La Maison du CIL - 50 ans d'habitat social

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Bâtisseur d’Avenir De la SA d’HLM à La Maison du CIL 50 ans d’habitat social


DANS L’AISNE ET DANS LE MONDE 1900 La première ligne de métro est ouverte à Paris

1901 Naissance à Aubenton de l’aviateur Jean Mermoz, qui effectuera la première traversée France-Amérique du Sud en 1930

1912 Le Titanic sombre dans l’Atlantique

1916 Guillaume Apollinaire est gravement blessé lors des batailles du Chemin des Dames

1926 Création de la société Le Bourget

1929 Jeudi noir : effondrement de Wall Street

1936 Jean-Paul Sartre enseigne la philosophie au lycée de Laon

1940 Le Général de Gaulle lance l’appel du 18 juin

1949 Lancement de la célèbre Mobylette

1957 La France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie et les pays du Benelux signent le traité de Rome

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1875 - 1959

De la révolution industrielle au CIL : les fondations Des premières cités ouvrières à la création du Comité Interprofessionnel du Logement, face à l’urgence de bâtir ou de reconstruire, une politique nationale du logement social prend corps. Le Nord de la France, et le département de l’Aisne en particulier, sont en première ligne.

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Berceau de l’histoire de France, entre Île-de-France et Champagne, le département de l’Aisne est un assemblage de territoires aux identités régionales multiples. Traversée de nombreux cours d’eau, entre collines et plateaux, l’Aisne fut longtemps une terre profondément rurale et les cultures de céréales et de betteraves y ont façonné le paysage. Mais elle fut aussi une terre de villes prospères. Ainsi, au XIXe siècle, autour de Laon, Saint-Quentin, Vervins, Soissons ou Château-Thierry s’implantèrent des manufactures prestigieuses : textile, travail du verre ou des métaux ont assuré la pénétration du travail industriel dans les campagnes. Enfin, comme l’illustre la carte de Victor Levasseur, ingénieur géographe du milieu du XIXe siècle, l’Aisne a vu naître bon nombre de personnages célèbres… Département de l’Aisne, gravure extraite de l’Atlas National Illustré de Victor Levasseur, Paris 1876.

DAnS L’AISnE AGrICoLE, SAInT-QUEnTIn, UnE CAPITALE InDUSTrIELLE Avec le XIX e siècle et l’arrivée du coton, l’économie textile entre dans le monde moderne : grandes usines de brique, main-d’œuvre arrachée aux campagnes, cités ouvrières des faubourgs. Saint-Quentin prend son visage de cité industrielle avec ses usines aux noms bientôt prestigieux : Touron et Vandendriessche, tissages Daltroff, Sidoux... Alors que l’expansion de la filature est contenue dans les grands centres lillois et vosgiens, le tissage essaime à Saint-Quentin. La ville se hisse au niveau de la capitale industrielle d’une Aisne agricole où émergent également des sites comme Bohain, Étreux, Guise. Tous ces établissements travaillent pour Paris et la mode, toujours prêts à explorer les nouveaux genres, à marier toutes les fibres. Matisse y trouve son inspiration, Coco Chanel et Paul Poiret s’y approvisionnent, notamment chez les tissus Rodier et ses pièces tissées en exclusivité. Les guerres, l’évolution de la mode, l’émergence de la concurrence étrangère auront raison des splendeurs de la Belle Époque.

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R emonter aux origines de La Maison du CIL, c’est retrouver les racines de l’histoire industrielle de notre pays. Celle qui conduit à la seconde moitié du XIXe siècle, période pendant laquelle le mouvement de l’habitat social a creusé son lit et trouvé de nombreux partisans. C’est le temps des précurseurs marqué par la force innovatrice de quelques personnalités influentes, qui vont poser les bases de ce qui constitue, encore aujourd’hui, l’armature du logement social et du système d’aide à la construction. Il est habituel de faire remonter la politique du logement en France à la loi du 13 avril 1850 sur l’assainissement des logements insalubres. De fait, il s’agit de la première intervention de l’État pour tenter de remédier à des conditions d’habitation dramatiques. Certes, les effets de cette loi restèrent limités, mais avec elle l’idée que les autorités devaient s’impliquer dans la question sociale avait fait son chemin. Louis Napoléon Bonaparte en était l’un des principaux défenseurs, allant jusqu’à consacrer une partie de sa fortune personnelle à l’édification des premiers loge-

Le familistère de Guise. Fermé sur lui-même, le “Palais social” est déjà critiqué lors de l’Exposition Universelle de 1889. En effet, on développe déjà différents modèles visant à enraciner la famille dans un foyer individuel.

ments ouvriers à Paris.

Le système français du logement social pose ses fondements institutionnels

GoDIn, LE GénIAL VISIonnAIrE En 1840, l’industriel Jean-Baptiste Godin a l’idée de substituer un poêle en fonte émaillée au traditionnel poêle en tôle. “L’histoire enregistrera nos succès”, prédisait le génial inventeur en 1860. Il avait raison : Godin est devenu une marque

Mais, en ces temps de révolution industrielle, c’est à l’initiative privée que revient l’essentiel

de référence. Mais plus encore que cette innovation, son

de la production de logements destinés aux ouvriers. Dans l’Aisne, en particulier, l’industrie

nom est associé à une œuvre majeure : le familistère de

textile amorce le mouvement. Le secteur se concentre dans le nord-ouest du département où sont regroupés 70 % de ses effectifs : à Saint-Quentin, Bohain-en-Vermandois, Fresnoy-le-Grand et Beaurevoir notamment. En 1896, le textile, alors à son apogée, rassemble plus de 28 000 emplois. Au niveau national, la dynamique de construction s’organise entre 1885 et 1894. Banquiers et patrons de plusieurs villes de France françaises créent les premières grandes sociétés immobilières à vocation sociale. Ils se réunissent à Paris en 1889 dans le cadre de l’Exposition universelle sous l’appellation d’habitations

Guise. Cet ensemble de trois immeubles fixera le cadre des différentes campagnes de construction menées entre 1860 et 1880. Près de 350 appartements sont proposés en location aux familles des employés de l’usine Godin. Plus de 1 200 habitants vivent alors au “Palais social”, véritable préfiguration du logement collectif en France.

à bon marché (HBM) avant la création l’année suivante de la Société Française des HBM. Sa vocation : être un centre d’information, un groupe de pression, une agence de renseignement et une pourvoyeuse de plans, de baux, de modèles et de statuts pour les sociétés d’habitation. De 1894 à 1912, le système français du logement social pose

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Des mécanismes de plus en plus complexes Avec le V e plan (1966-1970), l’engagement public s’intensifie. La fusion, en 1966, du ministère des Travaux publics et des Transports et du ministère de la Construction donne naissance à un grand ministère de l’Équipement et du Logement sous l’égide d’Edgar Pisani. Il dispose désormais de directions départementales afin de superviser, voire d’instruire les dossiers d’urbanisme. La loi d’orientation foncière crée de nouveaux instruments d’aménagement adaptés aux nouvelles réalités : les SDAU (Schémas directeurs d’aménagement urbain), les POS (Plans d’occupation des sols) et les ZAC (Zones d’aménagement concerté). Enfin, la création, la même année, de la CP HLM, la Caisse de prêts aux organismes d’HLM, réforme en profondeur le financement de la construction sociale. La SA d’HLM poursuit d’ambitieux programmes de construction d’immeubles collectifs.

Activité de la construction en France en 1969, dans 35 ans d’urbanisme, Confédération Française pour l’Habitation et l’Urbanisme, 1981.

Les Blanchards, un programme de constructions réalisé par la SA d’HLM à Château-Thierry.

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À Saint-Quentin, les 160 premiers loge-

Si l’on a bâti des murs et des toits, on a

ments du futur quartier Europe sont occu-

omis de construire les infrastructures et les

pés le 1er avril 1969. Parallèlement, de

équipements qui vont de pair. Une lacune

nombreuses communes rurales lui con-

que les politiques successives peineront

fient la réalisation de petits immeubles

à combler. Dans la presse, à la télévision,

collectifs qui permettent à ces dernières de

on dénonce le gigantisme, on commence

maintenir leurs équipements publics. C’est

à parler de “sarcellite” pour évoquer le

justement l’objet du premier grand débat

mal des grands ensembles et la montée

national, organisé par Olivier Guichard,

de l’insécurité dans les “villes nouvelles”.

alors ministre du Logement, qui évoque

Cet écueil, le département de l’Aisne avait

pour la première fois, non plus la quantité

su l’éviter, privilégiant les constructions à

de logements, mais la qualité et le cadre

taille humaine et traitant les affaires par

de vie. Car les premières critiques pleuvent.

petites unités.

Nouveau produit, clientèle nouvelle

Le programme Chalandon à Gauchy, au Moulin de Tous Vents, une des réalisations du Toit Familial.

LeS “CHALAndonneTTeS” en VedeTTe Dès la fin des années 1960, l’échec des politiques de préfabrication lourde et le rejet des grands ensembles conduisent à un regain

Devant l’importance de ce vent nouveau,

alors ministre de l’Équipement. “Un risque

les pouvoirs publics, l’État et les collectivi-

considérable qui nécessitait d’importants

tés locales réagissent très vite. Poussées

efforts de trésorerie”, dira plus tard Henri

par une politique du logement qui entre-

Morrier, directeur général. Un tournant

temps a changé et incite les Français à

pour le groupe qui, après quinze années

accéder à la propriété, aspiration d’ailleurs

de réalisation pour l’essentiel d’immeubles

largement partagée, les classes moyennes

en location, se lance dans la construction

et à la mise au point de formules intermédiaires entre habitat

se tournent vers la maison individuelle.

de maisons individuelles. Le concours

pavillonnaire classique et logement collectif : pavillons jumelés,

Face à l’évolution des besoins, la SA d’HLM

Chalandon et ses 400 logements com-

constructions en bandes de maisons sur plusieurs niveaux…

avait anticipé et participé dès 1966 à la

mercialisés chaque année pendant trois

Le modèle qui porte le nom du ministre en exercice devient

création d’une société coopérative, le Toit

ans ont fortement marqué cette période.

l’illustration d’un changement de politique.

Familial. Une initiative qui permet à ces

Les premières “Chalandonnettes”, réali-

sociétés de répondre aux attentes de pro-

sées à Courmelles, Saint-Quentin (Cépy),

priété de la population. En 1969, “après de

Gauchy ou Villers-Cotterêts (quartier de

longues réflexions”, le Toit Familial participe

Pisseleux), permettront ainsi à bon nombre

au Concours international de la maison

de foyers d’acquérir une maison individuelle

individuelle, lancé par Albin Chalandon,

à très bon marché sous le régime de la

d’intérêt en faveur de l’habitat individuel. Albin Chalandon, ministre de la Construction, se fait en particulier le défenseur de cette tendance et lance, le 31 mars 1969, un grand concours de la maison individuelle. Un concours qui donne lieu à des recherches architecturales parfois originales et ingénieuses,

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“Le Voltaire”, ou un bel exemple de réhabilitation du bâti ancien au centre-ville de Saint-Quentin.

Une vocation d’aménageur urbain De plus en plus, la SA d’HLM investit le cœur des villes et s’engage sur des opérations dans les centres urbains. Elle réalise des ensembles immobiliers comprenant à la fois des locaux à usage d’habitation, des commerces ou des bureaux en location ou en accession. À Laon, près de 20 000 m2 sont aménagés place de la Gare pour soutenir le développement de la ville. Cette opération, réalisée en millièmes de copropriété en volume, abrite la gare du Poma 2000 qui assure la liaison entre la ville basse et la ville haute. À Saint-Quentin, le transfert de l’hôpital du centre-ville à la périphérie débouche sur l’opération des “Jardins de l’Hôtel-Dieu” : 23 000 m2 de plancher, 290 places de stationnement en souterrain, 2 600 m2 de bureaux et commerces et 105 logements équipés en domotique. Le cabinet d’architecte Richard, en charge du programme, associe urbanisme et environnement sur un site historique où, depuis l’année 1295, hôpitaux et hôtels-Dieu se sont succédé. Toujours à Saint-Quentin, la résidence Voltaire est l’objet d’une opération de rénovation et de reconstruction intégrée. Dans les bourgs et les villages également, la construction se marie avec la réhabilitation et la sauvegarde du patrimoine local.

Chantier des “Jardins de l’Hôtel-Dieu”, Saint-Quentin, 1990. Une vaste opération qui nécessita pas moins de 45 000 m3 de terrassement pour la réalisation de 105 logements, 400 places de parking (souterrain) et 3 600 m2 de bureaux et commerces.

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Dessin et maquette du cabinet Richard pour la résidence “Les Jardins de l’Hôtel-Dieu” à Saint-Quentin. © Photos Richard.

Résidence “Les Jardins de l’Hôtel-Dieu” à Saint-Quentin, 1992-1993.

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Au cœur des villes et en périphérie À Saint-Quentin, le fief historique de la société, ce discours prend une résonance particulière. Pierre André, le sénateur-maire de la commune, se félicite d’une telle collaboration. “Un programme de rénovation urbaine d’envergure ne peut se réaliser sans partenaires. L’intérêt est de pouvoir compter sur des interlocuteurs solides, réactifs et compétents. Les réalisations que nous menons avec La Maison du CIL apportent beaucoup à la ville car elles contribuent à la valorisation urbaine, notamment par la résorption de friches et d’îlots urbains délabrés. Bien sûr, et c’est là l’essentiel, elles apportent beaucoup aux Saint-Quentinois car elles contribuent à l’amélioration de leur cadre de vie. Je pense, par exemple, à la résidence “Debrez”, inaugurée en juin 2009. Il s’agit là d’un ensemble de 133 logements à taille humaine, privilégiant une qualité d’environnement et proche d’équipements scolaires et sportifs. En effaçant les friches industrielles des anciens établissements Debrez et Comoditex, le programme a métamorphosé l’environnement urbain tout en s’intégrant parfaitement dans le quartier de Remicourt, L’aménagement de la ZAD du Parc à Villers-Cotterêts.

quartier agréable et verdoyant. Je pense également à la démolition des tours de la rue Laplace,dans le quartier Europe. Ces tours, construites en 1975 et devenues vétustes, seront remplacées par des logements individuels en locatif. Cette opération prend place dans le projet d’aménagement global du quartier Europe, qui vise à rééquilibrer sa composition sociale et à améliorer la qualité de vie de ses habitants.” Tout en conduisant une politique de la ville, La Maison du CIL contribue à la vitalité de l’habitat en périphérie des villes et dans des communes à forte demande comme Villers-Cotterêts, stimulée par la proximité de la zone d’activité de Roissy-en-France.

À Villers-Cotterêts comme dans de nombreuses communes, La Maison du CIL produit des programmes d’aménagement en étroite concertation avec les partenaires locaux.

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CInquAnte Ans, L’âge De rAIson En 2009, La Maison du CIL fête son cinquantième anniversaire. L’événement est célébré au palais de Fervaques où plus de 200 personnalités sont réunies. Le président Bruno Bacro saisit l’occasion pour affirmer le positionnement généraliste de la société dans un environnement réglementaire en pleine évolution. Parmi les autres temps forts de ce rendez-vous : la projection d’un film retraçant le demi-siècle de la société, ainsi qu’une série de tables rondes sur des thèmes essentiels comme le développement durable dans le logement social.

Le 50e anniversaire de La Maison du CIL est célébré le 29 octobre 2009 au palais de Fervaques.

Discours de Bruno Bacro lors de la manifestation du 50e anniversaire de La Maison du CIL.

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Perspectives Des jalons pour l’avenir Depuis la création de la SA d’HLM du département de l’Aisne en 1959, notre société n’a cessé de progresser. Son image a considérablement évolué mais son engage­ ment demeure identique : offrir un habitat et un cadre de vie de qualité. Cet ouvrage est le témoin de notre histoire et des idées âprement défendues par tous nos colla­ borateurs. En dégageant les lignes de force de ces cinq décennies, l’épopée ainsi retracée nous aide à mieux comprendre le passé, à décrypter le présent et à anticiper le futur. Des premiers projets locatifs jusqu’aux programmes de rénovation urbaine et aux bâtiments à haute qualité environnementale, notre société s’est toujours affirmée comme une force de proposition auprès des entreprises et des collectivités, privi­ légiant l’écoute, le dialogue et la proximité. En cela, elle a constamment porté les valeurs de nos précurseurs, perpétuant ainsi l’héritage de 1953 resté intact. Nous pouvons être fiers des engagements passés de nos dirigeants, dont les noms résonnent encore dans nos mémoires. Mais nous sommes surtout attachés à l’avenir que nous voulons pour La Maison du CIL, acteur engagé dans le développement économique régional et porté vers de nouveaux pôles de croissance. Dans cette perspective, notre ambition est multiple. Il s’agit d’abord de consolider notre partenariat avec les entreprises et les collectivités. Nous voulons également développer les programmes de construction en nous appuyant sur les synergies créées

Entre constructions, acquisitions et rapprochements, l’histoire de La Maison du CIL nous aide à décrypter le présent et à anticiper le futur.

entre les différentes entités de notre groupe. Les exigences actuelles nous conduisent aussi à renforcer la qualité de service qui fonde la notoriété de notre société et à étendre le périmètre de notre action vers les zones tendues, là où les besoins s’expri­ ment avec acuité. Enfin, La Maison du CIL doit amplifier sa démarche dans une optique de développement durable, amorcée depuis plusieurs années. Face aux vastes chantiers qui s’ouvrent, nos équipes vont continuer à agir pleinement et être source d’idées nouvelles pour prolonger l’œuvre humaine et sociale entreprise il y a cinquante ans. Jean-André Charpentier, directeur général de La Maison du CIL

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Bâtisseur d’Avenir De la SA d’HLM à La Maison du CIL 50 ans d’habitat social Voilà plus de cinquante ans que La Maison du CIL œuvre en faveur du logement social. Ce livre restitue la vision des hommes qui ont fait et font encore La Maison du CIL, la force et la modernité de leurs propositions. Il rappelle les grandes étapes du développement de cet organisme, de l’acte fondateur du 16 janvier 1959 signé par une poignée de décideurs avant-gardistes jusqu’aux initiatives décisives engagées à l’aube de ce troisième millénaire.


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