Niévroz, entre Terre et Eau

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Hugues Derouard & véronique paul

Niévroz Entre Terre et Eau



Niévroz Entre Terre et Eau

Hugues Derouard, rédaction / Véronique Paul, photographies


Madame, Monsieur, Cher ami lecteur, Après quelques années de recherches menées auprès des habitants du village, puis la transcription de leurs témoignages ainsi qu’un reportage photographique, ­réalisés par des professionnels, ce premier document relatant la vie de notre village est achevé. Il est tout d’abord un hommage à tous ceux dont les noms figurent dans le texte et pour beaucoup d’autres, de manière plus anonyme, qui au cours des siècles et jusqu’à aujourd’hui ont écrit la très riche histoire de Niévroz, inscrite dans la pierre et dans le paysage ainsi que dans notre mémoire ­collective. Certes, cet ouvrage reste incomplet et nous comptons sur vous pour enrichir certaines informations, cependant, il a le mérite d’exister et donc de permettre aux uns et aux autres de découvrir ou redécouvrir à la fois une partie du ­passé de Niévroz,


mais aussi son dynamisme actuel et envi-

d’où l’on vient et comment évolue notre

notre histoire villageoise, de nouveaux

sager son ­devenir.

terri­toire. Cette prise de recul dans le

habitants et bien sûr toute l’équipe ­projet

Vous trouverez dans cet ouvrage ­l’histoire

temps nous aide à inscrire les actions

de l’éditeur. Rédiger une synthèse de par-

de ces hommes et de ces femmes qui, au fil

d’aujourd’hui dans une vision du long

cours individuels qui se croisent autour

du temps, ont apporté leur pierre à l’édi-

terme. Elle nous permet de trouver force

de l’histoire d’un ­village, oblige cepen-

fice communal, au travers de la vie so-

et ­vitalité pour nous engager dans l’ave-

dant les rédacteurs à opérer de difficiles

ciale, associative, municipale, religieuse,

nir et poursuivre l’aménagement de notre

choix rédactionnels et photographiques.

scolaire et rurale. En 2010, la municipa-

environnement, ici et maintenant. Les té-

lité a décidé de réaliser ce livre à l’atten-

moignages et anecdotes d’hier sont donc

Pour mettre en valeur notre commune

tion des Niévrands qui, de génération en

associés dans cet ouvrage à un reportage

d’hier à aujourd’hui, il fallait un écrin à

génération, à tous niveaux, ont donné le

photographique d’aujourd’hui.

la hauteur de nos intentions, la ­maison

meilleur d’eux-mêmes pour construire

d’édition Carré Blanc et sa collection

notre village, au service du bien commun,

Mes remerciements chaleureux s’adres­

« Mon   village !©  » retenue pour réaliser

en mémoire et en hommage aux œuvres

sent à toutes celles et ceux qui ont

cette mission, correspond ­parfaitement à

et à la vie quotidienne des habitants de

mis photos, documents, témoignages, confi­­

notre désir de transmettre aux Niévrands,

Niévroz. Ne pas perdre la mémoire du vil-

dences et anecdotes à notre ­dispo­­sition,

comme aux ­visiteurs, un très beau livre

lage pour construire l’avenir, tout en s’ap-

donnant à l’ouvrage son ­ca­ractère et

qui fera date.

puyant sur un reportage d’actualité, telle

son sens, le rendant ­vivant, souvent pas-

fut la volonté du conseil municipal.

sionnant et justifiant pleinement le choix

Je vous souhaite très sincèrement de

de la ­col­lection « Mon village !  » et son

vivre des moments de plaisir, peut-être

titre « Niévroz - Entre Terre et Eau ».

­d’émotion, en tournant les pages de ce

©

En effet, la connaissance du passé est

livre qui est aussi un témoignage pour les

certes capitale pour les historiens, mais elle l’est aussi pour chacun d’entre nous

Remerciements à tous, vous qui avez par-

générations futures.

et pour les générations à venir. La dé-

ticipé à la conception de cet ouvrage et fé-

couverte des siècles écoulés, de la vie de

licitations pour la qualité du travail effec-

nos anciens, de leurs expériences et de

tué. Je me réjouis du travail collectif qui

Patrick Battista,

leur vécu, nous aide à mieux comprendre

a été réalisé, ­associant des passionnés de

Maire de Niévroz.

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Il était une fois Niévroz…


Si les origines de notre village sont incertaines, une chose est sûre cependant : Niévroz s’est développé à partir d’une seigneurie médiévale

qui était située au lieu-dit de La Cras – dont il reste quelques infimes vestiges. Et longtemps, très longtemps, le bourg rhodanien est resté essentiellement à vocation agricole. Essayons de remonter le temps...

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Il était une fois Niévroz…

Aux origines Un village né sous le signe de l’eau Il y a le Niévroz que nous connaissons tous aujourd’hui, situé à quelques encablures du Rhône, au sud, et à quatre kilomètres de Montluel, au nord. Un pittoresque et convivial village de l’Ain (1 535 habitants, au dernier recensement) s’étendant sur environ 1 100 hectares dans la plaine de la Valbonne. On y apprécie son cadre de vie de « bourg à la campagne », la douceur de la proximité avec la nature, son importante vie associative, ses fêtes annuelles... Mais Niévroz ne s’est pas toujours appelé Niévroz ! Les appellations anciennes révélées par les archives sont nombreuses : Nevro au XIIIe siècle (on trouve d’ailleurs la trace d’un Hugo de Nevro en 1235), Nievro en 1405, Nyevroz en 1446, Nièvre en 1613... On découvre même, sur une carte du XVIIe siècle, le toponyme de Nieure ! C’est en 1671 qu’apparaît, pour la première fois, dans les archives le nom de Niévroz.


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Il était une fois Niévroz…

Le « parler niévrand » Jadis, il existait un véritable patois dans le canton de Montluel, un dialecte local franco-provençal, qui disparaîtra peu à peu avec l’école républicaine, le service militaire et par le brassage social né dans les tranchées de la Grande Guerre. « Vers 1925-1930, les ruraux éviteront de parler patois quand ils viendront “ en ville ”, à Montluel, Miribel ou Bourg. Les enfants des anciens combattants de 1914-1918 n’auront plus le patois comme première langue maternelle, une situation qui, avec la honte discrète de leurs parents vis-à-vis de leur idiome, sonnera le glas de tout un patrimoine oral » (Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel, Département de l’Ain, 1999). Lucien Ravat, né en 1938, dont la famille

est l’une des plus anciennes de Niévroz, se souvient du village qui était « paysan et encore pauvre » après-guerre. « Les habitants travaillaient encore avec des faux, des serpes, des chevaux de traits, puis une moissonneuse-lieuse. Je me rappelle des gerbes en croix pour faire sécher le blé, l’avoine, l’orge, le seigle. Les femmes faisaient un travail extraordinaire, plus que les hommes encore, car elles devaient en plus s’occuper des enfants. Dès 4 h 30 du matin, ma mère allait s’occuper des vaches... » Lorsque Lucien Ravat est embauché à Cusset, c’est à vélo qu’il se rend au travail, avec une vingtaine de Niévrands. Une joyeuse bande. MarieClaude Tholon note qu’à 7 heures, on allait vendre le lait sur la place du ­village : « Certains avaient des centaines de litres ; d’autres n’avaient qu’un seau de lait à vendre... »

> Vue de Niévroz, aujourd’hui.

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Il était une fois Niévroz…

Des vignes aux pinceaux… Les anciens se souviennent également tous du vin de Niévroz. Une tradition qui s’est perdue, mais la vigne fut pourtant pendant des siècles un trait permanent de la Côtière. Le phylloxéra, à la fin du XIXe siècle, ravagea le vignoble, mais on replanta trois cépages, particulièrement résistants : le bacot, le noah ou le clinton – prohibé par la suite en France pour son taux de méthanol élevé. En 1908, quinze hectares sont recensés sur la commune.

Certes, ce n’était pas un grand cru – il était même plutôt du genre râpeux – : le vin était avant tout destiné à une consommation familiale et se buvait rapidement, sur place. Les vendanges étaient en tout cas un moment de partage et de bonne humeur important dans la vie locale. « Il n’était pas très fort, peut-être 8 degrés, raconte Marie-Claude Tholon. « Je me rappelle qu’on faisait aussi pousser entre les vignes des asperges. » Louis Claudin, décédé en 2013, possédait les vignes les plus anciennes de Niévroz au point que c’était un déchirement pour lui

d’imaginer devoir les laisser à l’abandon. Né à Lyon en 1938, Pierre Raccurt, ­aujourd’hui parisien, passa enfant beaucoup de temps à Niévroz. Il revoit les femmes, dont sa grand-mère, réalisant des « chenilles », du marchand de pivoines Rivière – aujourd’hui dans la Drôme – ou encore des grands mûriers à l’entrée du village, l’arbre du ver à soie, si précieux pour les Lyonnais. Enfin, dans ce monde paysan, notons qu’une petite usine vit le jour et comptât, à son apogée, jusqu’à près d’une vingtaine de salariés. Il s’agit de la Brosserie industrielle du sud-est


(BISE), dirigée par Jean Fischer, et dédiée à la construction de pinceaux. Tous l’appellent amicalement « la Pou­ pette ». Françoise Chauvin, bénévole aux Restos du Cœur de Montluel, est, pour beaucoup de Niévrands, la fille de l’institutrice de Niévroz. Sa mère, Bernat née Pascal en 1915, fut nommée, en provenance de la Drôme, à l’école du village. C’est là qu’elle rencontra son mari, qui travaillait à la construction du barrage de Jons dans les années 1930. Françoise, elle-même, fut institutrice à Montluel, mais ­choisit de retourner vivre à Niévroz en 1995.

Là où bat depuis toujours son cœur. « C’est mon village, le plus beau : c’est chez moi ! » Avec nostalgie et tendresse, cette retraitée se remémore le ­village de sa jeunesse. « C’était la campagne, avec les troupeaux de vaches, des chèvres... ll y avait les moissons, la Vogue du 15 août, la messe du dimanche, les concours de boules... Il y avait beaucoup d’entraide. Il y faisait bon vivre. Mais, ­aujourd’hui ­encore, j’aime Niévroz. Le cadre de vie y est tellement agréable ! Et les populations nouvelles ont indéniablement ­apporté quelque chose au village. »

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Un village entre Rh么ne et


campagne

S’étendant sur quelques 1 100 hectares, Niévroz compte en 2014, 1 500 habitants. Longtemps agricole, le village de l’Ain ne manque aujourd’hui pas d’atouts ni de caractère ! La cité a même l’art de cultiver les paradoxes : tour à tour paisible et dynamique, elle sait se montrer à la fois profondément terrienne ou définitivement rhodanienne, c’est selon ! De l’église de l’Assomption au pont de Jons, déambulation en territoire niévrand.

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Un village entre Rhône et campagne

Balade sensorielle « Ostium non hostium » Soit « L’hôte est bienvenu ». Et si cette ancienne inscription, que l’on peut déchiffrer au-dessus de la porte d’entrée de la cure, était la devise du village ? Elle pourrait l’être, tant le bourg a la convivialité bien ancrée en lui... Retour à Niévroz,

7 décembre 2013. Pour la première fois, la commune organisait un « son et lumière » d’hiver. Les premières fois sont toujours un peu difficiles... Pas à Niévroz. « La convivialité est quelque chose de fort ici. On est soudés », ­précise un trentenaire en basket, le sourire aux lèvres. Défilés des lumières, retraite aux flambeaux, flash mob... Les habitants – les « anciens » de Niévroz comme les plus jeunes – se sont massivement donné rendez-vous pour ce moment de ­partage.


> Retraite aux flambeaux lors de la journée « son et lumière » le 7 décembre 2013 !

On se réchauffe en buvant un verre de vin chaud auprès du grill où crépitent les marrons. Bientôt, au cœur de la nuit, le village s’embrase autour d’un spectacle pyrotechnique. On a les yeux qui brillent. Les bambins comme les anciens. On aimerait que cette soirée ne s’arrête jamais. Tous – la municipalité, le Comité des Fêtes, l’association Ten’Dance, le Sou des Écoles, les commerçants, les ­habitants – se sont dépensé sans compter pour faire de ce rassemblement une réussite. Et si c’était ça, le bonheur ? Le plaisir simple de se retrouver entre habitants du même village...

« Niévroz, vivant ? », moqueront ceux qui ne connaissent pas, prétextant qu’il ne s’agit que d’une petite commune. Nous répondrons : oui, Niévroz est un village – 1 535 habitants, pour être précis. Un village rural même, bien qu’à vingt minutes seulement de l’agglomération lyonnaise, mais cela ne l’empêche pas d’avoir du caractère ! Elwira Benatru, correspondante de presse, connaît bien le canton de Montluel : « Comparée aux autres communes, on sent bien en effet la cohésion des habitants ici, analyse-telle. Ils sont fiers d’habiter le ­village... J’ai d’ailleurs déjà entendu dire que Niévroz était

le ­village gaulois de la Côtière, sourit-elle. J’apprécie entendre les habitants s’ap­peler tendrement les « Niévrosés » ou les « Navrants »... à la place des Niévrands. Cette autodérision me fait beaucoup rire ! » Comment présenter Niévroz à quelqu’un qui ne connaîtrait pas ? Pour les indications géographiques, on dira, pour aller vite, que c’est un village de la Côtière situé à quatre kilomètres de Montluel, au bord du Rhône, dans la plaine de la Valbonne. Au pied du plateau de la Dombes. Au sein du département de l’Ain.

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Un village entre RhĂ´ne et campagne

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Un village entre Rh么ne et campagne


L’église de l’Assomption : le « c(h)œur » de Niévroz > Le Père Blot.

Il est intéressant de noter que, dans les années 1960, certains observateurs extérieurs au village émettaient des critiques pour le moins négatives sur l’architecture de l’église : « L’édifice actuel est moderne ou même quasi contemporain, puisque l’architecte Girard, coupable déjà de maints enlaidissements en pays montluiste, en fut (…) le maître d’œuvre et le bâtisseur, au moins en ce qui concerne la façade et le clocher. » Quoiqu’on pense de cette réalisation et de son intérêt architectural, une chose est certaine : l’église de l’Assomption, bien que sans prétention, fait partie aujourd’hui indiscutablement du patrimoine de Niévroz. On aurait bien du mal à imaginer le paysage de notre bourg sans son clocher ! L’église fut en fait élevée, à partir de 1883, sur les bases d’un ancien édifice qui avait été détruit suite à un incendie en 1856 – et qui était entouré du cimetière. Dans un style néo-roman, ce sanctuaire en pierre est donc l’œuvre de l’architecture Girard – qui a également rénové la chapelle néo-byzantine de Montluel. Au-­dessus du porche d’entrée, le clocher, « sommet de Niévroz », doté d’une horloge, domine l’ensemble. Pénétrons. C’est l’émotion qui gagne dans ce lieu empreint de spiritualité. À l’intérieur de la nef, faiblement éclairée et d’une grande sobriété, deux chapelles se découvrent avant le chœur. Sur la droite, la chapelle de la Vierge ornée d’une statue en bois doré d’une Vierge à l’enfant. Sur la gauche, la chapelle de Saint-Joseph. On y admire aujourd’hui une statue de saint Joseph en bois doré datée du 3 avril 1857, une pietà en plâtre, une statue du curé d’Ars ainsi qu’un harmonium datée, à Toulouse, en 1887. La chapelle de Saint-Joseph donne par une petite porte sur la rue Benoît-Bressat. Fait intéressant, cette porte latérale, de l’extérieur, est gardée par une belle galonnière (un porche) surmontée d’une statue de la Vierge datée de 1856 - on suppose qu’il s’agit d’une pièce rapportée de l’ancienne église.

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Le Rhône pour horizon

La porte d’entrée du Grand Parc de Miribel-Jonage Niévroz figure parmi les onze communes qui composent le Grand parc de MiribelJonage - c’est même sa porte d’entrée orientale, à la division du Rhône. Né en 1968, le parc prend son origine dans les aménagements réalisés sur le fleuve dès la fin du XIXe siècle. Le canal de Miribel est en effet construit dans les années 1850 pour maîtriser le fleuve, réduire les impacts des crues sur l’agglomération lyonnaise et améliorer les conditions de navigation sur le Rhône. Dans les années 1890, c’est au tour du canal de Jonage d’être construit afin de permettre la création du premier grand barrage hydraulique français – Cusset, à Villeurbanne. Ces travaux vont donner naissance à une île entre deux eaux : l’île de Miribel-Jonage. « À partir de 1950, note-t-on au Grand Parc, la maîtrise du fleuve va permettre d’exploiter les atouts du site : 3 000 hectares libres de toute urbanisation aux portes de l’agglomération, une eau souterraine abondante et pure, un cadre favorable aux activités économiques et un paysage agréable. » De surcroît, ce poumon vert de l’est ­lyon­nais alimente en eau potable la

r­ é­gion et protège l’agglomération des crues du Rhône en lui offrant un champ d’expansion. Quelque 700 espèces végétales et 220 espèces d’oiseaux y ont été recensées. Espace naturel, mais aussi agricole et sylvicole, le site de 2 200 hectares, géré par le syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion du grand parc (Symalin, établissement public propriétaire) et la Société Publique Locale (SPL SEGAPAL) pour la gestion et l’animation est un site Natura 2 000, classement européen qui vise à conserver et valoriser la biodiversité. L’ensemble du parc reçoit près de 4 millions de visiteurs chaque année.


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Q

uelque part en France, entre Dombes et Rhône, surgit Niévroz... Attachante et conviviale, singulière et un brin rebelle, la commune de 1 500 habitants, aux portes de la nature, surprend par son intense vie ­villageoise. À la fois rhodanienne et profondément terrienne, la petite cité de l’Ain dévoile dans cet ouvrage un peu de son âme et de son histoire... Ensemble, partons à la découverte d’un bourg au caractère bien affirmé.

Niévroz

Département de l’Ain


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