Diagnostic ECOSYSTEME le guide

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Tout ce qu'il faut pour enquêter sur la biodiversité à l'école... et compléter le tableau d'analyse

1 - Le potentiel des bâtiments ……………………………….. 2 – Les abords des bâtiments………………….………………. 3 - Les plantes présentes sur les bâtiments de ton école……… 4 – Les animaux présents sur les bâtiments de ton école……… 5 - L’entretien et le fonctionnement…………………………… 6 - Les instruments du petit explorateur……………………….. Bibliographie……………………………………………

Avec le concours financier de

Fiche réalisée par la SEPANSO

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La vie s’installe partout même au cœur de ton école, en ouvrant les yeux et les oreilles tu peux découvrir de nombreuses espèces, certaines te surprendront par leurs mœurs ou leurs formes mais toutes sont passionnantes à étudier. Méthode Je te propose d’évaluer tout au long des saisons, le potentiel écologique de ton école, c'est-à- dire (tu vas donner une note) sa capacité à accueillir des plantes et des animaux sauvages. Cette évaluation repose sur la réalisation d’un inventaire (liste d’espèces) et le remplissage de différents questionnaires. Chaque aspect positif pour l’environnement rapporte des points qui donneront une note globale. Attention cette dernière est toujours temporaire ! c’est à toi de la faire évoluer dans le bon sens grâce à des gestes simples ou des petits aménagements.

1 - Potentiel des bâtiments Les constructions modernes sont de moins en moins favorables aux espèces (surface lisse, grandes baies vitrées…) ce qui entraîne une crise du logement. Murs • Orientation L’exposition au soleil ou non favorise l’installation d’espèces différentes. L’ombre est propice au développement des mousses, lichens ou bien des fougères Le plein soleil est recherché par les Lézards, les « gendarmes », les abeilles solitaires… • Hauteur Une hauteur importante des bâtiments offre des conditions de vie (ensoleillement, humidité…) sensiblement différentes, une version en miniature de l’étagement des espèces qui s’observe en montagne. La surface offerte aux espèces pour se loger est d’autant plus importante et elles se sentent plus en sécurité. La croix de bûcheron Hauteur des bâtiment Matériel : mètre – 2 morceaux de bois de 20 cm Pour mesurer la hauteur des bâtiments se munir des deux morceaux de bois et former un T. Tiens près de l’œil la baguette correspondant au pied du T, parallèlement au sol. ( voir dessin). Avance et recule jusqu’à apercevoir le pied et le sommet du bâtiment dans le prolongement de la baguette verticale. Fait une croix à l’endroit où tu te trouves. Avec le mètre, mesure la distance entre la croix et le pied du bâtiment pour avoir une estimation de la hauteur.

Le Martinet noir niche dans les grands bâtiments

• Matériaux Les matériaux modernes sont souvent peu favorables à la fixation des plantes ou des nids (hyménoptères, hirondelles…) et offrent peu de « cachettes ».

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• Architecture Bien souvent l’architecture des bâtiments modernes est très épurée. Elle n’accorde plus une grande place aux frises, corniches et autres moulures des constructions du XVIII siècle. Fenêtre • Surface vitrées Chaque année des milliers d’oiseaux percutent les baies vitrées qui sont des barrages invisibles pour eux. Le choc très violent entraîne généralement la mort de l’oiseau. Ces pièges sont particulièrement meurtriers lors des périodes de migration et lorsque la végétation se reflètent dans les vitres. Il est possible d’éviter ces accidents en signalant l’obstacle au moyen d’une décoration quelconque, un rideau, la silhouette d’un rapace Silhouette de rapace Dessine la silhouette d’un rapace dans un papier de couleur. Fixe le dessin avec du ruban adhésif sur la vitre. Une autre possibilité plus durable est d’imprimer le dessin sur du papier autocollant de couleur. • Les rebords de fenêtre Les maisons de terre sèche des animaux « maçons » (hyménoptères, Hirondelle de fenêtre…) ou les abris en carton des Polistes sont protégés des intempéries sous les rebords des fenêtre ou le dessous des balcons. Les polistes Tu peux trouver d’anciens nids datant de l’été dernier. Il est inoccupé, les ouvrières sont mortes à l’automne et les reines se sont cachées pour passer l’hiver. Elles fonderont une nouvelle colonie au printemps. Les polistes sont de petites guêpes au corps très fin. Elles fabriquent leur nid de papier en raclant les fibres de bois pourri et en les pétrissant avec de la salive. Le nid est solide mais doit être bâti à l’abri de la pluie. Elles sont carnivores, elles se nourrissent d’autres insectes et notamment de chenilles. Les polistes sont peu agressives alors pas de panique !

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Toit Certains toits forment des terrasses qui au bout de quelques années vont devenir des sortes de jardins suspendus. Les avants- toit offrent souvent de multiples possibilités de logement contrairement au toit très pentu ou en ardoise. Les toitures végétalisées « Une technique en plein essor » Une toiture aménagée pour accueillir de la végétation présente de nombreux avantages : La membrane du toit est protégée des ultraviolets. L’isolation et l’insonorisation sont meilleures. Une partie des eaux de pluie est retenue ce qui limite les risques d’inondation, d’érosion et de contamination de l’eau potable (lessivage des sols). Les plantes produisent de l’oxygène et filtrent les polluants. Les plantes peuvent filtrer les eaux usées d’un immeuble. Inconvénient : le coût élevé

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2 - Les abords des bâtiments Le petit mobilier urbain Les poteaux creux : Certains poteaux creux de France télécom sont encore parfois dépourvu d’obturateur ou de cache. Ce sont des pièges pour de nombreuses espèces cavicoles (qui vivent dans les cavités) comme certains petits oiseaux, les écureuils… Ils faut également vérifier toutes les autres sortes de poteaux (de soutènement, de barrières ….) qui présentent le même danger.

Les espaces récréatifs Il y a souvent des espaces qui ne sont pas ouvert à tout le monde. Ils peuvent constituer de véritables petits refuges pour les espèces sauvages. Une exploration à différentes saisons peut réserver de nombreuses surprises. • Les arbres et les buissons : Il est préférable de privilégier une majorité d’essences locales qui se développeront plus facilement (entretien limité) et qui serviront de nourriture à des cortèges d’insectes. •

La surface en herbe :

L’utilisation d’un quadrat Le quadrat est un carré qui sert à délimiter une zone d’étude. Il suffit de positionner au hasard ce carré et de réaliser un herbier des différentes espèces de plantes. (herbier traditionnelle sur un support papier ou herbier photographique) Matériel : un carré de 1mètre de coté en bambou (pour la légèreté, la solidité et la rectitude).

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Les herbes sauvages sont des plantes nourricières pour de nombreux animaux notamment les chenilles, les adultes peuvent ensuite butiner les fleurs.

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3- Les plantes présentes sur les bâtiments de ton école Les plantes lorsqu’on leur en laisse la possibilité peuvent coloniser toutes les parties d’un bâtiment de la toiture jusqu’au pied des murs. Certaines de ces petites plantes sauvages qui apportent une note de nature dans nos villes étaient consommés jusqu’à une époque récente. Elles surprennent par la variété de leur formes et de leur couleur. Il ne faut pas hésiter à se pencher et à les regarder de prêt. Toits et murs Les lichens sont souvent des plantes pionnières c'est-à-dire les premières à s’installer. Ils se développent sur les murs et les tuiles. Ils participent à la formation des sols et donc à l’arrivée d’autres plantes en apportant de la matière organique aux milieux minéraux. Les lichens indicateurs de pollution La pollution de l’air peut s’évaluer à l’aide d’appareils mais ils sont très coûteux. On utilise de plus en plus les lichens. Les lichens trouvent généralement leur nourriture dans l’air et l’eau de pluie. Toutes les substances présentes dans l’air peuvent pénétrer dans les lichens. C’est pourquoi ils sont très sensibles à la pollution. Selon les espèces présentes, on peut savoir si l’air est très pollué ou non. Lorsqu’il n’y a aucun lichen, l’air est certainement très pollué ! La CUB a initié une étude sur la qualité de l’air. La société Aair lichens a effectué plusieurs centaines de relevés d’observation et de dénombrement des lichens corticoles (poussant sur les écorces) en des points géographiques précis répartis sur l’ensemble de la CUB. Les résultats ont permis de réaliser une cartographie de la qualité de l’air.

Le pied des bâtiments Des plantes sauvages arrivent à pousser entre les pierres ou les fissures du ciment, ou du bitume et parfois même des champignons comme l’Agaric des trottoirs Cardamine hérissée, Laitue sauvage, Bourse de pasteur… résistent au piétinement et demandent juste un petit espace pour s’installer (voir fiche « quelques plantes sauvages »). Agaric des trottoirs Ce champignon pousse autour des arbres dans les parcs et jardins. Il arrive à percer le bitume d’où son nom. Les principaux signes distinctifs sont son anneau double, la couleur chocolat du dessous de son chapeau, une chair ferme et son habitat.

Jardinières et pots de fleurs Une petite surface peut être suffisante pour attirer la petite faune des jardins

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4 - Les animaux présent sur les bâtiments de ton école Depuis des milliers d’années des espèces profitent des habitations humaines, nos ancêtres partageaient déjà leur grottes avec les hirondelles ou des Martinets noirs. La température clémente de nos habitations permet à des animaux de pays chauds de vivre chez nous. (hors de nos maisons ils mouraient). Reptiles et amphibiens Les fissures servent d’habitat au Lézard des murailles et à la Rainette méridionale (elle trahit souvent sa présence par son chant puissant) Les lézards profitent des moindres rayons de soleil pour se chauffer. Lorsque la température de leur corps est suffisamment élevée ou qu’un danger survient il rentre précipitamment dans leur cachette.

Lézard des murailles

Rainette méridionale

Mollusques Tu connais l’escargot petit gris mais il y a de nombreuses autres espèces à la coquille très originale. Oiseaux Des oiseaux peuvent être observées tout au long de l’année sur les bâtiments, de jour comme de nuit. Certains viennent y nicher, se reposer, guetter leurs proies ou bien encore constituer des dortoirs et même manger le salpêtre des pierres. Faire des points d’écoute Points d’écoute C’est une technique pour recenser les oiseaux nicheurs. Arrête toi dans plusieurs secteurs de ton école, écoute attentivement pendant 3 minutes, note combien d’espèces différentes tu as entendu. Attention il ne faut pas tenir compte des cris !. Faire de la repasse La repasse est la technique consistant à diffuser le chant d’un oiseau (magnétophone ou autres) pour déceler sa présence. Il est également possible d’utiliser des appeaux achetés dans le commerce ou bien d’en fabriquer. Attention ! il ne faut pas abuser de cette méthode qui peut fortement perturber l’oiseau. Enregistrer les informations Reporte sur une carte les points d’écoute et le nom des espèces que tu as pu identifier (tu pourras comparer l’évolution d’une année sur l’autre). Période Les points d’écoute peuvent débuter dès janvier (Grive musicienne) mais c’est surtout en avril, mai et juin que tu entendras le maximum d’espèces. Diagnostic Biodiversité

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• Les oiseaux nicheurs L’oiseau qui chante à un double message à faire passer : il signifie aux autres males de son espèce qu’il est sur son territoire et qu’il entend bien le garder. Il cherche également à séduire une ou plusieurs femelles (certains oiseaux sont polygames). La défense du territoire est donc essentielle pour assurer l’élevage des petits. Le Troglodyte mignon Ce poids plume (9 grammes) installe son nid sphérique fait de mousses (consolidé par des toiles d’araignées) à faible hauteur. Le male est un bâtisseur infatigable car il a plusieurs femelles.

• Les oiseaux en hiver Notre région accueille chaque année des centaines de milliers de petits oiseaux qui viennent profiter de la douceur de notre hiver. Des jardins au cœur des villes peuvent héberger quelques mois un petit Rouge gorge belge ou allemand. Il est facile d’observer la plupart des espèces en aménageant une mangeoire (voir « fiche mésange ») Pelotes de réjection Au pied d’un arbre ou d’un bâtiment tu auras peut être la chance de trouver des pelotes de réjections. Ces boules rejetées par les oiseaux contiennent les éléments durs et non digérées de leurs proies. On va trouver selon le régime alimentaire de l’oiseau : des plumes, des poils, des arêtes, des restes d’insectes… L’étude des pelotes permet d’inventorier parfois des espèces très discrètes comme les musaraignes, certains petits rongeurs, des chauves souris… En ville tu peux trouver des pelotes de Chouette hulotte, de Faucon crécerelle, de Choucas des tours… Attention : la manipulation des pelotes en raison des risques de grippe aviaire fait l’objet de circulaire. Il est donc nécessaire de s’informer. Attention se renseigner des dispositions prises suite à la grippe aviaire. Mammifères • Les chauves - souris Les trous des bâtiments peuvent héberger des Chauves souris qui en pleine nature s’installeraient dans les cavités des arbres ou les grottes (très rares en Gironde). La Pipistrelle commune est l’espèce la plus répandue, elle ne mesure que ….Des la tombée de la nuit, on peut observer leur ballet incessant autour des lampadaires à la recherche d’insectes notamment des moustiques. On trouve parfois des amas de petites crottes noires et brillantes (elles contiennent les restes de carapaces d’insectes) qui s’effritent très facilement entre les doigts. Petits aménagement pour attirer la faune Des précédents projets pédagogiques ont pu contribuer à la mise en place de petits aménagements. Ouvre les yeux et renseigne toi !

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Piège à empreinte Astuce ! : pour savoir si des petits mammifères fréquentent le collège (hérisson ou autres) tu peux disposer dans des endroits stratégiques (passage dans une haie ou une clôture) un peu d’argile que tu auras préalablement lissée. Les empreintes vont s’imprimer dans l’argile.

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5 - L’entretien et le fonctionnement L’objectif n’est pas de transformer l’école en « forêt vierge » mais juste de laisser une petite place à la nature. Des gestes simples peuvent permettre la cohabitation avec de nombreuses espèces. Ces dernières seront un sujet d’étonnement sans cesse renouvelé et un ravissement pour les yeux. Ces petits gestes permettront également de préserver notre ressource en eau, d’éviter l’emploi de pesticides et aideront à faire des économies (cet argent pourra être réinvesti dans d’autres domaines). Les plantes des bâtiments Pour empêcher les plantes de s’installer et maintenir un aspect lisse au mur différentes méthodes plus ou moins néfastes pour l’environnement sont utilisées (utilisation d’un karcher - application d’un enduit - utilisation de produits chimiques). Il existe des méthodes plus douces qui sont respectueuses de l’environnement comme le désherbage thermique (la vapeur chaude détruit la plante) ou tout simplement l’arrachage manuel. La végétation des espaces récréatifs • Les arbres et arbustes : La taille trop sévère de arbres • L’arrosage : L’eau est un bien précieux (beaucoup pour la préserver plusieurs techniques sont possibles : Choisir des plantes qui ne sont pas gourmandes en eau Installer des récupérateurs d’eau de pluie (pour ne pas gaspiller d’eau potable Arroser en dehors des heures les plus chaudes • Faire un paillage Le paillage Pailler consiste à ne pas laisser le sol nu en déposant autour des plantes de l’herbe des tontes, de la paille, des feuilles mortes. Les avantages multiples : Limitation des herbes indésirables au pied des plantations Maintien de l’humidité Protection contre le gel Enrichissement du sol… • Le compostage Les déchets verts (feuilles, herbe de tonte…) sont une ressource précieuse pour faire un engrais de bonne qualité. Cela évite l’achat de produits chimiques et le tas de compost riche en petits animaux (vers, arthropodes…) constitue en toute saison, un inépuisable garde manger pour de nombreux animaux.

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• Le bassin ou la mare La moindre pièce d’eau quelque soit sa surface abrite un nombre très important d’espèces. Ces habitats sont devenus rares souvent asséchés, transformés en décharges sauvages ou bien encore colonisés par des espèces invasives. La mare idéale pour avoir une biodiversité intéressante doit répondre à certains critères : - Des pentes douces pour permettre une zonation de la végétation, la thermorégulation des larves d’amphibiens et faciliter l’accessibilité aux espèces. - Une profondeur variable avec des zones de plus de 80 cm qui pourront servir de refuge en période de sècheresse (pour les espèces qui restent en permanence sous l’eau) ou de gel. - L’absence de poissons qui sont des redoutables prédateurs pour les amphibiens et les insectes aquatiques comme les larves de libellules. - Le maintien d’une végétation herbacée riveraine haute sur une partie de son contour (il est donc nécessaire de limiter le piétinement), pour servir de refuge et de poste de chasse et la présence de quelques arbustes (ils sont appréciés des rainettes et de certaines libellules comme les lestes). - Un ensoleillement important (2/3 minimum de la surface). - Le maintien ou l’installation de micro-habitats terrestres (tas de bois, souches) sur les berges. Les urodèles (tritons, salamandres) ne s’éloignent guère de plus de quelques dizaines de mètres de leur mare natale. La propreté La propreté est l’affaire de tous, à ton avis combien ces déchets mettent de temps pour se décomposer ?

Bouteille de verre en papier

Sac

Canette en aluminium

Boite de conserve

Mouchoir

Mégot

Réponses : Bouteille (4000 ans) - Canette en aluminium (200 – 500 ans) - Sac (450 ans) - Boite de conserve (10 – 100 ans) - Mégot (1 – 2 ans).

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Le petit mobilier urbain •

L’éclairage

Eclairage urbain L’éclairage artificiel urbain est néfaste pour la majorité des espèces ( quelques rares exceptions donnent l’impression de s’être adaptées en utilisant à leur profit l’éclairage nocturne comme les étourneaux en hiver ou les Chauves souris pour chasser). Cet impact est encore mal connu mais certainement sous évalué. On trouve des animaux luminophobes pour lesquels l’éclairage va être une barrière infranchissable, une cause de perte ou de morcellement des territoires. Des animaux hypnotisés par la lumière : Les oiseaux sont perturbés lors de leur migration. L’éclairage est en partie responsable de l’effondrement des populations d’insectes et d’insectivores. Les gastéropodes (limaces et escargots) ont leur cycle biologique perturbé, la lumière inhibe l’activité de ces animaux. La diminution du nombre de gastéropodes et d’insectes est inquiétante car il servent de nourriture a beaucoup d’autres espèces. Le gaspillage d’électricité est considérable car beaucoup de modèles ne sont pas équipés de capuchons réflecteurs de manière à éclairer uniquement ce qui doit être vu.

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Quelques pistes - Coupler les dispositifs qui assurent l’allumage et l’extinction des lampadaires avec des variateurs d’intensité programmables. - Focaliser correctement les faisceaux d’illumination sur les édifices à mettre en valeur, sans débordement. - Eteindre d’une manière générale ces illuminations vers 22 ou 23 heures - éviter toute agression lumineuse vers les zones « vertes ». - Utiliser des ampoules à vapeur de sodium (lumière orangée) Equiper les luminaires de réflecteurs en aluminium brillanté avec abat – jour couvrant.

Le mâle ver luisant a désormais du mal à repérer les signaux lumineux de la femelle.

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6 - Les instruments du petit explorateur Il existe de nombreux instruments pour capturer les insectes, leur fabrication est facile et peu onéreuse

Aspirateur à bouche Cet aspirateur sert à aspirer des insectes de petite taille sans les blesser.

Parapluie japonais Un drap blanc monté sur une croix ou un parapluie renversé sont posés au sol sous un arbre ou un arbuste. On secoue les branches et on récolte les insectes tombés

Filet fauchoir Il s’agit d’avancer lentement en brossant vigoureusement la végétation durant un certain nombre d’allers et retours en faisant faire un demi-tour au manche à chaque extrémité de la trajectoire.

Piège-fosse Il s’agit d’un contenant (pot de confiture, pot de yogourt) enfoncé dans le sol. Une planchette ou une pierre plate supportée par des cailloux éviteront que le piège ne se remplisse d’eau en cas de pluie. Pour augmenter ses chances de capture, il est possible de déposer un appât (liquide sucrée, morceau de viande, fruit mûr).

La loupe C’est l’instrument de base à avoir toujours avec soi.

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Bibliographie •Ravageurs et maladies au jardin : les solutions biologiques Otto Schmid et Silvia Henggeler Editions Terre vivante •Nichoirs et cie Bernard Bertrand Editions de Terran •Attirez les papillons dans votre jardin Association Ponema Eveil Editeur •Créer des refuges d’insectes Dossier technique de la Gazette des terriers Fédérations des Clubs CPN A la Maison des CPN F 08240 Boult-Aux-Bois •Jardiner bio c’est facile Editions Terre vivante •Les insectes de France et d’Europe occidentale Michael Chinery Arthaud •Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles Tristan Lafranchis Parthénope collection •Les insectes et les hommes Michel Lamy Albin Michel Sciences

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