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Be Strategic With Sexed Semen / Être stratégique avec la semence sexée

Mark Carson, Semex Solutions Operation Manager/ Gestionnaire de solutions génétiques chez Semex

Sexed semen has changed the way dairies are managed. Breeders can now rapidly increase their genetic gain by breeding top performers to female gender-sorted semen. Over the last decade, this product’s fertility has improved, and the industry has diversified available sires. Now sexed semen is found in most semen tanks in Canada and around the world.

The advent of sexed semen has impacted Jerseys more than any other dairy breed. In the May 2023 Journal of Dairy Science, the University of Wisconsin-Madison published a paper investigating the use of sexed, conventional and beef semen on both Jerseys and Holsteins in the US from 2019-2021. Their study showed that 40.5% of all first-service Jersey breedings across all ages in 2021 were to sexed semen, a 24% increase from 2019.

The same paper also showed both a wide acceptance and a steady increase in producing dairy x beef calves. This strategy balances out a herd’s female population while creating an increased revenue stream via the valuable crossbred calf. The study found that in Jersey herds in 2021 nearly 21% of all breedings in third lactation and older cows were to beef (majority Angus at 39.1%). This was almost twice what it was in 2019, as only 12.2% of these same breedings were to beef in 2019.

Unequivocally, sexed semen is now an integral part of any herd’s genetic strategy. The economics of managing a Jersey herd makes using sexed dairy semen in combination with beef semen very attrac-tive, allowing breeders to propagate top genetics while increasing their bottom line via beef x dairy calves.

It is highly recommended that herds breeding most of their herd to sexed and beef semen (>50% of the breedings), utilize genomic testing to select individuals for these sexed breedings, and monitor genetic progress. This identifies an animal’s genetic potential with an accuracy of 70% before she ever hits the milking line. This simple genomic test provides a snapshot into an animal’s strengths and weaknesses before deciding whether she should contribute to the herd’s next generation via sexed or conventional semen. Also, this valuable genetic information can be fed into a mating program that helps determine the best mating sires.

Working with a genetic advisor before implementing a sexed and beef program also helps ensure you’re producing the right number of heifer calves for your operation. According to Lactanet numbers used in the Pro$ formula, the cost to rear a Jersey into the first lactation is now $3,544. Thus, raising too many heifers is an expensive proposition. It is delicate to balance between producing too many or not enough heifer calves as replacement heifers with sexed and beef doses. Working with a genetic advisor to monitor semen usage, as well as herd fertility, business goals and market conditions is just as important a part of a sexed and beef semen strategy as getting the mating right.

Sexed semen will remain a dominant part of Jersey's genetic selection going forward. For success, make sure you consider genetics, fertility and overall business goals while you’re making your breeding strategy.

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La semence sexée a changé la façon de gérer les entreprises laitières. Les éleveurs peuvent maintenant rapidement augmenter leur gain génétique en saillissant leurs meilleures vaches avec de la semence de genre féminin. Au cours de la dernière décennie, la fertilité de ce produit a été améliorée et l’industrie offre plusieurs taureaux diversifiés. De nos jours, la semence sexée se retrouve dans la plupart des réservoirs de semences au Canada et partout dans le monde.

La venue de la semence sexée a eu un plus grand impact sur les Jerseys que sur toute autre race laitière. En mai 2023 le Journal of Dairy Science, de la University of Wisconsin-Madison a publié un article examinant l’utilisation de semence sexée, de semence conventionnelle et de semence d’animaux de boucherie tant sur les Jerseys et les Holsteins aux États-Unis de 2019 à 2021. L’étude démontre que 40,5 % de toutes les saillies de premier service chez les Jerseys de tous âges en 2021 avaient été faites avec de la semence sexée, une augmentation de 24 % par rapport à 2019.

Le même article démontre aussi une grande acceptation et une augmentation constante dans la production de veaux croisés laitier et bœuf. Cette stratégie équilibre la population femelle d’un troupeau tout en créant une augmentation de revenus par la plus grande valeur d’un veau croisé. L’étude a démontré que dans les troupeaux Jerseys en 2021, presque 21 % de tous les accouplements dans la troisième lactation et dans les vaches plus vieilles étaient faits avec des animaux de boucherie (majorité d’Angus à 39,1 %). C’est presque deux fois ce que c’était en 2019 car cette année-là, seulement 12,2 % de ces mêmes saillies étaient faites avec des animaux de boucherie.

Incontestablement, la semence sexée est maintenant part intégrante de la stratégie génétique de tout troupeau. Le côté économique de la gestion d’un troupeau Jersey rend l’utilisation de la semence sexée et de la semence de bovins de boucherie très intéressante, permettant aux éleveurs de multiplier leur meilleure génétique tout en augmentant leurs revenus en croisant des veaux avec des animaux de boucherie.

Il est grandement recommandé que les troupeaux qui utilisent de la semence sexée et de la semence de taureaux de boucherie sur une grande partie de leur troupeau (>50 % des saillies), utilisent les tests génomiques pour sélectionner les individus pour ces accouplements sexés et surveillent le progrès génétique. Ceci identifie le potentiel génétique de l’animal avec une exactitude de 70 % avant même qu’elle n’atteigne la lactation. Ce simple test génomique fournit une image des forces et faiblesses d’un animal avant de décider si elle doit contribuer à la prochaine génération du troupeau grâce à de la semence sexée ou conventionnelle. Aussi, cette information génétique importante peut être entrée ans un programme d’accouplement qui aide à déterminer les meilleurs taureaux à utiliser.

Travailler avec un conseiller génétique avant d’implanter un programme de semence sexée et d’animaux de boucherie aide aussi à vous assurer de produire le bon nombre de veaux femelles pour votre entreprise. Selon les chiffres de Lactanet utilisés pour la formule Pro$, le coût d’élever une Jersey jusqu’à sa première lactation est maintenant de 3544 $. Donc, élever trop de génisses est un geste onéreux. La ligne est mince entre produire trop de génisses de remplacement ou pas assez avec des doses sexée ou d’animaux de boucherie. Travailler avec un conseiller en génétique pour gérer l’utilisation de la semence, en plus de la fertilité du troupeau, des buts d’affaires et des conditions du marché est une part tout aussi importante de cette stratégie que de faire le bon accouplement.

La semence sexée restera une part dominante de la sélection génétique des Jerseys pour l’avenir. Pour obtenir du succès, assurez-vous de considérer la génétique, la fertilité et vos buts généraux d’affaires lorsque vous déciderez de votre stratégie d’élevage.

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