

SAMANTHA MANE
Optimisez les déplacements
domicile-travail de vos salariés et engagez votre entreprise dans une démarche durable

La CCI Nice Côte d’Azur vous guide dans l’élaboration de votre Plan De Mobilité Employeur (PDME)
Améliorez l’accessibilité de votre site et les déplacements du personnel
Attirez et fidélisez vos talents en diminuant les problèmes de recrutement liés à la mobilité
Améliorez votre bilan carbone
Mettez-vous en conformité avec les réglementations sur la mobilité
Passez à l’action !


L’info
Entrepreneuriat
1 an pour les DéCCIdeuses n p.4
Valorisation
La CCI partenaire de Graine de Boss 2025 n p.6
Filière
Une rencontre pour dynamiser la Silver Eco n p.8
Dossier
Grands enjeux
La mobilité n p.10
Rencontre avec…
Thierry Seon, TC Nice n p.14
Samantha Mane, Groupe Mane n p.15
Entreprise(s)
Miski n p.16
Ammi n p.17
Sur le terrain
Export
Des formations pour décoller n p.18
Réseau
La Place Business
Pourquoi la rejoindre ? Paroles de pros... n p.20
Territoire(s)
Projet
La CCI aide les collectivités face à la transition énergétique n p.22
Former Formation
Les anouvelles ambitions de 42 Nice n p.24
Le magazine est imprimé sur un papier recyclé fabriqué en France, issu du tri sélectif pratiqué dans l’hexagone.
JEAN-PIERRE SAVARINO
PRÉSIDENT
DE LA CHAMBRE
DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE
NICE CÔTE D’AZUR

Soutenir, agir et former
En ouvrant il y a un an l'incubateur Les DéCCIdeuses pour booster l'entrepreneuriat au féminin sur la Côte d'Azur, notre CCI a montré que cette initiative correspond à une réalité : 19 projets ont déjà été accompagnés, 13 autres prendront leur suite tout au long de 2025. Outre ses équipements et son pool d'expert entourant les entrepreneuses, la force et la différenciation de cet incubateur c'est qu'il leur donne un accès privilégié à l'ensemble des services collectifs de la CCI : formation 5 jours pour Entreprendre, formations numériques, acculturation à l'IA, un rendez-vous juridique personnalisé, et aussi l'accès à La Place Business, le très performant réseau d'affaires de la CCI. En ouvrant sa seconde année d'exercice, notre incubateur contribuera à la dynamique économique dont notre territoire a besoin.
Un territoire qui doit faire face à la conjoncture internationale, qui pèse sur l'ensemble des secteurs d'activité. Mais aussi à des problématiques qui lui sont spécifiques : c'est le cas de la mobilité, à laquelle nous consacrons le dossier du magazine ce mois-ci. Sur ce sujet, comme sur celui du logement des actifs, par exemple, notre CCI est force de proposition et agit sur le terrain, aux côtés des entreprises et des zones d'activités, notamment en les aidant à mettre en place des solutions concrètes comme les plans de déplacement. Car c'est un enjeu pour l'attractivité et la compétitivité de tout notre tissu économique. Certes, il n'y a pas de martingale magique pour un territoire enclavé entre mer et montagne, avec une forte densité de population concentrée sur son littoral. C'est pourquoi il faut penser avec 15 ans d'avance les infrastructures dont la Côte d'Azur a besoin et agir partout ou cela est possible pour fluidifier, optimiser et jouer la complémentarité des modes de déplacement, même les plus innovants. D'autant que les acteurs impliqués sont nombreux et ne manquent pas d'idées.
Enfin, je voudrais souligner la nouvelle impulsion que notre CCI a su donner en quelques mois à l'École 42 Nice, en prenant sa gouvernance début 2024. L'école compte désormais 480 élèves et vient de remettre il y a quelques semaines ses tout premiers titres. En phase avec les entreprises du secteur azuréen de la tech, 42 Nice forme les développeurs dont cette filière stratégique a besoin C'est encore une belle illustration de l'implication de la CCI, dans des domaines diversifiés, pour contribuer à l'essor de l'économie azuréenne.
Editeur
Chambre de Commerce et d’Industrie
Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1
Directeur de la publication
Jean-Pierre SAVARINO, Président
Rédacteur en chef Christian PROUD-DIAZ,
Responsable Communication institutionnelle christian.prouddiaz@cote-azur.cci.fr
Conception-Rédaction-Réalisation
Pôle communication institutionnelle Chambre de Commerce et d’Industrie
Nice Côte d’Azur Tél. 04 93 13 74 76
E.mail : azur.entreprises@cote-azur.cci.fr
Edition digitale : https://www.cote-azur. cci.fr/azur-entreprises-et-commerces/ (abonnement en ligne gratuit)
Photo couverture : Justine Nerini Impression : Trulli (Vence, 06)
Tiré à 3000 exemplaires + diffusion digitale
Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755
La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

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ÉNTREPRENEURIAT
LES DÉCCIDEUSES : UN AN D’INCUBATION POUR ACCÉLÉRER

Un an après son lancement par la CCI, l’incubateur les déCCIdeuses dresse un bilan prometteur. Ce programme, pensé pour soutenir la création d’entreprises portées par des femmes, affiche des résultats concrets et entend s’imposer comme un levier stratégique de dynamisation économique.
19 projets accompagnés ou en cours d'accompagnement, 12 mentors, 25 ateliers réalisés, 7 partenaires* le bilan à un an des déCCIdeuses est plus que positif. À l'initiative de la CCI Nice Côte d'Azur, et avec le soutien de ses partenaires, ce lieu propose aux dirigeantes basées dans le 06, immatriculées depuis moins de deux ans ou proches de l'être, et ayant une activité orientée vers la transition environnementale, numérique ou sociale, un cocon dédié à l'entrepreneuriat. La force de ce programme ? L'humain. En effet, de nombreuses entrepreneures manquent de confiance en elles, ce qui représente un véritable frein à leur réussite. L’incubateur met donc un point d'honneur à les rassurer et les challenger à travers des rendez-vous mensuels et des mentorats. Cette approche permet aux incubées de renforcer leur posture entrepreneuriale, un aspect fondamental du succès.
La recette réside également dans la création d'un véritable réseau, car créer une communauté de femmes entrepreneures est essentiel. Au fil du temps, l’incubateur a aussi su affiner son modèle. La chose est entendue, les candidatures arrivent maintenant plus facilement qu'au début. C’est un fait. Sa notoriété grandissante attire de plus en plus de projets, ce qui témoigne de l'efficacité du programme.
Parmi les projets accompagnés avec succès lors de cette première année, celui de Jaymes Kalala (Renaissance Beauté) : « Ma marque a été pensée pour les peaux atypiques : acné, eczéma, pilosité faciale… Quand j’ai intégré les déCCIdeuses, mon projet était à l’état d’idée. J’étais la moins avancée du groupe. Grâce à l’accompagnement, j’ai appris à rationaliser mon développement : j’ai établi un prévisionnel, clarifié mes besoins, organisé ma stratégie. En moins d’un an, j’ai immatriculé mon entreprise, créé seule mon site e-commerce, commandé mes premiers stocks et lancé officiellement la marque. Ce cadre m’a permis d’éviter les erreurs, de gagner du temps et surtout de transformer une vision en réalité. Aujourd’hui, Renaissance Beauté est en ligne, opérationnelle et prête à grandir. Sans l’incubateur, je serais encore en phase de réflexion. Cet incubateur a été le catalyseur de mon lancement.»
Catherine Ray (O’Méa) a elle aussi bénéficié del'effet boost de l'incubateur azuréen ppourréussir son projet : « O’Méa est une plateforme
dédiée à la maternité et à la parentalité. Depuis que j’ai intégré l’incubateur, mon projet a pris une toute nouvelle dimension. J’étais pleine d’idées, mais j’avais besoin de structure. Grâce à l’accompagnement régulier, aux ateliers (comme celui sur la gestion du stress), et au soutien du groupe, j’ai pu clarifier ma vision, poser les bases solides d’O’Méa et avancer concrètement. Mon site est désormais en ligne, les premières ventes ont eu lieu, les partenariats avec des professionnels de la périnatalité se développent, et nous créons ensemble du contenu (reels, articles de blog). J’ai aussi protégé ma marque, amorcé un partenariat pour créer l’application O’Méa, et surtout, j’ai gagné en confiance. Les déCCIdeuses m’ont permis d’accélérer le développement de mon projet de façon sereine et structurée.»
Toutefois, face au succès, le processus de sélection est désormais plus rigoureux. En effet, il a été observé que les projets les plus prometteurs sont ceux qui en sont encore à leurs débuts ou qui viennent tout juste de se lancer. Ce qui correspond, on l’aura compris, avec le concept d’incubateur dont l’objectif est de se concentrer sur les projets en phase de création, et pas ceux qui sont trop… anciens ! Cette approche permet de garantir un soutien véritablement adapté aux besoins des entrepreneures. Le processus de sélection se base donc sur la capacité des projets à bénéficier de l’accompagnement proposé, un critère fondamental pour leur succès à long terme. Les perspectives pour les années à venir

Parmi les entrepreneuses accompagnées la fondatrice d'O'Méa Catherine Ray et Jaymes Kalala,créatrice de Renaissance Beauté.

Une année en chiffre clés et faits marquants...
• 6 comités de sélection
• 19 projets incubés, dont 13 en cours d'accompagnement
• 25 ateliers réalisés au sein de l'incubateur ou en étroite collaboration avec la CASA au sein du Business Pôle
• Accès à l'ensemble des services collectifs de la CCI : formation les 5 jours pour Entreprendre, formations numériques, acculturation à l'IA, un rendez-vous juridique personnalisé, accès au réseau d'affaires de la CCI, La Place Business
• Pool de 13 experts qui interviennent en atelier et se rendent disponibles pour avoir un avis, aborder une problématique ou débloquer une situation
• Participation aux événements locaux comme Talent in tech : projet de la DéCCIdeuse Baagjet sélectionné dans le cadre du Hackathon et participation du projet Cirnov à la table ronde sur l'inclusion dans les métiers de la tech.
sont ambitieuses. La dynamique est d’accompagner toujours plus de projets et viser des réussites concrètes, comme la création d'emplois et le lancement de nouveaux produits.
L’incubateur prévoit également de déménager dans le nouveau Pôle Alpha Sophia Antipolis, bâtiment annoncé comme un catalyseur de l’entrepreneuriat technologique qui ouvrira ses portes fin d’année. « Ce nouvel emplacement, au cœur de l'écosystème d'innovation de Sophia Antipolis, renforcera encore son rôle de facilitateur pour les entrepreneures en quête de succès», souligne, Assia Smaïni la responsable de l'incubateur. n
* Microsoft, Total Energies, Université Côte d'Azur, Ventury Avocats, EY, La French Tech Côte d'Azur et la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis
> en savoir plus : www.les-deccideuses.com
" CE N’EST PAS UN INCUBATEUR PARMI D’AUTRES,
C’EST UN LEVIER D’IMPACT ÉCONOMIQUE CIBLÉ ET MESURABLE."
Vice-présidente de la CCI en charge de l'industrie, de l'énergie et de l'environnement, Fabienne Gastaud est aussi la présidente de l'incubateur.
Un incubateur dédié aux femmes, une nécessité sur la Côte d'Azur ? Oui, car les écarts restent marqués. Les femmes représentent encore une minorité parmi les créateurs d’entreprise, et elles sont trois fois moins nombreuses que les hommes à transformer une idée en projet concret. Ce constat a conduit la CCI à faire de l’entrepreneuriat féminin une priorité nationale via l’opération CCI au féminin. Dans ce cadre, nous avons lancé les déCCIdeuses en avril 2024 : un incubateur pensé pour lever les freins, structurer les projets et accélérer les trajectoires entrepreneuriales féminines.
Quelle est la finalité économique du projet ? Il s’agit de répondre à un enjeu d’inclusion, mais aussi de compétitivité. Chaque entreprise créée par une femme, bien accompagnée et solidement lancée, constitue une richesse pour le tissu économique local. En soutenant ces projets dès leur genèse, nous agissons sur l’emploi, l’innovation, et la diversité entrepreneuriale. Les déCCIdeuses n’est pas un incubateur parmi d’autres, c’est un levier d’impact économique ciblé et mesurable.
Qu’offre concrètement l’incubateur aux porteuses de projet ?
C’est un accompagnement à 360°. Après une sélection rigoureuse par un comité d’experts, les entrepreneures intègrent un parcours combinant hébergement, coaching individuel, ateliers collectifs, mentorat et accès à un réseau d’experts CCI. Elles bénéficient aussi du soutien de partenaires comme Microsoft (mise à disposition de licences) ou encore du réseau bancaire local. L’accompagnement couvre tous les volets stratégiques d’un lancement : financement, business model, marketing, développement commercial...
Quels avantages concrets pour les projets des entrepreneures ?
Trois leviers majeurs ressortent. D’abord, l’accessibilité : l’incubateur est

en partie financé par la French Tech, ce qui réduit considérablement le coût pour les bénéficiaires. Ensuite, la montée en compétences : elles repartent avec des outils concrets et une vision stratégique plus claire. Enfin, la visibilité. Plusieurs projets ont été largement médiatisés, ce qui a permis à certaines entrepreneures de capter rapidement des partenaires ou clients. Ce sont des effets d’accélération qu’on ne retrouve pas toujours dans un parcours classique.
Le modèle est-il amené à se dupliquer ? C’est déjà le cas. Un deuxième incubateur ouvrira à Arles fin avril, porté par la CCI Pays d’Arles, qui comme la notre fait partie du réseau des CCI PACA. Notre objectif est aussi d’essaimer à l’échelle nationale, en adaptant le modèle localement. Ce partage de bonnes pratiques entre CCI régionales s’inscrit dans une logique de structuration durable de l’entrepreneuriat féminin sur le territoire. n
Fabienne Gastaud, Présidente de l'incubateur.
Assia Smaïni, la responsable de l'incubateur © RCCI/ Loic Bisoli


LA CCI À NOUVEAU PARTENAIRE DE GRAINES DE BOSS 2025
VALORISATION
Depuis 2004, le concours national est un véritable tremplin pour les créateurs de jeunes entreprises, qui bénéficie ainsi d'un réseau de plus de 600 mentors, chefs d’entreprises et cadres dirigeants de tous secteurs.
Le concours est ouvert à tous les jeunes créateurs d’entreprises de moins de 5 ans ou aux porteurs de projets, tous secteurs d’activités confondus. Acteur majeur de l'écosystème entrepreneurial dans le 06, la CCI co-organise ce concours local à envergure nationale, avec une remise des prix prévue le 22 mai prochain. Alors, qui va succéder au lauréat 2024, Florian Barbaro (voir encadré ci-contre), qui a également remporté le concour national ?
Depuis plus de vingt ans, le concours Graines de Boss s’impose comme un levier stratégique pour faire émerger les jeunes entreprises innovantes en France. Plus qu’un simple concours, c’est un véritable programme d’accompagne -
ment entrepreneurial, soutenu par un réseau de plus de 600 mentors, chefs d’entreprise et cadres dirigeants de tous horizons. À l’échelle du département, la Chambre de commerce et d’industrie Nice Côte d’Azur joue un rôle pivot : elle organise, anime et structure toute la phase locale du concours, avec une ambition forte – faire éclore les talents entrepreneuriaux de notre territoire.
Pour la deuxième année consécutive, la CCI est donc au cœur de l’organisation du concours Graines de Boss dans les Alpes-Maritimes. Elle mobilise ses ressources, ses réseaux et son expertise pour détecter les porteurs de projets prometteurs et les accompagner à chaque étape du concours. Les premières phases de sélection se déroulent localement au sein même de la CCI, qui coordonne l'ensemble du processus jusqu'à la finale régionale. Les candidats sont d'abord évalués sur dossier, avant de présenter leur projet lors d'une session de pitch devant un jury composé de professionnels. La finale locale, prévue le 22 mai, couronnera un lauréat unique, qui représentera la région lors de la finale nationale. Si un seul candidat accède à l’échelon national, plusieurs autres recevront des prix pour récompenser leur parcours et leur potentiel. Tout au long du processus, la CCI assure donc un accompagnement de proximité et
met à disposition ses expertises.. Ce rôle de facilitateur et d’accélérateur est central pour donner toutes leurs chances aux candidats du territoire azuréen.
Un concours aux retombées concrètes : depuis sa création en 2004, le concours Graines de Boss a soutenu 228 lauréats et permis de générer plus de 500 millions d’euros d’investissements dans leurs entreprises. Chaque année, environ 50 jeunes dirigeants bénéficient d’un accompagnement structuré et de connexions avec de grandes entreprises partenaires. Être lauréat régional, c’est accéder à une finale nationale prestigieuse, organisée en juin 2025 au siège du MEDEF à Paris, suivie d’une remise de prix au Ministère de l’Économie et des Finances, en présence de 350 décideurs économiques de tout l'hexagone. L’événement est en outre relayé dans un reportage diffusé sur M6, garantissant une belle visibilité aux projets. Mais la valeur du concours va au-delà des prix : chaque candidat sélectionné profite d’une intégration dans le réseau Graines de Boss et d’un accompagnement par des mentors locaux, mobilisés là encore par la CCI Nice Côte d’Azur. n
> en savoir plus : www.grainesdeboss.com


Qui succédera à Florian Barbaro (UncovAI) ?
La startup niçoise a développé une plateforme innovante de détection de contenus générés par l’IA. En juin 2024, elle a remporté la finale nationale du concours Graines de Boss, après avoir remporté le volet azuréen en mai.
Dans un monde de plus en plus saturé d’information, les risques de fake news sont de plus en plus élevés. . . Autant dire que l'innovation portée par UncovAI est tombée à pic! Ce qui lui a permis de séduire le jury azuréen puis national du concours Graine de Boss l'an dernier. « Notre solution permet de détecter les fake news générées par l’Intelligence Artificielle», indique le dirigeant de la start-up niçoise, créée en février 2024. "Notre solution se distingue des autres outils existants en utilisant des hypothèses mathématiques, plutôt que des modèles de Deep Learning gourmands en ressources". Cette approche plus écologique, moins énergivore et plus flexible permet à UncovAI de distinguer les contenus générés par l’IA des contenus créés par l’homme, avec une précision supérieure à 95 %. " Les particuliers peuvent en se rendant sur notre site évaluer la fiabilité d’un contenu web. Les entreprises et les institutionnels clients se connectent quant à eux à notre API (application programming interface) ou utilisation des interfaces de programmation applicatives pour une sécurité maximale.
> en savoir plus : uncovai.com

Initiative du groupe grassois Robertet, le site s’est positionné depuis 2023 comme accélérateur d’idées durables pour les startups engagées dans l’innovation au naturel (ingrédients, parfums, arômes alimentaires, actifs santé et bien-être...) et à qui un accompagnement et un hébergement de 6 à 18 mois est proposé.
Déjà 20 startups ont été accueillies par la structure, installée au cœur du pôle grassois des arômes, reconnu mondialement Issues de 10 nationalités différentes, représentant plus de 50 salariés, ces jeunes pousses ont levé plus de 10 millions d’euros et plus de 1 700 dossiers ont été étudiés pour intégrer le programme. « L’idée de départ de Villa Blu, est lié à notre cœur métier chez Robertet, qui est de découvrir les marques émergentes de demain. Je parle de marques qui sont là pour bousculer les géants mondiaux. C’est une extension du cœur business de Robertet, qui a comme vocation de repérer, d'accompagner et de travailler avec les sociétés les plus innovantes, mais qui ont une taille qui ne leur permettrait pas d'accéder au marché classique du groupe Robertet », explique Fabien Giausseran, dirigeant de Villa Blu et DG Asie du nord du Groupe Robertet.
Le programme d’accélération dure deux ans, structuré en deux phases. Les six premiers mois sont les plus intensifs : immersion dans les locaux pour les nationaux et une semaine par mois pour les étrangers, analyse complète du modèle économique, mentorat, accès à des technologies et à des données stratégiques. « On leur ouvre une véritable caverne d’Ali Baba », précise Fabien Giausseran. Chaque startup reçoit également 20 000 euros de soutien logistique pour couvrir les frais de déplacement. À l’issue de cette première phase, Robertet choisit d’investir dans environ 80
% des entreprises accompagnées, devenant actionnaire minoritaire. S’ouvre alors une seconde phase d’un an et demi, centrée sur le développement commercial, l’accès aux marchés du groupe et à ses clients. « À ce stade, on connaît leurs projets par cœur. On peut les défendre, les intégrer, et souvent, créer des synergies très concrètes », indique le dirigeant de Villa Blu . Loin d’une logique de volume, Villa Blu applique une stratégie de sélection fine et évolutive : «On sélectionne de nouvelles sociétés tous les six mois, car il faut bouger à la vitesse de l’innovation. »
Au-delà de la performance financière, c’est une méthode d’innovation inversée que Robertet a mise en place. En travaillant avec des structures agiles, le groupe se nourrit de leur créativité pour faire évoluer ses propres pratiques. « Ces collaborations nous permettent aussi de progresser. Certaines startups ont fini par intégrer le groupe, alors qu'on ne les aurait jamais identifiées autrement ». Un modèle de collaboration hybride, à la frontière entre la R&D, le capital-risque et l’intelligence collective, qui fait aujourd’hui école dans l’univers feutré de la parfumerie.
Quels objectifs et ambitions pour 2025 ? « Continuer à trouver des nouveaux projets qui sortent du cadre et aller encore plus loin, notamment vers l’Asie du Sud-Est et la Chine. Et faire grandir les entreprises accueillies, qu’elles progressent en chiffre d'affaires, en levée de fonds, en perspectives de croissance. C'est vraiment le maître mot pour 2025. Et pourquoi pas, de revendre deux ou trois de nos participations à des investisseurs qui amèneront ces entreprises plus loin et les feront encore plus grandir. n
> en savoir plus : www.villablu.io
ACCÉLÉRATION
VILLA BLU (GRASSE) : QUELLES AMBITIONS EN 2025 ?


Romain Ganneau, directeur général du cluster Silver Valley, a animé l’atelier networking BtoB dédié à l’importance du business model dans ce secteur en pleine croissance.
SILVER ECO, UNE RENCONTRE POUR DYNAMISER
LA FILIÈRE
FILIÈRE
En réunissant professionnels et usagers, la Rencontre de la Silver Eco booste les opportunités et l’innovation dans ce secteur aussi prometteur que complexe.
La Rencontre de la Silver Eco fait le plein. Organisée le 24 avril par la CCI Nice Côte d’Azur, cette journée thématique réunit les parties prenantes du bien vieillir, acteurs de l’écosystème, professionnels et usagers, pour se pencher sur l’une des trois grandes transitions sociétales : la transition démographique et son pendant économique, la Silver Economie.
Un sujet sur lequel le territoire azuréen est bien placé, avec un marché en progression de +11% en dix ans, fort de 560 établissements proposant des solutions innovantes, mais dont la complexité ouvre autant qu’elle ferme les opportunités business. « La Silver Economie n’a rien d’un monobloc, c’est une filière transverse avec une pluralité de clientèle et d’usages qui nécessite de bien comprendre son marché pour identifier la bonne cible et le bon modèle d’affaires. Il y a peu de rapports entre la vente d’une application d’activité physique adaptée aux seniors en direct, d’un produit e-santé à des établissements et d’une prestation de lien social à une caisse de retraite. Pourtant tout est Silver Economie », explique Romain Ganneau, chef d’orchestre de l’atelier networking BtoB dédié à l’importance du business model dans ce secteur en pleine croissance, et directeur général du cluster Silver Valley, partenaire de l’événement avec Har-
monie Mutuelle, la Maison de l’Intelligence Artificielle, l’Institut méditerranéen du risque de l’environnement et du développement durable, Ulysseus (Université Côte d'Azur), le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, la Métropole Nice Côte d'Azur, la Région Sud et la ville de Nice.
Si cet atelier inaugural se veut un temps d’échange entre professionnels et fait la part belle aux retours d’expérience pour mieux surmonter les difficultés, l’événement joue aussi pleinement la carte du grand public. Avec un parcours visiteurs plus « gamifié » que les éditions précédentes afin de dynamiser les ateliers de démonstration, autre temps fort de la journée. Douze entreprises ont en effet été sélectionnées pour présenter leur solution et les confronter à leur population cible. « C’est extrêmement précieux. Cela nous permet d’appréhender les ressentis face au système, d’expliquer et de rassurer si nécessaire, relève James Nicolaï, dirigeant et co-fondateur de Nodeus. L'entreprise cagnoise est à l’origine d’une solution de maintien à domicile qui, en fonction des habitudes de vie, détecte les changements de comportement et met en évidence les fragilités pour permettre aux aidants et professionnels de santé d’adapter

" Le parcours visiteurs est extrêmement précieux. Cela nous permet d’appréhender les ressentis face au système, d’expliquer et de rassurer si nécessaire".
James Nicolaï, dirigeant et co-fondateur de Nodeus (Cagnes-sur-Mer)
la réponse. Dans ce secteur, la remise en question est permanente, notamment sur le sujet de l’acceptabilité. Des journées comme celle-ci sont finalement aussi des moments de réassurance pour nous ». De fait, « il s’agit de répondre concrètement aux besoins de la filière, à savoir tester les solutions directement auprès du client final, rencontrer l’écosystème de la Silver Economie réuni en un seul lieu et ouvrir le débat sur les enjeux du secteur », détaille Ilhame Ameqrane, du pôle Silver Eco de la CCI. Un trois en un, plein de sens... et de bon sens. n
> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/animation-de-filieres-professionnelles/filiere-silver-eco/
implantation
MÉDICAL
POURQUOI
MATA DATA A CHOISI SOPHIA

Dirigée par le Dr Hala Jenoudet (photo), l’entreprise a créé un chatbot multilingue révolutionnaire qui utilise l'intelligence artificielle pour assister les professionnels de l’imagerie médicale. La plateforme est disponible en 5 langues et son business model s’appuie sur un abonnement mensuel ou annuel pour le monde médical comme dans la formation à la médecine.
Car la vague des IA génératives a ouvert des opportunités également dans le domaine de la santé. Radiologue de formation avec 25 ans d’activité professionnelle, diplômée en stratégie d'entreprise et finance à HEC Paris, ainsi qu'en data science à ESCP Paris, le Dr Hala Jenoudet s’est intéressée à ce que les GenAI pouvaient apporter à ses pairs radiologues et médecins. Le projet a débuté en 2023 avec le développement d’une plateforme dédiée. Il s’est concrétisé à Sophia Antipolis en janvier 2024 avec la création de Mata Medical Data, l’installation au Business Pôle et la mise en ligne d’une version finale de la plateforme.
Mata se présente comme un assistant IA de confiance pour la radiologie. Un copilote. Chatbot multilingue, il facilite le travail du radiologue dans l'interprétation, l'analyse et l'échange d'informations radiologiques. A l’image d’un chatGPT spécialisé en imagerie médicale, il répond avec textes et images aux questions que peuvent se poser les praticiens en cas de besoin de précisions supplémentaires pour leur diagnostic. Multilingue, la plateforme qui regroupe 60.000 cas cliniques en radiologie ou en IRM s’est étoffée et déployée avec le concours de médecins et radiologues dont certains sont entrés au capital. Sur un modèle d’abonnement, elle est en passe de concrétiser son adoption par 2.000 radiologues français et envisage l’international.
Pourquoi Sophia ? “Notre société développe des GenAI dans un domaine sensible, avec des exigences de confidentialité et de professionnalité. Nous cherchions un écosystème qui puisse accompagner ces exigences à la fois techniques et éthiques”, explique Hala Jenoudet. “Le Business Pôle nous a offert un accompagnement 360 degrés dans un univers dédié à l’IA. Mata, de plus, a été primé aux Sophia Awards et a bénéficié de six mois d’incubation. Autant d’éléments qui ont accéléré notre entrée sur le marché”. n
> en savoir plus : mata-md.com
DÉVELOPPEMENT
HERVÉ LAUBERTIE, DIRECTEUR
GÉNÉRAL DE TEAM
CÔTE D’AZUR

En 2024, Team Nice Côte d'Azur a accompagné l’implantation de 25 entreprises sur la Métropole Nice Côte d'Azur, générant 274 emplois à trois ans. 52% des projets représentent les secteurs technologiques et les smart services, témoignant du rôle clé de l’innovation dans l’économie locale. Avec une association forte à l’Office de tourisme, l ’agence a également renforcé les partenariats internationaux, notamment avec la Tunisie, l’Italie et le Canada, ouvrant de nouvelles perspectives.
Quelles sont les projets, les perspectives pour 2025 ? Rencontre avec son dirigeant, Hervé Laubertie, arrivé en juin 2023. “La redéfinition de notre action de prospection, avec une approche plus ciblée sur les secteurs porteurs et stratégiques pour le territoire commence à porter ses fruits”, explique Hervé Laubertie. “Cela s’est traduit notamment par l'introduction de nouvelles stratégies d’action, la capitalisation sur des événements internationaux majeurs tels que l’arrivée du Tour de France en juillet à Nice ou bien encore la Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC) en juin 2025 et le renforcement de nos partenariats internationaux avec la Tunisie, l’Italie et le Canada. Sur 2024, Team a également lancé une action de prospection propre au secteur du tourisme”.
Cette liaison avec le tourisme et plus particulièrement avec les grands événements va aussi marquer cette année 2025. “ Cela d’autant plus qu’avec le sommet de l’Océan en juin, se tiendra un méga événement qui accueillera le monde entier et des participants au plus haut niveau dont de très nombreux chefs d’Etat ou de gouvernement. “Un des avantages des grands événements est de renvoyer une image dynamique de la Métropole, de faire valoir sa capacité d’organisation”, souligne Hervé Laubertie. “Ils donnent ainsi aux participants (des chefs d’entreprises, investisseurs et CSP+) de toute la planète, l’idée de revenir pour s’y implanter. Nous travaillons
aussi à associer les entreprises métropolitaines à ces événements. Nous allons concrétiser cette idée à l’occasion de l’UNOC en organisant trois jours de rencontres pour les entreprises les 9, 10 et 11 juin avec une journée dédiée à la réception des délégations extérieures. L’an dernier, nous avons également organisé une campagne de promotion avec l’Aéroport Nice Côte d’Azur pour toucher les représentants d’entreprise et les participants CSP+ qui passent par cette porte ouverte sur le monde.”
Pour assurer l’implantation de nouvelles entreprises, l'agence a aussi recentré sa stratégie sur les territoires de proximité : “Ceux de l’Europe géographique, mais également de l’Afrique du Nord avec plus particulièrement la Tunisie, prcise le dirigeant de Team Côte d'Azur. C’est un pays qui se développe et nous avons enregistré plusieurs implantations d’entreprises tunisiennes. Nous avons également signé un partenariat avec Novation City à Sousse. Au-delà, nous poursuivons nos efforts sur l’Amérique du Nord et particulièrement le Québec en capitalisant sur la ligne aérienne Nice-Montréal”.
Dans le domaine de la technologie, avec le Hub de l’Innovation, la Métropole s’est renforcée en attirant de nouvelles écoles comme Sup de mode et des startups comme Lanéva (remotorisation de bateaux de luxe), DataGreen (mini data centers écologiques), Biotyks (régimes alimentaires personnalisés). “Avec l’UNOC, qui restera un élément fort d’attraction dans les années qui viennent, nous sommes en discussion avec des entreprises de l’économie bleue. Cette synergie avec les grands événements nous permet de poursuivre le travail avec un objectif : contribuer à faire de la Métropole Nice Côte d’Azur le territoire de tous les possibles, en valorisant ses atouts économiques et sa qualité de vie unique pour attirer des investisseurs du monde entier.”n
> en savoir plus : www.investincotedazur.com



LA MOBILITÉ,
UN ENJEU POUR LE TERRITOIRE AZURÉEN, MAIS AUSSI POUR LA COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES
GRANDS ENJEUX
Tour d’horizon de la problématique de la mobilité sur la Côte d’Azur, son impact sur la vie économique, la compétitivité de ses entreprises et l’attractivité de son territoire.
Une augmentation de 85 % du temps perdu dans les bouchons entre Cannes et Nice en 2023 par rapport à 2009 (soit environ 11 jours par an en moyenne), une fracture sociale qui menace avec 15 à 20 % des ménages risquant l’exclusion de la mobilité en 2040 sans investissement massif dans les transports en commun, une dépendance à la voiture qui perdure avec 37 % des actifs qui ne peuvent se passer de leur véhicule personnel en l’absence d’alternative efficace : ce sont là autant de données qui montrent que le défi de la mobilité est plus que jamais un enjeu majeur dans les Alpes-Maritimes. Tant pour l’attractivité du territoire que pour la compétitivité de ses entreprises. C’est à ce défi que s’est attaquée la CCI Nice Côte d’Azur. Son pôle Transports & Mobilité a développé de puissants outils pour mener des études précises et travailler à améliorer l’efficacité des moyens existants. Il accompagne aussi les entreprises comme les collectivités dans le déploiement de solutions de mobilité durable.
Penser les infrastructures pour les besoins qu’on aura dans 15 ans
Président de l’UPE06, Pierre Ippolito s’intéresse particulièrement aux questions de mobilité territoriale. Il cadre le champ d’action. “Trois sujets sont à traiter avec des contextes

" Les études, comme celles que mène la CCI Nice Côte d’Azur, sont essentielles pour pouvoir définir cette stratégie à 20 ou 30 ans en gardant bien en tête une chose : penser les infrastructures pour des besoins dans 15 ans".
Pierre Ippolito, Président de l’UPE06
et des problématiques différentes : la mobilité individuelle, collective et celle des marchandises. Notre mode de fonctionnement actuel date. Nous devons penser l’aménagement des villes avec des infrastructures qui prennent en compte les changements actuels et surtout ceux à venir afin de préparer la décarbonation des transports et les nouveaux usages. Il faut tenir compte aussi du stationnement, sujet capital dans la mobilité, ou encore des bornes de recharge liées au réseau électrique.”
“Cela implique de mettre autour de la table toutes les parties prenantes, usagers, entreprises, élus locaux, fédérations de transport de voyageurs et de marchandises. Les études, comme celles que mène la CCI Nice Côte d’Azur, sont essentielles pour pouvoir définir cette stratégie à 20 ou 30 ans en gardant bien en tête une chose : penser les infrastructures pour des besoins dans 15 ans.”
Le “choc d’offres” des TER a augmenté le trafic de 40 %
Ce travail est à mener dans un département où la géographie n’est pas des plus facile avec des contraintes que tout le monde connaît : une population concentrée sur la bande littorale, une liaison est-ouest avec une voie ferrée et une seule autoroute, des intercommunalités orien-

Acteurs de la mobilité azuréenne, ils témoignent :
Jean-Pierre Serrus, Vice-président en charge des transports et de la mobilité durable de la Région SUD PACA, Marion Bouthors, Directrice générale de Schneider Electric, Etienne Delhaye, ancien directeur opérationnel du Sophia Club Entreprises, Guillaume Girard, Directeur général adjoint du Centre Antoine Lacassagne, Marc Raiola, Club des Entreprises de Carros le Broc, Blaise Rapior, Directeur Général d’Escota .




vaillé en particulier dans les deux bassins des Alpes-Maritimes (l’est et l’ouest) avec 900 actions pour améliorer l’intermodalité et le travail en intercommunalités.” À terme se dessine un schéma SERM (Service Express Régional Métropolitain) intégrant tous les modes de déplacements, rail-route, mobilités actives, comme en Île-de-France.


apporter des solutions de transports efficaces répondant à la demande des usagers, il faut désormais que les ensembles se coordonnent de manière fine. Fluidifier nos mobilités dans les Alpes-Maritimes va requérir de compléter nos infrastructures routières pour rendre l’usage de la route plus collectif. La concession constitue un merveilleux moteur pour financer ses projets futurs”, souligne Blaise Rapior.
tées nord-sud, un habitat diffus et trois bassins d’emplois importants à alimenter (Sophia Antipolis, Carros et Monaco). S’il n’y a pas de coup de baguette magique à espérer, des améliorations sont possibles. La plus récente est celle qu’apporte le nouveau cadencement des TER. Vice-président en charge des transports et de la mobilité durable de la Région SUD PACA, Jean-Pierre Serrus a constaté que le choc d’offres avec l’ouverture du rail à la concurrence produisait ses effets. “Depuis le 15 décembre, nous sommes passés à un cadencement des TER au quart d’heure avec plus de 120 allers-retours par jour contre 68 auparavant. En termes de trafic, nous avons mesuré une augmentation de plus de 40 % (en “trainkm”). Nous disposons aussi maintenant du centre de maintenance à Nice (un investissement de 60 M€) pour l’entretien des trains qui, auparavant devaient être réparés à Marseille et restaient indisponibles plus longtemps.”
Vers un Service Express Régional Métropolitain
“La Région est aussi en charge de l’intermodalité. Cela passe par une coordination des horaires pour faciliter le passage du train au bus et par l’intégration de modes de transport durables (vélo, covoiturage…). Nous avons tra-
A8 : optimiser les infrastructures existantes Si le train accélère et devrait encore bénéficier des travaux de la nouvelle ligne ferroviaire, la route qui assure 80 % des déplacements quotidiens, fait l’objet d’une pression importante découlant de ce très haut niveau d’usage. Chaque événement imprévu, aux heures de pointe, peut ainsi se répercuter directement sur le trafic et le perturber. Blaise Rapior, Directeur Général d’Escota, en convient. “Malgré les 2 fois 4 voies, l’infrastructure arrive à saturation, avec un trafic est-ouest de 150 000 véhicules/jour au niveau de Saint-Laurent-du Var et une autoroute qui reste incontournable dans la géographie complexe du département. Nous avons également à traiter d’un sujet essentiel : la décarbonation qui conditionne l’évolution du secteur. Cette décarbonation, qui passe par l’évolution des motorisations et la massification des usages, va aussi dédensifier les flux”.
En termes d’investissements, pas grand-chose à espérer. La dernière grande opération aura été l’ouverture en 2024 de la bretelle - tant attendue - de Beausoleil, pour l’accès à Monaco. Avec une concession qui se termine en 2032 après déjà plusieurs reports, l’heure est à l’optimisation de l’existant. Sur l’A8, les projets actuels portent sur la création d’aires de covoiturages aux entrées, sur l’utilisation de la bande d'arrêt d'urgence pour les cars lors des bouchons, sur la création d’une voie réservée au covoiturage, sur la régulation dynamique de vitesse, les campagnes contre “l’autosolisme” (déplacement seul(e) en voiture). “Pour
Zone Industrielle de Carros : des transports en commun pour limiter les voitures
Sur la liste des accès problématiques, s’inscrivent aussi les grands bassins de travail azuréens avec plus de 40 000 salariés à Sophia Antipolis et autant à Monaco et plus de 12 000 dans la Zone Industrielle (ZI) de Carros. Autant d’arrivées massives le matin et de départs encombrés le soir. En liaison avec les entreprises et les collectivités, le Pôle Transports & Mobilité de la CCI s’est aussi beaucoup impliqué pour améliorer la situation. À Sophia Antipolis (voir encadré) un remarquable travail a été fait avec le Sophia Club Entreprises et la CASA. À Carros, c’est avec le CAIPDV (Club des Entreprises de Carros le Broc) et la Métropole Nice Côte d’Azur que cette question cruciale de la mobilité a été traitée.
Pour Marc Raiola, président du Club, “trois principaux problèmes majeurs sont à régler : le stationnement, pas toujours suffisant ; l’effet voiture à réduire par la création de lignes de bus express ; l’optimisation des horaires des transports par une meilleure connaissance des flux.” Adapter les transports en commun présente un double avantage : la réduction des flux motorisés aux entrées de la ZI et une baisse des besoins en places de stationnement. “Des améliorations ont pu être apportées avec la création des lignes T2, T3, T4 Express et de Sophia-Carros, plus une coordination entre les Chemins de fer de Provence et les Lignes d’Azur. Nous avons pu aussi obtenir l’an dernier une unicité du titre de

transport entre les deux réseaux, une avancée importante. Seul point encore négatif : le manque de fiabilité du train avec des annulations sans prévenir. La CCI, de son côté, nous a beaucoup aidés pour obtenir des améliorations des transports vers la ZI.” Un cas emblématique est celui de Schneider Electric (1 300 salariés). “Quand nous avons déménagé notre site de Sophia Antipolis sur Carros, nous avons mis en place une navette Sophia-Carros pour nos salariés sophipolitains”, rappelle Marion Bouthors, directrice générale. “Cette ligne de bus a pu être conservée avec la Métropole. La qualité des transports en commun compte beaucoup pour nous. La ZI de Carros reste difficile d’accès (bouchons de l’A8, du pont de la Manda, du rond-point juste devant notre site) et tous les jeunes que nous recrutons ainsi que les alternants n’ont pas forcément de voiture. C’est un challenge pour les embauches.”
Un exemple d'anticipation avec m’airidia
D’autres initiatives sont aussi à noter. Ainsi, le plan de mobilité employeur commun (PDMEC) m'airidia se déploie sur Nice Méridia, le nouvel éco-quartier dynamique, attractif et durable de l'ouest niçois. Porté et financé par l’ADEME et la CCI Nice Côte d’Azur, ce projet vise la réduction des polluants atmosphériques liés aux déplacements en favorisant le développement des mobilités durables. Il donne l'exemple d'un projet engagé localement, permettant d'anticiper les enjeux de déplacements sur ce secteur qui accueillera à l'horizon 2026 près de 5 000 habitants, 5 000 étudiants et 5 000 emplois.
Le pôle mobilité CCI sait aussi réaliser de solides Plan de Mobilité employeur. L’objectif est de proposer un plan d’action pour l’employeur après une étude en plusieurs étapes : identifier avec précision les lieux d'habitat du personnel (adresses anonymisées) ; comprendre les habitudes de déplacements pour évaluer les modes alternatifs à la voiture individuelle en solo ; demande d’améliorations aux collectivités/autorités organisatrices de la mobilité concernant l’accessibilité aux sites.
Directeur général adjoint du Centre Antoine Lacassagne, Guillaume Girard en témoigne. “Un de nos deux sites est à côté de Pasteur, dans une zone de forte densité urbaine. Nous sommes confrontés à un problème de parking, tant pour nos agents que pour nos visiteurs. Dans le cadre de nos démarches RSE, la CCI nous a aidés à élaborer un plan de déplacement d’entreprise avec tout l’arsenal (vélo, transports en commun, covoiturage) permettant de limiter l’usage de la voiture individuelle. Pour les transports en commun, nous avons pu aussi faire cause commune avec le CHU de Nice dont la CCI avait également élaboré le plan de déplacement.”
La CCI qui, de son côté s’est voulue exemplaire pour son siège : elle a décroché l’an dernier le label Employeur Pro-Vélo Or pour son

Comment la CCI propose de fluidifier les déplacements des actifs sur la 1re technopole d’Europe
Faciliter l’accessibilité, développer les mobilités durables et optimiser les infrastructures existantes sont les objectifs de l’étude menée par la CCI Nice Côte d’Azur - 93 employeurs et près de 16 000 données analysées - en collaboration avec la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis et le Sophia Club Entreprises.
Pratiquement pas de logements sur place, plus de 43 000 salariés dont 25 % domiciliés dans le bassin antibois et 75 % disséminés tout alentour jusque dans le Var : l’organisation de la mobilité pour Sophia Antipolis tient du vrai casse-tête. Comment réduire les gros bouchons dans les voies d’entrée le matin quand tout le monde vient au travail, et les embouteillages à la sortie le soir pour regagner son domicile ? La CCI Nice Côte d’Azur s’est attaquée au problème. En collaboration avec la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis et le Sophia Club Entreprises, elle a réalisé en 2024 une étude afin d’optimiser les déplacements dans la première technopole d’Europe.
L’analyse s’est attachée à comprendre et améliorer les flux de déplacements des salariés et des étudiants. Un diagnostic de terrain a été combiné avec une enquête approfondie pour formuler des recommandations concrètes.
Réalisée sur 12 mois, l’étude a bénéficié d’une participation massive avec 93 établissements impliqués, près de 16 000 lieux d’habitat de salariés et étudiants analysés, un diagnostic sectoriel sur 16 zones de la technopole. Anonymisée, l’enquête, qui était destinée à mieux comprendre les habitudes
engagement dans la promotion de la mobilité à vélo. Elle met aussi à disposition des employeurs et leurs salariés des outils pratiques : datavisualisation dynamique des données, guides de mobilité accessibles à tous.
Alors, quelles solutions ?
Pour les années qui viennent, il est prévu certes quelques gros investissements qui vont faire bouger la donne : ligne 4 de tramway de Nice vers Cagnes-sur-Mer et 5 de Nice vers La Trinité et Drap, Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) entre Mouans-Sartoux et Grasse, pro-
de déplacement et attentes en termes de mobilité durable, a réuni plus 2 300 répondants.
Toutes ces données ont ensuite été croisées avec les infrastructures et services de transport existants (bus, covoiturage, vélo et marche à pied) afin d’identifier les leviers d’amélioration. C’est ce qui a permis de formuler plusieurs recommandations qui ont été présentées aux Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM). Parmi les premières actions concrètes déjà mises en place à la suite de l’étude : le prolongement de la ligne B du réseau Envibus sur l’Avenue de Roumanille.
Autre action à impact : le renforcement et la réorganisation des liaisons Nice-Sophia Antipolis du réseau régional ZOU ! avec la mise en service en septembre 2024 d’une nouvelle desserte pour renforcer les départs du centre de Nice. “La CCI dispose d’outils puissants pour étudier les flux et permettre ainsi d’optimiser les transports en commun”, souligne Etienne Delhaye. Alors directeur opérationnel du Sophia Club Entreprises, il s’est beaucoup impliqué dans la question de la mobilité. Il s’est attaché notamment à faire passer des messages favorisant les solutions de covoiturage, vélo, transports en commun, marche à pied : “Il suffirait que 20 % des salariés évitent de venir seuls en voiture pour qu’il n’y ait plus d’embouteillage matin ou soir dans la technopole” .
> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/ mobilite-durable-sophia-antipolis-analyseles-flux-de-deplacement-domicile-travail/
jet de liaison ferroviaire souterraine entre Eze et Monaco. Mais, sur fond de décarbonation intensive, c’est surtout dans l’optimisation des infrastructures existantes avec l’intermodalité qu’il faut chercher les solutions pour éviter la thrombose. Toutes les données recueillies par la CCI lors de ses études et projets peuvent aussi se révéler essentielles. Avec l’aide de l’IA et des systèmes de billettiques intermodales que développent plusieurs startups azuréennes comme Instant System ou Matawan, elles pourraient faire de la Côte d’Azur un territoire exemplaire dans le domaine de la gestion des nouvelles mobilités. n

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THIERRY SEON : " PRÉVENIR PLUTÔT QUE GUÉRIR. "

Invité à intervenir lors de la dernière assemblée
PRÉVENTION
générale de la CCI, le président du Tribunal de Commerce niçois s’exprime sur la conjoncture économique, les défaillances d’entreprise et le rôle de prévention joué par le tribunal au quotidien, pour contribuer à pérenniser le tissu économique.
Face aux défis économiques, les tribunaux de commerce jouent un rôle clé pour accompagner les entreprises en difficulté. Thierry Séon, président du Tribunal de Commerce de Nice, défend une approche humaine, pragmatique et préventive, misant sur la conciliation et la confidentialité ce qui peut l’être, sans stigmatiser l’échec entrepreneurial.
Quel est votre retour sur l’année 2024 ?
Certains secteurs ont été particulièrement touchés, comme l’immobilier ou le bâtiment. On a aussi vu des difficultés dans la restauration, les salons de coiffure, les transports, ou encore les instituts de beauté. Beaucoup d’entreprises ont malheureusement fait faillite.
Que conseillez-vous aux entreprises en difficulté ?
Notre rôle est d’être un véritable partenaire. La semaine dernière, un dirigeant de start-up m’a alerté, en toute confidentialité, sur une cessation de paiements dans 9 à 12 mois. Grâce à cette anticipation, on peut négocier avec les créanciers sereinement. J’aimerais que tous les dirigeants adoptent cette démarche. J’ai désigné un conciliateur pour engager les discussions en amont. Je suis convaincu que cette entreprise s’en sortira. À l’inverse, certaines sociétés arrivent au bord du gouffre : dettes Urssaf, cotisations en retard… Dans ce cas, même en tentant des négociations directes, c’est bien plus difficile. Il
« Notre objectif, c’est de sauver un maximum d’entreprises. »
vaut mieux agir avec le soutien du tribunal et d’un conciliateur.
Vous recommandez donc la conciliation ?
Absolument. Elle permet d’éviter les procès, de rassurer les banques et de protéger l’activité. C’est une tendance forte aujourd’hui : encourager les entreprises à trouver un terrain d’entente. Deux parties qui se sont conciliées, c’est toujours mieux qu’un perdant et un gagnant. Cela me tient vraiment à cœur. Et si un créancier bloque, je peux imposer un délai de deux ans ou lever une saisie sous astreinte de 20 000 euros par jour. Cela donne de l’air à l’entreprise et pousse chacun à coopérer. Quand il y a un projet viable et des salariés, tout le monde doit jouer le jeu.
Et cette procédure reste confidentielle ?
Oui, c’est essentiel, surtout dans des secteurs comme le BTP. Une mention sur le Kbis peut faire fuir les clients, alors que l’entreprise a douze mois pour établir un plan et peut étaler ses dettes sur dix ans. Mais l’incertitude fait peur, d’où l’intérêt de la confidentialité.
Vous vous positionnez donc plus comme un soutien, qu'un outil de sanction ?
Bien sûr. Tous les juges ici sont bénévoles, on le fait par passion. Notre objectif, c’est de sauver un maximum d’entreprises. Certains juges me disent : « Je rends ce que j’ai reçu. » C’est une belle philosophie, rarement mise en valeur. Il y a un véritable esprit d’équipe, de solidarité. Après, il faut savoir que certains entrepreneurs utilisent parfois les procédures collectives pour s’enrichir, en créant des passifs démesurés… On peut interdire ces personnes de gérer pendant 15 ans. Et si elles ont un patrimoine, elles doivent rembourser une partie. Au tribunal, on soutient l’économie, mais on doit aussi l’assainir quand c'est nécessaire.
Et si sauver l’entreprise n’est plus possible ? Alors on accompagne le dirigeant. On le rassure : ce n’est pas un échec, mais une expérience. Il faut changer le regard sur la liquidation. Aux États-Unis, elle fait partie du parcours. En France, il faut déstigmatiser : la liquidation permet aussi au dirigeant de repartir sans que son patrimoine personnel soit menacé. n

SAMANTHA MANE, NOUVELLE PRÉSIDENTE
DU GÉANT MONDIAL DES ARÔMES ET PARFUMS
À 40 ans, Samantha Mane - l’une des membres de la cinquième génération de la famille Maneprend la tête du groupe familial du Bar sur Loup, créé il y plus de 150 ans.
Changement de génération chez Mane. À 40 ans, Samantha Mane a accédé le 1 er janvier dernier à la présidence du 5e acteur mondial des arômes et parfums fondé en…1871. Elle a succédé à son père, Jean Mane, qui a dirigé le groupe de 1995 à 2024 (et est un élu de la CCI Nice Côte d’Azur). Avec elle, c’est donc la 5 e génération qui prend les commandes d’une des plus belles entreprises azuréennes comptant 8.000 collaborateurs dans 40 pays, dont 1.700 dans le Pays de Grasse avec un CA de 1,945 milliard en 2024. Azur Entreprises l’a rencontrée en exclusivité.
Ses premières impressions à la présidence ?
“J’étais déjà dans le groupe depuis 2007. J’occupais un poste clé depuis 2016 à la direction de la région Europe Middle East & Africa (EMEA) et faisait partie du board. Je connaissais donc les rouages. Mais à la présidence, j’ai pu avoir une confirmation : celle de la force de MANE, de son ancrage dans le territoire. Une bonne surprise aussi : la réaction positive des collaboratrices qui se sont déclarées fières d’être dirigées par une femme ! Ma prise de fonction signe aussi un changement de génération. Avec moi, quatre autres membres de la famille occupent des postes
opérationnels. Nous avons tous à cœur de poursuivre l’aventure familiale, d’assurer la pérennité de l’emploi et de développer le savoir-faire du groupe”.
Les nouvelles technologies appliquées à l’industrie de la parfumerie ? Dans ses postes précédents, Samantha Mane avait engagé des initiatives clés dans la transformation digitale du groupe. “Nous avons une idée précise des enjeux. Nous ne partons pas sur l’idée que l’Intelligence Artificielle va remplacer nos équipes. Au contraire. L’IA sera au service de nos équipes. Elle nous aidera à être plus compétitifs. À travers l’analyse de données, il sera possible de mieux cerner les préférences des consommateurs. L’IA nous apportera des données clés pour rendre nos produits plus performants. Elle va nous permettre d’améliorer l’olfactif d’un produit mais nous aidera aussi sur les tâches moins créatives.”
Mane et le territoire ? “Nous y sommes plus que jamais ancrés. En 2023, nous avons ouvert le Centre d’innovation de la Sarrée, un bâtiment de 10.000 m 2 pour les activités de R&D. En augmentant la taille de notre site de Bar-sur-Loup, nous avons fortement dévelop-
pé l’emploi (1.700 sur les 2.000 emplois français). Nous avons d’autres projets d’aménagement à l’intérieur des locaux existants pour améliorer notre capacité opérationnelle. Nous investissons aussi dans la sécurité.”
Le développement commercial ? “Nous travaillons essentiellement à l’exportation. En quelque sorte nous sommes les champions du “Made in France”. D’où l’importance de développer constamment notre réseau. Nous avons ouvert cette année au Bangladesh et en Arabie Saoudite. L’an dernier nous avions procédé à une extension de notre usine dans le New Jersey.” Vice-présidente de Prodarom, Samantha Mane va continuer d’autre part à s’impliquer dans le local. “C’est un engagement fort. Nous participons activement au secteur. MANE a toujours été fidèle à la région. Nous nous sommes aussi réjouis de la reconnaissance accordée par l’Unesco au savoir-faire du Pays de Grasse et du retour des grands acteurs de la parfumerie mondiale. Grasse rayonne de nouveau en plein à l’international”. Du côté de chez MANE, tout va bien également : la relève est assurée. n
> en savoir plus : mane.com
EN LUMIÈRE
aéroports
Filière
Une nouvelle manifestation d’envergure se profile au début de l’été avec, du 3 au 5 juillet, la Grasse Perfume Week, un festival du parfum d’un genre inédit au cœur de la capitale mondiale du parfum, Avec Robertet pour partenaire majeur. Ce sera l’occasion pour le grand public, les passionnés de parfums, les professionnels, de venir à la découverte de ce qui fait la création contemporaine du parfum : marques, maisons de composition, parfumeurs, producteurs d’ingrédients, scientifiques…
Groupement
Arnaud Pinte, dirigeant d'iPepper (6 M€ de CA,80 collaborateurs à Mouans-Sartoux) succède à Charlotte Daeffler à la présidence du Club des Entrepreneurs du Pays de Grasse, avec Jeanne Lions (ancienne présidente de Tournaire comme Vice-présidente.

A la tête des Aéroports Nice Côte d’Azur depuis septembre 2020, Franck Goldnadel a été reconduit dans ses fonctions de Président du Directoire pour une nouvelle durée de 5 ans. La marque d’une continuité dans la stratégie de développement de l’aéroport, en phase avec les nouvelles exigences économiques (taxation du secteur, régulation aéroportuaire, etc.)
Équipements
À Nice, l’actuel Palais des Expositions deviendra d'ici 2030 le Palais des Arts et de la Culture et accueillera le Théâtre National de Nice avec une grande salle de 800 places, la cinémathèque et un espace d’exposition.
Objectif : lutter contre le gaspillage, favoriser le réemploi ou la réutilisation, développer les synergies interentreprises.
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RESTAURATION

MISKI, GOURMANDE ET DURABLE
L’entreprise antiboise mise sur le sansgluten pour une ligne de pâtisseries, boulangeries et préparations traiteur toutefois très gourmandes. Une approche qui a séduit le jury des premiers trophées du Commerce, organisé fin 2024 par la CCI.
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Coup de cœur du Jury aux Trophées du Commerce, prix du meilleur pitch au « Forum Ose, Le cercle business des entrepreneures », certification Ecolabel, coup de cœur du Jury au 4e Trophée du Petit-Déjeuner Gourmand organisé à Paris par l’association Tables & Auberges de France… Depuis son ouverture en 2019, Miski enchaîne prix et distinctions. Une véritable reconnaissance pour un projet qui dépasse le cadre de l’entrepreneuriat classique, comme l’explique sa créatrice, Maria Cecilia Arias. « Après avoir évolué pendant plusieurs années dans la recherche de haut niveau, j’ai eu besoin de nouveaux défis. Défis que j’ai relevés en créant Miski Gluten Free, entreprise artisanale spécialisée dans la pâtisserie, la boulangerie et la viennoiserie 100 % sans gluten, produites avec des farines issues de l’agriculture biologique. « L’objectif est de répondre aux besoins des personnes cœliaques et intolérantes au gluten, mais aussi toutes celles qui sont simplement soucieuses de leur alimentation. Nous avons fidélisé une clientèle locale plus des touristes étrangers, sans oublier le secteur professionnel CHR : palaces, restaurants étoilés, ainsi que des ravitailleurs de yachts du port Vauban tout proche », précise la dirigeante. Prochaine étape : lever des fonds afin de créer un laboratoire de 150 m² dédié à la panification de produits surgelés sans blé : « Car ma méthode permet de produire du pain avec des cultures alternatives au blé, moins gourmandes en eau et ayant une haute valeur nutritionnelle, ainsi qu’un faible impact carbone. Mon ambition est de participer au développement d’une nouvelle filière boulangère sans blé, pour une alimentation plus diversifiée, respectueuse de la biodiversité et durable pour la planète ». n
> en savoir plus : www.miskiglutenfree.fr
COMMENT LE GROUPE HÔTELIER
AMMI (NICE) SE DÉVELOPPE
L’hôtellerie à taille humaine : avec ses 5 établissements à Nice, le groupe azuréen joue à fond la carte de l’accueil personnalisé et d’une expérience client différente. Un positionnement qui lui permet aujourd’hui d’être dans le top 10 des hôtels de Nice – 2e marché hôtelier de France – sur Tripadvisor et d’être leader sur les principaux sites dédiés. Rencontre avec Hugues de Vogüé, dirigeant de l’entreprise.
Ancien cadre du groupe Accor, Hugues de Vogüé a quitté les grandes structures pour créer un modèle hôtelier à taille humaine, ancré dans l’hypercentre de Nice. À la tête de cinq établissements et bientôt d’un restaurant bistronomique, il participe activement au renouveau du cœur de ville niçois. Après une carrière rondement menée pendant 11 ans au sein d'Accor, qui lui a permis d’acquérir une solide expérience dans le management et la réorganisation à l’échelle mondiale, une idée germe en lui : « créer quelque chose qui, pour moi, avait plus de sens », explique-t-il. Un projet destiné à bousculer le paysage hôtelier niçois par une approche unique et innovante. « Avec mon associé, Paul-Henri Waché, nous avons repris fin 2013 un premier établissement rue Masséna, qui est désormais l'Ammi Nice Masséna. » Très vite, c'est un succès commercial. « Nous avons pu montrer aux banques que nous étions capables de créer un produit à forte rentabilité. » S’en suivront l’Hôtel du Centre (2017), l’Hôtel de France (2018), Ammi Vieux Nice (2021) et Ammi Lafayette (2023). Deux autres projets sont d’ailleurs prévus pour la fin de l’année.
La clé de cette réussite ? « Nous nous sommes positionnés sur un marché de petits hôtels en hypercentre : 10 à 45 chambres, avec du caractère et un haut niveau de satisfaction. C’est ce qui nous permet d’atteindre un taux d’occupation de 99 %, toute l’année, même en périodes creuses. Et avec des tarifs

environ 30 % supérieurs à ceux du marché des hôtels 3 étoiles, proches parfois des prix pratiqués en 4 étoiles », mais avec un niveau de service qui le justifie pleinement. Une réussite accompagnée par les équipes énergie et tourisme de la CCI, dont l'entreprise a également suivi le programme Transitions (transformation écologique et numérique).
En misant sur la qualité de l’expérience client - grâce notamment à un recrutement mêlant personnel expérimenté et jeunes profils dotés d’un fort sens du service - le groupe a su séduire une clientèle majoritairement anglo-saxonne et nord-européenne, prête à payer plus cher pour une prestation jugée fiable, comme en témoignent les avis clients élogieux. « À Nice, les six premiers établissements classés sur TripAdvisor sont nos cinq hôtels… et le Negresco », précise Hugues de Vogüé, non sans une fierté légitime. Mais l’ambition du groupe ne s’arrête pas là. En pa-
rallèle d’une stratégie d’expansion horizontale, une diversification verticale a été amorcée dès 2021 avec l’ouverture du Hug Café , jouxtant l’Hôtel du Centre et misant lui aussi sur la qualité des produits. En 2022, un projet viticole bio est lancé dans le Luberon pour approvisionner les établissements en vin, huile d’olive et tapenade. Point d’orgue de cette dynamique, l’ouverture en mai prochain d’un restaurant bistronomique de 110 couverts : Le Centrale, un hommage à la cuisine française, situé lui aussi à proximité de l’Hôtel du Centre, au début de la rue des Suisses. Un choix stratégique et assumé : « Nous voulons participer à l'élan impulsé par l’ouverture de nouveaux établissements à l’entrée de la rue. Pour nous, il est très important d’y contribuer, car nous sommes Niçois, et nous voulons contribuer au développement et à l’attractivité de la ville. ». n
> en savoir plus : www.ammihotels.com

Hugues de Vogüé, fondateur et dirigeant de l'entreprise.

sur le terrain
DES FORMATIONS POUR DÉCOLLER À L'EXPORT
INTERNATIONAL
Relais de la Team France Export, la CCI propose aux entreprises du territoire azuréen un programme complet de formations internationales : fondamentaux, juridique, logistique, Incoterms, sécurisation... Car rien n’est à laisser au hasard, pour passer avec succès le cap de l’export.
Parce que la CCI a pour mission d'accompagner les entreprises a toutes les étapes de leur développement, elle intervient notamment sur leur démarche d'internationalisation, plus particulièrement à l'export. Tout est mis en œuvre pour maximiser les chances de succès, loin des idées reçues et des destinations "tendances" mal préparées. Une dynamique mise en place à travers la Team France Export, dispositif public d’accompagnement des entreprises à l’international, structuré autour de Business France, des régions, des Chambres de Commerce et d’Industrie, et de Bpifrance. Pour toute la région, 21 collaborateurs y sont dédiés. Tous experts en développement international, avec des spécificités sectorielles.
La Team France Export a la volonté d'offrir un guichet unique d'accompagnement à l'export. Cela signifie que l'entreprise a un seul conseiller, représentant unique de l'équipe régionale. Ce conseiller peut activer les solutions de la CCI, de Business France et de Bpifrance. Des solutions qui permettent aux entreprises de s'acculturer ou de monter en compétences, no-

tamment à travers des ateliers et des formations.
Ces formations sont essentielles, car elles sont au cœur d'une stratégie export réussie. Pourquoi ? Parce qu’une opération export mal préparée peut coûter très cher à l'entreprise. Et les arguments ne manquent pas : mauvais choix dans le moyen de paiement, contrats mal ficelés, marchandise bloquée en douane en France ou à l'étranger, mauvaises plaquettes commerciales, site Internet mal traduit, mauvaise maîtrise des spécificités culturelles… Les dégâts en termes de trésorerie ou de développement peuvent être catastrophiques. Le programme de formation permet donc aux chefs d'entreprise de former leurs collaborateurs sur tous les aspects : régimes douaniers, choix des Incoterms, maîtrise des conditions générales de vente-export, contrats internationaux, etc.
Accompagnant 50 à 60 entreprises par an, ce dispositif sur-mesure monte en puissance, avec une certification Qualiopi obtenue il y a deux ans. Les programmes ciblent des théma-
tiques récurrentes répondant aux besoins du plus grand nombre et sont établis chaque année en fonction des retours du terrain via les conseillers internationaux, qui font remonter les besoins des entreprises, ainsi qu'en fonction de l'actualité internationale. Résultat, les "good deals" ne manquent pas. Comme l’explique Amy-Jane Garrad, du pôle international de la CCI PACA : « En Norvège, nous avons par exemple accompagné sept entreprises qui portent des solutions en matière de transition énergétique et de décarbonation. Un challenge élevé, car ce pays est déjà bien équipé en la matière, avec de gros donneurs d'ordres et des leaders mondiaux. Nos petites PME en recherches d'opportunités sont allées pitcher , mais avant cela, nous leur avons fait suivre une formation sur l'art du pitch en anglais, avec des sessions collectives et individuelles, pour apprendre à faire une présentation PowerPoint efficace et un discours percutant en trois minutes. »
Si ce programme de formation est donc disponible aussi bien en collectif qu’en individuel,

une spécificité se développe de plus en plus, car elle est plébiscitée par les chefs d’entreprise : la formation intra-entreprise, c’est-à-dire la création d’une session sur-mesure dispensée sur site avec des formateurs spécialisés dans la thématique abordée. Nous sommes là au cœur de la promesse de Team France Export : un accompagnement individualisé et sur-mesure. Un vrai sésame pour mettre toutes les chances de son côté… car les chiffres sont là : 7 entreprises - non accompagnées - sur 10 abandonnent leur démarche internationale au bout de deux ans. Et surtout, il ne faut pas succomber au miroir aux alouettes et aux discours mainstream : « Je vais aux États-Unis, car tout le monde va aux États-Unis », « Je vais en Chine, car tout le monde va en Chine »... Alors que d’autres marchés, plus proches comme le Royaume-Uni et l'Espagne, sont beaucoup plus porteurs et permettront un meilleur retour sur investissement. CQFD. n
> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/rubrique/ developper-international/
ANTICIPER
LA VEILLE STRATÉGIQUE : NON, CE N’EST PAS QUE POUR LES GROSSES ENTREPRISES...
Dans un environnement économique en perpétuelle mutation, la veille stratégique devient un levier indispensable pour les entreprises. Alors autant s’y former !
Aujourd’hui, il est crucial pour l'entreprise, quelle que soit la taille, d’anticiper les menaces comme les opportunités économiques. La mise en place d’un dispositif de veille stratégique permet en effet d’adapter son développement, de réduire les incertitudes et de renforcer sa compétitivité.
La CCI propose d’accompagner les professionnels dans la mise en œuvre d’une veille efficace et structurée. Avec une formation qui s’adresse aux dirigeants, cadres et équipes opérationnelles souhaitant optimiser leur prise de décision et impliquer leurs collaborateurs dans un processus à la fois collaboratif et automatisé.
Le programme se décline en deux sessions. La première journée, en format collectif, est consacrée à la stratégie de veille : compréhension du cycle de veille, identification des sources d’information pertinentes, évaluation des outils (gratuits et payants) et création de tableaux de bord adaptés. La seconde session est individuelle : d’une durée de trois heures, elle permet d’approfondir la maîtrise des outils sélectionnés et d’intégrer la veille au sein de l’entreprise, en sensibilisant les équipes pour une meilleure appropriation.
Parmi les entreprises azuréennes ayant mis en place une veille avec l'aide de la
CCI, le groupe grassois Arfitec (spécialiste des solutions d'humidification et bio-décontamination pour l'agroalimentaire, la grande distribution et la santé) confirme : « Grâce à ce programme, on dispose des clés pour transformer l’information en levier de performance et d’innovation, tout en optimisant le temps et les coûts liés à la veille. Notre objectif, c'était d'anticiper les évolutions de notre marché, les menaces mais aussi repérer les opportunités. Par exemple, en faisant une veille sur l'évolution de la réglementation, sur notre concurrence, les innovations sur notre marché et bien d'autres aspects... Encore faut-il ne pas se laisser submerger par les informations, savoir les trier et en tirer parti, au bon moment. Ça ne s'improvise pas : ça s'apprend, tout simplement. Pour mettre en place notre stratégie et nos outils dans ce domaine, la CCI nous a guidés tout au long du process : notamment avec l'outil de veille en ligne - totalement automatisé - et la plateforme collaborative qui permet de partager une info pertinente en interne. Désormais, ça ne prend qu'une à deux heures par semaine à notre veilleur. Et cela nous a permis de détecter plusieurs opportunités d'affaires : un vrai avantage concurrentiel. ». n
> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/ solutions/surveiller-marche/
Trois bonnes pratiques à mettre en place...
Fixez des objectifs et organisez vos ressources. Définissez clairement les objectifs de votre veille : buts, indicateurs, délais. Précisez les moyens disponibles : compétences internes ou externes, budget, temps consacré. Choisissez des outils adaptés à vos besoins (curation, analyse, partage) et évaluez l’intérêt de l’IA dans votre processus. Identifiez les sources à suivre. Déterminez vos thématiques et mots-clés. Analysez vos concurrents (offre, communication, résultats). Suivez les influenceurs, forums, salons et newsletters. Restez à l’affût des innovations technologiques et des évolutions réglementaires. Veillez également à votre e-réputation. Récoltez, analysez et diffusez. Filtrez et ajustez vos sources. Structurez les données selon vos objectifs (tableaux de bord, thématiques, priorités). Partagez des résultats pertinents et à jour avec les équipes concernées pour une meilleure prise de décision.

sur le terrain

POURQUOI REJOINDRE LA PLACE BUSINESS ? PAROLES
DE PROS...
DÉVELOPPEMENT

Avec une offre structurée et variée, des membres représentatifs du tissu local, des rencontres business concrètes et une prime à la convivialité, le réseau d’affaires porté par la CCI performe. Ceux qui en parlent le mieux? Les pros azuréens qui l'ont rejoint.
Qu’est-ce qui poussent les dirigeants à adhérer à La Place Business ? Depuis 2021, un millier de sociétés azuréennes a rejoint le mouvement lancé par la CCI Nice Côte d’Azur pour interconnecter les entreprises et encourager les affaires, dont 200 de manière engagée. « Au départ, c’est d’abord la volonté de se faire connaître, de faire connaître son activité et d’intégrer un réseau d’affaires représentatif du tissu économique local qui l’emportent, explique l'azuréenne Fanny Henriot, l’une des 550 spécialistes RH indépendants qui composent le cabinet de recrutement Le Mercato de l’Emploi, membre de La Place Business depuis trois ans. Puis, très vite, un équilibre s’installe entre les rencontres business et la convivialité, des relations se tissent qui peuvent déboucher sur des collaborations très concrètes. Mais ce que je retiens surtout, ce sont les nombreux échanges de qualité qui viennent nourrir le réseau et ses membres ».
Il faut dire que tous saluent la variété de l’offre proposée, entre les ateliers thématiques, les moments d’échanges et les grands raouts que
" Les conventions offrent la possibilité d’entrer en contact et de présenter nos activités à des donneurs d’ordres auxquels nous avons peu ou pas accès au quotidien ".
Louis Bartoli, dirigeant de Talent Up (Nice)
sont les deux conventions d’affaires annuelles. La prochaine, multisectorielle, se tiendra le 6 juin à Juan-les-Pins. « Nous y participons systématiquement, indique Louis Bartoli, dirigeant de Talent Up, organisme azuréen de formation professionnel spécialisé dans les métiers de demain et l’intégration de l’IA en entreprise. Ces conventions offrent la possibilité d’entrer en contact et de présenter nos activités à des donneurs d’ordres auxquels nous avons peu ou pas accès au quotidien ». Très appréciées aussi, les rencontres premium, proposées à un rythme
mensuel. « C’est pour moi un gros point positif, juge Stéphane Revello, dirigeant de ADN Nice, agence événementielle BtoB qui a adhéré depuis 2023 à La Place Business. Le format pensé autour de trois temps forts, le quart d’heure inspirant, la pitch party et le moment ‘feu de camp’, favorise les échanges. Chacun porte un regard propre sur les problématiques de l’autre. C’est extrêmement enrichissant. »
« L’intérêt premier de La Place Business est celui de faire du business, c’est évident, mais du business intelligent », poursuit Frédéric Del Guidice. Adhérent de la première heure, il dirige avec son frère Maxime le centre de formation linguistique en ligne, Digilangue (Nice). « Chacun y apporte son expertise, parle de ses valeurs, alimente le bouche à oreille, cela demande du temps et de l’implication mais ce travail de fourmi vaut le coup. Je génère du chiffre d’affaires pour mon entreprise et je fais travailler les membres. Les coopérations vont dans les deux sens, ce qui est finalement la raison d’être d’un réseau d’affaires qui performe ».

Ils ont fait de la Place Business un outil de leur développement : Maxime et Frédéric Del Giudice (Digilangues), Fanny Henriot (Le Mercato de l'Emploi) et Stéphane Revello (ADN-Nice).
© Rédaction
Une performance qui attire de plus en plus. « La communauté s’agrandit, constate Fanny Henriot, c’est intéressant, les contacts se multiplient ». Or, renchérit Stéphane Revello, « la force d’un club d’affaires tient essentiellement à ses adhérents mais aussi aux personnes qui le gèrent. C’est avant tout une histoire de qualité humaine. À cet égard, l’équipe de La Place Business délivre un accompagnement impeccable, tant en termes d’implication que de mises en connexion. » Le tout, conclu Frédéric Del Guidice, « à un coût abordable. C’est un point important pour nous, chef d’entreprise de TPE, indépendants, professions libérales... et ce n’est pas forcément le cas ailleurs. » A bon entendeur ! n
La Place Business est soutenue par nos partenaires Malongo, Harmonie Mutuelle, Le Journal des Entreprises, Chopard Mane et Amadeus.
> en savoir plus : laplacebusiness.com

MULTISECTORIELLE - MULTISERVICES

Mercredi 4 juin 2025
Palais des Congrès Antibes Juan-les-Pins
L’unique rencontre avec des acheteurs privés et publics de la Côte d’Azur
Les secteurs recherchés par les donneurs d’ordre :
Informatique Cybersécurité
Sécurité
Travaux / Maintenance
Second œuvre / BTP
Transition énergétique
Transition écologique
Mobilité
Marketing Communication Événementiel
Commercial
Services aux entreprises
Facility management
Ressources Humaines Formations
Qualité de vie au travail
Informations & inscription
Organisé par
En partenariat avec









COMMENT LA CCI AIDE LES COLLECTIVITÉS À DEVENIR ACTRICES DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Grâce à la CCI, les petites communes ont aussi leur stratégie énergétique. De la formation théorique aux réalités du terrain, le projet européen LIFE-Smart piloté par la CCI vise à accompagner quatre communes azuréennes dans leur transition énergétique. Il entre désormais en phase opérationnelle.
Le 18 mars, à la CCI Nice Côte d’Azur, il était question de transition énergétique. Quatre grands thèmes ont en effet été abordés devant un auditoire composé d’une quarantaine de représentants de collectivités azuréennes : les réseaux de chaleur, l’autoconsommation collective, le rôle du gaz et de l’électricité dans la transition énergétique et la rénovation énergétique patrimoniale pour laquelle le siège de la CCI, boulevard Carabacel, constitue une illustration réussie grâce à l’intégration d’une centrale photovoltaïque sur la toiture de ce bâtiment classé. Quatre sujets qui intéressent et interrogent les communes en quête de solutions pour baisser leurs consommations énergétiques et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. C’est justement tout l’objet du projet européen LIFE-Smart, dans lequel s’inscrit cette matinée de formation.
Financé dans le cadre de l’appel à projets
« Clean Energy Transition », il vise à aider 22 administrations publiques de moins de 10 000 habitants dans cinq pays européens à concevoir, mettre en œuvre et gérer leur stratégie de transition énergétique sur une durée de deux ans. En France, c’est la CCI Nice Côte d'Azur qui fédère les actions dans le but d’accompa-

« Tous ces process représentent un poids important pour des petites communes comme la nôtre qui ont des effectifs limités. Avec la CCI, nous disposons en quelque sorte de chefs de projet dédié sur cette partie amont »
Caroline Joussemet, adjointe au maire de Biot déléguée à l'environnement
gner, aux côtés de l’Agence 06 et du bureau d’études LE B.E, les communes de Biot, de Saint-Martin-Vésubie, de Tende et de Saint-Vallier-de-Thiey auxquelles a été restitué en début d’année un plan de transition énergétique propre à chacune. « La première phase a consisté à établir un prédiagnostic énergétique identifiant les principaux postes de consommation afin de construire une stratégie personnalisée. Basée sur les trajectoires réglementaires, celle-ci décline pour chaque collectivité toute une série d’actions spécifiques aux bâtiments communaux, à l’éclairage public, à la mobilité et à l’approvisionnement en énergie renouvelable, dont trois ont été jugées prioritaires au regard des économies générées », explique Léa Frey, chargée d’affaires chez LE B.E. Depuis, chaque ville azuréenne suivie par LIFESmart a choisi l’action qu’elle souhaitait voir dérouler et qu’il convient désormais d’organiser pour la mettre en œuvre d’ici à mars 2026.
À Biot, sur le périmètre de la CASA, une quinzaine de préconisations ont ainsi été émises. « Les trois actions les plus pertinentes portent, sans surprise, sur nos deux écoles primaires, indique Caroline Joussemet, adjointe au maire de la ville, déléguée à l’environnement. Ce sont

EUROCIN SE RÉINVENTE POUR
RENFORCER LES COOPÉRATIONS
des bâtiments anciens particulièrement consommateurs d’énergie, dont l’un présente une toiture à fort potentiel en mesure d’accueillir un projet de panneaux photovoltaïque. »
Un projet technique qui nécessite d’étudier différents scénarios, notamment en termes d’autoconsommation, et pour lequel l’aide de la CCI via programme LIFE-Smart se révèle précieuse. Tant financièrement que techniquement. « Toutes les phases d’études de ce projet de solarisation de toiture sont prises en charge, même chose pour l’accompagnement dans le processus de rédaction du cahier des charges, l’examen des dossiers de candidatures, la sélection des fournisseurs. Tous ces process représentent un poids important pour des petites communes comme la nôtre qui ont des effectifs limités. Avec la CCI, nous disposons en quelque sorte de chefs de projet dédiés sur cette partie amont. », laquelle devrait s’étendre sur toute l’année 2025, pour une réalisation des travaux programmée en 2026. n
> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/projet-smart-life

TRANSFRONTALIÈRES
Les premières actions du GEIE qui réunit la CCI Nice Côte d’Azur et ses deux homologues italiennes seront déployées dès 2026.
Eurocin renaît de ses cendres. Fin janvier, l’assemblée générale de la CCI Nice Côte d’Azur a approuvé les nouveaux statuts et règlement intérieur du groupement européen d’intérêt économique (GEIE) transfrontalier créé en 1994 à son initiative, mais peu actif depuis quelques années. Ce vote fait suite à la volonté de la chambre de commerce et d’industrie azuréenne, exprimée par délibération un an plus tôt, de réactiver cet outil dans le cadre de sa coopération avec ses homologues limitrophes italiennes, les Camera di Commercio Industria Artigianato e Agricoltura Riviere di Liguria et de Coni. Une nouvelle ère s'ouvre, porteuse d'opportunité pour le développement économique des deux côtés de la frontière.
Il faut dire que le moment s’y prête. Ces dernières années, la diplomatie transfrontalière, qu’elle soit politique, économique ou institutionnelle, a retrouvé de la vigueur, sur la base du traité du Quirinal, signé en 2021 et entré en vigueur en 2023. Les exemples de coopérations à l’échelle locale, régionale, nationale et européenne se sont multipliés. Parmi elles, pêle-mêle, le rapprochement de la Métropole Nice Côte d'Azur, de la Communauté d’agglomération de la Riviera française (CARF), des villes de Gênes et de Turin ainsi que de la Principauté de Monaco au sein de l’Alliance transfrontalière des Alpes du Sud, la constitution d’un groupement européen de coopération territoriale (GECT) entre la CARF, Vintimille et San Remo, ou encore l’expérience du GECT Parc Alpi Del Mare dédié aux parcs naturels de part et d’autre de la frontière.
Dans ce contexte, la réactivation d’Eurocin s’impose. D'abord, pour mieux peser dans les discussions relatives aux nombreux défis auxquels sont confrontés les territoires, entre transition énergétique, nouveaux débouchés commerciaux, mobilisation des financements publics, notamment européens, et infrastructures transfrontalières, tunnel de Tende en tête. À cet égard, « La CCI est pleinement dans son rôle : celui de répondre aux besoins des entreprises, de faciliter les courants d’affaires et ainsi de soutenir l’économie du territoire transfrontalier », explique Marie-Laure Mazeau, responsable Conventionnements publics et Ingénierie de projets à la CCI.
Ses instruments de gouvernance désormais refondus pour gagner en agilité, Eurocin prépare activement sa phase opérationnelle. Un important travail d’échanges et de réflexion s’est en effet ouvert pour mieux appréhender les compétences respectives des CCI fondatrices et ainsi examiner le champ du possible. Sous le prisme de l’efficacité. « Il s’agit d’écrire une feuille de route visant à identifier deux ou trois actions transfrontalières concrètes, financées et mises en œuvre dès 2026. Sur de nombreux sujets, nous avons des compétences à apporter. » Le réseau formé par Eurocin apparaît pertinent pour approfondir les coopérations entre les trois chambres, déjà éprouvées dans le cadre des programmes européens transfrontaliers Alcotra et Espace Alpin, mais aussi acquérir une plus grande visibilité et porter plus loin la voix des entreprises.n
Biot fait partie des quatre communes accompagnées par la CCI.


LES NOUVELLES AMBITIONS DE L'ÉCOLE 42 NICE
FORMATION
Il y a quelques semaines, l'école d'informatique qui casse les codes a décerné ses premiers titres. Repris il y a un an par la CCI, l'établissement porte de nouvelles ambitions. Focus.
Depuis sa reprise en main par la CCI en janvier 2024, l’École 42 connaît une dynamique impressionnante. « En janvier, nous avions 300 étudiants. Aujourd’hui ils sont 480 », se félicite Emmanuel Souraud, élu de la CCI délégué à la présidence de l’École 42 Nice. Une progression fulgurante, qui témoigne de l’attractivité de ce modèle pédagogique innovant, centré sur l’autonomie, la pratique et la motivation.
Le modèle : flexible, gratuit et diplômant. L’École 42 repose sur une approche résolument différente de l’enseignement traditionnel. Pas de cours magistraux, mais des projets à résoudre, des pairs pour collaborer, et une autonomie totale. Un modèle qui séduit les jeunes en recherches de carrières dans le domaine de l’informatique mais aussi les profils en reconversion. « Le campus est ouvert 24h/24 et 7j/7. Celui qui travaille la journée ou la nuit peut donc venir se former quand il le souhaite. C’est unique dans le sud de la France », précise Emmanuel Souraud. Autre avantage de taille : la gratuité de la formation. « Gratuite, diplômante, et en phase avec les besoins des entreprises locales : l’École 42, c’est une vraie réponse aux pénuries de compétences dans les métiers du numérique. » Les formations permettent d’obtenir un diplôme de niveau bac+3 ou bac+5, et les débouchés sont bien réels. « Nos étudiants
sont très recherchés, leur niveau technique est impressionnant. On agit presque comme des chasseurs de têtes pour les entreprises », souligne-t-il.
C'est aussi un vivier de talents pour les entreprises locales. Grâce à son système de sélection à travers l’épreuve dite de la "Piscine", un processus de sélection d’un mois durant lequel ils enchaînent les exercices de code, les modules, tous les jours, week-end compris, l’École recrute tout au long de l’année. Une centaine de candidats se présentent à chaque session, dont environ la moitié sont retenus. « Cela nous permet d’identifier les profils les plus motivés, avec le meilleur potentiel, et de les accompagner vers des contrats d’apprentissage. C’est un cercle vertueux pour tout l’écosystème local », explique Emmanuel Souraud. La stratégie 2025 est claire : continuer à augmenter le nombre d’étudiants et de contrats, renforcer les liens avec les entreprises locales et développer une offre de formation continue.
Des talents qui trouvent vite des emplois dans l'écosystème numérique azuréen. Romain Foubert, manager chez Abylsen Sud (Sophia Antipolis), confirme : « Notre entreprise est spécialisée dans le conseil en ingénierie et propose des prestations intellectuelles dans le secteur
« Ce n’est pas la première fois que nous embauchons des diplômés de l’Ecole 42, une formation reconnue pour sa spécialisation en développement d’applications, qui est au cœur de notre métier »
Romain Foubert, manager chez Abylsen (Sophia Antipolis)
des technologies de l’information. En mars dernier, nous avons recruté Axel Coézard, issu de 42 Nice, comme consultant Java/C++, suite à l’obtention de son bac +5. Son alternance de deux ans venait de se terminer, et nous avions un besoin client dont la mission correspondait parfaitement à son profil. Ce n’est pas la première fois que nous embauchons des diplômés de l’École 42, car c'est une formation reconnue pour sa spécialisation en développement d’applications, qui est au cœur de notre métier. Par ailleurs, le fait que les étudiants y acquièrent dès les premières années des compétences solides en développement C et C++ constitue un atout technique majeur. Le savoir-faire des diplômés de l’École 42 est directement en phase avec nos besoins. »


L’école multiplie aussi les actions à destination des plus jeunes, afin de leur faire découvrir les métiers du numérique. « On organise des piscines discovery pour les adolescents. Ils viennent tester, découvrir le code, voir si ça leur plaît. On ne veut pas attendre qu’ils aient 20 ans pour éveiller leur intérêt », explique Emmanuel Souraud. Autre initiative saluée : l’accueil d’élèves de troisième dans le cadre de stages scolaires. « Plutôt que d’envoyer les jeunes en entreprise sans mission concrète, on les accueille chez nous. Ils sont encadrés, formés, et repartent avec une vraie expérience. On valide même leur convention de stage. »
Une opportunité à saisir, pour tous les publics : Pour Emmanuel Souraud, l’École 42 est une véritable chance. « Aujourd’hui, à part le manque de motivation, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher quelqu’un de tenter l’aventure. On est là pour accompagner des parcours, qu’ils soient classiques ou atypiques. » La première promotion sous l’égide de la CCI vient de recevoir ses titres de niveau bac+3. Et ce n’est qu’un début. « Ce qu’on veut, c’est continuer à ouvrir les chakras, à montrer qu’il existe une alternative gratuite, solide, et reconnue, pour tous ceux qui veulent changer de vie. » n
En savoir plus > 42nice.fr
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Emmanuel Souraud, président de l'école.
Groupe

NOUVELLE ÈRE
POUR LES TOITURES BARBATO (LA TRINITÉ)
Services
Zoom sur le projet réussi de cession-reprise de l'entreprise azuréenne spécialisée dans les travaux de charpente, couverture et zinguerie en neuf ou en rénovation.
La CCI a accompagné le repreneur, William Vimont et le cédant, Jérémy Schreiber.
Il a toujours eu cette envie de reprendre une société. "Et c’est ce que j’ai fini par faire, tout simplement. J'étais gestionnaire de cliniques vétérinaires, après avoir exercé pendant une dizaine d'années en tant que consultant dans des cabinets spécialisés, avec un focus particulier sur les entreprises en difficulté.", indique William Vimont. "À l’aube de la quarantaine, il fallait que je fasse quelque chose de plus concret, de plus opérationnel : je me suis tourné vers le secteur du BTP". Cette nouvelle orientation est venue naturellement : dans son rôle de gestionnaire de cliniques vétérinaires, il était régulièrement confronté à des travaux de construction, d'agrandissement ou de maintenance. "Quand j’ai décidé de me lancer, je savais que je voulais reprendre une entreprise dans ce domaine. J’étais déjà attiré par la construction et je suis quelqu’un de manuel, donc ça me plaisait", précise-t-il.
Reste à trouver l'entreprise idéale. Sa recherche le conduit à solliciter les services de la CCI : "Via sa bourse céssion-reprise, j’ai identifié des entreprises du BTP local et commencé à détailler plusieurs de ces opportunités. Rapidement, l'une d'elles a retenu mon attention", raconte-t-il. Il a alors rencontré le gérant de l'entreprise et, après avoir étudié le secteur de la couverture, il a été convaincu par son potentiel. "Je connaissais un peu le bâtiment, mais pas du tout la couverture. En analysant ce secteur, j’ai trouvé qu’il correspondait parfaitement à mes critères d’investissement." William Vimont a donc franchi le pas, soutenu par son expertise en acquisition d'entreprises. "Cela m’a permis d’être autonome dans le processus", explique-t-il. Une fois les audits réalisés, il a confirmé sa décision et a finalisé l'acquisition. "J’aurais aimé que la société soit un peu plus importante et mieux
structurée, mais en réalité, cela m’a permis d’acquérir une expérience de terrain très concrète", confie-t-il. Il considère cette immersion dans les chantiers comme un accélérateur de son apprentissage : "Cela m'a permis d'apprendre très vite, tout en restant proche des opérations quotidiennes." Aujourd’hui, cette approche de gestion de proximité lui offre un avantage décisif dans le développement futur de l'entreprise. "Cela me donne la possibilité de manager l'activité sereinement, car j’ai désormais une connaissance fine de chaque étape du travail : même si je ne pose pas directement les tuiles, je comprends comment tout se fait et je peux suivre le processus de A à Z", conclut le repreneur, qui n'hésite pas à grimper sur les échafaudages. n
En savoir plus > www.toitures-barbato.com



NÉGOCE
Grossiste en végétaux – Nice
CA : 810.000 € - Prix : 400.000 € Réf. PAC257333C
Effectif : 4
Cède fonds de commerce d'une activité de grossiste en végétaux et fournitures pour professionnels de l'aménagement paysager. Situé à Nice, le site bénéficie d'un showroom et d'une pépinière dédiée aux professionnels. Surface : 1.800m² de terrain dont 800m² de serre.
COMMERCE
Caravane commerce ambulant
Prix : 2.800 € Réf. PPAC254527C Retraite, cède atelier de retouches-coutures dans caravane aménagée. Toute autre activité envisageable : clés minutes, cordonnerie, coutellerie, food truck, écrivain public, fleuriste, épicerie.
Salle de Sport pour enfants sous licence - Antibes
CA : 150.000 € - Prix : 25.000€ Réf. PAC255899C
Raisons personnelles, cède une salle de sport pour enfants de 10 mois à 14 ans, sous contrat de licence de marque, zone commerciale de Carrefour Antibes. Local de 200 m². Ouvert fin 2023.
Papeterie – Nice centre Prix : 150.000 € Réf. PAC254354C Changement de région cède fonds de commerce, avec possibilité d’acheter les murs commerciaux. Situé en centre-ville de Nice. Bonne rentabilité. Superficie : 51 m², réserve 17 m², vitrine 20ml.
Achat, vente et location matériel médical
CA : entre 500.000 et 1M € - Prix : 500.000 € Réf. PAC255180C
Changement de région, cède fonds de commerce d’une activité de vente et location de matériel médical situé en région PACA. Clientèle locale et de particuliers.
Epicerie automatique - Bassin Cannois
CA : 114.000 € - Prix : 95.000 € Réf.PAC255949C
Cause double activité, cède fonds de commerce d’une supérette automatique clé en main. Ouverte 7j/7, elle propose des produits d’épicerie, boissons et produits d’hygiène. Superficie : 45 m².
Epicerie fine et bio - Nice
CA : 60.000 € - Prix : 30.000 € Réf.PAC252951C
Effectif : 1
Retraite, cède fonds de commerce ou droit au bail tous commerces. Emplacement attractif près d’une presse-tabac, coiffeur, cabinets médicaux, écoles… Superficie : 80 m².
Presse ou droit au bail - Cannes
CA : 5.000 € Réf. PAC257296C
Changement d’activité, cède fonds de commerce ou droit au bail. 13 avenue des Anglais 06400 Cannes. Superficie : 30 m².
Chocolaterie artisanale - Nice
CA : 400.000 € - Prix : 390.000 € Réf.PAC255303C
Effectif : 3 (2 en saison)
Changement de région, cède fonds de commerce. Recettes transmises avec savoir-faire. Boutique 50 m² située en hyper centre. Labo fonctionnel et spacieux 220 m² en zone industriel.
HÔTELLERIE / RESTAURATION
Salon de thé – Haut Pays Niçois
CA : 160.000 € - Prix : 185.000 € Réf. PAC257821H
Cède fonds de commerce d'un salon de thé/pâtisserie/snack dans l'arrière-pays Niçois, au cœur du Parc National du Mercantour. Capacité de 55 places en intérieur et 20 en terrasse.
Opportunité-Auberge communale, clé en main - Aiglun Prix : 10.800 € (Loyer annuel) Réf. PAC258662H
Dès saison printemps/été 2025, Aiglun recherche un couple de gérants ou 2 associés expérimentés en restauration, hôtellerie. Idéalement située au cœur du village. 60 couverts, terrasse panoramique.
Restaurant semi-gastronomique – La Colle sur Loup
CA : 250.000 € - Prix : 165.000 € Réf. PAC252506C
Cède fonds de commerce d’un restaurant semi-gastronomique référencé au Guide Michelin et au Gault & Millau. Capacité 40 couverts. Idéal couple.
Restauration rapide-snack
CA : 210.000 € - Prix : 240.000 € Réf. PAC256434H
Effectif : 1
Raisons personnelles, cède fonds de commerce. Etablissement idéalement situé dans le vieux-Nice, à quelques mètres de la Promenade des Anglais. CA en progression. Idéal pour un couple, professionnels de la petite restauration et sens du service.
Meublé de tourisme (avec l'immobilier) - Nice
CA : 150.000 € - Prix : 1.698.000 € Réf. PAC257060H
Effectif : 0
Départ à la retraite, cède parts sociales. Villa Belle Époque de 265 m² au cœur de Nice, dans un quartier prisé, bien desservi par tramway et gare. Divisée en 8 T2 Duplex lumineux, style mini-loft, sur 3 niveaux, la villa est entourée d’un jardin paysager avec terrasses (terrain de 454 m²). Autorisation permanente en meublés touristiques, exploité pendant 6 mois de l'année, avec un minimum de nuitées. Potentiel de développement important en étant exploité à l'année, avec un chiffre d'affaires prévisionnel pouvant atteindre 300.000 €
Bar restaurant Licence IV – Saint Martin du Var
CA : 500.000 € - Prix : 450.000 € Réf. AC256160H
Effectif : 5 (dont 2 dirigeants)
Cède fonds de commerce situé sur la place du village. Capacité 70 couverts à l’intérieur et 50 en terrasse. Vendu clé en main.
Cave à vins – Pays Grassois
CA : 205.000 € - Prix : 125.000 € Réf. PAC252955C
Effectif : 1
Retraite, cède fonds de commerce. Bon emplacement avec flux de véhicules et parking (15 places). Superficie de 40m² et une vitrine de 3 ml. Terrasse couverte de 15m².
Offre de restauration pour le déjeuner
CA : 590.000 € - Prix : 440.000 €
Effectif : 7
Réf. PAC253695H
Retraite, cède fonds de commerce composé d'un restaurant et un snack avec une activité supplémentaire de traiteur sans service. Idéalement situés dans une zone d’activité dynamique et dense, peu de concurrents.
SERVICES
Aménagement cuisine, salle de bains, rangements
CA : 800.000 € - Prix : 500.000 €
Effectif : 3
Réf.PAC256735C
Cède fonds de commerce d'un magasin franchisé spécialisé dans la vente de cuisines, salles de bain et rangements sur-mesure. L’enseigne parmi les leaders nationaux du secteur d’activité.
Transport de personnes
CA : 760.000 € - Prix : 940.000 €
Effectif : 10
Réf.PAC256780C
Départ à l’étranger, cède parts sociales. Clientèle de touristes étrangers à fort pouvoir d’achat, souhaitant découvrir la Côte d’Azur. Activité en progression sur les 3 derniers exercices. parc de véhicules de qualité. Profil : capacité de transport.
Agence de voyages réceptive loisirs et MICE
CA : 825.000 € - Prix : 170.000 €
Effectif : 0
Réf. PAC256951C
Départ à la retraite, cède parts sociales. Clientèle diversifiée de professionnels du tourisme (Grèce, Canada, Espagne, Italie, Angleterre,…). CA 2025 sécurisé, 2026 à l’étude. Clientèle en forte augmentation. Activité transférable en région Sud. Profil : professionnel du tourisme.
Centre de services logistiques, transports
CA : 900.000 € - Prix : 400.000 €
Effectif : 4
Réf. PAC255662C
Raison de santé, cède parts sociales. Activité exercée dans le cadre d’une franchise active ; clientèle diversifiée de professionnels, principalement dans le secteur de la parfumerie et de l’art.
Création et entretien de jardins
CA : 435.000 € - Prix : 230.000 € Réf.PAC255398C
Effectif : 7
Départ à la retraite, cède parts sociales. Contrats d’entretiens assurant une récurrence de 60% du CA environ. Equipe de 7 collaborateurs dont 2 chefs d’équipe. Entrepôt de de 400 m sur un terrain de 1000 m2; loyer de 3.000 €/mois. Matériel et véhicules estimés à 93.000€. Fourniture de bureaux et services informatiques
CA : 350.000 € - Prix : 250.000 € Réf.PAC256433C
Départ à la retraite, cède les parts sociales. Établissement implanté en hypercentre dans un quartier très commerçant. Clientèle fidèle de professionnel et particuliers. Expertise reconnue. Surface de vente de 90 m2 pour un loyer attractif : 750/800 € HC par mois.
Services à la personne
CA : 730.000 € - Prix : 320.000 € Réf. PAC252309C
Effectif : 12 ETP
Changement d’activité, cède parts sociales d’une société indépendante autorisée de services à la personne. Le CA majoritairement sur le service de ménage à domicile. Située sur un bassin d’emploi prospère et prisé. Entreprise structurée et reconnue depuis plus de 20 ans. Fort potentiel de développement sur les services autorisés/confort.
Application phytosanitaire et élagage
CA 600.000 € Prix 330.000 € Réf. 061C0566
Effectif : 4
Cause changement d’activité, cède fonds de commerce. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de professionnels (85 %) et de particuliers (15 %). Equipe compétente et autonome.
Aménagement paysager
CA : 1.500.000 - Prix 850.000 €
Effectif : 9
Réf.PAC2485909
Retraite, cède fonds de commerce. Clientèle diversifiée de professionnels à 80 % : promoteurs, résidences, collectivités et de particuliers. Zone d’intervention : sud de la France, ensemble du territoire avec des interventions ponctuelles à l’étranger.
INDUSTRIE / BÂTIMENT
Menuiserie extérieure
CA : 1.800.000 € - Prix : 650.000 € Réf.PAC255412C
Effectif : 8
Changement d’activité, cède fonds de commerce d’une société spécialisée dans l’installation de tous types de fermetures extérieures. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de particuliers. Locaux de 265 m2. Loyer annuel de 28 800 € HT.
Vente et installation de cuisines professionnelles
CA : 600.000 € - Prix : 150.000 € Réf.PAC254902C
Effectif : 2
Départ à la retraite, cède parts sociales. Positionné spécifiquement sur le marché des collectivités publiques (environ 80 % du chiffre d’affaires) mais également sur le secteur professionnel privé (20 % du chiffre d’affaires).
Mobilier de hall et urbain
CA : 720.000 € / Prix : 790.000 € Réf.PAC253697C
Effectif : 6
Retraite, cède actions d’une entreprise créée il y a 30 ans. L’entreprise propose une large gamme de produits pour la réception de courriers ainsi que pour l’aménagement de halls d’immeubles, notamment dans des copropriétés.
Chauffage - génie climatique
CA : 380.000 € - Prix : 160.000 € (valeur FDC)
Effectif : 2
Réf.PAC249791C
Changement d’activité, cède 100 % des titres d’une société spécialisée dans le chauffage, climatisation, VMC, plomberie, énergies nouvelles. Entreprise reconnue pour ses compétences, expérience, savoir-faire et certifications. Clientèle de professionnels (notamment AO) et de particuliers dans les Alpes-Maritimes et le Var.
Menuiserie serrurerie FDC
CA : 405.000 € - Prix : 651.000 €
Effectif : 2
Réf.PAC250308C
Changement d’activité, Bonne visibilité. Vaste local rare en centre-ville. Bonne notoriété acquise depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers (80 %) et de professionnels (20 %). Locaux à racheter d’une superficie de 228 m² dont 1 magasin de 28m2 avec 2 bureaux et un atelier de reproduction de clé et 1 entrepôt de 150 m2 avec 50m 2 en mezzanine sur un terrain sécurisé de 360m 2. Prix des murs : 545.000 €.
Terrassement, Maçonnerie Générale Et Gros Œuvre
Ca : 7.000.000 € / Prix :5.100.000 € Réf.062c0568
Effectif : 13
Raisons personnelles, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 50 ans auprès d’une clientèle de particuliers, site internet présentant les différents domaines d’intervention. Entreprise structurée avec une équipe de techniciens qualifiés et polyvalents. Bonne rentabilité. Locaux de 600 m2 et un hectare de terrain. Loyer annuel 100.000 €.
Matériel et outillage en bon état pour une valeur de 530.000 €.
Fabrication de fermetures du bâtiment
CA : 840 000 € - Prix : 610 000
Effectif : 2
Réf.PAC243148P
Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 25 ans. Clientèle diversifiée et fidélisée de professionnels. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. CA en progression. Locaux d’une superficie de 440 m2 ; Loyer annuel HC : 51.000 €.
Rénovation, second oeuvre
CA : 1.200.000 € - Prix : 400.000
Effectif : 11
Réf.PAC256432P
Changement d’activité, cède parts sociales. Entreprise généraliste dans le second-œuvre du bâtiment intervenant dans les Alpes-Maritimes, essentiellement à Nice. Equipes techniques autonome. Site internet en 3 langues avec un bon référencement.
Électricité du bâtiment
CA : 1.100.000 € - Prix : 260.000 €
Effectif : 5
Réf.PAC256656C
Départ à la retraite, cède fonds de commerce d'une activité d’électricité bâtiment. La société se positionne sur des chantiers et travaux de différentes tailles allant de 50k€ à >100k€. Equipe technique autonome. Croissance externe idéale (PAC, alarmes/vidéo-surveillance etc.).
LOCAUX À LOUER OU À VENDRE
Local commercial à louer – Grasse
Réf. PAC257690C Prix : 55.000 €
Local commercial situé à Grasse dans une zone passante. Surface de 105m² et réserve de 35m². Bail tous commerces. Loyer : 4.000€ mensuel.
Droit au bail - Vence
Réf. PAC255332C
Cède droit au bail d'un local commercial situé dans un quartier de Vence en pleine expansion, proche des écoles. Surfaces commerciales de 160 et de 40m².
Droit au bail – Nice quartier Bonaparte Réf. PAC253357C Prix : 55.000 €
Cède droit au bail d’une boutique. Local vide. Superficie : 50m². Bail commercial à renouveler en 2028. Loyer mensuel charges et taxe foncière comprises : 1.116€.
Murs commerciaux - Tende Réf. PAC254531C
Cède murs d'un local commercial en bon état et idéalement situé dans le village de Tende. Superficie : 51m² avec une pièce annexe. Loyer mensuel HC : environ 600 €.

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