RENCONTRE AVEC
JEAN-PIERRE
MASCARELLI ET PHILIPPE SERVETTI
PRÉSIDENT ET DG DE LA FONDATION
SOPHIA ANTIPOLIS
P. 12
RENCONTRE AVEC
JEAN-PIERRE
MASCARELLI ET PHILIPPE SERVETTI
PRÉSIDENT ET DG DE LA FONDATION
SOPHIA ANTIPOLIS
P. 12
La Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur vous accompagne, vous conseille et vous forme à la :
STRATÉGIE DIGITALE pour augmenter la visibilité de votre entreprise
CYBERSÉCURITÉ/RGPD pour diminuer les risques d’attaques et être en conformité avec le RGPD
VEILLE STRATÉGIQUE pour capter les opportunités et les menaces sur vos marchés
www.cote-azur.cci.fr
04 93 13 73 00 | transition.numérique@cote-azur.cci.fr
Dans ce numéro...
L’info
Étude
Dynamisme économique et levée de fonds n p.4
Grands équipements
La Victorine, retour vers le futur n p.5
Accompagnement
4 PME du 06 dans Sud Accélérateur n p.6
Dossier
L'Europe, levier de performance pour les entreprises des Alpes-Maritimes n p.9
Interview
Jean-Pierre Mascarelli et Philippe Servetti, Président et DG de la Fondation
Sophia Antipolis n p.12
Franck Canatta, nouveau Président de l'UPTAM-FNTR 06 n p.14
Entreprise(s)
Anao plage n p.16
Sur le terrain
Tourisme
19 nouveaux labellisés
Qualité Tourisme n p.17
Accompagnement
Les déccideuses : première promo ! n p.18
Réseau
La Place Business
4 juin : save the date ! n p.20
Territoire(s)
Déplacements
Comment la CCI accompagne le mouvement à Meridia n p.20
Le magazine est imprimé sur un papier recyclé fabriqué en France, issu du tri sélectif pratiqué dans l’hexagone.
JEAN-PIERRE SAVARINO
PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE NICE CÔTED'AZUR
Ça bouge, sur la Côte d'Azur !
Ce numéro d'Azur Entreprises souligne bien la prise d'initiative de votre CCI, au service de tout l'écosystème azuréen et plus largement, de notre territoire. C'est un travail sur le long terme, un effort qui ne s'éteint jamais. Mais ces derniers mois ont été fastes, avec la réussite de nombreux dossiers et événements positifs pour l'essor de la Côte d'Azur.
Tout d'abord, les bonnes nouvelles concernant l'attractivité de Sophia Antipolis, qui continue d'attirer entreprises et talents, comme le montrent les résultats de son immobilier tertiaire. Notre technopole est une locomotive pour toute notre économie : sa bonne santé est un signal fort, dans cette période vouée aux incertitudes. Toujours sur Sophia Antipolis, l'ouverture ce mois-ci de notre incubateur les déccideuses souligne la présence de votre CCI sur le site, pour accompagner les entreprises de toutes tailles, les start-ups, mais aussi les projets. Notamment ceux de l'entrepreneuriat féminin, qui a toute sa place dans la dynamique de réussite azuréenne.
Autre pilier historique de notre économie : le tourisme. Avec près de 20 professionnels azuréens - accompagnés par notre CCI - labellisés Qualité Tourisme il y a q uelques jours, cela montre que ce secteur stratégique ne se repose pas sur ses lauriers en faisant le choix de la voie de l'excellence de l'accueil à la française. Alors que notre pays s'apprête à recevoir de nombreux visiteurs internationaux pour le plus grand événement mondial, les Jeux Olympiques et Paralympiques, le tourisme azuréen est à la hauteur des enjeux.
La relance des studios de la Victorine est aussi une affirmation de l'implication de notre CCI au service de l'intérêt général, en mettant notre expertise au service de la gestion des grands équipements. Ce site emblématique doit redevenir un véritable pôle de développement économique : avec notre partenaire, nos équipes vont mener à bien ce challenge, qui lui aussi s'inscrit dans le long terme. Tout comme la reprise de l'École 42 de Nice, depuis le début de cette année : une autre initiative concrétisée par votre CCI pour faire réussir les jeunes et apporter des solutions à vos entreprises face à leurs besoins en compétences numériques de haut niveau. Et un signal fort de plus…
Editeur
Chambre de Commerce et d’Industrie
Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel
BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1
Directeur de la publication
Jean-Pierre SAVARINO, Président
Rédacteur en chef
Christian PROUD-DIAZ, Responsable Communication institutionnelle
christian.prouddiaz@cote-azur.cci.fr
Conception-Rédaction-Réalisation
Pôle communication institutionnelle
Chambre de Commerce et d’Industrie
Nice Côte d’Azur
Tél. 04 93 13 74 76
E.mail : azur.entreprises@cote-azur.cci.fr
Edition digitale : https://www.cote-azur. cci.fr/azur-entreprises-et-commerces/ (abonnement en ligne gratuit)
Impression : Trulli (Vence, 06)
Tiré à 3000 exemplaires + diffusion digitale
Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755
Le département Études et Data de la CCI Nice Côte d’Azur produit des études sur-mesure et des outils de pilotage à destination des entreprises et des collectivités sur trois expertises : la mobilité, l’économie et l’urbanisme. Il vient de publier une étude riche d’enseignements sur les levées de fonds à l’échelle nationale, régionale et azuréenne.
Sur ce thème, le département Études et Data s’est intéressé plus précisément à la période 2018-2023. L'angle d'approche : mesurer la valeur ajoutée effectivement générée sur, et pour le territoire des Alpes-Maritimes, en proratisant les montants levés sur les effectifs employés sur le département. Que faut-il en retenir ? Après une décennie remarquable, l’année 2023 marque un coup d’arrêt avec 9 mds € (milliards d’euros) de levées de fonds contre 13,6 mds € en 2022, qui signait une année record. Les changements sont aussi visibles dans les volumes, avec un frein sur les méga levées de fonds. Mais, même si la French Tech - confrontée à de nouveaux défis économiques, sociétaux et climatiques - marque le pas, ces résultats permettent à la France de conserver sa seconde place sur le podium européen, après le Royaume-Uni (15,7 mds €) mais devant l’Allemagne (7mds €). Car cette baisse n’est pas une particularité hexagonale : en Europe, les levées accusent -28% par rapport à 2022. Mais également dans la finance traditionnelle, où les crédits bancaires ont nettement fléchi. Entre février 2023 et janvier 2024, 308 mds € de nouveaux crédits aux entreprises ont été accordés, contre 374 mds € en 2022 et 318 mds € en 2021 (source Banque de France).
Face à ces résultats 2023 en demi-teinte, la région Sud tire son épingle du jeu et se classe en troisième position du classement des régions -en volume- avec 375 M€ (millions d'euros)levés, quatrième en nombre d’opérations (+41 % par rapport à 2022), pour un total de 55 opérations réalisées (soit 4 % du total des fonds levés).
TECHNOLOGIES DE RUPTURE, CLEANTECH ET IA, NOUVEAUX FERS DE LANCE DU TERRITOIRE
Les principaux bénéficiaires de ces levées de fonds sur la Côte d’Azur sont des jeunes pousses et des entreprises avec une forte capacité d’innovation. Avec 206 M€ levés dans le domaine des sciences et techniques, des entreprises telles que Nicox SA, Median Technologies ou TSE permettent au département des Alpes-Maritimes de se démarquer par son dynamisme dans les biotechnologies, l’énergie, la santé et l’environnement. Ce secteur a centralisé plus d’un tiers des fonds levés entre 2018 et 2023.
Les secteurs des sciences et techniques, informatique et intelligence artificielle ont également le vent en poupe. Au cœur de la transition énergétique, qui concerne tous les secteurs de l’économie, les start-ups de la Cleantech ont été particulièrement convoitées par les investisseurs ainsi qu’en témoignent quelques belles opérations dont celle de TSE, une levée d’un montant record de 130 M€ en 2023 pour le groupe, ramenés aux effectifs présents dans le département à 40 M€. Le nombre et la valeur des deals témoignent de l'intérêt croissant pour les technologies propres et leur potentiel commercial.
Dans les Alpes-Maritimes, à l’instar de la situation nationale et régionale, l’année 2023 - après deux années porteuses - la croissance est plus mesurée avec 79 M€ levés pour 12 tours de table (versus 27 tours de table en 2022). Les années 2019, 2021 et 2022 (avant et post COVID) ont été particulièrement dynamiques avec des montants respectifs de 126 M€ et 132 M€, et ce malgré le début d’une inflexion en 2022 avec 111 M€. Là encore, les incertitudes économiques et géopolitiques conduisent à des tours de table nettement plus modérés qu’avant et après la pandémie, en raison de la prudence des investisseurs. Sur la période 2018-2023, ce sont 120 levées de fonds qui ont été réalisées par 94 entreprises pour un montant total de 583 M€.
Par bassins d’activités, on constate que l’écosystème de Sophia Antipolis draine à lui seul plus de la moitié des montants levés sur la période 2018-2023, avec 295 M€. Les tickets moyens sur la communauté d’agglomération sont de 5,9 M€. La Métropole Nice Côte d’Azur draine un tiers des tours de table (en nombre, comme en volume). Les tickets moyens sur la Métropole sont de 4,7 M€. Le bassin cannois concentre de son côté 53 M€ de levées sur les 6 dernières années. L’enveloppe globale est tirée vers le haut par le tour de table de 30 M€ de BNetwork (Cannes). Enfin, le Pays de Grasse aura concentré 12 levées de fonds, dont celle remarquable d’Ecoat (10 M€), qui étend son activité. n
> plus sur : https://www.cote-azur.cci.fr/ etudes-et-data/publications-economiques/
GRANDS ÉQUIPEMENTS Une nouvelle gouvernance se met en place pour les mythiques studios de cinéma azuréens.
La CCI Nice Côte d'Azur et son partenaire Color (Groupe Digital District) - formant le groupement Victorine Studios - ont remporté la Délégation de Service Public pour exploiter à compter du 1er septembre prochain et pendant 35 ans les Studios de la Victorine. L’attribution de cette concession fait suite à plus de 18 mois de procédure et à délibération le 27 mars du Conseil Municipal de la Ville de Nice (propriétaire du site depuis 1960).
Le défi est immense pour faire renaître ces studios en sommeil depuis de nombreuses années, mais l'ambition est à la mesure du défi.
"La Victorine, c'est un lieu emblématique de notre territoire, souligne Jean-Pierre Savarino, Président de la CCI. Si notre chambre s'implique dans ce projet, c'est pour faire de ces studios le lieu de référence européenne de l’industrie de l’image. Et lui permettre de devenir un pôle unique d’activités et d’actions entrepreneuriales".
le cahier des charges de la Ville de Nice comportait trois grands pôles : les studios de tournage, la formation, les entreprises. Une triple dimension pour laquelle le groupement retenu possède une expérience et une expertise adaptée, qui s'appuie sur deux partenaires complémentaires.
La CCI a démontré depuis des décennies son savoir-faire dans l’exploitation de grands équipements : aéroports, ports, établissements d'enseignement et d'apprentissage, parcs d'activités… En outre, elle est membre fondateur de la Commission du Film Côte d'Azur et s'implique depuis longtemps dans l'attractivité de tournages sur le territoire azuréen tout entier.
La CCI aura ainsi la charge d’installer un pôle formation au sein même du site, dont un campus dévolu à la recherche, l'innovation et la formation qui accueillera une école de cinéma. Un pôle entreprise hébergera des sociétés de location de matériel audiovisuel, des prestataires techniques et artisans, des partenaires industriels (centres de données, constructeurs de matériels...) ainsi que des partenaires institutionnels.
Son partenaire Color est lui spécialisé dans les effets spéciaux et les décors virtuels : il travaille régulièrement pour de grandes productions françaises et internationales. Son rôle sera de relancer les studios. Au sein du groupement, cet acteur reconnu du secteur est actionnaire majoritaire à hauteur de 75 %.
Dans le cadre du pacte d'actionnariat, la présidence de la société créée pour gérer les stu-
dios va être assurée par Jessica Bovis, Secrétaire du bureau de la CCI Nice Côte d'Azur et élue déléguée à l’Aménagement du Territoire.
Depuis plus de 100 ans, les Studios de la Victorine sont un lieu mythique du cinéma et un élément à part entière du patrimoine azuréen. Symbole de l’âge d’or du cinéma français, ils ont largement contribué à la notoriété de la French Riviera à travers des chefs-d’œuvre qui transcendent les générations : Les Enfants du Paradis, Fanfan la Tulipe, Jeux Interdits, La Main au collet, Mon oncle, La Nuit américaine, mais aussi de grands succès populaires comme Le gendarme de St Tropez, Flic ou voyou, Le diamat du Nil... Créée en 1919 à l'ouest de Nice sur 7 hectares pour être le Hollywood français, La Victorine disposera de 7 plateaux (pour 6.000m² de surface), 4.000m² de backlot (zone de tournage complémentaire avec décors extérieurs permanents), 16.000m² d'espaces végétalisés, plus des ateliers de menuiserie, peinture et serrurerie, des annexes, de nombreux services associés (post-production, location de matériel, effets visuels)... Le tout au terme d'une période de travaux prochainement engagés par la nouvelle gouvernance pour répondre aux nouvelles ambitions. n
La 6e promotion de l’accélérateur régional, destiné aux entreprises de PACA à fort potentiel de croissance a été démarré en février dernier. Parmi les 20 PME sélectionnées, 4 fleurons azuréens.
Elles font partie des PME régionales les plus prometteuses par leur potentiel (+ de 35 salariés, CA supérieur à 5 M€) : les azuréennes STME (Grasse, climatisation et chauffage), Le SIS Groupe (Grasse, nettoyage maintenance et rénovation de bâtiments), Osmose (Roquefort-les-Pins, génie climatique et énergétique) et édition Bougainville (Le Cannet, ameublement et décoration). Quatre belles PME qui relèvent le challenge de Sud Accélérateur, le programme opéré par la Région Sud et son agence d'attractivité et de développement économique RisingSUD : devenir à plus ou moins brève échéance une Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI). Et pour cela, le programme mené en partenariat avec Bpifrance ne laisse rien hasard : diagnostic 360° complété par un parcours de deux ans où alternent formations, échanges, intervention d’un expert in-situ et accès privilégié au réseau des accélérés et à la communauté by risingSUD. Et ça marche. Le CA cumulé après cursus des 75 « accélérées », depuis la création du dispositif
en 2016, a augmenté de 45 %. Plus de 4 000 emplois ont ainsi été maintenus et plus de 2 000 ont été créés en région Sud.
La formule séduit les patrons de PME qui souhaitent s’appuyer sur ce levier pour atteindre une taille critique. « J’avais déjà candidaté, se souvient Jean-Pascal Decroix, à la tête de DX Groupe, une holding grassoise qui compte plusieurs entités, dont la très performante STME. Mais nous ne réunissions pas alors les conditions requises. (Le ticket d’entrée minimum pour entrer dans l’accélérateur est de 35 salariés et un CA supérieur à 5 M€ - NDLR). Je suis donc très heureux d’avoir été retenu dans cette promotion 2024. Autour de moi, un grand nombre d’entreprises subissent de plein fouet les aléas conjoncturels : inflation, conflits, changements des modes de consommation, etc. Moi, je suis ici pour savoir si nous sommes assez solides par rapport au niveau de performance qu’exige le monde actuel pour continuer à conserver notre modèle, basé sur le bien-être des collaborateurs. Nous devons apprendre à nous développer encore, mais en anticipant des situations de plus en plus complexes. L'accélarateur est un outil idéal pour ça».
Faire face aux nouveaux enjeux : c'est l'objectif de Michel Blasi, dirigeant de Le SIS Groupe en intégrant le programme. Lui aussi attend beaucoup de ce levier de performance. « Les raisons qui m’ont amené à candidater ? La volonté d’adapter l’organisation du groupe pour le futur : recherche d’efficience économique et finan-
« L'un de mes objectifs, c'est de faire réussir notre modèle d’entreprise indépendante, alors que tous nos concurrents sont aujourd’hui détenus par des fonds d’investissement.»
Michel Blasi, Le SIS Groupe (Grasse)
cière dans un contexte inflationniste et une difficulté à répercuter les hausses tarifaires sur nos principaux clients. Ce programme doit aussi nous permette de mieux appréhender les enjeux nouveaux : digitalisation, réponse à des demandes complexes nécessitant de revoir et d’automatiser au maximum nos process, recherche de performance opérationnelle avec mise en place et suivi d’indicateurs tout au long du parcours client, adaptation aux nouvelles contraintes réglementaires, montée en compétence des managers…Avec, in fine, la volonté de faire réussir notre modèle d’entreprise indépendante, tous nos concurrents dans l’univers de l’après-sinistre (groupes nationaux et internationaux) étant aujourd’hui détenus par des fonds d’investissement. Enfin, mon objectif est que cet accompagnement nous aide à développer le bien-être au travail, source de motivation et de performance. Je compte m’appuyer sur Sud Accélérateur pour gagner en efficacité en réévaluant notre organisation, améliorer signifi-
ELes dirigeans de 3 des 4 PME azuréennes intégrées à Sud
Accélérateur : Michel Biasi (Le SIS, Jean-Pascal Delcroix (DX Groupe/STME) et Olivier Charles (Edition Bougainville).
Startup franco-américaine, Cintoo est née des travaux de chercheurs du laboratoire I3S (laboratoire commun CNRS / Université de Nice Sophia Antipolis) en 2013. Fondée en par trois chercheurs du laboratoire, elle est pilotée par Dominique Pouliquen (photo ci-contre), un authentique vétéran de la Tech à Sophia Antipolis : il a été le créateur de la success story azuréenne Realviz au début des années 2000, revendue ensuite à Autodesk 8 ans plus tard. Longtemps basé dans la silicon valley californienne, ce serial entrepreneur est également un business angel qui a investi dans de nombreuses sociétés de notre région.
Leader des technologies de capture de la réalité appliquées à l’industrie, Cintoo compte aujourd'hui plus de 60 personnes, dont une quarantaine d’ingénieurs et de chercheurs basés à Sophia Antipolis. En ce début 2024, l'entreprise bouge, mais reste sur la technopole : elle quitte Green Side pour installer son siège social et sa R&D dans des locaux plus grands (400 m2) aux Templiers, inaugurés le 11 mars dernier. Restée discrète, la start-up connaît toutefois un vrai succès, particulièrement aux Etats-Unis, où Cintoo réalise plus de 60% de son activité.
cativement l’EBITDA* du Groupe, digitaliser nos process, développer et fidéliser les talents ».
Olivier Charles, dirigeant d’Edition Bougainville porte un jugement similaire. « Depuis 8 ans, nous faisons partie des 500 entreprises françaises enregistrant la plus forte croissance. Nous avons grandi très vite. Notre maison possède des show-rooms à Cannes, Paris, Dubaï et des agences un peu partout en Europe, 70% de notre activité se faisant à l’export. Initialement nous étions positionnés sur le BtoB et les secteurs de l’hôtellerie et du résidentiel haut de gamme. Mais nous évoluons sans cesse, abordons de nouveaux marchés comme le yachting ou l’aviation d’affaires. Nous privilégions également de plus en plus la vente en BtoC. Mais nous sommes aussi dépendants des événements : Guerre en Ukraine qui a fermé le marché russe très porteur, conflit israélo-palestinien qui obère nos ventes au Moyen-Orient alors que c'est l'un de nos principaux débouchés. J’attends de Sud Accélérateur qu’il nous accompagne dans notre grande stratégie de développement commercial, avec en ligne de mire le marché US et la certification Iso 9002 ». n
* L'EBITDA est un indicateur financier américain qui signifie “Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization”. En français, on parle de BAIIA qui signifie “Bénéfice Avant Intérêts, Impôts et Amortissements”
> plus sur : www.risingsud.fr
L'entreprise développe une plateforme cloud pour la gestion de données numériques 3D liées aux Jumeaux Numériques (‘Digital Twin’) pour les grands comptes de la Construction (Vinci, Turner Construction, DPR, Arup…), de l’Automobile (Ford, Tesla, General Motors, Stellantis, Toyota…), du Pétrole (TotalEnergies, BP, ExxonMobil…) et de l’Energie (RTE, GRTGaz, ConocoPhilips…). Une technologie permettant de visualiser et manipuler des modèles 3D massifs sur diverses plateformes, telles que PC, smartphone, ou tablette. La plateforme Cintoo est aujourd'hui utilisée par plus de 450 compagnies dans 43 pays et sa progression a été de près de 100% par an depuis plus de 5 ans. n > en savoir plus : cintoo.com
Accompagné par Team Côte d'Azur, le groupe français basé à Meudon et dirigé par Frédéric Mathis (en photo ci-contre) s’est implanté à Nice Saint-Isidore pour faire accélérer ses activités numériques liées à la mobilité intelligente. L'entreprise met en œuvre une gamme de navettes autonomes : Milla Car et Mini Bus pour le transport de passagers, Milla CarFlex, un véhicule rail-route et Milla Delivery pour le transport de marchandises. Leader sur ce créneau, le groupe Milla propose une solution clé en main incluant une plateforme de supervision et de régulation permettant une intégration aisée dans un système de transport existant et une transition fluide vers le transport automatisé.
Son nouveau site azuréen (400 m2) a été inauguré le 28 mars. Il permettra à sa nouvelle unité du groupe dédiée aux innovations numériques, d’assurer le développement, les opérations d’entretien et de vente en lien avec les systèmes d’aide à l’exploitation et à l’information voyageur (SAEIV). Lors du dernier salon des Maires, le groupe avait en effet annoncé l’acquisition de la propriété intellectuelle des solutions de systèmes SAEIV de Ceccli, entreprise basée à Saint-Laurent du Var. En mars, l'entreprise a d'ailleurs mené une phase d’expérimentation sur la Zone Industrielle de Carros-Le Broc afin d’évaluer l’efficacité et l’acceptation de solutions de mobilité novatrices,en vue d’améliorer le flux de circulation et l’accessibilité au sein des zones industrielles. Après une levée de fonds de 15 M€, le groupe vise désormais à devenir le leader de la mobilité intelligente en Europe. n > en savoir plus : millagroup.fr
Ce sont des marqueurs clairs du dynamisme de la technopole azuréenne : dans un contexte national de crise du marché de l'immobilier tertiaire, elle a performé en 2023 avec 45.000 m2 de transactions de bureaux.
La meilleure année depuis 10 ans ! Selon le bilan établi en février dernier par BNP Paribas Real Estate, la technopole concentre à elle seule près de 60 % des transactions tertiaires du département, qui représentent 78,000 m². Forte de 1, 550 000 m² de bureaux le site a enregistré 21,000 m² de transactions sur des biens neufs et 24,000 m² sur des biens de seconde main.
Alors, pourquoi Sophia Antipolis fait-elle la course en tête dans une conjoncture difficile depuis un an pour l'immobilier d'entreprise (en baisse de 13 % sur le plan national) ? Notons déjà que l'étude BNP Paribas signale la stabilité du marché azuréen en nombre de transactions, alors que la plupart des grandes métropoles françaises sont dans le rouge. Ainsi, les chiffres sont de -24 % pour Lyon,-25 % pour Aix Marseille, -27 % pour Lille et même -46% pour Grenoble. Seul Bordeaux (+15 %) et quelques métropoles moyennes s'en sortent mieux. Mais si le marché azuréen reste stable, c'est parce qu'il est clairement tiré vers le haut par la technopole, qui a connu en 2023 une année record (+24 %) avec 45 000 m² contre 36 000 en 2022 - résultat déjà au-dessus de la moyenne des 10 dernières années - alors qu'à Nice a été enregistré un recul (-50 %).
Le bon résultat de la technopole ne doit rien au hasard : il doit être mis en perspective. En cinquante ans d’existence, plus de 1,5 million de mètres carrés ont été développés à Sophia Antipolis. Pas moins de 480 M€ ont été investis sur l'immobilier d'entreprise sophipolitain de 2018 à 2022, puis encore 70 M€ en 2023 (95 M€ sur la période 2013-2017). Avec des
nouvelles constructions et rénovations ambitieuses, Sophia Antipolis performe alors que la pénurie d'offre pour grandes surfaces et produits neufs disponibles pèse sur le bilan de Nice. Qui rappelons-le, a connu précédemment deux années exceptionnelles et se distingue par un taux de vacance très faible à 3,3 %. On note par ailleurs que parmi les 15 plus grosses transactions depuis 2020 sur Sophia, selon BNP Paribas Real Estate, 10 consomment plus de surfaces qu’elles n’en réduisent. Par exemple le groupe britannique de processeurs ARM, Renault Labs qui pratiquement doublé ses locaux, ainsi que le groupe de propreté et services GSF, entreprise présente à Sophia Antipolis depuis 1978 (3 600 m² supplémentaires en location). C'est aussi le cas de Bosch, ou des producteurs de logiciels Bechtle Comsoft et Planisware.
En 2023, Sophia a aussi comptabilisé 24 nouvelles implantations d’entreprises et 11 extensions majeures, tirant vers le haut l'attractivité azuréenne et régionale, alors que les investissements internationaux vers l’Europe marquent le pas. Parmi ces implantations, dans les investissements étrangers on notera particulièrement l'arrivée de la scale up suédoise Evroc, qui installe son pôle de R&D avec un recrutement de 50 ingénieurs logiciels dans l’année. Mais aussi l'implantation du français Smile, leader européen de l’Open Source, qui a ouvert en 2023 un bureau à Sophia Antipolis pour se rapprocher de ses clients et de leurs projets de transformation digitale (voir Azur Entreprises #150). Là aussi, 50 recrutements sont prévus.
On peut en outre souligner la relocalisation intra-technopole du géant mondial des semi-conducteurs NXP, avec son centre spécialisé dans les solutions de connectivité sécurisée dans les bâtiments écoresponsables Naturae (6,000 m²), reconstruits à Valbonne par le groupe Courtin : l'une des transactions majeures de 2023 sur Sophia Antipolis. Autres transactions importantes au cours des derniers mois : les 3 000 m² pris par la société d'autoroute Escota - en bail en l’état futur d’achèvement - au futur bâtiment Ecotone, les 4,700 m² réservés par Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) sur La Canopée, ainsi que les 1 400 m² par Melexis (conception et la commercialisation de semi-conducteurs destinés principalement aux équipementiers automobiles) qui a relocalisé aux Taissounières son centre de R&D, créé en 2018 à Grasse.
Actuellement, Sophia Antipolis consolide encore sa position de leader départemental et régional, avec plusieurs programmes neufs ou réhabilités dont certains sont déjà commercialisés : 16,540 m² en 2024 : Symphonia (9,600 m²), Cor Natura (4,600 m²), Green Horizon (2,340 m²). Suivront de nouveaux développements sur 4,680 m² en 2025, 18,220 m² en 2026 et même 36,700 m² attendus en 2027 (Buropolis, Les Espaces Renard, La Canopée, Les 2 Arcs, Ecotone et Oxygen). De son côté, Nice devrait retrouver une belle progression avec des programmes neufs à partir de 2026 pour près de 20,000 m² et davantage encore en 2028, avec près de 60,000 m² d'immobilier d'entreprise créés sur son Ecovallée. n
À la veille des prochaines élections européennes, zoom sur le rôle et les aides encore trop souvent méconnues de l’Union Européenne en faveur des PME azuréennes.
S’il n’est pas aisé de se repérer entre projets et programmes européens, tous sont pensés pour coller au plus près des réalités géographiques des territoires et des grands enjeux actuels. Dotés de fonds importants, ils offrent aux acteurs politiques et économiques locaux qui s’en emparent, via des appels à projets, des gisements de croissance pour agir concrètement au plus près du terrain, en particulier ceux issus des programmes de coopération territoriaux : Euro-Med, Alcotra, Marittimo et Espace Alpin. En outre, la CCI informe largement les entreprises azuréennes sur les possibilités de bénéficier de l'appui européen. C'était le cas en janvier dernier avec un nouveau webinar gratuit « Financements Européens pour les PME », permettant de démystifier l'accès aux financements européens, qui ne sont pas que l’affaire des grandes entreprises, et aux TPE/ PME/PMI locales de se projeter avec une stratégie de financement moyen et long terme.
©
« L’accompagnement de la CCI appuyé par l'Europe sur la filière bleue m’a permis de développer de nouveaux produits maritimes à destination de ma clientèle et de les promouvoir. Du concret.»
Stevens Jallet, dirigeant de l'agence d'excursion Nomad - Aventure Catamaran (Mandelieu-la-Napoule)
C'est aussi pour faire remonter les attentes des entreprises azuréennes au coeur des instances européennes qu'une délégation de la CCI a participé au Parlement européen des entreprises, en novembre dernier (voir Azur Entrepries #139), réunissant plus de 750 entrepreneurs dans l'hémicycle de Strasbourg.
Mais la CCI intervient également pour faciliter l'usage du potentiel de croissance et de développement offert par le marché intérieur européen. Ceci en faisant bénéficier les dirigeants d'entreprise des Alpes-Maritimes d’un accompagnement avec accès privilégié au réseau Enterprise Europe Network. Celui-ci est composé de plus de 600 structures affiliées et de 3 000 experts, répartis dans plus de 65 pays, prêts à vous aider à trouver des partenaires à l’étranger. Ou encore en proposant des solutions
« J’ai bénéficié d’une subvention qui m’a permis de mener à bien le projet d’un site facilitant leur mouillage écologique des yachts, afin d'éviter leur fuite vers d'autres sites en Méditerranée »
Mathieu Gueudin, dirigeant de Bellyacht (Cannes)
pour maîtriser les normes et obligations du marché unique en vue d'importer, exporter ou commercialiser des produits ou des services dans l’Union européenne.
Durant ces trois dernières années, les subventions européennes ont représenté 1,6 million d’euros impulsés, gérés par la CCI au profit du territoire et des entreprises azuréennes. La CCI co-finance les actions de ces projets européens à hauteur de 20% en moyenne. Depuis plus de 15 ans, l’équipe dédiée de la CCI a fait de l’Union Européenne (UE) une source de financement importante des actions consulaires sur le terrain en remportant de multiples appels à projets. Sur le démarrage de la programmation 2021-2027 actuelle, la CCI gère déjà 12 projets issus de l’UE au niveau local, dont 7 ont démarré en 2023.
Le rapprochement est somme toute logique. Car les feuilles de routes respectives de l’UE et de la CCI ont les mêmes priorités. Primo, défendre et développer les filières stratégiques azuréennes : tourisme, TIC, industrie, développement durable, énergie, innovation, aromatique, silver économie, etc. En offrant aux entreprises locales une visibilité accrue, l'accès à de nouveaux marchés ou une meilleure compréhension de l'écosystème local. Secundo : apporter des solutions précises aux enjeux économiques stratégiques du territoire : une meilleure coopération avec les entreprises des vallées italiennes voisines, la formation et la montée en compétence des entreprises, la vitalité des haut et moyen pays, l’attractivité touristique etc. Tertio : répondre aux grands enjeux contemporains : transitions écologique et nu-
« Nous avons été sélectionnés en 2023 pour faire un diagnostic énergie EEN sur notre site de Saint-Laurentdu-Var. Nous avons reçu un rapport très complet, plein de pertinence et d’informations précieuses.»
Nathalie Cinquin, imprimerie Perfectmix Photoffset (Saint-Laurent-du-Var) ©
mérique, décarbonation, développement durable, etc. Et contrairement à ce qu'imagine bon nombre de dirigeants de TPE/PME/PMI, ce n'est ni long ni compliqué d'en profiter, avec l'accompagnement de proximité proposé par la CCI.
L’an passé, 250 entreprises locales ont bénéficié des différents dispositifs issus de projets européens portés par la CCI. Parmi elles, Record France, la célèbre entreprise familiale spécialisée dans la fabrication d’amortisseurs 100 % français, installée à Antibes. « L'entreprise a toujours eu à cœur d'intégrer l'écologie et les économies d'énergie dans son ADN, souligne Blandine Berrettoni adjointe de direction et directrice de la communication. Cela se traduit par de nombreuses actions concrètes : extinction des lumières et des compresseurs, mise en place d'horloges pour programmer les
machines et les chauffages, récupération de la chaleur des machines pour sécher les produits, éclairage aux leds, etc. Dans le cadre du dispositif EEN (Europe Enterprise Network) du programme européen Med2Europe, nous avons bénéficié d'un diagnostic énergétique de la CCI. Ce diagnostic a été l'occasion d'identifier de nouvelles pistes d’économies d'énergie, de conforter nos démarches en cours et de définir de nouveaux objectifs d'amélioration pour notre entreprise ».
Une satisfaction partagée par Nathalie Cinquin, membre du comité de direction de l’imprimerie Perfectmix Photoffset. « Reconnus comme un industriel soucieux de la transition écologique, nous avons été sélectionnés en 2023 pour faire un diagnostic énergie EEN sur notre site de Saint-Laurent-du-Var. Nous avons reçu un rapport très complet, plein de pertinence et d’informations précieuses. Depuis nous avons changé notre compresseur afin de mieux gérer la chaleur de récupération et disposons de devis pour l’installation de panneaux solaires. Cet audit a été un point de départ. Il nous a permis d’établir une feuille de route plus ajustée pour diminuer nos consommations d’électricité. Combinées avec un autre diagnostic de décarbonation soutenu par la Région Sud, ces aides nous permettent d’adapter nos investissements et nos comportements pour rester un acteur économique fort et entrer dans notre deuxième siècle d’existence avec enthousiasme ».
L’accompagnement de la CCI peut aussi se doubler d’une subvention . Mehdi El Bachi, dirigeant d’O’Bicycle - une entreprise niçoise de vélos-taxis électriques créée en 2019 qui s’est
depuis diversifiée dans les visites guidées et dans la livraison - explique. « Le projet Step in Up nous a permis de mieux rebondir après la crise Covid et surtout de pouvoir investir sur un nouveau vélotaxi à double moteur. Grâce à ce véhicule nous avons agrandi notre rayon d’action. Au-delà de la subvention, nous avons bénéficié d’un diagnostic très pertinent de la part de la CCI, ce qui nous a permis de nous réinterroger sur notre stratégie et d’enrichir nos services en faveur de notre clientèle, plutôt senior. Nous avons donc "upgradé" nos véhicules avec des accessoires comme un marchepied, une ceinture de sécurité, des supports de maintien, etc. Au final, Le projet Step in Up nous a donné un bon coup pouce ». Mathieu Gueudin, dirigeant de Bellayacht basé à Cannes spécialisé dans le yachting explique pour sa part : « J’ai été contacté par la CCI dans le cadre du projet G&B Route/Blue Connect-Accompagnement d’entreprise de la filière de l’économie bleue. Cet accompagnement tombait pile au moment où je souhaitais communiquer sur la restriction faite aux unités de plus de 24 mètres de ne pas mouiller sur plusieurs zones de la Côte, afin de protéger les posidonies. J’ai bénéficié d’une subvention qui m’a permis de mener à bien le projet d’un site* facilitant leur mouillage écologique et recensant toutes les bonnes pratiques, pour éviter la fuite des yachts vers des régions de Méditerranée moins contraignantes sur ce plan ». Contacté lui aussi dans le cadre de ce projet, Stevens Jallet, le dirigeant et skipper de l'agence d'excursion Nomad - Aventure Catamaran à Mandelieu-la-Napoule, témoigne : « L’accompagnement de la CCI m’a permis de développer de nouveaux produits maritimes à
« Dans le cadre du programme européen Med2Europe, nous avons bénéficié d'un diagnostic énergétique. Ce diagnostic fait par la CCI a été l'occasion d'identifier de nouvelles pistes d’économies d'énergie pour l'entreprise.»
Blandine Berrettoni, adjointe de direction et directrice communication de Record France (Antibes)
destination de ma clientèle et de les promouvoir. Du concret : nous avons pu créer de nouveaux programmes, telle qu’une chasse aux trésors en stand up paddle autour des îles de Lérins et cette année, nous en proposons une nouvelle qui se déroule le long du massif de l’Estérel. Cela nous a également permis de mieux communiquer sur nos évènements de paddle yoga aux îles ».
Comme la précédente, l’année en cours s’annonce riche en initiatives financées en partie par l’UE. Parmi les multiples actions engagées, la CCI travaille sur la transition écologique en accompagnant les entreprises industrielles à leur décarbonation ainsi qu’à l’optimisation de leur ressource en eau. Plusieurs actions vont également être menées pour accroître la visibilité des TPE/PME de la filière touristique par le biais d’itinéraires valorisant le patrimoine, la culture et le tissu économique. L’année sera aussi marquée par la conception d’un parcours accompagnement dédié aux start-ups à impact environnemental ainsi que la mise en place de modules de formation pour prévenir et sensibiliser sur les entreprises aux risques de sécheresse. n
* bestmooring.fr
> plus sur les programmes européens intervenant dans le 06 et les solutions proposées par la CCI pour bénéficier des opportunités à l'échelle communautaire : cote-azur.cci.fr
En partenariat avec la CCI, la Fondation Sophia Antipolis déroule une feuille de route ambitieuse pour favoriser le développement de la technopole azuréenne, où l’immobilier d’entreprise se porte très bien et contribue à l’implantation de nouvelles activités. Tour d’horizon de l’action menée.
Au cœur de la Côte d’Azur, Sophia Antipolis est devenue en cinq décennies la première technopole d’Europe et s’est imposée comme une véritable référence mondiale en matière d’innovation et de recherche et développement. Avec son écosystème unique mêlant entreprises et start-ups, centre de recherche et enseignement supérieur, c’est un véritable laboratoire d’innovation, lieu de haute technologie “fertile” misant sur la convivialité, la mixité et la pluridisciplinarité pour fédérer les énergies au service de la créativité. Ici ont été imaginés la norme GSM, la cartographie numérique, le web mondial (avec
la toute première connexion en France, en 1988), la carte à puce sans contact, la modélisation 3D ou encore les algorithmes de dépistage du cancer…
Rencontre avec Philippe Servetti et Jean-Pierre Mascarelli Directeur général et Président de la Fondation Sophia Antipolis, une structure unique, au cœur de la dynamique sophipolitaine.
Pouvez-vous nous rappeler l’histoire et le rôle de la fondation ?
« Elle a été créée en 1984 par le père spirituel de la technopole Pierre Laffitte (disparu en 2021) qui a imaginé dès 1969 le concept de « Cité internationale de la Sagesse des Sciences et des Techniques » et de fertilisation croisée : l’essence même de la réussite de Sophia Antipolis » indique Philippe Servetti. « Reconnue d’utilité publique, la Fondation Sophia Antipolis conduit des missions d’intérêt général stratégiques et opérationnelles en France et à l’international, en faveur du développement et du rayonnement de la technopole sur les plans économique, scientifique, environnemental et sociétal ».
« Le Symisa regroupe les principaux acteurs du développement de la technopole (CASA, Département, CCI, Région, l’agglomération Cannes Pays de Lérins et Sophia Club Entreprises. Il est présidé par Jean Leonetti, maire d’Antibes et président de la CASA complète Jean-Pierre Mascarelli, qui est par ailleurs Président délégué du Syndicat Mixte Sophia Antipolis (Symi-
sa) et Vice-Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA). « La structure assure pour sa part la maîtrise foncière, l’équipement, la commercialisation et l’entretien du parc, et participe à l’animation et à la promotion économique pour un développement harmonieux du site. Il veille à l’application stricte des principes d’aménagement et assure la pérennité du site en sélectionnant les implantations selon leur type d’activités. Depuis plusieurs années, le bureau opérationnel est aujourd’hui le pilote de la technopole : totalement horizontal, il regroupe tous les acteurs et se réunit tous les 15 jours. C’est une gouvernance très agile et assez unique en son genre. On règle les dossiers en circuit court ! », précise le Président de la Fondation.
Une nouvelle structuration de la fondation a été menée depuis 2023. Quelles sont ses missions actuelles ?
« Elle porte plusieurs missions : certaines sont historiques, d’autres nouvelles. La Fondation est aussi « abritante » pour d’autres initiatives d’intérêt public », précise Philippe Servetti. « Point important : c’est elle qui est propriétaire de la marque Sophia Antipolis… et l’une de ses missions, c’est la défense de cette marque. Pour cela, nous travaillons en lien étroit avec les entreprises, les aménageurs et les partenaires publics. Ainsi, tous les programmes immobiliers et les aménagements sur le parc répondent à des impératifs environnementaux comme la
Jean-Pierre Mascarelli et Philippe Servetti (1er et 3e en partant de la gauche) entourés de l'équipe de la fondation.
géo-énergie. Pour nous, l’aspect qualitatif est essentiel.
Nous sommes aussi en charge des relations et des coopérations internationales. Nous avons sélectionné et priorisé une dizaine de sites technologiques dans le monde avec qui nous développons une relation stratégique, comme le MIT à Boston et le Research Triangle Park aux USA, London techcity, la Bavière ou encore en Islande. En Asie, nous sommes en lien avec le parc Z-Innoway - on y trouve pas moins de 131 licornes - en Chine et nous collaborons aussi avec le Vietnam.
Enfin, notre rôle est aussi d’être un vecteur de communication de la technopole, en travaillant étroitement avec les services de la CASA. Désormais, la tag line de Sophia, c’est Tech for humanity. Ca dit tout ! Nouveauté aussi, la Fondation accompagne les acteurs privés et publics qui souhaitent investir ou s’implanter sur le parc. Enfin, via le mécénat, nous finançons des projets, comme le prix Pierre-Laffitte créé à l’École des Mines qui récompense, des conférences scientifiques sur la santé, ou encore sur la thématique women in tech, etc. », détaille Philippe Servetti.
« En outre, je souhaite souligner que l’attractivité des talents devient majeure pour les entreprises du parc. Avec elles, nous avons identifié leurs besoins en ressources humaines. Nous développons depuis quelques mois sur la cible jeunes diplômés et actifs une marque Sophia welcome talents pour promouvoir le territoire et
ses opportunités auprès de grandes écoles d’ingénieurs internationales. Sur les actifs, nous allons déployer d’importantes actions de marketing digital, principalement sur le marché européen. Aujourd’hui, nous mettons déjà à disposition des entreprises du parc une CVthèque qui recense toutes les candidatures déposées via notre site. Et croyez-moi, elles sont nombreuses. Bref, aujourd’hui plus que jamais, le cœur de la Fondation bat au même rythme que celui de la technopole ».
Quels sont les grands enjeux et la conjoncture de Sophia Antipolis des grands secteurs présents sur la technopole ?
« Avant de parler d’enjeux, je veux rappeler l’ADN de Sophia et ses atouts : la force de l’écosystème local, un parc naturel de 2 400 hectares et la qualité de vie azuréenne, mais aussi l’excellence de l’enseignement supérieur et de la recherche, sans oublier la proximité du 2e aéroport international de France… Des atouts solides et durables qui permettent à Sophia Antipolis de conserver son rang de première technopole européenne. De plus, 80 nationalités différentes (près d’un tiers des employés) vivent et travaillent sur Sophia Antipolis, créant un environnement multiculturel unique. Nous avons la plus forte concentration d’écoles internationales en France après Paris. Et la technopole recrute en permanence : il y a actuellement des opportunités avec 2 500 postes hautement qualifiés à pourvoir. Sans oublier une offre diversifiée en bureaux neufs et réhabilités (voir p.8), à tarif compétitif (5 fois moins cher que Londres) qui associe exigence architecturale et environnementale. Encore aujourd’hui, Sophia Antipolis fait partie des endroits les moins chers en Europe pour la location de bureaux neufs », précise Philippe Servetti.
« Ensuite, à la fois atout et enjeu, le renouvellement des filières clés de la technopole. C’est un site qui bouge en permanence. Aujourd’hui, on trouve les Edtechs (production de contenus numériques pour l’éducation et la formation), les Proptechs, les Sportechs et les Fintechs (plus de 11 000 ingénieurs sur site dans ce seul domaine), la cybersécurité, le smart yachting et les Bluetechs, les véhicules et la mobilité intelligents, la santé et bien sûr les Biotechs qui regroupent 250 entreprises… Au total, le site compte actuellement 43 000 emplois, 2 500 entreprises, 4 500 chercheurs et 6 000 étudiants. La technopole génère ainsi un chiffre d’affaires impressionnant, évalué à 6 milliards d’euros ! Chaque année, ce sont plus de 1 000 nouveaux emplois qui sont créés sur Sophia Antipolis dans des domaines stratégiques comme l’intelligence artificielle, les biotechnologies, le véhicule autonome et connecté… ».
« Enfin, côté conjoncture je note que ces 4 dernières années, le parc est en solde net positif côté emploi : plus de 1 000 en moyenne chaque année », précise Jean-Pierre Mascarelli. « La reconstruction neuve sur d’anciens bâtiments est une stratégie qui marche, les résultats le
prouvent ». Philippe Servetti détaille : « En termes de grands secteurs, il y a eu une mutation, Sophia n’est pas restée inerte sur ses acquis : les pôles historiques de l’informatique et la microélectronique des débuts sont désormais rejoints par l’IA, la cybersécurité, la fintech ou encore les véhicules autonomes. Mais le numérique reste essentiel ici, avec de nombreux leaders présents sur site. N’oublions pas la santé, notamment le biomédical, les technologies autour de la peau sont en plein développement. On continue à accueillir beaucoup d’entreprises à capitaux étrangers, comme dernièrement le suédois Evroc (spécialiste du cloud), le leader IT vietnamien FPT Software et les américains Qorvo, et Allegro dans la microélectronique et les semiconducteurs. Et ça, c’est un très bon indicateur. Demain ? L’IA va continuer et le quantique va arriver… ».
Quelle est la feuille de route 2024 ?
La Fondation a-t-elle de grands projets autour de Sophia 2040 ?
« Plus que jamais, l’ambition de la Fondation c’est de développer sur Sophia Antipolis une vision sociétale inspirante pour les générations futures en contribuant aux innovations positives au bénéfice de l’humanité et des grands enjeux planétaires. Bien plus qu’une phrase de communicant, cela reste totalement la trame de la feuille de route. Et nous voulons continuer bien sûr à attirer des acteurs et des talents en phase avec cette vision. Ça définit clairement notre stratégie de « chasse » présente et future ... Nous devons aussi maintenir la capacité de résilience assez unique de Sophia, qui a permis de traverser les périodes compliquées, les restructurations, les évolutions de marché au cours des années passées… Une vraie force », insiste Philippe Servetti.
« Côté grands projets, je rappelle que la Fondation été à l’origine de la création d’IASP (international Science Park Association) le principal réseau international des technopoles et parcs scientifiques », souligne Jean-Pierre Mascarelli. «Nous jouons de nouveau un rôle majeur dans ce réseau : c’est un marqueur d’avenir. Autre enjeu, préserver la qualité du site et remonter le ressenti des utilisateurs du parc. Pour mieux répondre à la demande des entreprises et de leurs salariés : on parle là de coworking mais aussi de coliving… Quant à Sophia 2040, c’est un travail partagé avec tous les acteurs, qui vise à concevoir l’aménagement et l’urbanisation du territoire - ainsi que la mobilité sur et autour du site - dans le respect des règles du développement durable. Ceci à l’horizon des 20 prochaines années. L’objectif, c’est de permettre à Sophia Antipolis de conserver et de renouveler sa force d’innovation et de rester compétitive et attractive pour les entreprises. En jouant pleinement son rôle de locomotive pour l’économie azuréenne, mais aussi régionale, française et européenne ». n
> plus sur : www.sophia-antipolis.fr
© FNTR06
FILIÈRE
Après 17 ans au volant de la FNTR 06, Patrick Mortigliengo laisse le siège à Franck Cannata. Élu à l’unanimité pour un mandat de trois ans, le patron de Transcan a fixé une feuille de route ambitieuse. Rencontre.
Chez les Cannata, le transport est dans les gènes… « Mon grand-père était déjà transporteur : il descendait des grumes de la montagne vers nos vallées, avant de se diversifier dans le vin. Son rêve était de faire du transport de marchandises et de s’étendre jusqu’à Paris. Mais il est décédé peu après avoir acheté un camion. À peine âgé de 19 ans, mon père a pris la relève. Peu à peu il s’est spécialisé dans la messagerie : un secteur en forte expansion à cette époque. Puis il a vendu son entreprise ». C'est en 2001 à 22 ans que Franck Cannata crée lui aussi sa propre société en misant sur la logistique, convaincu du potentiel de croissance de ce secteur d’activité. Transcan était née. « J’ai débuté avec un seul camion affichant… 900 000 km au comp-
teur que j’ai payé en déposant six chèques, faute de disposer des fonds pour tout payer d’une traite ». Très vite, l’entreprise entame sa marche en avant. Aujourd’hui le groupe azuréen basé à Carros emploie 500 collaborateurs, compte 11 filiales d’exploitation réparties en deux pôles, pèse 32 M€ de CA (2022), 90 000 m² de locaux, 250 cartes grises et gère 5 hubs Eco-city. Pour autant, Franck Cannata cultive les mêmes valeurs qu’au début : humilité, ambition, innovation et écoresponsabilité. Des valeurs qui vont guider la feuille de route de son mandat à la tête de FNTR06.
Enraciné dans l’histoire, résolument tourné vers l’avenir, le président de la FNTR06 souhaite écrire une nouvelle page du syndicat,
« Nous allons créer 5 commissions spécialisées : Emploi et formation, RSE Transition énergétique, Digital cyber sécurité, Mobilité logistique urbaine, Territoire et aménagement pour répondre à notre niveau aux grands enjeux dont celui prioritaire de la décarbonation »
avec pour ambition de rassembler largement tous les transporteurs des Alpes-Maritimes et de resserrer les liens avec les partenaires : « Le nombre fera notre force, nos différences feront la richesse de nos échanges et de nos travaux », affirme le nouveau président. Car il sait que la filière est à un carrefour et doit se réinterroger à l’aune des nouveaux enjeux : transition énergétique et décarbonation du transport routier, problématiques de livraison dans les centres-villes, ZFE, stationnement, sécurité routière… et plus généralement les difficultés rencontrées par la profession.
D’où sa volonté de placer son mandat sous le signe de l’échange et d’être avant toute chose le porte-voix de la filière auprès des acteurs institutionnels et politiques locaux. « Mais aussi d’assurer l’interface entre les instances nationales et le terrain, de déployer une communication positive dans la presse et sur les réseaux sociaux pour valoriser l’image du transport routier, qui a montré dans des situations de crise qu’il était d’utilité publique. Priorité également aux nouvelles synergies avec nos partenaires, nos fournisseurs, nos chargeurs et les autres fédérations patronales du département. Enfin, nous allons créer 5 commissions spécialisées : Emploi et formation, RSE Transition énergétique, Digital cyber sécurité, Mobilité logistique urbaine, Territoire et aménagement pour répondre à notre niveau aux grands enjeux dont celui prioritaire de la décarbonation ». En la matière, le patron de Transcan fait figure d’exemple. Le groupe a installé une nouvelle station de recharge électrique sur son entrepôt du Parc d’Activité Logistique (PAL) à Nice Saint-Isidore. Grâce à celle-ci et à l’acquisition de deux porteurs électriques, ses livraisons en cœur de ville sont désormais 100 % décarbonées. n
> En savoir plus : www.fntr.fr
3 nouveaux étoilés azuréens apparaissent dans le guide Michelin. Deux à Nice, avec les tables Onice (Lorenzo Ragni et Florencia Montes) et Racines (Bruno Cirino et un à Mandelieu-La Napoule : le Bessem, ou officie Bessem Ben Abdallah ancien des pianos de grands noms de la gastronomie française, dont Pierre Gagnaire.
La scale-up Hive, créée par David Gurlé, le fondateur de la licorne américaine Symphony, vient de réussir un beau tour de table. L'entreprise cannoise, spécialisée dans le cloud communautaire a réalisé une levée de fonds de 12 millions de dollars avec SC Ventures et OneRagTime. Ce second tour de financement (après un amorçage de 7 M € en juillet 2022) permettra des développements dans son nouveau domaine d'activité : l'intelligence artificielle générative. Hive vise à rassembler les ressources informatiques inutilisées à l'aide de technologies informatiques distribuées et construire un nuage qui soit intrinsèquement durable, souverain, abordable, sécurisé et privé.” La scale-up a pour ambition de transformer 70 % de la capacité inutilisée des appareils dans le monde en un superordinateur mondial, réduisant ainsi notre dépendance à l'égard de l'informatique centralisée.
De son côté, la start-up niçoise Firecell a également levé pas moins de 6,6 millions d'euros. Fondée en 2021 et dirigée par Claude Seyrat, ce tour de table en fonds propres va lui permettre de déployer ses solutions en 5G industrielle en Europe, qui ont déjà séduit les grands noms de l'industrie dont Stellantis, SNCF, Airbus, Thales, Fives, mais aussi l'armée américaine et le département américain de l'énergie. Son atout : un niveau de sécurité inégalé.
Le groupe azuréen Virbac, 6e entreprisemondiale du secteur de la santé animale, signe une croissance proche de 5%. Ses résultats 2023 révèlent un chiffre d’affaires de 1,247 milliards d’euros, en hausse de 4,9%. le groupe annonce une croissance du chiffre d’affaires estimée entre 4% et 6%. Ce niveau de profitabilité tient compte d’une poursuite intentionnelle de l'augmentation de ses investissements R&D.
Commerces, hôtels, cafés, restaurants, agences bancaires, commerces alimentaires... Opportunité à saisir ! En débloquant une enveloppe de 300 millions d’euros sur 5 ans, l’État aide à financer leurs dépenses de mise en accessibilité jusqu’en 2028. Une mesure qui est destinée à tous les établissements recevant du public (ERP) de 5e catégorie: TPE, PME ou associations. Sont concernés notamment : les magasins de vente (alimentaire, vestimentaire, bricolage, etc), les restaurants ou débits de boisson, les hôtels ou pensions de famille, les établissements bancaires et les établissements sanitaires.
Le fonds va permettre de financer différente dépenses. Tout d'abord, des équipements de mise en accessibilité : rampe d’accès, sanitaire avec barre d’appui, chambres adaptées pour les personnes à mobilité réduite. Ainsi que des travaux de mise en accessibilité : travaux d’installation d’une rampe d’accès, travaux pour agrandir la largeur des couloirs, pour supprimer une marche à l’entrée... Sont aussi éligibles le diagnostic des conditions d’accessibilité de votre établissement, c ’est-à-dire l’identification des actions de mise en accessibilité à mener, ou encore les dépenses d’ingénierie et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lors de l'accompagnement par un maître d’ouvrage pour la réalisation des travaux.
Quel est le montant de l’aide que vous pouvez obtenir ? l’État finance 50 % des dépenses engagées pour les équipements et les travaux de mise en accessibilité. Le montant maximum de l’aide versée est de 20 000 €. Il finance également 50 % des dépenses engagées pour le diagnostic des conditions d’accessibilité et l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Le montant maximum de l’aide versée est de 500 €.
Pour bénéficier de l’aide, il est nécessaire de déposer un dossier de demande sur le site asp-public.fr. Après réception de l’accusé de réception attestant de la complétude du dossier, le demandeur de l’aide pourra demander sur le téléservice dédié sur le site de l’ASP (asp-public.fr) soit (i) le versement d’une avance de 30 % avant le versement total du solde soit (ii) directement le versement du solde total des aides, sous certaines conditions sur présentation des factures acquittées et du Cerfa accepté (uniquement pour de grands travaux et certains équipements).
Comment constituer votre dossier de demande d’aide ? Le dossier diffère selon que les travaux et équipements nécessitent ou non une autorisation de construire, aménager et modifier un ERP. La procédure et les pièces justificatives demandées sont détaillées sur le site internet mentionné plus bas. Ainsi, pour des petits travaux ou équipements, il vous suffit de Constituer votre dossier de demande de subventions avec les pièces justificatives requises. Puis de déposer votre dossier sur le site de l’Agence de services et de paiement asp-public.fr n
> en savoir plus : www.economie.gouv.fr/fonds-accessibilite
Rencontre avec Rudy Orsoni, qui a participé au programme ReTourN sur les conseils de la filière Tourisme de la CCI.
Créé en 2016, Anao Plage est à la fois plage, restaurant et bar à cocktail. Il est par ailleurs tout récemment labellisé Qualité Tourisme™ (voir par ailleurs en page ci-contre) et a obtenu le titre de l'association française des Maîtres-Restaurateurs en 2021. Son dirigeant, ancien élève du lycée technique hôtelier de Nice est un serial entrepreneur : copropriétaire du restaurant Circé également à Beaulieu, ancien capitaine de bateaux il est aussi le dirigeant de Orsoni Yachting. "Nous sommes fiers de ces certifications, mais au quotidien avoir des clients heureux est notre première gratification. On travaille dur pour cela", souligne Rudy Orsoni. De bonnes raisons pour ne pas négliger la e-réputation...
Pour cela, le programme ReTourN - initié par CCI France et le plan Destination Franceproposait aux TPE et PME de la filière touristique de bénéficier d’un diagnostic individuel de leur maturité numérique, suivi d’un plan d’actions pour développer leurs activités digitales. Désormais accomplie, l’opération était relayée dans le 06 par la CCI Nice Côte d'Azur, qui a assuré la réalisation de plus de 100 diagnostics auprès des TPE et PME du tourisme azuréen.
Rudy Orsoni, dirigeant de l'entreprise lors de la remise de sa plaque Qualité tourisme à la CCI, le 4 avril, entouré de Rudy Salles (Président délégué de l'Office de Tourisme métropolitain), Christelle Depelsemacker (Responsable Filière Tourisme Mer Crédit Agricole PCA), Alexandra Borchio-Fontimp (Présidente du CRT Côte d'Azur France) et Anne Lechaczynski, (Secrétaire du bureau de la CCI et déléguée à l’International et aux projets européens).
Objectif pour Anao : renforcer la présence sur le web et la e-reputation de l’établissement. "Aujourd'hui, la réputation d'un restaurant ou d'une plage - sur Google notamment - ce n'est pas du tout anodin. Une image de marque positive auprès du public, c'est un avantage concurrentiel, mais volatil. Donc savoir garder ou reprendre en main son image sur le web et les réseaux sociaux, ça ne s'improvise pas. Jusqu'ici, nous répondions rarement aux commentaires, par exemple. Pourtant, on peut être très pro sur le terrain et perdre beaucoup sur le net, si on ne réagit pas vite et de la bonne façon. L'effet "tache d'huile numérique", c'est une réalité", insiste Rudy Orsoni. Les internautes ont désormais le pouvoir de façonner l'image d'une entreprise en partageant leurs opinions et leurs expériences en ligne. C'est une dimension qu'il faut intégrer, particulièrement quand on est professionnel du tourisme sur une destination mondiale comme la Côte d'Azur.
Comment s'est déroulée cette action ?
" Les services de la CCI on été très complémentaires... Audrey Bianchi, responsable de la filière Tourisme à la CCI, nous a guidés
puis suivi dans cette démarche d'amélioration, qui nous a permis de viser la labellisation Qualité Tourisme™. Nous avons reçu la visite d'une conseillère de l'équipe transition numérique de la CCI, Aurelle Badache. Elle s'est adaptée à nos possibilités, en visio mais aussi en présentiel pour travailler avec nous en profondeur sur de nombreuses choses, durant plusieurs semaines : revisiter en profondeur notre site web, intégrer l'utilisation de Google analytics*, fixer des indicateurs clés de performance - les fameux KPI (Key Performance Indicators) qui permettent aux décideurs d'évaluer l'efficacité de leurs actions. Mais aussi renforcer le référencement, pour sortir dans les premiers quand l'internaute recherche un restaurant sur Beaulieu, par exemple. Et bien sûr, développer la réponse aux clients sur le net, ce qui nous manquait, alors que c'est un critère indispensable pour obtenir le label Qualité Tourisme™. Pour chaque sujet, il y a des fiches d'action, des comptes-rendus : c'est carré ! Reste que travailler sa e-reputation est un travail de longue haleine, en clair il ne faut pas se contenter de jeter un coup d'œil de temps en temps, ça doit être un réflexe quotidien. Je suis convaincu que la saison 2024 va montrer que cette démarche nous a permis de passer un nouveau cap". n
* un service gratuit d'analyse d'audience d'un site Web ou d'applications utilisé par plus de 10 millions de sites, soit plus de 80 % du marché mondial.
> en savoir plus : www.anaoplage.fr
Le 4 avril à la CCI, 19 professionnels du tourisme azuréen ont reçu prestigieux label Qualité Tourisme™. Focus sur une certification inspirante qui perpétue les fondamentaux de l’accueil à la française.
Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, la France - toujours première destination touristique mondiale - doit améliorer en permanence la qualité de son offre. Pour défendre son patrimoine touristique exceptionnel, l’État a créé Qualité Tourisme™. Qu’il s’agisse de grands groupes à renommée internationale ou de petits établissements indépendants, les lauréats du label s’engagent à offrir des prestations de qualité supérieure à leurs clients aussi bien sur l’accueil, la propreté, le confort, la qualité des prestations que l’écoute et la satisfaction client. Avec le temps, la marque est devenue un gage de confiance pour les voyageurs et un véritable atout différentiant pour les professionnels du tourisme. Près de 5 900 établissements (données 2021) ont fait le choix de l’excellence.
Dans les Alpes-Maritimes, la CCI Nice Côte d’Azur est la porte d’entrée pour les candidats à la certification sur les référentiels hôtel, restaurant/restaurant plage, lieux de visite/visite d’entreprise, VTC. Ses conseillers ont l’expertise du label et accompagnent de bout en bout les professionnels pour faire face aux critères d’évaluation, qui sont nombreux : entre 250 et 600 selon le type d’établissement. Le niveau de performance est élevé : il faut en effet obtenir un taux de conformité d’au moins 85 % lors de l’audit en visite mystère réalisé par un cabinet indépendant.
Devant la CCI, photo de groupe pour les nouveaux labellisés, dont Philippe Cannatella (Le Galet/ Groupe Gusto Family), ci-contre.
19 nouveaux lauréats ont reçu la fameuse plaque lors d’une cérémonie organisée dans les locaux de la CCI le 4 avril dernier. Parmi les labellisés 2022-2023 : Philippe Cannatella, le patron du groupe Gusto Family labellisé pour la plage Le Galet à Nice. Son groupe emploie 350 collaborateurs et possède plusieurs établissements et entreprises dans le 06. « Lorsque j’ai commencé, on ne parlait pas de restaurant mais de maison. Les clients étaient des convives. C’est cet esprit, ce retour aux fondamentaux qui est le service aux clients, la volonté de bien faire que j’essaie d’inculquer à mes équipes à travers notamment des formations sur le design de services. En confrontant tous les outils que nous avons mis en place avec les exigences du label, la démarche a permis de nous remettre en question. Cela n’a pas été évident mais l’accompagnement bienveillant de la CCI a été un réel atout. Le rapport d’audit effectué par un client mystère en pleine saisonnalité nous a incité à parfaire encore nos actions en remédiant aux mi -
La profession le sait : l’écologie ne doit plus être considérée comme une variable d’ajustement mais comme une nécessité pour durer. Le 9 avril les hôteliers azuréens ont été conviés au Palais des Congrès d’Antibes Juan Les Pins pour une journée spéciale dédiée à l’hôtellerie durable. Cette journée était proposée par la CCI Nice Côte d’Azur, le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, l’office de tourisme d’Antibes Juan Les Pins, le Village by CA PCA en partenariat avec l’office de tourisme Métropole Nice Côte d’Azur, Smart and Connective et la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis. L’événement a été l’occasion, au cours de deux tables-rondes, d’évoquer les dernières avancées en matière de transition énergétique et de gestion des biodéchets dans le secteur de l’hôtellerie notamment au regard de l’IA. Un village d’exposants mais surtout huit ateliers pratico-pratiques animés par des experts ont répondu de manière très concrète aux différentes questions de la profession en quête de pratiques plus respectueuses de l’environnement.
cro-problèmes décelés. Ce label est pour nous un véritable outil d’amélioration. Après le Galet, je souhaite labelliser notre restaurant le Boccaccio. Mais une telle démarche d’excellence ne peut réussir sans l’adhésion de tous les collaborateurs qui doivent accepter de sortir de leur zone de confort ». n
Les 19 lauréats 2022-2023 Qualité Tourisme™ : Au pays du Citron à Menton (Visite d’entreprise) – 5 hôtels-restaurants : Hôtel Méditerranée à Menton ; Château la Bégude à Opio ; hôtel Windsor, hôtel La Fontaine, et hôtel Servotel à Nice – 3 Restaurants : Gigi Tavola et Le Plongeoir à Nice, Mayssa Beach à Saint Jean Cap Ferra – 10 Restaurants de Plage : Beau Rivage, Le Galet, Ruhl Plage, Blue Beach, N Plage, Le Temps d’un Été à Nice ; Anao Plage, Baïa Bella, La Javannaise à Beaulieu-sur-Mer et Paloma Beach à Saint Jean Cap-Ferrat.
> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/solutions/ labellisation-qualite-tourisme/
Les 6 premières déccideuses : Sandra Rastoll (Bulle de peps), Anna Boukra (Up Drive), Haifa Trabelsi (Cirnov), Sandrine Coniau (Le big M), Aissatou Dia (Baagjet) et Jaymes Kalala (Renaissance).
Girl power! Inauguré le 4 avril, l’incubateur 100 % féminin imaginé par la CCI Nice Côte d’Azur, avec le soutien de ses partenaires*, a accueilli ses premières pépites.
Elles sont six. Six dirigeantes bien déCCIdées à se faire un nom dans le monde entrepreneurial. Il s’agit d’Anna Boukra (Up Drive), Haifa Trabelsi (Cirnov), Sandrine Coniau (Le Big M), Aissatou Dia (Baagjet), Sandra Rastoll (Bulle de Peps), Jaymes Kalala (Renaissance). Installé au Business Pôle 2 à Sophia Antipolis dans des bureaux flambant neufs, pouvant recevoir jusqu’à 15 entreprises, l’incubateur est un véritable cocon dédié à l’entrepreneuriat. L’endroit n’a pas été choisi au hasard, il permet une émulation en offrant une proximité directe avec les 35 start-ups déjà présentes dans les bâtiments, mais aussi plus largement avec l'exceptionnel écosystème de Sophia Antipolis, riche de très nombreuses jeunes pousses.
Pour s’épanouir dans les meilleures conditions, un environnement favorable est indispensable mais il faut aussi aux jeunes pousses beaucoup de soins. L’incubateur les déCCIdeuses est une offre all inclusive comprenant un accompagnement mixant rendez-vous collectifs et individuels ainsi que des sessions d’animation sur une durée de 12 à 24 mois. Les dirigeantes bénéficient des avis et des conseils d’une communauté dynamique d’experts, de conseillers, de mentors… Autant de tuteurs sur lesquels appuyer leur croissance. Sans compter l’émulation et le partage avec d’autres femmes entrepreneures, qui vivent le même challenge. Des événements seront également organisés, pour
permettre aux porteuses de projets d’aller à la rencontre de compétences et d’acteurs utiles pour leur entreprise.
C’est ce mix qui a séduit Haifa Trabelsi Zouari, cofondatrice de Cirnov : un outil de simulation et de gestion du crédit d'impôt recherche, proposant une offre globale 100 % digitale à destination des entrepreneurs qui se lancent dans les dispositifs d'aide à l'innovation. Également lauréate French Tech Tremplin, la jeune dirigeante précise : « J’ai été attirée par le cocktail mixant entreprenariat féminin, notoriété de la CCI, réseau de mentors et relation avec la French Tech. D’entrée, je dois dire que je suis impressionnée par la qualité de l'encadrement, la présence des mentors et la réactivité de l'équipe qui nous appuie au quotidien ».
Également convaincue par la formule, Anna Boukra (elle aussi est lauréate French Tech Tremplin) a rejoint l’aventure. Sa start-up développe Up Drive un outil de gestion, sous forme d’une application freemium, dédié aux transports de personnes (VTC, taxi, moto taxi).
« L’incubateur est en adéquation complète avec les valeurs inclusives de mon entreprise. Il met aussi l'accent sur l'accompagnement des femmes dans des secteurs traditionnellement masculins, comme le transport, ce qui est crucial pour notre développement. Mais ce n’est pas tout : il offre un environnement puissant,
stimulant et collaboratif. Je compte m’appuyer sur ce terreau pour faire grandir mon app et lui assurer une visibilité maximale tout en développant mes compétences entrepreneuriales ».
C’est aussi pour ces raisons que Sandrine Coniau - la fondatrice de « Big M », une solution holistique phygitale en longévité et préménopause utilisant la puissance de l'IA - a choisi les DéCCIdeuses. « Un premier parcours entrepreneurial - effectuée seule - m’a fait prendre conscience de la nécessité d’être portée par une dynamique, d’interagir avec d’autres entrepreneuses, d’avoir du feed-back. La notion de réseau est extrêmement importante car elle permet d’élargir ses connaissances, d’avoir les bons contacts et donc d’aller plus vite en limitant les erreurs. Fraîchement arrivée sur Nice, il me semblait évident qu’un incubateur initié par la CCI, serait le meilleur endroit pour m’intégrer dans le monde entrepreneurial du territoire ». La dirigeante de Big M ne regrette pas son choix. « J’ai été ravie d’intégrer des locaux neufs, pourvus d’un mobilier dynamique et moderne. D’entrée la dynamique est présente avec une belle sororité. Le soutien de la CCI est très professionnel et va me permettre de cadrer mon activité et de transformer l’idée en un véritable projet de vie ».
Très attachée à la question des femmes entrepreneuses, Fabienne Gastaud Vice-présidente
de la CCI Nice Côte d’Azur, a expliqué lors de l’inauguration : « Les déCCIdeuses a pour ambition d’aider les dirigeantes en phase de lancement à consolider leur stratégie, à faciliter l’obtention de premiers clients et les financements pour se lancer sur des bases solides. Notre ambition : héberger près d’une quinzaine d’entreprises avant la fin de l’année 2024. En accompagnant des dirigeantes sur le chemin de la réussite, nous œuvrons pour susciter des vocations, et pour décomplexifier l’entrepreneuriat. »
Quels sont les critères pour intégrer cet incubateur pas comme les autres ? Outre la présence d’au moins une femme dans l’équipe dirigeante, il faut que les projets candidats portent un potentiel de croissance et de création d’emplois sur la Côte d’Azur. Ils doivent également être un acteur de transition dans l’un de ces domaines : les RH, l’écologie ou le numérique. Enfin, l’entreprise doit être immatriculée depuis moins de deux ans, ou proche de l’être dans le 06. Le recrutement de la prochaine promotion est en cours... n
*La French Tech Côte d’Azur, EY, Ventury avocats, la fondation Total Énergies, Microsoft. l'Université Côte d’Azur et son réseau Pépite ainsi que la CASA soutiennent la démarche.
> en savoir plus : www.les-deccideuses.com
Le 15 octobre, ce sera la seconde édition du grand rendez-vous incontournable des filières de l’industrie, du bâtiment et de la technologie, coorganisé par la CCI Nice Côte d’Azur, l’UIMM Côte d’Azur, la FBTP 06, PRODAROM et l’UPE06. Il fédère l’ensemble des acteurs publics et privés, grands donneurs d’ordre, fournisseurs de solutions pour faire du business, relever les challenges d’aujourd’hui et de demain et renforcer l’attractivité des métiers de l’industrie. Avec dès la première édition 4 000 visiteurs, 179 entreprises présentes, 90 exposants, plus de 3 000 m2, c'est une réelle opportunité pour votre entreprise. Vous pouvez dès à présent réserver votre stand et (re)devenir exposant sur ce grand salon professionnel.
IBT 2024
15 octobre 9h-18h à l'Allianz Rivera Nice Pour en savoir plus : live.eventtia.com/fr/ ibt-cotedazur
TALENT IN TECH EN OCTOBRE
L'événement est le plus grand salon de recrutement des métiers du numérique en Région Sud, en proposant une solution de recrutement immédiate aux entreprises de la filière numérique. Après deux éditions en 2019 et 2021, le salon est devenu un rendez-vous incontournable, créant des opportunités de networking entre recruteurs, formateurs, professionnels en activité, associations, étudiants, lycéens et demandeurs d'emploi. Organisé à l'initiative de la Commission Numérique de la CCI Nice Côte d'Azur et ses partenaires, Talent In Tech ce sont 45 espaces entreprises et ESN, 15 espaces organismes de formation et écoles, un espace start-up et un espace sponsor. Et si votre entreprise était exposante? La commercialisation des stands est ouverte.
Talent in Tech 2024
3 octobre 9h-18h à l'AzurArena Antibes plus sur www.cote-azur.cci.fr/talent-intech-la-rencontre-des-metiers-du-numerique-fait-son-retour/ contact réservation des stands : eDRH06@cote-azur.cci.fr
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Objectif : lutter contre le gaspillage, favoriser le réemploi ou la réutilisation, développer les synergies interentreprises.
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Ils ont participé à une convention de la Place Business pour développer leur entreprise et les deux premiers sont même devenus partenaires de l'événement : Gad Mouchenik (Ipkol), Yannick Bellec (Ellipse), Stéphanie Bodart (L'objet ROI) et Benjamin Storck (Power Home).
À quoi reconnaît-on le succès d’un événement ?
À l’arrivée de sponsors. Ce n’est pas un, mais trois qui ont choisi de soutenir la convention multisectorielle de la Place Business du 4 juin.
L’Hippodrome de la Côte d’Azur d’abord, qui met à la disposition de la manifestation son site exceptionnel. François Forcioli-Conti, le Président de la société des courses souligne : « L’hippodrome est ravi et honoré de pouvoir recevoir ce rendez-vous incontournable de la CCI. Notre institution ne peut vivre que dans un rapport étroit avec son territoire. L’hippodrome a depuis longtemps vocation à accueillir de grands événements hors hippisme».
Deux partenaires financiers ensuite. Yannick Bellec, à la tête d’Ellipse (La Colle sur Loup), spécialisée dans l’aménagement des espaces tertiaires, explique son choix : « J’ai racheté il y a 4 ans Ellipse une entreprise colloise bien implantée dans le tissu azuréen. Originaire d’une autre région, il m’a paru indispensable de me rapprocher de la CCI, notamment de son accélérateur de réseau, La Place Business, pour m’imprégner du tissu entrepreneurial local et mieux le connaître. Devenir sponsor s’inscrit dans la logique de cette vision partagée et collaborative du business. Bien évidemment, le succès de cette manifestation est aussi un gage de visibilité et de reconnaissance pour mon entreprise. Mais au final je suis fier qu’Ellipse contribue et participe de cette manière au dynamisme de la vie économique locale ». Ipkol, une entreprise basée à Sophia Antipolis spécialisée dans la conception, l’installation, la ges-
tion, la maintenance et la sécurisation des infrastructures informatiques et réseau a également décidé de devenir un partenaire privilégié. Gad Mouchenik, son fondateur est enthousiaste : « Membre Premium de La Place Business depuis 2 ans, et fidèle participant aux différentes conventions La Place Business nous avons pu en constater le succès grandissant. Nous avons donc souhaité faire un pas de plus en devenant sponsor. C’est l’occasion de soutenir un événement que je considère d’utilité entrepreneuriale mais aussi de faire connaitre Ipkol auprès des acteurs du tissu économique du département. Les cybermenaces touchent aujourd’hui toute taille et tout secteur d’activité. Face à elles nous voulons apporter aux PME et aux collectivités du 06 de la cyber-sérénité ».
La prochaine convention multisectorielle se tiendra le 4 juin à l’hippodrome de CagnesMer et sera dédiée aux besoins des fonctions supports. Comme chaque année, les principaux top acheteurs du 06 des secteurs privés et publics seront là pour rencontrer leurs futurs prestataires de services et fournisseurs de solutions. Plusieurs d’entre eux ont d’ores et déjà confirmé leur présence, outrre bien ^sur la CCI Nice Côte d'Azur : Oetker Collection, Véolia Adecco, Kéolis Emeis, Kone, Amadeus, les communes de Vence, Valbonne, Villeneuve
Loubet, Mandelieu La Napoule, ou encore le Département 06, la Métropole Nice Côte d'Azur, Azur parking, la régie Ligne d’Azur, l’office de tourisme Métropolitain, Côte d’Azur Habitat, les Aéroports de la Côte d’Azur, le port Vauban... mais aussi Skema Business School, le Campus Sud des Métiers... Ce sont eux les maîtres des horloges. À partir du site web de l’événement, les entreprises du territoire leur proposent, en amont, des rencontres de 15 minutes pour leur présenter leur savoir-faire. En fonction de la pertinence de la proposition, les donneurs d’ordre déclinent ou valident le deal. Le principe est simple, basé sur des rendez-vous business en face-à-face préprogrammés à l’avance. Sur un slot de 5 heures, les participants peuvent rencontrer jusqu’à 15 entreprises qui les intéressent en fonction de leurs objectifs et besoins. Car cette convention est avant tout pensée pour nouer des relations d’affaires, accélérer le sourcing, rencontrer les entreprises locales qui deviendront peut-être de futurs fournisseurs ou sous-traitants. Mais aussi pour découvrir de nouvelles solutions et identifier de nouvelles compétences et savoir-faire.
Ce cocktail gagnant permet de remplir chaque année le carnet de commandes de nombreuses entreprises. L’année dernière plus de 750 rendez-vous programmés en face-à-face ont été réalisés sans compter les nombreux échanges en marge. Stéphanie Bodart, fondatrice de L’Objet ROI une agence de communication par l’objet basée à Cagnes-sur-Mer peut en témoigner : « J’ai eu l'opportunité de participer à la convention d’affaires du printemps dernier. J’y ai décroché plusieurs commandes avec le
Campus Sud des Métiers et Nice Etoile ». Présente à la convention Tourisme elle a également noué des relations avec des professionnels du secteur de l’hôtellerie. « En une journée, j’ai rencontré des prospects qui m’auraient demandé des mois de démarchage sans résultat garanti. La Place Business annule les barrières d’entrée, notamment celle du chiffre d’affaires ».
Benjamin Stork patron de Power Home, une société d'électricité niçoise spécialisée dans l'étude et la réalisation d'installation d'infrastructures de recharges pour véhicules électriques est tout aussi affirmatif : « Nous avons rencontré un représentant des achats de La Poste lors d’une convention d’affaires à qui nous avons présenté directement notre entreprise et ainsi pu établir un premier contact. Suite à cela, nous avons candidaté à un appel d’offres pour des services d'installation d'infrastructures de recharge de véhicule électrique et également maintenance électrique pour différents sites de La Poste sur les Alpes Maritimes et le Var jusqu'en 2028. Au terme d’un processus de sélection rigoureux, Power Home a été sélectionnée. Ce contrat représente une étape importante de notre développement et nous offre des perspectives prometteuses pour les années à venir ».
La Place Business est soutenue par nos partenaires la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, Malongo, Harmonie Mutuelle, Le Journal des Entreprises, Mane et Amadeus.
> en savoir plus : laplacebusiness.com
Le 7 mars dernier, les premiers Trophées Femme du Rebond ont récompensé 6 figures azuréennes de l'entrepreneuriat au féminin. Un événement organisé par le groupement Nice Côte d’Azur de l’association « Femmes Chefs d’Entreprise », avec l'appui de la ville de Nice et de la CCI Nice Côte d'Azur. Née en France il y a plus de 75 ans, l'association est aujourd'hui internationale. Elle regroupe des femmes qui gèrent leur entreprise et en sont financièrement responsables. Son but : promouvoir la solidarité, l’amitié et le partage d’expérience, au travers de liens privilégiés que les membres entretiennent dans leur délégation, en France et dans le monde.
À la tête de la délégation niçoise, Anne Aubert-Larmoyer a succédé à Marielle Walicki, présidente fondatrice. "L'idée avec ces premiers trophées, c'est de valoriser le parcours d'entrepreneuses qui ont fait face à des accidents de la vie et su transformer les obstacles en opportunités. Car le droit à l'échec en France est encore mal perçu, il faut bien le dire... Cette initiative orientée sur la résilience vient ainsi compléter le prix des femmes dirigeantes, que nous organisons depuis 4 ans, davantage tournée vers la performance".
6 profils très marquants ont ainsi été récompensés . En catégorie commerce, Créscence Abougou la fondatrice de La Centrale Capillaire (magasin de perruques à Nice) a fait face au décès de sa mère et à un divorce mais ne lâche rien, élevant ses enfants tout en faisant performer son entreprise. Barbara Righi (institut de massage B. Happy à Nice) a affronté pas moins de 3 burn-outs avant de changer de métier et de lancer son entreprise avec succès. Virginie Tolledano (Le savon du Mercantour, Saint-Martin-Vésubie) est un autre exemple de résilience : covid, tempête Alex, incendie des locaux n'auront pas raison de sa détermination à faire réussir sa savonnerie artisanale. Christine Petitpas (entreprise Cartouche Vide à Vence, recyclage de cartouches usagées) a su également dépasser bien des obstacles : dyslexie, poliomyélite, changement de carrière avant de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale en 2001 et de signer une belle réussite à la fois nationale et européenne. Céline Devocht-Dole (salon de thé Le Crayon Cassé à Saint-Étienne-de-Tinée) a reçu le trophée de la revitalisation des territoires. Elle aussi à connu covid, séparation, l'arrêt d'une première entreprise... Avant de se relancer dans la création d'entreprise au cœur du haut-pays niçois : pari réussi ! Enfin, Domenika Zielinska (boulangerie Le Fournil Zielinska, Nice) a reçu le coup de cœur du jury. Mère célibataire, elle traverse un risque de faillite après la crise sanitaire avant de remporter il y a quelques mois le concours « La Meilleure Boulangerie de France » de M6. Aujourd'hui, son enseigne marche fort. n
> en savoir plus : www.fcefrance.com/delegation/nice-06
AMÉNAGEMENT Focus sur l’initiative portée par la CCI avec ses partenaires : une démarche engagée en faveur d’une mobilité durable dans le quartier Méridia à Nice.
Méridia, le nouveau pôle de vie et d’attractivité à l’ouest de Nice, bouge. Près de 5 000 nouveaux emplois, 5 000 nouveaux résidents et 2 500 nouveaux logements sont attendus à l’horizon 2026. Outre les nombreuses entreprises qui décident de s’y installer, l’écoquartier de la Plaine du Var possède aussi un vaste maillage d’établissements d’enseignement et de formation. Le quartier bouge, mais comment faire en sorte qu’il bouge autrement ? Victime de son succès, Méridia montrait déjà, dans une étude conduite par la CCI en 2021, des signes d’engorgement aux heures de pointe, une saturation des stationnements (voiture et 2-roues), ainsi qu’un besoin de renforcement de la ligne 3 du tramway en dépit d’une bonne desserte par les transports en commun. L’étude révélait également la nécessité de développer les infrastructures pour le vélo, des aménagements satisfaisants pour les déplacements piétons, mais des conflits d’usage avec les cyclistes dans certains secteurs. En cause ? 80 % des personnes interrogées utilisaient, de manière ré-
gulière, leur voiture individuelle ou un deuxroues motorisé entre leur domicile et leur lieu de travail ou d’étude. Pourtant, un pourcentage tout aussi important (75 %) était prêt à favoriser les transports en commun si leur usage était facilité. Et 56 % étaient également favorables au covoiturage. Forte de ces données, la CCI a décidé d’aller plus loin...
Avec le soutien de l’Ademe PACA, elle a lancé le Plan de Mobilité Employeur Commun (PDMEC) de l’écoquartier Méridia, baptisé « M’airidia ». Son objectif : privilégier les modes de déplacement alternatifs des salariés et des étudiants et contribuer ainsi à l’amélioration de la qualité de l’air dans le quartier. Pilote de l’opération, la CCI s’engage à promouvoir la démarche auprès des entreprises et à fédérer l’écosystème local autour des enjeux liés à la mobilité à travers diverses actions de sensibilisation comme « Mai à vélo » ou la « Semaine de la Mobilité ». Mais aussi à encourager les mobilités alternatives, notamment grâce à des
challenges ou à des expériences en faveur des transports doux. Elle réalisera tout au long des 36 mois de la durée du projet des enquêtes de mobilité auprès des actifs et des étudiants pour évaluer les impacts du plan M’airidia. Des premiers retours seront présentés au mois de juin et seront assortis d’un plan d’actions.
Un plan ambitieux, qui ne pourrait pas fonctionner sans l’adhésion d’un maximum d’acteurs institutionnels ou privés de l'écoquartier. Pour en assurer la réussite, la CCI Nice Côte d’Azur, a initié une charte de partenariat permettant aux signataires de rejoindre la démarche. Les signataires* s’engagent à participer activement aux événements, à désigner un référent mobilité et à relayer à leurs salariés et étudiants les communications sur le projet. Marco Sebastiani, directeur d’agence de Fayat Bâtiment Côte d’Azur, a dit oui tout de suite : « Rejoindre le plan de mobilité M’airidia est en cohérence avec nos engagements et nos actions RSE. En tant qu’entreprise responsable,
Fayat Bâtiment soutient l’usage des mobilités douces comme le vélo ou le covoiturage car chaque geste et chaque bonne habitude participent à réduire notre empreinte environnementale. Ce plan de mobilité employeur commun est aussi une occasion de changer notre façon de penser et de bouger et cela est bénéfique pour tous nos collaborateurs, les habitants du quartier, les entreprises et bien sûr notre environnement ».
L'Université Nice Côte d’Azur a également adhéré. Guillaume Barra, Responsable du pôle développement de sites, souligne : « L'université s’inscrit avec enthousiasme dans ce partenariat. Les enjeux de mobilités pour nos implantations situées dans l’écoquartier sont prégnants avec l’augmentation de la fréquentation liée au développement constant de la zone. L’objectif de mettre en place une stratégie de transports et de déplacements offrant des alternatives au « tout‐voiture » nécessite l’implication des acteurs du territoire dont nous sommes. La mobilité est au centre de la transition écologique au travers de la décarbonation d’une part grâce au verdissement de la flotte automobile mais d’autre part et surtout par le déploiement des mobilités douces et des transports collectifs. La mobilité durable est aussi un enjeu de santé publique notamment par l'amélioration de la qualité de l'air ». n
> Contact/ ines.stanojevic@cote-azur.cci.fr en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr ©
*Les partenaires signataires de la charte m’airidia : Campus Sud des Métiers, Cuisine Mode d'emploi(s), ESDAC Ecole de Design, CESI, ICS Institut du commerce et des services, IFA Institut de formation automobile, IFPS formation pharmacie et santé, AMOS Sport business school, CMH Ecole du management hôtelier international, AFTRAL, IPMS Institut professionnel des métiers du sport, EIDM Ecole internationale de mode et luxe, Université Côte d'Azur (IMREDD, Inphyni, Staps), France Travail, EDF, Fayat Bâtiment, Ecole 42, Ecole Centrale méditerranée.
avec le magazine économique des entreprises de la Côte d’Azur
UNE BELLE OPPORTUNITÉ POUR LES ENTREPRISES AZURÉENNES
Grâce à la CCI, l’école a réouvert ses portes à Nice et c’est une bonne nouvelle. À la fois pour celles et ceux qui la rejoindront et s’assureront un bel avenir professionnel... Mais aussi pour les entreprises, qui disposent ainsi d'un vivier de compétences à proximité.
Elle s’appelle École 42 en référence à un ouvrage de l'écrivain britannique Douglas Adams. Dans ce livre, le nombre 42 est la réponse « ultime » donnée par un ordinateur « à la vie, à l'univers et tout le reste ». Mais 42 n’a rien d’une école au sens traditionnel où on l’entend : pas de cours, pas de profs, pas de classes, une pédagogie par projets, tout en jouant la carte de la « gamification ». Fidèle à l’esprit de son créateur autodidacte, Xavier Niel, rien de moins didactique et définitif que son enseignement informatique P2P où ce sont les élèves qui apprennent ensemble les différents aspects du développement informatique, codent, révèlent et intensifient leur capacité d’initiative et d’autonomie.
À Nice, l'école est installée depuis 2020 dans l'Eco-vallée Nice Méridia au sein du Hub de l'Innovation de la Métropole Nice Côte d'Azur, devenant le troisième campus français et était qualifiée de meilleure école de programmation régionale et considérée comme la deuxième école française dans ce domaine.
La gestion de l'école a été reprise par la CCI depuis quelques mois. Autour d'Emmanuel Souraud - coprésident de la commission numérique de la CCI - qui a été chargé de mener le projet à bien en prenant la présidence de l'association qui pilote l'École 42 azuréenne, deux autres élus font partie du bureau : Anis Nassif (Trésorier de la CCI) et Laurent Lachkar (Vice-président en charge de la Formation).
C'est aussi une école d’utilité entrepreneuriale. Omniprésents dans l’entreprise, les métiers du numérique, notamment de développeur, sont
« Plus qu’une tête bien pleine, les élèves de 42 ont une tête bien faite. Le savoir est essentiel mais dans notre activité de start-up en évolution constante, le plus important c’est de savoir faire face aux problèmes et de les résoudre. »
Jean-Charles Chemin, dirigeant de Legapass (Nice)
en tension. Le secteur en plein essor affiche une croissance de 6,5 % en 2023, soit près de trois fois plus que la moyenne. Conséquence directe : une étude de l’institut Montaigne, parue en mai 2023, révèle que près de 10 % des emplois numériques n’étaient pas pourvus en 2022 en France. Un mal pour un bien : les profils sortis de 42 Nice sont assurés à 100 % d’être embauchés et de toucher un salaire médian annuel de départ de 35 K€. Et encore, cela dépend si l’élève est sorti après le tronc commun (3 ans) ou s’il s’est lancé dans un cursus alter-
nant d’ingénieur (5 ans), où le salaire annuel brut de départ avoisine les 47 K€.
« J’attendais l’arrivée de 42 avec impatience, reconnaît Jean-Charles Chemin, cofondateur de Legapass : une start-up qu'il a fondée à Nice en 2021 et qui est spécialisée dans la sécurisation et la transmission des pièces et actifs numériques. J’avais déjà eu la chance de voir travailler deux étudiants de 42 Paris : l'un en stage et l'autre en alternance. Ça a vraiment été pour moi une révélation. Plus qu’une tête bien pleine, les élèves de 42 ont une tête bien faite. Le savoir est essentiel mais dans notre activité de start-up en évolution constante, le plus important c’est de savoir faire face aux problèmes et de les résoudre. Cet état d’esprit ouvert, autonome, tourné vers la résolution des problèmes est la marque de fabrique de 42 que l’on reconnaît immédiatement. Après un an et demi de formation, les élèves sont déjà quasi-autonomes, opérationnels avec une capacité d’adaptation extraordinaire. Je ne connais pas d’autres établissements qui parviennent à cela ».
Mathieu Merian, dirigeant de Somanity, une start-up basée à Sophia Antipolis sur l’évolution des technologies biomédicales destinées à améliorer la qualité de vie des individus est tout aussi enthousiaste : « Je fais appel régulièrement à l’école pour enrichir mon équipe, soit en stage, soit en alternance. Les profils de l'école 42 conviennent parfaitement à l’esprit start-up. Non seulement la formation est de très grande qualité et les recrutés sont directement opérationnels mais ils possèdent égale-
« Les recrutés sont directement opérationnels mais ils possèdent également un atout essentiel pour une entreprise : l’envie. »
Mathieu Merian, dirigeant de Somanity (Sophia Antipolis)
ment un atout essentiel pour une entreprise : l’envie. Beaucoup, en reconversion, apportent également un background très utile et enrichissant pour la vie d’une entreprise ».
C’est bien cette spécificité de 42 qui a également convaincu quelques grands acteurs économiques locaux à s’engager aux côtés de la CCI et devenir mécènes de l’établissement.
Betty Seroussi, co-présidente de la French Tech Côte d’Azur et emblématique dirigeante de Travel Planet, fait partie de l'aventure. Depuis Sophia Antipolis, la première marketplace française dédiée aux voyages d’affaires (elle est également implantée en Grande-Bretagne) a révolutionné l’organisation des voyages d’affaires et elle s’apprête à en faire autant en tant qu’éditeur de solutions logicielles en licence de marque. « Les entreprises ont besoin de profils atypiques, tout autant que d’ingénieurs sortis des grandes écoles. Pour faire marcher leur activité, les dirigeants aiment avoir dans leur équipe des personnes qui ont le savoir, mais surtout l’envie et apportent un regard différencié et donc différenciant. Il est également important de soutenir une école qui offre une nouvelle vie à des personnes issues de tous les milieux sociaux qui n’ont pas eu la possibilité, pour raison financière ou familiale, de suivre un enseignement supérieur. Mais il ne faut pas oublier que ce modèle qui repose sur la gratuité a un coût important : location et entretien des infrastructures, matériels, frais de fonctionnement, etc. Je sais que l’école va faire émerger de magnifiques talents qui enrichiront demain les équipes des start-ups et des entreprises azuréennes qui peinent à recruter des développeurs informatiques. Je suis fière de soutenir l’École 42 et j’invite les décideurs à s’engager à leur tour, pour faire réussir et pérenniser ce modèle bénéfique pour le territoire et son écosystème du numérique ». n
En savoir plus > 42nice.fr
En 2024, de nombreux élèves du campus - notamment de la formation automobile et mobilité - se rendront dans un pays étranger dans le cadre de leur apprentissage.
Le Campus Sud des Métiers développe la mobilité internationale de ses apprenants : il intègre jusqu’en 2027 le dispositif Erasmus+ et confirme son engagement en faveur de l’éducation au niveau européen.
On pourrait croire que les stages à l'étranger sont l'apanage des étudiants en université ou en écoles de commerce. Mais en fait, les choses changent. "Il y a une volonté de l'Etat de favoriser le développement de l'international pour l'apprentissage aussi, car c'est réellement utile", expliquent Naomie Guillard et Guilherme Santos Grise, l'équipe chargée des projets mobilité au campus. Depuis deux ans déjà, le CSM se prépare activement sur ce plan pour organiser la mobilité internationale de ses apprenants, mais aussi de leurs maîtres d'apprentissage les prenant sous leur aile dans les entreprises locales".
Un domaine dans lequel le campus a déjà de l'avance. En effet, au sein de sa filière Automobile et Mobilité de l'établissement niçois, l’Institut de Formation Automobile (IFA) a été un précurseur : depuis 2012, il propose déjà pour les CAP et BAC des stages en entreprises européennes. "Un vrai plus sur le CV des apprenants à leur sortie de l'école. Mais aussi pour leurs employeurs, car c'est une mise en application directe de l'enseignement en langues dispensé au campus. Utile, dans un département ou la clientèle n'est pas seulement francophone. C'est aussi un excellent moyen de former les élèves aux techniques et pratiques de leurs métiers dans d'autres pays, découvrir de nouveaux horizons... bref, Sortir de sa zone de confort.". En outre la formule n'a pas d’impact sur le temps passé par l'apprenant dans l'entreprise azuréenne chez qui il effectue son apprentissage.
Dans quel cadre cela s'organise-t-il ? L’attribution par la Commission Européenne de la Charte Erasmus pour l’Enseignement Supérieur offre en effet la possibilité au campus de coopérer avec d'autres acteurs de la formation à l'échelle du continent. Concrètement, le Cam-
pus Sud des Métiers collabore déjà avec des établissements de la formation professionnelle dans plusieurs pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Croatie, Espagne, Irlande, Italie, Malte, Pays-Bas…). Ces partenariats de coopération permettent d’échanger des pratiques pédagogiques entre pairs et soutenir le développement de la mobilité internationale. À la fois sur des mobilités courtes - 2 à 3 semaines sur tous niveaux de formation, de toutes les filières - via des voyages en groupe. "Mais aussi pour les Programmes mobilités longues dits "Mona" et là, c'est un voyage individuel… Un peu un véritable projet de vie, car c'est un départ pour minimum 2 à 3 mois à l’étranger, comme un Erasmus, avec 2 jours de cours, plus 3 en entreprise sur place" souligne l'équipe du CSM.
Toutes les écoles du campus participent à la mobilité. Ainsi, en avril, 8 apprentis en Bac pro Maintenance des véhicules option voitures partent à Chemnitz, en Allemagne. De fin avril à mi-mai, ce sera le tour d’un groupe de 12 apprentis en Bac pro à Institut de Formation Pharmacie Santé de réaliser une mobilité à Dublin, en Irlande. En mai également, 8 apprentis en Bac pro maintenance nautique à l'INB Côte d'Azur se rendront à la Valette, sur l'île de Malte. Enfin, en mai et juin, ce sont 2 apprentis de l’IFA qui profiteront d’une immersion de 2 mois au Canada, à Québec. Et toujours à l'IFA, la section internationale du diplôme de technicien expert après-vente auto ouvre en septembre, pour 10 apprenants. À l’inverse, le Campus Sud des Métiers accueillera aussi des apprentis allemands, belges et canadiens au sein de plusieurs de ses cursus de formation (automobile, prothésiste dentaire, pharmacie, maintenance nautique...). n
> en savoir plus : www.campussuddesmetiers.com
Commerce de gros
C'est avec l’aide des services spécialisés de la CCI que Philippe Rostang a vendu Ariès (Carros) en 2022 : un commerce de gros spécialisé dans les produits pour l'esthétique et le bien-être. Ceci en vue de prendre une retraite bien méritée après un beau parcours d'entrepreneur. Créée en 1995, l'entreprise possède une importante clientèle de professionnels de l'esthétique et d'experts beauté : instituts, spas, maquilleurs, etc. Ses points forts : sa large gamme de produits en mobilier, appareillage et consommables vendue en BtoB.
Le processus de cession s'est déroulé en quelques mois... "Je ne pensais vraiment pas vendre mon entreprise aussi rapidement ! En effet, si au départ j’avais contacté la CCI pour m’aider à estimer mon entreprise afin de déterminer un prix de vente cohérent par rapport à sa valeur, je ne m’atten-
Après un processus de cession efficace, l’entreprise est pérennisée et poursuit son développement de belle façon sous sa nouvelle gouvernance.
dais pas à ce que ses services soient aussi efficaces pour la cession d’Aries", avoue Philippe Rostang. "En quelques mois à peine, ils m’ont présenté des candidats, tous très sérieux. Mon choix s’est fait non pas sur les meilleures offres au plan financier, mais sur un repreneur qui conservait l’équipe en place et qui ne relocalisais pas les bureaux. C'était un point essentiel pour moi. J'ai pris ma retraite en toute sérénité. "
Depuis la cession, Philippe Rostang et son épouse (qui travaillait également dans l'entreprise) profitent d'une retraite méritée.
Devenue Ariès Esthétique Évolution depuis son rachat par Elie Ghanimé - un serial entrepreneur expérimenté - l'entreprise, qui compte 7 collaborateurs, a triplé son nombre de références disponibles - 3 000 aujourd'hui - et relooké ses locaux. Elle mise sur le fabriqué en France, les produits locaux : parfums fabriqués à Grasse, emballages varois... Tout en maintenant une politique de prix très compétitifs et des livrai-
sons en 24h ou 48h sur toute la France métropolitaine (hors Corse). Ont été également développés des démonstrations gratuites, des guides et des formations. Son dirigeant désormais compte élargir sa gamme avec ses propres marques pour viser la clientèle des parapharmacies et salons de coiffure. Et depuis 2023, elle a également adressé la clientèle des particuliers via sa marque Diafama, vendue en ligne.
Une belle entreprise qui non seulement continue sa route, mais accélère : c'est l'essence même d'une cession-reprise réussie. n
> En savoir plus sur les services d'accompagnement à la cession -reprise d'entreprise de la CCI : www.cote-azur.cci.fr/rubrique/ transmettre-mon-entreprise/
E-commerce de niche en bijouterie
CA : 643.000 € - Prix : 300.000 € Réf. PAC251240C
Effectif : 0
Changement d’activité, cède parts sociales d’une activité e-commerce de négoce dans la bijouterie. Clientèle de professionnels, PME et de grands comptes. Zone de chalandise à l’échelle européenne. Locaux de 450m² (entrepôt). Un salarié magasinier en CDI. Prix des parts sociales : 300.000€ - Stock de 200.000€.
Négoce de batteries, piles en tous genres
CA : 1.400.000 € - Prix : 800.000 € Réf.PAC250260C
Effectif : 5 (dont 2 dirigeants)
Retraite, cède parts sociales. Clientèle de professionnels à 70% majoritairement des professionnels du nautisme. EBE : 66 K€. Bail renouvelé en 2021. Loyer annuel HC : 17.000 €.
Négoce produits d’hygiène
CA : 250 000 € - Prix : 120 000 € Réf. PAC248789C
Effectif : 0
Retraite, cède fonds de commerce. Grande importance accordée à l'impact environnemental des produits proposés. Zone de chalandise sur le territoire national. Clientèle fidèle et récurrente de professionnels (90%) et de particuliers (10%). Local de 140 m2. Loyer 24.000 € / an.
Prêt à porter et accessoires - Menton
CA : 490.000 € - Prix : 330.000 € Réf.PAC252506C
Effectif : 3
Retraite, cède fonds de commerce. Bonne notoriété depuis plus de 20 ans. Emplacement à proximité bord de mer et casino de Menton. Superficie : 77 m². Idéal Franchise.
Concept de cadeaux à base de fruits frais - Nice
CA : 240.000 € - Prix : 145.000 € Réf.PAC251109C
Effectif : 3
Cause double activité, cède fonds de commerce. Concept inédit en France. Boutique située quartiers Port et Bonaparte. Vente BtoC et BtoB. Superficie 50 m².
Coaching en rééquilibrage alimentaire
CA : 175 000 € - Prix : 100 000 €
Effectif : 1
Réf.PAC242324C
Changement d’activité, cède fonds de commerce. Local : 35 m². Loyer annuel HC : 8 300 €
Coaching en rééquilibrage alimentaire
CA : 95 000 € - Prix : 50 000 € Réf.PAC249068C
Effectif : 1 (dirigeant)
Changement d’activité, cède fonds de commerce. Local : 33 m². Loyer annuel HC : 7 560 €.
Vente et pose de cheminées, poêles
Prix : 60 000 € Réf. PAC249253C
Effectif : 1 (dirigeant)
Retraite, cède fonds de commerce à Grasse. Show-room de 100 m² très bien situé. Loyer mensuel HT : 2 K€.
Vente et réparation de motos et scooters Réf. PAC249303C
CA : 1 980 000€ / Prix : 460 000€ / Stock : 460.000 € Effectif : 0 Changement d’activité, cède fonds de commerce. Constante évolution du CA depuis la création. Locaux très qualitatifs ; équipe de salariés qualifiés.
Reprise Bar-Restaurant communal - Venanson Réf. PAC241616C Prix : 50.000 € (Dépôt de garantie + stock à prévoir)
La mairie de Venanson recherche un nouvel exploitant pour son unique bar/restaurant, « Le Bella Vista ». Joli village perché de la Vallée de la Vésubie. Profil : couple ou binôme avec expérience en restauration, gestion, désireux de vivre à la montagne.
Vente à emporter de pizzas artisanales
CA : 80.000 € - Prix : 85.000 € Réf.PAC249834H
Effectif : 1 (dirigeant)
Retraite, cède parts sociales. Enseigne sous franchise à Grasse, situé sur le parking d’un complexe commercial. Outil de travail clé en main. Kiosque de 11 m² neuf.
Restaurant avec vue et grande terrasse Réf. PAC250431H
CA : 265.000 € - Prix : 80.000 € Effectif : 1 (dirigeant) + 3 saisonniers
Retour emploi salarié, cède fonds de commerce à Tourettes sur Loup. Matériel neuf. Capacité 50 couverts à l’intérieur et 50 en terrasse.
Faible loyer annuel HC : 10.560 €.
Bar, restaurant, snack
Prix : 270.000 €
Effectif : 5
Réf.PAC250441H
Raisons santé cède fonds de commerce à Nice. Potentiel de développement. Très bel emplacement situé sur une artère très passante, proche arrêt de tram, écoles, collèges, universités, nombreux commerces et administrations. Travaux de rénovation effectués en 2022.
Restauration traditionnelle-pizzeria (murs + FDC)
CA : 300.000 € - Prix : 570.000 €€ Réf. PAC249712C
Effectif : 0
Changement d’activité, établissement aux normes. Bonne renommée, cuisine traditionnelle aux saveurs méridionales, pizzas au feu de bois. Clientèle locale. Superficie totale de 101 m2 composé d’une salle de 81 m2 (capacité : 65 couverts) et une cuisine de 20 m2. Prix des murs 310. 000 €.
Hôtel bureau - littoral
Réf.PAC240098C
CA : 440 000 € - Prix : 1.900.000 € (FDC : 500.000 € - murs : 1.400.000 €)
Effectif : 1
Départ à l’étranger, cède murs et fonds indissociables. Hôtel entièrement rénové dans un style contemporain. 19 chambres dont une pour PMR, grande salle pour petits déjeuners et terrasse face à la mer. Surface totale de 500 m2 environ.
Services à la personne
CA : 730.000 € - Prix : 320.000 € Réf. PAC252309C
Effectif : 12 ETP
Changement d’activité, cède parts sociales d’une société indépendante autorisée de services à la personne. Le CA est effectué majoritairement sur le service de ménage à domicile. Située sur un bassin d’emploi prospère et prisé. Entreprise structurée et reconnue depuis plus de 20 ans. Fort potentiel de développement sur les services autorisés et de confort.
Recrutement – Assistance technique (ESN
CA : 1.000.000 € - Prix : 2.000.000 € Réf.PAC252422C
Effectif : 15 consultants
Changement d’activité, cèdes parts sociales (100%). Domaines d’activités : Energies (Oil & Gas, Hydrogène), Construction industrielle et Génie Civil, Banque (IT). Forte croissance, clients grands comptes stables et fidèles de renommée internationale. Missions longues. Activité effectuée en distanciel exclusivement, facilement transférable.
Centre de services logistiques - Transport
CA : 450.000 € - Prix : 380.000 € Réf.PAC251338C
Effectif : 3
Changement de Région, cède parts sociales. Activité secondaire de domiciliation et impressions. Franchise active, emplacement stratégique, progression constante du CA. Présence de 3 collaborateurs polyvalents.
Centre de formation
CA : 585.000 € - Prix : 430.000 € Réf.PAC250317C
Effectif : 2
Raisons personnelles, cède parts sociales (100%) d’un centre de formation spécialisé dans les métiers du numérique. Formations (bac + 2 à bac + 4) à visée professionnelle pour la reconversion professionnelle, double compétence ou poursuite d’études.
Agence Immobilière
CA : 250.000 € - Prix : 75.000 € Réf. PAC250317C Retraite, cède fonds de commerce agence immobilière (transaction) créée il y a plus de 10 ans et située à Nice. Local de 50.43 m2, avec deux vitrines, 2 bureaux, toilette, coin cuisine. Loyer de 18 000 €/an.
Application phytosanitaire et élagage
CA 600.000 € Prix 330.000 € Réf. 061C0566
Effectif : 4
Cause changement d’activité, cède fonds de commerce. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de professionnels (85%) et de particuliers (15%). Equipe compétente et autonome.
Aménagement paysager
CA : 2.150 000 € - Prix : 950 000 € Réf.PAC2485909
Effectif : 9
Retraite, cède fonds de commerce. Clientèle diversifiée de professionnels à 80% : promoteurs, résidences, collectivités et de particuliers. Zone d’intervention : sud de la France, ensemble du territoire avec des interventions ponctuelles à l’étranger.
Fabrication aluminium et pose menuiserie
CA : 1.300.000 € Prix : 380.000 € Réf.PAC237773P
Effectif : 8
Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis près de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers. CA en progression. Equipe de techniciens et ouvriers qualifiés compétente est autonome. Locaux de 750 m2. Loyer annuel HC : 54 000 €. Stock estimé à 40 K€.
Fabricant spécialiste de la fermeture extérieure
CA : 950.000 € Prix : 300.000 € Réf.PAC252028C
Effectif : 3
Retraite, cède fonds de commerce. Spécialiste : volets roulants, rideaux métalliques, grilles extensibles, stores, portes de garage, fenêtres avec une activité secondaire de vente de pièces détachées. Clientèle de professionnels diversifiée. Locaux de 835 m2 : bureau d’accueil, showroom de 165 m2. Stock : 200.000 €.
Couverture zinguerie
CA : 870.000 € - Prix : 400.000 € Réf.PAC249753P
Effectif : 2
Changement d’activité, cède parts sociales. Société spécialisée en couverture, zinguerie, pose et entretien (rénovation.). Clientèle de particuliers (60%) et de professionnels (40%). Carnet de commandes sur 12 mois. Équipe de collaborateurs compétents et autonomes.
Travaux de second-œuvre/ bâtiments neufs & anciens
CA : 4.350.000 € - Prix : 1.200.000 € Réf.PAC249409P
Effectif : 20
Retraite, cède société spécialisée dans les travaux de finition pour les bâtiments neufs et anciens (dont rénovation énergétique). Entreprise structurée. Le repreneur pourra s’appuyer sur une équipe stable de 20 collaborateurs.
Chauffage - génie climatique
CA : 320.000 € - Prix : 160.000 € (valeur FDC) Réf.PAC249791C
Effectif : 2
Changement d’activité, cède 100% des titres d’une société spécialisée dans le chauffage, climatisation, VMC, plomberie, énergies nouvelles. Entreprise reconnue pour ses compétences, expérience, savoir-faire et certifications. Clientèle de professionnels (notamment AO) et de particuliers dans les Alpes-Maritimes et le Var.
Menuiserie serrurerie FDC + murs
CA : 520.000 € - Prix : 720.000 € Réf.PAC250308C
Effectif : 2
Changement d’activité, Bonne visibilité. Vaste local rare en centre-ville. Bonne notoriété acquise depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers (80%) et de professionnels (20%). Locaux à racheter d’une superficie de 228 m² dont 1 magasin de 28m2 avec 2 bureaux et un atelier de reproduction de clé et 1 entrepôt de 150 m2 avec 50m 2 en mezzanine sur un terrain sécurisé de 360m 2. Prix des murs : 590.000 €. Terrassement, Maçonnerie Générale Et Gros Œuvre
Ca : 7.000.000 € / Prix :5.100.000 € Réf.062c0568
Effectif : 13
Raisons personnelles, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 50 ans auprès d’une clientèle de particuliers, site internet présentant les différents domaines d’intervention. Entreprise structurée avec une équipe de techniciens qualifiés et polyvalents. Bonne rentabilité. Locaux de 600 m2 et un hectare de terrain. Loyer annuel 100.000 €. Matériel et outillage en bon état pour une valeur de 530.000 €.
Etanchéité
CA : 1.900.000 € Prix 850.000 € Réf.062P0128
Effectif : 1
Changement d’activité, cède de parts sociales. Société opérant dans le secteur de l'étanchéité depuis plus de 25 ans. CA en augmentation. L’entreprise a une bonne notoriété auprès d’une clientèle de professionnels du bâtiment. Carnet de commande de plus de 2 500 000 € sur 18 mois.
Plomberie, chauffage, climatisation
CA : 350 000 € - Prix : 170 000 € Réf.PAC240395C
Effectif : 3
Retraite, cède parts sociales. Clientèle de professionnels (lycées, syndics, entreprises …) et de particuliers. Zone d’intervention : Alpes Maritimes. La société dispose d’un matériel récent, homologué ainsi que 2 véhicules utilitaires.
Vente et réparation de stores et volets roulants
CA : 575 000€ / Prix 260 000€ Réf.PAC249330C
Effectif : 5
Changement d’activité, cède entreprise de vente et d’entretien/réparation de stores et volets roulants motorisés. Positionnement sur le léger haut-de-gamme. Clientèle composée à 90% de particuliers (dont 50% de résidents secondaires) et 10% de professionnels.
Fabrication de fermetures du bâtiment
CA : 840 000 € - Prix : 610 000 Réf.PAC243148P
Effectif : 2
Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 25 ans. Clientèle diversifiée et fidélisée de professionnels. Zone d’intervention : Alpes Maritimes. CA en progression. Locaux d’une superficie de 440 m2 ; Loyer annuel HC : 51.000 €.
Droit au bail – Nice Carré d’or
Prix : 400 000 € Réf.PAC250457C
Cause retraite, cède boutique idéalement située dans l'hyper centre-ville de Nice. Offre commerciale diversifiée, qualitative,des trottoirs élargis & végétalisés. Parking Masséna, arrêt tram à proximité. Superficie totale de 105 m².
Boutique 98 m² - Cagnes sur mer
Prix : 30 000 € Réf.PAC250747C
Cède droit au bail. Grande vitrine d'angle de 20 ml, idéalement située, avec une belle visibilité, dans le futur axe de sortie de l'éco-quartier de la Vilette, pour renforcer l'attractivité du centre de Cagnes et sa qualité de vie.
Nice Gorbella - Droit au bail
Prix : 200.000 € Réf.PAC250479C
Retraite, cède droit au bail situé en galerie commerciale de Carrefour. Local de 37 m², belle vitrine d’angle. Activité actuellement exploitée : cordonnerie, clés, Française des Jeux.
Nice - Droit au bail 180m², quartier Notre-Dame
Prix : 214 000 € Réf.PAC250173C
Retraite, cède local en rez-de-chaussée offrant un grand nombre de possibilités, avec une hauteur sous plafond de près de 4 mètres. Bail commercial renouvelé en 2023, loyer annuel HC : 14.640 €. Bail tous commerces sauf restauration.
Golfe Juan – Vente Murs commerciaux
Prix : 750 000 € Réf.PAC242606C Cède local de 300 m² tous commerces, situé en bordure de nationale, à proximité de Cannes, libre actuellement.
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