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En savoir plus La qualité et le goût de l’eau La qualité et le goût de l’eau (sources : CIeau)
L’eau, en France, est le plus contrôlé de tous les produits alimentaires avec de nombreuses analyses tant au niveau des eaux brutes pour vérifier l’état de la ressource avant de la puiser qu’au niveau de la production, dans la phase de traitement sans oublier ceux effectués sur le réseau de distribution. L’eau distribuée et utilisée pour la consommation humaine doit être conforme aux normes de qualité à la sortie des robinets à l’intérieur des locaux. Le propriétaire doit veiller à ce que les installations intérieures ne soient pas susceptibles de dégrader la qualité de l’eau distribuée. Tout responsable de pollution des eaux encourt des poursuites judiciaires et des sanctions financières importantes. Pour protéger le réseau d’eau potable d’un retour d’eau, il est conseillé de s’assurer de la présence d’un clapet anti-retour au niveau du compteur d’eau. Le calcaire dans l’eau potable L’eau de notre robinet provient donc des « eaux brutes » superficielles (rivières, lacs, fleuves, …) ou souterraines. Or, toute eau naturelle contient des sels minéraux, parmi lesquels les bicarbonates de calcium et de magnésium. Ces bicarbonates peuvent, dans certaines conditions, se transformer en arbonates insolubles. Le calcaire, c’est le carbonate de calcium. Les eaux brutes n’ont pas toutes la même composition minérale. Les caractéristiques de l’eau varient beaucoup selon ses origines (eau de surface ou souterraine), selon les régions de France où elle est captée et prélevée. La « dureté de l’eau » constitue l’indicateur de la minéralisation d’une eau, et donc de sa plus ou moins forte teneur en calcaire. La dureté de l’eau est proportionnelle à sa teneur en calcium et magnésium. Elle se calcule en « degrés français » (°F), un « degré français » correspond à 4mg
de calcium ou 2,4 mg de magnésium par litre d’eau. La dureté d’une eau dépend de la nature géologique des terrains qu’elle a traversés. Ainsi, un sol crayeux ou calcaire donnera une eau « dure » (Nord, Bassin parisien, Bassin Aquitain), alors qu’un sol granitique ou sablonneux donnera plutôt une eau « douce » (Bretagne, Vosges). En France, on distingue les eaux « douces » (moins de 15°F), « assez dures » (de 15 à 35°F) et « très dures » (plus de 35°F). Une eau dure n’ayant aucune conséquence négative sur la santé, il n’existe donc pas de valeur limite pour la dureté de l’eau. La minéralité de l’eau concourt même à l’apport minéral nécessaire à notre organisme et l’opinion scientifique française estime qu’une teneur raisonnable en sels minéraux de l’eau est favorable à l’équilibre de l’organisme. Certains jugent même que l’eau du robinet peut couvrir de 15 à 25 % de nos besoins en calcium. Cependant, une forte teneur en calcaire peut provoquer des désagréments d’utilisation : • entartrage des résistances de chauffage des lave- linge et des lave- vaisselle, des chaudières et des tuyaux d’eau chaude • apparition de dépôts de tartre sur les casseroles, la vaisselle, … • savons et détergents moussent moins bien. Du reste, une eau trop douce peut avoir un certain nombre d’inconvénients : • elle est « agressive » et a un effet corrosif sur les canalisations (présence des métaux de canalisations dans l’eau, fuites, …) • ses facultés de rinçage sont plus limitée et, par exemple, ne permet parfois pas d’éliminer la totalité du savon (risque d’irritation de la peau) Quelques gestes pour limiter les inconvénients liés à une forte teneur en calcaire de l’eau : • Ne pas chauffer l’eau à plus de 55°C • Nettoyer carafes et bouilloires avec du gros sel et du vinaigre blanc • Bien suivre les conseils des fabricants d’appareils ménagers
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