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106 - Jeudi 1er octobre 2015
3000 exemplaires - gratuit
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Strates, l’exposition photographique de Justine Bourdage page 2
Spécial Halloween page 3
La solution pour être plus heureux et pour mieux gérer son temps pages 6 et 7
page 11
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Culture
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
Strates, l’exposition d’une finissante en maitrise en art de l’UQAC
Maïlys Domingo Journaliste Strates est l’aboutissement d’un an de travail pendant lequel Justine a tenté de démontrer que l’identité d’une personne n’est pas seulement définie par son enveloppe corporelle. Ainsi, dès sa rentrée à la maitrise en art à l’automne 2012, la jeune artiste s’est lancée dans sa recherche en s’intéressant à l’Autre, à l’intériorité et aux identités des modèles qu’elle photographie. « Ce qui façonne une identité est aussi un vaste monde intérieur qui ne peut être vu », dira-t-elle. Le 2 septembre, Le Griffonnier a eu le plaisir d’assister au vernissage de Justine, qui exposait pour la première fois seule, dans une véritable galerie d’Art. Amis, proches et curieux ont pu partager, autour d’un verre, leurs impressions et leurs sentiments sur le travail de la future titulaire d’une maitrise. Justine a très gentiment accepté de répondre à nos questions, afin de nous aider à mieux connaitre son parcours et son travail. Grifffonnier : D’où t’es venu le nom « Strates » pour ton exposition ? Justine Bourdage : J'ai choisi le titre « Strates », car il fait directement référence à ma conception de l’identité, que je conçois comme des couches d’expériences et de
vécu qui forgent notre personnalité, notre individualité.
Photo : Maïlys Domingo
Diplômée au Baccalauréat interdisciplinaire en art, concentration arts numériques de l’Université du Québec à Chicoutimi, Justine Bourdages développe ses talents artistiques en utilisant la photographie, la vidéo et l’installation interactive.
G : Dans ton parcours de vie, qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux arts visuels, et plus précisément aux arts numériques? J. B. : Premièrement, je dirais que mon père fut pour moi une grande influence, car il est photographe et j’ai pratiquement grandi avec une caméra dans les mains. Mais je dois dire que les arts numériques m’ont toujours passionnée, car ils permettent une liberté de création très vaste. G : Pour cette exposition, tu as choisi d’emprunter la voie des œuvres séquentielles photographiques. Pourquoi ce chevauchement entre photos et vidéos a-t-il capté ton attention? Étaitce pour sa forme narrative? J. B. : Les œuvres séquentielles me permettent de présenter plusieurs portraits. Dans la série Stratification, je présente 12 portraits photographiques de personnes qui sont dans mon entourage. Chaque photo présente le même procédé photographique sous le thème de l’identité. Ce qui ressort de la série est le fait que chaque individu ressort unique de cette série, malgré des postures semblables, un fond identique et une même échelle, chaque portrait démontre des caractéristiques propres à eux-mêmes. C’est l’individualité de chaque personne que j’aime montrer au regardeur. Pour ce qui est de l’utilisation de la vidéo, elle me permettait une approche plus intime que la photographie, car on peut déchiffrer beaucoup plus facilement l’image en mouvement et la trame sonore que la photographie, qui ne donne qu’une seule image comme indice de référence. G : Qu’est-ce qui te fascine chez l’être humain? Qu’est-ce qui t’amène à vouloir cerner l’intériorité des gens qui t’entourent? Qu’est-ce qui t’amène à vouloir rencontrer les autres, et à vouloir transposer leur histoire sur pellicule?
J. B. : Mon parcours en photographie s’est développé au fil de mes études universitaires. Il m’est en effet apparu évident qu’il s’agissait d’un moyen pour moi d’entrer en contact avec l’Autre. Après plusieurs autoportraits et expérimentations, qui évoluaient autour de mon territoire intérieur, un concept que j’ai abordé dans ma recherche à la maitrise en art, j’ai décidé de ne pas parler que de moi. Je m'intéresse sincèrement aux autres et j'aime en apprendre plus sur les personnes qui m’entourent. Par mes photographies, je partage visuellement les échanges que j'ai avec celles-ci. C’est pourquoi je souhaitais explorer le concept de l’intériorité avec d'autres individus, ayant déjà exploré plusieurs pistes de création sous la forme d’autoportraits où je voulais révéler mon identité authentique, ma propre intériorité. G : Au cours de ta démarche artistique, est-ce que ton exploration t’a amenée à traduire sur pellicules des histoires difficiles à entendre, ou à transposer sur pellicules? (Si c’est le cas, peuxtu nous expliquer la façon dont tu t’y es prise pour transposer ces histoires?) J. B. : Avant la séance photo finale de mon projet de fin de maitrise, j’ai rencontré chaque participant. Chacun a un vécu différent et ils m’ont parlé tant des aspects positifs que négatifs de celui-ci. Certaines rencontres furent plus émotives que d’autres, mais ces expériences
qui les ont forgés, ils ont réussi à m’en parler avec beaucoup d’ouverture et de générosité, afin que l’on puisse élaborer leur portrait. Car le portrait qui découle de cette rencontre est réalisé en cocréation avec le participant, puisqu’il choisira, dans ses archives photographiques, une photo représentant une couche de son identité qu’il aura ciblée lors de la discussion. Ensuite, lors de la séance photo, je projette cette image sur son corps. Il s’agit de mapping corporel, puisque la personne devient surface de projection. Cette méthode me permet de rendre cet aspect de son intériorité visible au regardeur. G : Parfois, certaines personnes disent que la technologie à notre époque, que ce soient les cellulaires ou bien les réseaux sociaux, a tendance à intérioriser les gens dans leur univers personnel. Mais toi, tu utilises les arts numériques pour explorer le concept de l’intériorité, et ce, en passant par la rencontre avec l’Autre. De quelle façon crois-tu qu’il est possible de concilier la technologie contemporaine et la recherche identitaire par le regard des autres? J. B. : Je crois que la clé est dans la façon d’aborder l’élaboration de l’œuvre, car tout mon processus découle d’une rencontre, face-àface avec l’autre, ce qui me permet d’établir un lien de confiance avec ce dernier. Les outils numériques sont là en support, ils m’aident à dévoiler ce qui ne peut être vu à l’œil nu. Pour dévoiler cette
intériorité, il faut absolument établir une connexion réelle avec la personne. G : Après ta maitrise, de quelle façon voudrais-tu poursuivre ton exploration artistique? J. B. : Je souhaiterais aller en Gaspésie, dans ma région natale, afin de produire une nouvelle série de photographies avec les gens sur place. Je crois que ce projet pourrait être une belle continuité puisque j’ai présenté dans mon exposition Strates des personnes ayant eu un impact sur mon vécu au Saguenay. J’aimerais faire de même avec des personnes de l’endroit d’où je suis originaire. G : Enfin, as-tu un conseil à donner aux jeunes artistes, qui, comme toi, souhaitent partager leur travail ? J. B. : YOLO? Mais, sans blague, parlez-en! Allez vers les gens qui peuvent diffuser l’information culturelle et parlez-leur de votre travail en cours! Appliquez aux bourses et aux appels de dossiers qui vous intéressent, même si les réponses reviennent négatives, l’exercice vous aura permis de rédiger des textes et des portfolios qui vous seront utiles pour les prochains et vous sauverez bien du temps! Alors, si toi aussi tu as l’âme d’un artiste en herbes; lance-toi dans ton projet sans plus hésiter et tes efforts seront forcément récompensés!
Spécial Halloween
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
L’Halloween, une fête pour les petits…. et les grands!
Jessica Roy-Vachon Chroniqueuse Certes, l’Halloween est, pour bien des gens, une fête pour les plus jeunes, une belle occasion de se costumer, de sortir avec les enfants et les amis et d’aller se promener dans les rues décorées de fantômes, de squelettes, de sorcières, de citrouilles et de monstres en tous genres afin de récolter le plus de bonbons possible en une soirée. C’est vrai que les enfants aiment beaucoup cette fête. Et, le choix du costume est très important, souvent ils voudront se déguiser en leur personnage préféré, alors nous verrons parcourir dans les rues des Tortues Ninja, des Spider-man, des Batman, des Iron Man ainsi que des chevaliers, des pompiers ou bien de belles princesses, dont la plus populaire ces temps-ci, la belle Elsa du film La Reine des Neiges, avec son cher Olaf. Faire des bricolages avec eux est une activité agréable puisque
ces derniers serviront de décorations dans la maison. Plusieurs sites offrent de bonnes idées pour amuser les petits. Quand l’heure de la collecte sonne, ils sont énervés et ils ne voudraient que ça se termine jamais. Pour les parents, c’est le moment difficile de choisir LE quartier où ils risquent de trouver de nombreuses maisons décorées pour l’évènement. C’est une belle soirée pour tout le monde et une fois terminée, tous ont hâte de vérifier leur récolte. En ce qui concerne les plus vieux, c’est-à-dire les gens de 18 ans et plus, l’Halloween est une occasion de fêter, de passer la soirée et parfois même la journée dans la peau d’un personnage et de s’amuser, parce que l’Halloween, c’est aussi pour les grands! Certes, on ne court plus les maisons pour recevoir des bonbons, mais certains endroits nous offrent la possibilité de nous amuser, comme la maison hantée d’Arvida dont le décor et l’ambiance sont vraiment effrayants. Plusieurs endroits offrent également des partys d’Halloween où les plus beaux costumes se verront décerner un prix. Personnellement, j’adore le
P.U. qu’offre l’université. Cette année, il aura d’ailleurs lieu le jeudi 29 octobre et il s’agira surement d’une soirée mémorable pour tous ceux qui y seront. J’aime beaucoup l’Halloween, depuis que je suis toute petite, cette fête me fascine et m’amuse. J’aime pouvoir me costumer et décorer la maison avec ma famille et mon fils. Je prends un grand soin à choisir mes décorations et je trouve l’occasion parfaite pour organiser un super souper d’Halloween avec au menu des recettes effrayantes et des jeux terrifiants. C’est aussi une bonne occasion pour ressortir nos vieux films d’épouvante et de se faire une soirée cinéma avec des amis. Choisir le costume n’est peut-être pas toujours évident, mais on peut s’en faire un avec ce qu’on possède déjà dans notre garderobe ou bien aller s’en acheter un dans une boutique où nous aurons l’embarras du choix. Dans tous les cas, la soirée sera source de plaisir pour les petits comme pour les grands. Amusez-vous, déguisez-vous et profitez de la fête!
L’habit ne fait pas le tueur en série Eh oui, encore un film d’Halloween de tueurs en série avec des adolescents qui finissent en chair à pâté. Pourtant, certains producteurs réussissent à utiliser les clichés des films pour les tourner en ridicule; Tucker et Dale fightent le mal en est un bon exemple. Plus jamais vous ne verrez les films de tueur en série, communément appelé slashe, de la même façon.
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Un classique de l’horreur à découvrir Photo : Jessica Roy-Vachon
Depuis que je suis toute petite, l’Halloween est la fête que je préfère et j’en garde de très bons souvenirs. Chaque année, c’est la même chose : j’ai hâte au mois d’octobre et je ne suis surement pas la seule qui aime cette fête!
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Guillaume Ratté Chroniqueur Le film débute avec Tucker et Dale, deux paysans peu éduqués, qui partent en direction de leur chalet pour pêcher. En chemin, ils croisent une bande d’étudiants qui vont fêter dans un chalet et qui vont avoir peur des deux hommes à l’allure douteuse. Rendus à destination, tous vont se bai-
Tous ceux s’intéressant moyennement à la lecture connaissent Stephen King, grand écrivain de l’horreur. Par contre, peu connaissent l’homme qui l’a grandement inspiré : Howard Phillips Lovecraft. Lovecraft, né en 1890, est l’un des écrivains qui a le plus influencé la culture contemporaine, autant dans les chansons que dans les films. Ses créations les plus populaires sont le Yog-Sothoth, le Necronomicon et le Cthulhu. Ce dernier apparait pour la première fois dans son dixième écrit : L’appel de Cthulhu.
Guillaume Ratté Chroniqueur L’histoire de L’appel de Cthulhu débute par un anthropologue qui reçoit l’héritage de son oncle, mort d'une façon suspecte. Dans une boite, il trouve un mystérieux basrelief orné d’hiéroglyphes ainsi que des pages de journaux et un manuscrit. Le livre est divisé en trois chapitres, chacun racontant l’enquête du jeune autour de ses trois objets et le lien avec la mort de son oncle. Le point commun entre les trois objets : un étrange culte autour d’un étrange monstre nommé Cthulhu. gner. Par malchance, une des jeunes filles tombe à l’eau et perd connaissance. Dale, en bon samaritain, décide de la sauver. Mais, le reste des jeunes, se rappelant l'histoire d'un tueur en série qui avait eu lieu au même endroit, croient qu’il veut la tuer. Ainsi débute une histoire de malentendu et de vengeance qui empile les cadavres de façon surprenante. C’est vraiment étonnant comment Eli réussit à jongler avec les clichés de films d’horreur avec la blonde
L’appel de Cthulhu est révolutionnaire pour son temps et toujours intéressant aujourd’hui. L’univers, qui est toujours plus développé dans chacune de ses histoires, est glauque. Plus on en apprend sur l’univers, plus on a envie de le découvrir. Une fois qu’un mystère se résout, on en ressort avec encore plus de questions. Il est intéressant de voir comment on peut passer d’une journée banale à un cataclysme à la proportion cosmique. Il est certain que Lovecraft a une écriture un peu complexe et qu’on doit parfois lire deux fois une phrase pour en comprendre tout le sens, mais il ne faut pas s’arrêter à ça, car cet écrivain regorge de perles littéraires que l’on se doit de découvrir. idiote qui tombe en se sauvant, le noir qui meurt en premier ainsi que les hommes aux allures louches qui sont catégorisés tueurs en série. Si on est un habitué de ce genre de film, en écoutant celui-ci, on est totalement désorienté, car les personnages font le contraire de ce qu’il ferait en temps normal. On a juste envie de le finir pour voir comment les ados vont mourir de façon spectaculaire. Ce film à l’humour noir est parfait pour remplacer un d’horreur dont on prévoyait déjà ce qu’il aillait se passer.
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Chronique linguistique
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
Le vivre-ensemble fait son entrée solennelle dans « le » dictionnaire Jean-Pierre Deschênes Chroniqueur Au Québec comme ailleurs, avant 2014, il n’était pas possible de trouver le substantif (ou nom) vivre-ensemble dans un dictionnaire de langue française. Mais voici que la plus récente édition du Petit Larousse illustré (p. 1208), vient tout juste d’attester ce néologisme en lui accordant une signification générale : « Nom masculin, invariable. Cohabitation harmonieuse entre individus ou entre communautés : La fête des voisins se veut une initiative propre à favoriser le vivre-ensemble. » Dans l’avant-propos de ce dictionnaire, les éditeurs rappellent que ses rédacteurs « se font l’écho des évolutions de la langue française, en rendant compte des nouveaux mots, expressions ou sens, dont l’usage est avéré, des diversités régionales, qui témoignent d’une histoire et d’une culture spécifiques, et des mots de la francophonie. » Dans la préface de ce dictionnaire, le linguiste notoire, Bernard Cerquiglini, québécophile de surcroit – et qu’il faut absolument se donner le plaisir de lire – accorde à son éléphanteau référentiel une justification plus que solennelle. Il le dit, entre autres, avec les mots choisis que voici : « Rendons hommage à un sacerdoce méconnu, celui des rédacteurs-lexicographes. Leur responsabilité est immense et c’est un
métier exigeant. Car surveiller le lexique français ne laisse pas de répit, qu’on lise le journal, bavarde à la cantine, contemple une réclame. L’attention est toujours ailleurs, indisposant l’entourage. Il s’agit de repérer les termes dont l’emploi nouveau parait avéré. Leur attestation, par son abondance, laisse entendre que chacun d’eux est entré dans l’usage. Il faut beaucoup de science et plus encore de finesse pour estimer ce dernier. Un rédacteur-lexicographe a pour mission de définir dans son domaine l’état actuel du lexique : à l’héritage d’un passé vénérable, s’adjoignent des nouveautés de bon aloi, qui traduisent l’évolution du monde et des vocables. » Ici au Québec, l’usage de l’expression vivre-ensemble, tout comme en France et dans d’autres pays de la francophonie, a pris d’assaut le vocabulaire des médias écrits et électroniques, des institutions politiques et éducatives. Il suffit de taper le mot vivre sur le Web pour se faire offrir une multitude de sites et d’images du vivre-ensemble qui nous conduisent à toutes les définitions selon les pays, selon les cultures et les divers points de vue. Ici, le nouveau vocable s’est principalement donné vie lors des consultations de la Commission Bouchard-Taylor où il fut utilisé abondamment. Avant de devenir un néologisme, il s’est présenté dans le contexte tumultueux des débats sur l’importante question de l’immigration, sur l’éventualité d’une charte de la laïcité et on a
senti une ampleur renouvelée de ce terme plus récemment vu l’urgence de l’enjeu de la radicalisation reliée au terrorisme grandissant qui lui a donné une énième vie encore plus tourmentée. À l’Organisation des Nations Unies (ONU), particulièrement à l’UNESCO, le vivre-ensemble y a pris place depuis les années 1990, sous la forme de programmes d’éducation. Aujourd’hui, ici-même au Québec, le ministère de l’Éducation a conçu des programmes d’éthique tenant compte de l’apprentissage de la diversité des religions, au respect à porter aux différences entre individus, immigrants, cultures et communautés variées avec lesquelles nous habitons maintenant. Dans la science des linguistes, on dit qu’une expression se stabilise ou se fige dans le vocabulaire quand elle a d’abord parcouru le passage obligé dans un espace public donné, alors qu’elle devient une formule ou un référent social sujet à des variations polémiques fréquentes. N’est-ce pas édifiant de comprendre ce processus de fécondation d’un mot dans le sein d’une société, d’une culture. Déjà adopté par un large public, ce nouvel enfant de la langue vient d’entrer dans la famille des mots, le lexique, et se perpétuera dans les autres dictionnaires qui, selon leur mode de diffusion, finiront par révéler plusieurs traits de sa personnalité grandissante. Ceci jusqu’à expliquer les notions plus complexes des usages multiples qu’il manifeste dans la société. Son évolution est si rapide
remercie ses partenaires
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).
et marquante que, déjà, avant même son éclosion, certains chercheurs, trouvant le mot vivre-ensemble trop populaire, trop général dans sa définition, un peu comme un fourretout, en ont fait une indigestion et tentent de l’élever à un niveau plus soutenu et théorique d’interculturalisme, un modèle ainsi renommé dans ce même but de mieux d’intégration et de respect de la diversité apportée par nos immigrants. Mon but n’étant aujourd’hui que d’attirer l’attention à l’entrée officielle du mot vivre-ensemble dans le dictionnaire, je désirais par cet écrit partager mes réflexions sur ma langue que j’adore observer en dilettante et qui me révèle tant de choses sur le plan sociopolitique. Je laisserai mes lecteurs se dépasser en prenant connaissance de la définition qu’en donne un grand philosophe contemporain. « Qu’est-ce que la politique? C’est la gestion non guerrière des conflits, des alliances et des rapports de force – non entre individus seulement (comme on peut le voir dans la famille ou dans un groupe quelconque), mais à l’échelle de toute une société. C’est donc l’art de vivre ensemble, dans un même état ou une même Cité (Polis, en grec), avec des gens que l’on n’a pas choisis, pour lesquels on n’a aucun sentiment particulier, et qui sont des rivaux, à bien des égards, autant ou davantage que des alliés. Cela suppose un pouvoir commun, et une lutte pour le pouvoir. Cela suppose un gouvernement, et des changements de gouvernement. Cela suppose des affrontements, mais réglés, des
compromis, mais provisoires, enfin un accord sur la façon de trancher les désaccords. Nos antagonismes ne déboucheraient autrement que sur la violence, et c’est ce que la politique, pour exister, doit d’abord empêcher. Elle commence où la guerre s’arrête. »1
Je terminerai mon texte en citant de nouveau le fameux Cerquiglini qui, comme à moi, inspirera le lecteur lorsqu’il décrit comment un mot se choisit avant de faire son entrée au dictionnaire. « Ensuite, comme sous la coupole, on passe au vote. Chacun défend son candidat; l’assemblée des rédacteurs débat, soupèse, retient. L’un insiste à juste titre sur la vitalité des préfixes, l’autre sur les effets lexicaux de l’évolution des mœurs; un troisième évoque le monde comme il va. Spectacle émouvant, qui dessine par touches le portrait du français contemporain. Cérémonie solennelle, mais convivialement enfiévrée, qui établit la langue d’usage, en divers registres, acceptable par tous. Rien de moins que ce qui unit des millions de Terriens, fondant l’alliance politique de soixante-quinze États. Saluons l’œuvre de ces greffiers de l’usage contemporain : ils ont la modestie du vrai savoir et la ferveur des amants. Année après année, ils modernisent le dictionnaire, élevant avec respect, avec affection, un monument de science et d’harmonie à la gloire de notre bien le plus précieux : la langue. »2 1 - André Comte-Sponville, Pensées sur la poltique, Petits carnets de philosophie, La Librairie Vuibert, Paris, 2012 (ISBN : 978-2-311-01226-2) p.6 et 7. 2 - Préface du Petit Larousse illustré de 2014)
Saguenay– Lac-Saint-Jean
Nous joindre Rédactrice en chef : Emmanuelle Melançon Graphiste : Alexandre Girard
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Correction : Catherine Fortin Valérie Lessard Emmanuelle Melançon Image à la une : Maïlys Domingo
Collaborateurs : Effysis Laurence Desbiens Jean-Pierre Deschênes Maïlys Domingo Catherine Fortin Marilou LeBel-Dupuis
Dana Lessard Guillaume Ratté Amira Ben Rejeb Emmanuel Trotobas Jessica Roy-Vachon
Prochaine parution : Jeudi 5 novembre 2015 Tombée des textes : Vendredi 23 octobre 2015, 17 h Tombée publicitaire : Lundi 26 octobre 2015, 17 h Impression : Imprimerie Le Progrès du Saguenay Tirage : 3 000 exemplaires
Culture
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
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Saint-André-de-l’Épouvante a lancé la programmation 2015-2016
Alexandre Girard Journaliste
Signée de l’auteur saguenéen Samuel Archibald, la pièce de théâtre Saint-André-de-l’Épouvante, sous une mise en scène de Patrice Dubois, plongera les spectateurs dans un monde de fascination du culte et de la dimension rêvée de la vie, confrontée à certains
Origines de la pièce de théâtre Cela a pris quelques années avant de mettre en place ce projet en pièce de théâtre, selon le directeur artistique de La Rubrique , Benoît Lagrandeur. « C’est après avoir lu le recueil Arvida de Samuel que nous voulions l’adapter pour le théâtre », mentionne monsieur Lagrandeur. Il ajoute qu’ils ont convaincu l’auteur de participer au projet. Samuel Archibald a alors participé avec l’équipe à des ateliers de théâtre pour s’adapter à ce milieu. Les textes ont été adaptés, mais toujours en conservant cette certaine fascination que l’auteur a pour le culte.
Programmation pour tous Le Théâtre La Rubrique reste fidèle à ses spectateurs en présentant 14 pièces s’adressant pour un public adulte et jeunesse. Plusieurs sujets font partie de la programmation telle que « la crise économique, la création, l’angoisse, les voyages, la perte de repères, les amitiés retrouvées, l’enfermement et les questionnements d'ordre sexuel ». Avec des comédiens connus et certains à découvrir, les adultes pourront assister à Instructions pour un éventuel gouvernement socialiste qui souhaiterait abolir la fête de Noël (avec les comédiens Sophie Desmarais et Luc Picard), Vinci, Ainsi parlait (mélange de danse et de théâtre), Cock, Bagne Recréation, Tu te souviendras de moi, Bouffe, Le long voyage de Pierre-Guy B. et Molly Bloom (mettant en vedette Anne-Marie Cadieux). Les toutpetits seront comblés avec Un château sur le dos, Le merveilleux voyage de Réal à Montréal, Gretel & Hansel et Papoul.
Photo : http://www.theatrelarubrique.com
Le bric à Brach Photo : LePetitRusse
C’est dans une ambiance intime et amicale qu’a eu lieu le dévoilement de la programmation de la saison 2015-2016 du Théâtre La Rubrique. Présentée du 16 septembre au 4 octobre, la production Saint-André-del'Épouvante, avec de fortes couleurs régionales, a débuté le bal.
moments à la vérité. Cette pièce est une coproduction du Théâtre La Rubrique, des Productions À tour de rôle et du Théâtre PÀP. Elle mettra en vedette Isabelle Vincent, Miro Lacasse, André Lacoste, Dany Michaud et Bruno Paradis. C’est Pierre-Étienne Locas qui a signé la scénographie et Mylène LeboeufGagné qui a conçu les costumes.
Laurence Desbiens Journaliste Sacré révélation de l’année à Radio-Canada, Philippe Brach nous présente Portrait de famine : un deuxième album plutôt éclaté et coloré digne de lui. Parions qu’il tournera dans toutes les radios très bientôt! Réalisé en collaboration avec nul autre que Louis-Jean Cormier, Brach nous présente un album beaucoup plus mature et travaillé que son premier album ; La foire et l’ordre. Qu’on aime ou pas, il faut dire que ses textes sont puissants. Parfois drôle, parfois touchant et parfois même un brin engagé, Brach peut être très fier de ce nouveau bébé. Si son premier album était, selon moi, tout aussi excellent, il n’empêche qu’une certaine cohérence entre les chansons manquait à l’appel. Cohérence qu’on retrouve assurément sur son deuxième album. Brach a mis de côté ses textes de gars sur la brosse pour des textes de gars mature et posé, sans oublier sa petite fibre de folie qu’on retrouve bien entendu dans quelques-unes de ses chansons. De plus, l’ajout des instruments à cordes sur certaines
de ses pièces ajoute un je-ne-saisquoi à l’album. Bien qu’il soit souvent comparé au groupe Les Colocs ou bien à Daniel Bélanger, Brach continue son bout de chemin et se démarque des autres chanteurs de notre époque. Il n’hésite pas à proposer des textes et des mélodies peu conventionnels qui semblent plaire au public. Ce deuxième album est visiblement bien apprécié par les critiques et je n’ai aucun problème à croire que d’ici quelques années, Brach remportera son premier Félix en tant que révélation de l’année, un peu comme l’ont fait Klô Pelgag (qui d’ailleurs apparait le temps d’une chanson sur l’album), Bernard Adamus et les Sœurs Boulay les années précédentes. D’ailleurs, le premier extrait de l’album, Crystel, joue déjà régulièrement à la radio. On peut donc dire que c’est mission accomplie pour Philippe Brach et il n’y a aucun doute, Portrait de famine ne passera pas inaperçu. En attendant son passage dans votre région, vous pouvez vous procurer son album dans tous les bons disquaires ainsi que sur iTunes. Bonne écoute!
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Vie étudiante
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
« Définir un objectif n’est pas le principal. C’est décidé comment vous allez
Une matinée miracle pour être plus heureux et mieux Le retour en classe est toujours une période stressante dans laquelle, nous, chers étudiants, sommes très occupés, pris par les études, le travail et les autres obligations. T’es-tu déjà senti essoufflé? Eu l’impression que les tâches ne font que s’accumuler et que tu n’as pas suffisamment de temps pour les faire? Pas de panique. J’ai une solution pour mieux gérer ton temps et te sentir moins stressé devant tes engagements. Si tu veux découvrir ces astuces géniales, cet article est pour toi.
Dana Lessard Chroniqueuse
Mon expérience personnelle Bref, il fut un temps où je me sentais constamment découragée et dépassée par ma tonne de choses à faire. J’avais toujours l’impression d’avoir trop d’engagements pour le temps dont je disposais. Chaque jour, c’était une course infernale contre la montre. Pourtant, chaque
journée n’était jamais suffisamment productive pour venir à bout de la pile de tâches écrites soigneusement dans mon agenda. À ce moment-là, je ne voyais pas de lumière au bout du tunnel (c’est cliché, mais c’est la meilleure métaphore pour traduire ce que je ressentais!), et à cause de ça, je souffrais d’anxiété. Tu vois le genre?
Mon déclic pour changer les choses Et puis j’ai lu un article de Laura Malabille, une chroniqueuse pour le Huffington Post. Dans son texte, elle expliquait, de façon plutôt humoristique, pourquoi elle se lève à 5 h 30 tous les matins et les bienfaits découlant de cette pratique. OK, pour certains d’entre vous, la perspective de sortir du lit aussi tôt ne vous enchante pas du tout. Je comprends. Je suis passée par là. Cependant, je suis passée par-dessus mes craintes, et j’ai découvert un moyen efficace pour pratiquer des activités potentiellement enrichissantes pour chacun de nous; des activités auxquelles tu aimerais t'adonner, mais malheureusement, tu as d’autres choses à faire pour occuper ton temps. Avec les astuces que tu vas découvrir dans quelques instants : adieu les excuses! Tu auras tout le temps dont tu as besoin, et en plus, tu
t’apercevras que ça t’apporte des bénéfices et que ça te rend plus heureux.
Une entrevue avec Laura, pourquoi pas? Après mon expérience sensationnelle et motivante, j’ai soudainement eu envie de partager ce que j’avais appris, à vous, chère communauté universitaire, mais aussi à toi, qui a besoin de conseils pour mettre définitivement le mot « procrastination » hors de ton vocabulaire. Qui de mieux placer pour vous parler des astuces miracles que j’ai découvertes que la personne même qui m’a inspirée et m’a motivée au point de départ? J'ai donc demandé une entrevue à cette chroniqueuse dont je vous ai parlé plus tôt, Laura Mallabile. Entrevue qu’elle a acceptée de faire avec plaisir. Bonne lecture!
Déclic et matinée miracle Griffonnier : Ton article, Pourquoi je me lève à 5 h 30 tous les matins, m’a beaucoup inspiré (pour les curieux1). Pourrais-tu nous dire quel fut le déclic pour que tu entreprennes des démarches pour améliorer ta gestion du temps?
1 - http://quebec.huffingtonpost.ca/laura-mabille/lever-tot-matin bienfaits_b_8042688.html
Laura Malabille : [Réflexion] Bonne question! Je pense que le déclic, ça a été quand j’ai touché le premier livre au niveau de la productivité et du développement personnel, qui est La semaine de 4 heures, de Tim Ferris. C’est le premier que j’ai découvert à ce sujet. C’est un livre qui apporte une vision de la productivité nouvelle par rapport à ce qu’on a l’habitude, mais tu apprends que 20% de ce que tu fais apporte 80% des résultats. […] C’est une référence en la matière. À partir de ce moment-là, ça m’a ouvert la porte de tous ces éléments de formation en ligne, des livres sur le sujet, et de tout ce que tu peux apprendre, et c’est monumental ce que ça t’apporte dans ta façon de travailler… La nouvelle passion de Laura pour les livres de développement personnel et de productivité l’a amené à lire un livre s’intitulant The miracle morning, d’Hal Elrod. C’est dans ce livre qu’elle a découvert ces activités enrichissantes pour la connaissance de soi, que je lui ai demandé de nous expliquer brièvement. Une matinée miracle, en fait, c’est un rituel matinal qu’on attaque avant de faire quoi que ce soit d’autre dans la journée. Ça implique de se lever un peu plus tôt par rapport à l’heure à laquelle on est habitué. L’heure dépend : si normalement tu te lèves à 7 h 30, et bien du coup, tu te lèveras à 6 h 30 pour changer et pour intégrer une série d’activités. Donc, je vais présenter la routine matinale telle qu’elle est décrite, mais il faut savoir que chacun est libre de créer sa propre routine matinale et ce qu’il a envie de faire. Dans The miracle morning, il y a six activités, qu’Elrod appelle les S.A.V.E.R.S, qui sont :
1. la méditation, qui est de s’installer dans le silence, tout simplement; 2. l’affirmation, qui est de se rappeler ses objectifs personnels et de se poser la question : qu’est-ce que je dois accomplir dans la journée?; 3. la visualisation, [qui est le fait de visualiser comment vous vous sentiriez si vous étiez parvenu à accomplir tel ou tel objectif que vous vous êtes fixé]; 4. faire de l’exercice, ce qui est réellement important [pour augmenter sa concentration et se maintenir en santé]; 5. la lecture… il y a des livres absolument géniaux qui sont juste là, à ta portée, et parfois on n’a pas conscience de ça. Seulement dix minutes de lecture par jour sont suffisantes pour retirer des bénéfices; et finalement, 6. l’écriture… ce qui peut être aussi simple que d’écrire tes pensées du moment, ou de répondre à une série de questions comme : de quoi suis-je reconnaissant aujourd’hui/qu’est-ce que je dois accomplir dans la journée?
Conseils pour se lancer dans l’aventure G. : Quelles sont les astuces que tu donnerais à une personne qui désire entreprendre une telle démarche? L. M. : Le plus important à dire, c’est que ce n’est pas obligé de se lever à 5 h 30. Il suffit de se lever un peu plus tôt que d’habitude. La personne n'est pas obligée, du moins au début, de faire une heure directement. Ça peut sembler un peu effrayant, et puis ça peut être fatigant de prendre le rythme. Le deuxième conseil, c’est de s’approprier les choses, de le faire en fonction de ce que la personne ressent à son rythme et de faire ce qui l’intéresse. L’important, c’est de se sentir bien. Il faut aussi que ce soit un bon mo-
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Vie étudiante | Culture
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
l’accomplir puis respecter votre plan qui l’est. » – Tom Landry
gérer son temps… c’est possible! ment pour elle, et que sa matinée ne soit pas une contrainte.
Astuces pour les débordés J’ai ensuite demandé à Laura quelques conseils pour mieux gérer son temps et éviter le stress du quotidien. Voici donc quelques-unes de ses astuces personnelles : - Planifier votre horaire, écrire tout ce que vous avez à faire; tout, tout, tout! Tout doit être prévu! Note tout ce que tu as en tête, au moment où tu l’as en tête… ça te permettra de t’organiser, et par le fait même, de te libérer l’esprit! - Prendre du recul et cibler les tâches qui auront le plus d’impact. Note celles qui sont pri-
mordiales à effectuer, de la plus essentielle à la moins essentielle, et ce, chaque jour.
Des outils pour partir du bon pied
des outils très intéressants qui guident ceux et celle désirant en apprendre plus sur la gestion du temps et sur le développement de soi. Pour t’inscrire et devenir plus productif, inscris-toi à : ninjadelaproductivite.subscribemenow.com/. Tous les deux jours, tu recevras un courriel et une technique super pour te guider dans tes nouvelles résolutions. Également, si tu veux recevoir des résumés de livre excellent sur la productivité et la gestion du temps : livres-entrepreneurs. strikingly.com. Finalement, je me suis créé un outil personnel que j’utilise chaque matin pour planifier ma journée et coordonner ma matinée miracle. Si tu veux bénéficier de cet outil : dana.lessard@uqac.ca.
Pour terminer, Laura et son collègue Thomas ont créé
Bonne chance dans tes démarches!
- Ne pas perdre indéfiniment son temps sur Facebook; se donner une limite de temps par jour. Des plug-ins existent pour bloquer l’accès à Facebook après un certain laps de temps; fais-en bon usage! - Essaie la technique du minuteur : 30 minutes de travail intense, pour 5 minutes de pause, et ainsi de suite. Ça semble anodin… mais ça aide à conserver ta concentration et à te donner au maximum dans ton travail!
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Retour sur le Festival Humanité Fin aout a eu lieu la première édition du Festival Humanité sur la Zone Portuaire de Chicoutimi. Un nouveau festival. Mais coudonc! Ça pullule. C'est donc ça le remède? Dans cette ambiance grise de récession, de méfiance, dans cette époque d'inquiétude, des gens se sont mobilisés pour, en une fin de semaine, faire rejaillir des valeurs de l'humanité, pour parler de solidarité, de justice sociale, d'environnement… avec des invités qui étaient là pour faire participer le public.
Emmanuel Trotobas Collaborateur spécial Ils auraient été cinq cents à venir aux différents moments de l'évènement. C'est intéressant de voir que plusieurs évènements du même genre ont eu lieu à la même époque alors que chacun les préparait dans l'ombre. Préparer la fête prend du temps; organiser des repas, des soirées, des conférences… Je parlerai donc aussi de Virage qui a
eu lieu à Sainte-Rose-du-Nord, avec des thématiques assez proches, mais j'étais en déplacement et je n'ai pu m'y rendre. De plus, leur festival était autofinancé, payant. Revenons à cette fin aout, alors que le chapiteau et les petites tentes, la sono et tout ça était prêt. Pour qui s'intéresse à la simplicité volontaire, rencontrer un homme tel que Serge Mongeau est un honneur. Roméo Bouchard agissait dans les discussions comme un provocateur…Jean Béliveau, l'homme qui marche – il a fait le tour du monde à pied -, faisait grande impression, à mon avis, par son témoignage, sa vivacité, et pendant la marche qui était encore une belle façon de se réunir et de témoigner ensemble de notre humanité. Une deuxième édition serait en route pour l'année prochaine, avec d'autres invités. Au sein de l'organisme Devenir Présent, des activités qui portent ces mêmes valeurs se dérouleront tout au long de l'année : ciné-humanité, discussions… N'hésitez pas à vous renseigner et à vous impliquer dès aujourd'hui. N'attendez pas l'année prochaine, car l'engagement citoyen, c'est pour tous les temps de l'année.
Publireportage
Desjardins présent lors de la rentrée scolaire de l’UQAC
« Lors de la rentrée scolaire 2015, une équipe de conseillers jeunesse de chez Desjardins était présente afin d'échanger avec les étudiants et aussi de remettre une foule d'avantages à ses membres. Une tablette électronique, une bourse d'études de 500$ ainsi que cinq vignettes de stationnement ont été remises aux étudiants durant les activités de la rentrée! Voici l’équipe Desjardins qui était sur place. »
Sébastien Mergeay, gagnant de la bourse Desjardins de 500$, accompagné de François Roberge, conseiller jeunesse.
La gagnante de la tablette intelligente, Sarah Gaudreault, accompagnée de François Roberge, conseiller jeunesse.
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Voyage
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
New Orleans : Laisser le bon temps rouler
Marilou LeBel-Dupuis Journaliste Les touristes qui affluent de partout pour visiter la célèbre capitale du jazz se distinguent en deux catégories : il y a ceux qui viennent s'extasier devant toute son histoire, sa culture et son architecture, et il y a ceux qui sont du genre à boire toute la nuit durant, pour se réveiller le lendemain sans trop savoir comment ils ont acquis autant d'ecchymoses et une gueule de bois aussi terrible (un petit indice : handgrenade, le cocktail local, y est pour quelque chose). Les
deux catégories peuvent se chevaucher, à condition que le sommeil ne soit pas dans vos priorités – et il n'était pas dans les miennes.
Photo : Marilou LeBel-Dupuis
Si la Nouvelle-Orléans avait pu s'incarner, elle aurait pris l'apparence de ce vieil homme afro-américain rencontré dans un tramway; il m'a tout de suite fascinée, et ce n'est pas juste parce qu'il portait une chemise et des pantalons longs alors que la température frôlait les quarante degrés. Non, ça avait à voir avec son air jovial, son large sourire et sa loquacité : à un moment, il parlait avec le chauffeur, ensuite il aidait une personne tout aussi âgée à descendre du tram, pour ensuite saluer des collégiennes et leur dire quelque chose qui, à n'en pas douter, commençait par « dans mon temps... » Si ce vieillard avait pu raconter la Nouvelle-Orléans, il aurait raconté une histoire de résistance, d'acceptation, de liberté et de changements. D'abord française, puis espagnole, puis américaine, la ville semble n'appartenir à personne, sinon qu'à ses habitants, en majorité descendants des esclaves noirs et des Caraïbes. Ajoutez cela aux trois influences susmentionnées, et vous obtiendrez le joyeux mélange qu'est la NouvelleOrléans, en Louisiane – Nola, pour les intimes.
Nola de jour La journée commence forcément tôt pour les NéoOrléanais; à partir de 9 h, en plein mois d'aout. La chaleur devient rapidement poisseuse, et qui voudrait rester au lit dans ces conditions! Les touristes ne font pas exception, même si cela signifie dormir très peu d'heures pour les plus fêtards. Qu'à cela ne tienne, vers 10 h, une fois avoir regagné un peu de contenance, il fait bon se diriger vers le quartier français, de loin le plus beau de la Big Easy. Le meilleur moyen d'y arriver est bien sûr en empruntant les photogéniques tramways, dans lesquels vous vous ferez vraisemblablement une charmante première opinion des résidents; la plupart n'hésitent pas à commencer une conversation avec leurs voisins immédiats, qu'ils soient jeunes, âgés, artistes en route pour Jackson Square, étudiants ou touristes. S'il y a bien une chose à retenir de la NouvelleOrléans, c'est à quel point ses habitants sont chaleureux – je pense qu'avec le mercure aussi élevé, les gens se sont dit : « autant ne pas rendre ça pire que c'est! » Pour en revenir au quartier français (ahem), il est de loin l'endroit le plus visité en raison de la beauté de ses vieux édifices, de ses balcons en fer ouvragé, de ses lampes à gaz et de ses petites curiosités plus ou moins cachées, allant du plus vieux bar en Amérique à la librairie occulte, en passant par divers lieux dédiés au vaudou. En bonus : pas mal toutes les rues possèdent leur spécialité, ce qui rend l'exploration d'autant plus facile, en fonction de vos intérêts. Royal Street est la rue pour les amateurs d'arts avec ses nombreuses galeries, mais aussi ses antiquaires. Chartres Street, elle, saura répondre aux besoins des hipsters et autres fashionistas puisque
Merci Alex de m'avoir suivie dans cette aventure!
boutiques de créateurs et friperies sont au rendez-vous, mais aussi aux passionnés de la lecture, avec ses quelques librairies de seconde main. Decatur Street est reconnue pour son marché français, où vous pourrez acheter de nombreux souvenirs culinaires (pralines, viande d'alligator, épices, sauces piquantes, recettes de gombo, etc.) Bref, de quoi faire regretter à vos proches de ne pas s'être déplacé en Louisiane.
Vous avez dit bizarre? Vous l'aurez compris, la Nouvelle-Orléans est belle. Tout comme San Francisco, comme Barcelone, comme Paris et d’innombrables autres capitales. À mon sens, la beauté de Nola n'est pas ce qui la rend unique, puisque ce n'est pas « la » plus belle ville que vous allez avoir vue dans votre vie. En revanche, aucune autre ville en ce monde ne chérit autant ses excentricités et ses excentriques que Nola, et c'est là son charme. Le normal n'est pas bizarre en Nouvelle-Orléans; le bizarre est normal. Depuis des siècles, Nola a toujours été la ville qui accueillait les exilés et les gens hors-normes : les esclaves libres, les artistes, les prostituées, les repris de justice, les musiciens, les homosexuels, les gens de mixité raciale, etc., si bien que plus
rien ne semble choquer là-bas aujourd'hui. En fait, rectification : plus rien ne choque les locaux là-bas.
La vraie ville qui ne dort jamais On dit souvent que New York est la ville qui ne dort jamais. D'un autre côté, il suffit de mettre les pieds sur place à n'importe quelle heure du jour pour réaliser que ce titre devrait plutôt échoir à la Nouvelle-Orléans. En effet, les passions se déchainent exponentiellement au gré de la nuit sur les rythmes jazz et blues entendus sur les rues Bourbon – touristique – et Frenchman – plus authentique. Bourbon Street est extravagante à l'excès : chaque bar rivalise en son et en lumière pour attirer les touristes, quitte à vous aveugler l'espace d'un instant avec ses néons aux deux mètres. Des colliers en plastique jonchent le sol un peu partout, surtout en face du bar de danseuses, où les employées s'amusent, du haut de leur balcon, à les lancer plus bas sur les hommes (mais surtout les femmes...) qu'elles trouvent intéressants –le but est d'avoir le plus de colliers. En raison de son caractère quelque peu... surfait, beaucoup de gens préfèrent commencer la soirée sur Frenchman; c'est là où vous trouverez les groupes de musique émer-
geants de la Big Easy, et aussi là où vous verrez comment on danse vraiment sur de la musique jazz et blues. Les bars de cette rue sont en général plus dispendieux que ceux de Bourbon, mais vous payez pour la qualité!
Magnétique
Les amitiés se forment aussi vite que l'alcool est consommé en Nouvelle-Orléans, c'est-à-dire très, très vite. Des nombreuses personnes que j'ai pu rencontrer, beaucoup d'entre elles en étaient à leur deuxième, troisième, quatrième visite, et ça, c'est quand elles n'avaient pas décidé d'abandonner leur vie pour venir y travailler. Les commerçants sont aussi toujours contents de parler avec vous, et parfois vous ressortirez d'un magasin après dix minutes de conversation avec un vendeur sur leur impression de la ville, ou ce que Nola signifie pour eux. Tous disent la même chose : les Néo-Orléanais, s'ils essaient de quitter la ville pour s'installer ailleurs, reviendront après quelque temps. Impossible de résister au charme magnétique de la Nouvelle-Orléans. Elle saura à coup sûr vous charmer. La question est : quand tomberez-vous sous son joug? Parait-il que le meilleur mois pour y aller est octobre. Tiens donc nous avons une mi-session en octobre...
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Voyage
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
48 h à Quebec City : que faire en un week-end sans se ruiner? Tu veux voyager dans la région avant le grand gel? Rien de mieux que de profiter encore du beau temps pour partir une fin de semaine à la célèbre ville de Québec!
Quoi visiter? L’inratable Vieux-Québec : laissez-vous aller dans les ruelles de ce quartier aux jolies petites boutiques et aux restaurants chics. Non loin, vous apercevrez le Château Frontenac et son quartier Champlain. En hiver comme en été, de nuit comme de jour, le Vieux-Québec offre une ambiance féerique par ses lanternes colorées et ses spectacles de rues. Les touristes y reconnaissent en général une petite France dans ce quartier par son architecture et ses monuments. Le Parlement et son jardin : En sortant du Vieux-Québec par la porte Saint-Jean, vous vous retrouverez nez à nez avec le Parlement, orné de majestueuses statues. En cette saison, la devanture du Parlement est joliment décorée de fleurs et de… légumes!
La Citadelle et les plaines : Lieu d’affrontement des Empires français et britannique, les plaines d’Abraham s’étendent sur 93 hectares! Une bonne balade à travers ces plaines vous offrira une vue assez surprenante de la ville de Lévis. Pour les curieux, il est possible de se rendre à Lévis par le traversier. Le Vieux-Port et son marché : Le port de Québec est le plus vieux port du Canada. Pour les amateurs de la marine, on y voit tous types de voiliers et autres bateaux. Continuez votre marche jusqu’au marché pour y découvrir des produits frais locaux de qualité : blés d’Inde, bleuets, sirop d’érable, etc.
Où se loger ? Pour une chambre privée, une chambre partagée ou un appartement au complet, je dis Airbnb! Ce site regroupe toutes les annonces proposées dans Québec, et sa périphérie, selon différents critères (lieux, dates, prix, équipements, etc.). En couple ou entre amis, Airbnb est l’opportunité idéale selon moi, car on y trouve un grand choix de locations et les prix sont relativement très intéressants, surtout lorsqu’on divise le budget à plusieurs. Sinon, Québec possède de très bonnes auberges de jeunesse avec un bon rapport qualité/prix et généralement très bien situées!
Où manger ? Un petit creux ou une grosse faim? Avec l’application Yelp (disponible sur Apple store et Android), tu trouveras gratuitement le type de restaurant/bars /pubs selon ta position géographique selon tes envies culinaires, noté et commenté par un grand nombre d’abonnés. Parmi les centaines de propositions, j’ai opté pour un brunch à Bügel, la fabrique de bagels. La salle est relativement petite, mais très vite pleine! Idéal
pour manger des bagels frais, avec œufs, fruits et fromages, et des prix qui ne s’élèvent qu’à une dizaine de dollars. Quant au souper, permettez-vous un festin chez Nguyen, mon coup de cœur culinaire! Pour les adeptes de la cuisine étrangère, ce restaurant vietnamien thaïlandais saura vous ravir d’un point de vue qualité et… quantité! Pour un combo pour deux à quatre personnes, vous vous verrez servir non pas un trois, mais six services, pour une quarantaine de dollars. Soupe, rouleaux impériaux et plats mijotés vous feront oublier les kilomètres de marche de la journée! Attention, la salle est grande, mais très demandée donc n’hésitez à réserver ou venir de bonne heure.
Où sortir ? Une fin de semaine, c’est relativement court, mais accordez-vous une petite sortie nocturne et allez boire un verre dans un des nombreux bars de la Grande Allée. Pour les plus fêtards, ce sera la grande discothèque Dagobert (entrée gratuite!) ou le Maurice Nightclub. Et pour l’anecdote, rentrez à petits frais avec l’application Uber!
Les incontournables de Québec - Savourez une Queue de Castor, une pâtisserie frite, dans le Vieux-Québec; - rentrez dans l’incroyable Boutique de Noël, au 47, rue de Buade (puis, ne manquez pas de jeter un coup d’œil à la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, juste à côté!); - marchez de nuit dans le quartier Champlain.
Découvrir les alentours de la ville… Wendake, au temps des Indiens : Avant d’arriver à Québec, n’hésitez pas à passer à la réserve indienne huronne-wendate. Tel un jeune Indien, vous découvrirez les maisons indiennes de l’époque, la construction des canaux, les lieux sacrés, mais vous aurez également l’occasion de tirer à l’arc ou encore de man-
ger des plats typiques tel que le bison! Comptez maximum deux heures et 13 $ pour la visite du parc, où un guide vous racontera le quotidien d’un huron, à Wendake. À la fin de votre visite, faites un petit tour à la boutique souvenirs, qui vaut vraiment le coup d’être vue! Certains se laisseront tenter par un capteur de rêve fait main ou encore avec une tuque en vraie fourrure! L’Île d’Orléans : Située à une quinzaine de kilomètres de Québec, cette ile du fleuve Saint-Laurent est essentiellement connue pour ses maisons d’architecture traditionnelle, mais surtout pour ses cueillettes de produits locaux. En effet, lorsque la saison estivale débute, les producteurs de l’Ile permettent aux visiteurs, curieux et gourmands de venir cueillir eux-mêmes leurs produits. Ainsi, selon la saison, citrouilles, bleuets, fraises et surtout des pommes attendent qu’on vienne les ramasser. Le mois d’octobre est idéal pour l’autocueillette des différentes pommes de la région telles que la Cortland ou la Lobo. Les prix sont très raisonnables d’autant plus que l’on ne tient pas en compte les taxes dans ce cas-là. Comptez 18 $ pour un sac de pommes de 40 lb (soit environ 12 € pour 18 kg). À vos fourneaux : tartes, croustades, compotes et beurre de pommes n’attendent qu’à être mangés! Autre activité phare de l’Île d’Orléans; la visite d’une érablière. En effet, Richard Boily aura le plaisir de vous faire la visite guidée de son érablière aux 6 000 érables et vous permettra de déguster du sirop et les différents produits dérivés, et ce, gratuitement! À la fin de la présentation, il vous sera possible d’acheter des produits artisanaux à base d’érable comme le fameux sirop, le beurre ou encore le sucre d’érable, à des prix défiant toute concurrence! En quittant l’ile, n’oubliez pas de tourner la tête après le pont, vous ne pourrez pas louper la grande Chute Montmorency.
La Chute Montmorency : Osez contempler la fameuse chute Montmorency, avec son 83 mètres de hauteur, soit 30 mètres de plus que les chutes du Niagara. Offrez-vous une vue superbe sur la chute accompagnée d’une poussée d’adrénaline en essayant la tyrolienne d’une longueur de 300 mètres ou encore la Via Ferrata! Le sanctuaire de SainteAnne-de-Beaupré : Important lieu de pèlerinage, ce sanctuaire regroupe la fameuse basilique et quelques chapelles. On y admire surtout la taille et l’architecture de l’époque de ces monuments. Pour conclure cet article, je vous invite à aller visiter les différents sites et blogues suggérés ainsi que les suivants afin d’optimiser votre fin de semaine et trouver les activités qui vous conviennent : quebecregion.com et le livre Lonely Planet, meilleur guide touristique, d’après moi. Alors, à vos valises et bonne route! Photos : Maïlys Domingo
Maïlys Domingo Journaliste À seulement deux heures de Chicoutimi, Québec connait un grand succès, que ce soit pour son château, ses quartiers ou ses boutiques. En auto, en bus, en covoiturage (un aller à 15 $ en moyenne avec amigoexpress.com) ou encore en louant une voiture (avec enterpriserentacar.ca ou discountcar.com), vous pourrez vous rendre facilement à Québec pour une fin de semaine. Une pensée aux étudiants européens qui se verront économiser une certaine somme d’argent, car ici, les péages d’autoroutes n’existent pas! Seuls les frais d’essence et/ou de location seront à vos frais.
En effet, le jardin est destiné à accompagner les repas des clients de l’hôtel du Parlement.
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Horoscope
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
Il est urgent de connaitre votre avenir Par votre chère voyante Effysis : voyance, lecture de l'avenir et du passé, divination, tirage des cartes (tarot, poker, 52 cartes, bridge), lecture du marc de café, feuilles de thé, encre de chine, gazons, herbes médicinales, message de l'au-delà par lecture transcendantale et communication téléphonique, lecture des lignes de la main jusqu'au coude, avenir par boule de cristal, boule disco, ampoule électrique... Bélier (21 mars au 19 avril) : Jupiter quitte le Lion qu’il visitait depuis plus d'un an pour aller vers la Vierge et redevient plus sérieux. Il commence également une opposition à Neptune qui sera très influente ces prochains temps. Ce duo annonce une refonte des valeurs sociales facilitant la communication. Cela peut faire naitre un certain désir d’ordre, ou à l’inverse, une importante confusion idéologique. N'hésitez pas à aller à la rencontre du monde et à partager vos idées. Une place de leader pourrait se présenter à vous si vous prenez soin de respecter ces règles. L’opposition de Neptune à Jupiter pourrait vous désarçonner, mais l'ascendance de la Vierge en Lion vous montrera le bon chemin. Ne laissez aucune place au chaos, il pourrait laisser percevoir une facette de vous qui ne vous correspond pas. Gardez confiance en vous et soyez déterminé. L'amour pourrait se présenter de manière inopinée. Taureau (20 avril au 20 mai) : Saturne est revenu pour l’été en Scorpion où il retrouve son ami Pluton, leur grande complicité vous a longtemps accompagné. Aujourd'hui, leur séparation annonce bien des changements dans votre vie. Cependant, ils laissent en vous une force de volonté incomparable, protégez-vous de l'arrivée imminente de la Vierge en désaccord avec Pluton qui pourrait diminuer, voire vous faire perdre cette belle force de transformation et vous causer du tort professionnellement. Ne laissez pas de côté le passé, celui-ci, par votre grande expérience, vous aidera à déplacer des montagnes et peut-être vous faire remarquer par votre bien-aimée. Vos actions pourraient attirer la gent féminine. La forte opposition de la Vierge à Pluton vous fera grandement souffrir si vous foncez tête baissée. Votre patience associée à Pluton sous l'ascendance souvenir du Scorpion pourrait vous offrir bien du bonheur. Gémeaux (21 mai au 21 juin) : Saturne qui était en rétrogradation depuis mars reprend sa folle course vers l’avant pour quitter définitivement le Scorpion mi-septembre et doubler la Balance de manière à ne pas subir la force de la nouvelle lune qui serait très négative pour vous. Ainsi, les astres seront avec vous, la vie vous semblera idyllique. Quelques petites difficultés se présenteront à vous, cependant la force de Saturne s’harmonisant avec Mars vous permettra d'enjamber ces obstacles avec facilité. Profitez de ce calme pour faire le plein d'énergie. Côté cœur, la rapidité de Sature laisse pressentir que ce n'est pas le bon moment pour s'aventurer dans des relations sentimentales. La présence de Mars enflammera certes les cœurs, mais Sature présage beaucoup de remises en question. Vous pourriez perdre un temps précieux. Cancer (22 juin au 22 juillet) : Neptune représente un idéal transcendant et Jupiter en Vierge un désir d'évasion et de voyages. L'approche de la nouvelle lune ne sera pas à votre avantage, la Vierge basculant d'Uranus en Jupiter vous laissera un sentiment de contrainte qui ne sera pas en accord avec vos envies. Attendez-vous à beaucoup de difficultés. L'idéal transcendant de Neptune, associé à la force de la lune, vous aidera à briser vos chaines et à réaliser vos rêves. N'omettez pas un minimum d'organisation sans quoi vous vous éparpillerez ce qui facilitera la présence négative d'Uranus. Cette négativité déjà présente dans votre couple pourrait avoir un effet très destructeur pourtant l'arrivée timide de Jupiter vous offre une chance de sauver la situation aussi alarmiste qu'elle soit. Soyez vigilant. Lion (23 juillet au 22 août) : Vénus et Jupiter commencent une sorte de dialogue. Vénus fait mine de poursuivre sa route, qui est plus rapide, comme à l’accoutumée, mais finalement freine et revient sur ses pas, ce qui fait qu’elle ne s’éloigne que de très peu de ce dernier. Elle retrouve Jupiter de manière plus harmonieuse ce qui vous permet de voir l'avenir avec facilité et vous permet d'envisager de nouveaux projets à long ou court terme. Mais afin d'accorder leur vitesse, Vénus rétrograde pendant quelque temps ce qui laisse prévoir que votre vision ne correspond pas à la réalité et qu'il faudra prévoir des obstacles d'envergure plus rapidement. Finalement, Vénus se détachera pour retrouver son grand ami Mars après avoir repris sa course. Mars, sous l'influence de la Vierge en ascendance de la lune, sera cependant très différent, leur accord dénote un changement brutal et imprévu selon votre vison des évènements à venir. Il faudra replanifier votre agenda, un effet de chaos sera très présent suite au magnétisme de la nouvelle lune, cependant Jupiter rattrapant Vénus vous permettra de vous sauver des pires situations. Restez sur vos gardes. Vierge (23 août au 22 septembre) : Jupiter, toujours en alliance avec Uranus en Bélier, favorise l’optimisme, la créativité, la collaboration ainsi qu'une belle énergie. Profitezen pour vous autoriser quelques excès. La communication sera votre alliée, n'hésitez pas à vous ouvrir au monde et à de nouvelles découvertes. Vénus s'ajoutant de manière imprévue au Cancer augmentera considérablement vos capacités et vous permettra de disposer d'une entière protection astrale, ce qui vous fera le plus grand bien. Vous pourriez même découvrir des facettes inconnues de vous-même. Le Bélier jalousera quelque peu la grande synergie d'Uranus sous Jupiter, espérons que cela ne contaminera pas tout ce beau monde qui s'offre à vous. Soyez optimiste et entreprenant, peutêtre qu'avec la présence de la nouvelle Lune votre âme sœur se réveillera à vous sous un autre jour qui ne manquera pas de vous séduire.
Balance (23 septembre au 23 octobre) : Vénus gouverne avec fermeté l'ascendance de Pluton en Balance, ce qui fragilisera la course d'Uranus qui se serait révélée être de mauvais augure pour vous. Ainsi, même si le soleil n'est pas au beau fixe pour vous, il est toujours moins négatif que prévu. Gardez le sourire et la vie vous semblera plus simple. Uranus surprendra Vénus par sa course effrénée, ce qui annonce quelques surprises qui viendront animer votre quotidien qui vous semblait si morose. L'arrivée de la nouvelle Lune vous permettra de vous laisser aller plus facilement et de lâcher le contrôle ainsi vous pourriez faire de très sincères rencontres débouchant sur de belles amitiés. L'amour n'en fera cependant pas partie, attendez le quart de lune avant de vous y aventurer. Scorpion (23 octobre au 21 novembre) : Mercure concentrera son attention autour de vous, la faible influence du soleil rendra les choses qui vous entourent lentes, floues et nébuleuses. Ce n'est pas le moment opportun pour prendre de grandes décisions que vous pourriez regretter et qui vous suivront à vie. La rencontre de Mercure et Mars lèvera un certain voile de mystère, mais une grande part d'incompréhensibilité restera présente. L'influence du Soleil, aussi faible qu'elle soit, illuminera une direction à suivre. Usez de créativité et d'imagination pour avancer dans ce grand brouillard. La Lune montante associée à Mercure vous rendra nerveux, ne perdez pas le contrôle auquel cas vous verrez vos derniers efforts sombrer. Heureusement tout cela ne durera pas, la nouvelle Lune suivant la Lune montante vous rendra plus lucide et vous serez à même de remercier les personnes qui vous auront épaulé ces derniers temps. Qui sait, peutêtre y trouverez-vous un être séduisant avec qui la confiance sera établie. Sagittaire (22 novembre au 21 décembre) : La rencontre des deux planètes les plus brillantes, Vénus et Jupiter, apparaitra au-dessus de l’horizon ouest lors d'un prochain coucher de soleil. Cet évènement très rare sera à votre avantage et diminuera les effets négatifs de Pluton en Vierge que vous avez dû ressentir précédemment. Cette rencontre vous donnera foi et confiance, mais n'en abusez pas, car vous pourriez épuiser la source et manquer de vitalité par la suite. Prenez le temps d'écouter votre corps, la présence du Soleil dans ce triangle astral vous permettra de recentrer vos énergies pour pouvoir affronter des périodes plus rudes à venir. La pratique d'une activité vous sera d'autant plus favorable. La scission de Vénus et Jupiter viendra vous déstabiliser, mais l'oreille attentive que vous aurez développée ces derniers temps sera un atout. Servezvous en, elle pourrait devenir votre guide. Le Soleil à son crépuscule fera basculer votre cœur, vous trouvez votre bien-aimé parmi vos fidèles conseillés. Capricorne (22 décembre au 19 janvier) : La collision improbable de Mars et de Saturne sous la luminosité de la Lune laisse présager une forte activité. Une dynamique athlétique qui pourrait vous fatiguer ou vous offrir une vie hors du commun. Des dégâts sont à prévoir, suite à des abandons fortuits de votre part. N'usez pas de promesses que vous seriez incapables de tenir, restez simple et réaliste et tout devrait bien se passer. L’influence de la Lune sera en forte concurrence avec Vénus; elles tenteront de vous attirer chacune de son côté. Sachez rester stable, déterminez vos choix, vous pourriez tout perdre. La présence timide de la Lune laisse penser que vous pourriez reprendre sur des bases saines. Une présence amoureuse en Saturne ne sera pas totalement en accord avec Mars. Verseau (20 janvier au 18 février) : La salutation harmonieuse des astres principaux vous offrira une magnitude des plus impressionnantes. Cette puissance sera aussi libératrice que transformatrice. Vous serez propulsé vers l'avant de manière inattendue et vous saurez réagir avec habilité. Profitez-en pour associer votre charisme à votre intelligente, vous pourriez bien faire tomber des adversaires que la nouvelle Lune dresseraient sur votre chemin. Cette harmonie ne durera qu'un temps. N'hésitez pas à saisir le bon moment, il pourrait ne plus se représenter à vous et, dans ce cas, cette nouvelle Lune serait très sombre pour vous et inverserait tout ce que les astres laissent présager. Soyez observateur et tout se passera bien pour vous. Cette grande instabilité due à l'attraction contradictoire des différents astres et de la Lune sera très déstabilisatrice pour débuter ou continuer toute relation. Vous pourriez devenir très incompréhensible pour votre entourage. Poisson (19 février au 20 mars) : Dirigé par Mercure, vous êtes le douzième signe du zodiaque et Neptune jalouse cette alliance privée que vous maintenez avec Mercure. La Lune, sous la directive du Soleil couchant, se mêlera à cette course créant une triplicité irrationnelle qui se révèlera comme une phase d'illumination d'état de conscience réfléchie au plus haut point que tout pourrait devenir irréalisable. Gardez les pieds sur terre tant que possible. Neptune usera d'imagination pour vous séduire, soyez intuitif et ne cédez pas aux envies, votre image en souffrirait. L'adoption d'un accord astral entre Neptune et Mercure serait l'idéal, cependant il faudra attendre la rétrogradation d'Uranus afin que Venus dépasse la Lune. Soyez patient et cette science infuse pourrait être un atout comme une arme destructrice. La discrétion sera votre cheval d'arçons. Qui dit que par ce comportement vous ne pourriez pas attirer les faveurs d'un être plus que plaisant à vos yeux.
Coin des écrivains
Jeudi 1er octobre 2015 No 106 Journal Le Griffonnier
Écrire pour Vivre
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Une rentrée sans victime Attention, ce texte pourrait contenir des nouvelles d'univers parallèles!
Amira Ben Rejeb Raconteuse J'écris, aujourd'hui. Je n'ai plus la hantise de vouloir vous plaire. J'arrête de marcher dans vos chaussures, je vis. J'écris pour sentir que je vis. J'écris pour vivre, c’est que j'ai oublié de vivre; la langue de Molière me donne ces ailes. Pour rattraper le temps perdu à maquiller les injures, à colorier mon sourire et à rester muette devant les tonnerres de la vie, qui m'assomment et ne m'achèvent pas, qui prennent des bouts de moi et qui me laissent sans voix… J'écris pour pouvoir parler à moi-même, me consoler, recoller ces morceaux avec ce qui me reste de moi, de toi... Ces nouvelles âmes que je porte, berce et admire, qui m'ont fait voir ce qui me reste de moi. Un nouveau visage qui me rassure, qui apparait enfin après des siècles déçus, m'annonçant que je dois me parler pour rester en vie, parler cette langue qui m'a construite, parler, mais surtout écrire. Les paroles m'échappent et fuient comme une fumée blanche et dense. Je me surprends parfois, parlant à ces autres moi, qui me surprennent et m'effraient. Chacun d'eux a un visage qui se transforme par le temps, acquiert de nouveaux traits; laids souvent, parfois magnifiques. Qu'importe. Les deux me sont égaux. J'ai un cœur qui raisonne, pas un cerveau, ces visages sont devenus familiers. L’un est français, se noie dans le pourpre, L’autre est énergétique, chaleureux et gourmand. Puis, un autre qui se cherche entre les deux. Mon esprit est occupé à faire des ponts entre eux, avec cette langue qui me garde en vie pour les réconcilier et les rapprocher, j’écris. J’écris pour me remettre de ce qui m'a traumatisée et hantée depuis trois siècles et demi, de tout ce qui me hante depuis un bail, histoires de guerres, un sang impur, un sang sacré, des standards à deux balles... Une vie de faillite, pour tout ce qui m'a bercé l'esprit depuis mon enfance dans le paradis où j'ai vécu. Et, aussi loin que me porte la mémoire, c’est cette langue qui unit mes petits moi et me ramène à la vie quand je me perds à chaque fois. Cette vie est autre, Papa! Tu ne m'as rien dit, tu es juste parti. Sans un mot. Je trouve refuge dans les mots, dans cette langue qui m’a forgée et qui forme aujourd’hui tous mes intérêts. J’en fais mon avenir, ma vie et mes chimères.
Le 4 à 7 de la rentrée s’est déroulé, cette année, dans une ambiance festive; loin des catastrophes nucléaires de l’an dernier et des diverses calamités ayant frappé au fil des années, il semblerait que l’UQAC se soit finalement débarrassée de cette malédiction.
tude lors de l’évènement, où ils ont été accueillis au sein de l’université par le recteur. Toutefois, le discours de ce dernier a été vaguement chahuté par un groupe d’étudiants qui, sans raison apparente, se sont mis à hurler de terreur, avant de quitter précipitamment les lieux, affolant ainsi les autres. Le tout est
heureusement vite rentré dans l’ordre, lorsqu’on s’est aperçu qu’aucun élément n’a pu agiter les perturbateurs ainsi. C’est donc dans la bonne humeur que l’évènement s’est achevé, assurant ainsi plusieurs participants au 4 à 7 de la rentrée 2016!
Catherine Fortin Raconteuse Si une certaine nervosité se faisait sentir chez quelques étudiants, rendus méfiants par le passé, les nouveaux ont pu, quant à eux, déguster épis de maïs et pizza en toute quié-
Photo : http://uproxx.com/webculture/2015/08/slender-man-stabbers-tried-as-adults/
Des témoins affirment : « Il n’y avait rien… ils pointaient les portes et rien ne semblait anormal. Pourtant, ils paniquaient comme s’ils y voyaient une créature monstrueuse. »
Emmanuelle Melanรงon Journaliste