Biere brassee sur place Pavillon sportif Université du Québec à Chicoutimi
PASSEZ DE LA PAROLE AUX ACTES!
4 a` 7
517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272 Près du Cégep et de l’Université
No 104 - Jeudi 16 avril 2015
Improvisation tous les mercredis Internet sans fil sur place
3000 exemplaires - gratuit
ceuc.ca
sports.uqac.ca 418 545-5050
LA DIFFÉRENCE ENTRE FAIRE UN VOYAGE ET AVOIR SON VOYAGE. • Consultations de groupe • Centre accrédité pour la fièvre jaune • Prescriptions et suivi médical • Rabais étudiant
412, boul. Saguenay Est 418 602.6620
intermedgroupesante.com
Une entreprise chicoutimienne contribue au Grand page 3 Tintamarre à Tadoussac CEUC.ca
pages 8 et 9
Deux organismes s'unissent le temps d'un spectacle page 6
Des sorties estivales près de chez nous page 11 publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)
Venez voir nos
Personne ne rivalise avec nos burgers. Personne.
nouveaux i
au logo de votre université. Des ar
460, rue Racine Est, Chicoutimi / 418 690.5029 - rougeburgerbar.ca
COOPSCO UQAC
100 % info Un souffle nouveau pour les quotidiens régionaux
Photo : Stevens LeBlanc
Martin Cauchon lors du point de presse annonçant la vente des quotidiens régionaux.
Le 18 mars dernier, une transaction surprenante survenait dans le domaine des médias. La famille Desmarais, propriétaire du groupe Gesca, cédait ses six quotidiens régionaux à l’ex-député libéral au fédéral, Martin Cauchon, seul actionnaire du nouveau Groupe Capitales Médias. Laurence Desbiens Journaliste En plus du journal La Presse, le groupe Gesca détenait Le Soleil, Le Quotidien, Le Nouvelliste, La Tribune, La Voix de l’Est et Le Droit. Six quotidiens qui depuis l’arrivée de La Presse+ sur tablette électronique vivaient dans une situation financière précaire. Il faut dire que la famille Desmarais avait mis toute son énergie dans la création de La Presse+, délaissant en quelque sorte les journaux régionaux. Il n’était donc plus rentable pour Gesca de conserver ceux-ci. Donc, c’est Groupe Ca-
2
»
Journal Le Griffonnier
pitales Médias, un groupe médiatique créé la veille de la transaction, qui détient désormais les quotidiens régionaux. Martin Cauchon soutient que les négociations pour la vente durent depuis déjà plus de quatre mois. Par contre, les équipes de rédaction des quotidiens ciblés ont été informées quelques minutes avant le point de presse annonçant la transaction. Cauchon a pour objectif de se concentrer uniquement sur l’information régionale. De plus, il insiste pour garder l’édition papier malgré la popularité des journaux numériques. Il estime que le papier est beaucoup plus vendeur que le numérique dans les régions. Cependant, de nombreuses questions planent dans les salles de rédaction. Y aura-t-il des compressions? Quels sont les objectifs précis de cette vente? Martin Cauchon souligne qu’il est trop tôt pour se prononcer
sur d’éventuelles coupures. Malgré tout, il assure que les équipes de la direction resteront telles quelles.
Invitation aux étudiants à une pièce de théâtre gratuite
Même s’il insiste sur l’objectif de mettre l’accent sur l’information régionale, certains restent sceptiques face aux véritables motivations de Cauchon. En effet, PierreKarl Péladeau, compétiteur direct de groupe Gesca, aurait affirmé sur Twitter que la famille Desmarais avait trouvé un « faux-nez » pour la fermeture des quotidiens régionaux. En d’autres mots, Gesca laisserait Martin Cauchon fermer les quotidiens régionaux afin de conserver son capital sympathique, déclaration que Cauchon s’est empressé de démentir. Alors, qu’est-ce que l’avenir réserve pour les quotidiens régionaux? Assisterons-nous à une remontée des quotidiens en régions? Est-ce possible d’envisager un virage numérique? Pour l’instant, Martin Cauchon reste nébuleux sur le sujet.
La pièce de théâtre Nous sommes Détroit, produite par des étudiants du cours Création théâtrale de l’UQAC, sera présentée les 22, 23 et 24 avril, à 20 h, au Petit théâtre de l’UQAC. Cette pièce est une célébration de la désolation à partir des nouvelles de Raymond Carver. Jeudi 16 avril 2015
«
No
104
Culture Festival de musique et d'art émergents à découvrir
Le Grand Tintamarre à Tadoussac
Photo : Lisa Berthomé
Camille Laurence Journaliste De retour cette année avec sa troisième édition du Grand Tintamarre à Tadoussac, La Plug – Production nous offre un festival entièrement gratuit et dédié à donner une scène et un contexte à la relève musicale et artistique réunies en projets, dont tous sont constitués d’une majorité d’étudiants. Habituée de la scène musicale émergente et underground de la région, La Plug est une entreprise chicoutimienne qui produit régulièrement de nombreux spectacles autant dans sa localité qu’à la grandeur du Québec. L’évènement à Tadoussac est son plus gros coup, attirant chaque année des centaines de festivaliers durant ses trois jours de programmation, s’étalant cette année du 4 au 7 juin. C’est en mars 2013 que le projet est né, les membres fondateurs de La Plug – Production, Alexandre Bédard et Philémon Beaulieu, ayant été approchés par le propriétaire de l’Auberge de jeunesse de Tadoussac afin de prendre en main un projet de festival, à sa demande. Le rassemblement musical tel qu’imaginé par l’organisation de l’auberge se voulait une continuité estivale de Cégeps en Spectacle et visait les musiciens de la jeune relève. Suivant cette ligne
No
104
»
directrice, les nouveaux organisateurs reprenant le flambeau ont élargi le bassin d’artistes concernés en visant tous ceux étant aux études, que ce soit au secondaire, au Cégep, à l’université ou inscrits dans une formation professionnelle. À l’occasion de la deuxième édition, un volet Art Visuel a également été ajouté. Depuis ses débuts, Le Grand Tintamarre à Tadoussac est un projet autonome, autogéré, fonctionnant sans subvention et en ne faisant intervenir que très peu d’argent dans son processus d’organisation. Il est le fruit d’une étroite collaboration entre les artistes, les organisateurs bénévoles, leurs hôtes à Tadoussac et leurs précieux festivaliers, ces derniers au moyen de trois Shows Ben&FILS, qui ont eu lieu en mars dernier, visant à soutenir financièrement le festival de manière minimale. D’ailleurs, le nom qu’arbore le projet découle de cet idéal de partage et d’autogestion : Le Grand Tintamarre fait référence à l’historique soulèvement populaire qu’a connu le Québec en 2012 et maintenant à la vague du printemps 2015 qui commence à se dresser. Ce nom vise à inscrire le festival dans l’esprit révolutionnaire d’une relève qui s’approprie le monde dans lequel elle vit.
liers attendus qui participeront à cette grande rencontre de découvertes et de créations dans la joie d’être ensemble. Rendez-vous du 4 au 7 juin à l’Auberge de jeunesse de Tadoussac et, en attendant, sur les groupes Facebook « Le Grand Tintamarre à Tadoussac » et « La Plug — Production ».
Photo : Lisa Berthomé
Le printemps s’est déguisé en restant d’hiver cette année et on aurait tendance à croire que la prochaine décennie devra être consacrée à faire fondre artificiellement la neige. Mais la saison des festivals, même si personne ne pense à elle parce que le mythe de l’été est mort, arrive tout de même à grands pas, bottés de fourrure!
En juin prochain, c’est 36 groupes de musique émergents, dont le porte-parole sera The Steady Swagger, 13 projets artistiques – performance, installation, land art, photographie et projection de courts métrages – et quelques ateliers de discussions sociopolitiques qui se produiront durant la fin de semaine. En tout, c’est 150 artistes et environ 1000 festiva-
Jeudi 16 avril 2015
Journal Le Griffonnier
«
3
Chronique Enjolras et Thénardier
555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100 Téléphone :
418 545-5011 poste 2011 418 545-5400
Télécopieur : Courriel :
Cette chronique finale est dédiée à tous les rouges; vous avez perdu vos carrés, mais regardez la couleur de vos visages!
redactionceuc@uqac.ca
Rédactrice Emmanuelle Melançon en chef : Graphiste : Alexandre Girard Correction : Emmanuelle Melançon Catherine Fortin Collaborateurs :
Frédérick Beaudry-Grenier Zacharie Bonneau Laurence Desbiens Catherine Fortin John-Alejandro Gonzalez Lucas Hubert Camille Laurence Marilou LeBel-Dupuis Dana Lessard Emmanuelle Melançon Jessica Roy-Vachon Alexandra Tremblay
Impression : Imprimerie Le Progrès du Saguenay Tirage :
3 000 exemplaires
Photo : Jean Duplessis-Bertaux, La Prise des Tuileries
Images à la une: Mathieu Pednault http://bit.ly/1O8JlQZ http://bit.ly/1aqO43c
Zacharie Bonneau Chroniqueur
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).
Prochaine parution : Jeudi 31 aout 2015 Tombée des textes : Vendredi 14 aout 2015, 17 h Tombée publicitaire : Lundi 17 aout 2015, 17 h
Le printemps s’annonçait chaud. Tels des météorologues confus par les saisons de transition, les analystes politiques ont été surpris par le climat. C’est moi ou tout cela est en train de mourir dans l’œuf? Ces jeunes Che Guevara en puissance qui se voyaient déjà monter aux barricades comme les célèbres et fringants personnages de Victor Hugo en seront, je pense, très déçus. Le chaos
enivrant duquel ils auraient pu sortir en star de révolution sera reporté à l’automne, noyé et édulcoré par les syndicats, les associations et les organismes communautaires. Ces jeunes patriotes version 2.0, savamment décoiffés, devront partager le cadre des premières pages avec de vieilles travailleuses sociales et des ouvriers au regard éteint. Comble du malheur, la superbe et désinvolte gueule d’amour de Gabriel-Nadeau Dubois a été remplacée par une pauvre malheureuse au visage tombant et dont la fluidité du verbe trébuche. Ajoutez à cela une confusion générale sur le sujet premier de la cause et on obtient un désastre de marketing. Personnellement, je me
rends à mes cours, je passe la ligne de piquetage et ne regarde aucun de mes camarades dans les yeux. Je fais ce que j’ai à faire. Servitude, diront certains, ambitions personnelles, clameront les autres. Jamais je n’ai été pour la grève, mais je ne remettais pas en doute sa légitimité, en 2012. Cette fois-ci, j’ai l’impression de faire face à des amoureux de la bagarre. Alors que moi-même et ceux qui sont de mon avis nous nous faisons traiter, en pleine assemblée de département, d’égocentriques, d’ingérables chamailleurs votent pour le piquetage, sachant pertinemment que des chargés de cours pris entre l’arbre et l’écorce leur donneront un délai supplémentaire pour cet exposé qui était prévu la semaine du scrutin.
Cet été, le poids de la chaleur aura probablement dissipé l’ardeur des grévistes, mais il n’aura eu aucun effet sur l’ambition et la détermination des battants, qui travailleront pour améliorer leur sort, au lieu d’accuser avec inélégance le gouvernement pour lequel ils ont voté. Pour ma part, je serai de retour sur les pages du Griffonnier en septembre; d’ici là, je vous souhaite la plus merveilleuse des saisons de l’idylle de vacances.
Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université du Québec à Chicoutimi
4
»
Journal Le Griffonnier
Jeudi 16 avril 2015
«
No
104
Chronique « Et pourtant, elle tourne » : une invitation au doute politique Si l'on avait qu'une seule leçon à retenir de la philosophie, ce devrait être la maxime de Socrate : « Je sais que je ne sais rien. » En effet, dans toutes les sphères de la vie, la certitude n'a jamais lieu d'être. C'est un paradoxe qui touche n'importe quel individu avançant dans un domaine des connaissances, c'est encore plus vrai à l'université; où l'on aborde d'abord un domaine avec quelques savoirs de base qui, au fil de notre progression intellectuelle, s'avèreront plus complexes, plus nuancés, plus controversés que ce que l'on avait pu le croire au départ. Idéalement, le cheminement universitaire devrait même avoir pour but premier d'amener l'esprit critique nécessaire pour amener un certain scepticisme face aux savoirs établis. Le philosophe de la connaissance Karl Popper a même déjà avancé que le but de la science n'était pas d'affirmer le vrai, mais plutôt de débusquer le faux. Objectif moins ambitieux, mais au moins réaliste. Dans cette approche, dominante aujourd'hui en science, le Vrai avec un grand « V » n'est pas accessible, on peut s'en approcher à force de tâtonnement, mais sans jamais vraiment l'atteindre.
Lucas Hubert Chroniqueur Il a toujours existé dans les sciences de la nature ce que l'on appelle des paradigmes. Par exemple, on a cru que les planètes et le soleil tournaient autour de la
No
104
»
Terre. Les observations des astronomes leur montraient bien pourtant que les astres s'éloignaient, puis s'approchaient de la terre d'une manière qui ne correspondait pas au modèle traditionnel. Chacun y allait alors d'une hypothèse pour tenter de concilier la certitude selon laquelle la Terre était au centre de l'Univers avec les observations, jusqu'à ce qu'un marginal affirme que c'était de cette même certitude qu'il fallait se débarrasser. Le modèle copernicien fut donc la nouvelle certitude jusqu'à Newton; qui fut à son tour le maitre à penser jusqu'à Einstein; qui de son côté n'est pas conciliable avec la physique quantique contemporaine. Qu'aucun de ces scientifiques n'a été totalement dans le vrai ne veut absolument pas dire ici que les connaissances humaines n'ont pas progressé. On parle pourtant ici de la physique, la science des sciences, la maitresse des « sciences dures », dans laquelle à peu près toutes les variables imaginables sont calculées. Imaginez maintenant le niveau d'incertitude guettant les sciences humaines et sociales, pour laquelle l'unité de base est l'individu, unique, complexe, imprévisible. Le nombre de variables est ici infini. Cela ne discrédite pas pour autant les connaissances provenant de ces sciences. Tout au moins peut-on prendre un moment de pause pour réfléchir; l'esprit critique que l'on vient de définir comme primordial au progrès. Ne le trouvez-vous pas absent des discours politiques, sociaux et économiques proposés par nos élites politiques et médiatiques? L'économie, rappelonsle, est une science humaine. Ces élites semblent en par-
Jeudi 16 avril 2015
ler comme d'une science carrément mathématique, elles en excluent la variable humaine. Comme s'il y avait une finalité en soi dans une colonne de chiffre d'un document Excel. Comme si la misère humaine n'était qu'un dommage collatéral que l'on pourrait écarter du revers de la main dans un calcul purement comptable de la gouvernance d'un État. L'économie, dans les faits, est bien plus près de la sociologie que de la comptabilité, en cela qu'elle dépend beaucoup plus de l'analyse et de la compréhension des comportements irrationnels des masses que des mathématiques. Disons alors, pour faire plus simple, qu'un sismologue a plus de variables en main pour prédire un tremblement de terre; ou qu'un météorologue a de plus grandes chances de deviner la météo de la semaine prochaine qu'un économiste a de chance de prévoir l'inflation ou le taux de chômage de l'année à venir. Et pourtant, échec après échec, on croit toujours ces élites qui se réfugient derrière une conjoncture imprévisible (baisse du prix du pétrole, bulle immobilière, etc.) pour faire pardonner leurs erreurs, en se disant qu'ils corrigeront leurs calculs. Et quand des étudiants prennent la rue, armés de faits, arguant que les certitudes de nos élites ne correspondent pas aux observations, que l'endettement des ménages atteint un sommet alors même que le pouvoir d'achat des classes moyennes est à son taux le plus bas depuis 35 ans, on se fait dire que cela ne correspond pas aux calculs des modèles économiques traditionnels. Si l'on affirme qu'à
nulle part l'austérité n'a été bénéfique pour la population et que la croissance infinie est intenable sur le plan environnemental, des journalistes et des chroniqueurs n'ayant pas la moindre expertise dans la matière se permettront de ridiculiser toute tentative de changer ce qu'ils considèrent comme
une réalité immuable. En 1633, Galilée dû subir un procès au cours duquel il fut forcé de renier sa théorie afin de dire que la Terre était immobile et au centre de l'Univers. Au terme du procès, parait-il, il aurait murmuré : « Et pourtant... elle tourne! »
MÉTIER DE
R U E IS O B RmE et de la nature n io étier au cœur de l’act
Un
Tous les étudiants inscrits dans les différents programmes sont invités à choisir cet emploi d’été. Quelque soit votre formation ou votre expérience de travail, vous trouverez au poste de reboiseur des avantages qui vous permettront :
Une stabilité d’emploi pour les 3 ou 4 étés de votre formation
Une tranquillité d’esprit pour l’année en cours en termes de revenu D’être hébergé, nourri et transporté au camp pendant la semaine au moindre coût
Un horaire de travail stable Une conciliation travail – été
D’être formé au métier de reboiseur Rémunération • Substantielle (pouvant aller jusqu’à 1000 $/semaine) Horaire de travail • 4 jours/semaine (lundi au jeudi) Environnement de travail • Au cœur de la nature • Permettant une grande autonomie avec une supervision moindre • Développant une excellente forme physique Durée de l’emploi : 25 mai au 28 août
Des questions? C’est avec plaisir que nous pouvons vous répondre du lundi au jeudi de 8 h à 17 h et le vendredi de 8 h à midi. Postulez dès maintenant au : www.cfpp.com (rh@cfpp.com)
418 373-2575 Journal Le Griffonnier
«
5
Culture Spectacle régional, 9 à 5 : comment se débarrasser de son patron Collaboration entre l’organisme Fjord jeunesse et les Productions Saguenay en Scène
À mon avis, ça vaut la peine de s’y rendre. Personnellement, je vais y aller afin de soutenir cet organisme qui vient en aide aux jeunes adultes de la région et pour voir un spectacle de Productions Saguenay en Scène, que je ne connaissais pas. Sachez qu’une partie des profits du spectacle seront remis à l’organisme Fjord Jeunesse pour le soutien de nouveaux projets. Sur ce, je vous souhaite un bon spectacle et un bon été! Merci!
Une partie de la troupe régionale les Productions Saguenay en Scène en répétition du spectacle 9 à 5 : comment se débarrasser de son patron.
Derrière : Rémi Tremblay, administrateur, Normande Hamel, secrétaire et Jean-Paul Simard, administrateur. Devant : Stéphane Leblond, président et Doriane Lepage, trésorière.
Photo :Alexandre Larouche
Cette comédie musicale, mise en scène par Jean-Simon Boulianne, s’intitule 9 à 5 :
Donc, si vous avez envie d’aller voir une charmante comédie musicale cet été, le spectacle 9 à 5 Comment se débarrasser de son patron, sera présenté le jeudi 11 juin, le vendredi 12 juin et le samedi 13 juin à 20 heures à la salle Pierrette Gaudreault du Centre culturel du Mont-Jacob. Les billets doivent être réservés auprès de Mme Félicia Pivin par courriel au fjordjeunesse@ outlook.com ou par téléphone au 418-973-5959.
Photo : Fjord Jeunesse
Jessica Roy-Vachon Journaliste
Comment se débarrasser de son patron. Elle s’inspire d’un film à succès des années 80 du même nom mettant en vedette Dolly Parton et Jane Fonda. Cette comédie raconte l’histoire de trois employées qui décident d’unir leurs forces afin de parvenir à prendre leur revanche à l’endroit de leur patron. Évidemment, cette fameuse revanche sera teintée de quelques imprévus. Cette pièce montre que la solidarité féminine peut faire des miracles devant l’adversité. Voilà! C’est ce que vous pourrez voir durant cette histoire qui se veut hilarante d’amitié, mais également pimentée de romance. J’espère sincèrement que vous irez la voir, car la troupe des Productions Saguenay a travaillé fort pour monter ce spectacle, chaque comédien y a travaillé 170 heures et ils sont tous des passionnés de chant et de théâtre. Cette belle troupe qui compte plus de 50 artistes, dont des comédiens, des chanteurs, des musiciens, des metteurs en scène, des chorégraphes et des techniciens est régionale et elle cherche avec ce spectacle a aidé l’organisme Fjord Jeunesse à ramasser des profits afin que ces derniers puissent soutenir trois ou quatre nouveaux projets.
Photo : Productions Saguenay en Scène
Dernièrement, j’ai eu la chance de m'entretenir avec Mme Félicia Pivin, agente de développement pour l’organisme Fjord Jeunesse, un organisme de la région qui vise à soutenir financièrement, mais également à accompagner les initiatives novatrices et ouvertes aux aspirations spirituelles et humanistes des jeunes adultes âgés de 18 à 35 ans de la région. Lors de ma conversation avec Mme Pivin, j’ai eu le plaisir d’apprendre que l’organisme Fjord Jeunesse vient de s’associer avec un autre organisme de la région, les Productions Saguenay en Scène, afin de monter un spectacle-bénéfice qui se déroulera du 11 au 13 juin, à 20 h, à la salle Pierrette Gaudreault du Centre culturel du Mont-Jabob, et ce, au coût de 25 $.
Félicia Pivin est agente de développement pour Fjord Jeunesse.
6
»
Journal Le Griffonnier
Jeudi 16 avril 2015
«
No
104
Chronique « Câlisse de grosse manif’ de soir féministe non-mixte »
Politiques sexistes, résistance féministe Montréal, le 7 avril 2015 − Quelques centaines de manifestantes se rejoignent à la Place Norman-Bethune. Policiers. Bousculade. Gaz. On demande aux manifestantes de « retourner dans leur cuisine ».
Catherine Fortin Chroniqueuse L’évènement a fait le tour des médias sociaux; pas parce que des femmes se sont regroupées pour protester les mesures d’austérité, qui les touche plus particulièrement; mais plutôt parce que la manifestation était seulement pour les femmes cisgenres et transgenres. Parce que les hommes cisgenres étaient exclus. Parce que, dans une société où ces derniers se permettent de dicter aux femmes comment elles doivent mener leur combat (quand ils ne sont pas occu-
pés à présenter leur sexe lors de manifestation contre la culture du viol…), on ne reconnait pas encore la légitimité d’un espace non-mixte, d’un safe space pour les femmes. Dire à celles-ci que les évènements non-mixtes sont sexistes envers les hommes, c’est aussi absurde qu’affirmer que les places de stationnement pour personnes à mobilité réduite sont capacitismes; un traitement inégal ne signifie pas nécessairement une injustice, au contraire. Que ce soit en raison de micro-agressions comme le manspreading ou du fait que les hommes perçoivent habituellement l’égalité des sexes dans un groupe lorsqu’en réalité, moins de 20% des personnes présentes sont des femmes, c’est l’homme cisgenre qui, normalement, occupe le plus l’espace public; alors qu’on m’explique pourquoi il est si dérangeant que, dans un évènement relatif aux femmes, celles-ci prennent la place qu’elles méritent et scandent leurs propres slogans, pour leur propre cause. Qu’on demande encore une fois pourquoi il n’y a pas de journée internationale de l’homme et on
recevra un calendrier en pleine figure; le voilà, votre 8 mars. On accuse également les féministes en faveur de la nonmixité de nuire à leur cause; ce point est non seulement pratiquement sexiste (les femmes ne peuvent pas mener leurs propres combats?), mais également complètement illogique. Soutenir le mouvement féministe, en tant qu’homme, c’est aussi devoir comprendre qu’à certains moments, son appui ne sera ni nécessaire, ni désiré; non en raison de ce qu’il est, mais en raison de ce qu’il n’est pas – peu importe le nombre de protestantes que vous bousculez pour vous mettre bien en évidence, derrière la bannière d’une manifestation contre la violence faite aux femmes, vous ne savez pas ce que c’est, de croiser chaque homme dans la rue, pendant la nuit, en vous demandant si c’est là que vous allez faire votre part de la statistique. Le choix de la non-mixité va dans la ligne de l’auto-émancipation; parce que le féminisme dans un environ constamment mixte,
Photo : http://www.24hmontreal. canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2015/04/20150407-232641.html
La manifestation non-mixte a débuté dans le calme.
c’est aussi un féminisme qui ne cessera de se plier sous le sexisme, aussi latent soit-il; parce que certaines femmes ne peuvent parfois pas s’exprimer librement dans un milieu mixte; parce que, non, nous n’avons pas besoin de nous faire mansplaining que nos colères sont irrationnelles et que nos luttes sont futiles par un misogyne qui s’ignore. La résistance féministe est faite pour les femmes, alors qu’elle soit définie, soutenue et menée par les femmes, les femmes queer, transgenres,
de couleurs, grosses, invalides, etc.; parce que ce sont elles, et elles seules, qui peuvent se prononcer sur leur situation, parce que nous ne sommes pas des princesses de Disney, attendant sagement qu’on vienne nous sauver. C’est en faisant nos propres décisions que nous pourrons prendre le contrôle de notre mouvement; et si les moments de non-mixité choisie représentent la seule solution pour que le féminisme ne glisse pas dans une reconduction dans une dynamique d’oppression, qu’il en soit ainsi.
La boxe pour la cause
Je voudrais dédier cette chronique à un petit combattant, à un guerrier, à un petit garçon de six ans qui combat le cancer, à Tristan. Je voulais d’abord faire un reportage sur une collecte de fonds, mais j’ai décidé de garder le sujet et d’échanger le reportage par cette chronique.
John-Alejandro Gonzalez Collaboration spéciale Je vais d’abord partager avec vous une petite tranche de ma vie personnelle. Je suis père de trois enfants, deux d’entre eux sont nés prématu-
No
104
»
rément : mon garçon de huit ans et ma fille de presque six ans. Ma fille, Sofia-Alejandra, est née au CHUL à Québec puisqu’au Saguenay on ne procédait pas à des accouchements si tôt. Lors de mon séjour à Québec, j’ai vécu des expériences traumatisantes, non pas parce que ma fille allait mal, car heureusement elle allait très bien, mais parce que j’ai vu des parents en deuil, des enfants malades, des tragédies de famille qui ont laissé des traces dans mon esprit, dans mon cœur, dans ma mémoire. À cette époque je m’étais dit qu’un jour, lorsque j’aurais les moyens, j’allais venir en aide à une famille qui vivrait une situation dramatique avec leurs enfants.
Jeudi 16 avril 2015
Malheureusement, je ne suis pas assez riche pour offrir à une famille le support économique dont ils auraient besoin pour dédier leur temps à leurs enfants souffrants, mais je crois que je ne dois pas attendre d’être riche pour aider. C’est dans cette optique que j’ai décidé de me servir de cette petite visibilité dont je bénéficie pour apporter mon petit grain de sable à Tristan et à sa famille. Je compte plus de soixante combats amateurs et cinq professionnels à mon actif. Mon nom de boxeur est John El Matador Gonzalez et je voudrais vous inviter à embarquer dans un ring avec moi pour la cause. La collecte de fonds se déroulera sous
la forme d’un Boxe-O-Thon. Le principe est simple : pour la modique somme de 25 $ (minimum), vous pourriez vivre une expérience de boxe unique. Ce montant comprend une clinique d’initiation à la boxe dirigée par Michel Desgagné, entraineur-chef du Club de boxe de Chicoutimi, avec plusieurs autres entraineurs d’expérience, puis d’un round de simulation de combat, dans un vrai ring de boxe, avec moi. Grâce à l’expérience que je possède, je peux garantir que l’activité se déroulera en toute sécurité. Donc, les participants ne courent aucun danger de partir avec une ecchymose, une douleur quelconque ou un mal de tête, peu importe leur sexe ou leur âge.
L’activité aura lieu le samedi 30 mai 2015, dès 14 h, au Club de boxe de Chicoutimi. Des prix de présence seront pigés au courant de l’aprèsmidi et des invités surprises ajouteront du piquant à la journée. Toute la famille est invitée. Il sera possible de faire des dons sur place, même si le donneur ne désire pas embarquer dans le ring, tout comme il est aussi possible de prendre part à la clinique d’initiation à la boxe, sans participer à la simulation de combat. Venez et participez en grand nombre et du même coup, vivez une expérience excitante, en toute sécurité, et contribuez à apporter un peu de soleil dans la vie de toute une famille! Journal Le Griffonnier
«
7
L
Y JIMM NP
DMR SIA
RO ER
2014 - 2015
R IER - MÉDÉ ICK POTVIN - G A OURN B R I EL LE
-TROTTIER - CARL PARENT
F ZOÉ
- RA PHA
ICA
Ë
ÉNARD - ROBIN TRANC CE-M HAN N A TLAV L JES E B S
FRÉD
SIMARD-FORTIN ÉRIQUE
-V É R ONI QUE
VOUS ÊTES LE COEUR DU CAMPUS
8
»
Journal Le Griffonnier
Jeudi 16 avril 2015
«
No
104
BILAN 2014-2015 CETTE ANNÉE LE MAGE-UQAC A :
ORGANISÉ AVEC LE BARUQAC ET LES SERVICES AUX ÉTUDIANTS LE SHOW DE LA RENTRÉE AVEC LES TROIS ACCORDS; ORGANISÉ LA PREMIÈRE ÉDITION DE LA DICTÉE DU MAGE-UQAC POUR VALORISER LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE; SIGNÉ UNE ENTENTE AVEC L’UQAC POUR LA CONSTRUCTION D’UNE HALTE-GARDERIE APRÈS 5 ANS DE JOURNÉE PARENTS-ENFANTS ET UNE RECHERCHE SUR LE SUJET; OBTENU LA RECONNAISSANCE DE DÉSAFFILIATION À LA FEUQ PAR LA FEUQ; ORGANISÉ UNE JOURNÉE À VALCARTIER AVEC PLUS DE 80 PERSONNES; AIDÉ UNE CINQUANTAINE D’ÉTUDIANT(E)S QUI AVAIT FAIT DES PLAINTES ACADÉMIQUES CETTE ANNÉE; FÊTÉ SON 25e FESTIVAL ÉTUDIANT; DONNÉ PLUS DE 50 000 $ À DES PROJETS ÉTUDIANTS VIA LE FONDS MONÉTAIRE SPÉCIAL; FÊTÉ SON 39E ANNIVERSAIRE DE CRÉATION; NÉGOCIÉ AVEC L’UNIVERSITÉ POUR FAIRE BAISSER LA FACTURE ÉTUDIANTE SUITE À DES FRAIS INSTITUTIONNELS TROP PERÇUS; PERMI D’ENGAGER PLUS DE 110 ÉTUDIANTS POUR UN EMPLOI ADAPTÉ À LEUR RÉALITÉ ÉTUDIANTE DANS L’UN DES 4 SERVICES DU MAGE-UQAC; REMPLI DEUX AUTOBUS D’ÉTUDIANTS POUR SE FAIRE DÉVORER PAR DES ZOMBIES LORS DU #ZV13 SAINT-VALENTIN; SENSIBILISÉ LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE AUX MÉFAITS DE L’AUSTÉRITÉ; PERMIS À PLUS DE 70 ÉTUDIANT(E)S DE PARTICIPER À LA MANIFESTATION DU 2 AVRIL CONTRE L’AUSTÉRITÉ; ENVOYÉ SE FAIRE BRASSER 90 ÉTUDIANTS SUR LA RIVIÈRE MISTASSIBI LORS D’UNE JOURNÉE RAFTING DANS LE HAUT DU LAC; FAIT SALLE-COMBLE LORS DE PLUSIEURS SOIRÉES AU BARUQAC OU LORS DES P.U.; PARTICIPÉ AUX RENCONTRES POUR LA CRÉATION D’UNE NOUVELLE ASSOCIATION NATIONALE POUR REPRÉSENTER LES ASSOCIATIONS DE RÉGIONS; AMENÉ L’UQAC À PARLER AVEC L’ASEQ POUR IMPLANTER L’ASSURANCE COLLECTIVE DANS LES MEILLEURS DÉLAIS POSSIBLE TOUT EN RESPECTANT LA DEMANDE DES ÉTUDIANT(E)S;
NOUVEL EXÉCUTIF POUR LE MANDAT 2015-2016
FACEBOOK.COM/MAGEUQAC - MAGEUQAC.COM - 418 545-5019 - INFO@MAGEUQAC.COM No
104
»
Jeudi 16 avril 2015
Journal Le Griffonnier
«
9
Vie étudiante Une addiction meilleure que d'autres
Photo : http://www.manifestajournal.org/sites/default/files/imagecache/desktop_teaser/u15/birds-flying-sky2.jpg
J'ai commencé à 19 ans; je ne savais pas si j'allais aimer ça, mais je me disais que c'était en essayant qu'on se découvrait. En plus, avec des amis, tout se fait plus facilement on dirait. Ce n'est pas faux de dire que ma vie a complètement changé depuis.
Marilou LeBel-Dupuis Journaliste Toute mon adolescence, j'imaginais ce que ce serait – mais les études, la famille, tout ça ont fait en sorte que je m'abstienne de toute tentative
10
»
Journal Le Griffonnier
avant d'avoir fini mon Cégep et d'avoir reçu ma lettre d'acceptation de l'UQAC. Là, c'était le temps parfait pour prendre la vie plus à la légère, après des années à trimer dur pour avoir de bonnes notes. Le high que j'ai eu durant cet été-là! Un high perpétuel qui n'en finissait plus. Bien sûr, de mon petit groupe d'amis, il y en a bien une au moins qui a voulu tout arrêter, mais nous l'avons convaincue de faire autrement, et de continuer jusqu'au bout avec nous. Aujourd'hui, elle ne le regrette pas! Nous nous sommes tous sentis changés de notre trip. Je me sentais plus relaxe, plus apte à apprécier mon quotidien, et surtout plus ouverte. En rentrant à l'université, je savais qu'il fallait que j'ar-
rête; mes deux modes de vie n'étaient pas compatibles. Ça me manquait tellement par contre! J'avais l'impression que personne ne comprenait ce nouveau besoin vital que j'avais acquis. J'ai passé un an sans rien faire, à rester tranquille dans le coin. Par contre, tout l'argent que je faisais, je le mettais de côté pour ma dépendance : j'avais espoir que l'opportunité se présenterait d'en refaire. J'ai tenu bon deux ans. Mais quand on se prive de quelque chose qu'on aime tant aussi longtemps... ça fait en sorte que quand on y retourne, on ne fait pas les choses à moitié! Les sommes que j'ai pu passer là-dedans! Le temps que j'y ai investi! Les amitiés qui se sont créées, mais aussi celles qui se sont perdues en cours de route... Ma famille, que j'ai éloi-
gnée par mes choix... La vie universitaire, que j'ai quittée pour un an... Il y avait beaucoup de choses dans la balance, mais au final, ma passion pour le voyage l'a emportée sur tout. Car oui, mon addiction, c'est de voyager dont il s'agit!
et plus d'avions et de trains que je ne peux en compter, je ressens toujours cet appel à prendre le large, et compte bien y répondre dès la cérémonie de graduation terminée... en 2016 − il faut savoir se poser pour repartir!
À bien des égards, vous aurez constaté tout comme moi, que voyager peut réellement se comparer à une drogue; plus on le fait, plus on veut le refaire. Je me demande si un jour, j'aurai atteint un point où je serai satisfaite de ce que j'ai vu, de ces cultures toutes plus différentes les unes que les autres parmi lesquelles j'aurai évolué, des aventures que j'aurai vécues, des gens que j'aurai rencontrés... Certes, même après une année sabbatique à parcourir trois continents
Une chose est sûre, pour le moment, ma vie est orientée de façon à satisfaire mon wanderlust, ce besoin de toujours plus découvrir. Je souhaite à tout le monde de pouvoir partir à l'aventure comme j'ai pu le faire; de vous retrouver dans des situations incroyables et d'avoir des choses à raconter pour le restant de vos jours. S'ouvrir sur les autres et aller à la rencontre de l'inconnu vous fera grandir comme jamais. Bonnes vacances, et profitezen pour vous évader un peu!
Jeudi 16 avril 2015
«
No
104
Culture Cet été, on sort!
Pour les amis des animaux Ceux qui aiment les animaux connaissent déjà le Zoo de St-Félicien ou encore le Zoo de Falardeau, mais on néglige souvent les fermes! Il y a le Centre de Vacances - Ferme 5 Étoiles, Alpaga Bersi où l’on peut découvrir ces bêtes et la beauté de leur laine, le Centre équestre La Martingale où l’on peut pratiquer l’équitation et plusieurs autres restent encore à découvrir!
Pour les gourmands Pour les plus gourmands, il y a une route des bières qui comporte la Tour à Bières, les deux
Mais, il n’y a pas que de la boisson dans notre région! On retrouve aussi des fromageries; Boivin, Ferme des Chutes, La Normandinoise, l’Autre Versant, Ménard, Perron, Saint-Laurent, Blackburn… Pour les plus aventureux, il y a des autocueillettes de fraises, de framboises, mais surtout de bleuets! Et il existe également d’autres saveurs régionales; des chocolateries, des crèmeries et divers restaurants locaux.
Pour les sportifs Pour les plus sportifs, on peut explorer la Véloroute des Bleuets, le Parc Aventure Cap Jaseux où on se déplace d’un arbre à l’autre à l’aide de ponts suspendus et où on peut également suivre un parcours suspendu sur une paroi rocheuse. Le Parc national du Fjorddu-Saguenay offre également un
parcours sur paroi. Il ne faut pas oublier Saguenay Paintball et Karting, Escalades Urbaines qui offre près de 20 sites d’escalade, l’escalade intérieur de l’UQAC, et bien d’autres lieux pour grimper. Afin de jouer dans l’eau, il y a Progression Kite, une école de kitesurf et de snowkite. Et si vous voulez réaliser le grand saut Horizon Parachute à Saint-Honoré pourrait vous aider à prendre votre envole!
Pour les amoureux de la musique Pour les amoureux de la musique, Jonquière en musique et le Festival international des rythmes du monde de Saguenay nous offrent chaque année une très belle programmation. Également, on peut retrouver des chansonniers ou des groupes de musique entre autres au K-baret à Arvida, à la Boîte à Chanson la P’tite Grenouille à Jonquière et au Sous-Bois du Café Cambio à Chicoutimi.
Pour les historiens N’oublions pas le Musée de la Petite Maison Blanche à Chicoutimi, la Pulperie de Chicoutimi qui offre toujours plusieurs expositions, le Centre d’histoire Sir-William-Price, le Village historique de Val-Jalbert ainsi que plusieurs autres.
Il y a plus d’un éleveur d’alpagas dans la région.
Pour les amants de la nature
Photo : Alexandre Girard
Emmanuelle Melançon Journaliste
succursales de la Voie Maltée, la Microbrasserie du Lac-Saint-Jean, La Chouape ou encore Le Coureur des Bois. Il y a également le Festival des bières du monde à Chicoutimi du 16 au 19 juillet et pour rester dans la thématique de la boisson, on trouve aussi le Festival des vins de Saguenay, toujours à Chicoutimi, du 9 au 11 juillet. N’oublions pas qu’il existe quelques vignobles dont le domaine Le Cageot et le Vignoble Couchepagame.
Photo : http://alpagadore.com/boutique/image/ data/Alpagas/Tobias/Alpaga-Male-Adore-Tobias.jpg
Chaque région comporte son lot d’activités et d’évènements. On fait deux heures de route pour le Festival d’été de Québec, les plaines d’Abraham, l’aquarium de Québec ou encore on se déplace jusqu’à Montréal pour visiter le Biodôme, le Festival International de Jazz de Montréal, le Festival Juste pour rire… Ce sont toutes des activités à ne pas négliger, mais avant d’aller voir ailleurs; avez-vous pensé à redécouvrir le Saguenay—Lac-Saint-Jean?
Si vous préférez les activités en plein air, il y a plusieurs endroits pour réaliser des randonnées pédestres telles que le parc de la Rivière-du-Moulin à Chicoutimi, le parc et la promenade de la Rivièreaux-Sables à Jonquière, le sentier pédestre de Bégin et ce n’est que le début d’une longue liste! Nous avons pu qu’énumérer quelques-unes des activités et des évènements qu’offre le Saguenay—Lac-Saint-Jean. On peut se rendre compte que la région est plus que touristique, c’est un endroit accueillant. Comme vous l’avez surement déjà entendu quelque part; le Saguenay—LacSaint-Jean, c’est géant!
La petite maison blanche est beaucoup plus que des jolies façades, c’est aussi un musée qu’on peut visiter!
Le coin des écrivains Littérature explicite, pour adulte averti
So Long, and Thanks for All the Fish faux vrais bas de travailleurs gris avec la ligne rouge qui sortait de nos Converses bien lacées.
Alexandra Tremblay Journaliste Cher journal, Nous ne pouvions échapper à la Côte-Nord, elle était de ces chimères qui vivent dans l’angle mort de notre vision périphérique et du diesel parsemait nos
No
104
»
Tous les militants du Collectif Emma Goldman, descendus dans la rue Racine, un jeudi matin d’avril, ont dévoré le double de flics. Accouchant de bébés punks sous leurs longues chemises de flanelles et sortant leurs cocktails membres génitaux turgescents et brulants de leur pantalon. Nous étions en deux mille quinze et l’ère du temps nous pognait dans la gorge. J’avais fait la grève de la brosse à cheveux, pour ma part,
Jeudi 16 avril 2015
et j’incarnais bien mon reflet en poésie hyperréaliste : petite crisse de floune aux cheveux comme des boules de ouates, comme un champ de coton desséché, comme des crinières de pouliches oubliées, réparties dans des sacs Tigre Géant, Croteau et Rossy humides, des années 90. Pony crevée. Cheveux lessivés. Brulés même par le rince-crème. Bleachée de l’âme. Des fibres de peaux mortes s’allongeant dans un espace à géométrie variable. Puffés, comme mon ventre l’est de l’huile de palme contenue dans les petits gâteaux de la Saint-Valentin de la solitude. Mes cheveux sont en plastique
et aujourd’hui je me suis rasé et tatoué à l’aiguille le pubis.
nies plus tard, sur des t-shirts pour préadolescentes.
En deux mille quinze, je faisais l’amour à un triangle. La manière dont il m’embrassait à travers sa cagoule équivalait à nombre de manifestes féministes et je n’avais plus peur de mourir.
Nous étions en deux mille quinze et l’ère du temps nous pognait dans la gorge. Oui, comment expliquer alors ma gorge nouée et mes jambes trop lourdes? Et quand les phosphènes électriques apparaissent dans mon champ de vision, est-ce la quatrième dimension que je vois à travers la porosité du temps présent ou simplement la Côte-Nord qui m’égratigne le derrière de l’œil, à travers mes souvenirs comme des Polaroids mal développés.
À Chicoutimi, la vie qui nous habitait devenait de plus en plus poreuse et c’est par ces pores que nous allions finir par nous échapper. Nous laisserions derrière nous des appartements sordides et aucune lettre d’adieu que le mercantilisme imprimerait en sérigraphie, des décen-
Journal Le Griffonnier
«
11
Le coin des écrivains Littérature explicite, pour adulte averti
Il et Elle
Frédérick Beaudry-Grenier Raconteur L’Amérique du Nord est « contemporaine ». Elle cultive sa part mondiale de mauvaises nouvelles. Ce sont ceux et celles qui comprennent le sens chaotique de l’existence qui écopent le plus, afin de satisfaire la soif insatiable du peuple et des bourgeois. Pour fournir à la demande, il faut être à l’affût du malheur des autres. Le divertissement gratuit n’est pas donné. Il fume de l’herbe. Elle boit de la bière. Il écoute du rock progressif - Jethro Tull, King Crimson, Gentle Giant. Elle écoute du folk rock - Neil Young, Bob Dylan, Leornard Cohen. Il préfère baiser à l’aube. Elle préfère faire l’amour au crépuscule. Quand l’aube s’éveille lentement en hiver, Elle aime s’endormir dans ses bras. C’est encore mieux quand la voix d’un jeune Neil Young entame Heart of Gold. Quand ils baisent sur la plage au cœur d’une nuit fraiche de juillet, Il murmure parfois les paroles de Rain Song, de Led Zeppelin.
mourir à petit feu. Ils existent, mais à leur manière. Il préfère côtoyer le noir de la nuit. Elle préfère côtoyer le blanc du jour. Dans l’absence de lumière, Ils leur restent à découvrir les couleurs du quotidien dans le regard de l’autre. Leur appartement est un deux et demi, perdu quelque part au centre-ville. Il n’y a pas beaucoup de meubles. L’espace matériel, minimaliste, contient uniquement leurs corps… ou presque. Trois vieux matelas se superposent au milieu du salon. Ils n’ont pas d’ordinateur. Mais Ils ont un tourne-disque dans un coin, et une pile de vinyles repose dans une boite en carton. Aujourd’hui, c’est la voix granuleuse de Tom Petty qui se fait entendre. Le chanteur, accompagné par les Heartbreakers, chante Mary Janes’ last dance. Demain, ce sera peutêtre la voix de Jim Morrison et la chanson The End qui les accompagneront.
tions matinales d’une main langoureuse. Il aime la pression de ses seins minuscules et parfumés contre son torse. Il pense alors à des oranges, à des pommes, à des poires. L’odeur fruitée de son corps lui donne toujours faim. Elle aime sentir ses caresses, lentes et fiévreuses, sur
son bas-ventre. Elle aime ses baisers sur sa peau laiteuse et son nombril. Elle aime quand Il la regarde se lever, le matin, pour aller aux toilettes. Il n’a pas besoin de parler. Jamais. Son regard est suffisant pour lui faire comprendre qu’il l’a trouve belle. Cette habitude de se rassasier
Dana Lessard Poétesse Tu rêves et je rêve, toutes les nuits nous rêvons. Jusqu'à la fin des temps, nous vivrons cette illusion. Toi la lune et moi la nuit, nous sommes le plus beau ciel. Et de là-haut, plus personne ne me coupe les ailes. Toi la lune et moi la nuit, dans l'intense Voie lactée. Toi la lune, moi la nuit, à des années-lumière. Nos vies, projetées dans l'avenir, sont extraordinaires. Ne serait-ce pas cela, la définition d’un conte de fées?
Herbe et bière sont compatibles. L’un ne va pas sans l’autre. Les deux substances promettent ivresse et torpeur. C’est une combinaison parfaite au printemps. Leurs corps s’unifient dans une symbiose de chair et de sueur.
Une odeur d’alcool éventée ondule vers une fumée bleue qui stagne au plafond. Des cannettes de bière Pabst trainent sur le plancher. Des mégots de spliffs s’agglutinent en tas sur le bord de la seule fenêtre du salon.
Les journées sans saveur, mais sont un monde s’imbrique avec d’Aragon.
Ils n’ont pas de télévision. Ils préfèrent la littérature. Burroughs, Baudelaire, Ginsberg, Rimbaud, Kerouac, Plath, Bukowski, Aquin. Tous des noms qui riment avec novembre, automne et Nirvana.
♥L'univers dans tes yeux; L'univers pour nous deux; L'univers dans tes bras; L'univers pour toi et moi.♥
Dehors, le monde est hostile. Les gens se bousculent. Les gens sont pressés. Les gens accomplissent leurs besognes quotidiennes. Les gens mènent à terme des projets qui ne chamboulent par leurs perceptions cognitives. En fait, les gens se dépêchent de mourir. Elle et lui empruntent à leur guise les enfants du temps. Ils veulent vivre. Ils refusent de
12
»
Journal Le Griffonnier
Les mauvaises nouvelles appartiennent à la réalité. L’invention de la mort appartient à la fiction. Entre l’irréel et le réel, il y a eux… et leur névrose obsessionnelle, qui est de partir Sur la route, main dans la main… et Kerouac dans leurs poches. Sous les couvertures, Il aime sentir son corps tiède contre le sien… surtout en décembre. Il aime quand Elle calme ses érec-
Elle et lui préfèrent, et de loin, les fausses promesses de la littérature…
Toi la lune, moi la nuit
Un si beau sentiment, dans un cœur malheureux. De devoir te quitter parfois, loin du cœur et des yeux. Toi la lune et moi la nuit, e t’espérerai chaque fois. Tous les soirs du monde et de l'univers, nous serons rois.
demeurent leurs nuits coloré qui la réalité
des malheurs des autres est bonne pour ceux et celles qui se lèvent à six heures du matin pour manger, chier, pisser et se brosser les dents. Cette habitude est bonne pour les prisonniers d’un quotidien qui les font travailler au salaire minimum jusqu’à leur mort.
Parler d'amour, c'est tellement simple, c'est si facile. Bien que tout ne tienne souvent qu'à un simple fil. Il ne faut pas oublier que l’amour, dans ses chimères, est si fragile. Mais tous les battements de mon cœur sont réservés à notre idylle. Est-ce un rêve éveillé? La chute serait si dure pour nous.
La lune me sourit, comme pour protéger mon âme de cet amour fou. Elle nous entoure et, moi, je baigne dans des millions d'étoiles. Je pense à toi, et puis ton image se dessine doucement sur la toile. De l'amitié? Je ne sais plus : c'est bien au-dessus. Un rêve qu'on voudrait vivre avec « il sera », « il est », « il fût ». Pas besoin de paroles, le silence des cœurs à leur place. Seuls nos cœurs savent écouter : ils ont brisé nos glaces. Toi la lune et moi la nuit. Pour vivre ensemble à l'infini. Un tel sentiment, il fallait m'avertir : moi qui pensais toujours au pire. Pensant que le malheur était la seule chose qu'on me laissait écrire. Je me trompais ; je m’en aperçois quand je te serre dans mes bras enfin. Ne pars pas, prend ma main, et ensemble continuons notre chemin. Un si beau chemin, d'un bleu de nuit royale et d'un blanc si lunaire. Sache que, de nous deux, c'est la chose dont je suis la plus fière. Toi la lune et moi la nuit, Dans nos nuances de gris. Toi mon paradis, moi ton égérie. Le plus grandiose des paris…
Jeudi 16 avril 2015
«
No
104
Le coin des écrivains Les vestiges de la rue Bécard Frédérick Beaudry-Grenier Raconteur « Puissance dix », « Puissance douze », « Puissance quatorze » et « Puissance seize »; ces chiffres sont gravés sur ma chair en lettres moulées. Ce sont des souvenirs du nombre de jours, de semaines et de mois que j’ai passé sur un fil d’argent. À trop vouloir franchir rapidement certaines étapes de ma vie, il m’arrivait parfois de me couper la plante des pieds. Mes mains ont subi leur part de coupures, également. Je me suis même chopé le bout de quelques orteils au passage. Mais ce n’est pas trop grave. Shit happen. Parfois, ça brule dans ma chair. Ça me démange. Ça fait un peu mal. Mais le sang finit toujours par coaguler. Puis, à sécher. Enfin, la douleur s’évapore. Ma plus grande fierté ? Celle de posséder des ecchymoses immémoriales. J’ai accumulé ces tatouages, constitués à partir de peau et de sang, en empruntant les sentiers qui me mènent vers mon avenir. Mais ce fut pénible. Et pourtant, le périple n’est pas encore terminé. De nombreux rewinds me ramènent au présent. Chaque transfert temporel me laisse des écorchures qui cicatrisent mal. Ces blessures deviennent le point culminant de la crise économique de mon cœur en détresse. J’entends toujours le bruit des chaises qui raclent sur un plancher aux couleurs monotones. À tout coup, mes oreilles saignent. J’entends toujours le tintamarre des fourchettes qui s’entrechoquent. Mes dents grincent au point de faire saigner mes gencives. Et ce murmure qui me chuchote à l’oreille que ces bruits sont chaotiques seulement pendant le mois de février...
che chiudermi in un manicomio. Mais la tranquillité d’esprit, en fait… N’est-elle pas chaotique par nature? Et l’essence de mes réflexions? N’est-elle pas constituée de prose cacophonique et de phrases littéraires? Dans les veines rouges de l’insouciance, ma conscience se vide au compte-mots. Pour remplir à nouveau le vase rhétorique de mes pensées recyclées, je suis prêt à toucher le ciel avec mes mots, afin de satisfaire les élucubrations éphémères, mais tenaces du quotidien qui se fane. Mais ce n’est pas tout. Ce n’est pas tout, car… Il y a toi. Toi qui souris toujours dans le silence de l’aube. Toi qui souris quand mon stylo à l’encre noire me glisse des mains. Toi qui souris quand je ne peux pas lire les phrases qui te font peur. Toi qui souris quand je ne veux pas t’empêcher de côtoyer le crépuscule fluorescent de juillet. Toi qui souris quand je suis sourd à ta requête de vulgariser les mots et la littérature populaire. Autrefois, tu souhaitais défigurer les étoiles de janvier. Tu voulais agir selon ton bon plaisir. Il t’arrivait même de tomber dans l’abysse bleu électrique du temps. « Le temps perdu n’est jamais récupéré par les autres. » Cette phrase, tu la récitais comme une mère pieuse prie à l’enterrement de son fils. Aujourd’hui, tu regardes les trous dans tes bras. Tu te souviens de ta vie de junkie. « Mais tout ça, c’est du passé. » Bref état de satisfaction et de bonne conscience. Ça dure aussi longtemps qu’un fixe d’héroïne.
N
104
»
Je refuse que ton visage s’estompe de ma mémoire. Je ne veux pas croire cette croyance populaire qui fracasse mes tympans. Cette rumeur… Cette rumeur n’est qu’un tas de merde qui flotte à la surface d’une flaque d’eau gonflée par une pluie abondante. Je préfère que ton souvenir se languisse devant la pâleur sombre de septembre. Maintenant, mes ailes oniriques s’épanouissent dans le bruit robotique du frigo. Maintenant, mes réflexions se perdent dans un lundi matin groggy. Maintenant, mes réflexions ont perdu leur définition. Maintenant… C’est le vide dans ma tête.
Je m’ennuie et je m’emmerde, car le sommeil vient uniquement quand la faiblesse de l’aube est visible aux yeux du crépuscule. Mais les choses ne changent jamais complètement. Je suis toujours un junkie de la Beat Generation. Ça, ça n’a pas changé. Sauf que maintenant, je trouve ma pulse dans les mots plutôt que dans les livres. Toutefois, ma démarche n’est pas devenue cyclique. Je suis toujours à la recherche de la vibe du verbe qui chante la prose méditerranéenne de ton regard. Ce regard qui m’a confié un jour qu’il faut s’avérer plus rapide que les premières lueurs orangées de l’aube. Sinon, tout va mal. « C’est que la couleur bleue électrique de l’écriture est difficile à saisir… surtout la nuit. » Je t’ai cru à ce moment.
Et je te crois toujours aujourd’hui. Ceci est une époque révolue de mon existence. Elle ne reviendra plus. Au final, ce n’est qu’un chapitre de plus à raconter. Je l’écrirai un peu plus tard. Je le ferai probablement quand je serai perdu au cœur de la matinée crépusculaire de ma vieillesse qui refusera de s’éteindre. D’ici là, je poursuis mes fouilles archéologiques dans le quadrilatère particulier de ma mémoire. J’y trouve des souvenirs fossilisés de la rue Bécard, dernier vestige de mon passage au cœur de ma nouvelle terre natale. Je réussis toujours à raviver ma mémoire. TOUJOURS.
Pour un nouveau départ Note de la rédaction : ce texte pourrait contenir des nouvelles d’univers parallèles.
Catherine Fortin Raconteuse Les étudiants de l’UQAC sont plongés dans l’inquiétude depuis l’apparition d’étranges créatures sur le campus. Celles-ci ont été
observées pour la première fois au début de la semaine passée et ont, par la seule présence, terrifié les témoins : « Je n’avais jamais vu ça auparavant… On s’est approché tranquillement, puis ça s’est mis à pousser des hurlements aigus, déchirants. À ce momentlà, j’ai craint pour ma vie », admet une des victimes, la seule dont les propos furent intelligibles; les autres, pour le moment, sont toujours aux soins de professionnels.
Dans une situation de crise comme celle-ci, il est fortement recommandé aux étudiants et aux membres du personnel de n’approcher en aucun cas toutes créatures étrangères sur le campus si la rencontre est inévitable, les autorités doivent être contactées le plus rapidement possible. Afin de s’assurer de la sécurité des étudiants, des officiers de la police secrète du campus seront de garde près de chacun des pavillons.
Désormais, tu vrilles dans la fraicheur tiède du crépuscule pour le simple plaisir de tomber dans le vide d’un vendredi soir. Tu tombes… tombes… tombes… tombes… Et tu ne reviens jamais à la surface du temps et de la terre pour me saluer…
Je crois que je deviens cinglé. Je suis bon pour l’asile. Estoy completamente loco. Non resta o
I miss you.
Jeudi 16 avril 2015
My Darling. Oh my Darling… Sometimes…
Photo : http://www.haussimont.com/images/animaux/corneille_noire.jpg
Des experts ont consulté cette photographie du spécimen en phase d’attaque et tous ont eu la même réponse : « ??? »
Just sometimes… Journal Le Griffonnier
«
13
Sport La boxe éducative
John-Alejandro Gonzalez Collaboration spéciale Toujours dans l’optique de rendre ce sport plus sécuritaire, plusieurs changements ont fait en sorte qu’il évolue à une vitesse fulgurante au cours des dernières années. Des changements dans les règlements, la durée du combat, ainsi que le suivi médical obligatoire des combattants font en sorte que la boxe devient plus accessible à tous et du coup, plus populaire. En effet, de nos jours, la boxe est pratiquée par des personnes de toutes les classes sociales, occupant différents types d’emploi, et ce, mondialement. Au Québec, nous assistons à la croissance de l’intérêt pour ce sport depuis quelques années, la preuve : on en voit de plus en plus à la télé, il y a de plus en plus de boxeurs québécois sur la scène mondiale et on peut même dire que Montréal est une ville de boxe, puisque plusieurs combats de championnat mondial s’y sont disputés.
De la boxe pour tous Bien que plus sécuritaire qu’autrefois, la boxe demeure un sport dans lequel on donne et on reçoit des coups, ce qui veut dire : danger d’ecchymoses, de coupures, de fractures, bref, de se faire « amocher » le visage. Que fait-on si nous
14
»
Journal Le Griffonnier
Photo: Alex Fortin
Le noble art est une discipline fort critiquée, autrefois considérée comme l’une des plus dangereuses du monde du sport, propos démentis à l’aide de différentes études qui prouvent le contraire. Il est vrai qu’il s’agit d’un sport qui comporte certains dangers, car après tout, il n’y a pas beaucoup de disciplines qui consistent à asséner un coup à son adversaire, et ce, assez solide pour provoquer un manque d’oxygène au cerveau entrainant ainsi une perte de conscience passagère : un K.O.
sommes des dirigeants d’entreprise, des représentants en ventes, des commis au service à la clientèle et que nous sommes attirés par ce sport, mais que nous ne pouvons pas prendre le risque d’entrer travailler ou de rencontrer un client avec un œil mal-en-point ou le nez déplacé? C’est la question à laquelle M. André Couture, un passionné de sports demeurant à Chicoutimi, a trouvé réponse : la boxe éducative. Souvent confondue par la boxe avec sa mise en forme, la boxe éducative est une discipline très répandue en Europe, plus précisément en France, et qui consiste à acquérir la technique de la boxe avec le but de faire de la compétition dans une ambiance contrôlée.
Qu’est-ce qu’une ambiance contrôlée? « Au fait, nos participants sont placés dans des groupes qui correspondent à leur niveau d’expérience, à leurs compétences, à leurs habiletés, etc. Ils doivent modérer la force de frappe. Pour marquer des points, ils doivent placer des coups en vitesse, faisant usage d’une bonne technique. Chaque fois qu’ils placent un coup « fort », ils reçoivent un avertissement de l’arbitre. Les récidivistes peuvent se voir disqualifiés du tournoi. Ce qui est important, c’est que le participant montre qu’il possède une bonne technique », nous explique M. Couture.
D’où est venue l’idée d’instaurer ce type de boxe et comment cela a commencé? « Tu sais, je n’ai pas la même expérience que M. Desgagné ou que toi [s’adressant au journaliste] en termes de boxe, mais je me suis toujours beaucoup entrainé. D’ailleurs, j’ai plusieurs marathons et demi-marathons à mon actif. Je me suis intéressé à la boxe à un moment donné, il y a déjà 12 ans de cela, mais je n’ai jamais fait de compétition. N’ayant pas assez d’expérience dans le domaine, lorsque je me suis intéressé au coaching, j’ai décidé d’étudier la boxe. Je me suis penché sur le système de boxe de la Russie, de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Je lisais tout ce que je pouvais trouver à ce sujet. Grâce à Internet, j’ai trouvé plusieurs mémoires de maîtrise que j’ai étudiés minutieusement, des vidéos, etc. En France, il y a un concept bien intéressant. Il s’agit d’une sorte d’unité mobile qui se déplace dans les villages et qui organise des compétitions de boxe éducative. Étant donné que le risque de blessure est presque nul, les participants peuvent faire un, deux ou trois combats dans la même journée. Le tournoi se déroule sur une formule mixte. » M. Couture s’est inspiré de ce qu’il se fait en France pour démarrer son projet. Installé au Club de boxe de Chicoutimi, il profite de l’expertise des autres entraineurs de l’endroit pour les évaluations de ses athlètes. « J’ai suivi les for-
mations d’entraineur niveau un et deux du PNCE ici au Québec, ce qui m’a permis d’apprendre davantage sur les façons de « montrer un sport » et sur comment « monter » un programme d’entrainement à long terme », nous explique l’entraineur. C’est d’ailleurs la façon de procéder de M. Couture : il a mis en place un programme d’entrainement qui s’échelonne sur neuf mois. « Mon programme s’étend sur neuf mois, dans lesquels je touche tous les aspects qu’un boxeur travaille durant sa préparation pour un combat. C’est-à-dire, je vais chercher dans chacun d’eux leur plein potentiel. Ils travaillent sur leur vitesse, leur technique, la coordination, même si la plupart des athlètes à qui je donne mon cours ne feront jamais de la vraie compétition. Le plan d’entrainement est divisé en trois parties et je l’adapte à l’expérience du participant, étant donné qu’il y a des nouveaux toutes les années. »
Un lien étroit
vinciale qui réunit les boxeurs de cinq combats et moins. « La boxe éducative est un excellent moyen de s’initier à la boxe, puisqu’elle donne accès à une belle expérience de l’initiation du ring. Ici, les premiers rounds de sparring des athlètes ne sont jamais douloureux ou traumatisants, puisque la force n’est pas permise. Les participants doivent apprendre à se contrôler et à se servir seulement de leurs habiletés athlétiques, de leur vitesse et de leur technique », nous explique M. Couture. La boxe éducative est un moyen de connaitre et de pratiquer la boxe sans courir de risque. La beauté de la boxe éducative, c’est que c’est de la vraie boxe et ses participants l’apprennent. Ils apprennent à vaincre la peur du ring, à appliquer la bonne technique dans un coup de poing, les déplacements de boxe, les esquives, les mouvements défensifs, bref ce sont de vrais boxeurs, mais qui ne veulent pas s’envoyer K.O.
La collaboration qui existe entre M. Couture et les entraineurs du Club de boxe de Chicoutimi est un ingrédient important à la recette du concept, puisque les deux parties en retirent des bénéfices. En effet, depuis les deux dernières années, quelques adeptes de boxe récréative ont fait le grand saut vers la boxe olympique. L’un d’entre eux est d’ailleurs devenu Champion du Québec des Gants de Bronze, une compétition pro-
La boxe éducative est non seulement un excellent moyen de se mettre et de se tenir en forme, mais aussi d’apprendre les rudiments de ce sport autrefois réservé aux nobles, et ce, en toute sécurité. Le développement des aspects athlétiques, physiques, tactiques et mentaux de la boxe seront à l’ordre du jour et seront travaillés pendant toute l’année, sans courir le risque d’entrer à la maison avec un œil bleu, le nez fracassé ou encore un inconfortable mal de tête.
Jeudi 16 avril 2015
«
No
104
PORTRAIT
D’UNE ÉTUDIANTE
Université
imi
icout h C à c e b é du Qu
ME
PROGRAM
3805
Cimociennces biomédicales deet e i n a h p é t S biologie réat en s alauréat en u baccalau C c Diplômée d de Montréal, du bac ouvelables de l’UQA n é it re rs s e e iv ourc l’Un se en ress de la maîtri
doctorat u a e t n ia d Étu en biologie
Pourquoi avoir choisi de poursuivre des études de cycles supérieurs? J’ai choisi de faire des études de cycles supérieurs car j’aime être appelée à dépasser mes connaissances et donc à en apprendre davantage. J’ai découvert que je voulais faire de la recherche lors d’un stage de quatre mois dans un laboratoire à la fin de mon premier baccalauréat. Les études supérieures sont très stimulantes et m’amènent à pousser mes limites.
Quels sont vos projets en cours? Présentement, j’écris mon projet de thèse qui consiste à faire une revue de littérature sur ma problématique et de prévoir le design expérimental de mes expériences
programmes.uqac.ca
COLLATION DES
S
UPÉRIEUR
CYCLES S
sur le terrain. Ma thèse porte sur les effets des perturbations multiples sur les habitats marins du Saint-Laurent. J’ai déjà amassé une bonne partie de mes données qui font d’ailleurs l’objet d’un article que je rédige en ce moment. Finalement, je travaille à la prévision de mes activités sur le terrain de l’été 2015 qui auront lieu sur la Côte-Nord dans les environs de Baie-Comeau au niveau des herbiers marins.
Quels sont vos objectifs professionnels? Il est évident qu’il me reste quelques années encore pour compléter mon doctorat, mais je sais déjà que j’aimerais poursuivre en recherche et faire un ou des post-doctorats. J’apprécierais continuer de travailler en milieu universitaire.
facebook.com/futurs.etudiants.uqac twitter.com/futursetudiants
Diffusion en direct sur le Web • 2 mai 2015
uqac.ca/collationdesgrades No
104
»
Jeudi 16 avril 2015
Journal Le Griffonnier
«
15
Sport L’équipe féminine de soccer a joué une excellente saison! Le 28 mars dernier, l’équipe féminine de soccer de l’Université du Québec à Chicoutimi, les INUK, a terminé sa saison avec cinq victoires et une seule défaite.
Bien que les entrainements ont commencé dès septembre 2014, la saison régulière, quant à elle, a démarré en février dernier. Cette année, l’équipe jouait en division 2 universitaire. Le Griffonnier s’est entretenu
Un tout nouveau défi attend l’équipe pour l’année 2015-2016, puisqu’elle jouera cette fois-ci en division 1 universitaire. « Un défi majeur dont nous avons besoin, autant pour les joueuses que pour les entraineurs », nous révèle M. Chartier. Dès avril, avec l’aide de monsieur Philippe Gagnon, responsable des sports d’excellence, ils vont préparer la saison 2015-2016 afin de rentrer dans la grande ligue. Gageons que les joueuses ont déjà hâte de retourner au jeu!
Photo : Dominic B. Gagné
Emmanuelle Melançon Journaliste
avec monsieur Olivier Chartier, entraineur de l’équipe de soccer féminin depuis 2011. « Toutes les joueuses se sont données à cent pour cent. Elles ont toutes performé à la hauteur de nos attentes », nous a confié l’entraineur.
Debout : Olivier Chartier (entraineur), Kristina Petit, Charlie Dorval, Sophie Lemieux, Sarah Hébert, Mariane Gauthier, Catherine Larouche et Christophe Lamant (entraineur des gardiennes). À genoux : Annie-Claude Gignac, Chanelle Savard, Julie Salesse, Ann-Josée Dion, Sophie Munger, Noémie Bois et Andrée-Anne Trudeau. Absente : Élisabeth Marchand.
Photo : Dominic B. Gagné
Félicitations aux INUK! L’équipe masculine de soccer a également terminé sa saison, et ce, avec une médaille d’argent contre Rosemont!
Tournoi de golf des INUK de l’UQAC Le tournoi de golf des INUK de l'UQAC sera présenté le 27 mai 2015, au Club de golf de Chicoutimi. Le parrain d’honneur de cette 7e édition sera monsieur Rémi Roy, président-directeur général du Groupe Canmec. Emmanuelle Melançon Journaliste L’inscription à l’activité est de 135 $ par joueur et inclut une multitude de choses. L’animation commencera dès midi; il y aura un lunch, des cadeaux souvenirs, des breuvages et des collations, des concours ludiques, un cocktail dinatoire dont une consommation et de nombreux prix de présence! Et le plus important; l’argent ramassé servira au soutien du sport d’excellence de l’UQAC, les INUK! La 6e édition du tournoi a été une réussite, récoltant près de 40 000 $. Pour plus de renseignements, vous pouvez chercher sur Facebook : « Tournoi de golf des INUK de l'UQAC ».
16
»
Journal Le Griffonnier
Jeudi 16 avril 2015
«
No
104