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FAVORISER LA TRAÇABILITÉ DES ALIMENTS

La traçabilité des aliments, du champ à l’assiette, est bénéfique à bien des égards. Notamment pour le consommateur, qui sait d’où vient son produit. Mais également pour les agriculteurs, qui peuvent tisser des liens plus étroits avec leurs clients finaux. Rendue possible par des applications digitales, cette traçabilité offre aux agriculteurs la possibilité de mieux gérer leurs exploitations.

Depuis 2000, le logiciel Agro-Tech, lancé sous l’égide de l’Office fédéral de l’agriculture, permet de souscrire aux obligations réglementaires en matière de traçabilité agricole. Cet outil de management complet comprend toute une gamme de saisies utiles. Les interventions peuvent être faites via un smartphone ou une tablette. Ses modules interdépendants évitent toute double saisie et font gagner du temps aux agriculteurs.

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Barto (canton de Berne) propose quant à elle une solution de ferme numérique, qui simplifie les tâches de gestion, de planification et de reporting des agriculteurs (voir page 83). Agridea développe également une large gamme de logiciels adaptés aux besoins de toutes les filières agricoles suisses et de tous les systèmes d’exploitation.

De son côté, Xfarm (canton du Tessin) est une plateforme réalisée par des agriculteurs pour des agriculteurs. Afin de leur faciliter l’entrée dans le mode de l’agriculture digitale. Xfarm simplifie la collecte et l'analyse des données pour ces derniers, réduit la paperasse et permet la traçabilité des produits agricoles. Elle repose sur un logiciel de gestion, couplé à des capteurs sur le terrain. La plateforme dispose également de modules de gestion financière, planification de culture et de fertilisation, traçabilité des chaînes de production, alertes de maladies, conseils en matière d'irrigation ou prévisions agrométéorologiques (voir page 93). Dans un autre registre, plus international, deux sociétés s’illustrent grâce au lancement d’un projet-pilote d’envergure. Lonza et la start-up suisse Authena (canton de Zoug) souhaitent lutter contre les contrefaçons de produits phytosanitaires, très répandues en Amérique du Sud (20% des produits commercialisés) et en Europe (10%). Ces contrefaçons sont dangereuses pour l’homme, pour la nature et pour les cultures. Les deux organisations ont mis au point ce qui sera l'une des premières technologies numériques du secteur basées sur la blockchain. Elle fournira non seulement une preuve d'authenticité des produits chimiques, mais aussi une traçabilité et une transparence complète tout au long de la chaîne de valeur.

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