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LE MONITEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE TRIMESTRIEL │ N°20│ HIVER 14

NUMÉRO SPÉCIAL CPAS


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SOMMAIRE

Comment allier l’environnement et le social ? La dimension sociale du développement durable Quand l’insertion sociale passe par le potager Les visites de terrain comme miroir de l’évolution de la gouvernance locale

Cette publication est le fruit d’une collaboration entre la Région de Bruxelles-Capitale et l’Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Elle est téléchargeable sur le site www.avcb.be N° 2014/20 — Hiver Rédaction : Philippe Mertens, Virginie Randaxhe Mise en page : Philippe Mertens Traduction : Liesbeth Vankelecom - Relecture : Philippe Mertens, Virginie Randaxhe Coordination : Philippe Mertens - Editeur responsable : Corinne François Adresse: rue d’Arlon 53/4 — 1040 Bruxelles

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Comment allier environnement et social ?

Le 21 octobre, l’Association organisait au BIP un colloque intitulé « Comment allier l’environnement et le social ? ». Cette matinée faisait le point sur le chemin accompli dans les CPAS depuis 2007 et le lancement du premier appel à projets Agenda Iris 21. Elle tentait modestement de répondre à deux questions : 1. Une mission d’aide sociale intégrant une dimension environnementale est-elle possible ? 2. Le croisement et l’enrichissement mutuel sont-ils une vue de l’esprit ou une réalité potentiellement porteuse d’innovations et d’actions plus fortes, plus adaptées aux publics de demain ? Eléments de réponses dans les pages de ce numéro.


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La dimension sociale du développement durable

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a matinée du 21 octobre était consacrée à la dimension sociale du développement durable. Au travers de témoignages, d’exemples d’actions et de pratiques en cours, nous avons tenté de dresser un portrait de la situation bruxelloise. Les orateurs ont montré pourquoi et comment ils intègrent des pratiques de développement durable dans l’action sociale. Petit retour en arrière. En 2008, la Région de Bruxelles-Capitale lance son programme "Agenda

Iris 21", pour inciter les pouvoirs locaux à mettre en œuvre des programmes de développement durable. Dès le départ, le parti est pris d’intégrer les CPAS dans cette dynamique. Si la formule est rodée au niveau international pour les communes, nombre de bonnes pratiques et de modes d’implémentation existent alors en Europe et ailleurs. Il n’en est rien pour les CPAS, il y a peu ou pas d’exemples reproductibles.

Le défi était donc de taille !

On a trop souvent tendance à penser que l’environnement et le social sont opposés ou se regardent en chiens de faïence. Alors que tous deux investissent dans les générations actuelles pour améliorer le futur de celles de demain et concourent à faire un monde meilleur pour les générations futures. Par ailleurs, tous deux réagissent aussi à l’urgence : sociale bien sûr pour les CPAS, climatique pour les environnementalistes. L’appel à projet Agenda Iris 21 a tenté de rapprocher deux univers qui se parlent


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peu et se connaissent à distance. Pourtant, le social et l’environnemental sont bien plus proches qu’il n’y parait à première vue. Demain, peut-être serontils même intimement liés. En tout cas, un trend est en cours en ce début de 21ème siècle : l’enrichissement mutuel. Notre matinée a essayé de montrer les premiers signes de cette transition: Une action sociale qui conseille les usagers et développe tout un travail autour de l’énergie et de la réduction des consommations. A l’exemple d’Eco&co: « Depuis 1985, le CPAS de Saint-Gilles et le CAFA (département de prévention adultes) travaillent sur les thématiques logement, endettement, énergie et emploi. Suite à la libéralisation du marché de l’énergie, le CPAS de SaintGilles crée en 2007 un service énergie à part entière, qui intervient sur les problématiques d’énergie d’une manière curative. En 2008, les mêmes acteurs complètent le dispositif par la mise sur pied d’Eco&co : un espace qui articule intervention individuelle et collective, préventive et curative autour de la question de la précarité énergétique mais également d’autres facettes de la vie quotidienne (la gestion du budget, le logement, la santé, l’alimentation, etc.) ». Le vestiaire social du CPAS d’Etterbeek en est un autre exemple. Il propose des so-

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lutions pour consommer mieux et moins cher en faisant un geste environnemental. Ce projet mélange recyclage, récupération de vêtements et insertion socio professionnelle pour publics fragilisés.

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place des formations aux métiers « verts ».

Une gestion patrimoniale qui intègre des normes environnementales dans la construction et la rénovation de bâtiments, qui met en place des mesures d’économie qui permettent de réduire les coûts énergétiques dans les CPAS.

A l’image de Récréart et Job Office (CPAS Ville de Bruxelles), qui proposent des projets d’insertion socioprofessionnelle destinés à des personnes qui disposent de peu de moyens pour s'insérer sur le marché de l'emploi. L’aspect développement durable est rencontré par des projets qui proposent une alternative à la déchetterie en offrant une seconde vie aux vêtements, meubles et objets.

L’activation sociale développée dans des projets de potagers et d’activités vertes où se mélangent alimentation saine, participation sociale, économie locale, circuits courts.

Autre exemple, la formation « potager » en milieu urbain développé en partenariat par la commune, le CPAS et la mission locale d’Etterbeek. (voir article en page 6).

On retrouve ces deux derniers axes dans les 42 logements durables de la Savonnerie Heymans et ses potagers collectifs construits dans le périmètre du contrat de quartier « Notre Dame au Rouge – Van Artevelde » (CPAS de BruxellesVille). Les appartements y sont de type basse énergie et les lofts sont aménagés sur le mode passif.

L’action sociale de demain

Les projets autour d’une alimentation saine et durable se retrouvaient également dans la présentation du CPAS de Berchem-SainteAgathe. Ils ont mis sur pied une épicerie sociale qui offre des produits locaux, durables, frais et qui se veut aussi espace de rencontre, de dialogue et d’échange des pratiques sociales et culturelles. Une insertion socioprofessionnelle qui met en

Le colloque du 21 octobre présentait tout un pan de nouvelles intonations, de nouvelles tendances et de projets aux accents peutêtre précurseurs. S’agit-il là d’une nouvelle génération de droits : à une alimentation saine, à un habitat à faibles consommations énergétiques, etc. ? L’avenir seul nous le dira... Ce sont, en tout cas, autant de pistes et de projets qui étaient développés au cours de cette matinée au travers d’exemples émanant de CPAS bruxellois. Mais ce sont aussi autant d’exemples inspirants pour l’action sociale de demain.

Philippe Mertens


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Quand l’insertion sociale passe par le potager

Les métiers verts sont à notre porte. Avec eux, une croissance de l’emploi et de nouvelles opportunités de travail apparaissent. Pour ce faire, il faut pouvoir disposer de personnes qualifiées. Les formations se développent donc pour répondre aux besoins. Nous avons rencontré les responsables des Missions locales d'Ixelles et d'Etterbeek, Barbara Nyssen et Niki Nicoloudis, qui nous en ont dit plus.


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ans un contexte marqué par les défis économiques et environnementaux, les emplois verts sont devenus en l’espace de quelques années une filière émergente sur le marché de l’emploi. Ils constituent l’un des instruments promus à la fois pour répondre aux questions soulevées par la volonté de sauvegarde de l’environnement et pour contrer la crise qui affecte l’économie mondiale depuis bientôt huit ans. L’alliance emploi-environnement initiée par le gouvernement régional bruxellois précédent a encouragé des initiatives économiques novatrices et influencé l’émergence de telles opportunités d’emploi. Face à une demande en perpétuelle mutation, les systèmes de formation se sont adaptés et proposent des formations qui permettront notamment aux demandeurs d’emplois de développer des compétences dites « vertes ». La formation en maraichage biologique en milieu urbain s’inscrit dans cette filière d’emplois « verts ». Cette formation d’insertion sociale créée au printemps 2013 est le fruit d’un travail collaboratif entre la Commune et le CPAS d’Etterbeek. Niki Nicoloudis, Directrice Adjointe pédagogique de la mission locale d’Etterbeek en charge de cette formation nous en dit plus. Quel « terreau » a mené à la création de cette formation ? Cette filière a été organisée, par la Mission locale d'Ixelles, pour la 1ère fois en 2013, avec EcoInnovation comme partenaire de formation et se basait sur des constats multiples :

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Nous sommes confrontés à un besoin émergent pour une alimentation destinée à tous qui soit durable, locale et de qualité. Depuis de nombreuses années, la société a également pris conscience de l’importance de créer des circuits courts au niveau de la production et de la distribution agricoles. On constate enfin un besoin important de la part de la population de ramener la nature en ville. De ces observations résultent de nombreux projets de valorisation d’espaces verts en Région de Bruxelles-Capitale comme les potagers collectifs, les cultures en toiture ou encore les potagers scolaires. Le potager-jardin est par ailleurs un très bon outil de sensibilisation. Notre envie était de développer pour ce projet un travail qui soit en réseau et en synergie. C’est pourquoi deux projets développés en parallèle ; celui d’Ixelles avec Eco-Innovation et celui Etterbeek avec son CPAS ; ont été fusionnés en 2014 pour plus de cohérence. En quoi consiste cette formation ? Quel est le profil des participants ? L’objectif de la formation en maraichage biologique est d’acquérir la capacité de planification, d’organisation, d’exécution et de gestion technique d’une saison sur un espace horticole (techniques écologiques de plantation, de lutte contre les nuisibles et maladies, etc.)

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tion. Celle-ci comprend 636 heures et démarrera en février par un « Atelier de détermination ciblée » qui permet de vérifier avec les stagiaires si le choix de formation est adéquat. Ensuite, la formation démarre et les semaines sont divisées en deux parties alliant un volet pratique de 3j/ semaine sur le site de l’avenue Nouvelle à Etterbeek, le long de la voie ferrée et un volet théorique d’1j/ semaine dans un local mis à disposition par la Commune d’Etterbeek. En août les stagiaires partent en stage d’achèvement en entreprise pendant 150h. La formation se termine en octobre 2015. Le profil des participants repose sur différents critères à la fois d’ordre administratif et de motivation. Critères administratifs : - Demandeurs d’emploi bruxellois; - Inscrits chez Actiris. - CCI ou CPAS. - Peu qualifiés, càd niveau d’études inférieur au CESS. Critères de motivation: - Motivés par le secteur. - Projet professionnel clair et cohérent dans les domaines de l’agriculture urbaine. - Prêts à travailler dehors par tous les temps. Prérequis: - Connaissances de base ou expérience en réalisation de potagers. - Bonne expression et bonne compréhension du français.

Pratiquement, le programme de la nouvelle édition s’organisera comme suit : dès le mois de décembre 2014, les Missions locales d’Ixelles et Etterbeek lanceront La formation est reconnue par l’appel à participation et la comBruxelles Formation et Actiris. munication autour de la forma-


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Quelles sont les parties prenantes sont des partenaires pédagogiques et favorisent l’échange de organisant cette formation ? bonnes pratiques. Et bien entendu les producteurs, associations, Il existe de nombreux partenafermes urbaines qui nous ouvrent riats. Institutionnels, comme le leurs portes pour effectuer des Fonds Social Européen (FSE), Bruxelles Formation et Actiris qui visites pendant la formation, accueillent et encadrent des staoffrent un soutien financier pour giaires. le tronc commun. La commune d’Etterbeek met, Cette formation a-t-elle évolué quant à elle, à notre disposition depuis sa création ? un terrain situé avenue Nouvelle ainsi que du matériel et des loEn 2014, pour la seconde édition, caux. la Mission locale d’Ixelles a enLes partenaires opérationnels sont gagé un formateur. La commune d’Etterbeek, ayant organisé une également multiples avec le initiative similaire pour des usaCPAS d’Etterbeek qui assure gers du CPAS, se montre intéresl’écoulement de la production sée par une collaboration au proagricole via des paniers bio puis jet. l’épicerie sociale. Un partenariat est établi pour la Le Début des haricots et Refresh mise à disposition d’un terrain

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avenue Nouvelle, ainsi que pour l’écoulement des récoltes auprès des bénéficiaires du CPAS d’Etterbeek. Pour l’édition 2015, et sous réserve de l’approbation du comité de gestion de Bruxelles Formation, la formation sera additionnée d’ un module en gestion donné par l’ASBL Groupe One. Les stagiaires qui sont intéressés par l’animation sont invités à suivre une formation par la suite avec le CEMEA, ce qui leur permettra d’obtenir un brevet. Nous sommes également en attente d'une réponse du FSE concernant le financement pour 2015. Quels sont les résultats en terme de remise à l’emploi ? Quels types d’emplois ?

Le terrain de l’avenue Nouvelle à Etterbeek où se déroule la formation « potagers » (avant / après).


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Anthony : « J’ai un projet de création d’entreprise de maraîchage à Haren ». Maria : « Je trouve des emplois saisonniers en maraîchage, et à côté de cela, je suis une formation complémentaire de maîtrecomposteur à Ixelles ». Cédric : « J’ai trouvé une ferme, et je la fais vivre ». Fred : « Je travaille sur un marché bio, en contrat à durée indéterminée » Y a-t-il un suivi des élèves à la fin de la formation ? Par exemple, des conseils ou une aide à la création d’entreprises ? Les stagiaires sont bien entendu suivis par la Mission locale notamment dans la recherche emploi. La Mission locale d’Ixelles a aussi une expertise importante dans le suivi des personnes voulant se lancer comme indépendant et peut donc réorienter les stagiaires vers les bonnes structures.

Plusieurs possibilités en terme d’emploi s’offrent aux stagiaires à l’issue de la formation. Certains trouvent un emploi comme salarié dans une exploitation biologique ou éventuellement dans la distribution ou la transformation de produits alimentaires. D’autres travaillent dans un service espaces verts communal. Ils peuvent aussi envisager de travailler comme animateur – potager dans une commune, ou encore une ferme pédagogique mais alors moyennant le suivi d’un module animation et l’obten-

tion du brevet d’animateur. Quelques-uns aussi développent un projet personnel dans le secteur et se lancent à leur compte comme maraicher biologique. Pour l’édition 2013, environ la moitié des candidats ont trouvé des débouchés liés au secteur du maraîchage. Voici quelques exemples de parcours : Maud : « Je suis devenue employée forestière à l’IBGE ».

Comment déterminez-vous les types de formation qui doivent être organisées ? Ces filières de formation dites « innovantes » visent l’expérimentation de nouveaux métiers ou profils professionnels pour lesquels il n’existe pas de formation proposée. Elles répondent prioritairement à des besoins locaux, des niches d’emploi spécifiques ou à des besoins émergents ainsi qu’à la recherche de qualifications intermédiaires. Ces besoins sont en général identifiés lors de nos contacts avec les entreprises présentes sur le


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territoire communal. Les formations sont dispensées par les centres de formation, à l’exception de cours pour lesquels les centres partenaires ne disposent pas des ressources nécessaires. L’ensemble de la formation est coordonné par les Missions locales. Enfin, l’action doit être transférée à un opérateur de formation après deux ou trois expériences maximum, pour autant que le besoin de la mise en place d’une formation structurelle soit démontré. Développez-vous d’autres formations aux métiers « verts » ? L’ASBL « Rencontre des con-

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tinents » a mis sur pied une formation de découverte de métiers liés à l’alimentation durable à laquelle s’associent les missions locales d’Ixelles et d’Etterbeek. Les missions locales souhaitent renforcer les collaborations avec l’épicerie sociale d’Etterbeek et avec Refresh à Ixelles (qui développe une épicerie sociale, un snack et un jardin de sensibilisation). L’ASBL Refresh est pressentie pour reprendre la formation par la suite. L’année 2015 servira donc de transition. Les missions Locales d’Ixelles et d’Etterbeek sont partenaires dans d’autres projets et autres formations tels que : les contrats de quartier « Entre deux-ponts » et « Chasse-Gray » et un projet

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FEDER qui consiste en la création d’un espace pédagogique et expérimental de production maraîchère sur une partie de la toiture du futur magasin de Colruyt, situé rue Gray, en collaboration avec la Commune d'Ixelles et l'ULB.

Virginie Randaxhe Pour plus d’infos sur la filière : Niki NICOLOUDIS, Directrice adjointe pédagogique, Mission Locale d’Etterbeek, nnicoloudis@mlett.irisnet.be, www.mlett.be Barbara Nyssen, Directrice Adjointe, Mission locale d'Ixelles, b.nyssen@missionlocalexl.be, www.missionlocalexl.be


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Les visites de terrain comme miroir de l’évolution de la gouvernance locale

Le 24 octobre dernier, l’Association organisait une visite de diverses réalisations du CPAS de la Ville de Bruxelles. Au programme de cette matinée dans le pentagone bruxellois, Recréart, une initiative de réinsertion socioprofessionnelle active dans le réemploi et la customisation de vêtements usagés qui possède son propre magasin dans la rue Haute (voir article en page 10), la Savonnerie Heymans: ses 42 logements

écoconstruits, ses potagers collectifs et enfin l’atelier des Tanneurs, le centre d'entreprises d'économie locale installé dans l'ancien Palais du Vin ainsi que son marché biologique qui vend du producteur au consommateur : fruits et légumes, jus de fruits, charcuteries, fromages, pains, etc. Cette visite était la première d’une nouvelle forme de partage d’expériences et de bonnes pratiques que proposera et développera l’Association au cours de l’année

2015. Son objectif est de faire connaitre et diffuser auprès d’un public de fonctionnaires de pouvoirs locaux bruxellois, les projets réalisés, notamment dans le cadre des Agenda 21 locaux de leurs collègues. Sont prévues au programme de 2015, des visites à Saint-Gilles, Etterbeek, Forest, Anderlecht et WatermaelBoitsfort. Philippe Mertens


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C’est électronique … c’est écologique ! Par soucis de cohérence et d’engagement en faveur d’un développement plus durable mais aussi afin d’éviter des gaspillages inutiles de papier, nous souhaitons diffuser le Moniteur du Développement Durable prioritairement par courriel. Inscrivez-vous ! Vous n’avez pas reçu personnellement le Moniteur du Développement Durable ? Vous souhaitez être tenu au courant de la parution des prochains numéros ? Pas de problème ! Abonnez-vous sur le site internet de l’Association. Pour remplir le formulaire : www.avcb.be > publications > moniteur du développement durable. Téléchargez-le ! Vous pouvez également télécharger gratuitement le moniteur à l’adresse suivante : www.avcb.be > publications > moniteur du développement durable. Pas d’adresse électronique ? Vous n’avez pas accès à internet et vous souhaitez quand même recevoir le Moniteur du Développement Durable. Téléphonez-nous, ensemble nous trouverons une solution. Contact: Forum pour un Développement Durable Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale (AVCB) Rue d'Arlon 53 boîte 4 - 1040 Bruxelles Tél: 02/238.51.62 - Fax: 02/280.60.90 Courriel : philippe.mertens@avcb-vsgb.be

Brick Lane—London octobre 2014


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