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Sages-femmes Avancées salariales, mais Retraités Les «difficultés à vivre» dans la rue
sages-femmes avancées saLariaLes, mais…
Dominique Touchar T /maxppp
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Les sages-femmes ont fait reculer le gouvernement. Le 22 novembre, après une mobilisation incluant plusieurs grèves et la quasi-totalité des professionnelles, la Fédération hospitalière de France et trois syndicats (Cfdt, Fo, Unsa) ont signé un protocole d’accord: loin de répondre à toutes les préoccupations exprimées, il a permis de débloquer quelque 100 millions d’euros pour 2022. Ce qui, selon le gouvernement, se traduit par une revalorisation salariale de 500 euros net par mois. Cette somme est répartie sur différents niveaux (traitement indiciaire, revalorisation de la grille…); l’accord prévoit également des mesures pour la formation en créant une sixième année d’études. Pour autant, on est loin de réponses à la hauteur des besoins de revalorisation professionnelle. Avant même la signature du protocole, le 22 novembre, par la Cfdt, Fo et l’Unsa, la Cgt et la Cftc avaient déposé un nouveau préavis de grève. Pour elles comme pour l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes (Onfss), les termes de l’accord sont insuffisants. D’une part, la revalorisation ne comble pas les retards salariaux et, d’autre part, il établit une différenciation entre sages-femmes selon leur statut. En outre, il ne comporte aucune mesure sur les conditions d’exercice et le respect des compétences. L’Organisation nationale syndicale des sages-femmes souhaitait « un choc d’attractivité de la profession» qui passe par la reconnaissance de la profession de sage-femme comme profession médicale à part entière. Pour la Cgt, cela suppose que la profession puisse s’exercer dans de bonnes conditions et avec les effectifs suffisants, qu’elle puisse aussi assurer librement et pleinement l’ensemble des champs de ses compétences et pratiques et que, enfin, elle soit reconnue justement et pèse partout dans les structures où elle est présente. On en est loin. La suite en décembre… L. S.
RetRaités Les «difficuLtés à vivre» dans La rue
Les retraités ont manifesté à Paris le jeudi 2 décembre pour exiger une augmentation des pensions et de meilleures conditions de vie. Corrélativement à la montée de la question salariale dans le débat public, la question du pouvoir d’achat agite le monde des retraités. De fait, en un an, les prix ont augmenté de 1,9 % alors que les retraites de base n’ont augmenté que de 0,4% et les complémentaires de 1%. Depuis 2014, les retraités ont perdu entre 10 et 12% de pouvoir d’achat, soit un mois de pension par an. C’est pourquoi la Cgt demande que le montant des pensions de retraite soit proportionnel à l’évolution du salaire moyen. Une revendication qui fait son chemin: le 1er octobre dernier, plusieurs dizaines de milliers de retraités s’étaient déjà mobilisés dans 164 rassemblements ou manifestations pour dire qu’il y avait urgence à prendre des mesures gouvernementales les concernant. La préoccupation pour le pouvoir d’achat en rejoint une autre, extrêmement vive, celle d’une refonte du système de santé et des services publics qui assure à toutes et à tous un accès effectif aux droits. G. M.
Bruno Lévesque/maxppp
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