1 minute read
liberté
Je suis médecin, en cours de spécialisation en psychiatrie, et photographe amateure. En réfléchissant à cet exercice photographique, je me suis mise à penser à quel était le sentiment que m’inspiraient mes photos de montagne. Le parallèle m’est venu rapidement avec mon travail professionnel. Je m’explique.
Il y a un proverbe que j’affectionne beaucoup, que j’ai croisé alors que je voyageais seule pour la première fois dans les Highlands écossais.
Advertisement
« Many are the memories one can bring back from the mountains, some of the peace and some of the stern fight with the elements, but they are all memories of freedom. The restraint of ordinary life no longer holds us down, we are in touch with nature – the Sky, the winds, the waters and the earth, surely these ancient elements of life can teach us secrets that a more protected existence hides from us. ».
Norman Collie
Mon quotidien de (future) psychiatre me mène à réfléchir à la question de rencontres de personnes qui souffrent de ce qu’on appelle parfois les pathologies de la liberté (maladies mentales, addictions). Mon idée du soin psychiatrique est d’aider les personnes à retrouver un peu de cette liberté.
C’est animée de la même ténacité dans mes recherches de liberté que j’escalade des montagnes armée de mon appareil photo. Je trouve la montagne éloquente, le sentiment au sommet est incomparable. J’aime bien y photographier des personnes. J’aime à croire que mon appareil photo parvient à capturer certains de ces instants de liberté, que je peux les ramener avec moi.
1 - Solalex, Suisse – 2022
2 - Mammoth lakes, Californie, USA – 2019
3 - Norway in a nutshell, Norvège – 2015
4 - Incegiz kanyony, Denizli, Turquie – 2019
J’aime bien imaginer la vie des personnes que je photographie, pourquoi ont-ils empaqueté des cônes oranges dans leur voiture ce matin ?