Book de Licence Camille GRISONI
Ensemble des travaux réalisés durant ma licence de 2013 à 2016 à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille
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Le cabanon
Callelongue, Marseille Atelier Harold KLINGER - S1 - 2013 Surface : 20 m2 Programme : un cabanon de pêcheur en limite des Calanques. Espace de séjour-cuisine, salle de bain et chambre, possibilité de mezzanine Ce projet consistait à offrir un cabanon de pêcheur dans un des quartiers périphériques de Marseille, frontalier au Parc National des Calanques. Il devait permettre d’y habiter durant la saison chaude uniquement. Dans cette idée d’habitat précaire et surtout temporaire, le projet devait être de petite taille et pouvait comporter une mezzanine. Le petit habitat devait être répété de manière mitoyenne et offrir un ensemble de logements saisonniers.
En vue du site donné, j’ai voulu m’installer dans une aspérité qu’offrait les rochers pour être totalement en rapport avec la nature sauvage extérieure. Mes logements sont donc disposés en ligne et offrent un espace mono-orienté sur l’horizon au dessus de l’eau. La structure est composée de plusieurs poutres-treillis métalliques laissées apparentes à l’intérieur pour un aspect plus industriel dans cet univers plus sauvage. Ainsi le projet est en parfait équilibre au dessus de la mer qui s’offre devant nous. En suivant ce caractère de mono-orienté, j’ai choisi créer une mezzanine pour gagner de la hauteur et admirer d’autant plus la vie que ce soit de l’espace de vie en contrebas ou l’espace de nuit. L’accès se fait par l’arrière ne dévoilant pas tout de suite la vue offerte dès l’entrée et cadrée par les planchers et le coin humide sur la gauche.
Élévation 1.150
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Plan Mezzanine 1.150
Plan RDC 1.150
Coupe Longitudinale 1.150 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
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La librairie
41 Rue Richard Lenoir, 11e arrondissement, Paris Atelier Jean-Sébastien CARDONE - S2 - 2014 Surface : 60 + 30 m2 Programme : une librairie en rez-de-chaussé d’un immeuble, avec une mezzanine possible, un passage vers le jardin et une cage d’escalier publique Le projet repose sur une librairie en rez-de-chaussé d’un immeuble en plein cœur de Paris qui laisse un passage libre vers le jardin et une cage d’escalier publique pour monter dans les étages supérieurs. Mon propos repose sur une librairie séparée en deux par le passage couvert et reliée par une passerelle en mezzanine. Le commerce offre un espace d’accueil côté rue et un espace de lecture côté jardin. Le passage est également habité par la librairie avec une série de rangement qui expose les livres au passant.
Plan de masse 1.400
La cage d’escalier est accessible par le jardinet permettent d’accéder aux étages supérieurs par un espace de verdure plus privé que la rue.
Coupe Transversale 1.100 Camille GRISONI
2013 - 2016
Élévation sur rue 1.200 Licence ENSAM
Plan Mezzanine 1.100
Plan RDC 1.100 La structure repose sur une ossature bois qui tient sur les mitoyens. Une trame de bandes verticales blanches, boisées ou de verre rythme l’espace commercial et le passage couvert. Deux escaliers permettent d’accéder à la mezzanine et ainsi de travers la librairie par une passerelle extérieure. Le rez-de-chaussé se situe à un mètre en contrebas par rapport à la rue et est accessible par deux rampes au sol et au plancher qui font un appel au mouvement.
Coupe Longitudinale 1.200 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
N
L’atelier et le logement d’un artiste
Hôpital Sainte Caroline, Îles du Frioul, Marseille Atelier Jean-Sébastien CARDONE - S2 - 2014 Surface : 140 m2 Programme : une galerie d’exposition , un accueil pour les visiteur, un logement et un atelier pour l’artiste dans un ancien hôpital militaire en ruine Ce projet consistait à imaginer une salle d’exposition avec un logement et un atelier pour un artiste dans un des pavillons de l’hôpital Sainte Caroline sur les îles du Frioul. Ainsi, grâce à ce sujet, on a pu expérimenter une première approche de la réhabilitation d’un site historique et d’une maîtrise des lieux d’exposition. Les îles du Frioul offrent un environnement sauvage et panoramique, mais cette vue reste cachée derrière la haute enceinte qui entoure l’hôpital.
Plan de masse 1.1000
Plan RDC 1.100 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Coupe Longitudinale 1.200
Coupe Transversale 1.200
Pour ce projet, j’ai voulu retrouver l’horizon et la mer en gagnant de la hauteur tout en habitant les ruines du pavillon. C’est ainsi, que j’ai placé le logement et l’atelier au dessus des ruines pour bénéficier d’un maximum de vue comme plaisir de vie et d’inspiration. Le logement tourne autours d’un bloc noir central qui comporte la salle de bain et la chambre pour profiter d’un espace de séjour avec une vie à près de 360°. L’atelier y est adjacent et communiquant. L’espace d’exposition se compose d’une galerie linéaire en rezde-chaussé et sort d’une des pièces en ruines du pavillon. Le bloc central du logement offre un bloc de WC publics au niveau du sol et la visite se termine au centre du pavillon par un espace de verdure. Tout le projet est tramé par plusieurs panneaux identiques vitrés partiellement ou non pour donner un rythme plus moderne à cet ancien bâtiment.
Plan R+1 1.100 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
N
Habiter
Madrague de Montredon, en limite, Marseille Atelier Yvann PLUSKWA - S3 - 2014 Surface : 145 m2 Programme : un logement aux frontières du parc national des Calanques pour trois personnes Ce travail en studio m’a permis de travailler le logement dans une région en périphérie de Marseille aux portes du parc national des Calanques à partir d’une problématique déterminée par les usages : « De l’isolement au calme, de l’ombre à la lumière, de la coercition à la liberté, comment à travers la multiplicité des situations à vivre pour ses occupants, l’architecture pourrait-elle s’ouvrir aux autres tout en préservant une part de mystère ? » Ainsi, j’offre, aux habitants de ce logement, un bâtiment qui laisse les espaces intérieurs mystérieux quand ils sont vu de l’extérieur. Ils restent dissimulés derrière une ossature qui joue le rôle de voile et de filtrat apportant une certaine intimité malgré les grandes baies vitrées. Le logement se déroule sur trois niveaux plus une toit terrasse, du plus intime au plus collectif, pour finir sur un espace totalement ouvert sur les autres et le paysage. L’entrée se fait par le deuxième niveau et offre directement un cadrage sur la mer au loin.
Élévation 1.200 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Les espaces intérieurs se développent de manière presque aléatoire dans le contenant très rationnel, une grande boîte. Les différentes hauteurs sous plafond apportent différents niveaux d’intimité avec une hauteur plus basse pour les espaces intime comme les chambres ou le séjour par rapport à la cuisine ou les espaces de circulation. Les pièces, malgré le fait qu’elles reposent dans une boîte très rationnelle et très rythmée, sont parfois décalées et surtout mises en biais, tout en restant orthogonales. La circulation verticale se fait notamment par un unique escalier qui se déroule dans tout le logement. Alors que les circulations horizontales sont nombreuses et toutes différentes entre couloir, passerelle ou alors espace de contemplation. L’étage le plus bas accueille une chambre avec une salle de bain enterrée qui apporte ainsi un grand rapport avec la nature. Chaque pièce offre une vue sur l’extérieur et bien souvent sur la mer bien que striée par le filtre.
Coupe 1.200 Ensemble des plans 1.100 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
N
Co-Habiter
Madrague de Montredon, centre, Marseille Atelier Yvann PLUSKWA - S3 - 2014 Surface : 500 m2 Programme : un ensemble de trois logements, deux identiques et un autre plus petit, pour une seule parcelle dans le but de partager des espaces communs Dans la suite du projet précédent, ce travail revenait à proposer trois logements juxtaposés dans un environnement plus urbain en traitant des parties communes comme les circulations, l’entrée et un jardin. On devait également venir habiter des délaissés de la madrague. J’ai choisi de partagé un jardin avec une autre maison plus en retrait en lui offrant une limite poreuse à sa parcelle par rapport à la rue. Les espaces intérieurs restent indéfinissables de l’extérieur par le filtrat toujours présent. Les circulations verticales restent en partie dévoilées sur la façade et la dessine. Les pièces apportent donc une multitude de hauteurs différentes et d’espaces particuliers avec de grandes circulations horizontales. Les deux grands appartements comportent chacun une chambre double pour les enfants et une plus parentale. L’autre appartement comporte une grande salle de séjour et une chambre à l’étage. Les pièces se tournent vers le jardin partagé.
Élévation 1.200
Coupe Transversale 1.200 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
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Le centre culturel
Croisement Rue d’Endoume et Boulevard de la Corderie, Marseille Atelier Kristell FILOTICO - S4 - 2015 Surface : 2 000 m2 Programme : un restaurant, une bibliothèque, une galerie d’exposition, des logements et des ateliers d’artistes, des bureaux et une salle polyvalente Ce projet avait pour but d’offrir un espace culturel avec quelques logements et ateliers d’artistes pour remplacer un grand espace en friche pourtant habité par les gens du quartier. De plus, il fallait gérer le grand mur de rempart datant du XVIIIe siècle et peut-être créer un nouvel accès au parc Puget plus praticable. J’ai choisi de retracer les grands axes urbains pour définir les formes de mes bâtiments et des mes espaces extérieurs. Tous les bâtiments reposent sur un socle de 5m et sont de plein pied pour offrir une grande horizontalité à l’ensemble. L’accès au socle se fait par une longue bande sur la rue offrant plusieurs escaliers et une rampe pour handicapés et laissent une longue promenade ombragée au dessus de la rue.
Au croisement des deux rues, j’ai choisi de positionner le restaurant dans le flux des échanges. A ses côtés se situent les logements mitoyens et tournés vers le mur pour plus d’intimité sur deux niveaux, avec les ateliers tournés vers la rue.
Coupe Transversale 1.500
Élévation 1.1000 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
L’espace de galerie et la salle polyvalente se situe dans le coin opposé qui offre un parvis extérieur pour compléter les espaces pour les évènements. La galerie est totalement opaque sur la rue et s’ouvre sur un patio central et sur le toit en offrant une lumière zénithale filtrée.
Coupe Transversale 1.500
La salle polyvalente se situe sous un grand enmarchement qui permet de traverser le mur de rempart.
Plan R+1 1.1000
Plan RDC 1.1000 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
N
Ensemble de logements suburbain
Traverse de la Bounaude, Saint-Loup, Marseille Atelier Géraldine VIELLEPEAU et Jean-Marc CHANCEL - S5 - 2015 Surface : 7 000 m2 Programme : 68 logements du T1 au T6, une pizzeria, des garages et des locaux municipaux... La parcelle se situe dans le quartier suburbain de Saint-Loup à Marseille, où se mêlent grands ensembles modernes et petites architectures de proximité. Le site est également marqué par la présence du fleuve de l’Huveaune qui délimite entre autre la parcelle, au nord et en partie basse. On retrouve donc une dualité entre la ville donnée par le boulevard et cet aspect plus naturel avec les abords du fleuve. Ainsi, j’ai choisi d’insérer mon projet en bordure de parcelle pour accentuer cette dualité par un bâtiment linéaire qui fait office de frontière et créer ainsi un jardin en terrasses qui permettent une descente vers le fleuve.
Plan de masse 1.2000 Espaces communs T1 _ T2 T3 _ T4 en duplex Pizzeria Entrée Garage Garage _ Parking T6 Communautaire
La complexité du programme résidait dans la co-habitation de garages pour les employés municipaux, des parkings, une pizzeria et un ensemble de 68 logements, pour personnes seules, des appartements familiaux et des collocations communautaires. Ainsi, le projet organise un rez-de-chaussé ouvert accueillant a pizzeria avec un grand parvis, pour faire le lien entre la ville et le jardin et qui accueille les parkings et garages en sous-sol. Le reste du bâtiment est réservé aux logements. Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Plan R+3 - 1.800 Plan R+1 - 1.800 Plan RDC - 1.800 Plan R-1 - 1.800
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Le bâtiment traite deux types de façades différentes suivant qu’elles donnent sur la rue ou sur le jardin. Un filtre est alors crée entre la ville et le logement par ces espaces de circulations verticales en coursives extérieures. Elles permettent de rythmer la façade et de lui donner une nouvelle épaisseur. La façade côté jardin est, quant à elle, rythmée par des jeux de volumes sortants en bois qui contiennent les terrasses de chaque logement. Les appartements communautaires sont les seuls à être accessibles uniquement par le jardin dans une idée de grand partage avec les autres.
Élévation Jardin 1.1000
Élévation Rue 1.1000
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
SANAA_Gifu Kitagata T2 Plan et Coupe 1.200
Les logements sont basés sur une trame de 5m entre des murs de refend. Ils répondent à l’idée d’une double exposition mais orientés sur le jardin. Ainsi, en plus des coursives extérieures, un filtre est crée par les espaces plus techniques tels que les salles d’eau et la cuisine ; et les circulation verticale à l’intérieur du logement. Les T3 et T4 sont des extensions en duplex du T2 en ajoutant un module de chambre à chaque fois. Les appartements communautaires évoluent sur trois niveaux. Les volumes sortant des terrasses permettent de cadrer le jardin et de s’isoler de ces voisins. De plus, il apportent une seconde matérialité, en plus du béton, qu’est le bois.
Camille GRISONI
2013 - 2016
T4 Plan et Coupe 1.200
Licence ENSAM
Objet Temporaire_Salle de spectacle
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Hangars Giraudon&Fils, Plage des Catalans, Marseille Atelier Julien MONTFORT - S6 - 2016 Surface : 1 000 m2 Programme : salle de représentation de 300 places, espace de restauration, billetterie, régie, loges, salle de répétition...
Avec deux camarades, nous avons proposé un objet temporaire de salle de spectacle sur la parcelle des hangars abandonnés de l’entreprise Giraudon&Fils. Nous sommes partis des thèmes de la modularité de la salle et du rapport au public à partir de l’étude du Théâtre du Soleil (Paris, 1969). Dans l’idée de temporalité, nous avons choisi de conserver les hangars existants et de venir les habiter par un ensemble de volumes légers en bois qui contiennent les éléments de programmes. Leur disposition agit autour d’un espace d’accueil rayonnant. Des gradins rétractables et la porosité nouvelle de la façade sur la mer permet de proposer une scène en position frontale ou dans une optique de grande représentation musicale ou théâtrale en plan libre. Le spectacle peut également s’étendre sur l’esplanade qui fait face à la mer et profiter de l’extérieur. L’espace public pénètre la représentation et la représentation pénètre l’espace public. L’arrivée du public se fait par l’esplanade et par un espace de restauration couvert qui marque l’entrée. Ce système de volumes légers peut être déplacés pour venir envahir d’autres friches industrielles dans l’optique d’une réhabilitation vers un espace de spectacle. Les travaux sur l’existant reposent juste l’ouverture de cette grande façade quasi-opaque.
Coupe Longitudinale 1.400 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Plan R+1 1.400
Plan RDC 1.400 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Salle de spectacle pérenne
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Hangars Giraudon&Fils, Plage des Catalans, Marseille Atelier Julien MONTFORT - S6 - 2016 Surface : 2 000 m2 Programme : salle de représentation de 600 places, foyer, espaces de restauration, régie, loges, salle de répétition, bureaux, logements, librairie... Avec Clara GALLO, nous avons travaillé ensemble sur une salle de spectacle d’une capacité d’environ 600 places dans une gradation progressive de l’intimité. Nous proposons trois polarités qui répondent chacune à un degré d’intimité différents : - des équipements de quartier tels qu’une librairie et une galerie - une salle de spectacle - un lieu de vie et de travail pour les artistes et les professionnels de la représentation.
Plan Masse 1.2000 Chacune des intimités sont isolées l’une de l’autre par un espace de transition qui donnent à voir le degré de la polarité suivante. Il s’agit premièrement d’un patio accessible par la librairie mais également lié à l’escalier qui mène à la salle de spectacle. Le second est la scène, lieu de la représentation des artistes et donné à voir aux spectateurs. La gradation de l’intimité est également présente dans le sens transversal du bâtiment par la présence d’une bande d’espace public en lien total avec la plage et le grand paysage ainsi qu’une bande uniquement technique à l’arrière. La parcelle et l’espace public se termine par un restaurant qui donne à voir et à éprouver le grand paysage comme un dernier lieu de contemplation. Les logements des artistes au-dessous y fait appel également.
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Plan RDC 1.800 GSPublisherEngine 0.77.100.98
Plan R-1 1.400
Coupe Détails : Toit coulissant 1.40
GSPublisherEngine 0.77.100.98
Façade SUD 1.800 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Coupe Transversale : sur le patio 1.400
Coupe Longitudinale 1.800 Le projet repose aussi sur une grande modularité dans la salle de spectacle. Nous en sommes venues à proposer deux cas de figures extrêmes de la représentation artistique et avec une multitude de configurations transitoires : - une configuration de théâtre traditionnelle avec des qualités de scène optimales en terme d’acoustique et de lumière, par la présence d’une réelle cage de scène et des cintres, de parois obliques sur les murs et des abas-son sous les grills techniques ; - une configuration totalement libre et extensible sur l’extérieur, par la présence de gradins rétractables libérant le plateau, un toit coulissant qui donne à voir sur le ciel ou une série de portes pivotantes entre la salle et le foyer et le foyer et le parvis extérieur. Le spectacle peut ainsi s’étendre en cas de beau temps. La scène peut également être dissimulée pour mélanger artistes et spectateurs.
Coupe Transversale 1.400 Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Plan R+1 1.800 GSPublisherEngine 0.77.100.98
https://www.youtube.com/watch?v=HO3YDG42qf0&list=RDEM_e-uJxLzTFptcZaBEWjJrw&index=15
Plan R+2 1.800 GSPublisherEngine 0.77.100.98
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Agglutiner et Moduler
A partir des sensations : Chaleur et Frisson Atelier Patrick CONDOURET et Jean-Dominique LEBLANC - S3 - 2014 Dimensions : format grand aigle (80 x 120 cm) Programme : Zone d’autonomie temporaire soit transposer des sensations sur un tableau au format grand aigle et en déduire des verbes d’action
La sensation de chaleur renvoie à l’idée d’agglutination, de propagation et de rayonnement. On sert les uns contre les autres pour se tenir chaud à la manière des pingouins étendant le groupe et réduisant au maximum la surface de notre peau à découvert. La sensation de frisson quand à elle revoie au rythme, même cardiaque qui réagit à chaque contre-coup. Ainsi, le rythme vient à être modifié et vient moduler. C’est la transformation d’une régularité. Pour joindre et mélanger ces deux sensations, moi et mon groupe avons choisi de créer un unique module tubulaire qu’on viendrait répéter de manière à créer une surface ondulée. C’est ainsi que plusieurs tubes de ruban adhésif s’agglutinent les uns aux autres dans une idée d’infini. La couleur mielleuse du ruban et son aspect transparent permet des variations de lumière ce qui accentue l’effet de modulation physique et immatérielle d’un unique module répété. On retrouve ainsi les deux aspects de la modulation par la variation d’une unité. Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
De près, on découvre l’ensemble des différents tubes juxtaposés qui viennent composer l’objet final. On retrouve d’autant plus les variations par une idée de mouvement possible par l’inclinaison de certains de ces modules. L’objet vient donner du relief à la paroi sur laquelle il est accroché par des clous dissimulés dans les aspérités des tubes adhésifs. L’absence de cadre accentue cette idée d’agglutination infinie. Le sujet imposait un format mais le principe pouvait s’étendre par delà ces limites. Ainsi, cet objet a été fabriqué en associant les gestes agglutiner et moduler.
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Carton et Canisses
A partir des verbes Agglutiner et Moduler Atelier Patrick CONDOURET et Jean-Dominique LEBLANC - S3 - 2014 Surface : 3 x 1,5 x 0,4 m (L x l x h) Programme : création d’une sculpture à partir du carton et d’un autre matériau au choix dans la continuité des verbes d’action dans un rapport au corps
Pour cet exercice, moi et mon groupe sommes de nouveau partis des deux gestes effectués pour l’exercice précédents soit agglutiner et moduler. Par ailleurs, nous devions cette fois-ci associer le matériau carton, altéré ou non, avec un autre matériau. Notre choix s’est donc porté vers un module creux de carton qu’on est venu répété à l’infini. La structure est ainsi venu de composer de nombreux vides qu’il a fallu remplir pour donner de la contenance à l’ensemble. Le second matériau rentre alors en jeu et permet de ponctuer la structure d’une multitude de points juxtaposés. Il s’agit de canisses coupés tous à la même taille et disposés à la verticales dans les modules de carton. Du fait qu’ils sont les uns à côté des autres, la forme des modules de carton restent peu définissable. L’unité se perd dans l’ensemble de l’objet. Une fois une première modulation obtenue par l’unité de carton et l’accumulation de cette dernière et des canisses, il ne nous restait plus qu’à moduler l’ensemble. Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
C’est pourquoi les modules de carton sont déchirés altérant leur hauteur et apportant à la totalité de l’objet une continuité visuelle. Une deuxième topographie est obtenue par les canisses tous coupés à la même longueur. Le carton à lui même été choisi avec précaution. C’est-à-dire qu’avec son caractère ondulé que d’un côté il apporte une certaine consistance et existence au module au milieu de tous ces canisses qu’il contient.
Dans son rapport au corps, la sculpture est posé sur le sol et ne dépasse par les 40 cm de haut. On en vient donc à surplomber l’objet et à tourner autours. On en vient également à s’accroupir devant pour apprécier les différentes topographies offertes d’un nouveau point de vue. Ainsi, les canisses ne sont visibles parfois que sous certains points de vue en particulier lorsqu’ils remplissent des aspérités étroites et hautes étant donné que leur propre hauteur ne varie pas. L’objet final entraîne le parcours autour de lui et la contemplation sous tous les angles.
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Redresser et Amasser
A partir du contenant Tuyau et de ferrailles rouillées Atelier Patrick CONDOURET et Jean-Dominique LEBLANC - S4 - 2015 Dimensions : 6 x 2 x 1 m (L x l x h) Programme : entre surface et profondeur, créer un monde en utilisant à partir d’un grand contenant, des objets de récupération et de l’eau
Avec mon groupe, nous sommes partis du contenant en acier galvanisé qu’est cet immense tube d’aération. Il nous a fallu l’étanchéifier pour qu’il puisse accueillir tout liquide. Dans linéarité, il comporte également un coude que nous avons redressé vers le haut pour faire apparaître l’eau qu’il contient.
Ainsi, l’objet tuyau est posé dans l’axe de la pente du terrain et de manière très horizontale créant un porte-à-faux. On est venu ainsi redresser le contenant pour qu’il puisse contenir au maximum son liquide. A une des extrémités, la plus basse, nous venus amasser une multitude de ferrailles rouillées qui créent une idée de coulée et de mouvement. La couleur rouge et altérée vient s’opposer à l’acier préservé du tuyau. Le contraste entre les deux accentue l’impression que les objets sortent du tuyau et se répandent sur le sol.
Camille GRISONI
2013 - 2016
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Le porte-à-faux accentue également cette impression de coulée et met en valeur les objets rouillés. Ils prennent ainsi une dimension de mouvement malgré leur stabilité propre. C’est leur assemblage qui donne cette impression de mouvement.
A l’autre extrémité du contenant, nous sommes venus le remplir d’eau jusqu’à son extrême limite ce qui apporte une nouvelle horizontalité visible de tout point autour de l’objet. Le plan de l’eau étant naturellement horizontal, ce phénomène est d’autant plus marqué par son effleurement à la limite du contenant. L’eau vient apporter des reflets pour donner une nouvelle dimension à l’objet. Ainsi, l’objet repose sur une grande dualité entre une impression de mobilité d’un côté et une réelle staticité de l’autre. Le tuyau joue le rôle de contenant et de lien entre les deux aspects. Camille GRISONI
2013 - 2016
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Paysages illusoires
Ensemble de 36 photographies en surimpression, contenu dans un boîte Atelier Eric BERNAUD - S5 - 2015 Dimensions : 17 x 12 x 3 m (L x l x h) Programme : représenter à travers un objet ou une vidéo le nouveau monde qu’accueille les bâtiments de l’école
Avec deux camarades, nous avons choisit de laisser l’école à l’abandon, récupérer par la nature environnante et en particulier par le parc national des Calanques. Le choix de 36 photographie répond à l’idée du format d’une pellicule effectuée sur le site, comme le résultat d’un voyage.
L’ensemble de ces images est le résultat de surimpressions, d’un paysage bâti d’une part et d’un paysage végétal d’autre part ; la superposition de deux prises de vue réelles qui tendent vers une image mystérieuse pour le spectateur. Le choix des clichés, en partie dû au hasard, tient aussi compte de la question des échelles, des rythmes, des lignes directrices et des contrastes des négatifs. Entre détails et plan large, verticalité et horizontalité, ombre et lumière, ces photographies créent l’illusion d’une rencontre de la nature avec l’architecture.
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Camille GRISONI
2013 - 2016
Licence ENSAM
Version du 21 Juin 2016 Camille GRISONI Lieudit FIUMICELLU 20215 VENZOLASCA camille.grisoni@orange.fr 06 33 88 68 53 Camille GRISONI
2013 - 2016
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