POR TFO LIO
C amille G risoni Architecture Photographie
Amateur - Art
SOM MAI
P ersonnel ÉCRITS THÉORIQUES
ar CH i T e CTU re Commerce en rez-de-chaussée (Co-)habiter à la Madrague Loger en suburbanité Équiper d’une salle de spectacle, éphémère et pérenne Architecture et espace public Architecture et urbanisme Habitat minimal et primitif PFE : en limite d’un étang Rénovation d’une maison Extensiond’uncabinetmédical D’une école aux logements Immeuble de logements Bâtiment universitaire Rénovation d’un gymnase
ART Agglutiner et Moduler Redresser et Amasser Paysages Illusoires Carnet de voyage 5 9 13 14 16 18 20 22 24 26 28 30 31 32 33 34 36 31 32 34 35 36
PER SON NEL
Juin 2019 Juin 2018
Février 2017
Septembre 2016 - Juin 2018
Septembre 2013 - Juin 2016 Juin 2013
Février 2013
Validation des cours pour l’optention de l’Habilité à la maîtrise d’œuvre en son nom propre (hmonp) à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Étienne
Validation du diplôme d’études en architecture (deea)
Certification de compétences en langues de l’enseignement supérieur (cles 2), conférant un niveau B2 en anglais
Master à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Étienne
Licence à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille
Baccalauréat, section Scientifique, mention Très Bien, option langue régionale Corse et Arts-Plastiques
Permis B
e x P érien C es P rofessionnelles
Octobre 2018 - Décembre 2022
Juin - Novembre 2017
Août 2016 Février 2016
Juillet 2015
Août 2014
Août 2013
Juillet - Août 2012
Emploi de collaboratrice d’architecte, en cdd de 9 mois puis en cdi, dans l’agence d’architecture Fournel-Jeudi Architectes, à Roanne
Stage à mi-temps en parallèle du Master dans l’agence d’architecture et de design Numéro 111, à Saint-Étienne
Emploi saisonnier en tant que caissière à l’Hyper U de Folelli
Stage d’un mois dans l’agence d’architecture M+M Architecture, à L’Isula Rossaa
Stage de deux semaines sur un chantier d’immeubles de logements de l’entreprise DeMoro Construction-Promotion, à Bastia
Emploi saisonnier en tant que serveuse au Camping-Restaurant A Tizarella , à Moltifau
Emploi saisonnier pour de l’archivage de permis de construire à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (ddtm), à Corti
Emploi saisonnier en tant que guide touristique au Village des Tortues, à Moltifau
ÉCR ITS
RAPPORT D’ÉTUDE
la PH o T o G ra PH ie C omme médi U m de P er C e PT ion de l ’ ar CH i T e CTU re
so U s la dire CT ion de d idier d albera
La photographie est aujourd’hui le médium le plus utilisé pour représenter l’architecture construite. Sa capture du réel, de manière mécanique, est très appréciée et très répandue dans le monde entier et sur la toile. La multiplication des images et des points de vue permet une meilleure appréciation des architectures. Elles se découvrent pourtant pleinement par les cinq sens et par la pratique des usages.
Jusqu’à quel point la photographie permet-elle de percevoir et de comprendre l’architecture si complexe en tant qu’espace construit et vécu ?
Camille GRISONI La photographie est aujourd’hui le médium le plus utilisé pour représenter l’architecture construite. Sa capture, de manière mécanique, du réel est très appréciée et très répandue dans le monde entier et sur la toile. La multiplication des images et des points de vue permet une meilleure appréciation des architectures. Elles se découvrent pourtant pleinement par les cinq sens et par la pratique des usages. ENSAM - ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE MARSEILLE DIRECTEUR DE MÉMOIRE - DIDIER DALBERA - S6 - 2016 RAPPORT D’ÉTUDE - PERCEPTIONS PHOTOGRAPHIQUES 60 500 signes PHOTOGRAPHIE - PERCEPTION - SENS - IMAGE - ESPACE PARCOURUESPACE VÉCU - DIFFUSION - PRODUCTION - ARGENTIQUE - NUMÉRIQUE Jusqu’à quel point la photographie permet-elle de percevoir et de comprendre l’architecture si complexe en tant qu’espace construit et vécu ?MÉMOIRE
la s P e CT a CU larisa T ion d U li TT oral les C as de s ÈT e e T a J a CC io
so U s la dire CT ion de n oémie b oe G lin
La mer a toujours été une entité spectaculaire pour les hommes, et ce, depuis la nuit des temps, fascinant autant qu’elle terrifie. Le littoral est dans sa nature, la dernière limite, sinueuse et changeante, entre le domaine marin et le domaine terrestre. Cette limite est finalement caractérisée par une grande mouvance, une définition non pérenne et incertaine, où mer et terre exercent toutes deux leur propre autorité. Avant les trois derniers siècles, ce territoire était tout simplement inaccessible, malsain et inhospitalier. Coléreuse ou sereine, la mer et le littoral offrent un immense spectacle. Désormais, ce territoire est une terre d’accueil et de désir pour de nombreux voyageurs, touristes
ou résidents. Ce territoire est donc en proie à une multitude d’enjeux socioéconomiques, et est marqué par un fort déséquilibre saisonnier, une ségrégation intergénérationnelle et spatiale, tout en proposant une réelle économie basée sur la pratique du paysage et sur sa spectacularisation.
Ce mémoire s’appuie sur deux cas d’étude : Sète et Ajaccio. Ces deux villes du littoral méditerranéen que j’ai pu pratiquer durant mes voyages et qui surtout illustrent ces enjeux.
Faut-il aménager ? Protéger ? S’éloigner ? Se rapprocher ? ou même dépasser cette limite pour la rendre d’autant plus spectaculaire et favorable à sa contemplation ?
LittoralPROJETS
C ommer C e en re Z- de -CH a U ssé : U ne librairie e T U n P assa G e de q U ar T ier
P ro G ramme :11e arrondissement de Paris 90 m2 pour une librairie en rdc Passage couvert de la rue passante au jardin public Cage d’escalier pour l’immeuble Décaissement d’un mètre pour la création d’une mezzanine
so U s la dire CT ion de J ean s ébas T ien C ardone R U E R I C H A R D L E N O I R
Les rez-de-chaussés sont et leurs usages sont une question récurrente pour les architectes. À même la rue, ils s’offrent ainsi à la vue et aux nuisances des passants. Souvent délaissé par les logements, ils sont le théâtre de nombreux services et commerces. Leur façade joue alors pleinement le rôle de vitrine afin d’attirer et d’accueillir les personnes qui oseraient y pénétrer.
Ici, le passage couvert exigé par la commande afin de relier la rue au jardin public de l’autre côté de l’immeuble devient ici un espace de rencontre et de partage entre le monde de la rue et celui de la librairie. Cette dernière dépasse ses propres limites pour s’étendre et ainsi proposer à l’abri des intempéries un ensemble de livres d’occasion.
Le parcours est rythmé par des panneaux verticaux, de bois, plâtre ou verre, et par des abaissement du plafond, aspirant le promeneur.
Les espaces intérieurs se développent quant à eux autour de deux volumes en mezzanine reliés par une passerelle. Ils proposent ainsi les différents espaces de vente ou de lecture.
Le moindre espace mural sous les escaliers est utilisé pour entreposer et présenter les ouvrages.
PROJETS
H abi T er e T C o -H abi T er À la madra GU e : P robléma T iser les P ra T iq U es d U lo G emen T
so U s la dire CT ion de Y V ann P l U skwa
P ro G ramme :
8e arrondissement de Marseille
La Madrague de Montredon 145 m2 pour loger une famille de trois personnes
Établir une problématique vis à vis des usages et pratiques potentiels des membres imaginés.
Le logement est en réalité la création d’un espace personnel, à soi, au sein même du mon que l’on partage avec les autres. C’est l’acte matériel de l’intimité. Ce phénomène prend toute sa valeur à travers la typologie de la maison individuelle et son espace extérieur personnel qu’est le jardin.
Poser une limite.
Ici, elle se compose d’un filtrat uniforme qui ne laisse entrevoir la vie quotidienne qui s’y joue.
Le vide ainsi dégagé se déploie sur la hauteur et de nouveaux espaces intérieurs le ponctue de manière presque aléatoire. L’ensemble crée une multitude d’interstices entre cette clôture verticale et ces pièces qui s’entremêlent sur plusieurs niveaux.
Graduer l’intimité.
Prendre de la hauteur, c’est enfin s’ouvrir au paysage marin et surtout le partager avec les autres.
De l’isolement au calme, de l’ombre à la lumière, de la coercition à la liberté, comment à travers la multiplicité des situations à vivre pour ses occupants, l’architecture pourrait-elle s’ouvrir aux autres en préservant une part de mystères ?
P ro G ramme :
8e arrondissement de Marseille La Madrague de Montredon 500 m2 pour deux logements identiques et un autre plus petit Partager des espaces communs Garder une théorie unique pour l’appliquer à d’autres configurations de familles
Habiter : prendre possession de l’espace en établissant ses habitudes.
Co-habiter : partager nos actes quotidiens avec d’autres individus.
Afin de répondre au mieux à cette problématique, ces nouveaux logements viennent transformer une limite d’un jardin privé. Ainsi, habiter cette limite épaisse permet de co-habiter au sein de cet immeuble et également avec la madrague alentour.
Les logements se dissimulent derrière un filtre vertical et uniforme et répondent tout trois à un même principe de séjour mais avec un nombre et des typologie de chambres bien différents.
De manière similaire, les niveaux et demi-niveaux se succèdent afin de multiplier les points de vue que ce soit sur la madrague ou ce jardin privé. Les circulations verticales servent ici de deuxième filtre entre la vie privée à l’intérieur et les actions publiques à l’extérieur.
PROJETS
lo G er en s U
m U l T i P li C i T é P ro G ramma
so U s la dire CT ion de G éraldine V
P ro G ramme :
10e arrondissement de Marseille Quartier Saint-Loup
2 000 m2 pour 68 logements sur 4 typologies, leurs caves et parkings, une pizzeria et des garages municipaux
Faire co-habiter des services et leursnuisances avecdeslogements?
Entrée
La suburbanité située en périphérie de ville est un lieu de conflit entre architectures anciennes villageoises et architectures nouvelles et fortes.
Nombreux programmes et typologies se rencontrent et se confrontent dans ces lieux entre ville et campagne. L’enjeu de ce projet est notamment d’inclure les services techniques municipaux et de faire avec toutes les nuisances qu’ils peuvent produire au sein de ce quartier. La parcelle descend vers lentement
vers le fleuve de l’Huveaume permet de gérer la position des garages et de proposer un jardin contemplatif et parcouru pour les habitants et le quartier.
Une dualité s’instaure alors entre les façades sur la rue ou sur le jardin. Les logements s’ouvre sur la paysage et les circulations font face aux quartiers.
Les nombreuses typologies se posent sur une trame régulière et sur un principe de bandes d’espaces servis et servants.
PROJETS
éq U i P er d ’U ne salle de s P e CT a C le : de mani È re é PH ém È re PU is P érenne
so U s la dire CT ion de J U lien m onfor T
P ro G ramme :
7e arrondissement de Marseille Anse des Catalans
1 000 m2 de l’usine Giraudon &Fils à contaminer de manière modulable et éphémère, par une salle de spectacle, comprenant le nécessaire pour l’accueil du public et des artistes.
Éphémérité.
Adopter une démarche d’acte minimum sur le lieu existant et ne venir l’habiter qu’avec des volumes légers, transportables et modulables au besoin.
Des boîtes de bois contiennent l’intégralité du programme nécessaire à la bonne organisation des spectacles, tel que les loges ou les sanitaires. Leur disposition délimite un large espace qui peut autant servir aux répétitions qu’à l’accueil des spectateurs.
Des bancs mobiles et des gradins rétractables permettent de varier les mises en scène, alors que des panneaux acoustiques et opaques terminent de composer l’espace scénique.
Pérennité.
Cette démarche est le contre-pied de la première en installant une pérennité autant constructive que dans les services de quartier, tels qu’un restaurant, une bibliothèque et une salle d’exposition, ou même dans sa circulation.
La modularité de la salle complète cette pérennité en proposant une véritable salle de spectacle avec une cage de scène ou un grille technique ou un grand plateau libre extensible sur l’extérieur.
L’espace de vie et de travail des artistes, la salle de spectacle ou les lieux de quartier se distinguent ou s’entremêlent sur cette parcelle en lien profondaveclapaysagemarinalentour.
P ro G ramme :
7e arrondissement de Marseille
Anse des Catalans
2 000 m2 pour une salle de spectacle de 600 personnes, ses loges, sa salle de répétitions, sa salle des pas-perdus, sa scène équipée... ainsi que des services pour le quartier (bibliothèque, restaurant...).
Coupe détail sur le toit coulissant Schéma de répartition public / privéPROJETS
ar CH i T e CTU re e T es P a C e PU bli C : H abi T er la d U ne , des r U ines À la mer
so U s la dire CT ion de s il V e G a P T J ona TH an b UT
P ro G ramme :
Île du Lido, Lagune de Venise
Ospedale del mare (fermé 30 ans) 2 500 m2 pour un foyer pour jeunes travailleurs et ses espaces partagés (bibliothèques, cafétéria...) au sein d’un grand parc urbain.
Investir les ruines et la dune
La question des ruines et du patrimoine architectural disponible est essentielle pour la discipline étant donné les problématiques écologiques actuelles. C’est ainsi que l’enceinte de cet hôpital abandonné est donc investie pour la création d’un parc. Ce dernier vient rétablir une continuité urbaine grâce à une promenade ponctuée de bassin et d’espaces verts, au milieu de ces bâtiments lentement colonisés par des artistes locaux. On peut ainsi imaginer une extension progressive dans le temps.
Le foyer pour jeunes travailleurs imaginé ici vient créer une limite poreuse à ce parc urbain et amener les visiteurs à se retourner pour venir apprécier le paysage marin alentour. Cet ensemble de volumes de bois minimise l’impact sur le sol particulier des dunes. Les cuisines communes, tout en hauteur, font le lien entre les espaces communs en rez-dechaussé et les chambres à l’étage. Des cabanons posés sur la plage même offrent pour de plus courts séjours des sensations plus particulières avec limite terrestre entre lagune et mer Adriatique.
PROJETS
ar CH i T e CTU re e T U rbanisme : désind U s T rialisa T ion À s H an GH ai
so U s la dire CT ion de C la U de T a UT el e T r omain C H a Z alon
m as T er P lan :
Penisula 1919, usine de coton Arrondissement de Baoshan, nord de Shanghai, Chine Restructuration d’un site industriel
Valoriser les bords du Yunzaobang, requalifier les espaces industriels et donner une nouvelle porosité.
Cette proposition d’aménagement urbain à grande échelle pour ce site, anciennement industriel et très hétéroclite, fait suite à une semaine de workshop à Shanghai avec des étudiants chinois de l’ecnu
La création d’un nouveau canal permet ici d’assainir ce territoire tout en le rendant bien moins minéralisé et bien plus végétalisé. Les nouveaux abords invitent d’autant plus à la promenade, à la contemplation et aux rencontres.
Cette nouvelle limite matérielle n’est franchissable que de manière ponctuelle. Ainsi se créent de nouvelles polarités avec des espaces publics, lieux de regroupement de personnes et d’activités. C’est aussi l’occasion de renouveler un ensemble d’habitats vétustes. Les anciens bâtiments industriels s’intègrent plus dans le nouveau tissu urbain et en y créant des transversalités.
Les projets tests reposent ici sur la création d’un marché, d’un musée, d’une piscine et d’une tour.
Toiture
P ro G ramme :
Franchir le nouveau canal par un bâtiment-pont accueillant au sein d’un espace public couvert un marché et des halles de producteurs.
Aménager les rives du canal dans cette continuité.
P ro G ramme :
Témoigner d’une époque et culture industrielles du site, tout en prenant de la hauteur.
Aménager le sol en grand espace public, en reliant les deux canaux et en aménager les abords.
Proposer des lieux de meetings au-dessus même de la surface.
PROJETS
H abi T a T minimal e T P rimi T if : la C abane , ori G ine de l ’ ar CH i T e CTU re
so U s la dire CT ion de H arold k lin G er e T m arie C lémen T
P ro G ramme :9e arrondissement de Marseille
La calanque de Callelongue 20 m2 pour un cabanon au bord de l’eau. Les multiplier.
Penser la répétition de module, les accès entre privacité et public et l’habitat minimum.
La cabane est une question récurrente pour les architectes. Certains situeraient la naissance de leur discipline dans cette recherche d’un habitat minimal répondant aux seuls besoins primitifs.
Lieu de villégiature et de vacances, ces modules habités et mitoyens offrent, à deux personnes, une résidence précaire et temporaire dans un profond rapport aux calanques et ce, pour la saison estivale.
Les modules s’installent dans une grande anfractuosité, en contrebas de la route mais surplombant la mer à l’aide de grandes poutres treillis métalliques de la hauteur d’un niveau.
L’accès se faisant par l’arrière, coincé entre le volume habité et la roche, le paysage marin ne se révèle véritablement qu’une fois pénétré dans le cabanon.
P ro G ramme :
Gourd du Randan, Feurs, Plaine du Forez, département de la Loire 15 m2 pour une cabane de pêcheurs en très court séjour.
Établir, à partir de l’étude et l’arpentage d’un site, le programme et la forme d’une cabane.
Pour des séjours bien plus courts, d’une ou deux nuits au maximum, ces deux cabanons offrent au pêcheurs un meilleur confort dans la pratique de leur activité. En effet, le sol d’une grande plasticité est humide, embourbé, glissant... et donc particulièrement inconfortable.
Les étangs apportent leur propre esthétique, faisant jouer la lumière et les reflets ou encore les brouillards chargés d’eau. Les cabanons en bois goudronné et recouvert partiellement de miroirs s’efface dans ce paysage mystérieux. Ces volumes viennent abriter les usagers de ces lieux tout en leur permettant de dépasser la limite de l’eau et de finalement la surplomber.
PROJETS
P fe - en limi T e d ’U n é T an G : in T erro G er les loisirs en P éri PH érie
so U s la dire CT ion de P ierre a lber T P érilla T e T e V el Y ne C H ala Y e
P ro G ramme :
Étang de Savigneux, Plaine du Forez, département de la Loire 4 interventions pour questionner les activités de ces étangs et les loisirs qui s’y déroulent en révélant le paysage.
Trouver un site, l’étudier, intervenir.
La Plaine du Forez est un territoire largement parcemé par la présence de nombreux étangs. Ces étendues d’eau peu profondes s’imposent d’eux-même sur les cartes mais s’effacent complètement durant l’arpentage de ces lieux. Presque exclusivement considérés comme des éléments techniques, peu sont réhabilités et ouverts au public pour une pratique de pêche et de promenade. C’est le cas de l’étang de Savigneux qui prend aujourd’hui le rôle de parc péri-urbain. Son analyse permet d’interroger les pratiques du loisir qui s’y déroulent vis à vis de ce paysage particulier.
La réponse se constitue en quatre interventions qui complètent le confort et les pratiques de ce lieu. Un centre équestre offre un point de départ aux balades à travers ce territoire aqueux et campagnard, ainsi qu’un lieu de rencontre pour le quartier et ses associations. Une structure de gradins accueille les nombreux spectateurs du cinéma en plein air ainsi qu’un espace de stockage et de réparation de vélos. Enfin, un ponton prolonge la promenade au-dessus de la surface et tout en offrant des espaces de pause et de contemplation. La marche se termine par la découverte de la volière de l’île et de ses habitants protégés.
PROJETS
r éno V a T ion d ’ U ne maison an C ienne À s ain T -H aôn l e -V ie U x
so U s la dire CT ion de J ean -C H ris T o PH e J e U di - f o U rnel -J e U di a r CH i T e CTU re
P ro G ramme :
Rénovation d’une maison ancienne pour une résidence principale.
Réaménagement des espaces
Rénovation énergétique par l’isolation des façades et des planchers et le changement des menuiseries.
m issions :
Relevés des existants - diag aps - apd - dce / pro Consultation des entreprises Etablissement d’un plan de démolition
exe - det - doe Etablissement d’un planning Rédaction des compte-rendus
a nnées : 2019-2020
dUrée des éTUdes : 10 mois dUrée des TraVaUx : 8 mois sUrfaCe HabiTable : 138,47 m2
Le projet consiste en la rénovation d’une ancienne maison afin de la transformer en résidence principale moderne et modulable. Les espaces existants étaient chaotiques et vétustes. Le projet devait venir révéler et magnifier le caractère authentique de la bâtisse par la rénovation du rdc. Il accueille les pièces de vie, une chambre et un bureau ouvert sur le séjour mais aussi les pièces techniques et humides.
Autant que spatial, le confort se fait par la rénovation thermique et énergétique.
PROJETS
e x T ension de l ’ an T enne médi C ale
P l U ridis C i P linaire de C rémea U x
so U s la dire CT ion de J ean -C H ris T o PH e J e U di - f o U rnel -J e U di a r CH i T e CTU re
P ro G ramme :
Extension d’une antenne médicale pluridisciplinaire pour l’aménagement de cabinets de kinésithérapie avec un second accueil indépendant.
Rénovation d’un cabinet avec la création d’un point d’eau et d’un caisson pour les réseaux.
m issions :
esq - aps - apd - dce / pro Permis de construire en erp Consultation des entreprises Analyse des offres Notification en marché public exe - det - doe Etablissement d’un planning Rédaction des compte-rendus
a nnées : 2020 - 2022
dUrée des éTUdes : 10 mois dUrée des TraVaUx : 8 mois sUrfaCe exisTanT : 127,95 m2 sUrfaCe exTension : 69,85 m2
Le projet consiste en l’extension de l’antenne médicale existante elle-même réalisée par l’agence afin d’agrandir les espaces dédiés aux kinésithérapeutes.
L’extension vient dans la continuité même du bâtiment et du volume existants. L’auvent existant est conservé en partie pour marquer cette nouvelle entrée et différencier les deux volumes. La conservation du langage architectural et des matériaux viennent homogénéiser l’ensemble.
PROJETS
C ons T r UCT ion d ’ U n imme U ble de lo G emen T s ,
3 en a CC ession e T 12 so C ia U x , À l e C o T ea U
so U s la dire CT ion de J ean -C H ris T o PH e J e U di - f o U rnel -J e U di a r CH i T e CTU re
P ro G ramme :
Construction d’un immeuble comprenant 3 logements en accession et 12 logements sociaux en locations de type Sérénité.
Immeuble du rdc au r+5
a nnées : 2018-2021
dUrée des éTUdes : 15 mois dUrée des TraVaUx : 13 mois sUrfaCe de PlanCHer : 1 131 m2
m issions :
dce / pro Consultation des entreprises Analyse des offres exe - det - doe Permis de construire modificatif Animation des certaines réunions de chantier Rédaction des compte-rendus
L’immeuble vient ici s’inscrire en lieu et place d’un entrepôt ancien de pierres rouges. L’idée était de créer un maximum de logements pour la surface totale de la parcelle en répondant aux critères du bailleur social. Les deux derniers étages sont réservés aux logements en accession profitant de la vue dégagée sur la Loire. Chacun des appartements ainsi que les communs restent confortables et baignés de lumière.
Les matières et teintes de façades ont été inspirés par le bâtiment démoli.
PROJETS
r é H abili T a T ion de l ’ é C ole de la l i V a TT e en 17 lo G emen T s , a V e C la C réa T ion de G ara G es indi V id U els , À r oanne
so U s la dire CT ion de J ean -C H ris T o PH e J e U di f o U rnel -J e U di a r CH i T e CTU
P ro G ramme :
Réhabilitation d’une école désaffectée en 17 logements sociaux individuels en location
Extension du bâtiment
Création de garages individuels
Allotissement du reste de la parcelle
Esquisse pour la construction de 6 maisons individuelles
m issions :
Relevés des existants - diag esq - aps - apd Permis de démolir Permis d’aménager Permis de construire Permis de construire modificatif
a nnées : 2019-2020 dUrée des éTUdes : 10 mois sUrfaCe de PlanCHer : 3 424,73 m2
Bien que l’agence n’a été missionnée que pour l’esquisse et le permis de construire, ce projet a été l’occasion de transformer la trame stricte de l’école en une série de logement individuels en bande.
Chacun des logements est identique de son voisin sur deux trames structurelles et se développe sur les trois niveaux. A l’exception du 17e logement contenu dans une seule trame et l’extension.
Un garage est créé pour chaque logement excroissance du volume existant.
Ce projet a été également l’occasion de composer l’ensemble de la parcelle d’un point de vue de l’urbain avec l’allotissement et la création de voiries de desserte interne.
Une esquisse pour 6 maisons individuels a même été réalisée. Elles se développaient de plein pied en L pour profiter un maximum de l’orientation et minimiser le vis-à-vis.
PROJETS
d é C ons T r UCT ion e T re C ons T r UCT ion d ’ U n bâ T imen T d ’ ensei G nemen T s UP érie U r , s U r le C am PU s de r oanne
so U s la dire CT ion de J ean -C H ris T o PH e J e U di - f o U rnel -J e U di a r CH i T e CTU re
P ro G ramme :
Déconstruction totale d’un bâtiment de la médecine du travail
Construction d’un bâtiment universitaire pour des classes, laboratoires de recherche et ateliers
Création d’abris à vélo
Réaménagement du parking Extension du jardin existant
é q U i P e de maî T rise d oe UV re :
Architecte mandataire et bim manager : Keops Architecture
Associé : Fournel-Jeudi Architecte
Bureau d’étude Fluides - vrdStructure : Euclid Ingénierie
Bureau d’étude hqe : C+POS
bet Acoustique : Génie Acoustique
Association pour le réemploi : Mineka
m issions :
Concours de maîtrise d’œuvre Relevés des existants - diag aps - apd - dce / pro pour le compte du mandataire Permis de construire en erp + mod exe - det - doe en bim Etablissement d’un planning Rédaction des compte-rendus
Outre la construction que nous aborderons, la maîtrise d’ouvrage a souhaité que le bâtiment existant soit démoli de manière réfléchie en misant fortement sur le tri des matériaux et le réemploi. Les objectifs ont largement été atteints autant pour la réutilisation des matériaux au sein même du nouveau projet (gravats pour terrassement ; briques concassées pour paillage ; mobilier urbain...) que dans la vente de matériaux aux entreprises locales.
a nnées : 2019-2022
dUrée des éTUdes : 11 mois dUrée de la déConsTrUCTion : 5 mois dUrée de la ConsTrUCTion : 20 mois sUrfaCe de PlanCHer : 2 160 m2
Le bâtiment se veut moderne et performant. Les façades et compositions de murs s’encrent profondément dans la démarche bim et hqe. Il s’agit ici d’un cube noir devant lequel se développe la résille de lames métalliques laquées. Poteaux-poutres et dalles bétons s’allient aux murs en ossatures bois.
Le bâtiment universitaire s’inscrit dans le tissu urbain comme un repère. Il offre des salles de classe et des espaces de recherches plus similaires à des ateliers au rdc
PROJETS
r es T r UCTU ra T ion e T ex T ension d U C en T re omnis PP or T s
P a U l d esro CH es À m abl Y
so U s la dire CT ion de J ean -C H ris T o PH e J e U di - f o U rnel -J e U di a r CH i T e CTU re
P ro G ramme :
Restructuration complète du centre omnisport de la commune Rénovation énergétique du bâtiment de 1985, étendu en 1993 Reprise de l’accessibilité pmr Réaménagement des espaces extérieurs (parvis + espaces verts)
m issions :
Concours de maîtrise d’œuvre Relevés des existants - diag aps - apd - Vérification du dce / pro Permis de construire en erp Etablissement d’un planning ssi - exe - det - opr - doe Rédaction des compte-rendus
a nnées : 2020-2022 réCePTion PréVUe : sePTembre 2022 dUrée des éTUdes : 13 mois dUrée des TraVaUx : 16 mois sUrfaCe exisTanTe : 3 520 m2 sUrfaCe exTension : 640 m2
é q U i P e de maî T rise d oe UV re :
Mandataire : Fournel-Jeudi Architecte
Associé : Keops Architecture
Bureau d’étude Fluides - vrd -
Structure : Euclid Ingénierie
bet Acoustique : Exact Acoustique
Le projet consiste en la restructuration et rénovation majeure du complexe sportif existant pour l’accueil de différentes activités sportives (clubs, scolaires...). Et également, en la création d’une extension en pré-murs isolés afin de dédier des vestiaires et locaux exclusivement au club de football.
Le réaménagement des vestiaires et locaux permettra d’apporter confort et modernité à des locaux plus vraiment adaptés et parfois vétustes. Ainsi, le traitement
des flux et la cohabitation des différents usagers a été un des pilier de cette rénovation. Celle-ci permettra aussi une amélioration thermique et acoustique de l’ensemble.
Bien que moderne pour l’époque, les enjeux énergétiques actuels demandent à reconditionner les nombreuses surfaces vitrées ; les protéger à l’aide de brise-soleils et revoir l’isolation intégrale du bâtiment (façade ; toiture ; sol...).
Un ascenseur a été installé dans le cadre de l’accessibilité pmr du complexe qui était à repenser.
Afin de respecter le droit d’auteur, les projets réalisés dans le cadre de mon expérience chez FournelJeudi Architectes ne sont ici illustrés (p.30-37) que par des photographies en cours de chantier et des bâtiments réceptionnés ; comme cela a été convenu avec le gérant de l’agence, Jean-Christophe Jeudi. J’y décris ici rapidement les enjeux et missions des projets auxquels j’ai pu contribuer. J’ai pu travaillé autant sur des pièces graphiques et que techniques pour l’ensemble des phases d’un projet.
ARTS-PLASTIQUES
a GG l UT iner e T mod U ler : bande ad H ési V e PU is C ar T on e T C annisses
so U s la dire CT ion de P a T ri C k C ondo U re T e T J ean d ominiq U e l eblan C
d es C ri PT if :
80 x 120 cm
Rouleaux de bande adhésive transparente, couleur miel
Déduire des verbes d’action à partir de deux sensations et d’un seul matériau, en produire une « zone d’autonomie temporaire » au format grand aigle.
Chaleur et Frisson
Alors que le premier renvoie aux idées d’agglutination, de propagation et rayonnement, le second exprime un rythme qui réagit à chaque contrecoup. Il s’agit de la transformation d’une régularité.
Agglutiner et Moduler
La multitude de tubes de ruban adhésif s’agglutinent les uns avec les autres dans une idée d’infini. Leur couleur mielleuse et transparente viennent varier la lumière et accentue ainsi la modulation physique et immatérielle d’un unique module tubulaire répété. L’inclinaison de certaines entités produit un mouvement. L’ensemble donne du relief au mur où la surface ondulée est positionnée.
d es C ri PT if :
300 x 115 x 40 cm
Rouleaux de carton ondulé, cannisses en bambou, agrafes
D’après les mêmes verbes d’action, en utilisant le carton et un autre matériau, créer une sculpture en relation avec le corps.
Clairement défini lorsqu’il est isolé, le module de carton ondulé se perd parmi ses congénères juxtaposés au sol. Les cannisses, tous coupés à la même hauteur, viennent combler tous les vides ainsi formés et définissent un plan horizontal. Les modules quant à eux sont de différentes tailles font ainsi moduler la hauteur. La modulation se fait douce avec les déchirure en opposition à la surface rugueuse de ce nuage de points juxtaposés. Les corps des visiteurs viennent ainsi surplomber cet ensemble, ne dépassant pas les 40 cm de haut. Le tout se déploie sans limite clairement arrêtée.
ARTS-PLASTIQUES e T amasser
d es C ri PT if :
600 x 200 x 100 cm Tuyau d’acier galvanisé, divers objets de métal rouillé, eau.
Création d’un monde, entre surface et profondeur, en utilisant à partir d’un grand contenant, des objets de récupération et de l’eau.
Le contenant choisi est un tuyau en acier galvanisé, d’un système d’aération dans les bâtiments. Pour accueillir un liquide, revoir son étanchéité est nécessaire.
L’objet est posé horizontalement sur le site en pente créant un porte-à-faux. Cette disposition met en évidence un vide et nourrit l’impression d’une coulée, créée à partir d’objets en métal rouillé, amassés à une des extrémités du contenant.
De l’autre côté, le tuyau contient de l’eau stagnante. L’ensemble dialogue d’un bout à l’autre de l’objet, dans un fort contraste, entre l’impression d’un mouvement et la réalité d’une staticité.
so U s la dire CT ion de P a T ri C k C ondo U re T e T J ean d ominiq U e l eblan CARTS-PLASTIQUES
P a Y sa G es ill U soires : s U rim P ressions e H asard d ’ U ne ren C on T re en T re na TU re e T ar CH i T e CTU re
so U s la dire CT ion de é ri C b erna U d
d es C ri PT if :
17 x 12 x 3 cm
Une boite contenant une planchecontact et ses 36 photographies argentiques, noir et blanc et réalisées grâce au procédé de la surimpression.
Représentation d’un nouveau monde dans les bâtiments de l’école.
L’ensemble de ces images est le résultat de surimpressions, d’un paysage bâti d’une part et d’un paysage végétal d’autre part ; la superposition de deux prises de vue réelles qui tendent vers une image mystérieuse pour le spectateur.
Le choix des clichés, en partie dû au hasard, tient aussi compte de la question des échelles, des rythmes, des lignes directrices et des contrastes des négatifs.
Entre détails et plan large, verticalité et horizontalité, ombre et lumière, ces photographies créent l’illusion d’une rencontre de la nature avec l’architecture.
ARTS-PLASTIQUES
C arne T de V o Y a G e : exer C i C e P ersonnel de PH o T o G ra PH ie la ToUreTTe - aiaCCiU - s aV GneUx - melle - lYon - Gand - eTienne - - anneCY
« L’homme, par nature, pose des limites ; la photographie est un moyen de capturer une vue, ce qui lui permettre d’appréhender un petit bout du réel. d’étude
ARTS-PLASTIQUES
C arne T de V o Y a G e : exer C i C e P ersonnel de PH o T o G ra PH ie lUri - borGU - roanne - PinU - renaison - sainT-PriesT la roCHe - basTia - f Uminale
« Une endroit ne prend sa pleine dimension de lieu que lorsqu’il se lie au(x) corps, c’est-à-dire, qu’il est pratiqué par les hommes.
Spectacularisation du littoral Mémoire
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