Fiche B
« Je mange, tu manges, nous mangeons, … » Index 1- Accompagner les enfants à s'exprimer sur leurs représentations initiales liées à l'alimentation .......................................................................................... 2 En savoir +............................................................................................................................... 2 Idées de séance ...................................................................................................................... 2
2 – Manger, un acte physiologique ................................................................... 4 Programmes scolaires ............................................................................................................ 4 En savoir +............................................................................................................................... 4 Idées de séances..................................................................................................................... 8
3 – Manger, un acte social et culturel ............................................................. 14 En savoir +............................................................................................................................. 14 Idées de séance(s) ............................................................................................................... 14
4 – Où trouve-t-on nos aliments ? ................................................................... 19 Les programmes scolaires .................................................................................................... 19 En savoir +............................................................................................................................. 19 Idées de séance(s) ................................................................................................................ 20 En savoir +............................................................................................................................. 25 Idées de séances................................................................................................................... 30
6 – L'inéquité alimentaire.................................................................................. 34 En savoir +............................................................................................................................. 34 Idées de séances................................................................................................................... 34
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1- Accompagner les enfants à s'exprimer sur leurs représentations
initiales liées à l'alimentation En savoir + S'alimenter est une action quotidienne liée aux besoins physiologiques. C'est aussi un acte culturel lié aux notions de plaisir et de convivialité. Mais le choix de ce que nous mangeons n'est pas sans conséquence pour notre santé et pour l'environnement. L'éducation à l'alimentation a toute sa place dans la classe mais nous fait entrer dans les sphères familiales et personnelles de l'enfant. Elle touche en particulier aux habitudes culturelles et aux possibilités financières de la famille. Il ne s'agit pas de juger la façon dont chacun se nourrit, mais bien d'apporter des informations, de susciter des questionnements et des réflexions permettant à l'enfant de se situer librement face aux nombreux sujets touchant à alimentation.
Idées de séance Afin de : - repérer les acquis ou non acquis - faire réfléchir les enfants aux enjeux - introduire les différents chapitres proposés ci-après, on peut proposer les consignes suivantes : « Dessine un repas que tu manges souvent chez toi. » « Classe les aliments que l'on peut rencontrer dans une cuisine en plusieurs catégories de ton choix. » « Recherche dans ta documentation ou à la bibliothèque des informations sur les différents modes d'alimentation des habitants à travers le monde. Compare-les et explique ce que tu constates. » NB : Des supports photos peuvent aider à la démarche; notamment l'album photo:"Hungry planet – What the world eats" Peter MENZEL, Faith d'ALUISIO – Material World Books, Ten Speed Press 2005 qui permet de découvrir une trentaine de contextes différents (différentes habitudes alimentaires, différentes productions locales, différents impacts environnementaux notamment à travers les nombreux emballages visualisés dans les sociétés occidentales et les produits "bruts" employés dans les pays défavorisés, inéquité des régimes et rations alimentaires , ....
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On peut également proposer un questionnaire sur le modèle suivant (tiré du guide pédagogique de l'ARIENA) :
Mots jetés - Prononcer le mot « alimentation » et inviter les enfants à « jeter » (dire ou écrire très rapidement) les mots que chacun associe au mot « alimentation ». - Noter les mots au tableau ou demander aux enfants de les écrire sur des bandes de papier. - Variante possible : écrire un nom commun, un nom propre, un verbe et un adjectif. - Demander aux enfants de chercher des critères de tri des mots : types d’aliments, modes de production, lieux, instruments, etc. et les classer selon les critères choisis. Photo-langage - Réunir de vieux magazines, journaux, dépliants… - Demander aux enfants d’y découper des images ayant un rapport direct ou indirect avec l’alimentation. Les images sont affichées ou réunies sur une grande table. - Proposer aux enfants de choisir une ou plusieurs images et d’argumenter leur choix : un premier débat peut s’engager.
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2 – Manger, un acte physiologique Programmes scolaires Cycle 2 : Découverte du monde Le monde du vivant Les manifestations de la vie chez l'enfant (le corps de l'enfant, importance des règles de vie et d'hygiène) Cycle 3 : Sciences et technologies Le corps humain et l'éducation à la santé première approche des fonctions de nutrition (la bouche et les dents, la digestion, l'absorption, l'assimilation) conséquences à court et long terme de notre hygiène ; actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l'alimentation)
En savoir + Les aliments contiennent des éléments vitaux et indispensables au fonctionnement de l’organisme (respiration, circulation sanguine, régulation de la température du corps…) et apportent l’énergie nécessaire, l’eau, les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments. Notre corps a des besoins en énergie pour : assurer son fonctionnement (respiration, digestion, circulation, …) permettre le remplacement des cellules mortes permettre une activité normale. Sur 2 000 calories apportées par l'alimentation : • 1 200 servent le métabolisme de base ; • 150 calories sont utilisées pour la régulation thermique ; • 200 sont utilisées pour la digestion (thermogenèse alimentaire) ; • 450 calories sont brûlées par l'exercice musculaire.] Si on apporte au corps moins d'énergie qu'il n'en a besoin, il maigrit, puisqu'il doit puiser dans les réserves pour fonctionner. Si on apporte au corps autant d'énergie qu'il en a besoin, il ne bouge pas, le poids reste identique. Si on apporte au corps plus d'énergie qu'il n'en a besoin, il grossit, puisqu'il stockera le surplus. Si le corps fait des stocks, c'est parce qu’il ne s'est pas encore habitué à notre mode de vie, et qu’il a toujours peur que demain ne lui apporte pas ce dont il a besoin. Or, dans beaucoup de pays, on lui apporte quotidiennement beaucoup plus que ce dont il a besoin. Le corps a besoin d'être constamment alimenté en énergie. Lorsque nous mangeons, le temps d'assimilation d'un repas varie en fonction de sa composition. Pour être sûr de toujours avoir de l'énergie et ne pas en consommer trop en une fois, il est préférable de faire de 4 à 6 petits repas par jours. De cette façon là, le corps n'est jamais en manque d'énergie, comme on ne se dépense pas toute la journée de la même façon, il ne stockera pas pour déstocker plus tard. L'apport calorique doit être fait, environ, à 55 % par les glucides, 15 % par les lipides et 30 % par les protides. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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En sachant que: • 1g. de protide fournit 4 calories • 1g. de lipide fournit 9 calories • 1g. de protides fournit 4 calories] Les besoins énergétiques : Chez une femme : Poids x 11 + 1 250 Soit, pour une femme pesant 60 kg, 1 910 calories par jour Chez un homme : Poids x 16 + 1 350 Soit, pour un homme pesant 75 kg, 2 550 calories par jour. Hommes Femmes Enfant 1.800 Kcal/jour 1.800 Kcal/jour Adulte 2.500 Kcal/jour 2.000 Kcal/jour Sportif 3.000/3500 Kcal/jour 2.500 Kcal/jour Les besoins caloriques dépendent aussi de certains critères tels que : • La taille ; • Le poids ; • Le sexe ; • L'âge ; • L'activité de l’individu. A certains moments de la vie, en effet, on a besoin de plus de calories : quand un enfant grandit, quand une femme attend ou allaite un bébé, quand un homme exécute des travaux physiques pénibles… par exemple, un déménageur a besoin de 3500 calories par jour. Enfants : de 1 à 2 ans, 1000 à 1200 calories, de 2 à 4 ans, 1200 à 1400 calories, de 4 à 6 ans, 1400 à 1600 calories, de 6 à 9 ans, 1600 à 2200 calories. Filles : de 9 à 11 ans, 1800 à 2300 calories, de 11 à 13 ans, 2400 à 3000 calories, de 13 ans à 16 ans, 2200 à 260 calories, de 16 à 19 ans, 2400 calories. Garçons : de 9 à 12 ans, 2600 à 3200 calories, de 12 à 15 ans, 2600 à 3200 calories, de 15 à 20 ans, 3000 à 3500 calories. Femmes : Sédentaires, 2000 calories, Activité moyenne, 2300 calories, Enceinte, 2800 à 3200 calories, Allaitant, 3000 à 3500 calories. Hommes : Sédentaire, 2400 à 2800 calories, Activité moyenne, 3200 calories, Activité intense, 4000 à 5500 calories. Personnes âgées (femme et hommes) : Activité moyenne , 2000 à 2500 calories, Activité intense, 2400 à 2800 calories, Très âgées, 1800 à 2200 calories.
La sous-nutrition : elle apparaît quand on ne mange pas assez (moins de 2 200 calories par jour pour un homme). Le corps s’affaiblit et ne résiste pas aux maladies. On parle de famine quand la ration alimentaire est inférieure à 1 500 calories par jour : le corps ne reçoit pas assez de nourriture pour assurer son propre fonctionnement. On manque de force pour travailler, jouer, se déplacer. Notre société souffre de plus en plus de problèmes liés à la prise de poids. Dans le même temps les habitudes alimentaires ont largement été désorganisées ces dernières années. Le grignotage (devant la TV), des repas à heures variées et trop souvent pris " sur le pouce ", la multiplication des alimentations riches en calories (pizza, hamburgers, ...), des plats précuisinés ont renforcé la prise de poids au quotidien.
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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) un milliard de personnes est en surpoids et 300 millions obèses. Et si le problème est particulièrement aigu outre-atlantique, la France peut commencer à s’inquiéter également. Le taux d’obésité est passé de 6% en 1990 à 11,3% en 2003 et il augmente de 17% par an. Désormais, près de 10 % des adultes et 12 % des enfants de 5 à 12 ans sont concernés par ce fléau soit 15 millions de personnes en surpoids dont 5,4 millions d’obèses. Risque de l'obésité sur la santé : diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires. Sans parler du mal-être. Depuis 1998, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère l'obésité comme une épidémie. Le mercredi, 9 spots sur 10 font réclame de produits déséquilibrés : laitages trop sucrés ou trop gras, céréales très sucrées, confiseries, ... Messages sanitaires sur les publicité alimentaires : Depuis le 28 février 2007, un décret d’application et un arrêté de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 (article 29) imposent aux annonceurs de certains produits alimentaires d’introduire les messages sanitaires suivants dans leurs publicités et outils d’information (par exemple, les brochures de la grande distribution) : « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour » « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière » « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas » Sont concernés par cette mesure les boissons pour lesquelles il y a ajout de sucre, de sel ou d’édulcorants et les aliments manufacturés*. Chaque annonce publicitaire devra comporter alternativement les 4 messages et ce pour chaque type de support (TV, radio, affichage, presse, cinéma, Internet, brochures…). Il n’y a pas de lien entre le type de produit promu et les messages. Les annonceurs qui ne souhaitent pas apposer ces messages doivent verser une taxe de 1,5% du coût de la publicité à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). L’INPES consacrera les produits de cette taxe à des actions d’éducation nutritionnelle. Il s’agit d’une mesure de santé publique qui vise à sensibiliser le public, dont les enfants, et à faire connaître les repères essentiels en matière de nutrition issus du Programme national nutrition santé. En plus de multiples actions nationales et locales, elle doit contribuer à la promotion de la santé et la prévention des multiples problèmes et maladies liés à une mauvaise nutrition (diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, certains cancers…). * Les boissons et aliments exclus de cette mesure sont : - le thé, le café, les tisanes, la chicorée, les jus de fruits et le lait (si ces produits sont sans ajout de sel, sucre ou d’édulcorant de synthèse) ; - les produits bruts tels les fruits et légumes, œufs, épices et aromates ; - les produits justes découpés ou hachés (viande fraîche ou poisson), congelés ou surgelés et/ou mis en conserve sans aucun ajout hormis de l’eau. Pour en savoir plus : les textes réglementaires (http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/pol_nutri4.htm)
INEQUITE : "Une calorie de légume ou de fruit coûte de cent à mille fois plus cher qu'une calorie de matière grasse ou de sucre"1. De même que "le niveau d'éducation de la mère est déterminant pour lui permettre de dire non à son enfant sans culpabiliser"2 1
Marie-Laure FRELUT, pédiatre spécialisée dans la nutrition Valérie HURIER "Pub et enfants : petits coeurs de cible", Télérama ° 2916, 3à novembre2005 Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... » 2
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-
Les différents groupes d’aliments et leurs rôles :
Les différents groupes d’aliments
aliments organiques qui dominent
rôles
Groupe 1: Les aliments protidiques
protéines
aliments bâtisseurs indispensables
Groupe 2: Les produits laitiers
protéines - lipides
bâtisseurs et fonctionnels et énergétiques
Groupe 3: Les Corps gras
lipides
très énergétiques, fonctionnels
Groupe 4: Les aliments glucidiques
glucides
énergétiques
Groupe 5: Légumes et fruits crus
fibres(cellulose)
aliments fonctionnels
Groupe 6: Légumes et fruits cuits
(riches en éléments minéraux et vitamines)
valeur énergétique très faible
Groupe 7: les boissons
glucides (boissons sucrées)
énergétiques
La ration alimentaire quotidienne doit apporter en quantité suffisante, à partir de tous les groupes d'aliments : • les macronutriments : glucides, lipides et protides, sources de l'énergie nécessaire à l'entretien et au fonctionnement de l'organisme ; • les acides aminés et les acides gras essentiels ; • les micronutriments indispensables au fonctionnement cellulaire : ions minéraux, oligoéléments et vitamines ; • l'eau et la cellulose Exemple de ration alimentaire : Petit déjeuner Lait (150 g) accompagné de chocolat en poudre (20 g) et de sucre (10 g) Pain (60 g) avec beurre (10 g) et confiture (20 g) Orange (180 g) Déjeuner Salade de tomates (160 g) avec huile (10 g) et vinaigre Viande rouge (100 g) accompagnée de haricots verts (100 g) et de pommes de terre (100 g) au beurre (10 g) Fromage : camembert (40 g) Dessert : pomme (120g) Pain accompagnant le repas : 60 g Goûter Yaourt nature (125 g) accompagné de céréales (40 g) Jus d'oranges (200 g) Dîner Poisson : carrelet (100 g) Pâtes (80 g) avec beurre (10 g) Salade de laitue (30 g) avec huile (10 g) et vinaigre Fruit : poire (160 g) Pain accompagnant le repas : 60 g
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Les principes généraux à respecter au cours des repas − Prendre les repas à heures fixes − Manger lentement dans une atmosphère détendue − Mastiquer longuement les aliments − Ne pas boire pendant les repas − Ne pas grignoter entre les repas Cf. « teneur en nutriments de l’alimentation d’une journée » et « bilan de l’alimentation d’une journée » en annexes.
Idées de séances Qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée ? (tiré de « de la nourriture pour tous ! » Peuples Solidaires) Consigne : Regarde la pyramide alimentaire : pour être équilibrée, chaque jour ton alimentation devrait t’apporter au moins un aliment de chaque groupe de cette pyramide. Dans la pyramide, colorie : - en orange : pain, céréales, riz et pâtes - en vert foncé : légumes - en vert clair : fruits - en rouge : viande, volaille, poisson, œufs - en bleu : lait, yaourt, fromages - en jaune : corps gras, huile, produits sucrés.
« A ton avis, un litre de Coca-Cola contient l’équivalent de » : 2 morceaux de sucre 10 morceaux de sucre 20 morceaux de sucre
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« Qui mange quoi ? » (tiré de « de la nourriture pour tous ! » Peuples Solidaires) Voici 6 enfants :
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Et voici ce qu’ils ont mangé hier / un exemple de leur régime alimentaire :
SOIR
TOTAL CALORIES
1 bol de lait, 2 Pâtes, 1 orange et tartines beurrées pain
Pâtes, pain
1700
Riz et huile (ration
Riz et huile
1400
MATIN Marie (France) Simon (Soudan)
Eau sucrée
MIDI
énergétique)
Djamila (Algérie)
Lait, dattes, pain, jus d’orange, miel
Concombre, Yaourt, salade de pastèque, tomates, brick couscous (viande, (crêpe aux semoule blé, pois légumes)
1800
chiches, légumes, …)
Paolino (Bolivie)
Pain, eau sucrée
Pain, soupe
Empanadas
(pommes de terre, fèves)
(beignet fourré aux légumes, oignons, …)
Peter (Etats-Unis) Corn-flakes, lait et Chocolat, Cocacola, hamburger jus d’orange Sonam (Népal)
1600
2300
(steak haché, pain)
Oeuf dur, poulet mayonnaise, Coca-cola
Rie, « lassi »
Dal-bhât (riz, soupe
Dal-bhât
1700
(yaourt)
de lentilles, légumes)
Complète le tableau ci-dessous par « oui » ou « non » : Marie
Simon
Djamila
Paolino
Peter
Sonam
Alimentation suffisante Alimentation insuffisante Parmi ces 6 enfants, lequel a un régime alimentaire correct, c’est-à-dire à la fois suffisant et équilibré ? ………………………………………………………….. Que peux-tu dire de l’alimentation de Marie, Simon, Paolino et Sonam ? ………………………………………………………………………… Voici les pyramides alimentaires de Sonam et de peter. Colories-les en utilisant les mêmes couleurs que celles de la page précédente.
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Compare les deux pyramides à la pyramide équilibrée. Que manque-t-il à Sonam ? ……………………………………………… Que penses-tu de l’alimentation de Peter ? …………………………………… A toi de jouer ! Remplis la grille à l’aide des définitions ci-dessous. Puis retrouve et colorie verticalement le mot qui te dit ce que contient chacun de ces aliments.
1 – Le mil, le blé et le riz en sont. 2 – Produit laitier originaire de bulgarie. 3 – Aliment pour bébé. 4 – Légume qui peut être vert, rouge ou blanc. 5 – Fruit préféré des écureuils. 6 – Fromage troué. 7 – Fromage originaire de Normandie. (céréales/yaourt/lait/chou/noisette/gruyère/camembert. Mot à trouver : calcium)
Charade ! La mère donne mon premier Mon second est un déterminant possessif De mon troisième, tu extrais le charbon On trouve mon tout dans les fruits et les légumes frais. (vitamine)
Les besoins et les dépenses énergétiques Objectif : sensibiliser les élèves à l’importance de l’alimentation dans leur vie Principe : Aborder la notion d’énergie Notre corps : une machine à alimenter correctement en énergie Les différentes unités de mesure : . le Joule . les calories . les watts Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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1 kcal = 4,2 kJ et 1 Wh = 3,6 kJ Proposer aux enfants de comparer entre les besoins en énergie d’une télévision et d’un homme sur 24h. Exemple : La télévision a une puissance de Ptélé d’environ 100 Watts Pendant 24h, elle consomme donc une énergie égale à : Etélé = 100 x 24 = 2400 Wh x 3,6 = 8 640 kJ Un homme au repos consomme environ 2 500 kcal par jour soit : Ehomme = 2500 x 4,2 =10 500 kJ. Conclusion : La consommation énergétique de ces deux « machines » à priori très différentes est très voisine. Comment calcule-t-on le nombre de calories dont on a besoin ? Les scientifiques ont établi une formule indiquant la consommation moyenne d’énergie en fonction du sexe et de la masse (en kg) du sujet, la voici : Chez une femme : Poids x 11 + 1 250 Chez un homme : Poids x 16 + 1 350 Application pour un homme pesant 75 kg : Ehomme = 75 x 16 + 1 350 = 2 550 calories par jour. On retrouve bien sur des valeurs semblables à celles de la première partie. Proposer aux enfants de calculer leurs propres besoins énergétiques. Si un homme au repos a une dépense énergétique de 2500 kcal par jour, une femme n’en dépensera que 2000 kcal par jour. Comment peut-on expliquer cette différence ? (poser la question aux enfants) Par la différence de masse évidente entre un homme et une femme. Mais il faut savoir aussi que les femmes ont un pourcentage de masse graisseuse supérieure aux hommes (1kg de graisse stocke deux fois plus d’énergie qu’1 kg de muscles). De plus l’entretien d’une masse maigre (masse musculaire) consomme 10 fois plus d’énergie que la même masse de graisse. Quelles sont donc les activités consommatrices d’énergie en dehors de tout effort physique ? (poser la question aux enfants) Ce sont essentiellement la digestion, le maintien du corps à température constante, le travail musculaire minimal dû aux mouvements respiratoires. C’est ce qu’on appelle le métabolisme de base et pour l’exemple choisi, il correspond à une dépense énergétique de 1800 kcal/jour. Le passage d’une activité de base à une activité intense (effort sportif continu) va multiplier par 2,1 l’apport calorique nécessaire pour un homme et par 1,8 celui nécessaire à une femme. Calculer les nouveaux besoins et trouver une explication à ces évolutions. Pour un homme : Ehomme = 2500 x 2,1 = 5200 kJ Pour une femme : Efemme = 2000 x 1,8 = 3600 kJ En cas d’efforts intenses, les muscles fournissent un gros travail qui va être gourmand en énergie.
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Celle-ci est fournie par l’alimentation (sous peine de puiser dans les éventuelles réserves de graisse). L’évolution est moins forte chez la femme toujours à cause d’une masse musculaire à priori plus faible. Et si on alimente trop la machine ? Que va t-il se passer si l’alimentation apporte plus d’énergie que l’organisme en dépense ? (poser la question aux enfants) La première des choses que fait notre corps lorsqu’il reçoit un excès d’énergie c’est de la stocker sous la forme la plus riche, c’est à dire sous forme de graisse. Des excès réguliers dans l’alimentation vont conduire l’individu à augmenter sa masse graisseuse. Ce surpoids va inciter l’individu à être plus sédentaire en diminuant ses activités physiques. Les conséquences de ce surpoids peuvent être graves sur le plan de la santé, notamment par des risques de maladies cardiovasculaires et des problèmes liés au diabète. Relever les apports caloriques de différents aliments notifiés sur les emballages, sur certaines recettes de cuisine ou en allant faire des recherches sur Internet (notamment pour les fruits et les légumes). En prenant différents exemples proposés par les enfants sur des bases réelles ou farfelues, faites les calculer les apports d’une journée par individu et vérifier grâce aux formules précédentes si les apports sont excédentaires, insuffisants ou équilibrés.
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3 – Manger, un acte social et culturel En savoir + Le goût est un de nos cinq sens. Il ne fonctionne pas isolément et se conjugue avec les autres sens. La vue, l'odorat, l'ouïe et le toucher sont mis à contribution pour nous permettre d'apprécier ce qu nous mangeons. Mais la perception du goût dépend aussi de plusieurs facteurs, propres à chacun : es aptitudes, les capacités personnelles avec lesquelles nous naissons, mais aussi l'influence de notre vécu et notre bagage culturel. Il serait donc plus juste de parler des goûts et non du goût. On observe aujourd'hui une tendance à l'uniformisation des goûts.
Idées de séance(s)
« Décris le goût des aliments suivants (après ou non les avoir dégustés en classe) : pamplemousse/yaourt nature/pomme/bretzel/cacao » Goûter aux 1001 saveurs : (séance tirée du guide pédagogique d’ARIENA) Objectif : Etre conscient de la variété des goûts et des saveurs Principe : Lors d’un goûter, les enfants dégustent différents produits et s’expriment sur le goût qui varie selon les personnes et selon l’origine, la composition et le mode de fabrication des produits. Goûter saveurs : - Distribuer une part du mets sucré-salé à chaque enfant. Demander de goûter le mets en se concentrant sur sa composition. Rappeler que goûter un aliment se fait grâce aux 5 sens. - Lister sur un tableau les propositions d’ingrédients des enfants, les répartir en deux colonnes : présents ou absents du plat. Corriger. - Demander aux enfants de s’exprimer sur la saveur du mets sur l’effet produit par le mélange sucré-salé. - Proposer aux enfants de noter la recette en leur précisant les quantités pour chaque ingrédients. Goûter inconnu : - Faire goûter aux enfants les fruits ou légumes peu connus. Demander leurs ressentis : ont-ils reconnu les aliments ? De quoi se rapproche le goût de ces aliments ?Quelle est leur saveur ? … - Présenter chaque aliment dans sa forme initiale, préciser son origine, sa famille botanique, son utilisation culinaire, l’aspect de la plante entière, … Goûter surprise : - Faire goûter aux enfants chacun des yaourts. Leur demander de s’exprimer sur les différentes saveurs : sucré, salé et acide. - Les questionner sur celui qu’ils préfèrent. Observer quelle part de la classe préfère le yaourt sucré, salé ou acide. - Conclure sur la variation des goûts entre chaque individu.
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Goûter nature : - Donner un verre à chacun. Faire goûter un jus de pomme en brique alimentaire puis u jus de pomme artisanal. Questionner les enfants sur le jus qu’ils ont préféré et leur demander pour quelles raisons. - Présenter les deux contenants aux enfants. Quel jus pensent-ils avoir goûté en premier ? - Leur demander de comparer les jus en indiquant ce qui les différencie (goût, composition, emballage, origine, …). - Conclure sur les impacts sur l’environnement de chacun de ces produits.
Le cahier du goûteur le contenu des séances est à télécharger sur le site du CRDP de Bourgogne : www.crdp.acdijon.fr/dossiers/alimentation/cycle_2.htm (les séquences pédagogiques et le cahier du goûteur ont été élaborées par Caroline Reverdy, doctorante au CESG en collaboration avec l'institut du Goût à Paris ainsi que les enseignants impliqués dans le projet.)
Séance 1 : « Les 5 sens » Page 1 - J’aborde le sujet Page 2 - Ma grille de dégustation Page 3 - Notre grille de dégustation Page 4 - Ce que nous avons appris Séance 2 : « Le goût » Page 5 - J’aborde le sujet Page 6 - Ma grille de dégustation : « le cercle des saveurs » Page 7 - Ma grille de dégustation Page 8 - Ce que nous avons appris Séance 3 : « La vue » Page 9 - J’aborde le sujet Page 10 - Dégustation d’une pâte de fruits et de yaourts Page 11 - Ma grille de dégustation Page 12 - Ce que nous avons appris Séance 4 : « L’odorat » Page 13 - J’aborde le sujet Page 14 - Ma grille d’olfaction Page 15 - Ma grille de dégustation Page 16 - Ce que nous avons appris
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Séance 5 : « Le toucher et l’ouïe » Page 17 - J’aborde le sujet Page 18 - Ma grille de dégustation Page 19 - Ma grille de dégustation Page 20 - Ce que nous avons appris Séance 6 : « Les arômes » Page 21 - J’aborde le sujet Page 22 - Ma grille de dégustation Page 23 - Ma grille de dégustation Page 24 - Ce que nous avons appris Séance 7: « La flaveur » Page 25 - J’aborde le sujet Page 26 - Ma grille de dégustation Page 27 - Ma grille de dégustation Page 28 - Ce que nous avons appris Séance 8 : « La préparation d’un plat » Page 29 - Programme Page 30 - Ma recette (groupe 1) : compote de rhubarbe Page 31 - Ma recette (groupe 2) : compote de pommes Page 32 - Ma recette (groupe 3) : compote exotique
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« Cherche les différences entre ce que l’on mangeait en 1800 et aujourd’hui » (tiré du cahier d’ARIENA)
Recettes du passé (séance tirée du guide pédagogique de l’ARIENA) Objectif : Etre conscient de l’évolution des habitudes alimentaires au fil des générations Principe : Par une enquête, les enfants comparent les modes alimentaires entre les générations et recueillent des recettes. - Demander aux enfants quelles sont leurs habitudes alimentaires. Qu’est-ce que vous mangez régulièrement, Comment mangez-vous ? - Les interroger sur la consommation alimentaire d’autrefois. Quelles pouvaient être les différences avec aujourd’hui ? - Préparer le questionnaire sur les modes alimentaires avec les enfants. - Commencer par faire avec eux la liste des questions susceptibles de les informer sur l’alimentation d’autrefois. Par exemple : Qu’est-ce que vous mangiez le plus souvent ? Décrivez un repas qui vous a marqué. Citez un aliment rare des repas de votre enfance. Citez un aliment des jours de fêtes… - Regrouper les questions en plusieurs catégories. Par exemple : les aliments courants, les aliments exceptionnels, le déroulement d’un repas, l’action de cuisiner … - Réaliser le questionnaire en choisissant quelques questions par catégories. - Ajouter une catégorie qui nous donnera des informations sur la personne : son âge, son sexe, son lieu d’habitation, son activité… - - Demander aux enfants d’interroger des personnes d’autres générations (parents, grands-parents, voisins, …), ainsi que de recueillir une recette auprès de chaque personne interrogées. - Récolter les questionnaires. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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Echanger sur les informations récoltées, les synthétiser et les classer selon l’âge des personnes interrogées. Quelles sont les différences d’habitudes alimentaires entre les époques ? Quelles peuvent être les raisons de ces changements ? Ces informations peuvent servir de base à a conception d’une exposition ou d’un livret. Un livre de cuisine peut être conçu à partir des recettes et être illustré de dessins ou d’anciennes photos de repas de fête.
L’alimentation en cours d’anglais le lexique de la nourriture, l’expression du goût, les habitudes alimentaires anglaises. Séances à télécharger sur le site de l'Académie de Poitiers : www.alecole.ac-poitiers.fr/ia86/lalimentation (les séances ont été élaborées par Sylvie GRIMALDI, Conseillère pédagogique départementale - langues Vivantes) Module : Objectifs : connaître le lexique de l’alimentation Activités : - Jeux avec des flashcards (par équipes, nommer la flashcard présentée, un point pour les premiers à répondre ; par équipes, aller toucher la flashcard dont le nom est prononcé en la choisissant parmi d’autres affichées au tableau ; reconnaître et nommer une flashcard dont on ne voit qu’une partie, afficher des flashcards dans toute la classe et demander aux élèves de montrer celle qui est nommée, distribuer des flashcards aux élèves et demander à celui dont la flashcard est nommée de se lever en la montrant … - Jeu de loto Module : Objectifs : l’expression du goût - l’article Activités : - Apporter des aliments, demander aux élèves de les goûter les yeux bandés, de les reconnaître et d’exprimer leur opinion (I like / I don’t like …) - reprendre les flashcards des aliments et demander à chaque élève de faire une phrase sur le type « I like … but I don’t like … » - Jeu de filature « what do you like ? / what don’t you like ?” - Jeu avec étiquettes : former des phrases, les transformer, comparer avec le français « I like fish / I don’t like fish » // « j’aime le poisson/ je n’aime pas le poisson » remarques sur la négation, l’article … http://www.anglaisfacile.com/exercices/exercice-anglais1/exercice-anglais-111.php Module : Objectifs : culture et civilisation, les repas anglais Activités : - Les repas au cours de la journée (http://www.ukstudentlife.com/Britain/Food.htm http://www.woodlands-junior.kent.sch.uk/customs/questions/food/meals.htm http://www.woodlands-junior.kent.sch.uk/customs/questions/food/index.htm - Préparer un brunch avec les élèves
Comparer les repas de différentes familles à travers le monde En consultant des images puisées sur Internet ou l’album photos "Hungry planet – What the world eats" Peter MENZEL, Faith d'ALUISIO – Material World Books, Ten Speed Press 2005
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4 – Où trouve trouve--t-on nos aliments ? Les programmes scolaires Cycle 2 : Découverte du monde Le monde du vivant Diversité du vivant et diversité des milieux (après une première sensibilisation aux problèmes de l'environnement à l'école maternelle, l'élève prend conscience de la fragilité des équilibres observés dans les milieux de vie) Cycle 3 : Sciences et technologies Education à l'environnement Rôle et place des êtres vivants ; notions de chaînes et de réseaux alimentaires
En savoir + Les êtres vivants se caractérisent par leurs modes d’alimentation. Ils peuvent être classés au sein d’un chaîne alimentaire dans laquelle les espèces sont positionnées en fonction de leur régime. Les végétaux se nourrissent d’eau et de sels minéraux et puisent leur énergie dans la lumière du soleil. Ils sont mangés par des végétariens, euxmêmes mangés par des carnivores. Certaines espèces –renard, rouge-gorge, …- sont omnivores, ils mangent aussi bien des végétaux que des animaux. Viennent enfin les décomposeurs qui dégradent la matière organique (végétale et animale) en minéraux, nourriture de base des végétaux. Il est important d’utiliser un vocabulaire précis pour ne as induire de confusion. Un prédateur se nourrit d’espèces vivantes et peut être un végétal, un végétarien ou un carnivore. D’autre part, chaque catégorie contient des sous-catégories (herbivores et granivores sont végétariens ; charognards et insectivores sont carnivores ; détritivores et nécrophages sont des décomposeurs). Par la compréhension de cette chaîne, une question peut interpeller les enfants : que se passerait-il si un maillon de la chaîne venait à disparaître ? Les enfants pourront approfondir ce sujet lorsqu’ils aborderont le thème « ECOSYSTEME ». Les êtres vivants dépendent donc bien les uns des autres pour s'alimenter. Cependant, la domination de l'Homme sur son milieu fait de lui un élément particulier de la chaîne alimentaire. A l’origine, l’homme, animal omnivore, se nourrissait comme les animaux sauvages, de chasse et de cueillette. Au fil du temps, il a dompté la nature et a organisé la production de son alimentation. Même s’il lui arrive encore d’extraire des aliments de la nature (pêche, chasse, cueillette), il se procure généralement sa nourriture dans des commerces. Tout ce que mange l’homme (ou presque) provient du travail des paysans du monde entier. Que ce soit dit une bonne fois pour toutes : il faut arrêter de penser que les salades grandissent en sachets, que les poissons nagent panés et que le jambon pousse en tranche de 4 ! L’homme mange donc, comme les animaux, de la nourriture en respectant son type de régime alimentaire mais il produit et transforme ses aliments. Depuis les débuts de l’agriculture, 10 000 ans avant JC, jusqu’au XIXe siècle, les hommes travaillaient essentiellement dans les champs. Les aliments étaient produits individuellement et transformés au sein des foyers. Avec la révolution industrielle, les homes ont quitté Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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progressivement les champs pour exercer une activité dans l’industrie ou dans les services. Les modes de production agricole se sont mécanisés, permettant d’accroître le rendement. Aujourd’hui, la production des aliments intègre souvent une transformation industrielle et s’organise à l’échelle mondiale. Ces modifications sociétales se retrouvent dans l’alimentation : les aliments sont davantage manufacturés, souvent prêts à l’emploi pour correspondre aux attentes de l’homme moderne. Cependant, agriculture et élevage sont parmi les plus vieilles activités de l'homme. A travers le monde, ce sont aujourd'hui encore les activités les plus pratiquées. C'est comme ça depuis toujours et ce n'est pas prêt de changer !
Quelques chiffres : -
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Il y a 1,3 milliards d'agriculteurs dans le monde. Sur les 6,4 milliards d'habitants que compte la planète, 3 milliards vivent de l'agriculture. 75% des agriculteurs dans le monde travaillent exclusivement avec des outils manuels (bêche, houe, ...). La France est le 1er producteur agricole européen et le 2ème exportateur mondial (derrière les Etats-Unis En 12 ans, une exploitation agricole sur 5 a disparu. Respect de l'environnement, de la santé, de l'hygiène, protection sociale..., la France et l'Europe sont très exigeantes en matière d'alimentation. Mais en même temps, pour un petit producteur, cela coûte très cher de se mettre aux normes européennes. Beaucoup cessent leur activité, faute de moyens pour y parvenir. 36% du territoire de la France est en culture. 1 français sur 4 vit en milieu rural (25%). Au 18me siècle, c'était 80% de la population. Les paysans étaient 10 millions après 1945, ils ne sont plus aujourd'hui que 2 millions (4% de la population française).
Paysage = partie d’une région que l’on voit d’un endroit. Ex : en haut de la dune du Pyla, je peux admirer le paysage alentour. Territoire = étendue de terre sur laquelle vivent des êtres vivants. Ex : la CUB représente un territoire urbain (de ville) et le Médoc un territoire rural (de campagne) de la Gironde.
Idées de séance(s) Pour faire émerger les acquis : « L’homme se nourrit-il de la même façon que les animaux sauvages ? Pourquoi ? » «Qui nourrit qui ? » Objectif : Comprendre les notions d'interdépendance et de chaînes alimentaires Principe : « Recherche la définition des mots suivants »: Végétal Végétarien Carnivore « En quoi le soleil est-il indispensable à l’alimentation des animaux ? » Certaines espèces transforment la matière organique (végétale et minérale) en minéraux, nourriture de base pour la plante. Ces ont des petits êtres vivants tels que la fourmi, le vers de Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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terre, le mille-pattes, les champignons, … (pour mettre en évidence ce phénomène, cf. dessin animé « 20 millimètre sous terre : les décomposeurs au service du recyclage » Ma petite planète chérie – FOLIMAGE) Les végétaux et les animaux trouvent leur alimentation dans la nature. « Construit 2 chaînes alimentaires en partant d’un végétal différent. Compare-les avec celles de tes camarades. »
« Les métiers de l'agriculture » (à partir du guide de la FNSEA) « Retrouve le nom de ces différents métiers » (A lire aux enfants en ne dévoilant pas les noms des métiers, vocabulaire à trouver).
« De moins en moins d’agriculteurs » Objectif : comprendre qu’il existe différents modes de production selon les époques, les situations géographiques, les choix de société. "La population mondiale augmente et pourtant ceux qui nous nourrissent sont de moins en moins nombreux. Comment expliques-tu cela ?"
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« Une histoire de cultures » (tiré du cahier de l’ARIENA) Objectif : comprendre le lien entre l’évolution des modes alimentaires et l’évolution des paysages agricoles Principe : Au fil du temps, notre alimentation et la façon de produire notre nourriture ont changé. « Observe l’évolution de ce paysage entre 1800 et aujourd’hui et note pour chaque phrase le numéro du dessin correspondant. »
« Agricultures » Objectifs : savoir lire différents types de paysages ruraux cultivés et comprendre qu’il existe plusieurs modes de production agricoles. Principe : Proposer aux élèves diverses photos de paysages ruraux différents et leur demander d’en choisir un (ou deux) et de consigner leurs observations dans le tableau suivant par deux ou par petit groupe. Il ne s’agit pas d’étudier les paysages les uns à la suite des autres mais en parallèle pour définir ce qu’est un paysage rural et mettre en avant les différentes formes d’aménagement du territoire.
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Comment est le territoire (climat, relief)
Quelle est la taille des exploitations ?
Quel est le nombre de travailleurs ?
Quels sont les outils utilisés ?
Quelles sont les productions agricoles ?
Que deviennent ces productions ?
Amérique du Nord (préciser le pays choisi)
Europe (préciser le pays choisi)
Afrique (préciser le pays choisi)
Mise en commun : Chaque groupe doit présenter son travail (l’utilisation d’un vidéoprojecteur peut être utile). Une fois la mise en commun effectuée, les élèves comparent ces différents modes en proposant des explications aux différences observées, sous forme d’hypothèses. Bilan : il n’existe pas une agriculture mais bien plusieurs différentes selon les contraintes, les avantages et la culture des habitants des régions exploitées (agriculture extensive/intensive ; agriculture poly/monoculture ; agriculture traditionnelle/moderne ; agriculture vivrière/commerciale). L’agriculture est un aménagement, donc liée au territoire occupé par les Hommes. Organiser une visite chez un maraîcher, un céréalier, un éleveur, un apiculteur, un arboriculteur. Débat ou recherches documentaires (avec exposés à la clef par exemple). Objectif : Comprendre la transformation des aliments, des matières premières jusqu'aux produits finis. Principe : Le texte ci-dessous est fourni aux élèves avec consigne d'argumenter leur réponse (qui appelle un "oui" bien entendu !). "Les temps ont tellement changé depuis l'homme de Cro-Magnon ... Quand il avait faim, notre ancêtre partait à la chasse ou à la cueillette. Mais aujourd'hui, tu ne chasses plus et tu ne pratiques plus la cueillette (sinon peut-être celles des fruits et des champignons !). Si tu veux manger, ton porte-monnaie suffit. Réalises-tu que tes aliments te sont fournis pour l'essentiel par l'élevage et l'agriculture ?" On peut les accompagner en leur proposant comme support de recherche, la lecture des compositions sur des emballages d'aliments composés (ex : pâtes, biscuits, confiture, chocolat, poissons panés, yaourt, plats préparés,...) et sur des emballages d'aliments non composés (ex: lait, riz, miel, beurre, huile, vinaigre, sel, épices, ....
Pour aller plus loin : On peut envisager également une sortie au marché où les produits "bruts" sont représentés pour remonter les filières de production suivie d’une sorte au supermarché où les produits transformés sont majoritaires.
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« Aux origines des mets » (séance tirée du guide pédagogique de l’ARIENA) : Objectif : Comprendre la transformation des aliments, des matières premières jusqu'aux produits finis. Principe : Au cours d’un atelier de cuisine les enfants observent la fabrication d’un produit à partir de matières premières. - Choisir la recette d’un dessert que vous pouvez confectionner en classe. Par exemple : tarte aux pommes, gâteau au chocolat, clafoutis aux fruits, mousse au chocolat, … - Lister les ingrédients nécessaires pour la confection de ce dessert. - Demander aux élèves de classer les ingrédients en 2 catégories : les produits transformés (exemple « farine », et produits bruts (exemple « pomme »). - Demander aux enfants de trouver les matières premières qui ont servi à réduire les produits transformés listés (exemples « farine/blé ; chocolat/cacao ; sucre/betterave ou canne,…). - Les faire réfléchir sur la provenance des matières premières. - Réaliser la recette avec les enfants et observer à chaque étape les transformations progressives des ingrédients constituant le dessert. - Réaliser un schéma à partir de la liste des matières 1ères détaillant les transformations et les mélanges jusqu »au produit fini. - Partager le dessert à l’heure du goûter ! - Demander aux enfants de reconnaître les goûts de différents ingrédients et ceux des diverses associations de produits. - Lancer une discussion sur la part de produits transformés par rapport à la part des matières 1ères dans notre alimentation quotidienne. Pour aller plus loin : réaliser un jeu de memory où les enfants doivent regrouper une matière première et un produit utilisant cette matière première. Demander au service municipal concerné de vous faire visiter la cuisine centrale qui approvisionne la cantine et compléter par une visite du restaurant scolaire aux heures des préparations.
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5 - Impacts environnementaux, sociaux et ééconomiques conomiques En savoir + Quel type de production ? Après la révolution industrielle, le remembrement a entraîné une modification de l’organisation des champs. Les villes se sont développées et ont grignoté peu à peu les surfaces agricoles. Ainsi, trois agricultures ayant des impacts différents sur l’environnement cohabitent actuellement sur le territoire français. L’agriculture dite intensive est un système de production agricole qui cherche à obtenir un rendement maximum par l’usage important d’intrants (engrais, pesticides). Les dégâts écologiques peuvent être sérieux comme la pollution des eaux ou la dégradation de la biodiversité. En France, cette agriculture est remplacée par l’agriculture raisonnée. En cours de réglementation, elle cherche aussi un rendement important par l’utilisation limitée et efficace d’intrants tout en accordant une place plus importante au respect de l’environnement et de la santé. Enfin, l’agriculture biologique, plus chère de 20 à 30% est la plus respectueuse de l’environnement et de la santé. En France, elle répond à un cahier des charges strict qui permet d’obtenir le label AB. Ce label assure que les aliments n’ont subi aucun traitement chimique de synthèse. (cf. fiche F « J’écoconsomme, … »chapitre 5) Par ailleurs, la variété paysagère occupe un rôle déterminant dans la diversité des espèces floristiques et faunistiques. En effet, une zone aux paysages variés pourra produire plus d’aliments et offrir une diversité d’habitat et de nourriture pour les espèces présentes. Les plaines céréalières, du fait de leur uniformité, ne sont pas des refuges intéressants pour la faune comme pour la flore. Elles isolent les êtres vivants et les empêchent de se retrouver pour se reproduire. Elles contribuent aussi à ‘appauvrissement génétique. Aujourd’hui, sur les 30 000 espèces de plantes comestibles dans le monde, 9 fournissent 75% de l'alimentation humaine ! La disparition des petits territoires, au profit de l’extension de grandes cultures ou de zones bâties est une menace pour la biodiversité. Ainsi, des projets voient le jour visant la sauvegarde d’un aliment et par ce biais, de son paysage associé. Les pesticides : Pesticide est devenu au XXe siècle le terme générique utilisé pour désigner toutes les substances naturelles ou de synthèse capables de contrôler, d'attirer, de repousser, de détruire ou de s'opposer au développement des organismes vivants (microbes, animaux ou végétaux) considérés comme indésirables pour l'agriculture, l'hygiène publique (par exemple les cafards dans les habitations), la santé publique (les insectes parasites (poux, puces) ou vecteurs de maladies telles que le paludisme et les bactéries pathogènes de l'eau détruites par la chloration), la santé vétérinaire, ou les surfaces non-agricoles (routes, aéroports, voies ferrées, réseaux électriques...). Le terme « pesticide » couvre un champ plus vaste et général que les expressions « produit phytosanitaire » ou « produit phytopharmaceutique » car il englobe tous les produits destinés à lutter contre tous les dits nuisibles, ou indésirables (ex : les champignons qui pourraient attaquer une charpente) et les médicaments vétérinaires destinés à protéger les animaux domestiques, gibiers ou de compagnie (par exemple, le collier anti-puces pour chien).
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Il existe plusieurs familles de pesticide : • acaricides : contre les acariens, • anti-russetings : contre la rugosité des pommes, • bactéricides : contre les bactéries, • corvicides et corvifuges : contre les corbeaux, • fongicides : pour l'inhibition ou la prévention du développement des champignons herbicides, désherbants, phytocides ou débroussaillants : pour la destruction de plantes indésirables (aussi appelées mauvaises herbes ou adventices), • insecticides : pour la destruction ou la prévention du développement des insectes, • molluscicides : contre les limaces, les escargots, • nématicides : contre les nématodes, • parasiticides : contre les parasites, • répulsifs contre le gibier et les oiseaux, • rodenticides : contre les rongeurs (ragondins, campagnols, rats, souris, surmulots...), • Régulateurs de croissance : pour la prévention de la croissance excessive d'une plante (lutte contre la verse chez le blé), les anti-germinants, les produits favorisant la résistance des plantes, le bouturage, la mise en fruit, • taupicides : contre les taupes, • virucides : contre les virus. Un pesticide est composé d'un ensemble de molécules comprenant : une (ou plusieurs) matière active à laquelle est due, en tout ou en partie, l'effet toxique. Un diluant qui est une matière solide ou un liquide (solvant) incorporé à une préparation et destiné à en abaisser la concentration en matière active. Ce sont le plus souvent des huiles végétales dans le cas des liquides, de l'argile ou du talc dans le cas des solides. Dans ce dernier cas le diluant est dénommé charge. Des adjuvants qui sont des substances dépourvues d'activité biologique, mais susceptibles de modifier les qualités du pesticide et d'en faciliter son utilisation. Il existe de part le monde près de 100'000 spécialités commerciales autorisées à la vente, composées à partir de 800 matières actives différentes. 15 à 20 nouvelles matières actives s'y rajoutent tous les ans. Les propriétés d'un pesticide découlent pour l'essentiel de la structure de sa matière active. Celle-ci présente 3 parties (ce découpage est artificiel, aucune partie ne pouvant être littéralement séparée): • une structure active, qui assure le pouvoir pesticide. • des fonctions chimiques assurant la plus ou moins grande solubilité dans l'eau. • une partie support pour les deux autres conditionnant la solubilité dans l'huile. • Cette notion de solubilité est importante car c'est l'affinité d'un pesticide pour l'eau ou les corps gras qui va conditionner sa pénétration dans l'organisme cible. (source : Wikipedia).
Les engrais : Les engrais sont des substances, le plus souvent des mélanges d'éléments minéraux, destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs de façon à améliorer leur croissance et augmenter le rendement et la qualité des cultures. L'action consistant à apporter un engrais s'appelle la fertilisation. les engrais font partie des produits fertilisants. Les engrais organiques sont généralement d'origine animale ou végétale. Les engrais minéraux sont des substances d'origine minérale, produits soit par l'industrie chimique, soit par l'exploitation de gisement naturels (phosphate, potasse). L'industrie chimique intervient surtout dans la production des engrais azotés, qui passe par la synthèse de l'ammoniac à partir de l'azote de l'air, moyennant un apport important d'énergie Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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fournie par le gaz naturel (qui fournit également l'hydrogène). De l'ammoniac sont dérivés l'urée et le nitrate. Elle intervient également pour la fabrication des engrais complexes, qui sont constitués par des sels résultant de la réaction d'une base avec un acide. Les engrais composés peuvent être de simples mélanges, parfois réalisés par les distributeurs (coopératives ou négociants). L'utilisation des engrais entraîne deux types de conséquences qui peuvent comporter des risques sanitaires (atteinte à la santé de l'homme) ou des risques environnementaux (dégâts sur les écosystèmes). Effets sur l'environnement et la santé : Le risque sanitaire le plus connu est celui relatif à la consommation d'eau riche en nitrate (fertilisation en azote) par le nourrisson. Le risque environnemental le plus cité est celui de la pollution de l'eau potable ou de l'eutrophisation des eaux, lorsque les engrais, organiques ou minéraux, sont répandus en trop grande quantité par rapport aux besoins des plantes et à la capacité de rétention des sols (fonction notamment de sa texture), et que les éléments solubles sont entraînés vers la nappe phréatique par infiltration, ou vers les cours d'eau par ruissellement. Plus généralement, les conséquences de l'utilisation des engrais, qui peuvent comporter des risques et qui sont soumises à la critique, sont les suivantes : • • • • • • •
• • • • • • •
effets sur la qualité des sols, leur fertilité, leur structure, l'humus et l'activité biologique ; effets sur l'érosion ; effets liés au cycle de l'azote et à la toxicité des nitrates dans les eaux potables ; effets liés à la dégradation des engrais inutilisés, qui émettent des gaz à effet de serre (oxydes d’azote NO2 et N2O4) dans l’atmosphère ; effets liés au cycle du phosphore ; effets liés aux autres éléments nutritifs (potassium, soufre, magnésium, calcium, oligoéléments) ; effets liés à la présence de métaux lourds (cadmium, arsenic, fluor) ou d'éléments radioactifs (significativement présent dans les phosphates, et dans les lisiers de porc pour les métaux lourds) ; effets sur les parasites des cultures ; Eutrophisation des eaux douces et marines ; effets sur la qualité des produits ; pollution émise par l'industrie de production des engrais ; utilisation d'énergie non renouvelable ; épuisement des ressources minérales ; effets indirects sur l'environnement, du fait de la mécanisation pour l'agriculture intensive et les épandages.
(source : Wikipedia)
Les OGM : Un organisme génétiquement modifié ou OGM est « un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par génie génétique, soit pour accentuer certaines de ses caractéristiques ou lui en donner de nouvelles considérées comme désirables, soit au contraire pour atténuer, voire éliminer certaines caractéristiques considérées comme indésirables » selon la Commission de l’éthique de la science et de la technologie du Québec. Au sein de l'Union européenne, la directive 2001/18/CE définit un OGM comme suit : « Un organisme génétiquement modifié est un organisme (à l'exception des êtres humains) dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne peut s'effectuer naturellement par multiplication et/ou par recombinaison. » Avantages et risques des OGM : Les OGM offrent, selon leurs partisans, d’importantes possibilités économiques, écologiques et de développement humain. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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En parallèle, les partisans de la lutte anti-OGM estiment que les OGM posent des risques sanitaires et environnementaux importants. Au nom du principe de précaution, la majorité d'entre eux demandent l’arrêt total des cultures en plein champ. La réglementation des organismes génétiquement modifiés est très variable selon les pays ; des mesures juridiques très diverses ont été prises dans le monde concernant la recherche, la production, la commercialisation et l'utilisation des OGM, dans leurs divers domaines d'application (agricole, médical,…). En Europe, ces mesures sont généralement particulièrement restrictives. (source : Wikipedia)
www.ogm.gouv.fr : site interministériel sur les OGM
Quel type de transformation et de conservation ? Les aliments soumis à de fortes transformations suivent un processus de production compliqué. Une utilisation accrue d’énergie et un emballage plus important en sont souvent les conséquences. Un exemple :
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Les additifs : Emulsifiants, antioxydants, E211, E471, E 1025… de nombreuses appellations mystérieuses figurent sur les étiquettes et font souvent la part belle aux rumeurs. On les a dits « cancérigènes» un jour, « toxiques » le lendemain. Qui se cachent derrière ces noms de code, qui sont ces « additifs » ? Un additif est une substance que l’on ajoute aux denrées alimentaires pour remplir colorer, sucrer ou conserver. Il en existe plusieurs catégories. Les plus connus sont les colorants et les conservateurs. Les premiers permettent de modifier la couleur d’un produit et de lui conférer un aspect attrayant. Si on leur reproche souvent d’être chimiques, il ne faut pas oublier que certains sont tout de même parfaitement naturels comme la cochenille, qui teint en rouge, la chlorophylle, en vert, ou le caramel en brun. Les conservateurs, quant à eux, empêchent les bactéries d’envahir les aliments et de maintenir leur qualité nutritive. On trouve ensuite les antioxydants, qui ralentissent les phénomènes d’oxydation, les émulsifiants, épaississants et gélifiants qui permettent l’homogénéisation de produits ne pouvant se mélanger naturellement, les révélateurs de goûts, qui augmentent l’intensité des saveurs, et les édulcorants, qui servent à sucrer les aliments ou à remplacer le sucre pour les produits light. La plupart sont des produits chimiques de synthèse mais certains peuvent être issus d’éléments naturels comme la pectine (E440) qui est un gélifiant obtenu à partir d’écorces d’orange ou d’épluchures de pomme. L’utilisation de tous ces additifs est strictement réglementée. Leur toxicité est étudiée et il n’est possible de les utiliser que s’ils n’induisent pas le consommateur en erreur et qu’ils ne présentent aucun risque pour la santé. Leur utilisation semble donc sans danger. Et reste un bon moyen pour les professionnels de l’agroalimentaire de donner du goût (ou de l’odeur) à des produits qui n’en n’ont que peu ou pas du tout… E100 à E180
Colorants alimentaires
E200 à 297
Conservateurs
E300 à E321
Anti-oxydants
E322 à E495
Emulsifiants, stabilisants, gélifiants
E500 à E585
Acides, alcalis, etc...
E620 à E641
Révélateurs de goût
E900 à E1520
Divers
Quel emballage ? Les emballages sont nécessaires afin d’offrir aux consommatrices et consommateurs un produit sûr, répondant aux normes d’hygiène et à l’abri des influences extérieures. Ils sont aussi porteurs d’informations sur le produit telles la composition, la valeur nutritive, le lieu de fabrication et l’utilisation. En règle générale, les produits peu ou pas transformés ont besoin d’un emballage moins conséquent. En revanche, les produits fortement transformés et les produits finis nécessitent plus de traitements. Les emballages génèrent différentes nuisances environnementales de leur fabrication (cf. dossier A) à leur traitement (cf. dossier E)
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D’où viennent les aliments que nous achetons ? De nombreux aliments sont produits dans notre pays et même dans chacune de nos régions. Au contraire de nombreuses marchandises font le tour du monde avant de se trouver sur nos tables. De plus, en prenant en compte les différentes étapes comme la transformation, l’emballage, l’étiquetage, le lieu de distribution, un pot de yaourt à la fraise peut parcourir des milliers de kilomètres sans que nous le sachions. L’impact provoqué par les transports représente pourtant un poids prépondérant dans la pollution atmosphérique et la hausse de l’effet de serre (cf. fiche … ECOMOBILITE). Notons que si la distance n’est pas le seul facteur de pollution, le moyen de transport utilisé joue aussi un rôle important. Ainsi le transport d’un aliment parcourant plus de 20 000 km depuis la Nouvelle-Zélande (comme certains kiwis par exemple) en bateau sera moins générateur de gaz à effet de serre qu’un autre importé par avion d’Afrique du Sud (9 000 km). Faire venir des produits de loin est lourd de conséquence.
Quelques chiffres -
Un fruit produit sur un autre continent parvenu jusqu'à nous en avion consomme 10 à 20 fois plus de pétrole qu'un fruit local et de saison. De tous les camions qui circulent sur nos routes, la moitié transporte des aliments ou des produits agricoles. Le plaisir de manger des cerises à Noël vaut 11 000 km de transport en avion depuis l’Argentine. Il faut trois fois plus d'énergie pour traiter et transporter les aliments que pour les produire.
Idées de séances « Comment fabriquer une vache !(tiré du dossier Ecoconsommation du CRIE CPECN Région Wallonne) » Prépare tes ingrédients ! Il te faut : - Une vache et un taureau qui nous donnerons un veau - des pâtures et des terres de fermage - des produits pétroliers variés pour faire fonctionner les engins agricoles - des engrais et des pesticides pour les cultures qui nourriront l’animal (fourrage, 1 200 kg de céréales, 150 kg de soja) - une étable - 5 millions de litres d’eau et 300 millions de litres d’air. Attention, nous te proposons 2 recettes au choix : Recette A 1 – Engraisse ton veau le plus rapidement possible en le gavant de nourriture (fourrage, grain et soja). Parque-le avec des centaines d’autres dans un espace réduit pour qu’il ne puisse pas se dépenser. Pour accélérer encore sa croissance et pour éviter toute maladie, injecte-lui régulièrement de grandes quantités d’hormones et d’antibiotiques. 2 – Attends deux ans. Ton veau est maintenant devenu une vache bien dodue pesant près de 500 kg. Enlève les parties non comestibles, il te reste 200 kg de viande. Mais celle-ci n’est malheureusement pas de première qualité et tu ne manqueras pas de t’en rendre compte quand elle sera dans ton assiette !
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Recette B 1 – Place ton veau dans un grand pré avec de l’herbe bien verte en compagnie de sa mère. Laisse-le brouter et grandir à son rythme. Ne lui donne des médicaments que si sa santé est directement menacée. 2 – Deux années ont passé et tu disposes maintenant d’une vache ni trop maigre ni trop grasse. Une fois dépecée, elle te donnera une viande appréciée pour sa grande qualité. Bon appétit ! Avec cette recette, tu as économisé une grande partie du fourrage, du grain et du soja employés dans la recette A, ainsi que les antibiotiques et les hormones. « Nous venons de voir qu’il y a 2 manières de produire de la viande. Laquelle préfères-tu (explique ta réponse) ». « Pourquoi ne pas visiter avec ta classe un éleveur de la région et l’interroger sur la façon dont il élève son cheptel ? Tu pourras ainsi obtenir toute une série d’informations détaillées sur ses activités. Questionne-le sur les problèmes d’environnement. Avec beaucoup de ménagement, demande-lui s’il se sent concerné. Comment organise-t-il son entreprise pour nuire le moins possible à la nature ? » « Quelles sont, pour toi, toutes les incidences sur l’environnement en produisant de la viande selon la recette A ? Et selon la recette B ? De quelle façon produit-on le plus de viande ? pourquoi à ton avis ? Qu’en penses-tu ? » « Connais-tu des races de vaches réputées être de bonne qualité ? Informe-toi auprès de ton boucher sur les qualités de viande et les types de morceaux. » « Vois-tu la relation entre la qualité de la vie (alimentation saine et équilibrée), le problème de la faim dans le monde et la protection de notre environnement ? Peux-tu l’expliquer ? »
« Plusieurs types d’agricultures » : (tiré du cahier d’ARIENA) « Plusieurs types d’agriculture existent aujourd’hui. A l’aide du tableau ci-dessous, décris les caractéristiques de 3 d’entre elles. Que penses-tu de ces 3 manières de produire des aliments ? »
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« Les additifs aux noms mystérieux » Objectif : Se rendre compte des additifs intégrés dans les produits transformés. Principe : Lire des étiquettes d'emballages de différents aliments transformés et repérer les noms mystérieux. « Voyages, voyages, … » (tiré du guide pédagogique de l'ARIENA) Objectif : comprendre que nos aliments peuvent venir de loin et avoir un impact sur l’environnement. Principe : A partir d’un texte sur le voyage d’un produit, les enfants discutent des impacts provoqués par le transport et des alternatives possibles. - Distribuer la fiche « itinéraire d’un yaourt aux fruits ».
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Lire le texte. Demander aux élèves de relever les ingrédients qui composent le yaourt. Préparer les étiquettes qui seront à fixer sur le planisphère : « production de lait », « production de mangues », « production d’abricots », « production de sucre », « transformation », « fabrication des pots en verre », « fabrication des couvercles », « impression des étiquettes », « distribution », « consommation ». Des images découpées dans les journaux et catalogues peuvent être utilisées pour illustrer les étiquettes.
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Placer avec les enfants les étiquettes des ingrédients grâce au texte sur un planisphère. Matérialiser à l’aide d’une ficelle le circuit du yaourt aux fruits, de la production des ingrédients à la fabrication du pot, de la transformation à la distribution, puis à la consommation du yaourt (plusieurs couleurs peuvent être utilisées selon les circuits). Observer le planisphère et demander ce qu’en pensent les enfants. Quels sont les impacts provoqués par les différents transports ? Et si le pot avait été en plastique ? Quel circuit aurait-on en plus ?
« Les kms d'un repas » Objectif : Etre conscient de la distance parcourue par les aliments que nous consommons. Menu du jour : - Salade de tomates - Perche du Nil et riz à la vapeur - Fromage de chèvre − Bananes au rhum − Petit calcul : Sachant que les tomates ont été cultivées sous serre sans le sud de l’Espagne, que le poisson a nagé dans le lac Victoria en Tanzanie, que le riz vient du Vietnam, le fromage du chevrier d’à côté, les bananes et le rhum de Martinique, calculer le nombre de kilomètres effectués par ces aliments pour arriver jusqu’à mon assiette.
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6 – L'inéquité al alimentaire imentaire En savoir + − − − − − − − −
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850 millions d’humains ne mangent pas à leur faim (source : FAO-2007) Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis. L'Afrique est le continent où sévit le lus durement a faim. 1 enfant sur 10 n'y atteint pas l'âge de1 an. 30 millions d'enfants souffrent de sous-nutrition. C'est en Afrique subsaharienne (pays situés sous le Sahara) que l'on a le moins à manger et que la situation est la plus dramatique. 40 à 55% de la population y est sous-alimentée. Sous-nutrition : calories en quantité insuffisante (moins de 2 000 calories par jour) par rapport aux besoins du corps. Sous-alimentation : quantité insuffisante d'aliments Le monde produit suffisamment de nourriture pour nourrir 12 milliards de personnes. Article 25 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme "Toute personne a droit a un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien –être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation (...)" En France, aujourd'hui encore, 2 millions de personnes ne mangent pas leur faim tous les jours. 2,6 millions de français vivent de l'aide alimentaire distribuée par les grandes associations humanitaires (Secours Populaire Français, banque Alimentaire, Restos du Cœur, Croix Rouge Française). Il y a 15 millions d'obèses sans les pays riches. 2 américains sur 3 trois sont en surpoids. En France, il y a 5 millions d'obèses et 14 millions de personnes en surpoids. Il y a aujourd'hui dans le monde autant d'obèses que de personnes au poids insuffisant.
Idées de séances Travail d'observation et de prise de conscience par la biais de l'album photo qui a servi pendant les séances de remue-méninges "Hungry planet – What the world eats" Peter MENZEL, Faith d'ALUISIO – Material World Books, Ten Speed Press 2005
« Pourquoi ne mangent-ils pas assez ? » (tiré de « de la nourriture pour tous » peuples Solidaires) Lecture : Actuellement, la quantité de nourriture produite sur la terre pourrait nourrir tous les habitants de la planète. Pourtant, plus de 800 millions de personnes ne mangent pas à leur faim. Pourquoi ? (cf. enfants présentés au chapitre B2) Le papa de Marie travaillait dans une usine textile du nord de la France. Il y a cinq ans, l’usine a fermé pour aller s’installer en tunisie. Alors, le père de marie s’est retrouvé au chômage. A 45 ans, pas facile de retrouver un emploi. Aujourd’hui, la famille vit avec un revenu minimum versé par l’Etat (RMI). C’est à peine suffisant pour payer le loyer de l’appartement, l’eau l’électricité et le chauffage. Pour la nourriture, la famille est très souvent obligée de ‘approvisionner aux « restos du cœur ». En France, plus de 2 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire.
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Question : Pourquoi cette famille na pas assez d’argent pour se nourrir ? ………………………………………………………………………………………………………. Lecture : Sonam, le petit népalais a six frères et sœurs. Son père est paysan. Sonam habite sur le flanc des montagnes de l’Himalaya. Pour cultiver, il a fallu aménager des terrasses. Sur celles du haut, la famille de Sonam cultive du maïs et réserve celles du bas à la culture du riz. L’année dernière la récolte a été très mauvaise et la famille a dû revendre le buffle pour acheter de quoi manger. Sans buffle, les travaux sont devenus plus pénibles, et si cette année la récolte est encore mauvaise, la famille n’aura rien à vendre. Dans le monde, près d’un milliard de paysans pauvres cultivent la terre dans des conditions difficiles. Questions : Que cultive la famille de Sonam ? Que se passera-t-il si cette année la famille n’a rien à vendre ? ……………………………………………………………………………………………. Lecture : Dans le sud du Soudan, il y a la guerre depuis de nombreuses années. Cette guerre oppose les Soudanais entre eux. Le village de Simon a été rasé et brûlé. Dans la panique, la famille a été dispersée et Simon se retrouve dans un camp de réfugiés avec sa mère et deux de ses frères. Ils sont sans nouvelles du père et des autres frères et sœurs. Dans le camp, la nourriture vient de l’aide alimentaire internationale, distribuée par les associations humanitaires. Combien de temps va durer cette situation ? Simon n’en sait rien. Dans le monde, il y a plus de 24 millions de personnes réfugiées ou déplacées qui vivent dans des camps. Questions : Choisis la bonne définition de l’aide alimentaire internationale : des pays qui ont trop de nourriture en envoient à ceux qui n’en ont pas assez des pays qui ont peu de nourriture en envoient à ceux qui en ont beaucoup Simon doit avoir recours à l’aide alimentaire pour manger. Que se passe-t-il dans son pays ? ………………………………………………………………………………………………………………. Lecture : Paolino est fils de mineur : son père travaillait dans une mine en Bolivie. Lorsque la mine d’étain a fermé, le père de Paolino s’est retrouvé sans travail et toute la famille est partie à La Paz, la capitale, avec l’espoir d’y vivre mieux. Mais là non plus, il n’y a pas d’emploi pour tout le monde ; pour survivre, Paolino a dû trouver un « petit boulot » : il est cireur de chaussures comme de nombreux enfants de La Paz. Dans le monde, il y a environ 150 millions d’enfants que la faim oblige à travailler. Questions : La famille est partie vivre à La Paz, parce que : elle aura une belle maison le père de Paolino pensait y trouver du travail la famille espérait y vivre mieux Que font les enfants de La Paz pour pouvoir manger ? ……………………………………………………………………………………………………………..
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