Fnews n°5 by fenelon

news

édito

l’actu analysée par les lycéens de Fénelon

05 mars 2018

En pointant des questions déjà traitées, plusieurs articles récents de FNews tirent la sonnette d’alarme sur le futur que nous nous préparons. Tous les indicateurs sont au rouge : les crises majeures n’éclateront pas dans quelques siècles, leur développement a déjà commencé. Ainsi crises financière, sociale et politique sont proches et nous amènent à réfléchir sur la société que nous souhaitons construire : égalité hommes/femmes, égalité des croyances, de classe sociale, d’origine …des chances dans le cadre de la réforme du BAC !!!!! Toutes ces questions posées au travers des articles de FNews et qui vous amèneront …à BRAINSTORMER pendant de longues heures…… et oui infos sérieuses ou décalées, on vous parle de tout…n’oubliez pas l’adresse mail fnews63@gmail.com pour nous faire part de vos idées, de vos réactions !

l’ombre d’une nouvelle crise ?

par Alexis WERESTCHAK

Un peu plus de 10 ans après la crise des subprimes qui en juillet 2007 avait ébranlé l’économie mondiale, la reprise économique semble enfin être là avec une croissance qui s’est établie en France à 1,9% l’année dernière. Mais derrière cette éclaircie se cache la menace d’une nouvelle crise financière et économique mondiale qui, de jour en jour, se fait de plus en plus grande. En effet le contexte financier international actuel semble rassembler tous les éléments pour l’apparition d’une nouvelle période de récession économique. Tout d’abord, la principale menace vient des marchés financiers, ainsi l’éclatement d’une bulle spéculative* sur un marché pourrait potentiellement par effet boule de neige entrainer un krach boursier* planétaire. Actuellement, les marchés financiers battent tous les records alors que le contexte économique ne le justifie pas (Trump, Brexit, fragilité de la croissance chinoise, regains de tensions au Moyen-Orient...); mais les investisseurs continuent à prendre des risques démesurés. Ainsi la capitalisation boursière des 500 plus grandes entreprises américaines (S&P 500) a augmenté d’environ 20% sur l’année 2017, celle des 40 plus grandes entreprises françaises (CAC 40) de 10%. Ainsi L’indice shiller*, créé par le prix nobel d’économie 2013 Robert Shiller, est actuellement de 32, cela signifie que les marchés financiers sont surévalués par rapport à leurs véritables prix : leur valeur en bourse est ainsi supérieure à leur valeur réelle. L’indice shiller est en moyenne de 17, il était de 30 la veille du «jeudi noir» en 1929, et de 29 lors de la crise des subprimes en 2009. Le risque d’un krach boursier est donc actuellement très élevé. Mais la menace ne vient pas uniquement des places boursières : les dettes privées et publiques mondiales sont colossales. Elles seraient selon l’Institute of International Finance d’un total de 217 000 milliards de dollars soit 325% du PIB mondial. L’accumulation des dettes a été provoquée par le faible coût de l’emprunt soutenu par les banques centrales pour relancer l’économie suite à la crise des subprimes.

Mais les taux d’intérêts vont finir par remonter, et de nombreuses sociétés voire même certains états vont se retrouver étouffés par leur endettement et se verront ainsi dans l’impossibilité de rembourser leurs dettes provoquant leur faillite ainsi que la faillite des banques qui leur avaient prêté de l’argent. Ensuite, par contagion de la sphère économique, d’autres banques et d’autres états déjà fragilisés par la dette pourraient à leur tour se retrouver en situation de faillite. Les autres banques pour se protéger stopperont leurs prêts d’argent aux consommateurs qui sans cet argent diminueront leurs consommations. Cette chute de la consommation entrainera une chute de la production et les entreprises seront obligées de licencier pour éviter de déposer le bilan. Même s’il est impossible d’empêcher l’apparition de crises financières et économiques, certaines mesures peuvent être prises pour diminuer la fréquence d’apparition de ces dernières ainsi que de les rendre moins graves. La première serait une régulation plus importante des marchés financiers pour éviter l’apparition de bulles boursières. La seconde serait un encadrement de la dette publique et privée, qui mal gérée peut agir comme une bombe à retardement. Même si quelques dispositions avaient été mises en place suite à la crise de 2007, elles semblent être insuffisantes. Pourtant des solutions doivent être trouvées rapidement afin d’éviter une nouvelle crise économique qui aurait de nombreuses conséquences négatives sur nos vies. *lexique en dernière page

Mathilde SUCHET saoudiennes et Alice VERMEULEN elles passent à la vitesse supérieure

Aujourd’hui, les droits des femmes, leurs libertés et leur place dans la société sont très discutés. Il est vrai que leur lutte pour une plus grande reconnaissance de leur être à part entière a été longue et elle n’est pas finie. L’Arabie Saoudite est un pays émergent, mais il n’en demeure pas moins l’état où les femmes ont le moins de droits. Cette politique rétrograde et conservatrice se présente par la tenue imposée aux femmes, le Habaya qui est un carré de tissu noir ne laissant apparaître que le visage. Cette tenue est indispensable pour paraître décemment habillée, et c’est aussi bien pour les autochtones que pour les étrangères. Une mèche de cheveux qui dépasse peut suffire pour une sanction administrée par la police religieuse. En outre, très peu d’activités sont accordées aux femmes, et elles sont dans l’obligation de demander la permission à l’homme responsable d’elles. Toute sa vie, une saoudienne est placée sous la tutelle d’un homme, que ce soit son père, son frère ou son mari, c’est le « Mahram ». Cet homme décide de chacun de leurs faits et gestes, ne serait-ce que pour aller faire les courses ou voir le médecin. Les femmes se voient interdire de nombreuses choses qui ici, en France, nous paraissent anodines et banales. Elles ne peuvent pas ouvrir de compte en banque et cela même si leur tuteur leur a autorisé de travailler. Boire un café, déjeuner au restaurant, voyager, faire du sport ou se baigner à la plage, ce ne sont que des actes presque impossibles pour une Saoudienne. MAIS ! Les Saoudiennes sont bien déterminées à faire valoir leurs droits et à faire avancer les choses. Plusieurs mouvements sont apparus visant à libérer les femmes, notamment sur les réseaux sociaux. Le premier, #women2drive est apparu en 2011, mais ce n’est que plusieurs années plus tard, en septembre 2017 qu’un décret fut signé par le roi autorisant les femmes à conduire à partir de juin 2018. Manal Al-Sharif a donc créé le mouvement en se filmant en train de conduire et en postant la vidéo sur les réseaux sociaux. 70 femmes ont alors également violé la règle de la Fatwa, qui est un avis juridique et qui ne devrait pas avoir lieu d’obligation, bien que la vidéo ait provoqué son arrestation et 9 jours d’emprisonnement.

Mais les femmes ne militent pas seulement pour leur droit à conduire, mais également pour plus d’indépendance. Elles veulent limiter voire supprimer l’emprise des hommes sur leur vie, par l’intermédiaire de la tutelle. Les Saoudiennes sont en fait considérées comme des mineurs toute leur vie. C’est donc dans ce contexte que naissent plusieurs autres mouvements, en 2009 et en 2013, qui aboutissent à de légères améliorations : la femme n’a pas à demander la permission à son tuteur d’aller travailler et une loi pénalisant les violences domestiques a été créée. Cependant, les femmes sont toujours sous tutelle de leur père, mari ou fils, ce qu’elles considèrent bien entendu comme de l’esclavage. Une nouvelle campagne voit donc le jour sur twitter, #TogetherToEndMaleGuardianship. Pour appuyer ce mouvement, Aziza Youssef, une des instigatrices de cette initiative, a lancé une pétition sur internet, prônant la détermination d’un âge pour les saoudiennes à partir duquel elles seraient considérées adultes et responsables de leurs actes, et plus généralement, qu’elles soient considérées comme des citoyens à part entière. Cette pétition a été signée par plus de 14700 personnes. Les droits politiques sont un autre grand combat des Saoudiennes. Ce n’est que depuis 2015 qu’elles peuvent voter et se présenter aux élections communales. Seulement 14 femmes sur 2000 postes à pourvoir ont été élues. Mais ce petit nombre est facilement expliqué, premièrement par la mentalité masculine qui est loin d’avoir envie de laisser plus de place à leurs filles, mères et compagnes. Et puis surtout, l’obligation de suivre les lois du pays qui interdisent notamment trop de proximité entre les hommes et les femmes. Concrètement, pour tenir des meetings électoraux, se lancer dans de grands discours convaincants, les candidates ont dû se présenter derrière un rideau, un paravent ou quoi que ce soit qui les dissimulait aux regards des hommes. Les femmes continuent donc leur lutte pour plus de droits, plus de libertés.

- F News n°5 mars 2018

des Etats-Unis à la France les conséquences de l’affaire Weinstein

par Mathilde DIDIER

En octobre 2017, les premières révélations d’harcèlement et d’agressions sexuelles attribuées au célèbre producteur américain Harvey Weinstein sont révélées dans le New York Times. Le scandale crée aussitôt un véritable ouragan à Hollywood et il ne fallut attendre que quelques jours pour que bon nombre d’actrices sortent du silence, avec l’intime conviction de faire changer les choses rapidement. Bien décidées à réussir, plus de 300 femmes travaillant à Hollywood ont lancé le mouvement Time’s up (« C’est fini ») pour lutter concrètement contre le harcèlement sexuel sévissant dans le monde du travail. Et dès le 1er janvier 2018, un fond destiné à ce projet fut mis en place. La cérémonie des Golden Globes eut lieu seulement une semaine après, le 7 janvier 2018. On s’en rappellera surtout pour l’ambiance profondément marquée par la lutte contre les violences sexuelles. Les femmes présentes étaient entièrement vêtues de noir en signe de contestation. Certaines actrices comme Meryl Streep, Emma Watson ou Natalie Portman ont même décidé d’apporter leur soutien aux victimes d’abus sexuels en venant accompagnées de différentes militantes se battant pour le droit des femmes. Pas étonnant que le film Three Billboards : Les Panneaux de la vengeance et la série Big Little Lies, grands gagnants de cette cérémonie avec 4 récompenses chacun, mettent en scène, tous deux, des femmes dans le rôle principal. Mais s’il y a bien un moment à retenir de cette soirée, c’est sans aucun doute le discours d’Oprah Winfrey. Parlant des femmes, de l’égalité et adressant un message d’espoir aux petites filles et aux minorités, elle remporta, en plus du prix Cecil B. DeMille pour l’ensemble de sa carrière, l’approbation du public l’acclamant de longues minutes, une fois l’allocution terminée. «Pendant trop longtemps, les femmes n’ont pas été écoutées ou crues. Je veux que ce soir, toutes les filles qui regardent sachent qu’un jour nouveau se lève» a-t-elle déclaré. Ce discours relança l’idée d’une possible candidature de la femme d’affaire à la prochaine élection présidentielle américaine. En effet, le jour d’après les hashtags #Oprah2020 et #Oprahforpresident étaient en tête des tendances sur Twitter. L’affaire Weinstein permit de libérer la parole, pas seulement aux Etats-Unis mais aussi en Amérique du Sud, Europe et Asie. Et le roi déchu d’Hollywood entraina dans sa chute de nombreuses personnalités publiques des médias, de la politique et du spectacle. En France, le scandale eut aussi un impact. Sur Twitter, l’hashtag #balancetonporc prit une très grande ampleur et d’après les chiffres officiels, les plaintes pour viols et agressions sexuels ont connus une hausse de 12% et 10% pour l’année 2017.

Dans ce contexte de dénonciation des agressions sexuelles et des comportements inappropriés, une tribune prend le contre-pied de l’actualité. Vous aurez sans doute reconnu la tribune publiée dans le journal le Monde défendant « la liberté d’importuner », qui dénoncent, entre autre, le puritanisme apparut après l’affaire Weinstein et ce féminisme qui « prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité ». Le texte fut notamment signé par Catherine Deneuve, Brigitte Lahaie, l’écrivain Elisabeth Lévy qui dénonce le « harcèlement féministe » ou encore Sophie de Menthon. A noté que cette dernière avait déjà était critiquée sur Twitter, en déclarant « qu’être sifflée dans la rue est plutôt sympa. ». La polémique que cela créa sur les réseaux sociaux était prévisible. Le consentement, la limite entre « drague » et harcèlement sont donc des sujets très sensibles, fait qui semble avoir échappé à nos signataires qui estiment qu’une femme « peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle, voire comme un non-événement ». Espéraient-elles vraiment l’adhésion du public, et en particulier des femmes confrontées quotidiennement à des événements similaires ? Résultat, Catherine Deneuve, en première ligne dut à son statut d’actrice mondialement reconnue, subit un lynchage médiatique et dut s’excuser publiquement auprès des « victimes qui ont pu se sentir agressées ». De plus, l’actrice affirme que « rien dans ce texte ne prétend que le harcèlement a du bon ». Malgré tout, le débat continue de faire rage à l’étranger autant qu’en France. Un grand nombre de personnalités ont pris la parole, tant pour dénoncer cette tribune, que pour l’encenser. Mais alors que penser ? Difficile de répondre à cette question s’en créer de controverse. Tout de même, n’oublions pas qu’il y a aussi une question de génération. Une bonne part des personne prônant cette tribune, appartient à la génération qui a été en première ligne dans la révolution sexuelle des années 1960, et faisait déjà parti des milieux privilégiés. La question reste ouverte.

Pendant trop longtemps, les femmes n’ont pas été écoutées ou crues. Je veux que ce soir, toutes les filles qui regardent sachent qu’un jour nouveau se lève.

Oprah Winfrey

- F News n°5 mars 2018

par Alice TRICAUD

Jérusalem l’impossible capitale

Jérusalem, l’enjeu religieux

érusalem est considérée comme sainte par les trois religions que sont le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam car elle abrite des lieux considérés comme saints : la Grande Synagogue de Belz, l’Église du Saint Sépulcre et la Mosquée Masjid-Al-Aqsa. Pour les Juifs, Jérusalem est leur capitale historique depuis plus de 3000 ans pour des raisons religieuses : en effet, le retour du peuple à Jérusalem est évoqué dans la Torah. Pour les Chrétiens, cette ville est citée à plusieurs reprises dans la Bible : Jésus s’y rend pour la fête de Pâques et y vit ses derniers jours. Enfin, pour les Musulmans Jérusalem constitue le troisième lieu saint de l’Islam. Jérusalem, une capitale pour deux peuples Les Palestiniens considèrent Jérusalem comme la capitale de leur État tout comme Israël qui a fait de Jérusalem ouest en 1948 également sa capitale. Pour rappel, Jérusalem-est était alors sous contrôle de la Jordanie. La Guerre des Six jours en 1967 va mettre fin à cette situation car Israël va s’emparer de Jérusalem-est. Toutefois, cette annexion n’a jamais été reconnue par l’ONU qui considère toujours actuellement Jérusalem-est comme un territoire occupé et comme la capitale de deux Etats souverains Israël et la Palestine. De 1967 à 1994, Israël mène une politique de confiscation des terres arabes à grande échelle : un tiers des 71 km² annexés en 1967 est exproprié. Actuellement, le statut de Jérusalem reste soumis au règlement final de l’accord israélo-palestinien.

Jérusalem, la bombe démographique Par ailleurs, les populations juive et palestinienne mènent à Jérusalem une guerre des berceaux . Trois scénarios sont envisageables : 1 l’explosion démographique au bénéfice des israéliens grâce à un apport migratoire significatif soit du reste du pays soit de l’étranger tandis que la population palestinienne continuerait à diminuer à cause des mesures coercitives prises à leur encontre : destruction de logement, résiliation des permis de résidence, exil… 2 Si l’explosion démographique juive était telle que cela entraînerait la création de « La très grande Jérusalem juive » ; c’est à dire que l’on assisterait à une augmentation encore plus forte de la population juive de Jérusalem qui ne pourrait plus tenir dans les limites territoriales actuelles et pourrait annexer les colonies proches en Cisjordanie et créer des empiétements sur la Palestine. 3 la convergence et stabilisation : à l’inverse on pourrait envisager une atténuation des tensions si la fécondité israélienne de Jérusalem diminuait pour atteindre celle des Palestiniens. A titre indicatif en 2017, Jérusalem compte actuellement 891 000 habitants parmi lesquels 37 % sont des palestiniens (Jérusalem est), 24 % des israéliens a Jérusalem ouest et enfin 39 % d’israéliens dans les colonies. Le jeu de Washington : le rapport entre Israël et les États-Unis Le 6 décembre 2017, Donald Trump, président des États-Unis prenait une décision historique : celle de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État hébreu. Dans le même temps, il annonçait le futur déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem ouest, ce serait la réalisation concrète du Jérusalem Embassy Act, adopté en 1995 au Congrès américain. Pour être provocatrices, les promesses de Donald Trump concernant Jérusalem - F News n°5 mars 2018

et leurs réalisations sont dans le droit fil de la ligne politique des États-Unis depuis 1967. C’est avec la guerre des six-jours en 1967 que débute la relation spéciale entre les deux pays. La campagne de six-jours est l’occasion pour le général de Gaulle de faire volte-face et de dénoncer par avance « l’agresseur » afin de se rapprocher des dirigeants arabes. Ce vide laissé par la France sera vite comblé par les ÉtatsUnis. Lors de la guerre du Kippour, en octobre 1973, l’administration Nixon approvisionne Israël en munitions et pièces détachées grâce à un pont aérien et, assure par l’alerte nucléaire, la neutralisation de l’Union soviétique. Cette alliance s’explique par différents facteurs : d’une part, Israël s’est toujours rangé dans le camp américain pendant la Guerre Froide. D’autre part, le poids du judaïsme américain, leur proximité idéologique puisque ce sont deux sociétés d’immigrants et que les deux Terres promises ont été fondées en tenant compte de l’aspect religieux : une lecture bibliste de deux destins d’exception. Enfin, les évangélistes qui constituent la majorité religieuse aux États-Unis sont pro-israéliens.

Israël bénéf icie d’une contribution à son potentiel militaire de la part des États-Unis Concrètement, Israël bénéficie d’une contribution à son potentiel militaire de la part des États-Unis, sous Obama, le contrat a été monté à 38 milliards de dollars sur 10 ans, il bénéficie aussi d’un soutien diplomatique à l’Onu excepté en décembre 2016, date à laquelle les États-Unis se sont abstenus au lieu d’opposer leur droit de veto, l’Onu a donc condamné la colonisation des territoires palestiniens. Compte tenu des liens qui unissent ces deux pays depuis plus de quarante ans et de la récente promesse de Donald Trump au niveau du transfert de l’ambassade à Jérusalem, leur lien est désormais indéfectible.

réforme du bac

guide de survie

par Justine TAZE

« Guide de survie ? ... Mais pour quoi faire ? » Je vous vois déjà venir avec ces questions... Voici pour vous, chers lecteurs un guide de survie pour ENFIN, finis les casse-têtes et les clichés ! Mais on aura un tronc l’épreuve ultime de la scolarité : le BAC ! commun avec plusieurs matières principales et d’autres maEh oui, après la réforme du brevet, le BAC y passe aussi ! Je tières qu’on choisit en plus. Emmanuel Macron a donc fait un vais donc, à travers ce guide de survie, vous expliquer les nou- rapport dans lequel il explique les épreuves. velles épreuves. Tout d’abord, avant de commencer les explications, il faut savoir bien s’équiper comme un aventurier dans Le rapport recommande d’instaurer quatre épreuves finales la jungle ! Parce que oui le bac, c’est un peu en terminale : deux «majeures», matières l’Amazonie ! choisies par chaque lycéen dans un cadisparition des filières Voici donc la liste des affaires à préparer : talogue d’une dizaine de combinaisons qui seraient évaluées par examen natiochoix de 2 matières nal dès le retour des vacances de Pâques. LE GUIDE DE SURVIE (sinon vous êtes majeures perdus) Les deux autres épreuves auraient lieu en juin, mois habituellement dévolu au bac : Un bon paquet de culture G (à porter choix de 2 matières la philosophie et un «grand oral». toujours avec soi) Ceci permettrait d’intégrer les notes de mineures «majeures» au dossier de chaque élève Une boussole (pour s’orienter dans les sur le système Parcoursup, et entreraient filières et pour ne pas perdre le Nord) donc en compte dans l’orientation post1matière optionnelle bac. Réfléchissez bien chers lecteurs, il y Des amis (pour vous conseiller) a plus de choix ! Avant de vous aventurer dans ce parcours, vérifiez bien 5 fois (ne me demandez pas Il y a donc l’instauration d’évaluations à pourquoi !) que vous avez bien toutes les affaires de la liste ! l’écrit avec un oral de 30 minutes qui portera sur un projet sur lequel on aura travaillé durant toute notre année scolaire, mais Maintenant, entrons dans le monde de la réforme ! aussi du contrôle continu. Eh oui rebelote ! Le point négatif de cette reforme est la disparition des contrôles de rattrapage. Le Président a décidé dans son programme pour les présiden- Maintenant que vous savez tout sur le nouveau BAC, vous tielles de réformer le BAC : chose promise, chose due ! pouvez maintenant vous lancer dans les épreuves comme Celle-ci est prévue pour 2021. Les premières modifications tarzan dans la jungle ! Alors le message que j’ai à vous donner sont qu’il n’y a plus de filières, eh oui plus de S, L ou ES ! est de profiter de ce nouveau BAC et de ne pas stresser !

justine

- F News n°5 mars 2018

20 1 7

l’image de l’année

Les Rohingyas, minorité musulmane, ont été victimes de violentes persécutions au cours de cette année. En effet, vivant dans l’est de la Birmanie, pays majoritairement bouddhiste, ils ont été forcé de s’exiler n’ayant pas accès à la citoyenneté birmane. Selon l’ONU, 700 000 Rohingyas, soit presque les trois quarts des individus appartenant à cette communauté ont fui la Birmanie vers le Bangladesh depuis août 2017.

Amandine

Une élection historique, seulement un an après avoir créé son mouvement En Marche, Emmanuel Macron devient Président de la République française, sans faire par tie des deux appareils politiques classiques.

rohingyas

balancetonporc

Je suis pour ces femmes qui ne se cachent plus derrière leurs peurs ! Cet # a ouvert les yeux à énormément de femmes dans le monde entier !

présidentielle

Alice T.

Le 7 septembre, l’ile de Saint-Martin dans les Antilles Françaises est dévastée par le passage de l’ouragan Irma et de ses vents qui ont soufflé à plus de 300km/h. L’ouragan aura causé la mort de 11 personnes, ainsi que bléssé des dizaines d’autres. 85% des habitations de l’ile ont été détruites ou endommagées, et la reconstruction se chiffre en milliards d’euros.

Justine

Je suis impressionnée par tout ce qui a trait à l’univers de l’astronomie. Thomas Pesquet, à 38 ans, a séjourné pendant 6 mois à bord de la station spatiale internationale l’année passée.

Alice V. thomas pesquet

Alexis irma

Le 9 juillet 2017, Mossoul est libéré. C’est une grande victoire pour la coalition internationale. Malgré tout, des milliers de personnes ont été déplacés et la ville est entièrement détruite.

mossoul

Mathilde D.

Le mouvement time’s up est une campagne de nombreuses célébrités contre le harcèlement sexuel et qui a pour but de dénoncer les violences sexuelles à Hollywood.

Mathilde S. time’s up !

- F News n°5 mars 2018

in english please

the decision took by

donald trump

to end DACA

par Amandine PLANCHE

Since September 2017, the decision took by the President Donald Trump and his administration to phase out1 a popular immigration program - called DACA - has been getting a lot of attention. In fact, this issue is not only affecting the USA but the whole world, leaving thousands of people who mostly came from hispanic countries and Europe in a precarious situation.

ACA, which stands for Deferred Action for Childhood Arrivals, was an immigration policy established by President Barack Obama that allowed undocumented immigrants who came to the US as minors to apply for protection from deportation. Through this policy, those people, called the Dreamers, were able to get renewable2 two-year permits to work as well as to study in the US. Before it was set up3, the Dreamers were raised as Americans but worked illegally and lived under threat4 of deportation. Since it came into effect in 2012, roughly 800,000 people were protected by the program. During the presidential campaign, Trump referred to DACA as “illegal amnesty5” and promised he would rescinded6 it on his first day in office. However, it appears to be very difficult for him to end this policy since it took him months until he could finally took a decision on shutting it down. Considering it’s an extremely sensitive topic, Trump therefore faced fierce opposition from both Democrats and members of his own party, the Republicans. American economists are also genuinely7 concerned about this situation because according to them, the US economy could lose hundreds of billion if the Trump Administration deports those immigrants who qualified for the program. The Trump administration didn’t want to find a permanent solution themselves to end DACA so they basically threw the ball back to Congress8 and told them to deal with the Dreamers. The President gave them until March to legalize this program. If they fail to act within the six months delay he would in his words, «revisit» it.

In order to keep the program into law, Congress had to find an agreement on a funding measure9. Unfortunately, on January 19, lawmakers10 failed to agree on a spending bill which lead to a government shutdown. It happens when parts of the US government don’t approve a federal budget. It stays close until they can finally find a deal. The bill was not a definitive plan, but it would have, at least, kept things running until the middle of this month. While leaders from both parties -The Democrats and The Republicans- have expressed a desire to protect DACA beneficiaries, progress has been really minimal toward an arrangement to permanently solve the issue. However, it ended after Senate Republicans and Democrats voted to approve a temporary bill11, saying that this program was going to be their priority over the next few weeks. Even though this shutdown lasted only three days, there is no guarantee that the US will not face an other one. As the deadline fast approaches12, the government still hasn’t found a way to protect those immigrants. As a consequence, an atmosphere of tension is ruling throughout13 the whole country and DACA recipients14 still don’t know what is going to happen to them next. If Congress doesn’t fix the issue, they would lose their legal status and could face deportation to countries that they left as children. It means that nearly 800,000 immigrants could be deported until the end of 2018. Most of them were studying in universities where they may would have a brilliant future, or at least have a better standard of living than in their home country. So many questions about the fate of those people are still unsolved to this day, which gives rise to15 ethical and social issues. - F News n°5 mars 2018

Vocabulaire 1 to phase out : éliminer progressivement 2 renewable : renouvelable 3 set up: mis en place 4 a threat : une menace 5 amnesty : commodité 6 to rescinde : annuler 7 genuinely concerned : véritablement préoccupés 8 Congress : legislature of the federal government of the United States consisting of two chambers ; the Senate and the House of Representatives 9 a funding measure : une mesure de financement 10 lawmakers : législateurs 11 a temporary bill : un projet de loi temporaire 12 fast approaches : approche à grands pas 13 throughout : à travers 14 recipients : bénéficiaires 15 gives rise to : qui soulève

courrier des lecteurs

miam

#followers

n by Justi

Coucou mes gourmands, aujourd’hui me revoilà avec une délicieuse envie de vous donner la recette de gâteau au yaourt !

Aujourd’hui, nous publions deux poèmes écrits et envoyés à la rédaction par l’un de nos lecteurs. Nous avons aimé, nous avons donc voulu partager avec vous la délicatesse des mots de notre follower qui souhaite-pour le momentrester anonyme :

Pour préparer notre yoghurt cake, il vous faut :

20 min de temps pour cuisiner 1 saladier 1 fouet 1pot de yaourt 2 pots de farine (on utilise le pot de yaourt qui a été vidé dans le saladier) ½ pot d’huile (idem) 2 pots de sucre (idem) 1 sachet de sucre vanillé ½ sachet de levure chimique 3 œufs 4 amis à rassembler pour se régaler 40 min de patience avant de déguster Mettez les ingrédients dans le plat, mélangez avec le fouet jusqu’à obtenir une pâte sans grumeau, puis mettez-la dans un plat et faites chauffer le four à 180°. Laissez-le chauffer pendant 40 minutes environ et c’est prêt !

Etoile

l’ Le Poète et

Le poète sans inspiration, fixe l’Étoile en reprenant sa respiration Ses pensées le possèdent et vagabondent, comme le regard de l’Étoile balaye le monde Ce petit astre lumineux, se laisse apercevoir par les plus chanceux Il laisse les poètes insomniaques se languir de l’aube du matin Et devant leur feuille blanche s’endormir tout chagrin

La plume Élégante et nonchalante, la plume danse Blanche et innocente ou rouge et fougueuse, la plume danse Caressant le papier d’une jeune amoureuse, la plume danse Elle danse tant et si bien, Que sur le papier blanc, Apparaît un dessin, Très pur et innocente, Elle se laisse tromper dans une Encre si noire que L’on pourrait presqu’y apercevoir Le reflet de la lune et ses mouvements troublants

écrire à la rédaction : @ Pour fnews63@gmail.com

yoghurt cake

*Lexique l’ombre d’une nouvelle crise ? bulle spéculative Elle correspond à une hausse démesurée du cours de l’action d’une entreprise voir de tout un secteur économique. Ce phénomène est dû à l’arrivée massive d’investisseurs sur un secteur qu’ils pensent porteur à l’avenir mais dont l’évolution se révèle être très décevante. La bulle finit très souvent par éclater lorsque les investisseurs comprennent qu’ils ne pourront tirer aucuns profits de leurs investissements et qu’ils décident donc de les retirer. krach boursier Il survient souvent suite à l’explosion d’une bulle spéculative. Il correspond à une chute soudaine et violente des marchés d’actions et touche une ou plusieurs places financières. Il se caractérise par une panique touchant les investisseurs qui souhaitent absolument vendre leurs actions. On parle de krach boursier lorsque la baisse de la va-leur des actions est supérieure à 20%. indice shiller Il est calculé en fonction de la Attirée par les voyages depuis petite, j’ai toujours aimé partir valeur d’une action (son prix d’achat) divisé par à la découverte de nouveaux pays, c’est donc dans cette le dividende de cette même action (bénéfice d’une entreprise redistribué à ses actionnaires). optique que je me suis immergée dans la culture canadienne En règle générale le prix d’une action est déterpendant une année. Je suis également passionnée par le miné en fonction des bénéfices que l’on peut cinéma, la politique ainsi que les sciences. en tirer par rapport à l’investissement. Quand l’indice shiller est de 32, cela signifie que l’investissement boursier rapporte en moyenne Je suis passionnée par la politique, l’international et les à son investisseur (100/32 %) soit environ 3% langues étrangères. En participant à ce journal, j’aimerais par an, ce qui est plutôt faible pour un invesvous parler des sujets que j’apprécie et vous faire découvrir tissement boursier.

nouvelles recrues

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- F News n°5 mars 2018

de nouvelles cultures.