La pelicula 1 2015

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LA

Apéro-concert Cumbia al pobre 18h30 · cour de la Cinémathèque

PELíCULA

Temps fort Soirée films d'ouverture

Dolares de arena 20h30 · Cinémathèque

Los Hongos

20 mars

Rencontre

exposition

Rencontre avec l'écrivain cubain Leonardo Padura

Vernissage de l'exposition photographique et sonore de Clément Jusforgues Pedacitos de un paseo cubano

19h · librairie Terra Nova

19h · librairie Ombres Blanches

Le prix de l’amour Israel Cárdenas & Laura Amelia Gúzman · République dominicaine, Mexique, Argentine 2014 · 1h25 20h30 · Cinémathèque

Depuis quelques films, Israel Cárdenas et Laura Amelia Guzmán, qui avaient brillamment marqué les esprits avec leur premier long-métrage Cochochi en 2007, nous font redécouvrir la République dominicaine avec une approche toute personnelle. Ce pays était très présent à travers le destin du personnage éponyme de Jean Gentil (2010), il l’est à présent avec l’histoire de Noelí, jeune dominicaine dont l’unique ressource économique est la tant vantée manne financière apportée par le tourisme. Implicitement, les grands économistes du FMI ont scellé son destin et ceux de tous les habitants de l’île : le développement économique

passera par le tourisme ou ne sera pas. Habitués à une approche documentaire avec des fictions construites dans des lieux réels et des acteurs non-professionnels, le travail avec Géraldine Chaplin apporte d’emblée un nouveau souffle dans leur filmographie, où la présence de l’actrice suffit à faire apparaître la fiction. Le défi pour le couple de talentueux cinéastes était important et fut relevé avec brio, en suivant des propositions cinématographiques qui ne sont pas sans rappeler le meilleur du cinéma de Laurent Cantet, dont le scénario est proche de son film Vers le Sud. C.L.

Dólares de arena est l’adaptation du roman de Jean-Noël Pancrazi, Les Dollars des sables, publié en France en 2006.

Voyage aux pays du réel Trois cents longs-métrages et cent cinquante courts, voilà le panel de documentaires latino-américains exploré par l’équipe de sélection. Il en est sorti sept pour la compétition, remarqués pour la nouveauté de la forme, l’intérêt du sujet, la beauté aussi. Le panorama documentaire, qui propose seize longsmétrages et quatre courts, se caractérise par des thèmes forts et variés. Si les origines géographiques se répartissent dans toute l’Amérique latine, sont particulièrement représentés le Brésil, la Colombie et l’Argentine. Le format cinéma est largement préféré au format TV. Tous les films sont sous-titrés et l’équipe bénévole contribue grandement à l’effort de sous-titrage. Beaucoup de projections auront lieu dans la salle de

cinéma de l’ESAV. Environ vingt-cinq personnes ont assisté le mardi 25 février à la présentation des sections documentaires suivie de la projection du magnifique film primé en 2014 : La muerte de Jaime Roldos. Insistons sur les temps forts autour du documentaire : la soirée Ayotzinapa solidarité avec les Mexicain-e-s et les Odyssées cubaines. Deux films, projetés en clôture du festival, feront date : On est vivants de Carmen Castillo et le nouveau documentaire de Patricio Guzmán, Le bouton de nacre, en sa présence. Les sections documentaires nous promettent un beau voyage dans les pays, dans les cultures, dans les idées et dans les rêves latino-américains. M.F.G.

réservez !

vendredi 20 mars 2015

21h · cinéma ABC

DÓlares de arena

1 www.cinelatino.com.fr

Le quotidien de Cinélatino • Les 27es Rencontres de Toulouse

soirée de clôture Réservez vos places pour l'avant-première du Bouton de Nacre de Patricio Guzmán, en sa présence, sur www.cinelatino.com.fr Samedi 28 mars · 19h · Cinéma Gaumont Wilson · 5 €

Frénétique adolescence los hongos

oscar Ruiz Navia · Colombie, France, Allemagne, Argentine 2014 · 1h43 21h · Cinéma ABC

Deux adolescents artistes graffeurs parcourent les rues de Cali, la troisième ville de Colombie. Ras est ouvrier dans le bâtiment, Calvin, étudiant en art. Ras vit avec sa mère, émigrée de la côte pacifique et Calvin avec sa grand-mère, anticonformiste et très malade. Les pérégrinations des deux jeunes graffeurs les entraînent dans une quête débridée sans retour possible, entre bagarre et amitié. Oscar Ruiz Navia a travaillé directement avec un groupe de graffeurs et une immense fresque a été réalisée pendant le tournage avec des interventions de punks, skaters, breakdancers et d’une station de radio clandestine. Comme Los hongos (les champignons), ces artistes résistent

Quand Cinélatino gagne Paris… Une nouveauté ! Les Parisiens et autres Franciliens ont aussi leur Cinélatino, du 18 au 29 mars. En même temps que les cinémas de Toulouse et de l’agglomération toulousaine, trois salles confient à leurs

à tout, quel que soit leur environnement. En filigrane, le cinéaste tient à montrer également les tensions politiques et sociales qui maintiennent sur le pays une chape de violence. Oscar Ruiz Navia crée un univers de fiction à partir de personnes qui existent réellement. Le film foisonne alors d’idées et d’émotions, entre réel, passé, rêves et fictions. M.F.G.

Quería ser fiel al universo que soy reflejando, esa edad de choques y busquedas, de cierto caos pero también de ilusiones y esperanzas, Oscar Ruiz Navia (J’aimerais être fidèle à l’univers que je reflète, c’est l’âge des chocs et des quêtes, d’un certain chaos mais aussi des illusions et des espoirs), propos recueillis par nos soins le 08/02/2015

écrans des films de la programmation 2015 : à Paris, le Louxor – Palais du cinéma, la Cinémathèque Française et le Studio d’Aubervilliers. On pourra y voir Los Hongos d’Oscar Ruiz Navia en sa présence, un programme de courts-métrages de Juliana Rojas en sa présence également, Refugiado de Diego Lerman et le film d’animation brésilien Le garçon et le monde. Cinélatino est partageur et l’esprit du festival soufflera aussi sur les salles parisiennes. M.F.G. Pour plus d’informations : www.cinelatino.com.fr/contenu/cinelatino-paris-aubervilliers

Tous les jours à l’entrée de la Cinémathèque les médiateurs de l’accueil public sont heureux de vous informer, vous conseiller et échanger avec vous.

Ils vous attendent ! 06 48 01 73 43

Retrouvez-nous sur le site !

www.cinelatino.com.fr


le barrio cinélatino

Leonardo Padura Le festival en images

au rythme du barrio

Cuba, un écrivain jette des ponts

Cinélatino est aussi une fête, qui se célèbre au barrio Cinélatino. Tel est le nom que prend la cour de la Cinémathèque de Toulouse pendant une dizaine de jours. Un espace qui se met à vivre à son propre tiempo. Le matin, il dort, tout est fermé et il s’éveille doucement vers midi. C’est le temps de l’information, de discussions au bar, d’un café tranquille à une table en épluchant le catalogue pour établir son programme. C’est le temps des échanges avec les médiateurs, avec les bénévoles, avec les réalisateurs venus prendre un avant-goût du festival. On y trouve l’accueil, avec des informations pratiques et surtout la verve des médiateurs, sources de connaissances de tout le festival, la boutique, le bar, le stand tapas et celui de la librairie Terra Nova. On y récupère La película. Vers 18h30, el barrio devient trépidant, trépignant ; on se serre au bar pour une bière ou un punch, un jus ou un soda ; on se glisse vers la scène où la musique attire comme un aimant ; on grignote quelques tapas ; on connaît, reconnaît ou ne connaît pas, peu importe… on bavarde, on rit. Ainsi, arrive l’heure du film : des vagues ondulent qui vers la cinémathèque qui vers la rue du Taur pour rejoindre l’ESAV, le cinéma Utopia, l’ABC ou le Cratère. Après le concert, après les mouvements cinéphiliques, el barrio, moins plein, vibre au son d’un sympathique brouhaha ; au gré des flux liés aux horaires des séances. M.F.G. & P.O.

L’écrivain cubain Leonardo Padura, bien connu des amateurs de romans policiers, a également écrit des romans historiques. Il est le scénariste du film de Laurent Cantet Retour à Ithaque, qui nous fera l'honneur de sa présence lors de la séance du 22 mars. Il présente à la librairie Terra Nova son nouveau roman Hérétiques où il mêle les genres puisque son héros fétiche, l’ex-flic désabusé Mario Conde, plonge dans La Havane sous Batista. Son histoire en croise une autre, qui se passe à Amsterdam au 17e siècle. Je voulais faire l’expérience de mélanger le roman et le roman policier en les portant à leur extrême, dit Padura dans une interview accordée à la revue de littérature policière 813 (déc 2014). Le film Retour à Ithaque, quant à lui, se passe sur un toit terrasse où d’anciens amis confrontent ce que sont devenues leurs vies et leurs idées. Padura révèle dans une interview au Monde en janvier 2015 que lui-même, à la manière d’une émission humoristique de la télévision cubaine des années 1990, s’est retrouvé dans la situation de ces personnages, sur des terrasses à Miami. Le 17 décembre 2014, Cuba et les USA ont annoncé qu’ils prenaient le chemin de la réconciliation. L’avenir de Cuba et des Cubains va être modifié et Padura pense que ce changement doit permettre de rompre les schémas, dépasser les rancœurs, jeter des ponts vers le présent et vers un futur qui peut, qui doit être meilleur (Le Monde, 21 janvier 2015). De beaux débats en perspective. M.F.G.

Soirée Cinélatino en avant-première

Soirée Cinélatino en avant-première

Dans les salles

Arrivée du catalogue 2015

P alabras (La madre) Usted está cambiado. Vos creés que yo no me doy de cuenta que andás pintando todo el barrio ? (Ras) Ya mamá, yo no me meto en sus cosas. (La maman) Tu as changé. Tu crois que je ne me rends pas compte que tu te balades en repeignant tout le quartier ? (Ras) C’est bon Maman, moi, je ne me mêle pas de tes histoires.

paroles de réalisateurs Sigo Siendo

¡ que viva la mÚsica !

Sigo Siendo

Javier Corcuera · pérou, espagne 2013 · 2h00 20 et 28/03 · 18h30 · Cinéma ABC

Cumbia al pobre Apéro-concert · 18h30 · Cour de

la Cinémathèque

Sept musiciens, des percussions venues d’Afrique, un chant espagnol et des mélodies indiennes, les rythmes de l’Amérique latine, c’est la Cumbia al pobre, de la Colombie au Chili en passant par le Pérou et la Bolivie. i Cumbia a bailar y gozar !

Sigo siendo, documentaire musical, révèle la grande diversité de la musique péruvienne. Héritière des chants quechua, des musiques venues avec les Espagnols, elle s’est nourrie de musique classique et de chants venus de toute l’Amérique latine. Elle se mêle aujourd’hui de rock et de rap. Une curiosité sonore, la musique péruvienne comme vous ne la soupçonniez pas.

La peli es la vida que nace en la muerte; en medio del caos hay que resistir con arte.

Le film est la vie qui naît dans la mort ; au milieu du chaos, il faut résister grâce à l’art.

Conférence de presse, mars 2015

Ouverture du festival Cinélatino 2014

Oscar Ruiz Navia

Dario Aguirre, compétition 2014

REVUE

Dans le film Los Hongos de Oscar Ruiz Navia

CINÉMAS D’AMÉRIQUE LATINE

Entrevues, analyses filmiques: focus sur les femmes des cinémas d’Amérique latine. Une publication de l’ARCALT et des PUM. Vente : à l’accueil public et toute l’année à Ombres Blanches et Terra Nova.

Rencontre avec le comité de 15€ rédaction : Vendredi 27 mars • 12h30 • librairie Ombres Blanches

Retrouvez Cinélatino

LA

PELíCULA

sur mediapart Cinémas d’Amérique latine... et plus encore

Coordination : Marie-Françoise Govin Rédacteurs : Anaïs Armanville, Adeline Bourdillat, Loïc Diaz-Ronda, Marie-Françoise Govin, Cédric Lépine, Paula Oróstica Conception graphique : Barbara Govin Mise en page : Barbara Govin et Sandra Nguyen

Un aperçu au long cours des vies des cinémas d’Amérique latine. Un vaste champ qui englobe les territoires, les sociétés, les luttes et les cultures dans lesquels ces cinémas se développent.

http://blogs.mediapart.fr/edition/ cinemas-damerique-latine-et-plus-encore

Directeur de publication : Francis Saint-Dizier Coordination générale : Muriel Justis

mediapart.fr

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