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Ateliers

AtEliERS Comment devenir la première organisation syndicale de l’encadrement?

Structurés en une dizaine d’ateliers, les délégués ont croisé leurs réflexions, expériences et, surtout, propositions pour assurer un déploiement conséquent de l’organisation.

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identifier les problèmes rencontrés, changer sur les objectifs que l’on se fixe, définir enfin les moyens que l’on souhaite se donner pour y parvenir: telle est la méthode suivie dans chacun des dix ateliers, avec, en toile de fond, des débats, une série de consultations électorales stratégiques qui peuvent changer la donne. D’une façon générale, les difficultés sont assignées à un déficit de présence. On note d’ailleurs que la présence ne se suffit pas à elle-même, mais qu’elle peut être inefficace en matière électorale, car, ainsi que le dit un délégué, «présence n’est pas engagement ». Corrélativement, le constat est fait d’une grande difficulté à identifier en termes précis l’état réel du salariat, la place des salariés de l’encadrement, les manques à gagner dans la coordination des forces Cgt. D’où l’urgence à présenter partout des candidats dans les 2e et 3e collèges, en particulier dans les entreprises où les ingénieurs, cadres et techniciens sont majoritaires et où les salariés n’identifient pas forcément la Cgt comme un syndicat susceptible de les représenter. D’où l’aspiration à « se retrouver», à combiner à la fois l’efficacité et le convivial, en réunissant tous ceux qui le souhaitent pendant une journée pour parler d’un thème précis, puis proposer d’autres journées thématiques.

Identifier précisément la place des salariés de l’encadrement

Deux autres difficultés sont évoquées : la première touche à l’histoire et à la mémoire sociale des catégories de l’encadrement, jugées inexistantes. La seconde concerne des décalages entre la diversité des métiers, qui percute parfois les cultures fédérales. Enfin, au chapitre des structures, on enregistre un véritable déficit de connaissance de l’Ugict au sein de la Cgt, couplé avec un autre déficit, celui, justement, de la présence dans les formations syndicales. La question des objectifs à atteindre soulève des réponses qui, toutes, touchent à la volonté de concrétiser le déploiement de l’organisation, en écho aux problèmes évoqués : une meilleure coordination territoriale, être présent dans toutes les entreprises, avoir des délégués partout, voir proscrite la lutte de classes dans la Cgt, bref, comme le résume une déléguée: «(Re)trouver du plaisir à militer.» C’est ainsi que des délégués des Hauts-deFrance proposent de créer un réseau local qui s’appellerait les Coquelicots du Nord: «On habite tous à Lille et on ne se connaît …

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