2 minute read

GRIMP

JEAN-LOUIS GAUTHIER

La spécialité GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux) permet d’intervenir en matière de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des Sapeurs-Pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés au cheminement.

Advertisement

Dans la zone de secours NAGE1, le GRIMP intervient sur :

• des missions de sauvetages de parachutistes et de parapentistes atterrissant dans les arbres

• des missions de sécurité au sein des interventions pompiers

• le déblaiement après incendie les bâtiments instables

• par grand vent, le bâchage

• des missions de renfort ambulance brancardage

• des missions de sauvetages exceptionnels, tels que parc d’attractions, éolienne, pylône de haute tension, pont, antenne, grue, carrière, parcours de loisir extrême, falaises, milieux confinés, etc

La zone de secours NAGE dispose d’un important groupe GRIMP de 50 pompiers spécialisés et d’un véhicule 4X4 spécifique.

Les missions de sauvetage dans les cavités souterraines naturelles sont exclusivement réservées à Spéléo-Secours (Protection Civile).

Il est important, pour être secouru dans les meilleurs délais, de bien décrire le problème à la centrale d’appel 112. En effet, les informations qui seront transmises vont conditionner la rapidité et l’efficacité des secours. Il est primordial d’insister sur les notions de hauteur et/ou de cheminement difficile afin de déclencher une équipe GRIMP en première intention.

Les éléments clés à transmettre au centre 112 sont les suivants :

1. La localisation

La première étape dans le cas des interventions en milieu périlleux est de localiser précisément la ou les personnes en détresse.

1 - NAGE = Namur - Andenne - Gembloux - Éghezée

Si le requérant ne sait pas où il se trouve et que son téléphone portable fonctionne, le 112 peut utiliser une application pour obtenir les coordonnées GPS approximatives.

Si la victime est inconsciente ou que le téléphone du requérant est hors d’usage, la localisation peut être réalisée de manière moins rapide et surtout moins précise.

Il convient de définir avec précision le lieu de l’intervention :

• adresse complète ou nom de rue la plus proche du massif

• chemin d’accès

• site ou point remarquable

• nom précis du massif localisation de l’accident dans celui-ci

• coordonnées géographiques, GPS (si disponible)

2. La description de la problématique

• Nature de l’intervention

• Victime abordée et sécurisée ?

• Notion de hauteur Contexte de l’accident (type de milieu, situation de la victime, difficultés d’accès)

• Nombre de blessés et d’impliqués (en groupe ou séparés) Gravité (état de la victime, notamment en fonction du milieu)

3. Le requérant

• Les requérants sont une aide précieuse pour guider les secours vers la/les victime(s).

4. Les facteurs aggravants

• Contexte opérationnel (risque de suraccident…)

• Grand nombre de victimes et/ou d’impliqués

• Public sensible (âge, personnes âgées, handicap, etc.)

• Conditions météorologiques ;

• Difficultés de communication (transmissions radio/téléphone)

• Accessibilité (délais de transit)

This article is from: