BRE 2015 M E C É D E R MB N° 38 NOVE JOURNAL DU PORT DE NICE ET DE SON QUARTIER
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QUESTIONS À
LAURENT CARRÈRE DIRECTEUR DU TRAMWAY À LA MÉTROPOLE NICE CÔTE D’AZUR Depuis le mois d’août, l’un des chantiers de la ligne Ouest-Est du tramway s’est installé sur le port de Nice. À quel stade en sont les travaux ? L’entreprise Bouygues met actuellement en place des installations destinées à traiter les déchets d’extraction produits par le tunnelier dès mi-mars 2016. Durant onze mois, le creusement du tunnel souterrain entre la station Garibaldi et le port va en effet générer des déblais. Soit 180 000 m3 de graviers et de sables, qu’il va falloir traiter et évacuer. Nous finissons donc de renforcer la capacité portante du quai Cassini qui pourra alors supporter l’unité de traitement des déblais. Ceux-ci seront acheminés jusqu’au port par une conduite souterraine dans une boue liquide. Là, une centrifugeuse les séparera de cette boue, qui sera réinjectée
vers le tunnelier via une seconde conduite. De leur côté, les déblais seront séchés et stockés dans un hangar, puis transportés par des convoyeurs jusqu’au quai de la Douane. Chargés à bord d’un bateau, ils poursuivront leur périple jusqu’au port de Fos-surMer pour être recyclés ou mis en décharge selon leur nature. Une fois le tunnel creusé, nous procéderons au démontage de ces installations, avant d’attaquer le chantier de réalisation du tramway sur le port. Quels dispositifs met en place la Métropole pour réduire les nuisances auprès des riverains et professionnels du quartier ? Tous les équipements sont capotés pour empêcher la diffusion du bruit et des
poussières, notamment les tapis roulants des convoyeurs. L’acheminement souterrain des déblais entre le tunnelier et le port limite lui aussi ces nuisances, tout en évitant les va-et-vient des véhicules de chantier en surface. En choisissant d’évacuer les déchets par bateau, nous limitons encore davantage le trafic de camions. Maintenir sur place une circulation aussi fluide que possible est un point primordial, notamment lors des périodes de fort trafic en été, avec les départs et les arrivées des ferries. Une convention de coopération mutuelle a donc été signée entre la Métropole et la CCI Nice Côte d’Azur. Nous sommes tenus informés des activités portuaires et, de notre côté, nous disposons des moyens de la Métropole et la ville de Nice pour faciliter la gestion des périodes sensibles : notamment, les panneaux à messages variables (PMV), la mise en place de fléchages supplémentaires, la mobilisation de la police municipale, le réglage des feux… Chaque semaine, nous faisons un point technique complet avec la CCI qui gère le port, afin d’ajuster au mieux ce qui doit l’être. À qui s’adresser si l’on a des questions à poser ? Les riverains peuvent se rendre au Point INFOTRAM*, installé place Garibaldi, ou nous contacter par mail (tramway.contact@nicecotedazur.org) et par téléphone (0800 0800 06). Notre équipe de communication fait aussi des passages chez les commerçants situés sur l’axe du tramway et peut alors répondre à leurs questions. Enfin, avant chaque phase de travaux importante, nous organisons des réunions d’informations avec tous les acteurs ●
LOU JOURNAL DOU POUORT DE NISSA E DOÙ SIÉU QUARTIER
BIEN CHEZ NOUS
SHOPPING PORT DE NICE
1
h
de stationnement offerte Jusqu’au 31 janvier 2016, vos commerçants et la CCI Nice Côte d’Azur vous offrent 1 h de stationnement dans le parking Port Lympia. Profitez-en pour vous promener dans le quartier et effectuer vos achats en toute sérénité. Vous reconnaîtrez les commerces partenaires de cette offre spéciale « shopping Port de Nice », grâce au visuel ci-dessus affiché sur la devanture (voir les conditions auprès de votre commerçant). Une initiative proposée par l’association Port Avenir. ●
www.riviera-ports.com
À la découverte du « Nice d’autrefois » Du 1er au 31 décembre 2015, l’Union des commerçants du quartier Cassini-Ségurane vous invite à une balade dans le temps passé, au fil de l’exposition « Nice d’autrefois ».
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DES BASSINS COMMERCIAUX À LA HAUTEUR !
rganisée en partenariat avec les Éditions Gilletta, elle présente une série de photographies anciennes du quartier, à découvrir dans une soixantaine de commerces. Pour tout achat dans l’un d’eux, vous pourrez aussi participer durant ce mois de décembre à un jeu-concours, doté d’une cinquantaine de lots offerts par les commerçants (sacs, bijoux, produits de parapharmacie, champagne, paniers d’achats…). Tirage au sort mi-janvier. ●
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Rue Ségurane, Fabienne Citone tient le magasin Ambrosio. Entre ses mains, la photo de sa grand-mère Catherine qui fonda en 1932 ce commerce de verrerie-cuisine.
* (Mercredi et jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. Vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 15 h 45.)
ÉCOUTILLES
égulièrement, des bathymétries de contrôle sont réalisées au port de Nice. Ces mesures ont pour but de préciser le relief en 3D des fonds portuaires. On vérifie ainsi que la hauteur d’eau nécessaire à la navigation est bien garantie. En effet, au fil des mois, les mouvements sédimentaires (sables et galets) peuvent former des bosses. Un phénomène qu’accentuent les hélices des gros navires, en brassant l’eau. Un dragage d’entretien est alors programmé pour aplanir le fond du port. D’ici la prochaine saison estivale 2016, il ne sera pas nécessaire, comme l’ont confirmé les résultats de la bathymétrie effectuée en octobre. Lors des deux dernières campagnes de dragages, les zones critiques, sujettes aux bosses, avaient en effet été creusées plus profondément à titre préventif. Ce qui permet aujourd’hui d’injecter ce budget dans des investissements permettant l’amélioration des services du port. ●
Illuminations de Noël À l’occasion des fêtes de fin d’année, le port se parera de lumières. Jusqu’à fin janvier, guirlandes et structures à leds scintillants décoreront les quais supérieurs et inférieurs. Des illuminations installées conjointement par la CCI Nice Côte d’Azur et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes.
LES COPAINS D’ABORD
OBJECTIFS DURABLES
Lumières enchantées…
BABALUX
7 RUE ÉMMANUEL PHILIBERT
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on métier : habiller la lumière. Aurore Viglietti crée des abats-jours, des plafonniers, des suspensions et des baladeuses, jouant avec les structures, les tissus, les franges, les dentelles… Un univers coloré et original qu’elle décline dans sa boutique-atelier, ouverte
depuis mars dernier. « C’était là et nulle part ailleurs que je désirais m’installer, dans le quartier du port. Mes parents y vivaient. Ici, c’est chez moi ! » explique cette Niçoise, partie un temps vers d’autres contrées, pour mieux revenir… Un choix dont elle se félicite. Le travail ne manque pas. Ses
clients ? Des passants qui ont un coup de cœur pour ses créations. Ou encore des architectes d’intérieur, des décorateurs et des particuliers qui font appel à son savoir-faire pour des luminaires sur mesure. Certains apportent leur propre tissu ; d’autres trouvent l’inspiration sur place. « Tout est possible. On fouille dans les coupons, on décide ou non d’ajouter des franges, on sélectionne la couleur du câble… J’utilise des tissus de créateurs mais aussi des tissus anciens que j’aime chiner ou que déposent spontanément des habitants du quartier. » De quoi satisfaire toutes les envies ! Celles « des petites mamies qui veulent refaire leur ancien abatjour à l’identique. Ou des clients plus fantaisistes qui m’amènent leur tee-shirt fétiche pour un abat-jour rock’n roll. » Aurore se souvient également de cette jeune fille venue avec le foulard que portait sa grandmère. « Avec tous, je partage au final la magie du tissu qui s’éclaire. Des moments qui donnent tout son sens à mon travail… » ●
Climat : le port s’engage au quotidien Le port de Nice mène une politique environnementale volontariste, certifiée ISO 14 001. Il agit dans la logique de la Conférence internationale du climat, la COP 21, et participe à la lutte contre le dérèglement climatique.
Valoriser les déchets Le port de Nice privilégie d’une part le recyclage et la valorisation des matières ; et, d’autre part, l’incinération énergétique. Ces déchets réinjectés dans l’économie circulaire limitent les émissions de gaz à effet de serre. Ils sont aussi traités dans des sites proches, afin de limiter les déplacements de camions-bennes et, donc, leur empreinte carbone.
Surveiller la qualité de l’air À la suite du projet européen MERMAID, porté par la CCI Nice Côte d’Azur, un système de monitoring environnemental est peu à peu mis en place sur le port. Quatre capteurs mesurent en temps réel les niveaux de bruit et les paramètres météo (ensoleillement, hygrométrie, température, vitesse et direction des vents). Des capteurs de qualité de l’air (SO2, NO2 et PM) sont également en phase de test sur le site. Ces capteurs innovants ont tous un niveau de sensibilité très élevé. Par la suite, une plateforme web permettra de visualiser en
DE VOUS À NOUS
THOMAS CALVANICO
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Une électricité
Fan du port de Nice ! Ils aiment le port, son quartier, son atmosphère. Et le montrent. Zoom sur ces photographes amateurs ou professionnels qui partagent régulièrement leurs clichés sur notre page Facebook ou Instagram.
homas Calvanico a deux passions : Nice et la photographie. Amoureux de sa ville, mais aussi du quartier du port où il a toujours vécu, il cherche à sublimer les paysages qu’il capture dans son objectif, à rendre spectaculaire le quotidien. De préférence à « l’heure bleue », cet instant fragile entre jour et nuit où les couleurs prennent une superbe intensité. Toujours en quête d’angles inédits, ce photographe autodidacte, qui travaille dans le secteur financier, renouvelle avec talent les points de vue sur Nice. Juste pour le plaisir… de toute évidence partagé : « Je totalise plus de 2 000 « like » sur ma page Facebook, en provenance de qua-
rante pays, notamment d’expatriés niçois touchés par mes photos ! » confie-t-il. Ses clichés ont également été primés lors de concours, comme celui organisé lors de la fête du port en 2014, où Thomas Calvanico a reçu le Prix du jury. Une vingtaine de ses photos ont enfin été choisies pour l’exposition de rue organisée actuellement rue Ségurane sur 30 mètres de palissades, le long du chantier du tramway. Une reconnaissance qui ravit cet enfant du quartier dont on appréciera aussi le regard dans son livre Nissa Ma Bella (chez pixalib.com). ●
Dès le 1er janvier 2016, l’électricité consommée par le port de Nice sera « propre ». En effet, dans le cadre des renouvellements de contrat d’électricité, la CCI Nice Côte d’Azur a demandé au fournisseur retenu, EDF, que la totalité de l’énergie fournie provienne de sources renouvelables. Ainsi, les bâtiments et activités des ports de Nice, Villefranche-Darse, Cannes et Golfe-Juan, tout comme le siège de la CCI, l’IFA et l’ISN seront alimentés en électricité 100 % « verte ». Celle-ci proviendra notamment de
temps réel leurs données respectives. Un système très réactif : il sera possible d’agir sur le terrain rapidement avec la réception d’alertes en direct ou encore d’analyser avec précision des situations découlant d’événements particuliers. Ce système constituera un précieux support d’information pour les acteurs intéressés. Ce projet vise à mieux comprendre les phénomènes locaux et minimiser les impacts des activités portuaires, notamment en matière d’émissions atmosphériques.
Surveiller la qualité des eaux La mer est le « poumon bleu » de la Terre. Les végétaux marins, les algues et le plancton absorbent du CO2 et produisent de l’oxygène. Un rôle essentiel qui participe pleinement à l’équilibre climatique. Il faut donc préserver le milieu marin des pollutions, ce que le port de Nice s’emploie à faire. Entre autres initiatives, tous les moyens nécessaires à la collecte des eaux usées sont mis à la disposition des plaisanciers pour éviter leur rejet en mer. ●
100 % « verte » sources hydrauliques. Afin de prouver l’origine de l’énergie vendue, EDF devra fournir un certificat de garantie d’origine attestant le type et le lieu de production pour chaque mégawattheure. Par cet engagement volontaire, la CCI contribue au développement des énergies renouvelables sur notre territoire et limite l’impact environnemental de ses diverses activités. En effet, la consommation d’une énergie dite « verte » permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cette démarche s’inscrit donc dans la lutte contre le réchauffement climatique. ●
ÉCOUTILLES
FERRIES : LES BILLETTERIES CENTRALISÉES
S
ituée dans le prolongement de la Caserne Lympia, quai du Commerce, l’ancienne subdivision maritime fait peau neuve. Des travaux de rénovation vont permettre de réaménager ce bâtiment occupé seulement en partie par le service Plaisance du port de Nice. Ce chantier répond notamment au besoin de centraliser toutes les billetteries pour la Corse qui, jusquelà, pouvaient être ouvertes au Terminal 1, au Terminal 2 ou quai d’Entrecasteaux. Dans un souci de simplification, tant pour les clients du port que le personnel, les billetteries seront donc regroupées au rez-de-chaussée de ce bâtiment. Certaines d’en-
tre elles, situées en zone publique, seront accessibles à tous ; tandis que d’autres, en zone de sécurité portuaire, seront réservées aux passagers embarquants. De son côté, le service Plaisance installera ses bureaux au 1er étage sur 150 m2, doublant ainsi sa surface. Ses locaux plus spacieux permettront d’optimiser l’accueil des plaisanciers et d’offrir de nouveaux services. Les personnes à mobilité réduite seront reçues au rez-de-chaussée dans un bureau dédié ; elles accéderont au bâtiment par une toute nouvelle rampe d’accès aux normes PMR. Ces nouveaux locaux devraient être prêts pour la prochaine saison estivale. ●
Le Port de Nice est la propriété du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, à ce titre autorité portuaire. Il est exploité par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur qui en est le concessionnaire. La Lettre du Port : CCI Nice Côte d’Azur, 20 bd Carabacel - CS11259 - 06005 Cedex 1 • Directeur de la publication : Bernard Kleynhoff • Rédaction : Christine Mahé • Conception : Azur Communication • Crédit photos : Port de Nice • Contact : lettreduport@cote-azur.cci.fr www.riviera-ports.com • ISSN 2259–0803 • Imprimeur : Nis Photoffset • Imprimé sur papier recyclé blanchi sans chlore (PEFC)
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her Thomas Calvanico Photograp