Idées de séances Le devenir de nos déchets Idée de séance n°1 : Que fait-on de nos déchets ménagers ? (séance CREAQ)
Objectif : connaître le devenir de nos ordres ménagères et la collectivité responsable. Principe : questions, recherches documentaires, enquête, interview, visite, … pour exposés par exemple. « Que fait-on de nos déchets ? » Une poubelle est au sens propre un récipient étanche destiné à recevoir les déchets, particulièrement les ordures ménagères. En 1884, sous la IIIe République, le Préfet de la Seine, Eugène Poubelle, décrète que «Dorénavant, les ordures ménagères seront ramassées par l'intermédiaire d'un récipient de bois garni à l'intérieur de fer blanc, de manière à ce que rien ne puisse s'en échapper. Ces récipients pourront également contenir de cendres chaudes sans risque d'incendie ». Ces récipients seront bientôt appelés poubelles. Bientôt, l'emploi de poubelles s'imposera en France dans chaque commune et chaque foyer, puis dans tous les pays industrialisés qui adopteront le principe du ramassage des ordures par l'intermédiaire d'une poubelle. Aujourd'hui, la poubelle est un récipient aux multiples formes et couleurs, doté d'un couvercle, parfois d'une pédale et fabriqué en divers matériaux (mais le plus souvent en plastique) et de diverses dimensions (de la poubelle de table en céramique aux énormes récipients utilisés par l'industrie. « Qui s’occupent de nos poubelles ? » Depuis Eugène Poubelle, des éboueurs sont chargés d'enlever régulièrement les poubelles déposées sur les trottoirs ou dans les cours. Ils sont payés par nos mairies ou nos communautés de communes. Chez nous c’est la CUB qui s’occupent de nos déchets. (cf. en savoir +) « Que font-ils de nos déchets ? » Leur contenu ira, par l'intermédiaire d'un camion spécialisé (camion-poubelle), se déverser dans une décharge ou une usine d'incinération. livrer les déchets dans un centre de tri afin de valoriser par recyclage
Idée de séance n°2 : Décharge ou incinération ? (séance CREAQ)
Objectif : appréhender les impacts environnementaux dus aux traitements ultimes de nos ordures ménagères. Principe : « Lis ce texte » : Il existe 2 types de décharge : Les décharges sauvages ou décharges de surface : il s’agit de lieu, d’un dépotoir où l’on entasse les déchets à l’air libre sans précaution. Ces décharges sont interdites en France depuis 1992 mais il en existe encore. Dans une décharge, il peut y avoir des déchets toxiques (définir ce mot). Lorsqu’il pleut, l’eau s’infiltre dans les déchets, se charge en pollution. Puis, elle s’infiltre dans le sol où elle pourra
aller rejoindre la nappe phréatique (définition). Conséquences : pollution de l’eau en général (cycle de l’eau). Mais également pollution visuelle et malodorante. Les décharges contrôlées ou enfouies : il s’agit de trous creusés sur un terrain argileux (argile = terre imperméable = ne laissant pas passer l’eau ou très peu) de 5 à 6 m de profondeur. Dans ces trous on dépose une couche de plastique d’ ½ cm d’épaisseur, on rajoute 50 cm de graviers. Puis on épand les déchets en couches de 2 m de hauteur séparées entre elles par des couches de plastique. On n’oublie pas de poser des drains (tuyaux) horizontaux et/ou verticaux pour récupérer les jus (lixiviats) et le biogaz produit par fermentation. On épand une couche de terre tous les soirs (normalement !). Quand la décharge est pleine et forme un gigantesque tas, on recouvre à nouveau d’un film plastique puis d’un mètre de terre et on végétalise (on plante des petites plantes). L’inclinaison évite à l’eau de pluie de s’infiltrer. NB : Pour mettre en évidence la formation de biogaz, enfermer quelques jours des épluchures, peaux de bananes, et autres déchets organiques dans une bouteille plastique et laissez dans un endroit bien tiède (près du radiateur par exemple). Puis, dans une classe en très grand silence, ouvrez doucement le bouchon : pschittttttt !!!!
« D’après toi quel est l’inconvénient commun aux 2 types de décharges ? » Quand la décharge est pleine, que fait-on ? On en creuse une autre ? puis une autre ? puis une autre ? …
Expliquer : Dans les usines d’incinération, les ordures sont brûlées à des très hautes températures et sont réduites en cendres. La chaleur peut être récupérée pour le chauffage d’immeubles, d’hôpitaux, de piscines … et pour fabriquer d’électricité. Chez nous, les déchets sont incinérés à Bègles et à Cenon. Après la combustion, il reste encore des résidus : les mâchefers, utilisés en sous-couches routières, et les cendres, transformées en vitrifiats et utilisées en revêtement de sol (bordures de trottoirs, pavés). A Bègles, la quantité d'électricité produite est suffisante pour alimenter les besoins du centre d'incinération. L'excédent est exporté sur le réseau EDF. A Cenon, l'énergie issue de la combustion couvre les besoins en chauffage et en eau chaude des Hauts de Garonne. « Dans cette usine d’incinération, colorie les cendres et les mâchefers1 en brun, les ordures ménagères en vert, les fumées en bleu, les REFIOM2 en rouge. »
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éléments solides qui restent après l’incinération des déchets REFIOM : Résidus d’Epuration des Fumées d’Incinération des Ordures Ménagères
(source : cahier ARIENA)
« En t’aidant du schéma, complète le texte suivant : » Le camion benne déverse les ………..ordures ménagères ………..dans la fosse. Elles sont ramassées par le grappin, puis relâchées plus loin dans le…….. four………... L’………incinération………… se fait là, entre 800 °C et 900 °C. La ………vapeur ……….est récupérée pour le chauffage ou la production d’………….électricité………. Les fumées sont filtrées et lavées avant de sortir par la haute …………cheminée………… Les………. cendres et mâchefers ………. sont mis dans de grands sacs. Ils sont ensuite entrés dans un centre de stockage ou valorisés. « Ecris + pour les qualités et – pour les défauts de l’incinération de nos ordures ménagères ». +
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Lors de l’incinération, les ordures se transforment en cendres, mâchefers, fumées et gaz. La chaleur est parfois récupérée pour le chauffage et la fabrication d’électricité. Les fumées sont débarrassées de leurs éléments toxiques avant d’être lâchées dans l’atmosphère. 3 kg d’ordures incinérées se transforment en 1 kg de cendres et mâchefers. En France, il existe très peu de centres de stockage pour stocker les REFIOM L’incinération de nos déchets produit aussi des déchets ! Les cendres, les mâchefers et surtout les REFIOM qui posent un vrai problème. DONC moins on brûle, mieux c’est !