avec la toile extérieure (parce
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Stéphane Hans sens
nos chambres ne sont pas parfaitement rangées. Il faut s’imaginer aussi qu’il n’y a pas d’auvent dans un portaledge. Tout se met soit dedans, soit dans des sacs dehors. Mais quand il fait mauvais, on préfère largement tout mettre dedans afin de ne pas avoir à sortir. On a donc nos matelas, sacs de couchage, chaussures, vêtements, nourritures, eau, guitare, appareils photos, affaires personnelles, livres et, parfois, plus. Il est possible de suspendre pas mal de choses, mais on perd souvent soit le briquet, sa cuillère, un gant ou autre. Mais l’avantage dans deux mètres carrés, comme on aime bien se le rappeler quand on cherche quelque chose, c’est que tout est à portée de main. Mais il nous arrive quand même de perdre un objet durant plusieurs jours. qu’on ’ utilise ili parfois f i lle portaledge l d sans lle fly comme au Venezuela, par exemple ; tout dépend de la météo). Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est la vie à l’intérieur quand on est bloqué dedans pendant plusieurs jours. Là, la notion d’exiguïté prend tout son sens. Après deux ou trois jours sans pouvoir sortir, la vie à l’intérieur devient fascinante. Il y a plusieurs aspects de la vie qui apparaissent. Tout d’abord, la promiscuité avec le partenaire de cordée avec qui on partage cette couchette. Je ne sais pas si vous avez déjà vécu sur votre table à manger avec quelqu’un durant plusieurs jours, sans jamais en descendre. Ça donne un peu une idée de ce qu’on vit là-haut. Mais il y a certaines particularités au portaledge. Bon, on est suspendu au beau milieu d’une paroi. C’est déjà une certaine particularité. Puis, on a le mur d’un côté. Ce qui permet de se mettre bien confortablement. Avec Nico, en Chine, on aimait bien s’installer dans ce qu’on appelait notre rocking chair. On y effectue aussi toutes les modalités d’usages de la vie courante. Dormir, ce qui paraît le plus évident, manger, cuisiner, boire, lire, jouer aux cartes, filmer et bien sur vidanger le corps. L’expérience accumulée depuis les années nous a permis de développer des techniques particulières pour toutes ces tâches. On a également tous les repas servis au lit. Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on a ce privilège. La dernière fois où je l’avais, c’était à l’hôpital. Je préfère quand même l’avoir en portaledge. Ensuite, quand on est bloqué comme ça pendant plusieurs jours ou même pas spécialement. Ça commence à être un peu le bordel. Il faut bien l’avouer à nos mamans,
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C’est captivant. On y est tellement bien qu’on pense faire des expéditions juste pour passer du temps suspendu dans le vide, sans que personne vienne nous emmerder. Bon, sauf Sean, qui après deux jours devient tout à fait intenable. Parce que c’est ça aussi la vie en portaledge : c’est le calme, la quiétude. Quand on doit patienter plusieurs jours afin d’attendre une meilleure météo, la question ne se pose pas de savoir quoi faire. Il n’y a rien à faire à part attendre. Et ça permet de se ressourcer, de se replier sur soi-même, de se retrouver, lire, écrire, discuter. Vous le savez, mais on n’a rien qui vient perturber notre recherche personnelle. J’entends par là, qu’il n’y a pas de moyen de communication ou autres choses abstraites qui, soi-disant, nous rende la vie meilleure, mais qui, au final, ne sont là que pour nous abstraire à la réalité de la vie. Nos portaledges sont nos refuges. On s’y sent bien. Ce sont nos cocons, nos nids. On le répète souvent lors de nos projections ou autres conférences, mais ici ça a pris un autre sens. L’équipe est l’élément clé de la réussite d’une telle aventure. Une mauvaise équipe (cela ne veut pas spécialement dire des mauvais grimpeurs, mais plutôt une équipe qui ne travaille pas bien ensemble) fera de moins bonnes choses qu’une équipe moins forte, mais dans laquelle se trouvent une réelle cohésion et une dévotion de chacun à se donner pour celle-ci. Ce sont les préceptes des sports collectifs. Et ces expéditions sont une des seules démonstrations de sport collectif réel dans le monde de l’escalade. En tout cas, c’est comme ça qu’on l’envisage. La cordée est une équipe liée par la corde qui les relie. Ici, nous sommes quatre. Mais ce n’est pas deux cordées
distinctes, mais bien quatre membres d’une équipe travaillant l’un pour l’autre avec un seul objectif qui doit être décidé par l’ensemble de cette équipe. Nous n’avons pas de leader. Chacun est son propre chef et les décisions se prennent ensemble. Il est bien rare d’imposer une volonté à un membre. On se connaît bien aussi. On sait quand on peut pousser un peu et quand, au contraire, il vaut mieux éviter d’être trop insistant. Il ne faut pas croire que tout se passe à merveille, qu’on ne s’engueule jamais et que toutes les décisions se prennent comme ça du premier coup. Mais on a chacun nos spécialités. Et ça se ressent dans la prise de décisions. Nico va plus décider sur l’objectif grimpe. Ou du moins, son avis est plus prépondérant que les autres. Juste parce qu’il a l’œil pour ce genre de truc, non pas parce qu’il est plus fort ou que sais-je. Et le reste de l’équipe le sait bien. Sean est là pour nous pousser et nous botter le cul. J’ai lu récemment une phrase de Bonatti qui m’a tout de suite fait penser à lui : « La vertu d’un alpiniste est de ne jamais dépasser ses propres limites tout en faisant toujours progresser sa propre expérience ». Voilà ce que je répondrai à ceux qui le pense parfois un peu trop « fou ». Moi, je vais plus parler logistique. Ensuite, on est ouvert et on s’écoute beaucoup. Lors de cette expé, on a testé un peu plus notre cohésion d’équipe. D’abord, parce que c’était plus dur que ce qu’on a l’habitude. Surtout plus spécial. C’était la première fois qu’on partait sans avoir un objectif prédéterminé. Du coup, il fallait le choisir sur place. Explorer les vallées qui s’offraient à nous et trouver la perle qui nous titillerait et pour laquelle on serait prêts à beaucoup de sacrifices. D’habitude, on a une photo ou une belle description de la face qu’on veut grimper et on doit juste se décider sur la ligne. Ici, nous devions explorer un grand territoire et tous les membres de l’équipe ne pouvaient évidemment pas aller voir partout. Et du coup, il faut se faire confiance et accepter de se lancer dans quelque chose qu’on ne connaît pratiquement pas. Ce n’est pas toujours facile. Ensuite, on a, pour la première fois, vécu l’expérience intéressante d’un accident. On peut plutôt parler d’un incident. Ce sont mes gelures. On était tout à fait conscients de ce risque et on a limité au maximum l’exposition en zone froide. Mais ça n’a pas suffi. La chance a fait que c’est arrivé lors de notre ascension du sommet. Imaginez si c’était arrivé la veille. Là, on aurait vraiment
mis l’équipe à rude épreuve. Mais ce que je voulais surtout souligner ici, c’est la dévotion de l’ensemble de l’équipe pour ma personne. J’avoue que ça me gênait un peu. Je n’aime pas être au centre de l’attention comme cela. Mais bon, on ne choisit pas. Mais mes trois camarades ne se sont plus concentrés que sur une chose. Redescendre le plus vite possible afin que je puisse être rapatrié en urgence. Ils paraissaient même plus pressés que moi pour redescendre. Et le problème était qu’on devait tous descendre dans la vallée, en même temps. Cela sonnait la fin de la récréation. L’expé était finie. Les mains de Jean-Louis n’avaient pas demandé autant d’attention. Même si c’était déjà une belle expérience. Enfin, tout est bien qui finit bien.
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FALAISES
Punt-X Muriel Sarkany
Lorsque fin août 2012, j’ai enchaîné Ultimate Sacrifice, mon 1er 8C+, également à Déversé, il me restait encore du temps sur mon séjour et j’ai donc décidé d’essayer quelque chose de plus dur. Il y a cinq 9a à Déversé : 2 voies assez longues (gros mouvements sur grosses colos ; une des deux était mouillée et l’autre a eu raison de ma petite taille). Les lignes des 2 autres 9a ne me tentaient pas trop et j’ai donc décidé d’essayer Punt-X. Le plus important pour moi a été que ce n’était pas morpho et que, même si je n’enchaînais pas tous les mouvements, ils me plaisaient beaucoup. J’ai tout de suite eu un très bon feeling et j’ai donc commencé à la travailler.
Fin 2010 2010, lors de ma décision d’arrêter les co compétitions, j’avais très envie de faire plus de falaise. J’avais déjà fait quelques 8b+ et un 8C en falaise et je sentais que je pouvais faire plus dur ;-). L’été dernier, tout comme en 2011, je suis venue grimper à Déversé. Je cherchais une falaise pour grimper l’été. Déversé est une falaise qui va du 7b au 9a dans les Gorges du Loup, dans une vallée derrière Grasse sur la côte d’Azur, dans le Sud-Est de la France. C’est un endroit qui me plaît beaucoup, car nous sommes à mi-chemin entre la mer et la montagne (le parc du Mercantour). Il y a beaucoup de voies dures et dans un style qui me plaît (déversant et résisésis tant). Il y a une super ambiance, nce, les locaux sont très accueillants ants et on se sent comme à la maison. on. En plus, les jours de repos, il y a la mer et la montagne, c’est top op pour faire autre chose.
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La première fois que j’ai vu cette voie, je me suis dit : « Mais où sont les prises ? » ;-), ce qui ne me motivait pas à l’essayer. Comparée à ses voisines qui sont plutôt longues et sur colos, Punt-X ne fait que 20 m et est terriblement déversante, 40-45°. Les prises sont plutôt petites, avec des petits bi-doigts, mono-doigt, réglettes, mauvaises pinces sans repos ;-) et peu de pieds. Une ligne en pure résistance qui demande aussi une concentration optimale et une précision sans failles. Je n’avais comme infos sur cette voie que ce que les locaux m’en avaient dit : que c’était un 9a très dur, qu’au départ elle était cotée 9a+ et qu’Adam Ondra l’avait qualifiée de 9a très dur voir 9a/9a+. Je savais également que même les grimpeurs forts de la falaise qui avaient réalisés quelques autres 9a n’arrivaient toujours pas à l’enchaîner. Je pense que ça m’a également motivée de savoir que cette voie ne serait jamais décotée comme le sont malheureusement beaucoup de voies dures à peine enchaînées par p des filles ces dernières années.
C’est dans le courant du mois d’octobre 2012 que j’ai réellement commencé à la travailler. Au début, je n’arrivais pas à faire plus d’une montée tous les 2 jours tellement les prises sont petites et que je n’avais pas l’habitude de ce degré d’intensité. Après quelques semaines, j’arrivais à faire 2 montées par jour, mais toujours un jour sur deux. Dans ce genre d’effort, le corps, et surtout les doigts, sont mis à rude épreuve et il est important de ne pas trop se précipiter en forçant sous le coup de l’excitation, car si on se blesse, c’est fini pour quelques mois et ça, c’est très dur. Malgré cela, fin octobre, j’ai réussi à taper un super essai en tombant à 5 mouvements de la fin, mais ce sera le seul et dernier de l’année, car la chute brutale des températures et la pluie m’ont arrêté dans mon élan. La falaise dont j’ai enfin compris le double sens du nom a « déversé » des trompes d’eau et a rendu la voie ingrimpable. J’ai dû donc abandonner la mort dans l’âme ;-) Cette année, la falaise est restée mouillée très longtemps. Ce n’est qu’au mois d’août que j’ai pu retourner dedans, mais alors il faisait beaucoup trop chaud pour tenir ces petites prises. Je suis donc revenue dans le courant du mois de septembre et en octobre, mais malheureusement les bonnes condis n’étaient pas au rendez-vous, toujours trop chaud. Et à nouveau, c’est mi-octobre que j’ai pu commencer à taper de vrais essais. Pour moi, ce qui m’a posé le plus de problèmes dans cette voie, c’est le milieu. Initialement, ce n’est pas là le plus dur, mais pour mon 1 m 53, ça a été un casse-tête. Il s’agit normalement d’aller chercher une inversée main gauche et de la remonter avec une grosse lolotte pour prendre une pince pas trop bonne. Mais pour moi, il était impossible de garder les pieds si bas. J’ai dû donc trouver une alternative : « Très joli à regarder, mais mort dur » d’après les locaux ;-). J’avais trouvé un semblant de méthode, mais ça passait une fois sur 10. Et un jour, tout d’un coup, j’ai enfin trouvé la solution en sentant un équilibre de pieds parfait pour réaliser le mouv’ à chaque fois. A partir de ce moment-là, je n’avais plus qu’à gagner en rési dans la voie ;-). De retour dans les gorges après un break de 3 semaines à Bruxelles, afin de continuer ma formation d’entraîneur au CAB, je suis revenue le 17 novembre hyper motivée. J’avais un peu peur des condis dans les gorges à cette période (pluies, humidité, froid…), que la falaise ne résurge et que je sois à nouveau obligée d’abandonner si près du but ! Les températures avaient beaucoup chuté et c’était un vrai combat à la falaise pour ne pas avoir l’onglée. En effet, cette super falaise d’été, car elle est à l’ombre, devient beaucoup plus rude en hiver (- 7°C). Le soleil ne fait une apparition que d’une heure et le reste du temps, il y fait très froid. Mais, malgré ça et après m’être durement échauffée, dès mon premier essai, je tombe tout en haut, l’espoir de la réussir me gagne. Je retape 1 essai 1 heure plus tard, un peu plus échauffée, mais plus fatiguée et je fais un tout petit peu mieux en ramenant une prise plus loin.
Malgré tout, étantt donné que, danss ma tête à la même e époque l’année dernière, j’avais dû faire marche arrière à cause des prises mouillées dans la voie, je me suis dit que, peu importe, tant que c’est encore sec, je continue à fond ! En arrivant à la falaise, alaise il y avait ce petit brouillard froid et glacé. J’ai dû me botter les fesses pour m’échauffer doigts et pieds gelés en espérant que les degrés augmenteraient légèrement d’heure en heure A 14 h 09, le soleil éclairait Punt-X X et apportait avec lui cette douce e chaleur qui m’a redonné espoir. A ma première montée, je tombe à l’avant-dernière prise. C’est promettteur :-) Je vois le soleil qui disparaît ît petit à petit et je me demande si je retape un essai tant qu’il est encore re là, sous peine de ne pas avoir commplètement récupéré ou de prendre re le risque de grimper sans soleil, mais ais mieux physiquement. Je choisi la 2e solution. Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans la voie. Je passe les premières ères difficultés sans soucis et avec fluidité. dité Arrivée à la dernière réglette, main gauche et un petit mono main droite, j’envoie de toutes mes forces sur l’inter et puis sur la dernière prise. Je la serre à fond et me rétablis sur la dalle. Une fois passé ce dernier mouvement dur, il ne me reste plus qu’une dalle en 6b/6b+, je sens la nervosité m’envahir, mais après quelques respirations amples, histoire de me calmer, je termine la voie et clippe enfin le relais de Punt-X en hurlant de joie ! Il me faudra encore quelques minutes, suspendue au relais pour me remettre de mes émotions ;-). A mon retour au sol, je n’ai toujours pas réalisé que je venais de faire mon premier 9a. Ce fut une joie immense et une très grande fierté.
Deux jours plus tard, après mon échauffement, je fais encore 3 mouvements de mieux, le relais se rapproche ;-) et à la 2e montée de la journée, je touche la dernière prise de la partie dur ! Mon meilleur essai !
Beaucoup de gens me demandent depuis ce que je vais faire maintenant, quel est mon prochain projet, vais-je essayer quelque chose de plus dur ? A vrai dire, je ne sais pas encore où je vais aller grimper ces prochains mois, cela dépendra des condis et des propositions… Je ne sais pas encore si je vais essayer quelque chose de plus dur ! J’ai juste envie de grimper beaucoup d’autres belles voies. Mais si un jour je trouve un 9a+ qui me plaît et qui n’est pas morpho, je me ferai un plaisir de l’essayer et de me donner à fond dedans.
Encore 2 jours plus tard, ce 21 novembre, dès le matin, en ouvrant le rideau et en regardant par la fenêtre embuée du lit de mon van, un bonnet sur la tête à cause du froid de la nuit et voyant les sommets blancs de givre autour de Vence, ce n’était pas gagné ;-)
Cela me paraît étrange de dire ça, mais j’ai l’impression de ne pas avoir encore atteint mes limites ! Mais pour l’instant, ce n’est pas mon objectif ;-) J’ai juste envie de passer un peu plus de temps en Belgique et en profiter pour terminer ma formation d’entraîneur.
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FALAISES
ne Florian Castag
r ÿ e r F à e lin h ig h e r u t n e v L’a L’aventure commença fin 2012. J’écris au Club Alpin pour leur demander s’ils pourraient nous aider à sécuriser les installations de highline à Freÿr en ajoutant quelques points d’ancrages indispensables. Il y a déjà eu des highlines à Freÿr. D’abord sur la Louis-Philippe, puis entre ce même rocher et la Jeunesse. Nous utilisions alors les ancrages des voies d’escalade. Autant dire qu’il fallait faire avec ce qu’il y avait et que ce n’était pas idéal vu les tensions exercées. Réponse intéressée et positive. Début de l’année, nous avons rendez-vous plusieurs fois avec Marc Debaecke, le gardien des rochers. Nous ajoutons des ancrages sur la Jeunesse, puis sur la Louis-Philippe. Quel plaisir de faire ce travail avec Marc. Et quel plaisir d’être soutenu par sa fédération. Cette highline, nous l’avions faite à maintes reprises. Maintenant, son installation garantira une sécurité optimale pour ceux qui voudront faire de même. Je n’arrive pas à la calmer, cette maudite sangle. Je n’arrive pas à me relâcher. Lorsque l’esprit (où l’instinct de survie) ne veut pas, le corps ne suit pas et l’expérience s’avère effrayante, violente, éreintante. J’ai pourtant envie de marcher là-dessus. C’est tellement magnifique. Mais chaque pas est une lutte. Avec les amis, on a mis des heures à installer cette highline entre le Mérinos et les Cinq Ânes. C’est tellement dur d’expliquerr ce qui se passe là-haut. Je suis dans un autre utre monde. Je l’ai déjà ressenti plusieurs fois cet état où tout se met bien dans ta tête, ête, dans tes jambes. Cet état où tu ne dois ois plus te battre comme un possédé. Cet état où tu arrives à respirer, où la peur eur disparaît presque.
En quête d’un nouveau challenge, nous voulions trouver sur ce même site de Freÿr une ligne plus aérienne et plus longue. Les secteurs du Mérinos et des Cinq Ânes s’avèrent idéaux pour le cadre qu’ils proposent. Juste au-dessus du Château. Nous retrouverons Marc dès les premiers jours de beau temps, en mai, et rendons possible l’installation de la plus grande highline de Belgique. La longueur est de 55 mètres à une hauteur d’environ 70 mètres. Il nous faudra trois tentatives pour que quelqu’un réussisse à marcher toute la longueur sans tomber. D’abord fin juin. Le vent et la pluie nous empêchent de mettre de la tension dans la slack. Et rien que le passage de la sangle d’un côté à l’autre s’était avéré difficile. Deuxième essai pendant deux jours en juillet. Nous parvenons à l’installer (déjà p un exploit), mais pas à maru ccher la totalité. Les conditions étaient parfaites, mais le mené tal ne suivait pas, nous étions ta impressionnés par tant de gaz. im Nous revenons finalement N pendant trois jours en août. Le pe team habituel n’est pas comtea plet. Benoit Poisson est blessé ple au genou. Bram Boelens est en Bolivie. ToMa Flipo est rentré Bol chez lui, à Annecy. Se rajoutent che
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à Vincent (Bob) Verdoot et moi-même : le fameux Sean Villanueva, toujours partant pour les sensations fortes, notre nouvel highliner : Olivier Furnémont et l’ami suisse, Jules Guenin. Il faut d’abord arriver à appréhender la ligne, ce n’est pas donné à tout le monde de juste pouvoir s’asseoir sur la slack. Si tu es trop tendu, la slack bouge en te renvoyant ton stress et c’est juste très difficile. Deux tentatives peuvent te suffire pour la journée et ceux qui n’ont pas d’énormes bleus aux jambes sont bien heureux ! Les autres qui arrivent à se mettre debout ressentent la peur de n’avoir rien en main et même les chutes en se rattrapant à la slack sont dures. On est tout petit. Se lever en ayant que du vide devant soi n’est vraiment pas naturel. Se battre à chaque pas avec cette peur et ce sentiment d’insécurité demande une énergie mentale énorme. L’appel de la terre ferme, de ses bières spéciales et de ses bonnes frites ne nous aidant pas plus. Alors, quand à force d’abnégation, tu parviens à marcher, c’est simplement magique. que. Tu ne comprends pas comment cela arrive, mais tu sais que tu peux. C’est une joie intense quand, enfin, tu arrives à garder ta concentration pour faire toute la traversée. Nous serons trois à la traverser cette ligne qui représente tellement pour nous. Bob, Sean et moimême. Cette aventure nous a tous rapprochés, nous nous sentons si bien dans ce lieu magique. Merci Freÿr, merci Marc,, merci le CAB, BeSlack et touss ceux qui y ont cru.
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FALAISES
Mathieu Roth
s ie o v s e d n a r g s e r iè m e Pr dans les Calanques
C’est l’heure de l’apéro
p Canaille Abdel au Ca
Lo de la lecture d’un numéro d’ArLLors d dennes et Alpes, une ligne dans l’ l’agenda avait retenu notre attention à Marie et moi : « stage d’escalade d dans les Calanques, du 27 octobre a 2 novembre, organisé par Mounau t tain Spirit ». Il ne nous avait pas fallu 1 secondes pour nous décider : 14 profiter des derniers rayons de soleil de l’année sur des falaises au bord de la mer avant la froidure et l’obscurité de l’hiver, ça c’est une bonne idée ! C’est comme ça qu’on se retrouve quelques mois plus tard en route vers Cassis, en covoiturage avec Alain, cueilli de bon matin sur le parking Delta à Bruxelles. C’est un habitué des stages de Christophe Lehner ; si il y retourne, c’est qu’il a des bonnes raisons, on doit être sur la bonne (grande) voie ! Voici un petit récit subjectif de cette semaine de stage.
dans Christophe sière oi Cr de n a la Gr
Dimanche soir, dans une ambiance un peu scolaire, on fait la connaissance du groupe belgo-japonais-luxembourgeois avec qui on va passer le reste de la semaine : quinze participants pour 4 encadrants, tous réunis par la même passion du rocher. Même s’il y a quelques grimpeurs chevronnés dans le groupe, on est rassurés par le fait qu’il y a d’autres personnes presqu’aussi novices que nous. Avec nos quelques sorties falaise par an, on reste encore plus à l’aise entre les quatre murs d’une salle d’escalade qu’au troisième relais d’une grande voie ! Premier jour, soleil. L’occasion pour les moniteurs de nous faire réviser les bases des manips falaise sur un site école du coin (non Alex, c’est pas les Grands Malades) et de tester les petits nouveaux sur des voies sportives. Marie nous passe allégrement une jolie cheminée en tête sous la direction d’Olivier, Anne-Laure emmène sans difficulté Nicolas dans les plus belles voies du site pendant que Chris envoie le reste des troupes au « Frigo ». Les sensations reviennent, quel plaisir de caresser le rocher, de faire corps à corps avec la falaise ! Et la grimpe en tête, c’est quand même bien plus excitant que la moulinette !
Marche d’a (Calanque depproche Sormiou)
soleil Coucher de
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Comme on survit tous à l’épreuve, on a droit au dessert du jour : le pudding aux figues ! Ou plutôt l’escalade sur poudingue dans la Calanque de Figuerolles. Le poudingue est le nom donné à cette étrange roche formée d’un conglomérat de galets cimentés dans une roche sédimentaire. Du coup, on a l’impression de grimper sur une pile de galets branlants. Au final, ça tient pas mal, même si le casque est plus qu’obligatoire pour les assureurs au pied des voies ! On profite même de la vue sur la mer et le soleil déclinant en cette fin de journée – « Ben voilà, le bonheur, c’est pas si compliqué ! » Les autres jours se suivent et ne se ressemblent pas. À commencer par la météo. Il faut croire qu’importer une vingtaine de Belges et Luxembourgeois ne peut se faire sans prendre quelques gouttes au passage. Question d’acclimatation sans doute ! C’est l’occasion de peaufiner les techniques de relais, de rappel, de remontée sur corde, voire de mouflage en intérieur. Heureusement, la pluie ne dure pas et on part au Cap Canaille, sur la route entre Cassis et La Ciotat, appliquer les techniques de rappel sous le ciel sinistre de la fin de journée.
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Au programme du lendemain ce pourquoi on est tous venus : les grandes voies dans les Calanques ! Chris et Olivier ont épluché leur topo pour nous trouver un secteur à l’abri du mistral. Ce sera le secteur Rumpe Cuou (casse-cou dans la langue du coin) dans la Calanque de Sormiou avec sa marche d’approche rock-and-roll. Rappel jusqu’au bord de l’eau et son « Action anticalcaire », on met les « Pieds dans le plat », des « Oursins plein les mains ». Faut voir la dizaine de cordées investir le spot ! Au large, la vue est sublime, on cherche en vain la limite entre le bleu du ciel et l’azur de l’eau. Sous nos mains et nos pieds, le rocher déroule ses plus belles prises. Ici, c’est pas le « Koweit » : pour arriver au bout du « Grand Dièdre », mieux vaut s’en remettre à « l’Esperanza » et laisser son « Banana Split » de côté. Hé oui, l’escalade, « C’est bon pour la planète » ! (quelques noms de voie se sont glissés dans le texte…). Malgré l’air du grand large, les émotions de la nouveauté, les fatigues accumulées, on arrive tous au bout de nos voies respectives et on en redemande !
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Au fil des jours, le groupe se divise pour mieux régner sur l’ensemble des Calanques. On prend ainsi d’assaut le Cap Canaille, Sugiton, Essadon et Sormiou encore. Gravés dans ma mémoire, la directe de Sugiton et sa sortie dans la cheminée ainsi que l’éperon NE du bec de Sormiou où, à la fin des deux dernières longueurs éreintantes, nous sortons de cette face à l’ombre pour nous retrouver face à face avec le plus beau des couchers du soleil jamais observé à ce jour (enfin, ça devait pas en être loin). Et puis c’est l’occasion d’enfin sortir nos frontales pour revenir aux voitures.
Laurent et à l’attaque Benoît (Calanque dede Melody Sormiou)
En soirée, pour reprendre des forces, on écume les restos et bistros de Cassis où les fruits de la mer coulent à flot et les bières (belges !) modérément. Ce qu’il faudra retenir de ce stage, outre la découverte d’un site majeur et de paysages magnifiques, c’est la formidable ambiance du groupe (merci à Alain, Anne-Laure, Annie, Bénédicte, Carole, Esther, Françoise, Joëlle, Mike, Marie, Nicolas, Paul, Sato et Stéphanie), la compétence de l’équipe de Mountain Spirit (merci Christophe, Olivier, Marin et Alex !) sans oublier les conseils diététiques de pros (les Krisprolls au Nutella, y’a rien de tel pour une journée de grimpe intensive). Malgré toutes nos ardeurs et nos efforts incessants, c’est la débâcle, mon Général ! Il faut se rendre à l’évidence, les voies dans les Calanques sont bien trop nombreuses, toutes plus belles les unes que les autres. Il faudra bien qu’on y retourne pour terminer le travail !
Calanques
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Marc et Sop au Cap Can hie aille
FALAISES
hay Matthieu Lonc
Cap sur les Calanques ! Quelques mois plus tard, nous nous retrouvons donc sur le port de Corbières (Marseille), prêts à embarquer. En Belgique, les couleurs de l’automne (et la température qui va avec) sont déjà bien présentes tandis qu’ici, au bord de la Méditerranée, l’ambiance est toujours très estivale. Nous sommes une bonne dizaine (Christophe, Eric, Olivier, Abdel, Sophie, Marc, Laurent, Jean-Luc, Benoît, Matthieu, Cédric (notre skipper) et ses deux enfants, Odessa et Loan) et tout ce petit monde va embarquer à bord d’un catamaran de 12 m de long : il va falloir s’organiser ! Durant quatre jours, nous serons en autonomie totale, ce qui implique des préparatifs minutieux : 500 litres d’eau douce (cuisine, douche, etc.), du gaz pour cuisiner, plusieurs dizaines de kilos de victuailles, du carburant pour le bateau,… Et d’autres types de carburants pour l’apéro. Quand tout est enfin prêt, nous larguons les amarres et prenons le large en direction du massif des Calanques ! C’est parti !
Pour le rappel, ça bouchonne Dans le cœur et l’esprit d’un grimpeur passionné, certains sites d’escalade occupent une place de choix. C’est le cas principalement des sites où certaines pages de l’histoire de l’escalade ont été écrites, soit grâce à leurs qualités intrinsèques, soit grâce aux actions de grimpeurs d’exception ou encore en raison d’une éthique locale originale. Même en se limitant à l’Europe, la liste de ces sites est longue, mais une chose est sûre : les Calanques de Marseille font figure de référence, à côté d’autres sites comme les gorges du Verdon, Buoux, les Dolomites ou le Frankenjura pour n’en citer que quelques-uns. C’est ainsi que fin juin, alors que l’organisation d’un petit séjour dans les Calanques pour « grimpeurs avertis » se met en place grâce à Christophe Lehner, il ne me fallut guère plus de 5 minutes pour prendre ma décision : en octobre prochain, j’allais découvrir les Calanques, un des berceaux de l’escalade, pour la première fois ! Cerise sur le gâteau : le séjour aura lieu à bord d’un catamaran ! Les projets de l’été ne sont pas encore accomplis que, déjà, une nouvelle escapade est planifiée pour l’automne.
Durant ces quelques premières heures de navigation, Cédric et Christophe nous donnent quelques consignes concernant la vie à bord. Dur, dur, pour des grimpeurs, de parler de « bouts » et pas de « cordes » et d’entendre la vitesse de notre bateau exprimée en « nœuds ». Pour info, un « nœud » correspond à un mille marin par heure, soit 1,852 km/h… Et pour vous donner une idée, notre vitesse maximum durant tout le séjour n’a jamais dépassé les 10 nœuds. En mer, on a du temps pour soi… Le catamaran est superbe ! Il comporte 4 cabines doubles, 2 cabines simples, un carré central de séjour, une terrasse extérieure et un filet bien confortable pour l’apéro ou la sieste. A bord, le moindre volume est exploité, ce qui permet d’y vivre confortablement même à 13 ! L’avantage d’un catamaran est d’offrir plus d’espace et de stabilité qu’un voilier classique. Cette particularité le rend un peu moins efficace en termes de navigation, mais nettement plus agréable pour les personnes n’ayant pas trop le pied marin. Tiens, en parlant de pied marin, si pour certains membres de notre équipage, monter sur un bateau n’impliquait absolument aucune appréhension, pour d’autres, c’était légèrement différent. A la suite de quelques recherches sur Internet, j’avais retenu précieusement « la règle des 4 F » : pour ne
La récompense à la fin de l’éperon NE, Calanque de Sormiou
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Le plus beau coucher de soleil de l’histoire
pas être malade en bateau, éviter d’avoir Faim, éviter d’avoir Froid, éviter d’avoir la Frousse ou d’être Fatigué. Parfaitement organisés, c’est donc complètement affamés, fatigués après une mauvaise nuit dans un Formule 1 à Marseille et obsédés par le mal de mer que certains d’entre nous sont montés à bord. Heureusement, il faisait chaud et le soleil brillait : il nous restait encore une chance ! Aux dires des habitués, la mer était calme (mais bon, pas calme comme la Meuse, à Freÿr, quand même) et tout s’est plus ou moins bien passé pour tout le monde (juste un léger inconfort, hein Oli ?). Lentement, mais sûrement, nous nous éloignons de la civilisation tout en longeant la côte vers l’Est, pour bientôt admirer les premières faces rocheuses tombant à pic dans l’eau turquoise. Le calcaire des Calanques est un calcaire très blanc, particulièrement lumineux à cette saison lorsque le soleil est déjà plus bas sur l’horizon. Le panorama est splendide et, même si l’après-midi est déjà bien avancée, nous ne résistons pas à la tentation de sauter sur le rocher pour une première grande voie dans la Calanque de Sormiou. Le site d’escalade des Calanques est connu de par le monde pour sa beauté, son aspect sauvage et protégé, son histoire, son climat agréable toute l’année, ses voies mythiques…, mais aussi pour ses marches d’approche interminables ! Eh bien, pour notre petite équipe de grimpeurs gâtés, la marche d’approche était plutôt une « navigation d’approche » en barque et il ne doit pas s’être écoulé plus de quelques minutes entre le moment où on a refermé le topo après avoir choisi sa voie et le moment où on s’est retrouvé pendu au premier relais, les fesses au-dessus des vagues. Les puristes
diront que c’est presque de la triche ! Oui, c’est un peu vrai, mais rassurez-vous, on s’y habitue très vite… Cependant, l’approche en barque n’est tout de même pas aussi tranquille qu’on pourrait le penser. En effet, si tout paraît absolument calme et paisible lorsqu’on est sur le catamaran à quelques dizaines de mètres des rochers, l’ambiance est déjà plus sauvage lorsqu’on se retrouve dans la barque, à jouer à l’ascenseur au gré de la houle, d’autant plus vigoureuse que l’on s’approche de la falaise. Le fracas des vagues contre le rocher, la verticalité de la falaise au-dessus de soi et la concentration des copains qui tentent de maintenir la barque gonflable à distance du rocher coupant comme une lame de rasoir mettent une certaine pression sur les épaules de celui qui se prépare à « franchir LE pas ». C’est un peu comme une grosse rimaye à franchir, la glace en moins, l’eau en plus. On oublie le style : l’objectif ultime de votre vie à ce moment précis est de quitter cette foutue barque qui joue au yoyo, de s’agripper au rocher et de ne plus le lâcher ! A vrai dire, dans le pire des cas, vous vous retrouvez à l’eau, mais dans une mer agitée, votre corde lovée autour du torse, le casque sur la tête, les chaussons aux pieds et toute la quincaillerie au baudrier, ce n’est pas la meilleure manière de débuter la journée. Cette ambiance particulière me rappelle des journées de grimpe sur le site anglais de Pembroke, avec cette fois-ci la chaleur et le soleil en plus. Une fois sur le rocher, nous faisons un constat étonnant : le rocher des Calanques bouge ! Un peu comme si la mer, vexée que vous la quittiez pour retrouver la terre ferme, continuait de vous secouer un petit peu. Serait-ce déjà ce que les
Le Grand Dièdre, notre première grande voie dans les Calanques
Au sommet de la Directe de Sugiton
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Le Bec de l’Aigle, c’est du poudingue !
Chris installe le rappel dans le Cap Canaille
marins appellent le mal de terre ? Cette sensation disparaît rapidement alors que nous nous élevons dans nos voies respectives. Le niveau des voies que nous avons choisies dans la Calanque de Sormiou est très abordable et nous permet de nous habituer au style en douceur. Quelques heures plus tard, nous sommes tous au sommet et nous entamons une descente raide vers la Calanque et le petit port de Sormiou, où le catamaran nous attend paisiblement.
dès le lendemain, les choses plus sérieuses ont débuté. Le massif des Calanques comporte plusieurs centaines de voies d’escalade majeures, mais nous avons privilégié les voies dont l’accès était rendu plus aisé grâce au catamaran. Sur l’ensemble du séjour, nous avons grimpé dans la Calanque de Sormiou, au Devenson, à l’Eissadon et à Castelviel.
La vue depuis le sommet est magique et voir notre beau catamaran, qui nous attend pour l’apéro, flotter sur cette eau turquoise nous rappelle à quel point nous sommes chanceux d’être là à ce moment précis. Nous jetons matériel et vêtements dans la barque de Cédric, venu nous chercher, et nous sautons à l’eau pour rejoindre le bateau à la nage. Le ton du séjour est donné : bateau, escalade dans un cadre de rêve, rapide descente à pied, retour à la nage et apéro, voilà le programme d’une journée type de grimpeur à bord d’un catamaran dans les Calanques. Un catamaran est constitué de deux gros flotteurs à l’intérieur desquels se trouvent les cabines pour dormir, reliés à l’arrière par une terrasse couverte pour prendre l’apéro quand il pleut, et reliés à l’avant par un filet bien confortable pour prendre l’apéro quand il fait beau. Si une tempête éclate, il est également possible de prendre l’apéro à l’intérieur, dans le carré de séjour. Cette explication nous a largement suffit et, à vrai dire, nous n’avons pas cherché à en savoir davantage. Tous les soirs, l’ensemble du groupe et Eric (qui a insisté pour cuisiner presque tous les jours) se sont partagés la préparation d’un délicieux repas. Comme vous pouvez l’imaginer, l’ambiance des soirées à bord était très conviviale et détendue, agrémentée des histoires et aventures des uns et des autres. De temps à autre, le passage de certains d’entre nous aux toilettes nous rappelle la promiscuité qu’il faut accepter lorsqu’on vit sur un bateau à plusieurs : la broyeuse d’excréments qui équipe les toilettes de notre catamaran n’est pas facile à maîtriser et a parfois tendance à refouler (mais certains s’en sortent mieux que d’autres). Règle n°1 : éviter la baignade à proximité du bateau quand vous entendez la broyeuse se mettre en marche. Règle n°2 : la broyeuse risque de se mettre bientôt en marche quand Abdel n’est plus autour de la table.
Le secteur Rumpe Cuou, Calanque de Sormiou
Côté escalade, si cette première journée n’était qu’un échauffement,
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Choisir une voie, c’est toujours un peu comme jouer au Lotto. Et à ce petit jeu, certains ont plus de chances que d’autres même si, dans les Calanques, la probabilité de tirer un numéro gagnant est assez élevée. Ainsi, alors que nos différentes cordées évoluaient à quelques dizaines de mètres de distance, il est arrivé que nous profitions tous d’une voie majeure dans un cadre de rêve, d’un équipement béton et d’un rocher de qualité SAUF une cordée qui a eu le malheur de choisir LA voie traversant un rocher très fragile, avec des ancrages rares et tout aussi fragiles (au fait, y-avait-il vraiment une voie à cet endroit ?). Heureusement, cette cordée anonyme a su faire parler son expérience et son efficacité pour finalement sortir la voie, non sans quelques souvenirs mémorables. En effet, les rochers et les ancrages métalliques en milieu côtier souffrent de l’agression de l’air marin, ce qui rajoute parfois un brin d’aventure dans certaines voies. Certaines prises déjà arrondies par l’érosion peuvent également être un peu glissantes à cause des embruns, mais c’est sans doute le (modeste) prix à payer pour profiter d’une escalade de rêve dans un cadre somptueux (et avoir des anecdotes sympas à raconter le soir). En parlant d’aventure, l’escalade dans les Calanques est aussi caractérisée par des traversées mythiques. « Des traversées ? C’est toujours de l’escalade ça ou de la randonnée ? ». Mmmh… avant de vous y engager, on ne peut que trop vous conseiller de lire l’encadré ci-dessous (écrit par la même cordée anonyme chanceuse et bardée d’expérience) qui vous donnera un aperçu assez réaliste de l’ambiance que vous pourrez y découvrir… La fin d’un tel séjour arrive toujours trop tôt. En rentrant vers le port, Cédric nous donne une petite leçon de navigation et profite du faible vent (c’était le calme plat pendant tout le séjour) pour mettre les voiles : c’est tout un art ! Malheureusement, nous avons été obligés de remettre le moteur en marche afin de rentrer avant l’hiver, mais nous aurons eu un bref aperçu de la technique qui laissera plusieurs d’entre nous songeurs. Alors que certains doivent reprendre le train pour rentrer en Belgique, d’autres prolongent cette escapade par deux jours d’escalade au Cap Canaille, à proximité de Cassis. Cédric et son épouse, Laurence, proposent gentiment de nous héberger dans leur nouvelle demeure, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous investissons le jardin, la maison, et même la piscine pour Christophe, qui a trébuché en arrivant (je vous laisse deviner de quelle cordée il faisait partie)…
La météo a changé et les températures ont chuté, mais cela ne nous empêche pas de profiter pleinement des voies du Cap Canaille. Le site est caractérisé par une géologie très variée. Sur une même voie, il est possible de grimper sur du calcaire, du grès et même du poudingue. La transition entre les différentes roches et les différents styles d’escalade est vraiment exceptionnelle, mais attention tout de même, le rocher y est parfois fragile. Avant de clôturer cet article, je voudrais adresser un tout grand merci à Christophe, pour l’organisation de ce beau séjour et
à Cédric, notre skipper, d’une part pour nous avoir conduits au cœur des Calanques à bord d’un catamaran et, d’autre part, pour nous avoir hébergés à la fin de notre séjour au Cap Canaille. Un tout grand merci également à tous les membres de notre équipage pour avoir rendu ce séjour si agréable ! Au plaisir de se revoir pour d’autres expériences verticales… Tentés par l’expérience ? Parlez-en à Christophe qui organise régulièrement des stages « Catamaran » dans les Calanques et à Cédric qui projette d’ouvrir un gîte sur les hauteurs de Cassis !
Quelques voies réalisées pendant le séjour : Calanques de Sormiou : – Nique ton dièdre (170 m, 6c+) – On est toujours trop bon avec les femmes (170 m, 6a+) – Dark Side of the Moule (170 m, 6b) – Melody (170 m, 5c)
Plateau du Castelviel : – La Grande Croisière + Tabarly (400 m, 6c) – La traversée sans retour (300 m, 6b – TA) – La traversée Au fil de l’eau : (200 m, 5c) – Amaryllis (100 m, 7a)
Calanques du Devenson : – Craintdegun (200 m, 6b+) – Etat d’Urgence (190 m, 6c) – Baou Rouge (200 m, 5c) – La Cheminée du Cirque (120 m, 6a)
Cap Canaille : – Bourreurs de Rousses (90 m, 6c) – Bleu comme la Mer Rouge (150 m, 7a+) – L’effet Papillon (180 m, 7b) – Ciao Bella (150 m, 6c) – Ombre du Néant (270 m, 6c) – Sables Emouvants (130 m, 6c) – Ouvreur de Bouses (90 m, 6a+) – Au Milieu de Nulle-Part (90 m, 6a)
Calanques de l’Eissadon : – La Sans Nom (200 m, 6c) – Un Bain aux Calençons (180 m, 6c+) – Sur les traces de Gaston (150 m, 6a) – Eperon Ouest (180 m, 5c – TA) – Au tréfonds du passé : (150 m, 6b)
Contact : Christophe Lehner – christophe@mountainspirit.be – 0477/46.88.91
Le rappel vu par Christophe et Eric En fin de la « Grande Croisière » (traversée rocheuse et végétale assez engagée et peu équipée que nous ne recommandons qu’aux plus téméraires), nous hésitons : – Chris : « On enchaîne sur la Tabarly ? » – Eric : « T’en a pas marre toi de ces traversées dans la brousse et de ces rampings dans la poussière ? » – Chris : « Regarde, ça a déjà l’air beaucoup plus propre. » – Eric : « OK, mais alors vite fait, je ne tiens pas à louper l’apéro sur le catamaran. » C’est donc parti : les longueurs s’enchaînent rapidement sur un terrain effectivement plus adapté à l’escalade. La grimpe y est plus facile ou mieux protégée et est entrecoupée de passages de marche sur des vires en bord de mer. Certains passages d’escalade en traversée se font avec les fesses à moins d’un mètre de l’eau (à ne pas faire par mer agitée !). Comme toutes les traversées dans les Calanques, la voie est entrecoupée de plusieurs petits rappels. Justement : Christophe installe un de ces petits rappels et Eric s’y engage ; c’est toujours la course (l’apéro…) : – Eric : « N’oublie pas le sac avant de descendre » – Chris : « T’inquiète pas ! Le pire, c’est que ça pourrait m’arriver. Mais j’y pense… ce serait trop bête. » Dix minutes plus tard, et 10 mètres plus bas, la corde est tirée et la cordée se prépare pour la suite. – – – –
Eric : « Où t’as mis le sac ? » Chris : « … » Eric : « Ne me dis pas que tu l’as laissé là-haut ? » Chris : « … »
– Eric (et Chris) : « »! Autre particularité des traversées dans les Calanques : elles ont un sens. Tenter de les faire dans l’autre sens (et donc de remonter les rappels) est une toute autre aventure ! Après un rapide débat sur l’opportunité d’attendre une prochaine cordée (ce qui risquait de prendre plusieurs jours) ou d’abandonner le sac (ça aurait fait plaisir à cette prochaine cordée), la décision est prise de tenter la remontée. – Chris : « Bon, tu y vas ? » – Eric : « Moi ? Et pourquoi moi ? C’est toi qui as laissé ce sac ! » – Chris : « C’était juste une proposition, au cas où tu avais envie » (de te frapper une remontée foireuse sur coinceurs sur un rocher fragile avec passage d’un toit) – Eric : « Non, ça ira, je te laisse cette chance ; enlève quand même ton T-shirt : si tu tombes, j’ai comme l’impression que tes coinceurs risquent de lâcher et, si tu pousses bien sur le rocher vers l’arrière, tu peux encore tomber dans l’eau ; ne t’inquiète pas, je te laisserai beaucoup de mou. » Et donc, Christophe a pu, une nouvelle fois, faire la preuve de son talent d’artificier et de poseur de coinceurs. Il a franchi avec une parfaite maîtrise la « longueur »… sans tomber. Le reste de la traversée s’enchaîne, rapidement et sans problème, et la cordée de choc arrive même un peu à l’avance pour un apéro royal avec coucher de soleil inoubliable. Morale : « L’inventaire de tes affaires avant de tirer la corde d’un rappel, toujours tu feras !
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FALAISES
Huber t Jean-Claude Legros Voilà près d’une année que Jean Bourgeois me ttanne (gentiment) – il ffaut au préalable savoir q que le mot « tanner » vvient de l’utilisation d du tan, une écorce de cchêne qui, pulvérisée, se sert à rendre plus souple la peau des animaux afin qu qu’elle puisse recouvrir de des fauteuils ou servir à fabriquer des vêtem ments – pour que j’écrive q quelques pages pour la rrevue « Ardennes et A Alpes » à propos de cce personnage étrange et justement d’un cuir épais qu’est Hubert Briesen. Hubert, c’est un chêne. Un arbre presque centenaire (il a 88 ans). Pour continuer dans les jeux de mots, je n’avais ni le tan ni le temps pour assouplir ce bonhomme – que je connais depuis quarante-cinq ans et dont la carcasse de cuir n’a pas varié d’un iota. Le 28 novembre dernier, sur mon blog « Au presque quotidien », pour qui cela intéresse, j’écrivais : Désolé de n’avoir plus écrit n’importe quoi, mais je suis attelé à l’écriture d’un texte sur Hubert pour la revue du Club Alpin Belge. Je devais écrire quatre pages. Il en aurait fallu cent cinquante, tant les anecdotes sont épiques, piquantes, savoureuses, pleines d’allant et d’intelligence. Hubert est un homme magnifique. Bonne tête, bon œil, plus tellement bon pied, malheureusement. Il a vécu l’évolution de l’escalade en Belgique de très, très près. Grimpeur luimême, il a tenu, avec sa savoureuse Marcelle, la buvette située au-dessus des rochers de Freÿr – tandis que deux vieilles dames tricoteuses recevaient une légère aumône afin que l les touristes puissent a admirer le spectacle des ro rochers de Freÿr, depuis le panorama. Ensuite, lo lorsque la pâtisserie, te tenue par Simone et Fr François fut « remise », M Marcelle et Hubert décidè dèrent de s’y installer. Ce
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qu’ils firent. Vingt mille anecdotes, aussi percutantes les unes que les autres se sont déroulées en ces lieux. Je n’en cite aucune, car elles sont indicibles dans le cadre de ce blog. Hubert est Hubert, il était, l’est et le restera. Voulez-vous en savoir plus ? Téléphonez-lui. J’ai hésité. J’ai pris contact avec lui. Dimanche dernier, il nous a reçus, dans son fauteuil roulant, son bonnet de père Noël sur la tête. Nous avons parlé pendant trois heures. Mon enregistreur est tombé en panne – pas sa voix –. Je n’ai rien noté, rien écrit, presque rien retenu, tant il partait dans tous les sens (son métier d’imprimeur, ses relations avec Marcelle (Ah ! Marcelle, la si belle et épouvantable Marcelle !, ses tellement précis souvenirs avec les grimpeurs – et les grimpeuses (Ah ! quand je voyais leurs seins posés sur le comptoir !). J’avais terminé le texte de mon blog en écrivant Hubert est Hubert. Il était, il est, il restera. Voulez-vous en savoir plus ? Contactez-le. Devait suivre son numéro de téléphone. Je n’ai pas osé, d’emblée. Contacté – par l’intermédiaire de Jean Bourgeois – Hubert est d’accord de recevoir tout qui a envie de le rencontrer. Il faut cependant vous prévenir : Hubert est truculent, cocasse, bizarre, amusant, bouffon, étonnant, excentrique, haut en couleurs, picaresque, pittoresque, singulier. Hubert est spécial. – 082/74.41.37 – rue du Grand Cortil 7, Falmagne, à deux kilomètres de Freÿr. Avec Jean, nous avons envie d’élaborer une biographie d’Hubert. Toutes les anecdotes sont les bienvenues (des plus simples aux plus délirantes). Les envois sont à faire chez moi : Jean-Claude Legros, Fond de la Ville, 24 à 4920 Awan-Aywaille ou jean.claude.legros@belgacom. net. Merci. Post-scriptum : Hubert a ouvert une voie d’escalade, dans le massif de l’Ancienne Jeunesse, avec Monsieur Patfoort. Ils l’ont nommée « Les grands bavards ». C’est tout dire. Plus tard, il a ouvert « La buvette » puis « Le Chamonix » avec Marcelle, son épouse, lieux dévolus aux discussions, aux rires, aux empoignades… et à la nourriture. Devrions-nous comptabiliser le nombre de pas d’escalade qui se sont mimés dans ces endroits que nous arriverions à la notion d’infini (et l’infini est en expansion).
FALAISES
Ça bouge ! La première neige est tombée. Un vent du Nord, glacial, arrache les dernières feuilles des arbres. Freÿr est désert. A part deux « die hard » qui se battent dans une voie dure sur l’Al’Lègne, il n’y a personne. Je m’installe sur le point de vue pour suivre les tentatives des deux grimpeurs et je me dis que ça a bien bougé à Freÿr cette année. Les rochers eux-mêmes ont bien bougé. On a eu beaucoup de travail de nettoyage après un hiver bien long, avec plein de journées de gel qui ont fait casser le caillou. Ici et là, de petits, voire de plus gros blocs, qu’on a fait tomber surtout dans les massifs du Pape, Al’Lègne et Mérinos. Malheureusement, on ne peut tout contrôler et il reste toujours des pierres instables qui restent en place en attendant de tomber naturellement ou d’être dérangées par la main ou le pied d’un grimpeur.
La plupart du temps sans grande conséquence, mais parfois aussi avec quelques dégâts, comme ce jour du printemps où il y a plein de monde qui grimpe dans le Pape et donc beaucoup d’assureurs au pied du massif. Un grimpeur dans la seconde longueur de la Herman Buhl fait tomber un caillou qui touche la jambe d’un des assureurs. Du sang qui coule au travers du pantalon, de la douleur et une remontée pénible vers le parking avant de rejoindre l’hôpital. Et la discussion qui suit entre ceux qui restent en bas, s’il faut oui ou non interdire de faire du multi pitch pendant les week-ends. Comme si seules les secondes longueurs présentent des risques ! Personnellement, je crois qu’il faut surtout être vigilant et bien se rendre compte que les rochers, ce n’est pas une salle d’escalade.
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Marc Debaecke
état de l’ensemble de la pelouse calcaire des 5 Ânes lors d’une des 2 séances annuelles d’entretien collectif organisées par le CAB à Freÿr. Ensuite, un groupe de la section Oost Vlaanderen (KBF) est venu m’aider à refaire les escaliers en-dessous de la Louis-Philippe. Un travail qui m’aurait pris plusieurs jours a été bouclé en quelques heures. Dans la face Nord de la Jeunesse, c’est la bande « Arriba Bolivia » qui a rééquipé avec l’aide d’Olivier et de moi-même les deux voies qui étaient encore sur spits de 8 et vieux pitons. Merci à tous, vous avez fait du beau travail. Pendant qu’on parle d’acier, il y a aussi de l’équipement qui risque de bouger quand on chute. Cette année, on a continué à remplacer les pitons, spits et gollots, parfois préhistoriques, par des broches scellées au mortier chimique. Avec Marc, l’infatigable propriétaire de la plus ancienne salle d’escalade de Belgique, Bjorn, Stéphane et Bibiche, alias Philippe Lacroix, j’ai rééquipé, après gros nettoyage, les voies dans la face Nord de la Tête du Lion. De bien belles voies dans un niveau abordable vous y attendent.
Pensez aux gens en-dessous de vous et criez « caillou ! ! ! » quand vous faites tomber une pierre… ou une dégaine. Et… le port du casque est plus que conseillé pour tout ce monde qui est sur ou en-dessous du rocher. Les high line, ça bouge aussi bien fort. Combien de fois Sean, Flo et tous les autres acrobates ne sont pas tombés avant de boucler les 60 mètres de sangle qui reliaient le Mérinos aux Cinq Ânes. Quel plaisir de participer à ces installations en compagnie de ces enthousiastes. Vu la tension plus grande sur les points d’ancrage par rapport à un relais ou un rappel classique, des broches plus longues ont été placées expressément pour ces high line, que ce soit celle entre le Mérinos et les 5 Ânes ou celle entre la Jeunesse et la Louis-Philipe. S’il y a des amateurs, venez me trouver, je vous indiquerai ces points d’ancrage particuliers. Plusieurs groupes ont aussi bien bougé pendant des journées d’entretien. Il y a d’abord eu la remise en
De toute façon sur le plan du rééquipement, il y a encore du travail pour quelques années ! Pour ceux qui doutent que ce boulot soit utile, je sortirai avec plaisir la grande boîte en carton avec tout ce vieil acier sorti des rochers. Un qui n’arrête pas de bouger, c’est Bibiche, l’homme qui a ouvert plein de belles voies dans les années 80. Avec lui, j’ai entamé de préparer l’emplacement des toilettes sèches. Pendant des jours, on a cassé avec foreuse, perforateur et petites amorces explosives un bout de rocher en face du refuge afin de faire un plateau de quelques mètres carrés pour y placer cet hiver le composteur pour deux toilettes sèches. Un petit pas vers une nature plus saine et une planète plus propre. Les deux jeunes ont arrêté leur tentative. Il neige de nouveau et une fine couche blanche se pose sur les falaises. Il se fait tard, je retourne chez moi. Je sais déjà que, demain matin, même avec un temps pourri, il y aura des grimpeurs sur le bivouac ou dans le refuge. Juste parce qu’ils ont envie de passer quelques temps dans cet univers unique qu’est Freÿr !
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PORTFOLIO
Lumières de Montagnes Jean-Luc Goffinet
Jean-Luc Goffinet a plusieurs passions, dont la randonnée et la photographie. Ce quinquagénaire à la calvitie bien avancée, minablement compensée par une barbiche clairsemée, est un membre très actif du club CAB Namur-Luxembourg à qui il fait découvrir, en pilotant chaque année une dizaine de randonnées, les splendides paysages qui s’étendent de Chimay à Lasnes en passant par le pays des marches de l’entre-Sambre-etMeuse et des terrils. Jean-Luc est aussi fasciné par la montagne. La montagne, dit-on, est le paradis des photographes. La preuve est présentée ici avec les photos qu’il a réalisées dans les massifs du Mont-Blanc et des Ecrins. La neige, le rocher, les nuages et la lumière savamment mélangés, donnent des images dont les mots pour en décrire la beauté n’existent pas. Le Noir et le Blanc rendent la montagne mystérieuse, donc attirante. L’orage qui se prépare inspire crainte et respect, mais la lumière du Levant rend la montagne magique et invite à en parcourir ses arêtes effilées. Bon vent l’Artiste Jean-Claude Mareschal
« Impressions matinales »
« L’aiguille suspendue »… un jour de mauvaise fortune… les orages ne font pas l’affaire de l’alpiniste, mais conviennent bien au photographe…
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Je venais pour la Meije, mais décide de lui tourner le dos pour un regard vers la Maurienne… « Les tumultes de l’aube »… un dernier round entre la venue du soleil et la nuit finissante…
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Les Ecrins et le vallon de Bonne Pierre… une montagne toute en contrastes… attirante et imposante…
« Lenticulaire des Grandes Jorasses à la Dent du Géant », c’est la première fois que j’assistais à un tel spectacle, quelle magie !
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Fin de course ou départ… « concentré »… pour l’arête Midi-Plan…
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Sur le plateau du Trient… à chacun sa Voie…
Midi-Plan début août, mais une température et une lumière d’octobre…
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Fin de journée sur « Le Peigne »… ce soir-là était particulièrement magique… froid, mais sublime…
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« Le souffle de l’Ange »… L’orage s’annonce sur le canyon de la Mer de Glace…
Une aube prometteuse… face au Mont-Blanc, la journée sera chaude, en effet… Pour continuer le voyage : http://jeanlucgoffinet.canalblog.com/ http://jeanlucgoffinet.wix.com/musiques-et-lumieres
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Venant pour elle, la Meije se cachait derrière une brume épaisse… je décide de lui tourner le dos, puis… Belle entre toutes, la montagne se dévoile pour se parer de ses plus beaux atours..
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FALAISES
Cinq jours
cet automne…
Certains vont chercher le soleil, d’autres des sommets presque inaccessibles. Et enfin, chacun trouve sa part d’aventure. Pour nous, c’est 782 km. Le temps est splendide ! C’est le vent du Sud, nous dit notre hôte Baujue avec un accueil légendaire. Dans notre programme, 3 sommets pour nous faire plaisir. Le 27 octobre, 1er jour qui nous donne l’occasion de nous acclimater et de nous mettre en jambes. Un magnifique lapiaz dans le calcaire du massif des Bauges, mais aussi un orage qui nous saisit ! Les chalets d’alpage de l’an 1878 nous servent d’abris et en 15 minutes le temps se remet. Retour tranquille au gîte avec les yeux bien ouverts sur ces magnifiques paysages d’automne. Pour le lendemain, comme la météo est prévue excellente, nous partons pour le point culminant du massif, l’Arcalod par son arête Est, tout en rocher ! Réveil à 6 h 00 et, à 7 h 15, nous débutons le sentier qui conduit aux chalets d’Orgeval. Les couleurs de la nature cette journée sont enivrantes et l’ascension débute paisiblement après le col. Un brin de corde n’est pas interdit et quelques coinceurs et sangles, car il n’y a pas d’équipement, même si le cheminement est presque évident. Il fait chaud au somment à 2 217 m et Tanguy savoure avec tous ses sens cette sensation de 1er sommet en montagne. La descente demande, comme toujours, de la vigilance, car c’est le même itinéraire et les pierres roulent. Nous avons un sentiment de joie et ces parois chaudes nous laissent songeurs. Le 3e jour était prévu pour se reposer. Cela tombe à pic, il pleut et en altitude, il neige ! Le 4e jour, le Trelod est au programme pour son arête Nord et comme il a neigé, à nous trois mon coco ! Réveil à 5 h 00, la marche d’approche est froide et tout est gelé ! Au pied de la face, de nombreux chamois nous regardent évoluer
en piolet, coinceurs et rocher. C’est une très belle ascension dans des conditions généreusement montagne… Tanguy évolue tranquille et découvre l’association glace, neige et roc. Le sommet glacial nous offre une vue du Jura aux Aiguilles d’Arve. La descente est fraîche et longue. Quel bonheur, ces moments d’altitude et de silence. Nous avons croisé 2 bergers et 2 randonneurs… Le 5e jour fut, pour ma part, un éblouissement : l’ascension du Pecloz parr sa superbe arête Nord-Ouest. P’tit déj toujours copieux à 5 h 00 et quituitter une dernière fois le petit village ge de Jarsy dans la nuit fraîche nous us donne l’envie d’en profiter encore re et encore. La montée est longue et sinueuse dans la forêt et le chant du torrent nous berce. Ensuite, l’arête te se révèle, superbe dans ses couuleurs et toute verglacée. Rien de e droit, cela serpente sur la crête et le e souffle du Nord vertical se ressent.. Les rochers apparaissent et nouss progressons à corde tendue ou presque. Restons vigilants, même si nous avons le temps d’un piquenique, car la descente s’annonce facile par l’autre versant et encore pour nous, des chamois bronzent. Nous ralentissons la marche et c’est presque à chaque pas que l’on se retourne, comme pour ne pas vouloir oublier ces moments de vie au paradis. Demain, c’est le e retour. Le massif if des Bauges danss son parc est à mon n sens dans sa vraie e valeur pastorale.. Malgré sa modeste e altitude, il offre dess ascensions et randonnées de belle envergure.
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Stéphane Baqu et
OPINION
e tt e rn a M rd a rn e B e d e vr i l u d s A propo ers et de « Petit lexique toponymique des Roch
s Voies d’escalade de Wallonie » Anne Lauwaert
avec Marlène Dietrich et Charles Boyer date de 1936 et raconte l’histoire d’un moine qui s’enfuit du couvent emportant avec lui le secret de fabrication de la liqueur qui est le revenu principal de la communauté. (cf. l’élixir du Père Gaucher d’A. Daudet). Pris de remords, il quittera les bonheurs du monde pour retourner dans son monastère. Mais, dans les dialogues on trouve d’autres phrases-clé comme : « Qui n’est pas en paix avec Dieu ne doit pas aller dans le désert, car le désert est le jardin d’Allah ». Claudio a-t-il fait un parallèle entre le désert et le rocher ? « Qui n’est pas en paix avec Dieu ne doit pas grimper sur les rochers, car les rochers sont le jardin de Dieu » ? Mais encore : « Le désert (rocher ?) est le jardin de l’oubli, dans le désert (rocher ?) on oublie toutes les passions du cœur… » « En fait, de l’amour, qui s’en entend ? » et, surtout, ce leitmotiv : « Seulement Dieu et moi-même savons ce que j’ai dans mon cœur »… Claudio n’a pas choisi ce nom « à pouf », mais quel message a-t-il voulu donner ? Il serait intéressant de pouvoir compléter le livre de Bernard en ajoutant aussi les dates auxquelles les voies ont été ouvertes. Bref, il s’agit d’un livre digne d’une thèse universitaire non seulement dans une faculté de sports ou littérature, mais surtout dans une faculté de psychologie et mieux encore… de psychanalyse…
Quand un prof fait une explication de texte, en général, il y trouve plus que ce que l’auteur a voulu y mettre… à moins que l’auteur n’y ait mis aussi tout cela, inconsciemment… Les grimpeurs donnent des noms à leurs voies avec des motifs bien précis. Outre les jeux de mots, calambours et contrepèteries, Claudio Barbier donnait aussi des noms « à tiroirs » : derrière le nom se cache un autre message. Exemple : pour « La Lao Tzeu », il faut savoir que, dans Le Lotus Bleu, un méchant dit à Tintin : « Lao Tzeu l’a dit : « Il faut trouver la voie » ; moi, je l’ai trouvée et il faut que vous la trouviez aussi ! ». – « Ah oui ? » – répond Tintin. Et le méchant d’ajouter : – « Je vais d’abord vous couper la tête et vous connaîtrez alors la vérité »… Quand Claudio appelle une voie « Le Baba au rhum », évidemment il était gourmand, mais il faut aussi se souvenir du Tintin au Congo dans lequel la tribu nègre s’appelle « les Ba Baoro’M ». C’est aussi l’occasion de rappeler que Claudio ne s’embarrassait pas de politiquement correct. Il appela une voie « La Négresse », car en l’ouvrant avec Alzetta ils étaient plein de poussière et « noirs comme s’ils avaient mis leurs bras dans le trou de cul d’une négresse… » Mais il disait aussi que « Les Flamands, c’est des nègres comme les autres… » « Le jardin d’Allah » est un nom qui m’a intriguée jusqu’à ce que je tombe sur la cassette du film du même nom. Ce mélodrame
HOMMAGE
rde José Vandevoo
Hommage à Pierr e De Radzidsky
faire prévaloir les vues suivantes : prudence, primauté de l’esprit sur le muscle, faire de ce club non pas un gang de caïds, mais un club, décentraliser l’alpinisme de quelques lieux, l’honnêteté doit être un point d’honneur pour tous… A bientôt, … non plus sur le papier, mais dans les rochers ou sur la neige ».
Un de nos membres qui ont marqué l’histoire du Club Alpin nous a quittés. Sa disparition mérite que, malgré sa relative discrétion, il reste dans nos fragiles mémoires. Pierre de Radzidsky, ce chimiste de formation dit « Radis » n’était pas un simple alpiniste et, pourtant, malgré des recherches assez poussées sur les voies qu’il a ouvertes – et elles furent nombreuses –, je n’ai rien retrouvé dans la chronique des rochers parfois appelée aussi chronique alpine que rédigeait scrupuleusement Claudio Barbier. Cette chronique était à ses débuts et Radis à la fin de sa carrière d’administrateur. Sa grande taille était légendaire et plus d’un lui marquait son hostilité arguant que sa taille était un insupportable avantage. Outre ses performances sportives (couloir Couturier à la Verte), Radis s’était impliqué dans la gestion du Club Alpin. Ouvreur de nombreuses voies, notamment dans le Mérinos à Freÿr, mais également à Hotton, administrateur et rédacteur du bulletin durant 6 ans, il vécut la couleur rouge de sa nouvelle couverture avant que de s’appeler Ardennes et Alpes. Lorsque Pierre a quitté la rédaction du bulletin, il écrivit une lettre d’au revoir qui mérite qu’elle soit mentionnée et que quelques extraits paraissent ici. Dans « Les adieux du rédacteur », Pierre écrivait : « Mon mandat d’administrateur se terminant en fin d’année et me forçant à un chômage salutaire d’au moins un an, j’ai prié le comité de pourvoir à mon remplacement comme rédacteur du bulletin. Ce bulletin, je l’ai réclamé avant d’être élu administrateur et il a vu le jour dès mon élection, il y a 6 ans. [Nous étions alors en 1960] Depuis lors, le bulletin a paru régulièrement et s’est amélioré sensiblement, du moins dans son aspect extérieur. Ce bulletin n’a pas été neutre, j’estime qu’un peu de polémique éclaircit les idées… J’ai lutté pour
C’est l’époque de la fameuse guerre des pitons, du tapage au refuge, des ordures dans les bois et, bien sûr, du dépitonnage avec la collaboration silencieuse de ceux qui ont vu le méfait. Pierre ne sera pas le dernier à lutter contre ces exactions. Dans le même numéro, une lettre « anonyme » du rédacteur adressée à Radis : « Je suis un peu triste, Monsieur, un personnage dont je ne connaissais que les traits de plume quitte la rédaction du bulletin. De Radzidsky m’avait ému, il était donc arrivé à émouvoir quelqu’un… Si j’appréciais Monsieur de Radzidsky, c’est parce qu’on l’appelait Radis Ce côté petite culture pour quelqu’un qui cultive avec autant d’éclat les premières… quelle simplicité… Il a, sans conteste, défendu la prudence et attaqué par la même occasion quelques grimpeurs. » « Une fripouille qui grimpe comme un dieu n’est qu’une fripouille » dit Radis. « Cher Monsieur, ne dites pas à Monsieur de Radzidsky que j’ai versé une larme en lisant ses adieux de rédacteur, j’étais heureusement seul et personne ne m’a vu. » Aujourd’hui, il en est de même sans qu’il soit inutile de rappeler que Radis était tout de finesse et de subtilité. L’article a pu être rédigé à partir des numéros 1 et 2 de la nouvelle revue du CAB (1961) et de l’ouvrage de Jacques Borlée sur le CAB.
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SANTÉ
: e é n n o d n a r n e s ie la p L es les phlyct ènes du pied
Malgré ses nombreuses dénominations (« cloque, cloche ou ampoule »), la phlyctène du pied est une blessure mineure susceptible d’être handicapante et inconfortable pour un randonneur. Reconnue comme la plus commune de toutes les lésions de montagne, elle mérite l’attention de tous les randonneurs, car à défaut d’une prise en charge adéquate, la phlyctène peut se transformer en une source d’infection. La cloche est causée par le frottement des pieds contre certaines parties de la chaussure. L’importance des forces de frictions et le nombre de cycles de frottements détermineront la probabilité de survenue d’une ou plusieurs phlyctène(s). Généralement, ces frottements sont dus à une chaussure mal adaptée, à des chaussettes ou des bas inadéquats, à une perte des lacets ou, encore, simplement au fait que le pied n’est pas habitué à la chaussure1. Des facteurs favorisants sont associés à la survenue d’une phlyctène. Le pH de l’épiderme ainsi que la température et la moiteur cutanée due à la transpiration en sont régulièrement les causes2,3. Cela dit, les forces de frottements augmentent avec la moiteur de la peau, mais paradoxalement elles diminuent sur une peau très sèche ou très humide4. Malgré cela, d’autres facteurs peuvent également avoir une influence : l’âge, une infection, une anémie, un œdème localisé ou, encore, le fait de fumer.3
Prévention La règle essentielle est de garder les pieds en bon état général tout le long de la randonnée. Dès lors, il est indispensable d’insister sur une hygiène rigoureuse de ceux-ci. Des ongles courts et bien coupés éviteront divers problèmes (coupures, mycoses, …) L’utilisation d’anti-transpirants (Akyléïne®, …) peut également réduire l’apparition de cloches.5 De bonnes chaussures et de bonnes chaussettes sont essentielles. L’avis d’un professionnel pour vous conseiller est recommandé. Il est préférable de porter une paire de chaussettes sans couture confectionnées avec des matériaux modernes (acrylique, polyester, …).4 Les chaussettes en coton sont fortement déconseillées6. Au premier signe d’inconfort, il est nécessaire de stopper la marche et de régler le problème : •
si la peau est rouge, douloureuse et chaude : 1. 2. 3. 4. 5.
•
refroidir la rougeur dans l’eau froide ; sécher correctement votre pied ; mettre un pansement hydrocolloïde de type Compeed® ou Urgo® pour décharger la zone de frottement ; recouvrir d’un sparadrap pour éviter que l’hydrocolloïde ne bouge ; revérifier cette zone pendant une période de repos ;
si la cloque est formée, suivre les indications données ci-dessous.
Les soins Généralement, les soins sont réalisés après une randonnée et, par conséquent, souvent après la formation d’une ou plusieurs phlyctène(s). Il existe 2 écoles sur le fait de percer ou non la phlyctène. Cet article ne prend pas parti pour l’une ou l’autre méthode, cependant, en randonnée, les conditions de stérilité et d’asepsie sont souvent difficiles. C’est la raison pour laquelle cet article vous propose des guidelines pour une prise en charge optimale des phlyctènes. Pour une zone cutanée sur laquelle une ampoule fermée non invalidante est apparue : 1. laver la zone où se trouve l’ampoule ; 2. mettre un pansement hydrocolloïde de type Compeed® ou Urgo® pour décharger la zone de frottement ; 3. Recouvrir d’un sparadrap (Elastoplast®) pour éviter que l’hydrocolloïde ne bouge.
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Jonathan Elia s
Dans certains cas, une ampoule fermée peut empêcher de continuer la marche. Dans ces cas, on doit vider l’ampoule à l’aide d’une aiguille préalablement stérilisée à la flamme. Pour une zone cutanée sur laquelle une ampoule fermée invalidante est apparue : 1. laver la zone où se trouve l’ampoule ; 2. appliquer un antiseptique comme la chlorexidine aqueuse ou la polyvidone iodée (Isobetadine dermique®) sur la plaie ; 3. piquer dans la cloque avec une aiguille stérilisée à la flamme (éviter d’y mettre un fil de drainage, car c’est un objet étranger et donc une source d’infection) ; 4. faire sortir tout le liquide en pressant la cloque à l’aide de gants ; 5. nettoyer la plaie ; 6. appliquer un antiseptique comme la chlorexidine aqueuse ou la polyvidone iodée (Isobetadine dermique®) dans la plaie ; 7. mettre un pansement hydrocolloïde de type Compeed® ou Urgo® pour décharger la zone de frottement ; 8. recouvrir d’un sparadrap (Elastoplast®) pour éviter que l’hydrocolloïde ne bouge ; 9. refaire ces soins tous les jours, car la cloque peut se refermer et se reformer. Le trou d’écoulement du liquide est petit et peut être obstrué par le gel de l’hydrocolloïde ; 10. si apparitions de signes d’infection (rougeur, chaleur, douleur et pus), demander un avis médical.
© Eric Langmuir. « Montaincraft and leadership »
Pour une zone cutanée sur laquelle une ampoule s’est déchirée (ouverte) : 1. laver votre pied ou la zone où se trouve l’ampoule ; 2. appliquer un antiseptique comme la chlorexidine aqueuse ou la polyvidone iodée (Isobetadine dermique®) sur la plaie ; 3. faire sortir tout le liquide en pressant la cloque à l’aide de gants ; 4. couper l’entièreté de la cloque avec une lame stérile ou des ciseaux stériles si possible ; 5. nettoyer la plaie ; 6. appliquer un antiseptique comme la chlorexidine aqueuse ou la polyvidone iodée (Isobetadine dermique®) dans la plaie ; 7. mettre un pansement hydrocolloïde de type Compeed® ou Urgo® pour décharger la zone de frottement ; 8. refaire ces soins tous les 2 jours ; 9. si apparitions de signes d’infection (rougeur, chaleur, douleur et pus), demander un avis médical.
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Eric Langmuir. Montaincraft and leadership. 4e édition, MLTUK, 2004, 472 p Naylor PFD. Experimental Friction Blisters. Br J Dermatol, 1955 ; 67 : 327-342 Poliack AA, Scheinberg S. A new technology for reducing shear and friction forces on the skin : implications for blister care in the wilderness setting. Wilderness and environmental Medicine 2006 ; 17 : 1009-119 Knappik JJ, Reynolds KL, Duplantis KL, Jones BH. Frictions blisters. Pathophysiology, prevention and treatment. Sports Med. 1995 ; 20 (3) : 136-147 Reynolds Kand al. Effects of an antiperspirant with emollients on foot-sweat accumulation and blister formation while walking in the heat J Acad Dermatol 1995 ; 33 : 626-630 Herring KM, Richie DH Jr. Friction blisters and sock fiber composition. A double-blind study. J Am Podiatr Med Assoc. 1990 ; 80 (2) : 63-71
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SANTÉ
: e é n n o d n a r n e s ie la p L es tères les piqûres d’hyménop
Les hyménoptères sont un ordre d’insectes regroupant plusieurs espèces potentiellement dangereuses pour l’homme. On y retrouve les abeilles, les bourdons, les guêpes et les frelons1. A l’approche de l’été, ces insectes redeviennent fortement actifs à travers nos campagnes et nos villes et peuvent causer des piqûres provoquant des plaies mineures très superficielles. Cet article a pour objectif de réaliser un bref rappel de la prise en charge de ces piqûres à l’approche de l’été. Quelles sont les caractéristiques principales des différents insectes composant les hyménoptères ? La particularité de cet ordre est qu’il n’existe pas d’envenimation par les mâles, car ceux-ci ne possèdent pas de glande à venin.1
La famille des apidés : •
La famille des vespidés •
Les guêpes
Les guêpes (Vespula) ont un corps gainé. Elles mesurent environ 15 mm et vivent dans des nids. Les guêpes sont attirées par la nourriture humaine, mais plus particulièrement par le sucre, les fruits et la viande. Les guêpes peuvent piquer plusieurs fois, car leur dard est lisse et ne reste pas accroché au tissu cutané.1 •
Les frelons
Les frelons (Vespa) mesurent 20 à 35 mm. Ils possèdent un thorax brun et abdomen rayé de jaune et de noir. Ils peuvent piquer plusieurs fois, car leur dard est lisse. Ces insectes, plus farouches et plus paisibles que les guêpes, provoquent des piqûres très douloureuses et parfois dangereuses.
Les abeilles
Elles ont un corps velu à bandes brunes et noires. Elles mesurent environ 12 mm. Leur comportement est variable. Certaines sont agressives par temps orageux ou lorsqu’elles sont dérangées. Seules, les abeilles femelles piquent. Leur aiguillon « barbelé » reste implanté dans le tissu intradermique après la piqûre avec une partie de l’abdomen (éventration) ce qui provoque leur mort.1 Dès lors, il existe un risque de diffusion du venin, d’où la nécessité de ne pas presser la peau pour faire sortir l’aiguillon.
Les circonstances de l’envenimation Généralement, une piqûre unique est causée lors du dérangement de l’insecte dans sa quête de nourriture. Mais des cas de piqûres multiples (massives) peuvent se produire lors d’un dérangement du lieu de nidification. On parle généralement de plus de 30 piqûres, mais il peut y en avoir plus d’un millier. Le venin •
Les bourdons
Les bourdons font partie de la famille des Apidés, mais leur genre diffère de celui des abeilles. Ils sont gros (environ 22 mm) et velus avec des rayures jaunes et noires. Ils ont la caractéristique de voler bruyamment. Les bourdons piquent rarement les humains. Cependant, il existe des élevages de bourdons utilisés pour la pollinisation des cultures dans lesquels on a décrit des accidents allergiques à la suite de leurs piqûres.2
Le venin des hyménoptères est composé de diverses substances : des enzymes (phospholipases, hyaluronidases), des peptides allergisants (mellitines, apamines, mastoparans, bombolitines, …), des amines vasoactives, de l’acétylcholine, des hydrates de carbone, des lipides et des acides aminés, … Les venins de chaque espèce sont différents dans leurs compositions et leurs concentrations. Par exemple, la phospholipase A2 et la mellitine se retrouvent seulement dans le venin des abeilles alors que l’antigène 5 seule-
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ment dans celui des guêpes. Malgré des différences, ces venins conservent une base commune d’hyaluronases.3 Beaucoup de venins sont thermolabiles et on peut les inactiver en plaçant une source de chaleur à proximité (Beurer IS 40®, cigarette incandescente) pendant quelques minutes à 1 ou 2 cm du point d’inoculation4.
Les manifestations cliniques Réactions locales Une piqûre entraîne une réaction inflammatoire se traduisant par une douleur, une rougeur, un œdème et du prurit dans un territoire localisé. Généralement, la surface de ce territoire est de quelques centimètres autour du point d’inoculation5. La persistance de ces manifestations est de quelques heures. ! La gravité de la piqûre dépend de la localisation de celle-ci : • •
si la piqûre est oropharyngée, il y a risque d’asphyxie ; si la piqûre est oculaire, il y a risque de glaucome, cataracte, abcès ou perforation du globe.4
Réactions systémiques L’urticaire généralisée et l’œdème sont des réactions systémiques ne comportant pas de risque vital. Mais certaines réactions comme l’œdème laryngé et le bronchospasme comportent ce risque. Le choc anaphylactique est la plus grave des réactions systémiques et présente un risque vital majeur. Il est donc impératif d’en déceler les signes précurseurs comme : malaise, sensation de chaleur diffuse, prurit palmoplantaire, barre épigastrique, crampes abdominales et diarrhées.6 Les réactions anaphylactiques graves apparaissent habituellement très rapidement (souvent dans les 10 minutes), mais elles peuvent cependant être tardives1. Le décès arrive parfois dans les 10 minutes et 50 % dans la demi-heure après l’inoculation. En France, leurs piqûres sont responsables d’au moins une dizaine de décès par an sur choc anaphylactique. Des réactions allergiques générales (systémiques) sont observées dans un pourcentage de population variant de 0,4 % à 3,3 %. Ce risque individuel est souvent méconnu.7
Gestes de premiers secours : 1. assurez-vous que vous ne risquez pas d’être attaqué par l’insecte ; 2. identifier l’insecte piqueur (l’abeille laisse un dard dans la peau) ; 3. enlever le dard à l’aide d’une pince à épiler, si présent ; 4. mettre le Beurer IS 40® ou un bout de cigarette incandescente à 1 ou 2 cm du point de piqûre de façon à maintenir une température de 60 °C pendant quelques minutes ; 5. enlever bagues et bracelets (risque d’œdèmes) ; 6. laver et désinfecter la zone cutanée ; 7. mettre une pommade à base de corticoïdes ; 8. donner un antihistaminique (Xyzall®, Polaramine®, …) ; 9. surveiller et, au moindre doute, montrer le patient au médecin le plus proche ; 10. un corticoïde oral pourra être utile en cas de réaction locale importante le lendemain ; 11. si des symptômes de réactions anaphylactiques apparaissent : • allonger le patient en position tête basse, jambes relevées à 90° ; • appeler les structures d’urgence ambulatoires (SMUR) au 112 ; • prendre immédiatement, par voie orale, un corticoïde à la dose de 1 mg/kg associé à un antihistaminique ; • si apparition d’un malaise, d’une gêne respiratoire, de troubles de la parole et/ou de la déglutition, pratiquer une injection intramusculaire d’adrénaline auto-injectable Anapen® à 0,30 mg/0,30 ml pour un adulte ou un enfant dont le poids est supérieur à 20 kg et, pour un enfant de moins de 20 kg, Anapen® à 0,10 mg/0,3 ml.8 La prévention : 6,9 • • • • • • •
Réactions toxiques Une réaction toxique est souvent due à de multiples inoculations de venin (supérieures à 30 piqûres simultanées). Celle-ci peut entraîner des troubles digestifs (diarrhées, vomissements), cardiovasculaires (hypotension, choc hypovolémique), pulmonaires (détresse respiratoire) ou encore neurologiques (convulsions, confusion).6 Le centre anti-poison belge recommande l’hospitalisation pour surveillance d’une personne adulte présentant plus de 20 piqûres.9
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Les soins
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A éviter :
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Il ne faut pas mettre un glaçon sur la piqûre avant d’avoir inactivé celle-ci par la chaleur, car cela prolongerait l’action du venin.
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ne vous promenez pas pieds nus dans la nature, notamment dans l’herbe ; ne portez pas sur vous des substances susceptibles d’attirer les guêpes et les abeilles (parfums, laques, crème solaire odorante…) ; évitez le voisinage des ruches ou des nids ; ne stationnez pas à proximité de poubelles mal fermées ; choisissez des vêtements de couleurs claires. Evitez les couleurs trop lumineuses pouvant ressembler à celles des fleurs ; si un insecte tourne autour de vous : restez calme. Evitez des gestes brusques et repoussez le doucement, évitez les réactions de paniques et d’angoisse ; si vous êtes allergique, évitez de manger ou de donner à manger dehors. Evitez de boire des boissons dans des cannettes à l’extérieur, car on ne voit pas ce que l’on boit. Fitzgerald KT, Flood AA. Hymenoptera stings. Clin Tech Small Anim Pract. Nov 2006 ; 21(4) : 194-204. Bucher C, Korner P, Wüthrich B. Allergy to bumblebee venom. Curr Opin Allergy Clin Immunol. Aug 2001 ; 1(4) : 361-5 Vetter & Al. Mass envenomations by honey bees and wasps. West J Med. April 1999 ; 170(4) : 223–227. Savary D. Guide pratique du secours en milieu périlleux, Ed. Estem, Paris, 2006 John E. Moffitt, David B.K. Golden, Robert E. Reisman & al. Stinging insect hypersensitivity : A practice parameter update. The Journal of Allergy and Clinical Immunology October 2004 ; 114(4) : 869-886 Ducluzeau R. Le dossier : Envenimations et piqûres Infotox Novembre 2000 ; 11 : 3-5 Birnbaum J, Vervloet D. Indications de la désensibilisation en fonction des données épidémiologiques récentes Revue française d’allergologie et d’immunologie clinique April 2004 ; 44 : 270–275 Birnbaum J. Allergie aux venins d’hyménoptères Mt pédiatrie janvier 2007 ; vol. 10(1), 44-53 Centre anti-poison belge : www.poisoncentre.be
SENTIERS
Vercors :
ec âne et bagages une boucle de 6 jours av
Un itinéraire qui fait son chemin L’objectif de cette randonnée avec notre âne Romarin était de réaliser une boucle à travers le splendide massif du Vercors. Cette boucle, nous la souhaitions variée, c’est-à-dire cheminant à la fois sur le plateau du Vercors (Vassieux, La Chapelle-en-Vercors, Corrençon, Pré Peyret) et le long de cette superbe muraille de la façade Est (L’Arzelier, refuge de la Soldanelle, Gresse-en-Vercors). Mais pour passer de l’un à l’autre avec un âne, il fallait au préalable bien se renseigner. Le Parc naturel du Vercors édite bien un topo décrivant une GTV à cheval (où sur ces itinéraires équestres, les ânes passent à coup sûr), mais aucun de ces itinéraires de la GTV équestre ne franchissent les cols pour passer d’un versant à un autre.
Michel Rousse au
entamer cette sorte de méditation qui nous conduira vers le premier passage clé de notre itinéraire : le Col Vert. Alors que Villard-de-Lans s’enfonce lentement dans la vallée, nous nous rapprochons de la ligne de crête. Petit arrêt pause midi à la sortie de la forêt, à la bergerie de Roybon, 1 450 m. De la bergerie, le paysage se fait plus minéral, le sentier chemine en lacets reliant subtilement les différentes croupes herbeuses. Romarin, en fidèle compagnon, me suit comme mon ombre. Le col est en vue. J’aperçois en contrebas des randonneurs arrivés à leur objectif : le col. Pour nous, ce n’est qu’une étape ! « Passage étroit », m’avait-on dit ! Romarin y passe « à
Il y a aussi les itinéraires à pied, sentiers GR de grandes randonnées et le guide pédestre publié par le Parc. Mais rien ne dit que les ânes passent partout sur ces itinéraires et, en montagne, faire demi-tour s’avère souvent laborieux. Il fallait donc bien préparer son itinéraire… C’est ce que nous avons fait ! A la Toussaint 2012, nous nous rendions à Chichilianne, au pied du célèbre Mont-Aiguille pour quelques jours de randonnée (sans ânes) avec, dans la tête, plein d’idées randos, mais aussi dans le but de récolter quelques informations auprès de personnes bien informées et, notamment, auprès de cavaliers. Il y a beaucoup de chevaux à Chichilianne ! La principale information retenue, c’est qu’il existe 2 passages où les cavaliers franchissent cette fameuse barrière qu’est la façade Est : le Col Vert au Nord et le Pas de la Ville, plus au Sud, au-dessus de Gresse-en-Vercors. C’est sur ces 2 passages clés que nous construirons l’itinéraire avec notre âne pour l’été 2013.
Du col Vert , Gr le massif deenoble à gauche et, a u fond, s Ecrins. Ph oto M. Rousseau.
Les étapes Jour 1 – lundi 22 juillet : Vassieux-en-Vercors – La Chapelle-en-Vercors : 5 h Jour 2 – mardi 23 juillet : La Chapelle-en-Vercors – Corrençon-en-Vercors : 8 h 30 Jour 3 – mercredi 24 juillet : Corrençon – col Vert – refuge de la Soldanelle : 8 h Jour 4 – jeudi 25 juillet : Refuge de la Soldanelle – Gresseen-Vercors : 6 h Jour 5 – vendredi 26 juillet : Gresse-en-Vercors – Pas de la Ville – cabane de Pré Peyret : 8 h Jour 6 – samedi 27 juillet : Cabane de Pré Peyret – col du Rousset – Vassieux-en-Vercors : 6 h
Extraits du journal de bord Mercredi 24 juillet … Nous arrivons au « Pont de l’Amour », sur les hauteurs de Villard-de-Lans où, sous le regard des mères attentives, des enfants jouent à construire des barrages dans le tranquille ruisseau de la Fauge. Romarin à l’habitude ; adoré des enfants, il est caressé et câliné avant d’attaquer la montée vers le col. Après ce petit bain de foule, nous nous retrouvons chacun face à nous-mêmes pour
. Au col Vert . M. Rousseau
Photo
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l’aise » ! On n’y voit quand même pas beaucoup de cavaliers ! Au « passage » du col 1 766 m, le changement est saisissant ! Versant Est, le paysage s’étend à perte de vue. Depuis Grenoble, à portée de main, jusqu’au Mont-Blanc en passant par le massif des Ecrins, de l’Obiou, la vallée du Drac, le Trièves. Prudemment, nous entamons la descente. Celle-ci n’est pas bien longue vu que nous empruntons bien vite le sentier en balcon de la façade Est. Si le sentier est physiquement facile, il suit approximativement une courbe de niveau, il nous faut néanmoins redoubler de vigilance : des petits couloirs d’avalanches et des ravins nous contraignent, tout en suivant notre parcours à plat, à faire un détour par le fond de ces entailles où le passage s’avère parfois étroit et délicat pour Romarin. Par deux fois, nous devons débâter, ce qui permet à l’animal d’avoir juste besoin de 50 cm de large pour passer, au lieu de 1,50 m avec les sacoches. Quelques rochers saillants, versant amont, rendent le passage étroit et contraignent même notre équidé à mettre un pied dans la pente… Soyons sincères, nous nous faisons quelques frayeurs ! Bien que Romarin soit aguerri au vide, nous nous en voudrions toute notre vie en cas de chute de l’animal.
Montée au Pa s de la Vill e. Photo A. Darquenn e.
rcors de Est du Ve ça fa la , le au. la Soldanel o M. Rousse Du refuge dele Mont-Aiguille. Phot et
Petite pensée pour Lionel Terray, grand alpiniste, qui s’est tué ici en 1965 dans les falaises du Gerbier au pied desquelles nous cheminons maintenant. Je comprends un peu le plaisir qu’il a pu avoir à grimper dans ce site grandiose. Mais continuons à rester concentrés, nous ne sommes pas encore arrivés à l’étape ! Je sors de mes pensées et constate, soudainement, en traversant un large pierrier que les charges de Romarin sont déséquilibrées et que le bât a bougé ! Attention, nous sommes en zone dangereuse ! J’arrête l’animal qui s’est un peu énervé par cet inconfort. Tant bien que mal, je parviens sur ce passage étroit à enlever les sacoches et les dépose sur le sentier. Dans un mouvement précipité, Romarin envoie d’un coup de patte un des sacs dans le pierrier. Il roule, rebondit et disparaît de ma vue. Il faut dire que sur le moment, j’étais plus préoccupé à m’occuper de la sécurité de l’âne qu’à suivre la trajectoire du sac. Mon premier réflexe : sécuriser l’animal. Mais rien pour l’attacher sur cet aride pierrier ! Il me faudra poursuivre la traversée sur 50 m pour trouver un arbuste pour l’attacher et le mettre en sûreté. Et maintenant, le sac ! C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Je retrouve mes vieux réflexes d’alpiniste et entame prudemment la descente du pierrier. Mes yeux scrutent partout le moindre indice. Et puis, la chance ! Le sac a dévié de sa trajectoire et est venu s’arrêter contre un arbre bordant le couloir de pierres. Ouf ! Il y a beaucoup de choses précieuses dans ce sac ! Je récupère le précieux sésame et entame la remontée en évitant au mieux les « 3 pas en avant, 2 pas en arrière » inévitables sur ce terrain instable, mais pas vraiment dangereux. J’y laisse quand même quelques calories et suis quand même heureux de retrouver Agnès et Christiane sur le sentier. Petite pause récup, mais pas trop, car nous avons perdu plus d’une heure dans l’aventure ! Rebâter l’équidé, refixer les sacs et c’est repartit. Le panorama change constamment. Nous cheminons maintenant au pied du rocher des Deux Sœurs, fabuleuses murailles de plus de 300 m de haut et, après un ressaut, le Mont-Aiguille se dévoile au bout de la vallée, tel un sanctuaire vénéré, haut lieu des débuts de l’alpinisme. Sur la crête venant du col de l’Arzelier, nous distinguons maintenant les pylônes du télésiège qui
Sentier mule tier à prox imité du co l du Rousset Photo M. Ro . usse au.
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mène au refuge de la Soldanelle, notre point d’arrivée. Le sentier en balcon se continue vers le Sud et passe au-dessus du refuge. Nous le quittons pour emprunter, par un virage à gauche, un large chemin qui aboutit au terminal du télésiège (un peu bruyant !) et au refuge de l’Arzelier, tout proche. Nous sommes accueillis par des compatriotes, les gardiens sont belges ! Et l’accueil est à la mesure des lieux : une terrasse et une vue à couper le souffle, à lui seul, l’endroit vaut le voyage. Vers 18 h 00, le silence de la montagne reprend ses droits (les machines du télésiège s’arrêtent !) et, seul sur un rocher à proximité, appareil photo en bandoulière, je commence la décompression et m’imprègne de la dimension transcendante et magique de ces lieux. Samedi 27 juillet
t. de Pré Peyre A la cabane Rousseau. Photo M.
… Partis de Gresse-en-Vercors, nous franchissons le Pas de la Ville et après un superbe parcours à travers la réserve naturelle des Hauts Plateaux, nous découvrons, caché entre des replis calcaires, la fameuse cabane de Pré Peyret, lieu de verdure, vallonné, parsemé de pins crochets, inspirant la quiétude. Quelle splendeur, cet endroit, et quel dépouillement ! Nous attachons Romarin au piquet prévu à cet effet, une colonie de taons s’abattent sur notre pauvre bourricot ! Malgré les répulsifs et la citronnelle, rien n’y fait ! Il doit y avoir un nid de ces sales bestioles dans la toiture de la cabane. Sans hésiter, nous l’éloignons, plantons notre tourillon d’attache et Romarin peut enfin être débâté, brouter et se reposer un peu. On peut loger 10 personnes dans cette cabane rustique et, …un peu crado quand même ! Nous décidons, plutôt que de dormir sous les tôles ondulées, de planter notre tente près de notre âne et de passer une bonne nuit sous les étoiles. Quel chance, le ciel est splendide et le lyophilisé dégusté pendant le coucher du soleil est un moment inoubliable. Au petit matin, quelle surprise ! Des patous arrivent en éclaireurs et nous nous retrouvons, à peine éveillés, au milieu de 2 000 têtes de moutons. Ils occupent les lieux. Romarin n’est en rien perturbé, il y a de l’herbe pour tout le monde ! Sur un petit ressaut tout proche, le berger n’a rien perdu de la scène et, encore une fois, la présence de notre âne permet de rentrer facilement en communication. L’homme est un pensionné de Die, ancien boucher qui reste dans ces hauts lieux de juin à septembre. Il est équipé d’un téléphone, ce qui lui permet de communiquer avec les autres bergers du plateau et… avec sa femme qui vient le rejoindre à l’occasion. C’est donc bien elle et lui qu’il m’avait semblé apercevoir, au loin, la veille au coucher du soleil.
Michel et so n âne Roma rin. Ph oto A. Darq uenne.
Il nous fait remarquer sur les cimes des pins une colonie de vautours fauves et nous explique sa vie de berger : par tous les temps, surveiller le troupeau, diriger les chiens, attentif à tout ce qui bouge. Un homme qui connaît les moindres recoins du plateau et qui nous fait partager son plaisir d’être dans cette grande Nature sauvage. Et l’eau dans tout ça ? La cabane de Pré Peyret ne s’est évidemment pas implantée là par hasard. A 5 minutes vers le Sud, il y a la « Fontaine des Endettés », véritable source miraculeuse ! Mais il faut s’armer de patience (et d’un petit gobelet pour le remplissage de la gourde) : l’eau coule à raison de 15 minutes/litre ! On n’y meurt donc pas de soif…
er. Avec le berg au. usse Photo M. Ro
Plus d’infos sur cette randonnée : www.escapâne.be – Michel Rousseau, Seneffe, Belgique
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VIE DE NOS ROCHERS
Joe Dewez
, e v a D à e in a t n o F la e d c Blo ge » particulier retour sur un « peigna
L’équilibre en lui-même était assez stable, pour preuve les centaines d’années ou même plus depuis lesquelles il était en place. Cependant, ce bloc présentait de nombreuses fissures et lignes de fractures verticales. Il était certain qu’un jour ou l’autre une partie de ce bloc allait se détacher et sans doute déséquilibrer l’ensemble, tout comme cela s’était produit pour les blocs à la sortie des Bons Enfants, il y a 2 ans, ou pour le surplomb de la Sans Nom, il y a 4 ou 5 ans. Ce bloc se trouvait à environ 50 m de hauteur.
Emmaillota
Étant donné la hauteur de chute (50 m), le risque de ricochet était donc important et vu la présence au pied du massif de la route et du chemin de fer, les conséquences pouvaient être dramatiques. Quant à savoir quand cela se produirait : dans 50 ou 200 ans ou bien plus tôt ? Impossible à déterminer.
ge
ix © B. Delcro
Comme toutes les falaises du monde, nos « petites falaises belges » évoluent à leur propre rythme, presque indécelable à l’œil humain sauf lors des chutes de blocs plus ou moins importants. De telles chutes ne sont pas toujours prévisibles, mais certaines situations ne laissent aucun doute. Tel était le cas du bloc de 4 m de hauteur situé à côté de la dernière longueur de la Fontaine, à Dave. La partie haute de ce bloc d’environ 27 tonnes était appuyée contre la paroi en coinçant un « petit » bloc d’environ 500 kilos tandis que sa partie basse reposait sur une étroite plate-forme.
Après plusieurs discussions avec Eddy Abts, mandataire du CAB pour le rocher du Néviau, puis avec Bernard Goubau (grimpeur du CAB, spécialisé dans les travaux de protection en hauteur et avec qui nous avions déjà travaillé sur d’autres blocs instables à Dave les 2 dernières années), j’ai décidé d’avertir de ce risque les autorités de la Ville de Namur, le Service Public de Wallonie (SPW, ancien MET), gestionnaire de la route nationale ainsi qu’Infrabel, gestionnaire du chemin de fer, et de proposer la collaboration du Club Alpin Belge pour supprimer ce risque. Faire tomber une telle masse ne pose en soi pas trop de problèmes, mais quand il y a juste dessous une route, un chemin de fer et quelques maisons, cela impose de prendre un maximum de précautions pour éviter les dégâts. Une telle masse se manipule avec respect et modestie. Vouloir déterminer les « responsabilités » de chaque partie ne pouvait mener qu’à une querelle juridique où seuls les avocats sont gagnants :
us du bloc Vue du dess wez © Joe De
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–
il s’agit d’un risque naturel et non d’un « vice » de construction ;
–
la responsabilité du CAB ne porte que sur les accidents en liaison avec la pratique de l’escalade ;
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le bloc était déjà dans cet état au moment de la construction de la route et du chemin de fer, qui a donc « créé » le risque et en est donc « responsable » ? ;
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par contre, dès le moment où quelqu’un touche à ce bloc, il engage automatiquement sa responsabilité.
D’un commun accord, il a été décidé é de dépasser ce débat stérile et de collaborer orer pour la sécurité collective des usagerss de la route et du chemin de fer, des riverains, ains, des grimpeurs. Il fut convenu que le CAB se chargerait de faire tomber le bloc avec vec un maximum de précautions pour limiter ter les « dommages collatéraux », le SPW et Infrabel protègeraient leurs propres insnstallations et la Ville prendrait les mesures es de police nécessaires pour interdire la circulation durant l’opération. Revenons sur les mesures prises par le e CAB pour éviter au maximum les dom-mages collatéraux. La mesure la pluss importante était d’emmailloter le blocc dans un filet métallique afin de garderr les fragments de blocs ensemble ett d’éviter qu’à l’impact, ils ne s’éparpillent dans toutes les directions. Le bloc sera également foré en plusieurs endroits et des cartouches de poudre y seront placées afin de fragmenter le bloc par déflagration (le bloc se fend, mais il n’y a pas de projections comme dans une détonation) et ainsi limiter tout effet de ricochet. Des ballots de paille au sol devront aussi amortir le choc et limiter toute projection en direction de la route et du chemin de fer. er.
Début de la chute © B. Delcro ix
Un des soucis était d’éviter que le bloc ne touche le rocher au niveau du surplomb des Bons Enfants situé juste à la verticale, car ce dernier aurait pu être déstabilisé. Il fallait donc autant que possible écarter la trajectoire du bloc en direction n de la route, l’idéal étant que le bloc s’écrase rase directement au pied du rocher sans toucher cher la paroi, limitant ainsi les risques de ricocochets en direction de la route, du chemin de fer et même des habitations. La première ère mesure prise à cet effet a été la mise en place d’un petit « tremplin » à hauteur des es surplombs situés 5 m sous le bloc. Ensuite, te, deux câbles en acier de 22 mm situés de part et d’autre du bloc devront jouer le rôle d’une tyrolienne oblique pour égaalement essayer d’écarter la trajectoire du u bloc de la paroi, ne serait-ce que d’un n mètre. Il fallait cependant être certain n que les câbles et les points d’ancrage e résisteraient à une telle masse. Pour évi-ter toute surcharge, le point d’attache inférieur a été fixé à des blocs (une dizaine de blocs qui totalisaient une trentaine de tonnes) qui pouvaient, en cas de sollicitation trop forte, avancer quelque peu et ainsi empêcher la surcharge.
Au milieu de la chute ©
Finalement, pour amortir quelque peu un choc éventuel et diminuer ainsi le risque de dommage à la paroi au cas où le bloc aurait quand même tou-
B. Delcroix
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renforcés par ceux qui devaient participer ce dimanche-là à l’entretien collectif planifié à Freÿr. Pendant que des employés du SPW ont étalé sur la route environ 200 m3 de poussier qui avait été stocké depuis quelques jours sur le parking, le reste des protections a été placé, les deux câbles de tyrolienne ont été fixés à leur point d’attache supérieur, des câbles ont été placés autour du filet métallique sur le bloc afin de solidifier l’ensemble et permettre de relier le bloc par de grosses manilles aux câbles de tyrolienne. Le bloc a finalement été foré, les charges de poudre placées et, pour terminer, les deux câbles de tyrolienne ont été tendus. Comme il y avait un risque, cependant assez faible, de déstabiliser le bloc en tendant les câbles, cette opération devait se faire en dernier lieu et avec un minimum de personnes présentes au pied du rocher.
du bloc Les restes ix © B. Delcro
ché celle-ci à l’emplacement d’une terrasse (surtout celle au-dessus du surplomb des Bons Enfants), des bottes de paille et des poutres de bois ont été fixées sur ces terrasses. La dernière coordination avec la Direction Géotechnique du SPW, qui a confirmé les mesures à prendre pour limiter autant que possible les dégâts, a eu lieu 6 jours avant l’opération fixée au dimanche 15 décembre 2013. Le samedi 14, une petite vingtaine de bénévoles du CAB (et 3 pompiers du SRI de Namur) ont commencé les préparatifs, à savoir : emmailloter le bloc dans un filet métallique, placer 3 ballots de paille en protection sur la terrasse des Bons Enfants (chaque ballot pesait environ 110 kilos), installer les ancrages sur les blocs de pierre posés près de la route par le SPW et qui devaient servir de points d’ancrage inférieurs pour les câbles de tyrolienne, installer les câbles de tyrolienne (environ 150 kilos chacun), attacher le « petit » bloc coincé qui sera descendu après la chute de son grand frère. Dès le dimanche matin, les travaux de préparation ont repris, avec certains grimpeurs déjà présents la veille,
A 14 heures, tout était en place. Il était temps, car à 14 h 30 au plus tard, tout danger devait être écarté pour le chemin de fer où la circulation devait impérativement reprendre à 15 h 30, après inspection des voies et des caténaires. A l’aide d’un coussin gonflant, le bloc a été redressé et au moment de basculer, les charges de poudre ont été actionnées. Un peu comme un plongeur de haut vol, le bloc est parti. Sept secondes plus tard, il touchait le bas de la paroi sur une partie verticale, juste en-dessous de la terrasse protégée par un ballot de paille et il s’écrasait au pied du rocher. Les protections n’ont finalement pas été sollicitées et c’est tant mieux, la paroi sous le bloc n’a en aucune façon été endommagée. Trois blocs d’une centaine de kilos ont été arrêtés par les blocs de pierre qui servaient d’ancrages inférieurs et n’ont donc pas atteint la route. Quelques pierres sont arrivées dans la couche de gravier qui protégeait la route. Aucune n’a atteint le chemin de fer, ni les pylônes d’éclairage. Il a suffi de descendre au bout de deux cordes le petit bloc, d’enlever quelques pierres à l’ancien emplacement du bloc et tout danger était écarté. La circulation des trains pouvait être rétablie, le poussier pouvait être retiré de la route, le tremplin et les différentes protections enlevés, les ballots de paille relâchés, puis rechargés sur la remorque, les câbles des ancrages inférieurs retirés, etc. A 17 h 00, la route était rouverte à la circulation. Il ne restait plus que les deux câbles de tyrolienne et les ancrages supérieurs à enlever, ce qui attendra début janvier et l’aide de quelques bénévoles vu le poids à manipuler. Que tous les bénévoles qui ont participé à cette opération en soient remerciés, sans eux cela n’aurait pas été possible. Les JT RTBF et RTL ont mentionné cette opération tout à fait particulière et les vidéos sont toujours disponibles sur leur site Internet. Vers l’Avenir a également réalisé un reportage et placé plusieurs photos en ligne. Si lors de vos escalades vous rencontrez une pierre instable ou un bloc (il ne doit pas nécessairement peser plusieurs tonnes ☺), n’hésitez pas à en faire part à la Direction Rochers du CAB.
Protections ix © B. Delcro
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VIE DE NOS ROCHERS
e is la a f t n e m e ip u Eq Le maintien et la « modernisation » de l’équipement des falaises gérées par le CAB fait partie des missions de la Direction Rochers depuis sa création début 2011. Les actions prises en ce domaine sont en cours depuis plusieurs années sur la plupart de nos massifs, soit directement par le personnel de la Direction Rochers, soit par des bénévoles formés qui travaillent en collaboration avec la Direction Rochers. Si la majorité des quelques 1 700 voies d’escalade des falaises du CAB sont généralement bien équipées, la situation peut différer fortement de massif à massif et ce, pour diverses raisons, dont certaines que l’on peut qualifier d’« historiques ». Ces différences concernent non seulement le type d’équipement en place comme broches scellées, plaquettes modernes ou anciens pitons, gollots et plaquettes, mais aussi l’engagement représenté par la distance entre les points de protection. Chaque massif a ainsi ses caractéristiques, établies au fil de l’histoire de l’escalade en Belgique. L’intention de la Direction Rochers aidée par les différents mandataires des sites du CAB est bien de remplacer progressivement les ancrages vétustes par des ancrages plus modernes. La question de l’engagement doit être vue ou revue en tenant compte du risque de blessure grave en cas de chute dans le passage, mais aussi du caractère historique de la voie : il n’est nullement question d’aseptiser toutes les voies d’escalade avec le placement d’un point tous les 1,50 m. Comme la saison d’escalade en falaise va bientôt recommencer pour la plupart des grimpeurs, il est sans aucun doute important de rappeler que pratiquer l’escalade en falaise, même équipée, exige une approche tout à fait différente de la pratique de l’escalade en salle et la maîtrise d’autres techniques que la seule gestuelle d’escalade. La pratique de l’escalade en falaise non équipée ou en montagne est encore une étape supplémentaire dans un milieu qui comporte encore plus de risques. Le pied des rochers est un endroit « dangereux » par le risque de chute de pierres (surtout en rappelant la corde de la moulinette) ou… de matériel d’escalade. Portez le casque aussi au pied des rochers et pas seulement en grimpant. Ne laissez pas les enfants y jouer, d’autant qu’ils sont sans casque. Si vous faites un break pour manger, etc., n’hésitez pas à vous éloigner du pied de la paroi. L’escalade est un sport nature qui doit s’aborder « en connaissance de cause ». Voyez l’encart ci-contre. N’oubliez pas non plus que vous grimpez dans un « univers habité à partager », parcourez le fascicule reçu avec l’Ardennes et Alpes précédent pour vous imprégner de la
« Climbing Attitude ». Bonne saison d’escalade avec de belles réalisations et la satisfaction d’avoir pu « vous dépasser ». Pour toute remarque ou commentaire sur l’équipement des rochers ou de façon générale sur la gestion des rochers du CAB (« vos » rochers), vous pouvez toujours m’adresser un courriel à dir.rochers@clubalpin.be.
S’engager dans une voie d’escalade est un choix libre et volontaire. Chaque grimpeur et, en particulier le premier de cordée, reste donc, dans tous les cas, individuellement responsable de sa propre sécurité et de celle de sa cordée quand il s’engage dans une voie d’escalade, qu’elle soit équipée à demeure ou non. Il doit : – s’assurer que la difficulté et l’engagement de la voie correspondent à son niveau ainsi qu’aux capacités de son second de cordée ; – s’assurer, au moins visuellement, que l’équipement sécuritaire en place est suffisant en quantité et en qualité – compte tenu de son propre niveau et de l’estimation qu’il fait de ses propres risques de chute et des conséquences éventuelles de celle-ci – et, le cas échéant, placer un point de protection supplémentaire amovible comme sangle, coinceur, etc. ; – savoir reconnaître un ancrage vétuste ou inapproprié et, en cas de doute, prendre les mesures adéquates ; – tenir compte du caractère naturel et évolutif du rocher (facteurs d’érosion naturelle) et adapter son escalade en conséquence, que ce soit au niveau des prises qui peuvent être instables ou même casser ou au niveau de la présence de végétation qui peut augmenter le risque de glissade ; – tenir compte des conditions météorologiques du moment ; – connaître les notions théoriques de facteur chute, force choc et effet poulie pour mieux apprécier les risques encourus ; – connaître les limites et maîtriser l’utilisation de son propre équipement de sécurité. Des activités organisées par le CAB ou ses cercles (clubs) peuvent permettre aux grimpeurs d’acquérir ces connaissances de base, indispensables à toute pratique autonome de l’escalade.
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Joe Dewez
VIE DE NOS ROCHERS
e h ic r t u A ’ d e r b m y Sis ou Hippocr épide ?
© Joe Dewez
Le printemps est à nos portes et bientôt nous retournerons en nombre vers les rochers que la plupart d’entre nous désertent en hiver. C’est aussi le moment où la nature se réveille et le cycle de vie des plantes va débuter. Sur les rochers et notamment à Beez, vous pourrez voir beaucoup de « taches jaunes ». Certaines de ces taches sont des hippocrépides à ombelle (ou hippocrépis à toupet), Hippocrepis comosa, décrits dans le petit fascicule « Les Rochers, un univers habité à partager » à la page 29) et d’autres des sisymbres d’Autriche, Sisymbrium austriacum, espèce protégée.
Hippocrépide
Comment différencier, au fil des saisons, ces deux plantes qui fleurissent en même temps ? Ces plantes sont déjà de familles différentes. –
Le sisymbre d’Autriche est une brassicacée, la même famille que les moutardes, navets, etc. Auparavant, cette famille portait le nom de crucifère, terme plus parlant pour les profanes, en référence à la croix, car comme la croix, différentes parties des crucifères sont composées de 4 éléments : 4 pétales, 4 étamines.
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L’hippocrépide à ombelle est une légumineuse (fabacée), la même famille que les haricots.
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l’inflorescence (groupe de fleur) de l’hippocrépide à ombelle est formée de plusieurs fleurs jaunes, une ombelle de 5 à 12 fleurs. Chaque fleur a un pétale supérieur (étendard), deux pétales inférieurs (ailes) entourant deux autres pétales (carène). Cette disposition pourrait rappeler la forme d’une bouche ouverte. En regardant de près, on peut distinguer des veines rouges sur l’étendard (le pétale supérieur) ;
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© Thomas Genty
De cette différence de famille végétale, lorsque les deux plantes sont en fleurs, on peut facilement les distinguer :
Sisymbre
l’inflorescence du sisymbre est dressée vers le ciel, elle termine la tige de la plante et elle est composée de nombreuses fleurs ayant chacune 4 pétales jaunes disposés en croix. (Si vous voulez aller plus loin et prendre la loupe, il y a aussi 4 étamines).
© Flore de France
Joe Dewez
Hippocrépide
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L’apparition des fruits permet aussi facilement de distinguer les deux plantes : les fruits de l’hippocrépide en ombelle sont des gousses (comme les haricots) qui contiennent les graines. Cependant, ses gousses sont enroulées, telle l’image de la queue d’un cochon ou du « tirebouchon ». Ou d’une succession de fers à cheval, ce qui explique son nom latin de Hippocrepis (chaussure de cheval) ;
© Thomas Genty
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Hippocrépide
les fruits du sisymbre d’Autriche sont des siliques qui contiennent les graines comme les cosses des moutardes ou des navets. On pourrait aussi parler de gousse, mais ce terme est réservé aux légumineuses, or le sisymbre est une brassicacée. Les siliques du sisymbre sont des tubes droits et fins qui partent de la tige principale, un peu dans toutes les directions.
© Joe Dewez
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Sisymbre
Cependant, on n’a pas toujours l’occasion de les voir en fleurs ou en fruits, souvent on les observe à l’état dit « feuillé ». La distinction entre les deux reste cependant facile : d’aspect général, l’hippocrépide en ombelle est une plante poussant en petite touffe dont on a du mal à distinguer le point de départ ancré dans le sol. Comme les autres légumineuses, elle a les feuilles dites composées : une feuille est formée de 6 à 16 folioles ovales (foliole : chacune des petites feuilles qui forment une feuille composée). La face inférieure des folioles est légèrement velue (d’où son adjectif latin « comosa » qui signifie « chevelu ») ;
© Joe Dewez
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Hippocrépide
d’aspect général, le sisymbre d’Autriche est une plante formant une rosette à la base (comme le pissenlit, les pâquerettes, etc.) d’où part la tige principale. © Joe Dewez
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Sisymbre
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© Joe Dewez
Lorsqu’on observe ces plantes au stade feuillu, on pourrait aussi les confondre avec d’autres. Confusion possible entre hippocrépide à ombelle et l’hélianthème vulgaire (page 33 du fascicule rochers) : –
ces deux plantes forment un tapis avec de nombreuses touffes de 10 cm de haut et les fleurs sont jaunes dans les deux cas ;
–
les feuilles de l’hélianthème sont également en forme de lance comme les folioles de l’hippocrépide, mais il s’agit de véritables feuilles directement fixées sur la tige portant la fleur, tige de couleur rouge clair. En regardant de près, on peut aussi trouver de toutes petites feuilles à l’aisselle de chaque feuille ;
–
la fleur de l’hélianthème est solitaire au bout de chaque tige avec 5 pétales étalés ;
–
l’hippocrépide fleurit d’avril à juillet et l’hélianthème de juin à septembre.
Hélianthème
© Thomas Genty
Confusion possible entre sisymbre d’Autriche, laitue vivace, voire pissenlit : –
ces trois plantes ont une forme générale avec une rosette et une seule tige principale. La laitue et le pissenlit sont de la même famille des astéracées tandis que le sisymbre, comme on l’a vu plus haut, est une brassicacée ;
–
quand ces plantes sont en fleurs, on peut aisément les distinguer :
o
laitue vivace : petits groupes au bout de la tige, de couleur bleu mauve et avec une dizaine de pétales (en réalité pas de véritables pétales, mais restons simples ☺) ;
o
pissenlit : fleur solitaire au bout de la tige avec beaucoup de pétales jaunes (idem, pas de véritables pétales). Qui ne connaît pas la fleur du pissenlit ?
o
sisymbre : comme on a vu, groupes de fleurs jaunes avec 4 pétales ;
–
on peut aussi distinguer la forme des feuilles, mais moins aisément :
o
les feuilles de pissenlit ont des échancrures assez régulières et en forme d’aileron de requin ;
o
celles du sisymbre plus profondes, moins régulières avec des feuilles en forme de « dents », un peu comme une scie à bûches ;
o
celles de la laitue vivace encore plus découpées, très irrégulières et beaucoup plus fines ;
–
il y a encore d’autres plantes dans nos rochers qui ont une rosette à la base, comme les arabettes, mais les feuilles sont généralement plus petites et cela nous entraînerait un peu loin ☺
© Joe Dewez
Laitue vivace
Pissenlit
N’oublions pas que parmi ces plantes, le sisymbre d’Autriche et la laitue vivace sont des plantes protégées, elles ne peuvent donc être ni arrachées, ni coupées, ni piétinées. Elles doivent pouvoir faire leur cycle complet de vie et puisqu’elles sont vivaces, elles seront à nouveau au même endroit l’année suivante… en espérant que de nouvelles apparaissent aux alentours… c’est tout l’objectif de Natura 2000.
© Joe Dewez
© Joe Dewez
Mes remerciements à Guy Bungart et Thomas Genty pour leur contribution à cet article. Sisymbre
Laitue vivace
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VIE DE LA FÉDÉ
é d é f la e d Vie Marianne Coupatez
Le CAB bouge. Le 5 octobre 2013, une grande réunion entre la fédération et ses clubs a été organisée et la très grande majorité de nos clubs y étaient représentés. Chacun d’entre eux a pu s’exprimer sur ses préoccupations et ses attentes. Cette réunion et les réflexions qui l’ont précédée et suivie nous a conduits, entre autres, à nous pencher sur nos modes de communication. Un nouveau folder de présentation du CAB est venu s’ajouter à nos moyens de promotion et, en cette année 2014, nous espérons mieux vous informer, notamment, en rendant plus rapidement disponibles les informations sur les activités proposées à nos membres et à ceux qui souhaitent découvrir nos sports. Par ailleurs, vous trouverez dorénavant dans votre Ardennes & Alpes une synthèse des points importants abordés par le conseil d’administration de la fédération au cours de ses réunions mensuelles. Ci-dessous, cette première chronique survolera les activités de 2013. Comptes et budget Comme chaque année, les premiers mois ont été en grande partie consacrés à l’analyse des comptes de l’année précédente et à l’élaboration du budget de l’année en cours, présentés à l’assemblée générale du mois de mars. Le CAB, outre ses frais de fonctionnement, doit financer la gestion des rochers, les services administratifs à nos membres (assurance, réciprocité dans les refuges, moyens de communications, information, soutien et conseil à nos clubs et affiliés), les formations et activités ainsi que la compétition. Pour réaliser son programme, elle dispose principalement de subsides de la Fédération WallonieBruxelles et de la Région wallonne, des cotisations de ses membres, des participations aux frais et des cotisations versées par les fédérations flamandes et hollandaise pour aider à l’entretien des sites rocheux d’escalade.
Accueil des nouveaux clubs En 2006, le CAB a été profondément réorganisé pour permettre l’accueil des autres clubs sportifs que nos 4 sections régionales traditionnelles. Actuellement, au moment de rédiger ce texte, le CAB fédère 17 clubs et deux autres devraient nous rejoindre tout prochainement
dès qu’ils auront eu le temps de finaliser les dernières formalités. Les profils de ces clubs varient fortement et le CAB tente de s’adapter à leurs attentes et leurs modes de fonctionnement. Vous pouvez découvrir nos clubs (page « Annonce des Clubs ») dans cet Ardennes & Alpes et sur notre site Internet.
Activités Outre la promotion des activités de ses clubs, le CAB a organisé en 2013 une journée d’information sur la gestion environnementale des rochers (avec participation à la création d’un livret didactique et agréable à lire), une seconde édition du stage des Houches nouvelle formule (stage d’autonomie en alpinisme) et, durant l’été, une exposition sur nos sports au château de Freÿr. De plus, des carnets de progression ont été élaborés pour permettre à nos membres de mieux suivre leur progression personnelle dans les sports qu’ils pratiquent.
Rochers Avec le soutien du conseil d’administration, le département rochers poursuit son travail de gestion des sites naturels d’escalade, explore de nouveaux sites et, autant
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que possible, améliore notre sécurité, par la révision des ancrages, mais aussi par les peignages et l’extraordinaire travail accompli pour faire tomber, à Dave, un bloc menaçant de plusieurs tonnes, opération réussie avec brio.
Formations La réforme de Bologne (réforme de l’enseignement supérieur appliquée maintenant aussi aux formations de moniteurs sportifs) a fort accaparé le département sportif, mais aussi toute l’équipe du CAB et, en particulier, le conseil d’administration.
coup de bonnes choses, mais est conscience qu’il est encore possible de s’améliorer. Les réflexions à ce sujet ont abouti à ouvrir le CAB plus largement à la diversité de nos sports et de nos sportifs. Cependant, un des grands défis actuels est de faire face à l’accroissement considérable des tâches administratives imposées par les diverses autorités publiques et aux nouvelles contraintes, sans mettre en péril les services que nous rendons à nos membres. Nous travaillons aussi à la modernisation de nos outils informatiques et, notamment, à la création d’un nouvel outil de gestion de nos membres, qui pourra mieux servir les besoins de nos clubs et de leurs affiliés. Enfin, en 2013, il a fallu actualiser les statuts du CAB et le règlement antidopage.
Compétitions Le CAB organise, avec le soutien de l’Adeps, les compétitions d’escalade et la participation aux compétitions nationales et internationales. Il a aussi développé les compétions provinciales, ouvertes à tous. En décembre, il a organisé pour la première fois une grande compétition Boulder et en a fait un grand événement pendant les « Plaisirs d’hiver » à Bruxelles, donnant ainsi une forte visibilité à ce sport peu connu, mais aussi au CAB et à ses clubs.
Fédération nationale
Par ailleurs, la fédération soutient le CAB-RCT (le Rock Climbing Team) dont font partie les frères Favresse, Sean Villanueva et Stéphane Hanssens, qui nous ramènent de chaque expédition des documents à couper le souffle.
Le conseil d’administration est représenté au sein de la Commission pédagogique de l’Adeps et est aidé par diverses commissions internes telles la commission médicale ou celle qui se penche sur les problèmes liés à la gestion des rochers.
Fonctionnement
Comme les membres du conseil d’administration, les membres de ses commissions travaillent bénévolement pour tous les membres du CAB et la promotion de nos sports.
Le conseil d’administration s’est aussi penché sur le fonctionnement du CAB. Votre fédération réalise beau-
Le conseil d’administration du CAB veille à ce que notre association soit correctement représentée au sein de la fédération nationale, CMBel, et, par son intermédiaire, au sein des fédérations internationales.
Commissions
INFOS
DES MEMBRES
PROPOSEN T
Rando atelier photo dans les Hautes-Fagnes à la découverte de la photographie de paysage. Du samedi 26 avril 2014 à 10 h 30 au dimanche 27 avril 2014 à 20 h00. RV à Jalhay. Nuitée en refuge privé. Contact : Geoffroy De Schutter – 0477/20.62.18 – geoffroy@geoffroy.name
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VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
Alain Purnode
s t n e m ie c r e m Re et appel aux lect eurs
La bibliothèque s’est récemment enrichie d’un nombre important de revues de « PYRENEES MAGAZINE » offertes par Bernard Mariamé, le frère de Philippe. Ces revues s’ajoutent utilement à la collection partielle de la bibliothèque et Bernard Mariamé est grandement remercié.
REVUES RECHERCHÉES ARDENNES ET ALPES La bibliothèque conserve une collection presque complète des revues « Ardennes et Alpes ». Les numéros 3 et 4 de l’année 1966 ainsi que le numéro 1 de l’année 1967 paraissent introuvables. Un lecteur attentif et conservateur aurait-il dans ses rayons la trace de l’un ou l’autre de ces numéros et pourrait-il avoir la gentillesse de le signaler au secrétariat ? (secretariat@clubalpin.be – 081/23.43.20 les lundis, mercredis et vendredis, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30)
CLUB ALPIN DE NAMUR Nous disposons d’une collection complète à partir de l’année 1966 à l’exception du n° 38 de l’année 1970. Un lecteur aurait-il ce numéro ou des plus anciens à l’année 1966 ?
CLUB ALPIN DU HAINAUT Les collections débutent en 1960, mais la bibliothèque ne possède aucune revue entre novembre 1979 et avril 1984. Pour l’année 1984, nous avons : 4 avril, 6 juin, 9 septembre, 10 octobre et 10bis octobre. Pour l’année 1985, nous avons : août-septembre, octobre et novembre. Un lecteur pourrait-il nous venir en aide pour nous signaler l’existence de numéros que nous ne possédons pas ?
CLUB ALPIN DU BRABANT Les collections débutent en 1964, mais nous ne possédons aucune revue entre 1972 et 1986. Pour l’année 1987, nous possédons : mars-avril, septembre-octobre et novembre-décembre. Existe-t-il un numéro janvier, février, mars 1988 ? Manquent aussi : 1989, 2e trimestre ; 1990, 2e trimestre ; 1991, 4e trimestre ; 1993, 2e et 3e trimestres ; 1994, 4e trimestre et 1995, 3e trimestre. Qui pourrait nous venir en aide ?
CLUB ALPIN DE LIEGE La collection est bien étoffée. Manquent à l’appel : le n° 11 de l’année 1966 et les nos 7 et 8 de l’année 1968. Nous n’avons pas non plus les revues entre le n° 82 de 1976 et le n° 1 de janvier 1985. Toutes les revues annuelles de 2002 à 2010 sont absentes. Appel à un lecteur perspicace…
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Sommaire des revues LA MONTAGNE & ALPINISME – 4-2013 – décembre 2013, janvier-février 2014 – Entretien montagne : Françoise Jaquet, président du Club Alpin Suisse – Vivre en montagne : Christiane Michou-Baratin, éleveuse de chèvres angora – Découverte : Grand Combin, glisse au pied d’un géant – Histoire et mémoires : Gabriel Loppé, peintre alpestre – Comprendre-apprendre : Quand la glace se raisonne LES ALPES (CAS) – octobre 2013 – 4e édition spéciale 150 ans du CAS Ce numéro spécial a été conçu par un étudiant de l’Ecole d’arts visuels de Berne et est consacré, sous une présentation particulière, à l’approche de la notion de risque. – – – – – – –
Y a-t-il un droit au risque ? Casque d’escalade 50 ans de normes UIAA Risquer pour exister ; récit d’une aventure Le risque, un élément de la vie Risquer, pas égaux devant la loi Les Russes ont une autre appréciation du risque
LES ALPES (CAS) – novembre 2013 – Randonnée dans le Val Müstair – Environnement : assainissement nécessaire dans les cabanes du CAS – Portrait : K-soul passe de l’alpinisme à l’holocinétisme ou l’art de mettre la lumière en mouvement – Nature : conséquence du réchauffement : concurrence croissante pour les espèces rares – Course : un trek sur le toit de l’Afrique du Nord (Toubkal) – Escalade : à la côte Est du Péloponnèse, dans les sites de Leonidio et de Zombolo en hiver – Raquettes : ruée vers l’or en pays chablaisien
– A chaud : Fin des hostilités à Andermatt. Le CAS a adapté sa position concernant l’extension du domaine skiable d’Andermatt-Sedrun – Ski-alpinisme 2014 : matériel, technique, temps forts, portrait, entraînement – 150 ans du CAS : Mission accomplie : le CAS, c’est plus que la montagne. Le 150e du CAS touche à sa fin. Rétrospective ALPES MAGAZINE – n° 143 – octobre-novembre 2013 – Alpes d’ici : l’entente franco-suisse au Léman, à St-Gingolph – Rencontre : René et Maxime Meilleur ; les cuisiniers bâtisseurs – Dossier : les plus beaux villages des Alpes – Alpes d’ailleurs : Derborence ; la vallée hors du temps – Reportage : que reste-t-il des frontières entre France et Italie ? – Rando : le massif de Belledonne, immersion en terres sauvages ALPES MAGAZINE – n° 144 – décembre 2013-janvier 2014 – – – – – –
Alpes d’ailleurs : Suisse, col du Grand-Saint-Bernard Rencontre : Anne Delestrade, libre comme l’oiseau Chronique alpine : On a marché sur Avoriaz Dossier : Chamonix-Courmayeur : les cousins germains Alpes voyages : Italie, tempête sur les Dolomites Rando raquettes : Chablais, le grand air des sommets
VERTICAL – n° 44 – novembre-décembre 2013 – – – –
Dossier Everest : le rêve reste Vercors : à pied dans la dalle de Télébus Performance : Réunion au sommet Vertical Spirit : L’or de la Esfinge : pas d’énigme sur le Sphinx de la Cordillère Blanche – Découverte : Grèce, chaudes langueurs hivernales SENTIERS GR – n° 200 – octobre 2013
LES ALPES (CAS) – décembre 2013 – Suggestions de courses ski et snowboard : – Neige poudreuse et spécialités régionales : randonnées à ski au départ de Davos Monstein – Le Binntal en hibernation – Où les rennes et les lagopèdes se souhaitent bonne nuit : trek à skis vers l’âme de la Laponie
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– – – – –
Petite histoire de notre périodique Pourquoi mettre toujours un pied devant l’autre ? Le ballet du casse-noisette En Thudinie, d’une abbaye à l’autre Au royaume des méandres : au fil de la Semois, au long du GR 16 – Randonner au Pays de Galles
CALENDRIER DES CLUBS
Date
Jour
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
15/02 au 16/02/14
Samedi à dimanche
CAB – Liège
Initiation aux courses d’alpinisme hivernal
AE
Vosges
Refuge des Trois Fours
16/02/14
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Landelies
Sur place
16/02/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 km
AE
Ombret Rawsa
Sur place
16/02/14
Dimanche
CABH
Randonnée 20 km
SE
Non défini
Non défini
16/02/14
Dimanche
Escal’pades
Randonnée sportive 30 km
16/02/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
5544 Heer-Agimont (Hastière-Lavaux)
A l’église
16/02/14
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Awirs
Parking
19/02 au 22/02/14
Mercredi à samedi
Escal’pades
Ski de rando perfectionnement
23/02/14
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Beez
Sur place
23/02/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20-25 km
AE
A définir
Sur place
23/02/14
Dimanche
CABH
Via ferrata
SE
Landelies
Pied des rochers
23/02/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
4260 Fallais (Braives)
Face école communale
23/02/14
Dimanche
Serac
Via Ferrata
AE
Marche-les-Dames
Parking
23/02/14
Dimanche
TCC
Randonnée
AE
Montignies-Saint-Christohe
Infos : www.climbcool.be
27/02/14
Jeudi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Maison Haute Boisfort
Sur place
01/03 au 03/03/14
Samedi à lundi
Escal’pades
raquettes
02/03/14
Dimanche
CAB B
Vélo-grimpe
SE
Parc Royal – Puurs Salle KLIMAX
Sur place
02/03/14
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Pepinster
Sur place
09/03/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 22-23 km
AE
Yvoir Dinant
Sur place
09/03/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Engreux
A l’église
09/03/14
Dimanche
Serac
Initiation et technique
Awirs
Parking
09/03/14
Dimanche
TCC
Randonnée
AE
Crupet
Infos : www.climbcool.be
16/03/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation 1er de cordée en falaise
AE
Marche-les-Dames
16/03/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation sauvetage
AE
Marche-les-Dames
16/03/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 km
AE
Beez
Sur place
16/03/14
Dimanche
CAB-B
Sortie falaise
SE
Paradou
Sur place
16/03/14
Dimanche
CABH
Randonnée
SE
Non défini
Non défini
16/03/14
Diimanche
EV
Falaise jour 1
AE
Beez
Sur place
16/03/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
5300 Groynne (Andenne)
A l’église
16/03/14
Dimanche
Serac
Sortie club
Beez
Parking
68
Fond-de-Gras GdL
Beaufortain
Vosges
Heure
Inscription
P.A.F.
Contacts
10 h 00
Oui
150,00 €
0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
10 h 00
Souhaitée
Yves Raymaekers – yves_raymaekers@hotmail.com 0477/63.85.85
9 h 45
Obligatoire
Hugues Kessel – hugues.kessels@netcourrier.com 0495/57.78.32
Non défini
Obligatoire
Gratuit
Commentaires
500-800 m dénivelé Région Tihange
Michel Rousseau 064/54.18.84 escalpades.eu
9 h 30
Non
10 h 00
Oui
Non
Jean-Luc Goffinet 0486/42.88.11
RV à l’église – Rando de 25,5 km Nourriture pour la journée
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
Carte d’identité – carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac escalpades.eu
10 h 00
Souhaitée
Mariamé Philippe philippemariame@yahoo.fr
9 h 45
Obligatoire
Philippe GAMME – randophil@gmail.com Tél. : 081/58.05.74 – GSM : 0494/54.47.66
Inscription avant le mercredi précédent
10 h 00
Obligatoire
Luc Chevalier 081/61.38.73
Max 2 débutants Escalade possible
10 h 00
Non
Jean-Claude Mareschal 0477/70.05.16
13, rue de Dreye – Rando de 18 km Nourriture pour la journée
10 h 00
Oui
Non
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
Carte d’identité – carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
9 h 45
Oui
Gratuit aux membres
Nadine Adam – n.adam@climbcool.eu 0477/920.667
Infos : www.climbcool.be
20 h 00
Sans
6,00 €
Lambert Martin – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
NUN 2013 : première ascension belge d’un géant de l’Himalaya
Gratuit
145,00 €
escalpades.eu Monique Goovaerts moniquegoovaerts@skynet.be
9 h 15
Souhaitée
10 h 00
Oui
9 h 45
Obligatoire
Jean-Luc Bouhon – naturerando@scarlet.be 02/534.08.12 – 0499/39.45.62
10 h 00
Non
Michel Vanbecelaere 0478/48.40.34
RV 9 h 45 – Rando inédite (ni rochers, ni passage à gué) de 17 km
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty – 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
Carte d’identité – carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
9 h 45
Oui
Gratuit aux membres
Nadine Adam – n.adam@climbcool.eu 0477/92.06.67
Infos : www.climbcool.be
9 h 00
Oui
300,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
9 h 45
Oui
50,00 €
00.33.6.24.42.15.96 jodylaoureux@gmail.com
9 h 45
Obligatoire
Hugues Kessel – hugues.kessels@netcourrier.com 0495/57.78.32
10 h 00
Souhaitée
Guy Carbonnelle guycarbonnelle@scarlet.be
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Roland Anciaux 071/81.38.73
10 h 00
Obligatoire
295,00 € pour 8 journées
Laurent Toisoul – laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Stage initiation, perfectionnement et autonomie en falaise
10 h 00
Non
Geneviève et Florent Martin 0477/47.39.18 – 0476/81.07.86
RV 9 h 45 – Rando de 17 km Nourriture pour la journée
10 h 00
Oui
André Lamberty – le.serac@laposte.net 0498/50.11.77 – 085/51.41.67
Carte d’identité carte de membre
non
Oui
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
69
Carte d’identité – carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
500-800 m dénivelé
Date
Jour
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
20/03/14
Jeudi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Ecuries de la Maison Haute Boisfort Place Gilson, 3
Sur place
22/03/14
Samedi
Mountain Spirit
Escalade terrain d’aventure
AE
MLD – Durnal Yvoir
Corps de garde de MLD
22/03 au 23/03/2014
Samedi à dimanche
CAB – Liège
Formation sauvetage
AE
Marche-les-Dames
23/03/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation 1er de cordée en falaise
AE
Marche-les-Dames
23/03/14
Dimanche
CAB – Liège
Randonnée
AE
Pays de Herve
Olne
23/03/14
Dimanche
CAB B
Entretien rochers
SE
Dave
Sur place
23/03/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 22-25 km
AE
A définir
Sur place
23/03/14
Dimanche
CABH
Initiation marche nordique
SE
Non défini
Non défini
23/03/14
Dimanche
CABH
Escalade en falaise
SE
Corphalie
Parking ancien car-wash
23/03/14
Dimanche
Mountain Spirit
Escalade & Projection « photos + films »
SE
Beez & CAB
Parking
23/03/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
6890 Libin
A l’église
23/03/14
Dimanche
Serac
Sortie club
Dave
Parking
27/03 au 30/03/14
Samedi à mardi
EV
Rando raquettes
AE
Orsières
Sur place
30/03/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation 1er de cordée en falaise
AE
Marche-les-Dames
30/03/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation sauvetage
AE
Marche-les-Dames
30/03/14
Dimanche
CAB – Liège
Randonnée
AE
Entre Vesdre et Ourthe
Piscine d’Embourg
30/03/14
Dimanche
CABH
Escalade en falaise
SE
Landelies
Pied des rochers
30/03/14
Dimanche
CABH
Rappel techniques de sécurité en falaise
SE
Marche-les-Dames
Corps de garde
30/03/14
Diimanche
EV
Falaise jour 2
AE
Durnal
Sur place
30/03/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
6997 Amonines (Erezée)
A l’église
30/03/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
6997 Amonines (Erezée)
A l’église
30/03/14
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Ozo
Parking
30/03/14
Dimanche
TCC
Randonnée
AE
Vivy
Infos : www.climbcool.be
05/04/14
Samedi
Escal’pades
Randonnée préparatoire Oxfam Trailwalker – 55 km
05/04/14
Samedi
Mountain Spirit
Escalade terrain d’aventure
AE
MLD Durnal Yvoir
06/04/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation 1er de cordée en falaise
AE
Marche-les-Dames
06/04/14
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Freÿr
Sur place
06/04/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
6941 Tohogne
Parking terrain des sports
06/04/14
Dimanche
Serac
Sortie club
Sy Vignobles
sur place
70
Habay-la-Neuve
Corps de garde de MLD
Heure
Inscription
P.A.F.
Contacts
Commentaires
20 h 00
Sans
6,00 €
Lambert Martin – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
« CAP4810 » Ascension du Mont-Blanc au profit de Cap 48
9 h 45
Avt le 01/03/14
de 145,00 € (étudiant) à 175,00 €
Christophe Lehner – christophe@mountainspirit.be 0477/46.88.91
infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
9 h 45
Oui
50,00 €
00.33.6.24.42.15.96 jodylaoureux@gmail.com
9 h 00
Oui
300,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Oui
5,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Souhaitée
Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
9 h 45
Obligatoire
Philippe Gamme – randophil@gmail.com 081/58.05.74 – GSM : 0494/54.47.66
Inscription avant le mercredi précédent
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Marc Charlot 0478/54.21.08
Max. 12 personnes
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Luc Chevalier 081/61.38.73
Débutants bienvenus
A partir de 10 h 00
Oui
Gratuit Pas d’encadrement
Christophe Lehner – christophe@mountainspirit.be 0477/46.88.91
Retrouvailles annuelles « Climb&Pictures » – Photos & films à partir de 17 h 00 au CAB
9 h 30
Non
Jean-Luc Goffinet 0486/42.88.11
RV 9 h 15 – Rando de 25,5 km Nourriture pour la journée
10 h 00
Oui
Oui
André Lamberty – 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
Carte d’identité Carte de membre
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Philippe Mercenier – philippe@evolutionverticale.be 0498/36.05.36
Sortie club Hébergement en gîte en demi-pension
9 h 00
Oui
300,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
9 h 45
Oui
50,00 €
00.33.6.24.42.15.96 jodylaoureux@gmail.com
Entre 9 h 00 et 16 h 00
Oui
Gratuit
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par accompagnateur en montagne
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Stephan Mastrolilli 0484/99.87.65
Débutants bienvenus
Non défini
Obligatoire
Gratuit
Michel Salesse 065/73.08.14
10 h 00
Obligatoire
295,00 € pour 8 journées
Laurent Toisoul – laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Stage initiation, perfectionnement et autonomie en falaise
9 h 00
Non
Xavier Slypen 086/32.10.02 – 0472/72.83.04
RV 8 h 45 Rando « sportive » de +/- 35 km
9 h 30
Non
Xavier Slypen 086/32.10.02 – 0472/72.83.04
RV 9 h 15 – Rando de +/- 22 km Nourriture pour la journée
10 h 00
Oui
Non
Jean-Paul Lacroix 04/336.28.81 – 0498/56.64.65
Carte d’identité – carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
9 h 30
Oui
Gratuit aux membres
Nadine Adam – n.adam@climbcool.eu 0477/92.06.67
Infos : www.climbcool.be
10,00 €
Encadrement par accompagnateur en montagne
escalpades.eu
9 h 45
Avt le 01/03/14
de 145,00 € (étudiant) à 175,00 €
Christophe Lehner – christophe@mountainspirit.be 0477/46.88.91
9 h 00
Oui
300,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 30
Souhaitée
Jacques Grisel – jacques.grisel@skynet.be 02/375.65.56
9 h 30
Non
Michel Vanbecelaere 0478/48.40.34
RV 9 h 15 – Rando de 24 km Nourriture pour la journée
10 h 00
Oui
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
Carte d’identité – carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Non
71
Infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
Date
Jour
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
09/04 au 12/04/2014
Mercredi à samedi
CAB – Liège
Ski de rando
AE
Meiringen Suisse
12/04 au 13/04/14
Samedi à dimanche
CAB – Liège
Initiation 1er de cordée escalade
AE
Marche-les-Dames
13/04/14
Dimanche
CABH
Randonnée sportive de 20-25 km
SE
Non défini
Non défini
13/04/14
Dimanche
CABH
Escalade en falaise
SE
Landelies
Pied des rochers
13/04/14
Diimanche
EV
Falaise jour 3
AE
Hotton
Sur place
13/04/14
Dimanche
TCC
Randonnée
AE
Brûly
Infos : www.climbcool.be
19/04/14
Samedi
Namur-Luxembourg
Randonnée raquette dans le Mercantour
SE
Colmars-les-Alpes
Gîte d’étape « Le Gassendi »
19/04 au 21/04/14
Samedi à lundi
CAB – Liège
Initiation 1er de cordée escalade
AE
Marche-les-Dames
24/04/14
Jeudi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Maison Haute Boisfort
Sur place
26/04/14
Samedi
CAB B
Formation Sécurité en cordée
AE
Marche-les-Dames
Sur place
26/04/14
Samedi
Entre Ciel & Terre
Petzl Lead 2014
SE
Louvain-La-Neuve
Salle ECT
26/04/14
Samedi
Mountain Spirit
Escalade terrain d’aventure
AE
MLD Durnal Yvoir
Corps de garde de MLD
26/04 au 27/04/14
Samedi à dimanche
CABH
Stage printemps
AE
26/04 au 27/04/14
Samedi à dimanche
Mountain Spirit
Formation orientation
AE
Freÿr et environs
27/04/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation 1er de cordée en falaise
AE
Marche-les-Dames
27/04/14
Dimanche
CAB – Liège
Découverte via ferrata
AE
Marche-les-Dames + Grands-Malades
Marche-les-Dames
27/04/14
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Dave
Sur place
27/04/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 22-25 km
AE
A définir
Sur place
27/04/14
Dimanche
CAB-B
Formation Sécurité en cordée
AE
Beez
Sur place
27/04/14
Diimanche
EV
Falaise jour 4
AE
Grands-Malades
Sur place
27/04/14
Dimanche
Mountain Spirit
Excursion naturaliste vallée du Burnot
AE
Rivière (Profondeville)
Eglise de Rivière
27/04/14
Dimanche
Mountain Spirit
Initiation escalade en premier de cordée
AE
MLD –Durnal Yvoir
Corps de garde MLD
27/04/14
Dimanche
Serac
Sortie club
Corphalie
Parking
30/04 au 04/05/2014
Mercredi à dimanche
Mountain Spirit
Autonomie en terrain d’aventure
AE
Pfalz Allemagne
Précisé ultérieurement
01/05/14
Jeudi
Namur-Luxembourg
Randonnée dans les Vosges
SE
68650 Lapoutroie/Le Bonhomme
Gîte L’Etang du Devin
01/05 au 04/05/2014
Jeudi à dimanche
CABH
Rassemblement via ferrata
SE
Aussois
01/05 au 04/05/2014
Jeudi à dimanche
Membre
Escalade
SE
Ecrins
02/05 au 04/05/14
Vendredi à dimanche
CAB B Nature Rando
AE
A définir
04/05/14
Dimanche
CAB – Liège
AE
Marche-les-Dames
Formation 1er de cordée en falaise
72
Rendez-vous
-
Local CAB
Sur place
Heure
Inscription
P.A.F.
Contacts
Commentaires
Oui
320,00 €
00.33.6.24.42.15.96 jodylaoureux@gmail.com
Encadrement par guide de haute montagne
9 h 45
Oui
Gratuit
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Non défini
Obligatoire
Gratuit
Marc Charlot 0478/54.21.08
Dénivelé important Préparation montagne
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Stephan Mastrolilli 0484/99.87.65
Débutants bienvenus
10 h 00
Obligatoire
295,00 € pour 8 journées
Laurent Toisoul – laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Stage initiation, perfectionnement et autonomie en falaise
9 h 30
Oui
Gratuit aux membres
Nadine Adam – n.adam@climbcool.eu 0477/92.06.67
Infos : www.climbcool.be
Michel Vanbecelaere 0478/48.40.34
Rando raquettes – niveau débutant Inscription avant le 25/01/14
Oui 9 h 45
Oui
Gratuit
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
20 h 00
Sans
6,00 €
Lambert Martin – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
10 h 00
Obligatoire
50,00 € pour le W-E
Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
Non 9 h 45
Avt le 01/03/14
de 145,00 € (étudiant) à 175,00 €
Obligatoire
A définir
info@entrecieletterre.be 010/45 64 76
Tous les détails : www.entrecieletterre.be
Christophe Lehner – christophe@mountainspirit.be 0477/46.88.91
infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
Joceline Buki 071/47.28.83
Voir annonce club
infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
9 h 30
Oui
2 x 20,00 €
Pol Gillet – pol@mountainspirit.be 0476/24.47.92
9 h 00
Oui
300,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
9 h 45
Oui
Gratuit
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Souhaitée
Jacques Volckaert – jacvolck@gmail.com 0498/93.34.73
9 h 45
Obligatoire
Philippe Gamme – randophil@gmail.com 081/58.05.74 – GSM : 0494/54.47.66
10 h 00
Obligatoire
Voir ci-dessus
Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
10 h 00
Obligatoire
295,00 € pour 8 journées
Laurent Toisoul – laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Stage initiation, perfectionnement et autonomie en falaise
9 h 00 à 17 h 00
Oui
7,00 €
Dominique Olbrechts – dominique@mountainspirit.be 0477/49.54.05
Pour tous Marcher 10 à 15 Km en découvrant la nature
9 h 45
Avt le 01/04/14
de 145,00 € (étudiant) à 175,00 €
Stéphane Van Lierde – vlsteph@hotmail.com 0495/86.85.14
infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty – 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
21 h 00
Avt le 01/04/14
de 195,00 € (étudiant) à 225,00 €
Christophe Lehner – christophe@mountainspirit.be 0477/46.88.91
infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
Oui
Michel Vanbecelaere 0478/48.40.34
Inscription avant le 25/02/14
Obligatoire
Sébastien Hideux sebclimber@free.fr
Voir annonce club
Oui 9 h 45
Obligatoire
9 h 00
Oui
250,00 €
0495/33.57.88 info@david-thirion.be Jean-Luc Bouhon – naturerando@scarlet.be 02/534.08.12 – 0499/39.45.62
300,00 €
Inscription avant le mercredi précédent
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
73
En préparation
Date
Jour
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
04/05/14
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Pont-à-Lesse
Sur place
04/05/14
Dimanche
Serac
Activité club++
AE
Awirs
Parking
10/05 au 11/05/14
Samedi à dimanche
CABH
Stage printemps
AE
-
-
11/05/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation 1er de cordée en falaise
AE
Marche-les-Dames
11/05/14
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Pepinster
Sur place
11/05/14
Dimanche
CABH
Trail nordique 15 km
SE
Non défini
Non défini
11/05/14
Dimanche
EV
Falaise jour 5
AE
Yvoir
Sur place
11/05/14
Dimanche
Mountain Spirit
Initiation escalade en premier de cordée
AE
MLD – Durnal Yvoir
Corps de garde MLD
11/05/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Quévrain (Mons)
A préciser ultérieurement
11/05/14
Dimanche
Serac
Sortie club
Freÿr
Parking
11/05/14
Dimanche
TCC
Randonnée
AE
Ninglinspo
Infos : www.climbcool.be
15/05/14
Jeudi
CAB-B
Soirée culturelle
SE
Maison Haute Boisfort
Sur place
17/05/14
Samedi
CAB B
Initiation escalade
AE
Paradou
Sur place
18/05/14
Dimanche
CAB – Liège
Formation 1er de cordée en falaise
AE
Marche-les-Dames
18/05/14
Dimanche
CAB B
Initiation escalade
AE
Corphalie
Sur place
18/05/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20-25 km
AE
A définir
Sur place
18/05/14
Dimanche
Mountain Spirit
Initiation escalade en premier de cordée
AE
MLD – Durnal Yvoir
Corps de garde MLD
18/05/14
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
5640 Mettet
Place de Mettet
18/05/14
Dimanche
Serac
Initiation et technique
Marche-les-Dames
Parking
24/05/14
Samedi
CAB – Liège
Journée Portes ouvertes
AE
Flémalle carrière de Chokier
24/05 au 25/05/2014
Samedi à dimanche
Membre
Alpinisme
SE
Vosges
25/05/14
Dimanche
CAB – Liège
Randonnée
AE
Belgique
Marcourt parking communal
25/05/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Marche ADEPS
AE
A définir
Sur place
25/05/14
Dimanche
EV
Falaise jour 6
AE
Freÿr
Sur place
25/05/14
Dimanche
Serac
Sortie club
Tillf/Dave
Parking
29/05/14
Jeudi
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Randonnée dans les Vosges
Camping Les Deux Ballons
29/05 au 01/06/14
Jeudi à dimanche
CAB-B
Rassemblement escalade
SE
Caroux France
Sur place
29/05 au 01/06/14
Jeudi à dimanche
EV
Canyoning
AE
Tessin/Lombardie
Sur place
31/05/14
Samedi
Escal’pades
Rando de nuit 40 km
74
Mersch GdL
Heure
Inscription
10 h 00
Souhaitée
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty – le.serac@laposte.net 0498/50.11.77 – 085/51.41.67
-
Obligatoire
-
Joceline Buki 071/47.28.83
9 h 00
Oui
300,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Souhaitée
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Marc Charlot 0478/54.21.08
Bonne condition physique nécessaire
10 h 00
Obligatoire
295,00 € pour 8 journées
Laurent Toisoul – laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Stage initiation, perfectionnement et autonomie en falaise
9 h 45
Avt le 01/04/14
de 145,00 € (étudiant) à 175,00 €
Stéphane Van Lierde – vlsteph@hotmail.com 0495/86.85.14
infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
9 h 30
Non
Jean Ghyse 081/61.25.41 – 0495/79.61.11
RV 9 h 15 – Rando de +/- 23 km Nourriture pour la journée
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty – 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
9 h 15
Oui
Gratuit aux membres
Nadine Adam – n.adam@climbcool.eu 0477/92.06.67
Infos : www.climbcool.be
20 h 00
Sans
6,00 €
Lambert Martin – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
A définir
10 h 00
Obligatoire
40,00 €
Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
9 h 00
Oui
300,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Obligatoire
40,00 €
Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
9 h 45
Obligatoire
9 h 45
Avant le 01/04/14
9 h 30
Non
10 h 00
Oui
Non
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
10 h 00
Non
Gratuit
0496/44.26.79 moniteuralipnisme@gmail.com
Oui
75,00 €
0495/33.57.88 info@david-thirion.be
10 h 00
Oui
5,00 €
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par accompagnateur en montagne
9 h 45
Obligatoire
A définir
A confirmer
10 h 00
Obligatoire
295,00 € pour 8 journées
Laurent Toisoul – laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Stage initiation, perfectionnement et autonomie en falaise
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty – le.serac@laposte.net 0498/50.11.77 – 085/51.41.67
Carte d’identité – carte de membre + 59,00 € pour les non membres du Serac
oui
Michel Vanbecelaere 0478/48.40.34
Inscription avant le 15/04/14
Souhaitée
Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
10 h 00
Obligatoire
P.A.F.
Contacts
Commentaires
Anne Guillot aguillot545@hotmail.com
Voir annonce club
Jacques Volckaert – jacvolck@gmail.com 0498/93.34.73
de 145,00 € (étudiant) à 175,00 €
295,00 €
A définir
A confirmer
Stéphane Van Lierde – vlsteph@hotmail.com 0495/86.85.14
infos complètes sur le site www.mountainspirit.be
Jean-Luc Goffinet 0486/42.88.11
RV 9 h 15 – Rando de 25,5 km Nourriture pour la journée
Laurent Toisoul – laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
10,00 €
Stage de perfectionnement, autonomie Pension complète en camping escalpades.eu
75
ANNONCES DES CLUBS
CA B
Bruxelles-Brabant
rs 252 – 1190 Bruxelles : 02/343.54.00 – Av des Sept-Bonnie Président : Yves Raymaekers – Tél. 22.77.79 – eric.thille@gmail.com Secrétaire : Eric Thille – Tél. : 02/5 de la section du Brabant est toujours consultable sur le site club du ités activ des me ram La dernière mise à jour du prog http//www.cabbrabant.com. tronique le programme s désirez recevoir par courrier élec vou Si ». ités activ des ve bien inscrite nda age re vous que votre adresse mail se trou Allez voir à « Activités » ou « Not club et de la fédération, assurezdu ns atio ifest man les et ités mensuel des activ etariat@clubalpin.be chier membre de la fédération. secr dans votre fiche personnelle du fi
STAGE SKI RANDO Dates : du 22/03 au 29/03/2014. Lieu : refuge Jervis. Inscription obligatoire. PAF : 660,00 €. Infos : Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be – 02/377.71.37
RASSEMBLEMENT DE GRIMPEURS Dates : du 12/04 au 21/04/2014. Lieu : Buis-les-Baronnies, France. Inscription souhaitée. Infos : Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be – 02/377.71.37
CA B
Hainaut
à 5030 Gembloux /25.19.39 – rue Entrée Jacques, 16 Président : Luc Chevalier – 0486 om /73.88.14 – secretcabh@hotmail.c sitez pas Secrétaire : Olivier Fumière – 0479 activités pour les mois à venir, n’hé club et pour retrouver toutes nos e cations les ifi notr mod ant les cern avec con , ns jour atio à és form Pour davantage d’in t notre programme d’activit men stam con ns nes et teno y den s d’Ar Nou . éro web la parution de ce num à visiter régulièrement notre site s ont été communiquées depuis nou qui ités activ s velle nou les plus récentes ainsi que Alpes. http//www.hainaut.club mai 2013. En suivant le lien des activités, … sur FACEBOOK depuis ce mois de Le Club Alpin belge du Hainaut est échanger vos expériences, proposer , uver 64/, vous pouvez nous retro 7704 3204 m/7 k.co boo face ww. https://w
STAGE PRINTEMPS Plus d’informations dans le prochain numéro.
STAGE D’INITIATION À L’ESCALADE EN FALAISE Ce stage est organisé par le Club Alpin Belge du Hainaut dans les rochers belges. Il s’adresse aux membres du CAB et aux non membres tentés par l’escalade. Age minimum : 14 ans. Les débutants sont les bienvenus. Encadrement par des initiateurs ADEPS et des grimpeurs expérimentés du club, supervisés par Michel Salesse, moniteur ADEPS niveau 2. Un accompagnateur pour 3 stagiaires maximum. Nombre de participants : 20 maximum. Renseignements : Joceline Buki – 071/47.28.83 – 0494/82.61.14 – bukij@hotmail.com
76
Dates, horaires et buts Samedi 26 avril 2014 : Yvoir Dimanche 27 avril 2014 : Marche-les-Dames Samedi 10 mai 2014 : Dave Dimanche 11 mai 2014 : Beez De 10 h 00 à 13 h 00 et de 14 h 00 à 17 h00. Au total, 24 heures d’escalade et d’exercices tels que confection des nœuds, assurage, rappels, remontées au prussik, sauvetage, etc. Participation aux frais : non encore définie.
RASSEMBLEMENT VIA FERRATA Sébastien vous propose de découvrir la via ferrata d’Aussois durant le long week-end du 1er mai 2014. Le séjour est réservé aux membres du Club Alpin
en ordre de cotisation complète [cotisation « CLUB ALPIN »].
RASSEMBLEMENT RANDONNÉE Le Cab Hainaut vous propose un rassemblement
Clôture des inscriptions : 01/06/14
de randonneurs.
Votre inscription sera effective après le paiement complet de votre séjour sur le compte : BE71 9795 9786 5969, communication : séjour – Bérarde.
Dates : du samedi 19 juillet au 26 juillet 2014. Lieu : gîte « Le Chamois » situé à La Bérarde. Chaque activité se déroule sous la propre responsabilité du participant.
Des informations complémentaires seront publiées sur notre site internet.
Participants : au minimum 4 participants. Si ce quota n’est pas atteint, le séjour sera annulé. PAF : en gestion libre : 220,00 € ; en pension complète : 450,00 €.
Gestionnaire du projet : Philippe Vandeveld – 0476/48.05.88 – philippe.vandeveld@gmail.com
Le séjour est réservé aux membres du Club Alpin en ordre de cotisation complète [cotisation « CLUB ALPIN »].
RASSEMBLEMENT ALPINISTE Le Cab Hainaut vous propose un rassemblement d’alpinistes afin de tenter de conquérir le sommet du toit de l’Europe.
Le séjour est réservé aux membres du Club Alpin en ordre de cotisation complète [cotisation « CLUB ALPIN »].
Dates : du samedi 2 août 2014 à 17 h 00 au samedi 9 août 2014 à 10 h 00.
Clôture des inscriptions : 01/06/14. Votre inscription sera effective après le paiement complet de votre séjour sur le compte : BE71 9795 9786 5969, communication : Mont Blanc 2014.
Participants : au minimum 5 personnes. Si le quota n’est pas atteint, le rassemblement sera annulé. PAF : 550,00 € comprend l’encadrement technique et la guidance.
Contacts : Francis Van Troyen – 0477/33.45.59 – responsable technique ; Philippe Vandeveld – 0476/48.05.88 – philippe.vandeveld@gmail.com – responsable financier.
INITIATION HAUTE MONTAGNE Plus d’informations dans le prochain numéro.
NOCTURNE À LANDELIES Fort de sa première édition, le CAB-H remet le couvert cette année avec sa soirée d’escalade sous les projecteurs pour fêter l’équinoxe. La formule d’auberge espagnole pour le repas est reconduite pour promouvoir la convivialité.
Les informations s’étofferont dans le prochain A&A ainsi que sur la page et le site du club.
RE A-J nisme pour les jeunes – REAj – Randonnée Escalade et Alpi n Belge® Alpi Organisation jeunesse du Club /95.52.27 www.reaj.org – mail@reaj.org – 0477
Le REAj sera encore présent en 2014. Pour voir nos activités et de nouveaux contenus vidéo, visitez la page web du REAj ! www.REAj.org À bientôt sur le web !
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CA B
Liège
l.com /44.26.79, moniteuralpinisme@gmai Wallonie 6 – 4000 Liège – Tél. : 0496 de i Qua – it Dew re Pier : t iden Prés oo.be Tél. : 0495/25.12.78, debaleon@v Houlbouse, 33 – 4400 Flémalle – Secrétaire : Léon Debacker – Rue – activites@cabliege.org : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 Renseignements et inscriptions – jodylaoureux@gmail.com ureux (GHM) : +33(0)6.24.42.15.96 book ! Pour les activités avec Jody Lao e :org ainsi que sur notre page Face e sur notre site web : www.cablieg lign en ent lem éga sont ités activ Toutes nos
INITIATION AUX COURSES D’ALPINISME HIVERNALES : CODE A02 Notions sur les techniques d’encordement, l’assurage dynamique en cordée, le placement de points. Ascension de l’arête des Spitzkoepfe en hivernale. Dates : 15 et 16 février 2014. Lieu : Hohneck – Vosges. PAF : 150,00 € (logement en demi-pension au refuge des Trois Fours). Inscription : maximum 6 personnes, date limite d’inscription le 8 février 2014.
Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Pierre Dewit, moniteur en alpinisme – 0496/44.26.79 – moniteuralpinisme@gmail.com.
SKI DE RANDO DANS LE BEAUFORTAIN : CODE SR04 Enseignement des techniques de ski de randonnée, la nivologie et les avalanches, la maîtrise de l’ARVA, l’orientation et la cartographie en milieu hivernal, les techniques de sauvetage en crevasse, la préparation d’un raid. Dates : du 24 au 28 février 2014. Lieu : Beaufortain – Logement à Arêche-en-Beaufort. PAF : 280,00 €
comprenant l’encadrement par un guide de haute montagne, le prêt du matériel de sécurité (ARVA, pelle, sonde). Surcoût de 140 € si seulement 4 participants. Inscription et paiement : avant le 01/02/12. Encadrement : Jody Laoureux, guide de haute montagne UIAGM – +33.6.24.42.15.96 – jodylaoureux@gmail.com.
SÉJOUR 6 JOURS EN SKI DE RANDONNÉE : (SE) Dates : du 1er mars au samedi 8 mars 2014. Lieu : Praz-sur-Arly (petite station de ski pittoresque située juste à la limite entre la Savoie et la HauteSavoie à 2 km de Megève). PAF : 800,00 € incluant le logement en village de vacances et la demi-pension.
Un forfait de 80,00 € est à prévoir pour la location du matériel. L’activité à lieu à partir d’un minimum de 3 participants. Réservations : inscription et paiement avant le 15 janvier 2014. Responsable : Pierre Calcus – 0486/25.12.93 – pierre@semonbusiness.com.
SKI DE RANDO-RAID DANS LE DÉVOLUY : CODE SR05 Dates : du 2 au 7 mars. Lieu : Saint-Etienne-enDévoluy. PAF : 780,00 € comprenant l’encadrement par un guide haute montagne, pensions complètes en refuge, le prêt du matériel de sécurité (baudrier,
ARVA, pelle, sonde). Surcoût de 140,00 € si seulement 4 participants. Encadrement : Jody Laoureux, guide de haute montagne UIAGM – +33.6.24.42.15.96 – jodylaoureux@gmail.com.
RAID À SKI DANS LES TATRAS-POLOGNE : CODE SR06 Dates : du dimanche 9 mars au samedi 15 mars2014. Lieu : Tatras, Pologne, Slovaquie. PAF : 1.200,00 € comprenant les refuges en ½ pension, l’encadrement par un guide de haute montagne.
Encadrement : Jody Laoureux, guide de haute montagne UIAGM – +33.6.24.42.15.96 – jodylaoureux@gmail.com.
FORMATION 1ER DE CORDÉE EN FALAISE : CODE E02 Acquisition des diverses compétences nécessaires à l’autonomie en falaise et la préparation à la formation d’initiateur en escalade. Dates : 16/3, 23/3, 30/3, 6/4, 27/4, 4/5, 11/5, 18/5, 1/6, 15/6, de 9 h 00 à 16 h 00. Lieu : 10 jours, 10 massifs différents. Le premier jour se déroulera à Marche-les-
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Dames. Niveau : 5 en salle d’escalade. PAF : soit 30,00 €/jour, soit 300,00 € pour les 10 jours Inscription : maximum 10 participants, date limite : le 28/2/2014. Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Freddy Gonda, moniteur en escalade – 0495/26.31.09 – freddy.gonda65@gmail.com.
FORMATION SAUVETAGE : CODE E03 Contrairement à Alpi-Secours, qui travaille avec des moyens lourds (civière, grosse équipe, …), cette formation s’adresse aux grimpeurs pour leur permettre d’intervenir avec leur matériel d’escalade. Dates : les 16, 22, 23 et 30 mars 2014. Lieu : MarcheLes-Dames. RV : 9 h 45 au corps de garde (carte de
membre et d’identité) avec votre matériel d’escalade (possibilité de prêt par le club). PAF : 50,00 €. Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Léon Debacker, moniteur randonnée et alpinisme – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CAB LIÈGE Date : vendredi 21 mars 2014 à 19 h 30. Lieu : local du CAB Liège. Ordre du jour : approbation du PV de l’AG 2013, renouvellement du conseil d’administration : sont sortants et rééligibles : Bourguignon Danielle, Dewit Pierre, Gobin Daniel, Van Laeken Florent. Les candidatures doivent être adressées au Président avant le 31 décembre 2013. Ordre du jour : bilan 2013, projets à venir, appel aux candidats moniteurs, rapport du vérificateur
aux comptes, rapport du trésorier : bilan 2013, budget 2014 ; décharge aux administrateurs. Pour les membres qui le souhaitent, l’A.G., comme chaque année, sera suivie d’un BBQ buffet. PAF : 15,00 €/personne à verser sur le compte : BE34 7512 0641 1390 – BIC AXABBE22 avant le 15 mars 2014. Inscription : obligatoire pour le repas, le versement tient lieu d’inscription. Infos : Léon Debacker – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be
RANDONNÉE EN PAYS DE HERVE : CODE R03 Date : le dimanche 23 mars, départ 10 h 00, fin de la journée prévue +/- à 16 h 30. Lieu : RV à Olne. PAF : 5,00 € sur place. Inscription souhaitée avant le 14 mars. Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 –
activites@cabliege.org. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – guy-rando@hotmail.com.
RAID À SKI DANS LES DOLOMITES : CODE SR07 Dates : du 24 au 29 mars 2014. Lieu : Dolomites, Italie. – PAF : 720,00 € comprenant l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M.
Encadrement : Jody Laoureux, guide de haute montagne UIAGM – +33.6.24.42.15.96 – jodylaoureux@gmail.com.
JOURNÉE SPÉCIALE DE LA RANDONNÉE : CODE R04 Conçue pour les petits groupes, les individuels, les familles. Sentiers cachés entre Vesdre et Ourthe. Formule road book sur 13 km. Date : le dimanche 30 mars 2014. Départ libre de 9 h 00 à 14 h 00 – Lieu : départ de la piscine
d’Embourg. PAF : Gratuit. Inscription souhaitée avant le 14 mars 2014. Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – guy-rando@hotmail.com.
SKI DE RAID À LA CABANE GAULÏ : CODE SR08 Dates : du 9 au 12 avril 2014. Lieu : Meiringen, Suisse. PAF : 320,00 € comprenant l’encadrement par un guide de haute montagne, le prêt du matériel de sécurité (baudrier, ARVA, pelle, sonde).
Encadrement : Jody Laoureux, guide de haute montagne UIAGM – +33.6.24.42.15.96 – jodylaoureux@gmail.com.
SKI DE RANDO-RAID DE LA BERNINA : CODE SR09 Dates : du 13 au 18 avril 2014. Lieu : Diavolezza, Suisse. PAF : 480,00 € comprenant l’encadrement par un guide de haute montagne, le prêt du matériel de sécurité (baudrier, ARVA, pelle, sonde).
Surcoût de 160,00 € si seulement 3 participants. Encadrement : Jody Laoureux, guide de haute montagne UIAGM – +33.6.24.42.15.96 – jodylaoureux@gmail.com.
INITIATION SECOND ET 1ER DE CORDÉE : CODE E04 Des premiers pas à l’escalade en tête. Encordement, assurage du second et du premier, installation de moulinettes, les relais, les rappels. Dates : les 12, 13, 19, 20 et 21 avril 2014. Lieu : Marche-les-Dames. RV 9 h 45 au corps de garde (carte de membre et d’identité) avec votre matériel
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d’escalade (possibilité de prêt par le club). Niveau : pour tous. PAF : gratuit. Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Léon Debacker, moniteur randonnée et alpinisme – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be.
JOURNÉE « DÉCOUVERTE DES VIE FERRATE » : CODE VF01 Initiation à la « via ferrata » : Présentation du matériel, mesures de sécurité, initiation au rappel (pour les novices). Date : le 27 avril 2014. Lieu : Marche-les-Dames. RV 9 h 45 au corps de garde (carte de membre et d’identité) avec votre matériel (possibilité de prêt par
le club). PAF : gratuit (5,00 € pour le prêt de matériel + prix de l’assurance pour les non membres). Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Léon Debacker, moniteur randonnée et alpinisme – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be.
ESCALADE DANS LES ECRINS : (SE) Approche + diverses voies de découverte, ascension de l’Aiguille Dibona, Pointe Emma, Pointe des Chamois. Dates : du 01/05 au 04/05/2014. Lieu : Aiguille Dibona. PAF : 250,00 € sous réserve d’un nombre suffisant de
participants (comprenant refuge en pension complète, encadrement). Possibilité de fournir le matériel. Responsable : David Thirion – 0495/33.57.88 – info@david-thirion.be.
JOURNÉE PORTES OUVERTES DU CLUB ALPIN BELGE DE LIÈGE Escalade en falaise, parcours accrobranche, deathride, escalade sur SAE, randonnée, slackline, BBQ, bar, … Pour TOUT LE MONDE !
Date : le samedi 24 mai 2014 dès 10 h 00 jusque 18 h 00. Lieu : carrière de Chokier (Flémalle). PAF : gratuit. Responsable : Pierre Dewit – 0496/44.26.79 – moniteuralpinisme@gmail.com.
VAGABONDAGE SUR LES HAUTEURS DE L’OURTHE : CODE R05 Parcours varié sur 26 km. Date : le dimanche 25 mai 2014, départ à 10 h 00, fin de la journée +/- 16 h 30. Lieu : RV parking communal, non loin de l’église de Marcourt. PAF : 5,00 € sur place. Inscription souhaitée avant le 17 mai 2014.
Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – guy-rando@hotmail.com.
INITIATION À L’ALPINISME DANS LES VOSGES : (SE) Ascension Arête des Spitzkoepfe (course d’initiation rocher de type alpinisme), initiation falaise dans la Martinswand (Couenne). Dates : 24/05 et 25/05/2014. Lieu : Hohneck, Arête des Spitzkoepfe. PAF : 75,00 € sous réserve d’un
nombre suffisant de participants (comprenant nuitée en tente, nourriture). Possibilité de fournir le matériel. Responsable : David Thirion – 0495/33.57.88 – info@david-thirion.be.
STAGE MULTI ACTIVITÉS À AUSSOIS : CODE AU01 Une semaine pour réunir les randonneurs, les « ferratistes » et les grimpeurs.
Responsable escalade : Freddy Gonda – 0495/26.31.09 – freddy.gonda65@gmail.com.
Dates : du 26 mai au 1er juin 2014 (possibilité de ne faire que 2 ou 3 jours suivant vos disponibilités). Lieu : Aussois. RV au Fort Marie-Christine à 17 h 00.
PAF : 60,00 € par jour en pension complète (sauf les boissons). Acompte de 100,00 € à verser avant le 01/05/14 sur le compte du CAB Liège : BE34 7512 0641 1390 – BIC AXABBE22. Infos : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Responsable randonnée : Daniel Gobin – 0475/75.96.58 – danetmickeygobin@yahoo.fr. Responsable VF : Léon Debacker – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be.
ège ASBL Ecole d’Escalade de Li ynet.be : 04/341.14.42 – top.rock.sprl@sk Rue de Spa, 1 à 4020 Liège – Tél. Fred. Responsable journalier : Dethier serez Annick Responsable administratif : Rou
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– site : www.toprock.be
Namur Luxembourg
CA B
Namur – Luxembour g
– president.cabnamlux@gmail.com – Rue des Viaux 27 – 5100 Jambes Président : Jean-François Delvigne 31.08.89 – renard.agnes@gmail.com lenne, 12 – 5100 Jambes – Tél. : 081/ Wel de Bois – 6. ard Ren ès Agn : Secrétaire du Club Alpin Belge créée en 193 la Section Namur-Luxembourg de issu est urg mbo uxe ur-L Le Club Alpin Belge Nam ment bénévole. iteurs brevetés, Il en a gardé le caractère foncière plus expérimentés, dont des mon rochers où prime la camaraderie et où les les es sur ontr de renc cala de e d’es ies form la sort t nen des Nos activités pren uvons le dimanche pour retro s nou s techniques Nou . iers nce atel érie Des exp ités. leur rgent d’infinies possibil transmettent leur passion et lesquelles nos deux provinces rego de sécurité. Les périodes de vacances et les r pou ées onn rand des r pou u termes belges et/o les connaissances, notamment en ski de randonnée, et même permettent également de rafraîchir asion de s’évader hors de nos frontières : escalade, randonnée, en Oisans l’occ es, un rassemblement d’alpinistes week-ends prolongés sont aussi nisons un séjour dans les Calanqu Vertical. orga s nou ée, ann que Cha etc. , des expéditions – Revue : Horizon t. Site Web : namur.clubalpin.be et un stage d’escalade au 15 aoû b Namur-Luxembourg) Groupe Neige et Montagne (Clu ies pendant toute la saison. ski de rando et proposons des sort me de la saison est en cours d’élaboration. Nous sommes des passionnés de ram prog es, de difficultés variées. Le Ce sont des sorties NON encadré alpin.be/neigemontagne/ à partir de novembre. .club mur //na http sur le Il est disponib
Programme hiver 2014 SKI HORS-PISTE – LA GRAVE – L’ALPE D’HUEZ (5 JOURS) Initiation, découverte, perfectionnement des techniques de progression et de sécurité en ski horspiste. Groupe de 3 à 6 personnes max. Dates : du lundi 17/02/14 (matin) au vendredi 21/02/14 (soir). Lieu : La Grave, L’Alpe d’Huez, SerreChevalier, Les deux Alpes. PAF : 490,00 € comprenant
l’hébergement en ½ pension en gîte, l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M. et le prêt du matériel de sécurité (baudrier, ARVA, pelle, sonde). Inscription et paiement : avant le 15 janvier 2014. Responsable : Quentin Delavignette (GHM) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
SKI HORS-PISTE – LA GRAVE – L’ALPE D’HUEZ (4 JOURS) Initiation, découverte, perfectionnement des techniques de progression et de sécurité en ski horspiste. Groupe de 3 à 6 personnes max. Dates : du jeudi 06/03/14 (matin) au dimanche 09/03/14 (soir). Lieu : La Grave, L’Alpe d’Huez, SerreChevalier, Les deux Alpes. Niveau requis : bonne condition physique et bon niveau de ski sur piste.
P.A.F. : 385,00 € comprenant l’hébergement en ½ pension en gîte, l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M. et le prêt du matériel de sécurité (baudrier, ARVA, pelle, sonde). Inscription et paiement : avant le 15 janvier 2014. Responsable : Quentin Delavignette (GHM) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
SKI DE RANDO 1 – LA GRAVE – L’ALPE D’HUEZ (5 JOURS) Initiation, découverte, perfectionnement des techniques de progression et de sécurité en ski de randonnée. Groupe de 3 à 6 personnes max. Dates : du lundi 17/03/14 (matin) au vendredi 21/03/14 (soir). Lieu : Oisans, Ecrins, Grandes Rousses (au départ de La Grave ou Bourg-d’Oisans). Niveau requis : bonne condition physique et bon
niveau de ski sur piste. P.A.F. : 490,00 € comprenant l’hébergement en ½ pension en gîte, l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M. et le prêt du matériel de sécurité (baudrier, ARVA, pelle, sonde). Inscription et paiement : avant le 15 janvier 2014. Responsable : Quentin Delavignette (GHM) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
SKI DE RANDO 2 – LA GRAVE – L’ALPE D’HUEZ (4 JOURS) Initiation, découverte, perfectionnement des techniques de progression et de sécurité en ski de randonnée. Groupe de 3 à 6 personnes max. Dates : du jeudi 10/04/14 (matin) au dimanche 13/04/14 (soir). Lieu : Oisans, Ecrins, Grandes Rousses (au départ de La Grave ou Bourg-d’Oisans). Niveau requis : bonne condition physique et bon
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niveau de ski sur piste. P.A.F. : 385,00 € comprenant l’hébergement en ½ pension en gîte, l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M. et le prêt du matériel de sécurité (baudrier, ARVA, pelle, sonde). Inscription et paiement : avant le 15 janvier 2014. Responsable : Quentin Delavignette (GHM) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
Et bien sûr nos stages d’été : Autonomie : du 30 juin au 5 juillet 2014 Rencontre d’alpinistes : du 7 au 12 ou 14 juillet 2014 Perfectionnement : La Bérarde : du 28 juillet au 2 août 2014 Ailefroide : du 4 au 9 août 2014. Plus de détails dans le prochain numéro d’Horizon Vertical et sur le site namur.clubalpin.be.
RANDONNÉE EN ANGLETERRE Randonnées en étoile à partir du gîte St Radigunds Abbey Farm dans le Kent près de Douvres Dates : du 29/08/2014 au 02/09/2014 (possibilité de prolonger jusqu’au 05/09). PAF : 200,00 € sur la base de 10 participants (voyage /boissons non compris).
Nombre participants : limité à 10 (capacité du gîte). Inscription : obligatoire avant le 31 mai 2014. Contacts : Claire Vanderhaeghen – 071/72.88.66 – 0479/29.42.87 ; Jean-Claude Mareschal – 081/44.02.74 – 0477/70.05.16.
Ces stages sont accessibles à tous les membres du CAB en règle de cotisation. Encadrement : Quentin Delavignette – info@delavignette.com
STAGE AUTONOMIE EN HAUTE MONTAGNE Lieu : massif des Ecrins, La Bérarde. Dates : du 29/06/14 (soir) au 05/07/14 (soir). Logement : Centre Alpin Belge « Le Chamois », La Bérarde – F38520 Saint-Christophe-en-Oisans – +33.4 76 79 05 64. PAF : 495,00 € (sur base de
6 personnes) comprenant l’hébergement, ½ pension en refuge et le repas du soir en gîte, l’encadrement par un guide de haute montagne (UIAGM). Inscription et paiement : avant le 06/06/14
RENCONTRE D’ALPINISTES (RASSEMBLEMENT) : DE L’INITIATION AU PERFECTIONNEMENT Lieu : massif des Ecrins, La Bérarde. Dates : du 07/07/14 (matin) au 12/07/14 (soir) ou au 15/07/14 (soir) pour ceux qui auraient envie de faire une course de plus grande envergure.
Logement : Centre Alpin Belge « Le Chamois », La Bérarde – F38520 Saint-Christophe-en-Oisans – +33.4 76 79 05 64. PAF : 400,00 € pour 6 jours et 500,00 € pour 8 jours. Inscription et paiement : avant le 06/06/14
DEUX STAGES DE PERFECTIONNEMENT 1er stage : La Bérarde
2e stage : Ailefroide
Logement : Centre Alpin Belge « Le Chamois », La Bérarde – F38520 Saint-Christophe-en-Oisans – +33.4 76 79 05 64. Dates : du 28/07/2014 (matin) au 02/08/2014 (soir). Acceptation sur base d’une liste de courses réalisées en tête ou réversible (5 courses en neige/5 courses en neige/glace/mixte). PAF : 300,00 € (sur base de 6 personnes) comprenant l’encadrement. Inscription et paiement : avant le 06/06/14.
Logement : camping d’Ailefroide. Dates : du 04/08/2014 (matin) au 09/08/2014 (soir). PAF : 300,00 € (sur base de 6 personnes) comprenant l’encadrement. Inscription et paiement : avant le 06/06/14.
A savoir, pour toutes les activités proposées Inscription : au moyen du formulaire à télécharger sur le site du CAB Namur-Luxembourg namur.clubalpin.be dûment complété et renvoyé à : Chantal Ghyse-Detry, rue de la Maladrée, 37 – 5030 Gembloux, ou par courriel : ghyse.detry@skynet.be ou lechamois.cab@hotmail.com. Paiement : sur le compte du CAB Namur-Lux : BE65-0682-3256-4496 avec l’activité choisie comme communication. Pour tous renseignements : Chantal Ghyse-Detry – 081/61.25.41 ou 0494/10.81.27 ou par courriel : ghyse.dery@skynet.be – lechamois.cab@hotmail.com Remarque : pour une prise de contact, des réponses à vos questions, pour du covoiturage éventuel, etc., une réunion est prévue le vendredi 6 juin à 20 h 00 au CAB, av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur.
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Alpin) CR A (Centr e Routier elles ussée d’Alsemberg, 9/5 – 1060 Brux Président : Guy Carbonnelle – Cha ch, 27 – 1030 Bruxelles eers 41.24.37 (soir) – Rue Vanderm 02/2 : Tél. – ray Neu re Clai routieralpin.be : ire Secréta m – Site internet : http//www.centre Courriel : secretaraitCRA@gmail.co
Le Centre Routier Alpin (CRA) a été créé en 1956. Il était le fruit du regroupement de plusieurs Clans Scouts (Gembloux, Schaerbeek et Uccle). Après des hauts et des bas, il a repris vigueur en 1993. Issu de la philosophie et de la pédagogie des scouts de l’époque, il en a gardé le mode de fonctionnement. C’est à travers l’exigence de notre sport que les jeunes apprennent l’autonomie, la responsabilité et l’engagement en respectant le rythme de chacun. Les aînés transmettent leurs connaissances aux plus jeunes et il est plus question de collaboration que de compétition dans l’approche de la pratique.
Notre collaboration avec le Club Alpin Belge et plus particulièrement avec le Club du Brabant ne date pas d’hier. Nous avons remodelé notre structure pour pouvoir répondre aux critères de la Fédération CAB, qui nous a accueillis en tant que Club en 2010. Des cours en salles, des sorties à la journée, des week-ends, des camps écoles sont organisés tout au long de l’année pour arriver doucement à l’autonomie en falaise. Le CRA, par des jeunes et pour des jeunes qui souhaitent vivre et partager la passion de la verticalité.
Pour rappel, les activités sont réservées aux membres du CRA et du CAB en ordre de cotisation. Les sorties falaises/salle sont organisés tous les 3es dimanches du mois. Dimanche 16 février 2014 : sortie salle à Puurs organisée par Théo. Inscriptions aux cours ou par courriel à l’adresse de Théo directement : theoempires@gmail.com. Dimanche 16 mars 2014 : sortie slackline au Bois de la Cambre organisée par Nico S. et Théo. Inscriptions aux cours ou chez Nico directement : 0473/44.04.17. Dimanche 20 avril 2014 : sortie falaise aux Awirs organisé par Diego. Inscriptions aux cours ou chez Diego directement : 0479/59.76.27. Dimanche 18 mai 2014 : sortie falaise à la recherche d’un organisateur motivé. Inscriptions aux cours ou par courriel à l’adresse du C.R.A. Les camps (les détails suivront dans de prochains agendas d’activités) Camp de Pâques : camp d’escalade en falaise dans les Calanques de Marseille, du 06/04/14 au 13/04/14, organisé par Antoine. Inscription aux cours ou chez Antoine directement : 0496/27.83.30. Attention : ce camp est réservé aux personnes autonomes en falaises : premiers de cordée et certains seconds de cordée. Week-end de mai : camp école d’escalade en falaise à Mont-Godinne, dans la région namuroise, du 02/05 au 04/05/14, organisé par Diego. Inscriptions aux cours ou chez Diego directement : 0479/59.76.27. Caroux 2014 : camp école d’escalade en falaise au Caroux, en France, du 01/07 au 13/07/14. Inscriptions aux cours.
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Entr e Ciel et Terr e jm@entrecieletterre.be – 010/45.64.76 – 0478/34.60.26 – er Laev De rc -Ma Jean : n ctio Dire – 1348 Louvain-la-Neuve Siège social : Place des Sports, 1 – Site : www.entrecieletterre.be Courriel : info@entrecieletterre.be
Entre Ciel & Terre adhère au CAB : une bonne idée ?
Jean-Marc De Laever, pour Entre Ci el & Terre
Entre Ciel & Terre, ECT pour les intimes, est une ASBL créée par Cédric Dellicour et Patrick Hanquiniaux en 1989. Conscient de la formidable richesse éducative de cette activité, ECT entreprit de développer la pratique de l’escalade (et de ses sports dérivés) auprès d’un public en recherche d’une « autre dimension »… Profitant d’une petite structure de 300 m² au bout du grand hall omnisport H1 du Complexe Sportif de Blocry, ECT a démarré ses activités modestement. Mais la cohabitation entre grimpeurs et sports collectifs a très rapidement montré ses limites (les grimpeurs de l’époque n’aimaient pas trop qu’un smash de volley-ball vienne les faire tomber dans le crux de la 6C, sans doute la cotation la plus dure de l’époque ☺ !) Le projet de construire une salle indépendante a donc fait son chemin pour voir le jour en mai 1994. Dix-sept ans plus tard, une nouvelle extension, subsidiée en partie par la Région wallonne, sort de terre. En quelques chiffres, ECT, aujourd’hui, c’est : • plus de 500 personnes/semaine inscrites à nos cycles de cours (69 cours à partir de 5 ans, de l’initiation à l’entraînement) ; • 16 stages en externat/an, en salle et/ou en falaise ; • une gestion quotidienne que nous confie le Complexe Sportif de Blocry (propriétaire) afin d’insuffler le dynamisme indispensable au bon fonctionnement de la salle ; • 200 personnes/jour et près de 350 abonnés ; • l’organisation de 2 événements par an (Vertical Event, Petzl Lead, 100’Sations blocs, Vertik trip,…) • des travailleurs (moniteurs, ouvreurs, gestionnaires, permanents) représentant l’équivalent de près de 8 temps pleins. Nous prouvons par-là que le milieu de l’escalade est porteur d’emploi. Parallèlement, le CAB lui aussi bouge, avance, se remet en question, travaille sur l’équivalence des formations avec le BE français ; tente, avec les moyens du bord financiers et humains, de se moderniser, de répondre à de nouvelles réalités et notamment de toucher un public cible : les salles d’escalade et leurs adeptes, de plus en plus nombreux. Le défi est de taille ! Une première rencontre s’organise alors entre notre direction et deux représentants du CAB : Lambert Martin et Michel Govaerts. Leur motivation : inviter ECT à devenir un club du CAB, adhérent ou effectif. La pierre est dans notre camp… de base ! Ce dossier a usé pas mal de salive lors de nombreuses réunions au sein de l’ASBL. Nous l’avons longtemps mis en attente par crainte de se noyer dans l’administratif alors que nous étions préoccupés par le terrain et, qu’au « bout du trek », cela nous apporte plus d’inconvénients que d’avantages. Sous l’impulsion et les énergies convaincantes de Patrick Kelders et Olek Kazimirowski, nous avons fini par franchir le « col » ! … Car nous voulons soutenir et influencer les orientations décisionnelles du CAB, … car nous souhaitons apporter un nouveau service aux grimpeurs de la salle, … car nous voulons partager nos 25 années d’expérience en « escalade enseignée » et nous impliquer dans le chantier en cours des formations de cadres. Nous voici donc un club adhérent ! Pourquoi pas effectif ? Diverses raisons à cela, dont la principale est de découvrir d’abord les rouages de cette collaboration sans trop faire trembler les équilibres
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construits depuis tant d’années au sein de notre ASBL. Etre « simplement » adhérent nous permet plus facilement de tout stopper si tout cela ne s’avèrerait pas un bonus pour les uns ou les autres. Cependant, nous avons déjà modifié nos statuts afin que cette adhérence puisse facilement basculer vers l’effectif. Et puis, être adhérent pour un grimpeur, c’est une excellente chose ☺ ! ECT ne sera malgré tout pas un club comme on le conçoit habituellement avec ses rencontres, ses activités « free » encadrées par des bénévoles. Car nous avons depuis longtemps professionnalisé notre relation à notre public. Nous essayons d’en vivre à la différence des clubs historiques… Ne payez-vous pas vos guides en montagne ? Est-ce pour cette raison que les salles d’escalade ont eu, dans leur genèse, une image déplorable au sein de la fédération, considérés alors comme vendeurs d’escalade, comme des pompes à fric ? Croyez-nous, si nous avions voulu nous en mettre plein les poches, nous ne bosserions plus à ECT aujourd’hui. Ce qui nous anime, c’est une passion intense et intacte, une furieuse envie de partager toutes les joies et richesses qui habillent l’escalade au sens large. Nos activités sont donc payantes avec des tarifs calculés au plus juste, sans subsides ! Grâce à cette saine gestion, nous avons grandi et sommes devenus une des salles de référence en Belgique… sans prétention aucune ;-) ! Alors, oui, nous sommes fiers d’avoir pris cette décision ; alors, oui, nous sommes curieux de voir vers quels sommets cette cordée CAB-ECT va nous emmener ; alors, oui, nous croyons que c’est une bonne idée ! Et vous ? PS : nous avons donc sauté le pas et, dès maintenant, vous pouvez vous affilier au CAB via notre ASBL. N’hésitez pas à vous renseigner chez nous ou via www.entrecieletterre.be. 07/04/14 au 11/04/14 : stage salle et falaise. Lieu : Louvain-la-Neuve, salle ECT, 9 h 30 à 17 h 30. PAF : 200,00 €. Infos : info@entrecieletterre.be – 010/45.64.76. Tous les détails sur : www.entrecieletterre.be. 14/04/14 au 18/04/14 : stage salle. Lieu : Louvain-la-Neuve, salle ECT, 9 h 30 à 17 h 30. PAF : 170,00 €. Infos : info@entrecieletterre.be – 010/45.64.76. Tous les détails sur : www.entrecieletterre.be. 14/04/14 au 18/04/14 : stage falaise. Lieu : Louvain-la-Neuve, salle ECT, 9 h 30 à 17 h 30. PAF : 240,00 €. Infos : info@entrecieletterre.be – 010/45.64.76. Tous les détails sur : www.entrecieletterre.be.
Escal’pades çois Boudart, 36 – 6700 Arlon – Président : Serge Raucq – Rue Fran s.eu ade calp serge.raucq@es u – sandrine.piedboeuf@escalpades.e Secrétaire : Sandrine Piedboeuf
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Voici un nouveau club qui vient de rejoindre notre fédération. Nous lui souhaitons la bienvenue.
ESK Ilibre asbl be 0477 45 55 46 – patrick.kienen@base. Administrateurs : Patrick Kienen : Jean de Macar : 0476/71.81.36 avec son léger manteau. agréable l’été, un peu fraîche l’hiver rte, ouve i Sem . rand -le-G Orp à de ESKIlibre, une nouvelle salle d’escala Elle grandira chaque année. os : Cathia Rodts et Jean de Macar. Toute jeune, 7 m de haut, 10 cordes. mie et Maïlys Kienen. Des tops mon Jéré rie, Valé ick, Patr : é ionn pass Un encadrement
PROGRAMMES COURS ET STAGES 2014 Stages :
Cours :
Carnaval : stage enfants : du 3 au 7 mars 2014 inclus. De 9 h 00 à 13 h 00. Minimum 6 participants. Inscription et payement au plus tard le 22 février 2014. PAF : 62,50 €
Cours enfants initiation : les mercredis de 13 h 30 à 14 h 30, les samedis de 10 h 00 à 11 h 00. De 6 à 12 ans. Initiation et découverte. En chemin vers l’autonomie et la sécurité. Une découverte par le jeu et la responsabilisation mutuelle.
Pâques : Stage enfants : du 7 au 11 avril 2014 inclus. De 9 h 00 à 13 h 00. Minimum 6 participants. Inscription et payement au plus tard le 29 mars 2014. PAF : 62,50 € Stage Calanques : du samedi 12 avril 2014 fin de journée au samedi 19 avril 2014 au matin. Initiation et découverte de la falaise. Logement à proximité de Cassis, en bungalows de 4 à 6 personnes en pension complète. Encadrement et matériel compris (sauf chaussons). Minimum 6 participants. Inscription et payement au plus tard le 1er mars 2014. PAF : 650,00 € Juillet-août : Briançonnais : du samedi 5 juillet 2014 fin de journée au samedi 12 juillet 2014 au matin. Découverte de la falaise. Possibilité de voies en plusieurs longueurs. Logement en gîtes en pension complète. Encadrement et matériel compris (sauf chaussons). Minimum 6 participants. Inscription et payement au plus tard le 15 juin 2014. PAF : 650,00 € Queyras italien : du samedi 12 juillet 2014 fin de journée au samedi 19 juillet 2014 au matin. Découverte de l’escalade. Logement au refuge Willie Jervis (Val Pellice – 1 850 m). Logement en gîtes en pension complète. Encadrement et matériel compris (sauf chaussons). Minimum 6 participants. Inscription et payement au plus tard le 15 juin 2014. PAF : 650,00 €.
Cours enfants perfectionnement : les mardis de 18 h 30 à 20 h 00, les samedis de 11 h 00 à 12 h 30. A partir de 12 ans, les bases et la sécurité métrisés. En route vers plus d’autonomie. Découverte des techniques de cordes, escalade en tête, lecture de voies, travail spécifique, … Tous les horaires, tarifs et infos sur la page facebook ESKILibre. Cours perfectionnement adultes : les 12, 19, 26 mars, les 14, 21, 28 mai 2014, de 19 à 20 h 00. Travaux à thème suivant le niveau et les aspirations des participants. Du à vue, de la lecture de voies, de la gestuelle, de la technique de corde pour la falaise, … PAF : 50,00 €/p/session. Nombre de participants 8 à 10 personnes (minimum 6). Initiation falaise en Belgique : dimanches 27 avril, 11et 18 mai 2014. Découvrir le rocher et l’escalade en falaise. PAF : 60,00 €/jr/pers (invitation CAB incluse). Minimum 5 personnes. Si mauvais temps : initiation en salle. Techniques corde falaise. A la carte : toute l’année en Belgique ou à l’étranger, avec notre moniteur guide Jean de Macar. (Contact via son site ou 0476/71.81.36). Nouveau ! Danse escalade : les lundis de 19 h 00 à 20 h 30. Du lundi 21 avril 2014 au lundi 30 juin 2014, soit 11 cours. Nombre de participants : 10 à 12 personnes (minimum 8). Encadrement : Jean et Cathia. PAF : 180,00 €/p/session. Coté pratique : Pour les stages : le paiement doit être effectué pour la date limite d’inscription et fait office de réservation définitive (sous réserve d’avoir atteint le nombre minimum de participants). En cas d’annulation de dernière minute, remboursement de 50 %, pour raison valable. Pour les cours : paiement au plus tard le deuxième cours. Toutes les infos, les horaires, les tarifs sur notre page facebook : ESKIlibre. Gérance de la salle : Valérie Leyers : 0478/67.38.55. Adresse : 27a, rue du Crécou – 1350 Orp-le-Grand.
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Évolution Ver ticale ticale.be /41.03.06 – laurent@evolutionver Président : Laurent Toisoul – 0497 ticale.be nver /99.25.64 – patrick@evolutio Secrétaire : Patrick Gillotay – 0476 internet www.evolutionverticale.be ses activités, surfez sur notre site e, ski de rando Pour plus d’infos sur notre club et rando raquettes, cascade de glac ée, oning, via ferrata, randonn cany se, falai e, nism alpi : me ram Au prog
ESCALADE EN FALAISE – STAGES FÉDÉRAUX Initiation/Perfectionnement/Autonomie Ces stages sont répartis en différents groupes d’une dizaine de participants en fonction de l’âge et du niveau requis. L’objectif des stages FAL01 à FAL03, respectivement pour enfants de 9 à 12 ans, jeunes de 13 à 24 ans et adultes, est de rendre autonome en falaise équipée chaque participant à moyen ou long terme en fonction de son expérience acquise auparavant et de son évolution personnelle. Le stage FAL04, pour les titulaires du brevet D ou équivalent, vise quant à lui une autonomie encore plus large en falaise non
équipée ou en montagne et offre ainsi à ceux qui le désirent les compétences nécessaires pour poursuivre leur formation en tant que moniteur d’escalade. Cette formation de stages fédéraux pourra donc s’étaler sur plusieurs années durant lesquelles chaque participant recevra un Carnet de Progression Individuelle attestant des compétences acquises. Dimanche 16 mars 2014 : Beez, dimanche 30 mars 2014 : Durnal, dimanche 13 avril 2014 : Hotton, dimanche 27 avril 2014 : Grands-Malades, dimanche 11 mai 2014 : Yvoir (Paradou), dimanche 25 mai 2014 : Freÿr, samedi 21 et dimanche 22 juin 2014 : Freÿr. PAF : 295,00 € (hors frais de transport) pour 8 journées en falaise dont un week-end en pension complète
CANYONING – STAGES FÉDÉRAUX Initiation/Perfectionnement/Autonomie Ces stages sont répartis en différents groupes de 8 participants maximum en fonction du niveau requis. L’objectif des stages 2 et 3 d’initiation à premier perfectionnement pour adultes et ados est de faire découvrir cette discipline dans des canyons faciles à peu difficile. Le stage 1 d’autonomie a pour but de former les participants dans des canyons difficiles à très difficiles afin de leur permettre d’évoluer vers la formation de moniteur niveau 1. Cette formation de stages fédéraux pourra donc s’étaler sur plusieurs années durant lesquelles chaque participant
recevra un Carnet de Progression Individuelle attestant des compétences acquises. CAN14 : du 29/05 au 01/06/14 :
Tessin/Lombardie
CAN24 : du 19/07 au 23/07/14 :
Tessin
CAN34 : du 23/07 au 27/07/14 :
Tessin
PAF : 295,00 € (hors frais de transport) pour adultes comprenant l’encadrement par un moniteur canyon, le matériel technique et la pension complète Plus d’infos sur les autres activités du club : dans le calendrier de la revue, sur notre site Internet www.evolutionverticale.be ou par courriel : laurent@evolutionverticale.be
er ghem ASBL Ecole d’Escalade d’Aud erghem – Tél. : 02/675.17.60 e de Watermael, 136 à 1160 Aud
Chaussé
Présidente : Rouserez Annick
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.newrockescalade.be
– new.rock@skynet.be – site : www
Mount ain Spirit e – Tél. : 0477/.49.54.05 ue – dominique@mountainspirit.b Président : OLBRECHTS Dominiq 2 – http//mountainspirit.be ntainspirit.be – Tél. : 0476/24.47.9 Secrétaire : GILLET Pol – pol@mou
Pour s’inscrire à nos activités, envoyer un courriel à : info@mountainspirit.be
STAGE DE SKI DE RANDONNÉE – BEAUFORT – QUEIGE Dates : du 09/03 au 12/03/14. PAF : 450,00 € (6 personnes min.) comprenant le prêt du matériel technique. Inscription et paiement : avant le 15/02/14.
RANDONNÉE RAQUETTE À NEIGE DANS LA CHARTREUSE Dates : du samedi 01/03 au samedi 08/03/14. PAF : 360,00 €. Régime pension complète. Inscription : avant le 15/01/2014.
EXCURSION NATURALISTE DANS LA VALLÉE DU BURNOT Date : le dimanche 27/04/14 de 9 h 00 à 17 h 00. PAF : 7,00 €. Inscription : avant le 20/04/14.
INITIATION À LA CARTOGRAPHIE ET À L’ORIENTATION Dates : le samedi 26/04 et le dimanche 27/04/14 de 9 h 30 à 16 h 00. PAF : 40,00 €. Inscription et paiement : pour le 01/04/14.
VERTI-RANDONNÉE/CATAMARAN AUX CALANQUES Dates : du dimanche 01/06 (matin) au jeudi 05/06/14 (matin). Possibilité de loger le 31/05 soir. PAF : 450,00 € (395,00 € pour les étudiants) comprenant l’encadrement rapproché, la location du catamaran (4 jours/4 nuits) et les services du skipper. Inscription et paiement : avant le 01/03/14 (8 places).
RANDONNÉE DANS LES ÉCRINS Dates : du 20/07 au 27/07/14. PAF : 450,00 €, ½ pension. Inscription : avant le 31/05/14.
TREKKING & SOMMETS DE LA CORDILLÈRE BLANCHE AU PÉROU (3 SEMAINES) Dates : du 03/08 au 23/08/14 (à confirmer). Possibilité de combiner avec le séjour « Trekking, volcans et sites archéologiques incas du Sud Pérou ». PAF : environ 1.850,00 € comprenant les services des agences locales, les logements et repas, les déplacements sur place et l’encadrement. Inscription : réunion le 10/01/14 à 20 h 00 au siège du CAB à Namur. Clôture des inscriptions le 30/01/2014 (12 places).
TREKKING, VOLCANS ET SITES ARCHÉOLOGIQUES INCAS DU SUD PÉROU (3 SEMAINES) Dates : du 24/08 au 14/09/14 (à confirmer). Possibilité de combiner avec le séjour « Trekking et sommets de la Cordillère Blanche au Pérou ». PAF : environ 1.850,00 € comprenant les services des agences locales, les logements et repas, les déplacements sur place et l’encadrement. Inscription : réunion le 10/01/14 à 21 h 00 au siège du CAB à Namur. Clôture des inscriptions le 30/01/14 (12 places).
TREKKING SUR L’ÎLE DE LA RÉUNION (2 SEMAINES) Dates : du 08/11 au 22/11/14 (à confirmer). Possibilité de prolonger le séjour avec d’autres activités (randonnée, canyon, escalade, …). PAF : environ 1.350,00 € comprenant le logement en ½ pension, les déplacements et ravitaillements sur place et l’encadrement. Inscription : réunion le 10/01/14 à 19 h 00 au siège du CAB à Namur. Clôture des inscriptions le 30/01/14 (12 places).
INITIATION À L’ESCALADE SUR COINCEURS (3 JOURS) Dates : les dimanches 22/03, 05/04 et 26/04/14 de 10 h 00 à 17 h 00. PAF : 145,00 € (étudiant) ou 175,00 € (adulte) pour l’encadrement. Inscription et paiement : avant le 01/03/14.
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INITIATION À L’ESCALADE EN TÊTE EN FALAISE ÉQUIPÉE (3 JOURS) Dates : les 27/04, 11/05 et 17/05/2014 de 10 h 00 à 17 h 00. PAF : 145,00 € (étudiant) ou 175,00 € (adulte) pour l’encadrement. Inscription et paiement : avant le 01/04/14.
ESCALADE AUX CALANQUES Dates : du dimanche 06/04 (soir) au dimanche 13/04/14 (matin). PAF : 495,00 € (395,00 € pour les étudiants) comprenant le logement en gîte avec petit-déjeuner et l’encadrement rapproché. Inscription et paiement : avant le 01/03/14 (12 places).
ESCALADE DANS LES GORGES DU TARN ET DE LA JONTE Dates : du dimanche 13/04 (soir) au dimanche 20/04/14 (matin). PAF : 495,00 € (395,00 € pour les étudiants) comprenant le logement en gîte avec petit-déjeuner et l’encadrement rapproché. Inscription et paiement : avant le 01/03/14 (8 places).
ESCALADE SUR COINCEURS EN « TERRAIN D’AVENTURE » DANS LA PFALZ Dates : du mercredi 30/04 (soir) au dimanche 04/05/14 (après-midi). PAF : 195,00 € (étudiant) ou 225,00 € (adulte) pour l’encadrement. Inscription et paiement : avant le 01/04/14.
ESCALADE EN « GRANDES PAROIS » DANS LES GORGES DU VERDON Dates : du samedi 24/05 (soir) au samedi 31/05/14 (matin). PAF : 495,00 € (395,00 € pour les étudiants) comprenant le logement en gîte avec petit-déjeuner et l’encadrement rapproché. Inscription et paiement : avant le 01/04/14 (8 places).
ESCALADE ET CATAMARAN AUX CALANQUES Dates : du dimanche 08/06 (matin) au samedi 14/06/14 (matin). Possibilité de loger le 07/06 soir. PAF : 495,00 € comprenant la location du catamaran (4 jours/4 nuits), les services du skipper et les conseils du moniteur spécialisé (1 h prévue en matinée et soirée). Inscription et paiement : avant le 01/03/14 (8 places).
ESCALADE EN GRANDES VOIES DANS LES CERCES ET LE BRIANÇONNAIS Dates : du samedi 28/06 (soir) au samedi 05/07/14 (matin). PAF : 495,00 € (395,00 € pour les étudiants) comprenant le logement en gîte avec petit-déjeuner et l’encadrement rapproché. Inscription et paiement : avant le 01/05/14 (8 places).
ESCALADE ET CATAMARAN AUX CALANQUES PAF : 695,00 € (595,00 € pour les étudiants) comprenant l’encadrement rapproché, la location du catamaran (6 jours/7 nuits) et les services du skipper. Inscription et paiement : avant le 01/06/14 (8 places).
ESCALADE DANS LE MASSIF CATALAN DE MONTSERRAT Dates : du samedi 25/10 (soir) au samedi 01/11/14 (matin). PAF : 495,00 € (395,00 € pour les étudiants) comprenant le logement en gîte avec petit-déjeuner et l’encadrement rapproché. Inscription et paiement : avant le 01/09/14 (8 places).
Zone Evasion – spiroux@zoneevasion.be Président : José Feron (SPIROUX) tan.huppertz@zoneevasion.be Secrétaire : Gaétan Huppertz – gae
Zone Evasion est un club d’escalade, familial et convivial, qui accueille petits et grands le vendredi (de 20 h 00 à 22 h 00) et le dimanche (de 14 h 00 à 18 h 00). Des cours dispensés par un moniteur breveté sont organisés certains vendredis (de 18 h 30 à 20 h 00). Nous proposons des formules d’abonnements mensuels,
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trimestriels ou annuels (du 1er septembre au 31 août) ; il est aussi possible de payer à la séance. Nous proposons également l’organisation de fêtes d’anniversaire et ainsi permettre aux enfants de passer un moment unique, tout en s’initiant aux plaisirs de l’escalade. Uniquement possible le samedi après-midi, sur réservation.
SER AC inisme Club asbl Seraing Escalade Randonnée Alp laposte.net : 0498/50.11.77 – andre.lamberty@ Président : André Lamberty – Tél. 71.88 (après 18 h). – Tél. : 04/377.47.62 ou au 0494/17. Secrétaire : Francis Vinckenbosch ix@gmail.com rons, 85 – 4100 Seraing – jp2.lacro es Nouveau siège social : rue des Lise breuses activités seront organisé mé sa 5e année d’existence. De nom le site du club www.leserac.be sur ents plém sup ces Le 1er janvier 2012, le SERAC a enta rirez ouv les activités des clubs ». Vous déc en plus de celles prévues dans « ou au 0494/17.71.88 (après 18 h 00). , contacter Francis au 04/377.47.62 club e votr de ités activ les es tout Pour plus de détails sur site : http//www.leserac.be Courriel : le.serac@laposte.net –
ALPINISME Cascades de glace à Lilaz du 3 au 7 mars 2014 (si la glace est au rendez-vous)
Randonnée entre ciel et terre (journée portes ouvertes) le dimanche 4 mai 2014.
VAL VENY 2014 : camp sportif pour les jeunes de 12 à … ans du 9 au 18 juillet 2014 et activités club du 7 au 27 juillet 2014.
RANDONNÉES
ESCALADE
Un dimanche par mois, une journée de randonnée est organisée en Belgique. Deux parcours de distances différentes (10 km, allure modérée et 20 km, parcours sportif) sont proposés. Toutes les activités sont encadrées. Contacter Chantal au 02/762.33.11 ou sur le site : http://www.vertigoclub
: passeport 1er
& 2e
Camp sportif de cordée. Quatre jours du 7 au 10 avril 2014 pour les jeunes de 11 à 18 ans. Déplacement dans le Sud de la France à Orpierre du 14 au 19 avril 2014. Activité libre club.
Le SERAC, partenaire de VERTIGO, et Chantal SCOHY la spécialiste des « randos » vous proposent :
y Stone Climbing Factor /57.76.72 stophedepotter@yahoo.fr – 0475 Acacias 21 – 1950 Kraainem – chri des rue r, otte Dep phe isto Chr : Président ail.com – 0472/41.81.11 Jette – vinciane_depotter@hotm 1090 – 22 eyst Verb J-P rue , iane Secrétaire : Depotter Vinc
Team climbCool e ce, 10 – 6032 Mont-sur-Marchienn : 071/47.44.90 – Rue Bonne-Allian cool.be limb Président : Filippo Dal Maso – Tél. ls@c Marcinelle – jl.pauwe 43.50.48 – Rue Marbais, 6 – 6001 071/ : Tél. – wels Pau is -Lou Jean : Secrétaire
TREKKING – CALANQUES (FRANCE) Dates : du dimanche 30/04/14 au vendredi 04/05/14. Lieu : Calanques (France). Infos : Nadine Adam – n.adam@climbcool.eu – 0477/92.06.67 – www.climbcool.eu
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COTISATIONS
uveautés et les tarifs no s le , ns io at is ot C – n Affiliatio Chacun de nos clubs, pour l’ensemble de ses membres, peut dorénavant choisir entre l’affiliation par année civile, du 1er janvier au 31 décembre, ou l’affiliation par année scolaire, du 1er septembre au 31 août. Enfin, malgré l’augmentation des coûts dans divers domaines, nous avons encore fait l’effort de conserver inchangés les montants de nos cotisations. Clubs affiliés par année civile : du 1/01 au 31/12 CAB Bruxelles-Brabant CAB Hainaut CAB Liège CAB Namur-Luxembourg Entre Ciel et Terre ESCAL’PADES Mountain Spirit REAj SERAC Team ClimbCool Clubs affiliés par années scolaire : du 1/09 au 31/08 Centre Routier Alpin Ecole d’Escalade d’Auderghem Ecole d’Escalade de Liège Évolution Verticale Stone Climbing Factory Zone Evasion ESKIlibre
TARIF 2013-2014
nez e. stion ll nt Que e mutue enne votr tervi n i s ant aine Cert le mont ns. s o i n t a d ire/ otisa mula r o des c f club z le e e r y t o o Env à v ération en elle mutu à la féd eloppe s nv et pa nt une e rée. b a n m t ti joig sée e s e r ad
Outre d’éventuels compléments demandés par certains clubs : Tarif normal Membres « Club Alpin » – L’assurance couvre, dans le monde entier, l’ensemble des activités sportives telles que décrites dans le contrat (escalade en salle ou à l’extérieur, alpinisme, randonnée, ski sous toutes ses formes sauf le saut, ice climbing, canyoning, spéléologie, …)
Premier membre du ménage
Membres suivants du ménage
Adulte né au plus tard le 31/12/1989
82 €
74 €
Adulte né entre le 01/01/1990 et le 31/12/1995
72 €
64 €
Junior né à partir du 01/01/1996
51 €
43 €
Membres « Bel-Rando » et « sympathisants » : spécialement pour nos randonneurs ou ceux qui s’affilient ou restent affiliés au CAB par sympathie : l’assurance couvre la randonnée dans le Benelux et jusqu’à 30 km autour des frontières
Membres « Bel-Indoor » : spécialement pour nos grimpeurs sur structures artificielles d’escalade (salles d’escalade) : – Bel-Indoor :
32 €
– Bel-Indoor junior (né à partir du 01/01/1996) :
15 €
92
29 €
COMMENT S’AFFILIER ? Pour vous affilier à un cercle de la fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, dénommée Club Alpin Belge (en abrégé CAB), consultez notre site Internet : www.clubalpin.be/Membres/Comment Il vous suffit de : – payer la cotisation ; – si vous êtes un nouveau membre, compléter et envoyer le formulaire d’inscription ; – et envoyer un certificat médical lorsque celui-ci est obligatoire : pour les membres « Club Alpin », pour toute nouvelle affiliation et ensuite tous les deux ans, et pour les membres « Bel-Indoor » participant aux compétitions nationales ou internationales. Pour vous inscrire à un des clubs dont les références sont reprises ci-dessous : CAB Bruxelles-Brabant ASBL IBAN : BE71 0014 9532 9869 BIC GEBABEBB eric.thille@gmail.com 02/522.77.79 CAB Liège ASBL IBAN BE10 0003 2279 7004 BIC BPOTBEB1 secretariat@cabliege.org rue Houlbouse, 3 4400 Flémalle
CAB Hainaut ASBL IBAN BE98 0682 4608 5993 BIC GKCCBEBB secretcabh@hotmail.com rue Entrée Jacques, 16 5030 Gembloux CAB Namur-Luxembourg ASBL IBAN BE06 0882 3788 5522 BIC GKCCBEBB renard.agnes@gmail.com Bois de Wellenne, 12 5100 Jambes
Serac ASBL IBAN BE33 0882 4107 9246 BIC GKCCBEBB le.serac@laposte.net rue des Liserons, 85 4100 Seraing ESKIlibre IBAN BE89 7512 0523 7185 0477/45.55.46 patrick.kienen@base.be
REAj ASBL IBAN BE48 3634 7272 8227 BIC BBRUBEBB mail@reaj.org rue Morimont, 25 1300 Limal Team ClimbCool ASBL IBAN BE97 0682 4511 1549 BIC GKCBEBB jl.pauwels@brutele.be rue Marbais, 6 6001 Marcinelle
ESCAL’PADES ASBL IBAN BE59 0688 9411 6826 BIC : GKCCBEBB info@escalpades.eu avenue de Mersch, 20 6700 Arlon Mountain Spirit ASBL IBAN : BE88 0016 6936 4441 BIC : GEBABEBB pol@moutainspirit.be rue St-Mort 147 M 5351 Haillot
Pour vous inscrire à l’un de nos autres clubs, prenez directement contact avec lui : Centre Routier Alpin – Claire Neuray – secretariatCRA@gmail.com – rue Vandermeersch 27 – 1030 Bruxelles Ecole d’Escalade d’Auderghem – Annick Rouserez – new.rock@skynet.be – chaussée de Watermael 136 – 1160 Auderghem Ecole d’Escalade de Liège – Annick Rouserez – top.rock.sprl@skynet.be – rue de Spa 1 – 4020 Liège Entre Ciel et Terre – info@entrecieletterre.be Évolution Verticale – Patrick Gillotay – patrick@evolutionverticale.be – www.evolutionverticale.be Stone Climbing Factory – Christophe Depotter – christophedepotter@yahoo.fr – rue J.-P. Verbeyst 22 – 1090 Jette Zone Evasion – 0498/42.53.66 – Chaussée de la gare, 1a – 5080 Rhisnes Carte Votre carte de membre vous sera envoyée dès réception du paiement, du certificat médical lorsqu’il est obligatoire et du formulaire d’inscription pour les nouveaux membres. Accueil fédération Les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30. Avenue Albert Ier, 129 à 5000 Namur Tél. : 081/23.43.20 – fax : 081/22.30.63 – secretariat@clubalpin.be
CLUB ALPIN BELGE® Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique Av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur – Tél. : 081/23.43.20 – Fax : 081/22.30.63
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Certifi cat médical à envoyer à la fédération : av. Albert 1 , 129 à 5000 Namur er
Le Docteur en Médecine : (nom du médecin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Atteste que : Nom du membre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .C.P. : . . . . . . . . . .Localité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GSM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sexe2 :
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Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nationalité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Club : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S’est soumis(e) à une visite médicale en vue de la pratique des activités du Club Alpin Belge® (randonnée, escalade, alpinisme, canyoning). Fait à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Avant de le remettre à son médecin pour signature, le membre est prié de bien vouloir remplir totalement ce certificat qui servira également à mettre notre fichier des membres à jour et ce, même si vous êtes déjà un ancien membre. 2
Barrer la mention inutile et entourer le bon choix (pour éviter les équivoques dans notre fichier comme Dominique, Camille, …)
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Signature et cachet
Bon de Commande Bon de commande à envoyer au Club Alpin Belge, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBL Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur
Nom : ........................................................................................ Prénom : .................................................................................................. Adresse : ................................................................................. CP : ................. Localité : ......................................................................... Tél. – GSM : ......................................................................................................... Email : .......................................................................... ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............
x : Topo Awirs : temporairement épuisé x : Topo Grimper à Beez : 6 € ................................................................................................................................. x : Topo-guide des rochers de Corphalie : 8 € ..................................................................................................... x : Topo Durnal : 7,5 € .............................................................................................................................................. x : Topo Freÿr : 30 € .................................................................................................................................................. x : Topo Hotton : 9 € ................................................................................................................................................ x : Topo Plain des Fosses – Escalade en Basse-Lesse : 8 € ................................................................................. x : Topo Mozet : 16 € ................................................................................................................................................ x : Topo Yvoir – Paradou : 9 € .................................................................................................................................. x : Topo Marche-les-Dames : 18 € .......................................................................................................................... x : Les Andes, guide d’alpinisme : 30 € ................................................................................................................. x : Les Andes, guide de trekking : 25 € .................................................................................................................. x : Mémento Montagne été : Nouvelle édition : 10 € ............................................................................................ x : Mont-Blanc et Aiguilles Rouges à ski : 30 € ..................................................................................................... x : Double ascension à l’Everest : 15 € ................................................................................................................... x : 60 ans d’alpinisme, folie ou passion ? : 2 € ....................................................................................................... x : Petit lexique toponymique des Rochers et des Voies d’escalade de Wallonie : 30 € ................................. x : Il était une fois une fée au pays de la grimpe – Chloé Graftiaux (ANGLAIS)1 : 25 € ................................... x : DVD Des hommes sur la montagne : 15 € ........................................................................................................ x : Guide des promenades en Brabant Wallon : 19,95 € ...................................................................................... x : En quête de plus grand : 22,00 € ......................................................................................................................
1 À venir chercher au siège de la Fédération : avenue Albert Ier, 129 – 5000 Namur (ne sera pas expédié).
Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :....................
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Frais de port : Également disponible via le site de Chloé Graftiaux Passion Together : http//www.chloegraftiaux.com/ ?p=381 ................... € Total : Frais de port : – de 1 à 3 exp. hors Freÿr : 3 € – Freÿr seul : 5 € – pour 1 Toponymie des Rochers : 9 € ................... € – de 1 à 3 exp. + Freÿr : 8 € – + de 3 exp. : 8 € No compte sur lequel effectuer le paiement : IBAN : BE43 0682 3368 0101 – BIC : GKCCBEBB Communication du paiement : nom, prénom + « topos » La commande sera expédiée à l’adresse mentionnée sur le bon de commande dès réception du paiement sur le compte du CAB.
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