news
l’actu analysée par les lycéens de Fénelon
édito
08 déc 2018
Pour ce nouveau numéro spécial Noël, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année et sommes heureux de vous annoncer que l’équipe FNews s’agrandit en 2019...
victoire delorme
inès louvel
Si j’étais un animal je serais un suricate parce qu’on ne pense jamais à eux… snif Si j’étais une odeur je serais l’odeur du sapin de noël Si j’étais un personnage Disney je serais Simba Si j’étais une paire de chaussure je serais une paire de converse usée Si j’étais un chiffre je serais le 7 parce qu’il porte bonheur Si j’étais un aliment je serais une carotte. Pas de justification. Si j’étais un objet je serais un crayon, simple mais indispensable. Arrêtez de vous mentir vous savez que je suis indispensable Si j’étais un film je serais Fight club, bon ok c’est juste parce que je l’aime bien… Si j’étais un sport je serais le quidditch, oh mince on en pratique pas sur Clermont… Je vais devoir rester dans mon canapé ! Si j’étais une plante je serais l’utriculaire bossue, vous ne connaissez pas ? Franchement un peu de culture !
Si j’étais un animal je serais un papillon, vivant une vie intense à la recherche d’une lumière mortelle. Si j’étais un monument historique je serais la Sagrada Familia, édifice majestueux, unifiant sciences et religion, toujours debout malgré les difficultés ( et aussi parce ce qu’elle embête un peu le Vatican!). Si j’étais un livre je serais L’Origine des Espèces de C.Darwin, parce que lui aussi, il n’a pas trop plu au Vatican. Si j’étais un film je serais Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu, au moins, on reste dans le même thème. Si j’étais un événement historique je serais la Saint Barthélémy, c’est une blague bien sûr, je serais plutôt la Guerre d’Indochine, on s’en fichait bien à l’époque mais elle a créé un sacré bazar ( je vous renvoie à vos livres d’histoire ). Si j’étais un bruit je serais le bruit de la voie ferrée qui passe à coté de ta maison. Juste parce que c’est pénible. Si j’étais une devise je serais NFNSNC. Vous ne savez pas ce que ça veut dire, eh bien tant pis pour vous ! Je ne vais pas chercher à votre place. Si j’étais un hashtag je serais #ilEstTropBienCePortraitChinois. Si j’étais une qualité je serais l’humour. Non, vous ne trouvez pas ?
Noël fête de la surconsommation
Mathilde SUCHET
Ah, Noël ... Ce mot nous évoque tous la même chose, la neige, le sapin, la dinde, les repas de famille, le père noël et tous nos souvenirs d’enfants qui accompagnent cette période. Il ne faut cependant pas oublier que Noël était à la base une fête chrétienne. Les valeurs avant tout transmises par cette fête étaient religieuses, familiales, telles que le partage, l’amour, l’amitié, ou encore la générosité. Néanmoins, ces valeurs se sont peu à peu érodées au fil du temps, et la course à la consommation a finalement remplacé la magie de Noël. Les magasins se transforment en cette période en véritables temples de la consommation ; ils sont généralement bondés, avec des jouets et cadeaux à perte de vue. Noël est devenu un évènement de marketing : toutes les plus grandes enseignes renchérissent pour sortir LE cadeau de noël qui plaira à tous les enfants, et la figure rassurante du Père Noël est présente dans la plupart des publicités durant le mois de décembre. Car en effet, les magasins jouent beaucoup sur la publicité pour se démarquer avant Noël, et les publicitaires s’en donnent à cœur joie. Tout d’abord, il faut parler des catalogues de jouets que tout le monde reçoit avant Noël, et ce de plus en plus tôt. En effet, la période marketing de Noël commence chaque année un peu plus tôt, tout comme les publicités qui l’accompagnent. Ce n’est désormais plus en novembre que l’on peut trouver dans sa boîte aux lettres les catalogues de jouets mais plutôt mi-octobre. Que ce soit à la télévision ou sur des panneaux de publicités, Noël est mis à l’honneur, généralement représenté autour d’un paysage enneigé. De plus, on retrouve dans toutes sortes de magazines des «idées cadeaux», qui mettent en avant différents produits de diverses marques, comme étant les cadeaux phares pour Noël. Par ailleurs, dès décembre, une multitude de films de Noël envahissent les chaînes, dans lesquels un même schéma d’intrigue se répète généralement. Tout cela nous entraîne dans un tourbillon rouge et blanc de Noël, nous enjoignant toujours un peu plus à consommer pour le plus grand bonheur des marques. Le mois de décembre devient une course à la consommation, les courses de noël se font de plus en plus tôt, les retardataires prenant le risque de se trouver en face de rayons de jouets dévalisés. En effet, les magasins parisiens réalisent 25% de leur chiffre d’affaire annuel entre le 10 novembre et le 25 décembre. Noël est également l’occasion de se rendre compte de l’évolution de la société, évolution qui montre bien que cette fête religieuse est devenue une fête de la consommation.
En effet, nous sommes bien loin des mandarines que recevaient nos grands-parents. Cette évolution est donc une évolution économique, puisque les foyers n’ont pas toujours eu les moyens de dépenser l’argent qu’ils dépensent actuellement. Mais l’évolution la plus importante est une évolution des mentalités ; il n’est à présent plus envisageable d’offrir «simplement» un fruit pour Noël, que ce soit du point de vue de l’enfant ou du parent. Il est considéré comme normal de dépenser parfois plusieurs centaines d’euros en cette occasion. Pour donner un ordre d’idée, une famille française dépense en moyenne 650€ pour Noël, soit 16 milliards sur l’ensemble des familles. Assez conséquent comme budget, non ? Mais ces cadeaux sont-ils vraiment nécessaires ? Pour la plupart, non. On s’est tous posés la question de savoir quoi commander pour Noël, et pour y répondre nous nous sommes souvent tournés vers des cadeaux pas forcément nécessaires, mais qui feront bien l’affaire car offrir un cadeau à noël est devenu une convention sociale, une norme à respecter. L’intention derrière les cadeaux tend à disparaître, on offre des cadeaux simplement car la période nous y oblige. Les cadeaux «inutiles» foisonnent, et l’esprit de noël laisse place à du stress et de la pression. Noël est devenu une fête de la matière, de la richesse et de la dépense. En outre, Noël est presque devenu une occasion d’étaler sa richesse avec des cadeaux de plus en plus coûteux. Au retour de noël, la cour de récré se transforme en occasion de dévoiler l’intégralité de ses cadeaux, parfois pour se vanter. Malheureusement, nous ne sommes pas tous égaux sur le plan financier, et cette fête peut générer un sentiment d’infériorité de la part des enfants par exemple, car ils sont moins gâtés par le Père Noël que d’autres et ils ne comprennent pas vraiment pourquoi. Noël est pour certains un indicateur de niveau social. Cette fête est propice à l’exclusion sociale, également sur le point de la religion, puisque Noël est avant tout une fête chrétienne, et de ce fait certains croyants d’autres religions choisissent de ne pas fêter Noël.
Tu fais quoi pour Noël ? - Je prends deux kilos
Anna Gavalda
- F News n°8 page 2décembre 2018
Noël est un désastre écologique. L’institut de l’environnement de Stockholm a calculé le bilan carbone de Noël et arrive à 650 kg de CO2 par personne (soit environ 4000 km en voiture), dont 26 kg pour la nourriture, 96 kg pour les trajets en voiture, 218 pour les lumières décoratives et 310 kg pour les cadeaux. Malgré toutes ces remarques, Noël demeure dans les esprits une fête joyeuse, de partage, une fête familiale détendue qui nous rappelle pourquoi il est bon de vivre.
la bataille des jaunes En ces périodes festives, le peuple français arrive avec des cadeaux uniques en leur genre : des gilets jaunes. Vous aussi vous vous sentez perdu ? Ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous éclairer. Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement non-structuré prenant place dans la France entière et qui a débuté le 17 novembre de cette année. Il est né sur les réseaux sociaux, d’abord perçu comme une blague mais qui a pris beaucoup d’ampleur et très vite. Ce mouvement est approuvé par plus de 80 % des français et les rassemblements peuvent monter au-dessus de 200 000 manifestants ! Pourquoi l’utilisation de gilets jaunes ? Pour que ceux que tout le monde ignore soient visibles de tous, mais aussi pour signaler un danger (comme le stipule le code de la route). Le gilet peut aussi être perçu comme une armure afin d’être prêt au combat et de combattre pour notre futur. Mais ces fameux gilets jaunes, qui sont-ils ? Tout le monde ! Aussi bien de droite ou de gauche, jeunes ou retraités, tous les milieux sociaux sont représentés même si la classe ouvrière reste dominante. La manifestation touche tout le monde. La raison de leur manifestation était au départ, la hausse du prix des carburants. Seulement, les raisons ont évolué avec la manifestation. A présent, les lutins jaunes manifestent pour la baisse du pouvoir d’achat en exigeant la hausse du S.M.I.C (1800€ net), dénoncent les taxes car oui, le pays du vin et du fromage est le plus taxé au monde ! Alors merci mais on s’en passera… Les gilets jaunes visent le gouvernement. Ils exigent la dissolution de l’Assemblée nationale et la suppression du Sénat afin que le peuple puisse voter les lois via des référendums. Certains vont même jusque demander la démission du président de la république : Emmanuel Macron !
société
Encore une fois, Noël devient une période de malaise pour ceux qui ne fêtent pas Noël car ils sont pendant quelques jours en marge de la société. Certaines personnes se sentent donc obligées de fêter Noël, bien que ce ne soit pas dans leur religion, car ils sentent que la fête est nécessaire à leur intégration sociale. Mais Noël n’est pas seulement caractérisé par une surconsommation de biens, mais également de nourriture. On apprécie tous les bons repas de famille, où sont souvent servis une dinde et une bûche. Ces repas, souvent préparés en quantité plus que suffisantes génèrent une quantité énorme de déchets.
Shanna Alami
Mais comment nos fameux gilets jaunes manifestent-ils ? Tout d’abord, ce fut des blocages de ronds-points, de péages, de grandes routes. Et cela tous les jours et sans répit ! Jusqu’à faire baisser les chiffres d’affaires des magasins, jusqu’à 65% en pleine période de fêtes ! Seulement, des rassemblements se sont organisés à Paris. Et c’est là où tout commence. Nos lutins ont d’abord attaqué les Champs Élysées, la plus belle avenue du monde, ce qui nous rappelle la révolte de mai 1968 : plus grand mouvement social du XXème siècle. Ils créent principalement des barrages et des feux. Mais malheureusement les casseurs se sont emparés de cette occasion pour vandaliser les rues, les magasins et même l’Arc de Triomphe ! Ce qui a eu un grand effet à l’international, en effet, la presse du monde entier s’y intéresse de près, mais le constat est le même : le chaos. Ils blâment le gouvernement de l’alimenter comme l’a énoncé le conseil de Genève des Droits de l’Homme et de la Justice : « Les tentatives du gouvernement français de réduire le nombre de manifestants et d’adopter un discours qui ne tient pas compte des exigences des manifestants d’une part et n’émettre que de simples promesses de l’autre ne seront pas utiles pour préserver le pays du chaos et de l’instabilité. ». Car oui, nous pouvons dire que le mouvement qui fait pâlir les politiques a pris une tournure plutôt inattendue… Ce qui a créé le mouvement des foulards rouges, contre les gilets jaunes. Pour la plupart ayant jeté leurs gilets dans les feux du chaos, ils prennent des mesures contre les gilets jaunes et leur mouvement ne fait que s’accroître. S’agit-il qu’une question d’incompréhension ? Et vous, de quel côté êtes-vous ?
- F News n°8 page 3 décembre 2018
- F News n°8 page 4dÊcembre 2018
- F News n°8 page 5 dÊcembre 2018
spécial noël
les origines de noël par Eloïse Isartel Chaque année, quand approche le mois de décembre, c’est le même rituel ou presque : décoration du sapin, illuminations des villes, les chansons et les films à la fois intemporels et terriblement datés, et enfin les repas de famille interminables et l’arrivée des cadeaux…Chaque année, nous fêtons Noël, mais connaissons nous vraiment cette fête et ses origines ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le milieu de l’hiver, et plus particulièrement les jours proches du solstice d’hiver, était un moment de célébration bien avant les débuts du christianisme et l‘empire romain : les premiers européens se rejoignaient aux alentours du solstice d’hiver : quand les jours les plus sombres étaient derrière eux et qu’ils pouvaient aller de l’avant vers plus de lumière et des jours plus longs : les scandinaves honoraient le retour du soleil durant « Yule », les allemands le dieu païen Oden et les Romains la naissance de Mithra dieu du soleil invincible, le 25 décembre, pour certains romains, c’était le jour le plus sacré de l‘année ; les Saturnales (célébrations en l‘honneur de saturne) avaient lieu pendant la même période de l’année : pendant un mois, les esclaves avaient été libres de faire plus ou moins ce qu’ils voulaient. Au début du christianisme, Pâques était le principal jour sacré et la naissance de Jésus n’était pas considéré comme tel jusqu’au IIème siècle où l’on commença à chercher la date de cet événement. A l’époque, le fait de célébrer les anniversaires des martyrs (et de Jésus) faisait déjà débat au sein de la communauté chrétienne, cela étant considéré comme une pratique païenne, une grande partie des chrétiens préféraient rendre sacré le jour de leur mort puisqu’il était considéré comme une sorte d’anniversaire aux yeux de l’église. Les raisons pour lesquelles la date du 25 décembre fut choisie, par le pape Julius I, restent assez floues : pour certains historiens, ce choix a été fait dans une volonté de
remplacer les fêtes païennes de fin d’année pour pouvoir plus facilement convertir les populations au christianisme. Bon, on commence à entrevoir une version de Noël qui ressemble un peu plus à celle qu’on connait, mais on en est encore loin : pas de sapin ni de cadeaux, pas de père Noël… c’était une fête simplement religieuse même si elle s’accompagnait d’un festin. Pour ce qui est du sapin, il était déjà présent dans les anciens rites païens du solstice d’hiver : un arbre était honoré, il symbolisait la vie et la renaissance du soleil ; au XIème siècle, surtout en Allemagne, on le garnissait de pommes rouges en référence à l’arbre du paradis ; il faudra attendre 1738 pour voir apparaître le premier vrai sapin de Noël en France, apporté à Versailles par la femme du roi Louis XV. Cette coutume et présente dans de nombreux pays même si dans d’autres comme en Grèce, le sapin est remplacé par un bateau. Les cadeaux ont une origine bien plus récente : on les retrouve surtout à partir du XIXème siècle. Aujourd’hui, la fête de Noël est célébrée dans de nombreux pays différents et de manières toutes aussi différentes : en Grèce, en Russie ou encore en Espagne, ce n’est pas Noël mais l’Epiphanie qui est célébrée (arrivée des rois mages le 6 janvier) ; en Belgique, on célèbre aussi l‘arrivée de saint Nicholas le 6 décembre ; les dates de cette fête varient selon les pays, en Estonie les festivités commencent le 23 décembre tandis qu’en Italie elles débutent le 8 décembre …
photo ci-dessus : sapins réalisés par les élèves de CP/GS D de Fénelon - F News n°8 page 6décembre 2018
dans la PoP cULtUre
culture
noël
Lou GARNIER
Des néons dans les rues aux Pères-Noël des centres commerciaux en passant par le stress de trouver les cadeaux en temps et en heure, les fêtes de Noël sont aujourd’hui omniprésentes dans notre société si bien qu’elles rythment même nos mois de décembre. Elles se sont peu à peu éloignées de leurs origines religieuses pour se démocratiser, et sont aujourd’hui bel et bien inscrites dans la pop culture. Mais tout d’abord, qu’est-ce que la pop culture ? De l’anglais « popular culture », elle se définit par opposition à d’autres cultures, élitistes ou avant-gardistes par exemple. En bref, la pop culture c’est notre culture, celle qui nous touche le plus. Mais concrètement où est la place de Noël dans la pop culture ? Et bien on voit l’intégration de Noël dans la pop culture partout ! Prenons par exemple une journée de décembre, d’abord en sortant de chez vous, des affiches publicitaires rouges vous sautent aux yeux, vous vous dirigez vers votre boîte aux lettres et tombez sur une montagne de catalogue de jouets. Ensuite, vous montez dans votre voiture et entendez une chanson de Noël à la radio. A votre pause du midi, vous ouvrez le magazine posé sur la table et découvrez des idées de recettes plus appétissantes et raffinées les unes que les autres ; dix pages plus loin, on vous explique comment perdre les kilos que vous aurez pris en trois jours. Vous rentrez chez vous, et passant sous les néons jaunes de votre ville, vous apercevez au loin le marché de Noël. Une fois chez vous, vous devez faire attention à ne pas dévoiler à votre petit frère que oui, tonton et le Père Noël sont la même personne et vous tentez de trouver le moyen pour que les décorations à base de pâte à sel ne se trouvent pas dans le sapin cette année. Après être allé acheter les cadeaux pour toute votre famille et vos amis, vous vous asseyez enfin sur le canapé et vous endormez devant un téléfilm de Noël. Si le sapin dans le salon et les repas interminables font aujourd’hui partie de nos habitudes, certains vont encore plus loin, en organisant des marchés de Noël Geek ou des concours du pull le plus moche. D’autres initiatives sont prises, notamment en faveur des plus démunis, n’oublions pas que nous ne passons pas tous un Noël sous un plaid avec du chocolat chaud. L’opération « Noël by lilo » vous permet de reverser de l’argent à l’association de votre choix, seulement en utilisant le moteur de recherche Lilo à la place de Google. En plus d’être gratuit pour vous, cette initiative vous permet d’écrire un mot pour les sans-abris que des bénévoles iront lire le soir de Noël. Comme tout bon phénomène de pop culture, Noël a aussi son lot de légendes que l’on a tous déjà entendues. D’abord celle du Père Noël, qui a fait rêver tous les enfants un jour, entre gâteaux et lait disparus au matin, carottes à la porte entamées et cadeaux au pied du sapin ; d’ailleurs de (trop) nombreuses comptines sur le sujet nous ont été apprises un jour. Cette fête est aussi le sujet de nombreuses légendes urbaines, alors laissez-moi vous dire que non, ce n’est pas l’équipe marketing de coca-cola qui a changé la couleur des vêtements du Père Noël de vert en rouge. Pour résumer, lorsque l’on les voit partout, que tout le monde les connaît et y pense pendant un mois, on peut dire que les fêtes de Noël sont totalement intégrées à la pop culture !
- F News n°8 page 7 décembre 2018
st Noël pOp ! i l o d to our un p
Faire un remix de All I want for Christmas avec ses ami.e.s Regarder un vieux téléfilm de Noël sur le canapé avec un plaid et du chocolat chaud Emballer ses cadeaux avant le 24 Décembre à 22 heures de préférence Prévoir de répondre 70 fois à la question « alors l’école ça se passe bien ? » le jour du repas de famille Espérer qu’il y ait de la neige le matin de Noël Porter des pantoufles et/ou un pull ridicule
vivre un Noël autrement
la banque alimentaire
Justine TAZE
Il y a deux semaines maintenant, nous, élèves de Première, avions assistés à une réunion d’information à propos de la Banque Alimentaire. Mais qu’est-ce que c’est ? Tout d’abord le terme « banque alimentaire » vient du concept des Etats-Unis appelé « food Bank ». En effet, nous avons pris cette idée de nos amis de l’Ouest car la principale cause de cette création était que la surconsommation entrainait et entraine toujours un gaspillage des produits de première nécessité qui ne sont pas forcément mauvais. Ainsi la banque alimentaire se décrit avec les mots suivants : Prospecter et collecter des produits alimentaires, sans acheter, en privilégiant des denrées qui permettent une alimentation diversifiée, équilibrée et régulière et en participant à la lutte contre le gaspillage. Transporter, stocker et distribuer les denrées de manière équitable, dans le respect de la réglementation, notamment en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire. Remettre des denrées aux Associations et CCAS partenaires, dans le cadre d’un engagement réciproque et durable. S’investir pour être reconnu en tant qu’acteur local de la lutte contre l’exclusion, dans le cadre d’un engagement partagé avec l’ensemble des autres intervenants. Alors, après cette rencontre, certains lycéens ont décidés de s’investir en tant que bénévole dans cette collecte, deux heures le weekend suivant. Je me suis donc intéressée à ces expériences afin de récolter quelques témoignages :
Charlin
e, 1 S
ère S Chloé, 1 E
ais présents m aient déjà ét evions d es s ol ou év n t que é, 4 bén n iv ra rr a ou c t u es a gilets nt « On donné des eux n’étaie t e tr on n s ’e ou d n n idées et ils aucu y avait des t présenté s il ’e s s el n u O q . s on s’est ur le venir ner. Alors es flyers s on d d t ec v n a ie e a g v ner le pou oran ue les gens supermarché pour don t évité, q s it u d ro de p ées du nes nous on nt les entr ines person nous ont posé ta er placé deva C . le ers possib téressées et olis et très plus de fly e se sont in ir a tr t été très p on c on s u a en g es tr es et j’ai trou rt d d’au s. La plupa les personnes âgées) on t ti n es ie a u n q re des ment ersonnes p (principale ucoup de p ea a triste b ç e solidaires e, v h c ou n tr a En rev uite. Je . s er en p u le s el a b c vé pou le jetait à la as aux autres. » p le papier et t en s s ne pen que les gen
Alice, 1 S
ère « J’ai a do permis ré l’expérien ce d le sens e me sentir b ! Ca m’a ien da où j’ai n e servir à quel u l’impressi s on de que ch étaient ose. d enthou ans l’ensem Les gens bl si ils fais astes mais a e pas super venan aient d ts e toujou rs mer s sourires et car ci. Et d gilets isaien puis ora t ambia nge il y ava au sein des nce alo i t une b rs débuta nts da qu’on était onne t ns le b énévol ous at. »
ère
e e même s’il y a des gens qu « Ce que j’en retiens c’est qu , pas sym per hy pas t ne son t’as envie de tarter parce qu’ils le ent im vra e ont . Ça rem cela reste une super expérience on des gens pour donner, ati plic l’im s voi tu moral quand i rire et à parler aux gens. Mo pour passer deux heures à sou ivra t c’es c don se cau e bonne j’adore. Et puis c’est pour un » re. fai à se - F News n°8 page 8ment une cho décembre 2018
Mathilde, 1ère ES « C’était une très bonne expérience, je me suis sentie vraiment utile et les autres volontaires qui se sont occupés de nous étaient très gentils. Malheureusement les gilets jaunes bloquaient en partie l’entrée du supermarché ce qui a fait qu’on avait moins de dons. »
des enfants Inès LOUVEL
Vous souvenez-vous de vos jeunes années, lorsque, insouciants que vous étiez, Noël n’était pas encore devenu la course aux cadeaux, les interminables repas de famille, toujours rythmés par les blagues lourdes de votre oncle et les débats enflammés sur des questions de la plus haute importance telles que : quelle doit-être la cuisson de la dinde ? Vous souvenez vous lorsque vous aviez des cadeaux avec lesquels vous jouiez des semaines, et pas ces livres rébarbatifs qui prennent la poussière sous votre lit ? Non ? Et bien lisez attentivement et redécouvrez Noël sous un meilleur jour ! Du coté des tout petits, Noël « c’est trop chouette », et si pour eux Noël c’est plutôt des boules de Noël, des guirlandes et des étoiles dorées, cette fête n’en reste pas moins la plus attendue de l’année. Il est bien connu qu’à partir d’un certain âge la magie des fêtes s’estompe, et généralement dans le même temps, on découvre que le Père Noël, figure immortelle et mythique, n’existe pas ! Ça lui ferait bientôt 163 ans de toute façon ! Bien sûr quand on pose la question à des bouts de chou de quatre ans, on retrouve le vénérable sage, quelque peu ventripotent, avec son manteau rouge et sa barbe blanche. Si dans notre folklore, le Père Noël n’apporte des cadeaux qu’aux enfants sages en passant par la cheminée, une question se pose : que se passe-t-il lorsqu’on n’a pas de cheminée ? « Eh bah quand on n’a pas de cheminée, il passe par la fenêtre ! » Bien entendu ? Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Du coté des plus grands, la question reste toujours délicate, en effet, devant une classe de 30 élèves, comment savoir s’il n’y a pas un irréductible enfant dont les parents n’ont pas encore eut le courage de prononcer la phrase fatidique : « tu sais mon chéri, le père Noël qui vient prendre l’apéro à la maison tous les ans, c’est Tonton ». Mais bon, aucun souci à avoir, il semblerait que poser la question « il fait quoi le père noël ?» à des enfants de neuf ans, soit la meilleure manière d’obtenir la réponse « il existe pas ! », prononcée à l’unanimité et accompagnée d’esclaffements.
Bien sûr quand on dit le mot Noël à des enfants, quelque soit leur âge, la première chose qui leur vient à l’esprit est le mot « cadeau ». Et si les demandes les plus récurrentes restent le dernier jeux vidéo, le dernier kidizoom (moi non plus je ne sais pas ce que c’est), ou encore une jolie poupée que l’on peut emmener partout, certaines âmes, bien plus charitables, elles, souhaitent des présents pour tout le monde ! Comme quoi, voici une preuve que dans cette société individualiste, quelques personnes pensent encore au bonheur d’autrui. Et qui dit bonheur d’autrui, dit « quel cadeau voudrais-tu que ta Maman ait à Noël ?» Là, les réponses peuvent être vraiment surprenantes! Dans la catégorie «ma maman adore les bijoux», le grand gagnant est… la bague ! C’est une valeur sûre quand on a une panne d’inspiration ! Bien sûr vous pouvez toujours opter pour les indémodables chaussures et la robe à paillette ! Eh oui, chères mamans, elle revient à la mode ! « Elle voudrait pas plutôt une caisse pour bricoler Maman ?» D’après leurs moues dubitatives, je peux vous dire que, non, Maman n’aime pas ces choses là. Comment parler de Noël sans même parler des festivités ? En général, enfants comme adultes, on passe plutôt Noël en famille, même si quelques petits farceurs inviteraient bien Emmanuel Macron à leur réveillon. Sera-t-il bien accueilli ? Advienne que pourra. Il est plutôt difficile de demander à des élèves de moyenne section ce qu’ils mangent pour Noël, cependant, chez les CM1, les menus sont plus variés. Variés ? En fait non. Eh oui nous français restons coincés dans les schémas : fois gras de Papy, dinde de Mamie, bûche de Maman. Comme quoi, l’originalité est bien présente à la table de Noël ! Mais, qu’est ce que Noël sinon les rires en familles, la joie des cadeaux, et le délicieux repas pendant lequel on peut enfin oublier ce régime qu’on avait étamé après celui de Noël dernier. Désormais, une seule question reste en suspend ? Avez-vous été sage ?
- F News n°8 page 9 décembre 2018
spécial noël
le Noël
se connaître soi-même
Alice VERMEULEN
C’est
compliqué de savoir qui on est, surtout à notre âge. On se cherche, on apprend, on change, on se construit… cette envie de grandir et en même temps la nostalgie de d’une enfance où tout paraissait si rose. Le temps passe, on n’y peut rien et il faut l’accepter. Mais alors viennent toutes ces questions, avec de nouvelles rencontres, sur les réseaux sociaux, les anciens amis de la famille, même les QCM de l’’Onisep… tous avec les mêmes questions : « qu’est-ce qui t’intéresse dans la vie ? », « qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? », « quelle est ta matière préférée ? », « quelle qualité te décrit le mieux ? », « quelles sont tes hobbies ? », « Préfères-tu voyager ou rester près du cocon familial ? » etc. On répond, on passe à autre chose mais savons-nous vraiment qui nous sommes et ce que nous voulons ? Les rêves d’enfant sont déjà loin : maîtresse, chanteuse, pompier, astronaute, chercheur d’or ou testeuse de robes de mariées… ils se sont envolés. On grandit, on apprend. Arrivés au collège, on essaie de se fondre dans la masse, de s’habiller comme tout le monde, de parler comme tout le monde, de sortir comme tout le monde, de faire des trucs « à la mode » quoi ! Au lycée, on tente de s’affirmer un peu plus, de montrer qu’on est différent, qu’on n’est pas un mouton, et qu’on fait ce qu’on veut parce que c’est notre vie. Que ça nous réussisse bien ou mal, à la fin on se retrouve tous devant la même réalité : faire des choix. Et ce n’est pas toujours facile, entre envie, besoin, capacité ou pression, on doute aisément. Pour savoir ce qui nous correspond le mieux, il faut d’abord se définir et se connaître. C’est ici que tout devient compliqué. Nos parents disent qu’on est ceci, nos amis disent qu’on est cela, nos profs disent encore autre chose… et alors là on est totalement perdu. Sachez que ce ne sont pas les autres qui décident qui vous êtes à votre place, bien sûr qu’ils peuvent vous aider et vous guider mais c’est tout. N’espérez pas non plus que la réponse tombera du ciel, ce n’est pas comme ça que ça marche, dommage… Il faut s’intéresser à tout, chercher, farfouiller, interroger, essayer, et ensuite on commence à discerner au milieu du fouillis ce qui ne nous plaît pas, ce qui paraît plus attractif… Je crois que savoir ce qu’on ne veut pas est déjà très important, même si ça peut changer, c’est une avancée dans la quête de soi. Ensuite, il faut approfondir, échanger avec les autres, en discuter avec ses proches, demander conseil, et surtout ne pas avoir peur de se tromper. L’erreur est humaine et elle n’est pas faite pour nous enfoncer, au contraire apprenons à rebondir dessus, à s’en servir pour avancer encore plus loin. Qui ne s’est jamais trompé ? Même les Grands de ce monde ont fait des erreurs. Du reste, n’oublions pas que « tout vient à point à qui sait attendre ». La vie ne consiste pas seulement en ce qu’il se trouve juste à la sortie des études. Au contraire, les plus grands rêves peuvent se réaliser bien plus tard, et dans ce caslà la patience est très importante. Ne cherchons pas à vouloir tout faire tout de suite, et laissons le temps apporter ce qu’il nous faut. Comme l’a dit La Fontaine il y a bien longtemps, « rien ne sert de courir il faut partir à point », toute chose demande du temps et il faut s’y consacrer autant que nécessaire. La vie nous construit chacun petit à petit, au rythme nécessaire et il ne sert à rien de s’impatienter.
- F News n°8 page 10décembre 2018
LE FEUILLETON par Victoire DELORME L’idylle Ils étaient là, dans ce somptueux appartement. Ils avaient dû fermement négocier pour l’obtenir mais le sourire charmeur de Martin et les yeux doux de Lucie avaient fait céder la banquière et le propriétaire. Ils avaient décoré les vastes murs blancs de tableaux excentriques qu’ils avaient chinés dans des brocantes, et bien sûr, sur la cheminée était exposées leurs collections de bouteilles d’alcool fort, vides évidement. Les jours se succédaient dans un bonheur parfait, les éclats de rires dès le matin, les soirées lovés l’un contre l’autre. Mais un jour tout bascula. L’esprit de Martin était altéré par une colère sans fondements. Le rose des premiers jours s’était dissipé et avait laissé place au sombre et lourd bistre. Il se ferma à Lucie qui tentait tant bien que mal d’apaiser ses pensées. Il lui refusait ses baisers et ne lui accordait plus aucun intérêt. Lui-même ne savait pourquoi il agissait de cette façon. Martin J’ouvrais avec peine mes yeux, la tête lourde. Je l’enlaçais avec affection comme pour lui faire comprendre que tout était fini, que tout allait mieux. Soudain, je réalisai, elle n’était plus à mes côtés. Lucie avait disparu. Elle avait choisi la fuite plutôt que d’endurer mes humeurs. Je ne pouvais l’admettre. Je fouillais chaque recoin de ce maudit appartement beaucoup trop grand pour deux personnes. Elle n’était plus là, plus sur le plan de travail avec ses fameux pancakes ratés, plus dans la salle de bain en train de batailler avec ses cheveux, plus sur le bureau ébauchant sa dernière vague d’inspiration. J’étais désespéré. Puis vint une évidence à mon esprit. Elle s’était réfugiée chez un de ses proches ! Il me suffisait d’appeler sa mère, sa sœur ou une de ses amies, de la convaincre de me la passer et nous renouerions. Il serait simple de lui expliquer l’importance qu’elle avait à mes yeux et de lui exprimer mon remord pour mon infect comportement. J’appelais empli d’une détermination sans faille, le sourire de vainqueur marqué sur le visage. Mais à chaque appel ma motivation chutait d’un étage. Personne ne semblait me connaître et encore moins Lucie. Je reconnus pourtant la voix de sa mère et ses mimiques mais elle m’assura qu’elle n’avait que 3 filles et certainement pas une Lucie. J’étais confus, désarçonné, complètement abasourdi par cette situation. Il n’y avait aucune trace d’elle, pas même un indice. La seule preuve d’existence de notre histoire ou même simplement d’elle résidait en une photo. Une photo cornée qu’elle m’avait offerte, ce n’était pas la plus belle, pas la plus grande, mais c’était la première que nous avions prise. Lucie tirait la langue, ses longs cheveux parsemaient mon visage, je prenais l’air terrifié en exagérant le haussement de mes sourcils. Je m’en suis rappelé dès que je l’ai vu. Lucie était arrivée pour la énième fois en retard à la soirée que je nous avais préparée et avait finalement dû annuler. Pour se faire pardonner elle m’avait donné rendez-vous au photomaton le lendemain et m’avait payé ce cliché. L’offrande n’ avalait pas l’offense mais devant son sourire crispé et ses yeux implorants je ne pus garder une once de colère. A cette époque nous étions vraiment heureux, la plupart du temps nous finissions dans les bras l’un de l’autre à se dire des mots tendres. Et maintenant, plus rien n’était, il ne restait que cette photo. Cette situation était tellement irréaliste. J’avais besoin de sommeil, on dit toujours que le repos remet les idées en place. Je pris donc la décision de dormir et de réfléchir à cette situation le lendemain. à suivre... - F News n°8 page 11 décembre 2018
littérature
le rêve
France violence Inès LOUVEL Elle portait un bonnet. Elle portait la cocarde Elle était forte et belle. Elle était sûre d’elle Regarde-la, la France divisée ! Regarde Ce qu’elle est, désormais, cette France éternelle ! Dans l’abîme de tes profondeurs tu la noies, dans les rues de Paris, tu la bats, tu la tues Cette faible démocratie qui te déçoit Les cris ont remplacé tous les sous-entendus Il y a un vide dans le cœur de la France Il manque une étincelle au souffle de ma vie, Partie trop vite elle emporte notre espérance, Défigurés, c’est notre visage qu’ils ont pris. Leur combat est aussi le mien, alors pourquoi Ne suis-je pas d’accord avec tous leurs abus, D’accord avec ce que crie cet homme là-bas ? Pour qu’on m’entende dois-je lancer un obus ? « Révolution ! », « On veux un vrai gouvernement » « Rendez-nous notre argent ! » « Voleur et profiteur ! Regardez un peu les chiffres du vote blanc Plutôt que d’acheter ces tapis tapageurs ! » Les médias parlent d’escalade de violence Je préférerais mieux dire stupidité. Si les Français pensent qu’en abîmant la France ils auront plus de choix, je m’en vais à Alger.
les petits plaisirs
miam
le biscuit de Noël
e
n by Justi
Voici une recette particulière qui ne vient du pôle nord cette fois mais d’Alsace ! Rien que d’en évoquer le nom cela éveille mes papilles gustatives : Le biscuit au miel et aux amandes ! Quoi de mieux si vous aussi vous avez un petit nez rouge comme Rodolphe et un méchant chat dans la gorge ! Tout d’abord les ingrédients :
750 g de farine 300 g d’amandes hâchées grossièrement 380 g de sucre en poudre 250 g de beurre fondu, bruni légèrement et refroidi 250 g de miel liquide 1 oeuf ½ cuillerée de bicarbonate de soude tamisé avec la farine 1 cuillère à café de cannelle véritable de llerée e i u c ½ soud te de a n o b bicar e rin de fa 750 g
f
1 oeu iel
g 3 80
cre
e
afé d
c lère à 1 cuil le el cann
de m 250 g e liquid
s
ande
m g d’a 30 0 s ée hâch
de su
de 250 g re beur Après avoir obtenu la pâte, pétrissez-la et faites des boudins que l’on découpera le lendemain en rondelles. La cuisson dure 10 minutes avec le four à 150°C. Et voilà une bonne petite recette qui rassemblera vos proches pour ces fêtes de fin d’année ! HOP HOP HOP, je n’ai pas fini, un dernier petit message pour remercier mon amie Alice de m’avoir donné cette recette qui, j’espère vous plaira ! Sur ce, joyeux noël !
Christmas is probably one of the most important days of the year in children’s mind. It is obviously synonymous of a huge amount of presents but it also symbolizes the hope to see Santa Claus, the happiness of being together with the family, the desire to have the best gift ever… for sure, it is a real moment of peace with Christmas songs, slippers under the tree, fireplace, and delicious dishes. In my mind, to believe in Christmas magic is essential to feel the real spirit of Christmas. As John Calvin Coolidge said: “Christmas is not a time or a season but a state of mind. To cherish peace and good will, to be plenteous in mercy, is to have the real spirit of Christmas.” The real spirit of Christmas is not to offer a ton of presents or to smile falsely to everyone; it is to feel grateful to others, to show uninterested love to our relatives, to desire peace and to be of good-will. - F News n°8 page 12décembre 2018
FNews responsable de la publication Mathilde Suchet équipe éditoriale Shanna Alimi Victoire Delorme Lou Garnier Eloïse Isartel Mathilde Suchet Justine Tazé Alice Vermeulen
Pour écrire à la rédaction fnews63@gmail.com
e by Alic
@
the spirit of CHRISTMAS