Chères donatrices, chers donateurs,
Chaque jour, nous recevons des images d’Ukraine qui nous laissent stupéfaits, tristes, en colère. Elles nous montrent l’indicible souffrance des victimes de la guerre et leur immense besoin d’aide.
Mais ces gros titres risquent de nous faire oublier d’autres crises, également dévastatrices, ailleurs dans le monde. Quand avez-vous lu pour la dernière fois des informations sur le tremblement de terre en Turquie et en Syrie ? Sur la famine dans la Corne de l’Afrique ? Sur l’exploitation des femmes un peu partout dans le monde ?
Une crise, dont on ne parle quasiment jamais dans nos médias, s’aggrave au Tadjikistan. Ce pays montagneux d’Asie centrale, qui compte près de dix millions d’habitants, est fortement impacté par le changement climatique – tout comme nous en Suisse : fonte des glaciers, étés de plus en plus secs, précipitations de plus en plus intenses. Seulement voilà : le Tadjikistan est l’un des pays les plus pauvres de la région, la majorité de la population vit de l’agriculture. Des récoltes plus maigres, ou qui sont anéanties, et les conséquences sont catastrophiques pour les communautés rurales.
Nous, à Caritas Suisse, voulons témoigner des problèmes que doivent affronter chaque jour les habitants du Tadjikistan, car nous souhaitons les aider en conséquence. Il en va de même pour l’Ukraine. Nous témoignons de l’engagement indispensable de toutes celles et tous ceux qui, dans des circonstances si difficiles, aident d’autres personnes dans le besoin. Tetiana Stawnychy, présidente de Caritas Ukraine, a reçu le Prix Caritas en leur nom.
Ce que Tetiana Stawnychy et son équipe vivent jour après jour est un exemple pour nous tous : c’est la solidarité vécue. Et au vu des chiffres croissants de la pauvreté en Suisse, cette solidarité prend de plus en plus d’importance dans notre pays aussi. Vous, chères donatrices et chers donateurs, en êtes la meilleure preuve. Je vous remercie de tout cœur pour votre soutien – et parce que vous n’oubliez pas les personnes en détresse, partout dans le monde.
Peter Lack Directeur de Caritas Suisse« Nous ne devons pas oublier les nombreuses crises dans le monde »
L’eau, l’air, la terre, connectés
10
Solidaires : le Prix Caritas pour l’aide en Ukraine
Le Tadjikistan est l’un des pays les plus touchés par le changement climatique. Dans ce pays de montagnes, très pauvre, où les deux tiers des habitants vivent de l’agriculture, s’adapter aux nouvelles conditions climatiques est crucial. Caritas Suisse propose aux agricultrices et agriculteurs des méthodes innovantes qui allient météo, gestion de l’eau et nouvelles cultures.
Page 6
Tetiana Stawnychy, présidente de Caritas Ukraine, a été honorée pour son engagement sans faille pour les victimes de la guerre dans son pays.
11 Point fort : la Syrie continue de souffrir
Six mois après le terrible séisme, la population a toujours besoin d’aide.
12 Suisse : la pauvreté augmente
745 000 personnes vivent dans la pauvreté en Suisse – un nouveau record. Découvrez ce que cela signifie en faisant votre propre test.
IMPRESSUM
Le magazine de Caritas Suisse paraît 6 fois par an.
Adresse de la rédaction : Caritas Suisse, secteur Communication et Marketing, Adligenswilerstrasse 15, case postale, CH-6002 Lucerne, Courriel : info@caritas.ch, www.caritas.ch, Tél. +41 41 419 22 22 Rédaction : Niels Jost (nj) ; Vérène Morisod Simonazzi (vm) ; Fabrice Boulé (fb) ; Livia Leykauf (ll) ; Daria Jenni (dj) ; Sofia Amazzough (sa) ;
Gina de Rosa (gd); Lucia Messer (lm) Abonnement : l’abonnement annuel coûte 5 francs.
Il est prélevé une seule fois sur les dons sans affectation. Graphisme : Urban Fischer
Photo de couverture : Reto Albertalli Imprimerie : Druckerei Kyburz, Dielsdorf
Papier : 100 % recyclé Dons : IBAN CH69 0900 0000 6000 7000 4
Produit de manière durable
Nous protégeons vos données. Vous trouvez des informations sur la protection des données de Caritas Suisse ici : www.caritas.ch/confidentialite
Les parrainages « avec moi » de Caritas fêtent leurs 20 ans
Dans les familles en situation de pauvreté, les parents ne peuvent pas toujours consacrer autant de temps qu’ils le voudraient à leurs enfants. C’est pourquoi l’offre « avec moi » de Caritas met depuis 20 ans des enfants et adolescents défavorisés en lien avec des parrains et marraines bénévoles qui entreprennent avec eux des activités comme aller sur une place de jeu ou faire de la pâtisserie.
À ce jour, Caritas a déjà pu confier plus de 2300 enfants à 2600 parrains et marraines. Cette interaction a un impact très positif sur leur développement. Pour marquer cet anniversaire, des fêtes ont eu lieu cet été dans neuf cantons, avec les bénévoles, l’équipe du projet, les enfants et leurs familles. Nous nous réjouissons déjà des 20 prochaines années ! (nj)
Proches aidants : un projet pilote va être étendu
Les personnes qui s’occupent de leur grand-mère, de leur beau-père ou de leur enfant à la maison ne sont pas salariées pour ce travail. Et de nombreux proches aidants n’ont pas assez de connaissances en matière de soins. Nous souhaitons changer cela. Depuis l’été 2022, Caritas Suisse propose aux proches aidants un engagement salarié et un suivi professionnel.
Un projet pilote mené dans les cantons de Lucerne et Zoug s’est révélé très concluant. L’offre a donc été étendue à Schwytz, Uri, Nidwald et Obwald, et d’autres cantons envisagent à leur tour de l’adopter. Objectif : compléter l’offre des organisations du domaine de la santé et indemniser correctement les proches aidants. (nj)
Dans les médias
RTS, Le Point J | « Pourquoi les loyers sont-ils si élevés en Suisse ? » | 6. 6. 2023 Le 1er juin, le taux hypothécaire de référence a augmenté de 0.25 point et se situe désormais à 1,5 %. En gros, ça signifie que nos loyers vont augmenter. Caritas Suisse s’inquiète de cette situation et estime que le coût du logement devient de plus en plus un risque de pauvreté. « Près de la moitié des locataires en Suisse pourraient connaître une augmentation qui peut aller jusqu’à 3 % de leur loyer, explique Fabrice Boulé, responsable de la communication pour Caritas Suisse en Suisse romande. On voit que les personnes les plus touchées sont celles qui disposent de moins de revenu pour vivre. Il y a aussi un risque de paupérisation des classes moyennes inférieures. »
Le Courrier | « Caritas met en garde contre les graves conséquences du conflit au Soudan » | 17. 5. 2023 Pénurie d’eau, de nourriture, manque de protection... Caritas Suisse observe avec inquiétude les combats qui déchirent le Soudan. L’œuvre d’entraide gère des activités au Tchad et au Soudan du Sud, deux pays voisins qui voient d’ores et déjà affluer des milliers de personnes fuyant les combats. »
RTS, On en parle | « Les paysans de montagne cherchent des bénévoles » | 3. 5. 2023 Les familles de montagne ont besoin de bénévoles pour les aider dans leurs tâches quotidiennes. Près de 100 familles ont déposé une demande de soutien auprès de Caritas-Montagnards cette année. Jessica Pillet, chargée de projet à Caritas-Montagnards, explique : « Ces familles ont des difficultés ponctuelles, comme un accident, une maladie, ou alors une surcharge saisonnière. Les bénévoles vont leur permettre de surmonter cette période difficile. »
Renforcer les femmes, atténuer la pauvreté
La lutte contre la pauvreté va de pair avec l’égalité. Mais partout dans le monde, les femmes et les filles sont encore très défavorisées. C’est pourquoi Caritas Suisse les inclut activement dans des projets en prenant en compte leurs besoins et expériences spécifiques, par exemple en Éthiopie.
« Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. »
Voilà l’un des 17 Objectifs de développement durable de l’ONU. Or nous en sommes encore très éloignés, malgré les
mêmes chances d’accès à l’éducation, au travail, à la santé et à l’égalité salariale, et qu’ils participeront aux décisions à parts égales. C’est pourquoi la promotion des femmes est une priorité thématique dans tous les projets de Caritas Suisse.
Aider les agricultrices à récolter du miel en Éthiopie
au marché. Les participantes peuvent ainsi obtenir un revenu plus élevé. En témoigne Hindiya Haji Rashid, une agricultrice de 42 ans qui a pu grandement améliorer sa situation économique : « Avec l’apiculture, je peux maintenant contribuer pour une bonne part au revenu de notre ménage. »
progrès réalisés au cours des dernières décennies. Cela serait pourtant urgent, car l’inégalité est l’un des principaux obstacles à une lutte durable contre la pauvreté.
Le fossé entre les genres ne commencera à se combler que lorsque les femmes et les hommes auront les
Exemple en Éthiopie. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, les femmes constituent un groupe cible central dans les projets de Caritas. Ces projets se concentrent en effet sur des chaînes de création de valeur impliquant une majorité de femmes. Nous aidons par exemple des productrices de miel et de café à récolter leurs produits, à les transformer et à les entreposer. Nous favorisons aussi leur accès
Les femmes se familiarisent en outre à de nouvelles techniques dans le cadre de formations pratiques et théoriques, par exemple en couture et en poterie. Par l’octroi de crédits et par des coachings, Caritas Suisse les aide ensuite à fonder leurs propres micrœntreprises, comme des boutiques ou des ateliers de couture. Les efforts déployés en Éthiopie portent rapidement leurs fruits pour des familles entières, comme le relève Gelaya Guta, une couturière de 34 ans : « Grâce à ces cours, j’ai pu ouvrir mon propre atelier de couture. Ce revenu complémentaire nous permet d’envoyer les enfants à l’école et d’améliorer leurs perspectives d’avenir. » (dj)
« Grâce à ces cours, j’ai pu ouvrir mon propre atelier de couture »
Les clés pour s’adapter au climat
Dans la haute vallée du Rasht à 2000 mètres d’altitude, les paysans souffrent particulièrement du changement climatique. Ils s’y adaptent avec l’aide de Caritas.
Pays de montagnes très vulnérable aux risques naturels, le Tadjikistan est fortement impacté par le changement climatique. La population souffre de variations météorologiques toujours plus extrêmes. Dans ce pays le plus pauvre d’Asie centrale, 65 % des habitants vivent de l’agriculture. Il est donc crucial que les paysans puissent s’adapter aux nouvelles conditions. Avec Caritas Suisse, ils mettent en place des méthodes innovantes alliant prévisions météo, gestion de l’eau et diversification des cultures.
Un vent froid souffle sur les terres arides du Lakhsh, dans la haute vallée du Rasht au Tadjikistan, à 2000 mètres d’altitude. Deux jeunes garçons, Firuz (13 ans) et Alobardy (11 ans) gardent les vaches qui broutent les quelques herbes qui poussent ici et là. Dans cette région reculée, la vie est rude pour les paysans qui vivent sur ce haut plateau, au cœur d’un
cirque de montagnes qui culminent à plus de 6000 mètres.
Firuz et Alobardy sont les fils d’Ilhomiddin Jamshedov (43 ans), un agriculteur qui vit dans le village de Shirinob avec sa famille. Ici, les paysans dépendent de conditions météorologiques particulièrement difficiles. Les hivers sont longs, de novembre à avril, et très rigoureux. Un climat aussi rude ne permet qu’un cycle de récolte par année. Avec le dérèglement climatique, la bonne saison vient plus tôt, mais les variations des précipitations et des températures sont de plus en plus considérables, entraînant des pertes de récoltes. De fortes précipitations alternent avec des étés de plus en plus secs. Ces précipitations et la fonte des neiges provoquent parfois de violentes inondations. Les glaciers ne cessent de fondre. Le Tadjikistan est l’un des pays les plus impactés par le changement climatique et les communautés rurales de montagne sont particulièrement touchées.
Caritas Suisse aide les paysans à s’adapter à ces nouvelles conditions. Depuis 2021, elle leur permet de disposer de prévisions météorologiques, d’utiliser efficacement l’eau à leur disposition et de diversifier leurs cultures, grâce à des approches innovantes.
Un réseau dense de petites stations météo
« Avant, j’étais un simple paysan, comme tout le monde ici, explique Ilhomiddin Jamshedov. Nous cultivions surtout des pommes de terre. Avec le changement climatique, les sols sont devenus plus secs et les rendements ont fortement diminué. » De plus, ne disposant d’aucune prévision météorologique, les paysans ne pouvaient pas prendre les bonnes décisions au bon moment.
Caritas Suisse a installé de petites stations météo dans le district du Lakhsh, ainsi que dans les huit autres districts concernés par le projet à travers le Tadjikistan (voir carte). Jusqu’ici, 64 stations ont été installées, 100 autres vont suivre d’ici la fin de l’été. Grâce aux données fournies par ces stations (température et pression de l’air, humidité, et pour certaines, température du sol), les agriculteurs reçoivent des informations d’une grande utilité.
Les paysans disposent désormais de prévisions météo pour dix jours. Grâce à cette prestation, appelée « WWCS –Weather, Water and Climate Services », ils peuvent aussi savoir quand la température du sol est optimale pour l’ensemencement, s’ils doivent s’attendre à des températures extrêmes (chaleur ou gel), si c’est le bon moment pour irriguer. Ils peuvent mieux prévoir l’imminence d’une inondation et à quel moment la fonte des neiges va commencer. Les agriculteurs qui reçoivent ces informations par SMS les transmettent aux autres paysans. Les premiers résultats obtenus grâce à ces données sont très bons et les récoltes ont été bien meilleures. Ce projet profite à la population de neuf districts, soit 700 000 personnes.
Méthodes d’irrigation systématique
La situation de Shokirjon Shamirov (60 ans), également agriculteur à Shirinob, montre l’importance de disposer d’informations précises. Il dit : « Pour nous, le principal problème ici, c’est l’eau. » Il n’y a jamais assez d’eau pour tout le monde.
soin de beaucoup d’eau. En collaboration avec Caritas Suisse, les paysans ont mis en place de nouvelles méthodes d’irrigation systématique. Sur une parcelle test, la terre a été irriguée en fonction de l’humidité du sol et du stade de croissance de la plante, à partir de l’eau d’un réservoir créé à cet effet, et donc uniquement quand la plante en avait besoin. Les résultats ont été extrêmement réjouissants : les récoltes obtenues ont été bien meilleures que sur les parcelles aux méthodes traditionnelles. « Nous pouvons obtenir de meilleures récoltes avec moins d’eau », se réjouit Shokirjon Shamirov.
Inobat Sadirova est la leader d’un groupe de six femmes, formé par Caritas Suisse. Un terrain a été mis à leur disposition et les agricultrices ont pu y faire pousser de nouvelles cultures dont elles n’avaient pas l’habitude, des pois chiches, des haricots mungo, du maïs. Et pour la régénération des sols, on favorise la rotation et la diversification des cultures.
Les paysans ont remarqué un changement important ces dernières années. La terre est plus difficile à travailler. Il pleuvait autrefois cinq à six fois en été. Désormais, c’est beaucoup plus rare. L’été dernier, il n’y a même pas eu de pluie du tout, l’herbe était brûlée par le soleil. À l’inverse, lorsque les agriculteurs ont de l’eau à disposition, ils irriguent souvent trop leurs cultures, ce qui provoque de gros dommages.
Cultiver dans ces conditions est donc de plus en plus difficile. En particulier pour les pommes de terre qui ont be -
Diversification des cultures
Dans le village de Mehrobod, à quelques kilomètres de là, Inobat Sadirova (38 ans) s’affaire dans son jardin. Mère de quatre enfants et agricultrice, elle est très occupée en ce matin de mai, car c’est le temps des semailles. D’ici quelques mois, elle pourra récolter concombres, oignons et tomates. « Jusqu’à maintenant, racontet-elle, nous pensions que nous ne pouvions cultiver ici pratiquement que des pommes de terre, à cause de l’altitude et de notre climat très rigoureux. »
De son côté, Gulrukhsor Nazimova (57 ans), grand-mère de seize petits-enfants qui habite à Sangimaliki, utilise une méthode toute simple mais très efficace lorsque le printemps arrive : elle plante un thermomètre dans le sol. « L’idéal pour les pommes de terre, c’est entre dix et quinze degrés », dit-elle. Elle obtient ainsi de bien meilleurs rendements. Caritas travaille actuellement à l’automatisation de ces mesures grâce aux stations météo qui mesurent la température du sol. Gulrukhsor Nazimova a acquis de nombreuses connaissances qu’elle transmet aux femmes de la région, ainsi qu’à sa fille, qui en est très heureuse.
Démonstration et persuasion
Bakhtiyor Ashurov, ingénieur agronome à Caritas Suisse, suit l’évolution de près. Il rencontre régulièrement les paysans de la haute vallée du Rasht et leur apporte ses conseils : « Nous introduisons de nouvelles méthodes. Les paysans voient que cela fonctionne et nous parvenons ainsi à les convaincre. » Grâce à l’ensemble de ces projets, réalisés avec le soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC) et de l’Union européenne, les communautés rurales de la haute vallée du Rasht disposent désormais de meilleurs outils pour s’adapter au dérèglement climatique.
Plus d’informations sur : www.caritas.ch/shokirjon
« Nous pouvons obtenir de meilleures récoltes avec moins d’eau »Shokirjon Shamirov (à gauche) et Ilhomiddin Jamshedov bénéficient de meilleures méthodes d’irrigation.
Entretien avec Shinan Kassam, directeur du bureau de Caritas Suisse au Tadjikistan
Shinan Kassam, le Tadjikistan est le pays le plus pauvre d’Asie centrale. Comment l’expliquer ?
À la chute de l’Union soviétique, le Tadjikistan était la plus pauvre de toutes les républiques soviétiques. Une longue guerre civile s’en est suivie qui a encore aggravé la pauvreté et la marginalisation de cette république enclavée.
Aujourd’hui le pays souffre toujours d’un manque d’accès à des sources stables d’électricité et de chauffage au sein des communautés rurales, il est vulnérable aux risques naturels et connaît des problèmes persistants liés à la sécurité alimentaire. En outre, le conflit de la Russie contre l’Ukraine a récemment entravé la migration saisonnière vers la Russie et les envois de fonds qui constituent un soutien important pour les ménages des communautés rurales.
Comment le Tadjikistan fait-il face au changement climatique, particulièrement en montagne ?
Les impacts du changement climatique sont très préoccupants pour le pays
dans son ensemble et plus particulièrement pour les communautés rurales de montagne. À court terme, les variations météorologiques extrêmes posent des problèmes considérables aux agriculteurs. À plus long terme, la fonte des glaciers et les dangers potentiels des inondations suscitent des inquiétudes, tout comme la fonte des neiges pour répondre aux besoins en eau.
Le projet des stations météo est relativement récent. Qu’est-ce qui est prévu pour qu’il soit viable à long terme ?
L’appropriation nationale est essentielle à la viabilité du projet à long terme. Le consortium actuel, composé de Caritas Suisse, de MétéoSuisse et de l’Institut suisse pour l’étude de la neige et des avalanches (SLF), ne peut jouer qu’un rôle d’appui. La durabilité du projet passe par l’implication de toutes les parties et plusieurs accords ont été signés. Caritas travaille ainsi avec l’Agence nationale d’hydrométéorologie et d’autres partenaires nationaux
pour s’assurer que les dimensions techniques soient institutionnalisées au niveau national. Un accord national signé entre Caritas Suisse, la Direction du développement et de la coopération (DDC) et les autorités tadjikes atteste par ailleurs d’une compréhension commune de la nécessité de faire face d’urgence à l’impact du changement climatique sur le Tadjikistan.
Enfin, ce projet génère de l’argent grâce à de meilleures récoltes et à la prévention des dommages, et cet argent doit être distribué à toutes les parties. Nous voulons mettre en place une chaîne de valeur qui bénéficie à tous. Le projet sera ainsi durable.
« Les impacts du changement climatique sont très préoccupants au Tadjikistan »Inobat Sadirova cultive désormais concombres, oignons et tomates dans son jardin.
Engagement inlassable pour l’Ukraine
Le 20 e Prix Caritas a été décerné à Tetiana Stawnychy, présidente de Caritas Ukraine. Dans des conditions très difficiles, elle et son équipe apportent une aide d’urgence indispensable qui a déjà atteint plus de 2,2 millions de personnes. Cette femme de 56 ans fait preuve d’un sens de l’organisation impressionnant. Elle écoute les personnes victimes de la guerre, soulage leur détresse et leur redonne confiance.
« J’étais à Lviv pour une réunion de travail, quand j’ai reçu un appel au matin du 24 février », raconte Tetiana Stawnychy. Des bombes s’abattaient sur les villes ukrainiennes, c’était le début de l’invasion russe et donc de la guerre en Ukraine.
ses craintes se sont confirmées. Collaborateurs et bénévoles ont distribué des biens de première nécessité aux personnes en fuite, organisé l’approvisionnement des habitants des régions en proie aux combats les plus violents et accueilli les personnes déplacées dans des structures d’hébergement improvisées.
deux réfugiés politiques. Ses parents ont fui l’Ukraine, qui appartenait à l’époque à l’Union soviétique, vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Ils ont transmis à leurs enfants leur attachement à leur pays d’origine. Aujourd’hui encore, Tetiana Stawnychy en est empreinte. Elle avait déjà passé quelque temps en Ukraine, avant d’être nommée à la présidence de Caritas Ukraine à Kyiv. Elle est reconnaissante de s’y trouver en ce moment précis, car nulle part ailleurs, elle ne pourrait trouver davantage de sens à son action.
Au cours des trois derniers semestres, Caritas Ukraine a constamment adapté son aide à l’évolution des besoins. À côté de l’aide humanitaire, les plus de 2000 collaborateurs proposent aussi un soutien psychologique et des offres spécifiquement adaptées aux enfants. Dans les régions proches du front, Caritas aide la population à réparer les maisons détruites et pallie les pannes d’électricité avec des générateurs.
Depuis le début de la guerre, il a fallu évacuer provisoirement quelques équipes de Caritas. Beaucoup de collaborateurs ont eux-mêmes dû être déplacés, mais ils poursuivent inlassablement leur travail à l’endroit où ils ont trouvé refuge. Cette forte cohésion représente pour Tetiana Stawnychy la nature même de son travail. « Chez Caritas, nous tendons la main aux personnes en détresse. Nous les aidons à faire le prochain pas vers une nouvelle vie qu’elles n’imaginaient peut-être même pas connaître un jour. »
Cette économiste et théologienne préside Caritas Ukraine depuis l’été 2021. Prévoyant une possible escalade du conflit qui déchire l’est du pays depuis 2014, elle y a préparé son équipe et les organisations Caritas réparties dans les diverses régions. Caritas Ukraine était donc tout de suite opérationnelle quand
Aujourd’hui encore, Tetiana Stawnychy reste profondément choquée par l’agression de la Russie : « Chaque fois que je vois les destructions de près, j’ai un sentiment d’incrédulité. Pourquoi ? Mais pourquoi faire une chose pareille ? Je pense que ce sentiment ne s’effacera jamais. »
Aider son pays, un grand accomplissement Née en 1967 aux États-Unis dans l’État du Maryland, Tetiana Stawnychy est la fille de
L’espoir de la fin de la guerre Tout le monde espère que la guerre va bientôt prendre fin. Pour Tetiana Stawnychy, ce jour tant attendu sera « un moment où nous pourrons enfin respirer. Comme si nous avions longtemps retenu notre souffle et que nous pourrons enfin le relâcher, en libérant la tension que nous portons en nous depuis le début de la guerre. » Mais cela n’éliminera pas d’un coup la détresse et les besoins humanitaires en Ukraine. C’est pourquoi Tetiana Stawnychy et son équipe resteront à pied d’œuvre. (lm)
« Nous tendons la main aux personnes en détresse »
nourriture et des matelas. Aujourd’hui, les bénéficiaires reçoivent une certaine somme en espèces qui leur permet d’acheter ce dont ils ont besoin actuellement, médicaments, matériaux de construction, jouets pour les enfants ou nouveaux ustensiles de cuisine.
Pouvoir décider soi-même est important
Quand la vie d’avant n’existe plus
Il y a six mois, la terre a tremblé en Turquie et en Syrie. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie et plus de 100 000 ont été blessées. George et sa famille ont eu de la chance dans leur malheur. Tous les membres de la famille sont en vie – mais leur logement est inhabitable.
À travers l’énorme fissure de la salle à manger, George S. peut voir le ciel. De gros morceaux de plâtre sont tombés du plafond lors du tremblement de terre dévastateur de février 2023. Des murs porteurs sont détruits, des carreaux muraux
rester des semaines dans un campement bondé, les copains dispersés dans des abris d’urgence à travers la ville, toutes les écoles fermées.
sont tombés sur le sol de la cuisine. Les autorités ont décrété l’appartement « inhabitable ».
Le père de famille sexagénaire a passé sa première nuit dans les rues d’Alep avec sa femme et ses deux fils. La famille a ensuite trouvé refuge dans une église abritant plein de monde. « Pour nos enfants, qui ont 7 et 9 ans, c’était particulièrement difficile », se souvient George :
Des vies bouleversées George, de par son travail, sait très bien ce qu’une telle expérience peut provoquer chez les personnes touchées. Il est assistant social à Caritas, et a souvent affaire à des personnes traumatisées, que ce soit par la guerre et l’exil, par la pauvreté ou maintenant par les secousses sismiques du début de l’année. Le point commun de tous ces destins est que la vie de ces personnes est bouleversée. Lors de ses consultations, George entend souvent dire que les victimes ont besoin d’un soutien matériel. Ainsi, juste après le tremblement de terre, Caritas Syrie a distribué des couvertures, de la
Dans des situations exceptionnelles aussi extrêmes et qui durent, il est très important de pouvoir décider soi-même de ce qui est important sur le moment. « Ma famille et moi connaissons désormais cette situation, puisque nous la vivons, souligne George. C’est dur de devoir accepter que notre vie d’avant n’existe plus. » Des idées noires reviennent sans cesse. Ce père de famille ne sait pas ce qu’il va faire. L’appartement de ses parents est détruit, comme le sien. « Déjà avant le séisme, nous devions faire des calculs, la situation économique du pays est très tendue. Maintenant, nous devons décider si nous réparons le logement de mes parents ou le nôtre. Il ne sera pas possible de faire les deux en plus du coût du logement que je loue actuellement. »
La meilleure distraction pour George est de passer beaucoup de temps avec sa famille en dehors du travail. « Ensemble, nous rions ; nous nous soutenons mutuellement. Ainsi, je sens que ma vie a un sens malgré tout. » (ll)
« Pour nos enfants, c’était particulièrement difficile »
Pas un centime à mettre de côté
En Suisse, le seuil de pauvreté est fixé à un niveau extrêmement bas. Une famille de quatre personnes doit par exemple se contenter de quelques milliers de francs par mois. Un simple exemple de budget montre ce que cela signifie pour les personnes concernées. Faites aussi l’exercice avec vos propres dépenses.
Que faut-il pour s’en sortir en Suisse ? Selon l’association faîtière Budget-conseil Suisse, une famille de quatre personnes a besoin d’un revenu mensuel d’au moins 4850 francs. Cela lui permet tout juste de payer le loyer, la nourriture, l’assurance-maladie et d’autres dépenses indispensables. Mais au bout du compte, il ne reste plus rien – pas un centime à mettre de côté, pour se former ou partir en vacances (cf. l’exemple de budget à droite).
Les données se basent sur les chiffres moyens suisses. Ils peuvent donc varier en fonction du lieu de résidence ou de la situation individuelle. Mais ils donnent une bonne idée du revenu minimum absolu qu’il faudrait avoir dans notre pays pour pouvoir mener une vie un tant soit peu digne.
Nouveau record de personnes en situation de pauvreté
Mais qu’en est-il des personnes qui ont moins d’argent à disposition ? De plus
en plus sont concernées. Selon les derniers chiffres de l’Office fédéral de la statistique, 745 000 personnes vivant en Suisse sont considérées comme pauvres – un nouveau record. Cela représente plus de personnes que l’ensemble des habitants de Zurich, Genève et Lucerne.
Pour une famille de quatre personnes en Suisse, être pauvre signifie, selon la définition officielle, avoir un revenu mensuel de 3989 francs. C’est presque 1000 francs de moins que le minimum indiqué par Budget-conseil Suisse.
Cette réalité montre bien à quel point le seuil de pauvreté est bas. Dans notre pays, une famille peut à peine vivre avec 3989 francs par mois. Les personnes affectées par la pauvreté n’économisent donc pas seulement sur les dépenses « facultatives » comme les formations continues, les vacances ou les loisirs, mais aussi sur leur alimentation ou leur santé.
Caritas Suisse soutient les personnes en situation précaire via de multiples projets : les Épiceries Caritas leur permettent de faire leurs courses à prix réduits, la CarteCulture leur donne droit à des rabais sur des offres culturelles, sportives et de formation. Quant au parrainage « avec moi », il offre la possibilité aux parrains et marraines de passer du temps avec des enfants défavorisés.
Mais le monde politique aussi doit relever ce défi. Caritas milite par exemple en faveur de l’extension de la réduction des primes d’assurance-maladie. Si ces dépenses pouvaient être gommées du budget d’une famille de quatre personnes, cela représenterait un soulagement important, comme l’indique sans ambiguïté l’exemple de budget. À combien s’élèvent vos dépenses mensuelles ? Faites vous-même le test. (nj)
délais relativement courts et une procédure très cadencée. Il s’agissait de pouvoir leur apporter un soutien personnel à côté du purement juridique. Une clarification du double rôle apparaissait nécessaire.
Un rôle presque parental
Les représentants juridiques des requérants mineurs sont également leurs « personnes de confiance ». Un double rôle qui doit encore être clarifié.
L’accompagnement délicat des requérants d’asile mineurs
Dans la nouvelle loi sur l’asile, les représentants juridiques des requérants mineurs non accompagnés assurent également le rôle de « personne de confiance » auprès de ces jeunes. Un double rôle délicat à assurer. L’éclairage de Sofia Amazzough, juriste, responsable de la Protection juridique des requérants d’asile par Caritas Suisse en Suisse romande.
Au Centre fédéral d’asile (CFA) de Boudry (NE), les représentants juridiques de Caritas Suisse exercent le rôle de personne de confiance auprès des requé -
rants d’asile mineurs non accompagnés (MNA). La loi dispose que les demandes d’asile des MNA doivent être traitées en priorité.
L’ordonnance sur l’asile 1 (OA 1), la doctrine et les termes du mandat que nous a confié le Secrétariat d’État aux mi -
grations (SEM) indiquent que la personne de confiance doit prendre les mesures nécessaires pour assurer le bien-être de l’enfant et s’acquitter des tâches liées, notamment, à la santé et à l’hébergement. Dans sa prise de position de septembre 2020, l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) indique « qu’en collaboration avec les éducatrices et les éducateurs sociaux, [les personnes de confiance] exercent en quelque sorte une fonction parentale. »
Dès l’entrée en vigueur de la loi en 2019, les personnes de confiance, représentants juridiques, se demandaient comment créer un lien avec des mineurs, les représenter juridiquement mais également veiller à leur bien-être, dans des
En 2022, plus de 1000 requérants s’annonçant comme MNA ont été représentés par Caritas Suisse en Suisse romande, soit quatre fois plus que la moyenne des trois années précédentes. Cette augmentation a rendu encore plus grand le défi de cette double fonction. « Quel est le sens de mon rôle de personne de confiance ? », s’interrogeaient de nombreux représentants juridiques dans ce contexte encore plus cadencé. Grâce à leur engagement sans faille, il a été possible d’accompagner chacun de ces jeunes dans leur procédure d’asile, alors que l’ensemble du système était mis à rude épreuve. Des critiques ont été émises notamment quant aux conditions d’hébergement. Dans son rapport d’avril 2023, portant sur 2021 et 2022, la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) a relevé que les équipes d’encadrement n’étaient plus en mesure, dans les conditions existantes, d’assurer de manière continue une prise en charge adéquate.
C’est pourquoi, en 2023, il apparaît encore plus nécessaire de clarifier notre rôle. Il est temps qu’une collaboration plus fluide et constructive entre les différents acteurs se renforce, tant au niveau fédéral que cantonal et communal. L’expertise acquise doit être mise à profit pour les jeunes à venir. Il est temps de trouver le sens de notre rôle de personne de confiance. (sa)
En 2022, Caritas a représenté plus de 1000 MNA, soit quatre fois plus que les années précédentes.
Don lors d’un deuil –comment procéder
« Faire un don plutôt que d’offrir des fleurs », c’est le souhait de nombreux défunts ou de leurs proches lors de funérailles. En faisant un don lors d’un deuil, vous envoyez un signal particulier et vous manifestez votre solidarité envers les personnes dans le besoin. Mais comment procéder ? Et quelles sont les possibilités ?
Caritas Suisse a rédigé un petit guide sur ce thème parce que des personnes s’adressent régulièrement à nous dans ces circonstances. Nous vous proposons trois
Agenda
14 septembre 2023, 9h30
Conférence « Renforcement des femmes au Kosovo », Baden
15 septembre 2023, 17h30
Conférence « Renforcement des femmes en Bolivie », en ligne par zoom (en allemand)
21 septembre 2023, 17h30
Vernissage de l’Almanach Politique du développement, Berne
Renseignements et inscription par e-mail à event@caritas.ch ou par téléphone au 041 419 24 19
possibilités : mentionnez votre intention sur l’avis de décès, faites un don en mémoire de la personne décédée, ou bien faites une collecte lors des funérailles. Important : indiquez-nous la personne au nom de qui vous faites un don, par exemple par une mention telle que « En mémoire de Jean Muster ». Merci de tout cœur.
Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur : www.caritas.ch/fr/don-lors-dun-deuil
Vos données sont protégées
La nouvelle loi sur la protection des données entre en vigueur le 1er septembre. Le législateur nous oblige à conserver soigneusement les données relatives à vos personnes et à vos dons et à les protéger contre tout accès non autorisé. Caritas ne transmet aucune donnée à des tiers. Pour certaines étapes de travail, comme l’adressage des envois, nous collaborons avec des prestataires de services externes. Ces derniers sont tenus par contrat de respecter strictement la
protection des données ; ils ne peuvent pas transmettre leurs données et doivent les effacer à l’expiration du délai contractuel. Caritas répond donc naturellement aux normes de la nouvelle loi sur la protection des données.
Vous trouverez toutes les informations importantes sur la déclaration de confidentialité de Caritas sur : www.caritas.ch/confidentialite
Le projet « Loisirs pour tous ! » aide des personnes vivant au seuil de pauvreté à passer des après-midi créatifs.
De beaux projets pour un monde plus juste
youngCaritas soutient des jeunes qui, de leur propre initiative, mettent en œuvre des projets pour un monde plus juste, solidaire et durable. Plus de 50 projets ont déjà été soutenus et ont connu de beaux succès.
Avec pour slogan « Loisirs pour tous ! », trois étudiantes en ergothérapie ont proposé durant dix semaines des après-midi créatifs à des personnes vivant au seuil de pauvreté. Il leur tenait particulièrement à cœur d’adapter l’offre aux besoins des participants. « La mise en œuvre a été possible grâce au soutien de youngCaritas et nous avons pu procurer aux personnes participantes une offre variée d’activités de loisirs », se réjouissent les étudiantes.
De son côté, le projet « Druzi Zürich » aide les enfants ukrainiens réfugiés à s’adapter à leur nouvelle société. « Le soutien de youngCaritas nous a permis d’enthousiasmer une centaine d’enfants en leur proposant des offres d’intégration palpitantes », expliquent les réalisatrices et réalisateurs. Ils ont organisé des camps de jour, des excursions, des ateliers et des jeux-concours qui ont offert aux enfants un lieu d’échange et de ren-
Des amis de tous horizons
Nedal (27 ans), Zurich
« Cela fait sept ans que je suis bénévole à youngCaritas que j’ai découvert grâce à une très bonne collègue. Et sept ans plus tard, je lui en suis toujours reconnaissant. Grâce à youngCaritas et au travail bénévole solidaire que nous effectuons, j’ai rencontré tant de personnes formidables d’origines et de cultures différentes, et qui ont chacune leur propre histoire. J’en suis très fier : aujourd’hui, beaucoup sont devenus des amis proches. »
contre. « Chez nous, ils peuvent nouer de nouvelles amitiés et s’épanouir. »
Le projet de Sarah est une autre success story qui a démarré dans le cadre de son travail de maturité. Ce projet vient en aide à des personnes vivant dans un petit village du Sri Lanka. Il soutient et accompagne ses habitants dans l’installation de nouvelles pompes à eau, de toilettes et de douches.
Aide ciblée youngCaritas aide les jeunes dans l’élaboration de leurs projets. Ce soutien contribue à ce que les jeunes puissent exploiter pleinement leur potentiel comme actrices et acteurs du changement social. (gd)
Plus d’informations : www.youngcaritas.ch/dein-projekt
MigrAction-Weekend 2023
MigrAction-Weekend en est à sa 10 e édition et se déroulera du 7 au 10 septembre 2023 à Niedergösgen (SO). L’occasion est belle de te former sur les thèmes de la migration, de l’exil et de l’asile, de te mettre en réseau avec d’autres personnes engagées et de découvrir des projets passionnants. Les jeux et la bonne humeur ne seront pas oubliés !
Plus d’infos et inscription sur : www.youngcaritas.ch/migraction
Agir, tout simplement Quand la pauvreté montre son visage
Apprenez-en plus sur Shokirjon : caritas.ch/shokirjon
Shokirjon Shamirov (60 ans), Tadjikistan, s’adapte, innove et fait face au climat.