Comment l'Inria travaille avec les entreprises n p.6
Financement
Des solutions pour chaque situation n p.12
Dossier
Logement : quel impact pour les entreprises des Alpes-Maritimes ? n p.10
Interview
Olivier Deleuze, Vice-président de la FNH PACA n p.14
Stéphane Saluzzo, Président de Mouans Commerce n p.15
Entreprise(s)
Lyleoo n p.17
Sur le terrain
Accompagnement
Focus sur Boost Côte d'Azur n p.18
Réseau
La Place Business
Retour sur la grande convention multisectorielle n p.20
Territoire(s)
Emploi
Comment la CCI et France Travail oeuvrent ensemble n p.22
Former
École 42 Nice, la nouvelle ère n p.24
Le magazine est imprimé sur un papier recyclé fabriqué en France, issu du tri sélectif pratiqué dans l’hexagone.
JEAN-PIERRE SAVARINO
PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE
DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE NICE CÔTED'AZUR
Tout faire pour que l'économie azuréenne réussisse
Ce numéro d'Azur Entreprises met en valeur plusieurs belles réussites de notre CCI et de ses partenaires au cours des derniers mois. Tout d'abord avec l'incubateur Les Déccideuses, un ambitieux projet au service des femmes entrepreneures de notre département. Alors que la prochaine promotion arrive ce mois-ci, je suis heureux de voir progresser les 6 premières entreprises accompagnées sur le chemin du succès. Autre réussite, la reprise de l'école 42 de Nice, désormais pilotée par notre CCI. L'inauguration de cette nouvelle ère, le 6 juin dernier, souligne une fois de plus notre implication en tant qu'acteur historique de la formation professionnelle sur la Côte d'Azur, dont notre Campus Sud des Métiers est aujourd'hui un symbole éclatant. Enfin, je voudrais aussi saluer la décision de la ville de GolfeJuan, qui a décidé de confier à nouveau à la CCI la gestion du Vieux-Port pour les vingt-cinq prochaines années. Un équipement pour lequel nous avons des ambitions et des projets d'investissements à la mesure de celles-ci.
Pour autant, ces réussites ne doivent pas masquer les dossiers sur lesquels l'inquiétude est légitime. Le logement des actifs des Alpes-Maritimes en fait partie. Il s'agit d'un véritable serpent de mer, qui pèse depuis de nombreuses années sur l'économie azuréenne. Les résultats de l'enquête menée auprès des entreprises par notre Observatoire de l'Immobilier d'Habitat a réaffirmé combien cette problématique pèse sur l'essor et la compétitivité de nos entreprises de toutes tailles, de tous secteurs d'activité. C'est pourquoi une fois de plus, nous avons tiré le signal d'alarme avec les professionnels du secteur immobilier. D'autant que des solutions existent ! Elles sont recensées dans le manifeste que nous avons édité sur cette question cruciale du logement : celui-ci est plus que jamais d’actualité. Aux pouvoirs publics de se saisir de nos propositions…
Christian PROUD-DIAZ, Responsable Communication institutionnelle christian.prouddiaz@cote-azur.cci.fr
Conception-Rédaction-Réalisation Pôle communication institutionnelle
Chambre de Commerce et d’Industrie
Nice Côte d’Azur
Tél. 04 93 13 74 76
E.mail : azur.entreprises@cote-azur.cci.fr
Edition digitale : https://www.cote-azur. cci.fr/azur-entreprises-et-commerces/ (abonnement en ligne gratuit)
Impression : Trulli (Vence, 06)
Tiré à 3000 exemplaires + diffusion digitale Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755
La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)
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LES DÉCCIDEUSES : QUI COMPOSE LA PREMIÈRE PROMOTION ?
ENTREPRENEURIAT
Après Haifa Trabelsi, Anna Boukra et Sandrine Coniau dans le précédent numéro, coup de zoom sur 3 autres dirigeantes faisant partie de la première promotion du nouvel incubateur féminin ouvert par la CCI début 2024 : Sara Pujalte, Eunice Haro et Sandra Rastoll.
Girl power ! Inauguré le 4 avril dernier, l’incubateur 100 % féminin lancé par la CCI Nice Côte d’Azur avec le soutien de ses partenaires*, a accueilli ses premières pépites. L’incubateur les déCCIdeuses est une offre all inclusive, comprenant un accompagnement mixant rendez-vous collectifs et individuels ainsi que des sessions d’animation sur une durée de 12 à 24 mois. Les dirigeantes bénéficient des avis et des conseils d’une communauté dynamique d’experts, de conseillers, de mentors… Autant de tuteurs sur lesquels appuyer leur croissance. Sans compter l’émulation et le partage avec d’autres femmes entrepreneures, qui vivent le même challenge. Des événements sont également organisés, pour permettre aux porteuses de projets d’aller à la rencontre de compétences et d’acteurs utiles pour leur entreprise.
Quels sont les critères pour intégrer cet incubateur pas comme les autres ? Outre la présence d’au moins une femme dans l’équipe dirigeante, il faut que les projets candidats portent un potentiel de croissance et de création d’emplois sur la Côte d’Azur. Ils doivent également être un acteur de transition dans l’un de ces domaines : les RH, l’écologie ou le numérique. C'est donc le cas des huits pionnières de la toute première promotion de l'incubateur, parmi lesquelles Sara Pujalte, Eunice Haro et Sandra Rastoll.
Sara Pujalte, est la fondatrice d'une marque de chapeaux haut de gamme, « Maison Pujalte ». « Depuis que je suis toute petite, je suis passionnée par l'univers des chapeaux. Et plus précisément depuis le jour où j’ai regardé Alice au Pays des Merveilles pour la première fois, avec le personnage du chapelier fou : J’avais 6 ans ! Aujourd’hui, je me suis lancée et je crée une marque haut de gamme pour femmes, 100 % made in France et fabriquée artisanalement dans une des dernières chapelleries françaises, avec une approche marketing qui défie les normes établies. « Pourquoi les Déccideuses ? » Parce que je pense que c'est bien de bien s'entourer dès le départ. En rejoignant l’incubateur, cela me permet d'avoir accès à un bon carnet d'adresses qui devrait me permettre d’être en contact avec des professionnels capables de m’aider dans tous les domaines qui touchent à mon activité. Mais aussi pour tous les évènements et les rencontres que l’on peut y faire. Par
exemple, je m’intéresse beaucoup au développement international et j’ai donc pu assister à un atelier animé par la Team France Export. C’était véritablement passionnant et je vais pouvoir bénéficier d’un mentorat pour m’aiguiller ».
Eunice Haro créée « Adialys », une entreprise spécialisée dans le développement de la dialyse à domicile, incluant télésurveillance et téléassistance IA. « Cela fait un moment que j’ai décidé de me lancer sur ce projet, mais c'est difficile quand on est seule. J'ai été infirmière pendant plus de vingt ans, mais je ne dispose d'aucune formation ni d’expérience en commerce. C'est donc une excellente opportunité d'être dans un incubateur, d'être accompagnée sur des sujets complexes quand on est primo-entrepreneure. Surtout dans la santé... Parce que la santé et le business, parfois, c'est incompatible ! Mon projet consiste à créer un service de dialyse mobile qui pourra être mis en service auprès des patients quel que soit l’endroit où ils résident, soit de façon permanente à domicile, soit à l’occasion d’un voyage. Ma solution a pour objectif de faciliter la mobilité et l'indépendance des patients. C’est une véritable innovation et pour mener à bien ce projet, je veux m’entourer de personnes qui ont déjà fait leurs preuves en tant qu’entrepreneur pour bénéficier d’une dynamique gagnante. De plus, être au cœur de la technopole de Sophia Antipolis est un bel atout quand comme moi on travaille sur des projets qui font appel aux nouvelles technologies et à la téléassistance ».
Sandra Rastoll développe « Bulles de peps », une application de gestion d'intendance familiale des entrepreneurs. « J'ai imaginé ce service pour toutes les personnes qui se lancent elles aussi dans l’entrepreneuriat. Évidemment pour réussir... Mais pas au détriment d’une vie familiale équilibrée. Mon concept est de simplifier la vie des entrepreneurs au quotidien, en leur apportant des solutions simples, pratiques et concrètes. La première étape du développement va se concentrer sur un système de mise en relation entre « solopreneurs » qui ont les mêmes problématiques et qui peuvent, grâce à ce réseau, s’entraider. Par exemple pour se simplifier l'intendance familiale. J’ai décidé d’intégrer les Déccideuses, car j’ai appris de mes erreurs. Ma précédente expérience dans l’entrepreneuriat s’est soldée par un échec : n’ayant pas de formation de dirigeante ni fait d’école de commerce, je n’avais aucun modèle managérial. Résultat, je n’ai pas su gérer la croissance de mon entreprise. Donc, les Déccideuses étaient pour moi la solution. Et je ne suis pas déçue : outre l'accompagnement, j’ai pu participer à l’atelier « Comment construire son business model afin de la présenter à un banquier ». Autant dire que cela m’est très utile ! » n
*La French Tech Côte d’Azur, EY, Ventury avocats, la fondation Total Énergies, Microsoft. l'Université Côte d’Azur et son réseau Pépite ainsi que la CASA soutiennent la démarche.
> en savoir plus : www.les-deccideuses.com
FOCUS
LA MOLDAVIE,
TERRE D’OPPORTUNITÉS POUR LES ENTREPRISES AZURÉENNES
Retour sur les enseignements du forum organisé par la CCI le 24 mai. Le 2e forum franco-moldave organisé par la CCI Nice Côte d’Azur confirme que les échanges internationaux avec des pays de proximité géographique sont une vraie opportunité Business pour les entreprises azuréennes. « Quand on parle d’international, beaucoup de dirigeants imaginent le marché US ou à la Chine ; mais 96 % des entreprises azuréennes comptent moins de 10 salariés. Mieux vaut trouver lorsqu’on cherche à exporter ses produits ou son savoir-faire une destination dimensionnée à sa structure, » souligne Christophe Gamon, élu CCI co-président de la commission International. « Près de chez nous des opportunités formidables existent ». De ce point de vue la Moldavie est particulièrement attractive. Sa présidente actuelle et une grande majorité de la population sont tournées vers l’Europe. C’est ce qu’ont tenu à rappeler les intervenants du 2e Forum franco-moldave qui a réuni près de 70 participants venus se renseigner pour investir, exporter ou créer des partenariats avec les entreprises moldaves.
La première édition avait déjà été couronnée de succès. « Tout est né d’une rencontre avec Lilian Moraru le consul général moldave de Nice, qui est venu me voir. Nous avons sympathisé et décidé de faire connaître aux entreprises azuréennes le potentiel moldave lors d’un forum en 2022 ». Sur la lancée, une mission économique avait été organisée permettant à 4 dirigeants sur 7 ayant fait le déplacement de nouer des relations d’affaires. Parmi eux, Axel Ozimek, directeur général de ProTech Sécurité, implantée à Vallauris, spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions de protections pour les sites sensibles. « Notre voyage s’est révélé très fructueux. Nous avons rencontré un partenaire local, qui a choisi nos solutions de protection. Il équipera prochainement une ambassade ».
Tout aussi convaincue, Audrey Renaud, Expert Manager des laboratoires Ineldea, fabricant et distributeur de produits de santé naturelle situés à Carros et déjà présent dans 50 pays, témoigne : « Nicolas Cappelaere, dirigeant-fondateur, a participé à la 1re mission franco-moldave Déjà présents dans de nombreux pays d’Europe Centrale nous souhaitions aborder ce marché. Le contexte est idéal pour s’implanter. Désireuse de développer des échanges européens et internationaux, la Moldavie se structure progressivement offrant un socle réglementaire similaire avec celui de l’Europe. Les entreprises du pays font également preuve de compétences réglementaires, commerciales et marketing dans le respect des standards européens. Les choses sont allées très vite. Nous avons conclu un contrat de distribution avec un groupe pharmaceutique local qui détient plusieurs chaînes de pharmacies et partage notre vision. Nous avons ainsi lancé en septembre 2023, avec des résultats très prometteurs, trois de nos marques leaders ». « J’espère, conclut Christophe Gamon, que, à l’instar de la première édition, une mission économique suivra et que ces rendez-vous avec la Moldavie se pérenniseront. Toujours dans cet esprit de marché de proximité, je compte lancer des missions avec d’autres pays prometteurs en termes de business comme la Roumanie que je connais bien, mais aussi l’Estonie ou la Serbie ». n
Elles sont des déccideuses : Eunice Haro, Sara Pujalte et Sandra Rastoll.
COMMENT L'INRIA TRAVAILLE AVEC LES ENTREPRISES
HIGH TECH
Le centre de recherche, acteur historique de Sophia Antipolis depuis 1983, développe des collaborations actives avec le monde de l’entreprise. Son site va devenir un campus numérique intégré sur la technopole, projet mené à l’horizon 2030. Rencontre avec Maureen Clerc, directrice du centre de recherche azuréen.
L’institut de recherche en sciences et technologies du numérique s’installe à Sophia Antipolis en 1983. Depuis son installation à Sophia, Inria tisse avec l’écosystème azuréen un dialogue permanent fait d’échanges, de transferts de savoirs et compétences, d’enrichissements réciproques et multiformes. « C’est le plus ancien centre créé en région après Rennes et l’un des plus importants, rappelle Maureen Clerc. Il comprend des chercheurs scientifiques issus de 55 nationalités et notre équipe support. Au total près de 600 personnes ».
Durant ces quarante années, il a construit un modèle basé sur l'excellence de ses recherches en science et technologies du numérique avec un souci constant de transfert vers les entreprises. « Placés sous la double tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de celui de l’économie, notre vocation est de faire progresser la recherche dans le domaine du numérique mais aussi d’enrichir le tissu industriel de notre écosystème. Pour cela, nous avons multiplié les collaborations académiques et entrepreneuriales ».
Inria a noué des liens forts avec l’enseignement supérieur régional. Depuis 2021, il est devenu le Centre Inria d'Université Côte d'Azur, avec trente équipes-projets sur Sophia et Nice. « Ces relations fructueuses se matérialiseront à l’horizon 2030 avec la création du campus numérique qui regroupera sur l’espace totalement repensé où nous sommes implantés : notre centre Inria, l'Université Côte d’Azur et Eurecom, l'école d'ingénieur spécialisée dans les sciences du numérique - notamment la sécurité numérique - les systèmes de communication et la science des données ».
Ce chantier ambitieux est à la hauteur des enjeux. Il comprend notamment la construction d’un bâtiment « totem » dédié au numérique, un autre à l’intelligence artificielle et à la robotique, de plusieurs extensions et rénovations impor-
« Une entreprise confrontée à des enjeux d’innovation et de rupture peut faire appel à nos équipes pour faire sauter un verrou scientifique ou technologique. Dès lors un partenariat* se met en place pour mener des recherches conjointes. Cette collaboration va plus loin que le simple transfert de compétences, il s’agit d’une véritable fertilisation croisée .»
Maureen Clerc, Directrice de l'Inria
tantes des installations existantes de l'Inria, d’une liaison entre son centre et le campus SophiaTech de l'université (dédié aux technologies de l’information et de la communication), d’un showroom, d’un espace restauration inter-établissements ainsi que d’un espace de 2600 m2 pour accueillir les start-ups et les partenaires industriels. Adossé au prochain pôle Innovation de la Communauté d'Agglomération
Sophia Antipolis, il permettra dans un lieu unique un brassage, une fertilisation et une porosité encore plus importants entre, non seulement les équipes-projets plus nombreuses et communes avec les partenaires académiques mais aussi avec le monde de l’entreprise invité à venir s’installer et même à participer au montage financier de l’opération.
C’est l’autre priorité d’Inria : nouer des relations constantes avec les entreprises de son territoire. « Une entreprise confrontée à des enjeux d’innovation et de rupture peut faire appel à nos équipes pour faire sauter un verrou scientifique ou technologique, rappelle Maureen Clerc. Dès lors un partenariat* se met en place pour mener des recherches conjointes. Cette collaboration va plus loin que le simple transfert de compétences, il s’agit d’une véritable fertilisation croisée ». Chaque année, Inria Sophia mène une quinzaine de partenariats industriels de ce type qui durent généralement 3 ans. Parfois, le partenariat s’inscrit dans le long terme autour d’une feuille de route partagée et mobilise plusieurs équipes de chercheurs avec des compétences variées.
Le centre accompagne également chercheurs et ingénieurs à la création d’entreprise. Nos scientifiques se saisissent des technologies de rupture pour explorer de nouvelles opportunités business. Les domaines d’application sont
Diplômée de l'École Polytechnique, docteur en mathématiques appliquées, lauréate du prix Faurre, Maureen Clerc dirige le centre depuis 2019. Dans sa carrière scientifique, elle a mené des recherches en traitement du signal pour l'interprétation de l'activité cérébrale, en collaboration avec des cliniciens, et elle a développé des interfaces cerveau ordinateur innovantes.
Impliquée dans le partenariat entre Inria et Université Côte d’Azur, elle a contribué à des projets stratégiques dont la création de l'institut thématique NeuroMod pour la modélisation en neurosciences et cognition, l'Institut Hospitalo-Universitaire azuréen RESPIRERA sur la santé respiratoire, et le Pôle Universitaire d’Innovation Med’Innov. Elle contribue aussi à l'écosystème azuréen en tant que membre des Conseils d'Administration du Pôle SCS, et de Sophia Club Entreprises, et depuis le 24 mai, elle est également la nouvelle présidente de l'Incubateur Provence Côte d'Azur.
vastes et reflètent la richesse et la diversité des recherches menées à Sophia Antipolis : agriculture du futur (AgTech), santé (MedTech), industrie du futur (Smart Manufacturing), nouvelles mobilités (CleanTech). Pour se lancer, ils bénéficient de l’accompagnement d’Inria Startup Studio, une équipe et des services dédiés pour accompagner le projet : financement, logistique, coaching, formation, etc. rien n’est laissé au hasard pour réussir le passage de la recherche à l’entreprise. Bien souvent le succès est au rendez-vous. Vulog créée en 2006, un des leaders mondiaux de l'autopartage, est né à Sophia. Plus récemment, une jeune pousse comme AI Verse, à peine sortie d’Inria Startup Studio a fait parler d’elle en levant des fonds conséquents pour développer son projet. Pulse Audition a quant à elle été récompensée au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas pour ses lunettes auditives à destination des malentendants. Autant d’espoirs et de technologies de rupture devenues des business models qui renforcent et font rayonner dans le monde le territoire azuréen. n
* Plus de renseignements : anthony.schoofs@inria.fr Responsable du service transfert, innovation, partenariats.
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LOGEMENT : QUEL IMPACT SUR LES ENTREPRISES AZURÉENNES ?
ÉTUDE
Le 21 mai, l’Observatoire Immobilier d’Habitat - outil créé par la CCI avec les professionnelsa restitué les résultats d’une grande enquête sur la problématique du logement dans le département et son impact sur l’activité des entreprises et la vie économique au sens large. Un dossier stratégique pour l’attractivité du territoire azuréen tout entier.
Les années se suivent et se ressemblent pour le logement azuréen. Le département des Alpes-Maritimes possède - en raison de sa géographie et de son histoire - un foncier rare et cher que l’attractivité du territoire accentue et des bassins de vie concentrés à 90 % sur une étroite frange littorale. A ces raisons structurelles, s’ajoutent depuis des années des causes conjoncturelles de plus en plus pressantes pour ne pas dire oppressantes : inflation, raréfaction des permis de construire, réglementation, etc. Enquête après enquête, les indicateurs se font l’écho de cette situation tendue.
Les chiffres du premier trimestre 2024 ne font pas exception. Au contraire, ils confirment s’il en était besoin une situation préoccupante.
« Sur les trois dernières années, trois personnes recrutées pour travailler sur nos chantiers sont parties pour s'installer dans des régions où le logement était moins cher... »
Charlotte Daeffler , dirigeante de Xyleo(Grasse)
Toujours très attendus, ces premiers indicateurs permettent d’anticiper les grandes tendances de l’année à venir. Et elles ne sont pas encourageantes. Cyril Messika, Président de l’Observatoire Immobilier d’Habitat (OIH) détaille : « Le marché de l’existant enregistre une baisse conséquente de 26 % par rapport au 1er trimestre 2023. Si les marchés de la résidence secondaire, des retraités, de la clientèle disposant d’un apport personnel ou de la clientèle internationale restent dynamiques, le marché du logement pour actifs est à la peine. Les résultats sur le marché du neuf viennent confirmer hélas la crise majeure dénoncée par les professionnels : offre en chute libre (-24 %
sur 4 trimestres consécutifs), ventes en net recul (-23 %) et allongement du délai d’écoulement (20 mois sur le secteur libre) sont les signes que la crise perdure. Là encore, la hausse des prix des logements (6 757 €, soit +6 % en un an), l’augmentation des taux d’intérêt, les conditions d’octroi des prêts, le coût des matériaux et l’inflation sont les causes évidentes de cette situation ».
Mais à force de les égrener, ces chiffres peuvent paraître abstraits. Pour ancrer cette situation dans la réalité, l’OIH a lancé une grande enquête sur la problématique du logement dans le département et son impact sur la vie économique en interrogeant directement des dirigeants. Car ce sont eux qui rencontrent des difficultés pour recruter des salariés, les actifs étant les premières victimes de cette situation. Preuve que le sujet intéresse, plusieurs centaines ont pris le temps de répondre et le moins que l’on puisse dire c’est que leur retour met en exergue les répercussions négatives du manque et de la cherté des logements, à la vente comme à la location, sur leur fonctionnement et leur développement.
Les réponses recueillies sont d’autant plus pertinentes que toutes les filières et toutes les tailles d’entreprise sont représentées. Mais, aussi différent soit-il dans sa composition, ce panel établit le même constat : 87 % observent des problématiques de logement chez leurs salariés et 56 % estiment que ce problème touche au moins la moitié de leurs effectifs. Parmi les raisons évoquées le coût des logements arrive en tête qu’il s’agisse de location ou d’achat. Vient ensuite le fait que les logements disponibles ou abordables financièrement se situent trop loin du bassin d’emploi, ne sont pas adaptés aux besoins des salariés ou ne bénéficient pas d’une desserte suffisante en matière de transport en commun.
Cette question du logement se pose dès la phase de recrutement. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle ne touche pas seulement la filière du tourisme, même si le problème de l’emploi saisonnier la rend plus aiguë, mais l’ensemble des secteurs aussi bien l’industrie que les services. Dans tous les secteurs, beaucoup de candidats déclinent une proposition d’embauche à cause de la question du logement. Raphaëlle Chenu, chargée RH du Belles-Rives, hôtel 5 étoiles à Juan-les-Pins, reconnaît que « Depuis la fin de la pandémie, près de 1 000 candidats ont refusé un contrat saisonnier faute d’avoir pu trouver à se loger ! ». Bien évidemment, « la précarité des contrats saisonniers ne donne pas confiance aux agences ou aux propriétaires qui refusent de louer ».
16,7 %
Autres
87 % (dont 56 % pour au moins la moitié de leurs effectifs)
87% des répondants rencontrent des problématiques de logement chez leurs salariés
À un degré plus ou moins élevé, tous les secteurs pâtissent de cette situation. Pascal Mery directeur de Klanik, un groupe de conseil, spécialisé en IT qui possède des bureaux à Sophia avoue que « 20 candidats n’ont pas donné suite faute de pouvoir se loger facilement dont 4 après avoir signé leur contrat de travail » et ajoute : « c'est un problème qui devient critique pour de nombreux salariés. Le coût trop important des logements et l'offre trop faible impactent clairement notre activité ». « Plus inquiétant, explique Raphaëlle Chenu, certains salariés démissionnent durant leur période d’essai voire en cours de contrat à cause d’un logement trop cher, trop éloigné ou qui ne répond pas ou plus à leurs attentes ou à leurs besoins, leur situation familiale ayant évolué ». Charlotte Daeffler DG de Xyleo, une TPE grassoise spécialisée dans la construction en bois, constate : « le coût du logement, le peu de logements disponibles à la location en dehors de contrats saisonniers, sont de véritables obstacles au recrutement de personnes en provenance d'autres régions. Sur les trois dernières années, trois personnes recrutées pour travailler sur nos chantiers sont parties pour s'installer dans des régions où le logement était moins cher ». En moyenne 45 % des entreprises qui ont répondu déclarent avoir connaissance de démissions liées au logement estimant cette part à 4 % de leurs effectifs sur les 3 dernières années.
Mais la question du logement dans le 06 n’est pas seulement un frein à l’embauche. Elle se pose au quotidien pesant sur le bon équilibre de l’entreprise azuréenne, aussi bien dans son organisation que dans son fonctionnement.
35,6 %
Ponctualité
13 %
Fatigue, qualité au travail
56% des répondants déclarent que leur activité est impactée, avec pour conséquences...
Plus de la moitié des dirigeants qui ont répondu estiment que les conditions de logement de leurs salariés génèrent des retards, de la fatigue, du stress et in fine jouent sur la qualité du travail et la qualité de vie au travail. Des chefs d’entreprise déplorent également des revendications parfois trop compliquées à satisfaire comme des augmentations de salaires ou un passage au télétravail qui à la longue pèsent sur l’ambiance générale.
Face à cette situation, les employeurs essaient de proposer des solutions. Mais en la matière, leur marge de manœuvre est très faible. Parmi les quelques leviers à leur disposition, certains incitent leurs salariés bénéficiaires à s’inscrire sur Action Logement, l’organisme paritaire qui a vocation à aider les actifs à se loger. « Nos salariés s'inscrivent sur Action Logement pour pouvoir louer des logements sociaux mais toutes les demandes n'aboutissent pas. Cela crée beaucoup de découragement et de frustration » souligne Bernadette Andrieux Responsable RH de Menzies Aviation un géant de l’assistance aéroportuaire présent sur 141 aéroports dans le monde dont Nice Côte d'Azur.
D’autres tentent d’aider leurs collaborateurs à trouver un logement. Mais face à la pénurie d’habitation, beaucoup jouent désormais sur des leviers internes : aménagement du temps de travail, télétravail quand cela est possible, semaines de quatre jours, etc. Charlotte Daeffler, également Présidente du Club des Entrepreneurs de Grasse et très attentive au bienêtre de ses salariés, explique : un recrutement c'est un véritable investissement, avec beaucoup de temps de formation, alors nous es -
Coût (location)
Coût (achat) Trop éloigné du lieu de travail Pas adapté aux besoins
Mal desservi par les transports en commun
Quels sont les problèmes le plus souvent évoqués concernant le logement des salariés de l'entreprise ?
PRISES AZURÉENNES...
sayons de mettre en place des conditions de travail attractives qui peuvent compenser partiellement ce problème du logement, comme la semaine de 4 jours, le télétravail pour le personnel administratif, et je me penche également sur la possibilité de proposer un logement de fonction ». Même chose de la part de Marie Raynal, (restaurant Le Village à Cagnes sur Mer), qui ajoute à cet éventail des aides financières, voire en cas d’urgence la mise à disposition temporaire d’un logement.
Car même si en la matière, les chefs d’entreprise savent qu’ils n’ont pas la main, un grand nombre avance des propositions pour sortir de l’ornière. Pour Marie Raynal, les choses sont claires, « il faut encadrer et limiter le nombre des locations saisonnières qui accentuent la crise du logement dans le 06 ». Elle est rejointe par Charles Galbois, vice-président CCI élu au tourisme et directeur général du Welcome Hôtel à Villefranche qui constate « l’absence quasi totale de logement disponible à la location mensuelle ou annuelle sur l'ensemble du parc locatif de notre commune au profit des locations de courte durée ».
D’autres employeurs ne manquent pas d’imagination et avancent la mise à disposition par les pouvoirs publics d’un logement aux actifs venant d'autres régions, dans l’attente de la confirmation de leur contrat de travail ou bien encore la possibilité d'octroyer une aide au salarié pour un achat immobilier, sous forme d'un prêt à taux 0, en défiscalisant la somme. Une meilleure desserte des transports en commun revient aussi très souvent, afin de faciliter la location en dehors de la zone côtière où se concentre l'essentiel de l'offre.
« Le parcours résidentiel est bloqué dans notre département, Et aujourd’hui non seulement les ménages peinent à devenir propriétaires, mais les tensions observées sur le marché locatif ajoutent à la difficulté de se loger. »
Cyril Messika, président de l'Observatoire Immobilier d'Habitat
Rassemblés à la CCI Nice Côte d'Azur, les professionnels ont tiré la sonnette d'alarme le 21 mai dernier. Et à nouveau proposé des solutuons pour sortir le logement des actifs azuréens de l'impasse où il se trouve.
En revanche, la CCI et les professionnels de la filière ont depuis longtemps alerté les pouvoirs publics et proposé des solutions pour inverser la situation. « Le parcours résidentiel est bloqué dans notre département, Et aujourd’hui non seulement les ménages peinent à devenir propriétaires, mais les tensions observées sur le marché locatif ajoutent à la difficulté de se loger. Je veux aussi mettre l’accent sur la difficulté concernant le logement « temporaire ». Il touche directement les salariés en période d’essai, les intérimaires, les alternants et bien évidemment les saisonniers, si précieux pour notre département. Nous espérons vivement un sursaut de l’État et des mesures réellement adaptées à cet état de fait. Le mani-
feste que nous avons édité sur cette question cruciale du logement est toujours d’actualité. Aux pouvoirs publics de se saisir de nos propositions », conclut Cyril Messika. n
> Téléchargez le manifeste de la filière Immobilier Côte d’Azur : 10 enjeux et 50 propositions pour un territoire intelligent et durable
FINANCEMENT : DES SOLUTIONS
POUR CHAQUE SITUATION
DÉVELOPPEMENT
Des aides et des solutions financières existent pour aider les entreprises à exporter ou à réussir leur transition écologique.
Pour les entreprises, s’ouvrir à l’international ou s’engager dans la transition écologique représentent de véritables leviers de réussite. Mais avant de récolter les fruits de ces choix stratégiques, des investissements sont nécessaires qui excèdent bien souvent les capacités financières des TPE, PME voire des ETI. Conscients des enjeux et du problème, Europe, État, collectivités territoriales ont mis en place des aides financières. Encore faut-il en connaître l’existence, savoir si on remplit les conditions d’éligibilité et maîtriser le timing et les démarches d’obtention. Autant de questions abordées de façon très concrète par les experts venus à la rencontre des dirigeants lors de deux événements récents.
Les Rencontres de la Team France Export se sont tenues à Nice le 11 juin. Team France Export (TFE) est la porte d’entrée pour les TPE,
Le financement faisait partie des problématiques abordées le 11 juin dernier, lors des rencontres Team France Export à la CCI Nice Côte d'Azur.
PME et ETI qui envisagent de se lancer à l’international. Véritable task-force de 1 000 conseillers – dont les deux-tiers sont basés à l’étranger, elle regroupe les services à l'export des régions, de l’État, de Business France, des CCI et de Bpifrance. 150 entreprises sont venues se familiariser, via différents ateliers, aux règles et soutiens qui existent pour aborder les marchés étrangers. L’atelier « Comment Utiliser le Volontariat International en Entreprises (VIE) » a rappelé l’existence de l’enveloppe de 5 000 € octroyée par l’État pour l’envoi en mission d’un VIE par une PME-ETI dans la limite de deux par entreprise. L’atelier « Comment financer votre démarche export » a mis en lumière les différentes subventions existantes comme l’assurance prospection ou la garantie de projets à l’international, les prêts à taux 0 % ou encore la mobilisation du poste clients par l’affacturage, tout en sensibilisant aux possibilités d’accompagnement des acteurs du territoire.
Les 4es Assises Azuréennes de la Transition Énergétique organisées par la CCI Nice Côte d’Azur se sont déroulées le 13 juin au Palais de l’Europe de Menton, sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de la Riviera Française. Elles ont permis, autour d’un village des solutions, de tables rondes et d’ateliers thématiques, de mieux appréhender les grands enjeux de la transition énergétique et notamment
d’identifier les solutions de financement pour les entreprises qui souhaitent concrétiser leur projet de transition à écologique. Parmi elles, les Fonds Verts en Territoires d’Industrie visant à stimuler la réindustrialisation, le développement industriel, ainsi que la transition écologique et l’innovation dans l'industrie. Ou encore Sud Entreprises, une gamme régionale de financement et d'accompagnement pour toutes les entreprises de la Région Sud qui intègre des critères d’écoconditionalité avec une bonification des aides pour les projets de développement durables 100 % climat. Sans oublier AAP France 2030 : initié par l’État, il vise à transformer durablement les secteurs clés de l’économie nationale par l’innovation technologique et le développement durable. Les Assises ont également permis de faire un point sur les certificats d’économie d’énergie (CEE), une aide encadrée par l'État, visant à encourager des travaux de rénovation énergétique ou encore le Flash’Diag Energie, un autodiagnostic de la CCI destiné aux dirigeants qui souhaitent s’engager dans la transition écologique et connaître les premières préconisations d’actions à mettre en place. À noter que la CCI peut accompagner les entreprises dans toutes leurs démarches de financement public ou privé, de la structuration de la demande jusqu’à l’obtention des fonds. n
> plus sur : www.cote-azur.cci.fr
rencontre avec...
OLIVIER DELEUSE,
LA FORCE DU COLLECTIF
Dans sa vie professionnelle comme à la Fédération
Nationale de l’Habillement (FNH), l'azuréen Olivier Deleuse est un homme de passion et de conviction. Rencontre.
À défaut de rendre les hommes meilleurs on peut les rendre plus beaux. Depuis 1906, les enseignes tenues par sa famille sont une institution à Nice et sur la Côte. Depuis la fameuse boutique Old England ouverte sur l’Avenue de la Victoire (aujourd’hui Jean-Médecin) par son arrière-grand-père Alfred, jusqu’à la naissance de Duncan un demi-siècle plus tard. Autant dire que l’ADN familial a joué dans le destin d’Olivier Deleuse, qui a ouvert sa propre boutique en 2006 à Nice : cent ans pile après son aïeul ! « Mon engagement dans le commerce d'habillement découle d'une passion profonde pour la mode et l'esthétique, pour le beau et le bon. Étant dépositaire et maillon d’une riche histoire familiale, j’ai également eu ce désir de perpétuer cet héritage, tout en innovant. Amoureux de Nice et de sa région, la reprise de l’enseigne fut donc une fierté et une évidence. La marque Duncan, avec son histoire prospère et ses collections emblématiques, représentait une opportunité unique de fusionner tradition et modernité, comme je voulais le faire. Faire vivre cette marque était un défi enthousiasmant, mais aussi une mission personnelle : celle de re -
donner vie à un patrimoine de qualité et de style qui mérite de perdurer. Le monde de la mode est en constante évolution, et maintenir la pertinence de Duncan tout en lui insufflant une touche contemporaine a été une aventure gratifiante ».
Conscient des changements en matière de consommation, le patron de Duncan et de la boutique Karl Lagerfeld n’en démord pas. En dépit des nombreuses menaces qui pèsent sur le commerce de proximité, les boutiques physiques ont encore des atouts à faire valoir pour se démarquer de la banalisation et de la standardisation de l’offre commerciale. « Pour se réinventer, le commerce de proximité doit se concentrer sur l'expérience client, offrir un service personnalisé et optimal ainsi que des produits uniques et de qualité, et utiliser les nouvelles technologies pour améliorer les services. Il est crucial de créer une relation personnalisée avec les clients et de proposer des événements et des services exclusifs qui renforcent le lien avec la communauté locale. La force et la singularité des espaces physiques résident dans l'expérience
« Pour se réinventer, le commerce de proximité doit se concentrer sur l'expérience client, offrir un service personnalisé et optimal ainsi que des produits uniques et de qualité, et utiliser les nouvelles technologies pour améliorer les services. »
sensorielle et la dimension humaine qu'ils offrent. Contrairement aux achats en ligne, un magasin physique permet aux clients de toucher, essayer et voir les produits de près. De plus, l'interaction directe avec le personnel de vente permet de créer une relation de confiance et de fidélité. Les boutiques physiques peuvent aussi organiser des événements exclusifs, offrir des services personnalisés et créer une ambiance unique qui renforce l'identité de la marque et l'engagement des clients. »
Ses convictions, Olivier Deleuse a tenu à les mettre au service des autres en s’engageant dans la FNH. Impliqué dans le syndicat professionnel depuis 2020, il a été nommé Vice-Président Région Sud de la FNH en 2021. « J'ai rejoint la FNH parce que je crois fermement en la force du collectif et à l'importance de la solidarité entre professionnels. Je suis chargé de représenter et de défendre les intérêts des commerçants indépendants de l'habillement de la région. Je travaille en étroite collaboration avec nos membres pour aborder les défis sectoriels, promouvoir des initiatives locales et nationales, et soutenir la croissance et l'innovation dans notre secteur. La FNH offre une plateforme essentielle pour échanger des idées, défendre nos droits et promouvoir des pratiques commerciales durables. Elle permet également de rester informé des évolutions législatives et économiques qui impactent notre métier ».
Cette implication se traduit au niveau local par différentes actions : campagnes pour encourager les consommateurs à soutenir leurs commerces de proximité, réunions mensuelles, etc. « Nous offrons également des formations pour aider les commerçants à s'adapter aux nouvelles technologies et tendances du marché. De plus, nous négocions des conditions avantageuses pour nos membres avec des fournisseurs et des partenaires financiers. Nous travaillons aussi avec les autorités locales pour créer un environnement favorable au commerce indépendant ». n
Christophe Mossé a été nommé Directeur Général du groupe Arkopharma (Carros), leader européen en phytothérapie et compléments alimentaires. Riche expérience de l’industrie pharmaceutique, acquise tant en France qu’à l’international (Naos, Galderma, Novartis...), le nouveau dirigeant supervisera également les activités connexes de Dermapharm Group. Arkopharma est aujourd’hui présent dans plus de 60 pays, avec 1 212 collaborateurs et un chiffre d’affaires consolidé de 201 millions d’euros. Le groupe azuréen dédie 8,5 % de son effectif à la recherche et développement, avec 1 635 enregistrements et autorisations de mise sur le marché de médicaments.
TROPHÉE
Aktisea (Nice), entreprise adaptée et cabinet expert du handicap, a reçu la Médaille d’Or dans la catégorie Qualité de Vie au Travail (QVT) et Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) lors de la deuxième édition des Trophées RH organisée par Républik RH. La cérémonie, qui s’est tenue à Paris le 3 juin dernier, a réuni 800 DRH pour valoriser les meilleures innovations en matière de ressources humaines. Créée en 2012 et dirigée par Alban Grolleau et Kevin Kohler, Aktisea a été récompensée pour sa solution digitale Mon Référent Handicap qui permet aux PME/ETI de devenir plus inclusives.
ÉLECTION
Un nouveau président à la tête de ClusterIA : Claude Seyrat - président et fondateur de la pépite niçoise Firecell, pionnière de la 5G industrielle - pilote désormais l'association, qui regroupe depuis 2019 une bonne partie des acteurs majeurs de l'intelligence artificielle de la Côte d'Azur : des PME et des startups aux grands groupes en passant par les centres de recherche et les universités. Ses objectifs : fédérer tous les acteurs azuréens de l'IA, faire émerger des initiatives pour accélérer le développement de l'intelligence artificielle et promouvoir l'écosystème sur le plan national et international.
ASSOCIATION
STÉPHANE SALUZZO : " NOUS FAISON BOUGER MOUANS-SARTOUX, TOUTE L'ANNÉE "
Depuis quatre ans il préside Mouans Commerce, l’association des commerçants de Mouans-Sartoux. Rencontre avec un acteur infatigable de l'animation commerciale.
L'animation est souvent le moteur de la dynamique commerciale, en particulier dans les petites communes. Un outil que Stéphane Saluzzo connaît bien. On peut mettre à son actif plusieurs opérations qui depuis leur lancement connaissent un franc succès : « Nous avons créé « Miss Mouans Sartoux » pour concourir à « Miss Pays de Grasse », qui rassemble plus d’une trentaine de communes et notre candidate est arrivée deuxième dauphine. » précise le patron de la Maison Saluzzo, une enseigne fondée en 1936 (70 salariés) qui compte 6 établissements de restauration, boulangerie et pâtisserie.
Autre ticket gagnant, « Mouans Historique » qui depuis trois ans rassemble quelques milliers de personnes le temps d’un week-end pour une plongée dans l’histoire et la vie du village à une époque donnée. « Nous avons commencé par l’époque médiévale qui a vu se rassembler en un week-end, campement, métiers d’art, archers et ambulants. Ça a bien marché. » Grande nouveauté cette année pour l’édition 2024, dont le thème était «Les Mousquetaires » et qui s'est déroulée fin juin : « L’opération a été déployée sur l’ensemble de la ville. Les places du village étaient sur le thème contemporain des pirates pendant que les mousquetaires ont « investi » le château. » Spectacle garanti, avec le samedi soir une animation grandiose de son et lumière et des cracheurs de feu. L'affluence a été au rendez-vous. Au chapitre marché, les mouansois peuvent également profiter grâce à l'association du marché italien, pour faire le plein de saveurs transalpines tous les troisièmes dimanches de chaque mois. À Noël, le grand marché accueille pour sa part plus de trois cents exposants : face au succès, il sera ouvert cette année jusqu’à vingt-deux heures.
« Notre credo ? Faire connaître Mouans-Sartoux au plus grand nombre. » C'est l'objectif affirmé par Stéphane Saluzzo et les adhérents de Mouans Commerce. Qui n'ont pas hésité à lancer aussi un marché des créateurs, qui se tient trois dimanches dans la saison et pour la SaintJean, une soirée paella et musique est également organisée. « Nous voulons attirer des visiteurs et valoriser notre village, faire connaître ses atouts, dont son commerce. » Pari gagné. Mais au-delà de créer des animations commerciales, l’association a réussi à s’imposer auprès de la municipalité comme un partenaire incontournable. « Nous avons construit une relation forte avec la mairie, en faisant le lien entre elle et les commerçants. Une responsabilité qui nous permet d’aborder et de traiter toutes les problématiques, comme le tri de déchets. Nous avons d'ailleurs la volonté - avec l'appui de la CCI - de faire labéliser le plus possible de commerçants pour qu'ils intègrent au mieux une démarche respectueuse de l’environnement. La méthode ? Elles est simple : instaurer du dialogue, écouter tout le monde et amener tout ce monde vers le positif, sans que cela crispe trop… » Parmi les autres chevaux de bataille de l'association : la signalétique urbaine lors des périodes de travaux, l’obtention des droits d’exploitation des terrasses pour les nouveaux commerçants venus s’implanter. « Nous travaillons aussi beaucoup avec la Chambre des Métiers et la CCI, grâce à laquelle nous avons appris que notre bureau de tabac avait droit à une subvention pour refaire sa façade. Ce qu’il a obtenu. » n
> en savoir plus : 06 64 77 99 59 mouanscommerce@gmail.com
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*EPCI : Établissement Public de Coopération Intercommunale.
LYLEOO (VALLAURIS)
DEVIENT LEADER SUR LE MARCHÉ DE LA TÉLÉCONSULTATION
OPHTALMOLOGIQUE
SERVICES
Avec 30 % de croissance l’an dernier, la PME azuréenne fait des étincelles. Grâce au déploiement d'une innovation au service du parcours de soins : sa solution de téléexpertise ophtalmologique, particulièrement sécurisée et personnalisée. Objectif : réduire les délais de prise en charge.
Douze mois après son lancement et avec 30 % de progression chaque mois, les résultats de l’entreprise dont le siège est basé à Vallauris, dépassent largement les prévisions. « Nous sommes devenus leader en France de la téléexpertise en ophtalmologie. Notre maillage comprend déjà plus de 450 adhérents, pour attendre dès la fin de cette année 1 000 professionnels répartis dans toute la France ainsi que les DomTom. Et ce, sans avoir fait appel à une force commerciale », explique Emilie Perrissol Richomme, dirigeante.
La création de Lyleoo part d’un premier constat simple. « Il y a beaucoup de régions en France qui sont carencées en spécialistes et notamment en ophtalmo… Résultat, quand par exemple un client casse sa paire de lunettes ou la perd, il doit parfois attendre un an avant d’obtenir un rendez-vous chez son praticien afin de se voir délivrer une ordonnance, véritable sésame pour pré-
EN LUMIÈRE
tendre à un remboursement de la part de la Sécurité Sociale », souligne la dirigeante de l'entreprise. L’idée a donc germé de créer une solution faisant appel à la téléexpertise. « Le principe, c'est de mettre un professionnel de l’optique - en l’occurrence un opticien - en relation directe avec un ophtalmologiste. Le premier collectera les données recueillies suite à un examen de la vue et les transmettra à l’ophtalmologiste. Ce dernier se positionnera en fonction des données reçues. Et délivrera une ordonnance que le client recevra. » À noter que si l’ophtalmologiste pense qu’il y a un risque pathologique chez le client, il peut naturellement demander un rendez-vous en présentiel pour délivrer sa prescription. Autre objectif de Lyleoo : permettre aux personnes à mobilité réduite et résidant en Ehpad ou en centres d’adultes handicapés d’obtenir facilement une ordonnance. n
> en savoir plus : lyleoo.com
INNOVATION
Pour le lancement du projet d'IA générative NaturIA le groupe grassois Robertet s'associe à Artefact, entreprise parisienne créée par Guillaume de Roquemaurel et Vincent Luciani, spécialisée en intelligence artificielle. Le groupe a également noué il y a deux mois un partenariat avec Aethera Biotech, spécialisée dans le développement d’actifs, pour unir leurs forces dans le domaine des biotechnologies phyto-complexes. Fondé en 1850, le groupe contrôlé par la famille Maubert est le leader mondial des matières premières naturelles. Représenté dans plus de 50 pays, Robertet compte environ 2 400 employés dans le monde et propose à ses clients une offre de plus de 1 700 matières naturelles et de produits sur-mesure créés dans l’un de ses 14 centres de création mondiaux. Le groupe azuréen a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires net global dépassant 720 Millions d’Euros.
CROISSANCE
Nicox (Sophia Antipolis) spécialiste de l'ophtalmologie de pointe et cotée sur Euronext Paris, a lancé une augmentation de son capital jusqu'à 3,8 millions d’euros pour poursuivre son développement.
INNOVATION
Avec sa nouvelle application Pizi, WiziShop (Nice) a remporté le 6 juin dernier le prix de l’innovation et le prix Information Produit Cas d’Or e-Commerce 2024 Pizi est une solution ecommerce innovante pour créer une boutique en ligne professionnelle : elle utilise l'intelligence artificielle pour transformer les photos de produits en fiches produits complètes et optimisées. Initiés en 2019, les Cas d’Or célèbrent les succès du numérique dans les entreprises et organisations françaises.
Emilie Perrissol-Richaume, dirigeante, entourée de Jean-Valéry Dessens, Nicolas Lutrand et Stéphane Roda.
sur le terrain
BOOST CÔTE D’AZUR : PILOTEZ VOTRE CROISSA NCE
ACCOMPAGNEMENT
Comment dit-on s’agrandir par acquisition dans le Sud ? On dit Boost ! Présentation d’un dispositif 100 % azuréen unique en son genre, soutenu par la CCI.
Ce dispositif est une première en France : « L’idée est née de nos échanges avec nos adhérents et nos partenaires financiers, rappelle Pierre Ippolito, président de l’UPE 06. Certaines entreprises qu’on pourrait qualifier de grosses TPE ou de petites PME sont souvent exclues des différentes possibilités de financements qui existent en dehors du crédit bancaire. Elles sont trop petites pour intéresser des fonds d’investissements… et trop importantes pour être éligibles à des aides. Par ailleurs, on parle beaucoup, avec raison, de sujets comme la transition écologique ou le digital mais quasiment jamais d’acquisition externe. Or dans les Alpes-Maritimes, près de 23 000 entreprises ont un dirigeant âgé de 55 ans et plus. Ce qui fait qu’elles seront potentiellement à vendre dans les dix années à venir (sur un total de 74 894 - données 2022 - ndlr) . Il me semble donc essentiel de faciliter leur rachat par des entreprises du 06 pour conserver l’emploi et l’activité sur notre territoire. À partir de ce constat que fallait-il pour répondre à cette double problématique ? Deux choses : d’une part un accompagnement des dirigeants et, d’autre part, un fonds d’investissement géré par une société de gestion ancrée dans notre territoire ».
L’UPE06 s’est appuyée sur l’IRCE (Institut Régional des Chefs d’Entreprise), l’organisme de formation de référence pour les chefs d’entreprise depuis plus de 30 ans. Ensemble, ils ont coconstruit le programme d’accélération pour réussir une croissance externe. « Un sujet auquel les entreprises du territoire ne sont pas assez acculturées ». Dans le cadre de Boost, la CCI Nice Côte d'Azur accompagne 3 entreprises parmi les 10 de la première promotion ; elle réalise le diagnostic initial qui permet de qualifier le projet de développement de l’entreprise, ainsi que l’accompagnement de ces trois entreprises sur deux sujets prioritaires : la re -
« Les grossesTPE ou les petites PME sont souvent exclues des différentes possibilités de financements qui existent en dehors du crédit bancaire. Elles sont trop petites pour intéresser des fonds d’investissements et trop importantes pour être éligibles à des aides.
Pierre Ippolito, président de l’UPE 06
cherche de financement et le ciblage des entreprises en vue d’un projet de croissance externe.
Très complet, Boost s’adresse aux dirigeants azuréens qui réalisent un chiffre d'affaires compris entre 1 et 6 M€ et ont l’ambition de faire grandir rapidement leur entreprise par l’acquisition d’un confrère, d’un client, d’un fournisseur ou d’une autre société dans un métier connexe, déjà identifié ou non.
La formation - un accompagnement complet de 6 mois entièrement pensé et conçu pour les TPE/PME - comprend principalement un séminaire immersif pour maîtriser les enjeux d’une stratégie de croissance externe, 6 ateliers méthodologiques et 3 ateliers de mise en application pour construire son projet, un suivi individuel et personnalisé par des consultants experts pour concrétiser son plan d’action. À terme, il permet aux dirigeants de maîtriser toutes les phases de l’acquisition : valider sa stratégie de croissance externe intégrant les enjeux d’impact, trouver l’entreprise cible, si elle n’est pas encore identifiée, anticiper les changements organisationnels et humains, maîtriser l’ensemble du process d’acquisition, financer le rachat et réussir la prise en main de l’entreprise cible.
Le fonds d’investissement sera quant à lui géré par la société de gestion Connect Pro. « Nous
sommes implantés à Marseille et à Nice », souligne Thomas Collet, directeur d’investissements. Le fonds de création est en cours de constitution. Il sera opérationnel en septembre, avec une dotation de 10 M€ pour un objectif final de 15 à 20M€ constitué par des institutionnels, des banques, des chefs d’entreprise et bien sûr la CCI, qui contribue - rappelons-le - à hauteur de plus de 2,5 millions d'euros dans plusieurs fonds pour soutenir le développement des entreprises azuréennes, dont 500.000 dans le fond Boost. « Car rares sont les porteurs de projet de reprise d'entreprise qui peuvent racheter « cash » une entreprise grâce à leur apport personnel en fonds propres. Une fois l’achat ciblé, nous devenons actionnaires minoritaires de l’entreprise investisseuse sur la base du capital développement*. Nous l’accompagnons pendant 5 à 7 ans, puis nous lui revendons nos parts ». n
* Activité d'interventions en fonds propres dans des entreprises matures, généralement lors d'une nouvelle phase de leur expansion.
> Coût de la formation 5 000 € dont : 2 500 € financés par les partenaires, 2 500 € à la charge du participant avec financement possible par son OPCO. Les projets les plus porteurs pourront ensuite candidater à un financement au titre du dispositif Boost Côte d’Azur.
FOCUS
UN FONDS D'INVESTISSEMENT POUR LES ETI
Caisse d’Epargne a lancé un fonds "ETI" de dette privée de 535 M€ pour financer le développement des des entreprises de taille intermédiaire(ETI) françaises sur l’ensemble des territoires. Spécificité de ce fonds : sa capacité d’investissement sera démultipliée et pourrait atteindre 2 Md€ puisqu’il s’appuiera sur un système de syndication permettant d’associer d’autres investisseurs.
Géré par la plateforme de dette privée d’AEW, société de gestion affiliée de Natixis Investment Managers, le fonds ETI interviendra sur des opérations comprises entre 80 M€ et 200 M€. Les Caisses d’Epargne (elles font partie du Groupe BPCE, 2e groupe bancaire en
France) assureront la gouvernance de l’ensemble du dispositif, la détection des opportunités de financement ainsi que leur arrangement, en combinant leur expertise et leur connaissance des ETI et des acteurs économiques locaux.
A travers ce fonds de dette, les Caisses d’Epargne entendent soutenir l’émergence, le développement et la capacité d’innovation des ETI françaises, renforçant ainsi leur rôle d’accélérateur du développement des territoires et de la croissance de l’économie française.
Plus sur www.caisse-epargne.fr/cote-d-azur/
Objectif : lutter contre le gaspillage, favoriser le réemploi ou la réutilisation, développer les synergies interentreprises.
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sur le terrain
LA PLACE BUSINESS, LA
GRANDE CONVENTION MULTISECTORIELLE :
CE QU'ILS EN DISENT
DÉVELOPPEMENT
Très attendue, la convention multisectorielle de la CCI a fait le plein.
Le plein de participants, de rencontres, de relations d’affaires.
La convention s’est tenue pour la première fois à l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer, partenaire de la manifestation, le 4 juin dernier. Les top acheteurs du 06 sont venus en nombre s’asseoir aux tables de « dating professionnel » à la rencontre de leurs futurs offreurs de solutions. En tout, près de 200 participants dont une cinquantaine d’acheteurs privés et publics, pour plus de 600 rendez-vous qualifiés sans compter les très nombreux échanges informels à la table des 31 exposants, ou autour d’un café.
Parmi les participants-exposants, deux nouveaux partenaires financiers sont venus s’ajouter à Ellipse, une entreprise colloise spécialisée dans l’aménagement des espaces tertiaires et Ipkol (Sophia Antipolis) qui conçoit, installe et gère des infrastructures informatiques. D’abord, Astoria Finance, l'un des géants français en gestion de patrimoine présent à Cannes depuis trois ans et qui a choisi pour sa première participation de devenir sponsor. « Nous voulons étoffer en local notre portefeuille clients. Et quelle meilleure façon que de passer par la CCI et d’inscrire notre partenariat dans
« Ce qui fait le succès de l’événement ? Des rendez-vous qualifiés ! Il s’agit d’échanges de 15 minutes programmés à l’avance. »
Philippe Bettini, Groupe Protector (Saint-Laurent-du-Var)
le long terme, en soutenant la Place Business?», explique son directeur Régional SudEst, Jovany Mezino. Cette première opération a été fructueuse. Nous avons échangé avec des dirigeants, notamment sur la question cruciale du départ à la retraite qui touchera dans la décennie à venir près d’un tiers des chefs d’entreprise de la région. Tout au long de la journée, nous avons expliqué sur notre stand et dans nos rencontres, nos solutions en matière d’accompagnement, de cession, de transmission et d’optimisation des capitaux d’entreprise ». Autre nouveau sponsor, Mozart Auto, concessionnaire auto multimarques à Nice. Nicolas Caisson, conseiller commercial explique : « la direction a mis en place une stratégie de développement sur la partie BtoB et cet événement professionnel nous a semblé idéal pour venir échanger et montrer la richesse de notre catalogue. Être sponsor nous a permis d’exposer quelques-uns de nos modèles à l’entrée de l’événement et d’accroître notre visibilité ».
Unanimes, les participants ont salué l’intérêt de la convention. Philippe Bettini, dirigeant de
Ils ont participé à la convention de la Place Business pour développer leur entreprise et sont même devenus partenaires de l'événement : Jovany Mezino (Astoria Finance), Styvanne Sanches et Elie Munoz (Cigogne Propreté), Nicolas Caisson (Mozart Auto) et la photographe Sophie Boulet.
Groupe Protector, société de sécurité privée implantée à Saint-Laurent-du-Var en est à sa seconde participation. « Ce qui fait le succès de l’événement ? Pour moi, ce sont d'abord les rendez-vous qualifiés ! Il s’agit d’échanges de quinze minutes programmés à l’avance. Une façon pour les grands comptes d’aller à l’essentiel mais aussi pour des prestataires comme nous d’être directement en contact avec le directeur achats d’un groupe important, qui a préalablement validé la rencontre : ce qui présuppose qu’il a un besoin réel auquel nous pouvons répondre. Au-delà de ces échanges qui pourront à plus ou moins long terme s’avérer payants, nous rencontrons et sympathisons avec beaucoup de monde ». Une réunion de talents issus de tous secteurs et filières du 06 et ouverte aux adhérents La Place Business comme aux non-adhérents, qui porte ses fruits !
Une convention qui permet de nouer des contrats : Cigogne Propreté - une entreprise de services présente à Nice et à Sophia Antipolis, créée par Styvanne Sanches et Elie Munoz -
a ainsi signé une collaboration avec l’agence événementielle Bonjour, basée à Cannes. « Cette journée nous a permis de rencontrer pas moins de onze top acheteurs d'un coup » s’enthousiasment les jeunes dirigeants, dont l'activité est en pleine ascension.
Sophie Boulet, photographe, venue avec son Selfie Mirror - un stand de selfies interactif unique - confirme : « Depuis mon adhésion à la Place Business, j’ai réalisé des reportages photo pour Ellipse, à deux reprises pour le restaurant Circé à Beaulieu et aujourd’hui pour la Place Business elle-même ! J’ai déjà travaillé avec d’autres clubs d’entreprises, mais je n’ai jamais trouvé comme ici une telle valorisation humaine et professionnelle, avec un vrai retour sur investissement ». n
La Place Business est soutenue par Malongo, Harmonie Mutuelle, Le Journal des Entreprises, Mane et Amadeus.
> en savoir plus : laplacebusiness.com
EN LUMIÈRE
DISTINCTIONS
Le groupe azuréen Albax, à travers sa marque Carrosserie Lecoq vient de remporter à Paris le ZeAward de la « Carrosserie Indépendante » de l’année. Lecoq est reconnu comme un temple de la restauration automobile à la réputation internationale et au savoir-faire hors du commun. Aujourd’hui la marque Carrosserie Lecoq, s’est déployée sur 3 adresses : Lecoq Paris, Lecoq Riviera et Lecoq Menton aux portes de Monaco, avec un total de 11 000 m² d’ateliers, 115 personnes et un chiffre daffaires de près de 15 millions en 2023, en progression constante.
Le Fournil Zielinska, Meilleure Boulangerie de France. L'enseigne de pains d'exception installée dans le Vieux-Nice avait déjà été récompensée lors des premiers trophées "Femme du Rebond" organisé en mars dernier avec le soutien de la CCI Nice Côte d'Azur. Il y a quelques semaines, elle a remporté le prestigieux titre de meilleure boulangerie de France, dans le cadre de la célèbre émission de M6.
CROISSANCE
Aluminor (Contes) vient de réaliser une opération de croissance externe en rachetant l’entreprise ADM Light-LUM. Cette dernière est une entreprise de distribution de luminaires d’intérieur, spécialisée dans l’aménagement de bureaux. Elle réalise 1.000.000 euros de chiffres d’affaires et apporte un portefeuille clients composé en majorité d’aménageurs d’espaces et de grands comptes, jusqu'ici peu présents dans le portefeuille clients du groupe azuréen.
MANAGEMENT
Un nouveau président pour Amadeus France. Sylvain Roy, qui est l'actuel CTO (Chief Technology Officer) va prendre la suite de Denis Lacroix (qui part en retraite) au 1er août prochain. Il devient ainsi le dirigeant du plus grand centre de R&D du leader européen des technologies de l’industrie du voyage, également premier employeur de la technopole (plus de 4.000 salariés), tout en continuant à piloter la stratégie technologique pour l’ensemble des secteurs d'activité de l'entreprise.
COMMENT FRANCE TRAVAIL ET LA CCI TRAVAILLENT ENSEMBLE POUR FAVORISER L’EMPLOI
Au quotidien, France Travail 06 et la CCI unissent leurs efforts pour faciliter le retour à l’emploi des demandeurs et offrir aux entreprises des réponses adaptées à leurs besoins de recrutement.
Depuis le 1er janvier 2024, France Travail remplace Pôle Emploi comme opérateur du service public de l’emploi, en application de la Loi pour le plein-emploi. Derrière ce changement de vocable, le gouvernement entend renforcer l’accompagnement des demandeurs d’emploi en faisant davantage travailler ensemble les différents acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion. Dans le 06, cette volonté est déjà une réalité. Afin de relever le défi du plein-emploi dans les Alpes-Maritimes où le taux de chômage atteint 7,2 %, (4e trimestre 2023), un pourcentage sensiblement équivalent à celui des autres départements métropolitains, la CCI et France Travail ont signé il y a deux ans un protocole de coopération. Il s’articule autour de 4 axes forts : établir un diagnostic local partagé, accompagner les entreprises dans leurs recrutements, valoriser la formation et l’alternance et développer l’initiative entrepreneuriale par filières.
France Travail et la CCI ont vocation à travailler ensemble, comme l'explique Ghislaine Ellena, Directrice départementale de France Travail Alpes-Maritimes. « Nous partageons un ADN commun tourné vers la proximité, le territoire et le sens du service public. La loi du plein-emploi renforce encore ce lien. Notre volonté commune est de faciliter la démarche et les
« Notre volonté commune est de faciliter la démarche et les actions vers les entreprises et l’information vers les publics en recherche d’emploi. »
Ghislaine Ellena, Directrice départementale de France Travail Alpes-Maritimes
actions vers les entreprises et l’information vers les publics en recherche d’emploi. C’est l’objet premier des actions prévues dans le cadre de la convention ». Les missions des deux structures convergent en effet dans la coordination des acteurs de l’emploi, l’accompagnement des employeurs et des créateurs d’entreprises. Cette collaboration est quotidienne et multiforme. Derniers exemples en date, « France Travail a mobilisé l’expertise de la CCI pour définir un parcours d’accompagnement renforcé des créateurs ou repreneurs d’entreprise. Nous avons également soutenu une action menée par la chambre consulaire en faveur des femmes créatrices d’entreprise… ».
Pas de hasard donc, si les logos des deux institutions sont souvent côte à côte dans les grands rendez-vous azuréens où l’emploi, le recrutement, la formation sont à l’honneur. Ce sera le cas à Talent in Tech, le plus grand salon de recrutement des métiers de la tech et du numérique en région Sud organisé par la CCI, dont France Travail est partenaire. La 3e édition se tiendra le 3 octobre prochain à l’Azur Arena d’Antibes. Conscient du vivier d’emplois que la filière représente, l’organisme est membre de la première heure de la commission numérique initiée par la CCI, qui réunit les acteurs azuréens du secteur et possède depuis trois ans un réseau d’experts dédié. Les échanges entre France Travail et le Campus Sud des Métiers sont également permanents. « La formation est une priorité pour la CCI et nous. L’alternance est un levier de réussite pour les jeunes et elle répond à un véritable besoin des entreprises. Systématiquement, nous présentons l’offre du Campus dans nos échanges avec le public, les jeunes et les demandeurs d’emploi et sommes présents sur le Campus lors des Découvertes Métiers. Réciproquement des conseillers du Campus sont à nos côtés lors des rendez-vous que nous organisons sur la formation ». n
en savoir plus : www.francetravail.fr
ACCOMPAGNEMENT
TRAVAUX À SAINT-LAURENTDU-VAR : LA CCI AUX CÔTÉS DES COMMERÇANTS
De gros travaux vont débuter en fin d’année sur l’avenue du Général de Gaulle à Saint-Laurent-du-Var, pour une nécessaire requalification. Les commerçants du quartier de la gare de Saint-Laurent-du-Var seront particulièrement impactés : c’est pourquoi la CCI va les accompagner.
Cette requalification est l’un des grands projets de la municipalité. Une fois remis à neuf, cet axe majeur de la commune améliorera le cadre de vie et renforcera l’attractivité commerciale du centre-ville. Si les travaux ont déjà commencé, le plus gros des opérations démarrera en fin d'année et durera au moins un an et demi. Avant de profiter de l’attrait d’une artère entièrement repensée à l’aune du développement durable (piste cyclable et végétalisation accrue), la soixantaine des commerçants et artisans du quartier de la gare de Saint-Laurent-du-Var sont en première ligne.
Mais ils ne sont pas seuls. Julie Otto-Loyas Montiel, présidente de l’association commerciale Avenir en Gare, a déjà prévu un certain nombre d’événements. « Nous allons plus que jamais animer le quartier, en profitant de rendez-vous comme la fête de la musique ou la fête des voisins. Nous avons aussi organisé notre grande brocante vide-greniers le 23 juin dernier, une anima-
tion qui a généré une forte affluence. Parallèlement, nous avons soumis à la municipalité un certain nombre de propositions en matière de stationnement et d’animations complémentaires pour aider le commerce du quartier à passer ce cap ».
La CCI se mobilise également pour accompagner les entreprises et les commerces tout au long des opérations. Chaque commerçant impacté peut faire appel à ses services. Une fois la perte de chiffre d'affaires constatée, la CCI l’aide à se rapprocher de son Ursaff, le renseigne sur les aides existantes, les remises de cotisations possibles et l’aide à monter ses dossiers. Elle peut aussi l’orienter sur les CIP (cellules sur la prévention des difficultés) ou les dispositifs CCI, comme Mon Projet d’Entreprise Développement pour conserver - voire accroître – son attractivité en dépit des travaux ou encore des ateliers numériques pour accompagner les commerçants dans leur communication pendant cette période. n
GESTION
VIEUX PORT DE GOLFE-JUAN : LA CCI REMPORTE LA NOUVELLE DSP
La CCI Nice Côte d’Azur a remporté la DSP (délégation de service public) du Vieux Port de Golfe-Juan pour une durée de 25 ans et un montant total des investissements de près de 19 millions d’euros.
Cela a été acté lors de la délibération du Conseil Municipal de la ville de Vallauris GolfeJuan ce mardi 30 avril. La municipalité a fait le choix d’un projet qui s’engage à respecter l’esprit familial de ce port historique qui accueille en majorité des plaisanciers locaux et qui, dans le même temps, se tourne vers l’avenir avec de nombreuses innovations environnementales et technologiques.
Jean-Pierre Savarino, Président de la CCI Nice Côte d’Azur a salué cette décision : « Dans un contexte de concurrence forte, je me félicite que la ville de Vallauris Golfe-Juan ait fait le choix d’un acteur local qui exploite des ports de plaisance depuis près d’un siècle et dont l’ADN, en tant qu’institution publique est depuis toujours de servir l’intérêt général au bénéfice de la prospérité du territoire des Alpes-Maritimes».
Un port est un outil structurant pour une commune et les investissements programmés à hauteur de 19 M€ permettront de renforcer l’attractivité et le dynamisme de Vallauris Golfe-Juan, de créer de la richesse, des emplois et faire du port une locomotive économique. À noter par ailleurs que le Vieux Port de GolfeJuan applique une politique tarifaire la plus basse des Alpes-Maritimes. Aucune augmentation n’interviendra avant janvier 2025. À partir de 2025, une augmentation de 11% est prévue dans le respect de l’ancrage local de la petite plaisance.
Julie Otto-Loyas Montiel, présidente d’Avenir en Gare confirme que son association commerciale va maintenir une forte animation sur le périmètre.
ÉCOLE 42
INAUGURE
UNE DYNAMIQUE NOUVELLE
FORMATION
Le 6 juin a eu lieu l'inauguration d’une nouvelle ère, suite à la réouverture de l’école en début d'année. Une relance qui n'aurait pu se faire sans les volontés locales. Et en premier lieu celle de la CCI...
Elle s’appelle École 42 en référence à un ouvrage de l'écrivain britannique Douglas Adams. Dans ce livre, le nombre 42 est la réponse « ultime » donnée par un ordinateur « à la vie, à l'univers et tout le reste ». Mais 42 n’a rien d’une école au sens traditionnel où on l’entend : pas de cours, pas de profs, pas de classes, une pédagogie par projets, tout en jouant la carte de la « gamification ». Fidèle à l’esprit de son créateur autodidacte, Xavier Niel, rien de moins didactique et définitif que son enseignement informatique où ce sont les élèves qui apprennent ensemble les différents aspects du développement informatique, codent, révèlent et intensifient leur capacité d’initiative et d’autonomie. À Nice, l'école est installée depuis 2020 dans l'Eco-vallée Nice Méridia au sein du Hub de l'Innovation de la Métropole Nice Côte d'Azur, devenant le troisième campus français et était qualifiée de meilleure école de programmation régionale et considérée comme la deuxième école française dans ce domaine.
Relancée début 2024 par la CCI Nice Côte d’Azur aux côtés de la Métropole Nice Côte d’Azur, de la Région Sud et d’entreprises mécènes, 42 Nice a été inaugurée le 6 juin. Pierre-Paul Leonelli, pour la Région Sud, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole, Jean-Pierre Savarino, président de la CCI, Emmanuel Souraud, président de 42 Nice : tous ont salué cette renaissance. « Cette reprise a été une évidence. La formation et l’apprentissage font partie de l’ADN et sont au cœur des investissements et des actions de la CCI Nice Côte d’Azur, a tenu à préciser le président de la CCI. À l’heure de l’IA et face à la pénurie de talents pour les entre-
« Notre devoir, c’est de faire en sorte que les entreprises comprennent l’intérêt de cette école et s’investissent financièrement pour sa pérennité »
Emmanuel Souraud, membre de la CCI et président de 42 Nice
prises du territoire et en particulier dans le secteur de la tech, de la cybersécurité et du big data, nous avons voulu nous mettre au service de l’intérêt général et fournir des compétences de haut niveau aux entreprises azuréennes ». Un moment de grande fierté dont s’est réjouie pour sa part Sophie Vigier, directrice générale de 42 qui a tenu à être présente par visio : « Depuis janvier, une nouvelle dynamique s’est enclenchée et les résultats sont déjà au rendez-vous. Plus de 440 personnes ont déjà candidaté depuis sa réouverture et le campus azuréen a accueilli 60 nouveaux étudiants en avril dont près d’un quart de femmes ».
42 ce n’est pas l’école de la seconde chance, mais l’école de l’excellence, a insisté Emmanuel Souraud. « 42 Nice garde le même esprit que les 54 campus implantés dans 31 pays : la prime à la méritocratie, une école gratuite basée sur le Peer Learning qui permet à toute personne majeure - quels que soient ses diplômes ou son parcours - de libérer son potentiel et sa créativité. Je suis très fier d’en être le président. ll nous faut des gens qualifiés, motivés et c’est ici que les futures générations d’ingénieurs pourront œuvrer ». À 42, l’étudiant peut ainsi choisir de sortir après le tronc commun (3 ans) ou se lancer dans un cursus alternant d’ingénieur (5 ans) certifiée par le Répertoire national des certifications professionnelles, en devenant concepteur développeur de solutions informatiques (niveau 6) ou expert en architecture informatique (niveau 7). « 42 Nice contribue également au rayonnement du territoire » a aussi rappelé le président de l’école. Dernièrement nos élèves ont pris la seconde place au concours de programmation lors de la compétition Fiverr Spring Challenge 2024 réunissant plus de 14 000 participants du monde entier, se distinguant ainsi par leur mode de résolution de jeux d’intelligence artificielle et de codes. »
Seule condition pour accéder à cette école atypique sans préjugés et inclusive ? Iman Taouil une étudiante de l'école, témoigne : « Réussir la fameuse "piscine", une épreuve de sélection de 4 semaines. Pour ma part, j'étais sans vocation et 42 tombait à pic. Le code m'a beaucoup plu. La gratuité a été un argument aussi. La pédagogie m'a convaincue, il n'y a pas de professeurs et la communauté est formidable ».
Le 6 juin, l'inauguration officielle de 42 Nice sous sa nouvelle gouvernance a rassemblé l'ensemble des partenaires impliqués dans la relance du campus azuréen.
DÉCOUVERTE MÉTIERS
TOURISME : LE SUCCÈS DES MINI-STAGES
La CCI a lancé ces derniers mois une opération « mini-stage » durant les vacances scolaires pour valoriser les métiers du tourisme, un secteur qui peine à recruter. Retour d’expérience avec Lionel Servant, directeur du prestigieux Negresco à Nice, qui a accueilli Elise dans le cadre d’une convention de stage.
« Ce projet correspond à 100 % à ma philosophie. » Lionel Servant, le directeur de l’hôtel Negresco à Nice ne cache pas son enthousiasme concernant l’opération « Mini stage de découverte professionnelle » lancé par la commission Tourisme de la CCI Nice Côte d’Azur il y a quelques mois. Travailler sur le réenchantement de la vision métier pour inciter les jeunes générations à redécouvrir les métiers des CHR, tel est effectivement l’un des enjeux de la CCI, main dans la main avec les professionnels locaux. Ceci en capitalisant sur un dispositif existant au Campus Sud des Métiers : le mini-stage découverte.
Reste que mécénat doit se développer pour soutenir cette dynamique. Car la gratuité a un coût a conclu Emmanuel Souraud : « Nous avons des partenaires solides CCI, Métropole et Région. Mais notre devoir c’est de faire en sorte que les entreprises locales comprennent l’intérêt de cette école et s’investissent financièrement pour sa pérennité ». En écho, Betty Seroussi, co-présidente de la French Tech Côte d’Azur et dirigeante de Travel Planet (Sophia Antipolis), mécène privée de la première heure l’a confirmé : « L’école ne peut pas vivre uniquement sur les fonds publics. Nous sommes un territoire de la tech et de l'innovation. Nous avons des étudiants qui seront les collaborateurs de demain. Nous devons embaucher ces talents. Je lance un appel : jouez le jeu avec nous. Tous les mécènes sont les bienvenus ! » Également mécène, Fabienne Gastaud, dirigeante de Witt, ajoute : « Devenir mécène de 42 Nice est une chance que l'on donne aux entreprises azuréennes de pouvoir compter, dans un temps où les talents de la tech font défaut, sur de futurs profils d'ingénieurs programmateurs et développeurs très qualifiés, autonomes et directement opérationnels. Conserver l'école sur notre territoire, c'est conserver une voie d'enseignement atypique d'intérêt général et d'excellence ». n
Il reste des places pour intégrer les prochaines "piscines" de 42 Nice : 15 juillet au 9 août / 12 août au 6 septembre / 9 septembre au 4 octobre
En savoir plus > 42nice.fr
Ce projet propose en effet à des jeunes scolarisés, quel que soit le niveau, d‘effectuer un mini stage permettant de découvrir un métier, en immersion dans l’entreprise de son choix. Il s’adresse à des collégiens (en classe de quatrième et de troisième), des lycéens et des étudiants (quel que soit leur âge) et se déroule pendant la moitié des vacances scolaires pour les collégiens et les lycéens, en dehors des semaines de cours ou de contrôle des connaissances pour les étudiants.
« Quand les équipes de la CCI m’ont parlé de la volonté de proposer aux jeunes publics ce type de stage, j’ai répondu immédiatement présent
et j’ai fait connaître mon souhait de m’engager en la matière. C'est dans ce cadre que nous avons reçu Elise, une jeune lycéenne azuréenne que nous avons intégré à notre service réception pour un stage de découverte et d’observation. Et cela s’est vraiment très bien passé, je crois qu'Elise a vraiment apprécié ces journées passées avec nous. » Satisfait donc, mais non parce que ces stages permettront probablement de recruter à moyen terme de nouvelles forces vives, mais parce qu’ils offrent avant tout une belle opportunité de faire connaître les métiers de l'hôtellerie de luxe. « La dynamique derrière ces stages est excellente. Ils permettent de partager notre passion comme notre savoir-faire avec bienveillance et la volonté de transmission est déjà là. C’est plutôt un cadeau que nous voulons faire aux jeunes motivés, avec un objectif de redorer le blason de notre métier qui peine parfois à recruter, il faut bien l'avouer. Alors montrer ce que nous faisons au quotidien, valoriser tout ce qui en fait la richesse et peut-être susciter de futures vocations, c'est très utile. Si la CCI renouvelle ce projet en 2025, je serai le premier à renouveler mon engagement pour les mini-stages ! ». n
En savoir plus > cote-azur.cci.fr
MÉTIERS DU NAUTISME : 10 ANS POUR L'INB CÔTE D'AZUR
Depuis 1965, l'INB forme aux métiers des services et de l'industrie nautiques et il est devenue la référence dans ce domaine. En 2004, la CCI répondait aux attentes des professionnels locaux de la filière en créant l’INB Côte d’Azur à Villefranche sur mer, désormais rattaché au Campus sud des Métiers dont il porte avec succès la filière de formation nautisme. Le nautisme est un secteur de loisir auquel sont rattachés de nombreux métiers, de la maintenance des navires de plaisance aux services liés aux activités nautiques. Sur la Côte d'Azur, le secteur nautique est très dynamique : il offre une multitude de métiers de passion et d’avenir. À terre ou sur mer, le nautisme est un domaine qui recrute car le marché est en forte croissance.
> en savoir plus : www.campussuddesmetiers.com/les-formations/nautisme
C'est avec l’aide des services spécialisés de la CCI que Blanchard Tubind a repris il y a un an l'entreprise, franchise locale de la marque spécialisée en enseigne commerciale, marquage de véhicule, décoration de vitrine et signalétique extérieure et intérieure. Un service qui va de la conception à la pose, en passant par la fabrication. Originaire de Champagne-Ardennes, cet ancien chargé de clientèle en banque a toujours été animé par l'envie d'entreprendre : Blanchard Tubind a déjà eu l'expérience de la création et de la gestion d'entreprise. Un changement de région est l'occasion de recommencer l'aventure, mais l'expérience parle : "Créer, je l'ai déjà fait et je sais que c'est tout de même assez compliqué ! Alors cette fois, j'ai préféré passer la
Après un processus de cession efficace, l'enseigne azuréenne poursuit son développement avec un nouveau dirigeant.
Blanchard Tubind, repreneur de Pano Nice.
reprise d'une activité existante, indique le gérant de Pano Nice. Et j'ai décidé de passer par les services de la CCI pour faciliter la mise en œuvre de mon projet,
dans le cadre du dispositif régional "Mon projet d’Entreprise". Notamment pour détecter une belle opportunité de reprise sur la Côte d'Azur. J'ai vite trouvé ce que je cherchais dans la bourse de cession-reprise et j'ai été mis en contact avec les cédants de trois entreprises potentielles, puis fait mon choix. L'équipe de la CCI m'a bien conseillé pour prendre cette décision déterminante, en fonction de mon profil, de mes attentes et des structures à reprendre. C'est vraiment rassurant de ne pas avoir à faire cela tout seul. De plus, le suivi durant tout le processus de reprise est professionnel. Tout un réseau se mobilise autour des repreneurs comme des cédants. Au final, j'ai choisi Pano Nice, dont le gérant voulait prendre sa retraite et dont la rentabilité était fiable. Je me
suis lancé et je dois dire que je ne le regrette pas".
Depuis, Blanchard Tubind est un repreneur heureux : "Au cours de l'année écoulée, j'ai pu maintenir la clientèle fidélisée, l'activité se poursuit bien et il y a du potentiel de développement pour mon enseigne. Certes, les journées sont bien chargées et parfois même... Les week-ends aussi ! Mais c'est le prix à payer quand on devient son propre patron, il vaut mieux le savoir avant de se lancer dans l'aventure entrepreuneuriale, que ce soit en création comme en reprise". n
> En savoir plus sur les services d'accompagnement à la cessionreprise d'entreprise de la CCI : www.cote-azur.cci.fr/rubrique/ transmettre-mon-entreprise/
NÉGOCE
E-commerce de niche en bijouterie
CA : 643.000 € - Prix : 300.000 € Réf. PAC251240C
Effectif : 0
Changement d’activité, cède parts sociales d’une activité e-commerce de négoce dans la bijouterie. Clientèle de professionnels, PME et de grands comptes. Zone de chalandise à l’échelle européenne. Locaux de 450m² (entrepôt). Un salarié magasinier en CDI. Prix des parts sociales : 300.000€ - Stock de 200.000€.
Négoce produits d’hygiène
CA : 250 000 € - Prix : 120 000 € Réf. PAC248789C
Effectif : 0
Retraite, cède fonds de commerce. Grande importance accordée à l'impact environnemental des produits proposés. Zone de chalandise sur le territoire national. Clientèle fidèle et récurrente de professionnels (90%) et de particuliers (10%). Local de 140 m2. Loyer 24.000 € / an.
COMMERCE
Prêt à porter - Nice République/Garibald
Prix : 80.000 € Réf.PAC253550C
Double activité, cède fonds de commerce. Bail tout commerce sauf restauration. Superficie : 25 m². Bail renouvelé en 2022.
Epicerie fine et bio - Nice
CA : 60.000 € - Prix : 30.000 € Réf.PAC25951C
Effectif : 1
Retraite, cède fonds de commerce ou droit au bail tous commerces. Emplacement attractif près d’une presse-tabac, coiffeur, cabinets médicaux, écoles… Superficie : 80 m².
Chocolaterie artisanale - Nice
CA : 400.000 € - Prix : 390.000 € Réf.PAC253137C
Effectif : 3 (2 en saison)
Changement de région, cède fonds de commerce. Recettes transmises avec savoir-faire. Boutique 50 m² située en hyper centre. Labo fonctionnel et spacieux 220 m² en zone industriel.
Librairie-Papeterie, loisirs créatifs - Nice
CA : 59.600 € - Prix : 40.000 € Réf.PAC253404C
Effectif : 0
Retour à l’emploi, cède fonds de commerce. Clientèle locale et régionale de particuliers et d’entreprises. Entouré de 4 établissements scolaires. Surface de vente 34m², atelier 14m².
Prêt à porter - Nice
Prix : 80.000 € Réf.PAC253550C
Effectif : 0
Double activité, cède fonds de commerce. Bon emplacement dans le quartier République/Garibaldi. Zone touristique, proche arrêt de tram. Superficie : 25m².
Traiteur Bio - Nice
CA : 100.000 € - Prix : 55.000 € Réf.PAC253564H
Effectif : 0
Changement activité, cède fonds de commerce. Etablissement ouvert à l’année du lundi au samedi. Superficie 25m², labo : 25m² et réserve : 23m². Cadeaux et décoration - Cannes
CA : 200.000 € - Prix : 100.000 € Réf.PAC253590C
Effectif : 0
Retraite, cède fonds de commerce, situé à 50 m de la rue d’Antibes. Superficie 100m² + réserve 100 m². Bail tous commerces sauf nuisances.
E-commerce pièces /accessoires deux-roues
CA : 1.300.000 € - Prix : 350.000 € Réf.PAC253669P
Effectif : 3
Changement activité, cède fonds de commerce d’une société créée en 2005. Clientèle de particuliers. vaste portefeuille clients. Environ 60 % de son trafic provient de sources organiques.
HÔTELLERIE / RESTAURATION
Restaurant – Nice Quartier Gambetta
Réf.PAC252875H Prix : 195.000 € (possibilité crédit vendeur)
Effectif : 3
Cède fonds de commerce. Ouvert à l’année. A 300m de la mer et du tramway. Licence 3. Entièrement rénové. Restaurant, 60 couverts, piste de danse, 12 couverts en terrasse.
Pizzas à emporter et livraison - Grasse
CA : 76.000 € - Prix : 40.000 € Réf. PAC253061H
Effectif : 2 temps partiel
Changement activité, cède fonds de commerce. Ouvert en soirée. Superficie : 18,50 m².
Cave à vins – Pays Grassois
CA : 205.000 € - Prix : 125.000 € Réf. PAC252955C
Effectif : 1
Retraite, cède fonds de commerce. Bon emplacement avec flux de véhicules et parking (15 places). Superficie de 40m² et une vitrine de 3 ml. Terrasse couverte de 15m².
Offre de restauration pour le déjeuner
CA : 590.000 € - Prix : 440.000 € Réf. PAC253695H
Effectif : 7
Retraite, cède fonds de commerce composé d'un restaurant et un snack avec une activité supplémentaire de traiteur sans service. Idéalement situés dans une zone d’activité dynamique et dense avec peu de concurrents.
Vente à emporter de pizzas artisanales
CA : 80.000 € - Prix : 85.000 €
Effectif : 1 (dirigeant)
Réf.PAC249834H
Retraite, cède parts sociales. Enseigne sous franchise à Grasse, situé sur le parking d’un complexe commercial. Outil de travail clé en main. Kiosque de 11 m² neuf.
Restauration traditionnelle-pizzeria (murs + FDC)
CA : 300.000 € - Prix : 570.000 € Réf. PAC249712C
Effectif : 0
Changement d’activité, établissement aux normes. Bonne renommée, cuisine traditionnelle aux saveurs méridionales, pizzas au feu de bois. Clientèle locale. Superficie totale de 101 m2 composé d’une salle de 81 m2 (capacité : 65 couverts) et une cuisine de 20 m2. Prix des murs 310. 000 €.
Hôtel bureau - littoral
Couverture zinguerie
CA : 870.000 € - Prix : 400.000 € Réf.PAC249753P
Effectif : 2
Changement d’activité, cède parts sociales. Société spécialisée en couverture, zinguerie, pose et entretien (rénovation.). Clientèle de particuliers (60%) et de professionnels (40%). Carnet de commandes sur 12 mois. Équipe de collaborateurs compétents et autonomes.
Travaux de second-œuvre/ bâtiments neufs & anciens
CA : 4.600.000 € - Prix : [1.500.000 €/1.900.000 €]
Effectif : 20
Réf.PAC240098C
CA : 440 000 € - Prix : 1.900.000 € (FDC : 500.000 € - murs : 1.400.000 €)
Effectif : 1
Départ à l’étranger, cède murs et fonds indissociables. Hôtel entièrement rénové dans un style contemporain. 19 chambres dont une pour PMR, grande salle pour petits déjeuners et terrasse face à la mer. Surface totale de 500 m2 environ.
SERVICES
Conseil et formation en UX/UI design
CA : 1.400.000 € - Prix : 700.000 €
Effectif : 14
Réf.PAC249409P
Retraite, cède société spécialisée dans les travaux de finition pour les bâtiments neufs et anciens (dont rénovation énergétique). Entreprise structurée. Le repreneur pourra s’appuyer sur une équipe stable de 20 collaborateurs.
Chauffage - génie climatique
CA : 320.000 € - Prix : 160.000 € (valeur FDC)
Effectif : 2
Réf.PAC249791C
Changement d’activité, cède 100% des titres d’une société spécialisée dans le chauffage, climatisation, VMC, plomberie, énergies nouvelles. Entreprise reconnue pour ses compétences, expérience, savoir-faire et certifications. Clientèle de professionnels (notamment AO) et de particuliers dans les Alpes-Maritimes et le Var.
Menuiserie serrurerie FDC + murs
CA : 520.000 € - Prix : 720.000 €
Effectif : 2
Réf.PAC253692P
Cède parts sociales d’une société opérant dans le secteur de l’interface homme-machine (IHM) depuis plus de 20 ans. L'entreprise offre divers services d'ergonomie, incluant audits, optimisation de produits, modélisation de l’expérience utilisateur, suivi cognitif et R&D.
3 agences de services autonomie à domicile
CA : 960.000 € - Prix : 650.000 €
Effectif : 50 (24 ETP)
Réf.PAC251442C
Cède parts sociales d’une société d’Aide à la Personne spécialisée dans le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes, en perte d’autonomie et en situation de handicap. Réseau de prescripteurs. Volume d’heures mensuelles: 3000 h.
Services à la personne
CA : 730.000 € - Prix : 320.000 €
Effectif : 12 ETP
Réf. PAC252309C
Changement d’activité, cède parts sociales d’une société indépendante autorisée de services à la personne. Le CA est effectué majoritairement sur le service de ménage à domicile. Située sur un bassin d’emploi prospère et prisé. Entreprise structurée et reconnue depuis plus de 20 ans. Fort potentiel de développement sur les services autorisés et de confort.
Recrutement – Assistance technique (ESN)
CA : 1.000.000 € - Prix : 2.000.000 €
Effectif : 15 consultants
Réf.PAC252422C
Changement d’activité, cèdes parts sociales (100%). Domaines d’activités : Energies (Oil & Gas, Hydrogène), Construction industrielle et Génie Civil, Banque (IT). Forte croissance, clients grands comptes stables et fidèles de renommée internationale. Missions longues. Activité effectuée en distanciel exclusivement, facilement transférable.
Application phytosanitaire et élagage
CA 600.000 € Prix 330.000 € Réf. 061C0566
Effectif : 4
Cause changement d’activité, cède fonds de commerce. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de professionnels (85%) et de particuliers (15%). Equipe compétente et autonome.
Aménagement paysager
CA : 2.150 000 € - Prix : 950 000 €
Effectif : 9
Réf.PAC2485909
Retraite, cède fonds de commerce. Clientèle diversifiée de professionnels à 80% : promoteurs, résidences, collectivités et de particuliers. Zone d’intervention : sud de la France, ensemble du territoire avec des interventions ponctuelles à l’étranger.
INDUSTRIE / BÂTIMENT
Mobilier de hall et urbain
CA : 720.000 € - Prix : 1.200.000 €
Effectif : 6
Réf.PAC253697C
Retraite, cède actions d’une entreprise créée il y a 30 ans. L’entreprise propose une large gamme de produits pour la réception de courriers ainsi que pour l’aménagement de halls d’immeubles, notamment dans des copropriétés. Cash-flow de 450.000 €.
Fabrication aluminium et pose menuiserie
CA : 1.300.000 € Prix : 380.000 €
Effectif : 8
Réf.PAC237773P
Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis près de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers. CA en progression. Equipe de techniciens et ouvriers qualifiés compétente est autonome. Locaux de 750 m2. Loyer annuel HC : 54 000 €. Stock estimé à 40 K€. Fabricant spécialiste de la fermeture extérieure
CA : 950.000 € Prix : 300.000 € Réf.PAC252028C
Effectif : 3
Retraite, cède fonds de commerce. Spécialiste : volets roulants, rideaux métalliques, grilles extensibles, stores, portes de garage, fenêtres avec une activité secondaire de vente de pièces détachées. Clientèle de professionnels diversifiée. Locaux de 835 m2 : bureau d’accueil, showroom de 165 m2. Stock : 200.000 €.
Réf.PAC250308C
Changement d’activité, Bonne visibilité. Vaste local rare en centre-ville. Bonne notoriété acquise depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers (80%) et de professionnels (20%). Locaux à racheter d’une superficie de 228 m² dont 1 magasin de 28m2 avec 2 bureaux et un atelier de reproduction de clé et 1 entrepôt de 150 m2 avec 50m 2 en mezzanine sur un terrain sécurisé de 360m 2. Prix des murs : 590.000 €.
Terrassement, Maçonnerie Générale Et Gros Œuvre
Ca : 7.000.000 € / Prix :5.100.000 € Réf.062c0568
Effectif : 13
Raisons personnelles, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 50 ans auprès d’une clientèle de particuliers, site internet présentant les différents domaines d’intervention. Entreprise structurée avec une équipe de techniciens qualifiés et polyvalents. Bonne rentabilité. Locaux de 600 m2 et un hectare de terrain. Loyer annuel 100.000 €. Matériel et outillage en bon état pour une valeur de 530.000 €.
Vente et réparation de stores et volets roulants
CA : 575 000€ / Prix 260 000€ Réf.PAC249330C
Effectif : 5
Changement d’activité, cède entreprise de vente et d’entretien/réparation de stores et volets roulants motorisés. Positionnement sur le léger haut-de-gamme. Clientèle composée à 90% de particuliers (dont 50% de résidents secondaires) et 10% de professionnels.
Fabrication de fermetures du bâtiment
CA : 840 000 € - Prix : 610 000
Effectif : 2
Réf.PAC243148P
Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 25 ans. Clientèle diversifiée et fidélisée de professionnels. Zone d’intervention : Alpes Maritimes. CA en progression. Locaux d’une superficie de 440 m2 ; Loyer annuel HC : 51.000 €.
LOCAUX À LOUER OU À VENDRE
Local 50m² - Nice Quartier Bonaparte
Prix : 55.000 €
Réf.PAC253357C
Double activité, cède droit au bail. Local 50m². Bail commercial à renouveler en 2028.
Droit au bail - Nice Carré d’or
Prix : 400 000 €
Réf.PAC250457C
Cause retraite, cède boutique idéalement située dans l'hyper centre-ville de Nice. Offre commerciale diversifiée, qualitative,des trottoirs élargis & végétalisés. Parking Masséna, arrêt tram à proximité. Superficie totale de 105 m².
Droit au bail - Nice Gorbella
Prix : 200.000 €
Réf.PAC250479C
Retraite, cède droit au bail situé en galerie commerciale de Carrefour. Local de 37 m², belle vitrine d’angle. Activité actuellement exploitée : cordonnerie, clés, Française des Jeux.
Nice - Droit au bail 180m², quartier Notre-Dame
Prix : 100 000 €
Réf.PAC250173C
Retraite, cède local en rez-de-chaussée offrant un grand nombre de possibilités, avec une hauteur sous plafond de près de 4 mètres. Bail commercial renouvelé en 2023, loyer annuel HC : 14.640 €. Bail tous commerces sauf restauration.
Golfe Juan – Vente Murs commerciaux
Prix : 750 000 € Réf.PAC242606C
Cède local de 300 m² tous commerces, situé en bordure de nationale, à proximité de Cannes, libre actuellement.