skwj-bulletin 2 2012

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EXCURSION

Bulletin

Schweizer Klub für Wissenschaftsjournalismus Association suisse du journalisme scientifique Swiss Association of Science Journalism

w w w.s ci ence- j ou r n a l is m . c h

2 | 12 SEPTEMBER 2012 EDITORIAL

Cher membres

Olivier Dessibourg (Foto: zVg)

Liebe Mitglieder Olivier Dessibourg wurde an der Generalver­ sammlung im Juni zum neuen Präsidenten des SKWJ gewählt. Er dankt für das Vertrauen und formuliert drei Hauptziele für seine Zeit als Prä­ sident: die Arbeit der Wissenschaftsjournalisten in der Öffentlichkeit verteidigen und ihre Wichtig­keit herausstreichen, die Zusammenar­ beit der SKWJ-Mitglieder aus der welschen Schweiz und der Deutschschweiz verstärken und den SKWJ besser mit Partnerorganisationen aus ­Frankreich und Deutschland vernetzen. Mit seinen aktuell rund 370 Mitgliedern, zeigt sich der neue Präsident überzeugt, sei der SKWJ eine wunderbare Plattform, um sowohl berufliche wie persönliche Kontakte zu pflegen. 1 | sk wj-bulletin 2/12

Défendre et valoriser le travail des jour­ nalistes scientifiques. Solidifier l’amal­ game entre les membres romands et alé­ maniques de notre association. Et déve­ lopper des rapprochements avec des ­asso­ciations partenaires (française, alle­ mandes). Tels sont les trois objectifs principaux que je me suis fixés en tant que président de l’ASJS; c’est avec un grand plaisir que je prends la plume à ce titre, en vous remerciant chaleureusement de m’avoir choisi à ce poste lors de notre ­Assemblée générale. A cause de la crise, mais aussi d’une tendance à ne considérer la science que par ses côtés ludiques, sensationnels ou démesurément «concernant», les journa­ listes sont parfois mis sous pression pour délaisser les sciences fondamentales au profit des recherches beaucoup plus ap­ pliquées. D’après des rumeurs, c’est dans cet esprit que l’émission quotidienne «Im­ patience» de la Radio Télévision Suisse (RTS) a été supprimée pour être rempla­ cée par une autre qui s’appelle «CQFD». Est-ce après l’intervention des Académies suisses des sciences, qui ont réagi auprès des dirigeants de la RTS? Voire peut-être beaucoup plus modestement grâce à la missive inquiète que le comité de l’ASJS lui a fait parvenir? Dans un interview à lire en page 2, le directeur des pro­ grammes de la RTS Gilles Pache assure que toutes les thématiques scientifiques continueront à être traitées par la nouvelle équipe, avec la même rigueur que par le passé. Débattre de la pertinence de parler des sciences sur la place publique et dans les médias, aussi avec leurs dirigeants qui doivent faire des choix, et questionner sans cesse notre rôle de journalistes, mus par un scepticisme sain, sont ainsi des

a­ ctions qui me tiennent à cœur. Sans ver­ ser dans le syndicalisme. C’est pour cela que j’estime aussi important de mieux faire connaître l’ASJS, notamment dans ces moments-là. Je souhaite aussi que nous puissions au maximum continuer à parler entre nous de cette activité de journaliste, qui ne cesse d’évoluer, lors des manifestations que nous organisons durant l’année. La prochaine (notre Séminaire-Santé, voir page 15) touchera un domaine très sen­ sible: la santé psychique. Enfin, je ne peux que vous encourager à donner suites aux diverses invitations de l’EUSJA (dont l’ASJS est membre fonda­ teur), qui est en train de vivre de profondes mutations. Ces événements, gratuits pour la plupart, représentent d’excellentes ­occasions d’élargir son horizon de con­ nais­sances et de rencontrer des collègues européens. Forte désormais de quelque 370 mem­ bres, l’ASJS est une magnifique p­ late-forme pour entretenir ces liens autant profession­ nels, personnel que d’amitié. Je me réjouis d’ores et déjà de vous y croiser. Olivier Dessibourg INHALT / SOM M AIRE

Editorial .................................................1 «Impatience»..........................................2 Öffentlichkeitsgesetz ..............................5 EUSJA ....................................................6 Tessin-Reise ...........................................8 SNF-Seminar ........................................10 Generalversammlung ............................11 ESOF ...................................................14 Gesundheitsseminar 2012 .....................15 News ...................................................16 Neue Mitglieder....................................19


INTERVIEW

«Il n’a pas été question une seule seconde de se passer de sciences sur RTS-La Première» Interview de Gilles Pache, directeur des programmes de la RTS, concernant la place de la science sur les chaînes radio et TV du service public romand. Propos recueillis par Olivier Dessibourg

Gilles Pache (photo: RTS)

Wissenschaft bei RTS Die beliebte tägliche Wissenschaftssendung «Impatience» wird abgesetzt. Das hat sowohl in Wissenschaftler- wie in Journalistenkreisen hohe Wellen geworfen. Ersetzt wird die Sendung durch eine neue tägliche Sendung, die allerdings nicht mehr am Abend, sondern am Morgen aus­ gestrahlt wird, und deren Schwerpunkt stärker auf anwendungsbezogenen Wissenschaften und auf Gesundheitsthemen liegen soll. RTS-Direk­ tor Gilles Pache nimmt Stellung (immerhin habe er keine Sekunde daran gedacht, die Wissen­ schaft ganz aus dem Programm zu kippen), nennt Vorteile (die neue Sendung soll leichtfüs­ siger, weniger didaktisch und mit mehr live-Ele­ menten daherkommen) und beruhigt die besorg­ te Wissenschaftscommunity (die Themenpalette der neuen Sendung solle sogar breiter werden). Zudem äusserst sich Gilles Pache dazu, warum es im welschen öffentlichrechtlichen Fernsehen keine Wissen(schafts)sendung mehr gibt, wie etwa auf SF oder RSI: Geldmangel, nicht feh­ lendes Interesse sei der Grund. 2 | sk wj-bulletin 2/12

Dans le cadre de la refonte de sa grille des programmes prévue pour la rentrée 2012, la chaîne de radio RTS-La Première a supprimé Impatience, une émission qui, chaque jour entre 17 h et 18 h, faisait la part belle aux reportages scientifiques de tous types. Une décision qui a suscité beaucoup de discussions dans les cercles journalistiques autant que scientifiques romands. Un nouveau rendez-vous quotidien, baptisé CQFD et agendé entre 10 h et 11 h, aura pour vocation de traiter l’actualité scientifique, avec une tonalité marquée sur la santé. A la télévision RTS par contre, il n’y a plus d’émission scientifique généraliste régulière. Gilles Pache, directeur des programmes de la RTS, détaille la politique de traitement des sciences dans les médias du service public romand. Pourquoi avoir supprimé «Impatience»? Nous travaillons sur une refonte complète de la grille de La Première depuis le printemps 2011, grille qui avait peu évolué depuis une dizaine d’années; Impatience, lancée il y a 5 ans, était l’exception. Mais lorsque l’on veut ôter une brique ici ou là, on s’aperçoit qu’il faut tout repenser dès le début. Entre 17 h et 18 h, les auditeurs sont dans un état d’esprit qui est celui du retour à la maison. Une période qui amène, sur La Première, à Forum, émission d’actualité très écoutée. Il y avait un grand décalage entre Impatience, au ton très personnalisé, à la réalisation sophistiquée et au choix musical exigeant – des caractéristiques assumées –, et Forum, au rythme soutenu. La rupture était trop grande. Ma conviction est que cette plage de fin d’après-midi doit accueillir des émissions dans lesquelles on peut entrer et sortir facilement. Par ailleurs, nous avons fait le diagnostic que la culture n’était pas assez présente sur La Première. D’où un grand

rendez-vous sur cette thématique entre 16 h 30 et 18 h. Ce n’est donc pas pour des questions d’audience qu’Impatience a été supprimée, mais pour des raisons programmatiques. Dans mon esprit, il n’a pas été question une seule seconde de se passer de sciences sur La Première. C’est pourquoi nous avons agendé ce nouveau rendez-vous quotidien le matin, moment de grande écoute. Nous souhaitons toucher un large public. De quoi sera fait ce rendez-vous? Cette émission magazine devra être plus en phase avec l’actualité scientifique. Il y aura certes de la santé, mais ce ne sera pas une émission essentiellement médicale. Nous n’allons pas prétexter des actualités, liées aux «peoples» par exemple, pour parler de santé. Vu que la télévision RTS a une émission médicale (36.9° C), nous souhaitons créer des synergies. Qu’appeler-vous «actualité scientifique»? Dans un média généraliste, il s’agira de toucher aussi bien à la recherche spatiale et l’astrophysique – quand on arrive à l’expliquer – qu’aux évolutions technologiques dans la santé. J’embrasse large. Il faudra expliquer, dans la société dans laquelle on vit, quelles sont les grandes orientations scientifiques, les enjeux, afin de permettre au public de se forger une opinion. Le mandat est de faire de l’information sérieuse, intelligente, rigoureuse. Il y aura aussi davantage de direct ... Oui, car cela sied particulièrement bien à la radio. Quant au nouveau ton à adopter, on se devra certes d’aider à décoder et décrypter, d’être un peu didactique et faire un travail de vulgarisation – c’est capital pour bien comprendre des matières parfois complexes –, mais je souhaite qu’on


le fasse avec plus de légèreté et de manière moins appuyée que dans Impatience. Car on s’adresse à un public qui a déjà un fond de connaissances qui lui permet d’accéder, si on lui prépare bien les choses, à des explications pas trop insistantes. D’aucuns n’ont pas hésité à comparer le destin d’«Impatience» à celui de l’ancienne émission «Territoires21» (T21), qui traitait aussi, à la télévision, d’un spectre large de sujets scientifiques avant d’être remplacé par «36.9° C», en perdant au passage les sciences dites «dures». Dans une émission scientifique généraliste, avec un sommaire diversifié, on a la chance de toucher un public large. Les diverses entrées lui permettent, même en cas de faible intérêt pour tel ou tel sujet, d’augmenter globalement ses connaissances. Mais dans la cas de T21, le constat était assez simple: pendant 4 à 5 ans, même en prime time, ses concepteurs avaient trouvé un dispositif de présentation assez ludique, et traitaient de sujet scientifiques et médicaux très divers – c’est d’ailleurs le projet de notre nouvelle émission de radio... Mais au bout d’un certain temps, T21 a perdu son public. Pourquoi? Faire de la science à la TV est extrêmement difficile. Et dès lors que l’on sort d’un certain nombre de domaines un peu technologiques qu’on peut mettre en image, on montre très vite des écrans d’ordinateurs ou des talking head («têtes parlantes») qui nous expliquent des expériences que l’on ne peut voir. Or après avoir épuisé la plupart des sujets qui sont proches des gens, on s’est rendu compte qu’avec des sujets plus ardus, on n’arrivait plus à atteindre suffisamment de parts de marché en prime time. On aurait donc dû passer en deuxième partie de soirée. Mais pour cela, nous n’avions pas les forces ni les moyens financiers, car le plus gros de notre production «originale» se concentre sur des émissions diffusées entre 17 h 30 et 21 h 30. Et que répondez-vous à ceux qui affirment que la RTS est l’une des seules télévisions de service public à ne pas avoir d’émission régulière sur la science? La Suisse alémanique, par exemple, a «Einstein» tous les jeudis soirs, et la Suisse italienne «Il Giardino d’Albert»...

Si j’avais quelques millions supplémentaires, comme mes collègues alémaniques, je ferai bien entendu une émission scientifique. Or si l’on peut entendre qu’une telle émission est plutôt faite pour la deuxième partie de soirée, comme Einstein d’ailleurs, il faudrait pour la faire des moyens supplémentaires. Je ne peux pas imaginer, comme c’est possible avec la culture, avoir un rendez-vous hebdomadaire avec trois scientifiques autour d’une table qui raconteraient la science. On entend partout que « la matière grise est la seule matière première en Suisse». Quelle est finalement la place, selon vous, de la science à la RTS? Car on pourrait aussi se dire que c’est une question de choix de vouloir, ou pas, en Suisse romande, une émission scientifique télévisuelle, tant on juge important de parler de ces «ressources»... C’est la raison pour laquelle on accorde, dans les journaux d’actualité, la place qu’il faut aux événements de l’actualité scientifique. C’est là qu’on a le plus gros impact. Et lorsque l’enjeu est majeur, lorsqu’un traitement plus développé s’impose, on le fait à travers les longs magazines généralistes, comme Temps Présent ou Mise au point. Dans une entreprise désormais intégrée comme la RTS, on réfléchit à décliner avec cohérence un contenu en fonction des trois vecteurs: la TV, la radio, et l’internet. C’est d’ailleurs le site RTSdecouverte.ch qui a eu pour vocation de remplacer T21. Avec pour gros avantage de pouvoir y compiler les sujets radio et TV de manière pérenne. Je ne dis pas que c’est la solution idéale. D’ailleurs, il y a deux ans, nous avons eu une discussion informelle avec l’EPFL pour développer une émission scientifique de deuxième partie de soirée. De plus, nous collaborons déjà avec les universités du Triangle Azur (Genève, Lausanne, Neuchâtel)*: il n’y a donc pas de dogme contre des projets à plus long terme. Mais je ne veux pas donner de faux espoirs concernant ce qui correspond davantage à des hypothèses qu’à un chantier.

«Si j’avais quelques

­millions supplémentaires je ferai bien entendu une émission scientifique.

»

* Pour rappel, ces trois universités financent un poste au sein de la rédaction de la RTS; Agathe Charvet est chargée d’y valoriser les thèmes de recherche menés par ces trois institutions skwj-bulletin 2/12 | 3


INTERVIEW

«Il n’y a ni désintérêt pour la science, ni pour la communauté scientifique.»

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Et quel est pour vous le profil type de l’équipe de journalistes qui doit faire une émission scientifique (radio ou TV)? Il faut avoir une équipe (5 à 7 personne pour CQFD), avec des journalistes généralistes et d’autres ayant des compétences plus pointues en sciences. Je juge important qu’il y ait un échange, pour qu’on reste rigoureux sur plan scientifique tout en gardant à l’esprit que l’on s’adresse au grand public. Les scientifiques se sont se montrés inquiets de la décision de supprimer «Impa­ tience», et l’ont fait savoir à la direction de la RTS, à travers une lettre envoyée par le président de l’Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT). Les comprenez-vous? Nous leur avons répondu que ce n’est pas parce que l’on change d’émission scientifique, de créneau horaire, de titre, et aussi en partie d’équipe, que l’on allait restreindre le panel d’interlocuteurs scientifiques et cesser de s’intéresser aux domaines qui ont fait la richesse d’Impa­ tience. Il n’y a ni désintérêt pour la science, ni pour la communauté scientifique.

Mais toutes les thématiques auront-elles le même poids? Parlera-t-on de maths et d’histoires des sciences dans «CQFD»? Il y aura une hiérarchisation des sujets, des enjeux. Nous ferons un travail rigoureux et sérieux, afin de ne pas traiter la science de manière superficielle et distante. Tout l’intérêt de la construction d’une émission plurithématique, c’est de pouvoir mixer des sujets plus difficiles avec d’autres plus accessibles. Ce sont des dosages subtils et complexes. Pour le dire de manière directe, je souhaite que dans 6 mois, on puisse dire de CQFD que sur le plan du contenu, des exigences, de la qualité, de la diversité des sujets, nous avons plutôt enrichi l’offre, que le contraire. Je vous donne rendez-vous pour le vérifier. Interview réalisé le 21 juin 2012.


ÖFFENTLICHKEITSGESETZ

Hochschulen, Transparenz und das Öffentlichkeitsprinzip Seit ein paar Jahren kennen der Bund sowie die meisten Kantone das Öffentlichkeitsprinzip. Es besagt, dass bis auf klar definierte Ausnahmen alle Information aus der Verwaltung öffentlich zugänglich zu machen sei. Gebrauch davon haben bisher vor allem Polit- und Wirtschaftsjournalisten gemacht. Doch auch wir Wissenschaftsjournalisten können das Öffentlichkeitsprinzip nutzen, sind ihm doch auch Hochschulen unterstellt. Von Marcel Hänggi Ende April 2012 gab die Uni Zürich (UZH) ihren 100-Millionen-Deal mit der UBS bekannt. Die akademische Freiheit, versicherte sie, sei vollumfänglich gewahrt. Überprüfen liess sich das nicht, denn der Vertrag ist geheim. Ich habe Einsicht in den Vertrag verlangt, wie ich zuvor schon Verträge der beiden ETH mit Lehrstuhlstiftern se­ hen wollte. Während mir die ETHZ ihren Vertrag mit Syngenta zeigte (ihn aber nicht publizieren will), lehnten sowohl die UZH wie die EPFL meine Gesuche ganz ab – die EPFL notabene, obwohl ihr Präsident Patrick Aebischer sagte, er könne sich nicht erklären, weshalb mir seine Rechtsabteilung die Einsicht verweigere: Im Vertrag mit Nestlé stehe nichts Heikles drin. Noch sind meine Rekurse gegen beide Entscheide hängig.

Wie die Gesuche ausgehen, ist offen. Lohnenswert waren sie aber allemal: Erstens will die UZH zwar hart bleiben, zitiert aber doch in ihrer Stellungnahme die entscheidenden Vertragspassagen. Sie sind sauber – na bitte, warum denn nicht gleich von Anfang an? Zweitens zwangen meine Gesuche die Hochschulen öffentlich zuzugeben, dass sie Geheimverträge abschliessen (auch wenn sie das in diesen Worten nicht sagen wollen). Drittens ist die Argumentation entlarvend: Laut UZH sprechen Geschäftsgeheimnisse der UBS gegen eine Offenlegung. Was zum Teufel haben Geschäftsgeheimnisse in einem Vertrag verloren, der die akademische Unabhängigkeit nicht tangiert? Zudem könnten künftige Sponsoren durch eine Offenlegung abgeschreckt werden. Wenn man sich aus Angst, zu wenig Geld akquirieren zu können, zu Geheimverträgen zwingen lässt, hat die Unabhängigkeit bereits gelitten. Die Diskussion rund um das UZH-Sponsoring der UBS in den Medien zeigte, dass ein Bewusstsein für die Risiken solcher Kooperationen (bei allen nicht zu bestreitenden Chancen) kaum entwickelt ist. Ich habe im Auftrag einer kleinen NGO eine Studie zu ebendem Thema verfasst. Leider endete meine eigene Kooperation nicht erspriesslich; ich habe den Text der Studie nun aber auf meiner Website publiziert. Wer sich in den Stand der Debatte, die zentralen Argumente oder die Geschichte der Kooperation zwischen Hochschulen und Industrie in der Schweiz einarbeiten will und sich dafür interessiert, wie Schweizer Universitäten mit der viel gelobten Transparenz umgehen, dem kann mein Text vielleicht ein guter Einstieg sein.

• Marcel Hänggis Studie: www.mhaenggi.ch/Cuibono/Cuibono_index.html • Aktuelle Informationen zu seinen Akteneinsichtsgesuchen: www.mhaenggi.ch/transparenz.html • Das Öffentlichkeitsprinzip für Journalisten: www.oeffentlichkeitsgesetz.ch

Le principe de transparence Depuis quelques années, la Confédération ain­ si que la plupart des cantons appliquent le prin­ cipe de transparence qui stipule que toutes les informations issues d’administrations doivent être accessibles au public, à quelques exceptions bien définies près. Jusqu’ici ce sont surtout les journalistes politiques et économiques qui ont fait usage de ce droit. Mais nous, journalistes scientifiques, pouvons également utiliser ce principe, car les écoles supérieures y sont sou­ mises elles aussi. Marcel Hänggi y a eu recours à plusieurs reprises. Par exemple lorsque l’Uni­ versité de Zurich a annoncé un accord de coo­ pération de 100 millions de francs avec l’UBS. Le contrat est confidentiel. Selon l’Université, des secrets d’affaires d’UBS empêchent de le rendre public. Mais quels mystères peut donc bien contenir un contrat qui n’affecte pas l’in­ dépendance académique, s’est demandé Macel Hänggi, qui s’est référé au principe de transpa­ rence? Pour en savoir plus: www.mhaenggi.ch/ transparenz.html skwj-bulletin 2/12 | 5


EUSJA

L’EUSJA, plus visible et au service de ses membres Avec un nouveau comité élargi, l’Union européenne des associations de journalisme scientifique (EUSJA) veut se rendre davantage active auprès des acteurs européens, scientifiques et politiques, mais avant tout auprès des journalistes des associations nationales. Par Olivier Dessibourg

Die EUSJA will sichtbarer werden Mit einem erweiterten Vorstand will die EUS­ JA aktiver werden, gegenüber wissenschaftli­ chen und politischen Akteuren, aber vor allem auch gegenüber den Journalisten der nationa­ len Wissenschaftsjournalisten-Verbände. Das beschloss sie an ihrer diesjährigen Generalver­ sammlung in Leiden. Was die EUSJA nicht mehr sein will – als was sie aber, so Präsident Hajo Neubert, immer wieder verstanden wird: Eine kostengünstige PR-Maschine für grosse For­ schungsprogramme der EU. Der Schweizer EUSJA-Delegierte Olivier Dessibourg hat fürs Bulletin zusammengetragen, inwiefern die EUSJA für uns Schweizer Wissenschaftsjour­ nalisten interessant sein kann: Pressereisen, Jobbörse oder Diskussionsgruppen sind nur ei­ nige der Dienstleistungen (siehe Kasten). 6 | sk wj-bulletin 2/12

«Dans les instances européennes, ­nombre de gens pensent que l’Union européenne des associations de journalisme scientifique (EUSJA) constitue une sorte d’agence «low costs» d’informations ou de relations publiques. Le comité rejette ces offres.» En ouverture de l’Assemblée générale de l’EUSJA qui a réuni des représentants de 20 pays, le 11 mars à Leiden (Pays-Bas), son président Hajo Neubert a expliqué à quel point, parce qu’ils doivent justifier la présence d’un «partenaire média», les instigateurs de grands programmes de recherche continentaux financés avec l’argent de l’UE se tournent vers les journalistes scientifiques, le plus souvent sans vraiment savoir le rôle qu’ils leur demanderaient concrètement de jouer. L’un de ces projets, nommé PLACES, a pour but d’encourager les interactions fonctionnelles entre acteurs nationaux pour développer des politiques efficaces de communication de la science. D’abord impliquée, l’EUSJA, dont il est vite apparu qu’elle tiendrait le rôle d’un faire-valoir besogneux et rémunéré à moindre prix, s’en est retirée. Elle reste par contre présente dans une autre initiative, SiS CATALIST, qui veut miser sur les enfants comme vecteurs de changement dans la perception de la science. Mais là aussi, l’EUSJA tient la place de conseiller externe; elle a déjà reçu pour cela un montant substantiel (10 000 euros) sans toutefois que ces fonds soient liés à ce jour à des actions précises à venir ... Lorsque nécessaire, les responsables du projet feront appel, à travers EUSJA, aux délégations nationales de journalistes scientifiques, pour des conseils (lire l’encadré). Enfin, une participation de l’EUSJA est envisagée dans un troisième programme, SYN-ENERGY, dont le but est de susciter un débat sur le domaine émergeant de la biologie synthétique.

Nouveau comité Pour faire face aux nouveaux défis qui l’attendent, l’assemblée de l’EUSJA a aussi élu, à Leiden, un nouveau comité pour les deux prochaines années. Une élection qui ne s’est pas déroulée sans débats, parfois houleux, tant une frange des délégués souhaitait un changement de génération au sein des instances dirigeantes. Bien qu’entaché d’une irrégularité (une consigne de vote donnée par un délégué absent a été utilisée de manière inappropriée), le scrutin a vu l’assemblée choisir pour le comité Barbara Drillsma (Grande Bretagne, présidente), Viola Egikova (Russie, vice-présidente), Elmar Veerman (Pays-Bas, trésorier) et Wolfgang Goede (Allemagne, membre). Toutefois, deux délégués ont été admis en sus comme membres associés, en charge de projets spéciaux: Fabio Turone (Italie/SWIM, site internet et réseaux sociaux) et Menelaos Sotiriou (Grèce, participation aux projets européens). Pour son mandat, la présidente Barbie Drillsma souhaite donner à l’EUSJA une plus grande visibilité, autant auprès des associations membres que des acteurs scientifiques et politiques européens. Diverses actions seront lancées ces prochains mois, dont une présence marquée au European Science Open Forum (ESOF), en juillet à Dublin (lire aussi l’encadré).

Experience originale Cette assemblée générale de l’EUSJA a aussi été l’occasion, pour les délégués présents, de visiter plusieurs institutions scientifiques de Leiden, dont le Naturalis et ses fantastiques collections d’animaux. Ce musée d’histoire naturelle vient de mettre sur pied une expérience originale de communication scientifique, baptisée LiveScience: dans un espace ouvert au pu-


«L’EUSJA n’est pas une agence ‹low cost› de relations publiques.» blic, et équipé d’installation multimédia, les chercheurs du musée, essentiellement des taxonomistes attelés à répertorier et classer diverses espèces, travailleront devant les visiteurs, durant encore deux ans. «Au début les scientifiques ont pensé que leur rendement seraient moins bon, du fait d’oeuvrer devant le public, explique Marianne Fokkens, cheffe du projet. Mais en fait, ils sont motivés par les questions empreintes de curiosité et les encouragements du public, et se montrent plus effi-

caces à la tâche!» Le public, lui, découvre un environnement de travail scientifique bien réel, et apprécie beaucoup la démarche. Les jeunes peuvent également s’adonner à des activités de «chercheurs» pensées pour eux. «A terme, l’idée est de voir ce qui fonctionne ou non. Et d’inclure les meilleurs volets de cette initiative dans nos futurs expositions permanentes, actuellement en réfection», conclut Marianne Fokkens.

La magnifique collection d’animaux du musée Naturalis de Leiden (photo: O. Dessibourg)

Ce que l’EUSJA peut faire pour vous Organisation faîtière des associations nationales de journalistes scientifiques, l’EUSJA propose aux membres de ces dernières (dont ceux de l’Association suisse de journalisme scientifique ASJS) divers avantages: L’EUSJA organise environ 12 fois par an d’intéressants voyages de presse dans des universités européennes et institutions scientifiques, ou à des congrès. Les participants paient uniquement leurs frais de déplacement, les autres coûts étant pris en charge. Infos à travers les vecteurs de communication de l’ASJS (newsletter et site www.science-journalism.ch) et sur le site www.eusja.org Pour les membres qui le demandent, jusqu’à la moitié des frais de déplacement pour un voyage de presse de l’EUSJA (voir point 1) peuvent être pris en charge par cette dernière. Après avoir été accepté pour un voyage de presse, contacter: eusja@euroscience.org L’EUSJA relaie les offres de bourses européennes pour participer à diverses manifestations, par exemple le congrès ESOF. Infos à travers les vecteurs de communication de l’ASJS (newsletter et site www.science-journalism.ch) et sur le site www.eusja.org

Les taxonomistes du musée Naturalis travaillent devant le public, une manière de susciter des vocations scientifiques chez les enfants (photo: O. Dessibourg)

L’EUSJA relaie sur son site internet diverses offres d’emplois dans le domaine de la communication et du journalisme scientifique Les délégués de l’EUSJA animent sur, Facebook notamment, un groupe de ­discussion sur le journalisme scientifique. Voir aussi www.eusja.net/wordpress L’EUSJA participe à certains projets européens. Dans ce cadre, les membres des associations nationales peuvent être sollicités, contre rémunération, pour ­officier comme conseillers. Infos à venir sur le site www.eusja.org L’EUSJA ambitionne de lancer sur son site internet une bourse de soutien pour du journalisme d’investigation scientifique, sur le modèle de celle que ­propose déjà l’ASJS skwj-bulletin 2/12 | 7


TESSIN-REISE

Wo die Post abgeht Im April fand die lange geplante Tessinreise des Klubs statt. Und sie wurde ein voller Erfolg, findet unsere Alt Präsidentin. Von Irène Dietschi

«Science is very complicated and very boring»: Antonio Lanzavecchia vom Istituto di Ricerca in Biomedicina der USI erklärt, wie an seinem Institut neue Impfstoffe erforscht werden (alle Fotos: C. Steiner)

Voyage au Tessin Les 25 participants de ce voyage organisé par l’ASJS du 25 au 27 avril ont découvert un Tes­ sin surprenant: la science tessinoise est mo­ derne, un pont entre le nord et le sud de l’Eu­ rope, diverse, et dynamique. Le programme dense, concocté de manière idéale par notre collègue Christian Bernhart, proposait une di­ versité de prises de conscience et de décou­ vertes, de rencontres et de discussions, estime l’ancienne présidente de l’ASJS, Irène Dietschi. Ce voyage a mis en évidence que nous, journa­ listes devrions aller plus souvent sur le terrain pour en sentir le pouls. Le reporter qui raconte le tunnel de base du Ceneri doit avoir respiré l’odeur de soufre de la galerie au moins une fois, avoir vu les trous d’explosifs de ses propres yeux et avoir parcouru le terrain. Les retours enthousiastes des participants démontrent l’im­ portance de l’ASJS pour les membres, pas seu­ lement sur le plan professionnel mais aussi so­ cial. 8 | sk wj-bulletin 2/12

Franco Cavalli in seinem Istituto Oncologico della Svizzera italiana im Spital Bellinzona, vorgestellt von Tessinreise-Organisator Christian Bernhart

Was bringt ein Studium im Tessin? Die drei Kommunikationsstudierenden, die wir Tessinreisenden des SKWJ eine Stunde lang mit Fragen löcherten, waren um Antworten nicht verlegen. Sie erwähnten die internationale Atmosphäre, die englische Sprache, in der hier ausschliesslich gelehrt werde, das angenehme Verhältnis von Theorie und Praxis, und dann das Gefühl, dass hier im Süden unbeachtet von der übrigen Schweiz die Post abgehe. Was die drei Studierenden über ihren Masterstudiengang an der Università della Svizzera italiana äusserten, liesse sich auch über unsere Klubreise (25.–27. April 2012 in Lugano und Bellinzona) sagen. Die rund 25 Teilnehmerinnen und Teilnehmer lernten ein Tessin der Wissenschaft kennen, wie sie es wahrscheinlich nicht erwartet hatten: modern, an der Brücke zwischen Süd- und Nordeuropa, vielfältig, in Aufbruchstimmung. Das dichte Programm, hervorragend zusammengestellt von unserem Berner Kollegen Christian Bernhart, bot eine Fülle an Einsichten und Ansichten, an Begegnungen und Gesprächen. Als Fazit möchte ich zwei Punkte herausstreichen: Die Klubreise 2012 machte deutlich, dass wir Journalistinnen und Journalisten regelmässig rausgehen sollten, um das Zeitgeschehen zu begreifen. Wer über den Ceneri-Basistunnel berichtet, muss den Schwefelgeruch im Stollen einmal in der Nase gehabt, die Sprenglöcher mit eigenen Augen gesehen und das Gelände selber abgeschritten haben. Das Waldbrand-Frühwarnsystem Fireless II lässt sich nur dann anschaulich beschreiben, wenn man den Wald ob Bellinzona selber besucht hat. Kurz: Man kann nicht alles am Telefon oder online am Schreibtisch erledigen. Für guten Journalismus sollten wir ausser unser Hirn auch unsere fünf Sinne benutzen. Die begeisterten Rückmeldungen der Teilnehmenden zeigte, wie wichtig der SKWJ für viele Mitglieder ist, nicht nur in fachlicher, sondern auch in sozialer Hinsicht. Unvergessen bleibt für mich das grossartige Nachtessen in jener Osteria am See, die wir am Donnerstag Abend auf Anraten unseres Tessiner Gastgebers Giovanni Zavaritt aufsuchten.Wie die Gaststätte hiess? Das bleibt ein Geheimtipp.


«Wer über den Ceneri-Basistunnel berichtet, muss den Schwefelgeruch im Stollen einmal in der Nase gehabt haben.»

Im Tunnel, kurz vor der Sprengung

Aufstieg zum Monte Carasso. Im Bild SRF-Redaktor This Wachter

Die Tessinreisenden des SKWJ am Eingang des Ceneri-Basistunnel – alle heil wieder rausgekommen

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SNF-SEMINAR

Von angebrochenen Sektflaschen – und was das mit Statistik zu tun hat Wir Wissenschaftsjournalistinnen und -journalisten berichten ständig über neue Studien. Statistik spielt darin eine wichtige Rolle. Auch wenn es Knochenarbeit ist: Ein Forschungsergebnis wirklich kritisch hinterfragen kann nur, wer die Statistik dahinter verstanden hat. Der Klub organisierte deshalb sein zehntes Frühlingsseminar – wie immer in Zusammenarbeit mit dem SNF – genau zu diesem Thema. Und das wurde durchaus unterhaltsam. Von Pascal Biber Rund dreissig Klubmitglieder kamen an diesem sonnigen 11. Mai nach Neuchâtel und liessen sich vom hervorragenden Redner Michael Blastland in den Bann ziehen, durch Alain Nadeau ins Portal des Bundesamtes für Statistik BFS einführen und besprachen mit Klaus Koch und Frédéric Schütz die Tücken von randomisierten Doppelblindstudien und der Sechs-Sigma-Regel.

Klaus Koch (Foto: P. Biber)

Séminaire FNS Nous, journalistes scientifiques, faisons fré­ quemment écho de nouvelles études dans les­ quelles les statistiques jouent un rôle primor­ dial. Même si c’est un travail éreintant: il n’y a que ceux qui comprennent les statistiques utili­ sées pour faire ces recherches qui peuvent en in­ terroger les résultats. L’ASJS a donc choisi de consacrer son dixième séminaire de printemps aux statistiques dans les études scientifiques, en collaboration avec le FNS. Une trentaine de membres y ont participé, ont écouté le journa­ liste Michael Blastland et suivi Alain Nadeau dans sa présentation du site de l’Office fédéral des statistiques. Ils ont également débattu avec Klaus Koch et Frédéric Schütz des études en double aveugle randomisées et de la «règle des six sigma». Le repas s’est déroulé avec une vue superbe sur le lac de Neuchâtel. 10 | sk wj-bulletin 2/12

Den Titel der Veranstaltung – «Gut verdauliche Statistik-Rezepte statt Datenbrei und Zahlensalat» – nahm der erste Referent, Alain Nadeau, auf und versprach «Recipes for Snackers and Gourmets». Er zeigte, welche Zutaten das BFS sozusagen ­vorverarbeitet anzubieten hat. (Auch wenn die Rezepte des Internetportals des BFS, sprich die Daten­ banksuche bei manchem Wissenschaftsjournalisten auch schon zu Magengrimmen ­geführt hat – so heisst es jedenfalls hinter vorgehaltener Hand.) Der britische Journalist Michael Blastland stellte sein Referat unter den Titel «Stories vs. Stats». Das vielgepriesene «Storytelling» im Journalismus sei zwar nötig, aber auch gefährlich. Eine verheissungsvolle Geschichte könne nämlich blind machen für die Empirie. Umgekehrt zeigte Michale Blastland unterhaltsam auf, dass im statistischen Unterholz auch vielerlei Geschichten überhaupt erst zum Vorschein kommen. Zu Mittag gegessen wurde mit herrlicher Aussicht auf den Neuenburgersee, bevor es am Nachmittag wieder in den abgedunkelten Saal im obersten Stock des BFS-Gebäudes ging (von wo man übrigens, öffnete man die Storen, eine noch viel traumhafterere Aussicht hatte). Klaus Koch vom Institut für Qualität und Wirtschaftlichkeit im Gesundheitswesen IQWIG stellte Werkzeuge der wissenschaftlichen Studienbewertung vor, die helfen sollen, Themenideen schnell zu sortieren, die Zuverlässigkeit von Quellen und Experten eigenständig einzuschätzen und Übertreibungen in der Berichterstattung zu vermeiden – mit dem Nachteil, dass sich so viele «schöne» Geschichten erledigen. Anschliessend ging es um die Bewertung von randomisierten Doppelblindstudien – am Beispiel der Forschungshypothese «Ein Metalllöffel im Hals einer angebrochenen Sektflasche hält den Sekt länger trinkbar.» Stimmt übrigens nicht, ist die evidenzbasierte Antwort. Im französischsprachigen Workshop von Frédéric Schütz beugte sich die Gruppe über verschiedene konkrete Studien. Die Debatte über die Interpretation der Resultate war – das ist das mindeste, was man sagen kann – engagiert… Anschliessend ging Klubmitglied Frédéric noch im Schnellzugstempo durch einige statistische Probleme der Sozialwissenschaften und unternahm einen Ausflug in die Physik – die sechs Sigma des damals noch nicht eventuell gefundenen Higgs-Bosons liessen grüssen. Von einigen Teilnehmenden kam übrigens die Rückmeldung, sie seien zwischendurch etwas unterfordert gewesen, das Seminar hätte durchaus noch etwas schwierigere Statistik vertragen. Wir Organisatoren schreiben’s uns hinter die Ohren.


GV 2012

Generalversammlung 2012 Protokoll: Felix Straumann Ort: Bundesamt für Metrologie METAS, Wabern (bei Bern) 30 Teilnehmende Abwesenheiten Vorstand: Pascal Biber (Vaterschaftsurlaub), Christophe Ungar, Natalie Bougeard Stimmenzählende: Regula Zehnder, Markus Hächler

1. Genehmigung des Protokolls der GV 2011 Einstimmig angenommen

2. Jahresbericht der Präsidentin Anlässe: Besuch des Artorg-Zentrums für biomedizinische Forschung an der Uni Bern­ ­(September 2011, Einladung von Markus Hächler vom Inselspital) Gesundheitsseminar «Patient Driven Medicine» (November 2011, organisiert von Christophe Ungar, Olivier Dessibourg sowie Natalia Aepple von Interpharma) Tessinreise (April 2012, organisiert von Christian Bernhart) war für Irène Highlight des Jahres. Präsentation von Bildern durch Christian Bernhart SNF-Frühlingsseminar zum Thema Statistik (Mai 2021, organisiert von Pascal B ­ iber und Felix Straumann) Website ist nun auch in Französisch (Christophe Ungar) – Feedbacks an Christophe erwünscht 3 Gesuche für Mittel aus Recherchierfonds, Mittel gehen an Florian Fisch, Mürra ­Zabel und Roland Fischer 5 Vorstandssitzungen, 3 Bulletin-Ausgaben, diverse Pressereisen EUSJA (wenig Teilnahmen), 20 Newsletter (Irène Dietschi)

(Foto: D. Hornung)

Jahresbericht einstimmig angenommen.

3. Bericht der Sekretärin, Rechnung 2011 Unter Budget, weil Rechnung für Mitgliederbeiträge erst spät verschickt wurde. Wird im Budget 2012 berücksichtigt.

4. Revisorenbericht Revisoren: Christian Bernhart und Lukas Denzler Empfehlen Rechnung abzusegnen Einstimmig zugestimmt

5. Budget 2012 Einstimmig angenommen.

6. Jahresbeitrag Jahresbeitrag für das laufende Jahr: 70 Franken. Einstimmig angenommen. Hanna Wick möchte ab diesem Jahr, dass jeweils der Jahresbeitrag für das kommende Jahr abgesegnet wird. Für 2013: 70 Franken. Einstimmig angenommen.

7. Wahlen Präsidium und Vorstand Irène Dietschi tritt nach drei Jahren als Präsidentin und Vorstandsmitglied zurück. ­Olivier Dessibourg dankt und würdigt ihr Schaffen. In ihre Zeit fielen unter anderem: Die Fertigstellung des Redesigns, die Integration der Romands und die Tessinreise. skwj-bulletin 2/12 | 11


GV 2012

Sabine Olff tritt nach fünf Jahren aus dem Vorstand zurück. Hanna Wick dankt und würdigt sie als Frau Gesundheitsseminar. Als Nachfolger im Vorstand werden Beate Kittl (SDA) und Fabio Bergamin (ETH Life) klar gewählt. Als neuer Präsident wird Olivier Dessibourg (Le Temps) einstimmig bestimmt. Fabio Bergamin übernimmt das Amt von Hanna Wick und wird neuer Sekretär.

8. Gesundheitsseminar 2012 Wird am 15.–16. November 2012 in Balsthal stattfinden. Thema: DSM-5 – die neue Bibel der psychischen Krankheiten, die 2013 erscheinen soll. In den Abstimmungen unterlegen sind die Themen: «Hausärzte» und «Die ungewisse Zukunft der Blockbuster». Bei der Auswahl durften sich auch ausserordentliche Mitglieder beteiligen, was vorgängig beschlossen wurde (11 ja vs. 4 nein). Muss aber jedes Mal neu festgelegt werden oder es braucht eine Statutenänderung… Die beiden Themenvorschläge «Impfobligatorium» und «e-Medicine – Medical Devices» von Natalia Aepple diskutiert der Vorstand für das Gesundheitsseminar 2013. (Foto: D. Hornung)

9. Geld für freie Bulletin-Autoren Der Vorstand beantragt einen jährlichen Betrag von maximal CHF 1500 aus dem Recherchierfonds für SKWJ-Bulletin-Artikel. Das Geld soll an freie Autoren gehen, für recherchierte Beiträge, die über eine Berichterstattung eines Anlasses hinausgehen. Laut Recherchierfonds-Statuten dürfen nur ordentliche Mitglieder damit bezahlt werden. Christian Bernhart findet den Beitrag mickrig. Urs P. Gasche stimmt zu, begrüsst aber, dass dies ein Anfang sei. Antrag einstimmig angenommen.

10. Zukünftige Erscheinungsform des Bulletins Dieses Traktandum solle eine Diskussion ohne definitive Entscheide anstossen, sagt Irène Dietschi. Hintergrund: Hanna befürchtet, dass das Bulletin das SKWJ-Vermögen langsam auffrisst. Kosten pro Ausgabe: CHF 1500 fürs Layout, gleichviel für Druck und Versand. Pascal Biber, der das Bulletin betreut, hat vorgängig folgende Varianten vorgeschlagen: 1. Nur noch PDF-Version auf unserer Website, weiterhin professionell gelayoutet 2. Dito, aber selber mit Hilfe von Templates gelayoutet (diese werden allerdings wieder etwas kosten; der Vorstand hatte sich damals dagegen entschieden) 3. Dito, aber ganz selber basteln 4. Statt Bulletin eine laufend mit den Bulletin-Inhalten bestückte Website.

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Diskussion: Es wurde klar, dass niemandem (ausser Felix Straumann) viel an der Printversion des Bulletins liegt. Ebenfalls wurden 1500 Franken nur fürs Layout als sehr teuer empfunden, eine andere Lösung müsse gefunden werden. Bei der Frage, ob ausdruckbares PDF oder Bulletin-Inhalte auf die Webseite, herrscht hingegen keine Einigkeit. Beat Gerber und Urs Gasche fänden Modernes, Interaktives toll. Felix Straumann und Christian Bernhard befürchten, dass bei sporadischen Publikationen auf der Webseite viele Beiträge einschlafen bzw. nicht mehr gemacht würden – unter anderem recherchierte Artikel, wie jetzt angestrebt wird. Kurt Bodenmüller würde mehr Investitionen in Inhalte begrüssen – etwa aus frei werdenden Mittel durch Einsparungen bei Druck, Versand und Layout. Hanna m ­ öchte Einsparungen hingegen vor allem um ein ausgeglichenes Budget zu haben.

11. Varia Keine

Jahresrechnung 2011/Budget 2011/12

Mitgliederbeiträge Gönner Spenden

Einnahmen

Budget

Budget

Ausgaben

Budget

Budget

2011

2011

2012

2011

2011

2012

14 630.00

17 000.00

18 000.00

Vorstand

3139.00

3000.00

3400.00

7500.00

12 000.00

10 000.00

Sekretariat

2937.55

4000.00

3500.00

185.10

40.00

40.00

Website/Redesign

11 309.20

12 000.00

3000.00

Adressenverkauf

2250.00

1500.00

1500.00

Bulletin

13 533.05

12 000.00

14 000.00

Inserate/Newsletter

3496.11

4000.00

3000.00

Eusja

102.80

60.00

60.00

Zinsen

1789.87

1600.00

2800.00

PC-Kontos

0.00

0.00

0.00

Anlässe

0.00

1000.00

Tessin-Reise Recherchebeiträge Einnahmen total Defizit 2011

Defizit 2012

28 164.01

34 600.00

De facto

Budget

8544.66

7000.00

32 600.00

Ausgaben total

13 600.00 4000.00

8000.00

13 000.00

36 708.67

41 600.00

53 300.00

Budget 20 700.00

skwj-bulletin 2/12 | 13


KLUB-REISE

Higgins, Higgs und Hicks Für alle an Wissenschaft Interessierten ist die Stadt Dublin immer eine Reise wert. Ganz besonders aber, wenn dort wie dieses Jahr das Euroscience Open Forum ESOF stattfindet. Aperçus von Diana Hornung

Rolf Dieter Heuer (Foto: MaxPix)

ESOF 2012 Pour tous ceux qui s’intéressent à la science, Dublin est toujours une bonne destination de voyage. Surtout lorsque s’y déroule, comme cette année l’Euroscience Open Forum ESOF. La journaliste scientifique Diana Hornung en passe en revue les meilleurs moments. Avec ses collègues européens, elle a profité d’un périple scientifique passionnant à travers la ville et a même dégusté de la Guinness fraîchement bras­ sée... et pas qu’un verre! 14 | sk wj-bulletin 2/12

Diana Hornung mit Guinness

Am Abend des 12. Juli 2012 fand die von Tanz und Musik umrahmte Eröffnungszeremonie der ESOF 2012 statt, mit Michael Higgins (Präsident Irlands, Labour-Politiker und Dichter) und Mary Robinson, der früheren Präsidentin Irlands, Juristin, UNO Hochkommissarin für die Menschenrechte und immer noch Präsidentin der Universität von Dublin sowie ihrer eigenen Klimagerechtigkeits-Stiftung. Ihre Aufforderung an die Jungen: «Scientists, don’t be afraid to lead, to hold governments to account or to defend the vulnerable. This is what we need you for.» Mary Robinson kam gerade zurück aus dem Südsudan und kündigte nun die ­nächste Konferenz zu Ernährung in Irland an, und dass man ein Label zur Klimagerechtigkeit auch im Ernährungsbereich brauchen werde. Mit dem Begriff «Grasstronomie» wies Higgins seinerseits darauf hin, dass Irlands grösstes Exportgut nach Grossbritannien, das Rindfleisch, künftig ein Label über den CO2-Fussabdruck bekommen werde. Nach der noch in der Schweiz gehörten Meldung, das Higgs-Teilchen sei gesichtet worden, war es ein spezieller Moment, als der Direktor des CERN, Rolf-Dieter H ­ euer, persönlich eine Pressekonferenz in Dublin abhielt. Sein Vortrag zog natürlich viele ZuhörerInnen an: «The search for a deeper understanding of our universe at the large Hadron Collider: the World’s largest particle accelerator», wobei nicht nur mir nicht klar ist, ob nun das Higgs oder doch ein Neutrinoteil für die Materiemasse verantwortlich ist… Passend dazu gab es einen sehr gut beachteten Vortrag des Physik- und Mathematik-Dozenten Brian Greene der Columbia Universität über die String-Theorie, die mit ihren zusätzlichen Raumzeit-Dimensionen vielleicht zu Erklärungen führt auch über die dunkle Materie und dunkle Energie, die den grössten Teil unseres Universums ausmachen. Für weitere Highlights sorgten Christian Keysers vom University Medical Centre in Groningen mit seinem Vortrag «The Empathic Brain», Lisa Randall (Harvard University) mit «High Energies and Short Distances», Craig Venter mit «From reading to writing the genetic code», Martin Robbins (Guardian Science Blogs) mit «Conversations About Science: The Role Of Social Media» sowie Fumio Arakawa, ein japanischer Ingenieur, der zum härtesten AKW-Kritiker avancierte («What will power Europe’s future?»). Und last but not least kam ich zusammen mit den anderen europäischen JournalistInnen nach einer Rundfahrt durch Dublin mit spannenden wissenschaftlichen Hinweisen auch in den Genuss – sonst ganz dem Wasser als Hauptgetränk zugetan – von grad frisch gebrautem Guinness, und ich muss gestehen, es blieb nicht beim ersten Glas!


GESUNDHEITSSEMINAR 2012

Wie normal ist Verrücktsein? Ist ein Kind psychisch krank, wenn es vor dem zehnten Lebensjahr Tobsuchtsanfälle bekommt? Hat ein Trauernder eine Störung, wenn er sechs Monate nach dem Tod einer geliebten Person noch immer an Stimmungstiefs, Energielosigkeit und Selbstzweifeln leidet? Nach der bevorstehenden Revision des «Diagnostic and Statistical Manuals of Mental Disease (DSM)» – der diagnostischen «Bibel» der Gilde – könnten Psychiaterinnen und Psychologen durchaus so urteilen. Grund genug für den SKWJ, die Revision zum Thema des diesjährigen Gesundheitsseminars zu machen. Von Beate Kittl Ziel der fünften Revision des DSM ist es, psychiatrische Diagnosen exakter zu definieren und somit psychische Krankheiten besser behandeln zu können. Doch jede DSM-Revision fasst den Krankheitsbegriff weiter und es werden immer neue «Krankheiten» aufgenommen. Die neue Version enthält Kategorien wie «Fressattacken» oder «Passiv-aggressive Persönlichkeitsstörung» – der Begriff wurde für widerwillige und ­unkooperative Soldaten im Zweiten Weltkrieg geprägt und könnte theoretisch ganze Schulklassen als behandlungsbedürftig einstufen. Wegen dieser «Medikalisierung des normalen Lebens» ist die fünfte Ausgabe des DSM, die im Mai 2013 erscheinen soll, in die Kritik geraten. Der SKWJ nimmt dies zum Anlass, dem Thema sein Gesundheitsseminar am 15. und 16. November 2012 in Balsthal (SO) zu widmen. Schon im aktuellen DSM-IV sind 297 Störungsbilder aufgeführt. Kritiker befürchten, dass noch mehr Diagnosen die Zahl an Patienten in die Höhe schiessen lassen wird – die dann möglicherweise ohne Notwendigkeit Medikamente mit schweren Nebenwirkungen erhalten. Besonders pikant: Fast jedes dritte Mitglied in der 141-köpfigen DSM-5-Task Force erhält Geld von der Pharmaindustrie, ergab Anfang Jahr eine Studie unabhängiger Wissenschaftler. Manche Experten stellen das «Checklisten-System» der Symptome grundsätzlich in Frage. Es berücksichtige nicht die gehirnbiologischen Ursachen und Gemeinsamkeiten von mentalen Krankheiten, die Hirnforscher immer mehr zu Tage fördern. Medikamente werden verabreicht, wenn eine Reihe von Symptomen auftritt, nicht gegen eine konkrete Patho-

logie, wie das etwa bei Antibiotika der Fall ist. Bei vielen Patienten zeigen Psychopharmaka denn auch nicht die g­ ewünschte Wirkung. Bei aller Kritik darf nicht vergessen gehen, dass es vor der Einführung des DSMIII im Jahr 1980 um die Einordnung von Seelenleiden noch weit schlimmer stand, denn die verschiedenen Schulen in der Psychiatrie und Psychologie führten dazu, dass Patientinnen und Patienten je nach Behandelndem komplett verschiedene ­Diagnosen erhalten konnten. Die fünfte Revision ist nun aber weit mehr als eine theoretische Übung. Sie wird die Leben von Millionen von Menschen beeinflussen. Sie wird darüber entscheiden, wer Psychopharmaka erhält, wer in die Psychiatrie eingewiesen wird und potenziell auch darüber, wessen Behandlung von der Krankenkasse übernommen wird oder nicht. In der Vergangenheit zeigte sich die grosse Macht der psychiatrischen Klassifikationen immer wieder. Gesellschaftlich Unerwünschte wurden als «abnorm» abgewertet und entrechtet. In der Folge hat man Homosexuelle mit Östrogen gegen ihre «Störung» zwangsbehandelt und Behinderte sowie Sozialhilfeempfänger in der Schweiz bis 1987 als «psychopathisch» diagnostiziert und zwangssterilisiert. Die Diskussion darüber, was als psychisch krank gilt und was als normale Spielart des Lebens, ist deshalb von äusser­ ster Wichtigkeit. Weitere Informationen zum Gesundheitsseminar folgen per Newsletter und Post.

«Was gilt als psychisch

krank und was als eine normale Spielart des Lebens?

»

A quel point est-il normal d’être fou? Un enfant est-il psychiquement malade s’il fait des crises de fureur avant ses dix ans? Souffret-on d’un trouble si, six mois après le décès d’une personne aimée, on souffre encore de baisses de moral, de manque d’énergie et d’un déficit de confiance en soi? Après la révision prévue du «Diagnostic and Statistical Manuals of Mental Disease (DSM)» – la bible de la s­ anté mentale - les psychiatres et psychologues pour­ raient répondre par l’affirmative à ces ques­ tions. C’est la raison pour laquelle l’ASJS consacre sont séminaire de santé de novembre à la révision du DSM. Plus d’informations sui­ vront pas newsletter et courrier. skwj-bulletin 2/12 | 15


NEWS

­

Neue Wege im Wissenschaftsjournalismus Wie reagieren Wissenschaftsjournalisten auf die Veränderungen in der Medienlandschaft und im Wissenschaftsbetrieb? Welche Formate und Entwicklungen werden zukünftig eine wichtige Rolle spielen? Wie kann Qualität im Wissenschaftsjournalismus nachhaltig gesichert und vor­ angetrieben werden? Die Robert Bosch Stiftung unterstützt Ideen, Vorhaben und Projekte, die einen neuen Weg in Richtung eines hochqualitativen und zeitgemässen Wissenschaftsjournalismus weisen, mit bis zu 15 000 Euro pro Projekt. Bewerben kann man sich zum Beispiel mit einem Konzept für eine Tagung, eine gemeinnützige technologische Entwicklung, eine Internetseite, Diskussionsrunden, Seminarreihen oder einer ganz anderen ungewöhn­ liche Veranstaltung für Journalisten zu ­einem wissenschaftlichen oder wissen­ schaftsjournalistischem Thema. Details zur Ausschreibung und zu den Bewerbungsvoraussetzungen unter www.boschstiftung.de/wissenschaftsjournalismus

Tag des Wissenschaftsjournalismus 2012 – «Lebensläufe im Wissenschafts­journalismus» Mit Nobelpreisträgern plauschen, HiggsBosons bestaunen, Gentests testen – Wissenschaftsjournalismus klingt spannend. Aber wie sieht der Alltag im Leben eines Wissenschaftsjournalisten aus? Gibt es typische Karrieren? Lässt es sich im Traum­ job alt werden, oder ist man besser nur auf der Durchreise? Wieviel investigative Ideale hat die Medienkrise übrig gelassen? Welche neuen Berufswege ergeben sich aus Neuen Medien? Drei Generationen von Wissenschaftsjournalisten diskutieren am Tag des Wissenschaftsjournalismus 2012 über wissenschaftsjournalistische Karrierewege und Zukunftsperspektiven. Gäste sind unter anderem Kisch-Preisträger Jürgen Neffe, der Chefredakteur des Deutschen New Scientist Lothar Kuhn, Ex-FTD-Redakteur Peter Kuchenbuch und Datenjournalistin Christina Elmer (Stern-Investigativ-Ressort). 16 | sk wj-bulletin 2/12

26. Oktober 2012, Hörsaal des Botanischen Museums der Freien Universität Berlin. Mehr Informationen unter www. tdw12.de

Le web traverse la Sarine C’est officiel, depuis quelques semaines, notre site web (www.science-journalism. ch) s’est doté d’un «F». Discret mais utile, ce bouton donne accès à la version française. Tout le contenu a été traduit mis à part la section «news» qui demeure pour des raisons techniques et un choix éditorial un lieu hybride: les actualités sont et resteront insérées dans la langue dans laquelle elles nous parviennent. Parfois donc en anglais, souvent en bicanal français/allemand. Tout cela est cependant malléable et votre feedback est précieux: christophe.ungar@rts.ch. Il se peut aussi que des coquilles soient encore présentes. Voici donc une excellente occasion pour visiter notre site web, en français et en allemand. (cu)

New Scientist in Deutsch und Französisch Das britische Magazin New Scientist ist eine Institution. Kein wissenschaftsjournalistisches Heft in Europa hat so zuverlässig knallige und doch stimmige Titelbilder, eine solche Themenvielfalt und einen derart starken Hang zu Geschichten, die sich haarscharf am Rand der Science Fiction vorbeihangeln. Das Magazin erscheint seit 1956, gehört zum Medienkonzern Reed Elsevier und hat eine Auflage von durchschnittlich 137 600 Exemplaren. Nun sollen diese Geschichten noch mehr Leser erreichen: Das berühmte Produkt springt von der Insel auf den Kontinent über. Seit dem Frühjahr bereits er­ scheint eine französische Lizenzausgabe unter dem Titel «Le Monde des Sciences». Das Heft ist in der Romandie am Kiosk für 5,40 Franken zu haben. Herausgegeben wird es von Mondeo Publishing (www.mondeo.fr). Bei der Lancierung im Februar wurde ein monatlicher Publikationsrhythmus angekündigt und eine Auflage von 100 000.


Auch im deutschsprachigen Raum sollen Leser bald Stoffe aus dem New Scientist präsentiert bekommen. Der Spiegel-Verlag hat die deutschen Lizenzrechte erworben und will im kommenden November mit einer erweiterten Ausgabe des New Scientist auf den Markt kommen. Die Macher sehen eine Marktlücke: «Bisher gibt es im deutschsprachigen Raum kein vergleichbares Magazin, das sich so aktuell und umfassend mit den wichtigsten Trends in Wissenschaft und Technik auseinandersetzt», schreibt Chefredakteur Lother Kuhn auf der Website (www.new-scientist.de). Das Magazin soll laut einer Pressemitteilung des Spiegel-Verlags von Beginn weg im wöchentlichen Rhythmus erscheinen, gleich wie das britische Original. Der Preis ist mit 4,50 Euro angesetzt. Die Druckauflage soll bei 30 000 Exemplaren liegen. (hw)

«La Salamandre» en difficultés ­financières La crise, et plus particulièrement le taux de change de l’euro, frappe la «revue des curieux de nature». Son rédacteur en chef emblématique depuis 29 ans, Julien Perrot, veut lancer de nouveaux produits pour contrer cette situation La Salamandre, la revue des curieux de nature, souffre de la crise économique, qui menace son existence. Son rédacteur en chef Julien Perrot qui, à 11 ans en 1983, a lancé cette publication en tapant des textes sur une vieille machine à écrire, en les photocopiant pour ses proches, tire la sonnette d’alarme dans une lettre envoyée aux 30 000 abonnés du magazine et aux 20 000 fidèles de La Petite Salamandre, destinée aux enfants. Les deux titres ne se trouvent pas en kiosque, ne contiennent pas de publicité – «cela fait partie de notre identité», dit-il –, et ne sont disponibles que sur abonnement (56 francs, respectivement 44, pour six numéros par an). «Leur nombre avait régulièrement augmenté, ce qui nous faisait vivre, confie-t-il. Mais depuis peu, deux facteurs nous touchent de plein fouet.» Le premier est la chute passée de l’euro: «La moitié de nos lecteurs se trouvant

en France, nos rentrées en francs suisses ont diminué.» D’autre part, «la France souffre d’une plus grande morosité, le pouvoir d’achat a baissé. Nos abonnés sont donc un peu moins fidèles, et il est difficile d’en trouver de nouveaux.» Plutôt que de licencier du personnel, l’équipe de 18 personnes a décidé de réagir en lançant de nouveaux produits: livres (cahier d’activités estivales et recueil de contes pour enfants), hors-série reliés (dont l’un de 140 pages à sortir sous peu, Métamorphoses, compilation des plus beaux textes, photos et dessins de la revue), DVD, ainsi qu’une version alémanique de La Petite Salamandre. Quant à sa grande sœur, après un lifting probant en 2010, elle va être encore enrichie, et bénéficiera d’une reliure carrée, «afin d’en faire un bel objet», dit Julien Perrot. Qui, en espérant de nouveaux abonnements, dit «croire plus que jamais aux valeurs fondatrices de cette belle aventure née il y a presque trente ans». (od)

Nouvelle brochure Des journalistes scientifiques romands (Isabelle Moncada, RTS; Elisabeth Gordon, libre, ex-Hebdo; Cécile Guérin, RTS) et leur collègue Denis Delbecq, journaliste scientifique multimédia à Paris, ont réalisé, sous la direction d’Olivier Dessibourg (chef de la rubrique Sciences & Environnement au Temps), une brochure de 50 pages intitulée «Le journalisme scientifique», sur les bases, les règles et les conseils du métier, pour le compte de la Formation continue des journalistes FCJ et le Centre romand de formation des journalistes CRFJ (à découvrir et acquérir sur: http://bit.ly/KzoHi4).

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NEWS

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Rédacteur en chef du Temps, et passionné par les questions d’énergies, Pierre Veya a été choisi pour siéger au sein du Conseil de fondation de la Fifel, dont la mission est de sensibiliser un large public aux grands défis énergétiques auxquels les régions industrielles et celles en émergence doivent faire face d’une manière écologiquement responsable tout en favorisant un développement économique soutenu et durable. Cette fondation organise tous les deux ans le Festival International du Film sur l’Energie de Lausanne (FIFEL), et nomme à ce titre un jury (www.fifel.ch). Sie haben Neuigkeiten fürs Bulletin? Mail an pascal.biber@srf.ch Vous avez des nouvelles pour le bulletin? Envoyez-les à pascal.biber@srf.ch

www.annahartmann.net

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Responsable de la rubrique Sciences à la Tribune de Genève, Anne-Muriel Brouet à quitté son poste pour rejoindre l’équipe de communication de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, à partir du 1er septembre, où elle s’occupera entre autres de la communication des Pôles de recherche nationaux Robotics et Synapsy, ainsi que de celle du Transport Center.

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NEUE MITGLIEDER / NOUVEAUX MEMBRES

Ausserordentliche Mitglieder Angelika Jacobs hat an der Philippsuniversität Marburg Biologie (Schwerpunkt Genetik, Parasitologie, Zoologie und Ökologie) studiert. Es folgte ein Redak­ tions­praktikum bei Spektrum der Wissenschaft online (ehemals spektrumdirekt) in Heidelberg. Seit 2008 doktoriert Angelika Jacobs an an der Universität Basel am Department Biomedizin mit den Schwerpunkten DNA-Reparatur und Epigenetik. Beat Müller ist stellvertretender Leiter Kommunikation der Universität Zürich und leitet die Media Relations der UZH. Er hat in Zürich Geschichte studiert und danach während neun Jahren als Redaktor einer Tageszeitung gearbeitet. Sieben Jahre war er in der politischen Kommunikation tätig. Seit 2005 kommuniziert er Wissenschafts- und Hochschulthemen für die UZH. Simone Nägeli hat an der Universität Zürich Biologie und Umweltwissenschaften studiert. Schon während des Studiums hat sie für die Studierenden Zeitung sowie die Zürichsee Zeitung geschrieben. Seit Februar 2012 ist sie Praktikantin bei der Agentur für Wissenschaftskommunikation Scitec-Media in Winterthur. Parallel beginnt Simone Nägeli in Kürze den CAS «Wissenschaftsjournalismus» am MAZ. Sie schreibt gerne über Natur und Umwelt, interessiert sich aber auch für humanbiologische Themen. Jürg Niederhauser studierte Germanistische Linguistik und Physik. Nach jahrelanger Tätigket als Sprachwissenschaftler an den Universitäten Hamburg, Bern, Basel und Neuchâtel war er Texter und Projektleiter in einem MedizintechnikUnternehmen. Seit 2003 ist Jürg Niederhauser Leiter des Stabs im Bundesamt für Metrologie (METAS) und in dieser Funktion auch Informationsbeauftragter und Verantwortlicher für die Kommunikation. Als Sprachwissenschaftler hat er sich besonders mit der Popularisierung von Wissenschaft beschäftigt und dazu auch in verschiedenen Zeitungen und Zeitschriften geschrieben.

Annette Ryser verliess 2004 die Universität als ausgebildete Biologin. Danach absolvierte sie eine lange Reihe von Praktika und war Teilnehmerin des ersten MAZ-Lehrgangs für Wissenschaftsjournalismus. Heute arbeitet sie als Projektleiterin und Redaktorin in der Agentur für Wissenschaftskommunikation «Sprachwerk». Maja Schaffner studierte an der ETH Zürich Biologie, absolvierte dort zusätzlich die Ausbildung für das Höhere Lehramt und bildete sich an der EB Zürich zur Journalistin weiter. Erste Schreib- und Redaktionserfahrungen erwarb sie als Redaktorin der Mitgliederzeitschrift der FachFrauen Umwelt sowie als Praktikantin in der Redaktion der Hochschulkommunikation der ETH Zürich. Momentan schreibt sie als freie Mitarbeiterin für ETH Life und die Tierwelt. Salomé Zimmermann ist seit vier Jahren verantwortlich für das Mitarbeitendenmagazin der Universität Bern und in der internen Kommunikation tätig. Vorher hat sie – nach einem kurzen Abstecher beim Fernsehen – als freie Journalistin für verschiedene Zeitungen und Zeitschriften gearbeitet und als Lehrerin an Gymnasien und Berufsmaturitätsschulen gewirkt. Ihr Studium der Germanistik und der Journalistik, Medien- und Kommunikationswissenschaft hat sie in Fribourg und Berlin absolviert, die Ausbildung zur Gymnasial­ lehrerin erfolgte an der Pädagogischen Hochschule in Bern. Sie sind umgezogen? Sie haben eine neue E-Mail-Adresse? Bitte melden Sie dies an fabio.bergamin@bluewin.ch Vous avez demenagé? Vous avez une nouvelle adresse electronique? Veuillez le communiquer à fabio.bergamin@bluewin.ch

skwj-bulletin 2/12 | 19


www. s cie nce -j ournali sm. c h

Bulletin 2 | 12 SEPTEM BER 2012

Schweizer Klub für Wissenschaftsjournalismus Association suisse du journalisme scientifique Swiss Association of Science Journalism

P.P. CH-8021 Zürich

Pascal Biber Wissenschaftsredaktor Schweizer Radio und Fernsehen SRF Novarastrasse 2 4002 Basel 061 365 35 69 pascal.biber@srf.ch

Natalie Bougeard Secrétariat romand Journaliste scientifique Radio Télévision Suisse RTS 40 avenue du Temple 1010 Lausanne 058 236 36 36 natalie.bougeard@rts.ch

Felix Straumann Redaktor Wissen Tages-Anzeiger Werdstrasse 21 8021 Zürich 044 248 44 11 felix.straumann@tages-anzeiger.ch

Fabio Bergamin Deutschsprachiges Sekretariat und Kassier Wissenschaftsredaktor ETH Zürich Algisserstrasse 10A 8500 Frauenfeld 052 720 72 92 fabio.bergamin@bluewin.ch

Adressänderungen: Bitte an das Sekretariat

Impressum Bulletin des SKWJ Redaktion: Pascal Biber Layout: Ritz & Häfliger, Basel Druck: Sihldruck AG, 8021 Zürich

Redaktorin NZZ Neue Zürcher Zeitung Falkenstrasse 11 8021 Zürich 044 258 12 13 h.wick@nzz.ch

Hanna Wick

Christophe Ungar Journaliste scientifique Radio Télévision Suisse RTS 20 Quai Ernest Ansermet 1211 Genève - 8 022 708 94 07 christophe.ungar@rts.ch

Beate Kittl Wissenschaftsjournalistin Schweizerische Depeschenagentur sda Länggassstrasse 7 3001 Bern 031 309 38 48 bkittl@gmx.ch

Olivier Dessibourg Président et délégué EUSJA Journaliste scientifique LE TEMPS Rte de la Conversion 310 1093 La Conversion 021 311 35 70 olivier.dessibourg@letemps.ch

Der Vorstand


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