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Manger local
En se fournissant directement auprès des producteurs, c'est autant d'impact en moins sur notre environnement. (cf. fiche B chapitre 5) L’agriculture en Aquitaine représente près de 100 000 emplois et plus de 56 000 exploitations. Son chiffre d’affaires avoisine les 5 milliards d’euros pour l’ensemble des filières (viti-vinicole, maïsicole, fruits et légumes, bovins, palmipèdes gras, lait et produits laitiers…). La production agricole, à 70% végétale, est dominée par les vins de qualité. L’Aquitaine est la première région française, au niveau des exportations agricoles et par la qualité de son agriculture : 40% des exploitations régionales produisent sous signe officiel de qualité et d’origine. Le secteur agroalimentaire est le premier secteur industriel régional avec 30 000 salariés et plus de 4 000 entreprises. Ce secteur réalise un chiffre d’affaires de près de 6 milliards, hors secteur vin. http://region.aquitaine.fr
Remarque : Faut-il pour autant bannir les produits exotiques de notre alimentation ? L’apport culturel, le goût, la diversité et la source de revenu pour les producteurs ne sont-ils pas à prendre en compte ? Le développement durable s’appuie aussi bien sur les aspects sociaux, environnementaux qu’économiques. De plus, il est important de ne pas négliger les conditions de travail et de rémunération des producteurs. Or, dans les pays du Sud, ces conditions sont souvent mauvaises. Aussi, pour pallier à cela, il est important de consommer « équitable » (cf. chapitre 7). Les lieux d’approvisionnement : chaque commerce a ses spécificités et induit différents impacts sur l’environnement : modes de transport utilisés pour se rendre au magasin, types de sacs proposés pour transporter les achats, emballages utilisés, quantité de produits proposée, qualité des aliments, provenance de ces produits, … Pour faire un choix en connaissance de cause, la présence d’informations est nécessaire. (cf. chapitre 8)
On peut également se fournir directement auprès des producteurs sur les marchés, à la ferme ou en adhérente à une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), un groupe de consommateurs qui s’associe avec un ou plusieurs agriculteurs, souvent bio. Les premiers s’engagent pour un an à acheter un panier par semaine de fruits et légumes au producteur, qui gagne ainsi en stabilité financière. www.campanier.com www.paysans.fr http://www.amap-aquitaine.org/ Signes d’identification :
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1. Appellation d’origine contrôlée (AOC) : la garantie de la qualité d’un produit résultant d’un lien fort avec le terroir. Sur de nombreux produits : vins et fromages (comté, chabichou du Poitou, Brie de Meaux, …), sur le piment d’Espelette, le miel de Corse, la pomme de terre de l’île de Ré, les lentilles vertes du Puy le beurre d’Isigny, …. Il y a plus de 500 AOC et l’AOC concerne 118 0000 producteurs pour un chiffre d’affaires à la commercialisation de 16 milliards d’euros. 2. Appellation d’origine protégée (AOP) : la garantie équivalente européenne de l’AOC. On compte 24 AOP enregistrées à Bruxelles dans les secteurs fruits et légumes, olives et huiles d’olive, viandes, miel, foin et 45 AOP enregistrées à Bruxelles dans le secteur laitier (fromages, beurres et crème). 3. Indication géographique protégée (IGP) : la garantie de la qualité d’un produit tirant ses spécificités de l’origine géographique. En France, près de 80 produits sont déjà en IGP. L’IGP en France concerne près de 25 000 producteurs pour un chiffre d’affaires à la production estimé à 1 milliard d’euros. 4. Spécialité traditionnelle garantie (SGT) : la garantie de l‘aspect traditionnel d’un produit. L’association Intelligence verte a pour vocation la sauvegarde des espèces végétales et animales et la réhabilitation de variétés agricoles anciennes. www.intelligenceverte.org