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Expédition -Simulation

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GRIMP

GRIMP

MATOS :

∙ Sac de couchage confort -12°C

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∙ Matelas gonflable 4 saisons.

∙ Tente 3 saisons semi enterrée si la météo est bonne

∙ Pas de bâton en carbone

∙ Grosse doudoune et veste imperméable

∙ Deux fois plus de nourriture qu’en été

Pas De R Seau

Le InReach mini est un téléphone satellite qui permet de communiquer par message, pratique pour recevoir la météo et le bulletin nival si on se trouve hors réseau.

Point S Cu

∙ DVA-pelle-sonde

∙ Formation sur les avalanches (Club Alpin)

∙ Livre « Avalanches » de Philippe Descamps

∙ Rester informé du bulletin d'estimation du risque d'avalanches

∙ Tenir compte du bulletin pour choisir sa rando du jour

Itin Raire

∙ GPS obligatoire avec la trace de la rando.

∙ Itinéraires tracés à l’avance en s’appuyant sur la carte des pentes de l’IGN, Camp-to-Camp et OpenRunner

∙ Plusieurs itinéraires possibles en fonction de la stabilité du manteau neigeux

∙ On avance beaucoup moins vite en raquettes qu’en rando, inutile des faire des itinéraires trop gourmands

Jour 3 : le toit du monde à 3 600 mètres d’altitude

Aujourd’hui, c’est la grosse journée intitulée mission Ouille d’Arbéron. Notre langue fourche volontairement quelques fois sur le nom juste pour le plaisir.

On fait l’approche en raquettes en repassant par le col du même nom et on finit l’ascension en crampons en passant par une énorme crête bien large et confortable qui monte en pente douce avec quelques ressauts rocheux gentils.

En hiver, on voit plus loin, comme si l’air était plus pur et les sommets recouverts de neige donnent l’impression d’être au sommet du monde.

Je vous parlerais bien des autres jours, de la crête du Colerin et des italiens en détresse qui ne trouvaient pas le refuge dans le noir, mais cela rendrait l’article tellement long que vous ne le finiriez pas.

Retour à la civilisation

Cinq nuits plus tard, alors que la neige est devenue notre routine, nous défaisons le bivouac et reprenons le chemin de la civilisation. Des émotions mélangées nous submergent : la tristesse de partir, la fatigue, la faim (car oui, parfois la faim devient une émotion) et le bonheur d’avoir vécu une telle aventure.

On réalise aussi en redescendant que la montagne n’est pas une affaire de sommets, mais plutôt une affaire humaine : ce qui résonnera à travers les années ne sera pas l’exploit des cimes, mais bien les éclats de rire, les moments intenses de froid, les nuits interminables, les blagues nulles, les traces de loup, la chanson du soleil et les punchlines mythiques. C’est à ce moment-là qu’on s’est promis une raclette le soir après une bonne douche à l’hôtel.

Alors quand on s’est rendu compte que Modane, un mardi, était aussi animée que Marche-lesDames, sans même un resto ouvert, on a décidé de faire du stop jusqu’à Valfréjus…

Car une promesse, c’est une promesse…

Pour le retour, lourdes d’une demi-meule et d’un dessert au chocolat, nous nous sommes juste mises en boule et avons roulé jusqu’à Modane comme deux tonneaux…

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