Azur Entreprises et Commerces #138

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RENCONTRE AVEC TERESA COLOMBI ET JULIEN HOLTZER, CO-PRÉSIDENTS DE TELECOM VALLEY I P. 6 Disponible en version digitale sur www.cote-azur.cci.fr le magazine de la #INFOCCI06 #138 SEPT-OCT 2023
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TELECOM
VALLEY, LE HUB DU NUMÉRIQUE AZURÉEN "
Rendez-vous
visiteurs +de 400 des échanges, des conférences exclusives 25 croissance concept accord emplacement investissement L’événement incontournable de la franchise en partenariat avec avec le soutien de Plus d’informations sur forum-franchise-06.fr ou en scannant ce code
Allianz Riviera, Nice

Dans ce numéro...

L’info

IBT Côte d'Azur rendez-vous le 12 octobre n p.4

Rencontre

Teresa Colombani et Julien Holtzer, coprésidents de Telecom Valley n p.6

Dossier Logement

Comment réagir face à l'urgence ? n p.8

Interview

Marc Philippe président de l'association des entreprises du Bois de Grasse n p.12

Fabrice Lavergne président du réseau Linkeus n p.13

Sur le terrain

Economie circulaire Zoom sur trois initiatives dans le 06 n p.14

Gestion

Quand sauter le pas pour la facturation électronique ? n p.15

Mobilité

Comment la CCI a accompagné le CHU de Nice n p.18

Entreprise(s)

Wolfgang n p.16 Ambiance rideaux n p.17

Réseau

La Place Business

Convention d'affaire tourisme, acte III n p.20

Former Apprentissage

Pourquoi les chefs d'entreprise sont convaincus n p.24

Editeur

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel

BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Le magazine est imprimé sur un papier recyclé fabriqué en France, issu du tri sélectif pratiqué dans l’hexagone.

Directeur de la publication

Jean-Pierre SAVARINO, Président

Rédacteur en chef

Christian PROUD-DIAZ, Responsable Communication institutionnelle christian.prouddiaz@cote-azur.cci.fr

La problématique du logement est un serpent de mer de notre territoire. Notre Observatoire Immobilier d'Habitat, qui mesure les tendances du marché azuréen, a identifié que depuis plus de dix ans, la production de logements est insuffisante. Pour renforcer la pérennité des activités économiques et maintenir l’attractivité de notre territoire, il faut faciliter l’accueil, l’hébergement et la mobilité des actifs. Pas simple, alors que la politique d’aménagement du territoire doit prendre en compte des éléments qui peuvent être contradictoires : préserver l’environnement et les ressources naturelles, tout en menant des actions durables dans un objectif de développement économique.

C'est pourquoi notre CCI agit avec les professionnels du secteur et propose des solutions, notamment en faveur du logement des actifs, détaillées dans le manifeste de l'immobilier que nous avons publié en 2021. Quatre grands enjeux sont prioritaires : lutter contre la rareté et le coût du foncier, les délais, un aménagement équilibré. C'est un dossier stratégique pour notre territoire et son économie tout entière : la situation du logement dans notre département génère des difficultés de recrutement pour nos entreprises.

Parmi les initiatives que notre CCI engage, sera menée cet automne une enquête permettant de mieux dimensionner l’impact du logement sur l’activité de toutes les entreprises azuréennes, quels que soient leur secteur d'activité, leur lieu d'implantation et leur taille. Des éléments qui seront précieux pour faire avancer le dossier dans le bon sens avec les pouvoirs publics et donner une nouvelle dynamique à notre attractivité.

Conception-Rédaction-Réalisation

Pôle communication institutionnelle

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

Tél. 04 93 13 74 76

E.mail : azur.entreprises@cote-azur.cci.fr

Edition digitale : https://www.cote-azur. cci.fr/azur-entreprises-et-commerces/ (abonnement en ligne gratuit)

Impression : Trulli (Vence, 06)

Tiré à 3000 exemplaires + diffusion digitale

Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755

La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

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Faire enfin avancer le dossier du logement est possible. Les solutions existent.
JEAN-PIERRE SAVARINO PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE NICE CÔTED'AZUR

IBT : RENDEZ-VOUS LE 12 OCTO

RENDEZ-VOUS

Fournisseurs, partenaires et clients des grandes filières que sont l'industrie, le BTP, la tech et les arômes et parfums ont un nouveau temps fort annuel : le salon IBT. Souveraineté et décarbonation sont les grandes thématiques de la première édition.

Avec ses partenaires UIMM06, FBTP06, Prodarom et l’UPE06, la CCI organise dans quelques jours la première édition de ce nouveau rendez-vous annuel pour les acteurs des filières phares de l’industrie locale. Objectifs : contribuer à relancer la machine dans les Alpes-Maritimes, avec un salon business to business valorisant les innovations et faire se rencontrer partenaires, fournisseurs, clients mais aussi futurs actifs de l’industrie azuréenne.

IBT entend en effet fédérer l’ensemble des acteurs publics et privés, grands donneurs d’ordres, fournisseurs de solutions pour faire du business, mais aussi aider les filières à relever les challenges d’aujourd’hui et de demain et renforcer l’attractivité des nombreux métiers de l’industrie.

Pour cela, le salon a été vu en grand dès sa première édition, organisée à l'Allianz Riviera : plus de 130 exposants, trois zones, sur deux niveaux : 3000 m2 en tout... Il comprend un programme riche et pour 2023, l'accent est mis sur des thématiques très actuelles : souveraineté et décarbonation.

Les temps forts ? Outre des rendez-vous d’affaires de La Place Business - le service de mise en relation BtoB de la CCI Nice Côte d’Azurqui proposera aussi des sessionsde pitchs de présentation d'entreprise, l'événement propose un job dating avec plus de 40 entreprises pour faciliter le recrutement et le retour du démonstrateur des métiers de l’industrie*. En effet, l’industrie azuréenne fait face depuis de nombreuses années à de fortes tensions de recrutement qui entravent la capacité de ses entreprises à se développer, à répondre à la demande et à innover. Le démonstrateur propose sur plus de 800 m2 un parcours immersif à la découverte des métiers de l’industrie du territoire. Il permet aux jeunes comme aux moins jeunes de venir découvrir ces différents métiers de manière ludique, concrète, par de la manipulation et de la démonstration, à l’aide d’outils faisant appel à de la réalité virtuelle et à des modules numériques de type jumeaux numériques. A noter qu'un parcours spécifique aux métiers du BTP - mis en place par la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publicssera également proposé sur le salon.

Des espaces thématiques "Solutions carbone 0" et "Startup" sont aussi proposés aux visiteurs. La zone « Solutions Carbone 0 » sera elle dédiée aux offreurs de solutions de la thématique de “décarbonation”. Sa raison d'être : sensibiliser les visiteurs (entreprises industrielles et du bâtiment et travaux publics, acteurs institutionnels) aux enjeux de la transition énergétique en leur présentant des solutions et favoriser leur passage à l’acte.

De son côté, la zone « Startup »est un espace collectif dédié aux startups innovantes proposant des solutions et projets pour l’industrie et le BTP et répondant aux enjeux de transitions actuels (transition numérique, technologie, énergétique…). Les startups pourront ainsi rencontrer des acteurs dynamiques du secteur, valoriser leurs savoir-faire, présenter leurs innovations, et nouer des partenariats.

Enfin, il faut noter la tenue d'une table ronde entièrement dédiée à l’innovation technologique à impact dans le BTP et l’industrie, mais également l'organisation d'un atelier financement co-animé par la CCI Nice Côte d’Azur et le groupe Ayming France.

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l'info #infoCCI06

En clôture, IBT propose par ailleurs une conférence inspirante sur la réindustrialisation. L'intervenante : Anaïs Voy-Gillis, chercheuse associée au sein du Centre de Recherche en Gestion (Université de Poitiers / IAE de Poitiers) sur les questions industrielles françaises et européennes. C'est une figure reconnue en matière d'industrie du futur, de relocalisations et de reconquête industrielle. n

* Mis en place par l’UIMM Côte d’Azur avec le soutien de plusieurs partenaires (BPMED, OPCO2i, CFAI UIMM Provence, AFDET06, ASFO Grasse, Pôle Emploi, l’APEC, Lycée des eucalyptus, lycée DON BOSCO de Nice, ….)

Jeudi 12 octobre 2023 - 9h/18h

Allianz Riviera Stade de Nice Boulevard des jardiniers

> en savoir plus et s'inscrire  : https://live.eventtia.com/fr/ibt-cotedazur

QUI SONT LES LAURÉATS DES ESTIVALES DE L'ÉCO ?

VALORISATION

Entreprises du département et acteurs institutionnels se sont retrouvés dans une ambiance conviviale le 6 juillet dernier à Nice. Une soirée de réseautage festive lors de laquelle cinq prix ont été remis.

C’était une première pour la CCI Nice Côte d’Azur et son partenaire presse, Tribune Bulletin Côte d’Azur : la création d’un évènement récurrent et convivial rassemblant les acteurs du monde économique azuréen. La soirée « Les estivales de l’éco », s’est tenue le jeudi 6 juillet à Nice, Plage Castel. Les cinq prix remis au cours de cette soirée sont venus récompenser des entreprises azuréennes pour leur réussite, leur innovation ou leur capacité à être ambassadeur de notre territoire. Focus...

Le prix « Café de la Com »(commission de la communication de la CCI Nice Côte d’Azur) venant récompenser une TPE/ PME qui s’appuie sur le territoire pour faire la promotion de ses produits ou services a été attribué à la Brasserie du Comté (Saint-Martin Vésubie) pour sa récente campagne de communication sur la limonade à l’eau du Mercantour.

Le prix de la transmission d’entreprise réussie - qui récompense la reprise réussie d’une entreprise azuréenne parmi des

cédants et repreneurs accompagnés par la CCI dans le cadre du dispositif régional Mon Projet d’Entreprise - est revenu à l’entreprise AMC Komilfo, installée à Grasse.

L’entreprise Transcan (e-commerce dont le siège est implanté dans les AlpesMaritimes) a reçu le prix du champion de la croissance qui vient récompenser une "gazelle" de plus de 15 salariés, sur la base de sa performance de croissance de masse salariale et de la richesse créée.

Le prix de la mobilité durable couronne une entreprise qui a mise en place un programme d’actions pour favoriser la mobilité durable, a été remporté par Thales DMS (Sophia-Antipolis). Enfin, le prix de la marque ambassadrice du territoire est revenu à Fragonard (Grasse) après un vote en ligne du monde économique azuréen venant départager cinq entreprises représentatives du dynamisme et du rayonnement de la Côte d’Azur. n

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TERESA COLOMBI ET JULIEN HOLTZER, AUX COMMANDES DE

TELECOM VALLEY

HIGH TECH

Les dirigeants de Ludotic et Xpert sont les nouveaux pilotes de l’association du numérique azuréen pour les deux années à venir. Avec un programme d’animation remanié pour répondre à de nouvelles ambitions. Rencontre.

Telecom Valley est l’association qui anime l’écosystème du Numérique sur la Côte d’Azur depuis 30 ans. Elle rassemble 160 adhérents, représentant 18 000 salariés et 40 000 étudiants en région Sud. Elle anime pas moins de 12 communautés thématiques et projets pilotés par des bénévoles : m-Tourisme, Open Source, Capital Humain & Intelligence Collective, Test & Qualité Logiciel, Entrepreneuriat étudiant (Challenge Jeunes Pousses), Expérience utilisateur et client (UX-CX), Innovation, Data & IA, Agilité, Cybersécurité, Startups, Fabrication numérique / prototypage rapide (SoFAB). Avec plus de 100 événements techniques et sociétaux autour des métiers du numérique et de l’entrepreneuriat, Telecom Valley est l’association leader du numérique sur la Côte d’Azur. Elle est aussi un membre fondateur de la French Tech Côte d’Azur.

Fondée au départ par les grands groupes des télécoms, du spatial et des réseaux, l'association a évolué en même temps que la technologie et le tissu d'entreprises. On y retrouve les

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rencontre avec... #infoCCI06

acteurs de divers domaines : microélectronique, smart véhicules, services numériques, gestion de l'informatique embarquée, médical, la santé et même du sport. Parmi les adhérents, il y a toujours de grands groupes, des entreprises de taille intermédiaire, des PME et des institutionnels. Mais désormais, des startups, des TPE et même des autoentrepreneurs ont rejoint ses rangs. Désormais co-présidents à la barre de l'association, les sophipolitains Teresa Colombi et Julien Holtzer expliquent quelles sont leurs priorités et leur stratégie...

Premier objectif, tisser du lien. " Nous nous sommes rendu compte que les membres de nos douze communautés - et même leurs animateurs - ne se connaissaient pas toujours les uns les autres, alors que les thématiques s'interpénètrent", indique Teresa Colombi, fondatrice de Ludotic (agence d'experts en ergonomie, UX design et interaction homme-machine). " Par exemple, on peut faire de la cybersécurité sur des problématiques de santé avec un regard humain. Nous avons donc

décidé d’utiliser la création d’événements pour tisser du lien entre eux. Mais au lieu de multiplier les petits événements hyperspécialisés - certes très intéressants et de grande qualiténous avons comme objectif de regrouper, de mutualiser les événements et d’en proposer deux de très haut niveau et de grande envergure chaque année, avec des thématiques transversales".

C'est d'ailleurs ce qu'a mis en pratique l'association en juillet dernier, avec le Azur Tech Summer Festival, comme le confirme Julien Holtzer, ancien élève de Polytech Nice-Sophia et dirigeant de la startup Xpert (solutions AIoT exploitables sur terrains difficiles) : "A cette occasion, nous avons ciblé des managers et des décideurs autour de thèmes comme l’éco-responsabilité, l’intelligence artificielle, la protection des données… Cette opération a réuni plus de 400 personnes. Et nous espérons autant pour l’Azur Tech Winter que nous avons programmé les 28 et 29 novembre prochains, qui s’adressera plus aux chefs de projets, développeurs, techniciens informatiques et étudiants. Nous allons continuer aussi à faire des événements de moindre d’ampleur, mais avec toujours avec l’ambition de rassembler".

Telecom Valley entend aussi sortir du périmètre azuréen. " Cette volonté de retisser les liens avec les autres acteurs de l'écosystème se traduit aussi au niveau national et européen" insiste Julien Holtzer. " Car c’est un fait : l’activité dans le numérique est accessible malgré la distance. D’autant plus qu’avec la crise sanitaire, de nouvelles habitudes ont émergé et sont mieux admises comme par exemple, le fait de se connecter un soir à 18 heures pour une visioconférence. Ainsi, afin de poursuivre notre objectif de fertilisation croisée nous allons positionner Telecom Valley comme un hub permettant aux entreprises de notre territoire d’accéder directement aux appels d’offres et à projets. Et par là même de se faire connaître auprès des partenaires européens". L’idée avec ce hub c’est aussi d’offrir une plateforme dont la mission ne sera pas uniquement tournée vers l’information et la communication, détaille Teresa Colombi : " Il se concentrera aussi sur l’accompagnement de nos entreprises, pour les aider dans leur démarche. Telecom Valley sera aussi un relais vers tous ceux qui peuvent les accompagner. Que ce soit des entreprises privées, des cabinets de conseil dédiés, des pôles de compétitivité, des structures comme la CCI, ou encore la BPI et la Région Sud..." n

> plus sur  : www.telecom-valley.fr

RENDEZ VOUS

Intelligence artificielle : ce qu’elle peut apporter à votre entreprise.. TPE / PME, découvrez les opportunités business et les bonnes pratiques d’utilisation de l’intelligence artificielle lors de la conférence organisée par la commission numérique de la CCI le 17 octobre. La conférence menée par le docteur Yves-Marie Le Bay, professeur à l’Université Côte d’Azur IAE Nice, Marketing Director Microfocus , aura pour thème les « Eclairages sur les usages de l’IA générative : bénéfices et bonnes pratiques pour les entreprises ».

Dans un second temps, un atelier de démonstration proposé par la Maison de l’Intelligence Artificielle vous éclairera de manière concrète sur les bonnes pratiques d’utilisation de l’IA générative au sein de votre entreprise.

Également au programme : une table ronde avec des dirigeants qui témoignent de l’utilisation de l’IA au sein de leur entreprise, avec des cas d’usages concrets.

mardi 17 octobre à partir de 17h30

CCI Nice Côte d’Azur, 20 Bd Carabacel à Nice. Inscription en ligne sur cote-azur.cci.fr

Une autre façon de créer ou reprendre une entreprise : Pensez Franchise !

Vous êtes porteur de projets, dirigeant ou encore repreneur… et vous souhaitez développer votre projet en franchise, rendez-vous le 16 novembre 2023 pour appréhender au mieux le modèle de la franchise, rencontrer les franchiseurs qui souhaitent développer leur réseau dans le 06, échanger avec des franchisés sur leur expérience... Mais aussi assister à des ateliers pour mieux comprendre comment entreprendre en franchise et bénéficier de conseils d’experts !

Un événement organisé en partenariat avec le Conseil départemental des Alpes-Maritimes, la Banque Populaire Méditerranée et la Fédération Française de la Franchise. Avec le soutien de LA FNAIM et du CGM06.

16 novembre, à partir de 9h00. Stade Allianz Riviera à Nice. Inscription en ligne sur cote-azur.cci.fr

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Intelligence artificielle Franchise

NUAGES SUR LE LOGEMENT COMMENT RÉAGIR FACE À L’URGENCE

SECTEUR

Les indicateurs du marché de l’immobilier du 1er semestre 2023 dans les Alpes-Maritimes sont tombés et ils ne sont pas bons. Comme il n’y a pas de fatalité, la CCI Nice Côte d’Azur et les acteurs de la filière se mobilisent à nouveau pour alerter les pouvoirs publics et tenter d’enrayer le phénomène par des propositions concrètes.

La question du manque de logements occupe le devant de la scène économique azuréenne depuis des décennies. Les causes sont connues et profondes. Parmi elles : un foncier rare et cher, que l’attractivité du territoire accentue et des bassins de vie concentrés à 90 % sur une étroite frange littorale. Cette anémie structurelle est aggravée régulièrement par des événements conjoncturels : pandémie, réglementation, inflation, etc. Or comme chacun sait quand le logement va, tout va. Non seulement la filière se compose d’une myriade d’activités (bureaux d’études, architectes, géomètres, constructeurs, promoteurs, agences immobilières, etc.) fortement pourvoyeuses d’emplois non délocalisables. Mais dans un territoire, une offre équilibrée de logements dont les prix sont maintenus par une demande égale et concurrentielle est un facteur qui incite les actifs de tous les autres secteurs d’activité à venir y vivre et y travailler. Consciente des enjeux pour la croissance - voire la pérennité - des entreprises locales, la CCI s’est saisie depuis long-

« Le logement est un bien de première nécessité, il convient de le rappeler. Et aujourd’hui non seulement les ménages peinent à devenir propriétaires, mais les tensions observées sur le marché locatif ajoutent à la difficulté de se loger »

temps de la question et en a fait une de ses priorités. Parmi les nombreuses initiatives qu’elle a prises au fil des années, la démarche logement des actifs initiée depuis 2003, l’organisation des Assises du logement en 2007, 2008 et 2009, l’invitation du Ministre du Logement pour les 40 ans de l’Observatoire de l’Immobilier et de l’Habitat (OIH) en 2018, la publication du Manifeste de la Filière en 2021. Sans compter les nombreux rendez-vous de travail et de concertation avec les pouvoirs publics, dont le dernier récemment avec la Préfecture qui a été très constructif… Et surtout la réunion de l’ensemble des familles professionnelles de l’immobilier autour d’un Observatoire de l'Immobilier d'Habitat (OIH) pour prendre régulièrement le pouls du marché, afin d’agir en temps réel et parler d’une seule voix aux décideurs politiques. Il est vrai que la question est complexe sur la Côte d'Azur. « La problématique de la mobilité est à considérer dans le cadre du triptyque logement/emploi/déplacements, souligne Jean-Pierre Savarino, le Pré-

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le dossier #infoCCI06
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« La première urgence, c'est de mobiliser l’ensemble des décideurs politiques des Alpes-Maritimes autour de cet enjeu majeur du logement : en facilitant notamment la délivrance des autorisations de construire, qui doivent être à la fois plus rapides et moins aléatoires »

sident de la CCI. « Les difficultés de logement pour les actifs induisent des lieux d’habitat éloignés des zones d’emplois et donc des problématiques de déplacement. Ce qui entraîne des difficultés d'embauche pour les entreprises de notre territoire ».

Justement que disent les derniers chiffres ?

Cyril Messika, président de l’OIH les dévoile. « Les indicateurs du premier semestre sont toujours très attendus, car ils permettent d’établir un bilan à mi-parcours et surtout de définir des perspectives pour les mois à venir. Or, on observe aujourd’hui, en parallèle du déficit structurel, un choc de la demande entraînant une crise sans précédent. Le marché de l’existant a enregistré une baisse conséquente de -19 % par rapport à 2022. L’augmentation des prix de l’ancien (+8 % en un an) couplée à la hausse des taux ont entraîné un fléchissement de la demande sur le segment du logement pour actifs. Seuls les marchés de la résidence secondaire, des retraités, de la clientèle aisée disposant d’un apport personnel ou de la clientèle internationale tirent leur épingle du jeu. Le logement neuf est encore plus touché ».

Si la situation est légèrement meilleure au second trimestre, les résultats du 1er semestre confirment les craintes des professionnels avec une offre en chute libre (-48 % sur le se-

mestre et -12 % sur 4 trimestres consécutifs), des ventes en net recul (respectivement -42 % et -19 %) et un allongement du délai d’écoulement, signes que la crise perdure. « Là encore, la hausse des prix des logements (6 667 €, soit +5 % en un an), l’augmentation des taux d’intérêt, le resserrement des conditions d’octroi des prêts, le coût des matériaux et l’inflation sont les causes évidentes de cette situation », souligne le président de l’OIH. « Et la chute des permis de construire n’incite pas à l’optimisme pour les mois à venir : permis refusés, bloqués, recours sont autant de freins qui pénalisent la profession ».

C'est donc un constat sans appel. Ce bilan est confirmé par l’ensemble des acteurs de la filière immobilier 06. Pour Marc Raspor, Président de la FPI06 (Fédération des Promoteurs Immobiliers), le principal facteur porte sur la difficulté d’accès au crédit. « Les acheteurs sont particulièrement dépendants au sens où nombre d'entre eux sont contraints d'être au maximum de leur capacité d'endettement pour mener à bien leur projet. Or, la remontée actuelle des taux d'intérêt les contraint à revoir drastiquement leur budget à la baisse. Ou, pire, à se retirer du marché face au risque accru de refus de prêt. Ce qui, dans l'un comme dans l'autre cas, contribue à peser toujours plus sur les tarifs de la pierre ».

Conséquence ? « Après une année 2022 de redressement, le marché immobilier de 2023 enregistre une chute des ventes et de production de logements neufs particulièrement inquiétante explique Patrick Moulard, Président de la FDBTP 06 (Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics). La hausse continue des prix de vente, principalement liée à l’absence de fluidité du foncier, à l’augmentation des coûts des matériaux et des salaires dans nos entreprises, mais également aux conditions d’octroi des prêts de plus en plus restrictives et à l’explosion des taux d’intérêt ces derniers mois, expliquent en grande partie ce phénomène. La conséquence directe de cette situation se traduit par un blocage du marché et la grande difficulté voire l’impossibilité pour les promoteurs de lancer de nouveaux programmes ».

De son côté, William Siksik le co-Président de la FNAIM Côte d’Azur ne peut que partager ce constat : « La bonne santé du marché des ventes depuis 5 ans, les excellentes années 2021 et 2022 ont souvent épuisé le stock des biens en revente, car on conserve en moyenne au moins 7 ans un bien avant de le remettre sur le marché. Malheureusement, la construction neuve est quasiment à l’arrêt et ne permet pas d’augmenter ce stock ». En cause principalement des blocages politiques : « Certaines municipalités refusent d’utiliser les outils juri-

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diques que la loi met à leur disposition pour favoriser ou densifier la constructibilité dans leur commune. Les raisons de ces refus peuvent être à la fois d’ordre électoral, d’où l’adage en vogue « maire bâtisseur, maire battu », mais également financier, l’arrivée de nouveaux résidents impliquant des équipements publics (voirie, écoles, commerces de proximité, etc.…). Les finances de ces collectivités locales sont également mises à mal par la suppression de la taxe d’habitation, ainsi que par leur pénalisation pour non-respect de leur quota de logements sociaux ».

Une situation très préoccupante dont les effets se font déjà sentir sur la filière, comme le souligne Patrick Moulard : « Les entreprises de BTP positionnées sur le marché du neuf expriment les plus vives inquiétudes car la crise qui est devant nous risque d’être profonde. Certaines d’entre elles réorientent leur activité vers le tertiaire, l’entretien et la rénovation, notamment énergétique, jugés plus porteurs. Mais à terme, c’est toute l’économie azuréenne qui est menacée. Car les premiers touchés par un marché en berne sont les actifs, incapables d’accéder à la propriété ou de trouver une location. Au-delà du BTP, notre crainte est d’autant plus grande que notre département souffre déjà d’un déficit historique de logements à destination des actifs, situation particulièrement pénalisante en termes de recrutement et de fidélisation pour tous les secteurs économiques de notre territoire ».

Les promoteurs immobiliers sont également fortement impactés. « La production de crédits ralentit encore, donc nous allons enregistrer moins de réservations, et nous lancerons moins de chantiers note Marc Raspor. Les ventes de logements ont chuté au 1er semestre de 20 %, et la situation n'est pas près de s'améliorer. Or, le logement neuf met de l'huile dans les rouages, il permet le mouvement. Pourtant, on dissuade l'investissement immobilier, qui

n'est pas traité à égalité avec les autres placements. Il est surtaxé ». William Siksik confirme cette analyse : « la production de crédits immobiliers s’étant tarie, tant du fait de la hausse des taux que du durcissement des conditions d’octroi des prêts, l’essentiel des acquisitions se font en paiement comptant, souvent par le produit de la revente d’un bien immobilier. Ces acheteurs sont très présents sur la Côte d’Azur, et marginalisent les primo-accédants ou les actifs qui, eux, ne sont pas autofinancés pour la plupart. Par ailleurs, le marché de la location est grippé : les locataires en place ne déménagent plus, les propriétaires de bien à mauvaise étiquette énergétique retirent leur bien de la location pour le vendre ou faire de la loca-

en supprimant la quasi-obligation de vendre à perte une partie du programme en logements sociaux. Il faut aussi redonner de la confiance aux bailleurs en créant un statut fiscal entrepreneurial du bailleur privé et alimenter le marché locatif par le neuf, en fluidifiant l’utilisation des droits à construire par les maires. Enfin, créer les conditions d’une rénovation du parc locatif privé en copropriété en finançant les travaux collectifs. Et surtout - après 40 ans de décentralisation - on en vient presque à se demander si la prise de décision concernant les permis de construire ne devrait pas être située à un niveau plus large que la commune », insiste le président de la FNAIM. « D’autant que notre topographie et la concentration de sa population sur la bande littorale militent pour une vision à l’échelle départementale en termes d’aménagement du territoire. Le triptyque « Équipements publics – déplacementlogement » étant à notre avis indissociable, il est beaucoup plus difficile à harmoniser sans une entité unique décisionnaire ». Mais pour Patrick Moulard le président de FDBTP, « Le sujet est aussi et surtout national. Le marché immobilier, pour se développer, a besoin d’un environnement apaisé, fiscalement non confiscatoire et stable dans ses mesures d’accompagnement, afin de rassurer les potentiels acquéreurs. Les dernières annonces du Gouvernement, en conclusion du Conseil National de la Refondation du Logement, ne vont hélas pas dans ce sens ».

où construire est devenu un gros mot, malgré les difficultés évidentes rencontrées par bon nombre de

tion saisonnière, curieusement exemptée de toute obligation de performance énergétique ».

Pourtant, des solutions existent pour sortir de l’impasse. La plupart d’ailleurs ont déjà été exprimées dans le manifeste de la filière, qui recense 50 propositions concrètes*. Parmi elles, résume William Siksik : « Tout d'abord, développer la transférabilité et la portabilité des prêts immobiliers. Sans oublier de réintroduire la mesure de déduction des intérêts d’emprunt pour l’acquisition d’une résidence principale. Ensuite, réduire le coût à l’acquisition du neuf

Le terrain ne ment pas : alertée sur la grande difficulté que connaissent aujourd’hui et plus que jamais les actifs azuréens à se loger, la CCI lance cet automne une enquête destinée à cerner l’impact du logement sur le fonctionnement de l’activité des entreprises azuréennes. Les résultats seront très précieux et permettront d’alimenter le dialogue avec les pouvoirs publics, de réfléchir à des solutions pour faciliter l’accès au logement au plus grand nombre et ainsi d’améliorer l’attractivité du territoire. n

* voir en ligne sur www.cote-azur.cci.fr/ evenement/manifeste-de-la-filiere-immobilier-cote-dazur-10-enjeux-et-50-propositionspour-un-territoire-intelligent-et-durable

> un dossier à suivre sur  : www.cote-azur.cci.fr

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« On ne mobilise pas les énergies, on n’emmène pas le collectif vers un objectif par du négatif »
William Siksik, Co-Président FNAIM Côte d’Azur
© Studio Remualdo
« Il faut sortir de la schizophrénie du "logement c'est bien, mais pas chez moi, ou à côté de chez moi",
Français à se loger »
Marc Raspor, Président de FPI06
le dossier #infoCCI06

3 QUESTIONS À...

PASCAL BOULANGER, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES PROMOTEURS IMMOBILIERS

Pour reprendre l’expression d’un ancien ministre du logement, la mèche de la bombe sociale est allumée. Et pour Pascal Boulanger, elle ne va pas tarder à exploser...

Il préside depuis 2021 l’unique instance représentant les promoteurs du secteur privé en France. La Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), c'est 32 550 actifs et 38,2 milliards de chiffre d'affaires, avec 700 sociétés de promotion dans 17 chambres régionales. Pascal Boulanger était invité le 18 septembre dernier à répondre aux questions des élus de la CCI, lors de leur assemblée générale. Soulignant l'évidente gravité de la situation : pour le président de la FPI, Le malade qu'est le logement est déjà « en soins palliatifs »…

La Fédération des Promoteurs Immobiliers alerte sur la situation très difficile de la filière immobilière. Pouvez-vous nous la résumer en quelques chiffres ou symptômes ?

Depuis les élections municipales de 2020, la promotion immobilière est confrontée à une crise de l’offre. Les maires, sous la pression de leurs concitoyens, délivrent beaucoup moins de permis de construire. Chaque année, depuis 2020, ce sont 22 000 logements qui ne se font pas. Depuis 2022, vient se rajouter une crise de la demande. La hausse des prix et surtout la hausse des taux d’intérêt font que nos concitoyens n’ont plus la capacité d’acquérir des logements. La chute des ventes est vertigineuse. Les ventes aux particuliers sont en chute, aux premier et second trimestres 2023, de près de 40 %. Si cette tendance se maintient, le déficit

de logements produits en 2023 sera de 70 000 à 80 000 logements par rapport aux années d’avant-Covid !

Quels sont pour vous, les facteurs qui expliquent cette situation ?

Nous sommes affectés par une double crise de l’offre et de la demande. La crise de l’offre se caractérise par le malthusianisme des municipalités et par l’abandon, par les promoteurs euxmêmes, d’une opération sur cinq. En effet, la hausse des coûts de construction, consécutive à la guerre en Ukraine, fait que la rentabilité des opérations devient négative. L’abandon de l’opération est très souvent la seule solution pour le promoteur qui a déjà engagé beaucoup d’argent et ne peut pas se permettre d’en perdre plus. La crise de la demande s’explique par la hausse des taux d’intérêt. Les contraintes imposées par la Banque de France (taux d’usure) et le Haut Conseil de Stabilité Financière (le taux d’endettement ne peut dépasser les 35 %) excluent de nombreux acquéreurs potentiels. En outre, les taux de désistement ont explosé. De 13 % il y a deux ans, ceux-ci peuvent atteindre, dans certains cas, les 50 %.

Quelles sont les solutions pour faire face aux nouveaux enjeux et difficultés que connaît la filière ?

Pour lutter contre la crise de l’offre, nous pro-

posons de flécher une partie de la TVA immobilière, au-delà d’un certain seuil, vers les communes bâtisseuses. Cette mesure permettrait de redonner le pouvoir d’agir aux maires. Pour libérer des fonciers constructibles, l’inversion ou a minima la neutralisation de la fiscalité foncière pour décourager la détention longue par leurs propriétaires serait nécessaire. Nous proposons également pour relancer les ventes de logements neufs une exonération, plafonnée à 150 000 € par part reçue par chaque donataire ou héritier, pendant une courte période ne dépassant pas fin 2024, des droits de mutation à titre gratuit portant sur un bien immobilier neuf en cas de donation ou de succession. Nous portons des mesures en faveur des ménages accédants, par exemple à travers une actualisation des plafonds et quotité du prêt à taux zéro (PTZ). Nous souhaitons enfin encourager l’investissement locatif des particuliers pour répondre aux attentes des ménages soucieux de constituer un patrimoine en vue de leur retraite mais aussi pour satisfaire une offre locative intermédiaire aujourd’hui défaillante. Ainsi, il serait bienvenu de revenir aux critères du Pinel d’avant 2022.

Le législateur, dans un souci d’équité, pourrait également permettre aux particuliers d’investir dans du logement locatif intermédiaire (LLI) aux mêmes conditions que les investisseurs institutionnels. n

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MARC PHILIPPE : « AUX BOIS DE GRASSE, LA SYNERGIE N'EST PAS QU’UN MOT »

ZONES D'ACTIVITÉS

Directeur du site d'International Flavors & Fragrances, il a pris depuis 2022 la tête de l’association rassemblant les entreprises du parc d'activités grassois.

Vous avez été élu aux commandes de l’Association d’Entreprises des Bois de Grasse (EBG) en juillet 2022. Comment se déroule votre feuille de route ?

Ces derniers mois, l'objectif a été de capitaliser tout d'abord sur ce qui fait l'efficacité d'EBG : notre positionnement de structure capable de parler d’une même voix auprès de l'administration et des organisations représentatives de notre territoire et de son activité économique. Avec en premier plan la CCI : nous avons des liens historiques depuis la fondation de l'association en 2014 et elle nous accompagne toujours aujourd'hui. Au cours de ce mandat, j'ambitionne par ailleurs d’essaimer notre modèle, pour inciter d'autres parcs d'activités à se structurer en association et s'organiser comme nous l'avons fait. Car aux Bois de Grasse, la synergie n'est pas qu'un mot. C'est une réalité. Toujours avec l'aide de la CCI, nous allons également continuer à développer des actions sur les champs du développement durable et de la RSE.

Dans ce domaine, quels sont vos projets ?

Nous avons trois grands projets fédérateurs, qui s'étalent sur plusieurs années. Le premier traite de l'écologie industrielle et territoriale et vise à créer des synergies de substitution : en clair, faire que le déchet d'une entreprise du parc puisse servir de matière première à une autre. Mais l'objectif est également de concrétiser des synergies de mutualisation. Par exemple, struc-

turer la récupération de cartons ou de palettes par certaines de nos entreprises pour être revalorisées, ou permettre à une entreprise qui a du matériel en trop de le donner à une autre entreprise, comme c’est déjà le cas pour du mobilier de bureau.

Vous organisez aussi la collecte des déchets plastiques…

Oui, à travers notre second projet, dénommé « Zéro Déchet Plastique ». Il vise à engager l'ensemble du parc d'activités : entreprises, collaborateurs, mais également des intervenants extérieurs. Sur un objectif : minimiser l'utilisation du plastique sur tout le périmètre des Bois de Grasse. Pour cela, on organise une grande collecte de déchets tous les six mois. Pas seulement dans les allées, mais aussi dans la nature qui nous entoure : le parc porte bien son nom, il est au cœur d'un écrin boisé. Cette démarche est vrai succès qui a réussi à susciter l'enthousiasme. Ainsi, la dernière collecte a permis d’enlever une tonne et demie de déchets de la nature : des pneus, du métal, du verre et beaucoup de plastique.

Les Bois de Grasse sont à la pointe, en matière de biodiversité. Comment cela se met-il en place ?

Notre troisième projet majeur, c'est « EBG, vers un parc d'activités à biodiversité positive ». Avec le soutien du Département, dans le cadre de

l'appel à projets Green Deal, nous visons à capitaliser sur les coopérations interentreprises au cœur du parc pour sensibiliser à la biodiversité, sa protection et même pour contribuer à son développement. Une action qui repose sur deux piliers. D'abord la mise en place de réalisations collectives, pour préserver les ressources naturelles présentes sur le parc d'activités. Ensuite, la formation-accompagnement stratégique des entreprises sur la thématique biodiversité. Nous avons par ailleurs cinq entreprises du parc (Arthes, Firmenich, IFF, Oredui et Parfex) qui ont adhéré au projet « Entreprises engagées pour la nature » porté par l'OFB (Office Français de la Biodiversité).

Vous vous impliquez également sur la responsabilité sociétale...

Et c'est très important. Là aussi, nos actions visent à impliquer, à mobiliser le plus possible nos entreprises et leurs salariés sur du concret et à le faire de façon très locale. De la vraie proximité. Ainsi, nous avons par exemple récolté 1 750 kilos de bouchons plastiques qui ont été revendus à un recycleur. La somme a permis de faire un don d'EBG à l’association « Les Petits Doudous », pour offrir des peluches aux enfants hospitalisés à l'hôpital de Grasse.

> plus sur  : www.asso-ebg.fr

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© DR interview #infoCCI06
Marc Philippe : « Nos actions visent à impliquer, à mobiliser nos salariés sur du concret, de façon très locale. »

Focus sur les SCOP

Céder votre entreprise à vos salariés ou bien créer, reprendre une entreprise... vous y songez ? Découvrez les atouts du statut de la Société Coopérative de Production. Celle-ci est une société de forme SA, SARL ou SAS dont les salariés sont les associés. Particularité : son capital est variable. Cela signifie que le capital social peut augmenter ou diminuer sans aucune formalité d'enregistrement.

Le rendez-vous SCOP proposé par la CCI constitue un dispositif d’information et d’accompagnement pour faciliter la création ou la reprise et propose notamment une première analyse du projet et des besoins de l’entreprise et de son adéquation avec la solution SCOP. Il permet également de bien identifier les étapes à venir en vue d’accompagner cette transition -valorisation et financement, audit métier, mobilisation de l’équipe de repreneurs/créateurs.

Prochains rendez-vous SCOP à votre disposition : 2 novembre, 7 décembre de 9h à 13h à Nice. Information et inscription sur cote-azur.cci.fr

AVEC LA CCI, CRÉEZ ET GÉREZ VOTRE SOCIÉTÉ 100 % EN LIGNE !

La CCI Nice Côte d’Azur est un partenaire essentiel des créateurs-repreneurs d’entreprises azuréens. Pour simplifier toujours plus leurs démarches, la CCI a mis en place un partenariat avec Manewco, qui permet de créer et gérer son entreprise "clefs en main", 100 % en ligne et avec un process rapide et sécurisé.

L’entrepreneur peut également suivre la vie sociale de son entreprise et effectuer toutes ses modifications (statutaires, approbations des comptes, etc.). Un service complété par un autre partenariat noué avec Les Petites Affiches, pour permettre de publier une annonce légale en quelques clics. n

> en savoir plus : www.creation-societe.cote-azur.cci.fr Plus sur www.cote-azur.cci.fr

FABRICE LAVERGNE, PRÉSIDENT DU RÉSEAU LINKEUS

ÉVÉNEMENTIEL Le dirigeant de Pavillon Traiteur (Mouans-Sartoux), a été élu à la présidence du réseau régional.

La mission du réseau régional est la commercialisation, prospection, promotion de l’offre événementielle ainsi que l’attraction d’événements professionnels d’envergure sur le territoire. Mais aussi l’accompagnement des professionnels et développement d’offres de services innovants. Ex-Provence Côte d'Azur Events, ce réseau fédère depuis quinze ans plus de 240 professionnels de la filière évènementielle en région (centres des congrès, destinations, lieux évènementiels, hôtels, agences réceptives, prestataires d’activités, traiteurs, transporteurs, prestataires techniques...).

Le 13 juin dernier, Fabrice Lavergne a été élu pour succéder à Pierre-Louis Roucariès (directeur général de l’Office de tourisme et des congrès de Mandelieu-La Napoule) qui était à la tête du réseau depuis 2011. D’une durée de 3 ans, cette nouvelle présidence s’accompagne d’un nouveau conseil d’administration élu, composé de 20 membres issus de 5 collèges, représentatifs des différents métiers du tourisme d’affaires en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour Fabrice Lavergne, « Succéder à Pierre-Louis Roucariès, qui a marqué de son empreinte cette organisation pendant douze ans, est loin d’être une tâche facile. Je m’engage à avoir un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes de notre organisation et à défendre les intérêts de l’ensemble de notre profession auprès des institutions qui nous entourent. Je mettrai égalementtoute mon énergie dans le devenir de nos métiers et tout,mon engagement auprès de l’ensemble des membres et de l’équipe de Linkeus ».

La feuille de route du nouveau président se décline en neuf axes. " Tout d'abord, détecter 30% de projets d’événements na-

tionaux et internationaux supplémentaires sur le territoire. Mais aussi fédérer davantage de professionnels de l’événementiel pour atteindre 300 membres à l’horizon 2025". Fabrice Lavegne et son équipe entendent par ailleurs "s’engager dans une stratégie de développement économique durable et résilient, en incitant les professionnels de la filière à se labéliser".

Autre axe important : accompagner le développement des PME du secteur via la promotion, la formation et l’accélération. Tout en aidant leurs collaborateurs à s’approprier les argumentaires liés à l’attractivité “destinations”. Le réseau va également dynamiser l’offre événementielle en Provence Alpes Côte d’Azur en favorisant l’adoption d’innovations via l’incubation de start-ups et compte atteindre l’objectif de 75/25 entre les fonds publics et les recettes commerciales. "Nous allons adapter l’organisation interne de l’association pour répondre aux nouveaux objectifs et mettre en application notre charte éthique et responsable, pour une relation juste et équilibrée entre l’ensemble des acteurs (davantage d’éthique). Enfin, nous allons communiquer à la fois sur les résultats générés par les actions Linkeus, mais aussi sur les réussites de nos professionnels".

Au sein du conseil d'administration du réseau, on compte plusieurs azuréens dont Lauriano Azinheirinha, directeur général de l’Office de tourisme métropolitain Nice Côte d’Azur,Claire Behar, directrice générale du Comité du tourisme Côte d’Azur France, Charles Galbois, vice-président de la CCI en charge du tourisme, Marie-Christine Couette, directrice générale de Made In Côte d’Azur ou encore Michel Tschann, Directeur Général du Splendid Hôtel & Spa et PierreLouis Roucariès. n

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EN BREF

ÉCONOMIE

CIRCULAIRE :

ZOOM SUR 3 INITIATIVES

AZURÉENNES

ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Dans l’économie circulaire, rien ne se perd, tout se transforme…

La preuve par trois. Trois initiatives portées par la CCI Nice Côte d’Azur, bonnes pour la planète et pour le portefeuille des chefs d’entreprises azuréens.

On ne le sait peut-être pas, mais le déchet le plus important issu de la pose d’étiquettes autocollantes est la glassine, ce papier siliconé qui forme le support des étiquettes. L’alliance de silicone et de papier la rend complexe à recycler et incompatible avec la filière de tri classique « papier - carton ». En France, les entreprises génèrent près de 80 000 tonnes de glassines dont seulement 10 % sont collectées. Un pourcentage qui mériterait largement d’être amélioré.

Et comme le hasard fait bien les choses, une entreprise française, la Soprema - dont le cœur de métier est l’étanchéité et l’isolationvient de mettre au point un procédé unique et breveté transformant les glassines en un très bon isolant thermique et acoustique. Elle se propose depuis de les collecter un peu partout en France. C’est ce qui a convaincu la CCI d’agir et de créer une filière azuréenne de récupération dans les principaux bassins industriels du territoire, afin de récupérer cette matière première un peu spéciale. Les laboratoires Arkopharma font partie de la quarantaine d’entreprises qui ont répondu présent. « Nous en générons de gros volumes, explique Laurent Frot-Coutaz, technicien supérieur Sécurité/Environnement. En juillet 2022, la CCI nous a présenté la Soprema, qui recherchait des partenaires. Dès septembre, nous avons mis en place les points de collecte sur l’ensemble de nos sites : depuis nous avons collecté 6,17 tonnes de glassines. C’est autant en moins dans nos compacteurs à déchets résiduels, puis dans l’incinérateur ».

L’art de ne plus gâcher. Autre initiative qui va dans le bon sens : les ateliers de synergies interentreprises. Ils permettent de faire se rencontrer des entreprises proches géographiquement pour mutualiser ou échanger leurs ressources. Dans un premier temps, la CCI organise un atelier de détection des synergies afin que les entreprises participantes déclarent les ressources (matières, déchets, compétences, équipements…) dont ils ont besoin, qu’ils souhaitent mutualiser ou dont ils souhaitent se débarrasser. Une fois les besoins identifiés, un atelier de concrétisation établit les synergies et permet de lancer rapidement les opérations. Après une première édition en 2022 la seconde session s’est déroulée cet été avec les entreprises des zones d’activités de Carros et Saint-Laurent-du-Var, en partenariat avec les clubs d’entreprises.

Très impliquée dans la vie de la zone industrielle, Arkopharma était encore en première ligne. « Je participe aux ateliers depuis les débuts, souligne Laurent Frot-Coutaz. Cela a permis de diminuer notre empreinte carbone en favorisant le réemploi, mais aussi de diminuer nos coûts de traitement de déchets par des dons et de la revente. Ainsi, nous fournissons à une agence de communication toute proche des panneaux d’affichages destinés à la destruction. Nous avons également signé avec Evicom un partenariat pour le réemploi de nos containers en carton. D’autres projets sont en cours, comme la récupération de déchets végétaux et de biodéchets ».

Dirigeant d’Evicom, Yves Merenda explique : « J’ai participé aux ateliers un peu par curiosité mais ces rencontres ont rapidement abouti à des pistes très concrètes. Après Arkopharma, nous sommes aussi en pourparlers avec Virbac pour réutiliser leurs palettes plastiques et avons commencé à échanger avec l'entreprise Exhibit, pour reprendre leurs chutes de panneaux en Dibond. De notre côté nous avons pu donner des lots de classeurs à plusieurs entreprises et à une école ».

La CCI a également créé la bourse aux ressources 06, une plateforme d’échange collaborative en ligne pour faciliter le réemploi, la réutilisation et l’échange de ressources interentreprises. Il s’agit en quelque sorte d’un vide-greniers permanent des entreprises destiné à offrir une seconde vie à du matériel, des matières ou des produits destinés traditionnellement à la destruction : matériel, machines, chutes de production, etc. Les offres n’ont pas vocation à vendre les produits ou services liés à l’activité principale de l’entreprise, mais de donner ou de vendre à un prix adapté du matériel non utilisé - en état de marche ou réparable - ou de réemployer des produits ou des matières plutôt que de les détruire. Les entreprises peuvent également via la plateforme proposer de mutualiser des ressources : locaux, machines, parkings, transport, etc. n

> En savoir plus : ww.cote-azur.cci.fr et bourse-ressources06.cote-azur.cci.fr. Contact: ddurable@cote-azur.cci.fr

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CLÉ VERTE : POUR UN TOURISME

RESPONSABLE ET DURABLE

TOURISME

Les hôteliers, restaurateurs, dirigeants de camping ou encore de gîtes qui s’engagent dans la labellisation Clé Verte ne sont pas seuls.

A leurs côtés, l’Office de Tourisme Métropolitain (OTM), la CCI Nice Côte d’Azur, l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), la Région Sud, bien décidés à faire de la Côte d’Azur un éco-territoire touristique exemplaire en les soutenant dans leur labellisation. Comment ? Grâce à une aide financière mais surtout technique. Internationalement reconnu, Clé Verte est la référence en matière de tourisme durable.

Pourtant si les candidatures augmentent, le nombre des certifications n’est pas encore à la hauteur des enjeux : un peu plus de 1 000 dans l'hexagone en 2023, dont 34 dans le 06. C’est ce qui a incité Teragir, l’organisme gestionnaire du programme, à confier aux CCI les audits dans une dynamique de forte croissance.

« Ces actions durables doivent devenir la norme d’une entreprise, notamment dans notre profession qui représente dans le 06, 20 % du PIB. »

Et ça marche : 71 professionnels azuréens sont actuellement en lice pour une labellisation en 2024, tous audités sur 8 grandes thématiques et environ 100 critères par les conseillers experts de la CCI. Ces derniers réalisent un rapport d’audit suite à la visite sur site de l’établissement, intégrant des préconisations et recommandations pour satisfaire aux critères du label ainsi que des axes d’amélioration et actions correctives à mettre en œuvre.

GESTION

Parmi les premiers établissements azuréens à se lancer dans cette démarche environnementale : Summer Hôtels, le premier groupe d’hôtels indépendants sur la Côte. "J’ai engagé quatre de nos hôtels sur dix : l’Ibis Style à Menton, le Masséna Best Western, le Byakko et le Florence, un hôtel déjà en pointe sur toutes ces questions", explique son directeur général Laurent Rossi. "Bien évidemment, être labellisé représente au départ des investissements : humains - nous avons recruté une personne - et financiers : éclairage leds, économiseurs d’eau, de savon, détecteurs de mouvement, etc. Mais je considère que ces aménagements sont de notre responsabilité. Je n’attends pas en faire un argument de commercialisation même si nos clients sont de plus en plus sensibles à la protection de l’environnement. Ces actions durables doivent devenir la norme d’une entreprise notamment dans notre profession qui représente dans le 06, 20 % du PIB. Et au bout du compte, ces investissements nous permettent de réaliser des économies sur nos consommations d’électricité, d’eau, de fournitures, etc. L’an prochain nos six autres établissements seront à leur tour candidats". n

> En savoir plus : ddurable@cote-azur.cci.fr et tourisme@cote-azur.cci.fr

FACTURATION ÉLECTRONIQUE : QUAND SAUTER LE PAS ?

La facture électronique va, à partir de 2024, devenir progressivement obligatoire pour les TPE-PME.

Dès 2024 les TPE et PME vont devoir être en mesure de recevoir les factures au format électronique et devront les émettre sous ce format avant 2026. A la clef, ce chantier permettra de simplifier la vie des entreprises, de réduire les délais de paiements et de lutter contre la fraude à la TVA. Déjà obligatoire dans le cadre des marchés publics depuis le 1er janvier 2020 pour toutes les entreprises, la facturation électronique va progressivement être étendue aux échanges entre entreprises (et associations) assujetties à la TVA.

A partir du 1er juillet 2024, toutes les entreprises, y compris les PME et TPE, devront être en mesure de recevoir des factures au format élec-

tronique et à partir du 1er janvier 2026, les PME et TPE devront émettre leurs factures au format électronique. Cette obligation s’accompagne d’un autre impératif : la transmission des données relatives à l’ensemble de ses opérations impactant la TVA à l’administration fiscale.

A partir du 1er janvier 2026, les PME et TPE devront ainsi également, dans le cadre de l’e-reporting, transmettre à l’administration les données liées aux opérations de vente et de prestation de services auprès des particuliers (commerce de détail par exemple où il n’y a pas forcément de facture) et celles liées aux transactions avec des opérateurs établis à l’étranger : exportations, acquisitions et livraisons intracommunautaires (à l’exception des importations dont les données sont récupérées via les douanes).

Quand démarrer le passage à la facturation électronique ? Votre entreprise a tout intérêt à

préparer la dématérialisation de ses factures dès cette année. La première étape est de dresser un état des lieux de vos flux de factures et d’en faire une cartographie. Sur cette base, il sera possible de définir la stratégie la plus adaptée : émettre vos factures directement (dans ce cas il conviendra de choisir une plateforme de dématérialisation) ou passer par un tiers (experts comptables, logiciel de gestion, opérateurs de dématérialisation). La majorité des PME et TPE pourront s’appuyer sur les outils mis à disposition par leur expert-comptable ou sur leur outil de gestion comptable, qui prendront en charge la complexité de ce chantier. Elles peuvent mettre en œuvre dès à présent la collecte et la dématérialisation de l’ensemble des documents comptables.n

> En savoir plus : ww.cote-azur.cci.fr

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© DR
Laurent Rossi, Directeur général du groupe Summer Hotels

VALTINÉE S'ENGAGE SUR LA DÉCARBONATION

BTP Depuis sa base de Saint-Etienne de Tinée, cette belle PME familiale de 96 ans joue pleinement la carte de la décarbonation industrielle.

Elle poursuit sa belle histoire initiée en 1927 depuis le haut pays azuréen et s’engage pour l’avenir, avec une démarche RSE/économie circulaire exemplaire. Sous la houlette de Pierre Mario, dirigeant et arrière-petit-fils du fondateur de l’entreprise, en 2023, la SAS - labellisée RSE Travaux Public niveau performant depuis 2021 - investit dans des équipements durables qui lui permettront de fabriquer des bétons dits « bas carbone » et "haute performance" et de pouvoir réutiliser des matériaux recyclés.

Ce virage environnemental n'est pas un hasard : "C'est une vraie culture chez nous, ça fait partie de notre capital", assume Pierre Mario. "Chez Valtinée, le retraitement des eaux utilisées dans les centrales à béton a été mis en place dès 2006. Puis est venu le tri

WOLFGANG (NICE), SOLUTIONS NUMÉRIQUES POUR LE YACHTING

sélectif. En 2014, une certification est venue couronner notre démarche. Nous avons mis aussi à profit la période du confinement pour prendre réfléchir et voir ce qu'on pouvait encore améliorer pour se projeter sur les deux décennies à venir". La production d’énergie verte devrait également voir le jour prochainement, au travers d’un investissement conséquent pour équiper ses locaux en panneaux photovoltaïques qui viendront alimenter les dix véhicules électriques dont l’entreprise s'est dotée depuis deux ans, ainsi que sa nouvelle centrale à béton et l’ensemble de ses équipements. À noter par ailleurs que Valtinée a été accompagnée ces derniers mois dans sa démarche d'économie circulaire pour de l'ingénierie financière par la filiale conseil et finance de la CCI, dans le cadre de sa recherche de financement. n

SERVICES La start-up entend bien révolutionner le marché du yachting avec son approche éco-responsable.

Ancien capitaine dans la marine marchande avant de prendre la barre de superyachts, Matthias du Verle a créé cette start-up avec Anthony Flores, pour apporter un vent nouveau dans le secteur du nautisme et plus particulièrement de la location de yacht. Soutenue par la CCI pour bénéficier de deux projets européens (Blueconnect 2 et Green & Blue Route), l'entreprise a de grandes ambitions : « Notre concept de fond est vraiment de révolutionner toute une industrie plutôt hyperconservatrice. »

Comment ? Dans un premier temps, en s’inspirant de modèles qui ont fait leur preuve comme Airb&b. « Le marché sur lequel nous travaillons est parallèle au fait de posséder une maison secondaire, que l’on n’utilise que quelques semaines par an et que l’on veut louer. Avec Wolgang Pro, nous proposons une plateforme similaire à celle des grandes sociétés de croisières afin de pouvoir réserver, utiliser et commercialiser son yacht».

Une première étape. « Nous travaillons désormais sur le volet environnemental, en dé-

veloppant un outil qui permettra de connaître - donc de réduire - l’impact environnemental d’un navire. »

Un projet mené notamment avec le Laboratoire d'Informatique et des Systèmes (LIS) de l’Université de Toulon. « Le concept c'est de développer les systèmes et les outils qui nous permettent d’évaluer l’activité yachting et plaisance autour des ports et sur nos côtes, précise le dirigeant de Wolfgang. Mais aussi d'identifier avec précision les impacts environnementaux de cette activité. Et ensuite, de nous permettre pour chaque unité de connaître son impact en fonction de son type d’activité ».

Wolfgang collabore avec un port pilote en Région Sud, Occitanie et Corse. Pour la région Sud, c’est le port Vauban d'Antibes qui a été retenu. La troisième phase du projet doit bientôt permettre à Wolfgang d’être en mesure d’opérer un produit de croisière de luxe qui répond aux attentes actuelles : faiblement impactant sur le plan environnemental pour les clients et fortement impactant en matière de retombées économiques pour les territoires des destinations. n

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entreprise(s) #UnJourUnTalent
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Matthias du Verle et Anthony Flores, fondateurs de Wolfgang. Pierre Mario, dirigeant de l'entreprise. © Rédaction

AMBIANCE RIDEAUX TOUTES VOILES DEHORS

COMMERCE

L'enseigne niçoise spécialisée dans le textile d'ameublement ne cache pas son ambition : adresser davantage de clients professionnels.

prendre du recul et réfléchir au positionnement de l'enseigne, mais aussi pour me renforcer sur des aspects qui manquaient à mon expertise, comme la gestion financière" .

Encore une belle réussite qui ne doit rien au hasard. "Avant de créer Ambiance Rideau en 2016, j'avais déjà une longue expérience du secteur ayant travaillé plus de trente ans dans les domaines de l’artisanat, de la déco -

ration et de la mode", indique Ingrid Martinaux (photo ci-dessus), dirigeante de l'entreprise. "Pour traverser la difficile période de la crise sanitaire, j’ai bénéficié du programme Rebond de la CCI. Un bon moyen pour

Depuis, Ambiance Rideaux a retrouvé une dynamique de croissance et emploie cinq salariés : des tapissiers expérimentés pour la préparation des travaux sur commande, plus une équipe de poseurs . Avec un avantage stratégique : "Le savoir-faire de notre propre atelier qui fabrique à la main, la maîtrise du sur-mesure, le conseil aux clients plus un large choix en rideaux et voilages, dont des produits d'éditeurs réputés" précise sa diri -

geante. Autre élément distinctif : " Nos fournisseurs sont tous européens et nous privilégions systématiquement la qualité française et nous élargissons notre offre sur des tissus recyclables et labellisés Ecoprotect".

L'ambition désormais ? "Nous faire connaître auprès de la clientèle professionnelle et notamment les cabinets d’architecte et de décoration d’intérieure. Nous travaillons aussi sur notre site internet pour développer la vente en ligne, tout en renforçant notre visibilité sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, c'est incontournable pour toute activité commerciale". n

www.resistex-sa.com

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© Rédaction
« Fournir au plus grand nombre un éclairage de qualité énergétiquement efficace »

MOBILITÉ : COMMENT LA CCI A ACCOMPAGNÉ LE CHU DE NICE

ÉTUDE

Sur la question de la mobilité, la CCI Nice Côte d’Azur a une longueur d’avance. Depuis une dizaine d’années, elle accompagne entreprises, collectivités et groupements d’entreprises pour sonder, décortiquer les déplacements domicile/travail de dizaines de milliers d’actifs et proposer des solutions alternatives au tout voiture. Parmi ses réalisations, l’étude mobilité menée pour le CHU Nice Côte d’Azur.

Une étude à grande échelle pour l’un des principaux employeurs du département : « Lorsque nous avons entrepris notre étude mobilité, explique Florent Bachelin, Responsable de la cellule performance du CHU, nous avons sollicité la Métropole qui nous a conseillé de nous appuyer sur l’expertise de la CCI. La collaboration entre deux structures d’intérêt général nous a semblé évidente et un partenariat a été mis en place pour les 3 principaux sites du CHU de Nice : Pasteur, Cimiez et l’Archet. Au total, dans ce cadre ce sont plus 6 600 personnes qui ont été géolocalisées anonymement et leurs trajets domicile-travail traités, pour avoir une vision claire et mettre en place des solutions ».

Ce travail minutieux a en effet permis d’identifier les principales zones géographiques où vivait le personnel : plus de 85 % des effectifs sont domiciliés sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur et plus de 60 % habitent Nice. « Une étude d’accessibilité sur chacun des sites a ensuite été réalisée en croisant les domiciles avec les différents moyens de transport possibles : tramway, bus, train, vélo… Les points positifs et les carences ont ainsi pu être identifiés », précise Florent Bachelin. Parmi les points forts : une desserte en bus très satisfaisante convenant aux horaires décalés des per-

sonnels, l’intérêt de la ligne de train reliant Nice à Breil-sur-Roya pour les actifs du CHU Pasteur, à condition d’ajouter une fréquence supplémentaire. Mais aussi, la pertinence du vélo électrique, le plus rapide sur des trajets de moins de 5 kilomètres, il permet de s’affranchir des contraintes de relief tout en étant bien moins coûteux que la voiture. Enfin, les possi-

bilités de covoiturage pour ceux ayant des horaires identiques et proches géographiquement.

L’étude a permis de proposer des actions concrètes aux Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM) pour améliorer la desserte en transports en commun des établissements et

CCI ET MOBILITÉ : UNE EXPERTISE AU SERVICE DU TERRITOIRE ET DES ENTREPRISES DE TOUTE TAILLE

C'est un domaine dans lequel l'expertise de la CCI est importante. La zone industrielle de Carros, le parc d’activités de Saint-Laurent-du-Var, le parc d’activités des Bois de Grasse, la zone d’activités Roubine-Frayère de Cannes ou encore l’Aéroport Nice Côte d’Azur ont déjà été accompagnés par ses spécialistes. Actuellement, des études mobilité sont en cours sur la technopole de Sophia Antipolis, ainsi que sur le secteur de la Croisette à Cannes. Les solutions préconisées permettent des avancées significatives pour le confort des salariés et la compétitivité des entreprises. Par exemple la création de la ligne de bus Express Nice-Est/ Nice-Nord / ZI de Carros par l’autoroute.

En matière de mobilité, la CCI accompagne aussi les PME. Depuis le 1er janvier 2020 - conformément à loi d’Orientation des Mobilités (LOM) - les employeurs de plus de 50 salariés sur un même site ont désormais l’obligation d’intégrer le sujet de la mobilité dans les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Si aucun accord n’est trouvé, l’employeur doit réaliser son Plan de Mobilité Employeur (PDME). La CCI Nice Côte d’Azur propose des prestations élaborées pour les accompagner sur ce sujet complexe qu'est la mobilité. n

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© iStock sur le terrain #RéflexeCCI06

améliorer le réseau cyclable en fonction de la domiciliation des actifs. Parallèlement, un plan d’actions employeur a été conçu pour inciter le personnel à la mobilité douce.

Parmi les points importants : la promotion du Forfait Mobilité Durable (FMD), dont 735 personnes du CHU bénéficiaient déjà en 2022».

Mais aussi la coanimation de stands avec la régie Lignes d’Azur, pour booster les abonnements. « En 2022, environ 1 100 personnes profitaient de cette prise en charge financière. Nous nous sommes également engagés dans la démarche OEPV (Objectif employeur Pro Vélo) pour le site de Cimiez. En outre, nous favorisons le télétravail lorsque cela est possible et nous allons prochainement lancer des études sur l’installation de bornes électriques. Nous avons aussi prévu des stands d’information pour la Semaine Européenne du Développement Durable 2023 (SEDD) », souligne Florent Bachelin.

Enfin, un outil de datavisualisation a été livré au CHU, lui permettant de piloter en toute autonomie son diagnostic de mobilité, pour notamment suivre des indicateurs clés : répartition des salariés par commune d’habitat, par profil, par horaire de travail… Ou encore de consulter les tracés des réseaux de transports en commun et des pistes cyclables. n

UNE BOÎTE À OUTILS

POUR ACCOMPAGNER LES TPE

EN SORTIE DE CRISE

Vous rencontrez des difficultés à rembourser votre Prêt Garanti par l’État ? Découvrez le dispositif de rééchelonnement rapide et gratuit dédié aux entreprises dans le cadre de la restructuration du PGE.

Le contexte économique actuel, marqué par les conséquences de la crise énergétique, est susceptible d’entraîner des difficultés de trésorerie pour certaines entreprises. Le renouvellement de l’accord de place sur les restructurations de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre de la Médiation du crédit aux entreprises a ainsi été prolongé en 2023.

Pour informer les entreprises sur la restructuration du PGE (dispositif, modalités, impacts…) et les mesures d’accompagnement des entreprises à la reprise de leur activité (procédure de médiation, aides…), la CCI Nice Côte d’Azur a organisé un rendez-vous d’information en mai dernier en partenariat avec la Banque de France,

l’Ordre des experts-comptables et la Direction départementale des finances publiques (DDFIP).

Il n’est pas trop tard pour profiter de cet atelier et découvrir le dispositif de rééchelonnement à la fois rapide, gratuit, confidentiel et non-judiciaire mis à disposition des entreprises grâce au replay mis à votre disposition*. Plus que jamais, n’hésitez pas à contacter votre CCI pour tout besoin d’accompagnement. n

> Contact CCI :

Marjorie Bourse, ou Karine Singharaj conseillères en entreprise, pôle Business Développement 04 92 29 43 09 soutiencci@cote-azur.cci.fr

* https://app.livestorm.co/cci-nicecote-d-azur/la-restructuration-dupge-et-des-dispositifs-mis-enplace-en-cas-de-problemes-de-remboursement

LA PLATEFORME DE MISE EN RELATION DÉDIÉE À LA FORMATION

Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023 I 19
© Istock
FOCUS
#eDRHSud e DRH.FR/FORMATION contact@edrh.fr
pour l’entreprise, le salarié et les organismes de formation

LA PLACE BUSINESS : CONVENTION D’AFFAIRES TOURISME, ACTE III

DÉVELOPPEMENT

Le 12 décembre : une date à retenir dans le calendrier évènementiel azuréen.

C’est le jour qu’a choisi la Place Business, l’accélérateur de réseau azuréen, pour organiser sa nouvelle convention d’affaires tourisme.

Ouverte à tous les acteurs de la filière Tourisme Mice & Leisure*, membres premium ou non de La Place Business, la nouvelle édition compte faire encore mieux que la précédente. Celle-ci avait attiré une centaine de participants dont 76 professionnels du tourisme et 23 top acheteurs, générant 428 rendez-vous one-to-one établis avant même l’événement. La CCI espère cette fois réunir 120 participants, 90 professionnels du tourisme et 30 top acheteurs. Si le programme est en cours de finalisation, une nouveauté est d’ores et déjà prévue avec la possibilité d’avoir un stand : une bonne façon d’optimiser sa visibilité.

Parmi les entreprises qui ont d’ores et déjà confirmé leur venue, certains étaient déjà là aux éditions précédentes et ont pu apprécier l’effet booster de l’événement. Parmi elles, le Crédit Agricole Provence Alpes-Côte d’Azur, présent depuis la première édition. « Quand on est premier banquier de la place, on porte une responsabilité. Il est important de faire savoir que nous soutenons le secteur du tourisme, précise Christelle Depelsemacker, Respon -

CHIFFRES

n 1010 adhérents dont 200 Premium

n 50-60 entreprises réunies chaque mois

n 2700 rendez-vous d'affaires en face à face

sable Filière Tourisme Mer de la banque. En outre, nous sommes également une entreprise comme une autre, avec des besoins propres pour organiser des évènements à destination de nos clients et de nos 2800 collaborateurs. Nous avons donc besoin de prestataires. Même si beaucoup viennent à nous, il est toujours intéressant d’en découvrir d’autres. Lors de la précédente convention, la journée fut dense et productive avec 15 rencontres prépro-

grammées et quelques échanges en marge des rendez-vous. Les personnes nous sollicitent en tant que top acheteur, mais pas seulement. Après l’évènement, il y a un gros travail pour organiser les mises en relation ou reprendre des rendez-vous. Un tel volume de rencontres a permis de concrétiser plusieurs contrats. Notamment sur des prestations de traiteur, de location de matériels ou de salles ».

Le plein de contacts. Autre habitué, Phoenix Hotel Collection, groupe hôtelier qui gère des établissements de très haut standing 4 et 5* en France et dans le monde. Thierry Naidu, son dirigeant explique : « Bien évidemment, nous serons présents encore cette année. Le format de ces rencontres nous a immédiatement séduits. La convention nous a permis de présenter à de futurs clients nos deux établissements azuréens pour des séjours loisirs ou affaires : le Château Le Cagnard**** dans le Haut de Cagnes et le Château de la Chèvre d’Or ***** à Èze. Si le marché international est capital, il est aussi essentiel pour nous d’interagir et de travailler avec le marché local et les profession-

20 I Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023 sur le terrain
réseau #laplacebusiness
Autour d' Emmanuelle Petit, l'équipe du traiteur niçois Le Petit Cuistot (Nice) utilise la convention de La Place Business pour développer son chiffre d'affaires.

nels du tourisme d’affaires azuréen. Nous avons ainsi pu échanger avec les responsables achats ou dirigeants de nombreuses entreprises du département, mais aussi régionales et nationales. Sur la lancée, nous avons d'ailleurs signé avec une agence événementielle ».

Les professionnels plébiscitent le rendez-vous. Nadège Gaudière co-organisatrice du China Workshop, le seul évènement professionnel annuel en faveur du marché du tourisme chinois en France, était également de la partie. « Basés à Paris, nous entretenons des relations anciennes et privilégiées avec Nice et sa région. Après la période difficile que la profession a vécu avec la Covid, il nous a semblé important de relancer la machine avec cet événement. Nous avons fait des rencontres très intéressantes comme l’Office de Tourisme de Menton, ou des groupes hôteliers. C’était notre première participation mais au vu du bilan très positif, je reviendrai à nouveau cette année ».

Petit Cuistot - le traiteur niçois qui monte - fera également le déplacement pour la troisième année consécutive. Sa chef, Emmanuelle Petit apprécie la possibilité de rencontrer des grands donneurs d’ordre qu’elle n’aurait pas la chance, en tant que TPE, de croiser autrement. Une mise en relation directe dont l’issue est parfois synonyme de business. « Après les

deux premières conventions, nous avons signé des contrats de prestation avec des grands comptes et nous sommes même en pourparlers avec certains pour prendre en charge la cantine de leur entreprise. Ce type d’évènement est une véritable aubaine pour une TPE comme la nôtre. Il offre de la visibilité à notre activité et nous permet de rencontrer des contacts qualifiés ayant fait part d’un besoin en matière de traiteur. Bien évidemment, rendez-vous est déjà pris pour cette année ! » n

* clientèles loisir et événements professionnels

La Place Business est soutenue par nos partenaires la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, Malongo, Harmonie Mutuelle, Le Journal des Entreprises, Mane et Amadeus.

Fin des inscriptions le 28 novembre à 12h. Participation : 250 € HT pour les non-membres La Place Business - gratuit pour les membres premium La Place Business.

> en savoir plus : laplacebusiness.com

Une association pour regrouper les producteurs et artisans des vallées A travers le projet européen ALPIMED INNOV, les 3 chambres consulaires CCI Nice Côte d’Azur, Chambre d’Agriculture 06 et Chambre des Métier PACA, ont souhaité accompagner les producteurs et artisans des vallées du Var, de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya dans la mise en avant de leurs différents métiers et savoir-faire, ainsi que la valorisation de leurs produits qui contribuent à la richesse et l’identité de ces territoires d’exception. Les chambres ont favorisé une forme d'agrégation avec la création d'une association loi 1901 regroupant les différents acteurs et mis à la disposition de ses adhérents producteurs une application de traçabilité reliée à une plateforme de promotion de leur activité.

Club d'affaires

CAFA@CA : un club d'affaires

Franco-Allemand Côte d'Azur Basé à Nice, le tout nouveau club fait partie du réseau des clubs d'affaires franco-allemands réunissant plus de 2000 membres au sein de 19 clubs (12 en France et 7 en Allemagne).

La structure propose des rencontres régulières et des échanges, des retours d'expériences mais aussi des conseils d'experts sur la coopération franco-allemande et le développement des affaires, des évènements pour développer des nouveaux contacts et une coopération avec d'autres clubs d'entreprises et institutions régionales en France et en Allemagne.

Lancé le 11 octobre à Cannes en présence du Consul Général de la République Fédérale d'Allemagne à Marseille et d'Olena Kushakovska, Présidente SAP Labs France, le nouveau club est porté par Philippe Kopcsan, Consultant en management, financement et développement commercial à Sophia Antipolis.

Plus sur www.cafa-congres.com/ reseau-des-cafa-home/ ou contacter le 07 87 96 49 50

Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023 I 21
EN
Ce sont des habitués de la convention tourisme de la Place Business : Thierry Naidu, Pdg du groupe Phoenix Hotel Collection, Nadège Gaudière co-organisatrice du China Workshop et Christelle Depelsemacker, Responsable Filière Tourisme Mer du Crédit Agricole Provence Alpes-Côte d’Azur.
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Réseau

STRATÉGIE DIGITALE pour augmenter la visibilité de votre entreprise

CYBERSÉCURITÉ/RGPD pour diminuer les risques d’attaques et être en conformité avec le RGPD

VEILLE STRATÉGIQUE pour capter les opportunités et les menaces sur vos marchés

22 I Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023 DÉVELOPPEZ VOTRE BUSINESS GRÂCE AU NUMÉRIQUE
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ENVIRONNEMENT

VERDISSEMENT URBAIN : UNE OPPORTUNITÉ POUR LES ENTREPRISES

La ville de Nice agit en faveur du verdissement et propose d’associer les entreprises locales à la démarche, sous la forme d’un mécénat. Une bonne opportunité de s’impliquer en termes de RSE, à proximité.

Lancé en 2023, le fonds « Nice ville verte » a l’objectif de partager les initiatives de verdissement avec les acteurs économiques du territoire. La Ville de Nice propose ainsi aux entreprises de participer à cette dynamique de mécénat en soutenant l’un des quatre grands programmes développés d’ici 2026 : la plantation d’« 1 arbre par habitant », le dispositif de verdissement des cours d’écoles, la création de nouveaux poumons verts en centre-ville ou encore la végétalisation des grands axes de circulation.

L'idée de l’emblématique projet de prolongement de la Promenade du Paillon est de redessiner symboliquement le fleuve du Paillon jusqu’au Palais des Expositions (futur Palais des Arts et de la Culture). Objectif : améliorer la qualité de vie, proté ger la biodiversité et favoriser la santé et le bien-être des Niçois. Initié en 2023 et livré totalement à la fin de l’année 2025, le programme de prolongement de la Promenade du Paillon Saison 2 représente un budget d’investissement de 75 millions d'euros.

Il faut savoir que la loi avantageuse sur le mécénat du 1er août 2003 permet une déduction de l’impôt sur les sociétés à hauteur de 60 % du montant du don, dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires H.T. Engagée pour le fonds Nice ville verte, l'entreprise accède à différentes contreparties qualitatives, dont des opportunités d’activation marketing et des événements institutionnels et environnementaux inédits, gagne en visibilité en étant associée à la promotion du projet, enrichit sa politique de responsabilité sociétale en direction de son audience cible et de ses collaborateurs. Déjà 10 sociétés azuréennes sont engagées dans cette aventure collective et citoyenne. n

> en savoir plus : sebastien.borghi@nicecotedazur.org

QUEL AVENIR POUR L'ÉCONOMIE DE LA FILIÈRE MONTAGNE EN RÉGION SUD ?

Dans l’étude réalisée par l'ensemble du réseau CCI Provence-Alpes-Côte d'Azur, les enjeux et solutions concrètes pour la filière montagne sont abordés. Un sujet stratégique dans les Alpes-Maritimes, territoire très concerné.

L'activité de Montagne en région Sud représente 3,2 Mds€ de chiffre d'affaires générés par plus de 17 100 établissements dont 90 % du CA et de l'emploi se polarise,dans les stations de ski et leur zone d'influence. jusqu’à 45 mètres. Impactés par les changements climatiques et les évolutions du secteur touristique, nos territoires d'altitude et les activités liées font face à des enjeux à relever dès à présent pour transformer le modèle économique.

Si la clientèle touristique continue de dépenser pour la montagne en France (20 Mds€ par an), on note qu'au cours des 50 dernières années, 39 stations de ski en région Sud ont fermé totalement ou partiellement, le modèle "tout neige" étant mis en péril par le dérèglement climatique. Disparition d'habitats naturels, prolifération d'espèces invasives, raréfaction de l'enneigement, manque d'eau... Tous ces facteurs mettent à mal un modèle économique encore viable au début des années 80, mais plus du tout aujourd'hui.

Autre problématique, les logements : 61 % d’entre eux dans les Alpes du Sud sont des passoires thermiques et à l'horizon 2028, la loi Climat et Résilience interdira la location de logements classés F. Qui plus est, le parc de logements des stations atteint 90 % de sa capacité. Ce contexte immobilier constitue un frein à l'embauche pour 56 % des employeurs... En termes de financements, les acteurs économiques de la montagne interrogés dénotent un manque de lisibilité des dispositifs de soutien et un manque de représentation régionale dans les instances de gouvernance nationale et européenne. Or, il faut se saisir des opportunités liées à la transition écologique au sein des programmes européens 2022-2027.

L'étude filière Montagne met donc en avant les axes stratégiques de réflexion et d'action pour les acteurs locaux (EPCI) : connaître et évaluer leur territoire, repenser leur modèle avec des indicateurs factuels, expérimenter et s'inspirer des bonnes pratiques (un benchmark réalisé dans le cadre de l’étude en France et à l'international peut leur donner des pistes), choisir la gouvernance idoine, et enfin observer et piloter. n

> Consulter l'étude en ligne : www.calameo.com/cci-provence-alpes-cote-dazur/read/004852100ab3f76ff518d

Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023 I 23
© iStock ÉTUDE
territoire(s)
© iVille de Nice © Alexandre Chemetoff & Associés

APPRENTISSAGE :

POURQUOI LES CHEFS D'ENTREPRISE AZURÉENS SONT CONVAINCUS

APPRENTISSAGE

Faire le choix de l'alternance, c’est incontestablement servir l’intérêt général en permettant aux jeunes de se former et d’accéder au marché de l’emploi. Mais c’est aussi servir les intérêts de son entreprise. Témoignages.

Chaque année, de nombreuses entreprises azuréennes de toute taille et de tous les secteurs font le choix de l'apprentissage et ce n'est pas par hasard… « Il fait partie de mon ADN, sans doute est-ce parce que je suis moi-même passé par cette voie », explique Christian Trichon, Responsable après-vente de BMW à Mougins. Depuis une quinzaine d’années, ce dirigeant d'une équipe de quarante personnes recrute un alternant chaque année. « Je privilégie des profils CAP et BEP que je fais évoluer vers le BAC Pro, avant de les orienter sur le métier de Technicien Expert Après-Vente Automobile, en leur ouvrant les portes de l’école BMW France ».

Construire le futur. « Bien encadré, l’alternant apprend à travailler directement sur nos marques avec l’outillage spécifique et les outils de diagnostic constructeur, ce qui le rend plus rapidement autonome. Cette politique de confiance réciproque facilite énormément son intégration et lui permet d’adopter directement les bons gestes ». Car derrière la formation, l’embauche en CDI est en ligne de mire. « C’est même le but ! Il serait dommage de former une personne pendant deux, quatre voire six ans, pour à la fin s’en séparer. Le recrutement est devenu tellement tendu depuis le confinement que l’apprentis-

« Le recrutement est devenu très tendu depuis le confinement... L’apprentissage est la garantie d’avoir de futurs collaborateurs compétents. »

Christian Trichon, responsable après-vente d'une concession automobile (Mougins)

sage est la garantie d’avoir de futurs collaborateurs compétents. De plus, nos marques sont en pleine croissance avec notamment le virage électrique et il est important de recruter de jeunes apprentis qui sauront être nos futurs techniciens de demain ».

Main dans la main. Dans ce parcours, l’aide de la CCI et de son Campus Sud des Métiers est essentielle. « Ils assurent la promotion de notre concession auprès des apprenants, sélectionnent et nous transmettent des profils en fonction de nos attentes. Mais ils vont encore plus loin en adaptant les cursus à nos besoins, avec la création de nouvelles formations en apprentissage, comme magasinier, ou conseiller service après-vente. De notre côté, avec le concours de BMW France nous donnons des pièces afin que les alternants travaillent sur du matériel de dernière génération. Personnellement, je ne manque pas les journées portes ouvertes du Campus. Cela me permet de mettre en avant mon expérience personnelle qui bat en brèche les idées reçues. Simple apprenti, j’occupe aujourd’hui le poste de responsable après-vente au sein d’une marque prestigieuse : preuve que l’apprentissage est non seulement la voie royale vers un emploi qualifié, mais offre aussi de belles évolutions de carrière ».

24 I Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023
former #FormationCCI06
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Jean-Marc Ramella (à gauche) et Lionel Gennham ont su faire de l'apprentissage un véritable levier de croissance de leur entreprise.
DR © DR

Et les avantages financiers ? « Ils sont bien là et sont très incitatifs, répond sans hésiter Lionel Ghennam, fondateur du magasin de sport Spoc à Saint-Laurent-du-Var. Mais si l’apprenti n’est pas motivé, l’opération quel que soit sont coût n’est valable pour personne. L’intérêt c’est de trouver un alternant jeune et motivé, que l’on peut former à nos méthodes de travail et à nos valeurs. Car l’idée et c’est souvent le cas, est de l’embaucher en CDI à la fin de sa formation. Trois de mes neuf salariés actuels sont issus de l’apprentissage ». Kevin Remesy, à la barre de Capitaine Plaisance, une entreprise spécialisée dans la vente, l’entretien et la réparation de bateau à Saint-Aygulf, ne dit pas autre chose. « J’ai actuellement un alternant en contrat de professionnalisation issu de l’INB. C’est un atout de faire appel à un jeune qui a choisi notre filière. Cela montre déjà son intérêt pour notre activité. A moi ensuite de lui en faire découvrir toutes les facettes pour l’inciter à rester et faire grandir avec lui mon entreprise ».

Car fidéliser les apprentis n’est pas toujours une tâche facile. Jean-Marc Ramella gère deux carrosseries à Nice, dont une fondée par son arrière-grand-père en 1922 : « Je suis moi-même un ancien de l’Institut de Formation Automobile, un établissement de la CCI désormais intégré au Campus Sud des Métiers. Dans notre profession, l’apprentissage est la base. Il offre non seulement la garantie d’acquérir les bons gestes, de se familiariser avec l’entreprise, son esprit. Mais il permet d’apporter aussi du sang neuf, un nouveau regard et d’enrichir nos façons de faire. Reste que depuis quelques années, force est de constater que beaucoup se découragent devant la technicité de notre métier, dont ils ne soupçonnaient pas l'exigence. Mais ceux qui vont jusqu’au bout de leur contrat et se donnent de la peine ont la certitude de trouver une place parmi nous. Avec des perspectives de salaires et d’évolution très motivantes ». n

En savoir plus > campussuddesmetiers.com

ESPACE ACCOMPAGNEMENT DES PARCOURS (EAP) : LE TOUT EN UN

Un projet professionnel évolue au fil des rencontres, des opportunités, des incidents. Creux, bosses : le parcours n’a plus rien de linéaire. Beaucoup s’interrogent tout au long de leur carrière, changent de voie, changent de vie. Mais pas facile de pousser la bonne porte au bon moment pour avoir le bon conseil. C'est pourquoi la CCI a regroupé au cœur du Campus Sud des Métiers, dans un lieu unique toutes les compétences en matière d’orientation et d’évaluation des parcours professionnels. l’EAP est accessible à tous : salariés, demandeurs d’emploi, travailleurs indépendants, autoentrepreneurs, intérimaires, saisonniers, intermittents du spectacle, alternants collégiens, lycéens ou étudiants. Son ambition ? Être le lieu de référence où toutes les problématiques autour des questions de l’accompagnement des carrières (évolution, reconversion, création d’entreprise…), du conseil, de l’orientation et du projet professionnel sont levées. Cet espace unique est animé par une équipe de conseillères pluridisciplinaires aux profils de psychologue et/ou conseil RH, ayant une très bonne connaissance du monde de l’entreprise, des formations et de l’offre de service régionale. Chacune a une réelle expertise dans l’accompagnement, le coaching, l'écoute active, l'aide à la décision, le conseil, l'explicitation des compétences, les problématiques liées à l’emploi.

Ces conseillères interviennent à tout moment du parcours, à travers plusieurs prestations. Tour d'abord, le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP), un service d’accompagnement personnalisé, totalement gratuit. Accessible à n’importe quel moment de la vie professionnelle, il est ouvert à tous les actifs de droit privé

aussi bien aux indépendants, autoentrepreneurs qu’aux salariés et aux demandeurs d’emploi qui envisagent d’évoluer, se reconvertir, se former ou créer une entreprise, etc.

L'EAP propose aussi le bilan de compétences, un accompagnement long, destiné aux salariés et aux demandeurs d’emploi, qui permet d’analyser leurs compétences, aptitudes, intérêts, valeurs et motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation. La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) fait lui aussi partie des compétences de l'espace. C'est un accompagnement personnalisé permettant de valider tout ou partie d’un diplôme selon les compétences acquises durant son parcours professionnel et extraprofessionnel.

Autre service proposé par l'EAP : l’accompagnement dans la fonction tutorale : véritable enjeu du contrat d’apprentissage, la formation de tuteur est une vraie boîte à outils facilitante pour les entreprises.

Enfin, les ministages : ils sont dédiés aux jeunes scolarisés à partir de la 4e, aux lycéens et étudiants. Ils permettent de découvrir un métier ou de vivre une expérience professionnelle encadrée par une convention de stage afin d’initier un projet, souvent gage de réussite scolaire. Les conseillères de l'espace peuvent également proposer des rendez-vous en distanciel aux jeunes et actifs des vallées azuréennes. De même, l’antenne de Cannes-Mandelieu permet de déployer l’offre de service sur l’Ouest du département. n

> en savoir plus : campussuddesmetiers.com

Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023 I 25
© DR © iStock

DIDIER VIEILLARD : REPRISE RÉUSSIE

TOURISME

En 2020, en pleine crise sanitaire, il se lance dans le rachat de l’hôtel des Congrès et Festivals à Cannes. Dès 2022, il dépasse de 50 % le meilleur CA réalisé par l'ancien propriétaire. Chronique d’une reprise réussie avec force et courage  !

contexte. « Me réorienter vers l’hôtellerie est une idée que j'avais déjà dans la tête depuis vingt ans et je suis déterminé ».

C'est un geste qui a marqué le repreneur. « Vous n’êtes pas Cannois, vous achetez un hôtel alors que vous n’êtes pas du métier, le tout en période de crise sanitaire et vous m'invitez à l’inauguration de votre établissement, alors que nous sommes menacés d’un deuxième confinement ? Bien sûr que je viendrai ! » Nous sommes en septembre 2020, et David Lis -

nard, le maire de Cannes, n’hésite pas une seconde à rencontrer Didier Vieillard, le nouveau propriétaire de l’hôtel des Congrès et Festivals. « Je devais signer l’acte de vente mi-mars 2020 mais avec le premier confinement, impossible ! » indique le repreneur. Il va poursuivre quand même son projet et signera finalement en juin, malgré le

Il choisit Cannes : « Parce que c’est une ville avec une véritable image de marque touristique, balnéaire et professionnelle. Et jusque-là, je ne me suis pas trop trompé. » Il contacte la CCI Nice Côte d’Azur pour obtenir des informations sectorielles, sur la gestion d’entreprise, l’environnement, la concurrence et intègre le dispositif régional « Mon Projet d’Entreprise » pour l’élaboration de son projet de reprise. Puis il reprend donc l'hôtel des Congrès et Festivals. « Un emplacement parfait, à cinq minutes du Palais des festivals et

de la gare. Mais c'était aussi un établissement offrant une marge de progression importante : le précédent propriétaire n’ouvrait que deux mois dans l’année… J’ai réinvesti dans les 600 000 euros de rénovation et de mise aux normes depuis le rachat. En 2022, ma véritable année de référence, je dépasse de 50 % le meilleur chiffres d’affaire de mon prédécesseur… J’estime être enfin à l‘équilibre d’ici 2024 et me dégager un vrai salaire après deux années où j’ai connu de grands moments de solitude, comme l'épisode des chaudières hors service et qu'il a fallu refaire entièrement. Mais je n’ai jamais baissé les bras. C’est le trait de caractère de ma personnalité». Fallait-il le préciser… n

26 I Azur Entreprises I N° 138 I SEPTEMBRE-OCTOBRE 2023
5 2 B o u l e v a r d d e l a C r o i s e t t e - C a n n e s L A P L A G E D U F E S T I V A L D 7 7 - F l a y o s c D O M A I N E M O N T E V E R D I 8 4 B o u l e v a r d E u g è n e G a z a g n a i r e - C a n n e s L E M O U R E R O U G E
transmission #EntreprendreCCI06 © Rédaction
Le Moure Rouge

NÉGOCE

Négoce de vêtements professionnels

CA : 190 000 € - Prix : 110 000 € Réf.PAC239138C

Effectif : 1

Retraite, cède fonds cède parts sociales d’une société spécialisée dans le négoce de vêtements professionnels, chaussures de sécurité, tissus anti feu et linge. Clientèle composée de collectivités à 70% et de professionnels. Réponse aux appels d’offre. Site internet vitrine.

Vente, installation et dépannage appareils électroménagers

CA : 2.500 000 € - Prix : 350.000 € Réf. PAC242849C

Effectif : 9

Retraite, cède fonds de commerce. Le plus de l’entreprise : portefeuille client diversifié : professionnels (nautisme, CHR, collectivités, ) et particuliers. Positionnement haut-de-gamme. Entreprise reconnue pour sa qualité de service, réactivité et ses conseils. Le repreneur pourra s’appuyer sur une équipe de 9 collaborateurs. Stock : 95.000 €.

Vente de carrelages sanitaires robinetteries

CA : 400 000 € - Prix : 95 000 € Réf.PAC242993C

Effectif : 0

Changement de région, cède fonds de commerce. Clientèle de professionnels à 60% (constructeurs, architectes, artisans).

Positionnement moyen/haut-de-gamme. Site internet. Sélection rigoureuse des produits et fournisseurs. Showroom idéalement situé à l'angle de 2 rues.

Négoce produits d’hygiène

CA : 250 000 € - Prix : 120 000 € Réf. PAC248789C

Effectif : 0

Retraite, cède fonds de commerce. Grande importance accordée à l'impact environnemental des produits proposés. Zone de chalandise sur le territoire national. Clientèle fidèle et récurrente de professionnels (90%) et de particuliers (10%). Local de 140 m2. Loyer 24.000 € / an.

COMMERCE

Coaching en rééquilibrage alimentaire

CA : 175 000 € - Prix : 100 000 €

Effectif : 1

Réf.PAC242324C

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Local : 35 m². Loyer

annuel HC : 8 300 €

Prêt à porter et accessoires masculin

CA : 110 000 € - Prix : 55 000 €

Effectif : 1

Réf.PAC241003C

Retraite, cède fonds de commerce, situé en centre-ville de Nice dans une rue semi-piétonne, sur la ligne 1 du Tram. Superficie de vente de 40 m2, réserve de 25 m², vitrines de 5 ml.

Tende – Boutique articles ménagers et droguerie

Prix : 14 000 € (reprise stock)

Effectif : 0

Réf.PAC242671C

Décès de l'exploitant, recherche un porteur de projet, souhaitant

s’implanter en zone rurale. Zone AFR bénéficiant d’exonérations

d’impôts. Surface de vente : 47 m2 - réserve rdc : 16 m2 - cour

intérieure : 26 m2 - réserve sous-sol : 24 m2.

Coutellerie

CA : 145 000 € - Prix : 50 000 € Réf.061C0569

Effectif : 2 (dirigeant et épouse)

Retraite, cède fonds de commerce, local : 41m². Bail renouvelé en 2023. Loyer annuel HC : 12,3 €.

Coaching en rééquilibrage alimentaire

CA : 95 000 € - Prix : 50 000 € Réf.PAC249068C

Effectif : 1 (dirigeant)

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Local : 33 m². Loyer annuel HC : 7 560 €.

Vente et pose de cheminées, poêles

Prix : 60 000 € Réf. PAC249253C

Effectif : 1 (dirigeant)

Retraite, cède fonds de commerce à Grasse. Show-room de 100 m² très bien situé. Loyer mensuel HT : 2 K€.

Fabrication et vente de produits cosmétiques bio

CA : 270 000€ / Prix : 150 000€ Réf.PAC242627C

Effectif : 0

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Gamme de produits variés, réseau de distributeurs internationaux de revendeurs de produits biologiques et/ou cosmétiques.

Vente et réparation de motos et scooters Réf. PAC249303C

CA : 1 980 000€ / Prix : 460 000€ / Stock : 460.000 € Effectif : 0

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Constante évolution du CA depuis la création. Locaux très qualitatifs ; équipe de salariés qualifiés.

HÔTELLERIE / RESTAURATION

Col de Turini - Hôtel 2 étoiles, restaurant Réf.PAC241206H

CA : 240 000 € - Prix Fonds : 220 000 € (murs : 540.000 €)

Effectif : 1 Retraite, cède fonds avec possibilité d’achat des murs. 3 niveaux : 2000 m2 sur 7000m2 de terrain.

Restaurant traditionnel

CA : 220.000 € / Prix : 90.000 € Réf. 066H0127

Effectif : 3 (+2 en saison)

Cause retraite, cède fonds de commerce, situé dans un village du Haut Pays grassois. Ouvert toute l’année, clientèle locale, touristique et activité nature. Capacité de 49 couverts à l’intérieur et 50 en terrasse. Licence 3. Pas de travaux. Bail commercial renouvelé en 2020.

Hôtel de charme - Restaurant

CA : 490 000 € - Prix : 450 000 € Réf.061H0133

Effectif : 5 (+ 2 saisonniers)

Retraite, cède fonds de commerce, idéalement situé dans le centre historique d’une commune du littoral. 5 chambres dont 1 suite avec vue mer. Capacité : 22 couverts et 65 en terrasse.

Chambres meublées touristiques

CA : 50 000 € - Prix : 70 000 € Réf.PAC240432H

Effectif : 2 (pas à reprendre)

Double activité, cède fonds de commerce, idéalement situé dans le cœur historique de Vence. 4 chambres. Possibilité de racheter l'activité restauration traditionnelle située au rez-de-chaussée.

Restaurant végétarien

CA : 135 000 € - Prix : 110 000 € Réf.PAC240431H

Effectif : 1 Temps partiel (+ 2 dirigeants)

Changement d’activité, cède fonds de commerce, idéalement situé dans le cœur historique de Vence. Capacité de 26 couverts à l'intérieur et 40 en terrasse. Possibilité de rachat de l'activité de chambres meublées touristiques située au-dessus du restaurant.

Hôtel bureau - littoral Réf.PAC240098C

CA : 440 000 € - Prix : 1.900.000 € (FDC : 500.000 € - murs : 1.400.000 €)

Effectif : 1

Départ à l’étranger, cède murs et fonds indissociables. Hôtel entièrement rénové dans un style contemporain. 19 chambres dont une pour PMR, grande salle pour petits déjeuners et terrasse face à la mer. Surface totale de 500 m2 environ.

SERVICES

Fabrication menuiserie alu pvc miroiterie fenêtre

CA : 960.000 € Prix 450.000 € Réf. 061C0406 Retraite, cède parts sociales. Clientèle de professionnels à 50 % (hôtel yachts luxe, syndics, architectes) et de particuliers, basée sur l’ouest du département. Carnet de commandes sur 2 mois. Locaux de 475 m2. Loyer annuel HC : 38 000 €. Stock estimé à 150 000 €.

Impression, sérigraphie, gravure

CA : 425.000 € - Prix 310.000 € (FDC) – 450.000 € (titres)

Effectif : 5 Réf.PAC237312C Retraite, cède parts sociales. Société spécialisée dans le marquage pour l’industrie, l’impression numérique, la sérigraphie, la gravure et la découpe. Le plus de l’entreprise : prestations variées et clientèle de professionnels diversifiée : industriels, grands comptes, parfumeurs, collectivités. Local de 450m2 sur 2 étages (ateliers et bureaux) en ZI, loyer de 26.000 €/an.

Application phytosanitaire et élagage

CA 660.000 € Prix 450.000 € Réf. 061C0566

Effectif : 5

Cause changement d’activité, cède fonds de commerce. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de professionnels (85%) et de particuliers (15%). Equipe compétente et autonome.

Développement : recrutement négociateurs immobiliers et /ou directeurs associés Réf. 061C0529

En recherche de nouvelles implantations entre Nice et Cannes, nous vous proposons d’intégrer notre réseau (sans franchise, sans royalties), dans un premier temps en tant que négociateur immobilier (rémunération jusqu’à 100 % de la commission d’agence) et/ou d’ouvrir votre propre agence en tant que directeur associé.

Multiservices piscines

CA : 850 000 € - Prix : 690 000 € Réf.PAC241749C

Effectif : 5

Retraite, cède parts sociales. Multiservices piscines : entretien, vente de pièces et produits, installation (filtration, installation technique), dépannage. Positionnement haut-de-gamme. Récurrence du CA. Equipe technique fiable de 4 techniciens.

Entretien et aménagement espaces verts

CA : 920 000 € - Prix : 500 000 € Réf.PAC240105C

Effectif : 13

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Equipe structurée avec du personnel autonome et compétent. Bonne rentabilité. Récurrence du CA : 440.000 € (80 contrats d'entretien).

Réparation et Mécanique Marine

CA : 550 000 € - Prix : 200 000 € Réf. PAC239731C

Effectif : 3

Changement d’activité, cède entreprise de réparation et de mécanique marine. Bonne renommée auprès d’une clientèle de particuliers fidèle. Site internet. Locaux : deux établissements 169 m2. Loyer annuel HC 25.500€. Matériel+ véhicules : 90.000€.

Aménagement paysager

CA : 2.150 000 € - Prix : 950 000 € Réf.PAC2485909

Effectif : 9

Retraite, cède fonds de commerce. Clientèle diversifiée de professionnels à 80% : promoteurs, résidences, collectivités et de particuliers. Zone d’intervention : sud de la France, ensemble du territoire avec des interventions ponctuelles à l’étranger.

Agence d'architecture d'intérieur

CA : 60 000€ / Prix 20 000€ Réf.PAC248693C

Effectif : 0

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Clientèle composée majoritairement de particuliers CSP+. Excellente stratégie digitale (référencement/web et réseaux sociaux).

INDUSTRIE / BÂTIMENT

Terrassement, Maçonnerie Générale Et Gros Œuvre

Ca : 7.000.000 € / Prix :5.100.000 € Réf.062c0568

Effectif : 13

Raisons personnelles, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 50 ans auprès d’une clientèle de particuliers, site internet présentant les différents domaines d’intervention. Entreprise structurée avec une équipe de techniciens qualifiés et polyvalents. Bonne rentabilité. Locaux de 600 m2 et un hectare de terrain. Loyer annuel 100.000 €. Matériel et outillage en bon état pour une valeur de 530.000 €.

Construction métallique, serrurerie, tôlerie

CA : 520.000 € / Prix : 300.000 € Réf.062C0548

Effectif : 5

Préparation retraite, cède fonds de commerce. Clientèle de professionnels diversifiée, CA récurrent. Atelier de 250 m2 en ZI. 4 véhicules, plieuse à commande numérique neuve, valeur totale du matériel 145.000 €. Accompagnement jusqu’en 2025.

Etanchéité

CA : 2.100.000 € Prix 850.000 € Réf.062P0128

Effectif : 1

Changement d’activité, cède de parts sociales. Société opérant dans le secteur de l'étanchéité depuis plus de 25 ans. CA en augmentation. L’entreprise a une bonne notoriété auprès d’une clientèle de professionnels du bâtiment. Carnet de commande de plus de 2 500 000 € sur 18 mois. Plomberie, chauffage, climatisation

CA : 350 000 € - Prix : 170 000 € Réf.PAC240395C

Effectif : 3

Retraite, cède parts sociales. Clientèle de professionnels (lycées, syndics, entreprises …) et de particuliers. Zone d’intervention : Alpes Maritimes. La société dispose d’un matériel récent, homologué ainsi que 2 véhicules utilitaires.

Vente et réparation de stores et volets roulants

CA : 575 000€ / Prix 260 000€

Effectif : 5

Réf.PAC249330C

Changement d’activité, cède entreprise de vente et d’entretien/réparation de stores et volets roulants motorisés. Positionnement sur le léger haut-de-gamme. Clientèle composée à 90% de particuliers (dont 50% de résidents secondaires) et 10% de professionnels.

Fabrication de fermetures du bâtiment

CA : 840 000 € - Prix : 610 000 Réf.PAC243148P

Effectif : 2

Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 25 ans. Clientèle diversifiée et fidélisée de professionnels. Zone d’intervention : Alpes Maritimes. CA en progression. Locaux d’une superficie de 440 m2 ; Loyer annuel HC : 51.000 €.

Chauffage ventilation climatisation

CA : 740 000 € - Prix : 190 000 € Réf.PAC249498C

Effectif : 2

Retraite, cède fonds de commerce. Entreprise reconnue pour ses compétences et sa réactivité. Clientèle de professionnels (60 %) et de particuliers (40%). Zone d’intervention : Alpes-Maritimes et Monaco. Pas de local à reprendre.

LOCAUX À LOUER OU À VENDRE

Cannes Croisette – Cession droit au bail

Prix : 250 000 € Réf.PAC242606C

Local situé en plein cœur de Cannes, à deux pas du boulevard de la Croisette. Superficie totale de 120 m² : rdc surface de vente, WC, coin cuisine de 90 m², sous-sol réserve de 30 m², linéaire façade de 6 m².

Golfe Juan – Vente Murs commerciaux

Prix : 750 000 € Réf.PAC242606C

Cède local de 300 m² tous commerces, situé en bordure de nationale, à proximité de Cannes, libre actuellement.

Antibes-Port Gallice-Local 314m²

Loyer annuel : 66 836 € Réf.PAC238060C

À la suite de la réhabilitation du port, la SAS Gallice 21, filiale de la CCI Nice Côte d’Azur, propose en location un local situé en RDC, possibilité de subdivision, parking public.

Roquebrune Cap Martin – Droit au bail local 43 m²

Prix : 60 000 € Réf.PAC239758C

Raison de santé, reprise bail tous commerces renouvelable en 2026. Loyer annuel HC : 9600 €.

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