RE 2014
RE-DÉCEMB B M E V O N 2 N° 3
JOURNAL DU POR T DE NICE E T DE SON QUAR TIER I LOU JOURNAL DOU POUORT DE NISSA E DOÙ SIÉU QUARTIER
BIEN CHEZ NOUS
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Pour protéger la baignade, nous veillons à ce que les plaisanciers et pêcheurs respectent l’interdiction de naviguer sur cette bande de 300 m. Nous avertissons les baigneurs des risques d’accident si eux-mêmes s’aventurent au-delà. Si besoin, nous portons assistance aux personnes en difficultés ou collaborons avec les services de secours, lors des recherches de personnes portées disparues. Sur la période estivale, nous avons ainsi totalisé 104 interventions sur embarcations à moteur et 754 interventions sur nageurs. Nous contrôlons aussi la présence obligatoire des maîtres-nageurs sauveteurs sur les plages concédées et la conformité de leurs équipements. Le reste de l’année, nous surveillons plus ponctuellement les plans d’eau, lors des feux d’artifices, des régates ou du triathlon par exemple.
QUESTIONS À
PIERRE LALANE
CHEF DE SERVICE / POLICE MUNICIPALE Depuis le 16 juin dernier, une nouvelle brigade de la police municipale a pris ses quartiers au port, 22 quai des docks. Le port comptait déjà une brigade nautique. Quels changements apporte l’ouverture de ce nouveau poste de police ? La brigade nautique existante assurait une surveillance mobile en mer uniquement l’été. La nouvelle unité port, sera en fonction toute l’année. Ce secteur est en effet de plus en plus fréquenté, d’où la nécessité de créer ce poste pour sécuriser le terrain à temps complet. Les effectifs de la police municipale ont donc été renforcés. Deux équipes de cinq agents se relaient 7 jours sur 7 de 9 h à 19 h. Soit avec moi, onze personnes. Et désormais, l’unité port intègre non seulement les missions de la brigade
nautique, mais aussi celles inhérentes à l’îlotage dans le quartier du port.
Pouvez-vous nous préciser la nature de vos interventions en mer ? L’été, nous sommes chargés de faire respecter les arrêtés municipaux dans la bande des 300 m, délimitée par des bouées du 15 juin au 15 septembre. Deux agents à bord de notre zodiac, le Galéana, effectuent en permanence des allers-retours sur cette zone, le long du littoral de la commune de Nice. Nos missions, très variées, se veulent avant tout préventives, même si nous intervenons en cas de flagrant délit et verbalisons si besoin en mer comme sur terre.
Vos missions ne se cantonnent pas au domaine nautique. Quelles sont vos attributions à terre ? Au poste, nous procédons entre autres aux saisines, c’est-à-dire à l’enregistrement des doléances. Sinon, à pied, en VTT ou segway, nos équipes patrouillent dans le secteur proche du port. Elles vont à la rencontre des commerçants et des administrés pour voir si tout va bien. Nous faisons par ailleurs des points circulation, notamment lors du débarquement des ferries avec plus de trois cents véhicules : leur passage ne doit pas être gêné par les stationnements en double file. Nous assurons aussi un service d’ordre dans les jardins, sur les marchés ou lors des événements festifs ou sportifs. Nous sommes une police de proximité. Notre rôle consiste donc à faciliter la vie des habitants du quartier qui nous ont d’ailleurs très bien accueillis depuis notre arrivée. ●
Police municipale : 04 93 53 53 53
À VOS AGENDAS
58e Régate internationale de Star de Noël du 28 au 30 décembre 2014
Toujours prêts à intervenir ! Entretenir l’infrastructure du port, une mission de chaque jour pour le service « maintenance et travaux » du port, une équipe de professionnels aux multiples casquettes…
«U
n bon service technique est un service que l’on ne voit pas trop. » Voilà qui peut sembler paradoxal mais, en fait, rien de plus logique : « Plus on fait de maintenance préventive, moins il y a de pannes et mieux c’est ! » précise Myriam Prieur qui, en quelques mots, vient de résumer la démarche de son équipe. Depuis sept ans, elle pilote le service « maintenance et travaux » du port de Nice. Sept techniciens et un chef d’atelier qui œuvrent discrètement dans les entrepôts souterrains du port, sur les pontons, les quais et même sous l’eau. Au-delà de leurs spécialités respectives, ces professionnels tout terrain savent être très polyvalents. Ils contrôlent l’état des quais et pontons, ainsi que les équipements portuaires : bornes électriques, bornes à eau, mâts d’éclairage, barrières, caméras… Une même attention est portée aux installations portuaires et aux terminaux passagers où ils veillent à la
Les coulisses du port… en sous-sol ! La porte s’ouvre, révélant un vaste dédale souterrain, quartier général du service « maintenance et travaux ». C’est là, sous le parking Infernet, que se trouvent l’atelier technique et plusieurs entrepôts avec tout le matériel nécessaire aux travaux d’entretien du port. Ces zones de stockage sur place permettent des interventions rapides sur le terrain. D’autant qu’un immense couloir les dessert, autorisant le passage des engins de manutention. Impossible en effet de transporter à la main un gros compresseur ou un corps mort de plusieurs tonnes !
bonne marche de la climatisation, du chauffage, des équipements téléphoniques ou électriques. Autre corde à leur arc, la mécanique avec l’entretien cette fois des véhicules, des chariots élévateurs ou de la grue du port. « Notre service contribue aussi aux travaux destinés à développer le potentiel du port, comme ce fut le cas avec la reconfiguration du plan de mouillage il y a quelques années » précise Myriam Prieur. Sans oublier les multiples prestations techniques pour les navires de commerce et plaisance. « Nous mettons à disposition l’eau et l’électricité de 16 à 700 ampères et faisons beaucoup de manutention. Sur l’aire de carénage, nous aidons à la mise à l’eau ou à terre des bateaux. Nous transportons les compresseurs nécessaires aux cimentiers, les barrières sécurisant le trafic pour la Corse, les abris pour les passagers et les bagages à quai… » Au sein du service, ils sont plusieurs également à avoir été formés au confinement en cas de pollution, prêts à déployer les trois barrages anti-pollution du port ou les boudins absorbants et « buvards ». Un travail varié donc où « il faut savoir être réactif en toute circonstance pour maintenir l’infrastructure portuaire et satisfaire tous les clients du port» conclut Myriam Prieur. ●
Les plongeurs à l’action Le service « maintenance et travaux » intervient aussi sous l’eau. En cas d’urgence bien sûr, pour libérer un moteur pris dans un mouillage par exemple ; ou pour entretenir l’hiver les installations sous-marines du port, contrôlées chaque année. Ces missions reviennent aux deux plongeurs expérimentés de l’équipe. La plupart des plongées se font entre 5 et 6 m de profondeur.
Le Club de la mer a fêté ses 80 ans
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e dimanche 12 octobre, le Club de la mer soufflait ses quatre-vingt bougies. Une journée anniversaire où les pagaies étaient de sortie, avec deux courses nautiques en kayak et stand up paddle, suivies d’une « paella party ». Fondée en 1934, cette association sportive n’a rien perdu de sa vitalité. Si elle n’a plus pour vocation première de « grouper les jeunes gens se préparant à la carrière de marins », elle rassemble toujours «ceux qui ont un penchant pour les sports nautiques ». Aujourd’hui, elle compte 220 membres, enfants ou adultes, à qui elle propose tout au long de l’année cours, sorties ou stages de kayak de mer et stand up paddle. Le club
de la Mer accueille aussi les scolaires, les particuliers et propose de nombreuses sessions handi kayak. ●
ÉCOUTILLES
NOËL : LE PORT EN LUMIÈRES
Voiliers olympiques depuis 1932, les Stars sont de purs bateaux de compétition. Durant trois jours, ils s’affronteront dans la baie des Anges. Organisée par le Club nautique de Nice, cette compétition de très haut niveau rassemblera 30 à 40 équipages originaires d’une dizaine de pays. Un spectacle nautique à ne pas manquer…
P
our les fêtes de fin d’année, le port renoue avec la tradition. De début décembre à fin janvier, les arbres du quai Lunel et les mâts d’éclairage des quais bas et hauts se pareront de guirlandes et motifs à leds scintillantes. Un ou deux sapins de Noël ajouteront leur note festive. Ces illuminations seront prises en charge par la CCI Nice Côte d’Azur et le Conseil général des Alpes-Maritimes qui décorera les mâts extérieurs. La mise en lumière des pointus du port est aussi à l’étude avec l’association La Mouette. ●
LES COPAINS D’ABORD
TRANCHE DE VIE
Les chefs du port à l’honneur
À la rencontre de la biodiversité marine «
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LE BISTROT DU PORT 28 QUAI LUNEL
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ne cuisine « maison », des produits frais et de qualité, un personnel qualifié, un service impeccable, une hygiène irréprochable… le titre Maître-Restaurateur se mérite ! Décerné par l’Etat, il récompense depuis 2007 l’excellence des professionnels de la restauration traditionnelle. Une distinction dont peut
désormais se prévaloir José Orsini, gérant du Bistrot du port, au 28 quai Lunel. Mercredi 24 septembre, il recevait sa plaque en présence de Bernard Kleynhoff, Président de la CCI Nice Côte d'Azur, Théo Mansi, Trésorier de l'Association Française des MaîtresRestaurateurs et Laurent Lachkar, élu CCI Nice Côte d'Azur. José
Orsini devient ainsi le 4e MaîtreRestaurateur sur le quartier du port, après Jacqueline Veyrac (La Réserve de Nice), Aurélie Durant (Les Pêcheurs) et Michel Devillers (L’Âne rouge). Début octobre, ce dernier a de son côté remporté le titre de meilleur restaurateur de la semaine dans l’émission de TF1 L’addition s’il vous plaît, lors de son escale à Nice. ●
écouvrir, comprendre, aimer, protéger »… cette année encore, la formule initiée par le Centre de découverte du monde marin (CDMM) a pris tout son sens. Cet été, les stages ont affiché complet dès juin, avec 400 enfants. « Nous avons pour particularité d’associer des sports nautiques à l’étude de l’environnement marin » explique Richard Chemla, président du centre. Au programme donc : plongée, voile, kayak, randonnée palmée pour explorer la Méditerranée, avant de passer aux travaux en laboratoire. Le tout dûment encadré par les moniteurs des clubs sportifs partenaires et des animateurs de formation scientifique. Le reste de l’année, la préservation du milieu marin a servi aussi de fil rouge aux conférences, expositions, animations scolaires, sorties en mer, stages adultes… L’approche du patrimoine marin de la région s’est faite également à pied pour les seniors, le long du littoral. Ou encore sur le port de Nice où a eu lieu un stage dédié aux pointus. « Lors des visites du port, nous avons
Club nautique de Nice : une moisson de médailles !
La folie du tee-shirt
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ienvenue dans l’univers de Suzanne, un concept store où, depuis fin juin, elle propose ses coups de cœur et trouvailles. Des tee-shirts de jeunes créateurs indépendants mais aussi des sacs, bijoux, portefeuilles en papier, « doudous » faits main… produits arty ou vintage qu’elle glane dans l’air du temps. L’insolite trouve sa place dans cette petite boutique. Un objet lui plaît, alors « pourquoi pas ! » Suzanne ose et suit… sa tendance. À trente-huit ans, elle a déjà eu plusieurs vies en une. Après une formation de photographe, elle devient finalement infirmière psychiatrique. Un métier qu’elle exerce durant sept ans. Jusqu’au jour où elle décide d’ouvrir sa boutique rue Bonaparte : « Je ne me voyais pas ailleurs. C’est mon quartier. Mes parents avaient un appartement boulevard Carnot et j’ai moi-même été élève au collège
LE CRI DE L’ARTICHAUT 25, RUE BONAPARTE Port Lympia. De plus, l’esprit de ma boutique me semblait complètement raccord avec le quartier du port, en pleine mutation. » Trois mois plus tard, Le Cri de l’artichaut accueillait donc ses premiers clients. « Un projet un peu fou, reconnaît-elle, mais l’envie de changer de vie, de tenter des choses était la plus forte. Je souhaitais quitter le milieu de la psychiatrie, un peu trop sclérosé à mon goût, pour m’aventurer dans le champs des possibles. » En l’occurrence, celui
de la création artistique et, plus particulièrement de l’illustration, du graphisme et de la photographie. « J’aime jouer avec les images, les mots… » précise-telle. Comme les créateurs français, australiens ou californiens qu’elle distribue en exclusivité. Ici, rien de standard, de raisonnable : les teeshirts, objets déco et accessoires égrennent un humour décalé, un brin provocateur, comme une invitation à se laisser surprendre par Le Cri de l’artichaut… ●
2014 ?
Une année ponctuée de moments forts pour le Club nautique de Nice. Le 4 octobre, ses équipages remportaient trois médailles d’or lors des championnats de France d’aviron en mer, dominant la catégorie reine du 4 barré. Toujours en aviron, victoire également de Quentin Varnier et Gaël Chocheyras au championnat du monde 2014 (moins de 23 ans) à Varese. Elodie Ravéra et Mégane Besson montaient elles aussi sur la plus haute marche du podium à l’issue des championnats de France bateau long à Bourges. Bilan positif également pour la section voile : son calendrier fut notamment marqué par l’étape des Extreme 40 Sailing Series, les performances d’une flotte de Star dynamique et celles des plus jeunes régatiers, sélectionnés pour cinq d’entre eux en championnat
ÉCOUTILLES
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ibelots, tableaux, petits meubles, sacs à main, vêtements… dimanche 26 octobre, les étals du vide-grenier organisé par l’association Port Avenir débordaient de bonnes affaires. Depuis 2010, la place Ile-de-Beauté accueille cette manifestation. « À l’origine, nous cherchions à créer une animation sur une journée pour attirer du monde et soutenir ainsi l’activité des commerçants du quartier. Nous voulons que le port vive, qu’il soit attractif et offre des moments privilégiés aux promeneurs » précise M. Hervé Martinez, président de Port Avenir. Mission accomplie : « Nous sommes passés d’une soixantaine d’exposants à cent quarante aujourd’hui ! » se réjouit-il. Et 2 à 3 000 chineurs ont déambulé d’emplacements en emplacements, profitant de l’ambiance conviviale de ce vide-grenier très prisé. « Nous répondons en prime à un véritable besoin de société, tant du côté des vendeurs que des acheteurs » souligne M. Martinez. Rendez-vous, donc, pour la prochaine édition en juin. ●
RAID SUR LE PORT e
lycéens et lycéennes étaient sur la ligne de départ pour le 2 raid sportif organisé sur le port de Nice par l’UNSS*, le 8 octobre dernier. Au programme : relais en kayak, parcours VTT et course à pied. Ce triathlon s’est finalement transformé en biathlon avec l’annulation du kayak, en raison de l’état de la mer. Encadrés par une trentaine de professeurs EPS, les participants ont enchaîné les épreuves mixtes et collectives par équipes de quatre. Une très belle journée pour ces élèves venus de tous les lycées du district de Nice Centre : « Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du challenge UNSS des raids de plein air qui, depuis quinze ans, permet à ces jeunes de pratiquer ou même de découvrir pour la première fois des activités de plein air » précise Olivier Fablet, coordinateur UNSS. Et la formule plaît : « Nous avons plus de demandes que de places, ce qui est très motivant car il n’est pas évident d’amener les adolescents au sport » souligne-t-il. Une belle initiative, donc, à laquelle se sont associées la CCI Nice Côte d’Azur, les Affaires maritimes (AFMAR), la base de l’Aigle nautique et la mairie de Nice. ●
* Union Nationale du Sport Scolaire
de France. Un club de compétiteurs, donc, mais pas uniquement : « Nous cherchons à favoriser l’accès aux activités nautiques et à faire découvrir au plus grand nombre ces magnifiques sports que sont la voile et l’aviron, dans un cadre d’exception. » souligne Jacques Delaye, président du club. Toute l’année, les membres ont pu multiplier les sorties en mer, plus fréquentes que l’an passé, sur les bateaux mis à disposition. Les scolaires ont été accueillis toute l’année. Et cet été, de nombreux stagiaires goûtaient à leur tour aux joies du nautisme. Les personnes handicapées n’ont pas été en reste avec plusieurs voiliers adaptés aux fauteuils roulants. Une année 2014 bien remplie où un fort vent de renouveau a permis par ailleurs la réfection de la salle de sport et de la terrasse de l’Epi de la poudrière. ●
BIEN CHEZ NOUS
VIDE-GRENIER DU PORT : UN SUCCÈS CROISSANT
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aussi expliqué son importance au sein de la ville, qu’il s’agisse de pêche, de commerce ou de tourisme. D’autant que la protection de la biodiversité n’est pas incompatible avec l’activité portuaire. » Richard Chemla s’érige contre les idées préconçues : « La mer bordant la côte niçoise n’a rien d’un désert sous-marin. Des raies, des pieuvres, des thons, des mérous, des dauphins et même un cachalot y vivent. Nous avons une nature incroyable juste à côté de chez nous ! » ●
La Chapelle du séminaire restaurée
IALE OFFRE SPEC
L’addition, s’il vous plaît ! Surtout, n’oubliez pas de la demander, si vous dînez sur le port. En présentant la facture du restaurant, vous profiterez d’un tarif forfaitaire de
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onstruite vers 1880, sur le boulevard Franck Pilatte, cette chapelle d’architecture romane a désormais retrouvé sa splendeur d’antan. Ses décors intérieurs, entièrement refaits en 1930, ont été récemment rénovés. Vitraux d’albâtre translucides, superbes mosaïques et lustres en bronze de style néo-byzantin, imposant cyborium au-dessus de l’autel… on pourrait se croire transporté dans une basilique romaine du XIIe siècle. Un lieu hors du temps, face à la mer, à visiter sur demande. ●
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pour trois heures (de 19 h à 1 h du matin) sur les parkings du port. Opération menée par le Port de Nice.
Le Port de Nice est la propriété du Conseil Général des Alpes-Maritimes, à ce titre autorité portuaire. Il est exploité par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur qui en est le concessionnaire. La Lettre du Port : CCI Nice Côte d’Azur, 20 bd Carabacel - CS11259 - 06005 Cedex 1 • Directeur de la publication : Bernard Kleynhoff • Rédaction : Christine Mahé • Conception : Azur Communication • Crédit photos : O. Vallone, Port de Nice • Contact : lettreduport@cote-azur.cci.fr www.riviera-ports.com • ISSN 2259–0803 • Imprimeur : Nis Photoffset • Imprimé sur papier recyclé blanchi sans chlore (PEFC)
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